Semio3an03 Neuro-Systeme Nerveux-Mosbah PDF
Semio3an03 Neuro-Systeme Nerveux-Mosbah PDF
Semio3an03 Neuro-Systeme Nerveux-Mosbah PDF
(I)
Rappel anatomo-physiologique
Bases de l’examen neurologique
Examen de la vigilance et des fonctions cognitives
Examen des paires crâniennes
Dr Mosbah Amel
Maitre assistante en Neurologie
Faculté de médecine Laghouat
Définitions
• Etude des symptômes et des signes cliniques résultant
de lésions du système nerveux
Afférences
Récepteurs
sensitives
Signaux de l’environnement
Efférences
motrices/ végétatives Effecteurs
Réponses
Anatomiquement
Le système nerveux Le système nerveux
central périphérique
(Encéphale + (Nerfs crâniens et
Moelle épinière) rachidiens)
Fonctionnellement
Le système nerveux Le système nerveux
cérébro-spinal autonome (végétatif)
(Gère la vie de relation (Régulation du milieu
avec le milieu intérieur)
extérieur)
Système nerveux central
A/ L’encéphale
Scissure
1/ Cerveau
2/ Tronc cérébral
3/ Cervelet
Circonvolution
2 hémisphères
Droit et gauche
4 lobes
Frontal
Pariétal
Temporal
Occipital.
Le cerveau
Architecture interne
Substance grise
(Corps cellulaires des
neurones)
- Cortex
- Noyaux gris centraux
Substance blanche
(Axones)
Le cortex
• La partie la plus superficielle de
l’encéphale (Écorce du cerveau)
• L’origine et la finalité de toutes les
voies nerveuses
• Regroupant un nombre infini de
neurones infiniment
interconnectée
Cartographie fonctionnelle
(52 aires corticales)
1 neurone est relié
100 000 000 000… à 10 000, 150 000 autres
de neurones.. neurones..
Organe de la coordination
B/ La moelle épinière
Substance grise
Centre réflexe
Substance blanche
Organe conducteur
Organisation segmentaire
• Le ME est organisée en segments =
Métamère (31)
8 cervicaux, 12 thoraciques , 5 lombaires,
5 sacrés, 1 coccygien
• Chaque métamère innerve un segment
somatique correspondant
Dermatome (peau), Myotome (muscle),
Angiotome (vaisseau), Viscérotome (viscère)
• Chaque métamère peut fonctionner
isolément (arc reflexe)
!!! La moelle épinière est plus courte que la colonne vertébrale (L2)
Pas de correspondance entre métamère médullaire et niveau vertébral
Grandes voies ascendantes et descendantes
• Voies ascendantes sensitives
De la périphérie vers le cerveau
via la moelle
• Croisement au niveau
du tronc cérébral
Le cerveau droit relié à la partie
Gauche du corps (et inversement)
Système nerveux périphérique
Système nerveux périphérique
Moelle Tronc
épinière cérébral
• Nerfs • Nerfs
rachidiens crâniens
(Racines) 12 paires
31 paires
Plexus
Cervical
Brachial
Lombaire
Sacré
Effecteur
(Muscle
• Troncs nerveux strié/ lisse/
Glande
• les nerfs rachidiens (racines médullaires) sont des nerfs mixtes
sensitivo-moteurs
• Sortent du canal vertébral par les trous de conjugaison
• Motif de consultation
• Durée d’évolution
• Recherche le premier symptôme ++
• Le mode d’installation : Aigu, sub-aigu, progressif
• Le mode évolutif : Permanant, intermittents (poussées-
rémissions). Aggravation, stationnaire, régression
• Les signes accompagnateurs neurologiques et non
neurologiques
Particularités de l’interrogatoire
en Neurologie
• La précision des données recueillies dépend du
dégrée de coopération du patient
1. Raisonnement syndromique
Symptômes et signes d’examen constituant une
association non fortuite
( Ex : déficit moteur + ROTS vifs + spasticité =
Sd pyramidal)
2. Raisonnement topographique
Quelle est la région du système nerveux dont la lésion
rend compte de l’ensemble des symptômes ?
3. Raisonnement étiologique
2 principaux éléments d’orientation (mode d’installation,
topographie)
• Le traumatisme
• Le trouble circulatoire : Systématisation topographie vasculaire
est d’installation soudaine
• Les proliférations tumorales: localisées à une région
topographique , évolution sub-aigue vers l’aggravation régulière.
• Les processus atrophiques et dégénératifs : Diffus ou localisés,
d’évolution extrêmement lente , perdue dans le passé
• Les perturbations inflammatoire: localisation diffuse au niveau
su SNC ou SNP ou les 2, évolution fluctuante et progressive
• Les perturbations métaboliques
• Les lésions congénitales: Constatées dans la petite enfance,
souvent non évolutives.
Vigilance et fonctions cognitives
A/ Vigilance
• La vigilance (ou éveil cortical)
Etat d’activation cérébrale permettant des réponses
parfaitement adaptées aux sollicitations du monde extérieur
• La conscience
Faculté permettant la connaissance de soi et de son
environnement.
Nécessite la normalité de la vigilance (+Fonctions mentales )
Sémiologie
Hyposmie / Anosmie
unilatérale (méningiomes)
bilatérale (traumatisme)
LE NERF OPTIQUE (II) Nerf sensoriel
Exploration
• Acuité visuelle
Œil par œil, déterminer le plus petit objet nettement perçu,
(par lecture d'une échelle placée a 5 mètres
(Plus précisément par lecture de l‘échelle de Parinaud)
• Champs visuel
≪ au doigt ≫, en demandant au sujet de fixer le nez de
l'examinateur et de dire quand il voit apparaitre le doigt de
l’examinateur, qui part d'une position externe et se
rapproche progressivement du point de fixation
(Plus précisément en ophtalmologie avec l'appareil de Goldman)
• Fond d’œil
Étude de la papille (point d’emergenace du nerf optique)
Sémiologie
• Une baisse de l'acuité visuelle
• Des anomalies du champs visuels
- Le scotome Lacune du champ visuel correspondant à une
lésion ponctuelle pré-chiasmatique (rétine ou nerf optique)
- Les hémianopsies Perte de vision dans la moitié du champ
visuel (tout ou partie d'un hémichamp)
Les hémianopsies bi-temporales par atteinte chiasmatique
(tumeur hypophysaire).
Les hémianopsies latérales homonymes (un hémichamps
temporal d’un coté et nasal de l’autre) par atteinte rétro-
chiasmatique
• Des anomalies au fond d’œil
Œdème papillaire / atrophie papillaire
LES NERFS OCULOMOTEURS (III, IV, VI)
Nerfs moteurs du globe oculaire
(Emergent des pédoncules cérébraux (III, IV) , de la protubérance (V)
Motricité palpébrale
• Releveur de la paupière sup (III)
L’oculomotricité conjuguée « vision binoculaire »
• Contrôle du déplacement du regard
• Coordination permanente des 2 yeux (Tout mouvement d’un
œil est associé à un mouvement coordonné de l’autre œil)
Exp Le mouvement de latéralité vers la droite (contraction du
droit externe droit et du droit interne gauche)
• Organisation complexe
(Aires oculomotrices
corticales , bandelette
longitudinale postérieure
reliant les noyaux
oculomoteurs des 2 yeux
et avec les noyaux
vestibulaires)
Exploration
• Motilité extrinsèque
Faire suivre son doigt par le patient sans que celui-ci bouge
la tête
• Motilité pupillaire
- Taille et forme,
-Comparer les 2 côtés
-Tester les réactions à la lumière « reflexe photomoteur »
Voie afférente (fibres qui cheminant dans les voies
optiques) centre (noyau pédonculaire ) Voie efférente
(les fibres parasympathiques des deux III)
Contraction des deux pupilles (réflexe consensuel)
Sémiologie
• Un myosis
• Un rétrécissement de la
fente palpébrale
• Une énophtalmie
(diminution de la saillie
normale du globe oculaire)
• Correspond à une atteinte
sympathique pupillaire
LE TRIJUMEAU (V)
Nerf mixte: 2 contingents
• Sensitif: Sensibilité de la face (V1,V2,V3)
-- Yeux fermés, toucher bilatéralement
le front, les joues et de la mâchoire
Tester également les 2/3 ant de la langue,
les gencives
-- Reflexe cornéen
Hypo/ Anesthésie / Névralgie du V
• Réflexe nauséeux
La stimulation de la paroi
post du pharynx entraîne
une contraction avec
impression de rejet
« envie de vomir »
Sémiologie
Motrice Sensitive
• Dysphagie non douloureuse • Hypo ou anesthésie (pharynx et
(Quintes de toux, fausses 1/3 post langue)
routes, reflux des liquides par
le nez) • Réflexe nauséeux aboli
• Légère modification de la voix • Névralgie du IX (rare):
crises douloureuses provoquées
par les mouvements de
• Signe du rideau (paralysie du déglutition, sous forme d’un
constricteur sup du pharynx) éclair, siégeant au niveau de la
Quand on demande base de la langue irradiant vers
au malade de prononcer l’amygdale
la lettres « A », la paroi
postérieure du pharynx • Le goût est altéré sur le tiers
se déplace vers le côté postérieur de la langue
sain avec déviation
de la luette comme
un rideau qui se ferme
LE NERF PNEUMOGASTRIQUE X
« Nerf vague »
• Nerf mixte avec composante végétative ++
· Moteur (voile du palais, larynx, une partie du pharynx
assurant le 3ème tps de la déglutition)
· Sensitives (voile du palais, une partie du pharynx, larynx,
épiglotte)
· Végétatives (+++) nerf hypotenseur et cardio modérateur
(musculature cardio-vasculaire et trachéo-broncho-
pulmonaire), innervation digestive et endocrinienne
• Du voile du palais
• Réflexe du voile
Lors de l'attouchement
d'un hémivoile, le voile
complet se contracte
et s'élève
Sémiologie
• Motrice
Paralysie pharyngo-vélo-palatine
- Troubles modérés à sévère de la déglutition
- L’hémi-voile paralysé est surélevé vers le côté sain, la
luette est attirée du côté sain
- Le réflexe vélo-palatin est aboli du côté paralysé.
- Voix sourde, faible , voilée : voix nasonnée
Paralysie laryngée
- Dysphonie laryngée avec voix bitonale (enrouée) voir
aphonie (si atteinte bilatérale sévère)
- Examen laryngoscopique (paralysie des cordes vocales)
• Sensitive
Hypo ou anesthésie (voile du palais, partie basse du pharynx,
larynx)
++ Risque de perte du reflexe tissugène ++ ( Risque majeur
de fausses routes )
Sémiologie
Paralysie du SCM (rotation de la tète du coté opposé) et
du trapèze (difficultés a hausser l‘épaule).
Les nerfs IX , X , XI s'examinent conjointement, leur
atteinte est souvent associée (Trajet commun)
LE NERF GRAND HYPOGLOSSE
(XII) Nerf moteur
Sémiologie
• Paralysie de l'hémi-langue
avec déviation du coté
opposé
• Atrophie et fasciculations
(plus tardifs)
Sémiologie du système nerveux II
MOTRICITÉ
SENSIBILITÉ
COORDINATION
Dr Mosbah Amel
Maitre assistante en Neurologie
Faculté de médecine Laghouat
Examen de la motricité
Motricité
Phénomène complexe
° Le mouvement (Activité phasique)
° La posture (Activité tonique)
3 niveaux
d’organisation
Régulation
Un niveau périphérique
Un niveau
segmentaire Noyaux gris
centraux
Moelle épinière
(NGC)
Un niveau supra-
segmentaire
Tronc cérébral
Cortex cérébral
L’unité motrice
(Effecteur = La contraction musculaire)
Jonction neuro-musculaire
La moelle épinière (Centre reflexe)
Reflexe = Contraction musculaire liée à une stimulation sensitive,
involontaire et stéréotypée
Réflexe de flexion
Stimulation cutanée
Nocicepteurs
Sensibles à la douleur
• Rôle de défense (retrait)
Réflexe myotatique
d’extension
Stimulation musculaire
Fuseaux neuro-musculaires
Sensibles à l’allongement passif
d’un muscle (sous l’effet de la
pesanteur)
• Maintien du tonus de posture
Le tronc cérébral (La station érigée)
1/ Examen musculaire
2/ Force musculaire
3/ Tonus musculaire
4/ Réflexes
Interrogatoire
• Douleur musculaire
• Fatigabilité
• Déficit moteur
Hémiplégie
Paralysie des muscles de tout un hémicorps
Paraplégie
Paralysie des muscles des membres inférieurs
Tétraplégie
Paralysie des muscles des 4 membres
Monoplégie
Paralysie des muscles d’un membre
- Topographie radiculaire (muscles innervés par une
racine nerveuse exp C5)
- Topographie tronculaire (muscles innervés par un
tronc nerveux exp Nerf radial)
3/ Etude du tonus musculaire
Définition
• Etat de tension permanant du muscle strié qui persiste
lors de son relâchement volontaire (opposition à la
pesanteur)
• Sous la dépendance d’une activité réflexe d’origine
médullaire, contrôlées par des centres supra médullaires
(Cortex, Cervelet, NGC)
Examen
Patient allongé sur le dos, muscles relâchés (tonus de repos)
• Faire une mobilisation passive (sans effort de la part du
malade) des différentes articulations des membres.
Percevoir une résistance modérée qui limite légèrement
l’extensibilité.
• Étudier le ballant des articulations distales (cheville, poignet)
Hypertonie Sémiologie
Augmentation de la résistance du muscle à
son allongement passif Hypotonie
• Spastique (élastique) • Absence de toute
Augmentation progressive de la résistance résistance à la
au mouvement passif
Lorsque l’examinateur relâche son effort mobilisation passive
d’étirement, le segment de membre revient • Le muscle est flasque,
à la position initiale. son extensibilité
• Plastique accentuée
Résistance continue et homogène pendant
tout le mouvement passif • Déficit moteur
Lorsque l’examinateur relâche son effort le périphérique
segment du membre reste dans la même • Phase initiale du déficit
position «Rigidité en Tuyau de plomb » moteur central
Cette résistance peut céder par à-coups
réalisant «phénomène de la roue dentée » • Syndrome cérébelleux
Stylo-radial C6
Cubito-pronateur C8
Tricipital C7
Rotulien L4
Achilléen S1
ROTS Aux Mbrs supérieurs
Réflexe bicipital C5
Avant-bras en semi-flexion et supination
Percussion du pouce placé sur le tendon du biceps brachial
Contraction du biceps et flexion du coude
Réflexe stylo-radial C6
Avant-bras en semi-flexion et en position intermédiaire entre
la pronation et la supination
Percussion du bord externe du radius au-dessus de la styloïde radiale
Contraction du brachio-radial et flexion du coude
Réflexe tricipital C7
Avant-bras en semi-flexion maintenu par l'examinateur
Percussion du tendon du triceps brachial au-dessus de l'olécrâne
Contraction du triceps et extension du coude
Réflexe cubito-pronateur C8
Avant-bras en semi-flexion et en légère supination
Percussion de la styloïde ulnaire
Pronation de l'avant-bras
ROTS Aux Mbrs inférieurs
Réflexe rotulien
Percussion du tendon rotulien chez un patient
assis jambes pendantes, ou bien couché
jambe semi-fléchie soutenue par l'examinateur
Contraction du quadriceps et extension
du genou
Réflexe achilléen
Percussion du tendon d'Achille
Genou légèrement fléchi, hanche en rotation
externe, cheville maintenue à 90°
Contraction du triceps sural et flexion
plantaire du pied.
Sémiologie
• Abolition des ROT
- Atteinte du système nerveux périphérique
- Atteinte aiguë ou brutale du système nerveux central, en
début d’évolution
• La kinesthésie
Étudiée au niveau des extrémités par la mobilisation d’un doigt
(l’index) ou d’un orteil (le gros orteil), dont on demande au
sujet d’identifier la position ou le sens d’un mouvement lent.
• La sensibilité vibratoire
S’explore par l’utilisation d’un diapason de fréquence lente
(environ 100 HZ) appliqué sur les tubérosités osseuses
(styloïdes, olécrane, clavicule, rotule..)
Examen de la sensibilité élaborée
Correspond au niveau les plus élevé de l’intégration de
l’information sensitive (le cortex pariétal).
Testée en l’absence de troubles sensitifs élémentaires
Dr Mosbah Amel
Maitre assistante en Neurologie
Faculté de médecine Laghouat
Sémiologie sphinctérienne
• Epreuve de Romberg
On demande au sujet de se tenir debout, les pieds joints, bras
tendus à l'horizontale, d'abord yeux ouverts, puis fermés
On observe l'axe du corps avant et après occlusion des yeux.
• Ecartement du polygone de sustentation: le sujet ne peut garder
les pieds joints (troubles de l’équilibre cérébélleux)
• Romberg proprioceptif : oscillations antéro-postérieure à la
fermeture des yeux
• Romberg vestibulaire (labyrinthique) : oscillations latérales yeux
ouverts et fermés.
• Déviation latérale des index: dans le syndrome vestibulaire.
Conclusion