Semio3an03 Neuro-Systeme Nerveux-Mosbah PDF

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Sémiologie du système nerveux

(I)
Rappel anatomo-physiologique
Bases de l’examen neurologique
Examen de la vigilance et des fonctions cognitives
Examen des paires crâniennes

Dr Mosbah Amel
Maitre assistante en Neurologie
Faculté de médecine Laghouat
Définitions
• Etude des symptômes et des signes cliniques résultant
de lésions du système nerveux

• Les symptômes (ou signes fonctionnels) sont les


manifestations pathologiques ressenties par le malade

Ils sont recueillis par l’interrogatoire du malade et/ou


de son entourage.

• Les signes cliniques (ou signes physiques) sont


constatés par le médecin lors de l’examen physique.
Rappel anatomo-physiologique
Organisation générale
Centres Recevoir, traiter, émettre

Voies nerveuses Véhiculer

Afférences
Récepteurs
sensitives
Signaux de l’environnement

Efférences
motrices/ végétatives Effecteurs
Réponses
Anatomiquement
Le système nerveux Le système nerveux
central périphérique
(Encéphale + (Nerfs crâniens et
Moelle épinière) rachidiens)

Fonctionnellement
Le système nerveux Le système nerveux
cérébro-spinal autonome (végétatif)
(Gère la vie de relation (Régulation du milieu
avec le milieu intérieur)
extérieur)
Système nerveux central
A/ L’encéphale
Scissure

1/ Cerveau

2/ Tronc cérébral

3/ Cervelet

Circonvolution

Tronc cérébral Cervelet


Le cerveau
Architecture externe

2 hémisphères
Droit et gauche

4 lobes
Frontal
Pariétal
Temporal
Occipital.
Le cerveau
Architecture interne

Substance grise
(Corps cellulaires des
neurones)
- Cortex
- Noyaux gris centraux

Substance blanche
(Axones)
Le cortex
• La partie la plus superficielle de
l’encéphale (Écorce du cerveau)
• L’origine et la finalité de toutes les
voies nerveuses
• Regroupant un nombre infini de
neurones infiniment
interconnectée
Cartographie fonctionnelle
(52 aires corticales)
1 neurone est relié
100 000 000 000… à 10 000, 150 000 autres
de neurones.. neurones..

Siège des activités les plus élaborées de notre système


nerveux , siège de la volonté
Le plus haut niveau d’intégration de l’être humain
Tronc cérébral

• Carrefour des grandes voies


ascendantes et descendantes
• Naissance des nerfs crâniens
• Centre végétatif (Respiration,
rythme cardiaque, sommeil,
Bulbe
vigilance )
Le cervelet
« petit cerveau»

Organe de la coordination
B/ La moelle épinière
Substance grise
Centre réflexe
Substance blanche
Organe conducteur
Organisation segmentaire
• Le ME est organisée en segments =
Métamère (31)
8 cervicaux, 12 thoraciques , 5 lombaires,
5 sacrés, 1 coccygien
• Chaque métamère innerve un segment
somatique correspondant
Dermatome (peau), Myotome (muscle),
Angiotome (vaisseau), Viscérotome (viscère)
• Chaque métamère peut fonctionner
isolément (arc reflexe)
!!! La moelle épinière est plus courte que la colonne vertébrale (L2)
Pas de correspondance entre métamère médullaire et niveau vertébral
Grandes voies ascendantes et descendantes
• Voies ascendantes sensitives
De la périphérie vers le cerveau
via la moelle

• Voies descendantes motrices


Du cerveau vers la périphérie via
la moelle

• Croisement au niveau
du tronc cérébral
Le cerveau droit relié à la partie
Gauche du corps (et inversement)
Système nerveux périphérique
Système nerveux périphérique
Moelle Tronc
épinière cérébral
• Nerfs • Nerfs
rachidiens crâniens
(Racines) 12 paires
31 paires

Plexus
Cervical
Brachial
Lombaire
Sacré
Effecteur
(Muscle
• Troncs nerveux strié/ lisse/
Glande
• les nerfs rachidiens (racines médullaires) sont des nerfs mixtes
sensitivo-moteurs
• Sortent du canal vertébral par les trous de conjugaison

• Les nerfs crâniens sont mixtes, sensitifs, moteurs, sensoriels


• Sortent du crâne par les trous de la base du crâne
Particularités du système nerveux
• L’organisation précise et hiérarchisée +++

• Division hémisphérique (Droite/ Gauche)


- Double représentation
- Mais asymétrie (taille, forme, fonction)
- Notion de latéralisation : dominance fonctionnelle
(langage / préférence manuelle)
Étude sémiologique du système
nerveux
INTERROGATOIRE
• Identité: nom, âge, profession, origine, latéralité (D/G)
• ATCD personnels : FDR CV, Mdie système, Néoplasie …etc
• ATCD familiaux: Consanguinité, cas similaires, arbre géné
• Habitudes toxiques: tabagisme, alcoolisme, drogues

• Motif de consultation
• Durée d’évolution
• Recherche le premier symptôme ++
• Le mode d’installation : Aigu, sub-aigu, progressif
• Le mode évolutif : Permanant, intermittents (poussées-
rémissions). Aggravation, stationnaire, régression
• Les signes accompagnateurs neurologiques et non
neurologiques
Particularités de l’interrogatoire
en Neurologie
• La précision des données recueillies dépend du
dégrée de coopération du patient

• Adapter l’examen à la situation clinique


‐ Enfants
‐ Troubles de la vigilance
‐ Troubles psychiatriques
‐ Détérioration intellectuelle

• En cas de difficulté, appeler l’entourage


• Rechercher la présence de symptômes non décrits
spontanément (Troubles intellectuels, troubles
sphinctériens gênantes ou sexuelles)

• Prêter attention aux indices non verbaux


(Pauvreté du geste du parkinsonien, attitudes
antalgiques, posture, démarche..)

• Chez l’enfant, savoir apprécier


‐ Déroulement de la grossesse
‐ Etat de santé à la naissance
‐ Développement psycho-moteur
‐ inserstion scolarité
Interrogatoire bien conduit = Premier temps
d’orientation de l’hypothèse clinique
EXAMEN NEUROLOGIQUE
Objectifs

• Confirmer l'hypothèse acquise en fin d'entretien


• Affiner (exp : diplopie, l'examen va essayer de
déterminer quel nerf oculomoteur est atteint)
• Rechercher la présence d'autre anomalie que
celles rapportées.
• Rechercher l’absence de certains signes . Signes
dits « négatifs » parce que absents peuvent avoir
une grande valeur diagnostique
Méthodologie
• Rigoureux et méthodique
(Présentation générale, statut neurologique)
(Extrémité céphalique, mbrs sup, tronc, mbrs inf)
• Comparatif (droite vs gauche)
• Penser au contrôle visuel
• Explore toutes les fonctions neurologiques
élémentaires et élaborées
• Réalisé fonction après fonction en respectant un
ordre logique
o Vigilance et fonctions cognitives
o Nerfs crâniens
o Motricité
o Sensibilité
o Coordination
o Sphincters
o Posture et marche
• Orienté par l’hypothèse clinique acquise par
l’interrogatoire
L’examen complet des fonctions cognitives n’est pas
nécessaires s’il n’y a pas de plainte et que l’interrogatoire a
évalué l’absence de ce trouble, fonction sphinctériennes ..
• Examen soigneux des autres appareils (selon le contexte)
Le raisonnement neurologique
Particularité ++
Système nerveux = Organisation précise et
hiérarchisée
• Le raisonnement neurologique vise l’émergenace
d’une hypothèse clinique
• Potentiellement confirmée (ou non) par des examens
paracliniques
• 3 étapes :
- Regroupement syndromique
- Discussion topographique
- Discussion étiologique selon les mécanismes physiopath
Le raisonnement neurologique

1. Raisonnement syndromique
Symptômes et signes d’examen constituant une
association non fortuite
( Ex : déficit moteur + ROTS vifs + spasticité =
Sd pyramidal)

2. Raisonnement topographique
Quelle est la région du système nerveux dont la lésion
rend compte de l’ensemble des symptômes ?
3. Raisonnement étiologique
2 principaux éléments d’orientation (mode d’installation,
topographie)
• Le traumatisme
• Le trouble circulatoire : Systématisation topographie vasculaire
est d’installation soudaine
• Les proliférations tumorales: localisées à une région
topographique , évolution sub-aigue vers l’aggravation régulière.
• Les processus atrophiques et dégénératifs : Diffus ou localisés,
d’évolution extrêmement lente , perdue dans le passé
• Les perturbations inflammatoire: localisation diffuse au niveau
su SNC ou SNP ou les 2, évolution fluctuante et progressive
• Les perturbations métaboliques
• Les lésions congénitales: Constatées dans la petite enfance,
souvent non évolutives.
Vigilance et fonctions cognitives
A/ Vigilance
• La vigilance (ou éveil cortical)
Etat d’activation cérébrale permettant des réponses
parfaitement adaptées aux sollicitations du monde extérieur

• La conscience
Faculté permettant la connaissance de soi et de son
environnement.
Nécessite la normalité de la vigilance (+Fonctions mentales )

• Cependant, le niveau de conscience peut être diminué sans


que la vigilance ne soit affectée (troubles du comportement)
Evaluation de la vigilance
• Appréciée durant l’anamnèse (Orientation spatiale,
temporelle)

• Plus précisément, par l’appréciation de la réactivité


et le degré d’adaptation à des stimulus élémentaires
(sonores, visuels ou nociceptifs)

• Par la présence et la qualité des réponses à des


stimulations plus complexes (calcul...)
Différents degrés d’altération de la vigilance
• Obnubilation
Réponses correctes mais lentes aux stimulus complexes
(orientation temporo-spatiale, calcul, ordres écrits) +
Fatigabilité et difficultés de concentration
• Confusion
Tableau proche de l’obnubilation, mais les réponses sont en
grande majorité incorrectes. Fluctuations importantes
• Stupeur
Réactions obtenues uniquement aux stimulus simples (appel
du nom, secousse, bruit vif), le patient a les yeux ouverts ou
peut les ouvrir
• Coma
Réactions obtenues uniquement aux stimulus nociceptifs
ou absence totale de réponse; les yeux sont fermés.
Echelle d’évaluation de la profondeur du coma
« échelle de Glasgow »
B/ Fonctions cognitives

• Encore dites « supérieures »


Fonctions neurologiques concourant à la
connaissance et à l’interaction avec notre
environnement
• Rôle majeur du cortex +++ (néocortex associatif)
• Participation des structures sous-corticales
(striatum, thalamus)
• Transfert inter-hémisphérique efficient (corps calleux)
A/ La mémoire

B/ Les fonctions instrumentales


• Le langage
• Le geste (les praxies)
• L’identification perceptive (les gnosies)

C/ Les fonctions exécutives


Fonctions de contrôle permettant
l'exécution d’actions (attention,
planification, inhibition, anticipation,
raisonnement, prise de décision..)
Evaluation des fonctions cognitives
• Estimées en bonne partie durant l’anamnèse
– Patient adéquat et collaborant
– Orientation spatiale, temporelle et personnelle
(âge, activité..)
– Qualité et fluence du discours
• L’examen détaillé se fera en fonction du
contexte
Examens des paires crâniennes
Nerfs crâniens
Nerfs émergeant directement du cerveau et du tronc cérébral
12 paires (3 sensoriels, 5 moteurs, 4 mixtes)
I: Olfactif
II: Optique
III: Moteur Oculaire Commun
IV: Pathétique (trochléaire)
V : Trijumeau
VI: Moteur Oculaire Externe
(Abducens)
VII: Facial
VIII: Vestibulo-cochléaire (auditif)
IX: Glossopharyngien
X: Vague
XI: Spinal (accessoire)
XII: Grand hypoglosse
LE NERF OLFACTIF (I) Nerf sensoriel

• Appareil récepteur: la tache olfactive située


dans la muqueuse nasale.
• Les « filets olfactifs» pénètrent dans le crâne
par la lame criblée de l’ethmoïde et se
terminent dans le bulbe olfactif
• Relais avec les bandelettes et les stries
olfactives.
• Terminaison : Aire olfactive primaire (uncus de
l’hippocampe)
Exploration
Tester narine par narine, yeux fermés à l’aide
d’une substance odorante non irritante (café,
orange..)

Sémiologie
Hyposmie / Anosmie
unilatérale (méningiomes)
bilatérale (traumatisme)
LE NERF OPTIQUE (II) Nerf sensoriel
Exploration
• Acuité visuelle
Œil par œil, déterminer le plus petit objet nettement perçu,
(par lecture d'une échelle placée a 5 mètres
(Plus précisément par lecture de l‘échelle de Parinaud)

• Champs visuel
≪ au doigt ≫, en demandant au sujet de fixer le nez de
l'examinateur et de dire quand il voit apparaitre le doigt de
l’examinateur, qui part d'une position externe et se
rapproche progressivement du point de fixation
(Plus précisément en ophtalmologie avec l'appareil de Goldman)

• Fond d’œil
Étude de la papille (point d’emergenace du nerf optique)
Sémiologie
• Une baisse de l'acuité visuelle
• Des anomalies du champs visuels
- Le scotome Lacune du champ visuel correspondant à une
lésion ponctuelle pré-chiasmatique (rétine ou nerf optique)
- Les hémianopsies Perte de vision dans la moitié du champ
visuel (tout ou partie d'un hémichamp)
Les hémianopsies bi-temporales par atteinte chiasmatique
(tumeur hypophysaire).
Les hémianopsies latérales homonymes (un hémichamps
temporal d’un coté et nasal de l’autre) par atteinte rétro-
chiasmatique
• Des anomalies au fond d’œil
Œdème papillaire / atrophie papillaire
LES NERFS OCULOMOTEURS (III, IV, VI)
Nerfs moteurs du globe oculaire
(Emergent des pédoncules cérébraux (III, IV) , de la protubérance (V)

Motricité extrinsèque Motricité intrinsèque


6 muscles pupillaire
• Le droit interne (en dedans) (III) Le système
• Le droit supérieur (vers le haut) (III) parasympathique
• Le petit oblique (vers le haut) (III) • Constricteur de l’iris (III)
• Le droit inferieur (vers le bas) (III)
• Le droit externe (en dehors) (VI) Le système sympathique
• Le grand oblique (IV) • Dilatateur de la pupille
(vers le bas + adduction et rot int) (centres médullaires
sympathiques C8 à D1)

Motricité palpébrale
• Releveur de la paupière sup (III)
L’oculomotricité conjuguée « vision binoculaire »
• Contrôle du déplacement du regard
• Coordination permanente des 2 yeux (Tout mouvement d’un
œil est associé à un mouvement coordonné de l’autre œil)
Exp Le mouvement de latéralité vers la droite (contraction du
droit externe droit et du droit interne gauche)

• Organisation complexe
(Aires oculomotrices
corticales , bandelette
longitudinale postérieure
reliant les noyaux
oculomoteurs des 2 yeux
et avec les noyaux
vestibulaires)
Exploration
• Motilité extrinsèque
Faire suivre son doigt par le patient sans que celui-ci bouge
la tête

• Motilité pupillaire
- Taille et forme,
-Comparer les 2 côtés
-Tester les réactions à la lumière « reflexe photomoteur »
Voie afférente (fibres qui cheminant dans les voies
optiques) centre (noyau pédonculaire ) Voie efférente
(les fibres parasympathiques des deux III)
Contraction des deux pupilles (réflexe consensuel)
Sémiologie

• Ptosis Chute de la paupière sup

• Diplopie : Vision double (horizontale, verticale ou oblique)


S’exagère quand l’œil est maintenu dans une direction où le
muscle atteint est en action
Disparait en vision monoculaire
• Strabisme : Perte du parallélisme
des 2 globes.
- Divergeant (en dehors) -
Convergent (en dedans)
Mydriase Dilatation pathologique de la pupille / Myosis Rétrécissement
Mydriase paralytique
La pupille ne réagit pas à la stimulation lumineuse
(réflexe photomoteur direct aboli)
En revanche, réaction de constriction pupillaire
controlatérale (réflexe photomoteur consensuel conservé)
Mydriase bilatérale non réactive
Souvent due à une atteinte rétinienne ou du nerf optique
Paralysie Complète du III
• Un ptosis
• Une diplopie verticale ou
oblique
• Un strabisme divergent
• L’impossibilité de déplacer
l’œil en dedans, en haut
et en bas
• Une mydriase paralytique
• Une paralysie
de l’accommodation

Le III innerve le muscle ciliaire responasable de l’accomodation-


convergence du globe oculaire ( motricité intrinsèque)
Le signe de Claude
Bernard-Horner

• Un myosis
• Un rétrécissement de la
fente palpébrale
• Une énophtalmie
(diminution de la saillie
normale du globe oculaire)
• Correspond à une atteinte
sympathique pupillaire
LE TRIJUMEAU (V)
Nerf mixte: 2 contingents
• Sensitif: Sensibilité de la face (V1,V2,V3)
-- Yeux fermés, toucher bilatéralement
le front, les joues et de la mâchoire
Tester également les 2/3 ant de la langue,
les gencives
-- Reflexe cornéen
Hypo/ Anesthésie / Névralgie du V

• Moteur (Muscles masticateurs)


Serrer les dents sur un abaisse-langue,
palpation des muscles
LE NERF FACIAL (VII)
Nerf mixte
• Moteur (+++): muscles de la face et du cou
• Sensitif (sensibilité de l’oreille), sensoriel et sécrétoire (glandes
lacrymales et salivaires, gout)

-- Rechercher une asymétrie de la face au repos et sur ordre (gonfler


les joues, froncer les sourcils, fermer les yeux)

Coté sain Coté paralysé


• Effacement des rides du front
• Attraction du nez
• Elargissement de la fente
• Attraction de la
palpébrale
bouche
•Abaissement de la paupière inf
• Effacement du plis nasogénien
• Chute de la commissure labiale
LE NERF COCHLÉO-VESTIBULAIRE (VIII)
Nerf sensoriel

• Nerf cochléaire (audition)


Épreuve de la voix chuchotée, frottement pouce/index

• Nerf vestibulaire (équilibration)


- Vertige : Illusion de déplacement du sujet par rapport
aux objets environnants ou des objets par rapport au sujet.
- Nystagmus: Oscillation rythmique et conjuguée des
globes oculaires
- Signe de Romberg labyrinthique et épreuve de déviation
des index (examen de la posture)
- Marche labyrinthique
LE NERF GLOSSO PHARYNGIEN IX
Nerfs mixte
• Nerf bulbaire mixte : triple fonction
- Motrice : Muscles du pharynx ((constricteur sup du
pharynx, stylo-pharyngé, pilier ant et post du voie))
responsables de la déglutition
- Sensitive : Pharynx et 1/3 post de la langue)
/ Sensoriel : sensibilité gustative du 1/3 post
de la langue
- Végétative: Innervation des glandes parotides =
sécrétion salivaire

• Emerge de la face antérieure du bulbe et sort dans


le trou déchiré postérieur avec le X et le XI
Exploration
• De la déglutition et de
la phonation

• Voile au repos et lors de


l’émission d’un son

• Sensibilité du 1/3 post


de la langue et du pharynx

• Réflexe nauséeux
La stimulation de la paroi
post du pharynx entraîne
une contraction avec
impression de rejet
« envie de vomir »
Sémiologie
Motrice Sensitive
• Dysphagie non douloureuse • Hypo ou anesthésie (pharynx et
(Quintes de toux, fausses 1/3 post langue)
routes, reflux des liquides par
le nez) • Réflexe nauséeux aboli
• Légère modification de la voix • Névralgie du IX (rare):
crises douloureuses provoquées
par les mouvements de
• Signe du rideau (paralysie du déglutition, sous forme d’un
constricteur sup du pharynx) éclair, siégeant au niveau de la
Quand on demande base de la langue irradiant vers
au malade de prononcer l’amygdale
la lettres « A », la paroi
postérieure du pharynx • Le goût est altéré sur le tiers
se déplace vers le côté postérieur de la langue
sain avec déviation
de la luette comme
un rideau qui se ferme
LE NERF PNEUMOGASTRIQUE X
« Nerf vague »
• Nerf mixte avec composante végétative ++
· Moteur (voile du palais, larynx, une partie du pharynx
assurant le 3ème tps de la déglutition)
· Sensitives (voile du palais, une partie du pharynx, larynx,
épiglotte)
· Végétatives (+++) nerf hypotenseur et cardio modérateur
(musculature cardio-vasculaire et trachéo-broncho-
pulmonaire), innervation digestive et endocrinienne

• Emerge du bulbe , sort du crane par le trou déchiré


postérieur, chemine dans le cou (entre la carotide et la
veine jugulaire), le thorax puis l’abdomen
Exploration
• De la déglutition
et de la phonation

• Du voile du palais

• Réflexe du voile
Lors de l'attouchement
d'un hémivoile, le voile
complet se contracte
et s'élève
Sémiologie

• Motrice
Paralysie pharyngo-vélo-palatine
- Troubles modérés à sévère de la déglutition
- L’hémi-voile paralysé est surélevé vers le côté sain, la
luette est attirée du côté sain
- Le réflexe vélo-palatin est aboli du côté paralysé.
- Voix sourde, faible , voilée : voix nasonnée

Paralysie laryngée
- Dysphonie laryngée avec voix bitonale (enrouée) voir
aphonie (si atteinte bilatérale sévère)
- Examen laryngoscopique (paralysie des cordes vocales)
• Sensitive
Hypo ou anesthésie (voile du palais, partie basse du pharynx,
larynx)
++ Risque de perte du reflexe tissugène ++ ( Risque majeur
de fausses routes )

• Végétative (difficile à apprécier)


L’irritation du nerf vague bradycardie, hypotension,
spasmes bronchiques avec dyspnée, irritation gastro-
œsophagienne (nausées, vomissements et troubles du
transit intestinal) MALAISE VAGAL
Nerf moteur
LE NERF SPINAL (XI)
• Nerf exclusivement moteur (branche externe).
• Innerve les muscles sterno-cleido-mastoidien (SCM)
et le trapeze.
• Noyaux d'origine situés dans la moelle cervicale
Le nerf monte dans le canal rachidien, sort du crane
par le trou déchiré postérieur
Exploration
• Explorer le sterno-cleido-mastoidien : mouvements
de flexion et de rotation de la tête (en regardant et
en palpant le muscle)
• Explorer le trapèse : Haussement de l‘épaule (en
examinant le moignon de l‘épaule, en particulier la
position de l'omoplate)

Sémiologie
Paralysie du SCM (rotation de la tète du coté opposé) et
du trapèze (difficultés a hausser l‘épaule).
Les nerfs IX , X , XI s'examinent conjointement, leur
atteinte est souvent associée (Trajet commun)
LE NERF GRAND HYPOGLOSSE
(XII) Nerf moteur

• Nerf exclusivement moteur destiné a la langue.


• Le noyau d'origine est situé dans le bulbe
• Sort du crane par le canal condylien antérieur
et se dirige vers la base de la langue.
Exploration
• Aspect de la langue au repos
• Lors et des mouvements (tirer la langue, claquer,
s'essuyer les lèvres avec la langue)

Sémiologie
• Paralysie de l'hémi-langue
avec déviation du coté
opposé
• Atrophie et fasciculations
(plus tardifs)
Sémiologie du système nerveux II

MOTRICITÉ
SENSIBILITÉ
COORDINATION

Dr Mosbah Amel
Maitre assistante en Neurologie
Faculté de médecine Laghouat
Examen de la motricité
Motricité
Phénomène complexe
° Le mouvement (Activité phasique)
° La posture (Activité tonique)
3 niveaux
d’organisation
Régulation
Un niveau périphérique

Unité motrice Cervelet

Un niveau
segmentaire Noyaux gris
centraux
Moelle épinière
(NGC)
Un niveau supra-
segmentaire
Tronc cérébral
Cortex cérébral
L’unité motrice
(Effecteur = La contraction musculaire)

Jonction neuro-musculaire
La moelle épinière (Centre reflexe)
Reflexe = Contraction musculaire liée à une stimulation sensitive,
involontaire et stéréotypée
Réflexe de flexion
Stimulation cutanée
Nocicepteurs
Sensibles à la douleur
• Rôle de défense (retrait)

Réflexe myotatique
d’extension
Stimulation musculaire
Fuseaux neuro-musculaires
Sensibles à l’allongement passif
d’un muscle (sous l’effet de la
pesanteur)
• Maintien du tonus de posture
Le tronc cérébral (La station érigée)

La station érigée ou redressement est sous


la dépendance des noyaux réticulaires (protubérance)
par le faisceau réticulo-spinal médian
Le cortex cérébral
(Le mouvement volontaire)

Mouvement dont le plan d’action et l’exécution


sont élaborés au niveau cortical

=/= mouvement reflexe


• Mouvement intentionnel
• Ne requiert pas d’informations sensitives
• Amélioré par l’expérience et l’apprentissage
Le cortex pré-moteur Le cortex moteur principal
Aire 6 Aire 4
Planifie et organise les Exécute du plan moteur
séquences motrices (Activation des muscles)
(force, amplitude , vitesse
de contraction)
Dans l’homonculus moteur: Surface
corticale NON proportionnelle à la
surface corporelle
== Finesse et complexité du mouvement

Main +++ Visage +++


== Fonctions spécifiques de l’homme
(se servir d’un outil, parler)

Participation de différents lobes


du cerveau
- Lobe pariétal : situation du corps
dans l’espace
- Lobe frontal antérieur : choix
d’une stratégie
- Lobe temporal : mémoire
Faisceau pyramidal
(Cortico-spinal)
Examen de la motricité
4 volets d’analyse

1/ Examen musculaire
2/ Force musculaire
3/ Tonus musculaire
4/ Réflexes
Interrogatoire

• Douleur musculaire
• Fatigabilité
• Déficit moteur

On précise le mode d’apparition du déficit, son siège et son caractère permanent ou


intermittent.
1/ Examen musculaire
Inspection
Réalisée sur patient dévêtu, comparative , apprécie le
volume et l’aspect des muscles.
• Amyotrophie : Diminution du volume musculaire
• Hypertrophie : Augmentation du volume musculaire
• Fasciculations : Contractions involontaires et brèves des
fibres musculaires, visibles sous la peau, sans
déplacement
• Myokymies : Contractions involontaires des fibres
musculaires plus grossières, plus lentes et plus
prolongées que les fasciculations.
• Crampe : Contraction involontaire, intense et
douloureuse intéressant tout ou partie du muscle
Percussion
• Réflexe idio-musculaire :
La percussion directe du muscle (avec un
marteau à réflexes) provoque normalement la
contraction du muscle, suivie d'une décontraction
rapide.
Ce réflexe peut être aboli en cas de maladie
musculaire
Palpation

• Consistance : ferme, flasque ou rigide


• Douleur musculaire à la pression (évoquant
une polymyosite)
2/ Etude de la force musculaire
• Force musculaire globale
• Force musculaire segmentaire
(muscle par muscle)
1/ Force musculaire globale (motricité volontaire)
• Aux membre supérieurs « Manœuvre de barré »
Maintenir qlqs secondes les bras tendus à l’horizontale.
Le déficit se traduit par une tendance à la pronation puis
une chute lente

• Aux membres inférieurs « Manœuvre de mingazinni »


Patient couché sur le dos, cuisses fléchies, jambes
maintenues à l’horizontale.
Le déficit se traduit par une chute lente de la cuisse.
2/ Force musculaire segmentaire (motricité
périphérique)
• Étudier La force des différents groupes musculaires.
• Suppose une connaissance suffisante de l'action des muscles.
• La force de chaque muscle est comparée à celle de son
homologue controlatéral.
• Étudier les mouvements actifs (réalisés par le patient),
contre pesanteur et contre résistance.
0 : Absence de contraction
1 : Contraction sans effet moteur
2 : Contraction avec déplacement (mais pas contre
la pesanteur)
3 : Contraction contre la pesanteur
4 : Contraction contre résistance
5 : Force musculaire normale
Topographies possibles du déficit moteur

Hémiplégie
Paralysie des muscles de tout un hémicorps
Paraplégie
Paralysie des muscles des membres inférieurs
Tétraplégie
Paralysie des muscles des 4 membres
Monoplégie
Paralysie des muscles d’un membre
- Topographie radiculaire (muscles innervés par une
racine nerveuse exp C5)
- Topographie tronculaire (muscles innervés par un
tronc nerveux exp Nerf radial)
3/ Etude du tonus musculaire
Définition
• Etat de tension permanant du muscle strié qui persiste
lors de son relâchement volontaire (opposition à la
pesanteur)
• Sous la dépendance d’une activité réflexe d’origine
médullaire, contrôlées par des centres supra médullaires
(Cortex, Cervelet, NGC)

Examen
Patient allongé sur le dos, muscles relâchés (tonus de repos)
• Faire une mobilisation passive (sans effort de la part du
malade) des différentes articulations des membres.
Percevoir une résistance modérée qui limite légèrement
l’extensibilité.
• Étudier le ballant des articulations distales (cheville, poignet)
Hypertonie Sémiologie
Augmentation de la résistance du muscle à
son allongement passif Hypotonie
• Spastique (élastique) • Absence de toute
Augmentation progressive de la résistance résistance à la
au mouvement passif
Lorsque l’examinateur relâche son effort mobilisation passive
d’étirement, le segment de membre revient • Le muscle est flasque,
à la position initiale. son extensibilité
• Plastique accentuée
Résistance continue et homogène pendant
tout le mouvement passif • Déficit moteur
Lorsque l’examinateur relâche son effort le périphérique
segment du membre reste dans la même • Phase initiale du déficit
position «Rigidité en Tuyau de plomb » moteur central
Cette résistance peut céder par à-coups
réalisant «phénomène de la roue dentée » • Syndrome cérébelleux

- Spastique Atteinte Pyramidale (prédomine sur les muscles


fléchisseurs aux membres supérieurs et extenseurs aux
membres inférieurs)
- Plastique Atteinte Extra-pyramidale (parkinsonien)
3/ Etude des réflexes

Valeur localisatrice pour le métamère médullaire concerné


Examen
• Etude comparative (la symétrie est la règle chez le sujet normal)
• Le degré de percussion des réflexes symétriques doit être égal
• Sujet détendu (Recourir aux manœuvres de distraction
interroger, faire compter..)

1) Reflexes ostéo-tendineux (ROTS)


Provoqués par la percussion des tendons à l’aide d’un marteau
à reflexe Bicipital C5

Stylo-radial C6

Cubito-pronateur C8

Tricipital C7

Rotulien L4

Achilléen S1
ROTS Aux Mbrs supérieurs
Réflexe bicipital C5
Avant-bras en semi-flexion et supination
Percussion du pouce placé sur le tendon du biceps brachial
Contraction du biceps et flexion du coude

Réflexe stylo-radial C6
Avant-bras en semi-flexion et en position intermédiaire entre
la pronation et la supination
Percussion du bord externe du radius au-dessus de la styloïde radiale
Contraction du brachio-radial et flexion du coude

Réflexe tricipital C7
Avant-bras en semi-flexion maintenu par l'examinateur
Percussion du tendon du triceps brachial au-dessus de l'olécrâne
Contraction du triceps et extension du coude

Réflexe cubito-pronateur C8
Avant-bras en semi-flexion et en légère supination
Percussion de la styloïde ulnaire
Pronation de l'avant-bras
ROTS Aux Mbrs inférieurs
Réflexe rotulien
Percussion du tendon rotulien chez un patient
assis jambes pendantes, ou bien couché
jambe semi-fléchie soutenue par l'examinateur
Contraction du quadriceps et extension
du genou

Réflexe achilléen
Percussion du tendon d'Achille
Genou légèrement fléchi, hanche en rotation
externe, cheville maintenue à 90°
Contraction du triceps sural et flexion
plantaire du pied.
Sémiologie
• Abolition des ROT
- Atteinte du système nerveux périphérique
- Atteinte aiguë ou brutale du système nerveux central, en
début d’évolution

• Exagération des ROT (Amples, vifs, polycinétiques, diffusés)


* Vifs : Amplitude de la réponse obtenue augmentée.
* Polycinétiques : Plusieurs réponses pour une stimulation.
* Diffusés : Réponse réflexe obtenue même en stimulant plus
loin que la zone réflexogène habituelle
Les ROT sont exagérés dans le syndrome pyramidal
Des ROT vifs isolés peuvent se voir chez les sujets «
neurotoniques » ( tendus, anxieux)
Certains signes accompagnateurs affirment l’hyper-
réflectivité
Le clonus
Série de contraction rythmique d’un muscle provoquée
par l’étirement d’un tendon.
(( Testé à la cheville : pousser le pied vers le haut)) ou (( à
la rotule : pousser la rotule vers le bas))
2) Reflexes cutanéo-muqueux
Provoqués par un effleurement cutané ou muqueux

• Réflexe cutané plantaire et signe de Babenski


Stimulation non douloureuse du bord externe de la plante du
pied d'arrière en avant
Réponse normale : flexion du gros orteil
et accessoirement des autres orteils
Le signe de Babinski
extension lente du gros orteil avec parfois écartement des
autres orteils
• Autres reflexes cutanéo-muqueux
Examen de la sensibilité
Examen de la sensibilité
Aptitude des êtres vivants à réagir à aux stimuli (fonction
d’alerte et d’éveil)
• Se fait de manière comparative (gauche/droite -
mb sup/mb inf)
• Sur un malade déshabillé
• Porte sur l’ensemble des champs radiculaires et
tronculaires
• En l’absence du contrôle visuel
• Examen subjectif !! (tenir compte du degré de
collaboration du patient, éviter les suggestions..)
1/ Sensibilité élémentaire
- Sensibilité superficielle: tact, douleur, température
- Sensibilité profonde
2/ Sensibilité élaborée
Examen de la sensibilité superficielle
• Le tact
S’explore avec la pulpe des doigts (coton / mobilisation d’un poil)
• La douleur au moyen d’une épingle
• La température
Application de tubes de verre chauds et froids non nocifs
•Hypoesthésie : Diminution de la perception sensitive
•Anesthésie : Abolition de la perception sensitive.
•L’hyperesthésie : Exagération de la perception sensitive.
•Les dysesthésies : toutes les modification de la perception (retard
dans la perception, altération des sensations..)
•L’hyperalgésie : Exacerbation de la sensation douloureuse.
•L’allodynie : Sensation douloureuse à une stimulation qui
normalement n’en provoque pas.
Examen de la sensibilité profonde
(proprioceptive)
Nous renseigne sur la position de notre corps dans l’espace et
de nos membres par rapport à notre corps, c’est la sensibilité
aux stimulations internes (osseuses, musculaires, articulaire).

• La kinesthésie
Étudiée au niveau des extrémités par la mobilisation d’un doigt
(l’index) ou d’un orteil (le gros orteil), dont on demande au
sujet d’identifier la position ou le sens d’un mouvement lent.

• La sensibilité vibratoire
S’explore par l’utilisation d’un diapason de fréquence lente
(environ 100 HZ) appliqué sur les tubérosités osseuses
(styloïdes, olécrane, clavicule, rotule..)
Examen de la sensibilité élaborée
Correspond au niveau les plus élevé de l’intégration de
l’information sensitive (le cortex pariétal).
Testée en l’absence de troubles sensitifs élémentaires

• La discrimination tactile: Aptitude à discerner 2 stimulations


tactiles appliquées sur le même territoire.
• La stéréognosie: Capacité d’identifier un objet par la palpation.
• La somatognosie : c’est la notion de schéma corporel
(reconnaissance des différentes parties du corps )
• La graphesthésie : Capacité d’identifier les lettres ou les chiffres
tracés sur le revêtement cutané.
Examen de la coordination
Capacité d’assurer une précision spatiale du mouvement
Rôle majeur du cervelet (comparateur entre les
informations corticales et proprioceptives)
1/ Dysmétrie (erreur dans l’amplitude du mouvement)
• Epreuve doigt/nez
Demander au sujet de mettre le bout de son index sur le bout
de son nez (ou sur le lobe de son oreille) en partant de loin et
le plus vite possible.
• Epreuve talon/ genou
Demander au sujet allongé de mettre son talon sur le genou
controlatéral, le plus vite possible, puis de descendre le long
de la crête tibiale.
On parle de dysmétrie lorsque la cible est ratée.
2/ Adiadococinésie: troubles de l’exécution rapide de puvement
alternatifs.
• Épreuve des marionnettes
• Opposer successivement chaque doigt contre le pouce
• Mouvement alternatifs paume/ dos des mains
3/ Dyschronométrie: retard à l’initiation et à l’arret du
mouvement
4/ Asynergie : Troubles de l’enchainement des différentes
composantes du mouvement.
Passage de la position allongée à la position assise sans l'aide des
bras (normalement, les membres inférieurs ne se soulèvent pas)
5/ Tremblement postural et cinétique
6/ Hypotonie cérébélleuse
7/ Dysartrie cérébelleuse voix scandée et explosive
Sémiologie III
Sphincters
Posture et marche

Dr Mosbah Amel
Maitre assistante en Neurologie
Faculté de médecine Laghouat
Sémiologie sphinctérienne

La commande sensitivo-motrice sphinctériennes


dépend des métamères sacrés S2, S3, S4 et S5
éventuellement.

Motricité reflexe (Système nerveux autonome de la


moelle sacrée)
Motricité volontaire (Système cortico-spinal)
Interrogatoire
Troubles génito-sphinctériens :
• Dysurie (mictions difficiles)
• Pollakiurie (mictions nombreuses )
• Troubles de l'érection
• Troubles de contrôle des selles.
Etude de la motricité sphinctérienne
Force musculaire et tonus

• Releveurs de l’anus (S2, S3)


Le doigt intra-rectal apprécie la qualité de la
contraction musculaire (normale, mauvaise ou nulle)
lors des efforts de défécation et de poussée

• Les muscles sphinctériens anaux (S3, S4) apprécier


le ltonus apprécié lors de l’introduction ou du retrait
du doigt intra-rectal (rapidité de la relaxation suivant
une contraction )
Reflexes périnéaux

• Réflexe crémastérien (L1, L2)


Excitation cutanée de la face
interne de la cuisse
Ascension du testicule ou
rétraction de la grande lèvre

• Reflexe anal (S4-S5)


Excitation de la marge de l'anus
Contraction du sphincter anal
Examen de la sensibilité

• La sensibilité tactile discriminative, nociceptive,


thermique est étudiée au niveau des dermatomes
correspondant aux métamères médullaires sacrés,
• La sensibilité pallesthésique est étudiée au niveau du
sacrum, du coccyx et des ischions.

On parle d’hypo/anesthésie en selle


Lésion du système nerveux périphérique
• Dysurie voire incontinence urinaire
• L’examen périnéal
Paralysie hypotonique aréflexique avec hypo-
ou anesthésie en selle = Vessie flasque
Lésion médullaire
• Dysurie et incontinence par mictions impérieuses
• L’examen périnéal
- hypertonie et hyperréflexie ++ Vessie spastique
- Troubles sensitifs variables
Lésion encéphalique
• Incontinence urinaire par impériosité ++
• L’examen neurologique du périnée
Trouble de la commande sans anomalie du
tonus, des réflexes
Examen de la marche
La marche est une activité volontaire, automatique et réflexe.
Très informative ++ (mobilisation d’un certains nombres de
systèmes neurologiques (et non neurologiques))

Le patient est observé entrain de marcher en faisant


des allers-retours
• La vitesse, l'amplitude et la régularité du pas.
• L’orientation (rectiligne ou pas)
• La marche sur une ligne droite
• Le demi-tour (harmonieux ou décomposé)
• Le ballant automatique des bras.
• La marche sur les talons (loges antérolatérales des jambes);
la marche sur la pointe des pieds (muscles de la loge postérieure )
Les démarches neurologiques
1. La démarche spastique de l’hémiplégique
« la démarche en fauchant » (en arc de cercle)
(Atteinte du système pyramidal)

2. Le steppage : «la marche des chevaux »


(Atteinte du nerfs périphérique)
Le pied est tombant, à la marche il se met en varus équin
et le genou est levé trop haut pour éviter que la pointe du
pied ne heurte le sol.

3. La démarche dandinante «la démarche de canard»


(Par Atteinte musculaire)
Le bassin n'étant pas retenu du côté portant, retombe à
chaque pas du côté opposé.
4. Démarche cérébelleuse « démarche ébrieuse »
Le sujet ne peut aller droit devant lui, progresse
jambes écartées en décrivant des courbes
alternatives à droite et à gauche : en zigzague.

5. Démarche vestibulaire (ou labyrinthiques)


La marche est précautionneuse et instable avec une déviation
latérale de la ligne de marche.

6. Démarche talonnante (atteinte de la sensibilité profonde)


Le patient lance brusquement la jambe et pose le pied par le talon (il
ne sait plus où se situe son pied dans l'espace par rapport au sol)

7. La démarche parkinsonienne, akinénique (att extrapyramidale)


Le sujet avance d’un seul bloc, le tronc incliné en avant, membres en
légère flexion, perte du ballant des bras
Au stade avancé, c’est la marche à petits pas.
Examen de la posture
Comme la marche, la station debout mobilise plusieurs systèmes
(corticospinal, cérébelleux, vestibulaire, sensitif profonde).

• Epreuve de Romberg
On demande au sujet de se tenir debout, les pieds joints, bras
tendus à l'horizontale, d'abord yeux ouverts, puis fermés
On observe l'axe du corps avant et après occlusion des yeux.
• Ecartement du polygone de sustentation: le sujet ne peut garder
les pieds joints (troubles de l’équilibre cérébélleux)
• Romberg proprioceptif : oscillations antéro-postérieure à la
fermeture des yeux
• Romberg vestibulaire (labyrinthique) : oscillations latérales yeux
ouverts et fermés.
• Déviation latérale des index: dans le syndrome vestibulaire.
Conclusion

• L’organisation du SN est précise et hierrachisée


• Rigueur, méthode, logique

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