Chap 9 - Le Modele Cox-Ross-Rubinstein
Chap 9 - Le Modele Cox-Ross-Rubinstein
Chap 9 - Le Modele Cox-Ross-Rubinstein
Le modèle Cox-Ross-Rubinstein
Remarques : On a bien
E(E(S3 | P1 )) = E(S3 ) = (u.p + d.q)3 .S0 et
3 .Bi )
E(S3 | Bi ) = E(S
P(Bi )
Eπ (S2 | Bu ), si ω ∈ Bu = {uuu, uud, udu, udd}
Eπ (S2 | P1 )(ω) =
Eπ (S2 | Bd ), si ω ∈ Bd = {duu, dud, ddu, ddd}
Eπ (S2 | Bu ) πu 2 S0 + (1 − π)u.d.S0
Eπ (S2 | Bu ) = =
(1 + r )2 (1 + r )2
(1+r )−d 2 (1+r )−d
u−d
.u .S0 + 1 − u−d
u.d.S0
=
(1 + r )2
(1 + r )u 2 S0 − d.u 2 .S0 + u 2 .d.S0 − (1 + r )u.d.S0
=
(u − d)(1 + r )2
(u − d)u.S0 1
= = u.S0
(u − d)(1 + r ) 1+r
On a bien Eπ (S2 | P1 ) = S1
(1 + r )∆t − d
π=
u−d
1
c = (πcu + (1 − π)cd )
1+r
C’est à dire
1 (1 + r ) − d
c= max(0, u.S0 − K )
1+r u−d
u − (1 + r )
+ max(0, d.S0 − K )
u−d
Renaud Bourlès - École Centrale Marseille Mathématiques pour la finance
De la même manière, une option de vente (put) dont le
sous-joucent est S et dont le prix d’exercice est K , vaut :
1
p = (πpu + (1 − π)pd )
1+r
C’est à dire
1 (1 + r ) − d
p= max(0, K − u.S0 )
1+r u−d
u − (1 + r )
+ max(0, K − d.S0 )
u−d
K
c − p = S0 −
1+r
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Exemple
On cherche a évaluer un call européen d’échance 3 mois et de
prix d’exercice 21e. Le cours de l’action est actuellement 20e.
Pour simplifier, on suppose que, dans 3 mois, le cours de
l’action pour augmenter de 10% au baisser de 10%. On
suppose par ailleurs que le taux sans risque est de 12% annuel.
Réponse :
dans l’exemple, si le vendeur détient ∆ actions:
dans l’état up, la valeur des actions est 22∆e et le call
vaut 1e ⇒ le portefeuille vaut 22∆ − 1
dans l’état down, ses actions valent 18∆e et la valeur
du call est 0 ⇒ le portefeuille vaut 18∆
le portefeuille est donc sans risque si 22∆ − 1 = 18∆,
i.e. si ∆ = 0, 25
cu − cd
dans le cas général ∆ =
S0 u − S0 d
1
Et, c = max(S0 − K , 1+r (πcu + (1 − π)cd ))
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Exemple
Donc π =
2,079−0,534
Ainsi, en t = 0, ∆ ' 101−99
= 0, 7725
Conclusion : La couverture nécessaire à la vente d’un call (le
∆) change à chaque date. Dans le but de maintenir une
couverture sans risque, le vendeur doit ajuster le stock d’action
détenues à chaque période, en fonction de la réalisation
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Le cas du put
européen :
puu = max(0; K − u 2 S0 )
pud = pdu = max(0; K − u.d.S0 )
pdd = max(0; K − d 2 S0 )
1
pu = 1+r
(πpuu + (1 − π)pud )
1
pd = 1+r
(πpdu + (1 − π)pdd )
1
p = 1+r
(πpu + (1 − π)pd )
1
= (1+r )2
(π 2 puu + 2π(1 − π)pud + (1 − π)2 pdd )
1
pu = max K − u.S0 ; 1+r (πpuu + (1 − π)pud )
1
pd = max K − d.S0 ; 1+r (πpdu + (1 − π)pdd )
1
p = max K − S0 ; 1+r (πpu + (1 − π)pd )
Attention : Pour se couvrir, le vendeur d’un put
(américain ou européen) doit vendre du sous-jacent, le ∆
est donc négatif (raison : la valeur du put est une
fonction décroissante de la valeur de l’action)
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Généralisation
1
c[ω]t = max(u Nu ([ω]t ) d Nd ([ω]t ) S0 − K ;
πc[ω]t u + (1 − π)c[ω]t d
1+r
c’est-à-dire ∀t ∈ {1, ..., n}
f[ω]u − f[ω]d
u.Nu ([ω]).Nd ([ω]).S0 − d.Nu ([ω]).Nd ([ω]).S0
On cherche à
1 évaluer le prix de l’option à la date initiale
2 construire une stratégie de couverture