La Violence Dans La Bible Version Final

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La violence dans la bible

Plan

Introduction
o Des discours et des images de violence
o Un Dieu terrible, qui ordonne la violence.
o Le Nouveau Testament et les scènes violentes

Prophètes et violence
- Est-ce que les prophètes étaient-ils violents? Est-ce que quelqu'un parmi eux a-
t-il eu recours à la violence physique ou autre?
o les dénonciations de la violence faites par les prophètes.
o les prophètes et le problème de Dieu et de la violence,
o la Sainte jalousie des prophètes

La parole de Dieu est comme un feu qui brûle en eux jusqu’à ce qu'ils la prononcent;
aux yeux des opposants elle semble être alors violente.
o Les prophètes, porteurs de la parole de Dieu
o Élie, prophète jaloux de l'honneur du Seigneur.

Yahvé et la violence
Serait-il acceptable de dire que le Dieu de l'AT était violent?
o Dieu qui semble être violent
o Des interprétations différentes,
 Dieu puissant, guerrier, vengeur,
 Qui exerce la violence au nom de ce Dieu fait œuvre bonne
 Pas possible d'accéder à la vie que par la violence et le sang,
o deux traits
 Des projections anthropomorphiques.
 Violence propre à l'homme.
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Est-ce que Dieu est-il violent?
o Expression de l'hagiographe
o Interprétation de l’hagiographe
 Pédagogie de Dieu
 Amour de Dieu

Jésus et la violence
- Jésus est dit être violent; pourquoi? Est-ce vrai?
o Violence non absente du NT
o jésus et l’utilisation de la force,
 En parole
 En acte
o Jésus, ferme et radical,
o Jésus et la passion
 L’amour pour les hommes.

Face à la violence, comment agir et réagir en tant que chrétiens


o La violence existe partout
o non-violence ou pacifisme,
 une théologie de la croix
o la guerre juste
 une paix véritable.
o la distinction Ecclésiologique
 Eglise et Secte
 Deux témoignages complémentaires
o Des vocations personnelles

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La violence dans la bible

Introduction

Des discours et des images de violence


La Bible présente, tout au long de ses récits, des discours et des images de violence
depuis le meurtre d’Abel par son frère Caïn, jusqu’à la destruction de Jérusalem et de ses
habitants par les troupes assyro-babyloniennes. Moïse tue un garde égyptien qui fouettait
un Hébreu dans cet univers concentrationnaire où l’homme est réduit à l’état d’esclave;
Josué organise la conquête du pays de Canaan en supprimant des populations entières;
David tue des myriades de Philistins. Les Psaumes eux-mêmes citent la guerre, en faisant
appel au Dieu universel, Père de l’humanité, pour détruire les méchants, dans des actions
souvent militaires.

Un Dieu terrible, qui ordonne la violence.


Certains passages de la Bible donnent l'image d'un Dieu terrible, qui n'hésite pas à
ordonner lui-même la violence. On se souvient du prophète Elie égorgeant les quatre cents
prophètes de Baal, ou encore la destruction de Jérusalem et l'exil à Babylone. Sans
compter les massacres du livre d'Esther et autres récits tout aussi terrifiants.

Le Nouveau Testament et les scènes violentes


Quant au Nouveau Testament, il comporte lui aussi des scènes violentes et Jésus lui-
même se montre parfois violent. Alors, pourquoi la Bible est-elle si violente? Et d'abord,
cette violence est-elle réelle?

Prophètes et violence
- Est-ce que les prophètes étaient-ils violents? Est-ce que quelqu'un
parmi eux a-t-il eu recours à la violence physique ou autre?

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Les dénonciations de la violence faites par les prophètes
Pour l’Ancien Testament, de nombreuses dénonciations de la violence sont faites par
les prophètes. C’est un fait connu que les prophètes, en particulier les prophètes écrivains,
depuis Amos au VIIIe siècle jusqu’à Malachie au Ve siècle, ont été unanimes à dénoncer
la violence, aussi bien celle des ennemis que celle sévissant à l’intérieur des communautés
d’Israël et de Juda. Les prophètes sont accusés, par l'un et l'autre d'être prophétie contre les
nations.
Parfois, les prophètes insistent sans cesse sur le malheur (Is 5, 20) entrainé par les
princes et les tyrans qui veulent tout plier à leur goût du pouvoir, "Les gens seront des
tyrans les uns pour les autres, chacun pour son prochain ; le gamin s’en prendra à
l’ancien, et le vaurien, au vénérable" (Is 3: 5). Ce sont de mauvais bergers qui bâtissent
leur puissance sur le crime et le sang et mènent leurs peuples à la ruine
Apparemment, les oracles prophétiques semblent exprimer une attitude qu'on peut
qualifier de violente, mais en réalité, il ne s'agit pas de violence, parce que l’alternative
d'un prophète repose avant tout sur le respect du droit et de la justice ainsi que sur la
compassion envers les pauvres (Amos 5, 24 ; Michée 6, 8 ; Isaïe 58, 6-7 ; Jérémie 7, 3-5).
De même, pour les prophètes le problème s'agit d'exister ou de ne pas exister. Le peuple
de Dieu ne pourra jamais exister s'il tourne le dos à son Dieu (Dt 30, 15-20):
15 Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien
la mort et le malheur.
16 Ce que je te commande aujourd’hui, c’est d’aimer le Seigneur ton Dieu,
de marcher dans ses chemins, de garder ses commandements, ses décrets et
ses ordonnances. Alors, tu vivras et te multiplieras ; le Seigneur ton Dieu te
bénira dans le pays dont tu vas prendre possession.
17 Mais si tu détournes ton cœur, si tu n’obéis pas, si tu te laisses entraîner à
te prosterner devant d’autres dieux et à les servir,
18 je vous le déclare aujourd’hui: certainement vous périrez, vous ne vivrez
pas de longs jours sur la terre dont vous allez prendre possession quand vous
aurez passé le Jourdain.

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19 Je prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : je mets
devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la
vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance,
20 en aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant sa voix, en vous attachant à
lui ; c’est là que se trouve ta vie, une longue vie sur la terre que le Seigneur a
juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob.

Les prophètes et le problème de Dieu et de la violence


C'est à partir des propos de Moïse sur la vie et sur la mort (Dt 30, 15-20) ou en les lui
attribuant, que les prophètes réactualisent le problème de Dieu et de la violence, et cette
fois dans la violence subie. Leur raisonnement est toujours le même: ou bien Israël choisit
de continuer ses actes de violence et ses abominations sous l'impulsion de fauteurs de
violence, et alors il mourra, ou bien, il se retournera vers Yahvé, son alliance et sa loi
d'amour, et alors il vivra. Pourtant, jamais les prophètes ne dévieront de cette façon de
présenter les choses: Dieu est vie et refus de la violence, Dieu laisse l'homme libre, et
cette liberté est cause de souffrance pour Dieu.
Amos, après avoir donné un diagnostic sévère sur les raisons de la violence, donne à
Israël le conseil de chercher le Seigneur, non dans les sanctuaires, mais dans son propre
comportement (Am 5, 4-6). Au milieu des remarquables développement que l'on trouve
chez Jérémie sur la violence, il est sans cesse rappelé que Dieu est source d'eau vive (Jr 2,
13), bonté et justice (Jr 9, 23), sauveur de son peuple (Jr 30, 8-9), et surtout qu'il est Père
et un Père (Jr 31, 20) débordant de tendresse.
Ezéchiel aborde le problème sous l'angle de la guerre proprement dite. Après avoir
insisté sur le fait que Dieu ne peut prendre plaisir à la mort de qui que ce soit (Ez 18, 31-
32) y compris celle du méchant (Ez 18, 23; Ez 33, 11), il précise dans la célèbre prophétie
contre Gog, roi de Magog, l'attitude de Yahvé sur la guerre (Ez 38, 3-9) et c'est contre elle
que Yahvé se déclare (Ez 38, 3; Ez 38, 21-22). Il propose que toutes les ressources et la
puissance de la guerre soient mises à son service, la tentation de se servir de cette force
étant toujours trop forte (Ez 38, 10-14), et, au-delà des significations humaines que l'on
pourrait donner de cet exercice de la violence (Ez 38, 14-23), il se déclare

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fondamentalement et définitivement contre elle (Ez 39, 1-8), seule la mise hors la loi de la
guerre entrainera la paix.
Mais c'est Osée qui proclame de la façon la plus admirable à quel point le Seigneur est
bouleversé par la violence et la souffrance des hommes, bouleversement tel qu'on y sent la
tentation d'intervenir, de raccourcir le temps de l'épreuve, de se substituer à l'homme
défaillant (Os 11, 8-9):
08 Vais-je t’abandonner, Éphraïm, et te livrer, Israël ? Vais-je t’abandonner
comme Adma, et te rendre comme Seboïm ? Non ! Mon cœur se retourne
contre moi ; en même temps, mes entrailles frémissent.
09 Je n’agirai pas selon l’ardeur de ma colère, je ne détruirai plus Israël,
car moi, je suis Dieu, et non pas homme : au milieu de vous je suis le Dieu
saint, et je ne viens pas pour exterminer.

La Sainte jalousie des prophètes


Si l'homme est violence et fureur, Yahvé en est l'opposé: à la violence et au goût de
la vengeance de l'homme, il oppose la compassion et le pardon.
Cette opposition entre la violence de l'homme et la compassion de Yahvé
développée dans tous les Ecrits de L'Ancien Testament est perçue comme tellement
fondamentale que le psalmiste fait de la renonciation à la violence la condition pour être
un homme, un homme véritable appelé à la vie (Ps 46)
Yahvé est Dieu de vie, et même pour assurer le succès de son alliance ou la
contrepartie des fautes d'Israël, il est impensable d'imaginer qu'il puisse punir ou se
venger.
Les prophètes qui semblent être violents, sont là pour remédier à une situation très
dangereuse. Tourner le dos à Dieu, serait voué le fils d'Israël au néant. C’est la Sainte
jalousie des prophètes qui a incité les prophètes pour dresser des discours prophétiques
très forts.
Les prophètes donnent des discours pour rectifier. Ils sont très fermes et cela ne peut
pas être dit violent. Jésus va être très ferme mais jamais violent.

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Nous trouvons dans la bible beaucoup de Prophéties contre les nations, contre la Judée,
contre Israël, contre les faux prophètes, contre les mauvais juges, contre les rois…
A aucun moment, les prophètes ne parlent d’une judaïsation de l’humanité. De
même le prophète Isaïe dit que les nations se reconnaîtront, à la fin des temps, créées par
Dieu. Elles se rassembleront à Jérusalem, capitale de Dieu sur terre, et l’économie
militaire sera transformée en économie d’échange.

La parole de Dieu est comme un feu qui brûle en eux jusqu’à ce qu'ils la
prononcent; aux yeux des opposants elle semble être alors violente.

Les prophètes, porteurs de la parole de Dieu


Les prophètes de Yahvé qui sont les porteurs de la parole de Dieu, ceux qui crient la
parole de Dieu, emploieront un langage qui fera lever contre eux l'unanimité des grands,
des prêtres et du peuple, car ils annoncent que la violence est, non pas un acte sacré
comme on veut le faire croire pour justifier tous les comportements, mais un fléau de Dieu
(Ha 1, 6-11), une expiation, la manifestation d'un crime caché et, dans le cas de la guerre,
une punition où Dieu se sert des peuples ennemis comme de l'instrument de sa justice. Au
milieu de la colère générale, les hommes de Dieu proclament le péché du peuple qui se
prend pour un peuple saint, mais qui au lieu de vivre le droit, la justice, la vérité, il se
laisse conduire par l'ambition et la convoitise en tous genres, et qui au lieu de dire l'amour,
se laisse aller à la haine, à l'esprit de vengeance, et par là même à la mort.

Élie, prophète jaloux de l'honneur du Seigneur


Élie est l'un des prophètes jaloux de l'honneur du Seigneur. Il est le Prophète de feu.
Élie est seul à défendre jalousement le culte du Seigneur. Tous autour de lui, dans le
Royaume du Nord (Samarie), s'accommodent trop bien des divinités cananéennes, les
Baals.
Élie affronte seul, le peuple et son roi Achab qui a laissé Jézabel, son épouse, favoriser
le culte des Baals. Élie seul défie les quatre cent cinquante prophètes de Baal, sûr de la
vérité de son Dieu. C'est la violence de la jalousie du prophète à la parole de Dieu qui
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brûle en lui comme un feu. "Élie se leva, prophète semblable au feu, Sa parole, comme un
flambeau, brûlait… par la parole du Très-Haut. Toi qui précipitas des rois dans la ruine,
des hommes glorieux hors de leur couche". (Si 48: 1, 5-6).
Pourquoi la révélation de Dieu s'achève-t-elle dans un bain de sang ? Pourquoi faut-il
qu'Élie égorge tous les prophètes du Baal près du torrent du Qishôn ?
A cette démonstration fulgurante du Seigneur va succéder une tout autre révélation.
Élie, le violent, fuit avec ses peurs (1 R 19: 3). Sa propre violence engendrerait-elle ce
dégoût à vivre? (1R 19: 4) Son zèle jaloux pour le Seigneur semble s'être confondu avec
sa propre violence.
Ainsi Élie va-t-il vérifier les chemins du Seigneur, en remontant aux sources, à la
montagne d'où est parti le chemin du Vrai Dieu ? C'est le Seigneur lui-même qu'il veut,
comme Moïse, rencontrer Elie (Ex 19,16). Le Seigneur se révèle à lui, il n'était pas dans
l'ouragan, le tremblement de terre, le feu, mais dans une voix de fin silence" (1 R 19: 11-
13).
Si, au Carmel, Dieu se manifeste dans un signe éclatant, à l'Horeb, c'est dans la
faiblesse, la douceur qu'il se fait entendre. La violence d'Élie se confondant avec le zèle
pour Dieu se trouve ici confondue par l'absence de Dieu dans les éléments violents de la
nature. Avec Élie, c'est à un recyclage théologique que nous sommes conviés pour
changer notre regard sur Dieu et entendre avec lui cette voix non agressive, de fin silence.

Yahvé et la violence
Serait-il acceptable de dire que le Dieu de l'AT était violent?

Dieu qui semble être violent


La genèse en donne une description imagée en même temps que physique, dans le
cadre dynamique d'un chemin à parcourir par l'homme pour parvenir de nouveau à ce qui
est non seulement l'arbre de la connaissance, mais aussi celui de la vie, qui sont une seule
et même chose. "Ayant chassé l'homme, il posta les chérubins a l'orient du jardin avec la
flamme du glaive fulgurant pour garder le chemin de l'arbre de vie". (Gn 3: 24).

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Apparemment Dieu semble être violent, il a chassé Adam et Eve. Dieu a fait une sorte
d'interrogatoire, puis il est à châtier.

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Des interprétations différentes
Dès l'origine, il y a l'épée. Suivant les âges et les circonstances, on a tiré de cette
présence de l'épée des interprétations différentes, mais elles forment un faisceau
homogène et gradué dont les trois stades habituels sont les suivants:
- Ce Dieu qui a placé l'épée sur le chemin de la vie est un Dieu puissant, guerrier,
vengeur, dont le courroux et le sens de la justice se manifestent par la violence et la
guerre-punition, lorsque l'on ne satisfait pas à ses ordres ou à ses désirs.
- Si le Seigneur est un Dieu guerrier et vengeur, alors celui qui exerce la violence au
nom de ce Dieu et de ses exigences fait œuvre bonne, œuvre sainte.
- Il n'est possible d'accéder à la vie que par la violence et le sang.

Deux traits
Ces trois façons d'envisager la flamme du glaive fulgurant mettent en évidence les deux
traits suivants:
- Elles sont toutes trois des projections anthropomorphiques. Dieu, contrairement à ce
qu'elles affirment, n'est perçu comme guerrier qu'après la chute et non initialement,
Rien dans le texte de la Genèse avant le chapitre 3, verset 24, n'indique un Dieu de
colère et de violence. Au contraire, dans le Dieu créateur de la Genèse on ne trouve
qu'amour, tendresse et respect de l'homme et de sa liberté.
- Elles ne se sont jamais posé la question de savoir ce que recouvre cette épée. Elles
en privilégient un sens que l'on peut appeler l'épée-violence", mais il ne s'agit pas
d'une violence biologique qui pourrait être ressentie comme inéluctable et totale.
D'emblée, et l'histoire de Caïn le montre remarquablement, la violence des origines
est perçue comme autre que biologique. L'épée-violence est propre à l'homme.
"A la fin de la saison, Caïn apporta au Seigneur une offrande de fruits de la terre. Abel
apporta lui aussi des prémisses de ses bêtes et leur graisse. Le Seigneur tourna son regard
vers Abel et son offrande, mais il détourna son regard de Caïn et de son offrande". (Gn 4:
3-5).
Si Caïn tue, c'est pour "plus d'être". C'est parce que le regard de Dieu est signe et moyen
d'être homme, d'être plus, que Caïn ne peut supporter d'en être écarté, et plus précisément

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parce qu'il ressent que n'être pas "regardé" est une déchéance, voire un signe de mort
lorsqu'il s'agit du regard de Dieu.
Puisqu'Abel meurt sans descendance, ce meurtre est le premier acte réfléchi de
l'homme, mais il n'est pas pour cela son acte fondateur. Ce n'est pas la violence qui a fait
l'homme, c'est l'homme qui s'est livré à la violence et qui on a vécu tout de suite une
double dimension. A la violence biologique du vivant se joint chez lui une violence
réfléchie qui marque tous ses actes et qui engage la totalité de son être. Caïn comprend
qu'il ne pourra pas vivre de son crime (Gn 4, 13), car au lieu d'avoir écarté un obstacle sur
le chemin de sa vie, sa violence l'a coupé de Dieu. Aussi, implore-t-il non pas tant son
pardon que la protection de Yahvé, pour ne pas être éloigné de lui (Gn 4, 14),
reconnaissant que ce qui le fait vivre ce n'est pas le sang d'Abel, mais le regard de Dieu.
C'est la première action de Yahvé, renversant toute idée d'un Dieu vengeur ou Dieu
justicier, que de "mettre sur Caïn un signe pour que personne ne le frappe". (Gn 4, 15).
Caïn est le premier homme de notre génération, c’est-à-dire d'une nature identique à
la nôtre, et c'est en même temps le premier homme de violence. C'est par un acte libre de
toute hérédité comme de toute subordination biologique qu'il est devenu. Ce que le texte
de la Genèse nous invite à réfléchir dans son drame, ce sont les dimensions de violence et
d'être de l'homme, dimensions que nous retrouverons dans tout ce qu'il vit, dans tout ce
qu'il construit et dans tout ce qu'il espère.
Caïn après qu'il ait été déclaré indigne du sol par Yahvé lui-même (Gn 4, 11-12), est
celui qui non seulement construit la première ville, mais lui donne le nom de son fils (Gn
4, 17). C'est un thème présent dans toute la bible que ville, violence et vie sont étroitement
liées.
Créant la première ville, Caïn crée la politique qui n'est jamais que la résolution, ou
du moins la tentative de résolution du couple vie-cité. Dès les origines, il est donc bien
ressenti, consciemment ou non, que politique et violence sont étroitement liées.
Dans la personne de Caïn était inscrite dès la première humanité toute la dimension
réelle de la violence humaine, une violence faite à la fois d'une violence fatale, qu'elle
aurait dû dominer, et d'une violence réfléchie amplifiée par ses conditions de vie sociale.
En même temps, apparait l'ambiguïté entre violence individuelle et violence collective par

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le dévouement d'une tension vers le plus d’être. Aussi Dieu condamne-t-il la première
humanité et son comportement collectif, au déluge à la disparition (Gn 6:11-12) et essaie
de remettre l'homme et l'humanité debout, en proposant a Noé une alliance qui porte sur ce
point précis de la violence et du sang versé, en même temps qu'elle rappelle le lieu
mystérieux entre vie et violence que nous ne cesserons de rencontrer. "Qui verse le sang
de l'homme, par l'homme verra son sang versé". (Gn 9, 6)

Est-ce que Dieu est-il violent?

Expression de l'hagiographe
Dieu semble être catégorique et même violent dans sa décision. "Dieu dit à Noé: La
fin de toute chair est arrêtée par devers moi; car ils ont rempli la terre de violence; voici,
je vais les détruire avec la terre''. (Gn 6: 13).On constate d'après ce verset que Dieu est
violent, mais il ne faut pas prendre le texte à la lettre. C’est une façon de s’exprimer,
l’hagiographe l’utilise pour dire ceux qui étaient déjà devenus extrêmement corrompus
constituent une sorte d'empêchement face au plan divin. Il fallait les éliminer pour que le
plan de dieu puisse continuer. Ce n'est pas un fait historique, c'est un enseignement d'ordre
moral et théologique.
Les injonctions de la Tora concernant la conquête de la terre de Canaan par les
Hébreux sortis d’Égypte sont particulièrement violentes et extrêmement choquantes pour
la conscience moderne.
Dans Le livre de Josué, ce sont les fils d'Israël qui faisait la conquête tout en
éliminant, et comme si c'était un ordre de la part de Dieu.
La spécificité d'Israël, n'est pas en effet, d'abord tribale ou raciale, elle est avant tout
spirituelle. Dans un monde panthéiste, Israël depuis l'alliance du Sinaï et quelques soient
par ailleurs ses faiblesses et ses infidélités, s'affirme comme le seul peuple monothéiste.
C'est dans l'enseignement de Moise que Josué cherche une politique pour la conquête de
cette terre (Dt 31, 5; Jos 11, 15; Jos 11, 20), ce sera celle de l'anathème. Ce sont Moise
puis Josué qui feront de l'anathème la base religieuse de la conquête de Canaan.

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L'aménagement que Josué apportera à l'anathème va malheureusement à l'opposé de
l'alliance. Puisque l'on ne peut pas tout détruire, puisqu'il faut bien vivre, puisque le peuple
n'accepte pas de renaitre de rien, et puisqu'il semble que Dieu nous en veuille, alors tuons
tous les vivants et gardons intacts les biens, tuons les hommes et conservons leurs
richesses (Jos 8, 2 ; Jos 10, 28-29; Jos 10, 33; Jos 10, 35; Jos 10, 37).

Interprétation de l’hagiographe
Dieu le rappellera de nouveau à Josué avant que le peuple ne s'ébranle pour
franchir le Jourdain (Jos 1, 6-10). Il ne lui parle ni organisation, ni logistique, ni tactique
(c'est du domaine des hommes), mais amour: c'est par la fidélité à la loi d'amour qu'il sera
heureux dans ses entreprises et qu'il réussira. Une fois le fleuve franchi (Jos 3), et après
que tout Israël ait par une nouvelle circoncision professé en adulte la foi de ses Pères, le
Seigneur, comme s'il craignait de n'avoir pas été exactement compris, manifeste
solennellement avant la première bataille sa position devant la violence, celle d'Israël
comme celle du monde (Jos 5, 13-15).
Pédagogie de Dieu
C'est un phénomène naturel, l'hagiographe l'a interprété en tant que châtiment de la
part de Dieu. Les gens voient une sorte de violence de la part de Dieu, mais Dieu parce
qu'il était un Père et un pédagogue, il avait recours au châtiment pour mettre fin au mal et
sauver l'humanité, c'est ce que les gens appellent faussement violence.
Dieu a demandé qu'on renverse les idoles et leurs autels, Dieu a livré les idolâtres à
Israël, mais jamais il n'a pas directement ordonné de les tuer et personne en Israël n'a pu
s'y tromper parmi ceux qui dirigeaient le peuple.
Amour de Dieu
L'Exemple du Prophète Elie, qui a reçu de Dieu le pouvoir d'ouvrir et de fermer les
cieux (1 Roi 17, 1), mais nous comprenons cet ordre de Dieu à la lumière de la prière de
Salomon quand il dit "quand le ciel sera fermé et qu'il n'y aura pas de pluie parce qu'ils
auront péché contre toi" 1 Roi 8, 35a. C'est à l'avenir d'Israël que pense Salomon et sa
prière insiste pour demander des garanties sur le futur: "s'ils prient dans ce lieu et rendent
gloire à ton nom, et s'ils se détournent de leurs péchés, parce que tu les auras châtiés,

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exauce-les des cieux, pardonne le péché de tes serviteurs et de ton peuple d'Israël, à qui tu
enseigneras la bonne voie dans laquelle ils doivent marcher, et fais venir la pluie sur la
terre que tu as donnée en héritage à ton peuple". (1 Roi 8, 35b-36).
Le discours de Salomon et tous les discours analogues, c'est l'émergence de deux
notions propres à Israël et qui le rattachent très étroitement à un Dieu qui ne peut être que
Dieu amour. Tout d'abord une demande de pardon répétée tout au long de la prière de
Salomon (1 R 8, 30, 34, 36, 39, 49-50) qui n'est pas seulement parole en l'air. C'est le
témoignage de l'humilité d'Israël en même temps que celui de sa foi en un Dieu amour qui
n'exige ni le sacrifice d'enfants ni le massacre d'innocents, mais simplement le retour sur
soi, et reste ouvert à toute demande de pardon. Ensuite, l'ouverture du temple aux autres, à
tous les étrangers qui feront l'effort de s'intéresser à Yahvé, conférant ainsi à cette maison
la dimension universelle, seule digne du Dieu de l'univers. "Quand l'étranger, qui n'est
pas de ton peuple d'Israël, viendra d'un pays lointain, à cause de ton nom, exauce-le des
cieux, du lieu de ta demeure, et accorde à cet étranger tout ce qu'il te demandera, afin que
tous les peuples de la terre connaissent ton nom pour te craindre, comme ton peuple
d'Israël, et sachent que ton nom est invoqué sur cette maison que j'ai bâtie".(1 R 8: 41, 43)
Ce sont deux appels à l'amour d'un Dieu se penchant sur le péché de tout homme de
bonne volonté pour le lui pardonner et lui donner de nouveau un avenir.

Jésus et la violence
- Jésus est dit être violent; pourquoi? Est-ce vrai?

Violence non absente du NT


Inutile de penser que la violence pourrait être absente du Nouveau Testament:
massacre des enfants innocents (Mt 2, 13-28); martyre de Jean Baptiste, prisonnier sans
défense (Ma 6, 27); long récit de la passion et de la crucifixion; arrestation des
disciples dans les actes; persécutions contre Paul…

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Jésus et l’utilisation de la force
Le Christ est-il présenté par le NT comme un révolutionnaire ou au contraire comme
un non violent?
En certaines circonstances, Jésus sait utiliser la force, la vigueur, la fermeté contre
les riches (Luc 6, 24-25), contre les Pharisiens (Mt 23, 1-36) contre les vendeurs du
temple (Ma 11, 15-17); il est capable de résister à ses ennemis (Mt 26, 53; Luc 22, 38;
Jn 18, 6), d'échapper à leurs pièges (Ma 8, 11).
Apparemment Jésus est violent à ceux qui l'accusent:
- En parole: malheur à vous Hypocrites, parce qu'eux s'opposent au plan du salut de
Dieu.
- En acte: temple

Jésus, ferme et radical


Jésus n'a pas fait du tort à qui que ce soit, il n'a pas commis un acte de violence contre
une chose bien déterminé, il n'a jamais était violent, ni en parole, ni en acte. Par contre, il
a été ferme et radical, parce qu'il cherchait à libérer le peuple de Dieu du mensonge, de la
corruption de l'injustice, et ainsi le rendre digne du royaume de Dieu. Donc, ce n'est pas
vrai que Jésus était violent.

Jésus et la passion
Pour les évangiles, en effet ce n'est pas à cause d'un manque quelconque ou d'une
idéologie que Jésus se laisse prendre par ses ennemis au moment de la passion. Il s'agit
pour lui, alors qu'il pourrait agir autrement, d'une attitude délibéré et volontaire, qui révèle
la qualité de son amour pour les hommes.
Au moment où la violence des hommes ligués contre lui se déchaine, Jésus ne cherche
pas à y échapper, il ne cherche pas à la faire disparaitre ; son Père n'est pas là non plus
pour la faire disparaitre miraculeusement, mais pour l'aider à passer à travers elle de
manière salvifique. C'est elle qui va permettre au Christ de révéler la profondeur de son
attitude envers les hommes: au lieu de résister aux hommes violents, au lieu de les châtier
et de les exterminer, il se soumet à leurs mauvais traitements. Il révèle ainsi envers ces

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pécheurs un amour qui s'abaisse et qui pardonne. Ce faisant, il révèle que son Père, avec
qui il est plus que Jamais uni dans sa passion, est conduit par le même amour. Dieu se
révèle, non plus dans la violence qu'on lui attribuait autrefois, mais dans la soumission de
son fils crucifié.
Le Christ n'a supprimé, ni pour lui-même, ni pour les hommes, la violence de la mort;
mais en passant par elle. Ainsi en est-il pour l'homme: "le dernier ennemi qui sera détruit,
c'est la mort" (1 Co 15, 26).
Depuis la mort du Christ, les hommes savent qu'en Dieu il n'y a pas de violence et qu'il
la condamne sans restriction. Devant la croix, toute tentative, toujours renaissante, pour
préserver un petit reste de violence et le projeter en Dieu, échoue nécessairement. Cela ne
veut pas dire que la violence ait disparu sur terre; malgré les efforts nécessaires et
méritoires des uns et des autres pour la repousser, elle continue de perturber les hommes,
Chrétiens ou non. La condition ambivalente du chrétien, qui, tout en subissant l'esclavage
de la violence, en est libéré par l'Esprit et se trouve dès maintenant vainqueur de
l'angoisse, de la persécution, du danger, est décrite avec réalisme par Paul (Rm 8, 18-30).

Face à la violence, comment agir et réagir en tant que chrétiens

La violence existe partout


La violence existe et prévaut partout, en parole, en acte, individuellement et
collectivement, violence d'ordre social, d'ordre religieux, d'ordre économique, d'ordre
militaire. En tant que Chrétiens, nous nous inspirons de l'attitude et de l'enseignement de
Jésus, sans oublier l'enseignement pacifique des Saintes Ecritures. Affronter la violence
est un devoir, mais pas par une violence.

Non-violence ou pacifisme, une théologie de la croix


Les réponses des chrétiens à la violence dépendent de plusieurs facteurs: les
traditions historiques de la pensée et de l'agir chrétien, la question éthique de la relation
entre la non-violence et d'autres valeurs morales comme la justice et le bien commun, la
théologie de la spiritualité et de la responsabilité chrétienne dans les affaires temporelles.

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L'histoire de la réflexion chrétienne sur l'usage de la violence est complexe et
contient un certain nombre de thèmes qui reviennent périodiquement. Dès l'âge
Apostolique il y eut des chrétiens qui refusèrent de porter les armes. Cette prise de
position qu'on appelle aujourd'hui non-violence ou pacifisme, a un fondement biblique
dans le commandement de ne pas tuer, dans la parole de Jésus: "Heureux les artisans de
Paix" (Mt 5, 9), dans l'exemple de Jésus acceptant un supplice injuste plutôt que de se
défendre par la force, dans les paroles du Christ ressuscité à ses disciples : "Paix soit avec
vous'' (Lc 24, 36; Jn 20, 20.21.26) et dans les exhortations de Paul: "Bénissez ceux qui
vous persécutent… ne rendez à personne le mal pour le mal… sois vainqueur du mal par
le bien" (Rm 12, 14-21)

La guerre juste, une paix véritable


Mais comment concevoir la relation de la non-violence aux autres valeurs éthiques:
la source de ce pluralisme d'opinions est le fait que l'évangile demande aux chrétiens d'être
des artisans de Paix en même temps que des agents de la justice dans un monde marqué
par le péché et l'oppression. D’où la question: comment concevoir le rapport entre les
valeurs de paix et celles de justice. Quand ces valeurs s'opposent tragiquement, il est
nécessaire et évident de faire intervenir une doctrine morale pour établir des priorités.
L'éthique pacifiste affirme la priorité de la non-violence et souligne que le recours à
la force meurtrière n'est jamais légitime. Cet argument peut être présenté de plusieurs
manières. Il peut être fondé sur une théologie de la croix selon laquelle la vie et la mort de
Jésus montrent qu'il n’y a pas d'autre voie pour accomplir le règne de Dieu et de sa justice
que celle qui passe par la croix.
Mais la tradition de la guerre juste renverse cette priorité et soutient que l'obligation
de défendre la justice et les autres valeurs morales fondamentales est une condition
préalable pour parvenir à une paix véritable. Cependant, il est important de rappeler que
l'enseignement sur la guerre juste se base sur un présupposé. A savoir que toute violence,
spécialement la violence meurtrière, est un mal, l'éviter est une obligation morale grave.
Jean XXIII a affirmé qu'il y a des limites à ce qui peut être fait, même pour assurer
le bien commun, et que le bien commun lui-même est détruit par l'usage de certains

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moyens qu'autrefois on croyait nécessaires pour l'assurer: "De nos jours, le bien commun
est garanti principalement lorsque les droits et les devoirs des personnes sont maintenus"
(Pacem in Terris. N. 60)
Ceux qui rejettent l'éthique de la guerre juste aujourd'hui se servent du même
argument. L'usage de la force meurtrière pour assurer la justice et le bien commun devrait
être considéré comme insuffisant conscient de ce que la vie humaine est sacrée et qu'on
peut assurer la justice par des moyens non-violents. Des raisons théologiques expliquent
pourquoi les traditions de la guerre juste et celles du pacifisme aboutissent à des
conclusions différentes quant au caractère absolu de la présomption contre l'usage de la
force meurtrières. Toutes deux sont conscientes de la cassure du monde et des conflits qui
peuvent surgir entre justice et paix. Cependant, les deux traditions diffèrent
théologiquement quant à la compréhension de la responsabilité chrétienne face à de tels
conflits.

La distinction Ecclésiologique, Eglise et Secte


Plusieurs de ceux qui ont essayé d'analyser ce débat continuent d'employer la
distinction Ecclésiologique que fait Ernest Troeltsh (théologien protestant) entre Eglise et
Secte, pour caractériser ces différentes compréhensions de la responsabilité des chrétiens.
D'après cette typologie, les communautés Eglises adoptent une éthique de la
responsabilité sociale et culturelle qui cherche à transformer la vie publique à la
ressemblance du royaume de Dieu, autant que cela est possible politiquement. Parce
qu'elle a été créée par Dieu, la vie humaine avec tout ce qu'il a concerne, y compris la
politique, est ouverte à cette transformation. Mais à cause de la réalité du péché, cette
transformation ne pourra jamais être totale dans les limites de l'histoire terrestre. Par
conséquent, certains compromis avec la réalité du mal, tel que la guerre, fait
inévitablement partie de l'éthique chrétienne de la responsabilité.
De l'autre côté, les communautés de type secte considèrent la vie politique
incapable de telles transformations, parce qu'elle est irrémédiablement marqué par le
péché. Par conséquent, l'obéissance à l'évangile consiste à porter témoignage du message
non violent du Christ, en tant que communauté alternative qui s'oppose au mal de la vie

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politique et prétend s'en isoler. Les chrétiens engagés théologiquement pour une éthique
de la non-violence doivent donc nécessairement se tenir loin de toute politique, car l'usage
du pouvoir politique compromet inévitablement la pureté du témoignage de l'évangile.

Deux témoignages complémentaires


Pour toutes ces raisons, ni une communauté chrétienne pacifiste ni les chrétiens
optant pour la guerre juste n'ont l'exclusivité du témoignage de l'espérance eschatologique
totale inaugurée par le Christ. Personne ne peut prétendre que sa forme de vie soit l'unique
voie efficace pour réaliser au moins un fragment du royaume déjà présent. De telles
considérations aboutissent à la conclusion que l'éthique de la guerre juste comme celle de
la non-violence sont des réponses chrétiennes légitimes et nécessaires au problème de la
violence et de l'injustice. Chacune est un témoignage partiel à la totalité du royaume de
Dieu, et chacune est une dimension effective du règne visible de Dieu.

Des vocations personnelles


Ces deux traditions apparaissent analogues à deux spiritualités distinctes. Toutes
deux nécessaires à la plénitude de la vie de l'Eglise dans son pèlerinage à travers l'histoire.
Il n'existe pas de mesure de vie chrétienne pour juger que l'une est supérieure ou plus
chrétienne que l'autre. Certes, les normes morales de la tradition de la guerre justes posent
les limites extérieures pour toute participation chrétienne légitime dans la violence et pour
l'action des états. Mais des personnes ou des groupes dans l'Eglise peuvent être appelés
par Dieu soit dans la voie de non-violence, soit dans la voie qui œuvre pour la justice et la
paix par l'usage du pouvoir politique. La question de savoir à quelle voie ou vocation
chacun est appelé est une question de discernement, plus qu'une application de principes
moraux universels. Ces principes moraux sont indispensables, mais ils n'explicitent pas
toute la profondeur et les possibilités de la réponse chrétienne à la violence. Celles-ci sont
du ressort des vocations personnelles répondant à des appels spirituels.

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Bibliographies
Dictionnaire de spiritualité, Ascétique et mystique doctrine et histoire, collection
complète n. 16, pp 902-915, Beauchesne éditeur, Paris 1994.
Guy Labouérie, Dieu de violence ou Dieu de tendresse, Les éditions du Cerf, Paris
1982.
Paul Beauchamp et Denis Vasse, La violence dans la Bible, dans cahiers d’Evangile
76.
Paul Beauchamp, La violence dans la Bible, dans Etudes (1945) n.Avril 1999, pp
483-496, Assas Editions, Paris 1999.

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