Référentiel BTSM - PGEM - Màj - 30 - Juin - 2014 - GM1 - 0

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ANNEXE I

CLASSE DE MISE A NIVEAU


DU

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR MARITIME

SPÉCIALITE

PÊCHE ET GESTION DE L'ENVIRONNEMENT MARIN

FINALITÉ DES ÉTUDES

La mise à niveau maritime est une année d’études indispensable à tout lycéen titulaire d’un
baccalauréat général, technologique ou professionnel (autre que le baccalauréat professionnel
maritime « Conduite et gestion des entreprises maritimes ») qui souhaite préparer le Brevet de
Technicien Supérieur Maritime Pêche et Gestion de l’Environnement Marin (BTSM PGEM).

La classe de mise à niveau maritime est partie intégrante du BTSM PGEM pour tout lycéen titulaire
d’un baccalauréat général, technologique ou professionnel.

OBJECTIFS GÉNÉRAUX DE LA FORMATION

La formation a pour objectifs :


• de faire acquérir aux élèves les connaissances du niveau Baccalauréat Professionnel,
spécialité « Conduite et gestion des entreprises maritimes » dans les domaines de la conduite
et de l’exploitation du navire ;
• de faire acquérir aux élèves les connaissances et savoir-faire du matelot au commerce et à la
pêche ;
• de faire acquérir aux élèves les connaissances techniques et technologiques du niveau de
Capitaine 200 et Capitaine 500 ;
• de permettre aux élèves d’acquérir le vocabulaire technique en langue anglaise relatif aux
radiocommunications maritimes, au navire et à ses équipements ;
• de former les élèves aux certificats exigés par la convention internationale relative à la
formation minimale des gens de mer (STCW)

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HORAIRES D’ENSEIGNEMENT

Horaires
Matières Volumes annuels
hebdomadaires
MODULE 1
NAVIGATION (groupe de 12 élèves) 105 3,5
STAGE RADAR (groupe de 6 élèves) 30 1
METEOROLOGIE 15 0,5
REGLES DE BARRE / TENUE DU QUART 30 1
MANŒUVRE EMBARCATION (groupe de 8
60 2
élèves)
TOTAL 240 8
MODULE 2 (groupe de 12 élèves) 0
DESCRIPTION - CONSTRUCTION 45 1,5
STABILITE 60 2
ENTRETIEN ET REPARATION 30 1
SECURITE 30 1
ANGLAIS SMCP ET TECHNIQUE 45 1,5
TOTAL 210 7
MODULE 3 0
MATELOTAGE / ENGINS DE
120 4
PECHE/RAMENDAGE. (groupe de 12 élèves)
ARRIMAGE ET MANUTENTION 15 0,5
TOTAL 135 4,5
MODULE 4
GESTION 75 2,5
ENVIRONNEMENT PROFESSIONNEL 60 2
TOTAL 135 4,5
MODULE 5
MACHINES MARINES (groupe de 12 élèves) 75 2,5
ELECTRICITE (groupe de 12 élèves) 30 1
TOTAL 105 3,5
TOTAL
825 27,5
ENSEIGNEMENTS PROFESSIONNELS
MODULE 6
ANGLAIS (groupe de 12 élèves) 75 2,5
MODULE 7
FRANCAIS 45 1,5
TOTAL 120 4
ENSEIGNEMENT GENERAL
TOTAL GENERAL
945 31,5
HORS STAGES

36 semaines de formation dont :


 4 semaines pour la formation au CFBS, CQALI et CAEERS conformément aux arrêtés du
26 juillet 2013 ;
 4 semaines de périodes de formation en milieu professionnel (PFMP) dont 2 prises sur
les vacances scolaires,

soit 30 semaines d’enseignement en établissement scolaire représentant 945 heures.

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FORMATION EN MILIEU SCOLAIRE

Module 1.
Fonction STCW : NAVIGATION

NAVIGATION
(105h)

1. La sphère terrestre.
Contenu Capacités attendues
Définitions fondamentales : ligne des pôles, Déterminer la position d’un point sur la sphère terrestre
équateur, méridien origine, méridiens et
parallèles
Coordonnées géographiques d’un point Mesurer les coordonnées d’un point.
Porter et relever un point sur des cartes de différentes échelles

Mesure des distances, des vitesses et du Mesurer les distances et les vitesses en utilisant les unités appropriées
temps. sur des cartes de différentes échelles.
Définir l’heure universelle (UTC), l’heure civile de l’observateur (TCO),
l’heure du fuseau (TCF), l’heure civile locale (TCG) et l’heure légale.
Calculer l’heure du fuseau (TCF) et l’heure civile locale (TCG) en
fonction de la longitude G.
Retrouver dans les documents adéquats, l’heure légale en vigueur, pour
un pays déterminé.

2. Les compas et les lochs


Contenu Capacités attendues
Champ magnétique terrestre, déclinaison. Consulter une carte polaire Nord ou Sud de déclinaison magnétique.
Déterminer la valeur de la déclinaison en tenant compte de la variation
annuelle.

Le compas magnétique : Décrire succinctement le principe de fonctionnement du compas


- champ magnétique à bord, déviation, magnétique.
- variation du compas Déterminer les précautions à prendre au voisinage du compas
magnétique.
Etablir une courbe de déviation par relèvement ou gisement de deux
amers terrestres.
Calculer la variation magnétique (W = D +d).
Passer du cap (ou relèvement) compas au cap (ou relèvement) vrai et
inversement. Utiliser un compas de relèvement.
Utiliser la couronne des gisements.
Calculer la variation aux levers ou aux couchers (vrais et apparents) du
soleil par interpolation de l’azimut dans les éphémérides nautiques.

Le compas gyroscopique Décrire succinctement le principe de fonctionnement du compas


gyroscopique. Déterminer ou contrôler la variation gyroscopique par
relèvements. Comparer les indications des différents compas. Déterminer
les avantages et les inconvénients des différents compas.
Calculer la variation aux levers ou aux couchers (vrais et apparents) du
soleil par interpolation de l’azimut dans les éphémérides nautiques.

Les lochs Décrire succinctement le principe de fonctionnement du loch : hollandais,


à bateau, à hélice, électromagnétique et Doppler.
Déterminer la nature de la vitesse relevée.
Utiliser un loch et évaluer sa précision.
Déterminer la vitesse fond par récepteurs satellites
Comparer les indications des différents lochs

Le pilote automatique Utiliser et régler un pilote automatique

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3. Les sondeurs
Contenu Capacités attendues
Principes de la détection acoustique. Décrire le principe de la détection acoustique.
Citer les caractéristiques des ondes sonores et de leur propagation dans
le milieu marin.

Principe de fonctionnement des sondeurs écrire le principe de fonctionnement des appareils de détection
acoustiques. acoustique.

Interprétation des signaux. Interpréter correctement les images des sondeurs et des sonars.

4. Les marées semi-diurnes


Contenu Capacités attendues
Phases de la lune et mouvements des astres Décrire l’influence des phases de la lune sur le phénomène des marées

Définitions fondamentales Définir les termes liés à la marée : pleine mer, basse mer, flux, reflux,
étale, marnage, durée, vive eau, morte eau, coefficient, courbe de marée.
Citer les correspondances entre les coefficients (120, 95, 70, 45 et 20) et
les marées.

Utilisation de l’annuaire des marées des ports Utiliser l’annuaire des marées des ports de France pour les ports
de France et du site informatique géré par le principaux et les ports rattachés.
SHOM. Utiliser le site informatique du SHOM pour un calcul de marée.

Annuaire des marées. Déterminer par les courbes types pour les ports principaux, par les
formules et par l’abaque pour les ports rattachés :
- la hauteur d’eau à tout moment en un point donné ;
- la profondeur en un point de sonde connu, à un instant donné ;
- le moment où la hauteur d’eau sera atteinte en un point donné ;
- l’heure d’échouage ou de déséchouage ;
- l’heure limite de passage en un point donné.

Méthodes de calcul Déterminer le courant de marée en utilisant les tableaux de courants


portés sur les cartes.
Déterminer le courant de marée en utilisant les atlas de courants
appropriés.
Déterminer une marge de sécurité (pied de pilote) en fonction des
variations météorologiques (état de la mer, pression, vent).
Déterminer une distance et/ou une sonde de sécurité.

5. Les documents nautiques


Contenu Capacités attendues
Sélection Faire un choix judicieux des documents appropriés à la situation dans les
publications du Service Hydrographique et Océanographique de la
Marine (catalogue, guide du navigateur volume 1, Internet, minitel,…) ou
autres

Exploitation
- Catalogue Exploiter le catalogue du SHOM
- Livre des feux Exploiter le livre des feux et signaux de brume du SHOM
- Instructions nautiques Exploiter les instructions nautiques du SHOM
- Ouvrages de radiosignaux Exploiter les ouvrages de radiosignaux du SHOM
- Guide du navigateur (volumes 1, 2 et 3). Exploiter le guide du navigateur.
- Livre des pavillons Exploiter le livre des pavillons
- Ouvrages des courants. Exploiter les ouvrages des courants

Mise à jour Effectuer la mise à jour des documents nautiques (SHOM) par fascicules
de corrections, Internet…

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6. La carte marine papier
Contenu Capacités attendues
Sélection Utiliser correctement la carte avec les documents complémentaires.

Utilisation Déterminer la déclinaison magnétique en un point donné.


- Interprétation Déterminer la variation du compas par alignement.
Déterminer la valeur de la déviation.
Utiliser l’ouvrage 1 D du SHOM.
Interpréter les symboles topographiques et hydrographiques.

- Positionnement Déterminer sa position en latitude et longitude :


- par relèvements (2 ou 3) simultanés d’amers remarquables ;
- par relèvement et distance d’un amer ;
- par relèvement et alignement optiques ;
- par gisements simultanés ;
- par détermination des isobathes et des distances parcourues ;
- par distance d’un amer apparaissant à l’horizon ;.
- par transport de relèvement.
Evaluer la fiabilité d’un point en utilisant des méthodes différentes.

- Systèmes géodésiques Identifier le système géodésique de référence.

Tenue à jour Effectuer la mise à jour des cartes marines papier par fascicules de
corrections, Internet.

7. La navigation à l’estime
Contenu Capacités attendues
Action du vent Faire valoir une route
Corriger un cap

Action du courant Déterminer le courant


Déterminer le courant en utilisant le cartouche de la carte.
Déterminer le courant par l’atlas de courants de marée.
Déterminer le cap à suivre en connaissant le courant estimé.
Déterminer le courant réel.
Déterminer le courant moyen après avoir effectué plusieurs changements
de route.

Loxodromie : Définir la loxodromie.


- résolution du problème direct de l’estime ; Calculer la distance et le cap pour une distance inférieure à 300 milles.
- résolution du problème inverse de l’estime Calculer les coordonnées d’un point d’arrivée pour une distance
inférieure à 300 milles.

Zones d’incertitude. Déterminer une zone d’incertitude en fonction du cap suivi et de la


vitesse estimée.

Problème de chasse. Déterminer le cap à adopter pour rallier un navire qui est stoppé.
Déterminer le cap à adopter pour rallier un navire qui fait route.
Déterminer l’heure et la position du point de rencontre pour rallier un
navire en route ou stoppé.

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8. La navigation à l’aide de satellites de radiolocalisation
Contenu Capacités attendues
Principe d’utilisation Décrire succinctement l’organisation et le principe de fonctionnement du
système.

Précision, précaution et dégradation. Evaluer la précision ou la dégradation volontaire du système

Initialisation de l’appareil Déterminer le système géodésique utilisé par le récepteur. Initialiser le


récepteur.
Utiliser les principales fonctions du récepteur.

Programmation de route : Déterminer un point tournant en respectant une marge de sécurité (règle
du pouce).
Enregistrer une liste de points tournants.
Programmer un plan de route.
Supprimer un plan de route.
Suivre la route fond.
Marquer un événement.

Alarmes et fonction homme à la mer (MOB). Utiliser les fonctions d’alarmes, d’arrivée, d’écart de route et de
mouillage. Utiliser la fonction « homme à la mer » (MOB).

Le différentiel. Décrire succinctement le principe de fonctionnement du système


satellitaire différentiel.
Evaluer la précision obtenue par le système satellitaire différentiel.

9. La navigation à l’aide de systèmes informatiques


Contenu Capacités attendues
Comparaison des différents types de cartes Différencier une carte électronique scannée d’une carte électronique
électroniques vectorielle.
Différencier une carte électronique conforme aux normes de l’OMI (ENC)
d’une carte non conforme.

Système ECDIS Expliquer les particularités du système ECDIS (Electronic Chart Display
and Information System).
Utiliser les principales fonctions de visualisation des cartes électroniques
(modifier l’échelle, conserver le bateau à l’écran, déplacer la carte …).
Citer les normes réglementaires d’emport de l’ECDIS.

Utilisation des cartes électroniques Assurer la synchronisation (calage) de la carte électronique et du


système de positionnement.
Enregistrer un plan de route sur cartes électroniques.
Imprimer un plan de route.
Estimer la fiabilité.
Régler des alarmes d’écart de route.
Utiliser la fonction simulation en entrant une route et (ou) une vitesse
constante ou spécifique.
Utiliser le système en navigation réelle (route active).
Utiliser la superposition de l’image radar sur la carte marine électronique.
Enregistrer les données de la navigation.
Gérer des fichiers du journal de bord électronique.
Mettre à jour la carte électronique.

Logiciels de navigation Utiliser un logiciel de navigation

Documentation spécialisée. Exploiter la documentation spécialisée (presse, sites Internet).

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STAGE RADAR
(30 h)

La navigation à l’aide du radar et des APRA


Contenu Capacités attendues
Principe de fonctionnement du radar. Décrire succinctement le principe général de fonctionnement d’un radar

Définitions : routes, courant, vitesses, vecteurs. Définir les routes et vitesses relatives des échos.

Réglages du radar. Mettre en service, régler et entretenir l’image radar.


Utiliser les fonctions du radar.

Image radar et carte marine. Analyser l’image radar :


- échos utiles à la navigation ;
- caractéristiques physiques de la côte;
- influence de la distance et relèvement.

Position par relèvements ou par relèvement et Se positionner par relèvements ou par relèvements et distance.
distance. Critiquer la fiabilité des relèvements radar utilisés pour faire un point.

Pointage en mouvement relatif non stabilisé, Analyser les échos en mouvement relatif stabilisé et non stabilisé et en
stabilisé, mouvement vrai. mouvement vrai.

Détermination des caractéristiques cinétiques Déterminer la plus courte distance de passage des échos et l’heure de
d’un écho (PRM ou CPA, TPRM ou TCPA), ce passage.
route et vitesse surface. Evaluation du risque Déterminer les routes et vitesse surface d’un écho.
d’abordage. Déterminer les changements de route et vitesse surface des autres
navires.

Conséquence d’un changement de route ou de Evaluer toutes les conséquences d’un changement de route ou de
vitesse du navire sur les éléments relatifs ou vitesse du porteur et de la cible.
vrais de l’écho : prévisions de manœuvre. Déterminer les nouveaux éléments relatifs des échos.
Effets produits par ce changement de route sur Manœuvrer conformément au règlement international pour prévenir les
les autres échos. abordages en mer.

Utilisation des APRA, limites d’utilisation, Utiliser correctement les APRA.


précaution d’emploi.
Chenalage. Effectuer des entrées de port au radar.
Effectuer du chenalage au radar

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METEOROLOGIE
(15 h)

La météorologie marine
Contenu Capacités attendues
Les instruments utilisés en météorologie Lire les instruments de mesure
1. baromètre,
2. thermomètre,
3. anémomètre,
4. girouette
Les unités de mesure
Paramètres atmosphériques Définir les principaux termes du vocabulaire météorologique
Pression barométrique
Isobares
dépression,
anticyclone
échelle de Beaufort
Le vent - direction du vent par rapport aux isobares
Action du vent sur le navire : la dérive
Phénomènes météorologiques Phénomènes accompagnant la dépression : pression barométrique, vent,
nuages, pluie, ...
Nuages : classification.
Brume et brouillard : formation.

Information météorologique Identifier les principaux symboles d'une carte météorologique


Comprendre un bulletin météo.
Reconnaître une situation météorologique simple
Houle et vague Définitions.

REGLES DE BARRE
(20 h)

Le règlement international pour prévenir les abordages en mer


Contenu Capacités attendues
Règles de barre et de route Manœuvrer conformément aux règles de barre et de route

Feux et marques de navire Identifier, de jour et de nuit, les marques et feux d’un navire

Signaux sonores et lumineux (manœuvre, Identifier, de jour et de nuit, les signaux phoniques et optiques d’un navire
avertissement par visibilité réduite, détresse) ;

Réglementation du trafic maritime Appliquer la réglementation

Balisage (système de balisage maritime de la Reconnaître les marques du balisage selon la zone géographique
région A et B), signalisation maritime. concernée, de jour et de nuit.

Signalisation visuelle : Identifier les pavillons A, B, N, C, O.


- pavillons (A, B, N, C, O) ; Retrouver dans les documents adéquats la signification de l’ensemble des
- signaux de marée ; pavillons, la signification des signaux météorologiques portuaires et de
- signalisation météorologique ; marée.
- signalisation portuaire ;
- signalisation des hauteurs d’eau.

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TENUE DU QUART
(10 h)

Tenue du quart (matelot)


Contenu Capacités attendues
Conduite du navire Gouverner le navire
Utiliser le compas magnétique et le compas gyroscopique
Se conformer aux ordres de barre en français et en anglais
Passer du pilote automatique à la barre manuelle et inversement
Veille visuelle et auditive Assurer une veille visuelle et auditive adéquate
Relever un navire, un signal sonore, un feu ou tout autre objet, en degrés
ou en quarts
Surveillance et tenue du quart Définir les termes utilisés à bord
Utiliser les systèmes de communication interne et les dispositifs d'alarme
appropriés
Comprendre les ordres et à communiquer avec l'officier de quart à
propos des questions qui intéressent la tenue du quart
Appliquer les procédures de relève, de maintien et de passation du quart
Enumérer les renseignements nécessaires pour assurer le quart en toute
sécurité
Appliquer les procédures élémentaires de protection de l'environnement
Matériel et procédures d'urgence Citer les tâches à exécuter en cas d'urgence et des signaux d'alarme
Décrire les signaux de détresse pyrotechniques

La traversée et la tenue du quart (officier)


Contenu Capacités attendues
Principes fondamentaux à observer lors du Connaître du contenu des Principes fondamentaux à observer lors du
quart à la passerelle quart à la passerelle
Préparation de la traversée : Choisir et utiliser les documents nautiques ;
- choix et utilisation des documents Etablir le plan de route (points intermédiaires, amers, points tournants et
nautiques ; heures prévues de passage à ces points).
- plan de route (points intermédiaires, amers, Elaborer l’itinéraire, choisir les amers, les points intermédiaires et les
points tournants et heures prévues de points tournants.
passage à ces points). Déterminer les heures prévues de passage aux points intermédiaires et
tournants.
Appareillage. Contrôler la fiabilité des différents systèmes de positionnement et de
détection et du pilote automatique.
Utiliser efficacement les appareils de navigation.
Veille Assurer une veille permanente appropriée en fonction du temps, de la
visibilité, du trafic, de la proximité des dangers et de l’attention nécessaire
pour naviguer à l’intérieur ou à proximité des dispositifs de séparation de
trafic, à proximité de terre et en eaux resserrées.
Assumer la sécurité de la navigation en évaluant pleinement les risques
d’abordage et/ou d‘échouement.
Utiliser le dispositif « homme mort ».
Appliquer les règles de navigation dans les dispositifs de séparation de
trafic.
Consignes et relève de quart. Définir les modalités de relève du quart.
Transmettre et respecter les consignes.
Atterrissage. Choisir un point et une heure d’atterrissage.
Recueillir, critiquer et recouper des informations relatives à l’atterrissage.
Déterminer préalablement les alignements et les relèvements ainsi que
les caractéristiques des feux à terre.
Suivre un alignement.
Mouillage. Choisir un mouillage et surveiller le navire à l’ancre.
Manœuvres de port. Prendre contact avec les services portuaires.
Prendre, tenir et quitter un poste.
Navigation par gros temps : allures de Déterminer son cap et sa vitesse en fonction des conditions
sauvegarde, précautions à prendre. météorologiques.
Participer à ou organiser des opérations de recherche sur zone.
Systèmes d'organisation du trafic Citer les règles d’utilisation des STM conformément aux dispositions
générales relatives à l'organisation du trafic maritime
Systèmes de comptes rendus de navires Citer les règles d’utilisation des comptes rendus de navires
conformément aux Principes généraux applicables aux systèmes de
comptes rendus de navires et aux procédures des services de trafic
maritime

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MANOEUVRE - EMBARCATION
(60h)

Manœuvre / embarcation
Contenu Capacités attendues
Accostage, mouillage et autres opérations Décrire la fonction des aussières d'amarrage et des câbles de
d'amarrage remorquage et le rapport entre chaque amarre et remorque et le système
d'ensemble auquel elle appartient
Donner les capacités, charges maximales utiles et résistance à la rupture
du matériel d'amarrage, y compris amarres, filins en acier, aussières en
fibres synthétiques et naturelles, treuils, guindeaux, cabestans, bittes,
chaumards et bollards (en complément du cours de matelotage)
Mettre en oeuvre les procédures et l'ordre à suivre pour amarrer et
larguer les amarres, les câbles de remorquage et les filins, y compris les
remorques
Mettre en oeuvre les procédures et l'ordre à suivre pour utiliser les ancres
dans diverses opérations
Connaissance pratique des procédures et de l'ordre à suivre pour
l'amarrage sur un ou plusieurs coffres
Manœuvre pratique d'une embarcation Utiliser les machines et la barre ;
Gouverner au compas en suivant un cap
Suivre un alignement par l’avant ou par l’arrière
Faire évoluer une embarcation à la godille
Estimer une dérive
Effectuer les manœuvres suivantes en respectant les règles de sécurité
qui leur sont liées :
1. accostage ;
2. amarrage ;
3. mouillage ;
4. échouage volontaire ;
5. prise de coffre ;
6. appareillage d’un quai, du mouillage, d’un coffre ;
7. manœuvre de repêchage d’un homme tombé à la mer.
Lancement et stoppage d'un moteur pannes Lancer un moteur - régler l'allure – stopper
élémentaires Détecter les pannes élémentaires et y remédier

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Module 2
Fonction STCW : CONTROLE DE L’EXPLOITATION DU NAVIRE ET ASSISTANCE AUX
PERSONNES A BORD
Fonction STCW : ENTRETIEN ET REPARATION

DESCRIPTION ET CONSTRUCTIONDU NAVIRE


(45 h)

1. Description du navire
Contenu Capacités attendues
Les différents types de navires de commerce Reconnaître les différents types de navires.
et de pêche Connaître leurs caractéristiques essentielles et leurs principales
spécificités
Définitions Définir les éléments et les caractéristiques d'un navire : coque, œuvres
vives, œuvres mortes, carène, superstructures, pont, bouge, tonture,
ligne de flottaison, dimensions, tirants d'eau, marques de franc-bord,
navire lège, navire en charge, déplacement, port en lourd, jauge brute,
jauge nette, assiette, ...
Lire un plan.

Rôle des sociétés de classification. Citer les principales sociétés de classification et décrire leur rôle.
Généralités sur les différents matériaux de Connaître les matériaux utilisés en construction navale
construction
Construction de la coque d'un navire en acierConnaître les différents systèmes de construction
1. Système transversal.
2. Système longitudinal.
3. Construction mixte
Citer les particularités de chaque type de construction
Définir et situer les différents éléments de la structure d'un navire,
notamment :
- Bordé
- Raidisseurs
- Eléments longitudinaux
- Eléments transversaux
- Structure de l’avant
- Structure de l’arrière
Le compartimentage Justifier le compartimentage - En définir les modalités
Définir et situer les différents éléments du compartimentage d'un navire :
peaks, ballasts, cales, entreponts, machines, cloisonnement et répartition
des compartiments - cloisons et portes étanches.
Les emménagements. Identifier les différents locaux et en définir les règles de conception et
l'usage, notamment :
Locaux de l’équipage (emplacement des cabines, avantages et
inconvénients. Conception des postes).
Passerelle (aménagement et ergonomie).
Cales (froid positif, froid négatif).
Cuisine.
Réserves, cambuses sèche et à froid positif.
Compartiment machine.
Magasins et soutes.
Les équipements de propulsion et de gouverne Identifier les différents équipements et en définir l'usage, notamment:
Arbre propulsif
Tube d’étambot
Hélices
Appareil à gouverner
Gouvernails
Propulseurs

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1. Description du navire
Contenu Capacités attendues
Les apparaux Identifier les différents équipements et en définir l'usage, notamment:
Guindeaux et treuils
Apparaux de mouillage
Apparaux d’amarrage
apparaux de manutention et de hissage, grues, mâts de charge et
matériel connexe ;

Les accès aux espaces Identifier les différents équipements et en définir l'usage, notamment:
Panneaux de cales
Rampes
Portes étanches
Systèmes de ventilation et dégagements d’air
Echelles de coupée ;

Les circuits Identifier les différents circuits et en définir l'usage, notamment:


Circuit de ballastage
Dalotage et circuit d’assèchement
Pompes et collecteur incendie

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STABILITE
(60 h)

2. Stabilité
Contenu Capacités attendues
Définitions générales
Documents hydrostatiques. Elaborer un tableau de chargement.

Stabilité transversale. Exiger d’un chantier des informations claires, complètes et exploitables
Dossier de stabilité. par le capitaine.
Cahier d’assiette et de stabilité. Exploiter les documents hydrostatiques fournis par les chantiers.
Rayon, hauteur et distance métacentrique, Calculer et évaluer les éléments de la stabilité du navire dans une
métacentre. situation donnée d’exploitation.
Equilibre d’un navire (instable, stable et Calculer la position du métacentre et le rayon métacentrique.
indifférent). Placer graphiquement les différents centres, de gravité, de carène et de
métacentre du navire. En déduire la nature de l’équilibre.
Module de stabilité initiale transversale. Calculer le moment du couple de stabilité.
Moment du couple de stabilité. Déterminer la position d’équilibre transversal du navire.
Déplacement transversal de charges. Déterminer le nouveau centre de gravité après déplacement de charges.
Déplacement du centre de gravité.
Couple de redressement. Calculer le couple de redressement.
Couple inclinant (givrage, croche, croche sur Evaluer un couple inclinant.
câble, tassement des passagers, vent).
Courbe des bras de levier de redressement Tracer et exploiter la courbe des bras de levier de redressement.
Réserve de stabilité. Courbe des KG limites Evaluer la gîte prise sous l’effet d’un couple inclinant en utilisant la
Equilibre statique. courbe.
Stabilité dynamique Enoncer le principe de l’équilibre dynamique à l’aide de la courbe
Couple et angle de chavirement statique. Déterminer graphiquement l’angle de chavirement statique et le moment
Angle de début d’envahissement. du couple correspondant.
Charges suspendues et carènes liquides. Calculer la perte de stabilité due à une charge suspendue ou à une
carène liquide.

Stabilité longitudinale Déterminer le déplacement et la position du centre de gravité du navire à


Assiette. partir des tirants d’eau et des documents hydrostatiques pour navires de
Assiette de projet, épaisseur de quille. commerce ou de pêche..
Pesée du navire. Exploiter les documents fournis par les chantiers.
Métacentre longitudinal.
Module de stabilité longitudinale.
Transport de charges longitudinal, effet sur Déterminer la variation d’assiette due au déplacement d’une charge.
l’assiette. Moments pour faire varier la Apprécier l’équilibre du navire et la stabilité initiale dans une situation
différence de tirants d’eau d’un centimètre. donnée.
Déplacement du centre de gravité. Déterminer le nouveau centre de gravité après mouvement de charges.
Embarquement et débarquement de charges. Déterminer les tirants d’eau du navire à partir de son déplacement.

Calcul de l’assiette à partir de documents Exploiter les documents fournis par les chantiers.
hydrostatiques.

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2. Stabilité
Contenu Capacités attendues
Modifications de stabilité. Décrire l’influence des déplacements du centre de gravité : charges,
givrage, embarquement de palanquée ou de charges, croches, carènes
Situations particulières. liquides…
Embarquement de palanquées. Enoncer les mesures à prendre.
Effets de carène liquide (embarquement de
poissons, paquets de mer, viviers, voie
d’eau…).
Notions de flottabilité et stabilité après avarie.

Critères de stabilité à l’état intact. Enumérer et vérifier le respect des critères réglementaires.
Rétablir une situation sûre.
Enumération des critères.
Respect des critères
Cas particulier : échouage en cale sèche. Maîtriser l’assiette du navire pour un échouage.

Principe de l’expérience de stabilité.

Comportement du navire à la mer. Calculer la période du roulis et en déduire le rayon métacentrique


transversal.
Roulis propre et forcé du navire, période de
roulis en eau calme.
Réduction de la stabilité due à l’état de la mer.
Effets de la houle sur la stabilité transversale.

Utilisation des documents réglementaires. Exploiter les documents fournis par les chantiers.
Prendre en compte les éléments pouvant affecter la stabilité du navire.
Utilisation des courbes des bras de leviers. Exploiter le navire dans les conditions prévues dans son dossier de
Lecture des documents hydrostatiques. stabilité.
Influence des modifications de structures et Etre à même d’utiliser judicieusement tous les documents mis à
d’exploitation des implantations d’apparaux et disposition des armateurs, patrons et capitaines, par les bureaux d’étude
de matériels sur la stabilité. et les chantiers.
Discussion d’un projet avec un bureau Pouvoir défendre un projet en CRS (Commission Régionale de Sécurité).
d’ingénierie navale.
Etudes de cas ;
Etude des rapports du BEA Mer (Bureau des
Enquêtes des Accidents de Mer).

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ENTRETIEN ET REPARATION
(30 h)
1 travaux d'entretien et de réparation à bord
Contenu Capacités attendues
travaux d'entretien et de réparation à bord Être apte à utiliser les matériaux et le matériel de peinture, de graissage
et de nettoyage
Être apte à comprendre et à exécuter des procédures courantes
d'entretien et de réparation
Connaître les techniques de préparation des surfaces
Comprendre les recommandations du fabricant en matière de sécurité et
des consignes de bord
Connaître les dispositions à prendre pour éliminer les déchets en toute
sécurité
Connaître le fonctionnement, l'entretien et l'utilisation de l'outillage
manuel

2 Maintenance de la coque et des apparaux


Contenu Capacités attendues
Maintenance des coques en acier, en bois, en Juger de l’état général d’une coque et ordonner les travaux à effectuer.
aluminium, en polyester.
Inspection de l’intégrité des tôles dans les
zones à risques.
Rôle des anodes. Justifier l’importance des protections galvaniques.
Protection galvanique dynamique. Justifier l’importance des protections dynamiques.
Entretien du pont et des superstructures. Eliminer les risques d’accidents dus à un mauvais entretien.
Graissage et huilage des câbles. Définir les procédures.
Entretien des différents apparaux et locaux du Appliquer les règles d’hygiène nécessaires à la vie en société
bord
Contrôle des anodes de protection. Citer les emplacements adéquats et effectuer les remplacements
nécessaires.
Contrôle des capteurs, orifices et vannes de Vérifier l’absence d’obstacles sur les capteurs et la bonne marche des
coque. vannes de coque.
Visite des quilles de roulis et des appendices Détecter les risques d’accrochages des engins de pêche sur la coque.
divers.
Cas des navires de pêche : vérification des Apprécier l’état des zones particulièrement sujettes à détériorations.
zones de ragage des câbles, contrôle des
renforts de protection soumis aux chocs des
panneaux, contrôle des aspérités.

3 Maintenance des équipements (contrôle, équipements de contrôle, fréquence, personnes habilitées, mesures à
prendre, résultats).
Contenu Capacités attendues
Inspection des treuils, enrouleurs, guindeaux, Apprécier l’état général des engins de manœuvre, de leur usure et
cabestans, mâts de charge, grues, palans, ordonner les travaux à effectuer.
poulies motrices, vire-caliornes, vire-filets, vire-
casiers, vire- lignes, vire-palangres.

Câbles, poulies, rouleaux. Estimer les besoins de remplacement.

Coupées et passerelles, filières, échelles de Vérifier l’absence de risques pour les passagers ou l’équipage.
pilote.

Machines à glace. Décider des interventions préventives évitant les pannes.

Appareils de production d’eau. Décider des interventions préventives évitant les pannes.

Groupes frigorifiques. Décider des interventions préventives évitant les pannes.

Appareils de production de chaleur. Décider des interventions préventives évitant les pannes.

Centrale hydraulique et générateur électrique. Décider des interventions préventives évitant les pannes et supprimant
les risques d’incendie.

Appareils pour le travail des captures. Décider des interventions préventives évitant les pannes, la détérioration
des produits et supprimant les risques d’accident.

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SECURITE
(30h)

1. La sécurité des navires


Contenu Capacités attendues
Maintenance des certificats et documents Vérifier la validité réglementaire des certificats du personnel machine.
réglementaires relatifs à la sécurité. S’assurer de la conformité réglementaire des matériels et équipements
de sécurité et la mise à jour des documents relatifs à la sécurité.

Voies d’eau. Alarmes. Maintenir le dispositif opérant.


Circuit d’assèchement. Identifier les circuits permettant d’évacuer l’eau à l’extérieur du navire.
Assurer leur mise en œuvre.
Tenir compte de la réglementation en matière de pollution.
Tenir compte des particularités de l’assèchement du compartiment
machine

Différentes possibilités de lutte contre les voies Citer et mettre en œuvre les différents moyens de lutte contre les voies
d’eau. d’eau.
Assurer la sécurité des personnes et la protection des équipements.

La drôme de sauvetage. Présenter les équipements réglementaires destinés à l’abandon du navire


Organiser le suivi de l’entretien des équipements de la drôme de
sauvetage.
Présenter le rôle d’abandon
Consignes en cas d’urgence. Evaluer les avaries.
Citer les dispositions à prendre après un abordage ou un échouement.
Mesures initiales à prendre après un abordage Décrire les mesures à prendre en cas de croche et de croche sur câble.
ou un échouement.

Prévention de la pollution par les navires Exposer les principales règles relatives à la prévention de la pollution par
les hydrocarbures, par les eaux usées et par les ordures des navires
(convention MARPOL et directives OMI)

Recherche et sauvetage Décrire l’organisation du sauvetage en France


Exposer les grands principes du SMDSM
Reconnaître et utiliser les signaux et fréquences de détresse, de sécurité
et d'urgence
Utiliser le Manuel de recherche et de sauvetage à l’usage des navires de
commerce (IAMSAR) de l’OMI.

2. L’ergonomie et la sécurité au travail


Contenu Capacités attendues
Statistiques relatives aux accidents du travail Analyser les causes principales des accidents du travail et en particulier
maritime. en situation de pêche.
En déduire une hiérarchisation des risques.

Analyse des incidents et des accidents au sein Mettre en place un dispositif de collecte relatif aux circonstances des
de l’entreprise. accidents ou des « presque – accidents ».

Evaluation des risques. Mettre en œuvre une analyse des situations de travail

Le document unique de transcription Assurer la mise en forme du document unique de transcription de


l’évaluation des risques

Les différentes causes d’accident. Identifier les différents risques encourus et mettre en œuvre une
Les risques de chute. stratégie, des procédures afin de les supprimer ou de les réduire.
Les risques de choc.
Les risques d’accrochage par l’engin de pêche.
Les risques liés aux vireurs et aux treuils.
Les risques de chute par-dessus bord.

Les risques engendrés par les postures et les Prévenir les lombalgies.
manutentions.

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2. L’ergonomie et la sécurité au travail
Contenu Capacités attendues
Les risques de coupures, piqûres et morsures. Prévenir les brûlures, blessures et traumatismes liés au bruit.
Les risques de brûlure.
Les risques liés au bruit.

Les conduites addictives. Prévenir les conduites addictives

Les équipements de protection individuelle Citer et mettre en œuvre les procédures visant au port des EPI.
(EPI).

Le stockage des matières. Identifier les produits à risques afin d’assurer leur stockage, leur suivi et
leur utilisation.

Les locaux à risques. Identifier les locaux à risques et mettre en œuvre les procédures qui
permettent d’y accéder avec la sécurité optimale.

Les radiations électromagnétiques. Identifier les zones à risques et mettre en œuvre les dispositifs de
sécurité appropriés.

Les maladies professionnelles. Identifier les principales maladies professionnelles.


Exposer les effets liés à l’exposition aux intempéries sur la santé.

ANGLAIS MARITIME ET TECHNIQUE


(45h)
Anglais maritime et technique
Contenu Capacités attendues
La description du navire en langue S’exprimer clairement en utilisant les termes relatifs à la description du
anglaise. navire.
Description du navire, des espaces réservés à
la cargaison, aux passagers, à l’équipage, aux
installations machines et des locaux
techniques et capacités.
Caractéristiques du navire : poids, volumes,
dimensions.
Le personnel de bord, les services.
Description succincte des différents types de
navire.

Connaissances de la langue anglaise pour Pratique du vocabulaire normalisé OMI dans les parties du document
l’exercice de la fonction d’officier pont. SMCP : General, glossary, A I External communications phrases à
Connaissances minimales écrites et orales l’exception de la partie Specials, B I Operative shiphandling, B IV
pour les radiocommunications. Passenger care.
Connaissances minimales écrites et orales
pour les navires à passagers autres que
rouliers.

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Module 3
PECHE
Fonction STCW : MANUTENTION ET ARRIMAGE DE LA CARGAISON

MATELOTAGE / ENGINS DE PECHE


(120h)

Matelotage / Engins de pêche


Contenu Capacités attendues
Différentes sortes de filins et fils d'acier Connaître les différentes sortes de cordages, câbles, chaînes
- notions sur leur fabrication
- notions sur leur résistance
- utilisation
- marquage
- entretien
- arrimage.

Nœuds usuels, épissures Effectuer et défaire rapidement les noeuds couramment utilisés et
dire en quelles occasions ils sont utilisés
Épisser un œil sur cordage
Matelotage Lover, bosser et choquer un cordage
Élinguer du matériel
Saisir du matériel
Gréer et dégréer des chaises de calfat et des plates-formes volantes
Gréer et dégréer des échelles de pilote, des engins de hissage, des
garde-rats, des passerelles
Comprendre et utiliser les signaux élémentaires pour manœuvrer le
matériel, notamment les treuils, guindeaux, grues et appareils de hissage
Hisser et abaisser un pavillon et connaître les principaux signaux
Effectués avec des pavillons à lettre unique (A, B, G, H, O, P, Q).

Usage du chalumeau oxy-acétylénique en oxy- Couper un câble à l'aide d'un chalumeau


coupage

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Matelotage / Engins de pêche
Contenu Capacités attendues
Engins de pêche, techniques de pêche Décrire les différentes techniques de pêche.

Le chalut de fond.
- Nommer les différentes pièces et ralingues constitutives d’un chalut.
- Décrire les différents gréements de remorque.
- Décrire au plan théorique le réglage du gréement de remorque et des
panneaux.
- Citer et appliquer les règles de sécurité.

Le chalut pélagique.
- Décrire le fonctionnement du chalut et du sondeur de silet.
- Décrire les différents gréements de remorque.
- Citer et appliquer les règles de sécurité.
.

Les filet maillants et tournants.


- Nommer les différentes pièces constitutives d’un filet.
- Définir la maille.
- Décrire les différents types de gréements.
- Décrire les manœuvres de filage et relevage (théorie).
- Citer et appliquer les règles de sécurité.

Les lignes et palangres.


- Nommer les différentes pièces constitutives des lignes et palangres.
- Décrire les différents types de gréements.
- Décrire les manœuvres de filage et relevage (théorie).
- Citer et appliquer les règles de sécurité.
.

Les casiers et dragues.


- Nommer les différents types de gréements.
- Décrire les manœuvres de filage et relevage.
- Citer et appliquer les règles de sécurité.

Ramendage Lacer et régler des mailles (le nœud d’écoute est solide et ne glisse pas
et la taille des mailles est homogène et régulière).

Tailler et réparer une déchirure (réparation de la déchirure permettant de


lacer et de régler de nouvelles mailles).

Réparer une déchirure dans les coupes (ailière, corde dos, corde de
bète) du chalut en respectant le plan du chalut initial.

Placer un morceau de toile dans une déchirure trop abîmée en


supprimant la partie endommagée correctement.
Choisir l’alèse (taille des mailles, grosseur et nature du fil) de manière
appropriée et tailler l’alèze correctement pour remplacer le morceau
manquant.

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ARRIMAGE ET MANUTENTION DES MARCHANDISES
(15h)

Arrimage et manutention des marchandises


Contenu Capacités attendues
Le conditionnement des marchandises Décrire les principales catégories de marchandises : marchandises
diverses, conteneurs, marchandises sur roues, marchandises réfrigérées,
vrac solide, liquide.

La manutention et l’arrimage de la cargaison. Décrire le fonctionnement des apparaux et engins de manutention.


Décrire l’effet de la cargaison sur la navigabilité et la stabilité du navire.
Appliquer les principes de sécurité lors de la manutention, l’arrimage et
l’assujettissement des cargaisons.
Assurer des communications efficaces pendant le chargement et le
déchargement.
Inspecter et déceler les défectuosités occasionnées aux cargaisons.

Le code IMDG Classer les marchandises dangereuses selon le code IMDG. Savoir
appliquer ce code pour charger un navire.

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Module 4

GESTION ET MANAGEMENT DE L’ENTREPRISE MARITIME


(75 h)

1. La gestion des ressources matérielles


Contenu Capacités attendues
Etats des stocks, tenue à jour des inventaires Utiliser des outils de gestion des stocks.
Tenir à jour l’état des stocks en quantité.
Faire l’inventaire.

Prévisions des consommations. Evaluer les besoins en consommables et en pièces de rechanges en


fonction des prévisions de travaux.

Commandes, devis, relations avec les Demander et comparer des devis.


fournisseurs. Etablir une commande.
La facturation Etablir et vérifier une facture.

2. La gestion des ressources humaines


Contenu Capacités attendues
Relations entre personnes. Gérer une équipe en fonction des personnalités et des compétences.

Relations d’autorité. Définir les niveaux hiérarchiques, les fonctions et les différents postes.
Etablir les liaisons hiérarchiques et fonctionnelles.

Conflits. Prévenir, identifier, arbitrer et résoudre des conflits.


Appliquer les cadres juridiques des rapports de travail.

Participation à la formation des personnels et Identifier les besoins en formation du personnel.


stagiaires. Décrire un plan de formation individuel.
Participer à la formation et à l’évaluation.

3. La gestion de l’environnement économique et politique de l’entreprise maritime


Contenu Capacités attendues
Importance et évolution du secteur Analyser des documents économiques relatifs à la place du transport
économique maritime maritime dans l’économie.

Internationalisation des échanges, influences Analyser les grandes lignes des échanges commerciaux.
et contraintes.

Structures institutionnelles et professionnelles. Identifier les différents interlocuteurs de l’entreprise maritime et


développer les structures liées au commerce (agents terrestres, agents
maritimes),

Institutions et organismes de gestion. Les coopératives maritimes de gestion


Le rôle de l’expert comptable.

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4. La gestion comptable de l’entreprise maritime
Contenu Capacités attendues
Bulletin de salaire Etablir le bulletin de salaire en fonction des modalités du calcul des
salaires (cas général et salaire à la part)
Calculer les charges salariales et les charges patronales
Calculer le salaire net.

Analyse des grandes composantes Dresser un compte de résultat, un SIG, un bilan, un budget
comptables.

Amortissements linéaire et variable. Etablir un tableau d’amortissement linéaire sans valeur résiduelle,
exercice comptable sur l’année civile

Fluctuations saisonnières de la rentabilité de Expliquer les influences saisonnières.


l’entreprise. Calculer le seuil de rentabilité et le point mort.

Eléments juridiques et obligations fiscales Citer, devoirs liés à la fiscalité : déclarations fin d’exercice et impôt selon
nécessaires à la gestion. le statut
Notions de TVA

Statut juridique de l’entreprise. Justifier le choix d’un statut pour l’entreprise. Différencier l’entreprise
individuelle de la société (EURL, SARL)

Projet d’installation Enumérer les différentes procédures et démarches pour une installation
.

5. La commercialisation des prestations de commerce


Contenu Capacités attendues
Le marché. Notions de produit : biens ou service.
Les acteurs : clients, fournisseurs,
Définir la notion de marché
Décrire le mécanisme de formation des prix.
Définir la concurrence.

La politique commerciale. Politique de marché.


Politique de produits.
Politique de prix.
Politique de distribution.
Politique de communication.

La facturation. Etablir une facture.

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ENVIRONNEMENT PROFESSIONNEL
(60h)
Environnement professionnel
Contenu Capacités attendues
L’administration chargée de la mer. Décrire l’organisation et le rôle de l’administration chargée de la Mer.
Décrire l’organisation et le rôle des CROSS.

Le navire Énoncer et définir les différents éléments d'identification du navire : nom,


immatriculation, francisation, jaugeage.
Décrire les différentes marques du signalement extérieur (pavillon)
Enoncer les catégories de navigation et d'armement à la pêche, au
commerce, en NUC (à la plaisance) et expliquer leurs conséquences sur
l'armement du navire (équipage, matériel de sécurité)
Enumérer les visites de sécurité du navire
Préciser les circonstances dans lesquelles les visites de sécurité devront
être passées
Enumérer et préciser l’objectif des différents titres de sécurité et
documents obligatoires à bord
Préciser le rôle des commissions régionales de sécurité (CRS).

Le capitaine Définir
- Les attributions de capitaine.
- Les responsabilités de puissance publique du capitaine.
- Les différents aspects des responsabilités civiles et pénales du
capitaine.
- Les responsabilités du capitaine vis-à-vis de l’armateur
- Les sanctions encourues par le capitaine
Définir les formalités obligatoires à accomplir en cas d'événement de mer
ou d'accident à bord.
Définir les obligations du capitaine armateur et les diverses formes
sociales d’activité.

Les gens de mer Énoncer les conditions nécessaires pour être marin
Énumérer les procédures et les documents de constatation et de tenue à
jour des services embarqués (Le livret professionnel maritime – le rôle
d'équipage)
Définir les notions de catégories de classement et de salaires forfaitaires
Apprécier leurs incidences sur les niveaux de cotisations et de
prestations
Énoncer les principales dispositions de la Convention internationale sur
les normes de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et
de veille (STCW).
Énoncer les modalités de la formation professionnelle maritime
(différentes filières, différents brevets et certificats, revalidations)
Décrire l’organisation et le rôle du Service de santé des gens de mer.

Le travail maritime Énoncer les principales dispositions de la Convention du travail maritime


(MLC 2006)
Expliquer le sens et l'importance du contrat d'engagement maritime
(Obligations de l'armateur et du marin)
Définir les obligations et responsabilités de l’armateur et du capitaine en
matière de travail maritime
Énoncer les principales dispositions réglementaires applicables en vertu
du Code du travail et du Code des transports
Expliquer la signification et l'intérêt des conventions collectives et
accords particuliers
Énoncer les modalités du droit syndical
Expliquer les différentes modalités de calcul du salaire (SMIC, salaire à
la part, au minimum garanti conventionnel)
Expliquer le rôle et l’organisation de l'Administration des Affaires
Maritimes et énoncer les procédures juridictionnelles de règlement des
litiges du travail
Expliquer les règles qui s'appliquent à la composition de l'équipage et
aux fonctions à exercer à bord.

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Environnement professionnel
Contenu Capacités attendues
Le régime social des marins Définir le régime applicable aux marins en cas de chômage (Les
ASSEDIC: organisation, cotisations, prestations)
Décrire l’organisation de la protection sociale des marins (ENIM, CGP,
CRM, CMAF, AGEFOS-PME, OPCA, etc…).
Décrire les principales prestations servies. En caractériser l'importance
en fonction du lien avec le travail
Définir les obligations de l'armateur en cas de maladie en cours de
navigation et d'accident du travail maritime (ouverture des droits, délai de
carence de 30 jours, assurance armateur)
Indiquer les règles de rattachement d'un marin, selon son activité
Remplir une feuille de maladie
Remplir les imprimés permettant d'ouvrir droit aux prestations
Énoncer les fonctions des assistants sociaux/assistantes sociales.

Le régime disciplinaire et pénal de la marine Expliquer l'existence d'un régime disciplinaire et pénal dérogatoire du
marchande. droit commun.
Préciser les différentes catégories d'infraction et les juridictions
compétentes.
Préciser les catégories d'infractions concernées (délits nautiques) et les
tribunaux compétents.
Préciser l'étendue des pouvoirs disciplinaires du capitaine et de l'autorité
maritime.

Le droit commercial maritime


L’exploitation commerciale du navire Enumérer les différents types d’exploitation commerciale d’un navire.

Transport de fret. Enumérer les clauses essentielles d’un contrat d’affrètement


Contrat de transport maritime, contrat Assurer les activités commerciales.
d’affrètement et charte partie. droits et obligations des parties

Transport des passagers (à préciser) Contrat de passage :


ticket, billet, titre de croisières.
Droits et obligations des parties.

Auxiliaires du transport maritime. Enumérer les différents auxiliaires du transport maritime et préciser leur
rôle.

Organisation des ports maritimes. Indiquer le rôle des officiers de port.


Caractériser les statuts des différents ports.
Préciser les conditions d’emploi de l’outillage portuaire.

Responsabilité du transporteur et du Indiquer les domaines de responsabilité du transporteur et du propriétaire


propriétaire du navire. du navire.

Juridictions compétentes. Citer les juridictions compétentes et donner leur rôle.

Les risques maritimes.


Analyse générale des risques liés à la Enumérer les différents risques liés à l’activité maritime.
navigation maritime.

conventions internationales et locales Définir le rôle l’importance de l’OMI et des autres organisations.
Définir les modalités des conventions internationales et locales et
notamment :.
- Convention sur la Sauvegarde de la Vie Humaine en Mer (SOLAS).
- Convention MARPOL.
- Convention STCW
- Code international de gestion de la sécurité (ISM).
- Code ISPS (International Ship and Port facility Security).
Agence Internationale des Câbles Sous-Marins (DTRE).

Assistance et sauvetage. Citer les modalités de l’assistance et du sauvetage.

Assurances maritimes.

Expertises maritimes.

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Le rapport de mer
Contenu Capacités attendues
Les événements de mer Evénements de mer; avaries
Enquête nautique
Formalités obligatoires à accomplir en cas d'événement de mer ou
d'accident à bord.

Rapport de mer Rédiger un rapport de mer

Rapport d'accident et de maladie. Rédiger un rapport d'accident et de maladie.

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Module 5

MACHINE
Formation conduisant à la délivrance du diplôme de mécanicien 250 kW.

Module M-Base (Machines marines).

Module E-Base (Electricité)

Module M-Base : Machines marines


Durée : 75 heures

Objectifs : Assurer la conduite et la maintenance de la machine propulsive et des auxiliaires d'un


navire d'une puissance propulsive inférieure à 250 kW.

1. Moteurs Diesel et à allumage commandé


Contenu Capacités attendues

Moteurs Diesel et les moteurs à allumage Décrire les différences entre les moteurs Diesel et les moteurs à
commandé. allumage commandé.
Décrire les conséquences pratiques, le calage et les systèmes
d’avance :
- à l’allumage commandé
- à l’injection sur Diesel
Expliquer quels sont les risques en cas de mauvais calage ou de
mauvais réglage.

Description des moteurs Diesel quatre Décrire le principe de fonctionnement d’un moteur Diesel quatre temps.
temps Décrire schématiquement les organes d'un moteur Diesel, les nommer
et donner leur rôle :
• Éléments de structure fixe : éléments de fixation, bloc moteur,
chemise, culasse, paliers.
• Éléments mobiles : pistons, bielles, vilebrequin.
• Éléments du circuit d'alimentation en air.
• Éléments du circuit d'évacuation des gaz brûlés.
• Distribution et arbre à cames. Risques en cas de défaut de
maintenance.
• Éléments du circuit d'alimentation en combustible.
• Dispositifs d'injection (mécanique HP- calage et principe du
tarage des injecteurs, électronique, BP common rail).
• Éléments du circuit de réfrigération.
• Éléments du circuit de lubrification (types de pompe à huile,
clapet de décharge, sondes pression d’huile, radiateurs
d’huile, sondes de température huile et réfrigérant).
Repérer sur un moteur les différentes parties le constituant.

Moteurs deux temps Décrire les systèmes d’admission (lumières, clapets).


Identifier un clapet cassé.
Décrire un carburateur, expliquer son fonctionnement.
Décrire les systèmes d’injection électronique sur moteurs à allumage
commandé et sur moteurs Diesel.
Systèmes d’échappement sec, humide.

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1. Moteurs Diesels et à allumage commandé (suite)
Contenu Capacités attendues
Conduite moteur Décrire les conditions à réunir pour réussir un lancement avec
démarreur électrique.
Démarrer, assurer la conduite et stopper un moteur :
- disposer les circuits ;
- contrôler la libre rotation du moteur ;
- démarrer le moteur et réaliser la montée en charge ;
- identifier les différents points de contrôle de l'installation ;
- contrôler et relever les paramètres de fonctionnement du
moteur ;
− respecter les consignes de stoppage et d'isolement.
Identifier les défauts de fonctionnement suivants et prendre les mesures
adaptées à la situation :
* élévation anormale de la température d'eau de réfrigération;
* baisse de la pression d'huile;
* fumées à l'échappement;
* bruits et cognements.
Décrire les précautions d’utilisation des moteurs équipés de
turbocompresseur, maintenance spécifique.
Dépister les bruits liés à un défaut de réglage de la distribution, régler le
jeu aux soupapes.
Utiliser des aides (logigrames, check-lists, etc.), au diagnostic des
incidents de fonctionnement.

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1. Moteurs Diesel et à allumage commandé (suite)
Capacités attendues
Contrôler la dilution, et détecter la présence d'eau dans l'huile.
Effectuer un contrôle visuel du gazole.
Réamorcer un circuit de combustible et expliquer les risques au redémarrage d’un moteur mal purgé.
Réaliser les travaux d’entretien courant du moteur :
• vidange ;
• nettoyer et savoir changer les filtres :
a) Préfiltre, décanteur et filtre à combustible,
b) Filtre(s) à eau de mer,
c) Filtre à huile,
d) Filtres à air.
• remplacer et visiter un injecteur ;
• régler le ralenti ;
• contrôler et changer les « calorstats » ;
• changer un rotor de pompe à eau de refroidissement (kit-pochette de joints) ;
• régler la tension des diverses courroies ;
• connaître les opérations de maintenance et contrôle de l’échangeur de température ;
• remettre en eau un circuit de refroidissement avec vase d’expansion ;
• contrôler et remplacer une anode sur le circuit eau de mer ;
• changer et régler un câble de gaz ou d’inverseur, contrôle des chapes sur platines.

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2. Moteur hors-bord
Contenu Capacités attendues
Théorie Décrire le principe de fonctionnement d’un moteur à explosion deux-
temps et quatre-temps.
Décrire et donner le rôle des éléments suivants: tête motrice, embase,
circuit de refroidissement, circuit d'allumage, hélice, circuit
d'alimentation en carburant, anode.
Décrire les modalités de réalisation du mélange huile-essence pour un
moteur deux-temps.
Mettre en œuvre les consignes du guide de conduite et d'entretien d'un
moteur hors-bord.

Conduite Démarrer, conduire, stopper un moteur hors-bord en appliquant les


règles de sécurité.
Effectuer un réglage de ralenti ;
Changer et régler un câble de gaz ou d’inverseur ;
Identifier et remédier à une panne d’allumage par bougie noyée, par
bougie perlée ;
Identifier et remédier à une panne liée au carburant : nettoyage de cuve
et gicleurs sur carburateurs, nettoyage de filtres, purge de réservoir (sur
réservoirs incorporés des petits moteurs) ;
Réaliser un dépannage de fortune en cas de panne de pompe à
essence.

Maintenance Moteurs hors-bord deux temps :


Décrire les modalités de réalisation du mélange huile-essence pour un
moteur deux-temps.
Effectuer le mélange carburant/huile dans le rapport prévu.
Différencier et maintenir les moteurs à graissage séparé.

Moteurs hors-bord quatre temps :


Surveiller et contrôler les niveaux, faire la vidange
Régler le jeu aux soupapes

Réaliser un entretien courant d'un moteur hors-bord:


- Dessaler un moteur dans un bac ou aux ouïes,
- Contrôler et savoir changer la turbine à eau,
- Démonter l'embase et vidanger et remplacer l’huile de l’embase,
- Graisser l'arbre d'hélice,
- Nettoyer ou remplacer le filtre à essence ;
- Changer les bougies régler l’entrefer des électrodes, respecter l’indice
thermique, évaluer les risques encourus ;
- Contrôler et remplacer la corde de lanceur ;
- Contrôler le thermostat ;
- Contrôler, et éventuellement remplacer, les anodes: usure et
continuité ;
- Nettoyer, pulvériser un produit gras sur la tête motrice ;
- Prévenir et guérir l’immersion du moteur dans l’eau de mer.
Réaliser un changement de clavette d’arbre d’hélice, clavettes de
fortune.
Manipuler et stocker des moteurs hors-bord, plus particulièrement des
moteurs quatre temps en soute, qualité de l’huile.

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3. Auxiliaires
Contenu Capacités attendues

Ligne propulsive Décrire, nommer et donner le rôle des constituants d'une ligne
propulsive :
• Réducteurs, embrayeur, inverseur (niveaux d’huile et vidange),
• Divers types de transmission ligne d’arbre, U drive, S drive, Z
drive, Sail drive, Hydrojets et précautions d’entretien
spécifiques,
• Accouplements (divers types),
• Supports moteur, silent blocks,
• Étanchéité de la ligne d'arbre au passage de la coque (divers
types, précautions de remise en eau),
• Principes de l'hélice à pales fixes, divers types d’hélices
repliables (plusieurs modèles et constructeurs).
Identifier des défauts d’alignement et leurs risques selon les types de
transmission, rectifier un mauvais alignement.
Identifier et prévenir les avaries et pertes de pales ou d’hélice.
Contrôler les chaises d’arbre.
Changer les bagues hydrolubes.

Appareil à gouverner Décrire un appareil à gouverner.


Expliquer son principe de fonctionnement.
Décrire les opérations de maintenance sur :
• appareil hydraulique (électrovannes, circuits HP, tuyaux-
raccords),
• appareil à drosses,
• sur appareil à chaînes et drosses,
• appareil mécanique à transfert,
• appareil à biellettes.
Identifier l’accouplement du pilote automatique (électrique et
hydraulique) et dépanner ses défaillances mécaniques (rotules, axes,
vérin, feed-back, tuyauteries hydrauliques).
Démarrer une installation hydraulique d'appareil à gouverner.
Mettre en œuvre les dispositifs de secours.
Intervenir sur les systèmes d’étanchéité des divers types d’appareil à
gouverner (« chaussettes » polymères, presse-étoupes,…).

Apparaux de traction et de levage Décrire un guindeau hydraulique et électrique (circuits et dépannage) et


un treuil.
Expliquer son principe de fonctionnement.
Décrire un palan, le mettre en œuvre en respectant les consignes de
sécurité et les consignes du responsable de la manutention.
Décrire la mise en œuvre d'un guindeau ou d'un treuil, et les consignes
de sécurité à respecter. Interpréter et exécuter correctement les
commandements d'usage.
Décrire les dispositifs de sécurité des guindeaux et treuils.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 30 sur 196


4. Sécurité
Contenu Capacités attendues
Sécurité du compartiment machine Décrire les mesures de prévention et les moyens de lutte contre
l’incendie et l’envahissement spécifiques au compartiment machine.
Décrire les pompes de cale (manuelles, électriques, attelées, systèmes
anti-siphon).
Mettre en œuvre les pompes de cale (débit, autoamorçage).
Utiliser les moyens d'investigation et d'extinction propres au
compartiment machine.
Décrire et mettre en œuvre les mesures de sécurité relatives au
transvasement y compris manuel et au stockage à bord des
combustibles liquides.
Identifier les fuites possibles de carburant, les causes des
désamorçages, leur réparation.

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Module E-Base : Electricité
Durée : 30 heures

Objectifs :
- Appréhender les dangers de l'électricité ;
- Maîtriser le fonctionnement des installations électriques d'un navire de commerce
d'une puissance propulsive de 250 kW et dépanner l'installation

1. Lois générales de l'électricité


Contenu Capacités attendues

Fondamentaux de l'électricité Définir ce qu'est un courant électrique, donner son sens, définir son
intensité.
Définir ce qu’est la résistance électrique d’un circuit.
Définir ce qu'est une différence de potentiel et une force électromotrice.
Donner les fonctions des différents éléments : générateurs, conducteurs
de liaison, récepteurs, appareils de mesure et de sécurité, symboles.
Définir ce qu'est un courant alternatif et un courant continu.
Nommer les applications navales des différents types de courant.
Décrire le fonctionnement des récepteurs purement thermiques, la loi
d'Ohm, effets joules : effets nuisibles et applications pratiques.
Connaissant le voltage et la puissance d’un appareil électrique, calculer
l’ampérage du fusible ou du disjoncteur de protection.

Circuits électriques Utiliser correctement les notations et conventions électriques pour


représenter un circuit fermé.
Définir et nommer les grandeurs électriques d’un circuit donné en TBT.
Câbler un circuit électrique à partir d’un schéma donné.
Réalisation d'un montage simple comprenant une pile, un sectionneur,
un fusible, une ampoule, un voltmètre et un ampèremètre. Relever la
tension et l'intensité, calculer la résistance de l'ampoule à froid et à
chaud. Calculer la puissance.
Lire et interpréter un schéma électrique anglais, conventions de
polarité.

Le courant alternatif. Mesurer les paramètres électriques d'un courant alternatif monophasé.
Démonter et repérer les pièces et circuits d'un alternateur monophasé.
Donner le rôle, décrire et expliquer le principe de fonctionnement d'un
transformateur. Mesurer les résistances des enroulements.

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2. L'électricité à bord
Contenu Capacités attendues

Distribution de l'énergie électrique à Relever et dessiner le schéma d'une installation électrique en courant
bord continu.
Décrire une distribution de l'énergie électrique à bord en courant
continu.
Relever et dessiner le schéma d'une installation électrique en courant
alternatif BT.
Décrire une distribution de l'énergie électrique à bord en courant
alternatif BT.
Mettre en œuvre les appareils usuels de mesure et de protection.
Utiliser un contrôleur universel.
Réaliser une soudure à l’étain sur circuit électrique
Confectionner et utiliser une lampe témoin 12 ou 24 V.
Mesurer un défaut d'isolement et expliquer les dangers que cela peut
entraîner. Protéger contre l’humidité et l’oxydation les raccords et
connexions.
Effectuer une recherche de court-circuit ou de coupure.
Décrire le principe des disjoncteurs thermiques.
Réalisation de dépannages simples en toute sécurité (échange
standard d'un fusible, d'une ampoule, d'un composant, maintenance de
1er niveau).
Expliquer les effets galvaniques, et décrire les moyens de protection
contre l’électrolyse. Plaques, tresses et rubans de masse.

Les accumulateurs Décrire les principales technologies d'accumulateurs.


Expliquer le fonctionnement d'un accumulateur, dessiner les
caractéristiques de charge et de décharge.
Câbler un circuit électrique alimenté par une batterie.
Câbler un circuit électrique alimenté par un couplage de batteries.
Câbler un circuit permettant de charger une batterie.
Câbler des batteries a) en parallèle et b) en série.
Décrire les coupe-circuits, et donner l’utilité des coupe-circuits sur
chaque pôle et par parc de batteries.
Utiliser des batteries et assurer leur entretien courant (contrôle de
charge, niveau, propreté, produits anti sulfatage, cosses, couplage de
batteries) en respectant les consignes de sécurité.
Décrire les dangers inhérents aux batteries et accumulateurs, en
particulier lors des périodes de charge.
Décrire les normes de sécurité auxquelles doivent satisfaire les locaux
de stockage des batteries.

Les circuits de charge Décrire un circuit de charge par alternateur :


Principe, identification d’un défaut de charge. Mesures normales de la
tension de sortie. Antiparasitage.
Le redresseur, le répartiteur de charge.

Décrire un circuit de charge par le quai :


Le chargeur. Nécessité et fonctionnement des disjoncteurs différentiels.
Précautions de mise en service et d’utilisation
Groupes électrogènes.

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2. L'électricité à bord (suite)
Contenu Capacités attendues

Le démarreur Décrire la constitution d’un démarreur.


Expliquer le fonctionnement du démarreur.
Réaliser le câblage permettant l’alimentation d’un démarreur.
Réaliser les contrôles électriques (continuité, isolement et état des
charbons) d’un démarreur.
Identifier les causes d’une panne de démarreur, dépannages,
dépannage d’urgence et de fortune. Dépannages dérivés permanents.

Moteurs à allumage commandé Contrôler et dépister les pannes d’allumage


a) décrire les anciens systèmes bobine, rupteurs condensateur contrôle
réglage
b) électronique entrefer des capteurs
Décrire les systèmes d’avance à l’allumage et leur calage

Dangers présentés par le courant Décrire les dangers de l'électricité relatifs à l'homme.
électrique Définir les caractéristiques électriques limites (résistance du corps
humain, intensité de non lâcher et tension limite)
Définir les domaines de tensions (TBT, BT, HT)
Mettre en œuvre la conduite à tenir face à un électrisé.
Décrire les risques d'incendie et d'explosion liés à l'électricité, en
particulier pour les installations à faible voltage et fort ampérage.
Décrire les opérations d’urgence avant d’engager la lutte contre
l’incendie.
Décrire les dangers dus au manque accidentel d'énergie électrique à
bord.

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Module 6
ANGLAIS GENERAL

Objectif de la classe de mise à niveau, en anglais : consolider le niveau B1 en diversifiant leur


vocabulaire jusqu'à l'étendre au vocabulaire professionnel maritime.

Les situations d'enseignement pourront être réalisées :


• avec support, documents, notices, modèles, extraits de livres, récits, romans, reportages,
brochures professionnelles, publicités, cartes, journaux, radio… ;
• sans support, mises en scène, jeux de rôles, simulations d'entretien, correspondances,
échanges
Les compétences langagières seront enseignées dans le cadre des thématiques suivantes.

1. Sensibiliser les élèves au milieu professionnel.


Contenu Capacités attendues
- comprendre et communiquer sur les - présenter une entreprise, un poste
aptitudes et les choix de carrière - rendre compte d'un travail réalisé ou d'un stage effectué
- communiquer sur les qualités requises pour - écrire son propre CV
exercer un métier
- participer à un entretien d'embauche
- lire et comparer les demandes d'emploi
- lire et rédiger un CV complet et une lettre de
motivation
- se préparer à un entretien d'embauche

2. Développer une culture générale à connotation maritime


Capacités attendues Capacités attendues
- échanger des informations en environnement - communiquer sur les différents modes de vie liés à chaque culture
multiculturel - situer les grands ports maritimes et leur influence
- s'informer sur les échanges commerciaux
maritimes dans le monde
- connaître les métiers de la mer et leur
évolution
- se préparer à un entretien d'embauche

3. Vivre à bord, à terre… à l'étranger


Capacités attendues Capacités attendues
- échanger sur les points essentiels de la vie - prendre contact, échanger, demander un itinéraire, se repérer dans une
quotidienne ville, profiter des loisirs
- échanger personnellement et - communiquer et travailler ensemble en échangeant sur des consignes
professionnellement avec le personnel de - s'informer, se renseigner, s'organiser, résoudre un problème
différentes nationalités administratif
- gérer les formalités administratives pour
naviguer et voyager

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Module 7
FRANCAIS
(45h)

Préambule :

L’enseignement dispensé lors de l’année de mise à niveau maritime doit répondre à plusieurs
exigences. Dans la continuité du lycée, il est important que les élèves issus de séries générales ne
perdent pas la maîtrise des savoir-faire et des savoirs au niveau de leurs connaissances générales,
de leur esprit critique et des techniques littéraires.

A cela doivent s’ajouter des aspects méthodologiques plus pratiques que l’on retrouve davantage
dans les programmes d’enseignement professionnel à savoir le travail de l’oral et des écrits
professionnels (lettres de motivation, CV, compte rendu, dossiers thématiques, recherches
bibliographiques, rapports de stage) et dont la maîtrise semble indispensable en classe de BTSM.

Enfin le français doit être un support aux disciplines plus techniques pour l’accompagnement à la
découverte du monde maritime. Il serait donc pertinent dans ce cadre de mettre en place des activités
pluridisciplinaires lors de visites, rencontres, réunions professionnelles, salons, durant lesquelles les
apprenants développeraient leur esprit de synthèse, mais aussi d’oral (interview, restitution).

Intitulé : Techniques d’expression écrite et orale.


Objectifs Indications pédagogiques Commentaires
et détails de contenus

Objectif 1. - le CV et la lettre de -Partie essentielle afin d’ouvrir les élèves aux domaines maritimes et
S’insérer dans motivation les accompagner dans la recherche de stage et le contact avec les
le monde - l’entretien professionnel acteurs du milieu maritime.
professionnel - l’interview -Objectif qui peut favoriser la pluridisciplinarité avec les matières
- le compte rendu de visite techniques et professionnelles.

Objectif 2. - Réaliser des -Apprentissage de la restitution d’information et analyse des données


S’informer, dossiers/brochures par rapport à un contexte géographique et à des problématiques de
analyser et thématiques à l’écrit et à l’aide société mais aussi maritimes à travers la constitution du rapport de
restituer des de l’outil informatique (Power stage, de dossiers thématiques…
informations Point, Publisher) -Objectif qui répond à la mise en forme du rapport de stage, souvent
- Présenter à l’oral des délaissé en filière générale et qui est normalement maîtrisée par les
thématiques élèves de la filière professionnelle. Favoriser la prise de parole et
l’autonomie face à un auditoire.

Objectif 3. - Culture générale -Dans la continuité de l’enseignement secondaire, préparer des


Développer - Dissertation élèves à l’analyse, la critique et l’argumentation.
son esprit - Commentaire composé Développer leur culture générale, en abordant des supports plus
d’analyse maritimes et environnementaux.
littéraire. -Maintenir un niveau acquis et permettre aux élèves détenteurs d’un
Bac de se présenter aux concours et examens.

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REMARQUE :
Chacun des trois objectifs développés ci-dessous peut être abordé de façon transversale durant
l’année scolaire en fonction des nécessités de trouver un stage ou à l’occasion d’un évènement
(festival, rencontres professionnelles). Il est recommandé dans la mesure du possible d’associer
quand cela est possible les objectifs avec les matières professionnelles ou générales (anglais) dans le
cadre d’actions pluridisciplinaires.

Objectif 1 : S’insérer dans le Monde professionnel :


L’objectif 1 est une entrée en matière où l’apprenant sera davantage dans la découverte et la
description que dans l’analyse (qui sera davantage développée dans les objectifs 2 et 3).

- L’accompagnement au stage : Le curriculum vitae et la lettre de motivation : Il faudra veiller à ce que


ceux-ci répondent aux attentes des professionnels et ne pas le construire trop tôt dans l’année afin d’y
faire apparaître les stages STCW.
- L’interview : Favorisant l’expression orale, il sera nécessaire pour l’enseignant et les apprenants
qu’une préparation écrite en amont soit réalisée. L’exercice d’interview sera d’autant plus efficace
qu’il sera fait lors de rencontres avec les professionnelles des secteurs d’activité maritime.

- L’entretien et l’entrevue professionnelle : L’accent sera mis sur l’usage d’un vocabulaire adapté à
son interlocuteur, l’élocution, les postures, la compréhension avec des mises en scènes et des
exercices d’improvisation.

- Le compte rendu et les fiches métiers: Apprentissage de la synthèse d’informations à travers des
dossiers thématiques (faits de société, maritimes, environnementaux) où les élèves seront surtout
impliqués dans la recherche documentaire (activité au CDI, salle informatique, médiathèque…). De
même, pour compléter la découverte du milieu maritime et en complément de l’interview, il peut être
bénéfique de faire réaliser des fiches métiers autour des différents acteurs des secteurs maritimes
rencontrés durant l’année.

Objectif 2 : S’informer, analyser et restituer des informations :


L’objectif 2 utilise la description, la découverte pour passer au niveau de la critique, de
l’analyse et de la réflexion.

- la construction du rapport de stage : préparation en amont des informations (photographies,


documents, croquis à réaliser…) à récolter lors du stage en entreprise, réalisation de
questionnaires/documents préparatoires à distribuer aux maîtres de stage. Dans un second temps, il
sera abordé la construction du rapport de stage. Celui-ci ne se limitera surtout pas à une simple
description mais à une analyse précise (sur le fonctionnement de l’entreprise, les tâches exercées à
bords, le schéma fonctionnel…). Il est ensuite nécessaire de maîtriser les outils informatiques : Word,
Paint, Publisher et Power Point pour la présentation orale de ce rapport.

- La présentation orale : L’exercice oral doit être pratiqué toute l’année et pas seulement pour la
présentation du rapport de stage (qui logiquement interviendra en fin d’année scolaire). Pour cela,
l’enseignant mettra en place des exercices de restitution orale de dossiers thématiques tout au long
de l’année. Le travail se basera principalement sur des dossiers de presses et des documents de
vulgarisation ayant rapport avec des thématiques d’actualités (sociales, politiques, culturelles…) mais
aussi maritimes (gestion de la ressource, développement du tourisme littoral, algues vertes et
pollution, projet des énergies nouvelles, économie et société maritimes, régions maritimes…) et que
les élèves devront problématiser et exposer durant l’année à leur camarade ou critiquer sous forme
de dissertation à l’écrit.

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Objectif 3 : Développer son esprit d’analyse littéraire :

- La dissertation : exercice de base à la réflexion écrite, la dissertation ne doit pas être négligée car
elle peut être un élément de sélection lors de concours et examen. Normalement parfaitement
maîtrisée par des élèves accédant à la classe MAN, cette pratique doit être maintenue autour de
problématiques d’actualité. Elle peut venir en complément de l’étude d’un dossier thématique (objectif
2).

- Le commentaire composé et l’analyse littéraire : Dans la même optique que la dissertation, le


commentaire composé doit favoriser le développement de l’imagination mais surtout de la culture
générale et littéraire. En revanche, l’analyse littéraire peut s’appuyer davantage sur des textes
littéraires dont les thèmes seraient maritimes et environnementaux.

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FORMATION EN MILIEU PROFESSIONEL

1. Objectifs.

La période de formation en milieu professionnel de la classe de mise à niveau du B.T.S. PGEM doit
permettre à l’étudiant de découvrir l’entreprise dans son ensemble et de se familiariser avec elle.

2. Organisation générale

La période de formation en milieu professionnel est effectuée dans une entreprise à terre ou
embarquée.
La formation en milieu professionnel est placée sous le contrôle des autorités académiques dont
relève l’étudiant.
Cette formation en milieu professionnel est organisée par l’établissement fréquenté par l’étudiant et
l’entreprise d’accueil. La convention de stage devra être établie conformément aux dispositions en
vigueur (références réglementaires conventions stages « terre » et « mer » à insérer). Durant la
période de formation en milieu professionnel, l’étudiant a obligatoirement la qualité de stagiaire.
Cette formation en milieu professionnel est placée sous la responsabilité pédagogique des
professeurs assurant les enseignements professionnels. Cependant, l’équipe pédagogique dans son
ensemble est associée à l’explicitation de ses objectifs, à sa mise en place, à son suivi et à
l’exploitation qui en est faite. Elle doit veiller à informer les responsables de l’entreprise des objectifs
visés et plus particulièrement de son importance dans la confirmation de la vocation de l’étudiant.
A l'issue de cette période de formation en milieu professionnel, et à des fins d'évaluation, un rapport
sera établi par l'étudiant et remis aux membres de l'équipe pédagogique.

3. Durée

La durée globale de la formation en milieu professionnel est de quatre semaines effectuées de


manière consécutive ou fractionnée. Deux semaines sont prises sur les vacances scolaires.

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REGLEMENT D'EXAMEN

La scolarité de la classe MAN est organisée en trimestres. L'établissement d'accueil de la classe MAN
fixe les dates de début et de fin de trimestre et établit le calendrier des conseils de classe.

Ce calendrier est porté à la connaissance des étudiants en début d'année scolaire.

Un livret scolaire est constitué pour chaque étudiant.

Les membres des conseils de classe sont les professeurs ayant délivré les enseignements de la
classe de MAN.

Les conseils de classe du premier et second trimestre ont pour mission de traiter les questions
pédagogiques intéressant la vie de classe, les modalités d'organisation du travail personnel des
étudiants et d'examiner les résultats scolaires individuels des étudiants en proposant un bilan et des
conseils. Le conseil de classe du troisième trimestre émet un avis sur l'admission de l'étudiant en
classe de BTSM PGEM 1ère année prenant en compte la note obtenue à chaque épreuve et établit
une liste, par ordre de mérite.

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DEFINITION DES EPREUVES

1. Évaluation des compétences

Le contrôle des connaissances s'opère selon le mode du contrôle en cours de formation.


Le contrôle en cours de formation :
• est organisé durant les périodes d’enseignement ;
• est constitué d’épreuves organisées suivant un planning défini et fait nécessairement l’objet de
convocation ;
• peut être effectué, dans sa forme, selon la libre appréciation de l’enseignant responsable de la
matière ;
• peut porter sur une partie variable des connaissances ou compétences à acquérir ;

Les modalités de contrôle en cours de formation prévoient la communication régulière des notes et
résultats à l’étudiant.

L’évaluation des compétences peut prendre les formes suivantes :


• épreuve orale ;
• épreuve écrite ;
• épreuve pratique ;
• exposé ;
• évaluation de rapports.

2. Épreuves

Le stage radar APRA fait l’objet d’une évaluation indépendante (acquis ou non acquis).

Epreuve Mode Coeff

Navigation, météorologie, règles de barre CCF 3,5


Manœuvre, embarcation, tenue du quart CCF 2
Description du navire, construction, entretien et
CCF 2
réparation, sécurité, stabilité
Anglais SMCP et technique CCF 1,5
Matelotage, engins de pêche, arrimage et
CCF 2
manutention
Gestion, environnement professionnel CCF 2
Machines marines CCF 2
Electricité CCF 1,5
Anglais CCF 1,5
Français CCF 2
Total des coefficients 20

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ANNEXE II
RÉFÉRENTIELS DU DIPLÔME du BTSM PÊCHE ET
GESTION DE L'ENVIRONNEMENT MARIN

ANNEXE IIa
RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES

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Le référentiel des activés professionnelles est une analyse qui se veut prospective à cinq ou dix
ans, des grandes activités, supposées maîtrisées après le temps moyen d'adaptation nécessaire, que
recouvre les emplois susceptibles d'occuper les futurs titulaires du brevet de technicien supérieur
"Pêche et Gestion de l’Environnement Marin".

1. CHAMP D'ACTIVITES DU TITULAIRE DU BTSM PECHE ET GESTION DE L'ENVIRONNEMENT


MARIN.

1.1. Définition.

Le titulaire d'un BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin est un marin breveté a
minima Patron de Pêche ou Capitaine 500, qui, après expérience, peut encadrer, ou assurer les
activités suivantes :

 patron d’une entreprise de pêche ;

 commandant d’un navire de pêche ;

 commandant d’un navire de commerce.

 interventions de préservation et de protection de l'environnement marin ;

 gestion des espaces maritimes ;

 lutte contre la pollution ;

 participation à la politique de développement durable ;

 observations du milieu marin (avifaune, mammifères, poissons, ....) ;

 prélèvements d'échantillons et mesures physico-chimiques ;

 participation aux programmes scientifiques et à leur suivi ;

 relais entre scientifiques et organisation professionnelles ;

 participation aux programmes d'aménagement ;

 expertise auprès des gestionnaires de l'environnement marin ;

 contrôle des ressources marines ;

 réalisations d'expertises océanographiques ou halieutiques ;

 participation aux recherches de techniques de pêche innovantes ;

 amélioration des techniques et des activités de pêche ;

 diversification des activités connexes, tel le pescatourisme ;

 animation et encadrement d'une activité dans le cadre d'une activité de Pêche en milieu
maritime ;

 préparation, animation, conduite et encadrement d'une action éducative dans le milieu


pêche ;

 contrôle de l'application de la réglementation environnementale ;

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 contrôle de la règlementation relative à l'exploitation des ressources naturelles ;

 action pédagogique et citoyenne vis-à-vis du public ;

 promotion et valorisation des produits de la mer.

La nature de ces activités est généraliste (gestion, organisation, analyse) ou spécifique


(prélèvements, observations, actions). Les activités généralistes sont nécessaires mais pas
suffisantes pour entreprendre des activités spécifiques et toutes ces activités comportent de
nombreuses tâches communes.

La mise en œuvre et l'organisation de ces activités dans le contexte de l'environnement


maritime implique pour le titulaire de ce BTSM des aptitudes particulières et des qualités
intrinsèques ;

 sens marin ;

 autonomie ;

 disponibilité ;

 rigueur ;

 sens du relationnel ;

 aptitude à la pédagogie et à la veille technologique ou règlementaire ;

 relations humaines ;

 travail en équipe ;

 autorité ;

 motivation pour le travail en mer ;

 adaptabilité.

1.2. Contexte professionnel.

Emplois concernés à terme.

Le titulaire du BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin peut occuper les emplois
suivants :

 Commandant de navire de pêche ;

 Observateur des pêches embarqué ;

 Garde juré maritime ;

 Observateur scientifique en mer ;

 Technicien océanographique ;

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 Technicien de cellules anti-pollution ;

 Technicien supérieur des armements à la pêche ;

 Technicien supérieur dans les organismes professionnels de la pêche ;

 Technicien conseil en environnement maritime ;

 Garde d'aires marines protégées ;

 Animateur nature ;

 Guide touristique de parcs marins ;

 Technicien offshore dans le cadre des EMR ;

et, éventuellement après une période de stage ou de formation complémentaire :

 Contrôleur des pêches embarqué ;

 Assistant ingénieur halieute ;

 Conseiller en aménagement des zones littorales marines ;

 Guide de pêche en mer ;

 Employé ou entrepreneur en pescatourisme (activité règlementée, réservée à un


marin-pêcheur) ;

 Entrepreneur de tourisme en mer.

Types d'entreprises où se situent ces emplois.

Dans le secteur public :

 Organismes de recherche (IFREMER, CNRS, IRD, .....) ;

 Conservatoire du littoral ;

 Aires marines protégées et parcs naturels

 Collectivités locales et administrations territoriales ;

 Organismes professionnels ;

 Administration chargée de la mer ;

 Systèmes éducatifs (classes de mer, ....) ;

 Centre aérés communaux ;

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Dans le secteur privé :

 Organisations de producteurs ;

 Comités des pêches ;

 Comité national ou régional de la Conchyliculture ;

 Coopératives maritimes ;

 Criées ;

 Armements à la pêche ;

 Entreprises du secteur de la pêche (engins de pêche, construction navale, ....) ;

 Syndicats d'initiative ;

 Entreprises et associations de loisir ;

 Ports autonomes et société de service (aménagement du littoral, infrastructures


portuaires, Energies Marines Renouvelables, ...) ;

 Armements offshore

 Sociétés prestataires (bureaux d'études)

 Centres de loisirs

Types d'entreprises où se situent ces emplois.

Selon la nomenclature d'activités et produits de l'INSEE (NAF 2008), cette activité entre dans la
classe :
- 03.11 Z "Pêche en mer" :
- 50.10 "Transports maritimes et côtiers de passagers" ;
- 74.90 B "Activités spécialisées, scientifiques et techniques diverses" ;
- 81.132 "Administrations publiques".
- Ports de plaisance Nautisme.

Place dans l'organisation de l'entreprise.

Le titulaire du BTSM "Pêche et Gestion de l’Environnement Marin" bénéficie d'une formation qui
lui assure une autonomie dans la gestion de son activité.

Il accomplit ses travaux, seul ou en manageant une équipe, sous les ordres d'un cadre dirigeant
du secteur public ou du secteur privé qui définit avec lui ses missions, les moyens humains et
matériels nécessaires ainsi que les normes d'exigence et de qualité.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 46 sur 196


Environnement économique et technique des emplois.

Le contexte économique des emplois se caractérise par :

 La gestion des ressources vivantes marines et la définition d'une pêche raisonnée


durable ;

 La protection du milieu naturel et la prévention des pollutions ;

 La lutte contre les pollutions ;

 Le développement et la gestion des activités littorales (tourisme, activités nautiques,


agriculture, urbanisation, activités portuaires, ....) ;

 Le développement des Energies Marines Renouvelables (EMR) ;

Le contexte technique et règlementaire des emplois se caractérise par :

 La maîtrise de l'utilisation des outils de l'information et de la communication, ainsi que de


techniques et d'outils de planification des activités.

 Les obligations règlementaires et opérationnelles liées aux activités.

 La connaissance de l'environnement professionnel et administratif des secteurs


maritimes ;

 La connaissance des caractéristiques géologiques, physiques, hydrologiques et


écologiques des milieux marins ;

 La connaissance biologique, écologique et comportementale des espèces marines ;

 La préservation de la biodiversité ;

 La maîtrise des techniques de mesures des paramètres océanographiques usuels ;

 La connaissance de la mise en œuvre des engins de pêche et de leur conception ;

 La connaissance de la culture maritime locale.

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2. DELIMITATION DES ACTIVITES

Les champs d'activité du titulaire du Brevet de Technicien supérieur Pêche et Gestion de


l'Environnement Marin intervient surtout au niveau des fonctions suivantes ;

 Conduite et gestion d'un navire ;

 Conduite de la pêche ;

 Participation à la préparation, l’organisation et la planification de missions d'observations


de campagne de pêche et la restitution des données acquises ;

 Préparation et conduite de missions de collecte de paramètres océanographiques ;

 Participation à des études et des mises au point d'engins de pêche ou de techniques


innovantes ;

 Traitement et valorisation des captures ;

 Prévention et participation à la lutte contre les pollutions ;

 Organisation de la collecte des déchets ;

 Observation du milieu marin et des espèces océaniques ;

 Participation à la gestion des zones naturelles marines ;

 Application de la règlementation ;

 Application et respect de la règlementation ;

 Gestion d'entreprise de tourisme littoral ;

 Communication et pédagogie ;

 Observations subaquatiques.

Ces activités et tâches seront accomplies majoritairement en pleine autonomie sur le terrain
dans le respect strict de la règlementation et des règles de sécurité. Ces activités feront l'objet d'un
compte rendu aux autorités hiérarchiques.

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3. IDENTIFICATION DES ACTIVITES PROFESSIONNELLES ET DE LEURS FONCTIONS
PRINCIPALES

Activité professionnelle :
Exploitation rationnelle et durable des ressources marines.

1. Mettre en œuvre des techniques de pêche.


2. Mettre au point des techniques de pêches innovantes.
3. Mettre en œuvre des mesures d'économie d'énergie.
4. Appliquer les méthodes d'exploitation rationnelle des ressources vivantes marines.
5. Estimer l'impact d'un effort de pêche sur une population.
6. Appliquer la réglementation internationale, européenne et nationale des pêches.
7. Intégrer l'activité des pêches dans un contexte environnemental.

Activité professionnelle :
Traitement, valorisation et commercialisation des captures et produits.
1. Contrôler l'altération des captures
2. Manipuler des captures à bord avant traitement.
3. Conserver les captures par séchage ou salage.
4. Conserver les captures par le froid.
4. Conserver les captures à l'aide de produits chimiques.
5. Produire des sous-produits à bord.
6. Manipuler et stocker des captures à bord.
7. Stocker et transformer des produits à bord.
8. Valoriser des produits.
9. Etudier le marché.
10. Négocier.
11. Promouvoir des produits.
12. Commercialiser des produits

Activité professionnelle :
Observation du milieu marin et des espèces océaniques.
1. Identifier les principales espèces animales et végétales marines.
2. Identifier les espèces de l'avifaune et interpréter leur comportement
3. Identifier les mammifères marins et interpréter leur comportement.
4. Identifier les reptiles chelonioidés (tortues marines) et interpréter leur comportement.
5. Participer aux campagnes de marquages et de suivi des espèces marines.
6. Capturer des espèces en difficulté
7. Identifier ou mettre en évidence des pathologies ou des stress
8. Prendre des mesures de prévention, de protection ou palliatives.

Activité professionnelle :
Organisation et conduite de missions de collecte de paramètres océanographiques
1. Analyser un cahier des charges, une commande et un plan de campagne.
2. Définir et approvisionner les moyens techniques et humains nécessaire à la réalisation de la mission.
3. Vérifier et corriger les protocoles.
4. Planification de l'itinéraire du bateau.
5. Se positionner sur les points de prélèvements.
6. Mettre en œuvre des apparaux de prélèvements.
7. Prélever des échantillons et mesurer des paramètres.
8. Acquérir des données.
9. Conditionner des échantillons.
10. Rendre compte d'une mission.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 49 sur 196


Activité professionnelle :
Organisation de missions d'observation de campagne de pêche.
1. Analyser les textes règlementaires relatifs aux pêches maritimes.
2. Préparer la campagne d'observation en relation avec les organismes professionnels, les armements,
les organismes scientifiques et l'administration.
3. Réunir les moyens techniques et humains et planifier les actions à mener;
4. Vérifier les engins de pêche.
5. Prendre en compte les paramètres du milieu lors de l’action de pêche.
6. Effectuer des mesures biométriques et des prélèvements biologiques sur les captures.
7. Marquer des prises.
8. Analyser la composition et la dynamique d'une population marine.
9. Transmettre les données aux organismes promoteurs de la mission.

Activité professionnelle :
Prévention et lutte contre la pollution.
1. Observer et surveiller la qualité du milieu, identifier les pollutions marines et donner leur origine.
2. Identifier les hydrocarbures et leurs caractéristiques.
3. Suivre et mesurer l'évolution d'une nappe d'hydrocarbure.
4. Identifier les SNPD (Substances Nocives et Potentiellement Dangereuses) et leurs caractéristiques.
5. Identifier les contaminants d'origine tellurique ou marine et leurs effets sur la biocénose sur la réseau
trophique et sur le consommateur.
6. Alerter les services compétents.
7. Prélever des échantillons de polluant et des échantillons contaminés.
8. Protéger l'environnement et les installations avant lutte contre des pollutions.
9. Lutter contre des pollutions.
10. Organiser la collecte de déchets sur le littoral, dans des ports ou en mer.
11. Informer le public sur la prévention des pollutions.
12. Appliquer ou faire appliquer la réglementation relative à la protection du milieu marin et du
consommateur.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 50 sur 196


Activité professionnelle :
Gestion d'une entreprise ou d'une activité de tourisme liée au milieu marin.
1. Développer des relations avec un client ou des usagers.
2. Elaborer un projet et étudier sa faisabilité.
3. Définir et mettre en œuvre les moyens humains et techniques.
4. Apprécier la dimension culturelle de l'activité et transmettre aux clients.
5. Expliquer les enjeux écologiques et économiques d'un site.
6. Décrire la faune et la flore, leur comportement et leur évolution spatio-temporelle.
7. Décrire et expliquer les techniques et circuits économiques des élevages marins et des cultures
marines.
8. Expliquer le développement des Energies Marines Renouvelables, les choix d'implantation, les
techniques de mise en œuvre, l'impact écologique et l'enjeu économique.
9. Accueillir, encadrer et guider un groupe d'adultes ou d'enfants.
10. Transmettre un savoir dans le cadre d'une activité de loisir ou culturelle.
11. Sensibiliser à la préservation des ressources marines et à la protection de l'environnement.
12. Gérer le budget de l'entreprise.
13. Manager une équipe et une entreprise.

Activité professionnelle :
Organisation et conduite d'une expédition maritime.

1. Conduire un navire.
2. Planifier un voyage.
3. Positionner un navire.
4. Manœuvrer un navire de commerce ou de pêche.
5. Communiquer.
6. Analyser des évènements de mer.
7. Analyser les documents techniques.
8. Assurer la stabilité des navires de commerce et de pêche en fonction des masses et du
comportement du navire à la mer.

Activité professionnelle :
Application du droit et de la règlementation maritime.

1. Appliquer les conventions internationales en matière d'encadrement des pêches.


2. Appliquer la règlementation des pêches.
3. Appliquer les conventions internationales en matière de prévention de lutte contre les pollutions
marines.
4. Appliquer les conventions cadre internationales et nationale de droit de l'environnement.
5. Appliquer les politiques sectorielles européennes intervenant en matière d'environnement.
6. Appliquer les outils issus des "Grenelles".
7. Informer les polices de l'environnement.
8. Appliquer le droit du travail
9. Appliquer la réglementation maritime relative à la navigation.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 51 sur 196


BTSM PÊCHE ET GESTION DE L'ENVIRONNEMENT MARIN

ANNEXE IIb
RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 52 sur 196


1. ORGANISATION DU REFERENTIEL DE CERTIFICATION

Les tâches recensées dans le référentiel des activités professionnelles permettent de définir les
compétences professionnelles d'un technicien supérieur maritime pêche et gestion de l’environnement
marin. Ces compétences résultent de situations de travail définies.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 53 sur 196


2. MISE EN RELATION DU REFERENTEIL D'ACTIVITES PROFESSIONNEL ET DES
CAPACITES ET COMPETENCES

La réalisation des tâches nécessite la mobilisation de compétences qui sont évaluables en


fonction de ressources fournies et d'indicateurs de performances attachés à une situation de travail.

ACTIVITES
CAPACITE COMPÉTENCES TERMINALES
PROFESSIONNELLES

Observation du milieu marin


et des espèces océaniques. C1. S'INFORMER Collecter l'information et observer.
Décoder l'information technique ou
Organisation et conduite de scientifique.
missions de collecte de
paramètres
océanographiques.

Organisation de missions
d'observation de campagne
de pêche.

Prévention et lutte contre la C2. ORGANISER Planifier et programmer des opérations


pollution. en mer.
Analyser l'environnement d'une
Exploitation rationnelle et entreprise.
durable des ressources Analyser des données
marines environnementales.
Préparer un processus de mise en
Traitement, valorisation et marché.
commercialisation des
captures et des produits.
C3. REALISER Mettre en œuvre des moyens
Gestion d'une entreprise ou d'observation et de prélèvement.
d'une activité de tourisme Optimiser des moyens et des engins de
liée au milieu marin. pêche.
Mettre en marché des produits.
Organisation et conduite Traiter et valoriser des produits
d'une expédition maritime. Exploiter rationnellement des stocks

Application du droit et de la
réglementation maritime

C4. GERER Gérer une entreprise.


Gérer les moyens de production, de
prélèvements et d'études.
Gérer le budget de l’entreprise.
Gérer la commercialisation des produits
et des services.

C5. COMMUNIQUER Produire et transmettre un document ou


un message.
Négocier avec un partenaire.
Transmettre un savoir à un partenaire ou
client

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 54 sur 196


3 MISE EN RELATION DES CAPACITES ET COMPETENCES TERMINALES ET DES
CONNAISSANCES TECHNOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES ASSOCIEES.

ACTIVITES PROFESSIONNELLES

espèces océaniquesObservation du milieu marin et des

d'observation de campagnes de Organisation de mission

des ressources marinesExploitation rationnelle et durable


missions de collecte de Organisation et conduite de

pollutionPrévention et lutte contre la

expédition maritimeOrganisation et conduite d'une

réglementation maritimeApplication du droit et de la


commercialisation des captures et

activité de tourisme liée au milieu


marin. Gestion d'un entreprise ou d'une
produits Traitement, valorisation et
C1 S’INFORMER

C11. Collecter l’information et observer

C12. Décoder l’information technique ou


scientifique

C21. Planifier et programmer des


opérations en mer
ORGANISER C2

C22. Analyser l’environnement d'une


entreprise

C23. Analyser des données


environnementales

C24. Préparer un processus de mise en


marche

C31. Mettre en œuvre des moyens


d'observation et de prélèvement

C32.Optimiser des moyens et des


engins de pêche
REALISERC3

C33. Mettre en marché des produits

C34. Traiter et valoriser des produits

C35. Exploiter rationnellement des


stocks

C41. Gérer une entreprise

C42. Gérer les moyens de production,


GERERC4

de prélèvements et d 'études

C43. Gérer le budget de l’entreprise

C44. Gérer la commercialisation des


produits et des services

C51. Produire et transmettre un


C5 COMMUNIQUER

document ou un message

C52.Négocier avec un partenaire

C53. Transmettre un savoir à un


partenaire ou client

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4. LES SAVOIRS

Les compétences identifiées dans le tableau récapitulatif mobilisent des savoirs qui renvoient à
des disciplines d'enseignement général ou scientifique et technologique.

L’analyse des différentes situations de travail, liées aux tâches, permet de lister les savoirs
indispensables associés aux compétences.

Pour les savoirs relevant du domaine technologique, un niveau taxonomique précise le degré
de maîtrise pour ce BTSM.

Les savoirs associés.

Les savoirs généraux font partie intégrante du diplôme.

Les savoirs scientifiques et technologiques définissent les contenus de formation liés à la


spécificité " pêche et gestion de l’environnement marin " du brevet de technicien supérieur maritime.

Les compétences s'appuient sur l'ensemble de ces savoirs.

Les compétences professionnelles s'appuient sur des savoirs classés dans les domaines
relevant :

S1 : Culture maritime et expression française.


Les objectifs et les moyens
Capacités et techniques
Les thèmes
Histoire des sciences et techniques maritimes.
Histoire économique maritime.
Littérature et iconographie maritime.
Géographie littorale.
Les situations
Mots clés : culture maritime, français.

S2 : Culture maritime et expression en langue anglaise.


Éléments culturels du monde maritime moderne et contemporain
Communication en langue anglaise
Mot clé : anglais.

S3 : Mathématiques.
Configuration géométriques et calcul vectoriel
Analyse.
Statistiques et probabilités.
Mots clés : vecteurs, trigonométrie, analyse, statistiques.

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S4 : Sciences Physiques et Chimiques appliquées à l'environnement marin.
Métrologie.
La sécurité en chimie.
La chimie face à l'environnement.
Structure atomique de la matière.
Analyses physico-chimiques de l'environnement marin.
La corrosion des métaux.
Les gaz parfaits.
Observer : voir plus grand, du millimètre au micromètre.
Statique des fluides.
Statique.
Flottabilité et stabilité d'un navire.
Mots clés : chimie eau de mer, optique, fluides, statique, flottabilité.

S5: Connaissance de l'environnement physique océanique et atmosphérique.


Les services d'étude de l'atmosphère et de l'océan.
L'atmosphère.
Les terres et les mers sur la planète.
Les fonds marins.
Les principaux paramètres de l'atmosphère.
Les principaux paramètres physico-chimiques de l'eau de mer.
Interaction atmosphère - océan.
La dynamique de la troposphère.
L'information météorologique et océanographique.
Mots clés : océanographie, océans, météorologie, atmosphère.

S6. Connaissance du monde vivant océanique.


Eléments de biologie générale.
Inventaire du monde vivant océanique.
Mots clés : biologie, organismes marins, classification, espèce ….

S7. Ecologie marine.


Introduction à l'écologie.
Les facteurs abiotiques.
Les divisions du monde marin.
Les facteurs biotiques
Le plancton marin.
Le cycle de la matière vivante en mer.
La production planctonique et son influence sur les pêches maritimes.
Les migrations.
Mots clés : écologie, production marine.

S8. Les cultures et les élevages marins.


L'algoculture.
La conchyliculture.
La pisciculture.
Les autres élevages marins.
Mots clés : algues, huîtres moules, poissons, élevages.

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S9. Molysmologie marine.
Définition de la pollution.
Classification des pollutions marines.
Les pollutions d'origine marine.
Les pollutions d'origine terrestre.
Les contaminants de la chaîne alimentaire, les réseaux trophiques et les risques sanitaires.
Les hydrocarbures.
Les Substances Nocives et Potentiellement Dangereuses (SNPD).
Les pollutions d'origine telluriques.
Les macro-déchets.
Le cadre règlementaire de la lutte contre les pollutions.
Alerte et identification d'un cas de pollution.
Protection avant la lutte.
Lutte contre les hydrocarbures.
Lutte contre les Substances Nocives et Potentiellement Dangereuses.
Lutte contre les macro-déchets.
Information et prévention.
Contaminants biologiques et impacts sur consommateurs
Mots clés : pollution, déchets, contaminants.

10. Gestion et Exploitation durable des ressources biologiques marines.


Eléments de dynamique des populations.
Dynamique des populations non exploitées.
Dynamique des populations exploitées.
Principes de l'exploitation rationnelle des ressources vivantes marines.
Exploitation équilibrée.
Les méthodes de l'exploitation rationnelle.
Règlementation des pêches.
Mots clés : pêche, exploitation, ressources vivantes.

S11 Gestion environnementale et conservatoire.


Les protocoles de gestion des espèces.
Les opérations liées à la gestion des espaces.
La protection des espaces.
Mots clés : environnement, espèces, espaces.

S12. Techniques de pêche.


Généralités sur les principales techniques de pêche maritime en Europe.
Les matériaux utilisés pour la fabrication des filets et des lignes.
La nappe de filet.
Les chaluts.
La pêche à la senne coulissante.
La pêche aux filets droits.
La pêche aux lignes et aux hameçons.
La pêche aux nasses et aux casiers.
La pêche à la drague.
L'innovation en techniques de pêche.
Mots clés : engins de pêche, pêche maritime.

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S13 Détection acoustique appliquée à la pêche.
Introduction à la détection acoustique.
Notions sur la propagation des ondes dans l'eau.
Principe du fonctionnement d'un sondeur acoustique.
Interprétation des images sur un sondeur acoustique vertical de coque ou de filet.
Installation des sondeurs.
Le sonar et la détection au sonar.
Propriétés acoustiques des poissons.
Mots clés : sondeur, sonar.

S14. Traitement et conservation des captures.


Altération du poisson.
Composition de la chair de poisson.
Les mécanismes de l'altération.
Mesure de l'altération.
Manipulation du poisson avant traitement à bord.
Opérations suivant la sortie du poisson de l'eau.
Stockage et manipulation du poisson avant traitement.
Le séchage.
Le salage.
La conservation par le froid.
Principe d'action du froid.
La réfrigération.
La congélation.
La conservation à l'aide de produits chimiques.
Les antioxydants.
Cas des crustacés.
Les sous-produits fabriqués à bord.
Les hydrolysats.
Les farines et les huiles.
Le surimi.
Manipulation et stockage du poisson à bord.
Le poisson congelé.
Le poisson réfrigéré.
Stockage et transformation des produits débarqués.
Stockage des produits congelés.
La décongélation.
Les produits réfrigérés.
La transformation.
Mots clés : conservation, réfrigération congélation, transformation.

S15. Valorisation, commercialisation des produits.


Caractéristiques générales des produits de la mer
La demande
Moyens et techniques commerciales.
Négociation commerciale.
Mots clés : commercialisation, produits de la mer.

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S16. Connaissance de l'environnement économique des pêches maritimes.
Généralités sur l'économie des pêches.
Les mécanismes de la commercialisation des produits de la mer.
Les organisations professionnelles.
Evolution des pêches mondiales.
Production et consommation des produits de la mer en France.
Mots clés : économie des pêches.

S17. Gestion d'une entreprise maritime.


Connaissances générales de l'entreprise.
Connaissance de l'information comptable.
Cas du Pescatourisme.
Mots clés : entreprise maritime, pescatourisme.

S18. Navigation.
Problème sur carte (carte 6990).
Mesure et calcul de passerelle.
Radio navigation.
Les règles de barre et de route.
Pratique de la navigation.
Mots clés : navigation.

S19. Stabilité.
Définitions générales.
Définitions relatives à la stabilité transversale (critères de stabilité relatifs aux navires
de pêche).
Documents techniques de stabilité.
Stabilité transversale des navires de pêche.
Stabilité longitudinale des navires de pêche.
Modification de la stabilité des navires de pêche.
Comportement du navire à la mer.
Mots clés : stabilité du navire.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 60 sur 196


Les niveaux taxonomiques.
Le degré d'approfondissement des savoirs est un point déterminant pour la construction des
séquences pédagogiques. À chaque savoir est associé un niveau taxonomique qui situe la hauteur
des connaissances à apporter durant la formation.

Quatre niveaux taxonomiques sont retenus :

 Niveau 1 : niveau de l'information.


Le candidat a reçu une information minimale sur le concept abordé et il sait, de manière globale, de
quoi il s'agit. Il peut donc par exemple identifier, reconnaître, citer, éventuellement désigner un
élément, un composant au sein d'un système, citer une méthode de travail ou d'organisation, citer
globalement le rôle et la fonction du concept appréhendé.

 Niveau 2 : niveau de l'expression.


Ce niveau est relatif à l'acquisition des moyens d'expression et de communication en utilisant le
langage de la discipline. Il s'agit à ce niveau de maîtriser un savoir relatif à l'expression orale
(discours, réponses orales, explications) et écrite (textes, croquis, schémas, représentations
graphiques et symboliques en vigueur). Le candidat doit être capable de justifier l'objet de l'étude en
expliquant par exemple un fonctionnement, une structure, une méthodologie, etc. Ce niveau englobe
le précédent.

 Niveau 3 : niveau de la maîtrise d'outils.


Cette maîtrise porte sur la mise en oeuvre de techniques, d'outils, de règles et de principes en vue
d'un résultat à atteindre. C'est le niveau d'acquisition de savoir-faire cognitifs (méthode, stratégie). Ce
niveau permet donc de simuler, de mettre en oeuvre un équipement, de réaliser des représentations,
de faire un choix argumenté, etc. Ce niveau englobe, de fait, les deux niveaux précédents.

 Niveau 4 : niveau de la maîtrise méthodologique.


Ce niveau vise à poser puis à résoudre les problèmes dans un contexte global industriel. Il
correspond à une maîtrise totale de la mise en œuvre d'une démarche en vue d'un but à atteindre. Il
intègre des compétences élargies, une autonomie minimale et le respect des règles de
fonctionnement de type industriel (respect des normes, de procédures garantissant la qualité des
produits et des services). Ce niveau englobe, de fait, les trois niveaux précédents.

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Champ de savoir S1 : CULTURE MARITIME ET EXPRESSION FRANÇAISE.

Objectif général :
Le but de l'enseignement de ce savoir dans la section de technicien supérieur "Pêche et gestion
de l'environnement marin" est de donner aux étudiants la culture générale et maritime qui leur
sera utile dans leur vie professionnelle et citoyenne et de les rendre à aptes à une communication
efficace en développant notamment leurs capacités de compréhension, recherche de
l'information et d'expression écrite et orale.

1 Les objectifs et les moyens

Le but de l’enseignement de la culture maritime et du français dans cette section de technicien


supérieur est de donner aux étudiants :
- une culture particulière liée à l'univers maritime,
- les moyens d'une communication efficace à l’oral et à l’écrit, dont ils auront besoin dans leur
environnement professionnel maritime ;
- l'autonomie.

La mémorisation, la composition de fiches de travail, des lectures rapides, la composition d'un fond
documentaire adapté sont les outils indispensables à l'étudiant pour atteindre l'autonomie requise.

Une communication efficace à l'oral et à l'écrit suppose la maîtrise d'un certain nombre de capacités
et de techniques d'expression. Cette maîtrise suppose, à son tour, une connaissance suffisante de la
langue (vocabulaire et syntaxe) et une aptitude à la synthèse pour saisir avec exactitude la pensée
d'autrui et exprimer la sienne avec précision.

Des exercices variés concourent à cette maîtrise: débat oral, exposé oral, analyse des interactions
verbales ; analyse et résumé d'un texte, comparaison de textes plus ou moins convergents ou
opposés, étude logique d'une argumentation, constitution et analyse d'une documentation, compte-
rendu d'un livre lu, composition d'une synthèse à partir de textes et de documents de toute nature,
rédaction d'un compte-rendu, d'une note, d'une réponse personnelle à une question posée, d'une
argumentation personnelle mettant en évidence l’évolution du monde maritime français et européen.
La période d’étude s’échelonne de l’Antiquité au début du XXIème siècle.

Chaque année, après consultation des équipes pédagogiques concernées, une note de l'IGEM fixera
le(s) thème(s) abordé(s) et proposera les œuvres étudiées ainsi que les axes de réflexion pour
atteindre les objectifs généraux suivants :
- créer une culture maritime commune chez des étudiants arrivant d’horizons scolaires variés, leur
permettant une intégration réussie dans le milieu maritime et la réalisation de leurs tâches
d'encadrement ;
- développer la curiosité ainsi que la compréhension du fonctionnement du monde maritime ;
- développer le sens de la réflexion par les techniques de l'argumentation écrite et orale, la précision
des informations et des arguments, ceci afin de construire l’expression d’un jugement personnel.

2. Les capacités et les techniques

Cet ensemble se présente sous la forme d’un répertoire des capacités et techniques dont la maîtrise
constitue l’objectif du module Culture Maritime et Expression Française dans cette section de
technicien supérieur maritime.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 62 sur 196


Il comprend une analyse de ces capacités et techniques, un recueil de situations dans lesquelles il est
possible d’acquérir, d’exercer et d’évaluer ces compétences, un recensement des critères spécifiques
d’évaluation.

Les situations proposées sont des situations de formation. Certaines d’entre elles peuvent servir de
supports à une évaluation. D’autres ne figurent pas en tant que telles dans les épreuves de
certification mais sont essentielles dans un parcours de formation.

Ces situations ne constituent pas un catalogue exhaustif ou impératif, ni ne définissent un itinéraire


obligé. Cependant, il importe de rappeler qu’une progression bien étudiée ne suppose pas réalisables
d’emblée les épreuves imposées pour la délivrance du diplôme et au niveau requis en fin de
formation.

Chaque professeur conserve la responsabilité de définir son projet pédagogique, en déterminant ses
priorités et sa progression. Il prend en charge, selon les horaires dont il dispose, les exigences
professionnelles propres au brevet de technicien supérieur maritime et répond aux besoins recensés
chez ses étudiants. Chaque fois que cela est possible, il veille à favoriser l’interdisciplinarité.

2.1 Les capacités

Le milieu professionnel du technicien supérieur maritime est marqué par des caractéristiques
spécifiques alternant des périodes embarquées et des périodes à terre.

Les embarquements sont marqués par des équipages fortement hiérarchisés, à forte diversité sociale,
linguistique et culturelle, fonctionnant sur des périodes plus ou moins longues en huit clos.

Même embarqués, les techniciens supérieurs maritimes sont en relation professionnelle avec une
entreprise terrestre et des acteurs divers.

Une communication efficace, à l’oral comme à l’écrit, dans cet environnement, suppose la maîtrise
d’un certain nombre de savoirs et donc, afin de les transmettre dans les meilleures conditions, de
capacités et de techniques d’expression.

 Communiquer.

- La communication orale :

 Appréhender et respecter les conditions préalables à toute communication orale (attention,


écoute, disponibilité) ;
 Choisir, ordonner, structurer les éléments d’un message ;
 Adapter son message à la situation de communication et en définir les objectifs (informer,
expliquer, justifier, argumenter, réfuter, convaincre, persuader) ;
 Mémoriser et restituer ou reformuler un message ;
 Recentrer le sujet de discussion lors d'une réunion, d'une assemblée ou le thème d'un débat ;
 Respecter les temps de paroles.

- La communication écrite :

 Rassembler des éléments d'information et d'argumentation ;


 Adapter les moyens d'expression à la situation et au destinataire ;
 Recenser les données d'un problème ou d'une situation ;
 Maîtriser les techniques argumentatives et de synthèse ;
 Organiser les données ;
 Personnaliser un message.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 63 sur 196


 S'informer

 Maîtriser les outils et techniques documentaires usuels ;


 Cibler et ordonner les opérations de recherche d’informations ;
 Repérer une information et en apprécier la pertinence ;
 Classer et hiérarchiser des informations multiples.
 Développer un esprit critique.

 Comprendre

 Identifier les caractéristiques du message (support, genre, registre, type, …) ;


 Repérer les mots-clés et identifier les idées principales ;
 Percevoir les subtilités du langage (ambiguïtés, connotations, figures de styles, insinuations...) ;
 Evaluer l'intérêt et la portée d'un message ;
 Lire des documents écrits non textuels (organigramme, tableau, schéma, graphique, ...) ;
 Mettre en relation des documents différents.

2.2. Les techniques

 La langue orale

 Prendre la parole en public ;


 Animer ou participer à une réunion ;
 Adapter le discours au média utilisé (téléphone, microphone, conférence à distance, vidéo
projecteur, …) ;
 Maîtriser les codes paraverbaux (attitude, intonation et débit de la voix, expression du visage ;
gestuelle) ;
 Utiliser un vocabulaire précis et varié ;
 Choisir un registre de langue approprié.
 Synthétiser et résumer.

 La langue écrite

 Rédiger un message lisible et respecter le code linguistique (morphologie, orthographe lexicale


et grammaticale, syntaxe, sémantique).
 Utiliser un vocabulaire adapté.
 Prendre des notes.
 Utiliser les différentes formes de discours: narratif, argumentatif, descriptif.
 Savoir utiliser les connecteurs logiques
 Adopter une progression logique (chronologie, argumentaire...) et établir un plan (ex:
introduction, développement, conclusion) ;
 Argumenter.
 Synthétiser et résumer.

3. Les thèmes

3.1. Histoire des sciences et techniques maritimes.

De par son fonctionnement biologique, l'homme n'est pas un mammifère aquatique. L'évolution sur
mer constitue donc une aventure et nécessite le développement de savoirs et de savoir-faire et ceci
sur des milliers d'années :

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 64 sur 196


- l'histoire de la navigation: progrès et techniques maritimes depuis la Préhistoire jusqu'à nos
jours ;
- aventures et voyages de découvertes et scientifiques XVIe- XVIIIe siècle ;
- l'évolution du navire et sa construction de l'Antiquité au XXe.

3.2. Histoire économique maritime.

Dans l'histoire de l'Europe, les activités maritimes (commerce, pêche, constructions navales...) ont
toujours joué un rôle si considérable que la politique et l'économie ne peuvent se comprendre sans
elles. Cependant, ces activités -et leurs liens- sont victimes de malentendus qui les emprisonnent
dans des idées fausses et préconçues. Elles restent ainsi largement délaissées -sauf rares
exceptions – par l'enseignement français.
Les recherches internationales ont montré l'importance de ces activités, de cette « économie »
maritime dans le développement européen.

Le commerce intra-européen, commerce colonial, pêches, courses, pour ne citer qu'eux, étaient liés.
Ils constituaient des secteurs amont (pour permettre) ou aval (pour écouler des produits) du vaste
commerce maritime européen.

- Le commerce maritime intra européen du XIV ème au XXème siècle : la Hanse (principaux ports et
hinterland).

- Les pêches : l'aventure de la pêche morutière de début du XVIème à la fin du XXème siècle.

- Le commerce colonial du XVIème au-XVIIIème siècle.

- La marine de commerce française : évolution économique et stratégique des origines à nos jours.

- La marine royale, corsaires et trafic dans l'Atlantique de Louis XIV à nos jours.

- Les hommes : L'inscription maritime et les gens de mer.

3.3. Littérature et iconographie maritime.

La mer exerce une fascination indéniable et peut donner lieu à des représentations fantastiques. Elle
prend alors tour à tour l’aspect d’une mère nourricière, maternelle voire salvatrice mais elle peut
également se transformer en marâtre destructrice. En effet, la littérature française offre nombre
d’images de tempêtes où la mer se déchaîne et peut mener la vie dure aux marins. Ainsi il est
intéressant d’étudier les aspects du marin (extension possible du thème de la piraterie) à savoir un
marin menant une vie de « galère » ou une vie calme ; le marin tantôt courageux faisant preuve de
sang-froid, tantôt gagné par la peur…

Par ailleurs, il est intéressant de percevoir, à travers la littérature, les différents progrès de la
navigation dans un souci d’interdisciplinarité avec la partie historique du module. En effet, ces
progrès sont non seulement alimentés par les sciences, mais aussi par l’imaginaire.

 L'homme et la mer.

- L’Homme et son rapport à la mer : coutumes liées à la mer, fascination, répulsion,


indifférence…
- Lieu d’apprentissage et d’évolution : récits d’apprentissages, vocabulaire maritime
(évolution du vocabulaire maritime à travers les siècles)…

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 Mythes du marin et mythologies marines

De l’Antiquité au Moyen-Age, ce sont notamment les récits mythiques qui développent les
connaissances et alimentent les inquiétudes et les fantasmes de cet espace inconnu
comme ce pouvait être le cas pour les massifs montagneux lors de ces mêmes périodes.

- Aspects et personnifications de la mer.


- Récits de naufrages.
- Figures du marin (marin, corsaire, pirate, militaire, néophyte, naufragé…courageux…).
- Récits mythologiques.

 La mer, muse de l'écrivain.

Toujours en lien avec la fascination il est évident que la mer, et par extension l’eau et ses
corollaires, laissent souvent place à la rêverie poétique. Les badauds deviennent parfois
sensibles à sa beauté et s’abandonnent à leur imagination ainsi qu’à leur plume.

- La mer, espace de rêverie, de réflexion, de confession.


- La mer, l’eau et ses corollaires comme objets poétiques.

 Les récits d'aventure et de voyage

Lieu de déplacements, de mouvements fictifs ou réels la mer peut apparaître comme simple
vecteur. Mais elle est en réalité un vecteur générateur ou destructeur de lien social
(échanges marchands ; conquêtes ; rencontres au cours de voyages d’aventure,
initiatique… « bouteille à la mer »…) et par conséquent favorise les avancées techniques,
technologiques, culturelles, personnelles, ...

- Comparer la réalité et la fiction.


- Analyser en quoi le voyage favorise ou au contraire détruit l’échange, la communication
avec autrui.
- Analyser en quoi le voyage est vecteur de progrès.

 La mer au cinéma.

Le thème de la mer depuis l’invention du cinéma marque sa présence dans le 7 ème art à
travers différents genres. Ainsi, ces œuvres pourront être aussi bien des fictions que des
documentaires.
Pour les œuvres de fictions il est intéressant de constater que celles-ci sont souvent
l’adaptation d’œuvre littéraire. Il pourrait alors être judicieux d’envisager une étude croisée
de ces différents supports sans que cela soit pour autant une obligation pédagogique.

 Mer et philosophie.

Enfin, il arrive parfois que ce sujet suscite quelques réflexions philosophiques, des plus
sérieuses aux plus cocasses…

3.4. Géographie littorale.

Le littoral est tout autant un espace marqué par une empreinte physique naturelle forte, voire
contraignante que par l’homme et son action sur cet espace de transition, interface du terrestre et
du marin en interaction perpétuelle.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 66 sur 196


Ainsi cet item de l’Unité de culture maritime peut s’aborder dans un premier temps selon deux
grands axes afin de délivrer aux étudiants les connaissances générales liées aux littoraux, pour
ensuite développer ce module par différentes entrées thématiques.

 Connaissances générales :
- Le littoral de nature (Géophysique des littoraux -littoral d'ablation, littoral d'accumulation-,
paysages côtiers, zonation biogéographique, écotone littoral) ;
- le littoral d'œkoumène (espace anthropisé).

 Développement par thèmes (le déroulé suivant ne se veut pas exhaustif et peut très bien être
enrichi par d’autres entrées construites par le professeur) :
- Littoraux et développement durable ;
- Littoraux riches, littoraux pauvres : quelles inégalités ? ;
- Mondialisation et insularité.

4. Les situations.

 Auditoire professionnel.

Avec ou sans support présent :


• formulation de consignes ;
• questionnement à des fins d'information ;
• communication téléphonique ;
• entretien
• réponse argumentée à une demande ;
• restitution d'un message, reformulation personnalisée d'un message ;
• prise de parole ;
• exposé bref, entretien, préparés en temps limité; exposé (seul ou à plusieurs) ;
• débat avec rapports hiérarchisés ou non.

Avec support présent :


• commentaire d'images, de croquis, de plans isolées ou en suite ;
• commentaire de documents non textuels (organigramme, tableau de statistiques,
schéma, graphique, diagramme...)
• revue de presse généraliste ou spécialisée ;
• rapport ;
• présentation et soutenance d'un dossier.

Sans support présent


• compte rendu d'un événement survenu dans le navire, dans l'entreprise, d'une visite de
chantier, d'une réunion, d’une étude ;
• prise de parole, discussion ;
• simulation d'entretien.

 Recherche, de tri et de traitement d'informations (écrites, orales, visuelles) sur des ensembles
organisés ou non.

• Recherche méthodique sur un ensemble de notions à coordonner (par exemple dans


des dictionnaires, des encyclopédies).
• Dépouillement et sélection d'informations en fonction d'une problématique.
• Recherche d'exemples ou d'illustrations documentaires pour argumenter un point de
vue (par exemple en vue d'un exposé, d'un texte écrit).
• Etude des effets « texte-image » sur l'information.

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• Elaboration d'une fiche de description analytique, critique (par exemple, sommaire d'un
dossier).
• Relevé de conclusions à partir de documents contradictoires.
• Constitution d'un dossier.
• Synthèse de documents de nature, d'époques, de points de vue différents.

 Lecture silencieuse d'un ou de plusieurs textes.

 Etude comparée de textes.

 Audition d'un message oral (revue de presse, exposé, discours argumenté, etc.).

 Lecture d'images fixes isolées ou en séquences.

 Lecture de documents écrits non textuels (organigramme, tableau de statistiques, schéma,


graphique, diagramme, etc.).

 Atelier d'écriture.

 Création d'un message, avec ou sans implication de l'émetteur.

• Réponse à une demande, à une question.


• Préparation d'un questionnaire.
• Correspondance professionnelle, administrative.
• Compte rendu d'un événement dans l'entreprise, d'une visite de chantier, d'une
réunion, d’une lecture,
• d'un spectacle.
• Résumé.
• Rapport.
• Synthèse de documents.
• Discours argumenté :
- exposé bref, entretien, préparés en temps limité avec ou sans support présent ;
- exposé (seul ou à plusieurs) ;
- commentaire de textes, développement composé, essai... ;
- présentation et soutenance d'un dossier.

 Formulation d'un jugement critique après lecture, étude, audition, observation.

 Autoévaluation.

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Champ de savoir S2 : CULTURE MARITIME ET EXPRESSION EN LANGUE ANGLAISE.

Objectif général :
Le but est de développer une culture du monde maritime moderne et contemporain et
mobiliser ses savoirs langagiers et culturels pour communiquer en langue anglaise.
Ces deux objectifs sont indissociables l'un de l'autre. On s'abstiendra donc de travailler la
communication en langue anglaise sur des thématiques qui ne seraient pas en rapport avec
le monde maritime, de la même manière que l'on s'abstiendra de tout enseignement culturel
maritime qui ne serait pas donné en langue anglaise.

1. Introduction.

L'étude de la langue anglaise doit contribuer à la formation intellectuelle et à l'enrichissement culturel


de l'individu.
Sans négliger les activités langagières de compréhension et de production à l’écrit (comprendre,
produire, interagir), on s'attachera plus particulièrement à développer les compétences orales
(comprendre, produire, dialoguer) dans une langue de communication générale, tout en satisfaisant
les besoins spécifiques à l'utilisation de la langue vivante dans l'exercice du métier.

La prise en compte du domaine professionnel ne signifie pas pour autant que l’enseignement doive se
limiter à l’apprentissage d’une communication utilitaire réduite à quelques formules passe partout
dans le monde du travail ou au seul accomplissement de tâches professionnelles ou encore à l’étude
exclusive de thèmes étroitement liés à la section. Tout thème qui permettra aux étudiants de mieux
comprendre la culture du pays dont ils étudient la langue pourra être abordé à condition qu’il reste
pertinent à la section.

Le niveau visé est le niveau B2 du Cadre Européen Commun de Référence pour les langues.
Cependant le professeur pourra tenir compte de la diversité des étudiants en se fixant pour objectif la
consolidation du niveau B1 avant de viser le niveau B2.

Dans le Cadre Européen Commun de Référence (CECRL), le niveau B1 est défini de la façon
suivante.
Un étudiant devient capable de comprendre les points essentiels quand un langage clair et
standard est utilisé à propos de choses familières dans le travail, à l’école, dans la vie
quotidienne. Il est en mesure dans la plupart des situations rencontrées en voyage dans une
région où la langue est parlée, de produire un discours simple et cohérent sur des sujets
familiers. Il peut relater un événement, décrire un espoir ou un but et exposer brièvement un
raisonnement.

Le niveau B2 est défini de la façon suivante.


Peut comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe,
y compris une discussion technique dans sa spécialité. Il peut communiquer avec un degré de
spontanéité et d’aisance tel qu’une conversation avec un locuteur natif ne comporte de tension
ni pour l’un ni pour l’autre. Il peut s’exprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme
de sujets, émettre un avis sur un sujet d’actualité et exposer les avantages et les
inconvénients de différentes possibilités.

2 Éléments culturels du monde maritime moderne et contemporain

Outre les particularités culturelles liées au domaine professionnel (écriture des dates, unités
monétaires, unités de mesure, sigles, abréviations, heure, code vestimentaire, modes de

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 69 sur 196


communication privilégiés, gestuelle..), la formation intellectuelle des étudiants exige que
l’enseignement dispensé soit ouvert et fasse une place importante à la connaissance des pratiques
sociales et des contextes culturels au sein du monde maritime.

On s'attachera donc à développer chez les étudiants la connaissance des grandes nations maritimes,
connaissance indispensable à une communication efficace qu'elle soit limitée ou non au domaine
professionnel.
L'enseignement des compétences de communication en langue anglaise devra donc être réalisé à
partir de dossiers thématiques maritimes. Chaque dossier thématique devra former un ensemble
cohérent autour d'une problématique maritime. Il devra comprendre des documents écrits, oraux ou
visuels, à partir desquels les étudiants pourront développer les compétences de compréhension et
d'expression, écrites et orales, en langue anglaise.

De deux à cinq thématiques pourront être abordées chaque année. Le choix des thématiques
retenues est laissé à l'initiative de l'enseignant.

A titre indicatif, et de manière non-exhaustive, les thématiques suivantes pourront être choisies :
• la culture côtière et l'héritage maritime ;
• la pêche commerciale ;
• la construction navale ;
• la navigation ;
• les ports ;
• les sciences marines ;
• les lettres et les arts maritimes ;
• l'environnement marin et sa protection ;
• la sécurité maritime ;
• le commerce maritime ;
• les espaces géographiques maritimes.

Il est bien entendu possible aux enseignants de créer d'autres thématiques, en précisant ou en
croisant les thématiques énoncées ci-dessus. Cela permettrait par exemple d'aboutir à des
thématiques du style : « Le saumon d'élevage en Mer du Nord : enjeux commerciaux et
environnementaux ».

Il est important est que les dossiers thématiques retenus soient suffisamment fournis en documents
de toute nature que les étudiants puissent exploiter. Une instruction de l'Inspecteur Général de
l'Enseignement Maritime, détaillera à titre d'exemple des listes bibliographiques, cinématographiques,
iconographiques, enregistrements audio et vidéo, etc., pouvant servir de base à la constitution de
dossiers thématiques.

3 Communication en langue anglaise

3.1 Objectifs

La maîtrise de la langue anglaise est indispensable à l’insertion professionnelle dans le monde du


travail maritime, à la mobilité et à la poursuite d’études ; l’objectif est donc double :

• Consolider et structurer les compétences fondamentales de compréhension et d’expression à


l’oral et à l’écrit pour communiquer efficacement dans les domaines personnel, public et
professionnel.

• Développer ses connaissances professionnelles et culturelles pour prendre en compte


l’évolution permanente des métiers et s’y adapter, dans un contexte international. L’horaire est
réparti régulièrement sur les 4 semestres du cycle. La moitié de l’horaire est consacré à la
communication en situation professionnelle et la primauté de l’oral (60% minimum du temps
d’enseignement) est réaffirmée. Les contenus à aborder en BTSM prennent appui sur ceux

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 70 sur 196


définis dans le programme du baccalauréat professionnel et ils en constituent un
prolongement.

3.2 Recommandations pédagogiques

L’accès à un cycle BTSM se traduit pour l’étudiant par une double nécessité:

• S’entraîner de façon de plus en plus autonome car le volume horaire imparti ne permet
qu'imparfaitement une exposition suffisante, en fréquence et en durée, à la langue.

• Développer sa culture de la mobilité pour bénéficier à plein de l’harmonisation des cursus


de formation au niveau européen, de l’internationalisation des échanges et du marché du
travail. A cet égard, la maîtrise des langues étrangères et l’ouverture culturelle constituent de
précieux atouts. Pour cela, l’étudiant doit intégrer la dimension internationale à son projet de
formation personnelle et prendre appui sur les actions conduites par l’établissement pour
mobiliser et valoriser ses savoirs langagiers et culturels.

La primauté de l’oral est par ailleurs rappelée : l’essentiel du temps de « face à face» doit
être consacré à la pratique de la langue orale dans ses deux composantes (expression et
compréhension).L’importance du lexique et de phonologie pour la communication doit être
réaffirmée, mais la morphosyntaxe ne doit pas pour autant être négligée.

• Compréhension : il est indispensable que l’étudiant consacre de façon régulière un temps de


travail personnel à l’activité d’écoute et de lecture ; le professeur met à sa disposition des
supports (sonores /écrits) et fixe des tâches de compréhension (recherche d’information avec
l’aide de grilles). Cet entraînement ne peut être profitable que si l’étudiant est exposé de façon
régulière à des échantillons authentiques de la langue et si sa performance est évaluée.
L’enjeu pour un futur professionnel n’est pas seulement de bien comprendre, il est aussi de
comprendre vite. L’atteinte de cet objectif nécessite de recourir à un entraînement spécifique :
les exercices doivent permettre de développer la réactivité de l’étudiant, sa capacité à repérer
rapidement les réseaux de sens, à déduire et inférer, à identifier les éléments importants d’un
message (thème, contexte, identité /fonction des locuteurs, une information essentielle /
spécifique)

• Expression : si l’entraînement des étudiants à la compréhension peut en partie être mis en


œuvre en dehors de la présence du professeur, il n’en va pas de même pour l’expression : le
cours est le moment privilégié pour faire pratiquer des activités de production orale guidée et
semi-guidée. Le questionnement pédagogique est utile pour contrôler les acquis ; pour les
situations d’apprentissage, il convient de privilégier le questionnement référentiel et les
situations de communication authentiques qui permettent les transferts réels d’information.
Pour offrir un temps de parole significatif à ses étudiants, le professeur recourt fréquemment
au travail en binômes (jeux de rôles notamment)

On l'a vu, le développement des compétences langagières nécessite une exposition importante des
étudiants, en fréquence et en durée, à la langue. La programmation des enseignements devra donc
prévoir, autant que possible, une séance quotidienne d'enseignement en langue anglaise.

Selon les possibilités offertes par la programmation annuelle des semaines d'enseignement, un
voyage à l'étranger d'une durée d'une semaine permettant une immersion linguistique et
professionnelle pourra être réalisée judicieusement en début de 2deuxième année.

3.3 Indications de contenus, commentaires.

On dénombre 5 objectifs de deuxième niveau ; chacun d’eux correspond à une activité langagière.
Dans la présentation, les activités langagières sont dissociées les unes des autres; dans une séance
d’enseignement, comme dans la réalité, elles s’imbriquent constamment. Pour toutes les activités, le
niveau d’exigence attendu, en référence au CECRL, est le niveau B2.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 71 sur 196


Objectif 1 : Comprendre un ou plusieurs locuteurs (interaction) s’exprimant dans une langue
orale standard, « en direct » ou enregistrée, sur des sujets familiers ou non, se rencontrant
dans la vie personnelle, sociale ou professionnelle (discussions techniques dans son domaine
de spécialité) :

• comprendre l’information globale ;


• comprendre une information particulière ;
• comprendre l’information détaillée ;
• comprendre l’implicite du discours.

Objectif 2 : Communiquer oralement en continu

Présenter, expliquer, développer, résumer, rendre compte, commenter.

Objectif 3 : Communiquer oralement en interaction

Communiquer oralement en interaction : c’est communiquer avec un degré de spontanéité et


d’aisance qui rende possible une interaction normale avec un locuteur s’exprimant dans la même
langue et participer activement à une conversation dans des situations familières présenter et
défendre ses opinions.

Pour les objectifs 2 et 3, il s’agit de communiquer dans le domaine personnel, public ou


professionnel.

Objectif 4 : Lire avec un grand degré d’autonomie des « écrits » de tous ordres.

- s’entraîner par une lecture rapide à la compréhension du sens général


- parcourir un texte assez long pour y localiser une information cherchée
- réunir des informations provenant de différentes parties du document ou de documents différents
afin d’accomplir une tâche spécifique.

Objectif 5: Ecrire des textes clairs et détaillés sur une gamme étendue de sujets relatifs aux
domaines d’intérêt de l’étudiant (professionnel ou non).
• rédiger en respectant les formes liées à la finalité du document écrit
• maîtriser la morphosyntaxe pour garantir l’intelligibilité

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Rappel des prérogatives des tâches langagières du CECRL (niveau B2)

Degré 4 (B2)
Compréhension Écrite Stratégies et maîtrise linguistique
- Peut lire des articles et des rapports sur des - Possède une bonne gamme de vocabulaire
questions contemporaines, un texte littéraire en permettant de comprendre des textes relatifs à son
prose domaine et aux sujets les plus généraux
- Peut identifier une attitude ou un point de vue - Possède une assez large gamme de vocabulaire en
- Peut comprendre des instructions longues et général mais pourra connaître des difficultés avec
complexes dans son domaine à condition de pouvoir des expressions peu courantes
relire certains passages - Peut contrôler sa compréhension grâce à des
- Peut lire une correspondance courante dans son indices contextuels
domaine et en saisir l'essentiel du sens
Compréhension Orale Stratégies, maîtrise lexicale et syntaxique
- Peut comprendre les idées principales - Possède une bonne gamme de vocabulaire
d'interventions complexes dans une langue permettant de comprendre des messages sur les
standard, y compris professionnelle sujets relatifs à son domaine et aux sujets les plus
- Peut suivre une intervention d'une certaine longueur généraux
et une argumentation complexe si le sujet est - Possède un bon contrôle grammatical évitant les
familier et que le plan général est indiqué malentendus
- Peut suivre l'essentiel d'une conférence, d'un - Peut utiliser différentes stratégies de
discours, d'un rapport ou d'un exposé professionnel compréhension dont le repérage des points forts et
- Peut comprendre des annonces et des messages les indices contextuels
courants sur tous les sujets si la langue est standard
et le débit normal
- Peut comprendre la plupart des documents
radiodiffusés en langage clair
- Peut identifier l'humeur ou le ton de l'interlocuteur.

Degré 4 (B2)
Production Écrite Intelligibilité et recevabilité linguistique
- Peut écrire des textes clairs et détaillés, des - Ne fait pas de fautes conduisant à des malentendus
descriptions élaborées - Peut utiliser des périphrases pour masquer des
Peut faire la synthèse et l'évaluation d'informations et lacunes, peut varier pour éviter les répétitions, même
d'arguments empruntés à des sources diverses au prix de confusions ou incorrections mineures
- Peut exposer les avantages et les inconvénients - Possède une bonne gamme de vocabulaire sur les
- Peut exprimer son point de vue, apporter des sujets relatifs à son domaine
justifications - Possède une variété de mots de liaison et un nombre
- Peut développer une argumentation, indiquer les limité d'articulateurs
relations entre les idées, mettre en valeur les points
importants
- Peut faire une critique, exprimer ses émotions.

Production Orale en Continu Intelligibilité et recevabilité linguistique


- Peut s'exprimer avec une relative facilité malgré - Démontre une maîtrise grammaticale relativement
quelques problèmes de formulation élevée et une gamme de vocabulaire assez étendue
- Peut développer un point de vue, le justifier, l'illustrer - Ne fait pas d'erreurs susceptibles de provoquer des
par des exemples incompréhensions, et peut corriger la plupart de ses
- Peut expliquer les avantages et les inconvénients de erreurs
différentes possibilités - Peut utiliser un nombre limité de dispositifs de
- Peut décrire de façon claire et détaillée cohésion pour articuler ses propositions en un
discours clair et cohérent, bien qu'il puisse subsister
quelques instabilités lors d'une contribution longue

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Degré 4 (B2)
Production Orale en Interaction Intelligibilité, recevabilité linguistique et stratégies
- Peut prendre des initiatives, élargir et développer ses - Démontre une maîtrise grammaticale relativement
idées, sans grande aide ni stimulation. élevée.
- Peut apporter de brefs commentaires sur les points de - Ne fait pas d'erreurs susceptibles de provoquer des
vue des autres pendant la discussion. incompréhensions, et peut corriger la plupart de ses
- Peut participer activement à une conversation si la erreurs.
situation est familière. - Peut utiliser un nombre limité de dispositifs de
- Peut intervenir pour vérifier et confirmer une cohésion pour articuler ses propositions en un discours
information détaillée. clair et cohérent, bien qu'il puisse subsister quelques
- Peut exprimer et défendre ses opinions en fournissant instabilités lors d'une contribution longue.
des explications et des arguments. Peut exploiter un répertoire basique de stratégies afin
- Peut mesurer les avantages et les inconvénients de de permettre la continuité de la discussion.
différentes approches.

3.4 Niveau à atteindre dans les activités langagières

a/ Production orale générale

Niveau à atteindre en anglais :

B2 : Peut méthodiquement développer une présentation, une description ou un récit soulignant les points
importants et les détails pertinents à l’aide d’exemples significatifs. Peut s’exprimer de façon claire et détaillée
sur une grande gamme de sujets relatifs à ses centres d’intérêt. Peut utiliser un nombre limité d’articulateurs
pour lier ses phrases en un discours clair et cohérent, bien qu’il puisse y avoir quelques sauts dans une longue
intervention.

Compétence phonologique.

B2 : A acquis une prononciation et une intonation claires et naturelles.

Le tableau 1 ci-après met en parallèle des tâches de la vie professionnelle auxquelles les futurs
techniciens supérieurs pourront être confrontés dans l’exercice de leur métier, le niveau attendu pour
la réalisation de ces tâches dans la langue obligatoire, ainsi que quelques apprentissages qu’il
conviendra de mettre en place. Ces derniers sont signalés en complément de savoirs, savoir faire et
stratégies à maîtriser quelle que soit la tâche de production orale :
• Planifier ce qu’il veut dire et mobiliser les moyens linguistiques indispensables;
• S’exprimer de façon intelligible en respectant prononciation, accents de mots, de phrase,
rythme, intonation;
• Utiliser périphrases et paraphrases pour compenser des lacunes lexicales et structurales;
• Reformuler une idée pour la rendre plus claire;
• Corriger lapsus et erreurs après en avoir pris conscience ou s’ils ont débouché sur un
malentendu.

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Tableau 1 : ACTIVITE LANGAGIERE : PRODUCTION ORALE EN CONTINU

Exemple de tâches Niveau Exemples d’apprentissages, savoirs, savoir faire et


professionnelles* stratégies à mettre en place

Annoncer une décision B2 : peut faire des Parmi les apprentissages à maîtriser pour mener à bien une
prise par un cadre annonces sur la tâche de production orale, certains seront particulièrement
dirigeant ou le chef plupart des sujets utiles ici :
d’entreprise avec clarté et > respecter l’information à transmettre
spontanéité > adapter l’annonce au contexte et à l’auditoire

Présenter oralement une B2 : Peut faire une Parmi les apprentissages à maîtriser pour mener à bien une
entreprise, son offre description claire, tâche de production orale, certains seront particulièrement
commerciale, son structurée et utiles ici :
organigramme, une détaillée > utiliser des auxiliaires de présentation divers (diaporamas,
activité spécifique, un vidéos…)
poste de travail, un >rendre le propos clair par des synthèses partielles, la mise en
produit, une machine, un évidence des parties de l’exposé, le recours à des illustrations
règlement intérieur, un CV ou graphiques
>rendre l’auditoire actif en suscitant des demandes
Rendre compte d’un d’élucidation, d’explication complémentaire ou une discussion
travail réalisé ou d’un à des moments précis de l’exposé
stage à l’étranger

Argumenter une décision B2 : peut Parmi les apprentissages à maîtriser pour mener à bien une
personnelle dans le cadre développer une tâche de production orale, certains seront particulièrement
de son activité argumentation utiles ici :
professionnelle, un choix, claire avec >faire une présentation organisée : mettre en évidence les
un point de vue. arguments avantages et les inconvénients d’une option
Justifier une façon de secondaires et >savoir s’exprimer à partir de notes succinctes
faire exemples >savoir rapporter des données chiffrées (proportions, dates...)
pertinents. Peut >savoir hiérarchiser les informations de manière à établir un
Expliquer à des enchaîner des plan cohérent
collègues les raisons arguments avec >savoir souligner les relations logiques dans le discours:
d’une décision prise par logique changement d’orientation, compléments, exemples,
un cadre dirigeant ou le Peut expliquer un illustrations
chef d’entreprise, de point de vue sur un >connaître les formes linguistiques utiles pour argumenter :
l’acceptation ou du rejet problème en expression de l’opinion, de l’accord/désaccord, du contraste,
d’une proposition, les donnant les de la cause, de la conséquence etc.)
avantages et les avantages et les
inconvénients d’un inconvénients
produit, d’une option, d’options diverses
d'une façon de faire,
d'une solution à un
problème de conception

*Les types de discours figurent en gras. Le professeur veillera à prévoir un entraînement pour ces types de discours, par le biais de tâches
scolaires qui, tout en prenant en compte le domaine professionnel ne s’y limitent pas étroitement. On pourra tout aussi bien entraîner les
étudiants à la présentation orale d’une activité spécifique par une simulation ou par un entraînement systématique à la présentation orale
d’une tâche scolaire, d’un dossier ou d’un document étudié en classe

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b/ Interaction orale générale

Niveau à atteindre pour la langue obligatoire :

B2 : Peut communiquer avec un niveau d’aisance et de spontanéité tel qu’une interaction soutenue avec des
locuteurs natifs soit tout à fait possible sans entraîner de tension d’une part ni d’autre. Peut mettre en valeur la
signification personnelle de faits et d’expériences, exposer ses opinions et les défendre avec pertinence en
fournissant explications et arguments.

Le tableau 2 ci-après met en parallèle des tâches de la vie professionnelle auxquelles les futurs
techniciens supérieurs pourront être confrontés dans l’exercice de leur métier, le niveau attendu pour
la réalisation de ces tâches dans la langue obligatoire, ainsi que quelques apprentissages qu’il
conviendra de mettre en place.

Tableau 2 : ACTIVITE LANGAGIERE : INTERACTION ORALE

Exemple de tâches Niveau Exemples d’apprentissages, savoirs, savoir faire et


professionnelles stratégies à mettre en place

Participer à un B2 : Peut répondre aux - savoir intervenir sur des sujets appropriés de façon à
entretien dans le cadre questions avec aisance entretenir une conversation informelle n’entraînant aucune
d’une recherche de Peut prendre l’initiative tension
stage ou de formation à lors d’un entretien en - savoir intervenir de manière adéquate en utilisant les
l’étranger résumant ce qu’il a moyens d’expression appropriés
compris et en - savoir commencer un discours, prendre la parole au bon
approfondissant les moment et terminer la conversation quand on le souhaite
réponses intéressantes même si c’est parfois sans élégance
- savoir varier la formulation de ce que l’on souhaite dire
- savoir expliciter une idée, un point précis, corriger une
erreur d’interprétation, apporter un complément d’information
- savoir formuler une demande, donner une information,
exposer un problème, intervenir avec diplomatie
- savoir poser des questions pour vérifier que l'on a compris
ce que le locuteur voulait dire et faire clarifier les points
équivoques
- savoir utiliser des expressions toutes faites pour gagner du
temps, pour formuler son propos et garder la parole
- savoir donner suite à des déclarations faites par d’autres
interlocuteurs et en faisant des remarques à propos de
celles-ci ; pour faciliter le développement de la discussion
- savoir soutenir la conversation sur un terrain connu en
confirmant sa compréhension, en invitant les autres à
participer etc.
-savoir s’adapter aux changements de sujet, de style et de
tons rencontrés normalement dans une conversation.

Communiquer au B2 : Peut transmettre Cf. ci dessus


téléphone ou en face avec sûreté une
à face avec information détaillée,
- un client décrire de façon claire
- un fournisseur une démarche et faire
- un collègue étranger la synthèse
- un prestataire d’informations et
(transporteur, hôtel) d’arguments et en
- un étranger rendre compte.
Pour Peut esquisser
- s’informer clairement à grands
- renseigner traits une question ou
- obtenir des biens et un problème, faire des

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 76 sur 196


des services spéculations sur les
- réaliser une tâche causes et les
- organiser une activité, conséquences et
un déplacement mesurer les avantages
- résoudre un problème et les inconvénients des
concret différentes approches.
- recevoir des Peut mener une
instructions et en négociation pour
demander trouver une solution à
- recevoir une un problème (plainte,
réclamation recours)
- négocier Peut exprimer des
- établir un contact émotions et justifier ses
social opinions.
- partager idées,
sentiments, et émotions

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c/ Compréhension générale de l'oral

Niveau à atteindre en anglais :

B2 : Peut comprendre les idées principales d’interventions complexes du point de vue du fond et de la forme,
sur un sujet concret ou abstrait et dans une langue standard, y compris des discussions techniques dans son
domaine de spécialisation. Peut suivre une intervention d’une certaine longueur et une argumentation complexe
à condition que le sujet soit assez familier et que le plan général de l’exposé soit indiqué par des marqueurs
explicites.

Le tableau 3 ci-après met en parallèle des tâches de la vie professionnelle auxquelles les futurs
techniciens supérieurs pourront être confrontés dans l’exercice du métier, le niveau attendu pour la
réalisation de ces tâches dans la langue obligatoire ainsi que quelques apprentissages
particulièrement pertinents pour les tâches annoncées Ces derniers sont signalés en complément de
savoirs, savoir faire et stratégies à maîtriser quelle que soit la tâche de compréhension de l’oral :

• anticiper la teneur du message à partir d’indices situationnels ou de la connaissance préalable


que l’on a du sujet traité de façon à en identifier la fonction et orienter son écoute;
• déduire des informations des éléments périphériques (bruits de fond, voix, ton, images…);
• émettre des hypothèses et prédire ce qui va suivre à partir des données de la situation afin de
libérer sa mémoire à court terme ;
• stocker en mémoire les éléments perçus sous une forme résumée et les utiliser pour
comprendre la suite;
• repérer les éléments porteurs de sens pour segmenter la chaîne sonore et faire des
hypothèses de sens;
• repérer les éléments spatio-temporels pour reconstruire la géographie ou la chronologie des
événements;
• repérer les liens logiques pour comprendre les tenants et les aboutissants d’une situation;
• repérer les différents locuteurs et leurs relations;
• interpréter les éléments rhétoriques du discours pour percevoir le ton et le point de vue;
• repérer et interpréter les données relevant du domaine culturel pour mettre la situation en
perspective;
• émettre des hypothèses de sens à partir des éléments repérés et les confirmer ou les infirmer
si nécessaire;
• inférer le sens des mots inconnus ou mal perçus d’après le contexte ou en se référant à son
expérience.

Bien que les activités langagières de compréhension et de production écrites ne soient pas
prioritaires, les textes donnés à comprendre ou à produire ne doivent pas disparaître de
l’enseignement. En effet, selon le poste qu’il occupera, le technicien supérieur pourra avoir besoin de
comprendre des notices, règlements, brefs articles relatifs à un sujet dans son domaine de spécialité
ou à rédiger des notes, des messages, des courriers.

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Tableau 3 : ACTIVITE LANGAGIERE : COMPREHENSION DE L’ORAL

Exemple de tâches Niveau Exemples d’apprentissages, savoirs, savoir faire et


professionnelles stratégies à mettre en place

Comprendre une B2 : peut comprendre en Parmi les apprentissages pertinents pour toute tâche de compréhension,
information ou une détail les explications certains seront particulièrement utiles comme :
demande d’information en données au téléphone ainsi - anticiper la teneur du message à partir d’indices situationnels ou de la
face à face ou au téléphone que le ton adopté par connaissance préalable que l’on a du sujet de la conversation à tenir de
pour se renseigner, s’informer l’interlocuteur et son humeur. façon à t orienter son écoute ;
ou réagir en conséquence Peut suivre une conversation - déduire des informations des éléments périphériques (bruits de fond, voix,
dans le cas par exemple qui se déroule à vitesse ton, …).
d’une réclamation*. normale mais doit faire
efforts.

Comprendre des annonces B2 : Peut comprendre en Parmi les apprentissages pertinents pour toute tâche de compréhension,
et des messages oraux détail annonces et messages certains seront particulièrement utiles comme :
dans un lieu public ou sur courants à condition que la
un répondeur pour langue soit standard et le Pour les annonces.
s’orienter, obtenir des débit normal - repérer les informations essentielles dans un environnement sonore
renseignements ? bruyant (cas d’annonces dans des lieux publics) ;
Comprendre des consignes - repérer les marqueurs indiquant un ordre d’exécution (tout d’abord,
pour effectuer une tâche ensuite, après avoir fait ceci, enfin, …) ;
- repérer les données chiffrées (dates, heures, porte, quai, numéro de train
ou de vol.) ;

Pour les consignes.


- maîtriser les formes verbales utiles (impératifs, infinitifs.

Comprendre des émissions B2 : peut comprendre le Parmi les apprentissages pertinents pour toute tâche de compréhension,
de radio ou de télévision contenu factuel et le point de certains seront particulièrement utiles comme :
par exemple en relation avec vue adopté dans des - déduire des informations des éléments périphériques (bruits de fond, voix,
le domaine professionnel émissions de télévision ou ton, images, …).
pour s’informer. des vidéos relatives à son - repérer les différents locuteurs et leurs relations.
domaine d’intervention.

*Dans cette tâche d’interaction c’est la partie compréhension qui est traitée ici. Pour la partie expression, se reporter à la tâche
correspondante dans le tableau : interaction orale.

d/ Compréhension générale de l'écrit

Niveau à atteindre en anglais :

B2 : Peut lire avec un grand degré d’autonomie en adaptant le mode et la rapidité de lecture à différents textes
et objectifs et en utilisant les références convenables de manière sélective. Possède un vocabulaire de lecture
large et actif mais pourra avoir des difficultés avec des expressions peu fréquentes .

Le tableau 4 ci-après met en parallèle des tâches de la vie professionnelle auxquelles les futurs
techniciens supérieurs pourront être confrontés dans l’exercice de leur métier, le niveau attendu pour
la réalisation de ces tâches dans la langue obligatoire, ainsi que quelques apprentissages
particulièrement pertinents pour les tâches annoncées. Ces derniers sont signalés en complément de
savoirs, savoir faire et stratégies à maîtriser quelle que soit la tâche de compréhension de l’écrit:

• identifier le type d’écrit;


• adapter sa méthode de lecture au texte et à l’objectif de lecture (informations recherchées par
exemple);
• anticiper la teneur du texte à partir de la connaissance préalable que l’on a du sujet et des
éléments périphériques (iconographie, type de texte, titre, présentation..);
• adopter une attitude active afin de développer les attentes adéquates (se poser des questions,
explorer des champs lexicaux);
• lire par unité de sens;

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• repérer la structure du texte;
• repérer tous les mots connus et les mots transparents;
• émettre des hypothèses à partir des éléments repérés et des données de la situation;
• modifier une hypothèse lorsqu’elle est erronée;
• retrouver les phrases minimales afin d’accéder rapidement à la compréhension de l’essentiel;
• repérer les phrases clés afin d’accéder à l’essentiel par une lecture survol;
• repérer les éléments spatio-temporels pour reconstruire la géographie ou la chronologie des
événements;
• repérer les liens logiques pour comprendre les tenants et les aboutissants d’une situation;
• repérer les différentes personnes mentionnées et leurs fonctions;
• reconstruire le sens à partir des éléments repérés;
• savoir identifier les intentions et le point de vue de l’auteur, savoir distinguer les faits des
opinions;
• inférer le sens des mots inconnus d’après le contexte ou en se référant à son expérience.

Tableau 4 : ACTIVITE LANGAGIERE : COMPREHENSION DE L'ECRIT

Exemple de tâches Niveau Exemples d’apprentissages, savoirs, savoir faire et stratégies


professionnelles à mettre en place

Lire de courts écrits B2 : peut comprendre On insistera sur les apprentissages suivants :
quotidiens, des documents dans le détail des > adapter la méthode de lecture au texte et à l’objectif de lecture (informations
d’entreprise, des notices, instructions longues et recherchées par exemple)
des instructions, la complexes (mode > repérer les phrases clés afin d’accéder à l’essentiel par une lecture survol
correspondance d’emploi, consignes de > retrouver les phrases minimales afin d’accéder rapidement à la compréhension de
professionnelle, la publicité sécurité, description l’essentiel
pour trouver une d’un processus ou d’une
information exécuter une marche à suivre)
Pour la correspondance :
tâche ou réagir en
> repérer expéditeur, destinataire
conséquence
Peut exploiter des > identifier le problème posé
sources d’information
Parcourir de la multiples afin de
documentation pour sélectionner les
trouver des informations informations pertinentes
pour accomplir une tâche et en faire la synthèse.
ou faire une synthèse

Lire des articles de B2 : identifier On insistera sur les apprentissages suivants :


presse et des documents rapidement le contenu > prendre rapidement connaissance du contenu d’un article grâce au titre, au sous-
divers (essais, et la pertinence d’une titre, au paragraphe introductif et à la conclusion
témoignages..) en relation information, obtenir des > repérer les phrases clés afin d’accéder à l’essentiel par une lecture survol
ou non avec l’activité de renseignements dans > retrouver les phrases minimales afin d’accéder rapidement à la compréhension de
l’entreprise pour s’informer des articles spécialisés, l’essentiel
au sujet du pays étranger comprendre des articles > savoir identifier les intentions de l’auteur et distinguer les faits des opinions
sur des problèmes
contemporains et dans
lesquels les auteurs
adoptent une position
ou un point de vue

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e/ Production et interaction écrite

Niveau à atteindre en anglais :

B2 : Peut écrire des textes clairs et détaillés sur une gamme étendue de sujets relatifs à son domaine d’intérêt
en faisant la synthèse et l’évaluation d’informations et d’arguments empruntés à des sources diverses. Peut
utiliser avec efficacité une grande variété de mots de liaison pour marquer clairement les relations entre les
idées. Peut relater des informations et exprimer des points de vue par écrit et s’adapter à ceux des autres.

Le tableau 5 ci-après regroupe les activités de production et d’interaction écrites. Il met en parallèle
des tâches de la vie professionnelle auxquelles les futurs techniciens supérieurs pourront être
confrontés dans l’exercice de leur métier, le niveau attendu pour la réalisation de ces tâches dans la
langue obligatoire, ainsi que quelques apprentissages particulièrement pertinents pour les tâches
annoncées.

Tableau 5 : ACTIVITE LANGAGIERE : PRODUCTION ECRITE

Exemple de tâches Niveau Exemples d’apprentissages, savoirs, savoir faire et


professionnelles stratégies à mettre en place

Rédiger des documents B2 : peut rédiger des > connaître les différents types de courriers : structure, présentation, mise en
professionnels de base courriers de façon page
(courriel, lettre) pour structurée en soulignant > disposer de modèles textuels de référence intériorisés
communiquer avec des ce qui est important et > savoir écrire les dates
clients, fournisseurs, ou en faisant des > savoir utiliser les formules d’usage
des prestataires commentaires. > savoir développer une argumentation claire avec arguments secondaires et
exemples pertinents, savoir enchaîner des arguments avec logique, savoir
faire une contre proposition,
Peut également rédiger
> contrôler sa production a posteriori
une lettre de motivation

Rédiger des notes et des B1* peut prendre un > formuler de façon concise
messages à destination message concernant > mettre en évidence l’essentiel
d’un collègue, d’un service, une demande
d’un cadre dirigeant ou du d’information,
chef d’entreprise pour l’explication d’un
transmettre des problème
informations, donner des
consignes
Peut laisser des notes
qui transmettent une
information simple et
immédiatement
pertinente à des
employés, des
collaborateurs, des
collègues, un
supérieur… en
communiquant de
manière
compréhensible les
points qui lui semblent
importants.

Préparer des supports de B2 : descriptions claires >analyser les consignes afin d’identifier les mots clés qui vont renseigner sur
communication et détaillées. Les le type d’écrit à produire (décrire, argumenter, comparer, expliquer, raconter),
erreurs de syntaxe sont et l’objectif de la description (présenter de façon neutre, convaincre…)
rares et corrigées à la >mobiliser ses connaissances afin de prévoir la structure du texte à produire,
relecture les idées, les moyens linguistiques pertinents
>contrôler sa production a posteriori pour corriger les erreurs, utiliser des
reformulations en cas de difficulté

Rédiger un compte-rendu B2 : peut synthétiser > prendre des notes organisées


ou une synthèse des informations et des > rédiger de façon hiérarchisée à partir de notes
d’informations à partir de arguments issus de > synthétiser en fonction d’axes pré déterminés
sources diverses sources diverses (orales > savoir faire ressortir les articulations du discours: marques des
et/ou écrites pour en enchaînements logiques d’une partie à une autre, d’une sous partie à une
rendre compte) autre, marque de la concession, du contraste
>contrôler sa production a posteriori pour corriger les erreurs, utiliser des
reformulations en cas de difficulté

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*Il n’existe pas de descripteur pour le niveau B2. C’est donc le descripteur pour le niveau B1 qui est pris comme référence

Champ de savoir S3: MATHÉMATIQUES.

Objectif général :
L’enseignement des mathématiques en section de technicien supérieur maritime PGEM vise à
atteindre trois objectifs :
- fournir aux étudiants des compétences spécifiques, des connaissances et des savoir-faire qui
sont directement liés aux besoins induits par les formations scientifiques et techniques qui y
sont dispensées ;
- développer l'usage des TIC (technologies de l'information et de la communication), pour
répondre aux exigences d’une formation axée sur l'entrée dans la vie professionnelle qui
nécessite une aptitude à saisir et communiquer des résultats scientifiques, économiques, …
- élargir la formation des apprenants pour leur permettre une éventuelle poursuite d'études.

La formation à dispenser en mathématiques en classe de BTS PGEM ne doit pas se borner à la seule
présentation d'un savoir spécifique. Elle doit favoriser le développement de compétences plus
générales comme « s’informer », « chercher », « modéliser », « raisonner », « argumenter »,
« calculer », « illustrer », « mettre en œuvre une stratégie », « communiquer » et permettre une
évolution des capacités des étudiants (acquisition de méthodes de travail, maîtrise des moyens
d'expression écrite et orale ainsi que des méthodes de représentation).
La démarche mathématique, qui consiste face à un problème posé, à le modéliser, choisir une
méthode de résolution, la mettre en œuvre puis analyser la pertinence des résultats obtenus, doit être
exploitée dès que possible.
Toute virtuosité technique ou calculatoire est exclue. L’apprentissage des mathématiques donne
l’opportunité aux étudiants de s’entraîner à utiliser les moyens modernes de calcul et des applications
informatiques spécifiques. Ainsi, les problèmes nécessitant des compétences élevées en calcul, hors
de portée des étudiants, doivent être traités à l’aide d’une calculatrice ou d’outils logiciels. Cette
démarche permettra de centrer l’activité mathématique sur l’essentiel et favorisera le développement
de l’usage des TIC , dont la maîtrise constitue un véritable atout.
Enfin, les moyens de documentation, qui contribuent au développement des aptitudes d'autonomie
des apprenants sont à faire utiliser également (documents écrits réalisés par les professeurs, manuels
scolaires, revues, tables, formulaires, supports informatiques, Internet, …).
Le programme de mathématiques en section de technicien supérieur PGEM est bâti sur trois
modules, à travers lesquels les étudiants peuvent développer conjointement des savoirs
mathématiques spécifiques et des compétences liées à l’utilisation des TIC. Chaque module se
découpe en plusieurs savoirs associés.

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Module 1 : Configurations géométriques et calcul vectoriel

1.1. Etude de configurations géométriques.


1.2. Calcul vectoriel.
1.3. Trigonométrie
1.4. Nombres complexes.

Module 2 : Analyse

2.1. Etude de suites numériques.


2.2. Fonctions d’une variable réelle.
2.3. Calcul intégral.
2.4. Equations différentielles.

Module 3 : Statistiques et probabilités

3.1. Statistiques descriptives.


3.2. Probabilités.
3.3. Statistique inférentielle.

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Module 1 : Configurations géométriques et calcul vectoriel.

1.1. Etude de configurations géométriques.

Objectif /conseils: Renforcer la vision dans l’espace et les acquis sur les configurations géométriques
de l’espace. Mobiliser les acquis sur les configurations géométriques du plan en étudiant des figures
planes extraites d’objets constitués de solides connus. Sensibiliser les étudiants à différents types de
repérage.

Prendre appui sur des situations issues du domaine maritime et étudier des problèmes issus des
enseignements scientifiques et technologiques.

TIC : Exploiter les possibilités offertes par les applications informatiques et la calculatrice.

Contenus Capacités attendues Commentaires


Configurations du plan et de
l’espace.
Exemples de problèmes portant sur : Lire et interpréter une représentation On étudie des problèmes portant sur
- l’analyse de la forme d'un objet de d’un objet constitué de solides usuels. des objets issus des autres
l'espace (par projection ou famille enseignements et constitués des
de sections planes) ; Représenter, identifier et étudier la solides usuels suivants : le cube, le
- la section d’un solide par un plan ; section d’un solide par un plan dans un parallélépipède rectangle, la pyramide,
- la projection sur un plan ou sur une cas simple. le cylindre, le cône et la sphère.
droite ;
- l’intersection, le parallélisme, Isoler, représenter et étudier une figure On emploie un logiciel de visualisation
l’orthogonalité ; plane extraite d’un solide. et de construction afin de favoriser la
- les surfaces de révolution. vision dans l’espace des étudiants.
Utiliser les acquis de géométrie pour : Sur un exemple, on peut aborder la
- calculer la longueur d’un segment, la notion de plan tangent à une surface.
mesure d’un angle en degrés, l’aire
d’une surface et le volume d’un On réactive les connaissances de
solide ; géométrie plane en s’appuyant sur des
- déterminer les effets d’un figures planes extraites des objets de
agrandissement ou d’une réduction l’espace étudiés.
sur les longueurs, les aires et les
volumes.
Repérage d’un point.
Exemples de problèmes mettant en Utiliser un système de repérage d’un On s’appuie sur des exemples issus
œuvre le repérage d’un point : point dans le cadre de la résolution d’un des autres disciplines (navigation, …)
- dans le plan (coordonnées problème. pour justifier de la pertinence de
cartésiennes, coordonnées l’emploi de systèmes de repérage
polaires) ; variés.
- dans l’espace (coordonnées
cartésiennes, coordonnées
cylindriques, coordonnées
sphériques).

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1.2. Calcul vectoriel.

Objectif /conseils: Consolider les acquis de calcul vectoriel des années précédentes. Apporter des
compléments de calcul vectoriel, qui pourront être utiles pour étudier des situations rencontrées dans
les autres disciplines.

TIC : Exploiter les possibilités offertes par les applications informatiques et la calculatrice.

Contenus Capacités attendues Commentaires


Décomposition d’un vecteur dans une Décomposer un vecteur dans une On ne se limite pas au cadre de la
base du plan ou de l’espace. base et exploiter une telle géométrie repérée.
décomposition.

Barycentre.
Barycentre de deux points pondérés du Construire le barycentre de deux On peut introduire la notion de
plan ou de l’espace. Coordonnées dans points pondérés. barycentre en la reliant à l’équilibrage
un repère. de masses ou à la moyenne pondérée.
Extension de la notion de barycentre à Utiliser, sur des exemples simples Selon les besoins, on étudie des
trois points pondérés. liés aux enseignements réductions d’une somme de la forme
technologiques, la notion de
avec .
barycentre partiel.
On fait remarquer que le barycentre de
deux points distincts appartient à la
droite définie par ces deux points.
Sur des exemples issus des
enseignements technologiques, on met
en place le théorème du barycentre
partiel.

Produit scalaire.
Expressions du produit scalaire : Choisir l’expression du produit On exploite des situations issues des
- à l’aide d’une projection orthogonale ; scalaire la plus adaptée en vue de la domaines scientifiques et
- à l’aide des normes et d’un angle ; résolution d’un problème. technologiques.
- à l’aide des coordonnées. Calculer un angle ou une longueur à On illustre en situation quelques
l’aide d’un produit scalaire. propriétés du produit scalaire.

Produit vectoriel.
Orientation de l’espace. Calculer une aire à l’aide d’un produit La découverte du produit vectoriel, de
Produit vectoriel de deux vecteurs de vectoriel. ses propriétés et de ses applications
l’espace : est à mener en liaison étroite avec les
- définition ; autres enseignements.
- calcul des coordonnées dans une base Les notions de vecteur glissant, de
orthonormale directe ; torseur et le produit mixte sont hors
- application à l’aire d’un triangle et d’un programme.
parallélogramme.

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1.3. Trigonométrie.

Objectif /conseils: Consolider les acquis en trigonométrie et fournir les bases nécessaires à la
résolution de triangles en géométrie euclidienne ainsi qu’en trigonométrie sphérique.
TIC : Exploiter les possibilités offertes par les applications informatiques et la calculatrice.

Contenus Capacités attendues Commentaires


Cercle trigonométrique.
Utiliser le cercle trigonométrique, Toutes les constructions seront
Radian. notamment pour : illustrées à l'aide d'une animation
- déterminer les cosinus et sinus informatique.
Mesure d’un angle orienté, d’angles associés ;
mesure principale.
- résoudre dans ℝ les équations Les fonctions circulaires et circulaires
réciproques sont au programme
Angles associés : supplémentaires, d’inconnue : d'analyse. Leur étude permettra une
complémentaires, opposés et angles révision des éléments de la
, et
dont les mesures sont différentes de π. trigonométrie plane nécessaires à la
où a, b et c sont des nombres réels.
résolution des triangles.
Formules d’addition et de duplication
des sinus, cosinus et tangentes.

Formules de Simpson (transformation de


produits en sommes et de sommes en
produits).

Résolution d’un triangle en géométrie


euclidienne.
Déterminer, en appliquant les
Théorème d'Al-Kashi
formules, différents éléments
Formule des sinus
Formule des aires d'un triangle (longueurs des côtés,
Formule de héron mesure des angles, aire) à partir de
certains autres.
Détermination de la distance d'un navire
par triangulation

Trigonométrie sphérique

Grand cercle
Triangle sphérique et ses éléments. Déterminer, en appliquant les Les formules pourront être établies
formules, différents éléments comme des applications du calcul
Excès sphérique. Aire d’un triangle d'un triangle sphérique. vectoriel et du produit scalaire dans
sphérique. l'espace. Les formules ne sont pas
exigibles.
Relations entre les angles et les côtés
d'un triangle sphérique : On exploitera des situations issues du
formule fondamentale, analogie des domaine professionnel (navigation, …)
sinus, formule aux cotangentes

Cas des triangles rectangles et


rectilatères

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 86 sur 196


1.4. Nombres complexes.

Objectif /conseils: Introduire les nombres complexes . Fournir des outils spécifiques utilisés dans le
domaine scientifique.

TIC : Exploiter les possibilités offertes par les applications informatiques et la calculatrice.

Contenus Capacités attendues Commentaires


Forme algébrique et représentation 4 heures de cours
géométrique
Nombres avec . Effectuer des calculs algébriques avec
des nombres complexes, notamment à
Égalité, conjugué, somme, produit,
l’aide d’une calculatrice.
quotient.
Résoudre une équation du second
degré à coefficients réels.
Équations du second degré à
coefficients réels.
Représenter un nombre complexe par
un point ou un vecteur.

Déterminer et construire un ensemble


Représentation géométrique.
de points dont l’affixe a une partie
réelle ou imaginaire donnée.

Ensemble de points dont l’affixe a une


partie réelle ou imaginaire donnée.

Forme trigonométrique, forme Passer de la forme trigonométrique à la 4 heures de cours


exponentielle forme algébrique et inversement.
Module d’un nombre complexe,
arguments d’un nombre complexe non Utiliser la forme la plus adaptée à la
nul. résolution d’un problème.

Forme exponentielle et forme Linéariser une expression


trigonométrique d’un nombre complexe. trigonométrique simple

Formule de Moivre

Formule d’Euler

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Module 2 : Analyse.

2.1. Etude de suites numériques.

Objectif /conseils: Etudier des phénomènes discrets. Aucune difficulté théorique ne doit être soulevée
à leur propos (le programme se place dans le cadre des suites définies pour tout entier naturel ou
pour tout entier naturel non nul). Donner les bases nécessaires pour aborder les séries de Fourier et
les équations récurrences.

TIC : Exploiter les possibilités offertes par les applications informatiques et la calculatrice.

Contenus Capacités attendues Commentaires


Mode de génération d'une suite et
comportement global. Calculer une liste de termes ou un On privilégie les situations issues de la vie
terme de rang donné d'une suite à économique et sociale ou de la
Exemples de génération d'une suite. l'aide d'un logiciel, d'une calculatrice technologie pouvant être modélisées à
Suites croissantes, suites décroissantes. ou d’un algorithme. l’aide de suites.
On se limite à une approche graphique.
Réaliser et exploiter, à l’aide d’une
calculatrice ou d’un logiciel, une On insistera sur la différence entre
représentation graphique des phénomène continu et discret.
termes d’une suite.
Suites arithmétiques et géométriques

Expression du terme général. Écrire le terme général d’une suite Une expression de la somme de n termes
arithmétique ou géométrique définie consécutifs d’une suite arithmétique ou
par son premier terme et sa raison. géométrique est donnée si nécessaire.

Calculer avec la calculatrice ou le


tableur la somme de n termes
consécutifs (ou des n premiers
termes) d’une suite arithmétique ou
géométrique.

Limite d'une suite

Limite d’une suite géométrique Étant donné une suite géométrique Approche expérimentale de la notion de
limite en utilisant les outils logiciels et en
utiliser un tableur ou un
programmant des algorithmes.
algorithme pour déterminer, lorsque
cela est possible :
Selon les besoins, on peut résoudre un
- un seuil à partir duquel
problème de comparaison d’évolutions et
, a étant un réel donné ; de seuils pour des situations ne relevant
- un seuil à partir duquel pas d’une modélisation par une suite
géométrique.
, p étant un entier
naturel donné.

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2.2. Fonctions d'une variable réelle.

Objectif /conseils: Etudier des fonctions à valeurs réelles, définies sur un intervalle ou une réunion
d’intervalles de ℝ qui servent à modéliser des phénomènes continus issus de situations scientifiques
ou professionnelles. Consolider les acquis sur les fonctions et apporter des compléments qui peuvent
être utiles pour aborder de nouveaux concepts.

TIC : Exploiter les possibilités offertes par les applications informatiques et la calculatrice.

Contenus Capacités attendues Commentaires


Fonctions de référence

Fonctions affines. Représenter une fonction de référence En fonction des besoins, on met
Fonctions polynômes de degré 2. et exploiter cette courbe pour retrouver l'accent sur les fonctions de référence
Fonctions logarithme népérien et des propriétés de la fonction. les plus utiles, comme la fonction
exponentielle de base e.
exponentielle de base par exemple.
Fonction racine carrée.

En cas de besoin lié à la spécialité, on


Fonctions trigonométriques
peut être amené à étudier l’une ou
l’autre des fonctions suivantes :
Fonctions sinus, cosinus et tangente
- la fonction logarithme décimal ;
- des cas particuliers de fonctions
puissances avec ou

exponentielles de base avec

Dérivation
On privilégie des exemples de fonctions
Dérivée des fonctions de référence. Calculer la dérivée d’une fonction : issues de problématiques abordées
Dérivée d’une somme, d’un produit et - à la main dans les cas simples ; dans les autres disciplines.
d’un quotient. - à l’aide d’un logiciel de calcul formel
Dérivée de fonctions de la forme : dans tous les cas. Il s'agit de compléter et d'approfondir
Étudier les variations d'une fonction les connaissances antérieures sur la
avec entier naturel non
simple. dérivation. En particulier, il est
nul, important de rappeler et de travailler
et . l’interprétation graphique du nombre
Exploiter le tableau de variation d’une
dérivé.
fonction f pour obtenir :
- un éventuel extremum de f ;
Les solutions d’une équation du type
- le signe de f ;
- le nombre de solutions d’une sont déterminées
équation du type . explicitement dans les cas simples et
de façon approchée sinon.

On étudie alors, sur des exemples, des


Mettre en œuvre un procédé de
méthodes classiques d’obtention de
recherche d'une valeur approchée
ces solutions : balayage, dichotomie,
d'une racine.
méthode de Newton par exemple. C’est
notamment l’occasion de développer au
moins un algorithme et d'utiliser des
logiciels.

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Contenus Capacités attendues Commentaires
Limites de fonctions

Asymptotes parallèles aux Interpréter une représentation La diversité des programmes du


axes : graphique en termes de limite. lycée doit particulièrement inciter à
- limite finie d’une fonction à veiller aux connaissances sur les
l’infini Interpréter graphiquement une limite en limites acquises antérieurement ou
- limite infinie d’une fonction termes d’asymptote non par les étudiants.
en un point.
Déterminer la limite d’une Toute étude de branche infinie,
Limite infinie d’une fonction à fonction simple. notamment la mise en évidence
l’infini. d’asymptote, doit comporter des
Déterminer des limites pour des indications sur la méthode à suivre.
Limites et opérations fonctions de la forme :
- , n entier naturel non On se limite aux fonctions déduites
des fonctions de référence par
nul ; addition, multiplication ou passage à
- ; l’inverse et on évite tout excès de
technicité.
- ;

.
Fonctions trigonométriques
réciproques
Tracer et exploiter la courbe On privilégie des exemples issus de
représentative d’une fonction problématiques abordées dans les
Fonctions arcsinus, arccosinus et trigonométrique réciproque. autres disciplines.
arctangente

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2.3. Calcul intégral.

Objectif /conseils: Veiller aux connaissances sur les primitives et les intégrales acquises
antérieurement. Mettre l’accent sur la diversité des approches (numérique, graphique et
algorithmique) pour favoriser l’appropriation du concept d’intégrale. Se placer dans le cadre de
fonctions à valeurs réelles définies sur un intervalle ou une réunion d’intervalles de ℝ.

TIC : Exploiter les possibilités offertes par les applications informatiques et la calculatrice.

Contenus Capacités attendues Commentaires


Primitives Déterminer des primitives d’une fonction :
Primitives des fonctions de - à la main dans les cas simples ;
référence, opérations algébriques. - à l’aide d’un logiciel de calcul formel Pour les primitives de on se
dans tous les cas. limite
Complément : primitives de au cas où est strictement
et positive
, et étant
réels. Déterminer les primitives d’une fonction de la
forme ( entier

relatif, différent de - 1), et .

Intégration
Déterminer une intégrale :
Calcul intégral : - à la main dans les cas simples ;
- à l’aide d’un logiciel de calcul formel dans
tous les cas.
On étudie le cas où f (resp. g) est la
Déterminer l’aire du domaine défini par: fonction nulle.
où F est une primitive de . On familiarise les étudiants avec
quelques exemples de mise en
où f et g sont deux fonctions telles que pour œuvre d’algorithmes liés à des
Propriétés de l’intégrale : relation
tout réel de méthodes élémentaires
de Chasles, linéarité et positivité.
d’approximation d’une intégrale
[a, b
(point-milieu, trapèzes, Monte-
Calcul d’aires.
Carlo).

Valeur moyenne d’une fonction sur Déterminer et interpréter la valeur moyenne Cette notion est illustrée par des
un intervalle : définition, d’une fonction sur un intervalle. exemples issus de la voie
interprétation géométrique. professionnelle (moment d’inertie,
Calculer une intégrale par intégration par valeur moyenne, ..)
Formule d’intégration par parties. parties.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 91 sur 196


2.4. Equations différentielles.

Objectif /conseils: Montrer l'importance de l'étude de phénomènes continus définis par une loi
d'évolution et une condition initiale. Donner une vision plus large de ces notions en présentant des
équations différentielles dont on ne peut donner qu’une solution approchée tout en faisant saisir des
principes généraux comme la notion de famille de solutions.

Les nombres complexes et les résolutions d’équations du second degré à coefficients réels sont
prérequis pour disposer de l’équation caractéristique d’une équation différentielle linéaire du second
ordre.
NB : L’utilisation des outils logiciels est sollicitée. Elle a pour finalités :
- de mettre en évidence, expérimentalement, la signification ou l’importance de certains paramètres
ou phénomènes ;
- de dépasser la seule détermination des solutions d’une équation différentielle en donnant la
possibilité de visualiser des familles de courbes représentatives de ces solutions ;
- de permettre, avec l’aide du calcul formel, de donner une expression des solutions dans certains
cas complexes.

TIC : Exploiter les possibilités offertes par les applications informatiques et la calculatrice.

Contenus Capacités attendues Commentaires


Équations linéaires du premier ordre
Représenter à l’aide d’un logiciel la En lien avec les autres disciplines.
Équation différentielle famille des courbes représentatives des Habituer les étudiants à différentes
solutions d’une équation différentielle. écritures (variables, fonctions, notation
où a, b sont des
différentielle).
constantes réelles et c une fonction Résoudre une équation différentielle du
continue à valeurs réelles. premier ordre : On présente sur un exemple la
- à la main dans les cas simples ; résolution approchée d’une équation
- à l’aide d’un logiciel de calcul formel différentielle par la méthode d’Euler.
dans tous les cas.

Déterminer la solution vérifiant une


Les indications permettant d’obtenir
condition initiale donnée :
une solution particulière sont données.
- à la main dans les cas simples ;
- à l’aide d’un logiciel de calcul formel
dans tous les cas.
Équations linéaires du
second ordre à coefficients Représenter à l’aide d’un logiciel la
La fonction est une fonction
réels constants famille des courbes représentatives des
solutions d’une équation différentielle. polynôme ou du type :
Équation différentielle Résoudre une équation différentielle ; ;
du second ordre :
où a, b et c .
- à la main dans les cas simples ;
sont des constantes réelles et
- à l’aide d’un logiciel de calcul formel
d une fonction continue à Habituer les étudiants à différentes
dans tous les cas.
valeurs réelles. écritures (variables, fonctions, notation
Déterminer la solution vérifiant des
conditions initiales données : différentielle).
– à la main dans les cas simples ;
– à l’aide d’un logiciel de calcul formel
dans tous les cas. Les indications permettant d’obtenir
une solution particulière sont données

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 92 sur 196


Module 3 : Statistiques et probabilités.

3.1. Statistiques descriptives.

Objectif /conseils: Renforcer et approfondir les connaissances acquises les années antérieures.
Etudier des situations en relation avec la voie professionnelle (économie, gestion, ...). Faire travailler
les étudiants sur des données réelles et variées, issues des disciplines scientifiques et
professionnelles ou de fichiers mis à disposition sur des sites institutionnels.

TIC : Exploiter les possibilités offertes par les applications informatiques et la calculatrice.
NB : L’utilisation des TIC est indispensable. Il faut entraîner les étudiants à traiter des données en
grand nombre et à communiquer des résultats (synthétiser l’information, proposer des résumés
numériques ou graphiques pertinents, …).

Contenus Capacités attendues Commentaires


Série statistique à une variable Utiliser un logiciel ou une calculatrice Réactiver les connaissances déjà
pour résumer et représenter des séries traitées au lycée :
statistiques à une variable. - méthodes de représentation ;
- caractéristiques de position (médiane,
moyenne) ;
Interpréter les résultats obtenus pour - caractéristiques de dispersion
une série statistique ou pour comparer (étendue, écart interquartile, écart
deux séries statistiques. type). Aucun cours spécifique n’est
donc attendu.

Choisir des résumés numériques ou L’utilisation des outils logiciels permet


graphiques adaptés à une de faire réfléchir les étudiants à la
problématique. pertinence de regroupements par
classes lors du traitement statistique.

Série statistique à deux variables


Utiliser un logiciel ou une calculatrice Pour l’ajustement affine, on distingue
Nuage de points ; point moyen. pour représenter une série statistique à liaison entre deux variables statistiques
Ajustement affine par la méthode des deux variables et en déterminer un et relation de cause à effet.
moindres carrés. ajustement affine selon la méthode des Pour la méthode des moindres carrés,
moindres carrés. on observe, à l’aide d’un logiciel, le
caractère minimal de la somme des
Réaliser un ajustement se ramenant, carrés des écarts.
par un changement de variable simple On fait observer que l’on crée une
donné, à un ajustement affine. dissymétrie entre les deux variables
statistiques qui conduit, suivant
Utiliser un ajustement pour interpoler l’utilisation de l’ajustement, à privilégier
ou extrapoler. l’une des deux droites.
Coefficient de corrélation linéaire. On utilise le coefficient de corrélation
linéaire, obtenu à l’aide d’un logiciel ou
d’une calculatrice, pour comparer la
qualité de deux ajustements.

Exemples de thématiques pouvant faire


l’objet d’une étude : contrôle qualité,
mesures physiques sur un système
réel, droite de Henry, étude
économique ou mercatique.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 93 sur 196


3.2. Probabilités.

Objectif /conseils: Approfondir le travail sur les probabilités mené au lycée, en s’adaptant au parcours antérieur
des étudiants. Traiter des problèmes simples (issus de situations scientifiques, économiques, ..) mettant en
œuvre des probabilités conditionnelles ou des variables aléatoires dont la loi figure au programme.

TIC : Exploiter les possibilités offertes par les applications informatiques et la calculatrice.
NB : L’utilisation des TIC est indispensable, aussi bien pour la compréhension et l’acquisition de concepts par
l’expérimentation réalisée à l’aide de simulations, que pour les calculs de probabilités.

Contenus Capacités attendues Commentaires


Conditionnement et indépendance.

Conditionnement par un événement de Construire un arbre et/ou un tableau On représente une situation à l’aide
probabilité non nulle. des probabilités en lien avec une d’un arbre pondéré ou d’un tableau de
Notation PA(B). situation donnée. probabilités.
Indépendance de deux événements.
Exploiter l’arbre et/ou le tableau des Un arbre de probabilités correctement
probabilités pour déterminer des construit constitue une preuve.
probabilités.
La formule des probabilités totales n’est
Calculer la probabilité d’un événement pas un attendu mais sa mise en œuvre
connaissant ses probabilités doit être maîtrisée.
conditionnelles relatives à une partition
de l’univers. Exemples de thématiques pouvant faire
l’objet d’une étude : contrôle qualité,
Utiliser ou justifier l’indépendance de fausses alertes, tests biologiques.
deux événements.

Exemple de loi discrète

Variable aléatoire associée au nombre Simuler un schéma de Bernoulli. Aucun développement théorique n’est
de succès dans un schéma de attendu à propos de la notion de
Bernoulli. Reconnaître et justifier qu’une situation variable aléatoire.
relève de la loi binomiale.
Loi binomiale. On utilise une calculatrice ou un logiciel
Représenter graphiquement la loi pour calculer directement des
binomiale à l’aide d’un logiciel. probabilités et représenter
graphiquement la loi binomiale.
Calculer une probabilité dans le cadre
de la loi binomiale à l’aide de la La connaissance d’une expression
calculatrice ou d’un logiciel. explicite de la loi binomiale n’est pas
attendue.

Espérance, variance et écart type de la


loi binomiale. Interpréter l’espérance et l’écart type Les formules donnant l’espérance et
d’une loi binomiale dans le cadre d’un l’écart type de la loi binomiale sont
grand nombre de répétitions. admises.

On conforte expérimentalement ces


formules à l’aide de simulations de la loi
binomiale.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 94 sur 196


Contenus Capacités attendues Commentaires
Exemples de lois à densité

Loi uniforme sur [a, b]. Concevoir et exploiter une simulation Toute théorie générale des lois à
dans le cadre d’une loi uniforme. densité est exclue. Pour les lois
étudiées, on représente et on exploite
Espérance, variance et écart type de la Interpréter l’espérance et l’écart type la fonction de densité et la fonction de
loi uniforme. d’une loi uniforme dans le cadre d’un répartition.
grand nombre de répétitions. La définition de l’espérance et de la
variance constitue un prolongement
dans le cadre continu de celles d’une
variable aléatoire discrète.

Loi normale d’espérance et d’écart Utiliser une calculatrice ou un tableur Toute théorie sur les intégrales
pour calculer une probabilité dans le impropres est exclue. La loi normale est
type . cadre de la loi normale. introduite à partir de l’observation, à
l’aide d’un logiciel, du cumul des
Connaître et interpréter graphiquement valeurs obtenues lors de la répétition à
une valeur approchée de la probabilité l’identique d’une expérience aléatoire
des événements suivants : dont le résultat suit une loi uniforme.
L’utilisation d’une table de la loi
,
normale centrée réduite n’est pas une
et nécessité.

, lorsque X suit On s’appuie sur des exemples issus


des autres disciplines.
la loi normale d’espérance et d’écart On peut simuler la loi normale à partir
de la loi uniforme sur [0, 1].
type .

Toute théorie est exclue. On illustre


Approximation d’une loi binomiale par cette approximation à l’aide de l’outil
une loi normale. informatique.
Déterminer les paramètres de la loi Les conditions d’approximation d’une
normale approximant une loi binomiale loi binomiale par une loi normale ne
donnée. sont pas exigibles.
Il convient de mettre en évidence la
raison d’être de la correction de
continuité lors de l’approximation d’une
loi binomiale par une loi normale ;
toutes les indications sont fournies.
Espérance et variance des lois de Savoir déterminer les paramètres des Toute théorie concernant la notion de
variables aléatoires indépendantes est
, , dans le lois de , et
exclue.
Les résultats sont conjecturés à l’aide
cas où et sont des variables dans le cas où et sont des
de simulations, puis admis.
aléatoires indépendantes. variables aléatoires indépendantes.
Le théorème, admis, s’énonce en
termes d’approximation par une loi
Savoir déterminer les paramètres de la normale de la somme de n variables
Théorème de la limite centrée. loi normale correspondant à une indépendantes de même loi. L’outil
moyenne dans le cadre du théorème informatique permet une approche
de la limite centrée. expérimentale.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 95 sur 196


3.3. Statistique inférentielle.

Objectif /conseils: Développer les compétences des étudiants sur les méthodes et les raisonnements
statistiques permettant d’induire, à partir de faits observés sur un échantillon, des propriétés de la
population dont il est issu.
Travailler et faire percevoir, à partir d’exemples ce que sont les procédures de décision en univers
aléatoire, ainsi que leur pertinence. Eviter les situations artificielles : il faut privilégier des problèmes
issus de la vie économique et sociale ou du domaine professionnel (la validité d’une méthode
statistique est liée à l’adéquation entre la réalité et le modèle qui la représente). Approfondir, dans la
continuité des programmes de lycée, la prise de décision en formalisant la notion de test d’hypothèse
et en se centrant sur la notion de risques d’erreur.

TIC : Exploiter les possibilités offertes par les applications informatiques et la calculatrice.
NB : L’utilisation des TIC est indispensable pour exécuter des algorithmes, réaliser des calculs, faire
des simulations…
Entraîner les étudiants à mettre en œuvre une méthode statistique et interpréter les résultats obtenus.

Contenus Capacités attendues Commentaires


Estimation ponctuelle Estimer ponctuellement une proportion, La simulation d’échantillons permet de
Estimation ponctuelle d’un paramètre. une moyenne ou un écart type d’une sensibiliser au choix de l’estimation de
population à l’aide de la calculatrice ou l’écart type de la population.
d’un logiciel, à partir d’un échantillon.

Tests d'hypothèse Déterminer la région de rejet de On souligne le fait que la décision prise,
Tests bilatéraux et unilatéraux relatifs à l’hypothèse nulle et énoncer la règle de rejet ou non, dépend des choix faits a
: décision. priori par l’utilisateur : choix de
- une proportion dans le cas d’une loi l’hypothèse nulle, du type de test et du
binomiale puis dans le cas d’une loi Utiliser les tests bilatéraux et seuil de signification. Ces choix sont
binomiale approximable par une loi unilatéraux relatifs à une proportion ou fournis à l’étudiant dans les cas
normale ; à une moyenne ainsi qu’à la délicats.
- une moyenne. comparaison de deux proportions ou de
deux moyennes.
Tests bilatéraux et unilatéraux de Mettre en évidence simplement les
comparaison de deux proportions ou de risques d’erreur de première et de
deux moyennes dans le cadre de la loi seconde espèce. La notion de
normale. puissance d’un test est abordée.

Risques d’erreur de première et de


seconde espèce. Analyser les risques d’erreur de
première et de seconde espèce
associés à la prise de décision.

Estimation par intervalle de Déterminer un intervalle de confiance à


confiance un niveau de confiance souhaité pour : On distingue confiance et probabilité
Intervalle de confiance d’une proportion - une proportion, dans le cas d’une loi - avant le tirage d’un échantillon, la
et d’une moyenne. binomiale approximable par une loi procédure d’obtention de l’intervalle de
normale ; confiance a une probabilité de 0,95 ou
- une moyenne, dans le cas d’une loi de 0,99 que cet intervalle contienne le
normale quand l’écart type de la paramètre inconnu ;
population est connu ou dans le cas de - après le tirage, le paramètre est dans
grands échantillons. l’intervalle calculé avec une confiance
de 95 % ou 99 %.
Exploiter un intervalle de confiance.
La simulation permet de mieux
Déterminer la taille nécessaire d’un comprendre la notion d’intervalle de
échantillon pour estimer une proportion confiance.
ou une moyenne avec une précision
donnée.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 96 sur 196


BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 97 sur 196
Champ de savoir S4 SCIENCES PHYSIQUES ET CHIMIQUES APPLIQUÉES À
L'ENVIRONNEMENT MARIN.

Objectif général :
Appréhender et mettre en œuvre les techniques d'acquisition des paramètres physico-chimiques du
milieu marin nécessaires au technicien supérieur maritime Pêche et gestion de l'environnement marin.
L'approche expérimentale des dosages devra se faire en lien direct avec la partie océanographie
physique du savoir S5.
Les notions relatives aux forces sont à mettre en relation avec le cours de stabilité.

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4
Métrologie.
Généralités sur les mesures. Mettre en œuvre les appareils de mesures usuels
Grandeurs mesurables. en océanographie, les étalonner et utiliser les
Systèmes d'unités, unités de base et unités unités du système international.
dérivées du système international. Critiquer la pertinence de la mesure, la fiabilité du
résultat, l'incertitude et la cohérence des valeurs.

La sécurité en chimie. Relever dans les recueils de données les


Règles de sécurité au laboratoire. grandeurs physico-chimiques caractéristiques
Pictogramme des réactifs, des solvants, des d’une espèce chimique.
produits et sous-produits. Appliquer les règles de sécurité et respecter les
conseils de prudence et de prévention liés aux
espèces chimiques et à leurs mélanges.
Adopter une attitude responsable au laboratoire.
Développer une autonomie dans la prévention
des risques.
Analyser les consignes de sécurité proposées
dans un protocole et les respecter.

La chimie face à l’environnement. Citer des implications de la chimie dans des


Rôle de la chimie dans des problématiques liées études menées sur l’environnement ou des
à l’environnement. actions visant à le préserver.
Toxicité de certaines espèces chimiques. Relever les informations relatives à la toxicité
d’espèces chimiques (classes de danger pour la
santé et de danger pour l’environnement)

Structure atomique de la matière. Décrire succinctement la structure du noyau d’un


Le noyau, les nucléons, les nombres Z, A et atome.
nombre d’Avogadro ; masses atomiques. Commenter la structure électronique des atomes
Présentation simplifiée de la classification et des ions.
périodique. Définir la mole, unité de quantité de matière.
Analogies et évolution des propriétés dans deux Lire et commenter succinctement le tableau de la
familles d’éléments (halogènes et alcalins). classification périodique des éléments : structure
électronique périphérique, propriétés chimiques,
Les métaux lourds ionisation, masse molaire de l’élément

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 98 sur 196


Champ de savoir S4 SCIENCES PHYSIQUES ET CHIMIQUES APPLIQUÉES À
L'ENVIRONNEMENT MARIN (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4
Analyses physico-chimiques de
l'environnement marin.

Préparation et choix de l'équipement et du Choisir et décrire le matériel de prélèvement :


matériel de prélèvement et d’échantillonnage enceintes réfrigérées, réactifs, flaconnage,
étiquetage, matériel de prélèvement, de filtration,
Stocker en toute sécurité et correctement les
échantillons.

Etalonnage des appareils de mesure. Décrire et étalonner les appareils de mesure


usuels en océanographie (pH-mètre, oxymètre ,
salinomètre, conductimètre, spectrophotomètre,
thermomètres à renversement, photomètre, ….)

Analyse et mesure des paramètres physico- Utiliser les appareils et les protocoles de mesure
chimiques in situ et en laboratoire : des principaux paramètres physico-chimiques
- température ; océaniques : température, salinité, oxygène
- salinité ; dissous, nitrates, phosphates, pH, turbidité.
- pH ; Utiliser un disque de Secchi et des appareils de
- oxygène dissous ; mesures de la quantité d'énergie lumineuse
- sels nutritifs ;
- turbidité, matières en suspension.

Enregistrement et exploitation des mesures Organiser les données et les présenter sous
forme de tableaux, graphiques, tests
statistiques, ...

Rédiger un rapport de travail et une Rédiger un rapport de l’investigation.


évaluation Décrire les étapes et les procédures mises en
œuvre.
Estimer la fiabilité accordée aux résultats
obtenus.

Montrer comment améliorer la méthode et


augmenter la confiance

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 99 sur 196


Champ de savoir S4 SCIENCES PHYSIQUES ET CHIMIQUES APPLIQUÉES À
L'ENVIRONNEMENT MARIN (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4
Spectrophotométrie. Mettre en œuvre un dosage par
spectrophotométrie des ions nitrates et
phosphates.
Mettre en œuvre un dosage de la teneur en
plomb dans une eau par spectrophotométrie.

pH des solutions aqueuses. Définir une réaction acido-basique, un acide,


une base, un couple acidobasique.

Calculer le pH d’une solution acido-basique.

Mettre en œuvre un dosage des ions


hydrogénocarbonates par pH-métrie.

Décrire l’évolution du pH en fonction de la


quantité de dioxyde de carbone dissous
dans l’eau.

Réactions d’oxydoréduction. Définir une réaction d’oxydation, de


réduction, un oxydant, un réducteur ; un
couple rédox, sa forme oxydée, sa forme
réduite.
Ecrire une demi-équation électronique
mettant en jeu un couple rédox, une
équation complète mettant en jeu deux
couples rédox.

Mettre en œuvre un dosage pour déterminer


la teneur en dioxygène dissous par la
méthode de Winkler.

Montrer expérimentalement l’évolution de la


quantité de dioxygène dissous dans l’eau en
fonction de la température.

Conductimétrie. Décrire la conductivité (σ) d’une solution en


Solution électrolytiques. fonction de la concentration des ions qu’elle
contient, de leur charge (n), de leur nombre
de charge (ni), de la conductivité molaire
ionique (λ) et de la température.
σ = Σ λi[Xi].ni

Mettre en œuvre un dosage de quelques


Salinité et conductivité. ions par conductimétrie.(dosage par titrage)

Réaliser une expérience décrivant l’évolution


de la salinité en fonction de la conductivité.
Mesurer la salinité par conductimétrie.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 100 sur 196


Champ de savoir S4 SCIENCES PHYSIQUES ET CHIMIQUES APPLIQUÉES À
L'ENVIRONNEMENT MARIN (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

Salinité d'une eau par la méthode de Mohr- Doser les ions chlorure par les ions argent
Knudsen. Ag+.
Déterminer la chlorinité d'une eau et calculer
sa salinité.

Polluants. Identifier la nature chimique des principaux


polluants du milieu marin.

Capteurs.
Capteurs électronique et optoélectroniques Définir un capteur actif et un capteur passif.
en océanographie. Distinguer un capteur d’un appareil de mesure.

Proposer un montage électrique simple


permettant d’étalonner une photorésistance et
une thermistance.
Tracer et modéliser la courbe d’étalonnage de
ces capteurs à l’aide d’un tableur.

Citer et décrire des appareils de mesures usuels


en océanographie utilisant le mode de
fonctionnement de ces capteurs.

Evaluer la précision de ces capteurs à l’aide d’un


étalon.

Réaliser un protocole expérimental permettant


d’étalonner une sonde conductimétrique.
Montrer que la conductivité dépend de la
température.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 101 sur 196


Champ de savoir S4 SCIENCES PHYSIQUES ET CHIMIQUES APPLIQUÉES À
L'ENVIRONNEMENT MARIN (Suite)

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4
La corrosion des métaux. Corrosion des métaux en milieu aqueux par le
dioxygène : Zinc, Nickel, Mercure, Plomb, Cuivre,
Cadmium.
Ecrire la réaction d’oxydation d’un métal.
Ecrire la réaction de réduction de dioxygène
dissous.

Prendre en compte que la toxicité de certains


métaux diminue quand la concentration en
carbone organique augmente.

Les gaz parfaits. Citer le modèle théorique du gaz parfait ainsi que
les variables d'état du gaz parfait : pression,
volume, température.
Citer l'équation d'état du gaz parfait.

Observer : voir plus grand, du millimètre au


micromètre.

Optique géométrique. Caractériser une lentille mince.


Construire une image.
Appliquer la relation de conjugaison.
Déterminer l’agrandissement.

Faisceaux de lumière, objectifs et oculaires, Choisir un appareil d'optique (loupe binoculaire


diffraction de la lumière par un diaphragme ou microscope) en fonction de ses
circulaire, résolution d’un instrument d’optique, caractéristiques et de son utilisation prévue.
grossissement. Décrire le principe du microscope optique.
Définir le grossissement et le pouvoir de
résolution d’un microscope optique.
Exploiter les relations de conjugaison pour
déterminer la position et la taille d’une image
fournie par l’objectif d’un microscope.

Associer les différents types de microscopes à


leurs domaines d’observation.

Le microscope électronique et le microscope Citer les domaines d'observation des divers


photonique. microscopes.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 102 sur 196


Champ de savoir S4 SCIENCES PHYSIQUES ET CHIMIQUES APPLIQUÉES À
L'ENVIRONNEMENT MARIN (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4
Statique des fluides.
Masse volumique. Définir la masse volumique d’un corps et donner
son unité.
Densité Définir la densité d’un corps solide ou liquide.
Nommer les unités usuelles de pression.
Principe de l'hydrostatique. Mesurer des pressions.
Forces pressantes. Appliquer l’incompressibilité des liquides aux
transmissions hydrauliques.
Exploiter le principe fondamental de
l’hydrostatique.
Définir et calculer une force pressante (point
d’application, direction, sens et intensité) sur une
paroi plane horizontale ou verticale. Application
aux parois immergées..
Poussée d’Archimède. Définir et calculer la poussée d ‘Archimède.
Décrire les conditions de flottabilité d’un matériau.
Décrire les conditions d’équilibre d’un corps
flottant (centre de poussée et centre de gravité).

Statique.

Actions mécaniques : forces, moment de forces, Identifier, inventorier, caractériser et modéliser


couples et moment d'un couple. les actions mécaniques s'exerçant sur un solide

Donner les conditions d'équilibre d'un corps


Equilibre d’un corps solide indéformable sans solide.
frottement.
Conditions d’équilibre, stabilité..
Cas particulier d’équilibre : solide soumis à deux
et à trois forces.

Flottabilité et stabilité d'un navire.

Flottaison Déterminer le volume à immerger pour assurer la


flottaison d’un corps.

Centre de gravité, centre de carène Déterminer le centre de gravité d’une plaque


homogène de forme rectangle et de forme
trapèze dans repère orthonormé par le calcul
barycentrique.

Condition d’équilibre et de stabilité d’un flotteur. Définir le mouvement roulis.


Définir le point « métacentre »
Etudier les conditions de stabilité d'un corps
flottant, oscillant autour d'un de ses axes (roulis
par exemple), en fonction des positions de G
centre de gravité du flotteur, de C centre de
poussée et de M métacentre de roulis.
Exploiter la courbe de stabilité.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 103 sur 196


Champ de savoir S5 : CONNAISSANCE DE L’ENVIRONNEMENT PHYSIQUE OCÉANIQUE
ET ATMOSPHÉRIQUE.

Objectif général :
Ce savoir doit apporter au technicien supérieur maritime les connaissances exigées du module
« environnement des pêcheries » du brevet de capitaine de pêche d’une part et d’autre part les
connaissances pour effectuer des échantillonnages des paramètres physico-chimiques du
milieu marin en autonomie en maitrisant les protocoles expérimentaux mis en œuvre.

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4
1. Les services d'études de l'atmosphère et de
l'océan.

- L'océanographie.
Définition. Donner une définition de l'océanographie.
Décrire le principe de fonctionnement des
- Les services météorologiques et leur services météorologiques.
organisation.
Citer les principaux organismes
- La recherche océanographique : océanographiques français et étrangers et leurs
recherche fondamentale et la recherche moyens.
appliquée, les organismes de recherche
français, étrangers et internationaux. Expliquer le rôle des principaux organismes
- Les navires océanographiques. océanographiques français, étrangers et
internationaux dans le secteur des pêches
maritimes et dans la gestion de l'environnement.

2. L'atmosphère.
- Définition. Citer les principales caractéristiques mesurées
- Limites. pour définir l'état de l'atmosphère en un point.
- Moyens d'étude. Citer les différentes couches de l'atmosphère.
Citer les principaux moyens utilisés pour étudier
l'atmosphère.

3. Les terres et les mers sur la planète.


- Généralités.
- Répartition.
- Océanographie régionale : l'océan Mondial, Donner la répartition relative des terres et des
l'océan Austral, l'océan Atlantique, la mers sur la planète.
Méditerranée Polaire Arctique, l'océan Situer sur une carte muette les principaux océans
Indien, l'océan Pacifique. et leurs mers secondaires en précisant leurs
limites.
4. Les fonds marins
- Les méthodes d'études du relief des fonds Décrire les principaux moyens d'étude des fonds
marins. marins.
- les types de reliefs sous-marins, schéma Décrire les principaux éléments du relief sous-
général, plateau continental, pente ou talus marin.
continental, plaines abyssales, dorsales, Donner les grandes lignes de l'évolution du relief
seuils, fosses abyssales. des fonds marins.
- Le relief de l'océan Mondial.
- Le relief de l'océan Atlantique.
- La nature des fonds marins méthodes d'étude, Citer les principales méthodes d'étude de la
la croûte océanique, les sédiments marins. nature et de la structure des fonds marins.
Effectuer en autonomie des échantillonnages de
sédiments.
Les fonds marins et leur évolution. Expliquer l'évolution des fonds marins.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 104 sur 196


Champ de savoir S5 : CONNAISSANCE DE L’ENVIRONNEMENT PHYSIQUE OCÉANIQUE
ET ATMOSPHÉRIQUE (Suite).
Savoirs associés Limites de connaissance Niveau
1 2 3 4
5. Les principaux paramètres de l’atmosphère.
- La température.
Mesure. Décrire l’organisation générale des principaux
appareils servant à la mesure de la température
de l’air et de l’eau.
Décrire le principe de fonctionnement des
principaux appareils servant à la mesure de la
température de l’air et de l’eau.
Mesurer la température de l’eau de mer in situ.
Variations dans le temps et l’espace. Définir une isotherme.
Mesurer un gradient thermique.
Enumérer les causes et les modalités des
variations spatio-temporelles de la température
de l’air.

- La pression atmosphérique. Définir la pression atmosphérique.


Définition. Décrire l’organisation générale des appareils
Mesure. servant à mesurer la pression atmosphérique
Décrire le principe de fonctionnement des
appareils servant à mesurer la pression
atmosphérique.
Mesurer la pression atmosphérique à bord ou à
terre.
Définir une isobare.
Variations dans le temps et l’espace. Mesurer un gradient de pression.

Enumérer les causes et les modalités des


variations spatio-temporelles de la pression
atmosphérique.
Enumérer les centres d’action météorologique.
- Le vent.
Mesure. Mesurer le vent.
causes. Enumérer les forces qui s’appliquent à une
particule d’air pour créer le vent.
Prévisions.
Citer les paramètres dont dépendent les forces
Circulation générale et variations qui créent le vent.
saisonnières.
Circulation synoptique. Déterminer les caractéristiques du vent
synoptique en un point d’une carte d’analyse en
surface.
Circulation locale. Décrire le mécanisme des brises.
Calculer les caractéristiques d’un vent résultant à
partir de celles de ses composantes ou
inversement.
Décrire la circulation générale des vents en
surface.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 105 sur 196


Champ de savoir S5 : CONNAISSANCE DE L’ENVIRONNEMENT PHYSIQUE OCÉANIQUE
ET ATMOSPHÉRIQUE (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4
- L’humidité.
Définition. Définir l’humidité relative et la température du
Mesure. point de rosée de l’air.
Variations dans le temps et dans l’espace.
Expliquer l’influence des variations de la
température et de la quantité de vapeur d’eau de
l’air sur son humidité relative.

Mesurer l’humidité relative de l’air et la


température du point de rosée.

Définir l’air stable et l’air instable.

Citer les conditions créant la stabilité ou


l’instabilité de l’air.

Expliquer la formation des nuages.


Identifier le genre des nuages.

- Notion de masse d’air. Définir une masse d’air et un front.

6. Les principaux paramètres physico-


chimiques de l’eau de mer.

- Les principaux constituants de l’eau de


mer. Enumérer les principaux constituants quantitatifs
Les sels dissous. et qualitatifs de l’eau de mer.
Les éléments nutritifs. Décrire l’évolution des principaux constituants de
Les gaz dissous (oxygène et gaz carbonique). l’eau de mer.
Citer la loi de Ditmar.
- La salinité de l’eau de mer.
Définition. Définir la salinité.
Mesure. Décrire les principales méthodes de mesure de la
salinité.
Mesurer la salinité in situ et en laboratoire.

Variations dans le temps et dans l’espace. Décrire et donner les causes et les modalités des
Origine de ces variations. variations spatio-temporelles de la salinité de
Influence de l’atmosphère sur ce paramètre. l’eau de mer.

- La température de l’eau de mer.


Mesure. Décrire l’organisation générale des principaux
appareils servant à la mesure de la température
de l’eau de mer.
Décrire le principe de fonctionnement des
principaux appareils servant à la mesure de la
température de l’eau de mer.

Variations dans le temps et dans l’espace. Décrire et donner les causes et les modalités des
Origine de ces variations. variations spatio-temporelles de la température
de l’eau de mer.
Influence de l’atmosphère sur ce paramètre.
Identifier un front thermique et une thermocline.
Mesurer un gradient thermique.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 106 sur 196


Champ de savoir S5 : CONNAISSANCE DE L’ENVIRONNEMENT PHYSIQUE OCÉANIQUE
ET ATMOSPHÉRIQUE (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

- La densité de l’eau de mer.


Définition. Définir la densité de l’eau de mer.

Mesure. Citer les méthodes de mesure de la densité de


l’eau de mer.

Variations dans le temps et dans l’espace. Décrire l’évolution spatio-temporelle de la densité


Origine de ces variations. de l’eau de mer en surface et en profondeur.
Influence de l’atmosphère sur ce paramètre. Donner les causes de ces variations.

- La notion de masses d’eau.


Définition. Définir une masse d’eau.

Le diagramme TS. Identifier des masses d’eau sur un diagramme


TS.

Les eaux types, les masses d’eau. Expliquer l’influence des seuils sur la circulation
L’influence des seuils sur l’écoulement des des eaux océaniques.
eaux : les bassins à seuils à bilan négatif et Décrire le cas de la Méditerranée Eurafricaine.
les bassins à seuil à bilan positif.

- La pénétration de la lumière solaire des Décrire l’évolution quantitative et qualitative de la


eaux marines. lumière solaire dans l’eau de mer en fonction de
la profondeur.

7. Actions de l’atmosphère sur l’océan.

- Les vagues.
Caractéristiques des vagues au large et à la Citer les caractéristiques de la houle.
côte. Citer les méthodes de mesure de la houle.
Identifier les conditions propices au déferlement
des vagues.
Déterminer la longueur d’onde d’une houle.
Définir la hauteur significative des vagues.
Ondes solitaires. Déterminer la hauteur probable de la plus grande
vague.
Etablir une prévision de l’état de la mer.
Prévisions.

Décrire les principales méthodes d’étude des


- Les courants marins. courants marins. Mettre en œuvre un
Mesures. courantomètre.

Donner les causes et les caractéristiques des


Causes. principaux courants marins.
Caractéristiques.
Décrire les principaux types de courants marins
(horizontaux, verticaux, de densité).
Circulation générale en surface et en Identifier une convergence, une divergence, un
profondeur. upwelling, une plongée des eaux.
Décrire les principaux courants de surface de de
l’Océan Mondial.
Décrire la circulation océanique globale (la
circulation thermohaline).

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Champ de savoir S5 : CONNAISSANCE DE L’ENVIRONNEMENT PHYSIQUE OCÉANIQUE
ET ATMOSPHÉRIQUE (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

- Les brouillards.
Définition. Décrire les principaux types de brouillards.
Variations. Identifier les circonstances favorables à la
Causes et prévisions des brouillards. formation des brouillards marins.

- Les glaces en mer.


Description. Définir et décrire les principales étapes de la
Causes. congélation de la mer.
Conséquences. Identifier les conditions favorables à la présence
Prévisions. d’icebergs.
Mesures de sécurité. Collecter et exécuter les prescriptions de sécurité
maritime en cas de glaces de mer.

- Le givrage. Identifier les conditions favorables au givrage.


Causes. Mesurer l’intensité du givrage.
Conséquences. Collecter et exécuter les prescriptions de sécurité
maritime en cas de glaces de mer.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 108 sur 196


Champ de savoir S5 : CONNAISSANCE DE L’ENVIRONNEMENT PHYSIQUE OCÉANIQUE
ET ATMOSPHÉRIQUE (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4
8. La dynamique de la troposphère.

- Les perturbations des zones tempérées. Expliquer le mécanisme des perturbations du


front polaire.
Décrire la structure d’une perturbation du front
polaire.
Identifier les différentes parties d’une perturbation
du front polaire.
Etablir une prévision concernant l’évolution du
temps lors du passage d’une perturbation du front
polaire.
- Les perturbations des zones intertropicales.
Décrire la structure d’un cyclone.
Identifier les conditions favorables à la formation
d’un cyclone.
Identifier les indices de l’approche d’un cyclone.
Déterminer la position et la trajectoire d’un
cyclone proche.
Manœuvrer de manière sûre au voisinage d’un
cyclone.
Signaler les phénomènes dangereux dans la
forma définie par la convention internationale sur
la sauvegarde de la vie en humaine en mer.

9. L’information météorologique et
océanographique.

Mesures directes. Exploiter les informations météorologiques et


Données satellitaires. océanographiques.
Bulletins. Mesurer les paramètres météorologiques usuels.

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Champ de savoir S6 : CONNAISSANCE DU MONDE VIVANT OCÉANIQUE.

Objectif général :
Appréhender les principales fonctions biologiques des êtres vivants.
Identifier directement les principales espèces et familles animales et végétales marines ou utiliser des
moyens de détermination adaptée permettant leur identification.

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

1 .Eléments de biologie générale.

Organisation d’un être vivant. Décrire la structure de la cellule vivante animale


La cellule. et végétale.
Constituants chimiques des êtres vivants. Citer les principaux constituants chimiques des
Physiologie. êtres vivants.
Expliquer le rôle des principales fonctions
physiologiques (nutrition, respiration, excrétion,
relations, régulation, reproduction).

2. Inventaire du monde vivant océanique.

- La systématique. Définir succinctement la systématique.


Donner le principe de la dénomination binomiale.
Définir la notion d’espèce.
Utiliser une clé détermination des espèces et
situer l'appartenance d'un organisme à un groupe
systématique.
Nommer une espèce commercialisée par son
appellation scientifique et commerciale.

Donner les caractéristiques et mode de vie des


- Les bactéries. bactéries.

Identifier les zostères et les posidonies.


- Les herbes marines.

- Les algues marines. Identifier les principales familles d’algues.


Les algues microscopiques.
Les algues macroscopiques.

- Les Protozoaires. Citer les caractéristiques générales des


protozoaires, des spongiaires, des cnidaires, des
- Les spongiaires. vers marins, des échinodermes, des mollusques,
des crustacés et des tuniciers.
- Les cnidaires.

- Les vers marins.

- Les échinodermes.

- Les tuniciers.

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Champ de savoir S6 : CONNAISSANCE DU MONDE VIVANT OCÉANIQUE (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4
- Les crustacés. Décrire la morphologie externe et l'anatomie des
crustacés.
Donner les caractéristiques générales des
appareils circulatoire, respiratoire, digestif,
nerveux et reproducteur des crustacés
Décrire succinctement la reproduction et la
croissance des crustacés.

Situer les crustacés dans la systématique.


Donner une classification succincte des
crustacés.

- Les mollusques. Définir les mollusques.


Situer les mollusques dans la systématique.
Donner les caractéristiques de la reproduction
chez les mollusques.
Décrire succinctement les principales classes de
mollusques, gastéropodes, bivalves,
céphalopodes.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 111 sur 196


Champ de savoir S6 : CONNAISSANCE DU MONDE VIVANT OCÉANIQUE (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4
- Les poissons.
Définition. Définir les poissons et les situer dans le monde
vivant animal.
Morphologie externe. Décrire la forme typique du corps des poissons et
les modifications par rapport au modèle de base.
Décrire le tégument des poissons.
Décrire les diverses nageoires des poissons et
leur rôle.

Anatomie. Décrire les éléments du squelette des poissons.


Donner les caractéristiques de la musculature
des poissons.
Décrire l’appareil respiratoire et l’appareil
circulatoire des poissons.

Citer les caractéristiques essentielles du système


nerveux et du système excréteur des poissons.

Décrire succinctement l’appareil reproducteur des


poissons.

Donner les rôles de la vessie gazeuse des


poissons.

Les sens. Citer le rôle et l’importance de la vue, de l’odorat,


de l’ouïe et du toucher chez les poissons.

Décrire le système de la ligne latérale chez les


poissons.

La locomotion. Citer les organes responsables de la locomotion


chez les poissons et leurs rôles.

L’excrétion. Citer les modalités de l’excrétion chez les


poissons.

La reproduction. Donner les organes reproducteurs des poissons.


Décrire les cycles de reproduction chez les
poissons.
La croissance. Décrire la croissance des poissons.
Donner les éléments anatomiques permettant de
quantifier la croissance des poissons.
Les bancs. Décrire et donner le rôle des bancs.

Classification des poissons. Citer les grandes divisions systématiques des


poissons.
Situer les poissons exploités dans la
systématique.
Nommer leurs appellations commerciales.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 112 sur 196


Champ de savoir S6 : CONNAISSANCE DU MONDE VIVANT OCÉANIQUE (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

- Les reptiles marins. Identifier les principaux reptiles marins


(essentiellement les tortues marines).

- Les oiseaux marins et limicoles. Identifier les principales espèces d'oiseaux


marins et limicoles européens.
Indiquer leur répartition géographique et préciser
le cycle annuel.
Observer et décrire leur comportement
(alimentation, déplacements, adaptation au milieu
marin).
Indiquer les couloirs de migration, les zones de
concentration, les sites de nidification ou
d'hivernage de certaines espèces.
Préciser la place des oiseaux dans le réseau
trophique et le rôle de bio-indicateurs

- Les mammifères marins. Identifier les principales espèces de mammifères


marins et observer leur comportement.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 113 sur 196


Champ de savoir S7 : ÉCOLOGIE MARINE.

Objectif général :
Comprendre le fonctionnement de l’écosystème marin pour les prises de décision en matière
d’aménagement du littoral, de lutte contre les pollutions, de recherches des captures
halieutiques et de communication pédagogique.

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

1 .Introduction à l’écologie.
Définir les termes Ecologie, Biosphère, Biotope,
Biocénose et Ecosystème.

2. Les facteurs abiotiques.


La température. Décrire les facteurs abiotiques du monde
La salinité. océanique et leur influence sur la physiologie et
Les gaz dissous. la répartition des êtres vivants marins.
Les sels nutritifs dissous.
La lumière.
La pression.
La nature des fonds.
L’hydrodynamisme.
Le temps d’exondation.
La météorologie.
Les facteurs humains.
Synthèse de l’influence des facteurs Décrire la réactivité d’une espèce à un ou
abiotiques. plusieurs facteurs.
Citer la notion de préférendum
(thermopréférendum, halopréférendum, …).
Définir un écogramme.

3. Les divisions du domaine marin.


Domaine benthique. Définir les divisions du domaine benthique
Domaine pélagique. (intertidal, littoral, profond, domaine pélagique) et
le domaine démersale.
Définir les divisions du domaine pélagique
(épipélagique, infrapélagique, bathypélagique,
abyssopélagique, hadopélagique).

Notion d’habitat. Définir la notion d’habitat et de régions


Notion d’aires géographiques. géographiques marines.
Donner des exemples.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 114 sur 196


Champ de savoir S7 : ÉCOLOGIE MARINE (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

4. Les facteurs biotiques.


Relations interspécifiques. Définir les principales relations intraspécifiques :
indépendance ou neutralité, compétition
interspécifique, prédation, symbiose,
coopération, parasitisme, commensalisme.
Relations intraspécifiques. Définir les relations intraspécifiques : nutrition,
reproduction, migrations.
Donner des exemples de telles relations inter ou
intra spécifiques.

5. Le plancton marin.
Définition. Définir le plancton.

Classification. Donner les grandes divisions du plancton du


point de vue systématique, du cycle de vie ou
de la taille.

Echantillonnage du plancton. Citer les principales méthodes d’échantillonnage


du plancton.
Prélever des échantillons de plancton.

Le phytoplancton. Citer les principales familles de phytoplancton


ainsi que les espèces caractéristiques.

Le zooplancton. Définir l’holoplancton et le méroplancton.


Citer les principaux groupes et espèces
constituant l’holoplancton et le méroplancton.

Les adaptations des êtres planctoniques à la vie Décrire les contraintes physiques de la vie
planctonique. planctonique et les adaptations développées par
les organismes planctoniques pour lutter contre
l’enfoncement.

Distribution et variation du plancton. Décrire la répartition horizontale et répartition


géographique du plancton.

Décrire et donner les causes de la répartition


horizontale des organismes planctoniques.
Décrire les variations de répartition
spatiotemporelle.

Echantillonner du plancton, le conserver et


identifier les espèces principales.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 115 sur 196


Champ de savoir S7 : ÉCOLOGIE MARINE (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

6. Le cycle de la matière vivante en mer.


La photosynthèse et la production primaire. Définir la production primaire et la productivité
primaire.

Définir la photosynthèse.
Décrire le bilan de la réaction photosynthétique.

Citer les principales méthodes de mesure de la


production primaire.
Mesurer expérimentalement la production
d'oxygène lors de la photosynthèse.

Décrire les variations spatio-temporelles de la


production primaire.
Expliquer les causes des variations spatio-
temporelles de la production primaire.

Les réseaux trophiques en mer. Décrire les réseaux trophiques et le cycle de la


matière.
Donner un exemple de réseau trophique simple
en mer.
Commenter un réseau trophique.

Le rendement des réseaux trophiques. Décrire et commenter les transferts d’énergie


dans un écosystème.
Commenter une pyramide des biomasses en mer
et un exemple de pyramide des énergies.

Le cycle du carbone et de l’azote. Commenter le cycle du carbone et le cycle de


l’azote en mer.

7. la production planctonique et son


influence sur les pêches maritimes.
Les zones de concentration plancton- Citer les zones de forte production de la matière
poissons. vivante.
Expliquer le rôle des remontées d’eaux profondes
dans la productivité.
Expliquer le rôle des convergences et des fronts
thermiques dans la production halieutique.

Le plancton indicateur de masse d’eau ou de Donner des exemples du rôle du plancton comme
pêche. indicateur hydrologique ou indicateur biologique.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 116 sur 196


Champ de savoir S7 : ÉCOLOGIE MARINE (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

8. Les migrations.
Définitions. Définir le terme migration.

Déterminisme des migrations. Citer les déterminismes des migrations.


Donner des exemples d’organismes marins.

Différents types de migrateurs. Définir les différents types de migrateurs.

Modalités générales du comportement Expliquer le principe général du circuit


migratoire. migratoire des poissons.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 117 sur 196


Champ de savoir S8 : LES CULTURES ET LES ÉLEVAGES MARINS.

Objectif général :
Acquérir une connaissance générale des divers élevages marins sans aborder la maîtrise de
techniques.

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4
L'algoculture. Citer les principales algues marines exploitées
algues microscopiques et macroscopiques).
Citer les principales méthodes de cultures et de
ramassage des algues.
Citer les traitements et les principaux produits
extraits des algues.
Citer les domaines d'utilisation des algues
marines.

La conchyliculture. Citer l'organisation générale de la conchyliculture


en France.

L'ostréiculture. Citer les principaux sites de production ostréicole


en France.
Citer la production moyenne et la consommation
annuelles française
Décrire les principes généraux et phases de la
production d'huîtres depuis l'obtention de
naissain jusqu'à la consommation.
Citer les techniques d'élevage.
Citer l'obtention de produit de départ (captage,
télécaptage, écloserie, ...).
Citer les types d'élevage : découvrant, immergés,
à plat, surélévation, suspension,...).
Citer les différents travaux en établissement
ostréicole.
Citer l'affinage et les catégories commerciales.

La mytiliculture. Citer les principaux sites de production mytilicoles


en France.
Citer la production moyenne annuelle française.
Citer les principales méthodes de production.

Les autres production conchylicoles. Définir succinctement la vénériculture,


cerastodermiculture, pectiniculture,
halioculture,...

La pisciculture. Citer les principales espèces de poissons marins


élevés.
Citer succinctement les étapes de l'élevage des
poissons marins.

Les autres élevages marins. Citer les autres élevages marins.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 118 sur 196


Champ de savoir S9 : MOLYSMOLOGIE MARINE.

Objectif général : Identifier les polluants et apprécier leurs nuisances dans la chaîne alimentaire et dans
leur impact sur l'environnement marin. Alerter, mettre en place des mesures préventives et curatives.

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

1 .Définition de la pollution. Définir le terme pollution.

2. Classification des pollutions marines. Citer les différents types de pollutions


rencontrées en mer.
Identifier les différents types de pollutions
marines en précisant leur origine.

Donner quelques exemples d'impacts


environnementaux et financiers.
Citer l'historique des principaux évènements
polluants en mer.

3. Les contaminants et les réseaux Citer les principaux contaminants, leur origine
alimentaires. tellurique ou marine : métaux lourds (mercure,
cadmium, plomb), dioxine et PCB; organochlorés,
phycotoxines (DSP, PSP et ASP), autres
contaminants.
Citer leurs actions sur les réseaux
trophiques associés et leurs effets chez le
consommateur.

4. Les hydrocarbures. Citer les principes généraux de chargement,


déchargement et de transport des hydrocarbures
par mer.

Identifier les principaux types d'hydrocarbures.


Donner les principales caractéristiques physiques
(pétrole brut, produits raffinés, fioul de propulsion,
huiles, ...).
Citer les principaux composants (fractions
légères, résines, asphaltènes, ...)
Expliquer le principe de vieillissement et de
dérive d'une nappe d'hydrocarbures.

Mesurer l'épaisseur d'une nappe.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 119 sur 196


Champ de savoir S9 : MOLYSMOLOGIE MARINE (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

5 .Les Substances Nocives Potentiellement


Dangereuses (SNPD). Donner une définition des SNPD.
Décrire succinctement les caractéristiques des
navires chimiquiers.
Citer les principaux produits chimiques
transportés en vrac par voie maritime.
Donner les informations fournies par les
pictogrammes apposés sur les fûts ou les
conteneurs de produits chimiques.
Décrire les risques potentiels sur le milieu par les
principaux produits chimiques transportés en vrac
par voie maritime
Citer quelques exemples de pollutions chroniques
et accidentelles par produits chimiques en mer en
précisant leurs impacts environnementaux et
économiques.

6. Les pollutions d'origine tellurique. Identifier les pollutions d'origine tellurique,


apportées par les fleuves : produits chimiques,
métaux lourds, matières en suspension, nitrates
et phosphates, éléments microbiologiques.
Citer leurs impacts sur l'environnement marin, les
eaux de baignades, la pêche et les élevages
marins.

7. Les macro-déchets. Donner une définition des macro-déchets et les


identifier.
Citer leur impact sur l'environnement marin, la
faune et les activités humaines.

8. Le cadre réglementaire de la lutte contre Appliquer et faire respecter la réglementation


les pollutions et de la protection du relative à la protection du milieu marin.
consommateur. Citer les services de l'Etat et les organismes
intervenant dans la lutte contre la pollution et
dans la protection du consommateur.
Décrire les plans définis mis en oeuvre pour lutter
contre les pollutions (POLMAR, ORSEC, ...) et le
rôle des intervenants.
Décrire les procédures d'indemnisation (FIPOL
ou autres organismes).
Citer les grandes lignes de la gestion du risque
sanitaire pour le consommateur.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 120 sur 196


Champ de savoir S9 : MOLYSMOLOGIE MARINE (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4
9. Alerte et identification d'un cas de Identifier les zones touchées.
pollution. Rédiger un message d'alerte.
Définir la nature de la pollution et son importance.
Rédiger une fiche de reconnaissance.
Aider à la détermination des sites d'intervention
prioritaires.
Prélever un échantillon de polluant.
Suivre l'évolution de la situation.
Décrire les techniques de marquage.

10. Protection avant la lutte. Citer le matériel de protection à porter par les
personnes en fonction du type de pollution.
Enumérer les dispositifs à prendre pour protéger
l'environnement.
Enumérer les dispositions et les aménagements
à prendre pour protéger le navire et les
installations portuaires.

11. Lutte contre les hydrocarbures. Expliquer l'importance de la rapidité de


l'intervention.
Décrire les différentes stratégies de lutte :
- dispersion ;
- récupération statique ;
- récupération dynamique (chalutage) ;
- récupération manuelle ;
- nettoyage des sites pollués.
Décrire les principe et les moyens du
confinement.
Décrire la décontamination des hommes, des
équipements et du navire.
Décrire succinctement l'organisation du chantier
à terre ainsi que le tri et le stockage des déchets.

Indiquer le protocole de traitement des oiseaux


mazoutés.

Récupérer des nappes et mettre en oeuvre des


barrages dans des bassins d'essais.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 121 sur 196


Champ de savoir S9 : MOLYSMOLOGIE MARINE (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4
12. Lutte contre les Substances Nocives Enumérer les organismes intervenants dans
Potentiellement Dangereuses. l'urgence et les principales techniques de prise en
charge, de suivi et de détection.
Enumérer et décrire les éléments de protection
des humains.
Citer et décrire les techniques de lutte.

13. Protection du consommateur. Enumérer les procédures à respecter et les


informations à collecter avant la pêche des
coquillages.

14. Lutte contre les macro-déchets. Enumérer et préciser le rôle des acteurs
participants à la lutte contre les macro-déchets.
Décrire les modalités de la collecte des macro-
déchets.
Décrire les modalités de recyclage des macro-
déchets.

15. Information et prévention. Informer le public sur la prévention des pollutions.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 122 sur 196


Champ de savoir S10 : GESTION ET EXPLOITATION RATIONNELLE DES RESSOURCES
BIOLOGIQUES MARINES.

Objectif général : Identifier et mesurer les paramètres d'une population halieutique et mettre en oeuvre
les moyens principes d'une pêche raisonnée et durable. Appliquer la règlementation.

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

Eléments de dynamique des populations. Définir classe d'âge, cohorte, mortalité naturelle,
croissance, recrutement, stock, dynamique des
populations, espèces à cycle court, espèces à
cycle long.

Facteurs externes influant sur les Expliquer les conséquences du changement


populations. climatique.
Décrire les conséquences du dérangement et des
mortalités sur les stocks.

Dynamique des populations non exploitées. Décrire le peuplement d’un milieu vierge.
Citer les principaux paramètres caractéristiques.
Donner les facteurs limitants ce peuplement.

Commenter les équations de croissance linéaire


et de croissance pondérale des poissons.
Donner caractéristiques d’une population en
équilibre.
Décrire l’évolution numérique d’une classe d’âge
au cours de sa vie.
Décrire l’évolution de la biomasse d’une classe
d’âge au cours de sa vie.

Commenter et expliquer des fluctuations


naturelles de populations.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 123 sur 196


Champ de savoir S10 : GESTION ET EXPLOITATION RATIONNELLE DES RESSOURCES
BIOLOGIQUES MARINES (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


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Dynamique des populations exploitées.
Sélectivité. Décrire les courbes de sélectivité des engins de
pêche (sélection de la population en deux ou trois
groupes).
Définir et calculer un cœfficient de sélectivité.

Donner l'influence de la mortalité par pêche sur


Conséquence de la pêche sur les l'équilibre d'une population.
populations. Définir les modalités de compensation due à la
mortalité par pêche.
Comparer l'évolution d'une classe d'âge exploitée
et non exploitée en fonction du temps.

Décrire l'évolution d'une pêcherie composée de


plusieurs classes d'âge.

Décrire les interactions possibles (positives et


négatives) entre les activités de pêche,
l'aquaculture et les autres espèces animales
(oiseaux marins).

Principes de l'exploitation rationnelle des


ressources vivantes marines.

Définitions. Définir capture, effort de pêche, prise par unité


d'effort.
Définir les objectifs de gestion : approche de
précaution, Rendement Maximal Durable (RMD)
ou Rendement Maximal Soutenable (RMS), .....

Sous-exploitation. Définir une population sous exploitée.


Donner un exemple.
Décrire l'effet de l'augmentation de l'effort de
pêche sur une population sous exploitée.

Donner les conditions d'une surexploitation.


Surexploitation. Décrire les conséquences de l'augmentation de
l'effort de pêche sur la biomasse et l'effectif d'une
classe d'âge et sur les prises totales.
Décrire les symptômes d'une surexploitation.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 124 sur 196


Champ de savoir S10 : GESTION ET EXPLOITATION RATIONNELLE DES RESSOURCES
BIOLOGIQUES MARINES (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


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Exploitation équilibrée. Définir une exploitation équilibrée.

Donner les relations entre l'intensité de la pêche


et les conditions économiques.

Gérer les interactions avec les autres espèces


animales (oiseaux marins).

Obtention des paramètres biologiques pour Donner des méthodes d'évaluation de la mortalité
la gestion des pêches. naturelle, de la mortalité par pêche.
Donner les méthodes d'estimation du recrutement
et de l'inventaire direct et indirect des populations
dénombrement, marquage, œufs, ....

Stabilisation de la pêcherie et normalisation Commenter des modèles simples de gestion de


de l'effort de pêche. pêcheries.
Commenter des modèles de détermination de
condition de population en équilibre.

Effectuer des mesures biométriques standards


externes.
Lire des pièces anatomiques indicatrices de
croissances ; otolithes, écailles, vertèbres,...
Marquer des individus et relever les indications
de marques sur des individus capturés.

Les méthodes de l'exploitation rationnelle.


Données statistiques. Rechercher et commenter les donner statistiques
commerciales et d'exploitation publiées par les
organismes scientifiques, les administrations
(débarquements, production, localisation et
composition des captures, efforts de pêche, ....)

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 125 sur 196


Champ de savoir S10 : GESTION ET EXPLOITATION RATIONNELLE DES RESSOURCES
BIOLOGIQUES MARINES (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

Contrôle de l'âge de la première capture. Donner les principes du contrôle de l'âge de


première capture : maille minimale de l'engin,
taille minimale de capture.

Contrôle de l'effort de pêche et limitation de Donner les principes du contrôle de l'effort de


l'accès à la ressource. pêche : limitation du nombre d'exploitant,
limitation de puissance, licence communautaire,
réduction de la durée d'exploitation, diminution de
la surface d'exploitation, autorisations,...
Donner le principe de la détermination des Prises
Contrôle des quantités pêchées. Maximales Admissibles (PMA ou TAC).

Donner les grands principes du droit de la mer et


Réglementation des pêches. la place de la mer dans ce droit.
Fondement et cadre général international de la
règlementation des pêches.

L'encadrement international des pêches. Citer le rôle de l'ONU, de la FAO et des ORGP
dans la gestion des pêches.

La politique commune des pêches et la Donner les origines de la politique commune des
construction d'une pêche durable. pêches
Citer les grandes étapes de la politique commune
des pêches
Citer les nations adhérentes
Expliquer le rôle du CSTEP, du CIEM, et des
CCR.
Enoncer les principales « composantes » de la
politique européenne des pêches : accès et
conservation des ressources, organisation des
marchés, relations internationales, politique de
contrôle, politique de soutien financier (fonds
structurels et subventions).
Expliquer succinctement les apports du Traité de
Lisbonne en lien avec la politique commune des
pêches.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 126 sur 196


Champ de savoir S10 : GESTION ET EXPLOITATION RATIONNELLE DES RESSOURCES
BIOLOGIQUES MARINES (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4
Les pêches maritimes françaises. Commenter l'état de la flotte et de la population
de pêcheurs en France.
Préciser les compétences de l'Etat en matière de
gestion des pêches.
Décrire l'organisation professionnelle des pêches
en France (rôles et missions des comités des
pêches, des prud’homies).
Donner la répartition des compétences en
matière de gestion des pêches : Code rural et la
pêche maritime et la loi de modernisation de
l'agriculture et de la pêche (notamment les
apports de la LMAP).
Décrire le rôle des organisations de producteur
dans le cadre de la gestion des quotas
Décrire les modalités de gestion des quotas en
France.

Les obligations déclaratives. Expliquer le rôle et renseigner les différentes


obligations et procédures déclaratives : fiches de
pêche, journal de pêche, notification préalable
d'arrivée et de débarquement, déclaration de
transbordement, déclaration de débarquement,
note de vente, déclaration de prise en charge,
document de transport.
Décrire la procédure destinée à prévenir et
éradiquer la pêche illicite, illégale ou non.

Le contexte environnemental de la pêche. Décrire le contexte du partage de l'espace : la


régulation des activités en mer (AMP, EMR,
granulats, exploitation de pétrole, ....) et le cas de
la pêche de loisir.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 127 sur 196


Champ de savoir S11 : GESTION ENVIRONNEMENTALE ET CONSERVATOIRE.

Objectif général : Mettre en oeuvre les principes de gestion et de protection des espèces et des
espaces naturels.

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

Les protocoles de gestion des espèces. Appliquer les méthodes scientifiques et


techniques de suivi, d'observation et de
protection des espèces adaptées aux problèmes
posés.

Identifier et respecter les règles de sécurité.

Identifier et localiser les espèces animales et


végétales et les habitats.

Réaliser des prospections de terrain pour des


inventaires faunistiques et floristiques ou des
suivis (sanitaires, télémétriques, ...)

Collecter des informations et des données sur les


espèces, les dynamiques de population, les
habitats, les milieux : relevés, observations
directes, comptages, marquages, recherche
d’indices de présence, détection (visuelle, points
d’écoute, ultrasons).

Réaliser des classifications et des typologies


d’espèces (répertorier, trier, classer).

Appliquer les protocoles de gestion des espèces.

Réaliser des opérations techniques de gestion


(mise en place de corridors biologiques,
réintroduction ou prélèvement d’espèces,
capture, piégeage, repeuplement).

Utiliser des bases de données participatives

Les espèces protégées. Expliquer le statut légal des espèces protégées.


Donner des exemples de statuts de conservation.
Décrire les principaux outils de protection ou de
conservation des espèces.
Nommer les différentes classes d'aires marines
protégées.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 128 sur 196


Champ de savoir S11 : GESTION ENVIRONNEMENTALE ET CONSERVATOIRE (Suite).

Objectif général :

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

Les opérations liées à la gestion des espaces. Réaliser des mesures de paramètres physiques
ou chimiques ou biologiques (analyse de la
qualité de l’eau, des fonds, de l’air,…) et des
suivis de mesure.

Nomenclature CORINE LAND COVER sur les Identifier un les grands types d'occupation du
biotopes. territoire selon la nomenclature CORINE LAND
COVER relatives au milieu marin : zones
humides maritimes (marais maritimes, marais
salants, zones intertidales), eaux maritimes
(lagunes littorales, estuaires mers et océans).

Méthodes et procédés scientifiques ou Utiliser les méthodes et procédés scientifiques ou


techniques. techniques d'étude et de suivi des espaces :
marqueurs, images satellitaires, infrastructures
de données géographiques (Cartomer,
Datashom, Sextant, ...).

Gestion des risques naturels, énergies Citer les principes de gestion des risques
renouvelables, gestion des plans d’eau, des naturels, des énergies renouvelables, de gestion
espaces marins , gestion du patrimoine côtier et des espaces marins et du patrimoine bâtis côtier
maritime. et maritime (phares, sémaphores, forts,
digues, ....).

La règlementation applicable en matière Décrire le contexte du partage de l'espace : la


d’environnement marin régulation des activités en mer (EMR, granulats,
exploitation de pétrole, ....)..
Donner les principes de la politique maritime
intégrée de l’UE et sa déclinaison en France
(Stratégie nationale mer et littorale, Documents
stratégiques de façade).
Donner les principales réglementations
environnementales européennes DHFF (Directive
habitat faune flore), DO (Directive oiseaux),
DCSMM (Directive cadre stratégie pour le milieu
marin), Directive EIE (Evaluation des incidences
sur l’environnement) et françaises (Occupation du
DPM, Etude d’impact).
Citer les engagements internationaux en matière
de biodiversité et leur déclinaison européenne et
française (en particulier Stratégie nationale AMP).
Décrire les habitats et espèces Natura 2000 en
milieu marin, décrire les principales espèces
marines protégées au niveau national.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 129 sur 196


Champ de savoir S11 : GESTION ENVIRONNEMENTALE ET CONSERVATOIRE (Suite).

Objectif général :

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

La protection des espaces. Réaliser des opérations de préservation et de


conservation des espaces : lutter contre les
espèces invasives, reconquérir les milieux
abandonnés, ou restaurer des zones humides
(salines, ...).
Réaliser (ou faire réaliser) des opérations
d’aménagement et d’entretien des espaces : et
balisage aires (herbiers, ) ou de sentiers sous-
marins.
Réaliser l’évaluation de la durabilité des
systèmes (aménagements).
Réaliser des opérations de surveillance des
milieux : surveiller les milieux, faire respecter la
réglementation, assurer des actions de
sécurisation et de protection de certaines zones.
Sensibiliser le public et informer sur l'intérêt
durable de protéger des espaces.
Lutter contre le braconnage, constater les
dégradations et les infractions, dresser des
procès verbaux (si assermenté).
Identifier les risques encourus lors de la
réalisation du travail.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 130 sur 196


Champ de savoir S12 : TECHNIQUES DE PÊCHE.

Objectif général : mettre en oeuvre et concevoir des engins de pêche dans un souci de pêche durable et
de respect de l'environnement;

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

Généralités sur les principales techniques


de pêche maritimes pratiquées en Europe.

Classification des engins de pêche. Citer la classification internationale de type


d’engins de pêche (CSITEP).

Les navires de pêche. Caractériser un navire de pêche en fonction du


type et des particularités de la pêcherie.

Les matériaux utilisés pour la fabrication Citer la nature et les noms commerciaux des
des filets et des lignes. principales fibres synthétiques utilisées dans les
Nature. engins de pêche.
Dénomination. Donner les caractéristiques physiques des fils
Caractéristiques. synthétiques pour filets (câblées, tressées,
commettage, désignation, résistance, densité, ...).

La nappe de filet.
Définition : sens du filet, sens du laçage, Définir les caractéristiques d'un filet et de la
direction biaise, maille, pattes, .... maille.

Coupe et montage d'une nappe de filet. Définir les divers processus de coupe.
Processus de coupe. Déterminer des processus de coupe pour
concevoir des pièces.

Les chaluts.

Définition. Définir un chalut.

Les types de chaluts. Donner la classification des catégories de


chaluts.

Architecture et éléments constitutifs des Décrire les différentes pièces des chaluts.
chaluts. Analyser un plan de chalut.
Assembler les pièces d'un chalut.

Les chaluts de fond et leurs gréements. Décrire les différents types de chaluts de fond et
leurs gréements.

Les chaluts pélagiques et leurs gréements. Décrire les différents types de chaluts pélagiques
et leurs gréements.
Régler l'immersion d'un chalut pélagique.

Les forces agissant sur le gréement et les Décrire les forces agissant sur le gréement.
conditions d'équilibre du gréement. Equilibrer un train de pêche.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 131 sur 196


Champ de savoir S12 : TECHNIQUES DE PÊCHE (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


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Les panneaux divergents. Décrire les principaux types de panneaux
divergents.
Décrire les forces s'exerçant sur les panneaux
divergents.
Choisir un type de panneaux divergents.

Adaptation du chalut au navire. Calculer la surface de fil d'un chalut.


Estimer la filtration du chalut.
Adapter un chalut à la puissance d'un chalutier.
Mettre en œuvre des mesures d'économie
d'énergie.

Conception d'un chalut. Concevoir un chalut.


Tester des maquettes dans un bassin.

Sélectivité. Décrire les enjeux de la sélectivité.


Décrire les principes de la sélectivité.
Décrire les principales techniques de sélectivité
des proies;

La pêche à la senne coulissante.

Les types de sennes. Définir les différents types de sennes et décrire


leur mise en œuvre et utilisation : senne danoise,
senne écossaise, bolinche, grande senne, senne
à thon, senne à thon tropical.

La senne à thon tropical. Décrire un plan de senne coulissante.


Calculer les paramètres du filet : taux
d'armement, lestage, ...
Calculer la hauteur de la senne en fonction des
caractéristiques hydrologiques.
Estimer la vitesse de chute de la senne.

Le thonier senneur. Décrire l'aménagement d'un thonier senneur


(coque, nid de pie, treuils, poulie active, coulisse,
boxer, palan, système triplex, rouleaux de
lisse, …).

Détection et recherche des proies. Décrire techniques de détection : visuels,


acoustiques, radar « oiseaux », indices de
présence, appareils de détection sur balises,
épaves, DSP, ….

La manœuvre. Décrire la manœuvre d'encerclement et de virage


en toute sécurité : largage du skiff, filage,
coulissage et virage de la senne selon diverses
conditions météorologiques et océaniques.

La sécurité. Décrire les mesures de sécurité à mettre en


œuvre, les postures à tenir et les équipements de
sécurité à porter lors des manœuvres de pêche à
la senne

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 132 sur 196


Champ de savoir S12 : TECHNIQUES DE PÊCHE (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

La pêche aux filets droits. Définir les types de filets droits et leurs
gréements.
Les filets maillants.

Les filets trémails. Calculer le rapport d'armement.


Calculer la surface de la nappe.
Critères d'efficacité d'un filet droit maillant. Calculer la hauteur de la nappe.
Choisir la dimension de la nappe en fonction de
l'espèce ciblée (formule de Friedman).
Choisir le diamètre du fil de l'alèze.

Définir le flue et l'aumée.

Le filet trémail. Manœuvrer un fileyeur en toute sécurité.


Décrire le pont d'un fileyeur.
Les manoeuvres.
La pêche aux lignes et aux hameçons. Définir les différents types de pêche aux lignes et
hameçons (palangre), en lien avec les espèces
ciblées.
Décrire l'équipement d'un palangrier et les
manœuvres de filage et de virage des lignes.

La pêche aux nasses et aux casiers. Définir les différents types de pêche aux nasses
et aux casiers, en lien avec les espèces ciblées.
Décrire les manœuvres de filage et de virage des
nasses et casiers.

La pêche à la drague. Définir les différents types de pêche à la drague,


en lien avec les espèces ciblées.
Décrier les manœuvres de filage et de virage de
la drague.

La conception d'engins de pêche. Concevoir des plans d'engins de pêche, en faire


des maquettes.
Tester les engins de pêche en bassin d'essai et
en mer.
Mesurer les paramètres d'efficacité et les
améliorer pour les mettre au point.

L'innovation en techniques de pêche. Rechercher les techniques innovantes en matière


de pêche, de sélectivité, d'économie, et les
adapter à une action de pêche donnée.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 133 sur 196


Champ de savoir S13: DÉTECTION ACOUSTIQUE APPLIQUÉE A LA PÊCHE.

Objectif général :
Maîtriser les principes du fonctionnement des appareils de détection acoustique embarqué et d'en estimer
les limites de fonctionnement et de fiabilité.

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

Introduction à la détection acoustique.

Principe de la détection acoustique. Donner le principe général de la détection


acoustique.

Les ondes sonores. Définir le son.

Les appareils de détection acoustique. Citer les principaux appareils de détection


acoustique utilisés pour la pêche maritime.

Notion sur la propagation des sons dans


l'eau.

Vitesse du son. Commenter l'influence des paramètres du milieu


sur la vitesse du son dans l'eau.
Calculer une profondeur en fonction du temps et
de la vitesse de propagation.

Propagation du son dans l'eau. Décrire la propagation du son en fonction des


couches d'eau de températures différentes.

Caractéristiques des ondes. Définir la fréquence, la période, la longueur


d'onde, l'amplitude et l'intensité des ondes
sonores.
Utiliser les formules reliant la longueur d'onde, la
vitesse, la période, la fréquence.
Déterminer un choix de fréquence pour un type
de détection.

Principes de fonctionnement d'un sondeur


acoustique.

Principe général d'un sondeur acoustique. Décrire le principe de fonctionnement d'un


sondeur acoustique.

Décrire les principaux éléments constitutifs d'un


sondeur acoustique.

Puissance d'émission. Commenter la relation entre la puissance de


l'impulsion et la profondeur de sondage.

Largeur du faisceau. Décrire les faisceaux d'émission des ondes d'un


sondeur.
Calculer l'angle d'ouverture du faisceau en
fonction de la dimension du transducteur.
Calculer le champ couvert par le faisceau en
fonction de la profondeur.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 134 sur 196


Champ de savoir S13 : DÉTECTION ACOUSTIQUE APPLIQUÉE A LA PÊCHE (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


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Dispersion et absorption du son. Calculer l'absorption de l'intensité de l'énergie
sonore en fonction de la profondeur.

Diffusion acoustique et index de réflexion. Commenter la dispersion des ondes dans le


milieu.
Commenter l'intensité de la réflexion.

Durée d'impulsion et discrimination spatiale. Définir la durée d'impulsion.


Calculer le pouvoir séparateur ou discrimination
spatiale d'un appareil de détection acoustique.

Traitement des échos. Définir et régler le gain.


Définir et régler le gain variable dans le temps
(TVG).
Définir et régler les seuils d'échos.
Exploiter les potentialités d'un sondeur.

Interprétation des images sur un sondeur


vertical coque ou de filet.

Représentation et échelle. Interpréter les images de bancs de poissons et la


représentation des pentes.

Détection près du fond. Interpréter les détections de roches ou de bancs


à proximité du fond ou sur une pente.

Détection du plancton et bruits parasites. Interpréter les images de plancton et détecter les
bruits parasites.

Sondeur de filet. Interpréter les images fournies par un sondeur de


filet.

Installations des sondeurs. Décrire les installations des sondeurs de coque et


des sondeurs de filet.

Le sonar et la détection au sonar. Régler un sonar et interpréter les détections.

Propriétés acoustiques des poissons. Décrire les propriétés acoustiques des poissons
utiles pour la détection.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 135 sur 196


Champ de savoir S14 : TRAITEMENT ET CONSERVATION DES CAPTURES.

Objectif général : Maîtriser les facteurs d'altération des captures et appliquer les méthodes de
conservation de façon à fournir un produit alimentaire pour la consommation.

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

Altération du poisson.

Composition de la chair de poisson. Citer les principaux constituants biochimiques de


la chair de poisson.
Définir l'activité de l'eau aw.
Donner la qualité nutritionnelle de la chair de
poisson.

Les mécanismes de l'altération. Décrire l'évolution du muscle après capture.


Décrire l'altération enzymatique.
Décrire l'altération bactérienne et son évolution
dans le temps en fonction des facteurs du milieu.
Décrire les mesures de l'altération
Mesure de l'altération. organoleptique, chimique, microbiologique.

Manipulation du poisson avant traitement à


bord.

Opérations suivant la sortie du poisson de l'eau. Décrire les opérations de traitement du poisson
dès la sortie de l'eau : tri, lavage, écaillage,
épiautage, éviscération, saignage, filetage,
lavage,....
Stockage et manipulation du poisson avant
traitement. Décrire les conditions de stockage et les
manipulations du poisson avant traitement.

Le Séchage. Citer le principe du séchage.

La salage. Décrire l'action du sel dans la conservation du


poisson et les facteurs qui influencent le salage.
Décrire les méthodes de salage.
Citer les altérations des produits conservés par le
sel.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 136 sur 196


Champ de savoir S14 : TRAITEMENT ET CONSERVATION DES CAPTURES (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


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La conservation par le froid.

Principe d'action du froid. Donner le principe d'action du froid dans la


conservation des captures.
Définir la réfrigération.

La réfrigération. Décrire le mode d'action de la glace dans la


réfrigération.
Décrire les modalités d'utilisation et d'action de la
glace à bord.
Décrire l'action et les modalités d'utilisation de
l'eau de mer réfrigérée.

La congélation. Définir la congélation ou surgélation et son action


dans la conservation des captures.
Décrire l'évolution dans le temps de la
température de la chair de poisson lors de la
congélation.
Décrire les différents types de congélateurs : à air
forcé, à contact direct, à immersion, à gaz
liquéfiés, ...

La lyophilisation. Citer le principe de la lyophilisation.

La conservation à l'aide de produits


chimiques;

Les antioxydants. Citer l'action des antioxydants.

Cas des crustacés. Décrire la limitation de l'altération enzymatique de


la carapace des crustacés par des substances
chimiques.

Les sous produits fabriqués à bord.

Les hydrolysats. Décrire les procédés de fabrication des


Les farines et les huiles. hydrolysats, des farines, des huiles et du surimi,
Le surimi. à bord et à terre.

Manipulation et stockage des produits


débarqués.
Décrire les manipulations du poisson congelé et
Le poisson congelé. du poisson réfrigéré à bord des navires :
Le poisson réfrigéré. conteneurs, bacs, .......

Stockage et transformation des produits


débarqués.

Stockage des produits congelés. Donner les modalités de stockage à terre des
produits congelés.

La décongélation. Décrire l'évolution de la température de la chair


de poisson avec le temps lors de la
décongélation.
Décrire les procédés de décongélation.

Les produits réfrigérés. Décrire les précautions et les procédures à


prendre lors des manipulations et du transport
des produits réfrigérés à terre.

La transformation. Citer les principales méthodes de transformation


des produits à terre : salage, anchoitage, fumage,
appertisation, ...

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 137 sur 196


Champ de savoir S15 : VALORISATION, COMMERCIALISATION DES PRODUITS.

Objectif général :
Le marin promoteur de ses produits dans le contexte mercatique. le contenu doit être adapté au secteur de
la pêche et aux labels propres à la pêche (MSC, Pavillon France, pêcheurs responsables, démarches
qualité régionales, écolabel national…)
Le rôle des organisations de producteur dans l’organisation du marché et la commercialisation des produits
est mis en valeur.

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


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1. Caractéristiques générales des produits de


la mer.

Caractéristiques techniques :
- qualité organoleptique ; Identifier les différents types de produits et les
- taille ; classer.
- forme ; Identifier les caractéristiques techniques du
- aspect ; produit naturel vivant ou frais.
- aptitude à la transformation et au transport ; Appliquer la réglementation des normes
- facilité de préparation et de transformation en d’hygiène de la capture à la commercialisation.
frais ; Identifier les plages de production en fonction des
- normes, hygiène ; caractéristiques techniques du produit.
- variations saisonnières de l'offre.

Caractéristiques marchandes et globales :


- emballage ; Définir le caractère saisonnier du produit vivant
- conditionnement ; non stockable.
- marque ; Identifier sur des échantillons les éléments
- valorisation du produit (labels, appellations, déterminant les qualités commerciales et
garanties, image de marque, notoriété). globales du produit.
Caractériser l'image du produit de la mer.
Démarche qualité :
- système qualité ; Identifier les éléments nécessaires à la mise en
- gestion de la qualité ; place d'une démarche qualité dans l'entreprise.
- norme NF EN ISO 9000 ; Citer les principaux éléments d'un cahier des
- outils qualité ; charges.
- certification. Citer les différents outils nécessaires à
l'assurance qualité.
Expliquer l'intérêt de la certification.
Indiquer succinctement les principales étapes et
contraintes liées à cette démarche.

2. La demande.

Comportement d'achat du consommateur :


- évolution des styles de vie, structure de la Analyser les principales évolutions des modes de
consommation des ménages, répartition par vie des consommateurs.
fonction, part des grands groupes de produits Caractériser la population consommatrice des
et part des dépenses alimentaires, temps produits de la mer.
consacré à la préparation et à la prise de Caractériser l'image du produit de la pèche pour
repas, produits de substitution ; le consommateur.
-typologie de l'acheteur de produits de la mer ; Analyser un cas d'adaptation de produit global au
- mobiles et motivation d'achat. ; comportement et à l'évolution du
- freins et atouts (fraîcheur et produit naturel ; comportement des consommateurs.
risque à la consommation, problème de
préparation du produit).

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 138 sur 196


Champ de savoir S15 : VALORISATION, COMMERCIALISATION DES PRODUITS (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


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Comportement d'achat des intermédiaires et


de la distribution :
- processus d’achat (critères de choix, Caractériser les étapes du processus d'achat.
contraintes) ; Décrire les principales étapes du passage d'un
- nature et enjeu d’un partenariat commercial. contrat avec la petite et la grande distribution.

Etudes de marché :
Segmentation du marché : Identifier plusieurs sous-groupes homogènes au
- définition générale ; sein du marché global.
- applications à plusieurs produits des cultures Définir un segment de marché.
marines ; Situer géographiquement les zones de production
- étude quantitative ; et de consommation et décrire leur évolution.
- étude qualitative. Citer des exemples d'application d'une
segmentation de marché.
Extraire les résultats utiles d'une étude de
marché pour l'élaboration du produit technique et
commercial.

3. Moyens et techniques commerciales.

Mise en marché en France.


- outils de suivi des marchés (panels de Utiliser les outils de suivi du marché.
consommateurs et de détaillants). Analyser le marché en termes d'évolution de
- place des produits de la mer au sein des volume d'achat, de clientèle, de prix et de
différents circuits de distribution. couverture géographique.
- différents canaux de distribution : Identifier les différents canaux de distribution et
magasins traditionnels ; situer leur importance relative.
marchés ; Définir la notion de filière d'un produit.
magasins spécialisés ; Identifier et caractériser les différents
grande distribution. intervenants sur le produit.
Identifier les variantes régionales.

Notion de filière d’un produit :


- marché national ; Comparer les courbes d'évolution de l'offre et des
- principaux intervenants (producteur, prix.
producteur-expéditeur, producteur- affineur-
expéditeur, mareyeur, vendeur, grossiste,
courtier, centrale d'achat, distributeur,
consommateur). Définir l'image à communiquer.
Choisir les moyens et les techniques de
Politique de prix : communication adaptés à un segment de marché
- formation des prix ; donné.
- stratégie des prix (écrémage, pénétration). Analyser les différentes méthodes de vente.
Choisir un canal de distribution et une méthode
Politique de communication : de vente adaptés au type de produit et à la
- Publicité au niveau de l'entreprise ou collective. clientèle visée.
- Autres formes de la communication :
- promotion ;
- mercatique directe ;
- parrainage.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 139 sur 196


Champ de savoir S15 : VALORISATION, COMMERCIALISATION DES PRODUITS (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


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4. Négociation commerciale.

Connaissance des interlocuteurs : Comparer les différents types de demande.


- connaissance des structures commerciales. Identifier, de manière simulée ou réelle, pour
- contrat commercial : clauses générales et chaque type de canal de distribution,
particulières, litiges. l'organisation de la fonction achat ou vente.
Identifier et positionner les différents types
d'interlocuteurs possibles.
La démarche du négoce. Caractériser les objectifs de la structure
- préparation du négoce : commerciale ou du partenaire identifié.
identification de la concurrence S'informer sur l'activité des fournisseurs.
préparation du plan d’entretien ; Déterminer de manière simulée ou réelle les
identification des supports de l'entretien possibilités de négoce.
(application aux situations des ventes) ; Analyser les rapports de force entre les
négociation commerciale (constitution d'un partenaires de l'échange.
document de présentation de l'entreprise, Déterminer de manière simulée ou réelle les
d'échantillons produits, de fiches produits limites du négoce.
services). Donner les principales caractéristiques
socioéconomiques du secteur professionnel des
- conduite de la négociation : cultures marines et de la pêche.
prise de contact ; Enumérer les éléments essentiels d'un contrat
découverte du partenaire, de ses besoins et commercial.
de ses motivations ; Déterminer la procédure à suivre en cas de litige.
argumentation ; Evaluer, de manière simulée ou réelle sa position
démonstration (échantillons de produits, en termes de rapport de
catalogue, dossier) ; forces.
traitement des objections ; Préparer une négociation commerciale.
conclusion du négoce ; Argumenter.
prise de congé. Conduire une démonstration.
Traiter les objections.
Conclure un entretien.
Prendre congé.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 140 sur 196


Champ de savoir S16 : CONNAISSANCE DE L'ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE DES
PÊCHES.

Objectif général : Approcher les principes généraux de l'économie des pêches dans le monde et en
France, les circuits et les acteurs de l'activité.

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

Généralités sur l'économie des pêches.

La loi de l'offre et de la demande. Expliquer le principe général de l'offre et de la


La production et la consommation. demande en précisant les cas appliqués aux
La vente de la production. pêches maritimes : production consommation,
Les mesures d'aide au marché. mesures spécifiques.

Les acteurs et les mécanismes de la


commercialisation des produits de la mer.

Les circuits de distribution. Décrire les circuits et les acteurs de la


Les halles à marées et les criées. distribution.
Les mareyeurs.
Les grossistes.
Les poissonniers détaillants.
Les grandes et moyennes surfaces.
Les transporteurs.
Les organisations de producteurs. Citer et donner les compositions et rôles des
FranceAgriMer. organisations professionnelles du secteur des
Les coopératives maritimes. pêches maritimes.

Evolution des pêches mondiales.

Evolution de la production mondiale. Donner les grandes lignes de l'évolution des


Les zones de pêche et les pays producteurs. pêches mondiales et de ses limites.
Les facteurs de l'évolution et les raisons de Expliquer les enjeux et stratégies des pays
l'évolution. producteurs et consommateurs.
Les limites de la production.
Stratégies et enjeux des pays développés et
des pays émergeants.

Production et consommation des produits de


la mer en France.

La production française. Décrire la production et la consommation


La consommation française. française des produits de la mer.
Le commerce extérieur des produits de la mer.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 141 sur 196


Champ de savoir S17 : GESTION D'UNE ENTREPRISE MARITIME.

Objectif général : Le Technicien Supérieur Pêche et Gestion de Environnement Marin doit maîtriser les
connaissances managériales, de marché, de projet, d'investissement dans un objectif d’entrepreneuriat ou
de responsabilités au sein d’une entreprise de pêche professionnelle, de tourisme littoral, de centre de
loisirs ou autre, au delà d’un « Business plan ».

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

Connaissances générales de l'entreprise.

Les types d'entreprenariats. Entreprendre et gérer une entreprise.


Les différents types d'organisation. Décrire les différents types d'organisation.
La direction d'entreprise. Diriger une entreprise.
La prise de décision. Décider.
La stratégie. Définir une stratégie.
L'environnement global de l'entreprise. Remplir une matrice d'analyse PESTEL.
Le management stratégique. Dégager de nouveaux segments d'activité.

Connaissance de l'information comptable.

Projet/Investissement/financement/réalisation. Evaluer la capacité d’autofinancement liée à


l’investissement.
Evaluer les flux nets de trésorerie, la valeur
actuelle nette, la délai de récupération du
capital investi, la rentabilité.
Coûts réels et coûts établis. Evaluer les écarts entre coûts réels et coûts
préétablis.
Soldes intermédiaires de gestion. Analyser et retraiter les soldes intermédiaires de
gestion
Analyse du bilan. Analyser le bilan : besoin en fonds de roulement
d’exploitation, hors exploitation, trésorerie nette.
Analyser un tableau d'emprunt : tableau
Emprunts. d’amortissement d’emprunt, intérêts simples,
intérêts composés, amortissements constants,
annuités constantes.
Etablir un budget d’encaissements, de
décaissements, de trésorerie, …
Fiscalité. Décrire et appliquer le système fiscal français :
IS, BIC, TVA, assujettissement.
Calcul et déclarer.

Management d’équipe.

La responsabilité du chef d’entreprise Définir les objectifs et un cadre de travail commun


Définir le rôle de chacun et clarifier les règles du
jeu communes pour orienter l'action de l'équipe
Savoir déléguer et développer l’autonomie de
chaque membre d’une équipe
Traiter les erreurs et gérer les conflits.
Citer les sources juridiques applicables et
énoncer les principales dispositions Convention
OIT 188, Code des transports, Code du travail,
directives européennes (santé et sécurité, temps
de travail…), les accords collectifs…
Formation professionnelle.
Énoncer les obligations en matière de formation
professionnelle.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 142 sur 196


Champ de savoir S17 : GESTION D'UNE ENTREPRISE MARITIME (suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4
Traiter des accidents du travail, de la maladie.
Définir les obligations du chef d'entreprise dans
les différents cas et leurs conséquences.

Expliquer les différentes modalités de calcul du


salaire (SMIC, salaire à la part, au minimum
garanti conventionnel) et établir un bulletin de
paie.

Énoncer les modalités du droit syndical et de la


représentation du personnel (rôle et mission).

Faire face à un litige avec un salarié marin


(énoncer les procédures juridictionnelles de
règlement des litiges du travail).

Sécurité et condition de travail Identifier et analyser les circonstances, causes


d’accidents et situations à risque, en particulier en
situation de pêche.
En déduire une hiérarchisation de ces risques.

Définir des mesures correctives et de prévention.

Mettre en place un dispositif de collecte relatif aux


circonstances des accidents ou des « presque –
accidents ».

Analyser les différentes situations de travail et


Mettre en œuvre des procédures afin de
supprimer ou de réduire les causes et risques
d’accident.

Adopter dans chaque situation, les


comportements et positions adaptées
Assurer la mise en forme du document unique
d’évaluation des risques.

Décrire les obligations de l’armateur en matière


d’EPI.
Mettre en œuvre les procédures visant au port
des EPI.
Lutter contre les conduites addictives.

Mettre en œuvre les pratiques de travail sûres et


de sécurité individuelle à bord, notamment :
- travail en hauteur, à l'extérieur du bordé, dans
des espaces clos ;
- manœuvre des amarres, des engins de levage,
de traction et de pêche notamment les risques
liés aux matériels et pièces en mouvement et
sous tension ;
- sécurité électrique, mécanique ;
- sécurité chimique et protection contre les
risques biologiques ;
- feu et chaleur/froid ;
- bruit et vibrations ;
- manutention de charges lourdes ;
- stockage des matières dangereuses.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 143 sur 196


Champ de savoir S17 GESTION D'UNE ENTREPRISE MARITIME (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4
Droit du travail.
Réglementation, responsabilités de l’armateur Appliquer le droit du travail en vigueur.

Fondements juridiques. Citer les principales dispositions des conventions


Convention OIT 188, Convention STCW-F, internationales maritimes, du Code des
Code des transports, Code du travail transports et du Code du travail.

Relations individuelles du travail. Mettre en oeuvre et expliquer les relations


Conclusion du contrat d’engagement individuelles du travail.
maritime (CDI, CDD).
Aptitude médicale.
Exécution du contrat (rémunération et
bulletin de paie.
Congés, temps de travail/repos.
Suspension du contrat.
Rupture du contrat d’engagement maritime
et ses conséquences (démission, rupture
conventionnelle, licenciement, procédures à
respecter, indemnités et formalités).
maladie du marin (ATM, maladie
professionnelle, arrêt maladie, obligation
déclarative, indemnisation, licenciement pour
inaptitude à la navigation…).
Harcèlement. Lutter contre le harcèlement et les
Formation professionnelle continue. discriminations.
Litige et contentieux avec un marin. Suivre et mettre en oeuvre la formation continue
du personnel (DIF, formation professionnelle ...
)

Relations collectives du travail. Décrire et mettre en oeuvre les relations


Droit syndical, représentants du personnel, collectives du travail.
convention collective et usage

Obligation de sécurité. Mettre en oeuvre les obligations de sécurité et de


Document unique d’évaluation des risques,. prévention.
Mesures de prévention.
Equipements de protection individuels
(VFI…).
Prévention des conduites addictives.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 144 sur 196


Champ de savoir S17 GESTION D'UNE ENTREPRISE MARITIME (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

Cas du Pescatourisme : accueil de passager


et promotion touristique de l’activité de
pêche.
Cadre réglementaire de l'activité. Définir le pescatourisme.
Définition de l'activité. Citer les conditions liées au navire pour conduire
cette activité.

Conditions liées au navire. Citer les aménagements obligatoires à réaliser


pour accueillir des passagers à bord.
Citer les équipements de sécurité nécessaires
pour accueillir des passagers à bord.
Décrire la procédure pour obtenir l’autorisation
d’embarquer des passagers.
Enumérer et décrire les différentes formalités à
accomplir (modification du Document Unique
de Prévention, consignes de sécurité, contrat
d’assurance, formalités auprès des Affaires
Maritimes (compléter et déposer la fiche
d’embarquement, informer le CROSS…).
Rédiger un DUP ou le compléter.

Conditions liées aux passagers. Accueillir les passagers.


Expliquer le déroulement de l’activité.
Rappeler les consignes de sécurité à bord.
Présenter son métier et le secteur des pêches.
Répondre aux attentes des passagers en matière
de connaissance du métier, de tourisme local,
de filière, ...
Expliquer et faire appliquer les consignes de
sécurité :déplacements à bord, port de
brassière, procédure d’évacuation du navire
procédure d’alerte des secours (cas particulier
avec un seul marin à bord), obligations et
interdictions applicables aux passagers (ne
pas toucher aux engins de pêche, aux
poissons, …).

Gestion de l'activité.
Etude de marché. Définir les objectifs d’une étude de marché.
Définir la méthodologie.
Analyser des résultats et les mettre en œuvre
en situation simulée et réelle.

Commercialiser une prestation de Identifier les interlocuteurs (offices de tourisme,


pescatourisme. les collectivités, les associations et autres
organismes de développement local…).
Réaliser des outils de communication
(brochure…).
Tenir un planning de réservation.
Décrire les règles comptables et fiscales
applicables à la commercialisation de la
prestation.

Les autres activités de diversification liées au Lister, et rechercher d'autres activités liées au
tourisme pescatourisme ou au tourisme maritime
(dégustation de produits, ....).
Analyser les contraintes et définir le cadre de
l'activité.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 145 sur 196


Champ de savoir S18 : NAVIGATION.

Objectif général : Code STCW- Tableau A-II/2


Planifier un voyage, déterminer la position du navire et assurer le quart à la passerelle en toute
sécurité.
Maintenir la sécurité de la navigation en utilisant le RADAR, les ARPA et les systèmes de
navigation modernes pour faciliter la prise de décision.

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4
Problèmes sur carte (carte 6990). Porter et lire une position géographique, une
direction, une distance.
Déterminer la variation du compas.
Se positionner par relèvement, gisement,
alignement, transport de lieu, isobathe.
Appliquer les formules de l’estime.
Utiliser les tableaux de marées.
Utiliser les tableaux de courants.
Déterminer la position par point astronomique.

Mesure et calcul de passerelle. Déterminer sa position par Loxodromie (problème


direct et inverse).
Effectuer la régulation du compas magnétique
par points terrestres éloignés.
Effectuer des calculs de marée en utilisant :
- la règle des douzièmes et les courbes type ;
- les corrections pour les ports rattachés ;
- un logiciel de calcul de marée.
Mesurer la hauteur d’un astre au sextant
Déterminer les éléments de la droite de hauteur
Déterminer l’heure de passage du soleil au
méridien estimé de l'observateur et la latitude
méridienne.

Radio navigation. Décrire le système GPS :


- description du segment spatial et des signaux
émis ;
- description du segment de contrôle et du
segment utilisateur ;
- principe de la détermination de la position ;
- amélioration de la précision par DGPS ;
- sources d'erreurs ;
- précautions à prendre dans l'utilisation des
résultats.

Décrire le principe et l’utilisation de l’AIS.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 146 sur 196


Champ de savoir S18 : NAVIGATION (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4
Les règles de barre et de route. Analyser des événements de mer relatifs à la
navigation (rapport du BEA Mer, rapport de
mer, intervenants extérieurs …).
Pratiquer la navigation en situation réelle et
simulée.
Préparer une traversée.
Naviguer dans toutes les conditions y compris en
situations d’urgence.
Evaluer les renseignements sur la navigation
provenant de toutes sources, y compris l’ECDIS,
l’AIS, le radar et l’APRA.
Appliquer le RIPAM.
Appliquer les principes fondamentaux à observer
lors du quart à la passerelle.
Définir les procédures de routine et d’urgence.
Transmettre et recevoir 10 lettres ou chiffres en
signalisation lumineuse Morse à la cadence de
trente signes à la minute.
Etablir les prévisions des conditions
météorologiques
Accoster et appareiller dans toutes les conditions
de vents, de courant, de marée, avec ou sans
remorqueurs.
Effectuer un remorquage.
Choisir un mouillage.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 147 sur 196


Champ de savoir S19 : STABILITÉ.

Objectif général : Assurer la stabilité d'un navire et plus particulièrement la stabilité d'un navire de
pêche.

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4

Définitions générales.
Déplacement – Carène – Centre de carène. Citer les définitions générales.
Flottabilité.
Ligne de base, perpendiculaires, tirant d’eau,
différence, épaisseur de quille, assiette de projet
Indication sur les plans des formes.

Stabilité transversale.
Moment du couple de redressement. Calculer le moment du couple de redressement.
Métacentre.
Distance métacentrique initiale transversale. Calculer la distance métacentrique initiale et
transversale.
Courbes des bras de levier de redressement.
Calculer les valeurs des bras de levier de
redressement.
Tracer et exploiter la courbe des bras de levier de
redressement.

Documents techniques de stabilité.


Dossier de stabilité. Exploiter les documents fournis par le chantier
Expérience de stabilité. naval au capitaine de navire de pêche.
Courbes des bras de levier de redressement.
Prendre en compte les éléments pouvant affecter
la stabilité du navire de pêche.

Exploiter le navire dans les conditions prévues


dans son dossier de stabilité.

Stabilité transversale des navires de pêche


Déterminer la gîte prise sous l’effet d’un couple
Application statique d’un couple inclinant. inclinant.
Application dynamique d’un couple inclinant. Déterminer graphiquement l’angle de
chavirement statique et dynamique.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 148 sur 196


Champ de savoir S19 : STABILITÉ (Suite).

Savoirs associés Limites de connaissance Niveau


1 2 3 4
Stabilité longitudinale des navires de pêche.
Calculer le moment du couple de redressement.
Moment du couple de stabilité longitudinale pour
une petite inclinaison. Déterminer le déplacement et la position du
Assiette à partir des documents hydrostatiques et centre de gravité du navire à partir des tirants
de la position du centre de gravité du navire. d’eau et des documents hydrostatiques.

Calculer l’assiette du navire à partir des


documents hydrostatiques.

Exploiter les documents fournis par le chantier.

Modification de la stabilité des navires de


pêche
Déplacement vertical de poids. Déterminer l’influence des déplacements du
centre de gravité du navire.
Déplacement transversal de poids. Déterminer la nouvelle position du centre de
gravité après déplacement de charge.
Déplacement longitudinal de poids, modification
de l’assiette et des tirants d’eau. Déterminer la variation de l’assiette du au
déplacement d’une charge.
Poids suspendus, carènes liquides.
Déterminer la perte de stabilité due à une charge
Embarquements et débarquements de poids de suspendue ou à une carène liquide.
poids faible (embarquements ou débarquements
de poids < à 5% du déplacement). Déterminer les nouveaux tirants d’eau du navire
suite à un embarquement ou un débarquement
de charge.
Déterminer la nouvelle assiette du navire.

Comportement du navire à la mer


Givrage dans le haut, ripage de la cargaison Décrire l’influence des déplacements du centre
de gravité : givrage, embarquement de
Effet d’une croche symétrique et asymétrique palanquée, croche, chalutage en « bœuf »,
Accumulation d’eau sur le pont carènes liquides.
Période de roulis
Calculer la période de roulis, en déduire le rayon
métacentrique transversal.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 149 sur 196


ANNEXE III

FORMATION EN MILIEU PROFESSIONNEL du BTSM


PÊCHE ET GESTION DE L'ENVIRONNEMENT MARIN

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 150 sur 196


1. Objectifs.

Une période de stage obligatoire de 8 semaines en milieu professionnel est prévue dans le cadre de
la préparation brevet de technicien supérieur maritime Pêche et Gestion de l’Environnement Marin.

Ce stage est un temps d’information et de formation permettant d’acquérir et d’approfondir des


connaissances et des compétences professionnelles en situation réelle de travail.

Les objectifs principaux de cette période en entreprise visent surtout à :


 découvrir la réalité du milieu professionnel, en observant et en participant pleinement aux
activités de l’entreprise pour appréhender les dimensions techniques, organisationnelles,
relationnelles et managériales, ainsi que les atouts et les contraintes ;
 approfondir et mettre en pratique des compétences techniques et professionnelles acquises
ou en cours d’acquisition, en étant associé aux tâches professionnelles techniques, aux
projets en cours et en découvrant, les spécificités de l’entreprise ;
 s’informer, informer et rendre compte, par écrit, dans le cadre de la rédaction d’un rapport
d’activité en entreprise structuré, dans le but de démontrer ses capacités d’analyse d’une
situation professionnelle et de mettre en œuvre les compétences acquises en communication ;
 participer à des taches difficilement réalisables dans le cadre de la formation en entreprise ;
 élaborer des projets, critiquer et proposer des solutions à un problème technique.

Si le stage en milieu professionnel n’est pas, au sens réglementaire du terme, une période de
formation en entreprise validée par la vérification de nouvelles compétences acquises, il est le lieu
privilégié pour découvrir, observer et comprendre des situations professionnelles qui ne se
rencontrent que très rarement dans le cadre scolaire.

Quel que soit leur niveau de pertinence, les situations professionnelles présentes dans l’entreprise
permettent alors d’illustrer concrètement les fonctions ainsi que les activités définies dans le
référentiel des activités professionnelles.

La période de stage en entreprise peut se dérouler en plusieurs séquences pour découvrir des
structures professionnelles différentes telles des entreprises privées, des collectivités territoriales, des
entreprises ou des établissements publics ou para publics. La diversité et la complémentarité entre
plusieurs structures de stage permet au futur technicien supérieur maritime d’approcher les différents
champs d’activités et secteurs d’emplois préparés par cette formation.

Le choix des structures d’accueil des étudiants et des activités durant le stage doit être validé par
l’équipe pédagogique qui s’assure de la pertinence des activités avec les objectifs de la formation.

Ces périodes de stage peuvent être l’occasion pour l’étudiant de rechercher et arrêter le thème du
projet technique qu’il doit réaliser et présenter en fin de cursus.

A l’issue de ces périodes de stages, l’étudiant élabore un rapport qui donne lieu à une évaluation par
l’équipe pédagogique.

2. Organisation.

2.1 Voie scolaire.

2.1.1. Réglementation relative aux stages en milieu professionnel.

Le stage, organisé conjointement avec le concours de l’équipe pédagogique et des milieux


professionnels, est placé sous le contrôle des autorités académiques maritimes dont relève l’étudiant.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 151 sur 196


Chaque période de stage en entreprise fait l’objet d’une convention entre l’établissement fréquenté
par l’étudiant et la ou les entreprise(s) d’accueil. La convention est établie conformément aux
dispositions du décret n°2006-1093 du 29 août 2006 pris pour l’application de l’article 9 de la loi
n°2006-396 du 31 mars 2006 pour l’égalité des chances.

Toutefois, cette convention pourra être adaptée pour tenir compte des contraintes imposées par la
législation du pays d’accueil en cas de stage à l’étranger.

Dans le cas d'une période de formation faisant l'objet d'un embarquement à bord d'un navire de mer,
la convention pourra être conforme à une convention type définie l'arrêté du 3 septembre 2013 fixant
les modèles de convention de stage pour les élèves des lycées professionnels maritimes ou
d’organismes de formation.

Pendant le stage en entreprise, l’étudiant a obligatoirement la qualité d’étudiant stagiaire et non de


salarié. La convention de stage doit notamment :
- fixer les modalités de couverture en matière d'accident du travail et de responsabilité civile ;
- préciser les objectifs et les modalités de formation (durée, calendrier) ;
- préciser les modalités de suivi du stagiaire par les professeurs de l’équipe pédagogique
responsable de la formation et l’étudiant.

2.1.2. Mise en place et suivi du stage.

La recherche des entreprises d’accueil est assurée par les étudiants, sous la responsabilité du chef
d’établissement. Le stage s’effectue dans des entreprises exerçant des activités dans le domaine
maritime, en relation avec les champs technologiques objets du BTSM Pêche et Gestion de
l’Environnement Marin.

Le stage doit être préparé avec soin par l’équipe des enseignants des disciplines professionnelles en
liaison étroite avec tous les enseignements, toute l'équipe pédagogique étant concernée par la
période de stage. Il est important que les étudiants ressentent l'intérêt que leurs professeurs portent à
l'entreprise et puissent s’entretenir avec ces derniers de leurs impressions et découvertes, des
éléments d’analyse à privilégier et des axes forts de leur rapport d’activité en entreprise.

Le temps de stage en milieu professionnel est organisé, en tenant compte :


- des contraintes matérielles des entreprises et des établissements scolaires ;
- des compétences acquises ou en cours d’acquisition des stagiaires ;
- des fonctions professionnelles du référentiel ;
- des compétences à valider lors de l’évaluation.

En fin de stage, une attestation de présence est remise au stagiaire par le responsable de l’entreprise
ou son représentant.

Un candidat qui ne présente pas cette pièce ne peut pas être admis à passer à la sous-épreuve E91
(Soutenance du rapport de stage entreprise).

Un candidat, qui, pour une raison de force majeure dûment constatée, n’effectue qu’une partie du
stage obligatoire, peut être autorisé par le président du jury à se présenter à l’examen.

La durée globale du stage est de huit semaines, dont deux semaines prises sur une période de
congés scolaires.

La période du stage, concomitante pour tous les étudiants d’une même promotion, est placée au
cours de la seconde année de formation au BTSM.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 152 sur 196


2.1.3. Rapport d’activité en entreprise.

A l’issue de ces périodes de stages, l’étudiant élabore un rapport d’une trentaine de pages,
accompagnées éventuellement d’annexes. Il doit privilégier les développements personnels ; les
reproductions de documents disponibles dans l’entreprise doivent être limitées et présentées dans les
annexes.

Ce rapport doit comprendre une description pertinente de la ou des structures d’accueil (contexte
environnemental de l’activité, fonctionnement aspect organisationnel et managérial). Il se complète
par une analyse du fonctionnement, d’une description de ses activités, et d’une réflexion conduisant à
l’élaboration de propositions d’amélioration argumentées.

Ces développements doivent être structurés et doivent permettre d’expliciter les objectifs assignés,
les résultats obtenus ou observés, les contraintes prises en compte et être accompagnés de
commentaires personnels.

Une courte conclusion du stage, fait ressortir les découvertes faites par le candidat et ce qu’il en
retient en liaison avec son projet technique.

2.1.4. Documents pour l'évaluation.

Au terme du stage, le(s) professeur(s) concerné(s) et le(s) tuteur(s) de l'entreprise déterminent


conjointement l'appréciation qui sera proposée à l'aide de la fiche d’appréciation du travail réalisé.

Cette fiche est élaborée et mise à jour par l’Unité des Concours et Examens Maritimes (UCEM), elle
est jointe à la circulaire nationale d’organisation des épreuves du BTSM PGEM diffusée chaque
année.

2.2 Voie de l’apprentissage

Pour les apprentis, les attestations de stage sont remplacées par la photocopie du contrat de travail
ou par une attestation de l’employeur confirmant le statut du candidat comme apprenti dans son
entreprise.

Les objectifs pédagogiques ainsi que les supports de la sous-épreuve E91 (Soutenance du rapport de
stage entreprise) sont les mêmes que ceux des candidats de la voie scolaire.

3. Aménagement de la durée du stage.

La durée normale du stage est de huit semaines. Pour une raison de force majeure dûment constatée
ou dans le cadre d’une formation aménagée ou d’une décision de positionnement, la durée de stage
peut être réduite mais ne peut être inférieure à quatre semaines.

Toutefois, les candidats qui produisent une dispense (notamment au titre de la validation des acquis
de l'expérience) ne sont pas tenus d’effectuer ce stage.

Aucune incapacité physique ou mentale, médicalement constatée, ne peut justifier une dispense du
stage. Si nécessaire, le candidat concerné se voit attribuer un délai supplémentaire afin de pouvoir
réaliser son stage. Le jury sursoit à statuer sur le cas du candidat durant ce délai.

Le président du jury est seul autorisé à valider les aménagements de la durée de stage ou les
dispenses.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 153 sur 196


4. Candidats ayant échoué à une session antérieure de l’examen.

Les candidats scolarisés ayant échoué à une session antérieure de l’examen ont le choix entre deux
solutions :
- présenter le précédent rapport d’activité en entreprise éventuellement modifié ;
- élaborer un nouveau rapport après avoir effectué un autre stage.

Les candidats apprentis redoublants peuvent :


- proroger leur contrat d’apprentissage initial d’un an ;
- ou conclure un nouveau contrat avec un autre employeur (en application des dispositions de
l’article L117-9 du code du travail).

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 154 sur 196


ANNEXE IV

HORAIRES DE FORMATION du BTSM PÊCHE ET


GESTION DE L'ENVIRONNEMENT MARIN

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 155 sur 196


BTSM PGEM
heures
Horaire 1ère année 2ème année
élève
Cours TD TP Σ Matières Cours TD TP Σ Matières
Culture maritime et expression
2,0 2,0 132,0 2,0 1,0 75,0 207,0
française
Culture maritime et expression en
4,0 132,0 6,0 150,0 282,0
langue anglaise
Mathématiques + TIC 1,0 2,0 99,0 1,0 1,0 50,0 149,0

Sciences physiques et chimiques 1,0 1,0 66,0 0,0 66,0

Océanographie 2,0 0,5 82,5 1,0 25,0 107,5


Météorologie + TICE (océano-
1,0 0,5 49,5 0,0 49,5
météo)
Biologie 1,0 1,0 66,0 0,0 66,0

Écologie 1,5 1,0 82,5 0,0 82,5

Cultures et élevages marins 0,5 16,5 0,0 16,5

Molysmologie 0,0 1,0 1,0 50,0 50,0

Gestion des ressources marines 0,0 1,0 2,0 75,0 75,0

Techniques de pêche ramendage 1,0 1,5 82,5 1,0 1,0 50,0 132,5

Traitement des captures 1,0 33,0 0,0 33,0

Valorisation des captures 0,0 1,0 0,5 37,5 37,5

Économie des pêches 0,5 16,5 0,0 16,5

Gestion 0,0 1,0 1,0 50,0 50,0

Navigation 2,0 66,0 2,0 50,0 116,0

Stabilité 1,0 33,0 2,0 50,0 83,0

Management équipe et entreprise 0,0 2,0 50,0 50,0

Rapport de stage et projet technique 1,0 33,0 2,0 50,0 83,0

Aide Individualisée 1,0 33,0 1,0 25,0 58,0

Total 15,5 8,0 7,5 1023,0 12,0 14,5 5,0 787,5 1810,5

Moyenne hebdomadaire 31,0 31,0 31,5 31,5

Nombre de semaines de formation 36 29

Nombre semaines de cours lycée 33 25


Stages de formation (CEDRE,
2 3
ornithologie, océano, STCW, ...)
Nombre de semaines PFMP (dont 2
8
semaines sur vacances)
Nombre de semaines examens dont
1 2
CCF

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ANNEXE V

MODALITÉS DE CERTIFICATION du BTSM PÊCHE ET


GESTION DE L'ENVIRONNEMENT MARIN

ANNEXE Va

UNITÉS CONSTITUTIVES DU DIPLÔME du BTSM PÊCHE


ET GESTION DE L'ENVIRONNEMENT MARIN

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 157 sur 196


UNITES CONSTITUTIVES DU REFERENTIEL DE FORMATION

La définition des unités constitutives du diplôme a pour objectif de préciser, pour chacune
d’elles, quelles activités et tâches sont concernées et dans quel contexte. Il s’agit à la fois :
- de permettre la mise en correspondance des activités professionnelles et des unités dans
le cadre de la validation des acquis de l’expérience ;
- de préciser le contexte de l’évaluation.

Les unités constitutives du diplôme sont les suivantes.

 U1 : Culture maritime et expression française.


 U2 : Culture maritime en anglais et expression en langue anglaise.
 U31 : Mathématiques.
 U32 : Sciences physiques et chimiques.
 U41 : Océanographie.
 U42 : Météorologie.
 U43 : Biologie et écologie marine.
 U5 : Molysmologie.
 U61 : Techniques de pêches et recherche des captures.
 U62 : Traitement et valorisation des captures.
 U7 : Gestion des ressources marines.
 U8 : Gestion de l'entreprise et commercialisation.
 U91 : Soutenance du rapport de stage en entreprise
 U92 : projet technique

On notera que pour effectuer les tâches demandées, certaines autres compétences peuvent
être mobilisées. En aucun cas ces dernières ne donneront lieu à évaluation.

UNITE U1 (SOUS-EPREUVE EPREUVE E1)


CULTURE MARITIME ET EXPRESSION FRANCAISE

Cette unité concerne tout ou partie des compétences suivantes : C11 (Collecter l’information et
observer), C12 (Décoder l’information technique ou scientifique), C22 (Analyser l’environnement d’une
entreprise), C23 Analyser des données environnementales), C23 (Analyser des données
environnementales), C41 (Gérer une entreprise), C51 (Produire et transmettre un document ou un
message), C53 (Transmettre un savoir à un partenaire ou client).

UNITE U2 (ÉPREUVE E2)


CULTURE MARITIME ET EXPRESSION EN LANGUE ANGLAISE

Cette unité concerne tout ou partie des compétences suivantes : C11 (Collecter l’information et
observer), C12 (Décoder l’information technique ou scientifique), C23 (Analyser des données
environnementales), C41 (Gérer une entreprise), C51 (Produire et transmettre un document ou un
message), C52 (Négocier avec un partenaire), C53 (Transmettre un savoir à un partenaire ou client).

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 158 sur 196


UNITE U31 (SOUS-ÉPREUVE E31)
MATHÉMATIQUES

L'unité de mathématiques englobe l'ensemble des objectifs, compétences et savoir-faire


mentionnés dans cet arrêté.

UNITE U32 (SOUS-ÉPREUVE E32)


SCIENCES PHYSIQUES ET CHIMIQUES

L'unité de sciences physiques et chimiques englobe l'ensemble des objectifs, compétences et


savoir-faire mentionnés dans cet arrêté.

UNITE U41 (SOUS-ÉPREUVE E41)


OCÉANOGRAPHIE

Cette unité concerne tout ou partie des compétences suivantes : C11 (Collecter l’information et
observer), C12 (Décoder l’information technique ou scientifique), C21 (Planifier et programmer des
opérations en mer), C23 (Analyser des données environnementales), C31 (Mettre en œuvre des
moyens d'observation et de prélèvement), C51 (Produire et transmettre un document ou un
message), C53 (Transmettre un savoir à un partenaire ou client).

UNITE U42 (SOUS-ÉPREUVE E42)


MÉTÉOROLOGIE

Cette unité concerne tout ou partie des compétences suivantes : C11 (Collecter l’information et
observer), C12 (Décoder l’information technique ou scientifique), C21 (Planifier et programmer des
opérations en mer), C23 (Analyser des données environnementales), C31 (Mettre en œuvre des
moyens d'observation et de prélèvement), C51 (Produire et transmettre un document ou un
message), C53 (Transmettre un savoir à un partenaire ou client).

UNITE U43 (SOUS-ÉPREUVE E43)


BIOLOGIE ET ÉCOLOGIE MARINE

Cette unité concerne tout ou partie des compétences suivantes : C11 (Collecter l’information et
observer), C12 (Décoder l’information technique ou scientifique), C21 (Planifier et programmer des
opérations en mer), C23 (Analyser des données environnementales), C31 (Mettre en œuvre des
moyens d'observation et de prélèvement), C42 (Gérer les moyens de production, de prélèvements et
d'études), C51 (Produire et transmettre un document ou un message), C53 (Transmettre un savoir à
un partenaire ou client).

UNITE U5 (SOUS-ÉPREUVE E5)


MOLYSMOLOGIE

Cette unité concerne tout ou partie des compétences suivantes : C11 (Collecter l’information et
observer), C12 (Décoder l’information technique ou scientifique), C21 (Planifier et programmer des
opérations en mer), C22 (Analyser l'environnement d'une entreprise), C23 (Analyser des données
environnementales), C31 (Mettre en œuvre des moyens d'observation et de prélèvement), C32
Optimiser des moyens et des engins de pêche), C42 (Gérer les moyens de production, de
prélèvements et d'études), C51 (Produire et transmettre un document ou un message), C53
(Transmettre un savoir à un partenaire ou client).

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 159 sur 196


UNITE U61 (SOUS-ÉPREUVE E61)
TECHNIQUES DE PÊCHE ET RECHERCHE DES CAPTURES

Cette unité concerne tout ou partie des compétences suivantes :C11 (Collecter l'information et
observer), C12 (Décoder l'information technique ou scientifique), C21 (Planifier et programmer des
opérations en mer), C22 (Analyser l'environnement d'une entreprise), C23 (Analyser des données
environnementales), C31 (Mettre en œuvre des moyens de production, de prélèvements et d'études),
C32 (Optimiser des moyens et des engins de pêche), C34 (Traiter et valoriser des produits), C35
(Exploiter rationnellement des stocks), C42 (Gérer les moyens de production, de prélèvement et
d'études), C51 (produire et transmettre un message)

UNITE U62 (SOUS-ÉPREUVE E62)


TRAITEMENT ET VALORISATION DES CAPTURES

Cette unité concerne tout ou partie des compétences suivantes :C11 (Collecter l'information et
observer), C12 (Décoder l'information technique ou scientifique), C21 (Planifier et programmer des
opérations en mer), C22 (Analyser l'environnement d'une entreprise), C23 (Analyser des données
environnementales), C31 (Mettre en œuvre des moyens de production, de prélèvements et d'études),
C32 (Optimiser des moyens et des engins de pêche),C32 (Traiter et valoriser des produits), C34
(traiter et valoriser des produits), C35 (Exploiter rationnellement des stocks), C42 (Gérer les moyens
de production, de prélèvement et d'études), C51 (produire et transmettre un message), C52 (Négocier
avec un partenaire).

UNITE U7 (SOUS-ÉPREUVE E7)


GESTION DES RESSOURCES MARINES

C Cette unité concerne tout ou partie des compétences suivantes :C11 (Collecter l'information et
observer), C12 (Décoder l'information technique ou scientifique), C21 (Planifier et programmer des
opérations en mer), C23 (Analyser des données environnementales), C31 (Mettre en œuvre des
moyens de production, de prélèvements et d'études), C32 (Optimiser des moyens et des engins de
pêche), C32 (Traiter et valoriser des produits), C34 (traiter et valoriser des produits), C35 (Exploiter
rationnellement des stocks), C41 (gérer une entreprise), C42 (Gérer les moyens de production, de
prélèvement et d'études), C51 (produire et transmettre un message

UNITE U8 GESTION DE L'ENTREPRISE ET COMMERCIALISATION

Cette unité concerne tout ou partie des compétences suivantes : C11 (Collecter l’information et
observer), C22 (Analyser l'environnement d'une entreprise), C34 (préparer un processus de mise en
marché), C33 (Mettre en marché des produits), C34 (Traiter et valoriser des produits), C41 (Gérer une
entreprise), C42 (Gérer les moyens de production, de prélèvement et d'études), C43 ( gérer le budget
de l'entreprise), C44 (Gérer la commercialisation des produits et des services), C51 (Produire et
transmettre un document ou un message), C52 (Négocier avec un partenaire).

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 160 sur 196


UNITE U91 (SOUS-ÉPREUVE E91)
SOUTENANCE DE STAGE EN ENTREPRISE

Cette unité concerne tout ou partie des compétences suivantes :C11 (Collecter l'information et
observer), C12 (Décoder l'information technique ou scientifique), C21 (Planifier et programmer des
opérations en mer), C22 (Analyser l'environnement d'une entreprise), C23 (Analyser des données
environnementales), C24 (Préparer un processus de mise en marché), C31 (Mettre en œuvre des
moyens de production, de prélèvements et d'études), C32 (Optimiser des moyens et des engins de
pêche), C33 (mettre en marché es produits),C34 (Traiter et valoriser des produits, C35 (Exploiter
rationnellement des stocks), C41 (Gérer une entreprise), C42 (Gérer les moyens de production, de
prélèvement et d'études), C43 (Gérer le budget de l'entreprise), C44 (Gérer la commercialisation des
produits et des services), C51 (produire et transmettre un message), C52 (Négocier avec un
partenaire).

UNITE U92 (SOUS-ÉPREUVE E92)


projet technique

Cette unité concerne tout ou partie des compétences suivantes : C11 (Collecter l'information et
observer), C12 (Décoder l'information technique ou scientifique), C21 (Planifier et programmer des
opérations en mer), C22 (Analyser l'environnement d'une entreprise), C23 (Analyser des données
environnementales), C24 (Préparer un processus de mise en marché), C31 (Mettre en œuvre des
moyens de production, de prélèvements et d'études), C32 (Optimiser des moyens et des engins de
pêche), C33 (mettre en marché es produits),C34 (Traiter et valoriser des produits, C35 (Exploiter
rationnellement des stocks), C41 (Gérer une entreprise), C42 (Gérer les moyens de production, de
prélèvement et d'études), C43 (Gérer le budget de l'entreprise), C44 (Gérer la commercialisation des
produits et des services), C51 (produire et transmettre un message), C52 (Négocier avec un
partenaire).

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 161 sur 196


ANNEXE Vb

RÈGLEMENT D'EXAMEN du BTSM PÊCHE ET GESTION


DE L'ENVIRONNEMENT MARIN

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 162 sur 196


REGLEMENT D'EXAMEN

Voie scolaire dans un Voie scolaire dans un


Brevet de Technicien Supérieur Maritime établissement public établissement public
ou privé sous contrat, ou privé hors contrat,
CFA ou section
PECHE ET GESTION DE L'ENVIRONNEMENT MARIN CFA ou section d’apprentissage non
d’apprentissage habilité
habilité Candidats justifiant de
trois années
d'expérience
Formation professionnelle
professionnelle Enseignement à
continue dans les distance
établissements publics
habilités à pratiquer le Candidats isolés
CCF

Epreuves Unité Coef Mode Durée Mode Durée


Epreuve E1 : Culture maritime et expression s ff
U1 3 Ecrit 3h Ecrit 3h
française
Epreuve E2 : Culture générale maritime et
U2 4 CCF - Orale 1h
expression anglaise
Epreuve E3 : Mathématiques et Sciences physiques U3
Sous-épreuve E31 :
Mathématiques U31 1 CCF - Ecrite 1 h 30

Sous-épreuve E32 : Ecrite et


U32 1 CCF - 1 h 30
Sciences physiques et chimiques Pratique
Epreuve E4 : Environnement physique et biologique
U4 - -
maritime
Sous-épreuve E41 : Océanographie U41 2 CCF - Ecrite 1h
Sous-épreuve E42 : Météorologie U42 2 CCF - Ecrite 1h
Sous-épreuve E43 : Biologie et écologie marine U43 2 CCF - Ecrite 1h
0 h 30
Epreuve E5 : Molysmologie marine U5 2 CCF - Orale
max
Epreuve E6 : Techniques de pêches U6 CCF - Pratique -
Sous-épreuve E61 : Techniques de pêches et 0 h 30
U61 2 CCF Orale
recherches des captures max
Sous-épreuve E62 : Traitement et valorisation des 0 h 30
U62 2 CCF Orale
captures max
0 h 30
Epreuve E7 : Gestion des ressources marines U7 2 CCF - Orale
max
Epreuve E8 : Gestion de l’entreprise et
2 CCF Ecrite 1 h 30
commercialisation U8

Epreuve E9 : Épreuve professionnelle de synthèse U9


Sous-épreuve E91 : Soutenance du rapport de 0h 0 h 30
2 Oral Oral
stage en entreprise U91 30 max
0 h 30
Sous-épreuve E92 : projet technique U92 5 Oral 1h Oral
max
32 coefficients.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 163 sur 196


ANNEXE Vc

DÉFINITION DES ÉPREUVES du BTSM PÊCHE ET


GESTION DE L'ENVIRONNEMENT MARIN

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 164 sur 196


DEFINITION DES EPREUVES PONCTUELLES ET DES SITUATIONS D'EVALUATION EN COURS
DE FORMATION.

E1 U1
EPREUVE E1 : CULTURE MARITIME ET EXPRESSION FRANCAISE

Coefficient 3

Cette épreuve est évaluée, en fin de deuxième année, sous forme ponctuelle écrite d’une durée
de 3 heures.

Elle permet d’évaluer la capacité "S’exprimer, communiquer et comprendre le monde".

Nature de l’épreuve.

L’épreuve consiste en une production écrite qui s’effectue sur la base d’un corpus de documents. L’un
d’eux, document principal, d’environ 800 à 1200 mots, est de nature argumentative. Les autres
documents présentent des informations ou des points de vue contradictoires ou complémentaires.
L’ensemble de ces documents est lisible en moins d’une demi-heure.
L’épreuve comprend deux parties d'égale importance.
Dans la première partie, l’objectif est de vérifier que le candidat a compris le texte du document
principal en mobilisant ses référents culturels et maritimes. Le candidat répond à des questions
portant sur la compréhension du texte principal.
Dans la deuxième partie, l’objectif est de vérifier que le candidat sait, dans une situation de
communication donnée, s’exprimer par écrit. Le candidat, à partir de documents fournis et de ses
référents culturels et maritimes, expose un point de vue, l’illustre et l’argumente.

Evaluation de l’épreuve
Elle est assurée, à partir d’une grille nationale par, un enseignant d’Histoire-Géographie et un
enseignant en Français selon la grille ci-dessous.

Objet de l'analyse Critères Indicateurs de performance Barème


Réponse(s) : A préciser selon la ou les questions(s) 7 points
- complètes(s) posée(s)
1eer partie
- précise(s)

Adaptation du texte à la - respect de la forme demandée 3 points


situation de communication - organisation pertinente du texte
- prise en compte du public visé
2ème partie Richesse des arguments - diversité 6 points
- pertinence
- précision

Présentation et maîtrise des - présentation correcte 4 points


Sur les deux codes - respect des codes orthographiques et
parties morphosyntaxiques

Total 20 points
Les propositions de sujets et de thèmes sont validées chaque année par l'Inspection Générale de
l'Enseignement maritime.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 165 sur 196


E2 U2
EPREUVE E2 : CULTURE GENERALE MARITIME ET EXPRESSION ANGLAISE

Coefficient 4

1. Finalités et objectifs

L’épreuve a pour but d’évaluer au niveau B2 les activités langagières suivantes :


1. Compréhension de l'écrit ;
2. Production écrite ;
3. Compréhension de l’oral ;
4. Production et interaction orales.

Les compétences langagières sont évaluées au cours de deux contrôles en cours de formation : un
en fin de 1e année et un en fin de 2e année. Chaque contrôle comprend plusieurs situations
d'évaluation.

Les supports des situations d'évaluation font appel à des éléments de culture maritime précédemment
abordés lors des séances d'enseignement (les éléments de culture maritime, pas les supports). La
culture maritime ne fait pas l'objet d'évaluation spécifique.

La note de l'épreuve est obtenue en effectuant la moyenne arithmétique des notes obtenues à
chacune des situations d'évaluation.

2. Candidats évalués en Contrôle en Cours de Formation.

2.2. CCF de 1e année : compréhension de l’écrit et compréhension de l'oral.


Le CCF de 1e année est constitué de deux situations d'évaluation.

2.2.1 Compréhension de l'écrit.

Un dictionnaire unilingue ou bilingue peut être autorisé. Auquel cas, le sujet le prévoit explicitement
dans son en-tête.

Contrôle en Cours de Formation au cours du deuxième semestre de la première année. Durée de la


situation d'évaluation : 1 heure.
Exercice : rédiger en français un compte-rendu faisant apparaître les idées essentielles à partir d’un
texte ou d’un dossier en langue étrangère en relation avec l’activité professionnelle.
Des questions pertinentes permettant d'obtenir des précisions détaillées et significatives sur la
compréhension du texte peuvent être insérées dans le sujet. (Exemples: dates précises, lieux,
chiffres...).
Support(s) pour l’écrit : Un ou plusieurs documents en langue vivante étrangère dont le contenu est
en relation avec la profession et qui n’excèdera pas 50 lignes.

2.2.2 Compréhension de l’oral.

Contrôle en Cours de Formation au cours du deuxième semestre de la première année. Durée de la


situation d'évaluation : 60 minutes maximum sans préparation.

Organisation de l’épreuve : Les enseignants organisent cette situation d’évaluation au cours du


deuxième semestre, au moment où ils jugent que les étudiants sont prêts et sur des supports qu’ils

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 166 sur 196


sélectionnent. Cette situation d’évaluation est organisée formellement pour chaque étudiant ou pour
un groupe d’étudiants selon le rythme d’acquisition en tout état de cause avant la fin du deuxième
semestre. Les notes obtenues ne sont pas communiquées aux étudiants et aucun rattrapage n’est
prévu.

Passation de l’épreuve : Le titre de l’enregistrement est communiqué au candidat (au tableau, par
exemple). On veillera à ce qu’il ne présente pas de difficulté particulière. Trois écoutes espacées de
10 minutes d’un document audio ou vidéo dont le candidat rendra compte par écrit ou oralement en
français. La correction de la langue étrangère ne sera pas évaluée dans cette partie de l’épreuve
l’important étant pour le candidat de faire la preuve qu’il a compris. Des questions pertinentes
permettant d'obtenir des précisions détaillées et significatives sur la compréhension du texte peuvent
être insérées dans le sujet. (Exemples: dates précises, lieux, chiffres...).

Longueur des enregistrements : La durée de l’enregistrement d'environ trois minutes maximum. Le


recours à des documents authentiques nécessite parfois de sélectionner des extraits un peu plus
longs afin de ne pas procéder à la coupure de certains éléments qui facilitent la compréhension plus
qu’ils ne la compliquent. Le professeur peut également choisir d’évaluer les étudiants à partir de deux
documents. Dans ce cas, la longueur totale d'environ 3 minutes pour les deux documents et on
veillera à ce qu’ils soient de nature différente : dialogue et monologue.

Nature des supports : Les documents enregistrés, audio ou vidéo, seront de nature à intéresser un
étudiant maritime sans toutefois présenter une technicité excessive. On peut citer, à titre d’exemple,
les documents relatifs à l’emploi (recherche, recrutement, relations professionnelles, etc.), à la
sécurité et à la santé au travail, à la vie en entreprise ; à la formation professionnelle, à la prise en
compte par l’industrie des questions relatives à l’environnement, au développement durable etc. Il
pourra s’agir de monologues, dialogues, discours, discussions, émissions de radio, extraits de
documentaires, de films, de journaux télévisés.

Il ne s’agira en aucune façon d’écrit oralisé ni d’enregistrements issus de manuels. On évitera les
articles de presse ou tout autre document conçu pour être lu. En effet, ces derniers, parce qu’ils sont
rédigés dans une langue écrite, compliquent considérablement la tâche de l’auditeur. De plus, la
compréhension d’un article enregistré ne correspond à aucune situation dans la vie réelle ou
professionnelle.

2.3. CCF de 2e année : production écrite et orale en continu et interaction.


Le CCF de 2e année est constitué de trois situations d'évaluation.

2.3.1 Expression écrite.

Un dictionnaire unilingue ou bilingue peut être autorisé. Auquel cas, le sujet le prévoit explicitement
dans son en-tête.

Contrôle en Cours de Formation au cours du deuxième semestre de la deuxième année. Durée de la


situation d'évaluation : 1 heure.
Exercice : Rédaction en anglais d’un écrit (courrier, courriel, bref rapport…) en relation avec l’exercice
de la profession à partir d’éléments de contexte ou de consignes en anglais

2.3.2 Expression orale en continu.

Contrôle en Cours de Formation au cours du deuxième semestre de la deuxième année. Durée de la


situation d'évaluation : durée 5 minutes + 15 minutes de préparation.
Exercice : présentation personnelle du candidat, et présentation d'un document tiré au sort. Le
document devra être :
• un texte étudié au cours de l'année scolaire ;
• ou un document iconographique en relation avec les thématiques étudiées au cours de l'année
scolaire.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 167 sur 196


Les documents écrits, y compris les textes accompagnant les documents iconographiques (légende
de photos ou de dessins, slogans de publicités etc.) n’excéderont pas 250 mots. Le candidat
enchaînera brève présentation personnelle (une ou deux minutes environ) et présentation structurée
des documents (trois ou quatre minutes environ) en mettant en évidence le thème qu’ils illustrent et
en soulignant les points importants et les détails pertinents (cf. définition du niveau B2 Cadre
Européen Commun de Référence pour la Production Orale en Continu). Cette épreuve durera 5
minutes environ.

2.3.3 Expression orale en interaction.

Cette situation d'évaluation fait suite à la précédente : au cours de l’entretien qui suivra, l’examinateur
s’attachera à permettre au candidat de préciser certains points, d’en aborder d’autres qu’il aurait omis.
Cette partie de l’épreuve durera 10 minutes environ.

2.4 Validation des sujets proposés

La validation des sujets des deux situations d’évaluations écrites destinées aux étudiants est réalisée
dans le cadre d’une commission nationale. Elle a lieu au début du second semestre de la première
année. Les membres de cette commission, constituée de professeurs d'anglais, d'un représentant de
l'Inspecteur Général de l'Enseignement Maritime étudient les exercices des deux situations
d’évaluations proposés par chaque centre d'examen.

3. Candidats évalués en épreuve ponctuelle

D'une durée d'une heure, elle est de même nature que les trois situations d'évaluation orale du CCF
regroupées.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 168 sur 196


E3 U31 – U32

EPREUVE E3 : DE MATHÉMATIQUES ET SCIENCES PHYSIQUES

Sous-épreuve E31 : Mathématiques

Sous-épreuve E32 : Sciences physiques et chimiques

Coefficient 2

OBJECTIFS DES DEUX SOUS-ÉPREUVES

Les sous-épreuves de mathématiques et de sciences physiques et chimiques du BTSM Pêche et


Gestion de l’Environnement Marin doivent valider les objectifs suivants :

- développer une approche mathématique et scientifique par la mise en œuvre des démarches
d'investigation, de résolution de problèmes et d'expérimentation relatives à l’acquisition et à
l’exploitation de séries de données expérimentales et de modélisation de lois statistiques ;
- apprendre à mobiliser les outils mathématiques et scientifiques dans des situations liées à la
profession ou à la vie courante ;
- entraîner à la lecture active de l'information, à sa critique, à son traitement en privilégiant
l'utilisation des TIC ;
- acquérir et entretenir une culture mathématique et scientifique nécessaires à la navigation et
à la stabilité du navire permettant la conduite d’une expédition maritime d’une part et de
poursuivre éventuellement dans des études maritimes supérieures d’autre part.

L'épreuve se décompose en deux sous-épreuves :


• E31 – Mathématiques ;
• E32 – Sciences physiques et chimiques.

Sous-épreuve E31 U31

E31 : Mathématiques

Coefficient 1

1. Finalités et objectifs de la sous-épreuve de mathématiques.

La sous-épreuve de mathématiques a pour objectif :


- d’apprécier la solidité des connaissances des étudiants et leur capacité à les mobiliser dans
des situations variées ;
- de vérifier leur aptitude au raisonnement et leur capacité à analyser correctement un
problème, à justifier les résultats obtenus et apprécier leur portée ;

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 169 sur 196


- d’évaluer les capacités d’investigation et de prise d’initiative, en s’appuyant notamment sur
l’utilisation des TIC (calculatrice, logiciels,…) ;
- d’évaluer les connaissances et compétences, ainsi que la capacité à les mobiliser dans des
situations variées ;
- d’évaluer les aptitudes des candidats au raisonnement et la capacité à analyser correctement
une problématique, à justifier les résultats obtenus et à apprécier leur portée ;
- d’évaluer la qualité d’expression écrite et/ou orale et de l’exécution soignée de tâches
diverses.

Elle permet ensuite d’évaluer les capacités des candidats à :


- maitriser les connaissances figurant au programme de mathématiques ;
- d’exploiter des sources d’information ;
- de trouver une stratégie adaptée à un problème donné ;
- mettre en œuvre une stratégie.

2. Contenu de l’évaluation

L’évaluation est conçue comme un sondage probant sur des contenus et des capacités du
programme de mathématiques. Les sujets exploitent des situations issues des disciplines techniques,
professionnelles ou scientifiques (aucune connaissance relative à ces disciplines n’est exigible des
candidats et toutes les indications utiles doivent être fournies).

3. Modes d’évaluation

Les modes d’évaluation, la nature, la durée, les coefficients de cette sous-épreuve de mathématiques
sont précisés dans le règlement d’examen.

3.1. Candidats scolarisés.

Sont évalués en Contrôle en Cours de Formation les candidats scolarisés dans un établissement
public ou privé sous contrat, dans un CFA ou une section d’apprentissage habilitée ainsi que les
candidats en formation professionnelle continue dans des établissements publics habilités à pratiqués
le CCF.

Le contrôle en cours de formation comporte deux situations d’évaluation.

Chaque situation d’évaluation, d’une durée d’une heure environ, fait l’objet d’une note sur 10 points
(dont 3 points pour les TIC), de coefficient 1.

Chaque situation d’évaluation comporte un ou plusieurs exercices associés à plusieurs parties du


programme, dont un au moins nécessite l’utilisation des TIC, avec des questions de difficulté
progressive.

Il s’agit d’évaluer les aptitudes à mobiliser les connaissances et compétences pour résoudre des
problèmes, en particulier :
- rechercher, extraire et organiser l’information ;
- choisir et exécuter une méthode de résolution ;
- raisonner, argumenter, critiquer et valider un résultat ;
- présenter et communiquer un résultat ;
- utiliser les TIC (calculatrice, logiciel,…) dans le cadre d’une démarche d’investigation.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 170 sur 196


La première situation d’évaluation est organisée avant la fin de première année.

La deuxième situation d’évaluation se déroule en fin de deuxième année.

Chaque situation d’évaluation doit être conforme aux points ci-dessous.

 L’évaluation est écrite et sa durée est voisine de l’évaluation ponctuelle du BTSM PGEM.

 L’un au moins des exercices de chaque situation comporte une ou plusieurs questions dont la
résolution nécessite l’utilisation des TIC (logiciels implantés sur ordinateur, calculatrice, …).

 La présentation de la de la résolution de la (les) question(s) utilisant les TIC se fait en


présence de l’examinateur. Ce type de question permet d’évaluer les capacités à illustrer,
calculer, expérimenter, simuler, programmer, émettre des conjectures ou contrôler leur
vraisemblance. Le candidat porte ensuite par écrit sur une fiche à compléter, les résultats
obtenus, des observations ou des commentaires.

 Cette situation d’évaluation comporte plusieurs exercices de mathématiques couvrant des


parties différentes du programme tout en restant proche de la réalité professionnelle. Le
nombre de points affectés à chaque exercice est indiqué aux candidats.

 Lorsque cette évaluation s’appuie sur d’autres disciplines, aucune connaissance relative à ces
disciplines considérées n’est exigible des candidats pour l’évaluation en mathématiques et
toutes indications et explications utiles doivent être fournies dans l’énoncé.

 Cette épreuve porte à la fois sur des applications directes des connaissances du cours mais
aussi sur leur mobilisation au sein de problèmes plus globaux.

 Il convient d’éviter toute difficulté théorique et toute technicité mathématique excessive. La


longueur et l’ampleur du sujet doivent permettre à un candidat moyen de le traiter et de le
rédiger posément dans le temps imparti.

 L’usage de calculatrices et/ou d’un formulaire de mathématiques agréé par l’IGEM doit être
précisé dans le sujet.

 La clarté des raisonnements et la qualité de la rédaction interviendront pour une part


importante dans l’appréciation des copies.

À l’issue de chaque situation d’évaluation, le professeur constitue, pour chaque candidat, un dossier,
conforme aux instructions de l’IGEM et de l’UCEM comprenant :
- le sujet ;
- les copies rédigées par le candidat à cette occasion ;
- la fiche d’évaluation de la situation, dont le modèle est fourni par l’IGEM/UCEM.

3.2. Autres candidats.

Les autres candidats que ceux mentionnés en 3.1 doivent subir une évaluation écrite ponctuelle d’une
durée de deux heures.

L’épreuve comporte plusieurs exercices de mathématiques couvrant des parties différentes du


programme tout en restant proche de la réalité professionnelle. Le nombre de points affectés à
chaque exercice est indiqué aux candidats.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 171 sur 196


Les sujets comportent plusieurs exercices de mathématiques, avec des questions de difficulté
progressive. Un exercice peut nécessiter l’utilisation des TIC (logiciels implantés sur ordinateur ou
calculatrice).

Lorsque cette évaluation s’appuie sur d’autres disciplines, aucune connaissance relative à ces
disciplines considérées n’est exigible des candidats pour l’évaluation en mathématiques et toutes
indications et explications utiles doivent être fournies dans l’énoncé.

Cette épreuve porte à la fois sur des applications directes des connaissances du cours mais aussi sur
leur mobilisation au sein de problèmes plus globaux.

Il convient d’éviter toute difficulté théorique et toute technicité mathématique excessive. La longueur et
l’ampleur du sujet doivent permettre à un candidat moyen de le traiter et de le rédiger posément dans
le temps imparti.

L’usage de calculatrices et/ou d’un formulaire de mathématiques agréé par l’IGEM doit être précisé
dans le sujet.

La clarté des raisonnements et la qualité de la rédaction interviendront pour une part importante dans
l’appréciation des copies.

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Sous-épreuve E32 U32

E32 : Sciences physiques et chimiques


Coefficient 1

1. Finalités et objectifs de la sous-épreuve de sciences physiques et chimiques.

La sous-épreuve de sciences physiques et chimiques permet d’évaluer :


- la maîtrise des connaissances et capacités exigibles du programme ;
- la maîtrise des compétences expérimentales visées par le programme.

2. Contenu de l’évaluation

L’évaluation est conçue comme un sondage probant sur des contenus et des capacités du
programme de sciences physiques et chimiques. Les sujets exploitent des situations issues des
disciplines techniques, professionnelles ou scientifiques (aucune connaissance relative à ces
disciplines n’est exigible des candidats et toutes les indications utiles doivent être fournies).

3. Modes d’évaluation

Les modes d’évaluation, la nature, la durée, les coefficients de cette sous-épreuve de sciences
physiques et chimiques sont précisés dans le règlement d’examen.

3.1. Candidats scolarisés.

Il s’effectue sur la base d'une situation d'évaluation comprenant deux séquences se déroulant en fin
de première année.

Ces deux séquences, de coefficient égal, sont complémentaires et évaluent des connaissances, des
capacités et des compétences différentes.

Elles permettent d'évaluer la maîtrise des compétences expérimentales visées par la formation et sont
donc organisées dans un laboratoire.

Chaque séquence d'une durée d'une heure environ est notée sur 10 points (dont 7 points sur les
activités expérimentales).

À l’issue de chaque séquence d’évaluation, le professeur constitue, pour chaque candidat, un dossier,
conforme aux instructions de l’IGEM et de l’UCEM comprenant :
- le sujet ;
- les copies rédigées par le candidat à cette occasion ;
- la fiche d’évaluation de la séquence, dont le modèle est fourni par l’IGEM/UCEM.

3.2. Autres candidats.

Les autres candidats que ceux mentionnés en 3.1 doivent subir une évaluation écrite et pratique
ponctuelle d’une durée d'une heure trente minutes. Cette épreuve est constituée de plusieurs parties
pouvant être traitées indépendamment les unes des autres. Le sujet porte sur une situation concrète
du domaine professionnel. On veillera à ce qu'un grand nombre de compétences, de capacités
théoriques et expérimentales visées par la formation soient évaluées. Des documents, des résultats
de mesures ou d'expérience peuvent servir de support à l'épreuve.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 173 sur 196


E4 U41 - U42 - U43

EPREUVE E4 : ENVIRONNEMENT PHYSIQUE ET BIOLOGIE MARITIME

Sous-épreuve E41 : Océanographie

Sous-épreuve E42 : Météorologie

Sous-épreuve E43 : Biologie et écologie marine

Coefficient 6

OBJECTIFS DES TROIS SOUS-ÉPREUVES.

Les sous-épreuves d'Océanographie, de Météorologie et de Biologie et Ecologie Marine du BTSM


Pêche et Gestion de l’Environnement Marin doivent valider les connaissances de l'environnement
physique et biologique du milieu marin relatives à :

- la connaissance des bassins océaniques ;


- la composition de l'eau de mer ;
- les interactions océan/atmosphère ;
- la dynamique des eaux océaniques et de la troposphère ;
- la description des êtres vivants ;
- les conditions de vie océanique ;
- le fonctionnement des écosystèmes.
- la gestion et la protection des espèces et des espaces.

Elles doivent vérifier l'acquisition des connaissances nécessaires à la prise de décision de stratégies
halieutiques ou de décisions managériales de l'environnement.

L'épreuve se décompose en trois sous-épreuves :


 E41 :Océanographie ;
 E42 : Météorologie ;
 E43 : Biologie et écologie marine.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 174 sur 196


Sous-épreuve E41 U41

E41 : Océanographie
Coefficient 2

1. Finalités et objectifs de la sous-épreuve d’océanographie.

La sous-épreuve d’océanographie permet d’évaluer :


- la maîtrise des connaissances et capacités exigibles du programme ;
- la maîtrise des compétences expérimentales visées par le programme.

2. Contenu de l’évaluation

L’évaluation est conçue comme un sondage probant sur des contenus et des capacités du savoir S5
Connaissance de l’environnement physique et océanique et atmosphérique se rapportant à
l’océanographie régionale et géologique, de l’étude des paramètres physico-chimiques de l’eau de
mer et de la dynamique des océans.

Les sujets exploitent des situations issues de données expérimentales réelles ou simulées et
permettent de rappeler des fondamentaux théoriques ainsi que de développer l’esprit d’analyse
scientifique de situations hydrologiques pouvant être rencontrées dans le cadre professionnel.

En outre, l'épreuve peut mobiliser les savoirs associés suivants :


- sciences physiques et chimiques ;
- exploitation des données météorologiques et climatiques ;
- connaissance des milieux professionnels ;
- langue vivante anglaise.

3. Modes d’évaluation

Les modes d’évaluation, la nature, la durée, les coefficients de cette sous-épreuve d’océanographie
sont précisés dans le règlement d’examen.

3.1. Candidats scolarisés.

Cette évaluation en CCF comprend deux situations d'évaluation. La note de l'épreuve est obtenue en
effectuant la moyenne des notes obtenues à chaque situation d'évaluation.

La première situation d'évaluation, comportant plusieurs séquences est réalisée en cours de première
année.

La seconde situation d'évaluation est réalisée en cours de seconde année.de année.

Les diverses séquences, sont complémentaires et évaluent des connaissances, des capacités et des
compétences différentes. Elles comprennent des exercices permettant :
- de vérifier la maîtrise de savoirs fondamentaux :
- d’exploiter des données réelles ou simulées et d’en faire une analyse critique ;
- de proposer des décisions stratégiques ou managériales à une situation donnée.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 175 sur 196


À l’issue de chaque séquence d’évaluation, le professeur constitue, pour chaque candidat, un dossier,
conforme aux instructions de l’IGEM et de l’UCEM comprenant :
- le sujet ;
- les copies rédigées par le candidat à cette occasion ;
- la fiche d’évaluation de la séquence, dont le modèle est fourni par l’IGEM/UCEM.

La note finale est exprimée sur 20, arrondie au demi-point le plus proche.

3.2. Autres candidats.

Les autres candidats que ceux mentionnés en 3.1 doivent subir une évaluation écrite ponctuelle d’une
durée d’une heure.

L’épreuve comporte plusieurs exercices mettant en œuvre des analyses de données réelles ou
simulées permettant de vérifier les mêmes capacités qu’en CCF. Cette épreuve porte à la fois sur des
applications directes des connaissances du cours mais aussi sur leur mobilisation au sein de
problèmes plus globaux.

La clarté des raisonnements et la qualité de la rédaction interviendront pour une part importante dans
l’appréciation des copies.

La note finale est exprimée sur 20, arrondie au demi-point le plus proche.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 176 sur 196


Sous-épreuve E42 U42

E42 : Météorologie
Coefficient 2

1. Finalités et objectifs de la sous-épreuve de météorologie.

La sous-épreuve de météorologie permet d’évaluer :


- la maîtrise des connaissances et capacités exigibles du programme ;
- la maîtrise des compétences expérimentales visées par le programme.

2. Contenu de l’évaluation

L’évaluation est conçue comme un sondage probant sur des contenus et des capacités du savoir S5
Connaissance de l’environnement physique et océanique et atmosphérique se rapportant à l’étude
des paramètres atmosphérique, de la dynamique de la troposphère et de l’acquisition et l’exploitation
des informations météorologiques pour la navigation, pour la conduite d’une expédition de pêche ou
pour la gestion de l’environnement marin.

Les sujets exploitent des situations issues de données expérimentales réelles ou simulées et
permettent de rappeler des fondamentaux théoriques ainsi que de développer l’esprit d’analyse
scientifique de situations océano-atmosphériques pouvant être rencontrées dans le cadre
professionnel.

En outre, l'épreuve peut mobiliser les savoirs associés suivants :


- exploitation de données océanographiques et climatiques ;
- langue vivante anglaise.

3. Modes d’évaluation

Les modes d’évaluation, la nature, la durée, les coefficients de cette sous-épreuve de météorologie
sont précisés dans le règlement d’examen.

3.1. Candidats scolarisés.

L'évaluation en CCF s’effectue sur la base d'une situation d'évaluation comprenant plusieurs
séquences se déroulant au cours de première année.

Les diverses séquences, sont complémentaires et évaluent des connaissances, des capacités et des
compétences différentes. Elles comprennent des exercices permettant :
- de vérifier la maîtrise de savoirs fondamentaux :
- d’exploiter des données réelles ou simulées et d’en faire une analyse critique ;
- de proposer des décisions stratégiques ou managériales à une situation donnée.

À l’issue de chaque séquence d’évaluation, le professeur constitue, pour chaque candidat, un dossier,
conforme aux instructions de l’IGEM et de l’UCEM comprenant :
- le sujet ;
- les copies rédigées par le candidat à cette occasion ;
- la fiche d’évaluation de la séquence, dont le modèle est fourni par l’IGEM/UCEM.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 177 sur 196


La note finale est exprimée sur 20, arrondie au demi-point le plus proche.

3.2. Autres candidats.

Les autres candidats que ceux mentionnés en 3.1 doivent subir une évaluation écrite ponctuelle d’une
durée d’une heure.

L’épreuve comporte plusieurs exercices mettant en œuvre des analyses de données réelles ou
simulées permettant de vérifier les mêmes capacités qu’en CCF. Cette épreuve porte à la fois sur des
applications directes des connaissances du cours mais aussi sur leur mobilisation au sein de
problèmes plus globaux.

La clarté des raisonnements et la qualité de la rédaction interviendront pour une part importante dans
l’appréciation des copies.

La note finale est exprimée sur 20, arrondie au demi-point le plus proche.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 178 sur 196


Sous-épreuve E43 U43

E43 : Biologie et écologie marine


Coefficient 2

1. Finalités et objectifs de la sous-épreuve de biologie et écologie marine.

La sous-épreuve de biologie et écologie marine permet d’évaluer :


- la maîtrise des connaissances et capacités exigibles du programme ;
- la maîtrise des compétences expérimentales visées par le programme.

2. Contenu de l’évaluation

L’évaluation est conçue comme un sondage probant sur des contenus et des capacités du savoir S6
Connaissance du monde vivant océanique, S7 Ecologie marine, S8 les cultures et élevages marins et
S11 Gestion environnementale et conservatoire.

Les sujets exploitent des situations issues de données expérimentales réelles ou simulées et
permettent de rappeler des fondamentaux théoriques ainsi que de développer l’esprit d’analyse
scientifique d’écosystèmes marins pouvant être rencontrées dans le cadre professionnel.

En outre, l'épreuve peut mobiliser les savoirs associés suivants :


- exploitation de données océanographiques et climatiques ;
- langue vivante anglaise.

3. Modes d’évaluation

Les modes d’évaluation, la nature, la durée, les coefficients de cette sous-épreuve de biologie et
écologie marine sont précisés dans le règlement d’examen.

3.1. Candidats scolarisés.

Cette évaluation en CCF s’effectue sur la base d'une situation d'évaluation comprenant plusieurs
séquences se déroulant en cours de première année.

Les diverses séquences, sont complémentaires et évaluent des connaissances, des capacités et des
compétences différentes. Elles comprennent des exercices, des observations et des manipulations
permettant :
- de vérifier la maîtrise de savoirs fondamentaux sur les êtres vivants océaniques et leur
comportement naturel ou en situation de stress :
- d’exploiter des données réelles ou simulées et d’en faire une analyse critique ;
- de proposer des décisions stratégiques ou managériales à une situation donnée ;
- d’analyser ou de proposer des plans de protection des espèces, de gestion et de
protection d’espaces naturels.

À l’issue de chaque séquence d’évaluation, le professeur constitue, pour chaque candidat, un dossier,
conforme aux instructions de l’IGEM et de l’UCEM comprenant :
- le sujet ;
- les copies rédigées par le candidat à cette occasion ;

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 179 sur 196


- la fiche d’évaluation de la séquence, dont le modèle est fourni par l’IGEM/UCEM.

La note finale est exprimée sur 20, arrondie au demi-point le plus proche.

3.2. Autres candidats.

Les autres candidats que ceux mentionnés en 3.1 doivent subir une évaluation écrite ponctuelle d’une
durée d’une heure.

L’épreuve comporte plusieurs exercices mettant en œuvre des analyses de données réelles ou
simulées permettant de vérifier les mêmes capacités qu’en CCF. Cette épreuve porte à la fois sur des
applications directes des connaissances du cours mais aussi sur leur mobilisation au sein de
problèmes plus globaux.

La clarté des raisonnements et la qualité de la rédaction interviendront pour une part importante dans
l’appréciation des copies.

La note finale est exprimée sur 20, arrondie au demi-point le plus proche.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 180 sur 196


E5 U5

EPREUVE E5 : MOLYSMOLOGIE MARINE

Coefficient 2

1. Finalités et objectifs de l'épreuve de biologie et écologie marine.

L'épreuve de molysmologie permet d’évaluer :


- la maîtrise des connaissances et capacités exigibles du programme ;
- la maîtrise des compétences expérimentales visées par le programme.

2. Contenu de l’évaluation

L’évaluation est conçue comme un sondage probant sur des contenus et des capacités du savoir S9
Molysmologie marine.

Les sujets exploitent des situations issues de données expérimentales réelles ou simulées et
permettent de rappeler des fondamentaux théoriques ainsi que de développer l’esprit d’analyse
scientifique d’écosystèmes marins en situation de pollution, pouvant être rencontrées dans le cadre
professionnel.

En outre, l'épreuve peut mobiliser les savoirs associés suivants :


- exploitation de données océanographiques et climatiques ;
- exploitation de données biologiques et écologiques ;
- fonctionnement des écosystèmes ;
- langue vivante anglaise.

3. Modes d’évaluation

Les modes d’évaluation, la nature, la durée, les coefficients de cette épreuve de molysmologie marine
sont précisés dans le règlement d’examen.

3.1. Candidats scolarisés.

Cette évaluation en CCF s’effectue sur la base d'une situation d'évaluation comprenant plusieurs
séquences se déroulant en cours de deuxième année.

Les diverses séquences, sont complémentaires et évaluent des connaissances, des capacités et des
compétences différentes. Elles comprennent des exercices, des observations et des manipulations
permettant :
- de vérifier la maîtrise de savoirs fondamentaux les polluants marins et leurs modalités
d’action sur le milieu, sur les êtres vivants marins et sur les populations humaines
littorales ;
- d’exploiter des données réelles ou simulées et d’en faire une analyse critique ;
- de proposer des décisions stratégiques ou managériales à une situation donnée ;
- de mettre en œuvre des dispositifs de protection du milieu, des espèces marines et des
populations littorales ;

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 181 sur 196


- d’apporter des solutions de prise en charge des espèces marines agressées par un
polluant.

À l’issue de chaque séquence d’évaluation, le professeur constitue, pour chaque candidat, un dossier,
conforme aux instructions de l’IGEM et de l’UCEM comprenant :
- le sujet ;
- les copies rédigées par le candidat à cette occasion ;
- la fiche d’évaluation de la séquence, dont le modèle est fourni par l’IGEM/UCEM.

La note finale est exprimée sur 20, arrondie au demi-point le plus proche.

3.2. Autres candidats.

Les autres candidats que ceux mentionnés en 3.1 doivent subir une évaluation orale ponctuelle d’une
durée trente minutes au maximum.

L’épreuve comporte plusieurs exercices mettant en œuvre des analyses de données réelles ou
simulées permettant de vérifier les mêmes capacités qu’en CCF. Cette épreuve porte à la fois sur des
applications directes des connaissances du cours mais aussi sur leur mobilisation au sein de
problèmes plus globaux.

La note finale est exprimée sur 20, arrondie au demi-point le plus proche.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 182 sur 196


E6 U61 – U62

EPREUVE E6 : TECHNIQUES DE PÊCHE

Sous-épreuve E61 : Techniques de pêche et recherche des captures

Sous-épreuve E62 : Traitement et valorisation des captures

Coefficient 4

OBJECTIFS DES DEUX SOUS-ÉPREUVES.

Les sous-épreuves de Techniques de pêche et recherche des captures et de traitement et valorisation


des captures du BTSM Pêche et Gestion de l’Environnement Marin doivent valider les connaissances
relatives :

- aux diverses techniques de pêches maritimes ;


- à la mise en œuvre rationnelle et optimisée des engins de pêche ;
- à l’innovation et la mise au point d’engins de pêche raisonnée ;
- aux équipements de détection acoustique et à leur exploitation optimisée ;
- les traitements conservatoires et valorisants des captures.

Elles doivent également vérifier l'acquisition des connaissances nécessaires à la prise de décision de
stratégie halieutique.

L'épreuve se décompose en deux sous-épreuves :


 E61 : Techniques de pêche et recherche des captures ;
 E62 : Traitement et valorisation des captures.

Sous-épreuve E61 U61

E61 : Techniques de pêche et recherches des captures

Coefficient 2

1. Finalités et objectifs de la sous-épreuve de techniques de pêche et recherches des


captures.

La sous-épreuve de techniques de pêche et recherches des captures permet d’évaluer :


- la maîtrise des connaissances et capacités exigibles du programme ;
- la maîtrise des compétences expérimentales visées par le programme.

2. Contenu de l’évaluation

L’évaluation est conçue comme un sondage probant sur des contenus et des capacités du savoir S12.
Techniques de pêche et S13 Détection acoustique appliquée à la pêche.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 183 sur 196


Ces contenus et capacités se rapportent à :
- la conception, la mise au point, l’entretien pratique, la conception, la mise en œuvre et l’innovation
des engins de pêche maritimes ;
- la maîtrise des équipements de détection acoustique et de l’interprétation de leurs données pour la
localisation des proies et le contrôle des captures.

Les sujets exploitent des situations issues de données expérimentales réelles ou simulées et
permettent de rappeler des fondamentaux théoriques et de développer la conception d’engins, leur
utilisation, l’analyse et l’interprétation de données et fait une part importante à l’innovation et
l’adaptation des engins de pêche.

En outre, l'épreuve peut mobiliser les savoirs associés suivants :


- exploitation de données océanographiques :
- application de connaissances en sciences physiques ;
- langue vivante anglaise.

3. Modes d’évaluation

Les modes d’évaluation, la nature, la durée, les coefficients de cette sous-épreuve de météorologie
sont précisés dans le règlement d’examen.

3.1. Candidats scolarisés.

Cette évaluation en CCF comprend deux situations d'évaluation. La note de l'épreuve est obtenue en
effectuant la moyenne des notes obtenues à chaque situation d'évaluation.

La première situation d'évaluation, comportant plusieurs séquences est réalisée en cours de première
année.

La seconde situation d'évaluation, comportant plusieurs séquences, est réalisée en cours de


deuxième année.

Les diverses séquences, sont complémentaires et évaluent des connaissances, des capacités et des
compétences différentes. Elles comprennent des exercices théoriques et pratiques permettant :
- de vérifier la maîtrise de savoirs fondamentaux :
- d’exploiter des données réelles ou simulées et d’en faire une analyse critique ;
- de concevoir des engins ou de les modifier ;
- de proposer des décisions stratégiques à une situation donnée.

À l’issue de chaque séquence d’évaluation, le professeur constitue, pour chaque candidat, un dossier,
conforme aux instructions de l’IGEM et de l’UCEM comprenant :
- le sujet ;
- les copies rédigées par le candidat à cette occasion ;
- la fiche d’évaluation de la séquence, dont le modèle est fourni par l’IGEM/UCEM.

La note finale est exprimée sur 20, arrondie au demi-point le plus proche.

3.2. Autres candidats.

Les autres candidats que ceux mentionnés en 3.1 doivent subir une évaluation orale ponctuelle d’une
durée de trente minutes maximum.

L’épreuve comporte plusieurs exercices mettant en œuvre des analyses de données réelles ou
simulées permettant de vérifier les mêmes capacités qu’en CCF. Cette épreuve porte à la fois sur des

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 184 sur 196


applications directes des connaissances du cours mais aussi sur leur mobilisation au sein de
problèmes plus globaux.

La note finale est exprimée sur 20, arrondie au demi-point le plus proche.

Sous-épreuve E62 U62

E62 : Traitement et valorisation des captures


Coefficient 2

1. Finalités et objectifs de la sous-épreuve de traitement et valorisation des captures.

La sous-épreuve de Traitement et valorisation des captures permet d’évaluer :


- la maîtrise des connaissances et capacités exigibles du programme ;
- la maîtrise des compétences expérimentales visées par le programme.

2. Contenu de l’évaluation

L’évaluation est conçue comme un sondage probant sur des contenus et des capacités du savoir S14
Traitement et conservation des captures.

Les sujets exploitent des situations issues de données expérimentales réelles ou simulées et
permettent de rappeler des fondamentaux théoriques ainsi que de les processus pratiques du
traitement des captures marines à bord et à terre ainsi que de la sécurité sanitaire.

En outre, l'épreuve peut mobiliser les savoirs associés suivants :


- biologie des êtres vivants ;
- sciences physico-chimiques :
- molysmologie marine :
- langue vivante anglaise.

3. Modes d’évaluation

Les modes d’évaluation, la nature, la durée, les coefficients de cette sous-épreuve de Traitement et
valorisation des captures sont précisés dans le règlement d’examen.

3.1. Candidats scolarisés.

Cette évaluation en CCF comprend deux situations d'évaluation. La note de l'épreuve est obtenue en
effectuant la moyenne des notes obtenues à chaque situation d'évaluation.

La première situation d'évaluation, comportant plusieurs séquences est réalisée en cours de première
année.

La seconde situation d'évaluation, comportant plusieurs séquences, est réalisée en cours de


deuxième année.

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 185 sur 196


Les diverses séquences, sont complémentaires et évaluent des connaissances, des capacités et des
compétences différentes.

À l’issue de chaque séquence d’évaluation, le professeur constitue, pour chaque candidat, un dossier,
conforme aux instructions de l’IGEM et de l’UCEM comprenant :
- le sujet ;
- les copies rédigées par le candidat à cette occasion ;
- la fiche d’évaluation de la séquence, dont le modèle est fourni par l’IGEM/UCEM.

La note finale est exprimée sur 20, arrondie au demi-point le plus proche.

3.2. Autres candidats.

Les autres candidats que ceux mentionnés en 3.1 doivent subir une évaluation orale ponctuelle d’une
durée de trente minutes maximum.

L’épreuve comporte plusieurs exercices mettant en œuvre des analyses de données réelles ou
simulées permettant de vérifier les mêmes capacités qu’en CCF. Cette épreuve porte à la fois sur des
applications directes des connaissances du cours mais aussi sur leur mobilisation au sein de
problèmes plus globaux.

La note finale est exprimée sur 20, arrondie au demi-point le plus proche.

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E7 U7

EPREUVE E7 : GESTION DES RESSOURCES MARINES

Coefficient 2

1. Finalités et objectifs de la sous-épreuve de gestion des ressources marines.

La sous-épreuve de gestion des ressources marines permet d’évaluer :


- la maîtrise des connaissances et capacités exigibles du programme ;
- la maîtrise des compétences expérimentales visées par le programme.

2. Contenu de l’évaluation

L’évaluation est conçue comme un sondage probant sur des contenus et des capacités du savoir S
10. Gestion et Exploitation durable des ressources biologiques marines.

Les sujets exploitent des situations issues de données expérimentales réelles ou simulées et
permettent de rappeler des fondamentaux théoriques ainsi que l’application à des situations de
connaissances des populations naturelles exploitées ou non, de définir des stratégies d’exploitation
ainsi que d’expliquer, d’appliquer la règlementation en vigueur.

En outre, l'épreuve peut mobiliser les savoirs associés suivants :


- exploitation de données biologiques et écologiques ;
- langue vivante anglaise.

3. Modes d’évaluation

Les modes d’évaluation, la nature, la durée, les coefficients de cette sous-épreuve de gestion des
ressources marines sont précisés dans le règlement d’examen.

3.1. Candidats scolarisés.

Cette évaluation en CCF s’effectue sur la base d'une situation d'évaluation comprenant plusieurs
séquences se déroulant en cours de deuxième année.

Les diverses séquences, sont complémentaires et évaluent des connaissances, des capacités et des
compétences différentes. Elles comprennent des exercices des analyses et des observations
permettant :
- de vérifier la maîtrise de savoirs fondamentaux de la dynamique des populations
naturelles exploitées ou non exploitées ;
- d’exploiter des données réelles ou simulées et d’en faire une analyse critique ;
- de proposer des décisions stratégiques à une situation donnée ;
- de mettre en œuvre des dispositifs de gestion raisonnée d’une pêche durable ;
- de vérifier la connaissance de la règlementation des pêches et des moyens lui
permettant de l’appliquer.

À l’issue de chaque séquence d’évaluation, le professeur constitue, pour chaque candidat, un dossier,
conforme aux instructions de l’IGEM et de l’UCEM comprenant :
- le sujet ;

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 187 sur 196


- les copies rédigées par le candidat à cette occasion ;
- la fiche d’évaluation de la séquence, dont le modèle est fourni par l’IGEM/UCEM.

La note finale est exprimée sur 20, arrondie au demi-point le plus proche.

3.2. Autres candidats.

Les autres candidats que ceux mentionnés en 3.1 doivent subir une évaluation orale ponctuelle d’une
durée de trente minutes maximum.

L’épreuve comporte plusieurs exercices mettant en œuvre des analyses de données réelles ou
simulées permettant de vérifier les mêmes capacités qu’en CCF. Cette épreuve porte à la fois sur des
applications directes des connaissances du cours mais aussi sur leur mobilisation au sein de
problèmes plus globaux.

La note finale est exprimée sur 20, arrondie au demi-point le plus proche.

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E8 U8

EPREUVE E8 : GESTION DE L’ENTREPRISE ET COMMERCIALISATION

Coefficient 2

1. Finalités et objectifs de l'épreuve de gestion de l’entreprise et commercialisation.

L’épreuve de gestion de l’entreprise et commercialisation permet d’évaluer :


- la maîtrise des connaissances et capacités exigibles du programme ;
- la maîtrise des compétences expérimentales visées par le programme.

Elle permet de valider ainsi les connaissances relatives :


- aux diverses techniques de négociation commerciale de produits de la mer ;
- au marché régional, national et mondial des produits de la mer ;
- au management d’une entreprise ;
- à la gestion comptable d’une entreprise.

2. Contenu de l’évaluation

L’évaluation est conçue comme un sondage probant sur des contenus et des capacités des savoirs
S15 Valorisation, commercialisation des produits, S16 Connaissance de l'environnement économique
des pêches maritimes et S17 Gestion d'une entreprise maritime.

A partir de documents relatifs à l’entreprise et à son environnement professionnel, le candidat peut


être amené à :
- analyser et interpréter des situations à partir de références internes ou de documents de
synthèse comptable ;
- établir des documents comptables ;
- justifier une prise de décision de gestion courante ou un projet ;
- établir des études chiffrées à partir de scenarii techniques ;
- répondre à des questions relatives à l’environnement économique, à la commercialisation des
produits de la mer.

3. Modes d’évaluation

Les modes d’évaluation, la nature, la durée, les coefficients de cette sous-épreuve de gestion de
l’entreprise et commercialisation sont précisés dans le règlement d’examen.

3.1. Candidats scolarisés.

Cette évaluation en CCF s’effectue sur la base d'une situation d'évaluation comprenant plusieurs
séquences se déroulant en cours de deuxième année.

Les diverses séquences, sont complémentaires et évaluent des connaissances, des capacités et des
compétences différentes. Elles comprennent des exercices des analyses et des observations
permettant :
- de vérifier la maîtrise de savoirs fondamentaux de la gestion comptable et mangériale
d’une entreprise ;

BTSM Pêche et Gestion de l'Environnement Marin Page 189 sur 196


- d’exploiter des données réelles ou simulées et d’en faire une analyse critique ;
- de proposer des décisions stratégiques à une situation donnée ;
- de mener une négociation mercatique.
- de vérifier la maîtrise de la connaissance du droit du travail des entreprises concernées
par le champ du BTSM PGEM et de l’appliquer.

À l’issue de chaque séquence d’évaluation, le professeur constitue, pour chaque candidat, un dossier,
conforme aux instructions de l’IGEM et de l’UCEM comprenant :
- le sujet ;
- les copies rédigées par le candidat à cette occasion ;
- la fiche d’évaluation de la séquence, dont le modèle est fourni par l’IGEM/UCEM.

La note finale est exprimée sur 20, arrondie au demi-point le plus proche.

3.2. Autres candidats.

Les autres candidats que ceux mentionnés en 3.1 doivent subir une évaluation écrite ponctuelle d’une
durée d’une heure trente minutes.

L’épreuve comporte plusieurs exercices mettant en œuvre des analyses de données réelles ou
simulées permettant de vérifier les mêmes capacités qu’en CCF. Cette épreuve porte à la fois sur des
applications directes des connaissances du cours mais aussi sur leur mobilisation au sein de
problèmes plus globaux.

La clarté des raisonnements et la qualité de la rédaction interviendront pour une part importante dans
l’appréciation des copies.

La note finale est exprimée sur 20, arrondie au demi-point le plus proche.

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E9 U91 – U92
EPREUVE E9 : EPREUVE PROFESSIONNELLE DE SYNTHÈSE

Sous-épreuve E91 : Soutenance du rapport de stage en entreprise

Sous-épreuve E92 : projet technique

Coefficient 7

Sous-épreuve E91 U91


E91 : Soutenance du rapport de stage en entreprise

Coefficient 2

1. Finalités et objectifs de la sous-épreuve « Soutenance du rapport de stage en entreprise »..

Un stage obligatoire en milieu professionnel, d'une durée de 8 semaines, dont deux pendant une
période de congés scolaires, est organisé pour le candidat au brevet de technicien supérieur PGEM
afin de compléter et d’améliorer sa perception du milieu professionnel et des problèmes liés à
l’exercice de l’emploi.

L’épreuve consiste en une soutenance orale du rapport de 30 pages environ (sans annexes) élaboré
à la suite du stage en entreprise. Il s’appuie sur l’activité détaillée dans le rapport.

L’épreuve U91 « Soutenance du rapport de stage en entreprise » permet d’évaluer les capacités
d’immersion, de compréhension et d’action du candidat au brevet de technicien supérieur Pêche et
Environnement marin dans un milieu professionnel de la Pêche et de la Gestion de l’Environnement
Marin.

2. Conditions de réalisation.

Le support de la sous-épreuve E91 est le rapport établi par le candidat à l’issue de sa période de
stage obligatoire.

Ce rapport comprend :
- la présentation de l’entreprise et son organisation ;
- les domaines d’intervention de l’entreprise ;
- la présentation des activités professionnelles auxquelles le candidat a participé ;
- l’analyse critique de ces activités en abordant la mise en œuvre éventuelle de plans d’actions
correctives, préventives ou d’amélioration des résultats.

Le dossier support de l’épreuve est transmis selon une procédure mise en place par l'IGEM et à une
date fixée dans la circulaire d'organisation de l'examen. Le contrôle de conformité du dossier est
effectué selon des modalités définies par l'IGEM avant l’interrogation. La constatation de non-
conformité du dossier entraine l’attribution de la mention « non valide » à l’épreuve correspondante.
Le candidat, même présent à la date de l’épreuve, ne peut être interrogé. En conséquence, le
diplôme ne peut lui être délivré.

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Dans le cas où, le jour de l’évaluation, le jury a un doute sur la conformité du dossier, il interroge
néanmoins le candidat. L’attribution de la note est réservée dans l’attente d’une nouvelle vérification
mise en œuvre selon des modalités définies par l'IGEM. Si, après vérification, le dossier est déclaré
non-conforme, la mention « non valide » est portée à l’épreuve.

La non-conformité du dossier peut être prononcée dès lors qu’une des situations suivantes est
constatée :
- absence de dépôt du dossier ;
- dépôt du dossier au-delà de la date fixée par la circulaire d’organisation de l’examen ou de
l’autorité organisatrice ;
- durée de stage inférieure à celle requise par la réglementation de l’examen ;
- documents constituant le dossier non visés ou non signés par les personnes habilitées à cet
effet.

4. Modes d’évaluation.

4.1. Candidats scolarisés.

Une situation d’évaluation du rapport de stage est proposée au candidat. La période choisie pour
l’évaluation peut être différente pour chacun des candidats, son choix, l’élaboration de la situation
d’évaluation et l’organisation de son déroulement relèvent de la responsabilité de l’équipe
pédagogique.

À l’issue de cette situation d’évaluation, l’équipe pédagogique de l’établissement de formation


constitue, pour chaque candidat, un dossier comprenant : le rapport de stage et la fiche d’évaluation
du candidat. Ce dossier sera tenu à la disposition du jury.

La soutenance dure 30 minutes.

L’évaluation durant la soutenance orale d’une durée maximale de 30 minutes est menée par un jury
composé de :

- deux professeurs de la spécialité du BTSM PGEM ;


- un professionnel titulaire au minimum d'un brevet Patron de pêche ou d’un Brevet de Capitaine
de Pêche ou d’un cadre du type d’entreprise ou de structure dans laquelle le candidat a
effectué son stage.

Le jury peut s’adjoindre éventuellement toute personne jugée pertinente par le président du jury en
raison de sa qualification.

Le président du jury est un enseignant titulaire d'un corps d'enseignant de la fonction publique de
l'État. Le jury ne peut comprendre plus de cinq personnes. En l'absence de représentant de la
profession, le jury peut néanmoins délibérer valablement

Déroulement de l'épreuve.
 Exposé du rapport de stage par le candidat pendant une durée maximale de 15 minutes.
Après avoir présenté l’entreprise, le candidat présente les activités professionnelles auxquelles
il a participé.

 Entretien avec la commission d’examen pendant une durée maximale de 15


minutes.
À l’issue de l'exposé, les membres de la commission, qui ont fait un examen approfondi du
rapport, engagent un dialogue avec le candidat.

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 A l’issue de l’évaluation, l’équipe pédagogique de l’établissement de formation adresse au jury
la fiche d’évaluation du travail réalisé par le candidat.

La fiche d’évaluation du candidat est définie par l’IGEM/UCEM.

Le dossier décrit ci-dessus, relatif aux évaluations, est tenu à la disposition du jury pour la session
considérée et jusqu’à la session suivante.

Le jury pourra éventuellement en exiger l’envoi avant délibération pour les consulter. Dans ce cas, à
la suite d’un examen approfondi, il formulera toutes remarques et observations utiles et arrêtera la
note.

L’évaluation porte essentiellement sur :


- la cohérence et la pertinence de l’analyse de la problématique support ;
- la qualité de la conduite de l’étude ;
- la pertinence et le réalisme des propositions, leur argumentation, au regard des objectifs fixés et des
moyens disponibles ;
- la capacité à mobiliser des connaissances dans un contexte professionnel ;
- les qualités d’expression et de communication (expression orale et écrite, qualité des documents
présentés, techniques de communication mises en œuvre).

La note, sur 20 points, attribuée par le jury sera affectée du coefficient 1

Les candidats devront avoir obtenu l’autorisation de leur responsable de stage ou de leur activité
professionnelle au sein de leur entreprise d’utiliser les informations publiées dans leur rapport écrit. Il
leur sera en outre rappelé que cette épreuve ne saurait les libérer de l’obligation de respecter la
confidentialité.

4.2. Autres candidats.

Les candidats, autres que ceux mentionnés en 4.1. subissent une évaluation ponctuelle d’une durée
de trente minutes. Le candidat dispose de trente minutes de préparation.

La situation d’évaluation est identique à celle des candidats scolarisés.

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Sous-épreuve E92 U92
E 92 : projet technique

Coefficient 5

1. Finalités et objectifs de la sous-épreuve « projet technique ».

Au cours de leur formation au BTSM Pêche et Gestion de l’Environnement Marin, les étudiants
doivent mener un projet professionnel. Un volume horaire hebdomadaire est alloué à l’élaboration de
projet selon un volume horaire hebdomadaire défini dans la grille de l’annexe II.

Par projet, on entend une démarche qui consiste à faire des choix, se donner des objectifs et des
moyens pour les atteindre. Un Projet personnel et professionnel signifie qu’un projet professionnel
s’inclut dans un projet personnel plus global en lien avec la place que l’on souhaite occuper dans la
société.

Ce projet professionnel a pour objectifs :


- de mobiliser des savoirs scientifiques et technologiques acquis en cours de formation ;
- se situer dans la formation afin d’en être acteur et auteur ;
- approfondir la connaissance de soi, repérer ses compétences pour évaluer ses potentialités ;
- analyser les exigences et opportunités du monde professionnel pour s ‘y insérer ;
- de développer une capacité de réflexion autonome et de compétence à collecter et exploiter
des informations scientifiques et technologiques ;
- d’analyser, de concevoir et de mettre en œuvre des activités pour obtenir des résultats
répondant à une problématique ;
- de résoudre un problème technique en respectant une démarche cohérente et conforme aux
pratiques rencontrées dans les entreprises ;
- de se préparer à une activité professionnelle responsable, autonome respectant les
contraintes réglementaires, normatives et environnementales tout en appliquant un système
de management de la qualité ;
- d’évoluer dans un environnement collaboratif et de participer à un travail d'équipe ;
- Se situer et évaluer la faisabilité des différents choix envisagés ;
- de communiquer clairement.

Ce projet professionnel fait l’objet d’une évaluation au travers de l’épreuve E92.

La problématique du projet proposée par les étudiants doit être validée par les enseignants avant sa
mise en œuvre pratique. Les professeurs auront un rôle d’accompagnement et de conseil dans la
délimitation du champ du sujet, la recherche documentaire et le suivi du projet.

Le projet est conduit en établissement de formation. Il peut s'appuyer sur des données recueillies en
milieu professionnel (notamment lors du stage en entreprise). Pour permettre la réalisation du projet,
tant sur le plan de sa conception que de sa mise en œuvre, l’établissement de formation, dans la
mesure de ses moyens, peut mettre à la disposition des candidats ses équipements pédagogiques,
laboratoires, ressources documentaires, moyens de communication (TIC, réseaux intranet et
internet…).

L'ensemble du travail fera l'objet d'une évaluation qui portera sur le degré d'implication de l'étudiant
dans la conduite du projet, la qualité des travaux et de la réflexion ainsi que la présentation orale lors
de la soutenance de projet professionnel.

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2. Conditions de réalisation.

Les candidats doivent effectuer un stage en entreprise d’une durée de 8 semaines au cours de la
deuxième année de formation qui permet d'envisager un projet technique.

Le support de l’épreuve est constitué :


- du dossier technique élaboré lors de la période de stage ;
- des fiches d’évaluation remplies par le tuteur de l’entreprise et un enseignant chargé du suivi
du projet à l’occasion de revues de projet organisées et animées par le candidat.

Le dossier technique est relatif au projet réalisé, il comprend :


- la description du travail réalisé pour mener à bien le projet et la justification des choix
effectués ;
- la note de l'établissement définissant initialement le projet ;
- les études préalables :
- le dossier de la réalisation ;
- les travaux de définition, d’organisation, de suivi du projet ;
- les conclusions établies par le candidat :
- La présentation de la mise en œuvre de la réalisation ;
- le bilan du projet au regard des objectifs initiaux.

Les dossiers techniques sont transmis à la commission d’examen selon une procédure définie par
l’IGEM.

La constatation de non-conformité du dossier par la commission d’examen entraîne l’attribution de la


mention « non valide » à cette épreuve. Dans ce cas, le candidat, même présent à la date de
l’épreuve, ne peut pas être interrogé. En conséquence, le diplôme ne peut pas lui être délivré.

Dans le cas où, le jour de l’interrogation, le jury a un doute sur la conformité du dossier, il interroge
néanmoins le candidat. L’attribution de la note est alors réservée dans l’attente d’une nouvelle
vérification mise en œuvre selon des modalités définies par l’IGEM. Si, après vérification, le dossier
est déclaré non-conforme, la mention «non valide » est portée à l’épreuve.

La non-conformité du dossier peut être prononcée dès lors qu’une des situations suivantes est
constatée :
- absence de dépôt du dossier ;
- dépôt du dossier au-delà de la date fixée par la circulaire d’organisation de l’examen ou dépôt du
dossier au-delà de la date fixée par la circulaire d’organisation de l’examen ou de l’autorité
organisatrice ».

3. Modalités d’évaluation.

3.1. Candidats scolarisés.

L’épreuve a pour objectif de valider l’acquisition des compétences terminales :

La forme de l’épreuve est ponctuelle orale d’une durée de 45 minutes.

L'évaluation porte essentiellement sur :


- la qualité de la conduite du projet notamment au travers de la tenue d’un classeur projet ;
- la pertinence de l’argumentation ;
- le niveau des connaissances scientifiques et techniques en lien avec le thème développé ;
- la capacité de réflexion ;
- les qualités d’expression et de communication (expression orale et écrite, qualité des documents
présentés, techniques de communication mises en œuvre).

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Le jury est composé de :
- deux professeurs de la spécialité du BTSM PEGEM ;
- un professionnel titulaire au minimum d'un brevet Patron de pêche ou d’un Brevet de Capitaine
de Pêche ou d’un cadre du type d’entreprise ou de structure dans laquelle le candidat a
effectué son stage.

Le jury peut s’adjoindre éventuellement toute personne jugée pertinente par le président du jury en
raison de sa qualification.

Le président du jury est un enseignant titulaire d'un corps d'enseignant de la fonction publique de
l'État. Le jury ne peut comprendre plus de cinq personnes. En l'absence de représentant de la
profession, le jury peut néanmoins délibérer valablement

La soutenance orale se déroule en deux temps.

La première partie consiste en une présentation du projet par le candidat (20 minutes) durant laquelle
il expose à la fois la globalité du projet et son action personnelle dans le projet et de sa mise en
œuvre.

À l’issue de cet exposé, les membres de la commission, qui ont fait un examen approfondi du dossier
technique, engagent un dialogue avec le candidat afin :
- de vérifier que le candidat maîtrise les éléments de son dossier technique et s’assurer que le travail
fourni est bien le résultat d’une réelle autonomie de pensée et d’action ;
- d’apprécier la capacité du candidat à répondre, avec une argumentation rigoureuse et pertinente,
aux questions relatives au contenu du dossier technique
- de vérifier que le candidat maîtrise les éléments de son dossier technique et s’assurer que le travail
fourni est bien le résultat d’une réelle autonomie de pensée et d’action ;
- d’apprécier la capacité du candidat à répondre, avec une argumentation rigoureuse et pertinente,
aux questions relatives au contenu du dossier technique

Pour arrêter la note finale du candidat à cette sous-épreuve, la commission d’évaluation prend en
compte les deux notes proposées lors des revues de projet et la note de soutenance de projet : 3
points de coefficient pour la moyenne des notes attribuées par les professeurs de la section, lors des
revues de projet et 2 points de coefficient pour la note attribuée par la commission d’interrogation, à
l’issue de la soutenance du projet.

3.2. Autres candidats.

Les candidats, autres que ceux mentionnés en 3.1. subissent une évaluation ponctuelle identique à
celle des candidats scolarisés.

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