TD97 21
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TD97 21
0000'
/
EC'OLE INTER.ETATS DES SCIENCES ET MEDECINE VETERINAIRES
(E.I.S.M.V.)
00
Année 1997
ETUDE MORPHOBIOMETRIQUE .
DE LA POULE DU··SENEGAL
. . ~ rx\S /.i~\~~
THESE .~~~~~*!:~Ji~.~i~~~'
Présentée et soutenue publiquement le 29 Juillet 1997- \P
~ . \~v
.
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devant la Faèulté de Médecine et de Pharmacie de Dakar
par:
Christian NGWE-ASSOUMOU
né le 12 Novembre1969 à DAMAKO (GABON) .
,JURY:
PRÉSIDENT: M. Moussa Lamine SOW Professeur à la Faculté de Médecine et de
Pharmacie de Dakar
1 COMITE DE DIRECTION
1. LE D[RECTEUR
Professeur François Adébayo ABIOLA
2. LE DIRECTEUR ADMINISTRATIF
ET FINANCIER
Monsieur Jean Paul LAPORTE
3. LES COORDONNATEURS
. Professe~lf
Justin Ayayi AKAKPO
Coordoru\ateur des Stages et Fonnation
Posl-Universilaires
~fJERSONNEL.",ACATAIRE (PRtVU)
. ..t~HPERSONNErTmNsEtGNAN'T!E:r:8NfV/,iH:H
:i:!!: j ~!!; ~:.::: :::::::::::.::':::':':::::; ~:~ li! ~: ~ ~!:: i:~; ~:!: i:! !: j~~ \!~\~: i~ ~j~ 1lii!: ~ ~ ((1; ~i ;1~~! i[ii:::::: i:::::::::::: :;1! i( ~!;i ~i~\~1[1(~!! (
CHEF DU DEPARTEMENT
SERVICES
1. - ANATOl\lIE-lfiSTOLOGIE-EMBRYOLOGIE
2. - CHIRURGIE-REPRODUCTION
Cheikh LY Maître-A'!isistant
Guy Anicet RERAMBY ATH Moniteur
... - PHYSIOLOGIE-THERAPEUTIQUE-PHARMACODYNAMIE
6. - ZOOTECHNTE-ALTMENTATION
CHEF nE nEPARTEMENT
SERVICES
2. - M1CRüBlüLOCIE-IMI\1UNOLOCIE-PA1TIOLOCIE INFECTIEUSE
3. - PARASITOLOGIE-MALADIES PARASITAIRES
ZOOLOGIE APPLIQUEE
5. - PHARMACIE-TOXICOLOGIE
Biophysi(l"l'
Botilllilllll'
l~rnlf'sSl'ltr
!F.\NtTC:\ n
Bioiogic Molt'fIIiairc
. Pathologk du Bl'liti!
.:.• jt~,·%:~#~Q~~~.~"~~~l~~:'i:::!.mr~Y~)'·,.,.,!i
::::::::::::::i:::::i
............ :::::::;;::;;:::::::::::::j::ii;i;; , ::;:::::;:::::::;:::::::::::: ::ii::::::ij::;iiji;!i:!i!;;:;ijji:
· Parasitologie
- M. KILANI Professeur
ENMV - SIDI TI-IABET (funisle)
-G.VANHAVERBEKE Professeur
ENV - TOULOUSE (France)
· Pharmacodynamie-Thérapeutique
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ENMV -SIDI THABET (funlsie)
· Zootechnie-Alimentation
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RNV-ALFORT
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ENMV - SIDI lHABET (funisle)
- P. BI~N.\I~J) Pl'O rl~SS{'lll'
I.;NV - TOIILOIIS~: (France)
. P:lthologic !Jllh:ti{'ust'
1)lIa nnal'Ït'o'I'nxknlngit·
. l '1l1rllrgl{'
, ,\lim{'ntat ion
Prnrl'Sscur
I(NI"'V - SIDI TIIABJt:'1' (l'lIllisil~1
- P, ('0:-;1'101 i Proi'I'SSI'ur
!"NV NANTES (!"l'imrl')
1 - MATI-IEMATIQUES
· Statistiques
2. - PHYSIQUE
· Chimie Organique
· Chimie Physique
TP. Chimie
. Physiologic Végétalc
- K. NOBA Maître-Assistant
Faculté des Sciences et Techniques
UCAD
4. BIOLOGIE CELLULAIRE
- K. AGBA Professeur
EISMV - DAKAR
5. EMl3RYOLOGTE ET ZOOLOGIE
6. PHYSIOLOGIE ET ANATOMIE
COMPAREES DES VERTEBRES
7. BTOLOGTE ANTMALE
- D. PANDAH.. E Maître-Assistant
Faculté dcs Scicnces et Techniques
UCAD
- Jacques N. DIOUF Maître-Ass!stant
Faculté des Sciences et Techniques
UCAD
9. GEOLOGIE
10. TP
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,
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.. ~ ..... ',' "
." - '. t,
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LISTE DES ABREVIATIONS ET SI6LES
1- DEFINITION -IMPORTANCE 4
1 - Définition 4
2 - Importance.......................................................................... 5
II - RACES EXPLOITEES 6
1 - La poule locale................................................................... 7
2 - Les races exotiques............................................................ 8
] - L'habitat l)
2 - Le matériel d'élevage......................................................... 10
3 - L'alimentation 11
4 - La protection sanitaire....................................................... 11
.
5 - T entatlves d' ame'1'IOratlOn
. gene1.lque
" " 1Î~
1- TAXONOMIE ET ORIGINE 14
1 - Taxonomie 14
2 - Origine
3 - Domestication et introduction en Afrique 15
1.1 - La tête 18
].2 - Le corps............................................................... 21
1.3 - Les membres .. .. 21
2 - Plumes ct plumages .. ..24
1- LE MILIEU D'ETUDE 40
Il - MATERIEL................................................................................ 4 1
1 - Matériel animal................................................................ 41
2 - Matériel de mesure 41
III - METHODOLOGIE 41
IV - ANALYSE DES DONNEES 41
1- RESULTATS............................................................................. 44
II - DISCUSSION ET PERSPECTIVES 59
CONCLUSICN GENERALE 66
BIBLIOGRAPHIE 70
\
INTRODUCTION
L'aviculture est présente dans les zones rurales les plus reculées et ell
contribue largement aux revenus des familles rùrales, couvrant des besoins
alimentaires et assurant des fonctions sociales avec un investissement
relativement faible (12). Il existe d'importantes possibilités d'améliorer
, "
l'ce
secteur essentiel du développement rural. De ce fait l'aviculture rurale mérite
une plus grande attention de la part des gouvernements et des institutions
engagées dans le développement.
, .
Au. cours de cette dernière décennie un.. intérêt croissant est accordé à
l'aviculture traditionnelle et. explique .,Ia création- 'du Réseau Africain pour
.~. '''''.:~.\ \-. ".
le Dévelop'peme~t de' .l'Avicùlture . ên' Milieu Rural (RADAR), suite aux
recommandations du sémihàire sur l'aviculture rurale, organisé par le CTA à
Salonique {Grèce) du 09 au 13 Octobre 1990 (12).
:
Dans les pays de la zone franc en particulier, la décote du franc CFA est
venue renforcer cet essor et a positionné l'aviculture traditionnelle comme une
alternative durable et bon marché de développement des productions
animales.
2
PREMIERE PA RT IE:
3
CHAPITRE 1: L'AVICULTURE TRADITIONNELLE AU SENEGAL
1- DEFINITION - IMPORTANCE
1 - Définition
4
- la reproduction naturelle des poules locales avec des coqs locaux,
quelques fois avec des coqs de race pure sous forme de croisements
améliorateurs ;
2 - Importance
5
2.2 - Importance socio-économique
Sur le plan économique, bien qu'il soit difficile d'évaluer avec certitude
les effectifs de volailles traditionnelles, on estime, en 1994, le nombre de
poulets de brousse à 19.562.900 (15).
Il - RACES EXPLOITEES
6
Quant au terme "souche", il désigne une fraction d'animaux d'une race
que des traitements particuliers d'amélioration (sélection, croisement) ont eu
pour effet de distinguer des autres animaux de la race (29).
1 - La poule locale
La poule d'Afrique est une volaille de petite taille dont le poids adulte
dépasse rarement 1 kg chez la femelle et 1,5 kg chez le mâle. La tête est forte
assez large avec un bec court et solide. La crête est souple bien développée,
bien dentelée avec des pointes longues chez le coq, faible parfois atrophiée
chez la femelle. Le corps est régulier, bien conformé avec des masses
masculaires plates et minces (17).
'."' ..
Le phénotype des divers sujets présente une combinaison très variée
des caractères extérieurs qui traduit une reproduction libre des géniteurs et un
métissage désordonné (9).
7
La poule de brousse pond 40 à 50· oeufs par an en milieu villageois, le
poids moyen de l'oeuf étant de 40 g. Lorsque les conditions d'élevage sont
améliorées, le taux de ponte moyen est plus que doublé.
La poule RIR pond des oeufs roux d'un poids moyen de 50 g. Cette race
s'acclimate bien dans les conditions tropicales et s'engraisse facilement. La
poule pèse 2,5 à 3 kg, tandis que le coq peut facilement atteindre les 4 kg (14;
28).
8
- La Sussex herminée :
- La Bleue de Hollande:
C'est une race très rustique qui résiste bien aux conditions de l'élevage
en milieu villageois.
- La Leghorn blanche:
1 - L'Habitat
9
les oiseaux puissent s'abriter le soir ou pour échapper aux intempéries et aux
prédateurs. Les éleveurs utilisent, le plus souvent, de petites caisses en bois,
des demi-fûts, de petites cases en banco avec toit de chaume, ou même de
petits abris en bambous tressés (6 ; 9 ; 14 ; 34).
1
1
1
Pariois il s'agit d'un dortoir ("Ngdunou") OlJ les oiseaux sont enfermés le
soir. Ce poulailler très sommaire, con:struit
,
sans aucune norme précise, est
généralement réalisé à partir de matériaux locaux (tiges et pailles de
graminées, débris de tôles, etc.) (9).
Il n'est pas rare de voir les oiseaux passer la nuit perchés sur les
branches des arbres.
2 - Le matériel d'élevage
10
3 - L'alimentation
Elle est sommaire et peu suivie. Aucun système rationnel n'est pratiqué.
La volaille vagabonde dans la nature et se nourrit de restes de repas, de
résidus de récolte qu'elle picore au voisinage des habitations ou aux abords
des champs. des greniers et des aires de battage de céréales.
4 - Protection sanitaire
11
d'extrait de piment ou de feuilles et d'écorces d'Azadiracta indica A. Juss.
dilués dans l'eau de boisson (9).
Le CNA de MBAO fournissait les poussins RIR d'un jour aux centres
avicoles régionaux où les futurs mâles reproducteurs étaient élevés jusqu'au
stade coquelet, avant d'être ventilés dans les communautés rurales.
L'introduction des coqs raceurs dans les villages nécessitait que les
paysans réalisent certaines actions indispensables à la réussite de l'opération:
12
La gestion de l'opération au niveau local était assurée par le conseil
rural, avec l'assistance technique du service départemental de l'élevage (14).
Bien qu'il n'y ait pas eu une évaluation de cette opération, on pourrait
noter une engouement des éleveurs pour la RIR. Cependant, l'insuffisance de
l'offre en reproducteurs améliorés et de l'encadrement technique sont à
l'origine du peu d'impact améliorateur sur la volaille locale, avec peut être
l'inconvénient d'avoir introduit dans le génome des poulets locaux des gènes
qui risquent de les rendre moins rustiques (6 ; 14).
13
CHAPITRE Il : GENERALITES SUR LA POULE DOMESTIQUE
1- TAXONOMIE - ORIGINE
Classe AVES
Sous classe NEORNITHA
Super ordre NEOGNATHA
Ordre GALLIFORMES
Sous ordre ALECTROPODES
Famille PHASIANIDAE
Sous famille GALLINACEAE
Genre ,GALLUS
Espèces GALLUS DOMEST/CÙS
G.GALLUS
G. LAFA YETTE/
G. VAR/US.
14
2 - Origine
15
jungle du Sri Lanka, le G. Sonneratii, poule de jungle grise que l'on trouve
dans le Sud-Ouest de l'Inde et le G. varius, poule de jungle verte de Java
(Tableau 1). D'après les tenants de cette deuxième théorie, bien que la poule
domestique ressemble le plus à la poule de jungle rouge, elle a hérité de
certains caractéristiques des autres espèces sauvages (41 ; 42 ; 46).
16
TA BLI~:A U 1: LES A NCETI~ES SA UV AG ES I)OSSI HLES
DE LA POULE DOMESTIQUE
QUELQUES
ESPECE DISTRIBUTION CARACTERISTIQUES
Source: 42
17
Il - ANATOMIE EXTERIEURE DE GALLUS GALLUS
1.1 - La tête
1.1.1 - La crête
18
Tableau Il : Types de crête chez Gal/us gal/us: Phénotype et génotype
Phénotype Génotype
Simple pprr
Source: 47
20
1.1.3 - Les oreillons
Ainsi les plumes de la tête forment parfois une touffe ronde et ébouriffée
sur le sommet du crâne; c'est la huppe. Celle-ci peut remplacer la crête,
totalement ou partiellement. Dans ce dernier cas elle est dite demi-huppe.
Les plumes peuvent encore former sous l'oreillon, les favoris, et sous le
menton, la cravate.
1.2 - Le corps
21
- le pilon ou jambe, garni parfois de plumes disposées en manchettes;
- le talon ou calcaneum;
- le tarse ou patte est soit nu et lisse, soit emplumé. Le tarse peut être
blanc rosé, jaune, bleu avec des nuances ou noir (2 ; 43) ;
- l'éperon encore appelé ergot n'existe que chez le mâle, parfois chez
les vieilles poules ;
-les doigts comprennent le pouce qui se détache plus haut que les
autres doigts et se dirige en arrière, et les grands doigts distingués
en externe, médian et interne. Les poules sont donc, en général,
tétradactyles; il existe cependant des races pentadactyles chez
lesquelles le pouce est dédoublé. Les grands doigts peuvent être
emplumés chez certaines races (2).
22
2 - Plumes et plumages
24
- plume tachetée ou pointée: c'est une plume (fauve, bleue ou noire)
dont la pointe porte une tache triangulaire à son sommet et la hampe
est colorée.
- plume barrée: cette plume porte des barres transversales, bien nettes,
bien délimitées et à peu près d'égale largeur.
- plume coucou: les bandes sont plus indécises, moins nettes, moins
bien délimitées que dans la plume barrée. La hampe est foncée.
25
2.3 - Couleur du plumage
27
- le plumage fauve-herminé est semblable au précédent mais le blanc
est remplacé par du fauve.
3 - Le sexage
Le sexage a d'abord été pratiqué par les japonais, d'où la méthode dite
japonaise. L'opération consiste en l'examen d'une papille située sur le
plancher du cloaque. Cette papille que l'on peut observer vers les 108 et 14 8
jours de l'incubation tend à disparaître chez les femelles; alors qu'elle persiste
chez les mâles. Elle peut atteindre 0,5mm chez les coquelets où elle est
toujours plus développée. L'exactitude du diagnostic varie de 75 % pour les
débutants, à 90 % parfois 97 % pour ceux qui sont parfaitement initiés· à cette
méthode (36).
28
4 - Détermination de l'âge
D'autre part, la crête est d'autant plus petite que le coquelet est plus
jeune. De même chez les jeunes volailles le bec est moins développé, plus
tendu, moins corné, moins crochu; les tarses sont flexibles, luisants et lisses.
Les os du pubis et du sternum se laissent facilement déprimer ou infléchir.
A 5 mois, l'éperon apparaît sous forme d'une petite pointe; vers 7 mois,
l'ergot a 3 mm de long; 15 mm à 1 an; vers 2 ans il se courbe légèrement
vers le haut et atteint 25 mm. Dans la suite il pousse d'environ 1 cm par an (2 ;
36).
29
III • ETHNOLOGIE DE LA POULE AFRICAINE
La poule existe dans les régions africaines depuis des millénaires. Il est
rare qu'une famille en brousse et même en ville n'ait pas deux ou trois oiseaux
dans sa concession. Le croisement naturel a entraîné un brassage très
poussé; si bien que de nos jours on rencontre des caractères morphologiques
et des aptitudes très diverses d'un village à l'autre. De sorte qu'il n'est pas aisé
de caractériser la poule domestique d'Afrique (30).
30
TABLEAU III a: RACES INDIGENES D'AFRIQUE
Sou rcc : 30
31
TABLEAU IIlh: I~ACI(S INIlIGENli:S Il'AFRIQllE
Source: 49
32
dès lors, est de savoir si tous les types génétiques rapportés sont des races
vraiment différentes ou simplement de la même race dont le nom varie en
fonction des localités. D'une réponse claire à cette question va dépendre le
choix de populations cibles dans le cadre d'une action régionale d'amélioration
de la filière.
2 - Paramètres zootechniques
Le poulet africain est une volaille de format réduit, mais rustique dans
son milieu et assez vigoureux.
La croissance est lente, le poids vif varie de 700 g à 1 200 9 pour les
femelles, et de 1 200 g à 1 800 g pour les coqs à J'âge adulte (5 ; 17 ; 18 ; 30 ;
32; 45). Même soumis à un~ alimentation intensive les gains moyens
quotidiens sont faibles; d'où des indices de consommation très élevés, de
l'ordre de 6 à 8 à la 25 e semaine d'élevage (9).
33
L'oeuf dont le poids varie de 35 à 50 g est à coquille blanche ou rousse,
le taux d'éclosion moyen étant de 60 à 70 % (5 ; 16; 17 ; 18 ; 32 ; 49).
34
2.3 - Aptitudes maternelles
En effet, c'est la poule souvent qui couve les oeufs des autres volailles
domestiques (pintades, dindes, canes). (...)
En outre c'est une bonne éleveuse car elle élève ses poussins depuis
l'éclosion jusqu'à l'âge de 2-3 mois, les protégeant ainsi contre divers
agresseurs notamment le froid eUes prédateurs (16).
35
2.4 - Adaptation au milieu
36
2.4.2 - Le gène du nanisme (dw-)
37
TA BLEA li V : Quelques gènes majeurs de la poule en milieu tropical
B : groupe sanguin du type B - les hétérozygotes sont 7-10 % plus lourds que
les homozygotes
* allèle B 2 ! - résistance à la maladie de Marek
* allèle B 9 - sensibilité à la maladie de Marek
* allèle \3:' - immunité contre la coccidiose due à E. tenella
* allèle I3 7 - sensibilité accrue aux fortes températures
38
( PARTIE EXPERIMENTAL~
39
CHAPITRE 1: MATERIELS ET METHODES
1. LE ·MILIEU D'ETUDE
2. La zone de Kolda
Cette zone est située en Casamance dans le Sud du Sénégal. L'altitude
y est de 23 m.
Le climat est caractérisé par une saison de pluies de 5 mois, de juin à
octobre, et une saison sèche de novembre à mai.
La température moyenne annuelle est de 27,7°C. avec un maximum de
34,9°C aux mois d'avril, mai et octobre, et un minimum de 20,4°C en janvier et
Août.
40
L'humidité relative moyenne est de 88% avec un maximum de 97 % en
septembre et un minimum en février et mars.
On y trouve trois types principaux de végétation : les forêts claires et la
savane, des jachères et des zones marécageuses représentées par les lits de
rivières, les rizières et les pâturages humides de Cyperaceae et Vetiveria
nigritana.
Il - MATERIEL
1. Les animaux
2. Matériel de mesure
Les diverses mensurations faites sur les volailles l'ont été à l'aide de :
- un ruban-mètre pour la longueur du tarse;
- une balance électronique de portée 5 kg pour les pesées.
III. METHODOLOGIE
41
part, de la présence d'un centre de recherches zootechniques (CRZ). De plus,
ces centres disposent de moyens logistiques pour effectuer les déplacements.
Ainsi, c'est dans la zone d'emprise de 'ces CRZ que nous avons mené
notre étude, la collaboration des propriétaires de volailles étant plus facile et
franche.
La fiche d'étude utilisée (annexe 1) est celle proposée par la FAO (...).
42
IV - ANALYSE DES DONNEES
Exemple:
Prenons une population en équilibre dans laquellH un caractère
quelconque est controlé par les allèles A (dominant) et a (recessif). Si 0 est la
fréquence des individus homozygotes recessifs (aa), q la fréquence de l'allèle
a et p la fréquence de l'allèle A,
q =. -.JO et p = 1 - -.JO
43
CHAPITRE Il : RESULTATS - DISCUSSION
1- RESULTATS
Ce sont les couleurs dont les caractéristiques sont bien définies. Ces
couleurs peuvent être uniformes ou multiples.
Les plumages coucou (5,63 %), chamois (5,38 %), rouge (4,25 %) et
rouge doré (4,07 %) sont faiblement représentés dans les deux populations.
Les plumages perdrix doré, noir, caille et herminé sont très peu
fréquents (2,56%; 2,44 %; 2,1% et 1,3 % respectivement); alors que l'argenté,
le cendré et le saumoné sont rares.
44
TABLEAU VI a : Couleur du plumage en fonction de la zone d'étude
• fréquence des couleurs standards (en %)
45
1.1.2 - Les plumages bicolores
Ce sont des plumages ayant deux couleurs sans sièges fixes : ce sont
les plumages tachetés et cailloutés.
On a noté une diversité de plumages bicolores (Tableau Vlb) dont les
plus importants sont le blanc-fauve (8,38%), le fauve -herminé (7,88%), le
blanc-noir (5,25%) et le rouge-noir ( 4,57%).
Le fauve-noir, le blanc-rouge, la caille-herminé et le brun saumoné sont
peu fréquents. Ils représentent respectivement 2,4% ; 1,:5% ; 1,12% et 1% de
l'ensemble des sujets observés.
Les autres plumages bicolores sont rares.
46
TABLEAU VI b : Couleur du plumage en fonction de la zone d'étude
• fréquence des plumages bicolores (en %)
KOLDA DAHRA
(1044) (554)
Blanc et rouge 2,2 .. 0,9
(23) (5)
Blanc et fauve 8,9 7,4
(93) (41 )
Blanc et noir 6,2 3,4
(65) (19)
Rouge et noir 3,9 5,8
(41 ) (32)
Rouge et fauve 0,2
(1 )
Fauve et noir 3,0 1,3
(32) (7)
Blanc et chamois 0,2
(2)
Rouge et chamois 0,2
(1 )
Brun et saumoné 0,5 2,0
(5) (11 )
Blanc et cendré 1,0 0,7
(10) (4)
Blanc saumoné 0,2 0,2
(2) (1 )
Rouge et cendré 0,2 0,2
(2) (1 )
Fauve et cendré 0,1
(1 )
Noir et cendré 0,3
(3)
Rouge et saumoné 0,1
(1 )
Fauve herminé 9,6 4,7
(100) (26)
chamois herminé 0,1
(1)
fauve et saumoné 0,8
,
(6)
Caille herminé 1,4 0,5
(15) (3)
Caille et saumoné 0,2
(2)
Noir herminé 0,1
(1)
Noir et saumoné 0,1
(1 )
Cendré et saumoné 0,4 0,4
(4) (2)
47
Tableau VI c : Couleur du plumage en fonction de la zone d'étude:
• fréquence des plumages multicolores (en %)
Kolda Dahra
(1044) (554)
Blanc, fauve et noir 1,3 0,8
(13) (4)
Rouge, fauve et noir 0,2
(1 )
Blanc fauve et rouge 0'2
(1 )
Blanc, noir et caille 0,1
(1 )
Blanc fauve et 0,2 0,2
saumoné (2) (1 )
Rouge noir et blanc 0,1
(1 )
Le type normal est le plus rencontré dans les deux zones étudiées; en
effet 99,1 % des poulets présentent ce type aussi bien à Kolda qu'à Dahra.
Le type frisé ne représente que 0,9 % des effectifs.
Le gène qui code pour le plumage normal (f) est récessif par rapport à
celui (F) responsable du plumage frisé. En supposant la population de poules
48
;'
du Sénégal en équilibre, ce qui est vraisemblable (étant donné sa grande taille
et le mode d'accouplement aléatoire découlant de son système d'élevage), on
peut estimer la fréquence de l'allèle F qui est de 0,99 contre seulement 0,01
pour son homologue F.
49
Les genes "cou nu" et "tarse et métatarse emplumés" (GADOU et
SURDEAU, 1985) sont des gènes dominants alors que le déterminisme
génétique ne nous est pas connu. Sur la base des hypothèses précédentes, la
fréquence du gène Na est de 3 % à Dahra et de 1 % dans la population totale.
Le tableau IX indique les résultats obtenus dans l'étude sur ces caractères.
- coloration de la peau
50
- Coloration des pattes
Les pattes ont en majorité une couleur blanche (56,46 0/0). A Kolda 61,2 0/0
des oiseaux ont des pattes blanches contre 47,5 % à Dahra. Les autres couleurs
observées sont le bleu acier (19,3 %) et le blanc rosé (17,3 0/0). Les pattes jaunes
sont moins présentes et ne représentent que 6,9 %.
51
Tahleau IX : Couleur de la peau, des pattes et des oreillons en fonction
de la zone d'étude (en 0/0).
KOLDA DAHRA TOTAL
(1044) (554) (1598)
Blanc 94,4 91,5 93,4
(986) (507) (1493)
PEAU Rose 5,6 0,2 3,7
(58) (1) (59)
Jaune - 8,3 2,9
(46) (46)
Blanc 61,2 47,5 56,46
(639) (263) (902)
PATTE Bleu acier 19,9 18,1 19,3
(208) (100) (308)
Jaune 6,3 8,0 6,94
(66) (45) (111 )
Blanc rosé 12,5 26,4 17,3
( 13 1) ( 146) (277)
Blanc 78,0 67,9 74,47
(814) (376) ( 1190)
üRETLLüN Rouge 3,6 10,3 5,94
(38) (57) (95)
Sablé 7,6 5,2 6,75
(79) (29) (108)
BR* 3,9 1,1 2,93
(41) (6) (47)
RB* 6,9 15,5 9,88
(72) (86) ( 152)
52
* R8 : Rouge centré blanc
1.5 - Types de crête
La principale crête est la crête simple. Elle est présente chez 79 % des
sujets (Tableau X).
D'autre part, il existe des variations liées au sexe. Ainsi la crête simple
est plus fréquente chez les mâles (88 %) que chez les femelles (75 %); tandis
que la crête en rose (15 %) et la crête en pois(5%) sont plus présentes chez
ces dernières.
53
Tableau X·: Types de crête en fonction de la zone d'étude (en %1
KOLDA (1044) DAHRA (554) TOTAL (1598)
Simple 80,7 75,6 79,00
(843) (419) (1262)
Rose 12,0 16,4 13,4
(124) (91) (215)
Pois 3,8 5,0 4,3
(40) (28) (68)
Corne 0,1 - 0,1
(1 ) (1 )
Absence 3,4 3,0 ,
33
(36) (16) (52)
2 - Mensurations biométriques
Le poids vif moyen entre 1 et 6 mois d'âge est de 778 g contre 1010 g
entre 6 et 12 mois d'âge. chez la poule adulte, le poids est de 1269 g.
Entre ces tranches d'âge les longueurs du tarse respectives suivantes
ont été obtenues: 8,91, 9,19 et 9,21 cm. Les mâles sont de 15%, 36% et de
47% plus lourds que les femelles entres ces tranches d'âges (Tableau XII); ils
sont également plus hauts sur pattes.
54
Le gain moyen quotidien (GMQ) calculé à partir du poids des oiseaux
âgés de 1 mois, 6 mois et 12 mois donne des GMQ 1-6mols de 2,82g et des
GMQ 6-12mois de 1, 199, soit une moyenne de 2g.
Les oiseaux étudiés à Dahrasont à tous les âges plus lourds que ceux
observés à kolda. Au cours des 2e et 3e tranches d'âge, les poules normo-
emplumées sont de 23% plus lourdes que les poules frisées.
Elles sont toutefois, sur les mêmes périodes, de 23% et 10% plus
légères les poules à cou nu.
La présence de plumes sur le tarse et le métatarse semble également
être une source de variation. Les poules porteuses de ce caractère sont plus
légères que les autres poules.
55
Tableau XI: Poids vif et longeur du tarse
56
Tableau XIII: Les au.tres facteurs de variation du poids vif et de la
longueur du tarse
2.2 La ponte
57
chez la poule cou nu est de 18, avec un poids moyen de 39,89, soit une
amélioration de 45% pour le nombre et de 11 % pour le poids des oeufs.
58
Il - DISCUSSION ET PERSPECTIVES
La présente étude s'est déroulée dans deux sites; les zones d'emprise
des CRZ de Kolda et Dahra. Il aurait été mieux de prendre en compte d'autres
sites, notamment le bassin arachidier où il existe un type de poule qui semble
différent de ceux observés à K'olda et Dahra.
Cependant, notre choix a été conditionné par le manque de structures
pouvant aider à la réalisation de ce travil au niveau de ce troisième site.
La taille très inégale des populations étudiées dans chacun des sites
concernés est liée aux difficultés d'ordre logistique (manque de véhicule ...)
auxquelles nous avons été confrontés au niveau de Dahra, ce qui rendait
difficile l'accès aux villages.
Ainsi, à Dahra, nous n'avons pu travailler que dans un rayon de 5km
autour du CRZ.
59
récemment, dans la bassin arachidiersénégalais, des observations faites par
BULÇ)GEN et AL. (1992) ont repris cette idée chez la poule de cette région.
Pour LAUVERGNE et al. (1993) qui ont repris les observations et
d'anciens auteurs (BUFFON et plutard DARWIN), les animaux domestiques
varient moins par la couleur que les animaux sauvages de la même espèce.
La variabilité de la coloration du plumage peut donc être un stigmate du stade
d'évolution d'une espèce, c'est-à-dire sa primarité. En effet, toujours selon ces
auteurs:
- certains mutants apparus après la domestication ont un avantage
sélectif dû à la nouvelle ambiance qui favorise leur maintien. Il s'agit de
mutants viables dont l'élimination en milieu naturel se ferait par rejet de la part
de leurs congénères ou par action des prédateurs.
- dans un premier temps, l'homme ne veut pas ou ne peut pas éliminer
ces variants, se contentant d'assurer à tous les animaux de son troupeau des
chances égales de se reproduire quelque soit leur apparence.
On peut déduire de cette analyse de LAUVERGNE et al. (1993) que la
poule du Sénégal, par sa forte diversité, est une espèce anciennement
domestiquée et qui est encore aux premiers stades de son évolution. L'un des
facteurs éventuels de sélection pouvant être l'environnement, compte tenu des
différences de coloration observées entre Dahra (climat chaud et sec) et Kolda
(climat chaud et relativement humide).
60
Nos résultats montrent qu'après le phénotype "normo-emplumé", le
phénotype prédominant est le "cou nu". Cette prédominance est sans doute en
relation avec son net avantage sélectif en climat chaud (....). En effet, en
présentant une région cervicale dénudée de plumes, ce phénotype est plus
apte à éliminer la chaleur endogène en climat chaud, ce qui expliquerait cette
valeur d'adaptation (ou "fitness) plus élevée. La nette présence de "cou nu" à
Dahara où les températures ambiantes sont très élevées pourrait également
relever de ce mécanisme d'action.
Malgré ces avantages sélectifs, les gènes majeurs codant pour ces
phénotypes ont des fréquences très faibles. Cette rareté de ces gènes pourrait
être la conséquence du caractère fondamentalement aléatoire de
l'accouplement des oiseaux. En effet, même si les éléveurs perçoivent l'intérêt
à conserver tel ou tel autre génbtype, l'élevage en divagation et les endémies
fréquentes auxquelles la poule du Sénégal (34) est sujette ne permettent pas
un choix et une utilisation raisonnée de reproducteurs.
61
Cette inaptitude de la poule locale à valoriser une amélioration des
conditions d'élevage est, sans doute, à mettre en relation avec ses
potentialités génétiques. Apparemment celles-ci sont faibles, certainement à
cause de la quasi absence de programme d'amélioration génétique autre que
la timide opération « coqs raceurs » dont l'impact reste très modeste (DIOP,
1981). Mais, le fort coefficient de variation des mensurations biométriques
suggère l'existence de variations individuelles importantes pouvant servir de
base à un programme efficace d'amélioration génétique des aptitudes de
croissance et des caractéristiques de carcasse.
Les meilleurs performances pondérales observées dans la présente
étude chez les "cou nu" confirment les travaux de MERAl (1990) qui ont
montré qu'en ambiance chaude, ces phénotypes ont une croissance
supérieure à celle des poules normo-emplumées. Bien que des effets
analogues puissent être attendus, pour des raisons évoquées plus haut, des
oiseaux frisés, leur croissance a été paradoxalement plus faible que ç:elle des
oiseaux normo-emplumés.
Malgré le caractère peu comparatif de cette étude (conditions du milieu
non maîtrisées), ces résultats en ajoutent au flou existant sur "effet du gène
frisé en milieu tropical (MERAl, 1990 ). Ceci pose la promématique d'une
meilleure compréhension du rôle de ces gènes majeurs (y compris, ceux qui
contrôlent la crête, la présence d~s plumes sur la tarse et le métatarse) dans
le phénomène d'adaptation de la poule du Sénégal à son environnement.
2.4 La ponte
62
dans la sous région chez les poules améliorées. Cette moindre productivité
tiendrait à :
- l'instinct maternel poussé chez la poule locale. En effet, elle couve ses
oeufs pendant 3 semaines et élève ses petits pendant 3 - 4 semaines
(DOUTRESSOLE, 1947) . La supression de cette période "improductive" ne
peut être envisagée comme moyen d'amélioration de la productivité de
l'espèce puisqu'elle reste la base même de l'aviculture traditionnelle. On peut,
tout au plus, réduire la période d'élévage des poussins à 1 ou 2 semaines, qui
constitue les moments les plus difficiles de la vie du poussin;
- aux mauvaises conditions d'élevage de la poule locale faite
d'alimentation presque absente et d'habitat précaire. L'effet pervers de telles
conditions d'élévage des oiseaux a été montré puisque BULDG6N et al.
(1992) ont doublé la production annuelle d'oeufs en faisant passer' la poule
locale du milieu traditionnel en station.
Le poids des oeufs est également plus faible que celui obtenu ~n milieu
traditionnel sénégalais (DIOP 1981).
Les meilleures perfromances de ponte observées chez la poule" cou nu
" confirme les effets très connus de ce gène sur le nombre et le poids des
oeufs (MERAT, 1990). Elle est ~~alement en accord avec l'instinct maternel
accusé rapporté par les éleveurs :chez la poule "Ndaré" du bassin arachidier
sénégalais (BULDGEN et aI.1992).
3. Perspectives
63
dont l'impact n'a pas été évalué. Or, il est illusoire de penser optimiser les
résultats escomptés sans une gestion rationnelle des ressources génétiques
basée sur une bonne connaissance de l' éthnologie de la poule locale du
Sénégal.
Parmi les actions à entreprendre pour compléter et valoriser les
résultats de la présente étude, nous proposons:
- l'amélioration génétique:
64
vue d(~ lem pns(~ en corn pte raisonnée dans la gestion des ressources
génétiques. De tels programmes de sélection devraient permettre de :
66
Au Sénégal, la volaille représente la principale source de protéines
~'Origine animale. En effet. il est exceptionnel d'abattre un bovin ou un petit
\ ruminant pour l'auto-consommation en dehors des fêtes et des cérémonies
\
\!amiliales ou religieuses.
Les effectifs sont estimés en 1994 à plus de 19 560 000 volailles (15).
Cependant, ces ressources animales restent mal connues notamment sur le
plan ethnologique.
Ainsi, pour contribuer à son amélioration génétique, nous avons étudié
les caractères morphobiométriques de la poule locale du Sénégal.
Les "cou nu" sont plus lourdes et moins hautes sur pattes que les
poules normo-emplumées.
68
- l'enrichissement de notre base de données par le biais d'une étude
plus étendue sur l'ensemble du Sénégal, notamment le bassin arachidier, et
utilisant des techniques plus fir,es (typage sanguin et marqueurs
microsatellites amplifiés par PCR).
69
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