Ipsas Ba PDF
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Se
Septembre 2020
Cours Béton Armé
Génie Civil 2
2020/2021
1
9. Flexion composée: Calcul d’une section
rectangulaire
10. Flexion composée: Calcul d’une section en « Té »
11. Torsion
2
I – Introduction :
De la pierre
A l’acier Au béton
armé
I – Introduction :
I.1. – Concept du Béton Armé: Le béton de ciment présente des
résistances à la compression assez élevées, de l’ordre de 25 à 40 MPa, mais
sa résistance à la traction est faible, de l’ordre de 1/10 de sa résistance en
compression. De plus, le béton de ciment a un comportement fragile.
L’acier présente une très bonne résistance à la traction (et aussi à la
compression pour des élancements faibles), de l’ordre de 500 MPa, mais si
aucun traitement n’est réalisé, il subit les effets de la corrosion. De plus, son
comportement est ductile, avec des déformations très importantes avant
rupture (de l’ordre 10 %).
Pour pallier à la faible résistance du béton en traction
et à sa fragilité, on lui associe des armatures en acier :
c’est le béton armé. Corrosion des armatures
3
I.2. – Un peu d’histoire:
C'est en 1848 que LAMBOT imagina d'associer des barres d'acier et du béton de ciment
pour réaliser une barque (exposition universelle de 1855).
Barque de LAMBOT
En 1906 parait la première réglementation s'appuyant sur une méthode de calcul dite
aux contraintes admissibles. La circulaire de 1906 sera remplacée par les règles BA45
puis BA60, BA68, BAEL80, BAEL83, BAEL90 et enfin BAEL91 (modifiées 99).
Actuellement en Europe on utilise les règles EUROCODES.
4
I.3. – Le règlement B.A.E.L 91:
La construction d'ouvrages en béton armé devra être conforme au règlement de
référence: les règles BAEL91 modifiées 99 (Béton Armé aux Etats Limites), qui sont
applicables à tous les ouvrages en béton armé, dont le béton est constitué de granulats
naturels normaux, avec un dosage en ciment au moins égal à 300 kg/m3 de béton mis
en œuvre (A.1.1).
On distingue :
- les constructions courantes ayant une charge d’exploitation Q modérée Q ≤ 2G ou Q ≤
5 kN /m² (G étant la charge permanente).
- les constructions industrielles à charge d’exploitation relativement élevée :
Q > 2G ou Q > 5 kN /m².
- les constructions spéciales pour lesquelles certaines parties sont assimilées
à des éléments de construction courante, d’autres à des éléments de construction
industrielle et d’autres relèvent de l’application des règles générales (par exemple
un parking de voitures couvert par un plancher sous chaussée).
5
Quelques définitions:
« »
6
II – Caractéristiques des matériaux:
II.2. – Le béton:
Comportement expérimental:
7
A partir d’une courbe contrainte-déformation d’un essai de compression
(Figure 1), on peut tirer les grandeurs suivantes :
8
La grandeur fondamentale de référence de la résistance d’un béton est la
résistance caractéristique à la compression, calculée au jour j :
Dans les calculs standards en béton armé, la résistance de référence est prise
à j = 28 jours, on utilise donc fc28 (résistance maximale à la compression à 28j)
j
Pour j<60jours, on peut admettre : fcj fc28 f cj MPa
4.76 0.83 j
pour fc28≤40MPa
j
fcj fc28
pour fc28>40MPa 1.4 0.95 j
La valeur fc28 qui est fonction essentiellement du dosage en ciment et de la
qualité de fabrication du béton.
9
On retiendra que la résistance à la traction du béton est beaucoup plus faible
que celle à la compression : Rt ≈ Rc /10
Fluage du béton : Sous chargement constant, la déformation du béton
augmente continuellement avec le temps . Pour le béton, les déformations de
fluage ne sont pas négligeables puisqu’elles peuvent représenter jusqu’à deux
fois les déformations instantanées (Fig.3).
v 2i
εt
t 3i
10
Modules de déformation longitudinale: On distingue les modules de Young
instantané Eij et différé Evj . Le module instantané est utilisé pour les
calculs sous chargement instantané de durée inférieure à 24 heures.
Pour des chargements de longue durée (cas courant), on utilisera le
module différé, qui prend en compte les déformations de fluage du
béton. Celles- ci représentent approximativement deux fois les
déformations instantanées, le module différé est pris égal à trois fois le
module instantané.
Eij = 3Evj (approche simplificatrice : le fluage d’un matériau ne vérifie pas
la loi de Hooke d’un matériau élastique -la loi de fluage est une relation
entre les contraintes et les vitesses de déformation).
Eij
Le module de Young du béton dépend de la résistance caractéristique à la
Eij 11000 3 fcj E vj 3700 3 fcj
compression du béton : 3
pour.fc28 60MPa
11
II.3. – Les aciers d’armature:
On distingue quatre types d’acier pour armature :
1. Les aciers doux, sans traitement thermique ayant une valeur caractéristique
de la limite élastique garantie de 235 MPa. Ce sont les ronds lisses (noté Ø),
ils ont une trés grande déformation à la rupture (allongement de 22%).
2. Les aciers laminés à chaud, naturellement durs, dit aciers à haute
adhérence de type I. Ce type d’acier a une limite d’´elasticité garantie de
400 MPa et un allongement à la rupture de 14%.
3. Les aciers laminés à chaud et écrouis avec faible réduction de
section (par traction-torsion), dits aciers à haute adhérence de type II.
Ce type d’acier a une limite d’´elasticité garantie de 500 MPa et un
allongement à la rupture de 12%.
4. Les aciers laminés à chaud par tréfilage (forte réduction de section), for-
tement écrouis, utilisés pour fabriquer les treillis soudés. Ce type d’acier a une
limite d’´elasticité garantie de 500 MPa et un allongement à la rupture de 8%.
12
Les quatre types d’acier ont le même comportement élastique, donc un
même module de Young Es = 210 000 MPa. La déformation à la limite
élastique est voisine de 0.2 %, en fonction de la valeur de la limite
d’élasticité.
13
On trouve des barres à haute adhérence de longueur 12.00 m, de
diamètres normalisés (courants) suivants (en mm) :
8 - 10 - 12 - 14 - 16 - 20 - 25 - 32 - 40
14
1
I – Introduction :
Une structure est soumise à différentes actions, permanentes ou variables dans le
temps, statiques ou dynamiques, de nature mécanique ou thermique, et sa conception
vise à satisfaire certains critères vis-à-vis de ces actions:
•Sécurité: sa résistance, son équilibre et sa stabilité doivent être assurés avec une
probabilité choisie ;
•Performance: son fonctionnement et le confort associés doivent être garantis pour une
durée suffisante ;
•Durabilité: la dégradation de la structure dans le temps doit être limitée et maîtrisée
pour satisfaire les deux premiers critères.
1
II– Etats limites :
Un "état-limite" est un état particulier, dans lequel une condition requise d'une
construction (ou d'un de ses éléments), est strictement satisfaite et cesserait de
l'être en cas de modification défavorable d'une action.
Le BAEL distingue deux catégories d’états limites: Etat Limite Ultime (ELU) et Etat
Limite de Service (ELS).
On distingue:
2
•Etat limite ultime d'équilibre statique:
C'est l'instabilité de l'ensemble de la structure c’est à dire le renversement de
celle ci.
3
On est ainsi amené à considérer:
4
Etats limites Service Ultime
Limite Liés aux conditions normales de Mettent en jeu la sécurité des biens et
de service et de durabilité de la des personnes de façon ultime.
prestation construction.
- déformations excessives (flèches) - Perte d'équilibre statique.
Traduction des éléments porteurs. -Rupture des sections ou déformations
concrète sur -Vibrations excessives irréversibles excessives.
la structure inconfortables pour les usagers. - Instabilité de forme (flambement).
- Fissurations importantes et - Transformation de la structure en un
risques de corrosion. mécanisme.
Les actions sont des forces et/ou couples , dus aux charges appliquées et aux
déformations imposées qui individuellement ou réunies sont capables
d'engendrer des contraintes ou des déformations aux ouvrages.
Les valeurs de chacune de ces actions ont un caractère nominal, c’est-à-dire
connu dès le départ ou donné par des textes réglementaires ou contractuels.
On distingue trois types d’actions:
Les charges permanentes , variables et accidentelles.
10
5
III – Actions et Sollicitations :
III- 1 Les Actions:
15
15- Acrotère
11
6
Les Actions Variables :
sont celles dont l’intensité varie fréquemment et de façon importante dans le temps,
on distingue les actions de bases notées (Q1) et les actions d’accompagnements
(Q2) .
1.Les charges d’exploitation:
Ces charges sont fixées par les règlements ou les normes en vigueur (bâtiments à
usage d’habitation ou à usage de bureau ….); ou déterminées par les conditions
d’exploitation (pont routier, pont-canal, réservoir….). Dans le cas des constructions
particulières, telles que les entrepôts, elles sont fixées par le cahier des charges ;
Quelques Exemples:
Grand Magasin = 500 daN/m2 ; Salle de Classe = 250 daN/m2 ;
Logement (habitation)= 150 daN/m2 Terrasse Accessible Privé = 150 daN/m2
13
14
7
Les Actions Accidentelles:
Représentées par (FA), Ces actions sont celles provenant de phénomènes se
produisent rarement et avec une faible durée d’application. A titre d’exemple, on peut
citer:
•Les séismes, ces actions sont à prendre en compte suivant les combinaisons du
règlement en cours de validité.
•Le choc des véhicules, des bateaux ou encore des avions contre les éléments
d’une structure.
•Les explosions …
Les actions accidentelles ne sont à considérer que si des documents d'ordre public
ou le marché les prévoient.
15
16
8
III- 2 Les Sollicitations:
17
IV – Combinaisons d’actions :
En fonction des situations qu’une construction va connaître et pour tenir compte des
risques non mesurables, il est nécessaire de superposer les effets de plusieurs
actions. Pour cela il faudra:
a) affecter à chaque type d’action, un coefficient de sécurité partiel.
b) combiner les actions obtenues (principe de superposition des effets)
c) déterminer la ou les combinaisons qui engendrent les sollicitations les plus
défavorables dans les éléments de la construction.
18
9
IV – Combinaisons d’actions :
SITUATIONS DURABLES OU TRANSITOIRES :
Gmax L'ensemble des actions permanentes défavorables, c'est-à-dire celles qui ont
tendance à augmenter les sollicitations;
Gmin L'ensemble des actions permanentes favorables, c'est-à-dire celles qui ont
;
tendance à diminuer les sollicitations
Q1 une action variable dite de base
Q2 Q3 ……Qn Les autres actions variables, dites d'accompagnement
Ψqi coefficient minorateur qui tient compte de la non simultanéité des actions
19
IV – Combinaisons d’actions :
SITUATIONS ACCIDENTELLES:
20
10
;
21
22
11
23
IV – Combinaisons d’actions :
Les combinaisons d’actions à considérer dans les cas les plus courants sont les
suivantes:
IV-1. Vérification des états-limites ultimes de résistance
Actions variables
Actions d’accompagnement
permanentes 1.3Ψ02Q2
Action de base
1,35 Gmax + Gmin
γQ1.Q1
0 ou W ou Sn
1,5 QB ou W + Sn
0 ou 1,3 Ψ0 QB ou Sn
1,35 G ou G 1,5 W
ou 1,3 Ψ0 QB + Sn
0 ou 1,3 Ψ0 QB ou W
1,5 Sn
ou 1,3 Ψ0 QB + W
24
12
IV-2. Vérification des états-limites service
Actions variables
Actions permanentes d’accompagnement
Gmax + Gmin Action de base Ψ02Q2
Q1
QB 0 ou 0,77 W ou 0,77 Sn
G W 0 ou Ψ0 QB
Sn 0 ou Ψ0 QB
Remarques :
• en général, les actions de base sont seules à intervenir pour les états-limites de
déformation ;
• il est rappelé que l’action W n’est pas évaluée sur les mêmes bases dans les
vérifications aux états-limites ultimes et dans celles aux états-limites de service .
25
Exemples:
26
13
Cas des éléments de planchers soumis à G, QB et W
27
V– Résistances de calcul:
V-1 Béton:
Etat considéré Etat limite de Service : ELS Etat limite ultime : ELU
b 15
.
bc 0.6 f cj bc
0.85f cj
f bu
Compression . b 1 (en général)
Traction 0 0
f c28
lim min[0.20 ;5MPa]
f c28 b
Cisaillement - :Fpp
lim min[0.15 ; 4MPa] :Fp et Ftp
b
Modèle élastique linéaire Diagramme parabole-rectangle
Modèle de bc bc
fbu
calcul
réglementaire
bc
bc
Eb 2 0/00 3.5 0/00 bc
28
14
V-1 Acier:
Etat considéré Etat limite de Service : ELS Etat limite ultime : ELU
Modèle de
calcul
réglementaire
29
30
15
1
I – Introduction :
Le comportement de l’acier et celui du béton est bien connu.
Le béton armé étant une structure composite - béton et acier - il est nécessaire de
bien connaître aussi le comportement Béton Armé à l’interface entre les deux
matériaux. L’objectif est :
- de bien connaître les différents paramètres qui influencent le comportement de
l’interface (fc28 , HA, rond lisse, ?),
- de justifier une des hypothèses importantes des calculs en béton armé, à savoir qu’il
n’y a pas de glissement entre les barres d’acier et le béton.
1
II– Adhérence:
Est l’action des forces de liaisons qui s’opposent au glissement des armatures par
rapport au béton qui l’enrobe.
s (déformation.acier) b (déformation.béton)
s : Valeur moyenne de la
contrainte d’adhérence
2
2
Equilibre FB FA Ffrott s s l l s
4 4 s
Facteurs intervenant dans l’adhérence:
La résistance du béton à la traction ft28: l’adhérence augmente avec la résistance à
la traction
L’état de surface des armatures ( les barres à haute adhérence sont meilleures que
les ronds lisses)
L’état de contrainte dans le béton qui enrobe l’armature: La compression augmente
l’adhérence.
On a démontré que:
2
s s l l s
4 4 s
Pour:
s fe
s su 0.6 s2 f t 28
On définit la longueur de scellement droit:
fe
ls
4 su
6
3
Pour les barres lisses , ou les barres à haute adhérence ayant
un coefficient Ψs ≥1.5 , on pourra adopter la valeur forfaitaire
suivante ( A-6.1.221) ls=50ϕ (pour fc28≤25MPa)
N C N B rsu
Avec:
1
e 0.4
0.4
4
Ø: diamètre de la barre
La: profondeur de l’ancrage
r
On pose: l1=λ1xØ et : l2=λ2xØ
1
la ls [ 1 ( 1) ]. r l2
2 2
la 1
l1 ls (. 2 )
Avec: fe
ls
4 su
10
5
IV- Recouvrement des barres:
11
12
6
V– Dispositions constructives:
13
14
7
Les armatures transversales ne sont pas représentées.
15
Enrobage :
Permet de protéger les armatures contre la corrosion :
16
8
La poussée au vide :
Résulte de la déformation des ouvrages, l’acier ayant tendance lorsqu’il est proche
d’un parement à pousser le béton vers le « vide »
Retour parallèle RN
A une paroi
17
18
9
1
I. Définition:
La descente de charges est une étape importante dans
l'étude d'une structure. Elle permet de déterminer étage
par étage et pour tous les éléments (poteau, poutre, dalle,
mur…) les charges qui lui sont appliquées.
1
3
Aire tributaire
pour une
poutrelle
2
Schéma
mécanique pour
une poutre
5
Aire tributaire
pour un poteau
3
II - Objectif:
Le but est de déterminer pour chaque élément de la structure les actions
qu'il supporte.
Exemples:
• Poteau A G = 400 kN Q = 350 kN
• Poutre P12 G = 50 kN/m Q = 25 kN/m
• Semelle S3 G = 600 kN Q = 400 kN
III- Méthode:
Toute charge appliquée en un point donné de la structure circulera jusqu'aux
fondations.
Exemple: Le poids d'une personne circule successivement dans la dalle, les
poutres, les poteaux, et enfin la fondation qui la transmet et la diffuse dans le
sol.
On remarquera que chaque élément porteur (mur, poutre, poteau) a une
surface d'influence
• Les dalles supportent des charges surfaciques (en général) [kN/m²]
• Les poutres supportent des charges linéiques [kN/m]
• Les poteaux supportent des charges concentrées [kN]
4
Plancher portant dans un seul sens
10
5
11
12
6
Aires tributaires des poteaux
13
14
7
1
I – Introduction :
Une pièce en béton armé est sollicitée en traction simple lorsque les forces agissant à gauche d’une
section droite se réduisent au centre de gravité de la section à une force unique N (effort normal)
perpendiculaire à et dirigée vers la gauche .
Le béton tendu étant négligé, le centre de gravité de la section droite doit-être confondu avec celui de la
section des armatures.
Tirant
N
N
1
II – Détermination des armatures longitudinales :
II – 1- Condition de résistance à l’ELU :
N s A s2. s Ns
A s2
s
S : dépend du type de fissuration.
2
II – Détermination des armatures longitudinales :
B.f t 28
B.f t 28 A s3.f e A s3
fe
B: section du tirant
A s Max(A s1 ; A s2 ; A s3 )
III – Détermination des armatures transversales:
3
,
lr
m. AS. fe C
m. AS. fe
St
At
Le recouvrement des barres rectilignes se fait sur une longueur « lr » telle que :
lr = lS + c : si c > 5.
lr = lS : si c ≤ 5.
f
La longueur de scellement droit : l . e
S 4 SU
Ou : 40. : pour les barres HA de nuance Fe E 400
50. : pour les barres HA de nuance Fe E 500
50. : pour les barres ronds lisses
lr
m. AS. fe C
m. AS. fe
St
At
Du fait que la transmission à 45°, l’effort transversal et l’effort longitudinal sont égaux, il faut donc
que la somme des sections « At » rencontrées sur la longueur « lS » soit telle que :
.
2
A. .f
S l
t
S et
m. AS. f
e
f
l S 4 . e AS 4
t SU
A t m... su
St f et
8
4
,
Application:
Un atelier est réalisé à l’aide
d’éléments préfabriqués formant
arcs isostatiques à trois
articulations.
Pour équilibrer les poussées
engendrées en pied, on a prévu un
tirant horizontal en B.A. 20cm x
20cm de 16 m de longueur reliant
les extrémités A et B .
Données:
Déterminer les armatures du tirant Béton fc28= 22 MPa
Acier fe=400 Mpa
soumis à un effort de traction:
Fissuration très préjudiciable
Nu=420 KN et Ns=300 KN
Réponse:
Calcul des armatures longitudinales:
N u 0.420
A s1 12.06cm ²
Calcul à l’ELU:
fe 400
s 1.15
Calcul à l’ELS: N s 0.300
A s2 18.75cm ²
s 160
C.N.F.
B.f t 28 0.20² x 1.92
A s3 1.92cm²
fe 400
10
5
,
Réponse:
Calcul des armatures longitudinales:
Section finale:
A s 2 18.75cm²(4 HA 25 :19.64cm²)
Calcul des armatures transversales:
En zone courante: st≤a=20cm
En zone de jonction par recouvrement:
St At
A t m... su 0.000101 4 x0.025x 2.592
S t 0.0496m 5cm
St f et St 400
20 cadres sur lr=1m
12
6
,
St At
A t m... su 0.000101 2 x0.025x 2.592 S 10cm
t
St f et St 400
10 cadres sur lr=1m
13
7
1
I- Définition:
Un poteau est une poutre droite verticale soumise uniquement à une
compression centrée (N > 0 et Mz = 0).
Le béton résistant très bien à la compression, il serait théoriquement
inutile de placer des armatures. mais les charges transmises au poteau
ne sont jamais parfaitement centrées (imperfections d’exécution, moments
transmis par les poutres, dissymétrie du chargement).
Pour ces raisons, on introduit des armatures longitudinales calculées de
façon forfaitaire (car ces moments sont difficiles à estimer). Le risque de
flambement des armatures longitudinales conduit à placer des armatures
transversales (cadres, étriers ou épingles).
1
,
lf
max
i min
I min
i min
B
2
,
II – Hypothèses :
II – 1- Evaluation des charges :
Les charges peuvent-être évaluées en admettant la discontinuité des différents
éléments de planchers, sous réserve , dans les bâtiments comportant des
travées solidaires, de majorer ces charges comme suit :
•15% pour les poteaux centraux dans le cas de bâtiment à deux travées.
•10% pour les poteaux centraux voisins des poteaux de rive dans le cas des
bâtiments comportant au moins trois travées (voir cours DDC).
II – 2- Le flambement :
Le flambement est le phénomène qui est la cause du déplacement d’une partie du
poteau dans une direction perpendiculaire à l'axe du poteau. Le poteau fléchi
autour de son axe de plus faible inertie.
P
La rupture par flambement peut provenir :
- des défauts géométriques initiaux du poteau,
- de son hétérogénéité,
- ou d’un moment parasite très faible.
3
La longueur de flambement pour les poteaux isolés s'écrit : l f k.l o
lf de leurs déformations
transversales si leur
I1
I3
Etage courant :
poteau
k=0.7 si la raideur du poteau est inférieure ou égale à celle des poutres
I1 l 02 k=1 sinon
Ii
Raideur R: Ri
li
I2
fondation
4
,
10
5
.
,
0,85
2 si 50
1 0, 2.
35
2
50 50 70
0, 60. si
le coefficient « » tient compte :
o des effets du second ordre (flambage).
o du durcissement du béton entre 28 et 90 jours.
o du fluage du béton.
o de plus, si plus de la moitié des charges est appliquée avant 90 jours, on
prend au lieu de α un coefficient : '
1,1
o et si la majeure partie des charges est appliquée à un âge « j » inférieur à
28 jours, on prend: '' et on remplace fc28 par fcj
1, 2
11
12
6
,
35
Toutes les barres longitudinales disposées dans la section sont prises en compte.
35
Seules sont prises en compte les armatures qui augmentent efficacement la
rigidité du poteau dans le plan du flambement.
13
14
7
,
• dans les zones de recouvrement , on dispose sur la longueur lr au moins trois nappes
d’armatures transversales, tout en respectant la règle précédente.
lr =0,6.lS : en cas courant (pas de crochets )
lr =lS : pour les pièces soumises à des chocs
fe
La longueur de scellement droit : lS .
4 su
lr
15
IV – Dispositions constructives:
cl
16
8
,
17
Application:
On considère un poteau appartenant au rez de chaussée d’un bâtiment de
bureaux de 4 étages.
18
9
,
19
Armatures transversales:
Øt= 6mm
Longueur de recouvrement:
lr=24Ø=24*1.6=38.4 cm soit 40 cm.
20
10
1
1
,
section médiane
Zone
Zone comprimée
comprimée axe neutre
Zone tendue
Zone tendue
L1 L2
2
II- Flexion simple, principe de ferraillage:
Poutre continue:
3
,
,
IV- Flexion simple à l’E.L.U.R
IV-1- Hypothèses de calcul:(états limites ultimes de résistance):
Les principales hypothèses du calcul des sections en BA soumises
à de la flexion simple aux ELUR sont les suivantes :
4
,
Asc
Pivot C
Traction
simple
Ast
2‰
simple
Comp.
(1): l’acier tendu est utilisé au maximum et le béton est
mal utilisé;
(2): l’acier est mal utilisé ( εs≥εse) et le béton est (3): l’acier est mal utilisé ( εs<εse) et le
utilisé au maximum béton est utilisé au maximum
9
(Voir § suivante)
=0.8αlim(1-0.4αlim)
10
5
,
11
,
Cas μu ≤ μlu
Asc=0
d
fe/γs
¨Par approximation
d=0.9h
Diagramme contraintes- déformations
M u 0.8y u bf bu (d 0.4 y u ) / On pose yu=αd
0,1
M u 0.8 (1 0.4 ) bd 2 f bu
Mu Mu Mu
Soit. u 0.8 (1 0.4 )
bd 2 f bu
12
6
1.25(1 1 2 u )
f Mu
M u As e z As
s f
z e Mu Mu
s
αAB = 0.259 αlim = 3.5‰/(3.5‰+εse)
AB 0.186 lim 0.8lim (1 0.4lim )
13
Remarque :
À fin que la section soit justifiée à l’ELU et à l’ELS dans le cas
d’une fissuration peu préjudiciable ( pas de vérification à
l’E.L.S. de la compression du béton) :
Calculer γ= Mu/Mser et avec fc28 en MPa :
fc 28 /
lu
150 75 . 1, 75(2, 5 . )(fc 28 / )
En général pour fc28= 22MPa et θ=1 μlu=0.252
lu 1.25(1 1 2 lu ) 0.37
Dans le cas où μ > μlu ; Asc≠0 la contrainte dans les aciers comprimées sera σsce ≤ fe/γs.
Voir organigramme
14
7
,
Cas μu > μlu
σsc d’ Ascσsc Asc≠0
M u bd ²f bu M sc bd ²f bu A sc sc (d d ')
Pour μ= μl M lu l bd ²f bu
M u M lu
M u M lu M sc M sc M u M lu A sc
sc (d d ')
15
M lu
A st A sc . sc sc f ( sc )
f fe
zl e
s s
sc 3.5 .d d '
sc 3.5 u 3.5 [‰]
u .d d ' u .d u .d
fe
f
sc sce s sc e
Es s
16
8
,
Application1:
9
,
Application2:
3
Asc
60
Ast
25
19
20
10
,
On étudie une section en « Té » soumise à un moment
fléchissant positif Mu dû aux efforts extérieurs et dont les
dimensions b, bo, h et ho sont connues.
Si le moment fléchissant Mu est négatif, nous sommes ramenés
au cas d’une section rectangulaire de largeur bo.
b
ho
h
bo
21
22
11
,
A l’approche des
appuis extrêmes
23
Béton
comprimé
24
12
,
Fbc= fbu.b.ho
zb=d- ho/2
MTu=Fbc.zb=b.ho.(d-ho/2) .fbu
25
,
Calcul des armatures longitudinales de traction :
• Cas où Mu ≤ MTu
La table est surabondante et 0.8yu ≤ ho (l’axe neutre tombe dans la
table). Le béton tendu est négligé, le calcul se ramène à une section
rectangulaire de largeur b.
• Cas où Mu > MTu
La table est insuffisante pour équilibrer à elle seule Mu et 0.8yu >ho :
(l’axe neutre tombe dans la nervure ). En plus de la table une partie de
la nervure est donc comprimée, on opère par décomposition de la
section réelle en deux sections rectangulaires fictives :
26
13
,
(=) (+)
st
Condition de non
fragilité:
b o h ² (b b o )h o2
v' v h v'
2 b o h (b b o )h o
h3 h3
I bo (b b o ) o b o h (b b o )h o .v ' ²
3 3
I I f
A s .f e .(0.9d) f t 28 . A min . t 28
V 0.81.h.v f e
28
14
,
Application 3:
29
Application 4:
30
15
,
Application 5:
31
VERIFICATION D’UNE
SECTION
RECTANGULAIRE
à l’E.L.S.
32
16
,
17
,
Application 6:
35
VERIFICATION D’UNE
SECTION EN « Té »
à l’E.L.S.
36
18
,
37
38
19
,
Application 7:
39
Application 8:
20
,
DIMENSIONNEMENT
à l’E.L.S.
41
bc 15 bc n=15
1
s 15 bc
bc 1
s
42
21
,
M s M rb y=α1.d
Asc σbc
Fbc=σbc.b.y/2
( d d ') sc
y
d
1
z d (1 )
3 σst/n Aser.σst
M rb
Aser ( tendue ) Asc . sc
z . st st n=15
Ms
Asc 0 Aser ( tendue ) Voir la méthode détaillée sur organigramme
z . st
de calcul.
43
22
,
45
PRE-DIMENSIONNEMENT
DES SECTIONS
RECTANGULAIRES
46
23
,
Les dimensions de la section du béton b et h sont obtenues toute en
supposant qu’il ne faut pas placer des armatures comprimées:
dimensionnement économique.
Fissuration peu préjudiciable:
Mu
M u M ul u l bo d ²
l . f bu
fc 28 /
l lu (Voir diapo 13)
150 75 . 1, 75(2, 5 . )(fc 28 / )
24
1
I- Introduction:
Les armatures de cisaillement appelées aussi armatures transversales
sont positionnées en localisant les zones où il existe un effort
tranchant non nul.
Pour cela il faut analyser les états de contrainte des différentes
sections:
1
,
I – 1 - Exemple : poutre sur deux appuis uniformément chargée :
Phénomène observé sans armatures de cisaillement :
q charge uniformément répartie par exemple
L/2 L/2
Vy
qL/2
x
L/2 L
-qL/2
,
I – 1 - Exemple : poutre sur deux appuis uniformément chargée :
Phénomène observé sans armatures de cisaillement :
2
,
I – 1 - Exemple : poutre sur deux appuis uniformément chargée :
Phénomène observé sans armatures de cisaillement :
,
Vy
qL/2
x
L/2 L
-qL/2
Fissures à 45°
3
,
L
x
L/2
-qL/2
L/2 L/2
4
,
I – 2 - Exemple : poutre sur deux appuis avec console
Phénomène observé sans armatures de cisaillement :
L1 L2
Vy
x
L1 L1+L2
,
I – 3 - Exemple : poutre sur deux appuis avec console:
Vy
x
L1 L1+L2
Fissures à
45°
10
5
,
L1 L2
11
6
,
Chargement réel
(5h/6)
Diagramme de calcul
x
13
45°
14
7
,
Treillis de Ritter-Morsch:
Fonctionnement de la
section de béton armé
selon un treillis de Ritter-
Morsch.
On pose n=z/st le nombre de cadre
capable de coudre la fissure à 45°:
Equation d’équilibre:
f et z f
n.A t Vu .A t . et Vu
s t
s s
At Vu
st f
0.9d et
s z ≈ 0.9d ≈ 0.9(0.9h) ≈0.8h
15
5h 5h
) u ( ). b o
Vu (
At Vu A 6 6
t
st f s to 0.8d.f et 0.8f et
0.9d et
s
At At
s to
5h
u ( ) . b o
6 b
o
0.8f et
16
8
,
17
18
9
,
19
Application:
Ferraillage longitudinal:
Ast= 2HA20
(y compris le pp)
Acier rond lisse fet=235 MPa
Déterminer le ferraillage
transversal de la poutre.
20
10
,
21
Vu max 2 f cj
bc 0.8
2 b
b o .a
2
2Vu . b
a
0, 8.b o .f cj
Vu max
A s.appui
fe
s
22
11
,
12
1
1
,
I- Introduction:
On désigne par:
• MGo Ie moment de flexion (ultime ou de service) par rapport
au centre de gravité de la section de béton seul,
• N l'effort normal (ultime ou de service) ; par convention
- positif pour une compression,
- negatif pour une traction.
• eo excentricité par rapport au centre de gravité de la section
de béton seul (résultant des calcul RdM)
Selon les cas, la section peut-être entièrement comprimée,
partiellement comprimée (ou tendue) ou entièrement tendue.
2
,
3.5‰
Go
10‰ εse
2‰
3
,
c1
Nu ea1
GB d
zs
ea2
c2
8
4
,
c1
As1
ea1
GB
zs Nu GB
ea2
c2 As2
N ue a2 N ue a2
A S1
z S. S f
( e a1 e a 2 ) e
s
N u .e a 1
, A S2 f
(e a1 e a 2 ). e
S
N Acier N f A s .f e B.f t 28
f t 28
A S1 A S2 B.
fe
10
5
,
Vérification à l’ELS :
On vérifie que :
N Ser.e a 2
S1 S
z S.A S1
N Ser.e a1
S2 S
z S.A S2
Avec
S est en fonction du type de fissuration.
11
Application 1:
60 fc28=22 MPa
25
1) Déterminer les sections d’armatures A1 et A2, la fissuration est
considérée peu préjudiciable. .
12
6
,
IV- Flexion Composée avec Compression - Calcul à l’E.L.U. :
13
, Soit :
• L : longueur réelle de la pièce
• Lf : longueur de flambement de la pièce
• h : hauteur totale de la section dans la direction du flambement
•ea : excentricité additionnelle traduisant les imperfections
géométriques initiales (après exécution).
• e1 : excentricité (dite du premier ordre) e1 = eu + ea ; e M uGo
u
Nu
• e2 : excentricité due aux effets du second ordre, liés à la
déformation de la structure.
Les sections soumises à un effort normal de compression doivent-
être justifiées vis à vis de l’état limite ultime (E.L.U) de stabilité de
forme, en remplaçant l’excentricité eu par une excentricité totale de
calcul qui vaut : e= e1+ e2
14
7
,
e= e1 + e2 = eu+ea+e2
L
e a max(2cm; ) avec L en cm
250
l 20e1
Si f Max 15; Problème de stabilité de forme
h h
lf 20e1
Max 15; Excentricité du second ordre:
h h M (G 2i .Q i )
3L2f i 1
e2 (2 . ) avec M (G Q1 0i .Q i )
10000h i 2
Lf: longueur de flambement (Lf en m)
h: hauteur de la section dans la direction de flambement (h en m)
MG
Cas courant: et ≈ 2 Coef. de fluage
MG MQ
15
,
IV-2- Section partiellement comprimée (partiellement tendue):
d’ Nu
As1 C
d e
h eA Go
As2
16
8
,
st
b
Cas limite où yu=h Toute la section est entièrement comprimée
17
st
b
Cas limite où yu=h
Moment par rapport aux aciers A:
h h
M bc Fbc z 0.8 bhf bu (d 0.4h ) 0.8 (1 0.4 )bd ²f bu
d d
h h M bc
On pose : 0.8 (1 0.4 ) bc
d d bd ²f bu
M uA
donc si: u bc La section est partiellement comprimée
bd ²f bu (partiellement tendue).
18
9
Présence d’au moins une nappe d’acier
Si yu≤d bu 0.8(1 0.4) 0.48 tendue.
,
Nu
A sc . sc Fbc (A st ). st 0
st
On retrouve l’équation de la flexion simple avec:
A sc A sc(FS) A st ( FS) A st
Nu N
A st A st ( FS) u
st st
Nu algébrique positif en compression et négatif en traction
20
10
,
22
11
,
Application 2:
(Moment final)
/Go
Ms/Go=0.304 MN.m
Ns= 0.228 MN
23
,
IV-3- Section entièrement comprimée:
d’ Nu
As1
d e
h eA Go
As2
24
12
,
Le calcul des sections d’acier est plus compliqué puisqu’il n’est plus
possible d’utiliser le diagramme rectangulaire simplifié (influence de
la présence de la parabole): Utilisation des diagrammes d’interaction
25
,
Diagramme d’interaction:
Les diagrammes d’interaction permettent de résoudre les problèmes d’étude
d’une section de forme donnée dont les dimensions sont connues ainsi que la
nature des armatures:
Détermination
A sc des armatures pour une section dans laquelle Nu , MuG et
A st sont connus;
Détermination de la valeur du plus grand effort normal Nu que peut équilibrer
une section dont on connaît Ast et λ et qui est soumise à un moment MuG donné;
Détermination de la valeur du plus grand moment MuG que peut équilibrer une
section dont on connaît Ast et λ et qui est soumise à un effort normal Nu donné;
26
13
,
Equilibre des efforts (vérifiées même pour une section entièrement comprimée) :
N A st . st A sc . sc Fbc 0 st 0 : traction
M G A st . st (0.5h ' h ) A sc . sc (0.5h ' h ) Fbc (0.5h h ) 0
27
,
N A st . st A sc . sc Fb 0 ( E1) Ast sera un acier comprimé dans le cas d’une
section entièrement comprimée.
14
,
M G A st . st (0.5h ' h) A sc . sc (0.5h ' h ) Fb (0.5h h) 0 ( E2)
a. b c bc
G d pour y=α.d
G c. d a a
En donnant à ρ des valeurs ρ1; ρ2; ρ3;…… ρn; on pourra tracer un
ensemble de courbes d’interaction qui seront notées ρ1; ρ2; ρ3;……
ρn; Ces courbes seront fonction de fe ; λ; ψ ( α); δ et δ’.
29
,
Diagramme d’interaction:
Si on connaît les efforts N et MG on peut calculer ν et μG et par la
suite déduire les sections d’armatures par la connaissance de ρ.
30
15
,
Exemple de diagramme
d’interaction:
Voir document en annexe.
31
Avec :
• U: périmètre de la section droite exprimé en mètre.
• B :aire de la section droite exprimée en cm2.
32
16
,
Application 3:
1°/ Nu 2, 7
1, 06
b.h.f bu 0, 3x 0, 6 x14,16
MG 0,162
G 0,106
b.h ².f bu 0, 3x 0, 6² x14,16
fe
2A s
s .b.h.f
A s A s' bu
f
b. h . f bu 2 e
s
ρ=0.3
0,3x0,3x0,6x14,16
As As' 10.99cm²
2x348
(Soit 4HA20)
34
17
,
2°/
A s A s' 4H A 20 12.56cm ²
fe
2A s
s 2 x12, 56.10 4 x 348
0.34
b. h . f bu 0, 3x 0, 6 x14,16
MG 0,125 ν=1.1
G 0, 082
bh ²f bu 0, 3x 0, 6² x14,16
Nu
N u .b.h.f bu
b.h.f bu
N uM ax 1,1x 0, 3x 0, 6 x14,16 2, 804 M N
35
,
V- Justification de l’E.L.S. :
V-1- Section partiellement tendue (comprimée):
© ©
σbc
yc d’
A1 eA σsc/n
d
A2
σst/n
h Mser h
n=15 eA e (d 2) N (d 2)
ser
c=d-eA y1=yc+c
Si Nser<0 ; c>0 quelque soit la position de ©
Si Nser>0 ; c<0 et eA>d © est à l’extérieur de la section
Si eA<d c>0 © est à l’intèrieur de la section
36
18
,
N ser
st 15.y c (d y1 ) st f (fissuration )
IH
38
19
,
Application 4:
Nser
5 Effort de compression:
Asc 9.42cm² Nser= 320 KN
80
GB Moment de flexion:
Ast 14.73cm² Mser= 345 KN.m
5
30 fc28=25 MPa fe=400 MPa
39
Réponse:
M ser 345
e ser 1.08m
N ser 320
h 0.80
e ser 1.08m 0.133m
6 6
Section partiellement comprimée.
h 0.8
e A e ser (d ) 1, 08 (0.75 ) 1.43m
2 2 c d eA 0, 75 1, 43 0, 68m
On résout l’équation : yc3 + p.yc + q =0 y1 = yC + c avec 0 ≤ y1 ≤ d
cd' dc
p 3c² 90A 1 ( ) 90A 2 ( )
b b
0, 68 0.05 0, 75 ( 0, 68)
p 3( 0, 68)² 90.9, 42.10 4 ( ) 90.14, 73.10 4 ( ) 0, 549
0.30 0, 30
40
20
,
On résout l’équation : yc3 + p.yc + q =0
y1 = yC + c avec 0 ≤ y1 ≤ d
p 0, 549
(c d ')² (d c)²
q 2c 3 90A 1 90A 2
b b
( 0, 68 0.05)² (0, 75 ( 0, 68))²
q 2( 0, 68) 3 90.9, 42.10 4 90.14, 73.10 4 0, 425
0.30 0, 30
yc3 -0,549 yc -0,425 =0 yc=0.989m y1 = yC + c=0.989-0.68=0.31m
by13
IH 15A 1 (y1 d ')² 15A 2 (d y1 )² 0, 00821m 4
3
41
yc=0.989m y1 = 0.31m
N ser 0, 320
bc y c y1 0, 989 0, 31 11, 95M Pa bc 0.6f c 28 0, 6x 25 15M Pa
IH 0, 00821
OK Vérifié
N ser 0, 320
st 15.y c (d y1 ) 15.0, 989 (0, 75 0, 31) 254, 4 st 201, 6MPa
IH 0, 00821
NON Vérifié
42
21
,
Correction avec SOCOTEC
43
,
V-2- Section entièrement comprimée:
σbc2 σbc1
b h h
15 A sc1 ( d ') A sc 2 (d )
2 2
B H bh 15(A sc1 A sc 2 ) XG
BH
bh 3 h h
IH bhX G2 15[A sc1 ( d ' X G )² A sc 2 (d X G )²]
12 2 2
44
22
,
h
N ser (e X G )( XG )
N ser 2
bc1 bc 0.6f c 28
BH IH
h
N ser N ser (e X G )( XG )
bc 2 2
BH IH
45
Application 5:
5 Effort de compression:
Asc1 Nser= 2860 KN
70
Go Moment de flexion:
Asc2 Mser= 143 KN.m
5
40 fc28=22 MPa fe=400 MPa
46
23
,
Application 6:
5 Effort normal:
A1 Nu= -400 KN; Ns= -288 KN
60 Moment de flexion:
Go
Mu= 200 KN.m; Ms=144 KN.m
A2
5
fc28=25 MPa fe=400 MPa
30
47
24
1
I. Section en « Té » à l’E.L.U.:
Moment de référence ou de table :
C’est le moment équilibré par la seule table uniformément comprimée sous
fbu, sur toute sa hauteur ho :
Nu
eA
Ast
Fbc= fbu.b.ho
MuA=Nu.eA
zb=d- ho/2
On suppose que le signe du moment MuA est
MTu=Fbc.zb=b.ho.(d-ho/2) .fbu tel que la table est comprimée.
1
,
h h
bc 0 .8 (1 0 .4 )
d d
M uA
u bc Section partiellement comprimée
b d ²f b u
Nu N
A st ( FS ) A st A st A st ( F S ) u
st st
Nu algébrique
,
I.2- Cas où MuA> MTu:
La zone comprimée a une forme de « Té » , on opère par décomposition de la section:
st
M u A N u .e A Ast= A1+A2 Fb c1 0, 8 b o y o f b u
M u A Fb c1 .z b1 Fb c 2 .z b 2 z b1 d 0 , 4 y u
N u Fb c1 Fb c 2 Fst Fb c 2 ( b b o ) h o f b u
ho ho
M u A 0 , 8 b o y u f b u (d 0 , 4 y u ) ( b b o ) h o f b u (d ) zb2 d
2 2
N u 0 , 8 b o y u f b u ( b b o ) h o f b u A st st Fst A s t . s t
2
,
ho
M u A 0 , 8 b o y u f b u (d 0 , 4 y u ) ( b b o ) h o f b u (d )
2
N u 0 , 8 b o y u f b u ( b b o ) h o f b u A st st
On pose:
ho
M u R M u A ( b b o ) h o f b u (d ) 0, 8 b o y u f b u (d 0, 4 y u )
2
N u R N u ( b b o ) h o f b u 0 , 8 b o y u f b u A st st
Soit les équations d’équilibre d’une section rectangulaire boxh
soumise à un effort normal NuR et un moment MuR. Donc calcul en
section rectangulaire , voir chapitre 1 (sect. rectang.),:
En prenant comme N uR N u ( b b o ) h o f bu
ho
sollicitations: M u R M u A ( b b o ) h o f b u (d )
N uR
2
Dans la calcul de A st ( FC ) A st ( FS ) NuR est en valeur algébrique.
st
5
3
,
e A e (d v ')
f t 28 I e v ' 0,1d
A B . . e même signe que N
B.e.v I
min
f e 0, 9d
4
Application 2: « cas où MTu<MuA »
b=100 cm; bo=25 cm
h=65 cm; ho=10 cm
ho v'=23.82 cm; v=41.18 cm
GB
GB
Nu= 200 KN ; MuGB= 650 KN.m
fc28=22 MPa, fe=500 MPa
c=d-eA y1=yc+c
Si Nser<0 ; c>0 quelque soit la position de ©
Si Nser>0 ; c<0 et eA>d © est à l’extérieur de la section
Si eA<d c>0 © est à l’intérieur de la section
10
5
,
Avec: y1 = yC + c avec 0 ≤ y1 ≤ d
b b d ' c dc
p 3c ² 3( 1)(c h o )² 90 A 1 ( ) 90 A 2 ( )
bo bo bo bo
b 3 b (d' c)² (d c)²
q 2 c 2( 1)(c h o ) 3 90 A 1 90 A 2
bo bo bo bo
,
y1 = yC + c ≤ d : la section comporte au moins une nappe d’acier
tendue.
Détermination du moment d’inertie homogénéisé IH:
by 13 (b b o )( y 1 h o ) 3
IH 15A 1 ( y 1 d ')² 15A 2 (d y 1 )²
3 3
Vérification des contraintes:
N
bc y c ser y 1 bc 0.6f c 28
IH
N
st 15 .y c ser (d y 1 ) st
IH
12
6
Application 3:
b=100 cm; bo=25 cm
h=65 cm; ho=10 cm
ho v'=23.82 cm; v=41.18 cm
GB
GB
Ns= 144KN ; MsGB= 324 KN.m
fc28=22 MPa, fe=500 MPa
A1=0 ; A2=5HA25 (24.55 cm²)
13
Réponse:
M 324
e se r ser / G B
2 .2 5 m
N ser 144
GB GB
e A e s e r (d v ') 2, 2 5 (0 .6 0 0 .2 3 8 2 ) 2 .6 1 2 m
y1 = yC + c avec 0 ≤ y1 ≤ d
b b d ' c dc
p 3 c ² 3( 1)(c h o )² 90 A 1 ( ) 90 A 2 ( )
bo bo bo bo
1 1 0, 60 ( 2, 012)
p 3 ( 2, 012)² 3( 1)( 2, 012 0,10)² 90 x 0 90 x 24, 55.1 0 4 ( ) 6,124
0, 25 0, 25 0, 25
14
7
,
On résout l’équation : yc3 + p.yc + q =0
y1 = yC + c avec 0 ≤ y1 ≤ d
p 6,124
b 3 b (d' c)² (d c)²
q 2 c 2( 1)(c h o ) 3 90 A 1 90 A 2
bo bo bo bo
1 1 (0, 60 ( 2, 012))²
q 2 ( 2, 012) 3 2( 1)( 2, 012 0,10) 3 90 x 0 90 x 24, 55.10 4 2, 605
0, 25 0, 25 0, 25
15
yc=2.145m y1 = 0.215m
N ser 0,14 4
bc y c y 1 2, 22 6 0, 214 8,19 M P a bc 0.6 f c 28 0, 6 x 2 2 13, 2 M P a
IH 0, 0 08 38
OK Vérifié
N ser 0,1 44
st 15.y c (d y 1 ) 15.2, 22 6 (0, 60 0, 214) 221, 47 M P a st 25 0 M P a
IH 0, 008 38
Fissuration préjudiciable
OK Vérifié
16
8
1
I- Définition:
Une poutre à plan moyen est sollicitée en Torsion lorsque la
résultante des forces appliquées n’est pas contenue dans le plan
moyen, mais dans un plan parallèle à celui-ci . La torsion pure se
rencontre rarement en béton armé , le plus souvent , la torsion
est accompagnée d’une flexion.
P
C=P.e
G G
1
,
Exemples:
T ( i .e i ).r.d y r.d y
( ) ( )
r.d y 2 .d
dΩ Représente l’aire du triangle hachuré sur la figure.
r.d y 2 .
Où Ω est l’aire délimitée par la courbe Γ, il vient :
T .2 . i .e i .2 .
T
Si ei=constante= bo , on aura: i c o n s ta n te
bo 2 .b o .
4
2
,
Ω
Tu
i
2 .b o .
3
,
Fissuration τlim
Peu préjudiciable m in (0 .2
f cj
; 5M Pa )
b
Préjudiciable ou très préjudiciable m in (0 .1 5 f cj
; 4M Pa)
b
4
,
10
5
,
,
Armatures longitudinales: bo u
Al m ax(
T u s 0, 4 .b o
. ; ) 0 .0 0 0 4 6 1m ² / m
u 2 fe fe
u 2 ( 4 0 6 0 2 x 6 , 6 7 ) 1 7 3 .3cm 1 .7 3 3 m Ω
60
Go
Al 0 , 0 0 0 4 6 1x1, 7 3 3 7 , 9 9 .1 0 4
m ² 7 .9 9 cm ²
Soit 4HA16 soit 8.04cm²
Armatures transversales: 40
At T 0 , 4 .b o
m ax( u . s ; ) 0 .0 0 0 4 6 1m ² / m
st 2 fe fe
Soit 1 cadre HA10 At=0.79 cm² d’où st=0.173m soit st=17 cm.
1 cadre HA10 tous les 17cm
4HA16
s t m in (0 .9 x 5 4; 4 0 cm ) 4 0 cm
12
6
Références bibliographiques
Jean Roux
Jean Roux
J .Lamirault