51 s2.0 S024610641144336X
51 s2.0 S024610641144336X
51 s2.0 S024610641144336X
Sonohystérographie
N. Perrot, A. Jalaguier, I. Frey
La sonohystérographie (SHG) est une échographie de contraste destinée à étudier la cavité utérine.
Complémentaire de l’échographie vaginale classique, toujours réalisée dans un premier temps, elle est
plus performante en sensibilité et spécificité. Ses indications découlent des limites de l’échographie
vaginale. Elle peut être effectuée en acquisition 3D permettant une vision de la cavité dans le plan frontal,
similaire à l’image classique de l’hystérographie. Les principales indications sont : meilleure visualisation
de la composante intracavitaire d’un myome sous-muqueux, confirmation du diagnostic de polype
muqueux suspecté en échographie vaginale de première intention, mise en évidence d’une synéchie
cavitaire (SHG 3D), vérification de la normalité de la cavité utérine (SHG 3D). Cette méthode, simple et
indolore, est réalisable en ambulatoire. Elle est rapide, l’examen ne nécessite que 5 à 10 minutes dans sa
réalisation, hors temps de préparation du matériel. Elle peut être effectuée dans un contexte
métrorragique. Elle n’utilise pas de produit de contraste iodé avec risques d’allergie. Le produit de
contraste (sérum physiologique à 0,9 %) est peu coûteux, il n’y a pas d’irradiation. Ces avantages
méritent toutefois d’être tempérés ; en effet elle entre en concurrence directe avec l’hystéroscopie
diagnostique, qui en France, représente un coût similaire en termes de dépense de santé mais permet en
plus d’offrir deux avantages majeurs : l’appréciation de l’aspect fonctionnel de l’endomètre et la
possibilité d’effectuer des biopsies guidées.
© 2011 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Gynécologie 1
Téléchargé pour moncef alawi ([email protected]) à University of Tunis El Manar Faculty of Medicine of Tunis à partir de ClinicalKey.fr par Elsevier sur juin 02, 2020.
Pour un usage personnel seulement. Aucune autre utilisation n´est autorisée. Copyright ©2020. Elsevier Inc. Tous droits réservés.
69-A-20 ¶ Sonohystérographie
2 Gynécologie
Téléchargé pour moncef alawi ([email protected]) à University of Tunis El Manar Faculty of Medicine of Tunis à partir de ClinicalKey.fr par Elsevier sur juin 02, 2020.
Pour un usage personnel seulement. Aucune autre utilisation n´est autorisée. Copyright ©2020. Elsevier Inc. Tous droits réservés.
Sonohystérographie ¶ 69-A-20
A B
C D
Figure 5.
A. Utérus. Coupe sagittale médiane. Endomètre mesuré à 5 mm. En dessus, la ligne cavitaire paraît décentrée, faisant suspecter un possible polype de la partie
basse de la cavité (flèche).
B. Le Doppler énergie confirme cette impression en mettant en évidence un pédicule vasculaire au sein du polype (flèches).
C. Sonohystérographie : confirmation du polype (flèches), mais mal silhouetté en raison du ballonnet gonflé à son contact (têtes de flèches).
D. Le ballonnet est alors dégonflé et retiré dans l’isthme : le polype est parfaitement silhouetté par le sérum physiologique (flèche).
■ Sémiologie
■ Ce qui n’est pas une indication L’hystérosonographie peut retrouver les aspects échographi-
d’hystérosonographie ques suivants.
Gynécologie 3
Téléchargé pour moncef alawi ([email protected]) à University of Tunis El Manar Faculty of Medicine of Tunis à partir de ClinicalKey.fr par Elsevier sur juin 02, 2020.
Pour un usage personnel seulement. Aucune autre utilisation n´est autorisée. Copyright ©2020. Elsevier Inc. Tous droits réservés.
69-A-20 ¶ Sonohystérographie
son pédicule [19-21] (Fig. 8). La taille des polypes est mieux
précisée par hystérosonographie que par échographie pel-
vienne ; cette dernière méthode a tendance à sous-estimer la
taille des polypes, notamment lorsque l’examen est effectué en
phase sécrétoire où le polype est alors mal contrasté. Les
informations recueillies au cours de l’hystérosonographie
permettent de programmer directement une résection endosco-
pique du polype sans passer par l’hystéroscopie diagnostique [19-
22]. Elle permet dans 20 % de diagnostiquer des polypes non vus
Aspect de synéchie
Les synéchies peuvent être responsables d’infertilité ou de
fausses couches à répétition. Il s’agit d’accolements directs plus
ou moins étendus des parois musculaires de la cavité utérine
sans interposition de muqueuse. Elles sont toujours cicatricielles
Figure 7. Utérus rétroversé, involué de petite taille. En sonohystérogra- et secondaires à un traumatisme ayant détruit la couche basale,
phie la cavité est de petite taille, s’expendant peu avec le sérum notamment dans les curetages. Le diagnostic de synéchie par
physiologique. échographie endovaginale seule est souvent difficile, visible sous
la forme d’un defect d’endomètre en phase sécrétoire en un
endroit de la cavité ; parfois, certaines synéchies anciennes
peuvent se calcifier, ce qui facilite le diagnostic. L’hystérosono-
Aspect de polype endométrial graphie est une aide au diagnostic de synéchie car elle sil-
houette la zone d’adhérence entre les deux faces, notamment si
Les polypes utérins sont responsables de ménométrorragies et celle-ci est médiocavitaire [21] (Fig. 12). L’aspect est celui de
éventuellement d’infertilité chez les femmes en activité génitale. ponts tissulaires isoéchogènes au myomètre, interrompant la
Chez les patientes ménopausées, ils représentent 30 % des ligne endométriale. Ces synéchies sont plus ou moins épaisses,
étiologies des métrorragies [20]. La sémiologie du polype endo- et peuvent parfois réaliser une fusion complète des deux berges
métrial est celle déjà connue de l’échographie pelvienne. Il
utérines, rendant impossible l’instillation de liquide en intraca-
s’agit de structures polypoïdes, aux contours bien limités, la
vitaire si elles sont situées au niveau isthmique.
plupart du temps hyperéchogènes mais pouvant comporter des
plages anéchogènes ou hypoéchogènes, témoins de glandes
endométriales dilatées. Parfois multiples, ces polypes peuvent Aspect des malformations utérines
également avoir une échostructure hypoéchogène hétérogène
témoignant de remaniements hémorragiques, inflammatoires ou L’échographie 3D et l’IRM pelvienne sont très performantes
nécrotiques [20] . Ces polypes peuvent avoir une insertion pour le diagnostic de malformations utérines. Cependant, dans
pédiculée et leur pédicule est bien visible en Doppler énergie ; quelques cas, l’hystérosonographie reste utile. En première partie
ils peuvent avoir une insertion sessile et alors le diagnostic se du cycle, l’évaluation de la largeur et de la hauteur de la cloison
pose avec un myome sous-muqueux. En deuxième partie de d’un utérus cloisonné n’est parfois pas aisée. Deux options sont
cycle avec un endomètre hyperéchogène masquant ou lorsque possibles, soit on reconvoque la patiente en deuxième partie du
l’examen est douteux, l’hystérosonographie, programmée en cycle (phase sécrétoire) où la cloison sera alors mieux silhouettée
première partie de cycle, est une aide au diagnostic. Après par un endomètre épaissi et hyperéchogène, soit on décide de
injection de liquide en intracavitaire, le polype fait saillie dans réaliser une hystérosonographie qui permet immédiatement
la cavité utérine et son pédicule est dégagé, ce qui permet de d’évaluer avec une grande précision la largeur de la cloison à
préciser la taille du polype, la localisation exacte et la taille de réséquer [19]. Il est également possible, durant le temps opératoire,
4 Gynécologie
Téléchargé pour moncef alawi ([email protected]) à University of Tunis El Manar Faculty of Medicine of Tunis à partir de ClinicalKey.fr par Elsevier sur juin 02, 2020.
Pour un usage personnel seulement. Aucune autre utilisation n´est autorisée. Copyright ©2020. Elsevier Inc. Tous droits réservés.
Sonohystérographie ¶ 69-A-20
B
Figure 8.
A. Dédoublement de la ligne cavitaire : suspicion d’un petit polype.
B. Même image zoomée.
C. Sonohystérographie : confirmation du polype inséré en fond de cavité en
postérieur (flèche). Endomètre atrophique sur le reste de la cavité.
A B
Figure 9.
A. Sonohystérographie 2D : deux petits polypes intracavitaires (flèches).
B. Sonohystérographie 3D : coupe frontale de l’utérus : bonne visualisation des deux polypes intracavitaires (flèches).
Gynécologie 5
Téléchargé pour moncef alawi ([email protected]) à University of Tunis El Manar Faculty of Medicine of Tunis à partir de ClinicalKey.fr par Elsevier sur juin 02, 2020.
Pour un usage personnel seulement. Aucune autre utilisation n´est autorisée. Copyright ©2020. Elsevier Inc. Tous droits réservés.
69-A-20 ¶ Sonohystérographie
A
A
B
Figure 11.
B
A. Utérus. Coupe sagittale : myome intramural à dôme sous-muqueux.
Figure 10. L’endomètre fin (flèche) rend mal visible la composante sous-muqueuse
A. Utérus. Coupe transverse : myome centro-utérin ; l’endomètre fin et la composante intracavitaire.
silhouette mal la cavité. B. Sonohystérographie : il s’agit d’un myome à forte composante intra-
B. Sonohystérographie : le myome apparaît en quasi-totalité en murale ; la composante intracavitaire est très faible avec un refoulement
intracavitaire. très modéré de l’endomètre (flèches).
■ Complications
L’hystérosonographie est dans la plupart des cas un examen
indolore. Il a été noté dans la quasi-totalité des cas entre 0 et
2 sur une échelle de douleur de 10 [9].
La patiente peut parfois ressentir lors de l’injection une
pesanteur pelvienne à type de contraction.
Les risques d’infection sont exceptionnels si les contre-
indications ont été bien respectées.
■ Échecs de l’hystérosonographie
Les échecs de réalisation technique sont peu fréquents, de 3 %
à 7 % des cas selon les auteurs [24-27] ; il s’agit d’échecs de
cathétérisme cervical surtout chez les femmes âgées et/ou
nullipares par sténose cervicale et nullipares ou d’échecs liés à la
fuite de produit de contraste en cas de béance cervicale majeure.
Figure 12. Sonohystérographie. Coupe transverse de l’utérus :
Ces causes d’échecs et leurs fréquences sont comparables aux
synéchie médiocavitaire de 7 mm de largeur (flèche).
autres techniques nécessitant une cathétérisation cervicale [21-28].
6 Gynécologie
Téléchargé pour moncef alawi ([email protected]) à University of Tunis El Manar Faculty of Medicine of Tunis à partir de ClinicalKey.fr par Elsevier sur juin 02, 2020.
Pour un usage personnel seulement. Aucune autre utilisation n´est autorisée. Copyright ©2020. Elsevier Inc. Tous droits réservés.
Sonohystérographie ¶ 69-A-20
■ Conclusion [14] Soares SR, Barbosa dos Reis MM, Camargos AF. Diagnostic accuracy
of sonohysterography, transvaginal sonography, and hystero-
L’hystérosonographie de contraste est un examen complé- salpingography in patients with uterine cavity diseases. Fertil Steril
2000;73:406-11.
mentaire de l’échographie endovaginale. Elle permet d’en
[15] Goldstein SR. Use of ultrasonohysterography for triage of
augmenter le rendement diagnostique sans en diminuer le perimenopausal patients with unexplained uterine bleeding. Am
confort. J Obstet Gynecol 1994;170:565-70.
L’hystérosonographie participe au bilan préopératoire des [16] Valenzano M, Podestà M, Giannesi A, Corticelli A, Nicoletti L,
pathologies endocavitaires. Elle évalue avec fiabilité la taille, la Costantini S. The role of transvaginal ultrasound and
localisation, le nombre de lésions endocavitaires ainsi que les sonohysterography in the diagnosis and staging of endometrial
pathologies associées. Elle permet de poser l’indication d’un adenocarcinoma. Radiol Med (Torino) 2001;101:365-70.
traitement conservateur avec une excellente fiabilité et de [17] Bernard JP, Lecuru F, Darles C, Robin F, De Bièvre P, Taurelle R. Use
décider du traitement le mieux adapté [28-31]. of ultrasonography as a first-line investigation of the uterus. Results of
.
a prospective study. J Gynecol Obstet Biol Reprod (Paris) 1998;27:
167-73.
■ Références [18] Darwish AM, Youssef AA. Screening sonohysterography in infertility.
Gynecol Obstet Invest 1999;48:43-7.
[1] Nannini R, Chelo E, Branconi F, Tantini C, Scarselli GF. Dynamic [19] Rudigoz RC, Salle B, Piacenza JM, de Saint-Hilaire P, Gaucherand P.
echohysteroscopy: a new diagnostic technique in the study of female Hysterosonographic study of the uterine cavity. J Gynecol Obstet Biol
infertility. Acta Eur Fertil 1981;12:165-71. Reprod (Paris) 1995;24:697-704.
[2] Richman TS, Viscomi GN, deCherney A, Polan ML, Alcebo LO. [20] Davis PC, O’Neill MJ, Yoder IC, Lee SI, Mueller PR.
Fallopian tubal patency assessed by ultrasound following fluid Sonohysterographic findings of endometrial and subendometrial condi-
injection. Work in progress. Radiology 1984;152:507-10. tions. Radiographics 2002;22:803-16.
[3] Randolph Jr. JF, Ying YK, Maier DB, Schmidt CL, Riddick DH. [21] Van den Brûle FA, Wéry O, Huveneers J, Gaspard UJ. Contrast
Comparison of real-time ultrasonography, hysterosalpingography, and hysterosonography: an efficient means of investigation in gynecology.
laparoscopy/hysteroscopy in the evaluation of uterine abnormalities Review of the literature. J Gynecol Obstet Biol Reprod (Paris) 1998;
and tubal patency. Fertil Steril 1986;46:828-32 (Erratum in. Fertil 27:655-64.
Steril 1987;47:364). [22] Laifer-Narin SL, Ragavendra N, Lu DS, Sayre J, Perrella RR,
[4] Van Roessel J, Wamsteker K, Exalto N. Sonographic investigation of Grant EG. Transvaginal saline hysterosonography: characteristics
the uterus during artificial uterine cavity distention. J Clin Ultrasound distinguishing malignant and various benign conditions. AJR Am
1987;15:439-50. J Roentgenol 1999;172:1513-20.
[5] Van den Brûle FA, Wéry O, Gaspard UJ. Contrast hysterosonography: [23] Fukuda M, Shimizu T, Fukuda K, Yomura W, Shimizu S. Transvaginal
hysterosonography for differential diagnosis between submucous and
indications and technic. Rev Med Liege 1998;53:660-4.
intramural myoma. Gynecol Obstet Invest 1993;35:236-9.
[6] Widrich T, Bradley LD, Mitchinson AR, Collins RL. Comparison of
[24] De Kroon CD, Jansen FW, Louwé LA, Dieben SW, Van
saline infusion sonography with office hysteroscopy for the evaluation
Houwelingen HC, Trimbos JB. Technology assessment of saline
of the endometrium. Am J Obstet Gynecol 1996;174:1327-34.
contrast hysterosonography. Am J Obstet Gynecol 2003;188:945-9.
[7] Saidi MH. Office hysteroscopy versus transvaginal ultrasonography in
[25] Cicinelli E, Romano F, Anastasio PS, Blasi N, Parisi C.
the evaluation of patients with excessive uterine bleeding. Am J Obstet Sonohysterography versus hysteroscopy in the diagnosis of
Gynecol 1997;176:492-3. endouterine polyps. Gynecol Obstet Invest 1994;38:266-71.
[8] De Kroon CD, de Bock GH, Dieben SW, Jansen FW. Saline contrast [26] Widrich T, Bradley LD, Mitchinson AR, Collins RL. Comparison of
hysterosonography in abnormal uterine bleeding: a systematic review saline infusion sonography with office hysteroscopy for the evaluation
and meta-analysis. BJOG 2003;110:938-47. of the endometrium. Am J Obstet Gynecol 1996;174:1327-34.
[9] Perrot N, Frey I, Mergui JL, Sananes S, Uzan M, Uzan S. [27] Dessole S, Farina M, Capobianco G, Nardelli GB, Ambrosini G,
Sonohysterography: a new study method of the uterine cavity: Meloni GB. Determining the best catheter for sonohysterography.
evaluation of 84 cases and comparison to hysteroscopy. Contracept Fertil Steril 2001;76:605-9.
Fertil Sex 1997;25:325-9. [28] Nagele F, O’Connor H, Davies A, Badawy A, Mohamed H, Magos A.
[10] Bernard JP, Metzger U, Rizk E, Jeffry L, Camatte S, Taurelle R, et al. 2500 outpatient diagnostic hysteroscopies. Obstet Gynecol 1996;88:
Hysterosonography. Gynecol Obstet Fertil 2002;30:882-9. 87-92.
[11] De Vries LD, Dijkhuizen FP, Mol BW, Brölmann HA, Moret E, [29] Bernard JP, Lécuru F, Darles C, Robin F, de Bievre P, Taurelle R. Saline
Heintz AP. Comparison of transvaginal sonography, saline infusion contrast sonohysterography as first-line investigation for women with
sonography, and hysteroscopy in premenopausal women with uterine bleeding. Ultrasound Obstet Gynecol 1997;10:121-5.
abnormal uterine bleeding. J Clin Ultrasound 2000;28:217-23. [30] Krampl E, Bourne T, Hurlen-Solbakken H, Istre O. Transvaginal
[12] Dueholm M, Forman A, Jensen ML, Laursen H, Kracht P. Transvaginal ultrasonography sonohysterography and operative hysteroscopy for the
sonography combined with saline contrast sonohysterography in evaluation of abnormal uterine bleeding. Acta Obstet Gynecol Scand
evaluating the uterine cavity in premenopausal patients with abnormal 2001;80:616-22.
uterine bleeding. Ultrasound Obstet Gynecol 2001;18:54-61. [31] Bernard JP, Rizk E, Camatte S, Robin F, Taurelle R, Lecuru F. Saline
[13] Perrot N, Frey I, Bigot JM. Ultrasono-hysterography: techniques and contrast sonohysterography in the preoperative assessment of benign
indications. J Radiol 1996;77:687-90. intrauterine disorders. Ultrasound Obstet Gynecol 2001;17:145-9.
N. Perrot ([email protected]).
A. Jalaguier.
I. Frey.
Centre d’imagerie médicale, 13, avenue de l’Opéra, 75001 Paris, France.
Toute référence à cet article doit porter la mention : Perrot N., Jalaguier A., Frey I. Sonohystérographie. EMC (Elsevier Masson SAS, Paris), Gynécologie,
69-A-20, 2011.
Gynécologie 7
Téléchargé pour moncef alawi ([email protected]) à University of Tunis El Manar Faculty of Medicine of Tunis à partir de ClinicalKey.fr par Elsevier sur juin 02, 2020.
Pour un usage personnel seulement. Aucune autre utilisation n´est autorisée. Copyright ©2020. Elsevier Inc. Tous droits réservés.