Etude Des Machines Synchrones
Etude Des Machines Synchrones
Etude Des Machines Synchrones
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Machines Electriques_2010-2011 Leçon IV Mohamed ELLEUCH
vitesse variable
Rendre compte des différents modes d’excitation
des machines synchrones
Présenter leur mode de refroidissement.
Les conseils généraux des
méthodes d'apprentissage
Activités d’apprentissage :
Q1 :
Donner une classification des machines synchrones selon leurs applications industrielles.
R1 :
Q2 :
Donner une classification des machines synchrones selon leurs types de rotor.
R2 :
En grandes puissances :
1. A pôles lisses utilisés surtout dans les turbo alternateurs avec un nombre de
pôles réduit (p = 1 ou 2).
2. A pôles saillants dans les alternateurs relativement lents (p ≥ 2) et équipant les
centrales hydrauliques, les éoliennes….
En petites puissances, ils peuvent être à pôles lisses ou saillants.
Dans les différents cas, la roue polaire (rotor) est constituée d’électro-aimants (turbo-
alternateurs) ou des aimants permanents (éoliennes, moteurs de faibles puissances).
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Q3 :
Expliquer l’origine des différents champs tournants dans un alternateur triphasé en charge et
donner le décalage entre leur axe.
R3 :
Le décalage angulaire peut être déduit à partir d’un diagramme vectoriel (par phase) (Fig.1)
où :
Fig.1. (a) Organisation des différents champs tournants dans un alternateur en charge
(b) Diagramme vectoriel correspondant
Q4 :
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R4:
a) Le modèle de Blondel est utilisé pour une machine synchrone à pôles saillants avec prise
en compte de la saturation
b) Le modèle de Potier est utilisé pour étudier une machine synchrone à pôles lisses avec
prise en compte de la saturation
c) Le modèle de Bhen Echunburg est utilisé pour étudier une machine synchrone à pôles
lisses non saturée
Q5 :
b) Donner la force centrifuge qui s’exerce sur 1 kg de cuivre (placé à la périphérie) du rotor
d’un turbo alternateur bipolaire de diamètre D = 1 m.
R5 :
a)
N (tr/mn) = 60 f/p
Les alternateurs lents (p>2) équipent généralement les centrales hydrauliques et les
éoliennes à entrainement direct (Direct Drive).
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Avec :
F ≈ 5 104 N ≈ 5000 P !
La force exercée sur la masse du cuivre est environ égale à 5000 fois son poids !
Q6 :
R6 :
E = Kp N f M (1)
Où :
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D’après la relation (1); la courbe Eo(Ie) présente l’allure de la courbe , qui est la
courbe de magnétisation du circuit magnétique canalisant le flux. Ce circuit magnétique est
saturable.
Q7 :
a- La puissance de la chute
b- Le rendement du groupe turbine-alternateur
c- Le nombre d’heures de fonctionnement si la production annuelle est de 30 GWh.
R7 :
M = 10*1000 = 10 000 kg
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Q8 :
Un alternateur triphasé, couplé en étoile, débite sur une charge un courant de 400 A sous la
tension 420 V avec un facteur de puissance égal à 0,9. La résistance mesurée entre phases
du stator est R = 30 mΩ. Le rotor consomme 10 A sous 200 V, les pertes constantes sont pc
= 4 kW.
R8 :
Les pertes fer statorique pfs, et les pertes mécaniques pm, constituent les pertes constantes
pc (indépendantes de la charge). Les pertes Joule statorique pjs dépendent directement du
courant débité par l’alternateur.
Les pertes totales sont : pt = pjr + pjs+ pc = 200*10 + 3*0,5*400² + 4000 = 13,2 kW.
Le rendement est :
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Q9 :
On suppose le long du problème que l’alternateur n’est pas saturé et le courant maximum
admissible par la roue polaire est de 16.75 A. En plus, toutes les pertes seront négligées.
1)
a) Préciser le couplage de l’alternateur
b) On demande de :
i) Calculer la valeur efficace du courant nominal In ;
ii) Evaluer la fréquence du synchronisme en tr/mn et en rad/s ;
iii) Etablir la relation Eo (J) (Eo : fém à vide d’un enroulement en V, J :
le courant d’excitation correspondant en A).
iv) Calculer la réactance synchrone Xs exprimée en Ω et en %.
2) La machine fonctionne à vide :
a) Déterminer la valeur Jo du courant inducteur lorsque les courants statoriques sont
nuls.
b) Quelles sont les valeurs des courants statoriques correspondant successivement à
un courant d’excitation de 8 A et de 16 A.
3) Désormais, la machine fonctionne en alternateur et débite une puissance de 5 kW.
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c) Le cercle limite donné par le courant d’excitation maximum (centre O et rayon Eomax
relative à Jmax).
4) En déduire la portion utile de la droite d’équipuissance (sachant que J et I ne doivent pas
dépasser respectivement Jmax et In).
5) Esquisser l’allure de la caractéristique J(I) (à P = 5 kW), en utilisant les points limites sur
la droite d’équipuissance en plus du point donnant le courant statorique minimum.
6) Lorsque J = Jmax, quelles sont les valeurs :
a) Du cosφ
b) De l’angle interne θ et du facteur de stabilité défini par (sinθ)-1.
R9 :
1)
a- Chaque phase du rotor peut supporter au plus 127 V. La tension entre phases (du
réseau) est de 220 V. Pour avoir 127 V aux bornes d’un enroulement, il faut coupler
les enroulements statoriques en étoile.
i) La puissance apparente nominale Sn est définie par :
D’où :
iii) La caractéristique à vide, supposée linéaire (droite affine), passe par (0,0) et J =
Ie = 15 A; Eo. = 296 V.
iv) La réactance synchrone est calculée par les valeurs de Icc et de Eocc pour un
même courant d’excitation.
2) Le fonctionnement à vide est traduit par une puissance active fournie nulle (aux pertes
près).
Si I = 0 alors Eo = V = 127 V ⟹ .
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Quand la puissance active est nulle, le courant statorique I est en quadrature avec la
tension V. Donc, les vecteurs sont en phases et satisfont l’équation
électrique :
alternateur
Q <0
Eo Pe >0
C
B A Q
Puissance réactive
V
moteur synchrone
AB = Xs I sinφ ∼ Q
AC = Xs I cosφ ∼ Pe
Eo < V
2. Alternateur sousexcité
a)
I
Eo jXsI
b)
V
Fig.3 : Fonctionnement en alternateur sous excité
Algébriquement, on a :
J > Jo ⟹ L’alternateur est surexcité, il fournit alors de la puissance réactive car I est
en retard de π/2 sur la tension et le récepteur aux bornes de l’alternateur est donc
selfique et absorbe Q provenant de l’alternateur. Ce fonctionnement est traduit par la
figure 4b en faisant φ = π/2 !
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alternateur
X<0: le système absorbe du réseau Q >0
C Pe >0
Eo
A B Puissance réactive
V
moteur synchrone
AB = Xs I sinφ ∼ Q
AC = Xs I cosφ ∼ Pe
Eo > V
1. Alternateur surexcité
Eo a)
jXsI b)
I V
Fig.4. Alternateur surexcité :
Algébriquement, on a :
Application numérique :
3)
(XS/3V) P = 43 V
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I (A)
30
25
20
15
10
5
0 J(A)
0 5 10 15 20
Q10 :
Modèle de Potier :
Eo (V) 86,6 160 214 220 234 260 268 278 291
Icc (A) 45
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R10 :
1)
Eo (V) 86,6 160 214 220 234 260 268 278 291
Eo V
350
6
300
250
5 Xs (Ie)
4
200
3
150
100 2
50 1
Ie
0 0
0 5 10 15 20 0 5 10 15 20
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(1)
(2)
a) cosφ AR b) cosφ AV
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Q11 :
Moteurs Synchrones
R11 :
C’est une caractéristique du type « shunt » où la vitesse ne varie pas avec la charge.
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Q12 :
Un moteur synchrone à aimants permanents de réactance synchrone Xs est alimenté par
une tension à fréquence constante. On suppose le long de l’exercice que R << Xs, les pertes
sont négligeables et la fém à vide Eo > V.
Tracer le cercle de centre O et de rayon Eo. Donner sur le même diagramme vectoriel les
points de fonctionnement correspondant à :
R.12.
a)
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Xs I
b) Eo V
V = Eo + jXs I (1)
Le diagramme vectoriel traduit la relation (1) pour différentes charge du moteur : le moteur
fonctionnera avec un couple Cem = 0 (θ = 0) jusqu’à la valeur maximale Cmax définie par la
limite de la stabilité (θ = π/2) selon l’expression du couple :
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La fém Eo constante est toujours en retard par rapport à V. Elle décrira donc une portion du
cercle de centre O est d’extrémité Eo avec:
0≤ θ ≤ π/2
Eo = Eo1 est colinéaire avec jXsI. Son extrémité se trouve au point A du cercle (Fig.10a).
Ce fonctionnement est caractérisé par :
P=0 et Q = 3 VI
Avec : I = (Eo-V)/Xs
ii)
(sin )-1=
s s
Ω
Le couple ⟹ s
⟹ ⟹
c) ⟹
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Le déphasage φ entre la tension et le courant est donné par l’angle CDB qui est égal à
l’angle OCD.
Remarque :
_______________________________________________________________________
Q13.
Eo = 200 Ie
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R.13-
puisque ⟹
⟹ Eo = 344 V
Analytiquement, on obtient :
= 346 V
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⟹
Le moteur est un récepteur absorbant du réactif donc le courant I est en retard par rapport à
V et le point de fonctionnement C serait à gauche de B (Fig. 12).
Donc le segment AC, faisant un angle de 31° avec AB, permet de déduire les autres
paramètres :
cos (1)
(2)
I
V jXsI
a) E
o
C C
U
b)
C
Fig. 13- Fonctionnement du moteur synchrone en compensateur synchrone
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