Bacterio3an16m-11cocci Positif Negatif-Fouathia
Bacterio3an16m-11cocci Positif Negatif-Fouathia
Bacterio3an16m-11cocci Positif Negatif-Fouathia
germes en pathologie
humaine :
Cocci à gram positif et gram
négatif
Dr FOUATHIA Adel
Les cocci à gram positif
Classification simplifiée des cocci à gram positif
2.TRANSMISSION
La transmission interhumaine s'opère généralement par
contact direct (manu portage).Elle peut aussi être
indirecte par les vêtements, la literie ou les aliments.
Des épidémies de caractère nosocomial peuvent
survenir.
3- POUVOIR PATHOGENE
A - Lésions suppurées :
Les plus fréquentes sont cutanées et sous-cutanées : folliculite,
furoncle, anthrax, impétigo bulleux, panaris, surinfection de plaies
traumatiques ou postopératoires.
S. aureus est aussi responsable mastites chez les femmes qui
allaitent.
S. aureus tient également une place dominante ans les infections
osseuses primitives (ostéomyélite) ou post chirurgicales, ainsi
que dans les arthrites suppurées.
Des atteintes pulmonaires peuvent s'observer notamment chez
le nourrisson et chez les malades sous ventilation assistée, elles
peuvent parfois se compliquer de pleurésie purulente.
B. Septicémies et endocardites
I- INTRODUCTION
Bactéries appartenant au genre Streptococcus sont des
cocci à Gram positif se disposant en chainettes plus ou
moins longues. Elles ont un métabolisme anaérobie mais
peuvent cultiver en présence d'oxygène.
Leur culture nécessite habituellement des milieux riches.
II. CLASSIFICATION
A. Habitat
La bactérie est présente essentiellement chez l’homme. Son
habitat habituel est le pharynx mais on peut la trouver
également sur la peau.
Beaucoup de sujets sont porteurs sains.
B. Pouvoir pathogène
S. pyogènes est responsable d'une part d'infections
courantes (angines, impétigo) généralement bénignes et
d'autre part d'affections pouvant être graves.
4-Infections invasives :
S. pyogènes peut provoquer, à partir d'une lésion initiale
souvent minime, une cellulite ou un syndrome de haute
gravité appelé fasciite nécrosante ou gangrène
streptococcique.
5-Syndrome de choc toxique streptococcique :
Il est secondaire à une infection streptococcique localisée,
le plus souvent sous cutanée. II ressemble au choc toxique
staphylococcique et s'accompagne d'une défaillance poly-
viscérale. Son pronostic est sévère.
6-Septicémie :
Elle peut compliquer une infection cutanée (érysipèle ou
plaie infectée) ou un infection invasive.
7. Complications post-streptococciques :
Elles surviennent surtout chez I'enfant et I'adulte jeune.
Une angine streptococcique peut être suivi d'un
rhumatisme articulaire aigue. L'affection survient après un
intervalle libre de quatre semaines, elle se traduit par un
rhumatisme inflammatoire et dans certains cas par une
atteinte cardiaque pouvant laisser des séquelles valvulaires.
Les lésions ne contiennent pas de bactéries. Une angine ou
un impétigo peuvent être suivis d’une glomérulonéphrite
aiguë, plus rarement d’une chorée.
C. Facteurs de pathogénicité
1-protéine M de la paroi :
Elle a une action antiphagocytaire et une fonction
d'adhésine.
2-Toxines :
S. pyogènes produit deux hémolysines, les streptolysines
O et S de sont des toxines cytolytiques. La
streptolysine O (SLO) est antigénique ; les infections à
S. pyogènes sont suivies d'une élévation des anticorps
anti-SLO (ASLO).
Certaines souches de S. pyogènes produisent des
toxines érythrogènes (gène porté par un prophage), ces
toxines sont impliquées dans la scarlatine et le
syndrome de choc toxique streptococcique.
3- Enzymes :
S. pyogènes excrète diverses enzymes qui pourraient
favoriser sa diffusion (hyaluronidases, DNAses,
protéases, stréptokinase).
D. Diagnostic bactériologique
1-Diganostic direct
En cas d'angine, le prélèvement doit porter sur la loge
amygdalienne. La culture sur gélose au sang permet de détecter
le streptocoque bêta hémolytique et de caractériser I'antigène
spécifique du groupe A pour les autres localisations, le
prélèvement portera sur le site de I'infection et sera au besoin
associé à des hémocultures.
2-Diagnostic indirect ou sérologique
1-Capsule
Le pneumocoque possède une capsule polysaccharidique qui
exerce une action antiphagocytaire. La perte de la capsule
entraîne la perte de la virulence.
2-Autres facteurs
Diverses adhésines permettent la colonisation. L'hémolysine
(pneumolysine) joue aussi un rôle dans le pouvoir pathogène.
E. Diagnostic bactériologique
Les prélèvements porteront sur Ie site de I'infection et seront
complétés par des hémocultures en cas de syndrome infectieux
sévère (pneumonie, méningite).
2. POUVOIR PATHOGENE
Les entérocoques peuvent être impliqués dans les
infections urinaires et les endocardites.
On les trouve dans les suppurations intra abdominales, en
général associés à d'autres bactéries.
Les infections localisées peuvent être à l'origine de
bactériémies. La place des entérocoques dans les
infections nosocomiales tend à augmenter.
3. DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE
ll repose sur I'isolement de la bactérie au site de
l’infection ou par hémoculture.
4. TRAITEMENT
Les entérocoques sont peu sensibles aux pénicillines et
présentent une résistance naturelle vis-à-vis des
céphalosporines. Ces dernières années, la résistance aux
glycopeptides est apparue.
Neisseriaceae
Le genre Neisseria est constitué de cocci à Gram négatif
groupés par paires, aéro-anaérobies facultatifs. Il comprend
différents espèces dont deux sont pathogènes :
N.meningitidis et N.gonorrhoeae.
1. Neisseria meningitidis
2. TRANSMISSlON
La transmission se fait par voie aérienne. Elle peut être rapide
dans les collectivités.
3. POUVOIR PATHOGENE
Chez un petit nombre d'individus, la bactérie franchit la barrière
muqueuse et gagne les méninges par voie hématogène ou bien
produit une septicémie (méningococcémie).
A. Méningite
d. Autres facteurs
Le méningocoque possède une IgA protéase.
5. DIAGNOSTlC BACTERIOLOGIQUE
Le diagnostic repose sur I'isolement de la bactérie à partir du
LCR ou du sang. Les Prélèvements doivent être acheminés
rapidement au laboratoire, en évitant leur exposition au froid
L'examen direct du LCR montre des diplocoques à Gram
négatif.
La culture permet de confirmer I'identification, de préciser le
sérogroupe et de vérifier la sensibilité aux antibiotiques
notamment la mesure de la CMI de la pénicilline G.
La recherche du méningocoque au niveau du pharynx n'a que
peu de valeur.
6. TRAITEMENT
1.HABITAT
La bactérie est strictement humaine, présente dans les
Voies génitales,
2.TRANSMlSSlON
La transmission est sexuelle.
3. POUVOIR PATHOGENE
a. Infection urogénitale
Appelée aussi blennorragie, c'est une des infections
sexuellement transmises (IST) les plus fréquentés.
a-1-Chez I'homme
La blennorragie est une urétrite antérieure aiguë avec
écoulement de pus parfois abondant et une dysurie (chaude
pisse). Elle survient après une incubation de 1 à 15 jours (3 à 5
jours en général). Cette urétrite peut être subaiguë et parfois
asymptomatique. Des complications sont possibles : infections
ascendantes (orchite, épididymite, prostatite).
a-2-Chez Ia femme
Les symptômes sont moins évocateurs. L'infection peut se
traduire par une cervicite (pouvant entraîner des leucorrhées)
ou plus rarement par une urétrite, une bartholinite.
Dans près de Ia moitié des cas, I'infection passe inaperçue. Des
complications ascendantes peuvent survenir : salpingite (dont
les séquelles peuvent être cause de stérilité ou de grossesse
extra utérine), inflammation pelvienne.
b. Localisations extra génitales
On peut observer des infections pharyngée, rectales ou
conjonctivales. Ces dernières peuvent survenir chez le nouveau
né lorsque la mère est infectée entraînant une ophtalmie qui
peut causer la cécité. Des bactériémies peuvent parfois survenir
entraînant volontiers des arthrites septiques.
4. FACTEURS DE PATHOGENICITE
a. Pili : Ils jouent un rôle important dans I'adhésion du
gonocoque aux muqueuses génitales et sont indispensables à
I'expression du pouvoir pathogène.
b. Protéines de la membrane externe : Certaines de ces
protéines interviennent dans I'adhésion et I'invasion des cellules
épithéliales.
c. Autres facteurs : IgA protéase, lipopolysccharide qui joue
un rôle dans les lésions cellulaires provoquées par la bactérie,
5. PIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE
Le diagnostic est direct, basé sur I'isolement de la bactérie par
culture sur des milieux spécifiques.
a. Chez l’homme
Le prélèvement porte habituellement sur l'écoulement urétral.
b. Chez la femme
Les prélèvements portent sur l'urètre, I'endocol et la marge
anale.
c. En fonction du contexte
Les prélèvements pourront porter sur d'autres localisations.
Le gonocoque étant une bactérie très fragile, il est impératif
d'ensemencer immédiatement les prélèvements ou bien de les
acheminer au laboratoire dans un milieu de transport adapté.
L'examen direct du prélèvement permet souvent un diagnostic
présomptif chez I'homme, en mettant en évidence des cocci à
Gram négatif dans certains polynucléaires.
6. TRAITEMENT
Le gonocoque est devenu résistant aux pénicillines (Pénicilline
G, PénicillineA) par production d'une bêta-lactamase
plasmidique. Des résistances à la spéctinomycine et aux
tétracyclines sont également apparues. Le traitement habituel
repose sur les céphalosporines de 3ème génération ou les
fluoroquinolones.
7. PREVENTION
EIle consiste à identifier et traiter le ou les partenaires afin
d'éviter les récidives. Par ailleurs, I'usage du préservatif est un
moyen classique.
L'administration systématique d'un collyre antibiotique au
nouveau-né permet de prévenir une éventuelle contamination
conjonctivale.
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