Travaux
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A
TOUTE
MA
FAMILLE
REMERCIEMRNTS
Mes remerciements vont particulièrement à :
DIEU le seigneur tout puissant, pour toutes les miséricordes qu’il ne cesse de m’accorder dans
ma vie ;
M. DJEUDJI Jean Marc de l’équipe des coutants forts du département électrique pour sa
disponibilité ;
M.BILLONG chef service de quart à la division exploitation pour les conseils durant le stage ;
Mes collègues stagiaires : Jules SOUMELE, TOKMANA ISSA, HAMADOU NASSOUROU, Yvan LEBONGO,
Samuel NDONGO pour le partage de connaissances et les bons moments passés ensemble ;
RESUME
Ce travail a été effectué au cours d’un stage académique, du mois d’aout au mois d’octobre
2019 à ENEO Cameroun, précisément à la centrale hydroélectrique d’Edéa et le thème
de notre étude a été intitulé « Optimisation du système de refroidissement des transformateurs de
puissance cas d’Edéa ». Optimisation d’un tel système a pour objectif d’éviter un arrêt
sur incident par déclenchement d’un transformateur. Le déclenchement d’un TR dû au fait que la
température ait atteint le seuil de déclenchement, pourrait entraîner d’éventuel délestage aux
heures de pointe en l’occurrence, d’autant plus qu’elle injectant une puissance 276, 3 MW sur le
réseau interconnecté Sud-Cameroun. Cependant, pour mener à bien notre travail, nous nous
sommes d’abord imprégné du fonctionnement des transformateurs et avons étudié le système
d’évacuation de chaleur en place en collectant certains informations sur les valeurs de la
température, tout en veillant sur les valeurs de consigne qui correspondent aux seuils d’alarme et
de déclenchement du transformateur Tout ceci en vue d’optimiser le refroidissement actuel par
conséquent réduire quelconque arrêt sur incident.
ABSTRACT
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
L’énergie électrique est d’une grande une importance dans la concrétisation du développement
durable dans le monde entier. Elle est un facteur très sensible de nos jours et caractérise parfois le
niveau de développement d’un pays. La consommation énergétique connait une ascension rapide,
1.1 Contexte
En charge, un transformateur est le siège de pertes thermiques dans son noyau (pertes fer)
et dans ses enroulements (pertes joules). Cette énergie qui se manifeste par une
augmentation locale de la température, doit être évacuée à l'extérieur de la cuve. Compte
tenu de la quantité de chaleur entrant en jeu dans les transformateurs de puissance, la
conception du système de refroidissement est particulièrement importante. Lorsque le
transformateur fonctionne normalement, la circulation de l'huile assure son
refroidissement: la chaleur produite est véhiculée par la circulation naturelle ou forcée du
diélectrique liquide (huile) vers les dispositifs de refroidissement. Un transfert de chaleur
bien organise permet d'éviter la présence de zones dont la température locale est
particulièrement élevée. Ceci est obtenu par la circulation d'huile abondante et bien
repartie. L'efficacité est directement influencée par la viscosité et la chaleur spécifique du
diélectrique utilisé. Le transfert de chaleur a lieu en deux étapes à l'intérieur de la cuve de la
partie active (enroulements, noyau) à l'huile; puis de l'huile au réfrigérant à travers un
échangeur de chaleur externe.
A cet effet, ENEO Cameroun, comme toute autre entreprise de production qui voudra
fonctionner dans continuité de service sans panne et répondre à la demande de ses clients.
C’est dans cette vision que nous avons réalisé nos études au sein de la centrale
hydroélectrique d’Edéa qui est l’une des plus grandes centrales hydroélectriques de notre
pays ce qui a connu quelques dysfonctionnements en raison de certains problèmes affectant
le système de
refroidissement des transformateurs. Cela a donné lieu aux études menées dans ce travail.
2.1.1 Définitions
Transformateur de puissance est un appareil statique à deux enroulements ou plus
qui, par induction électromagnétique, transforme un système de tension et courant
alternatif en
un autre système de tension et de courant de valeurs généralement différentes à la
même
fréquence dans le but de transmettre de la puissance électrique norme (IEC 6 0076
-1 , 2000)
Les transformateurs sont réversibles ct permettent, soit l'élévation, soit
l'abaissement de
la tension; d'ou la possibilité de choisir la meilleure tension pour la production, le
transport, la
distribution, I ‘utilisation de l'énergie électrique, et de passer facilement de l'une à
l'autre,
Un transformateur électrique permet donc de faire transiter la puissance électrique
en courant
alternatif (AC) depuis la centrale de production d'électricité jusqu'à son utilisateur
final avec
un minimum de pertes, à différents niveaux de tensions. Le transformateur est
l'élément du
réseau qui permet le passage d'une tension alternative donnée à une autre c'est un
convertisseur AC/AC à fréquence fixe, celle du réseau.
2.1.2 Symboles
Figure 2.1 : symbole d’un transformateur
2.1.3 Constitution
(2.1)
On eut à partir de ce rapport de transformation, distinguer trois modes de
fonctionnement du
transformateur
-En abaisseur de tension (Élévateur de courant) si m<1
- En élévateur de tension (Abaisseur de courant) si m>1
-En isolateur (Tension et Courant) si m=1
Les transformateurs sont des équipements très délicats dont on ne peut pas mettre
en usage sans
toutefois remplir certaines conditio ns de choix. C'est pour cette raison que le
transformateur a des
critères de choix à respecter tels que :
-la valeur nominale du courant (In)
-la tension nominale (Un)
-la fréquence de fonctionnement (f en Hz)
-le courant de court-circuit (cc)
-la puissance apparente(S en VA)
-la tension primaire (U1)
-la tension secondaire à vide (U20 en volt)
le couplage (∆/Ү)
-le type de refroidissement (ODAFONAF/ADWF /ADWF)
-le rendement (η)
-le niveau d'isolement
2.1.5.1 Description
NOYAU MAGNETIQUE
Il est construit en tôle magnétique à faible pertes spécifiques, pourvues d’un isolement
céramique des deux côtés lui garantissant une longue durée de fonctionnement correct. Le
système d’installation du noyau et des bobinages a été conçu de façon à supporter sans
dommages les efforts mécaniques des courts-circuits. De plus, il est doté de canaux de
refroidissement facilitant la circulation de l’huile à l’intérieur.
BOBINAGE
Les conducteurs sont fabriqués en cuivre électrolytique de haute pureté, isolés avec
plusieurs couches de papiers ou émaillés. Avant d’être installés sur le noyau, les bobinages sont
stabilisés mécaniquement
REGLEUR DE TENSION
Le réglage de tension peut s’effectuer sur le bobinage H.T. L’opérateur est réalisée par un
commutateur à vide activable sans charge ni tension. Pouvant intervenir sur n’importe quel
bobinage, ce dernier agit généralement sur celui de haute tension. La commande est placée sur le
capot et intervient directement sur le mécanisme de changement par l’intermédiaire de pignon et
crémaillère.
LA CUVE
Elle est construite en tôles d’acier laminées à chaud et renforcées par profilés. Sa
conception lui permet de supporter un vide total et une pression interne 1,5 fois supérieure à la
plus haute colonne d’huile qui peut être obtenue en service. Son socle abrite les éléments d’appui
logeant les roues bidirectionnelles. Elle dispose également d’éléments permettant son
déplacement et levage par vérin.
LE CONSERVATEUR
Dimensionné pour absorber la dilatation thermique subie par l’huile entre les températures
minimales et maximales de fonctionnement. Il est conçu de façon à s’auto-supporter une fois
installé sur le capot du transformateur. A ses extrémités, il dispose de registres démontables
permettant son accès pour les opérations de maintenance.
LE RADIATEUR
Construis à base d’éléments emboutis et soudés entre eux, ils sont dimensionnés pour
supporter un vide totale ainsi qu’une pression interne supérieure à 1Kg /Cm2 .Ils sont
généralement adossés à la cuve, sur les deux grands cotés afin de faciliter l’installation ultérieure
d’une ventilation forcée.
LES ISOLATEURS
Conçus pour les tensions les plus élevées du matériel, leur composition (en porcelaine en
générale) et leur configuration particulière (en « jupes » juxtaposées) leurs permettent de mettre
le T.R à l’abri d’agressions spécifiques telles que les surtensions, les décharges brutales
d’électricité (foudre), les incursions d’humidité ou d’adhésion de saletés. Ils sont de type
condensateur et contiennent leur propre huile
LA ROUE
Chacun des éléments compte 4 roues bidirectionnelles et isolantes ; en effet elle contribue
à la séparation électrique entre la Terre et la partie active du transformateur.
CONNECTION DE MISE A LA TERRE
Dans la partie inférieure droite de chaque grand côté de la cuve, une plaque a été disposée
pour la liaison à la Terre de la cuve du transformateur. Chaque connexion, en matière inoxydable,
comporte 2 orifices d’une dizaine de millimètres de diamètre.
Dans le transformateur, l'énergie électrique arrivant dans l'enroulement primaire n'est pas
entièrement restituée au secondaire. Une partie est, en effet, perdue lors du processus de transfert
énergétique.
Ces puissances perdues sont désignées sous le nom de "pertes électromagnétiques".
Les différentes formes sous lesquelles se manifestent les pertes sont les suivantes:
-les pertes par effet JOULE dans les enroulements notées PJ,
- les pertes par hystérésis dans le circuit magnétique notées PH,
- les pertes par courants de FOUCAULT dans le circuit magnétique notées PF,
- les pertes par courants induits dans les bobinages notées PI,
- les pertes par courants induits dans la cuve et les parties métalliques passives, appelées
également pertes supplémentaires et notées PS.
Les pertes par effet JOULE (en W) correspondent au dégagement de chaleur accompagnant le
passage du courant dans les enroulements. Elles se calculent pour chaque enroulement (indicés 1
et 2) par le produit de sa résistance totale R (en Ω) et du carré du courant efficace I (en A) le
traversant.
(2.2)
Les pertes par hystérésis sont dues à la relation particulière entre le champ magnétique et
l'induction dans les tôles du circuit magnétique. Le champ magnétique, créé par un courant
alternatif, est lui-même alternatif. Pour une valeur donnée du champ, l'induction n'est pas la
même lorsque le champ augmente ou lorsqu'il diminue.
D'un point de vue énergétique, l'énergie nécessaire à augmenter l'induction n'est pas entièrement
restituée lorsque l'induction diminue. C'est la différence qui constitue les pertes par hystérésis.
Celles-ci sont proportionnelles à l'intégrale de l'aire délimitée par le cycle d'hystérésis. La forme
du cycle dépend du matériau constituant la tôle, et ses limites (en particulier l'induction
maximale) sont proportionnelles à la tension de l'enroulement primaire.
Figure 2.5 : Cycle d'hystérésis pour deux matériaux. Les pertes par hystérésis du matériau
désigné par la courbe en trait plein sont plus fortes que celles du matériau désigné en pointillé
Les autres pertes sont dues à la circulation de courants parasites dans les parties conductrices
(c'est-à-dire métalliques) du transformateur. On distingue les courants de FOUCAULT se
refermant dans le circuit magnétique, et les courants induits (qui ne sont pas seulement des
courants de FOUCAULT) situés dans les autres conducteurs.
On a vu que la variation du flux magnétique dans le circuit crée une force électromotrice puis un
courant dans l'enroulement secondaire. Par le même phénomène, ce flux génère également des
courants circulant à l'intérieur même du circuit magnétique.
Les pertes par courants de FOUCAULT représentent la dissipation thermique accompagnant la
circulation de ces courants. Elles sont proportionnelles au carré de l'induction, et à l'inverse de la
résistance de la tôle.
La somme des pertes par hystérésis et des pertes par courants de FOUCAULT représente les
pertes totales du circuit magnétique appelées pertes fer et notées Pf. Elles sont
approximativement indépendantes de la charge. Pour cela, on les assimile aux pertes mesurées
lorsque le secondaire est ouvert, appelées pertes à vide et notées Po.
Pf = PH + PF = Po (2.3)
Les pertes par courants induits désignent les pertes liées au flux de fuite. Le flux magnétique créé
par la circulation du courant primaire ne se referme pas toujours dans le circuit magnétique.
Une partie du flux appelée flux de fuite se referme dans les enroulements ou à l'extérieur du
circuit dans la cuve et les dispositifs de blindage.
La présence du flux de fuite dans les enroulements provoque la circulation de courants induits
dont le trajet se referme à l'intérieur d'un même conducteur (et qui sont dans ce cas des courants
de FOUCAULT). Dans le but de réduire les pertes, les conducteurs sont habituellement
subdivisés en brins. Les brins sont ensuite brasés ensemble, au moins au niveau des entrées et
sorties du courant dans un groupe de bobines. Cette opération a pour effet de créer des boucles
dans lesquelles le champ de fuite induit des courants appelés courants de circulation. Les
transpositions ou permutations habituellement réalisées dans les bobines permettent de réduire
l'amplitude de ces courants de circulation.
On retient qu'elles sont proportionnelles au carré de la charge et à l'inverse de la résistance des
enroulements, et donc diminuent lorsque la température augmente.
Il reste à évoquer les pertes par courants induits dans la cuve et les dispositifs de blindage de la
cuve appelées parfois pertes supplémentaires. Dans la suite de cette étude, on se limite au cas où
le transformateur est dimensionné de façon à ce que les pertes supplémentaires dans les parties
métalliques passives soient faibles devant les pertes de la partie active, et donc négligeables.
PS = 0 (2.4)
En résumé; les pertes sont des sources d'échauffements dans les différents éléments conducteurs
du transformateur. Pour cela, on les regroupe en deux catégories:
Les pertes cuivre dans les enroulements, notées Pc, sont dues à l'effet JOULE, aux courants
induits (et circulant) et sont proportionnelles au carré du courant. De plus, une augmentation de la
température dans les enroulements augmente les pertes JOULE et diminue les pertes par courants
induits.
Pc = PJ + PI (2.5)
Les pertes fer regroupent les pertes par hystérésis et celles par courants de FOUCAULT dans le
circuit magnétique. Elles peuvent être estimées constantes et assimilées aux pertes mesurées à
vide.
Pf = PH + PF = Po (2.6)
Les pertes totales du transformateur, notées PT, s'expriment donc par:
PT = Pc + Pf (2.7)
Le mécanisme de transfert de chaleur dans un transformateur s'effectue par trois modes, à savoir:
la conduction, la convection et le rayonnement. Dans les transformateurs refroidis par huile, la
convection joue le rôle le plus important et la conduite le moins important. Un traitement
mathématique excite pour exprimer ces modes de transfert de chaleur est assez difficile et donc
les concepteurs s'appuient principalement sur des formules empiriques.
2.4.1 Conduction
Presque tous les types de transformateurs sont soit de pétrole ou de gaz remplis, et la chaleur
s'écoule dans le noyau et les enroulements dans le milieu de refroidissement. Du noyau, la
chaleur peut s'écouler directement, mais de l'enroulement, il traverse l'isolation fournie sur le
conducteur enroulement. Dans les grands transformateurs, au moins un côté des conducteurs
isolés est exposé au milieu de refroidissement, et la chaleur s'écoule à travers une petite épaisseur
de l'isolation des conducteurs. Mais dans les petits transformateurs, la chaleur peut s'écouler à
travers plusieurs couches de cuivre et d'isolation avant d'atteindre le refroidissement moyen. La
chute de température à travers l'isolation en raison du transfert de chaleur de conduction
Le mécanisme peut être calculé par la loi thermique de base:
Systèmes de refroidissement
(2.8)
Où Q est le flux de chaleur (perte de puissance) en W et RT est une résistance thermique en ° C /
W. La résistance thermique est donnée par
(2.9)
Où ti est l'épaisseur d'isolation en m, A est une surface en coupe transversale en m2, et k est
conductivité thermique en W / (m ° C). Si q désigne un flux de chaleur par unité de transfert, la
baisse de température à travers l'isolant peut être réécrite comme
(2.10)
Il convient de noter que la conductivité thermique du papier imprégné d'huile l'isolation dépend
de la température et sa bonne valeur doit être prise dans le calcul
2.4.2 Radiation
Tout corps, à une température élevée par rapport à son environnement, rayonne de la chaleur
L'énergie sous forme d'ondes. La dissipation de chaleur d'un réservoir de transformateur se
produit à la fois par rayonnement et par convection naturelle. Le refroidissement des radiateurs
aussi se produit par rayonnement, mais il est beaucoup moins par rapport à celui par convection.
En raison de proximité des ailettes du radiateur, toute la surface du radiateur ne participe pas
mécanisme de transfert de chaleur par rayonnement. Ainsi, la zone efficace pour le rayonnement
peut être prise comme surface extérieure de l'enveloppe du radiateur. Par conséquent, pour le cas
le réservoir avec les radiateurs connectés à celui-ci, la surface de rayonnement réelle est cette
zone sûr qu'une ficelle bien tendue se trouverait. L'émissivité de la surface rayonnante affecte le
rayonnement. Le transfert de chaleur en watts par rayonnement est exprimé par
La loi Stephan-Boltzmann:
(2.11)
Où η = 5.67 × 10-8W / (m2 ° K4) est la constante de Stephan-Boltzmann, E est la surface facteur
d'émissivité, est une surface spécifique pour le rayonnement en m2, Ts est la température
moyenne de surface rayonnante en ° K, et Ta est la température de l'air ambiant en ° K.
L'émissivité de surface est une propriété, qui dépend de plusieurs facteurs comme la surface fini,
type de peinture appliquée à la surface, etc. Lorsque le facteur d'émissivité est moins élevé que
l'unité, la surface rayonnante efficace est proportionnellement inférieure (comme l'indique
l'équation ci-dessus). Pour le réservoir et les radiateurs peints avec une couleur grise ayant
Émissivité de 0,95, la zone de rayonnement efficace est généralement supposée être celle de
l’enveloppe extérieure sans présenter beaucoup d'erreur
2.4.3 Convection
L'huile, étant un liquide, possède une importante propriété mécanique dont son volume
changements avec la température et la pression. Le changement de volume avec la température
fournit le refroidissement essentiel par convection ou thermosiphon. Le changement de volume
avec une pression affecte la quantité de vibrations transférées dans le noyau du réservoir.
La dissipation thermique du noyau et des enroulements se produit principalement en raison de
convection. Lorsqu'une surface chauffée est immergée dans un fluide, la chaleur s'écoule de la
surface au milieu de refroidissement. En raison de l'augmentation de la température du fluide, la
densité (ou la gravité spécifique) se réduit. Le fluide (huile) dans les transformateurs à l'huile,
monte vers le haut et transfère sa chaleur à l'extérieur de l'environnement à travers le réservoir et
le radiateur. L'huile montante est remplacée par l'huile plus froide du bas et donc la circulation
continue de l'huile se produit. Le transfert de chaleur par convection est exprimé par la relation:
Q = hA (Tsurface-Tfluid) (2.12)
La chaleur produite dans un transformateur doit être dissipée par un fluide de refroidissement
externe afin de maintenir la température dans une limite spécifiée. Si l'isolation du transformateur
connaît une température plus élevée que la valeur autorisée pendant une longue période, elle
entraînera une dégradation rapide de l'isolation et, par conséquent, affectera gravement la durée
de vie du transformateur.
Dans le transformateur immergé à l'huile, la chaleur est transférée des pièces actives (noyau,
enroulement et composants structurels) vers le fluide de refroidissement externe par l'huile. La
chaleur provenant des parties actives est transférée par le processus de circulation de l'huile. Le
processus de transfert de chaleur implique trois mécanismes de transfert de chaleur différents qui
sont la conduction, convection et rayonnement. Le processus de conduction implique le transfert
de chaleur entre les parties solides, alors que le procédé de convection implique le transfert de
chaleur entre une surface solide vers un liquide ou vice versa. Le transfert de chaleur par
rayonnement est entre solide ou liquide à la température ambiante environnante.
Le mécanisme de transfert de chaleur le plus important dans un transformateur immergé est à
travers la convection. Le processus de convection se produit entre l'enroulement du
transformateur et l'huile. Il est toujours négligé dans le calcul thermique en raison de la faible
température de la surface et de la petite zone disponible sur un transformateur pour que les
rayonnements se produisent. Nous parlerons d’abord de la circulation de l’huile avant de parler
des différents refroidissements.
2.5.1 Circulation de l’huile
Le mouvement des fluides peut être soit naturel par thermosiphon, soit force au moyen d’un
équipement tel qu’une pompe ou un ventilateur. Plusieurs types de réfrigération ayant des
caractéristiques propres leur correspondent. Leurs denominations sont rassemblées dans le
tableau 2.1 : Symboles des caractéristiques du transformateur
Le coefficient de transmission de chaleur de l’huile dans l’air (réfrigérant) est essentiellement
fonction des conditions coté air. Par la mise en mouvement de l’air au voisinage des surfaces des
d’échange thermique au moyen d’un ventilateur, la réfrigération est améliorée. Cependant, un
refroidissement plus intense de l’huile entraine une augmentation sensible de sa viscosité. Ceci
freine sa circulation et limite l’ augmentation de puissance.
2.5.2 Refroidissement naturel de l’huile et de l’air (ONAN)
C’est le type de refroidissement le plus simple et le plus courant utilisé dans la pratique est
ONAN. ONAN se réfère à Oil Natural Air Natural. Le refroidissement ONAN est réalisé lorsque
le débit d'huile à travers l'enroulement du transformateur est entraîné par une différence
dépression entre l'huile du réservoir et l'huile du refroidisseur. Cette différence de pression est
due à une différence de température entre la température de l'huile dans le réservoir et la
température de l'huile dans les radiateurs. Cette circulation naturelle du pétrole a parfois été
désignée comme un effet "thermo siphon". La conception ONAN est illustrée à la figure 8 et les
flèches de la figure montrent le sens d'écoulement d'huile dans le transformateur .Le terme effet
siphon se produit lorsque la chaleur générée dans le noyau et l'enroulement du transformateur est
dissipée à l'huile environnante principalement à travers le processus de convection. La densité de
l'huile est inversement proportionnelle à la température et est proportionnelle à la pression et à la
hauteur. À mesure que la température de l'huile augmente, sa densité diminue. L'huile devient
légère et, en raison de son effet de flottabilité, elle se déplace vers le haut vers le haut du
réservoir. Son endroit est pris par l'huile fraîche du fond qui a une densité plus élevée. Lorsque
l'huile entre dans le refroidisseur, la chaleur est dissipée sur des surfaces plus froides du, tandis
que l'huile augmente sa densité. L'huile s'écoule vers le bas à travers le refroidisseur et pénètre
dans le fond du réservoir du transformateur depuis l'entrée, de sorte que la circulation continue de
l'huile se produit .La vitesse de l'huile dans cette circulation naturelle est relativement lente dans
tout le transformateur et les radiateurs. Pour cette raison, les transformateurs ONAN ont une
grande différence de température entre l'huile supérieure et l'huile de fond. Ils ont également une
différence de température relativement importante entre la température d'enroulement et la
température de l'huile.
Une façon d'augmenter le taux de circulation d'huile est d'améliorer l'efficacité de la dissipation
de chaleur externe. Cela peut se faire en utilisant les ventilateurs pour souffler de l'air sur les
surfaces de refroidissement des radiateurs. L'air forcé des ventilateurs enlève la chaleur des
radiateurs (refroidissement) à un rythme plus rapide que l'air naturel, ce qui donne un meilleur
taux de refroidissement. Cela conduit à une température d'huile moyenne inférieure (MO), ce qui
augmente la capacité du transformateur à fonctionner à une charge plus élevée. Ce type de
refroidissement est appelé ONAF (Oil Natural and Air Forced) comme le montre la figure 9
L'introduction des ventilateurs aux radiateurs améliore les caractéristiques de refroidissement des
radiateurs, réduisant ainsi le nombre de radiateurs requis pour obtenir la même quantité de
refroidissement. Cela conduit également à des dimensions globales plus petites de la conception
du transformateur / refroidissement.
Figure 2.7 : refroidissement ONAF
En mode de refroidissement ONAF, l'huile circule à travers le noyau et son enroulement comme
dans le mode de refroidissement ONAN. Le débit dans l'enroulement sous ONAN et ONAF est
contrôlé par l'effet thermosiphon. Normalement, ce débit est relativement faible. Pour cette
raison, la dissipation thermique de l'huile est faible. La capacité calorifique peut être exprimée
comme :
(2.13)
Où Q est le flux de chaleur en W, m est le débit massique en kg / s, Cp est une chaleur spécifique
en J / (kg° C), et les températures tout et l'étain sont en ° C. Pour l'entrée d'huile
2.5.4 Refroidissement par huile forcé et par air forcée (OFAF)
Une façon d'améliorer la capacité de dissipation de chaleur est d'augmenter la valeur du débit
massique; m et cela peut se faire en utilisant une pompe pour faire circuler l'huile. En outre, pour
augmenter le taux de transfert de chaleur, les ventilateurs doivent toujours fonctionner dans les
radiateurs. Cela améliore le transfert de chaleur aux radiateurs (refroidissement) et réduit
considérablement la différence de température entre le haut et le bas des radiateurs, de sorte que
l'élévation de la température de l'huile dans les parties supérieures du transformateur diminue. Ce
type de refroidissement s'appelle OFAF (Oil Forced and Air Forced), comme le montre la Figure
Figure 2.8 : Refroidissement OFAF
Même à travers l'huile est pompé des radiateurs au réservoir du transformateur, l'huile dans
l'enroulement tend à circuler à une vitesse plus proche des modes de circulation d'huile naturelle,
puisque la majeure partie de la circulation d'huile par les pompes s'écoule dans le réservoir à
l'extérieur du bobinage , en raison du fait que l'huile a tendance à circuler dans le chemin de
résistance le moins élevé, qui est l'huile en vrac espace entre les barrières d'enroulement et le
réservoir. Par conséquent, l'élévation de la température de l'huile au sommet de l'enroulement
peut être supérieure à l'augmentation de la température supérieure de l'huile mesurée.
Naturellement, l'huile tend à augmenter quand elle devient chaude. Les conduits verticaux
fournissent un chemin de circulation naturel pour cette huile chaude. Cela provoque l'écoulement
d'huile à travers les canaux horizontaux est beaucoup moins important que dans les conduits
verticaux et donc un faible transfert de chaleur entre les conducteurs et l'huile dans les conduits
horizontaux. Cependant, les disques dépendent des conduits d'huile horizontaux pour leur
refroidissement. C'est la raison pour laquelle la direction de l'huile à travers l'enroulement avec
une rondelle de blocage pour bloquer occasionnellement les conduits verticaux est si importante
pour obtenir des transferts de chaleur efficaces des conducteurs. Le flux d'huile entre les disques
pour une conception d'huile dirigée.
l'enroulement. La conception de l'OD entraînera des gradients d'enroulement plus faibles que les
ON et OF. Cela réduit également la hausse de la température du pétrole et, par conséquent,
l'augmentation du point chaud est considérablement réduite par rapport au mode de
refroidissement ON et OF.
Comme on le voit sur la figure 2.11, la rondelle de blocage est souvent ajoutée alternativement
aux diamètres intérieur et extérieur de l'enroulement. La rondelle de blocage diriger l'huile à
circuler dans des conduits horizontaux entre les disques afin d'améliorer le transfert de chaleur
conducteur-huile.
Figure 2.11: diagramme de refroidissement de l'ODAF
Pour la plupart des transformateurs installés dans les centrales hydroélectriques, l'abondance de
l'eau, des échangeurs de chaleur huile-eau sont utilisés. Comme la chaleur de surface
Le coefficient de transfert d'eau est supérieur à l'air, ce type de refroidissement résulte des petits
radiateurs. Ce type de refroidissement est appelé refroidissement par eau (WF). Selon le type de
circulation d'huile, le système de refroidissement du transformateur est appelé comme OFWF ou
ODWF type de refroidissement. Pendant le fonctionnement, il est très important de rassurez-vous
que la pression d'huile est toujours supérieure à la pression de l'eau la possibilité d'une fuite
d'eau dans l'huile est éliminée. Un différentiel dédié le manomètre et le circuit de protection
correspondant sont utilisés pour transformateur si une valeur spécifique de différence de pression
entre l'huile et l’eau n’est pas maintenue pendant l'opération
CHAPITRE 3 METHODOLOGIE
Introduction
Ici il sera question pour nous de parler des différentes solutions et d’en choisir une pour mener à
bien notre projet d’étude. Comme solution nous pouvons citer :
- Variation de la vitesse des moteurs ventilateurs à l’aide d’un variateur de vitesse;
- Redimensionnement d’un nouveau système d’échange de chaleur;
- Analyse d’huile et gestion de la maintenance
3.2-analyse des solutions proposées
Ce paragraphe nous permet de faire une brève analyse sur les solutions proposées et d’en choisir
une parmi les trois données.
Le problème pose pas la première solution est que les moteurs ventilateurs du système en place
tourne déjà à leurs vitesses maximales, donc il ne sera pas adopté pour cela.
La deuxième solution consiste quant à elle permet d’augmenter un autre système de
refroidissement sur l’actuel.
La troisième solution reste la meilleure car il est question pour nous d’améliorer le système
présent et non de changer entièrement le système, donc cette
solution sera adoptée
3.3-Analyse de l’huile et gestion de la maintenance
Il est souhaitable de noter que les limites admises des concentrations des
gaz combustibles
et non combustibles sont différentes d’un pays à un autre et d’un
transformateur à un autre. Les
différentes concentrations des gaz dans l’huile dépendent :
- Du volume d’huile dans la cuve ;
- De l’âge du transformateur ;
- Du type de transformateur (sortie des générateurs ou transmission ;
hermétique ou à
respiration ; de la construction des changeurs de prises.)
Après les analyses d’huiles, les résultats peuvent conduire à la mise en
œuvre d’autres
méthodes d’investigation pour confirmer ou approfondir l’évaluation de
l’état des
transformateurs. C’est le cas de certaines mesures électriques.
3.3.2 Gestion de la maintenance
Pendant la vie du transformateur, un ensemble d’informations concernant
les évènements
opérationnels de son utilisation doit être collecté, analysé et utilisé. Une
organisation qui exige
une minutie particulière doit être élaborée pour faciliter la prise de décision.
La maintenance des
transformateurs est donc une activité assez structurée qui suit un processus
bien établi. Ce
processus s’intègre dans la gestion de la maintenance et se résume en
quatre étapes comme le
présente la figure 4. À ces quatre étapes de planification, d’organisation,
d’exécution et d’enregistrement des données, il est associé une phase de
retour d’information pour
l’optimisation de la maintenance du transformateur.
Les actions présentées sur le tableau 3.5 rentrent pour la plupart, dans de
cadre de
l’entretien du transformateur. La maintenance de ces composantes
externes est tout aussi
importante que celle des composantes internes qui constituent le cœur du
transformateur.
3.3.2 8 Maintenance des composantes internes du transformateur
Les composantes internes d’un transformateur sont constituées : du noyau
magnétique,
des bobinages et du système d’isolation. Le noyau magnétique et le
bobinage peuvent être sujets
aux courts - circuits et autre contraintes mécaniques qui conduisent aux
déformations de leur
structure. Il existe des actions de maintenance adaptées à la recherche de
ce type de défauts. Ces
actions sont généralement mises en œuvre à la suite d’alarmes analytiques
obtenues à partir des
informations d’analyse liées au système d’isolation
Tableau 3.6 : Analyses d’huile de transformateurs et leur périodicité
3.4 Diagnostic à partir d’Analyses physico-chimiques
Les analyses physico-chimiques de l’huile permettent de déterminer l’état
de santé de l’huile
et sa capacité à remplir efficacement son rôle d’isolation et celui de
transfert de chaleur. Le
diagnostic dans ce cas consiste, à partir des indicateurs présentés dans le
tableau 2.2, à évaluer
l’état de santé de l’huile en vue de déterminer l’action de maintenance à
entreprendre. Les
différentes actions de maintenance à mener suivant les résultats d’analyse
consiste soit:
- à régénérer l’huile par une action dite de traitement, lorsque sa qualité
intrinsèque est
dégradée;
- à la filtrer et/ou sécher lorsque sa qualité d’isolation s’est dégradée ;
- à procéder à un dégazage, lorsque la quantité de gaz dans la cuve présente
des valeurs
inquiétantes;
- à la remplacer complètement par une huile neuve, lorsqu’elle a atteint un
état
irréversible.
Le dégazage: Il consiste à extraire les gaz dissous dans l’huile. Ces gaz
proviennent de
l’échauffement créé par les arcs électriques et les décharges partielles.
Il faut noter qu’il existe des appareils industriels de nos jours qui, dans une
seule action
régénèrent, déshumidifient et filtrent l’huile [64].
Conclusion
Dans ce chapitre, il était question pour nous de montrer la démarche adoptée pour la solution
choisie. Dans la suite, nous l’interprèterons.
CHAPITRE 4 RESULTATS ET INTERPRETATIONS
Introduction
Le présent chapitre a pour but de présenter et d’interpréter l’ensemble des résultats du travail
effectué.
4.1 Evaluation de l’état de santé de l’huile
Evaluer la qualité de l’huile revient donc à se prononcer sur sa fiabilité,
c’est-à-dire son
aptitude à assurer ses différents rôles dans le transformateur en service de
manière sûre. Les
exploitants de transformateurs utilisent une classification suivant quatre
critères pour s’assurer de
l’état de l’huile.