Checklist Lex Ohs Tunisia - 07 - 2013

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Référence texte Objet texte Exigence Zones surlignées Applicabilité Oui/Non Conform Non conform

régime de réparation des accidents Voir texte en annexe


du travail et des maladies
professionnelles
Decrét 74-320 du Relatif au tableau des maladies professionnelles. Fixation de la liste des maladies Voir liste en annexe
professionnelles
Decrét 76-908 du Relatif au tableau des maladies professionnelles. Fixation de la liste des maladies Voir decrét en annexe
professionnelles
Arreté du 28/07/1988 du ministrère Fixant les modalités de prise en charge par le fonds des modalités de prise en charge par le Art.1er.- Les stagiaires engagés dans le cadre des stages d’initiation à la vie professionnelle sont pris en charge en cas d’accident du travail ou de
des affaires sociales accidents de travail des préstations dues aux stagiaires fonds des accidents de travail des maladie professionnelle, par le fonds des accidents du travail conformément aux dispositions et modalités prévues par la loi susvisée n°57-73 du 1
en cas d'accidents du travail et des maladies préstations dues aux stagiaires en décembre 1957 et celles du présent arrêté.
professionnelles cas d'accidents du travail et des
maladies professionnelles L’octroi des droits prévus par la loi susvisée est subordonné à la condition que l’accident du travail soit survenu ou la maladie professionnelle ait été
contractée durant la période effective du stage.
Art.2.- La déclaration de l’accident du travail ou de la maladie professionnelle doit être effectuée par l’employeur ou à défaut par la victime ou ses
ayants- droit, conformément aux dispositions de la loi susvisée n°57-73 du 11 décembre 1957.
En outre, les accidents du travail et les maladies professionnelles susceptibles d’être réparés dans le cadre du présent arrêté font l’objet d’une
déclaration auprès de l’office de la formation professionnelle et de
loi 94-28 du 21-02-94 art. 4 Régimes de réparation des préjudices résultants des Dispositions générales TITRE PREMIER Dispositions générales
accidents de travail et maladies professionnelles Article premier. - Il est institué un régime de réparation des préjudices résultant des accidents du travail et des maladies professionnelles au profit des victimes ou de
leurs ayants droit. La réparation se fait conformément aux conditions et procédures prévues par la présente loi.
Art. 2. - La gestion du régime prévu par la présente loi est confiée à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, dénommée ci-après "la Caisse Nationale". La Caisse
Nationale peut confier la gestion de tout ou partie de ce régime à des organismes publics ou privés, et ce en vertu d'accords approuvés par décret.

loi 94-28 du 21-02-94 art. 4 Régimes de réparation des préjudices résultants des Définition d'un accident de travail et Art. 3. - Est considéré comme accident du travail, quelle qu'en soit la cause ou le lieu de survenance, l'accident survenu par le fait ou
accidents de travail et maladies professionnelles d'une maladie professionnelle à l'occasion du travail, à tout travailleur quand il est au service d'un ou de plusieurs employeurs. Est également considéré comme accident du travail, l'accident
survenu au travailleur alors qu'il se déplaçait entre le lieu de son travail et le lieu de sa résidence pourvu que le parcours n'ait pas été interrompu ou détourné par un
motif dicté par son intérêt personnel ou sans rapport avec son activité professionnelle. Est considérée comme maladie
professionnelle, toute manifestation morbide, infection microbienne ou affection dont l'origine est imputable par présomption à
l'activité professionnelle de la victime. La liste des maladies présumées avoir une origine professionnelle ainsi que celle des principaux travaux susceptibles d'en être
à l'origine, est fixée par arrêté conjoint des Ministres de la Santé Publique et des Affaires Sociales. Cette liste fixe également le délai de prise en charge pendant
lequel le travailleur ou assimilé demeure en droit d'obtenir la réparation des maladies professionnelles dont il serait atteint quand il ne serait plus exposé aux causes
de la maladie. Cette liste est révisée périodiquement et au moins une fois tous les trois ans.

loi 94-28 du 21-02-94 art. 4 Régimes de réparation des préjudices résultants des Champ d'application Art. 4. - La présente loi est applicable à tous les travailleurs ou assimilés employés par des personnes physiques ou morales sous quelque forme que ce soit et quelle
accidents de travail et maladies professionnelles que soit la nature de l'activité, le statut du travailleur ou son mode de rémunération. Elle est également applicable aux : - stagiaires ; - apprentis ; - élèves des
établissements d'enseignement technique ou professionnel, quels qu'en soient la spécialité ou le degré, si l'accident du travail est directement rattaché aux
programmes d'enseignement ou de formation ;

- les détenus pour les accidents survenus par le fait ou à l'occasion de travaux exécutés dans le cadre d'une utilisation régulière de la main d'oeuvre pénitentiaire ;

- les travailleurs des chantiers nationaux ou régionaux de développement ;


- les gens de maison.
Les dispositions de la présente loi sont également applicables aux personnes sus-visées, envoyées par leurs employeurs en mission ou en stage à l'étranger à
l'exception des cas où l'accident est dû à des motifs sans rapport avec l'objet de la mission ou du stage et pour autant qu'ils ne soient pas couverts dans le pays
d'accueil par un régime de réparation au moins aussi favorable que celui prévu par la présente loi. La présente loi n'est pas applicable aux agents de l'Etat, des
collectivités locales et des établissements publics, couverts par un régime particulier, ni aux entreprises familiales n'employant que leurs propriétaires et des
membres de leurs familles sauf si elles optent pour le bénéficie de ses dispositions. Art. 5. - Il n'est pas permis de se prévaloir contre l'employeur ou ses proposés, en
ce qui concerne la demande de réparation des préjudices subis en raison des accidents du travail et des maladies professionnelles de toute autre loi sauf si ces
préjudices sont consécutifs à une faute de sa part ayant un caractère pénal. Les dispositions de l'alinéa précédent ne font cependant pas obstacle à

l'octroi d'indemnités plus élevées si ces indemnités sont prévues par un statut particulier régissant le personnel de l'établissement ou par
une convention applicable à ce personnel. La victime ou ses ayants
loi 94-28 du 21-02-94 art. 4 Régimes de réparation des préjudices résultants des Affiliation et immatriculation TITRE II -Régime de réparation des préjudices des accidents du travail et des maladies professionnelles.
accidents de travail et maladies professionnelles CHAPITRE I -L'affiliation et l'immatriculation
-Section I - L'affiliation obligatoire
Art. 6. - Sous réserve des dispositions relatives aux entreprises familiales, toute personne physique ou morale employant des personnes visées à l'article 4 de la
présente loi, est tenue de s'affilier à la Caisse Nationale pour couvrir tous les agents employés chez elle contre les risques engendrés par les accidents

du travail et les maladies professionnelles. Sont dispensés de droit, de l'obligation d'affiliation à la Caisse Nationale, l'Etat, les collectivités locales et les
établissements publics à caractère administratif. Peuvent également être dispensées de cette obligation, les entreprises et sociétés nationales ainsi que les entreprises
de droit privé assurant un service public. Dans ce cas, l'entreprise ou la société dispensée de l'affiliation, est tenue d'octroyer les prestations et de payer les
réparations conformément

à la présente loi. La dispense d'affiliation est octroyée par arrêté du


Ministre des Affaires Sociales.
Art. 7. - Les employeurs régis par les dispositions de la présente loi sont tenus de s'affilier à la Caisse Nationale. Ils doivent aussi lui déclarer les travailleurs
nouvellement recrutés, à quel que titre que ce soit, et ce dans un délai n'excédant pas quarante huit heures
ouvrables à partir de la date de recrutement. Cette affiliation prend effet à compter de la date de commencement effectif du travail. La déclaration est faite
conformément à un modèle fixé par arrêté du Ministre des Affaires Sociales.
Art. 8. - Si l'employeur refuse de se conformer à l'obligation d'affiliation et de déclaration des salariés qui sont à son service, ou néglige d'accomplir les formalités
précitées, le travailleur peut demander directement à la Caisse Nationale l'accomplissement des formalités d'affiliation.
Section II - L'affiliation facultative
Art. 9. - Les non salariés ainsi que les membres de leurs familles travaillant avec eux dans l'entreprise, peuvent adhérer à la Caisse
loi 94-28 du 21-02-94 art 62 Régimes de réparation des préjudices résultants des Déclaration de l'accident de travail Art. 62. - La victime d'un accident du travail, quelle que soit sa gravité, doit, dans la journée ou au plus tard dans les quarante huit heures ouvrables suivant la
accidents de travail et maladies professionnelles et de la maladie professionnelle survenance de l'accident, en informer ou en faire informer l'employeur ou l'un de ses préposés, sauf cas de force mageure, d'impossibilité absolue ou de motifs
par la victime légitimes.
La même obligation s'impose, le cas échéant, aux camarades de travail de la victime, à ses proches parents ainsi qu'à ses chefs immédiats s'ils ont été témoins ou ont
eu connaissance de l'accident. En cas de maladie professionnelle, le travailleur doit en informer le dernier employeur chez qui il a effectué des travaux susceptibles
d'engendrer la maladie ou, en cas d'empêchement, la Caisse Nationale, et ce dans un délai de 5 jours à compter de la date de la première constatation médicale de la
maladie

loi 94-28 du 21-02-94 art 62 Régimes de réparation des préjudices résultants des Prévention des risques Section III - La prévention des risques professionnels :
accidents de travail et maladies professionnelles professionnelle Art. 85. - L'employeur est tenu de prendre toutes les mesures préventives adéquates qui sont nécessitées par la nature de son activité. Tout employeur, dont les
procédés du travail sont susceptibles de provoquer les maladies professionnelles visées à l'article 3 de la présente loi, doit en faire la déclaration, dans le délai d'un
mois à partir de la date de leur utilisation, à la Caisse Nationale qui en avise les organismes concernés par l'inspection médicale du travail et la prévention des
risques professionnels. Tout employeur qui cesse d'employer des procédés de

travail ;susceptibles de provoquer les mêmes maladies, doit en faire la déclaration conformément aux mêmes procédures. La forme des déclarations visées par le
présent article est fixée par arrêté du Ministre des Affaires Sociales.
Art. 86. - Les employeurs visés au deuxième alinéa de l'article précédent, doivent indiquer sur un registre spécial, côté et paraphé par l'inspection médicale du travail
territorialement compétente, les données suivantes se rapportant à chaque travailleur bénéficiaire
de la présente loi :
1) la nature du travail et du poste auxquels est affecté le travailleur
;
2) la date de ses changements successifs de postes, s'il y a lieu;
3) la date de son départ de l'établissement quelque soit le motif;
4) et le cas échéant, l'indication des employeurs précédents. Art. 88. - La Caisse Nationale doit recueillir tous les renseignements permettant d'établir des statistiques
relatives aux accidents du travail et aux maladies professionnelles, tout en tenant compte de leurs causes et des circonstances dans lesquelles ils sont survenus, de
leur fréquence, de la durée et de l'importance de l'incapacité qui en résultent. Les employeurs dispensés de
l'affiliation à la Caisse Nationale doivent recueillir les informations citées au paragraphe précédent et les transmettre à la Caisse Nationale. La Caisse Nationale
communique ces statistiques trimestriellement aux Ministère des Affaires Sociales et de la Santé
Publique. Elle doit informer les deux Ministères précités de toute
loi 94-28 du 21-02-94 art 87 Régimes de réparation des préjudices résultants des Obligation du médecin de déclarer Art. 87. - Tout médecin qui, dans l'exercice de ses fonctions, constate une atteinte d'une maladie professionnelle, qu'elle figure
accidents de travail et maladies professionnelles la maladie professionnelle ou non sur la liste des maladies professionnelles, est tenu d'en faire la déclaration en précisant la nature de l'agent nocif à l'action duquel la maladie est attribuée et la
profession du malade. Cette obligation incombe aussi et particulièrement aux médecins de l'entreprise. Cette déclaration est adressée, dans tous les cas, au médecin
inspecteur du travail territorialement compétent.
arrête du MAS du 13-1-95 formule de déclaration de procédés de travail formule de déclaration de procédés Voir formulaire en annexe
dangereux
arrête du MAS du 13-1-95 déclaration de cessation d'utilisation de procedés de travail déclaration de cessation de travail Voir formulaire en annexe

Loi 95-103 du 27/11/1995 Modifiant et complétant la loi 94-28 du 21 février relative à la Déclaration des travailleurs Article unique. - L'article 7 de la loi n° 94-28 du 21 février 1994 est abrogé et remplacé par les dispositions suivantes :
réparation des accidents du travail et des maladies nouvellement recrutés Article 7 (nouveau). - Les employeurs régis par les dispositions de la présente loi sont tenus de s'affilier à la caisse nationale. Ils doivent aussi lui déclarer les
professionnelles
travailleurs nouvellement recrutés, à quel que titre que ce soit, et ce dans un délai n'excédant pas quarante huit heures ouvrables à partir de la date de recrutement.
Cette affiliation prend effet à compter de la date de commencement effectif du travail.
La déclaration est faite conformément à un modèle fixé par arrêté du ministre des affaires sociales.
Le ministre des affaires sociales peut prolonger par arrêté, le délai fixé à l'alinéa 1er du présent article pour certains secteurs ou certaines professions dans la limite
d'une période n'excédent pas un mois.
arrête du MAS du 23-02-95 formule de déclaration des ATMP (accident de travail et formule de déclaration des accidents Voir formulaire en annexe
maladies de travail et maladies professionnelles
professionnelles)
Arrêté du ministre des affaires fixant le barème de conversion des rentes allouées aux barème de conversion des rentes Article premier. - Le barème de conversion des rentes prévu à l'article 103 de la loi susvisée n°94-28 du 21 février 1994 est fixé en fonction de l'âge
sociales du 29 avril des crédirentiers, conformément au tableau
1995, victimes d'accidents du travail et de maladies annexé au présent arrêté.
professionnelles ou à leurs ayants droit. Art. 2. - Pour l'application du barème ci-dessus, l'âge du crédirentier est calculé en prenant la différence entre le millésime de la date de rachat et
celui de la date de naissance.
Décret n°99-1010 du 10-05- Relatif à la fixation des taux de cotisations au régime de Fixation des taux de cotisations au Article premier (nouveau). Le taux des cotisations au régime de réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles, tel qu'institué par la loi susvisée
réparation des préjudices résultants des ATMP régime de réparation des n° 94-28 du 21 février 1994, est fixé selon les secteurs d'activités comme suit : Tableau
1999 (modifiant decret n°95- préjudices résultants des ATMP Art. 2 (nouveau) - Il est procédé au transfert d'un point des cotisations au régime général de sécurité sociale institué par la loi n° 60-30 du 14 décembre 1960, au
profit du régime de réparation des préjudices résultant des accidents de travail et des maladies professionnelles institué par la loi n° 94-28 du 21 février 1994. De ce
fait, les taux de cotisations des employeurs affiliés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale en ce qui concerne ce dernier régime, sont fixés comme suit : Tableau

538 du 01/04/1995) Art. 3. - Les cotisations sont calculées sur la base des salaires tels que fixés par l'article 42 de la loi susvisée n° 60-30 du 14 décembre 1960.
Art. 8. - Les cotisations sont payées trimestriellement et au plus tard le quinzième jour du mois qui suit le trimestre civil au titre duquel les cotisations sont exigibles.
Cependant, pour les gens de maison visés à l'article 6 du présent décret et les travailleurs employés temporairement auprès des individus visés à l'article 7 du présent
décret. Les cotisations peuvent être payées annuellement
ou au moment de la demande de l'affiliation provisoire.
Art. 9. - En cas d'exonération de l'employeur du paiement des cotisations au titre de certaines catégories bénéficiaires du régime de couverture des accidents du
travail et des maladies professionnelles, il demeure tenu d'informer du recrutement des personnes des catégories précitées et de les déclarer conformément aux
dispositions des articles 7, 13 et 18 de la loi susvisée n° 94-28 du 21 février 1994.
Art. 10. - La Caisse Nationale de Sécurité Sociale peut imposer à l'employeur une majoration des cotisations dues au titre du régime de réparation des préjudices
résultant des accidents du travail et des maladies professionnelles, lorsqu'elle constate des défaillances
ou des manquements aux obligations d'hygiène et de sécurité des
Arrêté du MASSTE et Du ministère de Fixant la liste des maladies professionnelles Liste des maladies professionnelles Article unique. - La liste des maladies professionnelles prévue par l’article 3 de la loi n°94-
la SP du 15-08-
2007 et l'arrête du MAS et SP du 05- 28 du 21 février 1994 susvisée est amendée et complétée par les tableaux n°6, 7, 28, 44, 56, 58, 59,
06-2003 complétant l’arrête de 10-1-
95

75, 80 et 82 annexés au présent arrêté.


Décret n°93-1155 du Portant code de la déontologie médicale Mission du médecin de travail CHAPITRE 5-De l'exercice de la médecine du travail - Article 79 : La médecine du travail s'exerce conformément à la législation en vigueur.

5/17/1993 Article 80 : Le médecin du travail a une mission essentiellement préventive, il doit veiller au respect des règles relatives à l'hygiène, à la sécurité du
travail et à la protection de la santé des travailleurs.
Article 81 : Outre le respect du secret professionnel, le médecin du travail est tenu dans l'exercice de ses fonctions de respecter scrupuleusement le
secret de fabrication et en général les procédés d'exploitation dont il pourrait prendre connaissance à cette occasion.
Loi 99-71 du 26/07/1999 Portant promulgation du code de la route Règles d'utilisation de la route et Voir code de la route en annexe
des différents moyens de transport

Décret n° 2010-262 du 15 février fixant la liste des contraventions aux dispositions du code de Les contraventions aux dispositions du Voir texte en annexe
2010, la route et à ses textes d'application code de la route et à ses textes
d'application
Référence texte Objet texte Exigence Zones surlignées Applicabilité Conf Non
Oui/Non Conf
Décret n° 62-129 du 18-04- Prescriptions de sécurité dans l'industrie du Appareils de Levage: Dispositions Titre II: Appareils de Levage
1962 bâtiment/échafaudage et moyens de levage générales ARTICLE 27. Dispositions générales
1. Tous les éléments du bâti, du mécanisme et des dispositifs de fixation des grues, palans, treuils ou autres machines et engins de levage et des
moufles ou poulies doivent:
a) être d'une bonne construction mécanique, fabriqués avec des matériaux solides, de résistance et de matière appropriées et exempts de
défectuosités;
b) être maintenus en bon état et en bon ordre de marche;
c) dans la mesure où la construction le permet, être examinés sur place au moins une fois par semaine, par le conducteur ou par une autre personne
compétente.
7. Lors des opérations de levage, des mesures
efficaces doivent être prises pour que personne ne
Décret n° 62-129 du 18-04- Prescriptions de sécurité dans l'industrie du charge utile maximum admissible. 2. Des mesures appropriées doivent être prises
1962 bâtiment/échafaudage et moyens de levage
pour déterminer, pour chaque appareil de levage, la charge utile maximum admissible.
3. La charge utile maximum doit être marquée clairement:
a) sur chaque palan, treuil ou moufle employé pour le levage ou la descente de toute charge;
b) sur chaque poteau ou mât de derrick employé pour le levage ou la descente de charges pesant 1
000 kg ou plus;
c) sur chaque grue.
4. Sur les grues à flèche inclinable, les charges utiles admissibles aux divers angles d'inclinaison de la flèche seront clairement marquées.

5. Une grue, un palan, un treuil, tout autre appareil de levage ou toute partie desdits appareils ne doit pas être chargé au-delà de la charge utile

Décret n° 62-129 du 18-04- Prescriptions de sécurité dans l'industrie du Qualification des conducteurs 9. Tout conducteur de grue ou d'autres engins de levage doit être dûment qualifié.
1962 bâtiment/échafaudage et moyens de levage
Décret n° 62-129 du 18-04- Prescriptions de sécurité dans l'industrie du Age minimal pour le manœuvre 10. Aucune personne de moins de dix-huit ans ne doit être préposée à la manoeuvre des appareils de levage, y compris les treuils d'échafaudage, ou
1962 bâtiment/échafaudage et moyens de levage des appareils de levage donner des signaux au conducteur.
Décret n° 62-129 du 18-04- Prescriptions de sécurité dans l'industrie du Signalisation des manœuvres 13. 1°. Pour chaque manoeuvre à effectuer, il doit y avoir un signal bien défini et tel que la personne à laquelle il s'adresse puisse l'entendre ou le voir
bâtiment/échafaudage et moyens de levage facilement.
1962 2°. Si le signal est sonore ou lumineux, il doit être produit par un dispositif efficace.
3°. Tout fil servant à transmettre un signal doit être suffisamment protégé contre tout contact accidentel.
Décret n° 62-129 du 18-04- Prescriptions de sécurité dans l'industrie du Protection des appareils de levage 14. Les moteurs, engrenages, transmissions, conducteurs électriques et autres parties dangereuses des appareils de levage doivent être munis de
bâtiment/échafaudage et moyens de levage dispositifs de protection efficaces qu'il est interdit d'enlever pendant la marche. Si les dispositifs de protection ont dû être enlevés, ils doivent être
remis en place aussitôt que possible par les personnes qui les ont enlevés et en tout cas avant la remise en service normal des machines et
appareils.
1962 15. Le conducteur de toute grue ou appareil de levage semblable doit avoir une cabine ou un poste de commande couvert et offrant toute sécurité.

16. 1°. Lorsque cela est pratiquement réalisable, la cabine du conducteur de toute grue ou appareil de levage doit être complètement montée avant
que la grue ou l'appareil soit mis en service régulier, sinon d'autres dispositions appropriées seront prises pour protéger le conducteur contre les
intempéries.
2°. Par temps froid, la cabine de toute grue ou de tout autre appareil de levage actionné mécaniquement et en service doit être convenablement
chauffée par des moyens appropriés.
Décret n° 62-129 du 18-04- Prescriptions de sécurité dans l'industrie du Equipement de Protection et Titre III: Equipement de Protection et Premiers
1962 bâtiment/échafaudage et moyens de levage
Premiers Secours Secours
ARTICLE 37. Equipement de protection
1. Si nécessaire, l'employeur doit mettre à la disposition des ouvriers un nombre suffisant de masques pour la protection des organes respiratoires,
de lunettes de protection et de ceintures de sûreté de modèles appropriés.
2. Les ceintures de sûreté doivent être munies de cordes de longueur et de résistance suffisantes. ARTICLE 38. Moyens de sauvetage
Lorsque des travaux sont effectués à proximité de tout lieu où il y a risque de noyade, tout l'équipement nécessaire doit être prévu et aisément

accessible et toutes les mesures doivent être prises en vue du sauvetage rapide de toute personne en danger.
ARTICLE 39. Matériel pour les premiers secours
1. Sur chaque chantier de bâtiment, des dispositions appropriées telles que nécessaires de premiers secours, armoires de pharmacie, etc., facilement
accessibles et visiblement marqués, doivent être prises pour donner rapidement les premiers secours en cas de toute blessure pouvant être subie
pendant le travail.
2. Ces nécessaires de premiers secours ou ces armoires de pharmacie doivent être confiés à une personne responsable qui devrait être qualifiée
pour donner les premiers secours.
Arrêté du Ministre des relatif au poids maximum à transporter par un travailleur poids maximum à transporter par Art 1 : il est interdit de faire porter par un seul travailleur et d’une manière régulière toute charge supérieure à 100 kg
Affaires Sociales du un travailleur
05/05/1988 Abrogé par l'arreté du
20/02/2007
Arrêté du ministre des affaires la protection des travailleurs chargés du transport manuel de Charge maximale pour les Article premier. - Le transport manuel de charges désigne le transport où le poids de la charge est entièrement supporté par un seul travailleur, il
sociales, de la solidarité et des charges. trvailleurs de sexe masculin comprend le soulèvement et la pose de la charge... Art. 3. - Est interdit, le transport manuel de charges dont le poids est susceptible d’exposer la
Tunisiens à l'étranger du 14 février santé ou la sécurité du travailleur au danger.

2007-JORT 15 du 20-02- Art. 4. - En vue de limiter ou de faciliter le transport manuel de charges, des moyens techniques nouveaux et appropriés doivent être utilisés dans
toute la mesure du possible.
2007 Abroge l’arrêté du 5 mai 1988 Art. 5. - Il est interdit de charger un travailleur adulte

Arrêté du ministre des affaires la protection des travailleurs chargés du transport manuel de Obligation de l'employeur d'assurer Art. 7. - L’employeur assure à chaque travailleur une formation suffisante avant de le charger du transport manuel et régulier de charges. La formation
sociales, de la solidarité et des charges. la formation des travailleurs portera sur les techniques de soulèvement, de port, de pose, de déchargement et de stockage des différents types de charges.
Tunisiens à l'étranger du 14 février

2007-JORT 15 du 20-02- Cette formation est assurée par des personnes ou institutions habilitées et autorisées à cet effet.
2007 Abroge l’arrêté du 5 mai 1988 Tout travailleur chargé occasionnellement du transport manuel de charges doit recevoir les directives appropriées afin qu’il puisse effectuer cette
opération dans des conditions assurant sa sécurité.
Arrêté du ministre des affaires la protection des travailleurs chargés du transport manuel de Examen médical d'apptitude et Art. 8. - Les travailleurs des deux sexes chargés du transport manuel et régulier de charges sont soumis à un examen médical d’aptitude à l’emploi
sociales, de la solidarité et des charges. examen périodique avant
Tunisiens à l'étranger du 14 février

2007-JORT 15 du 20-02- tout recrutement et à un examen périodique au moins une fois par an.
2007 Abroge l’arrêté du 5 mai 1988 Ces examens médicaux sont effectués par le médecin du travail tout en prenant en considération les caractéristiques physiologiques des travailleurs,
la nature du travail, les conditions du milieu dans lequel est exercé le travail ainsi que les autres conditions pouvant avoir une influence sur la santé et
la sécurité des travailleurs.
Arrêté du ministre des affaires la protection des travailleurs chargés du transport manuel de Prise en charge des frais de la Art. 9. - La formation ainsi que les examens médicaux visés aux articles 7 et 8 du présent arrêté ne doivent entraîner aucune dépense pour le
sociales, de la solidarité et des charges. formation et de l'examen médical travailleur.
Tunisiens à l'étranger du 14 février

2007-JORT 15 du 20-02- La durée de formation ainsi que la durée pendant laquelle sont effectués les examens médicaux sont considérées comme un travail effectif et il n’en
résulte aucune réduction de salaire.
2007 Abroge l’arrêté du 5 mai 1988

Arrêté du ministre des affaires la protection des travailleurs chargés du transport manuel de Mise en place des équipements Art. 11. - Les travailleurs chargés du transport manuel de charges doivent être dotés de tous les équipements et dispositifs appropriés et qui sont
sociales, de la solidarité et des charges. appropriés pour les travailleurs nécessaires pour la sauvegarde de leur santé et leur sécurité au travail.
Tunisiens à l'étranger du 14 février chargés du transport manuel
la protection des travailleurs chargés du transport manuel de Mise en place des équipements
charges. appropriés pour les travailleurs
chargés du transport manuel

2007-JORT 15 du 20-02- Les travailleurs doivent utiliser ces équipements et dispositifs.


2007 Abroge l’arrêté du 5 mai 1988

Arrêté du ministre des affaires la protection des travailleurs chargés du transport manuel de conditions d'Interdiction Art. 12. - Aucune femme ne doit être affectée au transport manuel de charges pendant la période de grossesse constatée médicalement au cas où le
sociales, de la solidarité et des charges. d'affectation les femmes au médecin du travail juge qu’un tel travail risque de compromettre sa santé ou celle de son embryon.
Tunisiens à l'étranger du 14 février transport manuel

2007-JORT 15 du 20-02-
2007 Abroge l’arrêté du 5 mai 1988
Applicabilité Conf Non
Référence texte Objet texte Exigence Zones surlignées Oui/Non Conf
Décret n° 67-391 du 6 Relatif à l'hygiène, la sécurité et Conditions d'hygiène et de sécurité Art2, les établissements visés à l'art premier du present decret
au
Nov-67 l'emploi des femmes et des enfants dans les établissements trvail doivent être tenu dans un état constant de propreté et présenter les conditions d'hygiène et de salubrité nécessaire à la santé du personnel ,
du commerce, de l'industrie et des professions libérales.

Ils doievent être aménagés de manière à garantir la sécurité des travailleurs


les machines, mécanismes, appareils de transmission, outils et
Décret n° 67-391 du 6 Relatif à l'hygiène, la sécurité et Interdiction de laisser entrer aux Art8, il es interdit à tout chef d'établissement, directeur, gérant,
Nov-67 l'emploi des femmes et des enfants dans les établissements établissements des personnes en préposé, contremaitre, chef de chantier, et en général à toute personne ayant autorité sur le personnel de laisser entrer ou séjourner dans les
du commerce, de l'industrie et des professions libérales. état d'ivrese, établissements des personnes en état d'ivrese,

Décret n° 67-391 du 6 Relatif à l'hygiène, la sécurité et Travail d'enfants Art9, les enfants ne peuvent être employés, ni admis dans les
Nov-67 l'emploi des femmes et des enfants dans les établissements établissements énumérés dans l'article premier,s'ils n'ont pas l'aptitude physique nécessaire pour l'exécution des travaux qui leurs sont confiés,
du commerce, de l'industrie et des professions libérales.

décret 68-328 du 22-10-68 les règles générales d’hygiène Alimentation en eau potable Chapitre 1 : de l’alimentation en eau
applicable dans les entreprises soumise au code du travail Article premier : tout employeur est tenu de mettre à la disposition de tous les salariés en des endroits facilement accessibles, de l’eau potable
préservée de toute cause de pollution.
Si l’eau mise à la disposition des salariés provient d’un puits, d’une citerne ou d’un réservoir, ces sources doivent faire l’objet d’un entretien et d’un
contrôle périodique. L’eau provenant de ces sources
décret 68-328 du 22-10-68 les règles générales d’hygiène Propreté Chapitre II de la propreté
applicable dans les entreprises soumise au code du travail Art4. L’ensemble des locaux de toute entreprise doit être maintenu dans un état constant de propreté. Les murs plafonds, sols, portes et fenêtres
doivent être maintenus propres et en bon état
Le balayage et le nettoyage doivent s’effectuer dans la mesure du possible dans les intervalles séparant les périodes de travail et, de toute façon, de
manière à éviter tout soulèvement de poussière.
décret 68-328 du 22-10-68 les règles générales d’hygiène Sièges et tables de travail Chapitre III. Des sièges et tables de travail
applicable dans les entreprises soumise au code du travail Art.8. toutes les fois que le salarié, pour effectuer convenablement son travail, a besoin de la position assise, il doit disposer d’un siège répondant aux
caractéristiques suivantes :
a- sa forme et sa hauteur doivent être convenables en vue d’assurer une position normale et hygiénique et libérer complètement les jambes du poids
du corps
décret 68-328 du 22-10-68 les règles générales d’hygiène Eclairage Chapitre IV- de l’éclairement
applicable dans les entreprises soumise au code du travail Art.10. les endroits où des personnes travaillent ou circulent ou peuvent avoir à travailler ou à circuler en cas d’urgence doivent comporter un
éclairage naturel ou artificiel optimum approprié à la nature du travail et de nature à n’entrainer aucune fatigue visuelle (éclairage suffisant,
homogène, pas d’éblouissement, d’ombre protée ni de papillotement)
décret 68-328 du 22-10-68 les règles générales d’hygiène Aération Chapitre V- de l’aération
applicable dans les entreprises soumise au code du travail Art.11. les locaux de travail doivent être largement aérés naturellement et le cubage par salarié ne doit pas être inférieur à

7m3.
Le renouvellement de l’air sera assuré de façon fréquente et efficace soit naturellement, soit à l’aide des moyens mécaniques en évitant la production
de courants d’air.
décret 68-328 du 22-10-68 les règles générales d’hygiène Installations sanitaires (vestiaires, Chapitre VI- des installations sanitaires

applicable dans les entreprises soumise au code du travail refectoire, lieux d'aisance, lavabos, Section 1. dispositions générales
douches, chambres
d'allaitement ,,,,
Art.12. les installations sanitaires doivent être installés dans les locaux spéciaux, isolés des ateliers mais placés de préférence sur le passage de
sortie des travailleurs.
Si les locaux sont séparés , ils doivent communiquer entre eux par un passage couvert
décret 68-328 du 22-10-68 les règles générales d’hygiène Evacuation des eaux usées Chapitre VII- de l’évacuation des eaux vannes et des eaux usées
applicable dans les entreprises soumise au code du travail Art.20. l’évacuation des eaux vannes et des eaux usées doit se faire directement à l’égout public dans les voies pour vues d’égouts. A défaut il sera
prévu un système de fosses septiques et de puisards

Applicabilité Non
Conf
Référence texte Objet texte Exigence Zones surlignées Oui/Non Conf
Décret du 12-7-56. Portant règlement pour les Appareils soumis au règlement Article 1er : Appareils soumis au règlement
appareils à pression de gaz Les appareils à pression ci-après définis sont soumis, sauf lorsqu’ils sont à bord d’un bateau de navigation maritime ou d’un aéronef, aux
prescriptions du présent règlement
1°Compresseurs de gaz inflammables ou nocifs et canalisations d’usine d’un diamètre inférieur supérieur à 8 mm (huit millimètres) y attenantes
jusqu’au premier appareil d’utilisation ou d’emmagasinage, lorsque la pression effective dans des compresseurs ou canalisations , n’est pas limitée à
moins de vingt-cinq hectopièzes.
2°Extincteurs d'incendie fonctionnant sous pression si leur volume inférieur est au moins égale à cinq litres.
3°Générateurs d'acétylène, à l'exclusion des appareils à fonctionnement discontinu dont la charge de carbure de calcium est limitée à moins de 2
kilogrammes.
4°Récipients d’emmagasinage de l'acétylène lorsque la pression effective n’est pas limitée à moins d’une hectopièze et demie , et quel qu’en soit le
volume intérieur.
5° Tous Appareils métalliques de production, d'emmagasinage ou de mise en œuvre de gaz comprimés, liquéfiés ou dissous, lorsque la pression
effective n’est pas limitée à moins de quatre hectopièzes et que le produit de la pression effective maximum exprimée en hectopièze par le volume
intérieur exprimée en litres, excède le nombre quatre-vingts ; à l’exclusion des compresseurs de gaz et les canalisations non visés à l’alinéa

1er ci-dessus , ainsi que des corps proprement dits des moteurs de pompes, mais y compris les accumulateurs de gaz
, les bouteilles de purge ou de lancement et les autres capacités accessoires.
6°tous appareils métalliques à pression de gaz non retenus par les alinéas précédents, mais seulement en ce qui concerne l’application des règles
posées aux trois premiers paragraphes
Décret du 12-7-56. Portant règlement pour les Vérifications préalables aux Article 3 Vérifications préalables aux épreuves
appareils à pression de gaz épreuves Toute personne qui présente un appareil aux épreuves prévues par les articles 5 et 9 du présent décret est tenue de produire un certificat attestant
que ledit appareil a été vérifié en vue de l'épreuve et décrivant les vérifications faites.
Pour les appareils neufs, les vérifications portent sur toutes les parties de l'appareil, tant en cours de construction pour celles qui seront
insuffisamment visibles par la suite, qu'après achèvement du travail ; elles sont effectuées par le constructeur.
Pour les appareils qui subissent une nouvelle épreuve à la suite d'une réparation notable, elles portent sur toutes les parties visibles après exécution
de toutes mises à nu et démontage de tous éléments amovibles et, en outre, tant en cours de réparation qu'après achèvement sur toutes les parties
intéressées par la réparation ; elles sont effectuées par le réparateur.
Dans les autres cas elles portent sur toutes les parties visibles après exécution de toutes mises à nu et démontage de tous les éléments amovibles.
Elles sont effectuées par le propriétaire.
Le constructeur, le réparateur ou le propriétaire peuvent se substituer, pour effectuer les vérifications, une personne qualifiée choisie en dehors des
ouvriers qui ont coopéré à la construction ou à la réparation.
Les certificats de vérifications sont établis, datés et signés par la personne qui a procédé aux dites vérifications. S'il a été usé de la faculté accordée
par le paragraphe précédent, ils doivent en outre, porter le visa et le contreseing du constructeur, le réparateur ou le propriétaire. Ils devront être
communiqués aux fonctionnaires du service des mines ou à l’expert chargé d’effectuer l’épreuve sur leur demande.

Décret du 12-7-56. Portant règlement pour les Marques d'identité et de service Article 4 Marques d'identité et de service
appareils à pression de gaz Les différentes capacités, autres que les tuyauteries, de tout appareil neuf présenté à l'épreuve doivent porter, soit dans le métal même, soit sur une
plaque fixée au moyen de rivets ou de soudure, les "marques d'identité" suivantes : nom du constructeur, lieu, année et numéro d'ordre de fabrication,

volume intérieur de l'appareil et pression de la première épreuve précédée des lettres PE et exprimée en hectopièze. Pour les tuyauteries, cette
dernière marque est seule exigée. Les appareils frettés devront, en outre, porter l'indication "FRETTE". Ces marques d'identité ne peuvent, en aucun
cas, faire l'objet d'une modification ultérieure. Elles ne peuvent être apposées
Décret du 12-7-56. Marques d'identité et de service

sur un appareil autre qu'un appareil neuf qu'avec l'assentiment et sous la responsabilité du constructeur : le poinçonnage n'en est fait, dans ce cas,
que sur son autorisation écrite.
En cas d'épreuve d'un appareil ancien ne portant pas l'indication ci-dessus prévue de la pression de l'épreuve exécutée chez le constructeur ou avec
son autorisation, de même qu'en cas de nouvelle épreuve à une pression inférieure d'un appareil portant ladite indication, le chiffre de la pression
d'épreuve, précédé de la lettre E et exprimé en hectopièze, sera apposé, soit dans le métal même, soit sur une plaque rapportée fixée au moyen de
rivets et de soudure.
Le ministre des travaux publics pourra prescrire l'apposition de "marques de service" indiquant les principales conditions à observer dans l'usage de
l'appareil.
Toutes les marques prescrites par le présent article doivent être placées de façon à rester apparentes sur l'appareil en service, ou tout au moins, en
cas d'impossibilité, à être visibles lors des épreuves ou des vérifications et, pour les récipients mobiles, au cours des transports.

Décret du 12-7-56. Portant règlement pour les Epreuves Article 5 Epreuves


appareils à pression de gaz Aucun appareil neuf ne doit être livré ni mis en service sans avoir subi chez le constructeur et à sa diligence l'épreuve définie par le présent article.
Toutefois, dans les conditions qui seront définies par le ministre des travaux publics, il pourra être procédé à l'épreuve ailleurs que chez le
constructeur.
L'épreuve a lieu en présence et sous la direction de l’ingénieur en chef du service des mines ou de son délégué sous réserve des dispositions de
l’article 6 ci-après.
Toute la paroi extérieure de l'appareil doit être à nu pendant l'épreuve, et la pression hydraulique sera maintenue au moins pendant tout le temps
nécessaire à l'examen complet de cette paroi.
Lors d'une nouvelle épreuve ultérieure après utilisation, la pression d'épreuve ne peut être supérieure à celle dont l'indication a été apposée sur
l'appareil en exécution des prescriptions de l’article 4, paragraphes 1 et 2.
L'appareil sera considérée comme effectuée avec succès si l’appareil a supporté la pression d'épreuve sans fuite ni déformation permanente.

Après qu'un appareil a été éprouvé avec succès, le fonctionnaire de service des mines ou l'expert désigné appose, en regard de la marque portant la
pression d'épreuve, les chiffres indiquant la date de l'épreuve, suivis de son poinçon. Il poinçonne également, s'ils n'ont déjà été poinçonnés
auparavant, soit les « marques d'identité », soit les rivets ou la soudure de fixation des plaques prévues aux paragraphes 1, 2 et 3 de l’article 4 ci-
dessus.
Toutefois, si au de l'examen de l'appareil ou des documents qui lui sont communiqués à l’occasion de l’épreuve, le fonctionnaire de service des mines
ou l'expert désigné, se trouve amené à constater l'existence soit d'une inobservation des règlements,
Décret du 12-7-56. Portant règlement pour les Déclaration et enquête en cas Article 10 Déclaration et enquête en cas d'accident
appareils à pression de gaz d'accident Sans préjudice de la déclaration prescrite par l’article 5 du présent décret du 15 mars 1921, sur la responsabilité des accidents dont sont victimes les
ouvriers en Tunisie, la personne qui a la charge de l’appareil doit porter immédiatement à la connaissance du l'ingénieur en chef de service des mines
:
1°Toute explosion d’un appareil visé à l’article 1er du présent décret
2°Tout accident occasionné par un tel appareil, s’il a entraîné la mort d'homme ou s’il a causé des blessures ou lésions susceptibles d’entrainer la
mort.
En cas d’explosion, et sauf nécessité justifiée, il est interdit de procéder, avant d'en avoir reçu l'autorisation l'ingénieur en chef de service des mines,
à aucune modification ou réparation des lieux, constructions et appareils intéressés par l’explosion, et spécialement de déplacer, détourner ou
dénaturer les fragments des appareils explosés.
Dans tous les cas prévus au paragraphe premier du présent article, le service des mines procède à une enquête s’il y a eu mort d’Homme ou
blessure grave, l'ingénieur en chef de service des mines adresse au parquet un procès-verbal des constatations faites ; il y joint son avis sur les
responsabilités engagées.
Au cours de cette enquête, le propriétaire est tenu, à la diligence de l'usager, de fournir au service des mines, sur sa demande l'état descriptif de
l'appareil en cause, la description du fonctionnement de cet appareil et, le cas échéant, de l'ensemble dont il fait partie, en précisant la nature des
substances y contenues, les températures et pression de marche.
Décret 70-517 du 21-9 Protection des machines( Dispositions générales La Conférence générale de l'Organisation internationale du
70 Convention 119 / P18) Travail,
Convoquée à Genève par le Conseil d'administration du Bureau international du Travail, et s'y étant réunie le 5 juin 1963, en sa quarante-septième
session; Après avoir décidé d'adopter diverses propositions relatives à l'interdiction de la vente, de la location et de l'utilisation des machines
dépourvues de dispositifs de protection appropriés, question qui constitue le quatrième point à l'ordre du jour de la session; Après avoir décidé que
ces propositions prendraient la forme d'une convention internationale, adopte, ce vingt-cinquième jour de
juin mil neuf cent soixante-trois, la convention ciaprès, qui sera dénommée Convention sur la protection des machines, 1963: PARTIE I.
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1 -
-1. Toutes les machines, neuves ou d'occasion, mues par une force autre que la force humaine sont considérées comme des machines aux fins de
l'application de la présente convention.
2. L'autorité compétente dans chaque pays déterminera si et dans quelle mesure des machines, neuves ou d'occasion, mues par la force humaine
présentent des dangers pour l'intégrité physique des travailleurs et doivent être considérées comme des machines aux fins d'application de la
présente convention. Ces décisions seront prises après consultation des organisations les plus représentatives d'employeurs et de travailleurs
intéressées. L'initiative de la consultation peut être prise par l'une quelconque de ces organisations.
3. Les dispositions de la présente convention:
a) ne s'appliquent aux véhicules routiers ou se déplaçant sur rails, lorsqu'ils sont en mouvement, que dans la mesure où la sécurité du personnel de
conduite est en cause;
b) ne s'appliquent aux machines agricoles mobiles que dans la
Décret 70-517 du 21-9 Protection des machines Vente, location, cession à tout PARTIE II. VENTE, LOCATION, CESSION À TOUT AUTRE TITRE ET EXPOSITION …
70 autre titre et exposition Article 2 ..
1. La vente et la location de machines dont les éléments dangereux, spécifiés aux paragraphes 3 et 4 du présent article, sont dépourvus de dispositifs
de protection appropriés, doivent être interdites par la législation nationale ou empêchées par d'autres mesures tout aussi efficaces.

2. La cession à tout autre titre et l'exposition de machines dont les éléments dangereux, spécifiés aux paragraphes 3 et 4 du présent article, sont
dépourvus de dispositifs de protection appropriés, doivent, dans la mesure déterminée par l'autorité compétente, être interdites par la législation
nationale ou empêchées par d'autres mesures tout aussi efficaces. Toutefois, l'enlèvement provisoire, pendant l'exposition d'une machine, des
dispositifs de protection, aux fins de démonstration, ne sera pas considéré comme une infraction à la présente disposition, à condition que les
précautions appropriées soient prises pour protéger les personnes contre tout risque.

3. Tous les boulons, vis d'arrêt et clavettes, ainsi que telles autres pièces, formant saillie sur les parties mobiles des machines, qui seraient
susceptibles également de présenter des dangers pour les personnes entrant en contact avec ces pièces-- lorsque celles-ci sont en mouvement -- et
qui seraient
désignées par l'autorité compétente, doivent être conçus, noyés ou protégés de façon à prévenir ces dangers.
4. Tous les volants, engrenages, cônes ou cylindres de friction, cames, poulies, courroies, chaînes, pignons, vis sans fin, bielles et coulisseaux, ainsi
que les arbres (y compris leurs extrémités) et autres organes de transmission qui seraient susceptibles également de présenter des dangers pour les

Décret 70-517 du 21-9 Protection des machines Utilisation des machines PARTIE III. UTILISATION Article 6 ..
70 1. L'utilisation de machines dont l'un quelconque des éléments dangereux, y compris les parties travaillantes (zone d'opération), est dépourvu de
dispositifs de protection appropriés, doit être interdite par la législation nationale ou empêchée par d'autres mesures tout aussi efficaces. Toutefois,
lorsque cette interdiction ne peut être pleinement respectée sans empêcher l'utilisation de la machine, elle doit néanmoins s'appliquer dans toute la
mesure où cette utilisation le permet.
2. Les machines doivent être protégées de façon que la réglementation et les normes nationales de sécurité et d'hygiène du travail soient respectées.

Article 7.L'obligation d'appliquer les dispositions de l'article 6 doit incomber à l'employeur.


Article 8 .
1. Les dispositions de l'article 6 ne s'appliquent pas aux machines ou aux éléments de machines qui, du fait de leur construction, de leur installation
ou de leur emplacement, offrent une sécurité identique à celle que présenteraient des dispositifs de protection appropriés.
2. Les dispositions de l'article 6 et de l'article 11 ne font pas obstacle aux opérations d'entretien, de graissage, de changement des parties
travaillantes ou de réglage des machines ou éléments de machines, effectuées conformément aux normes usuelles de sécurité.
Article 9 .
1. Tout Membre peut prévoir une dérogation temporaire aux dispositions de l'article 6..
2. Les conditions et la durée de cette dérogation temporaire, qui ne peut dépasser trois ans à partir de l'entrée en vigueur de la
Décret 70-517 du 21-9 Protection des machines Masures d'application PARTIE IV. MESURES D'APPLICATION - Article 15 .
70 1. Toutes mesures nécessaires, y compris des mesures prévoyant des sanctions appropriées, doivent être prises en vue d'assurer l'application
effective des dispositions de la présente convention.
Protection des machines Masures d'application

2. Tout Membre qui ratifie la présente convention s'engage à charger des services d'inspection appropriés du contrôle de l'application de ses
dispositions, ou à vérifier qu'une inspection adéquate est assurée.
Article 16 .Toute législation nationale donnant effet aux dispositions de la présente convention doit être élaborée par l'autorité compétente après
consultation des organisations les plus représentatives d'employeurs et de travailleurs intéressées, ainsi que, le cas échéant, des organisations de
fabricants.
Décret 70-517 du 21-9 Protection des machines Champ d'application PARTIE V. CHAMP D'APPLICATION- Article 17.
70 1. Les dispositions de la présente convention s'appliquent à tous les secteurs d'activité économique, à moins que le Membre ratifiant la convention
n'en restreigne l'application par une déclaration annexée à sa ratification.
2. Dans le cas d'une déclaration restreignant ainsi l'application des dispositions de la présente convention:
a) les dispositions de la convention doivent s'appliquer au moins aux entreprises ou aux secteurs d'activité économique que l'autorité compétente,
après consultation des services de l'inspection du travail et des organisations les plus représentatives d'employeurs et de travailleurs intéressées,
considère comme utilisant des machines dans une mesure importante; l'initiative de la consultation peut être prise par l'une quelconque desdites
organisations;
b) le Membre doit indiquer, dans ses rapports à soumettre en vertu de l'article 22 de la Constitution de l'Organisation internationale du Travail, quels
ont été les progrès réalisés en vue d'une plus large application des dispositions de la convention.
3. Tout Membre qui a fait une déclaration conformément au paragraphe 1 ci-dessus peut, en tout temps, l'annuler totalement ou partiellement par une
déclaration ultérieure.
Décret 75-503 du Portant règlementation des Champ d'application Article premier: sont soumis aux dispositions du présent décret, dans le but d'assurer la sécurité des travailleurs contre les risques de l'usage de
l'électricité, les établissements qui
7/28/1975 mesures de protection des travailleurs dans les mettent en œuvre des courants électriques continis ou alternatifs de fréquences industrielles usuelles.
établissements qui mettent en oeuvre des courants
Décret 75-503 du Portant règlementation des Observation de toutes les Article 2: Les responsables des établissements intéressés doivent observer toutes les prescriptions légales et règlementaires et toutes les indications
prescriptions légales et et les règles de bon usage technique pour prémunir les travailleurs contre les dangers d'origine électrique notamment :
7/28/1975 mesures de protection des travailleurs dans les règlementaires et toutes les 1) Le danger d'électrocution provoqué soit par le contact d'un travailleur avec un ou plusieurs conducteurs mis sous tension en exploitation normale,
établissements qui mettent en oeuvre des courants indications et les règles de bon soit par le contact d'un travailleur avec une structure conductrice normalement hors tension mais se trouvant accidentellement portée à un potentiel
électriques. usage technique pour prémunir les dangereux par suite de défauts d'isolement.
travailleurs contre les dangers
d'origine électrique 2) Les accidents mécaniques consécutifs à des brulures graves ou des mouvements réflexes que peut provoquer, dans certaine corconstances, le
passage d'un courant électrique à travers le corps hamain. 3) Les dangers consécutifs aux échauffements excessifs, aux incendies et aux explosions,
spécialement dans les locaux ou ces risques sont importants
en raison soit de leur nature meme, soit des matières qui y sont entreposées, manipulées ou traitées.
4) Les décharges atmosphériques, directes ou induites, véhiculées par les conducteurs des installations électriques, povant également provoquer
électrocution, brulures, incendies ou explosions.
Décret 75-503 du Portant règlementation des Entretien et utilisation du matériel Article 3: Les chefs des établissements intéressés sont tenus d'assurer un entretien soigné du matériel en exploitation et de mettre en œuvre des
en exploitation techniques adéquates lors de la réalisation ou de la rénovation des installations électriques et d'observer continuellement les principes généraux de
sécurité qui doivent être appliqués dans la réalisation, l'exploitation et l'entretien de ces installations.
7/28/1975 mesures de protection des travailleurs dans les Article 4 : Le matériel ne peut être soumis qu'à une utilisation normale dans les limites d'emploi pour lesquelles il a été conçu. Toute utilisation
établissements qui mettent en oeuvre des courants anormale du matériel, susceptible d'entrainer
électriques.

un abaissement d'un niveau d'isolement ou un échauffement préjudiciable à la sécurité des travailleurs est interdite. Doivent être respectées
notamment les obligations suivantes:
a) Choisir un matériel convenant parfaitement à l'usage auquel on le destine, tant au point de vue isolement que dimensionnement mécanique ou
électrique en fonction du travail qui lui sera demandé.
b) Ne jamais dépasser les potentialités du matériel; en tout domaine, telles qu'elles ont été définies par le constructeur.
Décret 75-503 du Portant règlementation des Dispositions à prendre pour éviter Article 5: Toutes dispositions doivent être prises pour éviter tout contact direct avec les conducteurs mis sous tension, en mettant ceux-ci hors de
tout contact direct avec les portée des travailleurs soit par éloignement, soit au moyen d'obstacles, soit par isolation dans les conditions suivantes:
7/28/1975 mesures de protection des travailleurs dans les conducteurs mis sous tension a) Lorsque la mise hors de portée est assurée par le seul éloignement, celui-ci doit être suffisant pour prévenir le risque d'accident par contact ou
établissements qui mettent en oeuvre des courants rapprochement, soit avec des travailleurs, soit avec des objets qu'ils manipulent ou transportent habituellement, la permanence de cet éloignement
électriques. doit être garantie contre le risque de relâchement ou de chute par la résistance mécanique des pièces ou de leurs supports correspondantes
contraintes auxquelles ils sont normalement exposés.
b) Lorsque la mise hors de portée est réalisée au moyen d'obstacles, l'efficacité permanente de ceux-ci doit être assurée par leur nature leur étendue,
leur disposition, leur stabilité, leur solidité et leur isolation compte tenu des contraintes auxquelles ils sont normalement exposés. Il est interdit de faire
cesser
pour une cause quelconque et d'une manière quelconque la protection par les obstacles ainsi établis sans avoir au préalable mis hors tension les
conducteurs et les pièces conductrices qu'ils ont pour objet de mettre hors de portée des travailleurs .
c) Lorsque la mise hors de portée est assurée par isolation le recouvrement des conducteurs et pièces sous tension doit être adapté à la tension de
l'installation et conserver ses propriétés
à l'usage en tenant compte des risques de détérioration auxquels ils sont exposés.
Toute canalisation souple doit être pourvue d'une gaine lui permettant de résister aux actions extérieures et spécialement à l'usure et aux contraintes
de traction, de flexion, le torsion et de frottement auxquelles elle peut être soumise en service. Le
Décret 75-503 du Portant règlementation des Protection des installations Article 6: Les installations doivent comporter des dispositifs particuliers de protection automatique permettant de pallier les conséquences de
défaillances accidentelles du matériel. Doivent être observées notamment les règles techniques suivantes;
7/28/1975 mesures de protection des travailleurs dans les a)Ne pas compromettre l'isolation du matériel électrique par la température atteinte en service normal. Toutes dispositions doivent être prises pour
établissements qui mettent en oeuvre des courants éviter que le matériel électrique du fait de son élévation normale de température, nuise aux objets qui son dans son voisinage et notamment à ceux
électriques. sur lesquels il prend appui ou encore risque de provoquer des brulures aux travailleurs.
b) Etablir des raccordements des canalisations entre elles et avec les appareils de manière à na provoquer aucun excès d'échauffement local des
dites canalisations.
c) Installer les dispositifs permettant de protéger les appareils et les canalisations contre les effets de surtensions, surintensités et court-circuit, sauf
pour les machines-outils portatives à main dont la puissance n'excède pas 750 Watts.
d) Prendre les mesures adéquates permettant de parer aux conséquences des défauts éventuels d'isolement.
e) Protéger les installations contre les décharges atmosphériques dans les zones qui y sont particulièrement exposées.
f) Prendre des dispositions pour parer aux dangers de brulures, d'incendie et d'explosions d'origine électrique.
Article 7: Doivent etre placés à des endroits eccessibles des dispositifs à action manuelle permettant de mettre hors tension la totalité de l'installation
ou l'une quelconque de ses parties lorsque cette manoeuvre est nécessaire pour prévenir tout danger,
Décret 75-503 du Portant règlementation des Surveillance et contrôle des Article 8: Les installations doivent etre soumises à une surveillance stricte afin de déceler les défaillances pouvant etre à l'origine de phénomènes
installations entrainant un risque pour les travailleurs. Article 10: Les installations doivent etre vérifiées
7/28/1975 mesures de protection des travailleurs dans les lors de leur mise en service ou après avoir subi une modification importante, puis périodiquement tous les six mois. Ces vérifications ont pour objet de
établissements qui mettent en oeuvre des courants rechercher si les installations sont conçues et entretenues conformément aux dispositions du présent décret et du règlement de sécurité
électriques. correspondant. Article 11: Les vérifications feront l'objet de rapports détaillés qui devront etre tenus à la disposition de l'inspecteur du travail et dont
les conclusions devront préciser nettement les points où
les installations diffèrent des préscriptions règlementaires. Article 12: Les chefs d'établissement intéressés doivent etre effectuer ces vérifications par
un organisme de controle dument agréé par la direction des mines et de l'énergie.
Arrêté MAS du 12-06- Machines et éléments de Protection des machines Article premier. – Toutes les machines neuves ou d’occasion, mues par une force autre que la force humaine sont considérées comme des machines
aux fins de l’application du présent arrêté.
87 machines qui ne peuvent pas être utilisées mis en vente Les dispositions du présent arrêté ne s’appliquent aux machines agricoles mobiles que dans la mesure où la sécurité des travailleurs dont l’emploi est
vendues ou louer sans disposition de protection en rapport avec ces machines et en cause.
Article.2.- Les pièces mobiles suivantes des machines et transmissions, bielles et volants de moteurs, roues, arbres de transmission, chaînes et
courroies de transmission, poulies, engrenages, cônes, ou cylindres de friction et cylindres lisses tels que les laminoirs et autres engins similaires
doivent être munies d’un dispositif protecteur, ou séparées des ouvriers, à moins qu’elles ne soient hors de portée de la main.

Il est de même des courroies ou cables traversant le sol d’un atelier, ou fonctionnant sur des poulies de transmission placées à moins de 2 mètres du
sol.
Les appareils adaptés aux machines ou mis à la disposition du personnel doivent éviter le maniement des courroies en marche.
Article.3.- Pour les machines-outils à instruments tranchants tournant à grande vitesse, telles que les machines à scier, fraiser, raboter, découper,
hacher, les scies et cisailles, coupe- chiffons et autre engins semblables, la partie travaillante des instruments tranchants doit être protégée.

Les machines indiquées à l’alinéa procèdent doivent être, en outre, disposées, protégées ou utilisées de telle façon que les ouvriers ne puissent
toucher involontairement, de leur poste de travail, même la partie travaillante des instruments tranchants. Art.4.- Les organes travaillants et tout autre
système à mouvement alternatif (presses, cisailles, marteaux etc.) mus
Arrêté MAS du 12-06- Machines et éléments de visites générales, périodiques et Art.5.- Chaque machine mentionnée à l’article précèdent fait l’objet de visites générales périodiques trimestrielles, afin que soit décélée en temps
trimestrielles des machines utile, de façon qu’il puisse y être portée remède, toute défectuosité susceptible d’occasionner un accident.
visites générales, périodiques et
trimestrielles des machines
87 machines qui ne peuvent pas être utilisées mis en vente Toutefois la périodicité des visites peut être réduite jusqu'à un mois, sur mise en demeure de l’inspecteur du travail
vendues ou louer sans disposition de protection
Arrêté MAS du 12-06- Machines et éléments de Mesures à prendre pour la Art.6.- Autant que possible, aucun ouvrier ne doit être habituellement occupé à un travail quelconque dans le plan de rotation ou aux abords
protection des machines immédiats d’un volant, d’une meule ou de tout autre engin pesant et tournant à grande vitesse.
87 machines qui ne peuvent pas être utilisées mis en vente Toute meule tournant à grande vitesse doit être montée ou enveloppée de telle sorte qu’en cas de rupture ses fragments soient retenus soit par les
vendues ou louer sans disposition de protection organes de montage, soit par l’enveloppe.
Une inscription très apparente placée auprès des volants, de meules et de tout autre engin pesant et tournant à grande vitesse indique le nombre de
tours par minute qui ne doit pas être dépassé.
Art.8.- Les scies à tronçonner doivent être munies d’un dispositif évitant la rotation et le rejet de la pièce en cours de sciage.
Les scies circulaires à table doivent être munies d’un couteau diviseur réglable fixé immédiatement en arrière de scie et dans le plan de celle-ci.

Art.9.- La mise en train et l’arrêt collectifs de machines actionnées par la même commande doivent être toujours précédées d’un signal convenu.

Art.10.- L’appareil d’arrêt des machines motrices doit être toujours placé en dehors de la zone dangereuse et de telle
façon que leurs conducteurs puissent l’actionnaire facilement et immédiatement.
Les conducteurs de machines-outils, métiers ou engins similaires ont à leur portée le moyen de demander l’arrêt des moteurs ; en outre, les contre-
maîtres ou chefs d’atelier ont également le moyen de provoquer ou demander l’arrêt des moteurs.
Chaque machine-outil, métier, ou engins similaires doit être en outre installé et entretenu de manière à pouvoir être isolé par
Arrêté MAS du 12-06- Machines et éléments de Mesures à prendre pour la Art.11.- Il est interdit d’admettre tout travailleur à procéder pendant leur marche à la visite, à la vérification ou à la réparation de transmissions,
protection des travailleurs mécanismes et machines comportant des organes en mouvement. Les opérations d’entretien telles que nettoyage, débourrage, essuyage,
époussetage, graissage de ces transmissions, mécanismes et machines comportant des organes en mouvement ainsi que l’application à la main
d’adhésifs, sont également interdites. L’interdiction ne s’applique pas aux opérations qui constituent nécessairement des phases d’usinage ou de
fabrication.
87 machines qui ne peuvent pas être utilisées mis en vente Elles ne s’appliquent pas non plus lorsque les parties mobiles des ensembles mécaniques ci-dessus sont séparées par un obstacle matériel des
vendues ou louer sans disposition de protection ouvriers ou hors de leur portée ou bien encore, lorsque ces parties sont complètement protégées par des dispositifs permanents appropriés.

Lorsqu’il est techniquement impossible d’effectuer certains des travaux prévus au présent article soit à l’arrêt, soit dans les conditions prévues au
précédent alinéa, ils ne peuvent être exécutés que par un personnel expérimenté spécialement désigné à cet effet par le chef d’établissement ou son
préposé. L’exécution à l’arrêt des travaux prévus à l’alinéa 1er n’est autorisée qu’après que les mesures nécessaires ont été prises pour empêcher la
remise en marche inopinée des transmissions, mécanismes et machines.
Art.12.- Il est interdit d’admettre des ouvriers ou des ouvrières à se tenir près des machines s’ils ne portent des vêtements ajustés et non flottants,
ainsi que les équipements de protection indispensables.
Art.13.- Le chef d’établissement doit mettre les travailleurs au courant des dispositions législatives et règlementaires concernant la protection des
machines ; il doit les informer de manière appropriée des dangers résultant de l’utilisation des
Arrêté Ministre de NT relative à la sécurité des portant homologation des normes tunisiennes relatives aux installations électriques dans les bâtiments.
l’Economie Nationale du 06-02-92 installations électrique des bâtiments (NT 87- NT 87.41

41,42,43,44,45,47,49, 50 et NT 87.42
NT 88-90) NT 87.43
NT 87.44
NT 87.45
NT 87.47
NT 87.49
NT 87.50
NT 88.90
Arrête du ministre de relatif au contrôle Les conditions de contrôle Art. 2 - Les sociétés propriétaires des bouteilles de gaz doivent les
l'industrie et de la technologie du périodique, à l'exploitation et à la fabrication des bouteilles périodique des bouteilles de gaz soumettre au contrôle périodique ayant pour objectif de vérifier que les bouteilles de gaz peuvent être réutilisées avec un niveau de sécurité compatible avec les
de gaz liquéfiés en acier soudé transportables et rechargeable conditions d'exploitation des bouteilles. Ce contrôle doit être réalisé par un organisme de contrôle agréé par le ministère chargé de l'industrie conformément aux
et leurs accessoires dispositions de l'arrêté du ministre de l'industrie susvisé du 22 février 2000.

25/03/2011, Art. 3 - Le contrôle périodique des bouteilles de gaz doit comprendre au moins les opérations suivantes :
1) un examen de l'état extérieur de la bouteille et la vérification des marquages,
2) une épreuve sous pression hydraulique, qui consiste à porter puis à maintenir la bouteille sous une pression d'épreuve égale à
30 bars le temps nécessaire à 1'examen complet des surfaces extérieures de la bouteille,
3) la vérification des robinets, boites à clapet et autres accessoires. Art. 4 - Les opérations d'examens et de vérification prévues à l'article 3 du présent arrêté
doivent porter sur toutes les parties visibles de la bouteille de gaz et ce après démontage des éléments amovibles et après exécution, lorsque nécessaire, des
mises à nu. Art. 5 - La périodicité du contrôle des bouteilles de gaz est fixée comme suit :

- contrôle quinquennal pour les bouteilles de gaz fabriquées avant le 1er janvier 1986,
- contrôle décennal pour les bouteilles de gaz fabriquées après le
1er janvier 1986.
Art. 6 - Le contrôle périodique des bouteilles de gaz doit être effectué conformément aux normes suivantes :
- norme NT 97.76 (2009) : contrôle périodique des bouteilles de
Arrête du ministre de relatif au contrôle Les obligations des sociétés Art. 8 - Les sociétés propriétaires des bouteilles de gaz sont tenues
l'industrie et de la technologie du périodique, à l'exploitation et à la fabrication des bouteilles propriétaires des bouteilles de gaz d'assurer le nettoyage, les entretiens et éventuellement les réparations nécessaires des bouteilles en service et de tous leurs accessoires.
de gaz liquéfiés en acier soudé transportables et rechargeable
et leurs accessoires

25/03/2011, Art. 9 - Les sociétés propriétaires des bouteilles de gaz doivent fournir deux postes de tri sur chaque ligne d'emplissage :
- le premier poste de tri a pour rôle la vérification de l’échéance de la date du contrôle périodique,
- le deuxième poste de tri a pour rôle la détection des défauts des bouteilles de gaz.
Art. 10 - L'opération de triage des bouteilles de gaz doit être réalisée par des travailleurs remplissant les conditions suivantes :
- ayant suivi une formation concernant les normes, les règles et les spécifications relatives au contrôle des bouteilles de gaz,
- ayant une bonne vue, l'acuité visuelle des travailleurs de triage doit être vérifiée tous les 12 mois.
Art. 11 - Les trieurs doivent travailler en permutation entre les postes de tri et les autres postes dans le centre d'emplissage. Art. 12 - Les trieurs doivent disposer
du matériel et des moyens nécessaires pour la bonne exécution de leurs tâches et notamment :
- gabarit,
- jauge,
- rapporteur,
- miroir,
- loupe.
Art. 13 - Les sociétés propriétaires des bouteilles de gaz sont seules responsables de leur sécurité même si elles sous-traitent les interventions (réparations,
modifications) ou certaines opérations du contrôle périodique à d'autres sociétés.
Arrête du ministre de relatif au contrôle Les obligations des fabricants des Art. 18 - Les fabricants des bouteilles de gaz sont tenus de se
l'industrie et de la technologie du périodique, à l'exploitation et à la fabrication des bouteilles bouteilles de gaz conformer à la nouvelle version de la norme de conception et de fabrication NT 97.02 (2009). Toutefois, la pression du propane développée à la température de
de gaz liquéfiés en acier soudé transportables et rechargeable 65°C doit être utilisée pour le calcul des épaisseurs des parois de la bouteille.
et leurs accessoires

25/03/2011, Art. 19 - Les robinets et les boites à clapet des bouteilles de gaz doivent être efficacement protégés contre tout dommage susceptible de provoquer une fuite de
gaz en cas de chute de la bouteille ainsi qu'au cours du transport et du gerbage et ce conformément aux dispositions prévus dans raccord européen relatif au
transport international des marchandises dangereuses par route approuvé par la loi susvisée n° 2008-38 du 23 juin 2008. CHAPITRE IV

Dispositions diverses
Art. 20 - Les infractions aux dispositions du présent arrêté sont constatées, poursuivies et réprimées conformément aux textes législatifs en vigueur et
notamment la loi susvisée n° 66-27 du 30 avril 1966.
Art. 21 - Sont abrogées toutes les dispositions antérieures et contraires aux dispositions du présent arrêté et notamment celles du premier paragraphe de l'article
13 de l'arrêté du ministre des travaux publics du 14 décembre 1956 réglementant les appareils de production, d'emmagasinage ou de mise en œuvre des gaz

Arrête du ministre de relatif au contrôle Les obligations des sociétés Art. 8 - Les sociétés propriétaires des bouteilles de gaz sont tenues
l'industrie et de la technologie du périodique, à l'exploitation et à la fabrication des bouteilles propriétaires des bouteilles de gaz d'assurer le nettoyage, les entretiens et éventuellement les réparations nécessaires des bouteilles en service et de tous leurs accessoires.
de gaz liquéfiés en acier soudé transportables et rechargeable
et leurs accessoires
25/03/2011, Art. 9 - Les sociétés propriétaires des bouteilles de gaz doivent fournir deux postes de tri sur chaque ligne d'emplissage :
- le premier poste de tri a pour rôle la vérification de l’échéance de la date du contrôle périodique,
- le deuxième poste de tri a pour rôle la détection des défauts des bouteilles de gaz.
Art. 10 - L'opération de triage des bouteilles de gaz doit être réalisée par des travailleurs remplissant les conditions suivantes :
- ayant suivi une formation concernant les normes, les règles et les spécifications relatives au contrôle des bouteilles de gaz,
- ayant une bonne vue, l'acuité visuelle des travailleurs de triage doit être vérifiée tous les 12 mois.
Art. 11 - Les trieurs doivent travailler en permutation entre les postes de tri et les autres postes dans le centre d'emplissage. Art. 12 - Les trieurs doivent disposer
du matériel et des moyens nécessaires pour la bonne exécution de leurs tâches et notamment :
- gabarit,
- jauge,
- rapporteur,
- miroir,
- loupe.
Art. 13 - Les sociétés propriétaires des bouteilles de gaz sont seules responsables de leur sécurité même si elles sous-traitent les interventions (réparations,
modifications) ou certaines opérations du contrôle périodique à d'autres sociétés.
Arrête du ministre de relatif au contrôle Les obligations des fabricants des Art. 18 - Les fabricants des bouteilles de gaz sont tenus de se
l'industrie et de la technologie du périodique, à l'exploitation et à la fabrication des bouteilles bouteilles de gaz conformer à la nouvelle version de la norme de conception et de fabrication NT 97.02 (2009). Toutefois, la pression du propane développée à la température de
de gaz liquéfiés en acier soudé transportables et rechargeable 65°C doit être utilisée pour le calcul des épaisseurs des parois de la bouteille.
et leurs accessoires

25/03/2011, Art. 19 - Les robinets et les boites à clapet des bouteilles de gaz doivent être efficacement protégés contre tout dommage susceptible de provoquer une fuite de
gaz en cas de chute de la bouteille ainsi qu'au cours du transport et du gerbage et ce conformément aux dispositions prévus dans raccord européen relatif au
transport international des marchandises dangereuses par route approuvé par la loi susvisée n° 2008-38 du 23 juin 2008. CHAPITRE IV

Dispositions diverses
Art. 20 - Les infractions aux dispositions du présent arrêté sont constatées, poursuivies et réprimées conformément aux textes législatifs en vigueur et
notamment la loi susvisée n° 66-27 du 30 avril 1966.
Art. 21 - Sont abrogées toutes les dispositions antérieures et contraires aux dispositions du présent arrêté et notamment celles du premier paragraphe de l'article
13 de l'arrêté du ministre des travaux publics du 14 décembre 1956 réglementant les appareils de production, d'emmagasinage ou de mise en œuvre des gaz
comprimés, liquéfiés ou dissous.

SIBEM: Sécurité des Installations des Batiments, des Equipements et des Machines

Référence texte Objet texte Exigence Zones surlignées Applicabilité Conf Non
Oui/Non Conf
Loi n° 91-39 du 08-06-1991 Relative à la lutte contre les calamités, à leur prévention et à Application de l'ordre de réquisition Art 13. nonobstant les dispositions de l’article 143 du code pénal, est muni d’une peine d’emprisonnement d’un mois à deux ans et d’une amende de
l’organisation des secours suite demande écrite du cent à deux mille dinars ou de l’une de ces deux peines seulement quiconque n’obtempère pas, sans motif légitime, à l’ordre de réquisition pris
gouverneur conformément aux dispositions de la présente loi et à la législation en vigueur , les peines prévues ci-dessus s’appliquent même si l’ordre de
réquisition a été exécuté avec le recours à la force.
En cas de récidive la peine est portée au double. Art.14. toute personne doit sur demande écrite du gouverneur lui fournir les données dont il dispose
et qui sont requises pour l’établissement de l’inventaire prévu à l’article 5 de la présente loi.
Est puni d’une amende de cinquante à deux mille dinars quiconque refuse de fournir au gouverneur les données nécessaires pour l’inventaire ou
omet d’indiquer d’une d’elles
Loi 2009-11 du 02/03/2009 Portant promulgation du code de la sécurité et de la Dispositions générales CODE DE LA SECURITE ET DE LA PREVENTION DES RISQUES D’INCENDIE, D’EXPLOSION ET DE
prévention des risques d'incendie, d'explosion et de PANIQUE DANS LES BATIMENTS. Titre premier
panique dans les batiments Dispositions générales
Article premier : Le présent code détermine les règles et mesures relatives à la sécurité et à la prévention des risques d’incendie, d’explosion et de
panique dans les bâtiments, tels que définis dans l’article 2 du présent code, leurs dépendances et annexes, ainsi qu’aux modifications qui y sont
apportées ou à l’activité qui y est exercée.
Article 2 - Au sens du présent code, les termes qui suivent désignent :
- Bâtiment : les constructions fixes et les espaces et installations amovibles ou provisoires, recevant du public ou les constructions à hauteur élevée
ou celles à usage d’habitation ou abritant des établissements dangereux, insalubres ou incommodes.
- Règlements de sécurité : les règles et mesures de prévention et de précaution devant être appliquées pour la protection des différents types de
bâtiments contre les risques d’incendie, d’explosion et de panique.
- Dossier de sécurité : le dossier soumis aux services de la protection civile contenant les données permettant de s’assurer que les conditions de
sécurité et de prévention des risques d’incendie, d’explosion et de panique prévues par les règlements de sécurité sont remplies.

- Eléments de construction : l’ensemble des principaux composants du bâtiment tels que les poteaux, plafonds, planchers, mûrs intérieurs et
extérieurs, portes, fenêtres et les conduites réservées aux réseaux techniques du
Loi 2009-11 du 02/03/2009 Portant promulgation du code de la sécurité et de la Les constats et les sanctions Titre IV
prévention des risques d'incendie, d'explosion et de Les constats et les sanctions
panique dans les batiments Chapitre I Les constats
Article 56 - Tout acte, commis en violation des dispositions du présent code, est constaté par les officiers et les sous-officiers relevant du corps de la
protection civile, habilités à exercer les attributions de la police judiciaire, dans la limite de la compétence qui leur est dévolue en vertu des
dispositions du présent code. Article 57 - Les agents mentionnés à l'article 56 du présent code sont habilités, dans la limite de leur compétence, à :

- Accéder, pendant les heures habituelles d'ouverture ou de travail, à tous les types de bâtiments, régis par les dispositions du présent code, et ce,
sans préjudice des dispositions du troisième paragraphe de l'article 14 du présent code,
- Effectuer tous les constats nécessaires et obtenir, à la première réquisition, des copies des documents, pièces justificatives et livres qu'exigent les
enquêtes,
- Saisir, parmi les documents indiqués au deuxième tiret du présent article, les pièces nécessaires et relever, en cas de nécessité et dans la mesure
suffisante, des échantillons des produits et éléments objet du constat aux fins des analyses qu'exigent les enquêtes. La saisie est effectuée, selon le
cas, en présence du propriétaire ou de l'exploitant ou en présence de son représentant ou de l'un de ses préposés; les objets saisis sont mis sous
scellés avec indication de la date de la saisie, la quantité saisie et de toutes autres indications nécessaires.

Article 58 - L'infraction aux dispositions du présent code


Loi 2009-11 du 02/03/2009 Portant promulgation du code de la sécurité et de la Dispositions transitoires Titre V
prévention des risques d'incendie, d'explosion et de Dispositions transitoires
panique dans les batiments Article 71 - Les propriétaires et exploitants des bâtiments construits avant la date de promulgation du présent code ou qui, à ladite date, sont en cours
de construction, sont tenus, chacun en ce qui le concerne, de régulariser leurs situations, en ce qui concerne les conditions de sécurité et de
prévention des risques d'incendie, d'explosion et de panique, conformément aux dispositions du présent code et de ses textes d'application, et ce,
dans un délai de
cinq ans à compter de leur date d'entrée en vigueur. Les propriétaires ou exploitants des bâtiments ne peuvent être contraints à l'application des
mesures requises de sécurité et de prévention, lorsque celles-ci sont, sur la foi d'un rapport d'expertise établi en exécution d'une ordonnance du
tribunal compétent, jugées de nature à conduire à des modifications radicales portant sur la structure du bâtiment, et ce, pourvu qu'ils s'en tiennent à
l'exécution, dans des délais raisonnables, des mesures substitutives suffisantes qui leur sont ordonnées par les services de la protection civile, afin
d'assurer la sécurité et la prévention des risques d'incendie, d'explosion et de panique dans le bâtiment.

Les dispositions du présent article ne s'appliquent pas aux bâtiments qui, sur la foi d'un rapport d'expertise ordonné par le tribunal compétent,
présentent un danger certain menaçant la sécurité des personnes et des biens et qui ne saurait être évité par la seule exécution de mesures
substitutives.
Applicabilité
Référence texte Objet texte Exigence Zones surlignées Oui/Non Conf Non
Conf
Code du travail Art 153-1 Service de médecine de travail Création d'un service autonome de Dans toute entreprise employant 500 travailleurs au moins, l'employeur est tenu de créer et d'équiper
médecine de travail un service de médecine du travail propre à cette entreprise. Les entreprises employant moins de 500 travailleurs sont tenues soit d'adhérer à un
groupement de médecine du travail soit de créer un service autonome de médecine du travail.
Code du travail Art 153-2 Service de médecine de travail Attribution du service de médecine Les services de médecine du travail, qu'ils soient autonomes ou sous forme de groupements, assument un rôle essentiellement préventif dans le
de travail domaine de la santé au travail. Ils sont chargés notamment de l'examen du suivi de la santé des travailleurs et de leurs aptitudes physiques à
Code du travail Art 153-2 Service de médecine de travail Attribution du service de médecine
de travail

effectuer les travaux exigés d'eux aussi bien au moment de l'embauche qu'au cours de l'emploi ainsi que de leur protection contre les risques
auxquels leur santé peut-être exposée du fait de leur profession.
Code du travail Art 154 -4 Contribution des entreprises au groupement de médecine du Contribution des entreprises au Les ressources du groupement de médecine du travail sont constituées des contributions des entreprises, des recettes provenant de son activité, des
travail groupement de médecine du travail revenus de ses biens, des dons et legs et de toutes autres ressources qui peuvent lui être accordées en vertu des lois et règlements en vigueur.

Code du travail Art 155 nouveau Recrutement des médecins de travail Recrutement des médecins de travail Les médecins des services de médecine du travail sont recrutés, sauf empêchement, parmi les médecins spécialistes en médecine du travail. Le
recrutement
est soumis à l'approbation de l'inspection médicale du travail territorialement compétente.
Décret 68-83 du 23-3-68 travaux nécessitant une surveillance médicale spéciale travaux nécessitant une surveillance Article premier : Les travaux nécessitant une surveillance spéciale pour lesquels le medecin doit assurer un temps de service minimum de 1 heure
médicale spéciale par mois et par dix salariés sont fixés comme suit :
1. Travaux comportant la préparation , l’emploi, la manipulation ou l’exposition aux agents suivants :
- Fluor et ses composés
Décret n°2000-1987du 12-09- portant fixation des contributions des entreprises adhérentes contributions des entreprises Article premier. - Toute entreprise adhérente à un groupement de médecine du travail est tenue de verser une contribution financière pour la
aux groupements de médecine du travail adhérentes aux groupements de couverture des frais des prestations fournies par le groupement dans le domaine de la santé au travail. Cette contribution est fixée à 0,50 % de
médecine du travail l'ensemble des salaires, primes et autres avantages servis par l'entreprise à ses travailleurs et soumis aux cotisations de la sécurité sociale.

2000 Art. 2. - Les contributions sont versées directement au groupement chaque trimestre et au plus tard dans les quinze jours suivants le délai légal de
paiement des cotisations de la sécurité sociale au titre du trimestre considéré. La détermination du montant des contributions dues pour chaque
trimestre se fait sur la base des salaires déclarés par l'entreprise à la caisse de sécurité sociale au titre de la même période.

Décret n° 2000-1985 du 12 portant organisation et fonctionnement des services de Dispositions communes CHAPITRE PREMIER Dispositions communes
septembre 2000 médecine du travail.
Article premier – Les dispositions du présent décret fixent l’organisation et le fonctionnement des services de médecine du travail qu’ils soient
autonomes ou sous forme de groupements.
Art. 2. – Conformément aux dispositions de l’article
153 du code du travail, le service de médecine du travail est propre à toute entreprise employant cinq cents travailleurs et plus.
L’entreprise employant moins de ce nombre est tenue soit d’adhérer à un groupement de médecine du
travail territorialement compétent soit de créer un service autonome de médecine du travail.
Art. 3. – Les locaux et les équipements des services de médecine du travail doivent répondre aux conditions qui seront fixées par arrêté du ministre
des
Décret n° 2000-1985 du 12 portant organisation et fonctionnement des services de Les services autonomes de CHAPITRE II
septembre 2000 médecine du travail. médecine du travail Les services autonomes de médecine du travail
Art. 12. – Le service autonome de médecine du travail est soumis à l’autorité de l’employeur. Ce dernier soumet les activités du service à la
commission consultative de l’entreprise.
Art. 13. – Le service autonome de médecine du travail élabore un règlement intérieur fixant son fonctionnement et son organisation et ce
conformément à un règlement intérieur type fixé par arrêté du ministre des affaires sociales.
Le règlement intérieur est soumis à l’approbation de l’employeur après avis de la commission consultative de l’entreprise, une copie de ce règlement
est adressée à l’inspection médicale du travail territorialement compétente.
Art. 14. – Le service autonome de médecine du travail élabore un rapport annuel sur ses activités qu’il remet à l’employeur. Ce dernier adresse une
copie du rapport à l’inspection médicale du travail territorialement compétente et à l’institut de santé et
de sécurité au travail au cours des trois mois suivant l’année au titre de laquelle le rapport est établi.
Décret n° 2000-1985 du 12 portant organisation et fonctionnement des services de Les groupements de médecine du CHAPITRE III
septembre 2000 médecine du travail. travail Les groupements de médecine du travail
Art. 15. – Les groupements de médecine du travail sont créés à l’initiative des entreprises ou des organisations professionnelles des employeurs
concernées.
Le groupement peut créer des filiales.
Art. 16. – Le groupement de médecine du travail est dirigé par un conseil d’administration composé de six à dix membres, représentant les
entreprises adhérentes au groupement.
Ces membres sont désignés pour un mandat de trois ans par décision du gouverneur de la région dans laquelle se trouve le siège social du
groupement sur proposition des organisations professionnelles d’employeurs concernées.
Art. 17. – le conseil d’administration élit parmi ses membres un président et un vice-président.
Le président propose l’ordre du jour du conseil, le convoque, préside ses réunions et veille à l’exécution de ses décisions.
En cas d’empêchement, le président du conseil d’administration peut déléguer ses attributions au vice- président. Cette délégation est donnée pour
une
durée limitée renouvelable.
Art. 18. - Le conseil d'administration se réunit chaque fois qu'il est nécessaire et au moins une fois par trimestre.
La réunion du conseil se tient en présence de la majorité de ses membres. Si le quorum n'est pas atteint, les membres sont convoqués pour une
deuxième réunion dans les dix jours qui suivent. Dans
Décret n° 2000-1985 du 12 portant organisation et fonctionnement des services de Le personnel des services de CHAPITRE IV
septembre 2000 médecine du travail. médecine du travail Le personnel des services de médecine du travail Art. 25. - Le service de médecine du travail est constitué d'un personnel médical et paramédical. Il
peut également comprendre des techniciens dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail et des agents administratifs.

Art. 26. - Les médecins des services de médecine du travail sont recrutés, sauf empêchement, parmi les médecins spécialistes en médecine du
travail. Le recrutement a lieu dans tous les cas par un contrat de travail écrit et est soumis à l'approbation de l'inspection médicale du travail
territorialement compétente.
Les relations de travail entre le médecin embauché et l'entreprise ou le groupement sont fixées conformément aux dispositions légales,
réglementaires ou conventionnelles en vigueur, compte tenu des dispositions du code de déontologie médicale.
Art. 27. - Le médecin du travail exerce ses fonctions dans le cadre des missions confiées aux services de médecine du travail en vertu de l'article
153-2 du code du travail.
Le médecin du travail est consulté sur toutes les questions relatives à l'organisation et au fonctionnement du service de médecine du travail. De
même, il présente des propositions se rapportant notamment aux questions suivantes :
- l'hygiène générale dans l'entreprise,
- l'amélioration des conditions de travail dans l'entreprise,
Décret n° 2000-1986 du 12 fixant le statut-type des groupements de médecine du travail. fixant le statut-type des Article premier. - Le statut-type des groupements de médecine du travail prévu à l'article. 154-2 du code du travail est fixé conformément à l'annexe
septembre 2000 groupements de médecine du joint au présent décret.
travail.
Arrêté du MAS du 27-10- Portant fixation des conditions requises dans les locaux et Aménagement des locaux et Article premier. - Les locaux et les équipements des services de médecine du travail, qu'il s'agisse de services autonomes ou de groupements,
équipements des services de médecine du travail. équipements des services de doivent répondre aux conditions fixées par le présent arrêté. Art. 2. - La salle des examens médicaux, dans laquelle le médecin du travail effectue les
medécine de travail examens cliniques, doit comprendre un bureau, une table
2003 d'examen médical et un isoloir pour le déshabillement. Art. 3. - Une salle est réservée aux examens complémentaires où sont pris les échantillons de
laboratoire et effectuées les explorations fonctionnelles.
A défaut d'existence de cette salle, les examens complémentaires peuvent être effectués dans la salle des examens médicaux prévue à l'article
premier du présent arrêté.
Art. 4. - Une salle est réservée aux soins médicaux et elle devrait permettre l'accueil du patient, même s'il
est transporté sur un brancard.
Un espace réservé à l'attente et suffisamment équipé de sièges est destiné à l'accueil des personnes qui vont subir un examen médical.
Art. 5. - Les locaux réservés aux examens médicaux doivent répondre aux règles générales d'hygiène. Ils
Arrêté du ministre des affaires portant fixation du modèle de rapport d'activité annuelle Rapport d'activité annuelle d'un Article premier - Le modèle de rapport d’activité annuelle d’un service de médecine du travail propre à une entreprise et le modèle de rapport
sociales, de la solidarité et des d'un service de médecine du travail propre à une entreprise service de médecine de travail d’activité annuelle d'un groupement de médecine du travail, prévus aux articles 14, 20 et 34 du décret susvisé n°2000-1985 du 12 septembre 2000,
Tunisiens à l'étranger du 21 juillet et du modèle de rapport d'activité annuelle d'un groupement sont fixés conformément aux annexes n°1 et n° 2 jointes au présent arrêté.
2009 de médecine de travail

JORT n°63 du 07/08/2009


Arrêté du ministre des affaires portant fixation du modèle de dossier médicale, du modèle Fixation du modèle de dossier Article premier- Le modèle de dossier médical, le modèle de fiche de surveillance médicale spéciale et le modèle de fiche d’aptitude au travail, prévus
sociales, de la solidarité et des de fiche de surveillance médicale spéciale et du modèle de médicale, du modèle de fiche de aux articles, 10, 11 et 34 du décret susvisé n° 2000-1985 du 12 septembre 2000, sont fixés conformément aux annexes n° 1, 2 et 3 jointes au présent
Tunisiens à l'étranger du 21 juillet fiche d'aptitude au travail surveillance médicale spéciale et arrêté.
2009- du modèle de fiche d'aptitude au
travail
2 JORT n°63 du 07/08/2009 Art. 2 - Le dossier médical et la fiche de surveillance médicale spéciale jointe à ce dossier sont conservés pendant une durée de dix ans au minimum,
après que le travailleur ait quitté définitivement l’entreprise. En cas d’exposition au risque d'une maladie professionnelle dont le délai de prise en
charge est supérieur à dix ans, le dossier médical et la fiche de surveillance médicale spéciale du travailleur sont conservés pendant une période
dépassant ce délai
portant fixation du modèle de dossier médicale, du modèle Fixation du modèle de dossier
de fiche de surveillance médicale spéciale et du modèle de médicale, du modèle de fiche de
fiche d'aptitude au travail surveillance médicale spéciale et
du modèle de fiche d'aptitude au
travail

de prise en charge tel qu'il est prévu dans l'un des tableaux de maladies professionnelles. En cas de cessation de l’activité du service de médecine de
travail, les dossiers médicaux et les fiches de surveillance médicale spéciale des travailleurs sont transmis à l’inspection médicale du travail
territorialement compétente, tout en prenant soin de sauvegarder le secret professionnel.

Applicabilité
Référence texte Objet texte Exigence Zones surlignées Oui/Non Conf Non
Conf
Code du travail Art 152 Les prestations santé sécurité au travail Prise en charge des frais Les prestations de santé et de sécurité au travail couvrent toutes les entreprises et activités régies par
SST par l'employeur le présent code.
Les frais nécessités par ces prestations sont supportés par l'employeur.
Code du travail Art 152 obligations de l’employeur Obligation de protection des Tout employeur est tenu de prendre les mesures nécessaires et appropriées pour la protection des
-2 travailleurs par l'employeur travailleurs et la prévention des risques professionnels.
Code du travail Art 152 obligations du travailleur obligations du travailleur Le travailleur est tenu de respecter les prescriptions relatives à la santé et à la sécurité au travail et de
-3 ne pas commettre aucun acte ou manquement susceptible d'entraver l'application de ces prescriptions.
Code du travail Art 154 Désignation de responsable sécurité Désignation de responsable sécurité Le chef d'entreprise est tenu de désigner un responsable de
-5 la sécurité au travail au sein de l'entreprise, Le responsable de la sécurité au travail exerce cette fonction à plein temps ou en sus de son travail
principal.
Les catégories d'entreprises tenues de désigner un responsable de sécurité au travail et les conditions devant être remplies par celui-ci sont fixées
par décret pris après consultation des organisations professionnelles d'employeurs et de travailleurs concernées.
Code du travail Art 157 nouveau Commission consultative de l’entreprise Obligation de créer une commission Il est institué dans chaque entreprise régie par les dispositions du présent Code et employant au
consultative de l’entreprise
moins quarante travailleurs permanents, une structure consultative dénommée "commission
consultative d'entreprise".
Code du travail Art 158 nouveau Commission consultative de l’entreprise CSST Composition de la commission La commission consultative d'entreprise est composée d'une façon paritaire de représentants de la
consultative d'entreprise direction de l'entreprise dont le chef d'entreprise et de représentants des travailleurs élus par ces
derniers.
La commission est présidée par le chef d'entreprise ou, en cas d'empêchement, son représentant
dûment mandaté.
Code du travail Art 161 Commission consultative de l’entreprise CSST Création d'une comité de santé et La commission consultative d'entreprise examine les questions relatives à la santé et à la sécurité au
de
sécurité au travail travail. A cet effet, il est constitué une sous-commission technique dénommée "comité de santé et de
sécurité au travail",
Code du travail Art 169 Commission consultative de l’entreprise CSST Composition et fonctionnement de La composition et le fonctionnement de la commission consultative d'entreprise ainsi que les
la commission consultative modalités d'élection et d'exercice des missions des délégués du personnel sont fixés par décret.
Code du travail Art 333 Vêtement de travail d'entreprise
Vêtement de travail Dans toutes les activités où les salariés sont soumis à la législation du travail, les employeurs doivent
fournir à chaque membre de leur personnel permanent, le 1er mai de chaque année, deux complets
de travail, deux chemises, une paire de chaussures et un couvre-chef du modèle couramment admis
dans la profession.
Décret n°68-71 du 14 mars 1968 L'emploi des enfants âgés de plus de 15 ans à des travaux L'emploi des enfants âgés de plus de Art1, dans les activités non industrielles et agricoles les enfants agés de 15 à 18 ans ne peuvent être occupés à des travaux légers pendants plus de 6 heures par
légers. 15 ans à des travaux légers. jour
Art2, aucun enfant agé de 15 à 18 ans ne peut être occupé à des travaux légers s'il n'es muni de certificat d'aptitude au travail délivrée par un medecin,

Art3, sont considérés comme travaux légers les travaux dont


Decrét N° 69-208 du Portant institution de Comités d'Hygiène et de Sécurité Composition, attributions et Voir Texte en PDF
20-Jun-69 fréquence des réunions
Décret n°85-1177 du Liste des catégories d'ouvriers accomplissant des tâches Liste des catégories d'ouvriers Article premier : la liste des catégories d'ouvriers qui accomplissent des tâches pénibles et insalubres et qui sont mis à la retraite à l'âge de 55 ans est
pénibles et insalubres accomplissant des tâches pénibles et fixées comme suit :
insalubres
24-Sep-85 1/ ouvriers affectés au réseau d'assainissement
2/ ouvriers chargés des travaux de propreté du périmètre communal
3/ouvriers affectés aux stations d'épuration des eaux usées
4/ouvriers de la navigation maritime, marins des madragues marins des lacs et gardes pêche
5/ ouvriers affectés aux chantiers ou chargés de la surveillance des chantiers
6/ourviers affectés aux carrières
7/ouvriers des bacs
8/ouvriers affectés aux laboratoires
9/ouvriers chargés de la conduite et de la réparation des répandeuses à bitume
10/ouvriers affectés dans les régions sahariennes
11/ ouvriers affectés dans les services de radiologie et de morgue
12/ouvriers affectés au nettoyage des établissements d'enseignement
13/ouvrier affectés aux réseaux des PTT
14/ouvriers affectés aux travaux topographiques
15/ouvriers affectés aux imprimeries
Loi N°91-75 du 2 août Relative au transport sanitaire Transport sanitaire Article premier : constitue transport sanitaire au sens de la présente loi, tout transport d'une personne malade, blessée ou parturiente, effectué à l'aide
des moyens de transport spécialement aptés à cet effets,
1991 Art2, toute personne physique ou morale explotant un transport sanitaire doit avoir été préalablement autorisée par le ministère de santé publique,

Art3, tout transport sanitaire doit etre obligatoirement effectué par un personnel qualifié et par des moyens spécialement aménagés à cet effet,

Art7, toute personne qui aura effectué un transport sanitaire sans autorisation ou malgrè le retrait de l'autorisation sera punie d'une peine
d'emprisonnement de 1 an à 6 mois et de
200 à 1000 dt,
Décret du 93-1917 du Portant publication du Protocole de 1990 relatif à la travail de nuit des femmes Article premier : est publié au journal officiel de la république tunisienne , en annexe au présent décret , le protocole dénommé "protocole de 1990
9/13/1993 convention sur le travail de nuit (femmes) relatif à la convention sur le travail de nuit (femmes) (révisée), 1948, adopté à Genève par la conférence générale de l'organisation internationale du
décret 95-30 du 9-1-95 travail le 26 juin 1990 et amendant la convention internationale
Composition et fonctionnement de la commission Composition de la commission CHAPITRE I -LA COMMISSION CONSULTATIVE D'ENTREPRISE
consultative d’entreprise / Comité Santé et Sécurité au Travail consultative d'entreprise
Section I Composition de la commission
Article premier. - La commission consultative d'entreprise est composée d'une façon paritaire de représentants de la direction de l'entreprise dont le
chef d'entreprise et de représentants des travailleurs. La commission est présidée par le chef d'entreprise ou en cas d'empêchement, par son
représentant dûment mandaté.
Art. 2. - Les représentants de la direction sont désignés par le chef d'entreprise et les représentants des travailleurs sont
élus par ces derniers.
Art. 3. - Le nombre des représentants de la direction de l'entreprise et celui des représentants du personnel sont fixés chacun comme suit :

- 3 membres titulaires et 3 membres suppléants dans les entreprises employant entre 40 et 150 travailleurs permanents
- 5 membres titulaires et 5 membres suppléants dans les entreprises employant entre 151 et 500 travailleurs permanents
- 7 membres titulaires et 7 membres suppléants dans les entreprises employant plus de 500 travailleurs permanents. Le nombre des membres de la
commission consultative d'entreprise ne peut être modifié au cours du mandat en raison d'une augmentation ou d'une réduction de l'effectif de
l'entreprise.
Art. 4. - Une commission consultative est constituée dans chaque filiale de l'entreprise si cette filiale jouit de la personnalité juridique et emploie un
nombre de travailleurs permanents égal ou supérieur à quanrante. La commission consultative centrale d'entreprise est composée de membres
représentant la direction de l'entreprise désignés par elle-ci et
décret 95-30 du 9-1-95 Composition et fonctionnement de la commission Fonctionnement de la commission ection II Fonctionnement de la commission
consultative d’entreprise / Comité Santé et Sécurité au Travail
Art 22. - Le chef d'entreprise fournit à la commission consultative d'entreprise les facilités nécessaires à son fonctionnement, compte tenu des
besoins de cette commission et des moyens de l'entreprise. Il met à la disposition de la commission des tableaux d'affichage qui seront placés dans
les lieux les plus fréquentés par les travailleurs et serviront à la diffusion des informations relatives à son activité. Le chef d'entreprise laisse aux
membres représentant le personnel au sein de la commission le temps nécessaire pour l'exercice de leurs fonctions et ce dans la limite d'un crédit
d'heures qui leur sont allouées d'une façon commune et fixées, sauf circonstances exceptionnelles comme suit : - huit heures par mois pour
l'ensemble des représentants du personnel dans les entreprises employant entre 40 et 150 travailleurs permanents, - douze heures par mois pour
l'ensemble des représentants du personnel dans
décret 95-30 du 9-1-95 Composition et fonctionnement de la commission Fonctionnement de la commission
consultative d’entreprise / Comité Santé et Sécurité au Travail

les entreprises employant entre 151 et 500 travailleurs permanents, - quinze heures par mois pour l'ensemble des représentants du personnel dans
les entreprises employant plus de 500 travailleurs permanents. Ces heures sont considérées comme heures de travail effectif. Les modalités de leur
utilisation seront fixées d'un commun accord entre l'employeur et les représentants du personnel à la commission. En cas de désaccord, il sera fait
recours à l'inspection du travail territorialement compétente pour résoudre le différend.
Art. 23. - Pour l'exercice de leurs fonctions les membres de la commission consultative d'entreprise peuvent, dans la limite des heures qui leur sont
allouées, effectuer les contacts nécessaires à l'intérieur ou à l'extérieur de l'entreprise, sous réserve d'en informer l'employeur avant de quitter le
poste de
décret 95-30 du 9-1-95 Composition et fonctionnement de la commission Attribution du comité santé et Art. 33. - Le comité de santé et de sécurité au travail, prévu à l'article 161 (nouveau) du code du travail, se réunit au moins une fois tous les deux
consultative d’entreprise / Comité Santé et Sécurité au Travail sécurité au travail (Six réunions par mois et chaque fois que la commission consultative d'entreprise le demande. Il se réunit également à l'occasion de tout accident de travail grave.
an sanctionnées par des PV)
Art. 34. - Le comité de santé et de sécurité au travail peut se faire assister par toute personne ou organisme spécialisé
dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail dont la consultation est jugée utile.
Art. 35. - Le comité de santé et de sécurité au travail émet son avis sur toutes les questions relevant de sa compétence et le soumet à la commission
consultative d'entreprise.
Art. 36. - A l'issue de chaque réunion, un procès verbal est établi et sera signé par les membres du comité de santé et de sécurité au travail et
consigné dans le registre prévu à l'article
29 du présent décret.
Art. 37. - L'employeur adresse à l'inspection du travail et à l'inspection médicale du travail territorialement compétentes des copies des procès
verbaux des réunions du comité de santé et de sécurité au travail et des copies des enquêtes faites par ce comité à la suite de chaque accident de
travail grave.
Art. 38. - Le comité de santé et de sécurité au travail procède annuellement à l'établissement d'un rapport détaillé sur son activité. Ce rapport est
soumis à la commission consultative d'entreprise qui en informe le personnel de l'entreprise. L'employeur adresse une copie de ce rapport à
l'inspection du travail et à l'inspection médicale du travail territorialement compétentes au cours du premier trimestre de chaque année.

décret 95-30 du 9-1-95 Composition et fonctionnement de la commission Les delegués du personnel CHAPITRE II-LES DELEGUES DU PERSONNEL
consultative d’entreprise / Comité Santé et Sécurité au Travail
Art 39. - Les délégués du personnel prévus à l'article 163 (nouveau) du code du travail sont élus par un collège électoral unique groupant l'ensemble
des travailleurs de l'entreprise.
Art. 40. - Les dispositions des articles 5, 7, 8, 9, 10, 11, 12,
13, 14, 15, 16, 17, 18, 19 et 21 du présent décret sont applicables aux délégués du personnel.
Art. 41. - Le chef d'entreprise fournit au délégué du personnel les facilités nécessaires à l'exercice de ses fonctions compte tenu des besoins de ce
délégué et des moyens de
l'entreprise. Il met à la disposition du délégué du personnel des tableaux d'affichage qui seront placés dans les lieux les plus fréquentés par les
travailleurs et serviront à la diffusion des informations relatives à l'activité du délégué. Le chef d'entreprise accorde au délégué du personnel le temps
nécessaire à l'exercice de ses fonctions et ce dans la limite d'un crédit d'heures fixé, sauf circonstances exceptionnelles,

à cinq heures par mois. Ces heures sont considérées comme heures de travail effectif. Les modalités de leur utilisation sont fixées d'un commun
accord entre l'employeur et le délégué du personnel. En cas de désaccord, il sera fait recours à l'inspection du travail territorialement compétente
pour résoudre le différend.
Art. 42. - Le délégué du personnel peut, pour l'exercice de ses fonctions, faire les contacts nécessaires à l'intérieur et à l'extérieur de l'entreprise dans
la limite des heures qui lui sont accordées, sous réserve d'en informer l'employeur avant de quitter son poste de travail et de ne pas compromettre le
déroulement normal du travail dans l'entreprise.
Art. 43. - L'employeur ou son représentant reçoit le délégué du personnel chaque fois qu'il est nécessaire et au moins une fois tous les deux mois. Le
délégué du personnel est informé
Décret n° 96-1050 du relatif au financement Projets pouvant etre financé par la Article premier - La caisse nationale de sécurité sociale peut accorder aux entreprises des prêts et des primes d'investissement destinés au
CNSS financement des projets de santé et de sécurité au travail, conformément aux modalités prévues par le présent décret.
3 juin 1996, par la caisse nationale de sécurité sociale des projets de Art. 2. - Les projets de santé et de sécurité au travail consistent notamment en :
santé et de sécurité au travail.
- l'aménagement des postes du travail
- l'acquisition du matériel de protection individuelle et collective approprié
- l'installation de matériel de sécurité compatible avec les normes requises en matière de santé et de sécurité au travail
- l'acquisition de matériel médical destiné à promouvoir la santé du travailleur sur les lieux du travail
- l'aménagement des services de médecine de travail privés ou inter-entreprises
- la mise en oeuvre des mesures propres à corriger des situations de risques mises en évidence lors des diagnostics réalisés par les organismes
concernés par la prévention des risques
professionnels.
Décret n° 96-1050 du relatif au financement Conditions d'éligibilité Art. 3. - Peuvent bénéficier des prêts et primes visés à l'article premier ci-dessus, les entreprises ou groupes d'entreprises affiliées à la caisse
nationale de sécurité sociale depuis au moins 3 ans et qui sont en règle de leurs
3 juin 1996, par la caisse nationale de sécurité sociale des projets de cotisations et des remboursements des prêts opérés sur les salaires de leur personnel. Art.
santé et de sécurité au travail.
4. - Le projet objet de la demande du prêt et de la prime doit être soumis au préalable à l'avis de la commission paritaire ou des délégués du
personnel, accompagné d'une étude technique et financière du projet à réaliser avant d'être transmis à la caisse nationale de sécurité sociale.

Les services compétents de la caisse nationale de sécurité sociale étudient et donnent un avis sur le projet objet de la demande, avant de le
présenter à la commission prévue à l'article 9 du présent décret.
Décret n° 96-1050 du relatif au financement Montant des prêts et des primes Art. 5. - Les projets prévus à l'article premier du présent décret bénéficient d'une prime d'investissement accordée par la caisse nationale de sécurité
sociale et estimée à 20% du coût du projet à réaliser.
3 juin 1996, par la caisse nationale de sécurité sociale des projets de Art. 6. - Le montant maximun du prêt ne peut excéder les
santé et de sécurité au travail.
70% du coût du projet à réaliser dans la limite de 300.000 dinars.
Pour le bénéfice du prêt, un autofinancement de 30% au moins du coût du projet y compris la prime d'investissement fixée à l'article 5 du présent
décret, est exigé.
Le bénéficiaire du prêt est tenu de constituer une hypothéque de premier rang en faveur de la caisse nationale de sécurité sociale.
Art. 7. - Le montant du prêt et de la prime d'investissement accordés, est débloqué soit directement aux fournisseurs ou aux entreprises chargées de
la réalisation du projet soit à défaut à
l'entreprise bénéficiaire, sur trois tranches, au fur et à mesure de l'avancement des travaux, après avis et évaluation des services compétents de la
caisse nationale de sécurité sociale comme suit :
- la première tranche : 40%, au moment du démarage du projet
- la deuxième tranche : 40%, au moment de la réalisation de la moitié du projet
- la troisième tranche : 20%, à l'achèvement du projet.
Art. 8. - Les prêts accordés portent un taux d'intérêts de 6% l'an et sont remboursables dans un délai maximun de 10 ans avec un délai de grâce de 3
ans à partir de la date de versement de la première tranche du montant du prêt. L'emprunteur a la faculté de se libérer par anticipation de la totalité
ou d'une partie des échéances restant dûes.
Déchéance Art. 12. - Le bénéficiaire de prêt et de la prime encourt la déchéance en cas de non réalisation du projet ou de non respect des conditions sur la base
desquelles la prime d'investissement et le prêt prévus à l'article 2 ci-dessus ont été accordés par la caisse nationale de sécurité sociale.

La décision de déchéance implique la suspension du déblocage des tranches restantes du prêt et de la prime d'investissement ainsi que le
remboursement immédiat des tranches déjà débloquées.
Les montants remboursés à ce titre portent un taux d'intérêt calculé par réréfence au taux appliqué par le marché monétaire et ce pour toute la
période allant de la date de déblocage des tranches au profit du bénéficiaire jusqu'à la date de leur restitution par ce dernier à la caisse nationale de
sécurité sociale.
La décision de déchéance est prise par le président directeur générale de la caisse nationale de sécurité sociale après avis de la commission prévue
à l'article 9 du présent décret.
Décret n° 2000-915 du Publication de la convention internationale du travail n° 182 Les pires formes de travail des Article premier. - Est publiée au Journal Officiel de la République Tunisienne, en annexe au présent décret, la convention internationale du travail n° 182 sur les
5/2/2000 sur les pires formes de travail des enfants enfants pires formes de travail des enfants, adoptée par la conférence internationale du travail à Genève le 17 juin 1999.
Arrêté du ministre des affaires fixant les types de travaux dans lesquels l'emploi des enfants Travaux interdisant l'emploi des Article premier. - Il est interdit d'employer les enfants âgés de moins de dix huit ans dans les travaux ci-après :
sociales du 19 janvier 2000 est interdit enfants de moins de dix huit ans - les travaux souterrains dans les mines et carrières,
- le travail dans les égouts,
- le travail dans les fours pour la fonderie et la métallurgie des métaux,
- le travail dans les tanneries,
- le travail effectué aux façades des bâtiments géants,
- les travaux de démolition,
Arrêté du ministre des affaires fixant les types de travaux dans lesquels l'emploi des enfants Travaux interdisant l'emploi des
sociales du 19 janvier 2000 est interdit enfants de moins de dix huit ans

- le transport des charges dont le poids dépasse les poids maxima fixés pour les enfants par la législation en vigueur,
- les travaux de production, de transformation et de transmission de l'électricité et de la force motrice de toute sorte,
- les travaux effectués dans les pistes de décollage et d'atterrissage d'avions,
- les travaux de ramassage et de traitement des ordures,
- la fabrication et le transport des explosifs,
- la fabrication et la manipulation des pesticides,
- les travaux effectués dans les réservoirs ou autres récipients contenant des gaz ou vapeurs inflammables ou toxiques,
- la fabrication et la manipulation de goudron,
- la fabrication et le commerce de boissons alcoolisées,
- le travail dans les clubs et cabarets de nuit et les bars,
- les autres travaux où il y a manipulation de substances non prévues par le présent texte et mentionnées dans la liste des maladies professionnelles fixée par la
législation en vigueur ainsi que les composés de ces substances.
Art. 2. - Les infractions aux dispositions du présent arrêté sont punies conformément aux articles 234 et suivants du code du travail.
Décret 2000-1989 du catégories d’entreprises tenues de designer un responsable Désignation d'un responsable de Article premier. - Toute entreprise classée parmi les établissements dangereux, insalubres et incommodes au sens de l'article 294 du code du travail,
de sécurité au travail et les conditions devant être remplies sécurité au travail doit désigner un
par celui-ci
9/12/2000 responsable de la sécurité au travail conformément aux conditions suivantes :
1 - pour les entreprises classées dans la première catégorie : il est désigné un ingénieur pour exercer à plein temps la fonction de responsable de la
sécurité au travail lorsque l'entreprise emploie cinq cents travailleurs et plus.
Dans l'entreprise employant quarante travailleurs et plus et moins de cinq cents, il est désigné un ingénieur ou un technicien supérieur pour exercer
cette fonction à plein temps.
2 - pour les entreprises classées dans la deuxième catégorie : il est désigné un ingénieur ou un technicien supérieur pour exercer à plein temps cette
fonction dans l'entreprise employant cinq cents travailleurs et plus.
Dans l'entreprise employant quarante travailleurs et plus et moins de cinq cents, il est désigné un ingénieur ou un technicien supérieur pour exercer
cette fonction à plein temps ou en sus de son travail principal.
3 - pour les entreprises classées dans la première ou la deuxième catégorie et employant moins de quarante travailleurs ainsi que pour les
entreprises classées dans la troisième catégorie, il est désigné un agent technique d'encadrement pour exercer cette fonction à plein temps ou en sus
de son travail principal.
Art. 2. - Toute entreprise industrielle non classée employant cinq cents travailleurs et plus, désigne un ingénieur ou un technicien supérieur en tant
que responsable de la sécurité au travail à plein temps ou en sus de son travail principal.
Art. 3. - Toute entreprise de bâtiment ou de travaux publics désigne un agent technique d'encadrement en tant que
Décret 2002-583 du Modifiant décret n°96-1050 du Financement par la CNSS de Article 5 (nouveau). - La caisse nationale de sécurité sociale accorde aux bénéficiaires des prêts destinés au financement des projets visés à l'article
projets SST 2 du présent décret une prime d'investissement fixée à 20% du coût du projet tel qu'il a été approuvé par la commission prévue à l'article 9 du présent
décret.
3/12/2002 03/06/1996) Relatif au financement par la CNSS de projets SST Article 6 (nouveau). - Le montant maximum du prêt ne peut excéder les 70% du coût du projet à réaliser dans la limite de

300.000 dinars.
Pour le bénéfice du prêt, un autofinancement de 30% au moins du coût du projet, y compris la prime d'investissement fixée à l'article 5 (nouveau) du
présent décret, est exigé.
A l'effet de garantir le remboursement de la totalité du prêt, l'entreprise bénéficiaire est tenue de constituer en faveur de la caisse nationale de
sécurité sociale une hypothèque de 1er rang ou à égalité dans ce rang avec un autre établissement bancaire.
L'entreprise bénéficiaire peut présenter une caution bancaire ou toute autre garantie permettant à la caisse susvisée de recouvrer la totalité du
montant du prêt.
Loi 2004/71 du Caisse nationale assurance maladie Création et attributions de la caisse TITRE PREMIER -DISPOSITIONS GENERALES
8/2/2004 nationale d'assurance maladie -Article premier - Il est institué un régime d’assurance maladie, au profit des assurés sociaux et de leurs ayants droit, fondé sur les principes de la
solidarité et l’égalité des droits dans le cadre d’un système sanitaire complémentaire
qui englobe les prestations servies dans les secteurs public et privé de la santé.
Art. 2. - Le régime d’assurance maladie mentionné à l’article premier de la présente loi comporte un régime de base obligatoire et des régimes
complémentaires facultatifs.
Art. 3. - Les dispositions de la présente loi sont applicables aux assurés sociaux mentionnés dans les différents régimes légaux de sécurité sociale.
Les étapes d’application de la présente loi pour les différentes catégories d’assurés sont fixées par décret.
Art. 4. - Bénéficient du régime d’assurance maladie prévu par la présente loi les personnes suivantes : - l’assuré social, - le conjoint non divorcé et ne
bénéficiant pas au titre de son activité d’une couverture légale obligatoire contre la maladie, - les descendants de l’assuré social à charge indiqués ci-
dessous : * les enfants mineurs à condition de ne pas bénéficier d’une couverture légale obligatoire contre la maladie, * la fille quelque soit son âge
tant que son obligation alimentaire n'incombe pas à son époux ou tant qu’elle ne dispose pas de source de revenu, * les enfants portant un handicap
les rendant incapable d'exercer une activité rémunérée et qui ne bénéficient pas d’une couverture légale obligatoire contre la maladie au titre de leur
activité, - les bénéficiaires d’une pension de survivants en vertu d’un

régime légal de sécurité sociale et qui n’ont pas de couverture légale obligatoire contre la maladie au titre de leur activité, -
les ascendants à charge à condition qu'ils ne soient pas
Loi 2004/71 du Caisse nationale assurance maladie Le financement du régime de base Chapitre IV - Le financement du régime de base de l'assurance maladie
8/2/2004 de l'assurance maladie Art. 14. - Les ressources du régime de base d'assurance maladie prévu par la présente loi sont constituées des éléments suivants :
1 - les cotisations prévues par la présente loi,
2 - les pénalités pour le non payement des cotisations dans les délais légaux,
3 - le revenu des placements et valorisations des fonds du régime prévu par la présente loi,
4 - les dons et legs et toutes autres ressources accordées au titre de ce régime en vertu d’un texte législatif ou réglementaire.
Art. 15. - Le taux de cotisation au titre du régime de base est fixé à 6.75% du salaire ou du revenu. Ce taux est réparti entre l'assuré qui a la qualité
de salarié sur la base de 4% à la charge de l’employeur et 2,75% à la charge du salarié. L’assuré social travaillant pour son propre compte supporte
la totalité du taux de cotisation. Le taux de cotisation supporté
par le bénéficiaire d'une pension est fixé à 4%. L’assiette de cotisation ainsi que les différentes étapes de son application sont fixées par décret.

Art. 16. - La caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale et la caisse nationale de sécurité sociale, chacune en ce qui la concerne, et
conformément aux textes légaux et réglementaires en vigueur, procèdent au recouvrement des cotisations fixées à l’article 15 de la présente loi ainsi
que les cotisations dues aux titres des régimes et des prestations prévues à l'article 8 de la présente loi et à leur transfert à la caisse selon les
modalités et les procédures qui sont fixées par une convention conclue entre les caisses concernées.
Loi 2004/71 du Caisse nationale assurance maladie Régimes complémentaires TITRE III -LES REGIMES COMPLEMENTAIRES D’ASSURANCE MALADIE -
8/2/2004 d'assurance maladie Art. 19. - les prestations de soins qui ne rentrent pas dans le cadre du régime de base de l’assurance maladie, ainsi que la partie des dépenses non
prise en charge par ce régime peuvent être couvertes par des régimes complémentaires facultatifs.
Art. 20. - La gestion des régimes complémentaires est confiée aux sociétés d’assurances et aux sociétés mutualistes créées conformément à la
législation en vigueur. La caisse peut en cas de besoin et à titre exceptionnel assurer la gestion d’un régime complémentaire, sur la base d’un arrêté
conjoint des ministres chargés de la sécurité sociale et des finances.
Loi 2004/71 du Caisse nationale assurance maladie Actions en responsabilité et en TITRE V-LES ACTIONS EN RESPONSABILITE ET EN NULLITE
8/2/2004 nullité Art. 22. - La caisse est subrogée au bénéficiaire des prestations de soins dans son action contre le tiers responsable du dommage dans les limites
des prestations octroyées à la victime. En cas d’actions engagées contre le tiers responsable, la victime ou ses ayants droits doivent assigner en
intervention la caisse conformément à la législation en vigueur. Le règlement amiable pouvant intervenir entre la victime et le tiers responsable ne
peut être opposé à
la caisse qu’autant que celle-ci a été légalement invitée à y participer. La caisse peut, en cas du non-respect des dispositions des deux alinéas
précédents, se retourner contre le bénéficiaire qui a reçu une indemnisation du tiers responsable pour remboursement des montants dont il a
bénéficié dans les limites de ce qui a été dépensé.
Art. 23. - Est nul tout accord contraire aux dispositions de la présente loi. Toute renonciation de la part des bénéficiaires de la présente loi aux droits
et actions qui leurs y sont reconnus n’est pas opposable à la caisse.
Art. 24. - Les actions des bénéficiaires et des fournisseurs des prestations de soins contre la caisse sont prescrites après deux ans à partir de la date
de la naissance du droit. Les actions de la caisse contre les personnes à qui des avantages au titre de ce régime ont été octroyés indûment sont
prescrites après deux ans. Le délai de prescription court à partir de la date du payement indu. La prescription des
autres actions notamment celles se rattachant aux cotisations est régie par les règles de droit commun et les dispositions régissant les organismes de
sécurité sociale.
Loi 2004/71 du Caisse nationale assurance maladie Sanctions TITRE VI- LES SANCTIONS -
8/2/2004 Art. 25. - Est puni d’une amende de 500 à 2000 dinars :
- toute personne qui obtient ou facilite l’obtention ou tente de le faire par le biais de l’escroquerie ou de la présentation de fausses déclarations, des
prestations qui ne lui sont pas dues.
- toute personne qui compère avec les bénéficiaires des dispositions de la présente loi afin d’obtenir des prestations indûment.
Caisse nationale assurance maladie Sanctions

- toute personne qui détourne les bénéficiaires des dispositions de la présente loi vers un établissement sanitaire, un cabinet médical, une
pharmacie, un laboratoire ou vers toute autre structure sanitaire, par le biais de la contrainte, de la menace ou de l’excès de pouvoir ou par la
présentation de promesses pécuniaires, ou qui tente de le faire.
- tout fournisseur de prestations de soins qui demande en se basant sur les dispositions de la présente loi une
rémunération pour des actes professionnels non accomplis ou des produits non délivrés. En cas de récidive le montant de l’amende est doublé. Les
sanctions prévues par les dispositions de la présente loi n’empêchent pas l’application des sanctions pénales et administratives prévues par la
législation en vigueur. La caisse se réserve le droit de demander des dommages et intérêts au contrevenant dont le montant ne peut être inférieur aux
montants qui ont été indûment payés.
Loi 2005-83 du relative à la promotion et à la protection des personnes Aménagement de l’environnement CHAPITRE IV
8/15/2005 handicapées et facilitation du déplacement et de Aménagement de l’environnement et facilitation du déplacement et de la communication
la communication Art. 10. – L’Etat et les collectivités locales, les entreprises et les établissements publics et privés oeuvrent à
l’aménagement de l’environnement, à l’adaptation des moyens de communication et d’information, à la facilitation des déplacements des personnes
handicapées et leur accès aux prestations.
En outre, ils oeuvrent à fournir des moyens de transport en commun aménagés et adaptés à l’usage des personnes handicapées.
Les parcs de stationnement intérieurs et extérieurs dépendant des bâtiments publics et privés ouverts au public sont aménagés de nature à ce qu’ils
permettent de réserver des places pour le stationnement des moyens de transport utilisés par les personnes handicapées.

Art. 11. - La personne handicapée peut bénéficier, suivant la nature et le degré de son handicap et sa situation sociale, d’avantages spécifiques pour
faciliter son déplacement et subvenir à ses besoins quotidiens et notamment :
- le droit de priorité à l’accueil dans les administrations, les
Loi 2005-83 du relative à la promotion et à la protection des personnes Emploi des handicapés CHAPITRE VII L’emploi
8/15/2005 handicapées
Art. – 26. - Le handicap ne peut être une cause pour priver un citoyen d’occuper un emploi dans le secteur public ou privé, s’il a les aptitudes
adéquates pour l’exercer.
L’Etat agit pour l’élaboration de plans et de politiques pour la promotion de l’emploi des personnes handicapées.
Art. 27. - Aucun candidat ne peut être exclu, à cause de son handicap, de participer à des concours ou à des épreuves professionnelles pour le
recrutement dans la fonction publique
Loi 2005-83 du relative à la promotion et à la protection des personnes Avantages fiscaux et financiers Chapitre X
8/15/2005 handicapées relatifs aux aides et dons aux Avantages fiscaux et financiers
handicapés Art 45. - Les personnes physiques et les personnes morales qui fournissent des aides et des dons en nature ou en espèce au profit des associations
et institutions oeuvrant dans le domaine de la promotion des personnes handicapées, bénéficient d’une déduction totale de la base de l’impôt sur les
revenus, et ce, conformément aux dispositions du code de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et de l’impôt sur les sociétés.

Loi 2005-83 du relative à la promotion et à la protection des personnes Infractions et sanctions CHAPITRE XI
8/15/2005 handicapées
Les procédures de contrôles d’application des dispositions de la présente loi
Art. 53. - Toute infraction aux dispositions des articles 30, 31,
32 de la présente loi est punie d’une amende, conformément aux dispositions de l’article 234 du code du travail. En cas de récidive, l’amende est
portée au double, conformément aux dispositions de l’article 237 du même code.
Le contrevenant est obligé en outre de payer un montant égal au salaire minimum interprofessionnel garanti ou au salaire
Décret n° 2009-2344 du 12 août modifiant et complétant le décret n° 96-1050 du 3 juin 1996, Financement par la caisse Article 3 (nouveau) - Peuvent bénéficier des prêts et primes d’investissement visés à l’article premier ci-dessus, les entreprises ou groupes
2009- JORT n°67 du 21/08/2009 relatif au financement par la caisse nationale de sécurité nationale de sécurité sociale des d’entreprises affiliées à la caisse nationale de sécurité sociale depuis au moins une année et qui sont en règle quant au paiement des cotisations et
sociale des projets de santé et de sécurité au travail projets de santé et de sécurité au au remboursement des prêts opérés sur les salaires de leur personnel.
travail
Article 5 (nouveau) - la caisse nationale d’assurance maladie accorde aux bénéficiaires des prêts destinés au financement des projets de santé et de
sécurité au travail, visés à l’article
2 du présent décret une prime d’investissement fixée à 25% du coût du projet, tel qu’il a été approuvé par la commission prévue à l’article 9
(nouveau) du présent décret.
Article 6 (nouveau) 1er et 2ème Paragraphe (nouveaux) - le montant maximum du prêt est fixé à 65% du coût du projet à réaliser dans la limite de
300 000 dinars.
Pour le bénéfice du prêt, un autofinancement de 35% au moins du coût du projet, y compris la prime d’investissement fixée à l’article 5 (nouveau) du
présent décret, est exigé. Article 7 (nouveau) - Le montant du prêt et de la prime d’investissement, est débloqué soit directement aux fournisseurs ou
aux entreprises chargées de la réalisation du projet ou à l’entreprise bénéficiaire, sur deux tranches au fur et à mesure de l’avancement des travaux,
après avis et évaluation des services compétents de la caisse nationale d’assurance maladie comme suit :

- la première tranche : 50% au moment du démarrage du projet,


- la deuxième tranche : 50% dès la réalisation de 60% du projet.
L’entreprise bénéficiaire est tenue de réaliser le projet pendant une période n’excédant pas deux ans à partir de la date du
Décret n°2009-2375 du portant institution et organisation du prix national de santé et Conditions d'octroi du prix national Article premier - Il est institué un prix dénommé « prix national de santé et de sécurité au travail » octroyé aux entreprises régies par le code du travail
de sécurité au travail de santé et de sécurité au travail qui se sont distinguées par leurs efforts continus dans le domaine de santé et de sécurité au travail en vue d’aménager les postes du travail et de
réunir les conditions adéquates pour la préservation de la santé au sein de l’entreprise et le renforcement de la prévention des risques professionnels.

24 août 2009 JORT Art. 2 - Les candidatures pour l’obtention du prix national de santé et de sécurité au travail sont déposées par les entreprises concernées au siège du
gouvernorat territorialement compétent avant le 31 décembre de chaque année.
n°69 du 28/07/2009 Lesdites candidatures sont examinées par une commission régionale présidée par le gouverneur ou son représentant et comprend :
- le directeur régional des affaires sociales, de la solidarité et des Tunisiens à l’étranger,
- un représentant de la division de l’inspection médicale et de la sécurité au travail,
- le chef du centre régional de la caisse nationale d’assurance maladie,
- le chef du bureau régional de la caisse nationale de sécurité sociale,
- deux représentants de l’union régionale du travail,
- un représentant de l’union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat,
- un représentant de l’union régionale de l’agriculture et de la pêche.
Les membres de la commission régionale non désignés es- qualité sont nommés par arrêté du gouverneur sur proposition des organismes et
organisations syndicales concernés.
Arrêté du ministre des affaires portant fixation du modèle de fiche d'entreprise Fixation du modèle de fiche Article premier -Le modèle de la fiche d’entreprise prévu aux articles 5 et 34 du décret susvisé n°2000-1985 du 12 septembre 2000, est fixé
sociales, de la solidarité et des d'entreprise conformément à l’annexe ci- jointe. Art. 2 - La fiche d’entreprise est mise à jour chaque fois qu’il y’a changement de l’organisation ou des procédés du
Tunisiens à l'étranger du 21 juillet travail.
2009 - JORT n°63 du

8/7/2009
Applicabilité Non

Conf
Référence texte Objet texte Exigence Zones surlignées Oui/Non Conf

Loi n° 97-37 du 2 juin 1997, Relative au transport par Catégorie type de matières Article Premier. - La présente loi fixe les règles organisant le transport des matières dangereuses afin d'éviter les risques et les dommages susceptibles d'atteindre les
personnes, les biens et l'environnement.
route des matières dangereuses (1). dangereuses Les dispositions de la présente loi et ses textes d'application s'appliquent au transport par route des matières dangereuses effectué sur le territoire de la République
Tunisienne au moyen des véhicules automobiles et de leurs remorques, à moins qu'elles ne soient contraires aux autres dispositions mentionnées par des lois
spéciales.
Art. 2. - On entend par matières dangereuses, au sens de la présente loi, les matières qui ont été classifiées à l'article 3 de la présente loi ainsi que tous les objets et
les produits qui contiennent ces matières et qui sont de nature à porter préjudice aux individus, aux biens et à l'environnement.
Art. 3. - Les matières dangereuses sons classées comme suit : Catégorie Type de matière
Classe 1 Les matières et les objets explosifs ou explosibles
Classe 2 Les gaz comprimés, liquéfiés ou dissous sous pression
Classe 3 Les matières liquides inflammables
Classe 4 1 - Les matières solides inflammables,
2- Les matières sujettes a l'inflammation spontanée
3- Les matières qui, au contact de l'eau, dégagent des gaz inflammables
Classe 5 1- Les matières comburantes
2- Les peroxydes organiques. Classe 6 1- Les matières toxiques,
2- Les matières infectieuses
Classe 7 Les matières radioactives
Classe 8 Les matières corrosives.
Loi n° 97-37 du 2 juin 1997, Relative au transport par Conditions de transport des Art. 4. - L'emballage des colis contenant des matières
route des matières dangereuses (1). matières dangereuses dangereuses doit être adapté à leur nature, aux dangers qu'elles peuvent provoquer et aux moyens utilisés pour leur chargement, leur transport et
leur déchargement.
Les conditions d'emballage, de chargement et de déchargement des matières dangereuses sont fixées par décret.
Art. 5. - Aucun véhicule automobile , remorque ou autre engin ne peut être utilisé pour le transport , par route, des matières dangereuses que s'il
répond aux règles techniques relatives à leur aménagement et à leur équipement .
Les règles techniques d'amènagement et d'équipement de ces véhicules sont fixées par décret.
Art. 6. - Les matières dangereuses ne peuvent être transportées que si elles comportent les étiquettes de danger qui leurs sont propres. Les
véhicules, les remorques et les autres engins utilisés pour leur transport doivent comporter les marques distinctives et les étiquettes appropriées
indiquant le danger .
Les conditions relatives à ces marques et à ces étiquettes sont fixées par arrêté du ministre chargé du transport .
Art. 7. - Outre les dispositions générales prévues par la présente loi, le transport des matières dangereuses en vrac, en conteneurs et en citernes est
soumis à des conditions particulières fixées par arrêté du ministre chargé du transport
.
Art. 8. - Le transport des matières dangereuses est soumis à l'assurance obligatoire pour la responsabilité civile résultant de leurs risques.

Loi n° 97-37 du 2 juin 1997, Relative au transport par Des règles relatives à la circulation Art. 12. - Les véhicules de transport des matières

route des matières dangereuses (1). des véhicules automobiles dangereuses sont soumis à des limitations de vitesse et à des conditions se rapportant à leur arrêt et à leur stationnement.
et à leurs remorques transportant Les limitations de vitesse de ces véhicules et les conditions de leurs arrêts et de leurs stationnements sont fixées par décret.
des matières dangereuses

Art. 13. - Toute matière dangereuse doit être munie, lors du transport, d'une fiche de sécurité comportant des consignes comportant les moyens de
prévention contre ses risques. Le modèle de la fiche de sécurité et les consignes qu'elle doit comporter sont fixés par arrêté conjoint du ministre de
l'intérieur et du ministre chargé du transport .
Le transport de certaines matières dangereuses est soumis à l'obtention d'une feuille de route. La liste de ces matières, le modèle de la feuille de
route et les conditions de sa délivrance sont fixés par arrêté conjoint du ministre de l'intérieur et du ministre chargé du transport .

Loi n° 97-37 du 2 juin 1997, Relative au transport par obligations incombant aux Art. 22. - Le transporteur doit nettoyer et assainir les véhicules et les engins directement après chaque opération de transport de matières dangereuses. Il en est
dispensé lorsque le véhicule est rechargé de matières de même nature . En cas de retour à vide de véhicules sans qu'ils aient été nettoyés, ni assainis, les étiquettes et
les marques distinctives de la matière qu'ils comportent, doivent être gardées.
route des matières dangereuses (1). participants dans l'opération de L'évacuation des eaux polluées provenant des opérations de nettoyage des véhicules doit être effectuée conformément aux conditions et aux normes prescrites par la
transport des matières législation et les
dangereuses
Loi n°97-37 du 02-06-1997 Transport par route de Infractions et peines CHAPITRE V - Des infractions et des peines
matières dangereuses Art. 23. - Est puni d'une amende de soixante dinars à trois cents dinars tout conducteur ayant commis l'une des infractions suivantes :
- le non affichage de la fiche de sécurité dans la cabine de conduite,
- le défaut de présentation du certificat de formation et de certificat médical mentionnés à l'article 14 de la présente loi,
- Le transport des personnes dans des véhicules réservés au transport des matières dangereuses. Ces peines sont doublées en cas de récidive.
Art. 24. - Est punie d'un emprisonnement d'un mois au maximum et d'une amende de trois cents dinars à mille dinars ou de l'une de ces deux peines seulement toute
personne ayant commis l'une des infractions suivantes :
- le non respect des dispositions relatives au nettoyage et à l'assainissement des véhicules et des engins,
- le non respect des conditions relatives au transport en vrac, au transport en conteneurs et au transport en citernes. Ces peines sont doublées en cas de récidive.

Art. 25. - Est punie d'un emprisonnement de six mois au maximum et d'une amende de mille dinars à trois mille dinars ou de l'une de ces deux peines seulement
toute personne ayant commis l'une des infractions suivantes :
- conduire après avoir consommé des boissons alcoolisées ou pris des médicaments tranquillisants ou des produits susceptibles d'agir sur les aptitudes du conducteur,

- ne pas apposer, conformément aux conditions réglementaires, les marques distinctives et les étiquettes de danger adaptées à la nature des matières et à leurs
risques sur les colis, les engins ainsi que sur les véhicules,
- ne pas respecter les règles relatives aux conditions d'emballage, de chargement et de déchargement,
- transporter des matières dangereuses au moyen de véhicules, remorques et engins ne répondant pas aux conditions relatives à leur aménagement et à leur
équipement,
- ne pas assurer la responsabilité civile résultant du transport des matières dangereuses,
Arrête du Ministre de fixant le modèle de la fiche modèle de la fiche de sécurité Article premier : cet arrêté fixe le modèle de la fiche de
transport du 18-3-99 de sécurité relative au transport de matières relative au transport de matières sécurité relative au transport des matières dangereuses par route et les indications qu’elle doit porter :
dangereuses par route et les consignes qu'elle doit dangereuses par route et les
comporter consignes qu'elle doit comporter

Art2. La fiche de sécurité doit porter les indications suivantes


:
- La dénomination de la matière et sa classe
- Le numéro d’identification de la matière et le numéro d’identification du danger conformément à la règlementation en vigueur
- La nature des dangers présentés par la matière
- Les consignes générales à appliquer en cas d’accident ou d’incident
- Les mesures à prendre en cas de déversement ou d’incendie
- Les premiers secours
- L’identité, l’adresse et les numéros de téléphone et de fax de l’expéditeur
Le modèle de la fiche de sécurité est fixé dans l’annexe du présent décret
Art3. La fiche de sécurité doit être rédigée en langue arabe ou français par des chiffres en couleur noir sur fond blanc à l’exception de l’appellation «
fiche de sécurité » qui doit être écrite sur fond de couleur orangé
Art4. Lorsque plusieurs matières dangereuses présentent le même danger, la fiche de sécurité peut porter au verso la liste et les numéros
d’identification des matières, auxquelles les consignes mentionnées dans la fiche de sécurité sont applicables
Dans ce cas, l’expéditeur doit cocher devant l’identifiant de la matière transportée.
Art5. Dans le cas de chargement en commun de matières dangereuses emballées et appartenant à des groupes
Arrête Ministre de Transport étiquettes de danger et Etiquetage de produits dangereux Article premier. - Les étiquettes de danger prévues par
du 19-01-2000 marques distinctifs relatives au transport de matière l'article 6 de la loi n° 97-37 du 2 juin 1997 susvisée, doivent être conformes aux modèles figurant à l'annexe 1 du présent arrêté.
dangereuse par route
Art. 2. - Les étiquettes numéros 1, 1.4, 1.5, 1.6, 01, 2, 3, 4.1,
4.2, 4.3, 5.1, 5.2, 05, 6.1, 6.2, 7A, 7B; 7C, 8 et 9, doivent avoir la forme d'un carré d'au moins 100 mm de côté posé sur l'une de ses pointes et
marqués, sur tout leur pourtour, d'une ligne de couleur noire placée à 5mm du bord. Si la dimension du colis l'exige, les étiquettes doivent avoir des
dimensions réduites, à condition de rester bien visibles. La dimension du côté doit être de 250 mm au moins pour

l'étiquette numéro 7D et les autres étiquettes destinées à être apposées sur les véhicules, les citernes d'une capacité de plus de 3 m3 et les grands
conteneurs. L'étiquette numéro 11 doit avoir la forme d'un rectangle de dimensions 148 x 210 mm. Si la dimension du colis l'exige, l'étiquette peut
avoir
des dimensions réduites, à condition de rester bien visible. Art. 3. - Les inscriptions sur les étiquettes de danger doivent être portées de manières bien
lisible et indélébile.
Art. 4. - Les étiquettes de danger doivent être apposées de manière appropriée et bien visible sur les colis et les citernes fixes. Lorsque l'état extérieur
d'un colis ne le permet pas, les étiquettes peuvent être apposées sur des cartons ou tablettes solidement attachés aux colis. Les étiquettes peuvent
être remplacées par des marques de danger indélébiles correspondant exactement aux modèles prescrits.
Art. 5. - Lorsque les matières dangereuses transportées dans un conteneur nécessitent l'apposition d'une ou plusieurs étiquettes de danger sur les
colis renfermant ces matières, la ou les mêmes étiquettes doivent être apposées des deux côtés et à chaque extrémité du conteneur renfermant ces

Arrête Ministre de Transport étiquettes de danger et Marques distinctives pour les CHAPITRE II - LES MARQUES DISTINCTIVES
du 19-01-2000 marques distinctifs relatives au transport de matière véhicules transportant des Art. 12. - Les véhicules et les ensembles de véhicules transportant des matières dangereuses doivent porter deux panneaux rectangulaires de
dangereuse par route matières dangereuses couleur orange rétroréfléchissante. Ces panneaux doivent être disposés dans un plan vertical. La base de ces panneaux doit être de
400 mm et la hauteur ne doit pas être inférieure à 300 mm. Ils doivent porter un liséré noir de 15 mm au plus. Ils doivent être fixés l'un à l'avant du
véhicule ou de l'ensemble de véhicules et l'autre à l'arrière, perpendiculairement à l'axe longitudinal de celui-ci. Ils doivent être bien visibles. Si la taille
et la construction du véhicule sont telles que la surface disponible est insuffisante pour fixer ces panneaux de couleur orange, leurs dimensions
peuvent être ramenées à
300 mm pour la base, 120 mm pour la hauteur et 10 mm pour le liseré noir.
Art. 13. - Les véhicules-citernes ou les ensembles de véhicules comportant une ou plusieurs citernes qui transportent des matières dangereuses,
doivent, en outre, porter sur les côtés de chaque citerne ou compartiment de citerne, parallèlement à l'axe longitudinal du véhicule ou de l'ensemble
de véhicules, de manière clairement visible, des panneaux de couleur orange identiques à ceux prescrits à l'article 12. Ces panneaux de couleur
orange doivent indiquer les numéros d'identification prescrits pour chacune des matières transportées dans la citerne ou dans le compartiment de la
citerne. Le modèle de ces panneaux figure à l'annexe 2 du présent arrêté.

Art. 14. - Les véhicules, les ensembles de véhicules et les conteneurs transportant des matières solides dangereuses en vrac doivent, en outre, porter
sur leurs côtés, parallèlement à l'axe longitudinal, de manière clairement visible, des
Décret n° 2000-147 du 24 fixant les règles techniques Règles techniques applicables aux graphPoids et bandages

Jan-00 d’équipement et d’aménagement des véhicules véhicules et appareils agricoles et Article 86 : Les dispositions des articles 2 à 10, 12 (1er paragraphe) et 19 ci-dessus sont applicables aux véhicules et appareils agricoles utilisés sur
aux matériels de travaux publics routes.

Article 87 : Les dispositions des articles 2 à 10, 12 (1er paragraphe) et 19 ci-dessus sont applicables aux matériels de travaux publics utilisés sur
routes.
Paragraphe 2
Gabarit
Article 88 : Les dispositions de l’article 20 ci-dessus sont applicables aux véhicules et appareils agricoles.
Les dispositions du paragraphe 2 de l’article 20 ne s’appliquent pas aux machines agricoles automotrices et aux machines et outils agricoles
remorqués.
Article 89 : Le dispositions de l’article 20 ci-dessus sont applicables aux matériels de travaux publics. Toutefois, la longueur de ces véhicules, peut
atteindre les limites suivantes :
- 15m pour les véhicules isolés toutes saillies comprises;
- 22m pour les ensembles de véhicules ou appareils pouvant comporter une ou plusieurs remorques.
Des dérogations aux dispositions de l’article 20 ci-dessus
Décret n°2000-439 du 14--02- Fixant la liste des matières Liste des matières dangereuses Article premier. - Les matières dangereuses qui sont
qui
2000 dangereuses qui sont transportées par route obligatoirement sont transportées par route transportées par route obligatoirement sous le contrôle et avec l'accompagnement des unités de sécurité sont les suivantes :
sous le contrôle et avec l'accompagnement des unités de obligatoirement sous le contrôle et
sécurité. avec l'accompagnement des unités
de sécurité.
1) Les matières et objets explosifs et explosibles de la classe
1
2) Les matières radioactives suivantes de la classe 7 dont l'activité est supérieure à 37.1010 Kilobecquerel (KBq) :
- Matières radioactives fissiles, n.s.a (N° d'identification
2918).
- Matières radioactives sous forme spéciale, n.s.a (N°
d'identification 2974).
- Thorium métallique pyrophorique (N° d'identification 2975).
- Nitrate de thorium solide (N° d'identification 2976).
- Hexafluorure d'uranium fissile contenant plus de 1%
d'uranium 235 (N° d'identification 2977).
- Hexafluorure d'uranium, fissile excepté ou non fissile (N°
d'identification 2978).
- Uranium métallique pyrophorique (N° d'identification 2979).
- Nitrate d'uranyle en solution hexahydratée (N°
d'identification 2980).
- Nitrate d'uranyle solide (N° d'identification 2981).
- Matières radioactives, n.s.a (N° d'identification 2982).
Décret n° 2000-2890 du 07-12- fixant la liste des matières Liste des matières dangereuses Article premier. – Il est ajouté à l’article premier du décret n°
qui
2000, Complétant le décret n°2000- dangereuses qui sont transportées par route obligatoirement sont transportées par route 2000-439, du 14 février 2000, susvisé le paragraphe suivant :
439 du 14-02-2000 sous le contrôle et avec l'accompagnement des unités de obligatoirement sous le contrôle et
sécurité avec l'accompagnement des unités
de sécurité.
3) les matières corrosives de la classe 8.
Décret n° 2001-143 du 5 fixant les règles de sécurité Définition de marchandises Article premier. - Aux fins du présent décret, on entend par
janvier 2001, applicables au chargement, au déchargement et à la dangereuses marchandises dangereuses :
manutention des marchandises dangereuses dans les ports
maritimes du commerce.

* les hydrocarbures visés à l'annexe I de la convention internationale de 1973 pour la prévention de la pollution par les navires,
* les gaz visés par les recueils des règles relatives à la construction et l'équipement des navires transportant des gaz liquéfiés en vrac et prévus par
la convention internationale
de 1974 sur la sauvegarde de la vie humaine en mer
(SOLAS),
* les substances ou produits chimiques liquides nocifs y compris les déchets visés par les recueils des règles relatives à la construction et à
l'équipement des navires
transportant des produits chimiques dangereux en vrac et par l'annexe II de la convention internationale de 1973 pour la
Décret n° 2001-143 du 5 fixant les règles de sécurité Règles ralatives aux navires Art. 2. – Les navires transportant des marchandises
janvier 2001, applicables au chargement, au déchargement et à la transportant des marchandises dangereuses et escalant dans un port maritime de commerce doivent avoir à bord tous documents et certificats exigés par la législation et la
manutention des marchandises dangereuses dans les ports dangereuses réglementation en vigueur pour le transport de ces marchandises.
maritimes du commerce.

Art. 3. – Les navires transportant des marchandises dangereuses doivent maintenir une veille radio permanente avec l'autorité portuaire chargée de
la circulation maritime
Décret n° 2001-143 du 5 fixant les règles de sécurité Règles relatives aux entrepreneurs Art. 9. – L'entrepreneur de manutention doit désigner au

janvier 2001, applicables au chargement, au déchargement et à la de manutention et aux exploitants moins une personne qualifiée conformément à la législation et à la réglementation en vigueur pour superviser les opérations de chargement, de
manutention des marchandises dangereuses dans les ports des postes à quai spécialisés déchargement et de manutention des marchandises dangereuses et pour assurer une coordination avec l'autorité portuaire.
maritimes du commerce.

Art. 10. – Avant de procéder aux opérations de chargement, de déchargement ou de manutention des marchandises
Décret n° 2001-143 du 5 fixant les règles de sécurité Règles relatives aux marchandises Art. 17. – Si les marchandises dangereuses sont chargées

janvier 2001, applicables au chargement, au déchargement et à la dangereuses dans un conteneur ou véhicule, le chargeur ou le transporteur maritime, selon le cas, doit présenter à l'autorité portuaire un certificat attestant que le
manutention des marchandises dangereuses dans les ports chargement et l'arrimage ont été effectués conformément aux prescriptions relatives à ces opérations et applicables dans le domaine du transport.
maritimes du commerce.

Le chargeur ou le transporteur maritime, selon le cas, doit apporter l'assistance nécessaire à l'autorité portuaire lorsqu'elle procède à une opération
de contrôle.
Art. 18. – Les marchandises dangereuses doivent être chargées, déchargées, emballées marquées et étiquetées conformément aux normes en
vigueur.
Lorsqu'il s'agit de marchandises dangereuses en vrac, les indications nécessaires relatives à ces marchandises doivent être portées sur le
connaissement ou tout autre document d'accompagnement.
Décret n° 2001-143 du 5 fixant les règles de sécurité Règles relatives aux procédures Art. 28. – Le capitaine d'un navire ayant à bord, chargeant ou
janvier 2001, applicables au chargement, au déchargement et à la d'urgence déchargeant des marchandises dangereuses, doit établir des procédures d'intervention urgente à suivre à bord, afin de faire face à tout incident
manutention des marchandises dangereuses dans les ports provenant à ces marchandises.
maritimes du commerce.

Il doit en informer l'entrepreneur de manutention ou l'exploitant d'un poste à quai spécialisé.


Il doit en outre, s'informer et informer son équipage des procédures d'intervention urgente, en vigueur du port et des moyens d'intervention
disponibles.
Art. 29. - L'entrepreneur de manutention ou l'exploitant d'un poste à quai spécialisé doit procéder à une évaluation des risques et établir des
procédures d'intervention urgentes conséquentes.
Ces procédures doivent être approuvées par l'autorité portuaire après avis du comité de sécurité au port. L'entrepreneur de manutention ou
l'exploitant d'un poste à
Décret n° 2002-2015 du 04-09- Fixant les règles techniques Equipements exigés des véhicules Art. 3. - En aucun cas, une unité de transport, chargée de

2002 relatives à l'équipement des véhicules utilisés pour le utilisés pour le transport des matières dangereuses, ne peut comporter plus d'une remorque ou semi-remorque.
transport des matières dangereuses par route matières dangereuses
Art. 4. - Toute unité de transport chargée de matières dangereuses doit être munie d’au moins deux extincteurs d’incendie :
a) Un extincteur d’incendie d'une capacité minimale de :
- deux kilogrammes (kg) de poudre (ou de capacité correspondante pour un autre agent d'extinction acceptable), pour les véhicules dont le poids
total autorisé en charge ou le poids total roulant autorisé est inférieur ou égale à 3500 Kg
- ou de six Kgs pour les véhicules dont le poids total autorisé en charge ou le poids total roulant autorisé est supérieur à
3500 Kg et les véhicules transportant des matières et objets de la classe 1. apte à combattre un incendie du moteur ou
de la cabine de l'unité de transport et tel que, s'il est employé à lutter contre un incendie impliquant le chargement, il ne l'aggrave pas et, si possible,
le combatte. Si le véhicule est équipé, pour lutter contre l'incendie du moteur, d'un dispositif fixe, automatique ou facile à déclencher, il n'est pas
nécessaire que l'extincteur soit adapté à la lutte contre un incendie du moteur;
b) Un extincteur d’incendie d'une capacité minimale de six kgs de poudre (ou de capacité correspondante pour un autre agent d'extinction
acceptable), apte à combattre un incendie de pneumatiques/freins ou un incendie impliquant le chargement et tel que, s'il est employé à lutter contre
un incendie du moteur ou de la cabine de l'unité de transport, il ne l'aggrave pas. Les agents d'extinction contenus dans les extincteurs doivent être
adaptés à la nature de la charge et doivent être tels qu'ils ne soient pas susceptibles de dégager des gaz toxiques, ni dans la cabine de conduite, ni
sous
Décret n° 2003-2069 du 06-10- fixant la liste et la définition Dispositions générales CHAPITRE PREMIER -Dispositions générales
2003 des matières dangereuses de la classe 3 autorisés à être Article premier - Au sens du présent décret, on entend par :
transportées par route et les conditions de leur emballage,
chargement et déchargement.
Dispositions générales

1. "Bidon" (jerricane) : un emballage en métal ou en matière plastique, de section rectangulaire ou polygonale, muni d'un ou plusieurs orifices,
2. "Bouteille" : un récipient à pression transportable, d'une contenance en eau ne dépassant pas 150 litres,
3. "Chargement complet" : tout chargement provenant d'un seul expéditeur auquel est réservé l'usage exclusif d'un véhicule ou d'un grand conteneur et pour
lequel toutes les opérations de chargement et de déchargement sont effectuées conformément aux instructions de l'expéditeur ou du destinataire,

4. "Colis" : le produit final de l'opération d'emballage prêt pour l'expédition, constitué par l'emballage ou le grand emballage ou le grand récipient pour vrac (GRV)
lui-même avec son contenu. Ce terme comprend les récipients à gaz ainsi que les objets qui, par leur taille, masse ou configuration, peuvent être transportés non
emballés ou dans des berceaux, harasses ou des dispositifs de manutention. Le terme "colis" ne s'applique pas aux matières transportées en vrac ni au matières
transportées en citernes,

5. "Emballage" : un récipient et tous les autres éléments ou matériaux nécessaires pour permettre au récipient de remplir sa fonction de rétention,

6. "Emballage combiné" : une combinaison d'emballage pour le transport, constitué par un ou plusieurs emballages intérieurs assujettis dans un emballage
extérieur comme il est prescrit à l'article 20 du présent décret. L'élément intérieur des emballages combinés s'appelle toujours "emballage intérieur" et non
"récipient intérieur",

7. "Emballage composite (matière plastique)" : un emballage


Décret n° 2003-2069 du 06-10- fixant la liste et la définition Identification des matières Art. 2. - Les matières dangereuses de la classe 3 sont identifiées
2003 des matières dangereuses de la classe 3 autorisés à être dangereuses de la classe 3 par :
transportées par route et les conditions de leur emballage,
chargement et déchargement.

- un numéro d'identification. Ce numéro est celui prévu dans les recommandations des nations unies relatives au transport des marchandises dangereuses,

- le nom de la matières selon l'une des rubriques définies au paragraphe 22 de l'article premier du présent décret,
- un code de classification,
- des étiquettes de danger,
Décret n° 2003-2069 du 06-10- fixant la liste et la définition Liste et définition des matières CHAPITRE II - Liste et définition des matières dangereuses de la
2003 des matières dangereuses de la classe 3 autorisés à être dangereuses de la classe 3 classe 3 autorisées à être transportées par route
transportées par route et les conditions de leur emballage, autorisées à être transportées par
chargement et déchargement. route
Art. 3. - La classe 3 couvre les matières et objets contenant des matières de cette classe, qui :
- sont liquides selon la définition mentionnée à l'article premier du présent décret,
- ont, à 50 °C, une tension de vapeur d'au plus 300 kPa (3 bar) et ne sont pas complètement gazeuses à 20 °C et à la pression standard de 101,3 kPa, et

- ont un point d'éclair d'au plus 61 °C. Art. 4. - La classe 3 couvre également :
- les matières liquides et les matières solides à l'état fondu dont le point d'éclair est supérieur à 61 °C et qui sont remises au transport ou transportées à chaud à
une température égale ou supérieure à leur point d'éclair. Ces matières sont affectées au numéro d'identification 3256.
- les matières explosibles désensibilisées liquides. Ces matières sont des matières explosibles liquides qui sont mises en solution ou en suspension dans l'eau ou
dans d'autres liquides de manière
à former un mélange liquide homogène n'ayant plus de propriétés explosives. Ces rubriques, au tableau figurant à l'annexe A (partie n° 1) du présent décret, sont
désignées par les numéros d'identifications suivants : 1204, 2059, 3064, 3343 et 3357.
Art. 5. - Les matières non toxiques et non corrosives ayant un
point d'éclair supérieur à 35 °C qui, dans les conditions d'épreuves prescrites, n'entretiennent pas la combustion ne sont pas des matières de la classe 3, si ces
matières sont cependant remises au transport et transportées à chaud à des températures égales ou supérieures à leur point d'éclair, elles sont des matières de la
présente classe.

Décret n° 2003-2069 du 06-10- fixant la liste et la définition Affectation des matières CHAPITRE III - Conditions d'emballage
2003 des matières dangereuses de la classe 3 autorisés à être dangereuses de la classe 3 en trois - Section 1- Dispositions générales
transportées par route et les conditions de leur emballage, groupes d'emballage
chargement et déchargement.

Art. 14. - Les matières dangereuses de la classe 3 sont affectées à trois groupes d'emballage, selon le degré de danger qu'elles présentent :
- groupe d'emballage I : matières très dangereuses,
- groupe d'emballage II : matières moyennement dangereuses,
- groupe d'emballage III : matières faiblement dangereuses. Le groupe d'emballage assigné à une matière donnée est indiqué dans le tableau figurant à l'annexe A
du présent décret (partie n°
1, colonne n° 4).
Art. 15. - Les matières qui ne sont pas nommément mentionnées dans la liste des matières dangereuses de la classe 3 autorisées à être transportées par route
doivent être affectées à la rubrique collective pertinente figurant à l'annexe A (partie n° 2) du présent décret et au groupe d'emballage approprié conformément
aux dispositions ci-après. Les liquides inflammables doivent être affectés aux groupes d'emballage suivants selon le degré de danger qu'ils présentent pour le
transport :

- groupe d'emballage I : matières très dangereuses : liquides inflammables ayant un point d'ébullition ou de début d'ébullition ne dépassant pas 35 °C, et liquides
inflammables ayant un point d'éclair inférieur à 23 °C, qui sont soit très toxiques, selon les critères de la division 6.1, soit très corrosifs, selon les critères de la
classe 8,

- groupe d'emballage II : matières moyennement dangereuses: liquides inflammables ayant un point d'éclair inférieur à 23 °C qui ne sont pas classés sous le groupe
d'emballage I, à l'exception des mélanges et préparations liquides ou visqueux, y compris ceux contenant au plus 20% de nitrocellulose à teneur en azote ne

Décret n° 2003-2069 du 06-10- fixant la liste et la définition Conditions de chargement et de CHAPITRE IV - Conditions de chargement et de déchargement -
2003 des matières dangereuses de la classe 3 autorisés à être déchargement Section 1 - Conditions générales
transportées par route et les conditions de leur emballage,
chargement et déchargement.

- Art. 50. - A l'arrivée aux lieux de chargement et de déchargement, le véhicule et son conducteur doivent satisfaire
aux dispositions réglementaires, notamment en ce qui concerne la sécurité, la propreté et le bon fonctionnement des équipements
du véhicule utilisés lors du chargement et du déchargement. Le chargement ne doit pas être effectué s'il s'avère, par un contrôle des documents et un examen
visuel du véhicule et de ses équipements, que le véhicule ou le conducteur ne satisfont pas
aux dispositions réglementaires. Le déchargement ne doit pas être effectué si les mêmes contrôles indiqués ci-dessus montrent des manquements qui peuvent
mettre en cause la sécurité du déchargement.
Art. 51. - Dans le cas où des matières dangereuses doivent, conformément aux indications des colonnes n° 17 et 18 du tableau figurant à l'annexe A (partie n° 1) du
présent décret, être expédiées par chargement complet, le véhicule ou le grand conteneur utilisé pour le transport en cause ne doit être chargé qu'en un seul
endroit et déchargé qu'en un seul endroit.

Art. 52. - Les colis portant les étiquettes de danger n° 3,3+6.1,3+8 et 3+6.1+8 ne peuvent pas être chargés en commun avec des colis portant les étiquettes n° 1
(sauf les matières du groupe 1.4 S),
4.1+1 et 5.2+1. Les colis portant d'étiquettes de danger
différentes ne doivent pas être chargés en commun dans le même véhicule ou conteneur à moins que le chargement en commun ne soit autorisé par les
dispositions du paragraphe précédent. Les interdictions de chargement en commun s'appliquent également aux suremballages.
Art. 53. - Pour l'application des interdictions de chargement en
Décret n° 2003-2069 du 06-10- fixant la liste et la définition Exemptions et dispositions CHAPITRE V - Exemptions et dispositions diverses .
2003 des matières dangereuses de la classe 3 autorisés à être diverses Section 1 – Exemptions .
transportées par route et les conditions de leur emballage,
chargement et déchargement.

Art. 64. - Les prescriptions relatives au transport par route de matières dangereuses ne s'appliquent pas aux:
a) transport de machines ou de matériels non spécifiés dans les dispositions relatives au transport par route de matières dangereuses et qui comportent
accessoirement des matières dangereuses dans leur structure ou leur circuits de fonctionnement, à condition que des mesures soient prises pour empêcher toute
fuite de contenu dans les conditions normales de transport.

b) transport effectué par des entreprises mais accessoirement à leur activité principale, tel que l'approvisionnement de chantiers , en quantités ne dépassant pas
450 litres par emballage ni les quantités maximales totales spécifiées à l'annexe B (partie n° 9)
.Des mesures doivent être prises pour éviter toute fuite de contenu dans les conditions normales de transport. Les transports effectués par de telles entreprises
pour leur approvisionnement
ou leur distribution externe ou interne ne sont, toutefois, pas concernés par la présente exemption;
c) transport effectué par les services d'intervention ou sous leur contrôle, en particulier par des véhicules de dépannage transportant des véhicules accidentés ou
en panne contenant des matières dangereuses;
d) transports d'urgence destinés à sauver des vies humaines ou à protéger l'environnement à condition que toutes les mesures soient prises afin que ces
transports s'effectuent en toute sécurité.
Art. 65. - Les prescriptions relatives au transport par route de matières dangereuses ne s'appliquent pas au transport :
Décret n°2004-1749 du Fixant la liste et la définition Fixant la liste et la définition des Fixant la liste et la définition des matières dangereuses de la
20/07/04 : des matières dangereuses de la classe 2 autorisées à être matières dangereuses de la classe 2 classe 2 autorisées à être transportées par route et les conditions de leur emballage, chargement et déchargement
transportées par route et les conditions de leur emballage, autorisées à être transportées par
chargement et déchargement route et les conditions de leur
emballage, chargement et
déchargement

Arêté des ministres de Fixant les matières modèle de la fiche de sécurité relative Modèle en annexe

l'intérieur et du transport du dangereuses dont le transport est soumis à l'obtention d'une au transport de matières dangereuses
feuille de route, le modèle de cette feuille et les conditions de par route et les consignes qu'elle doit
son délivrance. comporter

5/19/2000

Décret 2004-828 du Fixant la liste et la définition Fixant la liste et la définition des Fixant la liste et la définition des matières dangereuses de la
3/29/2004 des matières dangereuses de la classe 8 autorisées à être matières dangereuses de la classe 8 classe 8 autorisées à être transportées par route et les conditions de leur emballage, chargement et déchargement
transportées par route et les conditions de leur emballage, autorisées à être transportées par
chargement et déchargement route et les conditions de leur
emballage, chargement et
déchargement

Décret 2000-440 du fixant le montant du droit sur montant du droit sur les opérations Article premier. - Le droit de contrôle et d'accompagnement exigé
de
2/14/2000 les opérations de contrôle et d'accompagnement effectuées contrôle et d'accompagnement pour les opérations de transport de certaines matières dangereuses et prévu par l'article 11 de la loi n° 97-37 du 2 juin
au cours de transport routier de certaines matières effectuées au cours de transport
dangereuses et les modalités de leur recouvrement. routier de certaines matières
dangereuses et les modalités de leur
recouvrement.

1997 susvisée, est fixé comme suit :


- Droit d'accompagnement : 0,400 dinars par kilomètre ou fraction de kilomètre de la distance parcourue mentionnée sur la feuille
de route.
- Droit de contrôle : 5 dinars par heure ou fraction d'heure du temps nécessaire pour le chargement des matières transportées ou leur déchargement.

Art. 2. - Les droits fixés à l'article premier du présent décret sont calculés sur la base d'une estimation approximative de la distance à parcourir pour le montant du
droit d'accompagnement et de la période nécessaire à l'opération de chargement et de déchargement pour le droit de contrôle. Ils sont payés d'avance auprès du
receveur des finances contre la remise d'un reçu et ne sont pas susceptibles de fractionnement.

Ces droits ne peuvent être restitués en cas de renonciation ou de retard dans la réalisation de l'opération de transport imputable au bénéficiaire.

Décret 2005-3079 du fixant la liste des matières matières dangereuses qui sont Article premier. - Les matières dangereuses qui sont transportées
11/29/2005 dangereuses qui sont transportées par route obligatoirement transportées par route par route obligatoirement sous le contrôle et avec l'accompagnement des unités de sécurité sont :
sous le contrôle et avec l'accompagnement des unités de obligatoirement sous le contrôle et
sécurité avec l'accompagnement des unités de
sécurité

1- les matières et objets explosifs et explosibles de la classe 1,


2- les matières radioactives de la classe 7 dont l'activité dépasse
3,7 multiplié par 10 puissance 10 (1010) kilobecquerel (kBq) (l'équivalent de 1000 curies).
3- les matières corrosives de la classe 8 figurant au tableau annexé au présent décret, et ce, lorsque la quantité transportée de la ou des matières figurant au
tableau précité dépasse 500 kg.
Art. 2. - Toutes dispositions antérieures contraires au présent décret sont abrogées et notamment le décret n° 2000-439 du 14 février 2000, tel qu'il a été
complété par le décret n° 2000-2890 du 7 décembre 2000.
Loi n° 2009-48 du 8 juillet portant promulgation du Protection et conservation des Article 45 - Lorsque la nécessité d’exploitation du port, la
ports
2009, code des ports maritimes. maritimes (interdiction des sécurité ou la sûreté des ouvrages et des installations portuaires l’exige, l’autorité portuaire ou l’exploitant du port peut ordonner le commandant de
déversements…) déplacer son navire ou de le mettre à sec à ses frais et sous sa responsabilité.
Si le commandant du navire n’obtempère pas à cet ordre ou se trouve dans l’incapacité de l’exécuter, l’autorité portuaire ou l’exploitant du port peut
prendre les mesures et les dispositions nécessaires pour déplacer le navire ou le mettre à sec ou le faire sortir sur rade aux frais et sous la
responsabilité du propriétaire du navire, de l’exploitant ou de leur représentant.
Article 46 - Le commandant du navire et tout intervenant ou usager du port est tenu de préserver la santé, la propreté et l’environnement dans le port.

En cas d’infraction aux dispositions du premier paragraphe de cet article, l’autorité portuaire met en demeure le contrevenant par tout moyen laissant
une trace écrite. En cas d’inobservation de cette mise en demeure, l’autorité portuaire ordonne la prise des dispositions nécessaires pour la
prévention et le nettoyage aux frais de l’auteur de ces actes.
Référence texte Objet texte Exigence Zones surlignées Applicabilité Conf Non
Oui/Non Conf
code du travail Art 28 Sous entreprises de main d’œuvre Responsabilité du chef d'entreprise Lorsqu'un chef d'entreprise industrielle ou commerciale passe un contrat pour l'exécution d'un certain travail ou la fourniture
en cas d'insolvabilité de de certains services, avec un entrepreneur qui recrute lui-même la main-d'oeuvre nécessaire, il encourt, dans les cas suivants
l'entrepreneur et nonobstant toute stipulation contraire les responsabilités ci- après indiquées :
1. Si les travaux sont exécutés ou les services fournis dans son établissement, ou dans les dépendances de celuici, le chef d'entreprise, en cas
d'insolvabilité de l'entrepreneur, est substitué à ce dernier, en ce qui concerne les travailleurs que celui-ci emploie, pour le paiement des salaires et
des congés payés, la réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles et les charges résultant des régimes de sécurité sociales ;

2. S'il s'agit de travaux exécutés dans des établissements autre que les siens, le chef d'entreprise qui se trouve désigné sur l'affiche prévue à l'article
30 ci-dessous est, en cas d'insolvabilité de l'entrepreneur, responsable du paiement des salaires et des congés dus aux travailleurs occupés par
celui-ci, ainsi que du versement des allocations familiales. Dans les cas ci-dessus visés, le salarié lésé et la Caisse Nationale de Sécurité Sociale
auront, en cas d'insolvabilité de l'entrepreneur, une action directe contre le chef d'entreprise pour qui le travail aura été effectué.

code du travail Art 29 Sous entreprises de main d’œuvre Responsabilité du chef d'entreprise Le chef d'entreprise est responsable avec le sous- entrepreneur de main-d'oeuvre de l'observation de toutes les prescriptions de la législation
concernant les conditions de concernant les conditions du travail, l'hygiène et la sécurité, la durée du travail, le travail de nuit, le travail des femmes et des enfants, le repos
travail, l'hygiène et la sécurité hebdomadaire et les jours fériés, à l'occasion de l'emploi, dans ses
ateliers, magasins ou chantiers, de salariés du sous- entrepreneur, comme s'il s'agissait de ses propres ouvriers et employés et sous les mêmes
sanctions .

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