Le PCEC
Le PCEC
Le PCEC
La comptabilité bancaire revêt pour les établissements de crédit un intérêt capital. Elle
constitue une source d'information incontournable pour plusieurs utilisateurs. Tout d'abord,
l'information comptable est à la base du contrôle qu'effectue la banque centrale sur le système
bancaire. Ensuite, elle permet aux tiers (Fisc, analyste financier, auditeur, agence de rating)
d'évaluer les performances de l'entreprise bancaire. Enfin, la banque elle-même ne peut se
passer de la comptabilité, source d'innombrables informations indispensables à sa gestion ;
En tant que plan comptable sectoriel, le PCEC complète le dispositif comptable général
instauré par la Loi n° 9/88 relative aux obligations comptables des commerçants et le Code
Général de Normalisation Comptable (CGNC), en offrant aux établissements de crédit un
référentiel totalement adapté non seulement à leurs activités actuelles mais également aux
nouveaux métiers. Il permet également au système bancaire marocain de se mettre au niveau
des meilleures pratiques observées au plan international, tout en respectant les spécificités
nationales et le cadre général conçu par les textes législatifs et réglementaires.
En outre, le PCEC a pour ambition de constituer le socle d'un véritable système d'information
pour les établissements de crédit, permettant entre autres à leurs dirigeants d'apprécier la
rentabilité des opérations suivant des axes multiples (métiers, produits, segments de clientèle,
etc...), d'en mesurer les risques associés et d'en assurer une gestion efficiente.
Enfin, il donne aux autorités de contrôle les moyens nécessaires pour une surveillance
prudentielle performante de l'activité des établissements de crédit et des risques qu'ils
encourent.
Pour les établissements de crédit, la mise en œuvre de ce nouveau dispositif ne représente pas
seulement une réforme réglementaire impliquant uniquement la comptabilité mais elle
concerne le système d'information dans son ensemble, vu la nature et la diversité des types
d'informations traitées. La 1ère normalisation comptable bancaire marocaine qui a répondu
aux besoins d'informations et de reporting des banques et de la Banque Centrale est celle
contenu dans le Plan Comptable Bancaire PCB de 1982. Avec les mesures de réforme du
secteur financier marocain initié par La loi du 6 juillet 1993 relative à l'activité et au contrôle
des établissements de crédit, dite « loi bancaire »
La classe 1 Traite des opérations de trésorerie et les opérations avec les sociétés de
financement et les établissements de crédit assimilés.
La classe 2 Couvre les opérations effectuées, sous forme de dépôts ou de crédits, avec les
agents économiques autres que les établissements de crédit et assimilés y compris les
opérations de pension.
La classe 3 Regroupe les opérations sur titres effectuées avec l'ensemble des agents
économiques ainsi que les opérations diverses (débiteurs et créditeurs divers, comptes de
régularisation etc.
La classe 4 Comprend les immobilisations financières et les immobilisations incorporelles
et corporelles, y compris celles destinées à l'activité de crédit-bail et de location.
La classe 5 Enregistre les provisions pour risques et charges et les capitaux propres et
assimilés.
Les classes 6 et 7 Traitent respectivement des charges et des produits.
La classe 8 Couvre les engagements par signature donnés et reçus ainsi que les opérations
suivies en comptabilité matière.
Le bilan,
Le compte de produits et charges (CPC) (appelé compte des résultats dans la loi bancaire),
l'état des soldes de gestion (ESG),
Le tableau de financement
l'état des informations complémentaires (ETIC).
PROCEDURES D'ENREGISTREMENT
Toute opération comptable de l'entreprise est traduite par écriture affectant au moins deux
comptes dont l'un est débité et l'autre est crédité d'une somme identique selon les
conventions suivantes
Les comptes d'actif sont mouvementés au débit pour constater les augmentations et au
crédit pour constater les diminutions ;
Les comptes de passif sont mouvementés en sens inverse des comptes d'actif ;
les comptes de charges enregistrent en débit les augmentations, et, exceptionnellement, les
diminutions au crédit ;
Les comptes de produits sont mouvementés en sens inverse des comptes de charges.
La date d’établissement des états de synthèse doit être mentionnée dans l'ETIC.
Cette date est présumée être la plus proche de la date de la première utilisation externe
des états de synthèse, compte tenu d'un délai raisonnable pour leur élaboration.