Biochimie
Biochimie
Biochimie
Le terme a été créé en 1903 par Carl Neuberg d'après la racine grecque
Βιοχημεία (biochēmeia)[réf. nécessaire]. On distingue plusieurs grandes subdivisions
de cette discipline : l'énergétique, production d'énergie par la cellule ;
l'enzymologie, ou étude des catalyseurs biologiques ; le métabolisme, divisé en
anabolisme, réaction de synthèse de molécules et catabolisme, réactions de
dégradations des molécule.
Ces grands groupes se subdivisent ensuite en des domaines de plus en plus
spécialisés. Par exemple, l'enzymologie moderne tache de relier la structure
tridimensionnelle d'une protéine avec sa fonction. La biochimie, tout comme la
chimie, détaille aussi les raisons de la réactivité des molécules.
Les principales catégories de molécules étudiées en biochimie sont les glucides,
les lipides, les protéines et les acides nucléiques. Ces molécules sont constituées
principalement de carbone, d'oxygène et d'azote. Ces classes de molécules
représentent les éléments fondamentaux de l'édification et du fonctionnement de
la cellule.
L'un des buts ultime de la biochimie est d'intégrer les données obtenues à
l'échelle moléculaire à un niveau de complexité supérieur, celui de la cellule. Il
existe toutefois deux divisions entre la molécule et la cellule : la première est
abordée par la biochimie supramoléculaire, qui étudie les assemblages de
macromolécules (comme le ribosome ou les interactions enzymatiques au sein
d'une voie métabolique) et les propriétés émergentes ; la seconde s'occupe de la
biochimie des organelles, comme la mitochondrie ou le chloroplaste , entités
supramoléculaires existant à l'intérieur des cellules complexes.
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Sommaire
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1 Émergence de la biochimie
o 1.1 Apparition des techniques de biochimie
2 Biomolécules
o 2.1 L'eau
o 2.2 Les glucides (hydrates de carbone)
2.2.1 Classification
2.2.1.1 Par nombre de résidus
2.2.1.2 Par groupement chimique
2.2.1.3 Par nombre d'atomes de carbone
2.2.2 Exemples
o 2.3 Lipides
2.3.1 Définition
2.3.2 Structure et classification
o 2.4 Protéines (protides)
2.4.1 Acides aminés
2.4.2 Structure des protéines
2.4.3 Fonctions
2.4.4 Protéome
o 2.5 Acides nucléiques
2.5.1 Structure
2.5.2 Information génétique
o 2.6 Vitamines
3 Sous-disciplines de la biochimie
4 Biochimie, une science multidisciplinaire
5 Notes et références
6 Voir aussi
o 6.1 Liens internes
o 6.2 Bibliographie
Louis Pasteur
Melvin Calvin
Un autre allemand, Justus von Liebig sera le promoteur d'une nouvelle science,
la biochimie, qui sera un domaine d'illustration pour plusieurs de ses
compatriotes jusqu'à la seconde guerre mondiale. Parmi les plus célèbres on
retiendra Hermann Emil Fischer (la célèbre projection de Fischer des glucides),
Eduard Buchner (biochimie de la fermentation) et Richard Willstätter
(mécanisme des réactions enzymatiques).
Au début des années 40, Albert Claude montre que la synthèse de l'ATP se
déroule au niveau de la membrane interne des mitochondries. Dans le même
temps, le britannique Peter Mitchell explique le mécanisme de cette réaction, qui
s'accompagne de la formation d'eau.
En 1951, Erwin Chargaff montre que la molécule d'ADN, connue depuis 1869,
est essentiellement présente au niveau des chromosomes. On remarque aussi
qu'il y a autant d'adénine que de thymine, de guanine que de cytosine). Le jeune
James Dewey Watson et Francis Harry Compton Crick vont publier la structure
en double hélice de l'ADN dans la revue Nature le 25 avril 1953. Ils se basent
sur les images en diffraction des rayons X obtenues par Maurice Wilkins et
Rosalind Elsie Franklin.
Biomolécules [modifier]
L'eau [modifier]
L'eau est le constituant principal des êtres vivants. Chez l'être humain cette
molécule représente de 55 à 75% de la masse corporelle. Certaines des
caractéristiques de l'eau font d'elle une molécule remarquable, aux particularités
qui ont permis à la vie sur Terre de se développer. Ces caractéristiques sont
surtout liées à sa nature dipolaire.
L'eau a une force de cohésion élevée, ce qui rend cette matière difficile à
évaporer (température d'ébullition particulièrement élevée pour une
molécule de cette masse molaire). Cela permet à une importante phase
liquide d'exister aux températures connues sur Terre, phase liquide
indispensable à la vie telle que nous la connaissons.
De même, ses propriétés de solvant "doux" permettent à un très grand
nombre de réactions biochimiques de se produire. L'eau est
particulièrement un excellent solvant pour les solutés polaires ou
ioniques. L'eau est en effet capable d'entourer et de séparer les particules
chargées en formant des sphères de solvatation.
L'eau peut former des liaisons hydrogènes avec certains atomes
composants les biomolécules (la liaison hydrogène avec l'acide
carboxylique des lipides explique la tête hydrophiles des lipides, les
liaisons hydrogènes ont une influence sur la structure spatiale des
protéines).
L'eau se dissocie naturellement en ion oxonium (ou hydronium) H3O+ et
ion hydroxyde OH-
Le pH de l'eau varie donc en fonction du rapport entre ces deux ions, cette
propriété influe fortement sur des molécules telles que les enzymes (certaines
enzymes digestives agissent dans l'estomac au pH acide proche de 2 et sont
inactivées dans l'intestin au pH basique proche de 8).
On peut aussi signaler l'importance de l'eau dans la vie dans son aspect général :
Le fait que la densité de l'eau soit plus grande à l'état liquide que solide,
propriété commune avec le Bismuth, a une conséquence remarquable : la
glace flotte. De surcroît, le fait que la densité de l'eau soit maximale à 4°C
fait que la température au fond d'un lac ne peut pas descendre en dessous
de 4°C (sauf cas extrêmes). Cela permet à la vie aquatique de survivre aux
périodes glacées, car l'eau reste liquide sous son manteau de glace isolant
(d'ordinaire la densité à l'état liquide est plus faible qu'à l'état solide pour
les autres corps).
Par ailleurs, sa tension superficielle particulièrement élevée permet le
phénomène de capillarité, qui permet, entre autres, aux plantes de pousser
et à de nombreux êtres vivants de se déplacer sur la surface de l'eau.
Les sucres jouent un rôle majeur dans le métabolisme énergétique, c'est à dire la
production d'énergie chimique qui sera utilisée au cours des réactions
d'anabolisme. Ils sont également très importants dans d'autres processus
métaboliques tels que la synthèse d'acides nucléiques, les processus
d'hydroxylation et la synthèse de cérébrosides et de glycoprotéines. Les glucides
interviennent aussi dans le transfert des cations dans l'intestin et dans des
mécanismes de détoxification tels que la glycuroconjugaison, l'excrétion
d'ammoniac et l'épuration de l'hydrogène.
Chez les bactéries, ils sont une partie importante de la membrane externe, où ils
sont conjugués à des lipides. Ce sont les lipopolysaccharides, ou LPS. Ils sont
responsables des réactions immunitaire d'un organisme lorsque celui est exposé
à une entrée bactérienne. Ils jouent aussi un rôle important comme déterminant
antigénique à la surface des cellules eucaryotes. Ils déterminent les groupes
sanguins et sont une part importante du complexe majeur d'histocompatibilité,
ou CMH.
Classification [modifier]
Par nombre de résidus [modifier]
les aldoses sont composés d'une chaîne d'alcools secondaires ayant à une
extrémité un alcool primaire et un aldéhyde à l'autre extrémité. Ces
derniers présentent une énantiomérie (séries L et D).
Les cétoses possèdent une fonction cétone dans leurs chaînes, les autres
carbones étant porteur d'une fonction alcool primaire ou secondaire selon
la position.
Par nombre d'atomes de carbone [modifier]
Les oses sont classés aussi par leur nombre d'atomes de carbone de la manière
suivante: C3 trioses, C4 tétroses, C5 pentoses, C6 hexoses, C7 heptoses.
Exemples [modifier]
La glycéraldéhyde est l'ose le plus simple dans la classe des aldoses, c'est
un aldotriose (C3). De même pour le dihydroxyacétone dans la classe des
cétoses (cétotriose). Le ribose est un aldopentose (C5) qui entre dans la
composition des acides nucléiques.
Lipides [modifier]
Définition [modifier]
D'un point de vue métabolique, les lipides constituent des réserves énergétiques.
Les sucres sont par exemple transformés en lipides et stockés dans les cellules
adipeuses en cas de consommation supérieure à l'utilisation.
Les lipides, en particulier les phospholipides constituent l'élément majeur des
membranes cellulaires. Ils définissent une séparation entre le milieu
intracellulaire et le milieu extracellulaire. Leur caractère hydrophobe rend
impossible le passage de molécules polaires ou chargée, comme l'eau et les ions.
Seules voies de passage possible : les protéines membranaires. par exemple, les
ions entrent et sortent de la cellules par le biais de canaux ionique.
Plusieurs hormones sont des lipides, en général dérivé du cholestérol :
progestérone, testostérone, etc. Les vitamines liposolubles peuvent aussi être
classées parmi les lipides.
Contrairement aux acides nucléiques ou aux protéines, les lipides ne sont pas
des macromolécules constitués d'une succession d'unités de bases.
Les lipides peuvent être classés selon la structure de leur squelette carboné
(atomes de carbone chaînés, cycliques, présence d'insaturations, etc.)2:
les acides gras : il s'agit d'acides carboxyliques à longue chaîne carbonée
pouvant être saturée, insaturée, ramifiée, etc. Des exemples bien connus
sont les oméga-3 et -6, mais aussi les prostaglandines.
les stérols : les stérols sont des lipides possédant une chaîne carbonée
plusieurs fois cyclisée. Ils ne sont donc pas linéaires comme les acides
gras. Des exemples bien connus de stérols sont le cholestérol, la vitamine
D et les hormones stéroïdiennes (testostérone, œstrogènes, cortisone).
Les protéines (du grec prôtos, premier) sont des polymères composés d'une
combinaison de quelques 20 acides aminés. La plupart des protéines sont
formées de l'union de plus de 100 acides aminés (résidus) reliés entre eux par
des liaisons peptidiques. Pour un nombre moins important de résidus on parle de
peptides (< 50 résidus) et de polypeptides (≥ 50 résidus).
Les acides aminés peuvent se lier les uns aux autres par une liaison peptidique
au cours de la synthèse protéique dans les ribosomes. La liaison peptidique se
fait entre le groupement acide (COOH) d'un acide aminé et le groupement amine
(NH2) de l'autre :
Fonctions [modifier]
F actine, polymère
(protéine de soutien/
G actine, protéine motrice).
Rhodopsine Collagène (protéine
(récepteur). monomérique. de soutien).
Protéome [modifier]
Les acides nucléiques ont été isolés initialement des noyaux des cellules
eucaryotes (du latin nucleus, noyau). Ce sont des macromolécules comportant
des sous-unités appelées nucléotides. On peut en distinguer deux grands types :
les acides désoxyribonucléiques (ADN) et les acides ribonucléiques (ARN).
L'ADN est le support universel de l'information génétique (sauf pour certains
virus). Grâce à deux fonctions catalytiques cette molécule assure la transmission
et l'expression de l'information qu'elle contient :
Structure [modifier]
Le pentose (sucre en C5) : C'est le ribose, présent sous deux formes le 2'-
désoxyribose et le 2'-oxyribose respectivement dans l'ADN et l'ARN. La
liaison pentose-base est une liaison glycosidique. Elle se forme par
élimination d’une molécule d’eau entre la base et l'OH semi-acétalique
situé sur le carbone 1' de l’ose. L’association pentose-base est appelée
nucléoside.
Dans l'ADN bincaténaire les bases azotés des deux brins s'apparient suivant la
règle de complémentarité : A apparié avec T, C apparié avec G. Cet appariement
est maintenu grâce à des liaisons hydrogène et peut être donc affecté par la
chaleur (dénaturation thermique). Par convention, la séquence d'un acide
nucléique est orientée dans le sens de l’extrémité 5' (comportant un groupement
phosphate) vers l’extrémité 3' qui possède un OH libre. Ainsi, dans l'ADN
bincaténaire (double brin), les deux brins sont disposés dans deux directions
opposées. Les extrémités 5' et 3' de l'un des brins correspondent aux extrémités
3' et 5' du brin parallèle opposé (anti-parallèles). Dans l’espace les deux chaînes
présentent une configuration hélicoïdale. Elles s’enroulent autour d’un axe
imaginaire pour constituer une double hélice à rotation droite (dans les formes A
et B de l’ADN) ou plus exceptionnellement à rotation gauche (dans la forme Z
de l’ADN).
Classiquement, on considère que le gène est une région d'un brin d'ADN dont la
séquence code l'information nécessaire à la synthèse d'une protéine. Trois types
d'ADN différents constituent le génome (l'ensemble des gènes d'un individu ou
d'une espèce) :
Vitamines [modifier]
Cristaux de vitamine C.
Les vitamines (du latin vita, vie) Ce sont des composés organiques essentiels à
la vie, agissant à de très faibles quantités, pour le développement, l'entretien et le
fonctionnement de l'organisme. Nos cellules sont incapables de les synthétiser.
Au risque d'avitaminose, ils doivent être apportés par l'alimentation dans les
bonnes proportions. La vitamine B1 (thiamine), est la première vitamine qui fut
découverte par le japonais Suzuki Umetaro cherchant à soigner le béribéri (une
maladie due au déficit en vitamine B1, caractérisée par des atteintes musculaires
et neurologiques). Elle fut isolée par Kazimierz Funk (biochimiste américain
d'origine polonaise) en 1912. Aujourd'hui, on connaît 13 vitamines différentes.
C'est un ensemble hétérogène du point de vue chimique et physiologique (mode
d'action). On classe les vitamines en 2 ensembles : les vitamines hydrosolubles
(groupes B et C) et les vitamines liposolubles (les groupes A, D, E, et K). Les
vitamines hydrosolubles, sont facilement éliminées par les reins et la sueur,
l'alimentation doit les fournir quotidiennement. Par contre, les vitamines
liposolubles sont stockées dans le tissu adipeux et le foie (d'où le risque de
surdosage, surtout pour la vitamine A et D). Certaines vitamines sont des
cofacteurs nécessaires à l'activité d'enzymes (vitamines du groupe B), d'autres
constituent une réserve de pouvoir réducteur (vitamine C, E). Les fonctions de la
plupart d'entres elles restent à élucider.
Pour mener à bien leurs études, les biochimistes font appel à des techniques et
des connaissances issues de nombreuses disciplines scientifiques autres que la
biologie, par exemple :
La microscopie électronique.
Physique La cristallographie.
La diffraction des rayons X.
Glucide
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Ils font partie, avec les protéines et les lipides, des constituants essentiels des
êtres vivants et de leur nutrition, car ils sont un des principaux intermédiaires
biologiques de stockage et de consommation d'énergie. Chez les organismes
autotrophes, comme les plantes, les sucres sont convertis en amidon pour le
stockage. Chez les organismes hétérotrophes, comme les animaux, ils sont
utilisés comme source d'énergie dans les réactions métaboliques, leur oxydation
lors de la digestion des glucides apportant environ 17 kJ/g selon l'étude dans la
bombe calorimétrique.
Sommaire
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1 Catégories
2 Structure, classification et nomenclature
o 2.1 Les oses simples
2.1.1 Représentation linéaire : modèle de Fischer
2.1.2 Représentation cyclique : modèle de Haworth
o 2.2 Les osides
2.2.1 Formation de la liaison osidique
o 2.3 Les diholosides
2.3.1 Non-réducteurs
2.3.1.1 Le saccharose
2.3.1.2 Le tréhalose
2.3.2 Réducteurs
2.3.2.1 Le lactose
2.3.2.2 Le maltose
2.3.2.3 Le cellobiose
2.3.2.4 L'isomaltose
2.3.3 Détermination de la structure d'un diholoside
o 2.4 Les triholosides
2.4.1 Le raffinose
2.4.2 Le gentianose
o 2.5 Les polyholosides
2.5.1 L'amidon
2.5.2 Le glycogène
2.5.3 La cellulose
2.5.4 L'agar-agar
2.5.5 L'acide hyaluronique
2.5.6 Les hétérosides
2.5.6.1 Les nucléotides
2.5.6.2 L'ONPG
3 Propriétés chimiques
o 3.1 Propriétés réductrices
o 3.2 Hydrolyse de la liaison osidique
3.2.1 Hydrolyse chimique
3.2.2 Hydrolyse enzymatique
4 Voir aussi
o 4.1 Articles connexes
o 4.2 Liens externes
5 Notes et références
Catégories [modifier]
Tous les oses possèdent un pouvoir rotatoire du fait de la présence d'un carbone
asymétrique, les oses sont dits chiraux.
Figure 1 : représentation de Fischer des formes D et L du glucose. Les deux sont
symétriques par rapport à un plan.
Il existe aussi des stéréoisomères qui sont des isomères optiques. Tous les
énantiomères sont des stéréoisomères. Il y a aussi des diastéréoisomères qui sont
des stéréoisomères non énantiomères. Il y a des épimères qui sont des sucres qui
diffèrent par la configuration d'un seul et même carbone.
Représentation cyclique : modèle de Haworth [modifier]
Quand on laisse une solution dans l'eau de glucose préalablement cristallisé dans
de l'eau, le pouvoir passe de +112° à +52,5°. Quand on laisse une solution dans
l'eau de glucose préalablement cristallisé dans de l'acide éthanoïque, le pouvoir
passe de +19° à +52,5°.
Figure 2 : cyclisation du D-glucose. Les formes cycliques sont des hémiacétals
Cette observation est due au fait que la fonction aldéhyde du glucose s'hydrate
pour former une fonction alcool qui va réagir avec une autre fonction alcool
(celle du carbone 5). Le glucose devient alors cyclique, il dérive du pyrane. Le
carbone n°1 est un carbone anomère (les isomères cycliques sont appelés des
anomères), le groupement de la fonction alcool qu'il porte peut être « en haut »
ou « en bas ». Si elle est en haut, le groupement hydroxyl est du même côté que
celui de la série, c'est la forme beta, sinon, hydroxyle opposé à celui de la série,
c'est la forme alpha. La figure 2 explique la cyclisation du glucose. En solution
aqueuse, le glucose est en équilibre tautomère : 65 % sous forme β-D-
glucopyranose, 0,1% sous forme D-glucose (linéaire) et 35 % d'α-D-
glucopyranose. La cyclisation des sucres permet d'avoir deux fois plus
d'isomères.
Figure 3 : formes α et β du fructofuranose.
== Anomalie optique ==
Les osides sont des polymères d'oses liés par une liaison osidique. Ils sont
hydrolisables, et aussi appelés glucides complexes.
Non-réducteurs [modifier]
Réducteurs [modifier]
Le lactose [modifier]
C'est un diholoside réducteur, c'est le glucide du lait, son nom officiel est le β-D-
galactopyranosyl(1→4)-D-glucopyranose
Il est constitué de 2 oses liés par liaison osidique et peut être réducteur ou non.
Par exemple : le maltose, le saccharose, le lactose, le cellobiose...
Le raffinose [modifier]
Association d'un très grand nombre de molécules liées par des liaisons O-
glycosidiques. Chaînes soit linéaires ou ramifiées.
L'amidon [modifier]
Il est mis en évidence par le lugol (eau iodée) qui conduit à une coloration noire
caractéristique.
Le glycogène [modifier]
Le glycogène à été extrait par Claude Bernard en 1856 dans le foie. C'est la
forme de stockage du glucose excédentaire chez les animaux et les
champignons. Il s'agit aussi d'un polymère de glucose ramifié (un branchement
tous les 6 à 8 unités glucose). Le glycogène est formé par la glycogénogenèse et
décomposé par la glycogénolyse.
Le glycogène est mis en évidence par le lugol (eau iodée) qui conduit à une
coloration brun acajou.
La cellulose [modifier]
Elle ne peut être assimilée par l'être humain mais sa présence dans l'alimentation
favorise le transit intestinal et protège l'organisme contre le cancer du colon.
L'agar-agar [modifier]
C'est un polyholoside mixte constitué de D- et L-galactose estérifié par de l'acide
sulfurique. Extrait d'algues, il est utilisé en bactériologie et dans l'industrie
alimentaire comme gélifiant.
L'acide hyaluronique [modifier]
Ils sont constitués d'une base azotée, d'un ose (ribose, 2-désoxyribose)) et d'un
groupement phosphate. Ce sont des N-hétérosides
C'est un O-hétéroside.
Les oses simples et les diholosides ayant de libre leur carbone hémiacétalique
sont réducteurs de par leur fonction aldéhyde. La fonction aldéhyde est oxydée
en fonction acide carboxylique. L'une des fonctions alcool primaire peut être
oxydée en fonction acide carboxylique.
Les diholosides non réducteurs sont ceux dont aucun carbone hémiacétalique
n'est libre, il est mis en jeu dans la liaison osidique.
L'hydrolyse chimique n'est pas spécifique, elle conduit à la plus petite sous-unité
des glucides : les oses. Elle est réalisée en présence d'acide chlorhydrique
Lipide
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Les lipides constituent la matière grasse des êtres vivants. Ce sont de petites
molécules hydrophobes ou amphipathiques principalement constituées de
carbone, d’hydrogène et d’oxygène et ayant une densité inférieure à celle de
l'eau1. Les lipides peuvent être à l'état solide, comme dans les cires, ou liquide,
comme dans les huiles.
Sommaire
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1 Classification
o 1.1 Classe des acides gras
o 1.2 Classe des acylglycérols
o 1.3 Classe des phosphoacylglycérols
o 1.4 Classe des sphingolipides
o 1.5 Classe des stérols
o 1.6 Classe des prénols
o 1.7 Classe des polykétides
o 1.8 Classe des saccharolipides
2 Rôles des lipides dans l'organisme
3 Les lipides dans l'alimentation humaine
4 Notes et références
5 Voir aussi
6 Liens externes
Classification [modifier]
Les lipides peuvent être classés selon la structure de leur squelette carboné
(atomes de carbone chaînés, cycliques, présence d'insaturations, etc.). Toutefois,
du fait de leur diversité et de la difficulté à adopter une définition universelle, il
n'existe pas de classification unique des lipides. Selon l'IUPAC3, par exemple,
sont inclus dans la catégorie « lipides » les acides gras et dérivés, ainsi que leurs
esters respectifs4:
La catégorie des lipides définie par l'IUPAC n'inclut pas le cholestérol, classé
dans les terpènoïdes5, soit:
Or, les composés tel que le cholestérol sont effectivement considérés comme des
lipides depuis longtemps6, y compris dans la définition faite par l'IUPAC.
Différentes études ont donc été faites pour intégrer les lipides de type acide gras
et de type cholestérol dans un même système de classification. La dernière en
date définit 8 catégories2 et dérive en partie de la classification faite par
l'IUPAC :
Les acides gras sont des acides carboxyliques caractérisés par une répétition de
groupements méthylène -CH2- formant une chaîne carbonée généralement
constituée d'un nombre pair d'atomes de carbone. C'est cette chaîne carbonée qui
confère aux acides gras leur caractère hydrophobe.
La classe des acides gras peut se diviser en 13 sous-classes dont les principales
sont :
les acides gras et leurs dérivés : cette sous-classe très riche comprend en
premier lieu les acides gras à chaîne linéaire (fig. 1) de formule semi-
développée :
CH3-[CH2]n-COOH avec n ≥ 1
Les acides à chaîne linéaire sont des acides gras saturés dont dérivent les autres
sous-classes, notamment celle des acides gras insaturés (fig. 2).
Il est à noter que les groupes hydroxyl -OH libres du glycérol chez les mono et
diacylglycérols peuvent aussi être substitués par des sucres via une liaison
glycosidique.
Il est à noter que lorsque -X est un atome d'hydrogène H, le composé est appelé
acide phosphatidique.
Classe des sphingolipides [modifier]
Fig. 7. La sphingosine
La sous-classe la plus importante est sans doute celle des céramides. Il s'agit de
sphinganines ou de sphingosines liées à un acide gras par une liaison amide. Un
exemple bien connu de céramide est la sphingomyéline, impliquée dans la
transmission nerveuse chez les mammifères. La formule générale semi-
développée des céramides est :
OH
|
R1-CH-CH-CH2-OH
|
R2-CO-NH
avec R1 et R2 deux chaînes acyl, saturées ou non.
La structure de base des prénols est l'isoprène. Les prénols sont synthétisés à
partir de précurseurs à 5 atomes de carbones, l'isopentènyl-diphosphate et le
diméthylallyl-diphosphate, issus de la voie de l'acide mévalonique. Chez
quelques bactéries et plantes, les précurseurs sont issus de la voie du
méthylérythritol-phosphate. Les prénols peuvent se diviser en 3 sous-classes:
les macrolides
les polykétides aromatiques
les hybrides peptide-polykétide non ribosomaux
les acylaminosucres
les polysaccharides d'acylaminosucres
les acyltréhaloses
les polysaccharides d'acyltréhaloses
Les lipides sont présents dans l'huile, le beurre, le gras, quelques viandes,
poissons, fromages ...
La plupart des lipides alimentaires sont constitués de triglycérides (85 à
95 % des lipides).
Les lipides sont très énergétiques : ils apportent beaucoup de calories (1 g
de lipide apporte 9 kcal soit 38 kJ).
Les lipides sont donc une forme privilégiée de mise en réserve d'énergie, surtout
chez les animaux où les lipides sont stockés dans les tissus adipeux. Les lipides
sont indispensables au bon fonctionnement de l'organisme mais une nourriture
trop riche en graisses favorise les maladies cardio-vasculaires.
Protéine
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Une protéine, aussi appelée protide1, est une macromolécule composée par une
ou plusieurs chaîne(s) (ou séquence(s)) d'acides aminés liés entre eux par des
liaisons peptidiques. En général, on parle de protéine lorsque la chaîne contient
plus de 10 acides aminés. Dans le cas contraire, on parle de peptides et de
polypeptides. Cet usage tend à disparaître au profit du terme petite protéine.
L'enchaînement des acides aminés est codé par le génome et constitue la
structure primaire.
Sommaire
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1 Étymologie
2 Synthèse
3 Structure
4 Fonction
5 Phénotype
6 Évolution
7 Alimentation
8 Aliments riches en protéines
9 Bibliographie
10 Notes et références
11 Voir aussi
12 Liens externes
Étymologie [modifier]
Synthèse [modifier]
L'assemblage d'une protéine se fait donc acide aminé par acide aminé de son
extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale. Il faut également bien noter
qu'un gène n'est pas forcément associé à une seule protéine mais bien souvent à
plusieurs.
Structure [modifier]
Les protéines sont des objets moléculaires dont la description précise introduit la
notion de structures (de manière plus ou moins hiérarchique).
Fonction [modifier]
Les protéines peuvent être considérées comme les outils majeurs du monde
vivant à l'échelle moléculaire.
Phénotype [modifier]
Le plan de fabrication des protéines dépend donc en premier lieu du gène. Or les
gènes ne sont pas identiques d'un individu à l'autre. Dans le cas de l'homme,
chaque individu possède un génome bien à lui (nous ne sommes pas des clones).
De plus, dans le cas des êtres vivants diploïdes, il existe deux exemplaires de
chaque gène. Et ces deux exemplaires ne sont pas nécessairement identiques. Un
gène existe donc en plusieurs versions d'un individu à l'autre et parfois chez un
même individu. Ces différentes versions sont appelées allèles. L'ensemble des
allèles d'un individu forme le génotype.
Puisque les gènes existent en plusieurs versions, les protéines vont également
exister en différentes versions. Ces différentes versions de protéines vont
provoquer des différences d'un individu à l'autre : tel individu aura les yeux
bleus mais tel autre aura les yeux noirs, etc. Ces caractéristiques, visibles ou
non, propres à chaque individu sont appelées le phénotype. Chez un même
individu, un groupe de protéines à séquence similaire et fonction identique est
dit isoforme. Les isoformes peuvent être le résultat de l'épissage alternatif d'un
même gène, l'expression de plusieurs allèles d'un gène, ou encore la présence de
plusieurs gènes homologues dans le génome.
Évolution [modifier]
Alimentation [modifier]
Presque toutes les protéines sont absorbées quand elles arrivent dans le jéjunum
et seulement 1% des protéines ingérées se retrouvent dans les fèces. Certains
acides aminés restent dans les cellules épithéliales et sont utilisés pour la
synthèse de nouvelles protéines, y compris certaines protéines intestinales,
constamment digérées, recyclées et absorbées par l'intestin grêle.
Acide aminé
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Il existe plus de 100 acides α-aminés présents dans la nature, certains ont été
découverts sur des météorites, notamment les chondrites carbonées.
Dans la cellule, les acides aminés peuvent exister à l'état libre ou de
biopolymères (peptides ou protéines). On peut ainsi distinguer différentes
catégories d’acides aminés :
Certains acides aminés sont retrouvés dans les protéines, et sont capables
de participer in vivo à la synthèse de ces protéines. Ce sont donc à la fois
des constituants et des précurseurs des protéines.
Certains acides aminés sont retrouvés dans les protéines uniquement après
leur biosynthèse (car ils ne se forment qu'après incorporation d’un autre
acide aminé dans la molécule protéique).
Certains acides aminés n'existent qu'à l'état libre. Bien qu'il existe de
nombreux acides aminés dans la nature, l'hydrolyse des protéines ou
peptides naturels conduit à 20 acides aminés.
Ces acides aminés sont les "maillons" qui constituent les protéines. Celles-ci
sont comparables à des "colliers" constitués de cent à plusieurs milliers de ces
"perles", reliées de manière covalente au moyen de fonctions amide (liaison
peptidique). L'enchainement des acides aminés constitue la structure primaire
des protéines. Toutefois, ces dernières tirent leur propriétés de leur structure
tertiaire, ou repliement spatial. Si le nombre d'acides aminés est inférieur à 20,
on parle de peptide, et de 20 à 100 de polypeptide.
Sommaire
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1 Structure générale
o 1.1 Isomérie
2 Propriétés générales
o 2.1 Solubilité
o 2.2 Propriétés ioniques
o 2.3 Absorption de la lumière
o 2.4 Propriétés du groupe carboxyle
o 2.5 Propriétés du groupement amino
2.5.1 Acétylation
2.5.2 Réaction avec les aldéhydes
2.5.3 Arylation
2.5.4 Carbamylation
2.5.5 Réactions avec des esters de N-hydroxysuccinimide et
de para-nitrophényl
o 2.6 Propriétés dues à la présence simultanée du -COOH et du -NH2
2.6.1 Formation de complexes métalliques (chélation)
2.6.2 Décarboxylation et désamination oxydatives. Réaction
avec la ninhydrine
3 Métabolisme
4 Liste des principaux acides aminés
o 4.1 Liste des 20 acides aminés représentés dans le code génétique
o 4.2 Structure des 20 acides aminés représentés dans le code
génétique
5 Voir aussi
6 Liens externes
Les acides aminés naturels sont essentiellement des acides α-aminés répondant à
la structure générale :
Isomérie [modifier]
Les acides aminés L représentent la grande majorité des acides aminés qui se
trouvent dans les protéines. Certains de ces acides aminés, comme la thréonine,
possèdent un 2e carbone asymétrique. Dans ce cas, le composé naturel est appelé
L, les 2 autres stéréoisomères dont les positions relatives des substituants sont
différentes sont appelés "allo". Ceux-ci ne sont pas présents dans les protéines.
Les acides aminés D se rencontrent dans certaines protéines produites par des
organismes exotiques au fond des océans, comme certains mollusques. Ce sont
également des composants abondants des parois cellulaires des bactéries.
Solubilité [modifier]
La plupart des acides aminés subissent facilement la solvatation par les solvants
polaires tels que l'eau, ou l'alcool (particulièrement proline et hydroxyproline)
dans lesquels ils sont solubles. D'autre part, les acides α-aminés sont solubles,
mais à moindre degré dans les solvants non polaires. Il est important de retenir
que cette solubilité est largement dépendante des propriétés de la chaîne latérale:
la solubilité diminue avec le nombre d'atomes de carbone du radical, mais
inversement augmente si ce radical R est porteur de fonctions polaires (NH2,
COOH) ou hydrophiles (OH). Ex de solubilité : La tyrosine, par son noyau
aromatique, est peu soluble dans l'eau : 0,04 %. De même, la cystéine, la
leucine.
Les acides aminés sont appelés pour cette structure diionique amphotères.
L'ionisation varie avec le pH : les acides aminés existent, en solution aqueuse,
sous 3 formes possibles :
le pK de COOH : environ 2 - 3
le pK de NH3+ : environ 10
Le point (ou pH) isoélectrique ou isoionique est égal à la demi somme des pKs.
Le radical R, lorsqu'il renferme un groupe ionisable, participe à la valeur du
point isoélectrique. Un pK supplémentaire apparaît alors. Par exemple pour
l'histidine :
1. pK1 acide
2. pK2 demi dissociation du groupe imidazole
3. pK3 amine
Les solutions d'acides aminés sont incolores. Les acides aminés aromatiques
absorbent dans l’U.V. entre 260 et 280 nm. Au dessus de 260 nm, la plus grande
partie de l'absorption ultraviolette des protéines provient de leur teneur en
tryptophane et parfois en tyrosine.
1. Amidation
2. Décarboxylation
Acétylation [modifier]
composants de l'environnement.
Une réaction du même type peut se produire in vivo entre acides aminés et
oligosaccharides (réaction de glycation des protéines avec les résidus d'acides
aminés ayant une fonction amine libre). Dans les enchaînements saccharidiques,
le sucre réducteur terminal existe de façon prédominante sous forme cyclique,
avec seulement des traces sous forme ouverte. Une base de Schiff peut se former
avec cette forme minoritaire, déplaçant ainsi l'équilibre entre les deux formes
vers la forme ouverte.
In vitro, cette réaction avec les saccharides est généralement réalisée en présence
de cyanoborohydrure de sodium (NaCNBH3). La base de Schiff formée est ainsi
rapidement réduite par les anions cyanoborohydrides en amine secondaire plus
stable.
Arylation [modifier]
Carbamylation [modifier]
Ces réactions permettent le greffage d'un groupement R sur le -NH2 d'un acide
aminé, avec élimination du groupement réactif.
Ces chélates stables sont utilisés pour effectuer des réactions chimiques au
niveau de R, en synthèse.
La coloration n'est pas spécifique des acides aminés. Elle se produit avec
d'autres composés ayant des groupements aminos libres : glucosamine, peptides
et protéines. Cette méthode colorimétrique est une bonne technique pour le
dosage d'un acide aminé pur, mais elle est moins valable pour un dosage global
car les acides aminés réagissent en donnant des colorations d'intensité variable.
Les iminoacides donnent avec la ninhydrine, une coloration jaune.
Métabolisme [modifier]
Lorsque les protéines se décomposent dans l'intestin, les acides aminés sont
"libérés" du "collier". Ainsi, ils peuvent pénétrer la paroi intestinale. Ils se
mélangent par la suite à d'autres acides aminés (notamment ceux provenant des
protéines corporelles dégradées) pour former le "pool des acides aminés". De ce
"pool" sont choisis les acides aminés dont l'organisme a besoin pour synthétiser
les protéines qui lui manquent. Une fois choisis, ils sont liés dans le ribosome
des cellules qui, eux, déterminent l'ordre des différentes "perles" à partir de
l'information détenue dans l'ADN. D'autres acides aminés du "pool" sont aussi
utilisés pour produire du glucose et des acides gras. Le processus par lequel
l'organisme synthétise du glucose à partir des acides aminés s'appelle la
"néoglucogénèse". Il consiste tout d'abord en la suppression du groupe amino (la
partie NH2) grâce à une réaction impliquant de la pyridoxine (vitamine B6). Le
groupe amino, qui est maintenant sous forme d'ammoniac (NH3) est tout de suite
transformé en urée par le foie car cette substance est toxique. Le foie transforme
ensuite le restant du groupe (appelé chaîne carbonée) en glucose ou en acides
gras (qui sont les éléments de bases des lipides), ou aucun. Cela dépend si la
chaîne carbonée est glucogénique (transformable en glucose) ou cétogénique
(transformable en acides gras). Cette capacité est importante dans les cas d'une
glycémie trop faible.
Masse
Code Code
molair pKa1(- pKa2 (- pKaR Abondanc
à1 à3
Nom e pI COOH) NH2) (-R) e
lettre lettres -
(g.mol relative1
1
)
Alanine A Ala 89.09 6.01 2.35 9.87 7.86
10.7 12.4
Arginine R Arg 174.20 1.82 8.99 5.39
6 8
Asparagine N Asn 132.12 5.41 2.14 8.72 4.15
Aspartate D Asp 133.10 2.85 1.99 9.90 3.90 5.34
Cystéine C Cys 121.16 5.05 1.92 10.70 8.18 1.51
Glutamate E Glu 147.13 3.15 2.10 9.47 4.07 6.66
Glutamine Q Gln 146.15 5.65 2.17 9.13 3.95
Glycine G Gly 75.07 6.06 2.35 9.78 6.94
Histidine H His 155.16 7.60 1.80 9.33 6.04 2.29
Isoleucine I Ile 131.17 6.05 2.32 9.76 5.91
Leucine L Leu 131.17 6.01 2.33 9.74 9.64
10.5
Lysine K Lys 146.19 9.60 2.16 9.06 5.93
4
Méthionine M Met 149.21 5.74 2.13 9.28 2.37
Phénylalanin
F Phe 165.19 5.49 2.20 9.31 3.97
e
Proline P Pro 115.13 6.30 1.95 10.64 4.81
Sérine S Ser 105.09 5.68 2.19 9.21 6.83
Thréonine T Thr 119.12 5.60 2.09 9.10 5.41
Tryptophane W Trp 204.23 5.89 2.46 9.41 1.14
10.4
Tyrosine Y Tyr 181.19 5.64 2.20 9.21 3.04
6
Valine V Val 117.15 6.00 2.39 9.74 6.73
A noter que la sélénocystéine (code à une lettre: U, à trois lettres: Sec), qui est
un acide aminé rare mais indispensable à la fonction des sélénoprotéines, est
parfois considéré comme le vingt-et-unième acide aminé.
L-Alanine (Ala /
A) L-Asparagine (Asn Acide L-aspartique
L-Arginine (Arg / R)
/ N) (Asp / D)
Glycine (Gly / G)
L-Cystéine (Cys /
Acide L-glutamique L-Glutamine
(Glu / E) (Gln / Q)
C)
Biophysique
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Plusieurs domaines de la biologie dans son sens le plus large ont bénéficié des
avancées réalisées par la biophysique. Citons simplement la médecine, la
biologie cellulaire ou encore la biologie moléculaire.
Ces quarante dernières années, la biophysique a subit une mutation qui a conduit
à une approche de plus en plus moléculaire, c'est à dire réductionniste, des
phénomènes biologiques.
Sommaire
[masquer]
1 Bref historique
2 Aspect théorique
3 Aspect expérimental
4 Voir aussi
5 Liens externes
Les physiologistes, qui furent les premiers biophysiciens, démontrèrent plus tard
que seules les lois de la physique sont nécessaires et suffisantes pour expliquer
tout le vivant. Récemment, puisque plus personne n'invoquait la théorie du
vitalisme, cette discipline a muté et a pris pour but la caractérisation des
molécules du vivant au moyen de techniques physiques et chimiques.
La physique entend expliquer les phénomènes biologiques par les mêmes lois
qui s'appliquent au reste du monde. Elle est en cela l'héritière directe de la
physiologie du début du XXe siècle. Comme pour beaucoup d'autres systèmes
possédant un intérêt particulier (liquides, plasmas, supraconducteurs...), les
biophysiciens cherchent à développer des théories adaptées aux phénomènes
typiques du monde vivant. Dans bien des cas, de telles théories mettent en
évidence certains points communs entre observations a priori très différentes, et
ouvrent de nouvelles perspectives. Il se trouve que les organismes vivants font
partie des systèmes physiques les plus complexes et les plus variés qui soient
accessibles à notre observation. Pourtant il existe une unité remarquable au
niveau cellulaire, déjà mise en évidence par les premières observations de
cellules au microscope (Schleiden 1838, Schwann 1839, Virchow 1855).
La découverte progressive de l'unité des processus physiques intervenant dans
toutes les cellules vivantes a été un moteur important pour le développement de
la biophysique. Les physiciens cherchent en effet à expliquer l'essentiel des
observations en proposant des théories synthétiques. Les succès les plus
importants sont obtenus lorsque plusieurs observations dans des contextes
différents, chez des organismes différents, sont rattachées à une même
explication physique.
Articles spécialisés :
Les appareillages ne sont pas encore capables de « voir » une molécule mais en
« éclairant » un grand nombre de molécules identiques avec un rayonnement
contrôlé, des rayons X aux ondes radio (RMN, RPE), il est possible d'en déduire
leur structure commune par l'analyse du rayonnement réémis. À noter que
l'électrophysiologie permet de suivre l'activité en temps réel d'une seule
molécule grâce à la technique de patch clamp. Ceci nécessite la manipulation
d'un très grand nombre de mesures.
Le rayonnement réémis est aussi utilisé pour localiser ces molécules dans
l'espace ; c'est ce qui est utilisé en imagerie. Cela implique souvent le couplage
de la molécule d'intérêt à un fluorophore biophotonique.
Les exemples d'utilisation de ces techniques en médecine sont innombrables. On
pourra retenir, par exemple, le génome décodé, sida et protéine TAT, utilisation
de la RPE. Une discipline utilise ces différents outils et techniques afin de les
appliquer à la médecine : génomique structurale