Dubaï Sujet
Dubaï Sujet
Dubaï Sujet
En vous appuyant sur ce texte et sur les cartes des pages 2 et 3, vous présenterez un croquis de synthèse (p 4) et sa légende (p.5)
sur le sujet suivant : Dubaï, pôle touristique et migratoire
Il est clair que Dubaï avec plus de 2,5 millions d’habitants, n’existerait pas sans les migrations internationales. Les migrants représentent plus de 80% de la population. Grâce à eux, la ville
s’est forgée depuis les années 1970. Avec 16 millions de visiteurs étrangers en 2017, Dubaï est également la septième ville la plus visitée au monde. Dubaï dispose d’une situation
géographique centrale, permettant de s’y rendre en moins de quatre heures de vol pour 75% de la population mondiale. Les visiteurs viennent par avion, d’abord d’Inde, des pays voisins
(Arabie Saoudite, Oman et Koweït), puis des pays européens (Royaume Uni, Allemagne, France) et enfin des Etats Unis et Canada. L’objectif gouvernemental en termes de fréquentation
touristique de la ville de Dubaï a été fixé à 20 millions de visiteurs pour l’année 2020. Cela va de pair avec l’Exposition Universelle qui aura lieu dans la ville en 2020, créant près de 300 000
emplois.
Voici une journée typique d’un touriste visitant la ville. De ce fait, vous arrivez donc à l’aéroport de Dubaï situé au sud-est de la ville. Vous prenez un taxi et vous vous dirigez vers l’ouest, une
fois passé devant le Dubaï festival city vous allez découvrir le Ras Al Khor. Cette réserve de zone humide est réputée pour accueillir des nombreux oiseaux migrateurs. C’est la municipalité de
la ville qui a décidé de faire des efforts pour protéger et préserver la biodiversité de cet écosystème délicat, sans doute pour contrebalancer les effets nocifs sur l’environnement du
développement touristique de la ville. Cette réserve est liée à un cours d’eau qui émane du Golfe Persique au nord-est de la ville. Ensuite, vous prenez la route vers le Nord pour rejoindre
l’hyper centre de Dubaï, situé au nord-ouest de la réserve. Une fois arrivée dans ce cœur, vitrine verticale de la ville, il est conseillé d’emprunter la rue menant à la plus haute tour du monde : la
Burj Khalifa qui culmine à plus de 820 mètres. De cette façon vous aurez un point de vue impressionnant sur le développement de Dubaï et son étendue jusqu’au désert. A ce sujet, la ville a su
utiliser cette caractéristique géographique pour transformer ce désert en atout touristique. On peut y pratiquer des activités comme le quad, le safari en voiture ou à dos de chameau. Il y a aussi
la possibilité de s’y restaurer dans des tentes faisant référence aux cultures locales. La ville a un littoral très dynamique face au Golfe Persique avec une multitude d’hôtels, d’aménagements
balnéaires ainsi que des ports. A l’ouest, un quartier dédié aux médias est proche de la marina qui abrite les yachts des grandes fortunes venant se distraire à Dubaï. A l’est, Port Rashid, à
l’embouchure de la rivière, abrite un terminal pour les bateaux de croisière. Au fil de cette côte, de grandes îles artificielles ont été construites, reconstituant une faune aquatique. Autour du
centre se trouve aussi des quartiers résidentiels avec de nombreuses habitations. Plus en périphérie, nous trouvons de nombreux espaces de loisirs comme un parc d’attraction et un zoo au sud-
ouest du centre ainsi que des espaces sportifs tel qu’un golf au sud du quartier des médias et un complexe où l’on peut faire du ski (à l’est du golf). Tous ces aménagements ont été construits
sans tenir compte bien souvent des contraintes du développement durable. Le tourisme de luxe s’accommodant sans doute de la surconsommation d’électricité et d’eau nécessaire à l’entretien
des hôtels et des équipements sportifs.
Malgré l’artificialisation de la ville, on note la présence des souks dans la médina au nord-est de la ville, à l’embouchure du cours d’eau. Près du littoral, entre Port Rashid et l’hyper centre, se
situe également la Grande Mosquée de Dubaï. Même si Dubaï est réputé comme un pays musulmans modéré, les touristes doivent adopter un comportement et une tenue respectueuse de la loi
islamique.
Une ville construite grâce aux migrations.
La richesse de Dubaï est liée au commerce des hydrocarbures, comme en témoigne le terminal de Jebel Ali aux limites Sud-Ouest de la ville. Le port de Jebel Ali est associé à une immense
zone franche où de nombreuses multinationales ont ouvert des succursales. Des marchandises venues du monde entier y sont entreposées, conditionnées, parfois transformées, puis réexpédiées.
Mais sa politique tournée résolument vers le tourisme a rendu l’immigration nécessaire. Comme les autres émirats, Dubaï accueille environ 200 nationalités. Au début de la décennie 2010 les
travailleurs étrangers représentaient la moitié de la population de la ville. On sait que la main d’œuvre pour la construction vient d’Inde, du Pakistan et du Bangladesh tandis que la main
d’œuvre pour les services (main d’œuvre globalement féminine) vient des Philippines et du Sri Lanka. La ville a donc dû mettre en place une forte politique migratoire pour attirer les
travailleurs dans sa ville. Cependant ce fort flux migratoire entraine quelques bémols comme la difficulté d’accès au logement. Certains employeurs utilisent le système de sponsor, ce système
est appelé « Le Kafala » et consiste à assister la main d’œuvre dans leur recherche d’emploi et de logement. Cette démarche permet d’attirer davantage de main d’œuvre mais fatalement les
employeurs ont de plus grandes attentes et force les employer à travailler davantage. Cette population de travailleurs a souvent des revenus faibles et ne côtoient les touristes et les dubaïotes
que dans les grands « malls » centres commerciaux).
Vous pouvez utiliser le fond de carte ci-dessous ou si vous pensez que c’est plus pertinent, un autre schéma réalisé par vos soins :
Légende :