Bouakkaz Youcef
Bouakkaz Youcef
Bouakkaz Youcef
Thème
Nous tenons aussi à remercier les membres du jury pour leur présence
et pour le temps qu’ils ont bien voulu consacrer pour l’évaluation de ce
travail.
1. introduction….........................................................................................................2
6. fonction ..................................................................................................................9
1. Introduction .......................................................................................................10
2. Définition ..........................................................................................................10
8. l’automate TSX-20............................................................................................17
2. GRAFCET ...........................................................................................................21
4. avantage ............................................................................................................27
Conclusion ...................................................................................................................41
Bibliographie.
Introduction :
Les ponts roulants et les portiques sont des moyens de manutention indisponibles dans
bien de secteurs industriels .les centrales hydrauliques, les constructions navales,
l’armement, les cimenteries, la sidérurgie, les usines d’incinération d’ordures
ménagères sont autant d’exemples qui témoignent de l’utilité de ces moyens de levage
et de transbordement.
Dans ce mémoire nous allons réaliser une maquette d’un pont roulant pour déplacer
les pièces entre deux positions. Ensuite, nous proposons un programme de commande
basé sur un GRAFCET développé sous le logiciel automgen8.
Pour présenter notre travail, nous avons répartis notre mémoire comme suit :
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Chapitre I : les ponts roulants
1. introduction :
Le pont roulant est un appareil de levage desservant toute la surface d’un bâtiment ou
une aire de stockage.
Il se compose d’une poutre métallique montée sur galets et se déplaçant sur un chemin
de roulement placé sur des chaises fixées au mur ou sur des poteaux.
Le pont roulant est composée essentiellement par les composants mentionnés dans la
figure suivante :
2
Chapitre I : les ponts roulants
2. Principe de fonctionnement :
Comme le montre la figure(2) le principe fonctionnement d’un pont roulant est ; le
déplacement a trois sens gauche/droite, haut/bas, avant/arrière ; a laide de trois
moteurs M1, M2, M3.
Les fins de chaque sens noté fins de cours S10, S11, S20, S21, S30, S31 ;
Dans notre mémoire on est intéresser a un pont roulant a deux sens gauche/droite,
haut/bas.
S10...S31 : fins de cours (S20 et S21 sont en réalité situés sur le treuil).
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Chapitre I : les ponts roulants
3. Principaux mouvement :
Les principaux mouvements du pont roulant sont :
La translation :
La direction :
Le levage :
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Chapitre I : les ponts roulants
Le pont (ou le portique) est dit mono poutre, lorsque sa charpente est réalisée avec
une seule poutre (le chariot de levage est alors monorail), le pont est dit bipoutre
lorsque sa charpente est constituée de deux poutres, le chariot de levage est du type bi
rail :
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Chapitre I : les ponts roulants
6
Chapitre I : les ponts roulants
4.3. Portique :
L’appareil roule sur deux voies de roulement constituées par un rail fixé directement
au sol. Ils sont reliés par deux jambes ou palées. Ces portiques sont installés dans le
cas ou le bâtiment ne pourrait supporter les réactions qu’entrainerait l’installation d’un
pont roulant ou si les transformation nécessaires s’avéraient très onéreuses , il en serait
de mêmes s’il n’y avait pas de bâtiment du tout (parc extérieur).un déport des poutres
de roulement permettant d’aller chercher des charges a l’extérieur des rails de
roulement est possible, il se nomme ,dans ce cas, portique a avant-bec.
4.4. Semi-portiques :
L’appareil roule sur deux voies de roulement. L’une est constituée par un rail au sol,
alors que l’autre s’appuie sur la charpente du bâtiment et roule sur un chemin de
roulement aérien. Cette formule est utilisée le plus souvent en complément d’un pont
roulant qui assure la liaison entre les postes équipés d’un semi-portique.
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Chapitre I : les ponts roulants
La détermination du groupe de pont est très importante pour concevoir le pont adapté à
l’application.
Pour déterminer la capacité de levage, il faut non seulement tenir compte de la charge
maximale à soulever, mais aussi avec le poids des appareils auxiliaires éventuels, qui
servent à tenir la charge (comme palonniers, système ventouses ou avec électro-
aimants,…).
La longueur de la pièce à soulever peut aussi jouer un rôle important dans le choix du
type de pont. Si le pont roulant est utilisée surtout pour déplacer de longs tuyaux ou
profils, il est parfois conseillé de choisir un pont avec 2 palans jumelés ou 2 ponts qui
travaillent ensemble.
Une plus grande flexibilité peut être obtenue en utilisant une commande à distance. De
cette manière, l’opérateur peut se mettre à l’ endroit le mieux situé pour commander le
pont.
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Chapitre I : les ponts roulants
6. Fonctions :
Les ponts roulants sont généralement installés dans des halls industriels ou leur
prolongement à l’air libre .ils permettent la manutention de la charge dans tout
l’espace de ces halls.
Les ponts roulants sont utilisées pour la manutention dans les parcs a matières
premières, a produit finis (parcs a fers) dans les gros halls de stockage (déchargements
de péniches ou de wagons, rechargements de camion).ils peuvent être équipés pour les
manutentions particulières, de pinces, de godets, de grappins, d’électro-aimants. Ils
fonctionnent à l’énergie électrique.
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Chapitre II : L’Automate programmable industriel
1. Introduction :
L’automate programmable est apparu a la fin des années 60. A l’origine c’était un
ordinatrice dont on avait amélioré la mécanique et le blindage pour travailler dans
l’usine prés des moteurs .Dick Morley serait le premier à avoir conçu le principe (et le
brevet) du PLC et de bien d’autres invention : machine a inférence parallèle. Film
magnétique…Il fondra la firme Modicon en 1968 qui produisit les premiers automates
programmable de série pour la General Motors.
2. Définition :
Qu’est-ce qu’un automate programmable industriel ?
Un automate programmable industriel est un appareil électrique programmable
similaire à un ordinateur servant à commander des procédés industriels.
Il est spécialement conçu pour automatiser ces procédés.sa programmation détermine
quelles commandes il doit donner en fonction de l’état de différents dispositifs de
détection (capteurs).
Tout ou rien(T .O.R) : l’information ne peut prendre que deux états (vrai/faux, 0
ou 1 …). C’est le type d’information délivrée par un bouton poussoir…
Analogique : l’information est continue et peut prendre une valeur comprise dans une
plage bien déterminée. C’est le type d’information délivrée par un capteur (pression,
température …).
Numérique : l’information est continue dans des mots codés sous forme binaire ou
bien hexadécimal. C’est le type d’information délivrée par un ordinateur ou un
module intelligent.
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Chapitre II : L’Automate programmable industriel
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Chapitre II : L’Automate programmable industriel
1. Module d’alimentation
2. Pile de sauvegarde
3. Connexion au 24v cc
6. Carte mémoire
7. Interface multipoint(MPI)
8. Connecteur frontal
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Chapitre II : L’Automate programmable industriel
Unité centrale : à base de microprocesseur, elle réalise toutes les fonctions logiques,
arithmétiques et de traitement numérique (transfert, comptage, temporisation…).
Unité centrale : à base de microprocesseur, elle réalise toutes les fonctions logiques,
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Chapitre II : L’Automate programmable industriel
Chaque automate possède son propre langage ; mais par contre les
constructeurs proposent tous une interface logicielle répondant a la norme CEI,
cette norme définit quatre langages de programmation utilisables, qui sont :
GRAFCET ou SFC : ce langage de programmation de haut niveau
permet la programmation aisée de tous les procédés séquentiels.
Schéma par blocs ou FBD : ce langage permet de programmer
graphiquement a l’aide de blocs, représentant des variables, des
opérateurs ou des fonctions ; il permet de manipuler tous les types de
variables.
Schéma à relais ou LD : ce langage graphique est essentiellement dédié
à la programmation d’équation booléenne (vrai/faux).
Texte structuré ou ST: ce langage est un langage textuel de haut niveau
il permet la programmation de tout type d’algorithme plus ou moins
complexe.
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Chapitre II : L’Automate programmable industriel
6. Principales fonctions:
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Chapitre II : L’Automate programmable industriel
Nombre d'entrées / sorties : le nombre de cartes peut avoir une incidence sur
le nombre de racks dès que le nombre d'entrées / sorties nécessaires devient
élevé.
Type de processeur : la taille mémoire, la vitesse de traitement et les
fonctions spéciales offertes par le processeur permettront le choix dans la
gamme souvent très étendue.
Fonctions ou modules spéciaux : certaines cartes (commande d'axe,
pesage ...) permettront de "soulager" le processeur et devront offrir les
caractéristiques souhaitées (résolution,...).
Fonctions de communication : l'automate doit pouvoir communiquer avec
les autres systèmes de commande (API, supervision ...) et offrir des
possibilités de communication avec des standards normalisés (Profibus...).
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Chapitre II : L’Automate programmable industriel
8. L’automate TSX-20
TSX
L’automate TSX 47-20,
20, celui-ci
celui ci servira pour commander la maquette du pont roulant
qui sera détaillée
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Chapitre II : L’Automate programmable industriel
f) Interfaces
aces et coupleurs analogiques :
Embrochables ou débrochables sous tension, ils sont équipés de conditionneurs
de voies pour signaux haut niveau, thermocouple
thermocouple ou sonde platine PT100.
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Chapitre II : L’Automate programmable industriel
g) Coupleurs de dialogue :
Offrent deux liaisons série asynchrones isolées et indépendantes,
multistandards.
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Chapitre III : modélisation de pont roulant par GRAFCET
Le début de cycle de transport commence quand il existe une charge détectée par le
capteur de présence de charge pp.
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Chapitre III : modélisation de pont roulant par GRAFCET
2. LE GRAFCET :
2.1. Définition :
Le GRAFCET est un outil graphique de définition pour l’automatisme séquentiel, en
tout ou rien .mais il est également utilisé dans beaucoup de cas combinatoires, dans le
cas ou il y a une séquence à respecter mais ou l’état des capteurs suffirait pour
résoudre le problème en combinatoire.il utilise une représentation graphique.
C’est un langage clair, strict mais sans ambiguïté, permettant par exemple au
réalisateur de montrer au donneur d’ordre comment il a compris le cahier des charges.
Langage universel, indépendant (dans un premier temps) de la réalisation pratique
(peut se « câble » par séquenceurs, être programmé sur automate.
Une liaison est un arc orienté (ne peut être parcouru que dans un sens) ; A une
extrémité d’une liaison il y a une (et une seule) étapes, a l’autre une transition ; On la
représente par un trait plein rectiligne, vertical ou horizontal. Une verticale est
parcourue de haut en bas, sinon il faut le préciser par une flèche. Une horizontale et
parcourue de gauche à droit, sinon le préciser par une flèche.
Une étape correspond à une phase durant laquelle on effectue une action pendant une
certaine durée (même faible mais jamais nulle). L’action doit être stable, c’est à dire
que l’on fait la même chose pendant toute la durée de l’étape, mais la notion d’action
est assez large, en particulier composition de plusieurs actions, ou à l’opposé l’inaction
(étape dite d’attente).
On représente chaque étape par un carré, l’action est représentée dans un rectangle à
gauche, l’entrée se fait par le haut et la sortie par le bas ; On numérote chaque étape
par un entier positif, mais pas nécessairement croissant par pas de 1, il faut simplement
que jamais deux étapes différentes n’aient le même numéro.
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Chapitre III : modélisation de pont roulant par GRAFCET
Si plusieurs liaisons arrivent sur une étape, pour plus de clarté on les fait arriver sur
une barre horizontale, de même pour plusieurs liaisons partant de l’étape ; cette barre
horizontale n’est pas une nouvelle entité du GRAFCET, elle fait partie de l’étape, et ne
représente qu’un « agrandissement »de la facece supérieure (ou inferieure) de l’étape.
Une étape est dite active lorsqu’ elle correspond à une phase « en fonctionnement »,
c’est à dire qu’elle effectue l’action qui lui est associée. On représente quelque fois
une étape active à un instant donnée en
en dessinant un point à l’intérieur.
Une transition est une condition de passage d’une étape à une autre. Elle n’est que
logique (dans son sens vrai ou faux), sans notion de durée.la condition est définie par
une réceptivité qui est généralement une expression
expression booléenne (c’est à dire avec des
ET e t des OU)) de l’état capteurs.
On représente une transition par un petit trait horizontal sur une liaison vertical. On
note à droite la réceptivité, on peut noter
note à gauche un numéro de transition (entier
positif, indépendant
dépendant des numéros détapes).
Dans le cas de plusieurs liaisons arrivant sur une transition, on les fait converger sur
une grande double barre horizontale, qui n’est qu’une représentation du dessus de la
transition ; de même pour plusieurs liaisons partant
partant sous une transition.
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Chapitre III : modélisation de pont roulant par GRAFCET
Règle 1 : les étrapes initiales sont celles qui sont actives au début du fonctionnement ;
on les représente en doublant les côtés symboles, on appel le début du fonctionnement
le moment où le système n’a pas besoin de se souvenir de ce qui c’est passé au
paravent (allumage du système, bouton « reset »,…) ; les étapes initiales sont souvent
des étapes d’attente pour ne pas effectuer une action dangereuse par exemple a la fin
d’une panne secteur.
Règle 2 : une transition est validée, soit non validée (et pas à moitié validée).elle est
validée lorsque toutes les étapes immédiatement précédentes sont actives (toutes celles
reliées directement à la double barre supérieure de la transition). Elle ne peut être
franchie que lorsqu’ elle est validée et que sa réceptivité est validée. Elle est alors
obligatoirement franchie.
Règle 5 : si une étape doit être à la fois activée et désactivée, elle reste active. Une
temporisation ou un compteur actionné par cette étape ne seraient pas réinitialisé.
Cette règle est prévue pour lever toute ambiguïté dans certains cas particuliers qui
pourraient arriver dans certains cas :
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Chapitre III : modélisation de pont roulant par GRAFCET
b-convergence en OU :
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Chapitre III : modélisation de pont roulant par GRAFCET
c-divergence en ET :
d-convergence en ET :
Détaillons également le saut avant (si a alors …) et les boucles (répéter …jusqu’ à c).
Ce sont les deux seules possibilités avec des OU : il ne peut y avoir de divergence en
OU après une transition.
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Chapitre III : modélisation de pont roulant par GRAFCET
0 MG : moteur gauche
Cg : capteur gauche
1
Pp : présence pièce
2 MB : moteur bas
X2/3,4s
3 ATT : Attraction
X3/2s
4 MH : Moteur haut ATT : Attraction
X4/3,4s
5 MD : Moteur droite ATT : Attraction
X6/3,3s
7 MH : Moteur haut
X7/ 3,3s
8 MG : Moteur gauche
Cg : capteur gauche
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Chapitre III : modélisation de pont roulant par GRAFCET
4. Avantage du GRAFCET :
Un des nombreux avantages du GRAFCET est sa facilité de mise en œuvre non
seulement la réalisation pratique de l’automatisme est facile et rapide, mais de plus on
peut s’arranger pour que la réalisation pratique soit disposée de façon similaire au
GRAFCET, ce qui permet une maintenance facilitée(le mot est faible) par rapport aux
autres méthodes.
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Chapitre IV : Réalisation et programmation
i0 i4 i8 PP MD
O0 O4 O8
i1 i5 i9 Cg ATT O1 O5 O9
i2 i6 A Cd MB O2 O6 A
i3 i7 B CC MH O3 O7 B
C D E CA MG C D E
CA F
- + - +
12V 12V
CC : Commun capteurs
CA : Commun actionneurs
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Chapitre IV : Réalisation et programmation
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Chapitre IV : Réalisation et programmation
4. Bornier de la maquette :
La figure (4) donne le bornier de raccordement situé sur la maquette du projet.
Cg cd pp cc ATT
MG MD MH MB
-12V +12V CA CM
cc : commun capteur.
CA : commun actionneurs.
CM : commun alimentation moteurs.
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Chapitre IV : Réalisation et programmation
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Chapitre IV : Réalisation et programmation
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Chapitre IV : Réalisation et programmation
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Chapitre IV : Réalisation et programmation
La figure(9) donne les symboles utilisés pour désigner les capteurs et actionneurs, leurs
adresses (variable) et leurs significations (commentaire).
5.6. Simulation:
La figure(10) montre l’exécution d’une simulation, l’étape active repérée par un point
bleu et l’action correspondante est jaune.
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Chapitre IV : Réalisation et programmation
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Chapitre IV : Réalisation et programmation
La maquette que nous avons pensée à réalisée est très bien adaptée à une formation
progressive des automatismes séquentiels.
L’étudiant dispose d’un procédé séquentiel qu’il peut commander avec n’importe quel
type d’automate programmable industriel. Par conséquent elle pourra servir pour faire des
travaux pratiques d’automatisme.
On espère que ce modeste mémoire constitue une bonne documentation pour les
prochains étudiants.
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Bibliographie :
1. ouvrages :
2. Web:
[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/pont_roulant
[2] http://www.supelec.renne.fr/ren
[3] http://www.irai.com
[4] http://www.telemecanique.com