Dessin Industriel
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Dessin Industriel
AU :2006-2007
Dessin industriel
Exemple 2, schémas cinématiques : Schéma cinématique décrivant les liaisons d'un étau de
table.
Exemple : dessin de définition d'un écrou avec cotation destiné à l'industrie aérospatiale.
1. Le cadre
Il délimite la zone d'exécution du dessin. Dessiné en trait continu fort (0,5 mm), il fait
apparaître une marge sur tout le contour : largeur 10 mm sur A4, A3 et A2 ; 20 mm sur A0 et
A1. Dans le cas d'une reliure, la marge pourra être agrandie.
2. Les repères
Ils sont situés dans la marge entre le cadre et le bord du dessin.
les repères de centrage : au nombre de quatre, ils indiquent les axes de symétrie du
format et sont matérialisés par un trait continu. Ils facilitent le réglage de la position
du document notamment dans le cas de reproduction, etc.
3. Le système de coordonnées
A partir de lettres (A, B, C...) et de chiffres (1, 2, 3...), il permet de repérer les différentes
parties de la zone dessinée (analogie avec les cartes routières). Le nombre choisi de
coordonnées, fonction de la complexité du dessin, doit être divisible par deux. Les dimensions
recommandées sont : 74,25 mm pour les grands côtés et 52,5 mm pour les petits côtés. Voir
également les dispositions à respecter sur les figures dans la partie formats.
4. La graduation centimétrique de référence
Non chiffrée, longueur minimale 200 mm et largeur maximale 5 mm, elle doit figurer dans la
marge près du cadre. Elle doit être disposée symétriquement par rapport au repère de centrage
situé sur le grand côté du format.
la zone d'identification : avec cadre particulier, elle définit les éléments principaux
du dessin : numéro du dessin, échelle, titre (nom de la pièce ou de l'objet), format du
document, nom de l'organisme ou de l'entreprise (raison sociale), le symbole de
disposition des vues et les indices de mises à jour.
la zone d'exploitation : dans la zone restante, elle donne des informations ou des
précisions complémentaires : dates d'édition et de mises à jour (tableau) et au besoin
les noms (ou signatures) des responsables, un numéro complémentaire, des
Recommandations :
pour un même dessin, les repères doivent être du même type : même hauteur
d'écriture, etc.,
tracer les repères en dehors des éléments dessinés (composants, pièces...),
éviter les intersections entre lignes de repère,
utiliser des lignes courtes et de préférence inclinées,
mettre les repères successifs en rangées horizontales et (ou) verticales,
les éléments identiques ne seront repérés qu'une seule fois,
Le tableau suivant donne une idée sur les dimensions recommandées selon la norme ISO type
B (NFEN ISO 3098-0)
Le dessin suivant présente, sans cotation, trois vues d’une pièce particulière.
L'observateur se place perpendiculairement à l'une des faces de l'objet, appelée vue de face. A
partir de cette vue, sorte de vue principale, il est possible de définir deux autres vues ou
projections orthogonales dans des directions à 90° les unes des autres, l'observateur pouvant se
déplacer et observer l'objet perpendiculairement à chacune des faces.
Après tracé, les vues contenues dans les plans de projection sont dépliées par rotation autour
des arêtes (PS et QP) de la vue de face (PQRS) et ramenées dans le plan de celle-ci.
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Après dépliage, les vues occupent les places suivantes :
L'objet est placé au centre d'une boîte de forme parallélépipédique dont les faces, en verre,
matérialisent les différents plans de projections possibles. L'observateur, situé en dehors de la
boîte, peut se déplacer et observer l'objet perpendiculairement à chacune des faces et définir
six vues ou six projections possibles toutes en correspondance entre elles.
1. Disposition normalisée des vues
La figure suivante donne une idée sur la propriété de correspondance des 6 vues.
Exemple 1 : axe
La figure suivante présente le dessin d’un culasse de pompe hydraulique en quatre vues.
On présente ci dessous un exemple de mise en page dans le cas d'un dessin à trois vues
Pour le dessin proposé les dimensions sont liées par les relations :
Lf = L + E + a + b + c + 2p
Hf = H + E + d + m + k + 2p
Les espacements a, b, c, d, m, k entre vues doivent prendre en compte une mise en page
correcte et une place suffisante pour la cotation. Afin de respecter une certaine harmonie, il est
possible de choisir m = b , a = c et d = k ; ou encore a = b = c avec d = m = k ; etc.
VII. CONSTRUCTIONS DES VUES, ORDRE DES TRACES
Qu'il s'agisse d'un dessin à deux vues ou plus, la procédure de tracé est sensiblement la même :
Exemple 1 : soit à déterminer la vue de gauche de l'objet proposé connaissant les vues de face
et de dessus.
Après tracé des formes d'encombrement des vues de face et de dessus (ou de gauche), la droite
est tracée à partir du coin bas droit de la vue de face dans une direction à 45°.
Exemple 2 : soit à déterminer la vue de dessus connaissant les vues de face et de gauche.
Cette qualité, outil fondamental incomparable d'aide à la création, n'est pas innée et a besoin
d'être développée à partir d'exercices suffisamment nombreux et répétitifs. Dans le domaine
industriel, il est indispensable de connaître et comprendre toutes les représentations classiques
tout en étant capable de passer de l'une à l'autre sans difficulté par la pensée.
Exemple : pour la pièce proposée en trois vues et en perspective, les différentes formes sont
repérées par des chiffres (la nervure par 12, 13, 14, 15, 16...) et les axes par des lettres
majuscules (A et B pour l'axe du trou horizontal...).
Exemple :
Soit l'objet suivant proposé en quatre vues et en perspective.
Remarques : en plus de l'identification des surfaces, il est important de voir comment celles-ci
sont situées les unes par rapport aux autres. Par exemple E est parallèle à M et à G ;
perpendiculaire à I, F, K et D. B et A sont inclinées par rapport à toutes les autres surfaces.
Toutes les surfaces parallèles aux plans de projection apparaissent automatiquement en vraie
grandeur dans les vues correspondantes. Il en est de même pour toutes les figures, contours ou
formes géométriques qui délimitent cette surface, lignes, arcs, cercles, etc.
Pour l'exemple proposé précédemment, la surface E apparaît en vraie grandeur vue de face ; K
est en vraie grandeur vue de gauche ; F et G le sont en vue de dessus.
Inversement, si une surface est inclinée par rapport aux plans de projection, elle n'apparaîtra en
vraie grandeur dans aucune vue. Pour l'exemple proposé c'est le cas des surfaces A, B, C et G.
b) Angles en vraie grandeur
Lorsque les surfaces sont inclinées par rapport aux plans de projection, et à condition que ces
surfaces soient perpendiculaires à l'un de ces plans, il est possible d'avoir l'angle d'inclinaison
en vraie grandeur dans la vue qui correspond à ce plan.
Exemple :
A l'exception de certains arcs, congés ou arrondis, les surfaces courbes (cercles, sphères,
cônes...) sont en général construites, positionnées, centrées et cotées à partir de traits d'axes ou
traits mixtes fins. Les traits d'axes schématisent les lignes de symétrie, les axes de révolution,
etc. Ils sont nécessaires dans la plupart des vues projetées et leur tracé déborde légèrement les
limites de celles-ci
b) Surfaces circulaires
Les surfaces planes circulaires ou courbes en général se projettent suivant des surfaces
analogues mais avec des distorsions. Les surfaces courbes peuvent être assimilées à des
polygones ayant un grand nombre de côtés.
Une surface cylindrique, dont l'axe est perpendiculaire à l'un des plans de projection, apparaîtra
sous forme d'un cercle dans la vue correspondante et sous forme de rectangles dans les autres.
L’exemple suivant présente le dessin d’un support qui se compose d'un corps cylindrique sur
semelle avec deux bossages également cylindriques et trois trous.
d) Surfaces sphériques
Dans les six vues, elles se projettent suivant un cercle de même rayon égal au rayon de la
sphère. Il en est de même pour toute projection dans n'importe quelle direction. (voir figure
suivante)
Exemple : les quatre objets proposés ont exactement même vue de face et même vue de
dessus, seule la vue de gauche, indispensable, permet de les différencier et de les interpréter.
S'ils prolongent une ligne continue, les traits interrompus courts démarrent par un tiret
non collé à cette ligne (avec jeu).
Si le trait interrompu court coupe une ligne continue ou un autre trait interrompu court,
laisser de préférence un jeu de chaque côté de cette ligne.
Si plusieurs traits interrompus courts partent du même point, ils commencent tous avec
un tiret collé à ce point (sans jeu).
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3. Omission des lignes cachées
En usage professionnel il est fréquent que les dessinateurs ne représentent pas tous les contours
et parties cachées, notamment lorsque celles-ci ne sont pas nécessaires à la compréhension, ou
si la définition des formes est suffisamment explicite dans les autres vues. De plus, cette
omission permet de gagner du temps et évite de surcharger inutilement les dessins (définition
plus claire des autres formes).
En usage scolaire, et tout particulièrement pour les débutants qui manquent d'expérience pour
faire la différence entre ce qui est nécessaire et ce qui ne l'est pas, il est fortement conseillé de
représenter toutes les parties cachées afin d'éviter toute définition incomplète.
4. Prévalence ou priorité entre les types de traits
Si deux ou plusieurs traits de natures différentes coïncident ou se superposent, la normalisation
impose l'ordre de prévalence ou de priorité suivant pour les tracés :
1) traits continus forts (arêtes et contours vus), ils l'emportent sur tous les autres traits,
2) traits interrompus fins ou forts (arêtes et contours cachés),
3) traits de plans de coupe (mixtes fins renforcés aux extrémités),
4) traits mixtes fins (axes de révolution et traces de plans de symétrie),
5) traits mixtes fins à deux tirets (lignes des centres de gravité, contours rabattus...),
6) traits continus fins (lignes d'attache de cotation...).
Dans l'exemple proposé ci dessous, plusieurs traits forts, traits interrompus courts
("pointillés"), traits mixtes fins ("traits d'axes") se chevauchent et l'ordre de priorité indiqué est
respecté.
2. Trou
borgne
Un trou borgne
est un trou qui ne
perce pas
complètement un
objet et s'arrête
dans la matière.
3. Lamage
Un lamage est un logement ou un petit alésage
cylindrique, généralement usiné à l'orifice d'un trou, et
destiné à servir de surface d'appui (rondelle...) ou à
noyer un élément (tête de vis à 6 pans creux...).
4. Fraisure
Une fraisure est un logement ou un alésage de forme
conique, ou tronconique, usiné à l'orifice d'un trou et
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généralement destiné à recevoir la tête d'une vis à tête fraisée.
5. Lumière
Une lumière est un trou ou un orifice débouchant
pouvant avoir des formes diverses
(parallélépipédique...).
7. Nervure
Une nervure est une forme saillante ou un renfort
d'épaisseur sensiblement constante destinée à augmenter
la résistance ou la rigidité d'une pièce ou d'un objet.
8. Evidement
Un évidement est une partie ou un vide laissé dans une pièce ou objet dans le but d'en
diminuer le poids ou de réduire une surface d'appui (semelle...). (voir figures suivantes)
9. Alésage
Un alésage est un contour intérieur d'une pièce ou d'un objet, ayant une forme cylindrique ou
conique, et destiné à recevoir un arbre, un roulement, un coussinet, etc...
Exemple 2 :
11.Chanfrein
Un chanfrein est une petite surface oblique utilisée pour joindre ou relier deux autres surfaces.
Un chanfrein peut être extérieur ou intérieur, et dépend de deux paramètres a et b (ou une
longueur plus un angle) et permet notamment de supprimer une arête vive.
13.Arrondi
Un arrondi est une surface de raccordement arrondie réalisant la jonction entre deux autres
surfaces formant un angle sortant ou une arête vive (généralement destiné à "casser" l'angle
vif).
14.Congé
Un congé est une surface de raccordement réalisant la jonction entre deux autres surfaces
formant un angle rentrant.
Exemple: petite équerre avec deux arrondis et un congé.
17.Queue d'aronde
Une queue d'aronde peut être un assemblage collé du type tenon-mortaise ou une liaison
glissière (l'une glisse par rapport à l'autre) en forme de trapèze.
19.Tenon et mortaise
Tenon : c'est la partie saillante d'un objet ou d'une pièce
pouvant être logée dans une rainure ou une mortaise.
Mortaise : c'est la partie évidée d'un objet pouvant
recevoir un tenon de même forme (permet de réaliser un
assemblage tenon-mortaise).
20.Bride
Une bride, généralement soudée en bout d'une canalisation, est un élément aux dimensions
normalisées permettant la jonction par boulonnage des tuyauteries.
21.Profilés
Disponibles dans divers matériaux (aciers, alliages d'aluminium, plastiques...), les profilés sont
des éléments de base standard ou normalisés disponibles commercialement et destinés à être
transformés par divers procédés (soudés pour réaliser des structures, usinés en série...).
22.Entaille
Entaille : suppression d'une partie conséquente d'un
objet par usinage (fraisage...).
23.Téton
Un téton est une partie saillante, généralement cylindrique et de petite taille, destinée à se loger
ou s'emboîter dans la partie creuse d'un autre objet (rainure...).
24.Arbre
Un arbre est une pièce ou un objet constitué de parties ou tronçons cylindriques, parfois
coniques, avec des particularités de formes comme : épaulements, chanfreins, collets, gorges,
méplats, rainures de clavette, cannelures, etc.
Il est généralement utilisé pour assurer la transmission des mouvements de rotation
(transmission de puissance ou de mouvements).
Un arbre est également appelé axe s'il est de petite taille.
Exemples : arbre moteur, arbre de transmission, arbre intermédiaire, arbre d'entrée, arbre de
sortie...
25.Collet
Un collet est un anneau ou une couronne en saillie sur un arbre ou un axe.
26.Gorge
Une gorge est un dégagement de forme arrondie réalisée sur un arbre ou dans un alésage.
27.Embase
30.Pied de positionnement
Un pied de positionnement, ou pied de centrage, est une goupille de
dimensions normalisées (rectifiées, trempées ou cémentées) utilisée
pour réaliser des positionnements ou des centrages précis (qualité 6 ou
7) entre objets (couvercle par rapport à bâti...).
31.Locating
32.Macaron
Un macaron est un organe de centrage particulier ("sur la figure réalise
le centrage de 1 par rapport à 2") constitué d'un cylindre de faible
épaisseur et de diamètre relativement grand. Il est utilisé moins
fréquemment que le pied de positionnement.
33.Engrenage
Un engrenage est l'ensemble de deux roues dentées engrenant l'une avec l'autre.
On appelle pignon la plus petite des deux roues d'un engrenage et roue la plus grande.
L'entraxe, précis dans le cas d'un engrenage, mesure la distance entre les axes des deux roues.
Le rapport entre les nombres de dents des deux roues caractérise le rapport de l'engrenage ou
le rapport de transmission.
Engrenages coniques
Engrenages gauches
b) Règle 2
On ne coupe jamais les clavettes, arbres et bras de poulie, de volant ou de roue lorsque le
plan de coupe passe dans le plan de leur plus grande surface.
Exemple : poulie montée en bout d'arbre avec clavette parallèle.
Exemple 4 : vis (la tige de vis de l'assemblage ne doit pas être hachurée).
IV. DEMI-COUPE
1. Principe
Dans ce mode de représentation, afin de définir les formes intérieures, la moitié de la vue est
dessinée en coupe, alors que l'autre moitié reste en mode de représentation normal pour décrire
2. Règles
Elles sont les mêmes que pour les coupes usuelles, l'indication du plan de coupe est inchangée.
Les deux demi-vues sont toujours séparées par un axe de symétrie, trait mixte fin (ou trait
d'axe) l'emportant sur tous les autres types de traits.
V. COUPES PARTIELLES
Elles permettent de définir uniquement quelques détails du contour intérieur d'un objet.
Elles évitent les nombreux tracés inutiles qui seraient engendrés par le choix d'une coupe
complète.
L'indication du plan de coupe est inutile dans ce cas.
Représentation normalisée :
Principe de représentation :
VII. SECTIONS
On peut les considérer comme des vues complémentaires ou auxiliaires. Elles se présentent
comme une variante simplifiée des vues en coupe et permettent de définir avec exactitude une
forme, un contour, un profil en éliminant un grand nombre de tracés inutiles.
Les sections sont définies de la même manière que les coupes : plan de coupe, flèches, etc.
1. Principe
Représentation normalisée :
ou dans une autre position avec éléments d'identification (plan de coupe, sens
d'observation, lettres).
2. Sections rabattues
Ce sont des sections particulières dessinées en trait continu fin directement sur la vue choisie.
Les indications (plan de coupe, sens d'observation, désignation) sont en général inutiles. Pour
plus de clarté, il est préférable d'éliminer ou "gommer" les formes de l'objet vues sous la
section.
Pas (p) : il représente la distance, mesurée parallèlement à l'axe, entre deux sommets de filets
consécutifs.
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Pas axial (px) : il représente la distance parcourue, mesurée parallèlement à l'axe, par la vis
lorsque celle-ci tourne d'un tour ou fait une révolution. Pour une vis à un filet, le pas axial est
égal au pas (px=p) ; pour une vis à deux filets, il est égal à deux fois la valeur du pas (px=2.p)
et pour une vis à n filets, n fois la valeur du pas (px = n.p).
2. Formes des filets, filetage à pas gros et à pas fin
a) Taraudage manuel
Le taraudage manuel est généralement pratiqué sur des pièces unitaires (fabriquées à l'unité ou
en petit nombre) ou dans le cadre d'opérations de maintenance. Le taraudage, ou filetage
intérieur, est obtenu, après perçage, par un outil de forme de dimensions normalisées appelé
"taraud".
Principaux éléments :
b) Filetage manuel
Complémentaire du taraudage manuel, c'est une opération qui consiste à réaliser un filetage
extérieur ("type vis") sur une tige ou un axe cylindrique. Pour les petits diamètres (cas usuel de
3 à 18 mm), l'outil de forme généralement utilisé, en acier HSS (242 daN/mm²) s'appelle
"filière". L'outil se monte dans un porte filière (l'équivalent du "tourne à gauche").
Propriétés :
La perspective isométrique donne la même importance visuelle aux trois faces d'un
cube projeté.
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Trois segments de longueur égale à un, mesurée sur les axes X, Y et Z, se projettent
orthogonalement en trois segments égaux de longueurs 0,816 dans le plan de projection.
b) Dessin isométrique
Dans le but de faciliter les tracés et les reports d'échelle, les dessinateurs préfèrent les dessins
isométriques aux perpectives isométriques. Pour les dessins, les longueurs mesurées sur les
axes X, Y et Z sont prises en vraie grandeur (échelle 1 au lieu de 0,816), ce qui revient à
agrandir l'objet de 1,225 (ou 1/0,816).
Propriétés :
Exemple de tracé : reprenons l'objet de l'exemple précédent et traçons, avec cette méthode, le
cercle de centre O et de rayon R donné en vue face.
Etape 1 : tracé du carré (A, B, C, D) enveloppant le cercle, centré en O et de côté 2R, à
la fois en vue de face et sur la perspective.
d) Tracé des cercles et surfaces courbes non contenus dans un plan isométrique
Lorsque les cercles, arcs et courbes complexes ne sont pas contenus dans un plan isométrique,
les tracés en perspective doivent être réalisés point par point par report des dimensions.
Exemple : soit à tracer le "dessin isométrique" de l'objet proposé en trois vues orthogonales.
Etape 3 : détermination des principaux points des cercles et arcs appartenant au plan
incliné de l'objet. Les chiffres indiqués servent à repérer les points de construction.
Tracé des cercles et surfaces courbes non contenus dans le plan principal
Principe : le tracé est généralement réalisé point par point, sauf cas particulier permettant
l'utilisation d'un trace-ellipses.
Exemple : soit à tracer en perspective cavalière l'objet proposé en trois vues orthogonales. Les
chiffres indiqués servent à repérer les points de construction.
Etape 2 : détermination des points principaux des surfaces courbes appartenant au plan
incliné.
Etape 4 :Tracé des courbes reliant les divers points obtenus et supressions des
constructions.
Détermination point par point du profil courbe de la face côté gauche de l'objet à partir du
profil du plan incliné obtenu (en reportant la longueur H des génératrices successives).