Méthode de Dosage Des Vitamines Hydrosolubles PDF
Méthode de Dosage Des Vitamines Hydrosolubles PDF
Méthode de Dosage Des Vitamines Hydrosolubles PDF
PAR
Jean ADRIAN
Attaché de Recherches au C. N. R. S.
laboratoire de Biochimie de la Nutrition (Bellevue).
A. -
INTRODUCTION
exemple) ;
-
)
1
( 6 à la Maison de la Chimie,
Cours-conférence donné le y mai 195 sous les auspices du Centre
de perfectionnement technique.
matériaux, et les résultats de ces méthodes chimz’ques sont exprimés en
milligrammes de thiamine, ou riboflavine, etc.
I,es résultats sont donc comparables d’un laboratoire à l’autre,
et les méthodes sont plus spécifiques.
c) P;nfin, récemment, il a été mis en évidence que l’efficacité vita-
minique d’un aliment était la résultante de l’activité d’un ou plusieurs
corps chimiques, les uns possédant une activité vitaminique plus ou
moins grande par rapport à la vitamine elle-même (famille B6 et acide
folique), les autres possédant des propriétés anti-vitaminiques (thia-
minase).
Parallèlement, se sontdéveloppées des .méthodes mic
obiologiques
y
de dosages vitaminiques, qui permettent de mesurer une efficacité bio-
logique à l’aide de souches bactériennes diverses.
Il existe ainsi actuellement 3 grands types de dosages vitaminiques :
biologique, chimique et microbiologique. Nous allons les passer succes-
sivement en revue, mais auparavant nous rappelons les principales carac-
téristiques physiques des vitamines hydrosolubles. Quelle que soit la
méthode adoptée, il faudra en effet se placer dans des conditions qui
respectent l’intégralité de la vitamine.
B. -
LES MÉTHODES BIOLOGIQUES
Ce sont les méthodes les plus anciennes et en même temps celles qui
reflètent le mieux « l’efficacité vitaminique» d’un échantillon. Elles sont
basées sur la prévention ou la guérison d’un animal soumis à un régime
carencé.
1! Généralités
pour la priver de Bz. C’est ainsi que la méthode officielle britannique utilise
le mélange suivant, comme régime de base pour le Rat, après chauffage
convenable :
a) Pigeon.
On utilise la méthode préventive ou curative de la polynévrite du
pigeon ,
30
( , 39
32 , 8 , 88).
1 Dans la deuxième méthode, le test consiste
à observer le pourcentage d’oiseaux guéris ,
32 88).
(
b) Poussin.
Il existe une méthode basée sur « l’index de mortalité par polyné-
vrite », exprimé ainsi (8q.) :
durée de l’expérience en jours (
22 jours) nombre de jours de
-
survie.
Il est évident que plus le lot est riche en thiamine, plus la valeur
de cet index est faible.
c) Rat.
On peut utiliser une méthode préventive ou curative, ou encore la
mesure de la bradycardie.
I,a précision de la méthode préventive est de l’ordre du y si on donne
les échantillons à 3 niveaux différents au moins. La durée de l’essai est
passée de 8 semaines ) 149 à 4 semaines (
( z) et même à 10 jours (iq.5).
3
La prépériode se poursuit jusqu’au moment où la courbe de poids des
animaux devient stationnaire ( 3 semaines).
Dans la méthode curative la prépériode dure 2 mois environ (r 6).
5
On sait, par ailleurs, que le rythme cardiaque du Rat diminue au
cours de la carence Bi et revient à la normale avec un retour à un
qu’il
régime équilibré, et proportionnellement à la quantité de vitamine offerte
à l’animal.
Sur cette observation on a pu établir une méthode de dosage de
la thiamine (z) : après 3 semaines de carence on mesure le rythme car-
3
diaque des animaux à l’aide de l’électrocardiographe. On administre
alors des doses connues de vitamine pure ou de solution à titrer et 24 heures
après on mesure à nouveau la fréquence cardiaque. La différence entre
les 2 valeurs permet de calculer la dose de Bi administrée aux animaux.
3! Dosage de la ril!oFlavinc
0
4 Dosage (te l’aeide pantothénique
Ici plus, le, dosage n’est pas rigoureux en ce sens que l’on ren-
non
5° Dosage de la niacine
0
(; Dosage de la vitamine B6
seule dépendance de la vitamine B6, et que son intensité varie avec les
saisons ,
14 6o, 151).
(
La meilleure technique est celle basée sur la croissance du Rat ,25
(
8, 142
2 , iq.). I,e régime de base peut être le suivant : sucre 75 g, fibrine
3
8 g, sels 4 g, huile de maïs 3 g et toutes les vitamines hormis B6.
1
On peut également doser la vitamine B6 sur le Poussin en pratiquant
la méthode préventive ) 142 ou curative ).
( II7
(
Si l’échantillon est mélangé à la ration du Rat ou du Poussin et
donné par conséquent en même temps que celle-ci, le pyridoxal et la
pyridoxamine présentent une activité de 25 p. 100 inférieure à celle de
la pyriroxine ; par contre si l’échantillon est donné !ey os d’une manière
séparée de la ration, ou s’il est sous forme d’une solution injectée intra-
péritonéalement, les 3 composés de la famille B6 offrent une activité com-
parable. L’activité du pyridoxal et de la pyridoxamine est fonction de
la forme sous laquelle ils sont administrés, et ceci explique que les dosages
biologiques peuvent donner des résultats plus faibles que les techniques
microbiologiques.
Il existe larve, Corcyra cephalonica St., dont la croissance est
une
0
7 Dosage de la hiotine
0
9 Dosage de J’acide ascorbique
décalcification de la prédentine.
On a échafaudé une méthode de dosage basée sur la prévention
des troubles scorbutiques de la dent ,
73 8
( ).
7
Il est également possible de mesurer l’intensité de la carence ascor-
bique en dosant la phosphatase alcaline du sang, dont le taux est pro-
portionnel à la quantité de vitamine chez l’animal ( 8).
5
C. -
LES MÉTHODES CHIMIQUES ET PHYSIQUES
Dans le cas présent, les principes des méthodes sont basées sur une
réaction -
de la molécule vitaminique ;
mais dans les échantillons il est rare que d’autres molécules, sans acti-
vité vitaminique, ne donnent pas la même réaction que la vitamine.
C’est ainsi que les méthodes fluorométriques de dosage de la thiamine
et de la riboflavine demandent la plupart du temps une purification de
l’extrait pour éliminer des substances à fluorescence parasite. De même
dans le dosage de la vitamine C, basé sur le pouvoir réducteur de l’acide
ascorbique, il convient d’éliminer ou d’inhiber les autres systèmes oxydo-
réducteurs de l’extrait.
C’est pourquoi, dans ces méthodes, ainsi que dans les techniques
microbiologiques, la préparation de l’extrait réclame des soins nombreux
et attentifs ; elle se passe en 2 temps : d’abord hydrolyse de la molécule
vitaminique (ce qui n’était pas utile dans les dosages sur animaux),
ensuite purification de l’extrait.
L’hydrolyse est simple et fonction des propriétés de la vitamine :
si elle est très résistante, comme l’acide nicotinique, la prise sera hydro-
lysée chimiquement à l’autoclave ; par contre, si la molécule est plus
fragile, telle la thiamine, l’échantillon subira une légère hydrolyse chi-
mique puis une digestion enzymatique appropriée, c’est-à-dire fonction
des liaisons dans lesquelles la molécule est incluse. A ce propos, on peut
citer la fonction des principaux enzymes utilisés :
-
3! Dosage de la riboflavine
0
4 Dosage de la niacine
Dosage de la N’ méthylnicotinamide
Chez l’Homme, le Chien ou le Porc le principal métabolite urinaire
de la niacine est la N’ méthylnicotinamide. Chez les Mammifères on
rencontre de la trigonelline. Ces deux dérivés se dosent globalement
selon une technique de H q.). Elle consiste à traiter les méta-
UFF et coll. (
7
bolites de l’acide nicotinique par l’acétone en milieu alcalin. Il se déve-
loppe alors une fluorescence que l’on rapporte à celle d’une solution
connue de N’ méthylnicotinamide.
Il est conseillé de décolorer d’abord les urines sur du charbon actif
en milieu acétique, afin d’éliminer l’interférence de certains pigments
urinaires.
La trigonelline peut aussi se doser dans les urines de mammifères
(41, SI, 1
8).
3
0
7 Dosage de l’acide folique
Cette vitamine peut se doser chimiquement de deux façons. La mé-
thode de HUTCHINGS et coll. ) 75 consiste à réduire l’acide folique par le
(
zinc en milieu chlorhydrique N/ , ce qui donne une ptéridine et une
2
amine aromatique, dosée colorimétriquement ). 20 On peut diminuer
(
l’interférence de certains corps par une réduction avec le chlorure stan-
) en remplacement du zinc.
neux (5
7
Une microméthode, basée sur l’oxydation de l’acide folique par le
permanganate en milieu alcalin, donne l’acide amino-2-hydroxyptéri-
4 carboxylique qui
dine- est dosé fluorométriquement après purification
sur le Florisil (r).
0
8 Dosage de la hiotine
9° Dosage de la vitamine 12
B
12 est dosée chimiquement d’une manière peu usitée.
I,a vitamine B
En photolysant de la vitamine Bi2 avec une lumière monochroma-
tique le groupe cyanogène de la molécule est libéré. On peut l’entraîner
par un courant d’air et ainsi le doser colorimétriquement à l’aide du
phosphate de chloramine T (ig).
0
10 Dosage de l’acide ascorbique
La méthode chimique est la seule technique couramment employée
pour le dosage de l’acide ascorbique. Ce corps réduit nombre de réactifs,
et pour la détermination quantitative de l’acide ascorbique on utilise
généralement son pouvoir de transformer un colorant en son leuco-
dérivé.
La technique la plus répandue consiste à observer la décoloration
du dichloro 2-6 phénolindophénol )173 qui est un colorant rouge ou
(
bleu selon le pH.
Il convient de prendre certaines précautions car le dichloro-2-6
phénol indiphénol peut oxyder des substances organiques très variées
, 43, 46, 55, 12
(7, 4
0 8, 1 ).
0
8
En pratique, on extrait l’acide ascorbique de l’échantillon à l’aide
de l’acide trichloracétique, acétique, métaphosphorique, oxalique, etc.
Si l’on veut doser l’acide ascorbique total il faut passer l’extrait à
un courant de 2
SH en milieu acide pour réduire la forme déhydroascor-
’
bique.
Ensuite, on mesure au photomètre, toutes les 15 ou 30 secondes, la
décoloration d’une solution à 0025 p. ioo de dichloro 2
, -6 phénolindo-
phénol par action de l’extrait contenant l’acide ascorbique (io6, iog).
Une autre méthode d’éffectue à pH 3 ,o et, en présence, d’hyposulfite
on éclaire violemment la solution de bleu de méthylène contenant l’extrait
d’acide ascorbique.
On peut doser la acide ascorbique plus acide déhydroascor-
somme
D. -
LES MÉTHOI)ES 1IICROBIOLOGIQUES
Peu avant la dernière guerre S
CHOPPER et coll. ont montré
144
(
)
qu’un champignon mycelien, Phycomyces blakesleanus, avait une crois-
sance proportionnelle à la quantité de thiamine contenue dans son milieu
de croissance. Une telle observation, reproduite sur d’autres moisissures,
puis sur des bacilles, et pour tous les membres du complexe B, est à la
base de la technique microbiologique pour le dosage des vitamines B
et des acides aminés indispensables.
La vitamine C ne se dose pas microbiologiquement.
1 ! Généralités
Au total, le seul facteur qui sera détruit à la fois dans la levure et la pep-
tone sera l’acide pantothénique. A titre indicatif, voici les milieux com-
plets pour deux lactobacilles très employés dans les dosages micro-
biologiques pour cent tubes :
0
2 Dosage de la thiamine
sulfurique 0
1 N, puis digestion enzymatique (papaïne
, et clarase) à
pH 4,5. Filtration et pH 6,o environ.
0
3 Dosage de la riboflavine
S. y
l
ca
g be il faut que la concentration en thiamine soit supérieure
ensis,
à un seuil donné ) 125
( ; avec Neurospora on procède à une destruction
de la thiamine par un traitement au sulfite qui respecte la pyridoxine.
0
7 Dosage de l’acide folique
Deux méthodes microbiologiques classiques permettent la déter-
mination de l’acide ptéroylglutamique.
Une technique employant Streptococcus f aecalis R. fait appel à un
milieu synthétique ( ) dans lequel on a proposé d’ajouter les pu-
6, II2
3
rines afin d’obtenir une croissance maximum (i5 ).
7
Un autre procédé utilise L. casei et un milieu naturel ).131
(
Dans ce cas, on doit éliminer l’acide folique d’un hydrolysat de ca-
séine à l’aide de charbon actif. Cette méthode est la plus sensible : elle
détermine des concentrations de 0 1 m y par ce d’extrait.
,
Dans la première technique on mesure la néphélométrie des tubes,
dans la seconde on titre l’acide lactique formé.
L’extraction de l’acide folique est assez délicate car l’hydrolyse
demande une Bc conjugase. On en trouve dans des préparations de rein
de porc )15 ou de pancréas de poulet (
( 8).
9
La digestion enzymatique s’effectue selon le mode habituel.
8°
’
Dosage de la biotine
°
9 Dosage de la vitamine B12
Après avoir passé en revue les trois grands types de dosages vitami-
niques, les techniques biologiques, chimiques et microbiologiques, la
question qui se pose est de savoir dans quelle mesure des résultats obtenus
par des voies si différentes peuvent présenter entre eux une bonne con-
cordance. Certains auteurs se sont posés la question et ont analysé un
même échantillon à l’aide de techniques diverses. Nous allons donner le
fruit de leurs travaux dans les tableaux suivants.
Dans chacun d’eux nous avons calculé les valeurs relatives moyennes
en prenant a bitrairement une des techniques comme référence ; ceci
y
permet de mettre en lumière la similitude ou la divergence existant entre
les méthodes de dosages. Encore conviendra-t-il de remarquer que la nature
de l’échantillon peut intervenir dans le résultat d’une analyse vitaminique.
C’est pourquoi, s’il existe pour chaque vitamine un mode usuel d’extrac-
tion, celui-ci ne peut être considéré comme valable dans tous les cas.
Il y a notamment deux humeurs biologiques dont le dosage vitaminique
offre des difficultés particulières : le sang et l’urine. Ces deux liquides
exigent souvent une hydrolyse ou une purification particulières.
Les tableaux I et II mettent en lumière une très bonne concordance
entre les trois modes de dosages de la vitamine Bi.
Il faut noter que dans le tableau I les auteurs ont pris la précau-
tion de calculer la valeur du « blanc » dans la technique de fermentation
de la Levure.
Par ailleurs, dans ces deux tableaux concernant la thiamine, on
observe une bonne harmonie entre les techniques quel que soit le type
d’échantillon observé (céréales, levure, productions animales, etc.). En
conclusion, le dosage de la thiamine semble parfaitement au point, et les
diverses techniques fournissent des résultats dont les écarts sont de
l’ordre deio p. 100
.
logique.
Les résultats du tableau IV fournissant les teneurs en riboflavine de
divers types d’échantillons montrent une concordance satisfaisante entre
les méthodes biologiques, microbiologiques et chimiques. Comme pour
la vitamine B, les écarts moyens sont de l’ordre de 10 p. 100
I .
Le tableau V fait apparaître une très forte différence entre les teneurs
en
niacine obtenues par voie microbiologique ou chimique ou par voie
biologique : les analyses faites à l’aide d’animaux supérieurs fournissant
des résultatsen moyenne deux fois plus élevés que ceux obtenus par les
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