ZDC Criacuervos Espagnol
ZDC Criacuervos Espagnol
ZDC Criacuervos Espagnol
Cuervos
Un film de
Carlos Saura
Au cinéma le 7 février
Introduction
Tourné en 1975, Cría cuervos permet une approche originale de la période du franquisme, au programme de
la classe de Première notamment. Les personnages du film ainsi que les relations qu’ils entretiennent offrent
une vision critique de la société de l’époque et de ses valeurs. La mère et la tante d’Ana, enfermées dans
leur rôle de femme, sont dépendantes des hommes dont Saura fait un portrait sans concession (il n’est
d’ailleurs pas fortuit que les deux seuls rôles masculins du film soient des militaires, montrés le plus souvent
dans leur uniforme de la junte). Mais 1975 est une année-charnière et le personnage d’Ana incarne parfaite-
ment son caractère transitoire. Après la mort de Franco, la transition vers une démocratie encore incertaine
se profile en cette année décisive pour l’avenir de l’Espagne. Le caractère revêche de la petite fille, sa rébel-
lion face à l’éducation parfois rigoriste de sa tante, ainsi que la nature tendue de leur rapport, reflètent la volon-
té d’émancipation de cette nouvelle génération, son désir de se défaire du carcan des préceptes franquistes.
Cette approche historique semble d’autant plus pertinente que la mémoire et le passage du temps consti-
tuent deux thèmes fondamentaux de Cria cuervos. De l’album photo générique, au personnage mutique de la
grand-mère emmurée dans son passé (dont l’une des rares distractions est de contempler ses photos jaunies),
tout ici témoigne du caractère central de cette problématique. Saura réserve d’ailleurs un traitement tout à fait
singulier à l’enchaînement des événements et construit son récit de manière inédite, entrelaçant les strates
temporelles, le rêve et la réalité. La scène inaugurale (la mort du père dans les bras de sa maîtresse, sous les
yeux d’Ana) est ainsi suivie d’une autre réunissant Ana et sa mère, dont on apprendra qu’elle est morte bien
avant son mari. Ces scènes, et certaines de celles qui suivront, ne sont en effet que des souvenirs évoqués
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par Ana adulte, incarnée tout comme Maria, la mère d’Ana, par l’actrice Geraldine Chaplin. À travers cette
architecture complexe et troublante, le passé interroge le futur et réciproquement. Le réalisateur pose ainsi la
question de la construction de l’identité, et des répercussions de ces évènements traumatiques sur l’adulte que
deviendra Ana. Cette alternance entre flash-backs et flash-forwards constitue l’une des richesses du film et
rend son étude en classe assez aisée, au gré des objectifs de l’enseignant, car libérée des contraintes chro-
nologiques.
La mise en scène de Carlos Saura, très personnelle, fait preuve de la même absence de complaisance dans
sa vision de l’enfance. Très éloigné de la représentation idyllique de cette période de la vie, Cría cuervos est
le récit d’enfance d’une petite fille obsédée par la mort, la sienne et celle de ses proches. Marquée par le
deuil, Ana fantasme sa propre disparition (la scène où elle se voit se jeter dans le vide du haut de l’immeuble
d’en face) et est saisie de pulsions meurtrières. Mais si l’enfance d’Ana est si sombre, c’est peut-être aussi
parce qu’elle se voit privée de cette part d’innocence propre à son âge. Rosa, la bonne qui au grand dam de
sa tante fait d’elle sa confidente, lui fait part des infidélités de son père et autres anecdotes qui ne sont pas de
son âge, participe à sa manière à cette entreprise de confiscation.
Bien qu’ils ne soient pas totalement dépourvus de noirceur, certains passages s’avèrent toutefois bien plus
légers et permettront une approche plus ludique de l’œuvre en classe. Ainsi, les scènes de jeu entre Ana,
Mayte et Irène ne manqueront pas de séduire les élèves, amusés par la complicité des sœurs et par la grâce
qui se dégage de ces extraits. On pense également aux scènes où Ana fait revivre sa mère. Empreintes
d’amour maternel et d’affection mutuelle, elles contrastent avec celles qui l’encadrent, où Ana subit la réalité
de plein fouet.
Mode d’emploi
Nous avons choisi de dégager trois grandes thématiques et sélectionné pour chacune d’entre elles trois
scènes. La première et la deuxième partie étant consacrées respectivement au franquisme et à l’obsession
de la jeune héroïne pour la mort, les séquences ici proposées s’adressent essentiellement à un public de
lycéens. La troisième et dernière partie, plus légère, est, elle, davantage axée sur le collège.
Ces séquences sont toutefois modulables et l’on peut, en adaptant les objectifs, étudier certaines scènes au
collège et au lycée, deux approches sont donc parfois proposées. La structure des séquences est la suivante:
- Objectifs linguistiques (grammaticaux, lexicaux)
- Objectifs de civilisation
- Documents complémentaires
- Démarche
- Exercices éventuels
- Dialogue de la scène
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I) Le franquisme
Le climat funèbre du film illustre l’agonie du régime politique en place depuis la fin de la guerre civile. La piscine vide dans
laquelle Ana joue à la poupée est le symbole d’une grande bourgeoisie décadente en état de déréliction inéluctable qui
ne parvient même plus à s’assumer, à afficher son orgueil de classe.
La scène finale, dans laquelle on voit les trois sœurs quitter enfin le huis clos familial pour se rendre à l’école, au rythme
enjoué de Porque te vas, préfigure l’avènement d’une ère nouvelle et annonce avec optimisme l’ouverture de l’Espagne
sur le reste du monde.
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On peut même choisir de leur donner une fiche de compréhension à remplir lors d’un deuxième visionnage, toujours sans
le script.
Exemple de fiche de compréhension globale (plutôt pour le lycée)
1)¿Qué notas en los personajes?
Sólo son mujeres
2)¿A qué clase social pertenece esta familia?
Bastante adinerada, burguesa (criada/copas/platito para el pan/candelabros/vajilla de plata etc)
3)¿Qué están haciendo las niñas? ¿Y la tía?
Está vigilando, está observando a las niñas mientras comen.
4)¿Por qué se pone nerviosa la tía?
Le parece que las niñas no saben comportarse en la mesa.
5)¿Qué cara pone la abuela cuando la tía riñe a Ana? ¿Cómo reacciona?
No parece estar de acuerdo con los reproches.
6)¿Por qué las tres hermanas dejan de comer todas a la vez, de repente?
La tía les ha dicho que quiere que escuchen atentamente.
Compréhension plus détaillée (avec, en fonction du niveau de la classe, les dialogues)
1)¿Qué reprocha la tía Paulina a cada niña?
Reprocha a Irene no coger bien el tenedor, reprocha a Maite comer con la boca abierta, reprocha a Ana no coger bien el
cuchillo. No hace más que reproches.
2)¿Por qué Maite señala a Ana con el dedo?
3)¿Qué hacen cuando la tía les dice que tiene algo que decirles?
Dejan de comer, dejan los cubiertos.
4)Al final de su “discurso”¿qué pregunta la tía?
Si puede contar con la colaboración de cada una.
5)¿Reaccionan igual las tres?
Irene y Maite dicen que si, sonríen; Ana, en cambio, no contesta nada, permanece impasible y además pregunta si puede
levantarse.
Interprétation de la séquence:
¿Cómo se nota que son niñas educadas?
Escuchan atentamente a la tía, le preguntan si pueden levantarse, son muy obedientes.
¿Qué relación se intuye entre la tía y la abuela/las niñas/la criada?
Hay desacuerdos, desafíos, provocaciones.
2) Une carrière de pianiste contrariée /Por qué quería matar a mi padre ? (lycée)
Le renoncement de la mère d’Ana à sa carrière de pianiste est symptomatique de la place de la femme dans la société
franquiste et permet d’aborder en classe la question de la censure des artistes sous un régime dictatorial. Comme le dit
Gabriel Celaya dans le poème Biografía déjà cité « la cultura es un adorno y el negocio es el negocio ».
En outre, cette scène est indispensable pour comprendre l’obsession de la mort qui habite Ana et sa volonté de tuer son
père puisqu’elle l’a rendu responsable de la maladie et de la mort de sa mère.
Cette séquence prépare, en ce sens, l’étude postérieure de la scène du verre.
Objectifs linguistiques :
L’hypothèse (à partir des seules images, sans le son)
L’imparfait et le prétérit (étude du texte)
Objectif culturel :
La place de la femme et de l’art sous le régime franquiste.
Documents complémentaires :
- Photo de la reconstitution de la famille franquiste. Gran Vía 1ère, 1997, p. 81.
- DVD Palabras de Vascos, publication du CRDP Pays de Loire : Divorcio en 1973, interview d’une femme pianiste (aujour-
d’hui professeur) qui raconte son divorce en 1973 à une époque où il était encore très rare, et la reprise de ses études de
piano après sa séparation.
Démarche :
La séquence est un aller-retour constant entre le passé d’Ana et son présent d’adulte : alternent les plans de photos de
famille, qui racontent la vie de sa mère depuis l’enfance, et la jeune femme en plan fixe qui explique les raisons pour les-
quelles elle voulait tuer son père.
Etant donné qu’il y a une réelle confusion sur l’identité d’Ana et celle de sa mère - les deux rôles étant assumés par la
même actrice - on peut dans un premier temps jouer de cette confusion pour faire supposer aux élèves la relation entre
les photos et la jeune femme qui parle. Pour cela, on leur passera d’abord la séquence sans le son. Ils pourront ainsi uti-
liser quizás, tal vez, a lo mejor, deber de et le futur hypothétique.
Ensuite, une fois éclaircie la situation, on peut passer à l’étude du monologue.
La séquence est purement informative, il n’y pas d’action proprement dite, c’est pourquoi il est ici difficile de s’appuyer sur
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les images pour construire le cours. En revanche, on peut se servir du récit d’Ana pour faire une compréhension orale
(texte auquel manquent tous les verbes au prétérit et à l’imparfait) avant de passer à l’étude du texte .
Monologue :
Lo único que sí recuerdo perfectamente es que entonces me parecía el culpable de toda la tristeza que había embarga -
do a mi madre los últimos años de su vida. Yo estaba convencida de que él, y sólo él, había provocado su enfermedad y
su muerte.
Mi madre, por lo que me han contado las personas que la conocían bien, mi madre podía haber sido una buena pianis -
ta. Desde muy pequeña, mostró dotes excepcionales para la música, y todo el mundo le auguraba un porvenir promete -
dor. Durante varios años se dedicó intensamente y casi exclusivamente al piano, y hasta llegó a dar algún concierto públi -
co. Y fue en uno de ellos en donde conoció a mi padre. Se enamoraron, se casaron en seguida, y mi madre abandonó
definitivamente el piano para dedicarse en cuerpo y alma a sus hijas, a nosotras. Yo creo que siempre le quedó la año -
ranza de aquella época, y el resquemor de haber abandonado una profesión que podía haber sido liberadora para ella.
Ahora, sin embargo, también pienso que, en el fondo, mi madre tuvo siempre miedo de no ser tan maravillosa intérprete
como le auguraban sus amistades. Y prefirió la comodidad de una vida organizada y sin complicaciones, al riesgo de una
responsabilidad que no podía compartir.
Il s’agira de faire comprendre aux élèves pourquoi Ana a rendu son père responsable de la mort de sa mère et par esprit
de vengeance a désiré le tuer. Ils devront être capables de retracer le parcours de la mère: son ascension brusquement
interrompue par la rencontre avec Anselmo. L’histoire d’amour telle qu’elle est ici raportée a tout du conte de fées, mais
les commentaires qu’y ajoute Ana, avec le recul du temps et la maturité, font apparaître la frustration et le regret d’une vie
qui aurait pu être plus épanouissante.
Objectif culturel :
La séquence est un prétexte à rappeler quelques éléments essentiels sur la guerre civile espagnole. Tout en rangeant le
bureau de leur père défunt, les petites filles s’interrogent sur son rôle de militaire. (Faire remarquer le portrait de Franco
au mur).
On pourra insister sur la transmission des valeurs du père, qui sont aussi celles du régime agonisant.
On peut en outre voir en Ana un vecteur de la remise en question de l’ordre établi, dans la mesure où elle braque le pis-
tolet sur sa tante, maîtresse de maison irréprochable et Nicolás Garate, un militaire. Dans tout le film, elle incarne le chan-
gement et la volonté de sa génération d’en finir avec cette sombre période.
Documents complémentaires :
L’affiche de propagande républicaine dans le manuel Continentes 2nde qui caricature le général Franco et ses trois séides
(l’Eglise, l’Armée, l’oligarchie financière) peut venir compléter la critique de la dictature franquiste qui est sous-jacente
dans cette séquence.
Démarche :
1° Faire visionner aux élèves toute la séquence et sans support écrit. Leur demander de repérer les personnages et les
lieux, les actions principales, en notant éventuellement au tableau des consignes :
¿Quiénes son los personajes? ¿Dónde están? ¿Qué están haciendo?
Las tres hermanas y Rosa la criada están en el despacho del padre, están guardando cosas mientras están
hablando/charlando.
La tía Paulina y Nicolás están en el salón y están abrazándose. Ana entra y los sorprende/molesta.
2° Repasser la première partie (dans le bureau) avec un texte à trous pour les laisser deviner les mots-clés du dialogue
(ex : pon esa pistola, me la regaló, a que es mía ). Sans que ce soit l’activité principale du cours – donc sans abuser des
blancs à compléter – on peut, au moment de la reprise et de la mise en commun, décrypter le dialogue petit à petit avec
l’image et ainsi faire prendre conscience aux élèves du fait qu’Anselmo leur a légué à toutes les trois un objet en rapport
avec l’Armée : le souvenir qu’elles auront de lui sera une arme, un drapeau, et on peut voir à travers cet héritage la trans-
mission des valeurs paternelles qui sont aussi celles du franquisme, à savoir le nationalisme, la violence et la force bru-
tale.
3° Distribuer le script de la deuxième partie. Poser des questions au fur et à mesure qu’on repasse cette deuxième par-
tie en s’efforçant de faire employer la forme progressive. Faire pour cela des arrêts sur image :
¿A dónde va Ana? ¿Para qué?
Va a decir a su tía que Rosa no quiere creerla, que la pistola es suya.
¿Pero qué está haciendo Paulina?
Está coqueteando con Nicolás.
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¿Y Ana los interrumpe?
No
¿Qué está haciendo ahora??Para qué?
Se está escondiendo = está escondiéndose para observarlos.
¿Qué pasa mientras está escondida?
Su tía la pilla.
¿Y qué le reprocha? (réemploi de cette structure vue dans la séquence à table)/ ¿Qué le pregunta?
Le reprocha no llamar a la puerta antes de entrar.
Le pregunta “¿Por qué ...?”
¿Cómo reaccionan los dos cuando Ana los apunta con la pistola?
La tía se pone nerviosa y tiene miedo mientras que el militar domina la situación (es un militar : quiere impresionar a la
mujer) y guarda la sangre fría.
¿Qué está intentando hacer el militar?
Está intentando convencerla de darle la pistola.
¿Cuál es su primer argumento??Qué le dice para que deje la pistola?
No le dice que un arma es peligroso para un niño sino que es un juguete de muchachos y no de muchachas. El hecho
de que un niño juegue con un arma no lo choca, al contrario.
¿Por qué le dice a Paulina “no te preocupes”?
porque piensa que la pistola está descargada
¿Para qué sirve el primerísimo plano en la mano del militar que está abriendo la pistola?
Para mostrar que NO estaba descargada. La imagen contradice las palabras del militar (¿Será una forma de ridiculizar -
lo?).
Exercice:
Pour terminer l’étude de cette séquence, on peut faire traduire aux élèves quelques expressions idiomatiques comme
“déjate de tonterías”, ça suffit tes bêtises, “dejaros de tonterías”, ça suffit vos bêtises, “Santa Rita, Rita, Rita, lo que se da
no se quita”, donner c’est donner reprendre c’est voler; ou encore faire rechercher la traduction en espagnol de “c’est à
moi”, “je n’en peux plus, j’en ai assez”
Dialogue :
En el despacho de Anselmo
(les termes soulignés peuvent éventuellement être effacés)
Rosa : quítate tú de en medio por favor
Irene: Oye Rosa ¿la guerra de España cuándo terminó?
R: creo que ... en 1939
I: ¿qué hacía papá en la guerra?
R: No estoy muy segura... ¡Sí! Tu madre me contó que se fue de voluntario, luego estuvo en el fren -
te de Rusia en la división azul, allí fue donde le hirieron la pierna ... ¿Qué haces tú con eso? ¡Pon
esa pistola donde estaba!
Ana: es mía
R: déjate de tonterías y pon eso donde estaba
A: papá me la regaló un día. Pregúntaselo a Irene. ¿A que es mía?
I: sí, es verdad. A mí me regaló este rifle y a Ana esa pistola.
Maite: y a mí me regaló la bandera de la Legión
R: bueno, bueno, dejaros de tonterías y poner eso donde estaba. No vengáis a hablar más.
A: Santa Rita Rita Rita lo que se da no se quita
R: déjate de Santa Rita y de gaitas. Anda, pregúntale a tu tía a ver qué piensa de que quieres que -
darte con esa pistola. Anda anda, pregúntaselo a tu tía. A ver qué te dice.
En el salón
Paulina: ¡Ana! ¿Por qué no llamas a la puerta antes de entrar?
A: estaba la puerta abierta.
P: ¿qué quieres?
A: Rosa dice que la pistola no es mía
P: ¿qué haces con esa pistola? ¡Déjala inmediatamente!
Militar: Cálmate. Yo me encargo de eso... Vamos ¿Para qué quieres tú una pistola? Es un juguete de
muchachos ¿no crees?
A: me la dio papá, y es mía, pregúntaselo a Irene
M: sí, ya lo creo que te la dio, a ver, déjame verla mmm... es muy bonita he? Muy bonita... es una
Luger Parbellum calibre 38 sin duda. Anda ¿me la dejas ver? ...Sí déjamela ver un ratito sólo. Dame -
la ¿Sí? ... Muy bien. (A Paulina) No tienes por qué preocuparte, estaba descargada, mira, se tira
hacia atrás el cerrojo y ...
P: no puedo más, no puedo más, no puedo más...
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II) La petite fille et la mort
La scène d’ouverture place d’emblée le film sous le signe de la mort. La disparition du père, chef de famille, fait écho à
celle du chef de la nation, el Caudillo, et enferme un peu plus Ana dans son univers mortifère. Déjà endeuillées par la mort
de leur mère, les petites filles vivent dans l’atmosphère pesante de la grande demeure bourgeoise hantée par la mort.
Mayte, âgée d’à peine six ans, pose des questions métaphysiques sur le sujet à son aînée Irene, mais la mort taraude
bien davantage Ana personnage central et ambiguë de l’œuvre.
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Trouve des adjectifs susceptibles de qualifier ces différents éléments :
La casa
La familia
La niña
La señora
El padre ………………………………………………………
La niña ……………………………………………………….
Exercices :
1) On peut demander aux élèves de revenir sur leurs hypothèses et de les corriger en utilisant « no … sino ».
2) Ils peuvent également les formuler différemment en utilisant le subjonctif s’ils avaient utilisé le futur hypothétique et vice
versa.
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entre las dos. Se trata de una venganza.
On peut par ailleurs les inciter à faire le parallèle avec l’une des nombreuses apparitions de María, la mère d’Ana:
- Por lo demás el color rojo es el color de la violencia por antonomasia. Ambas llevan un jersey colorado muy parecido
cuando la madre de Ana lleva por lo contrario un vestido azul, color apacible, en las escenas en las que aparece junto a
su niña que viste de claro también (como en la escena del principio en la cocina). Ello recalca el amor materno y el cariño
mutuo que se opone a la desconfianza de Ana hacia su tutora.
- Ana procura matar / trata de matar a su tía con el veneno.
Chanson
Hoy en mi ventana brilla el sol
y el corazón
se pone triste contemplando la ciudad
porque te vas
Como cada noche desperté
pensando en tí
y en mi reloj todas las horas vi pasar
porque te vas
Todas las promesas de mi amor se irán contigo
me olvidarás
me olvidarás
Junto a la estación yo lloraré igual que un niño
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porque te vas
porque te vas
Bajo la penumbra de un farol
se dormirán
todas las cosas que quedaron por decir
se dormirán
Junto a las manillas de un reloj
esperarán
todas las horas que quedaron por vivir
esperarán
Todas las promesas de mi amor se irán contigo
me olvidarás
me olvidarás
Junto a la estación yo lloraré igual que un niño
porque te vas
porque te vas
porque te vas
Todas las promesas…
J. L. Perales, 1974.
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Exercices
1/ Passer le dialogue du tutoiement au vouvoiement (pour l’impératif)
2/ Si on décide de faire jouer la scène en classe : donner à chacun un rôle à apprendre par cœur à la maison.
3/ Relever toutes les expressions qui expriment les soupçons d’adultère de Maria à Anselmo
Dialogue :
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Los ademanes, las actitudes Las palabras Los procedimientos
-El juego mágico del soplo en las -No puedo quedarme… -El aura de luz que invade la casa
manos -Por qué no me tocas… (las escaleras alumbradas, el salón)
-Ana se duerme con la música / contraste con la escena del princi-
-Ana insiste : Anda mamá
pio en la cual Ana baja las escale-
-Las caricias/le acaricia la mano, le -Te lo prometo ras en la semioscuridad
da un beso
-Un beso… otro beso -El vestido azul claro de la madre
-Los besos variados y graciosos (de
-Su madre le dice « osa » : juega -Primer plano en las dos caras reu-
cine, de los esquimales, del oso)
con ella nidas cuando se dan besos
Exercice
Rédiger un dialogue en s’inspirant de celui-ci. Comme Ana, vous voulez obtenir quelque chose de vos parents, et ils
cèdent.
Dialogue
Credits
Dossier réalisé par Julie Lebert, professeur d’espagnol au Lycée Alfred Kastler à Cergy Pontoise (95) et Ana-Marie
Tome, professeur d’espagnol au Collège Jean-Jacques Rousseau à Creil (60)
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