Validation Analytique Par l'AP - Saoussan ANNEMER - 4162
Validation Analytique Par l'AP - Saoussan ANNEMER - 4162
Validation Analytique Par l'AP - Saoussan ANNEMER - 4162
Présenté par:
ANNEMER Saoussan
Encadré par:
1
Introduction
Le phosphore est un élément essentiel pour la croissance des êtres vivants. Il participe à
d’innombrables processus biologiques comme le métabolisme énergétique des cellules ou la
croissance osseuse chez les animaux. Il représente de 2 à 2,5 % de la formule totale. Apporté
en excès, il peut occasionner divers troubles - dyschondroplasie des poulets, fragilité de
coquille des œufs - et contribue à la pollution de l’environnement.
Afin d’y voir plus clair, la nécessité de valider une méthode de dosage du phosphore
s’impose.
Ainsi notre travail porte sur la validation analytique d’une méthode de dosage du phosphore
par spectrophotométrie UV/Vis, par l’approche de l’erreur totale, combinant l’erreur
systématique et celle aléatoire, fondé sur l’estimé des intervalles de tolérances, avec une
proportion β de mesures dans les limites d’acceptation λ. Cette dernière est une grandeur
définissant les limites d’acceptation, fixé en fonction des contraintes du domaine
d’application.
Dans la présente étude, nous avons commencé par la réalisation d’une synthèse sur la société
ALF AL Maghreb, ensuite en deuxième partie, nous avons essayé de rapporter l’étude
bibliographique dans laquelle figure les différentes notions de validation analytique et plus
précisément celle qui nous permet la construction du profil d’exactitude.
Ainsi, en troisième partie, nous avons vérifié la spécificité. Pour passer par la suite à
l’élaboration des plans d’étalonnage et de validation, ce qui nous a permis de choisir le
modèle d’étalonnage adéquat auprès de plusieurs modèles générés, pour pouvoir enfin
calculer les différents critères de validité de cette méthode.
2
I. Présentation de la société :
La société EL ALF, est l’une des principales entreprises agricoles à Fès, qui se spécialise dans
la fabrication et la commercialisation des aliments de bétails et volailles, c’est une société
anonyme crée en1974 par le groupe Chaouni à SIDI BRAHIM à Fès avant de se déplacer au
nouveau site, situé au lotissement ENNAMAE au quartier industriel BEN SOUDA. La société
se décompose en 3 grandes unités :
La production : pour la fabrication d’aliments composés équilibrés, présentés sous
forme de farine, miettes ou granulés et adaptés pour chaque type d’animal.
Le laboratoire : pour les analyses physicochimiques et microbiologiques
Le prémix : pour la fabrication d’un pré-mélange appelé prémix ; ce sont des
concentrés d'oligoéléments, de vitamines et de minéraux. Ils sont associés en faible
pourcentage aux différentes matières premières pour constituer l'aliment complet à
destination du bétail.
3
II. Alimentation animale et processus de production :
Les animaux doivent trouver dans leur alimentation des apports quotidiens en énergie, en
protéines, en vitamines, en minéraux et en fibres végétales. Ils les trouvent dans les aliments
composés où les différentes matières premières sont assemblées en fonction de ce qu'elles
apportent dans un dosage équilibré. Pour tous les animaux d'élevage, les céréales constituent
la base énergétique de la ration alimentaire. Elles représentent en moyenne près de 50% des
matières premières mises en œuvre dans les aliments composés.
1) Alimentation animal :
Les besoins nutritionnels des animaux dépendent de l'espèce, de l'âge, du sexe et de ce qu'ils
produisent.
En fonction de ces besoins, le responsable de formulation, compose pour chacun une recette
adaptée : un assemblage spécifique de matières premières…Un aliment nutritionnellement
équilibré doit aussi être facile à consommer. Pour cela les fabricants adaptent la forme de
présentation de l’aliment : farine (poussin, poule), miette (volaille), petit ou gros granulé
(porc, bovin) sont distribués aux animaux en fonction de leur taille et de leur morphologie.
Pour élaborer des aliments équilibrés pour tous les animaux, en fonction de leur spécificité,
les fabricants doivent très bien connaître :
Les besoins des animaux. Cette connaissance doit être très détaillée et très précise
La composition des matières premières, en allant jusqu'à chaque nutriment en qualité
et en quantité.
2) Contrôle qualité au laboratoire de la société :
Le contrôle de la qualité fait partie des bonnes pratiques de fabrication ; il concerne
l'échantillonnage, les spécifications, le contrôle, ainsi que les procédures d'organisation, de
documentation et de libération qui garantissent que les analyses nécessaires et appropriées ont
réellement été effectuées et que les matières premières, et les produits finis ne sont pas libérés
pour l'utilisation, la vente ou l'approvisionnement sans que leur qualité n'ait été jugée
satisfaisante.
La qualité des matières premières et des produits finis est contrôlée en permanence. Ces
contrôles peuvent porter sur la qualité des produits finis, ou celle des matières premières
utilisées, les différentes analyses de contrôle de qualité du laboratoire sont les suivantes :
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a) Les analyses physico-chimiques :
Pour chaque matière première et produit fini le service qualité définit des paramètres
d’analyse (humidité, température, activité d’eau...) qui vise la valeur nutritionnelle du produit,
accompagnée des fréquences d’analyse pour les comparer avec des normes prédéfinies.
Détermination de l’humidité :
Après broyage et conditionnement éventuels, la méthode consiste à un séchage du produit à
une température de 103°C (ou autre selon le produit) pendant quatre heures.
Dosage des cendres brutes :
On entend par cendres brutes, le résidu obtenu après incinération dans les conditions de la
norme.
La teneur en matière minérale d’une substance est conventionnellement le résidu de la
substance après incinération dans un four pendant six heures à une température de 550°C.
La teneur en cellulose :
Cellulose brute : résidu organique obtenu après une double hydrolyse réalisée successivement
avec une solution acide et une solution basique. C'est une estimation par excès de la cellulose,
car le résidu contient aussi une fraction variable de la lignine et des hémicelluloses
Détermination de la teneur en protéine brute selon la méthode de Kjeldahl :
La méthode Kjeldahl consiste à doser la teneur en protéine brute après une minéralisation
effectuée à l'aide d'un excès d'acide sulfurique concentré, en présence de catalyseurs pour
accélérer la réaction de décomposition.
Après minéralisation, tout l'azote se trouve dans le minéralisât sous une même forme
minérale,
Apres une l'alcalinisation des produits de la réaction puis distillation, l'azote est ensuite dosé
par une solution titrée d'acide sulfurique.
Dosage de la matière grasse selon la méthode de Soxhlet :
C’est la méthode de référence utilisée pour la détermination de la matière grasse dans les
aliments solides déshydratés. C’est une méthode gravimétrique qui consiste à une extraction
préliminaire à l’éther de pétrole de la matière grasse des échantillons.
Détermination de l’activité de l’eau :
La méthode Consiste à déterminer l’eau libre dans l’échantillon à l’aide d’un activimètre.
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précipité sous forme d’oxalate de calcium. Après dissolution du précipité dans l’acide
sulfurique, l’acide oxalique formé est titré par une solution de permanganate de potassium.
Activité Uréasique :
La méthode permet de déterminer l’activité de l’uréase des produits dérivés du Soja et déterminer
le degré de cuisson de ces produits. Cette méthode ne s’applique que sur les Tourteaux de Soja et
ces dérivés.
Azote Ammoniacal :
La méthode permet le Dosage du chlore des chlorures solubles dans l’eau, conventionnellement
exprimé en chlorure de sodium. Elle s’applique à tous les aliments Volaille et les Farines de
poissons.
Dosage du phosphore total Méthode spectrophotométrique :
La méthode permet de déterminer le phosphore total dans les aliments des animaux.
Minéralisation d’une prise d’essai, soit par voie sèche et mise en solution dans l’acide (dans le
cas des aliments organiques), soit par voie humide (dans les composés minéraux et des
aliments liquides). Traitement de la solution par le réactif vanado-molybdique et mesurage de
l’absorbance de la solution jaune ainsi obtenue, au spectrophotomètre, à 430 nm.
c) Analyses de sérologie
Recherche des mycotoxines : ce sont des métabolites secondaires hautement toxiques
produits principalement par les champignons des espèces Fusarium,
Aspergillus, et Penicillium. Ce sont des petites molécules de durée de vie dans l'aliment bien
plus longue que celles des champignons les ayant synthétisés. Elles sont chimiquement et
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thermiquement stables. Le laboratoire de la société s’intéresse à la recherche de trois types de
mycotoxine :
L'aflatoxine Total ou AFT, Le déoxynivalénol ou DON et Fumonisine FUM.
3) Processus de fabrication :
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Le processus de fabrication des aliments composés peut se décomposer en plusieurs étapes
principales : la réception des matières premières, la fabrication et l'expédition. Elles sont
précédées d'une étape de recherche et de formulation pour déterminer les besoins alimentaires
des animaux et les caractéristiques des matières premières sont rigoureusement étudiés dans
les laboratoires et les centres de recherche afin d'assembler les ingrédients dans des
proportions adaptées.
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rigoureusement identifiés, pour empêcher les mélanges de différentes matières premières
entre elles.
d) Mélange
Après avoir été pesées, broyées et pré mélangées, les matières premières sont dirigées vers
une mélangeuse qui permet, suivant la formule à réaliser, l’addition de compléments, des
additifs et des liquides nécessaires tels que : l’huile, la choline, méthionine, et vitamines.
Cette étape d’une durée de quatre min constitue une étape essentielle permettant d’obtenir une
homogénéité parfaite du produit.
Si la composition du produit nécessite l’ajout de mélasse, le mélange obtenu passe par un
mélasseur qui assure l’ajout de mélasse de betterave selon la formulation du produit fini. La
fabrication des produits utilisés sous forme de farine se termine à cette étape. La fabrication
de granulés nécessite une étape supplémentaire de pressage pour l’obtention des granulés.
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Le concept de la méthode tire du vocable grec méthodes (« chemin » ou « voie ») et désigne
le moyen employé pour parvenir à des fins.
Ainsi, c’est l’ensemble des opérations intellectuelles permettant d’analyser, de comprendre et
d’expliquer la réalité étudiée, de la démontrer et la vérifier.
a) Sélection de la méthode :
Cette première étape va permettre de définir les objectifs de la méthode et les conditions
opératoires initiales.
L’analyste va choisir parmi les diverses méthodes physico-chimiques possibles, la méthode la
plus pertinente pour permettre le dosage de l’analyte à déterminer.
La norme ISO 17025 précise que :
« Le laboratoire doit utiliser des méthodes d’essai et / ou d’étalonnage, y compris des
méthodes d’échantillonnage, qui répondent aux besoins du client et qui conviennent aux
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essais et/ou étalonnages qu’il effectue, de préférence les méthodes publiées comme normes
internationales, régionales ou nationales ».
Ce texte précise qu’il est préférable d’utiliser des méthodes officielles, lorsque cela est
possible. Cependant, l’utilisation de méthodes développées par le laboratoire est acceptée.
Dans ce deuxième cas, le développement de la méthode doit être confié à du personnel
qualifié, avec des ressources adéquates, et la démarche de développement ainsi que les
résultats obtenus doivent être correctement renseignés. [8]
c) Validation de la méthode :
L’étape de validation intervient après le développement d’une nouvelle procédure d’analyse.
En effet, les performances de la méthode vont évoluer tout au long du cycle de vie, et plus
particulièrement au cours des deux premières étapes. Ainsi, la fiabilité du résultat analytique
fourni par la méthode doit être améliorée lors de ces premières phases, pour tendre vers une
confiance accrue qui sera attestée durant cette troisième étape de validation. [8]
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« Les laboratoires d’essais doivent aussi posséder et appliquer des procédures pour estimer
l’incertitude de mesure »
L’estimation de l’incertitude de mesure et la validation analytique de la méthode sont des
concepts interdépendants, et le protocole développé par la commission SFSTP et publié en
2003-2006 lors de la démarche d’harmonisation des validations analytiques permet de les
combiner.
Ainsi, l’utilisation du profil d’exactitude comme outil de décision illustre comment
l’incertitude peut être obtenue à partir des résultats de validation. [7]
e) Utilisation en routine :
L’objectif d’une méthode analytique n’est pas sa validation, mais bien son utilisation en
routine pour l’analyse d’échantillons de valeur vraie inconnue. Le passage en routine de la
méthode s’inscrit dans le cadre d’un système de contrôle de la qualité qui a pour objectifs de
valider les résultats obtenus sur des échantillons inconnus, et de contrôler les performances de
la méthode analytique au fil du temps. [7]
f) Revalidation :
Au cours de l’utilisation en routine de la méthode analytique, certaines améliorations peuvent
être apportées à la méthode. Ces modifications vont alors conduire à une procédure plus ou
moins complète de revalidation. Un test simple devra être effectué pour déterminer l’impact
de ces modifications. En règle générale, une modification de réglage est considérée comme
mineure, tandis qu’une modification affectant le principe de la méthode est considérée comme
majeure. Dans ce dernier cas, une procédure de validation complète devra de nouveau être
appliquée. [7]
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Figure2 : Schéma de cycle de vie d’une méthode analytique
4) Définition et objectif de la validation :
1) Définition :
La validation d’une méthode analytique est l’opération par laquelle on s’assure que ses
résultats répondant au problème de manière satisfaisante pour l’utilisateur. Elle s’efforce de
détecter et contrôler les sources d’erreurs possibles liées à la méthode étudiée : ca définition
dans les normes « Valider une méthode consiste à démontrer, avec un degré de confiance
élevé et sous une forme documentée, que la méthode permet d’obtenir un résultat analytique
qui atteint les spécifications définis à l’avance » [2]
2) Objectif :
La validation des méthodes analytiques a pour principal objectif de s'assurer qu'une méthode
analytique donnée donnera des résultats suffisamment fiables et reproductibles, compte tenu
du but de l'analyse. Il faut donc définir correctement à la fois les conditions dans lesquelles la
méthode sera utilisée et le but dans lequel elle sera employée. Ces principes s'appliquent à
toutes les méthodes utilisées par un fabricant de produits pharmaceutiques, qu'elles soient ou
non décrites dans une pharmacopée. Autrement dit : «Le but de la validation d'une procédure
analytique est de démontrer qu'elle correspond à l'usage pour lequel elle est prévue». [2]
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Justesse + + - -
Répétabilité + + - -
Répétabilité + + - -
intermédiaire
Spécificité et + + + +
sélectivité
Limite de détection - + + -
Limite de - + - -
quantification
Linéarité + + - -
Intervalle de mesure + + - -
Exactitude + + - -
Robustesse + + - -
Tableau3 : classification des critères de validation selon le type d’analyse (ICH), (-)
caractère n’est pas normalement évalué, (+) caractère normalement évalué
Sélectivité :
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Linéarité :
La linéarité d’une méthode analytique est sa capacité à donner des résultats directement
proportionnels à la concentration de l’analyte dans les échantillons. Le domaine d’utilisation
est l’intervalle entre la concentration la plus faible et la concentration la plus élevée dont on a
démontré qu’elles pouvaient être déterminées avec une précision, une exactitude et une
linéarité acceptables. Ces caractéristiques sont déterminées en appliquant la méthode à une
série d’échantillons dont les concentrations en analyte couvrent tout le domaine d’utilisation
proposé. [9]
Justesse :
La justesse exprime l’étroitesse de l'accord entre la valeur moyenne obtenue à partir d'une
série de résultats d'essais et une valeur qui est acceptée soit comme une valeur
conventionnellement vraie, soit comme une valeur de référence acceptée. (Indication sur les
erreurs systématiques). [9]
Fidélité :
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Reproductibilité (inter-laboratoire) : C'est la précision de la méthode lorsqu'elle est
appliquée dans des conditions différentes - généralement dans des laboratoires différents - à des
échantillons distincts, théoriquement identiques, prélevés sur le même lot homogène de produit
à analyser. Afin de pouvoir comparaison des résultats obtenus par différents analystes, avec un
matériel différent, ou à des dates différentes. [9]
Exactitude :
La robustesse est la qualité d'une méthode capable de donner des résultats d'une exactitude
et d'une précision acceptables dans des conditions diverses. Elle permet d'évaluer dans
quelle mesure les résultats obtenus sur des échantillons distincts, théoriquement
identiques, prélevés sur le même lot homogène de produit à analyser, subissent l'influence
des changements apportés aux conditions opérationnelles ou environnementales, dans la
limite des spécifications établies pour la méthode. [9]
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l’échantillon, qui par ailleurs restera toujours inconnus, soit petite ou du moins inferieure a
une limite d’acceptation, c’est-à-dire :
eq:(1)
Une « bonne procédure analytique peut être qualifiée d’acceptable si la « garantie» ou la
probabilité est suffisamment grande que la différence entre chaque valeur mesurée (x) d’un
échantillon et sa « vrai valeur» ( soit comprise dans les limites d’acceptation que
l’analyste s’est fixée. La réalisation de ceci avec un risque connu peut se traduire par la
relation suivante :
eq:(2)
Avec la proportion de mesures dans les limites d’acceptation, et la grandeur définissant
les limites d’acceptation fixées à priori en fonction des contraintes du secteur d’activité. Le
risque associé d’une procédure s’évalue par la proportion attendue de mesures en dehors des
limites d’acceptation.
Les paramètres l’exactitude, fidélité, la linéarité, etc. ne sont plus que des
« statistique » ou« éléments de calcul » permettant de contribuer pour chiffrer la garantie. Ils
aident à poser un diagnostic, c’est-à-dire nous renseigner sur un point particulier de la
performance de la méthode étudiée, comme par exemple la linéarité ou le passage de
l’ordonnes par 0. Dès lors ces paramètre ne sont plus considères comme outils de décision
mais plutôt outils de diagnostiques.
L’outil de décision ou la règle de décision, à la fois pratique et visuelle, repose sur
l’intégration du profil d’exactitude dans des limites d’acceptation ( ), dont l’intérêt a été
démontré par la figure ci-dessous. Le profil d’exactitude, construit à partir des intervalles de
tolérance représentants les futures mesures attendues, permet donc, de décider de la capacité
ou non d’une procédure à fournir des résultats dans les limites d’acceptation
La zone en verte montre l’intervalle de dosage dans lequel la procédure est capable de
quantifier avec une exactitude connue et un risque fixe par l’analyste.
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Figure3 :Profil d’exactitude basée sur l’erreur totale
7) Avantage de l’approche de l’erreur totale :
La méthode de validation reposant sur le concept de l’erreur totale en combinant les deux
erreurs aléatoire et systématique, présente plusieurs avantages par rapport aux approches
classiques :
Elle est considérée comme une approche globale qui peut être appliquée quel que soit
le domaine d’activité et la matrice étudiée.
Cette approche propose une méthode d’interprétation graphique très simple et visuelle
qui ne s’embarrasse pas de tests statistiques toujours délicats à décrypter. Son objectif
est de servir les analystes plutôt que de les transformer en statisticiens.
Elle permet de minimiser considérablement le risque d’accepter une procédure qui ne
serait pas suffisamment exacte ou, au contraire, de rejeter une procédure qui serait
exacte (dans les deux cas il s’agit d’améliorer significativement le rapport
cout/efficacité des prestations)
Elle permet non seulement de simplifier l’approche de validation d’une procédure
mais aussi l’estimation de l’incertitude de mesure sur la base des données de
validation.
Elle permet de génère différentes modèles d’étalonnage et possibilité de choisir le plus
adéquat pour calculer, par la prédiction inverse, la concentration en retour.
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Une gamme de standards de validation (échantillons reconstitués dans la
matrice).
Alignement des observations (si pour un niveau de concentration les quantités
introduites ne sont pas identiques pour toutes les séries).
Sélection des limites d’acceptation en fonction des contraintes du secteur d’activité
Choix du modèle adéquat après génération de plusieurs modèles d’étalonnage
Calcul des concentrations en retour à partir du modèle sélectionné par prédiction
inverse
Calcul de la justesse à chaque niveau de concentration
Calcul de la fidélité à chaque niveau de concentration
Calcul des intervalles de tolérance bilatéraux pour chaque niveau de concentration
Etablissement du profil d’exactitude
19
Tablea
u4 : Organisation des mesures de validation
3) Prédiction inverse :
Les calculs de la justesse et la fidélité se fait avec les concentrations prédites et non pas avec
les réponses. La prédiction inverse se s’effectue via la fonction inverse de la fonction de
réponse choisie à partir des données de calibration, selon le modèle mathématique suivant :
Zcal = f -1(Y) eq:(3)
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Avec :
Zcal est la concentration calculée ou concentration retrouvée
f -1(Y) est l’équation de prédiction inverse dans notre cas : Y = a Z + b
Le tableau ci-dessous donne un exemple de fonction inverse pour le calcul de la concentration
par la prédiction inverse.
4) Calcul de la fidélité :
La fidélité de la méthode se caractérise par le coefficient de variation de la répétabilité etde la
fidélité intermédiaire, donc il faut :
Calculer pour chaque niveau k les critères de fidélité :
L’écart-type de répétabilité, noté sr ;
L’écart-type inter-séries, noté Sb ;
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eq:(8)
Cette équation est traditionnellement écrite sous une forme abrégée, faisant appel à trois
sommes de carrés d’écarts (SCE).
SCEt = SCEB + SCEr Équation générale de l’analyse de variance
Où chacune des sommes est définie comme suit pour faciliter l’interprétation :
SCEt Somme totale des écarts à la moyenne générale du niveau
SCEB Somme des écarts inter-sérient
SCEr Somme des écarts intra-série
Comme le propose la norme ISO 5725, il n’est pas nécessaire de développer les trois sommes
de carrés pour effectuer les calculs ; le calcul de SCEB se fait par différence. Cetteméthode
peut poser des problèmes si le résultat est négatif : forcer alors la valeur de SCEB à 0.
SCEB = SCEt – SCEr si SCEB > 0
SCEB = 0 si SCEB ≤ 0
Calculer la variance de répétabilité du niveau, à partir des répétitions zij :
eq:(9)
eq:(10)
eq:(11)
eq:(12)
eq:(14)
5) Calcul de la justesse :
La justesse fournit une indication sur les erreurs systématiques de la procédure analytique.
Elle peut s’exprimer de différentes façons. Les trois paramètres présentés, mesurent en réalité
des défauts de justesse.
22
Tableau 7 : Calcule de biais et recouvrement
Avec :
Xj : La valeur de référence d’un échantillon (concentration introduite)
Zj : est la moyenne de mesurages répétés sur ce même échantillon (concentration calculée).
eq:(15)
Calculer l’écart-type de l’intervalle de grâce aux formules suivantes :
eq:(16)
eq:(17)
eq:(18)
23
eq:(20)
24
Figure 4: Profil d’exactitude exprimé par le taux de recouvrement
8) La limite de quantification :
La LOQ peut être obtenue exactement en calculant l’abscisse du point d’intersection. Mais les
calculs doivent être réalisés sur les valeurs absolues des limites d’acceptabilité et de tolérance
car le fait de passer aux valeurs relatives, utilisées en pratique pour la représentation
graphique du profil, introduit une interpolation hyperbolique. En effet, le calcul des
coordonnées du point d’intersection de deux droites est un problème d’algèbre bien connu. [2]
Pour calculer la LOQ entre deux niveaux notés A et B,
_Z les valeurs absolues lues sur l’axe des ordonnées ;
_ X les valeurs de référence fournies par l’axe des abscisses ;
_ xA et xB les abscisses des deux niveaux A et B ;
_ xAt et xBt les ordonnées sur la limite supérieure (ou inférieure) de l’intervalle de tolérance;
_ xAa et xBa les ordonnées sur la limite supérieure (ou inférieure) d’acceptabilité ;
Les deux droites peuvent être représentées à l’aide d’un système de deux équations, dont la
première traduit la limite de l’intervalle de tolérance (paramètres t0 l’ordonnée à l’origine et
t1la pente) et la seconde la limite d’acceptabilité (paramètres a0 et a1) :
eq:(23)
eq:(24)
On peut noter que :
25
_ a0 doit être égal à 0 puisque la limite de l’intervalle d’acceptabilité passe toujours par le
zéro.
_ Si on cherche l’intersection avec la limite supérieure d’acceptabilité ; il
faudra prendre 1 – λ si on recherche l’intersection avec la limite inférieure.
eq:(25)
eq:(28)
Pour résoudre ce système d’équations, poser :
eq:(29)
eq:(30)
On obtenir ainsi la valeur de :
eq:(31)
Cette méthode est utilisée lorsque les effets de matrice sont importants et dans les cas où la
substance d’intérêt peut difficilement être extraire de la matrice. Dans ce cas, la matrice va
être analysée seule puis avec des supplémentaire –ou ajouts- connues en substance à doser. [6]
La droite de réponse du détecteur en fonction de la concentration sur la figure. Son équation
est la suivante :
eq:(32)
Avec :
a : pente de la droite d’étalonnage
: Concentration de l’ajout réalisé
: Réponse du détecteur
: Réponse du détecteur pour la solution inconnue sans ajout
26
Figure 5 : Représentation graphique de l’étalonnage par ajouts dosées
Par ailleurs, la concentration totale des solutions dosées est égale à la concentration de la
solution inconnue à laquelle il faut ajouter la concentration de l’ajout.
Soit :
Sur cette droite, pour le point particulier A, où la réponse du détecteur est nulle, la
concentration totale est également nulle :
et C = 0
Soit :
et =0
Soit donc :
et
eq:(33)
27
I. Mode opératoire :
Ce travail consiste à examiner les facteurs de validation analytique tout en passant par un
mode opératoire bien déterminer avec des conditions expérimentales prédéfinies à l’avance.
Pour la réalisation des essais on a adopté le mode opératoire suivant :
PRINCIPE :
La méthode consiste à doser la teneur en phosphore dans le produit finie (alimentation animale).
Après minéralisation d’une prise d’essai, par voie humide (élimination la matière organique) le
traitement de la solution se fait par le réactif vanado-molybdique (mélange de solution d’acide
nitrique concentré, de vanadate d’ammonium et de molybdate d’ammonium).
Les ions phosphate forment en milieu acideavec les ions molybdate un complexe
phosphomolybdique de coloration jaune suivant une réaction quantitative :
Figure 6 : Spectrophotomètre
Balance analytique
28
Figure 7 : Balance analytique
Ballon de kjeldahl de 250ml de capacité
29
Ajouter 20 ml d’acide sulfurique, agiter pour imprégner complètement la matière
d’acide et éviter qu’elle n’adhère aux parois du ballon.
Chauffer et maintenir pendant 10 min à ébullition. Laisser refroidir légèrement, ajouter
2 ml d’acide nitrique concentré.
Chauffé doucement, laissé refroidir légèrement, ajouter à nouveau un peu d’acide
nitrique concentré et porter à ébullition.
Répéter ces opérations jusqu’à obtention d’une solution incolore.
Refroidir, ajouter un peu d’eau, transvaser le liquide dans un ballon jaugé de 500 ml
en rinçant le matras à l’eau chaude. Laisser refroidir, compléter au volume avec de
l’eau, homogénéiser et filtrer.
Diluer une partie aliquote du filtrat obtenu. Pour obtenir une concentration en
phosphore atteignant au maximum 40µg/ml.
Introduire 10 ml de cette solution dans un tube à essai et y ajouter 10 ml du réactif
vanadomolybdique.
Homogénéiser et laisser reposer 10 min au moins à la température de 20°C (en général
à la température du laboratoire).
Mesurer la densité optique au spectrophotomètre à 430 nm par comparaison avec une
solution obtenue par addition de 10 ml de réactif vanadomolybdique à 10 ml d’eau.
Etablissement de la courbe d’étalonnage :
Préparer à partir de la solution étalon des solutions contenant respectivement 5, 10, 20,
30, 40µg de phosphore par ml.
Prélever 10 ml de chacune de ces solutions et y ajouter 10 ml du réactif
vanadomolybdique.
Homogénéiser et laisser reposer 10 min au moins à la température de 20°C (en général
à la température du laboratoire).
Mesurer la courbe d’étalonnage en portant en ordonnée les valeurs de la densité
optique et en abscisse les quantités correspondantes de phosphore. La courbe est linéaire
pour les concentrations comprises entre 0 et 40µg/ml.
30
EXPRESSION DES RESULTATS :
La teneur en phosphore total, exprimée en pourcentage en masse du produit tel quel est égale
à:
31
Graphe 1 : Représentation graphique de concentration introduction en fonction de concentration
retrouvée, visualisant l’effet de matrice sous ces différents aspects, additifs et multiplicatifs
La figure illustre un exemple de cette droite de justesse selon trois situations hypothétiques :
Les cercles pleins produisent une droite confondue avec la première bissectrice ; la
spécificité est parfaite ;
Les carrées illustrent un décalage systématique des concentrations retrouvées ; on
parle d’effet additif ;
Les losanges illustrent une situation dans laquelle le biais est proportion à la
concentration ; on parle d’effet multiplicatif.
Soit X la valeur introduction et Z la concentration retrouvée par étalonnage inverse, ces
trois droites correspondent aux équations suivantes :
Absence d’effet : Z = X
Effet multiplicatif : Z = b X
Effet additif : Z = a + X
Mais, on peut aussi supposer qu’il existe des situations où ces effets se combinent :
Combinaison des effets : Z = a + b X
32
Elles sont estimées par la méthode des ajouts dosés. On observe un décalage
systématique entre la concentration retrouvée et la concentration introduit (effet additif
et effet multiplication) donc la méthode non spécifique, et la présence des interférences.
33
Tableau 8 : Gamme de standard d’étalonnage
34
Standard de validation : les solutions de standard de validation ont été analysées pendant trois
jours différents (p=3), avec des niveaux de concentration (m=5), chaque niveau étant répété
trois fois (n=3), les concentrations introduits sont exprimer en mg/ml.
Puisque la concentration du phosphore est inconnue dans l’échantillon on propose la méthode
des ajouts dosés.
On prépare 5 concentrations reparties sur l’intervalle d’étude avec 3 essais par niveau(dopé
par la solution étalon) plus le blanc qui comporte l’échantillon seul (sans ajout).
D’après le calcul on a trouvé les résultats suivants :
a) Fonction de réponse :
En utilisant les données de la gamme des standards d’étalonnage, on va pouvoir générer
différents modèles de calibration afin de choisir le plus adéquat. Le tableau suivant regroupe
les résultats statistiques des modèles générés.
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Tableau 10 : Résultats statistique obtenu au prés de chaque model généré
Les résultats obtenus après prédiction
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Les résultats obtenus après la soustraction
b) Calcul de la justesse :
La justesse fournit une indication sur les erreurs systématiques de la procédure analytique.
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On observe un biais systématique important dû à un taux de recouvrement moyen inférieur à
100 %, on peut alors proposer d’appliquer un facteur de correction sur les réponses
instrumentales, pour corriger ce biais systématique.
c) Calcul de la fidélité :
Tableau 14 : Calcul des différentes variances pour le calcul de la fidélité et les CV de répétabilité, fidélité
intermédiaire
D’prés le tableau on constate que la valeur des écarts types de répétabilité augmente plus
qu’on s’approche du dernier niveau. Pour le premier niveau le CV est important de l’ordre de
7%, montre une grande variation entre les résultats, or on observe pour les autre niveaux
même si l’écart type devient important le coefficient de variation nous rassure, montrant des
valeurs inferieures à 6%. Ce qui explique le fait d’avoir des limites de tolérance qui
rétrécissent tout en convergeant vers le niveau maximum.
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e) Profil d’exactitude :
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f) Calcul de la justesse après correction :
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g) Calcul de la fidélité après correction :
La fidélité de la méthode se caractérise par le coefficient de variation de la répétabilité et de la
fidélité intermédiaire
Tableau 17 : Calcul des différentes variances pour le calcul de la fidélité et les CV de répétabilité, fidélité
intermédiaire après correction
On constate d’après le calcul présenté dans le tableau, que les valeurs des écarts types de
répétabilité reste inchangées, elle augmente plus on s’approche du dernier niveau.
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i) Profil d’exactitude après correction :
Après l’Institué National de Recherche Agronomique (INRA), on travaille avec des limites
d’acceptation de 15%, cependant avec des limites on est bien loin de valider nos résultats.
Nous propose d’élargir ces limites à 20, puis à 25%, cette dernier est une valeur d’acceptation
qui nous permet d’avoir un intervalle élargi dans on espère avoir une proportion de 80% des
résultats futurs, inclus. Les profils suivants le montrent clairement :
Graphe4 :Profil d’erreur totale par la fonction droite linéaire après correction à β=80% et λ= 15%
Graphe5 :Profil d’erreur totale par la fonction droite linéaire après correction à β=80% et λ= 20%
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Graphe 6 : Profil d’erreur totale par la fonction droite linéaire après correction à β=80% et λ= 25%
Nous constatons après avoir élargi notre intervalle d’acceptation à 25%, qu’on peut estimer
avoir les résultats inclus avec leurs intervalles de tolérance.
La méthode peut dès lors être considérée comme exacte (valide) au niveau de confiance
β=80% et l’intervalle de tolérance est inclus dans limite [-25%,25%].
j) Limite de quantification :
Calculée à partir de la solution du système d’équations. Contribuant à la prise de décision sur
la quantité minimale quantifiable de la méthode avec exactitude.
Le calcul des limites de quantification et de détection est établi comme suit :
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0,04mg/ml ; vu que les intervalles de tolérance sont compris dans l’intervalle d’acceptabilité
fixé à 25% pour une proportion β=80%. Donc en peut conclure que la méthode capable de
fournir des résultats acceptables.
Graphe7 : Profil d’erreur totale par la fonction de réponse transformation logarithmique après correction
à β=80% et λ= 25%
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Graphe8 : Profil d’erreur totale par la fonction de réponse racine carré après correction à β=80% et
λ= 25%
Graphe 9 :Profil d’erreur totale par la fonction de réponse quadratique après correction à β=80% et
λ= 25%
Graphe 10 : Profil d’erreur totale par la fonction de réponse linéaire pondérer après correction à β=80%
et λ= 25%
D’après le profil d’exactitude, les fonctions de réponse transformation logarithmique, racine
carré, quadratique et linéaire pondérer montrent presque la même exactitude de la méthode
donc on peut déclarer que la méthode est validée quelque soit la fonction de réponse choisie.
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Sommaire
Introduction ................................................................................................................................ 2
d) Le mélange............................................................................................................... 9
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c) Validation de la méthode : ..................................................................................... 11
f) Revalidation : ......................................................................................................... 12
1) Définition: .............................................................................................................. 12
2) Objectif : ................................................................................................................ 13
II. Etapes de la validation analytique basée sur le concept de l’erreur totale : .................. 18
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a) Fonction de réponse : ............................................................................................. 35
Conclusion ............................................................................................................................... 50
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Conclusion
Dans le cadre du projet de fin d’études, réalisé au laboratoire de la société ALF AL Maghreb, nous
avons travaillé sur la validation analytique du dosage de phosphore par spectrophotométrie, Afin de
garantir la qualité de produits finie (alimentation animale).
Nous avons utilisé alors la méthodologie de l’erreur totale. Les résultats obtenus montrent que les
différents critères de validation analytique ont été acceptables ce qui a permis de prendre la décision
que la méthode du dosage est validée et nous pourrons garantir que 80% des futures mesures
fournies par celle-ci seront comprises dans les limites d’acceptation fixées à 25%.
Ce stage nous a permis de mieux comprendre la validation analytique et avoir une idée réelle sur
l’application des études statistiques à l’échelle industrielle.
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Résumé
La validation analytique est réalisée en utilisant une nouvelle approche. Cependant, cette nouvelle
stratégie est basée sur l'erreur totale (erreur systématique + erreur aléatoire), il consiste à construire
un outil de décision, appelé profil de l'exactitude. Les résultats collectés sous les conditions de la
fidélité intermédiaire permettent de calculer l’intervalle de tolérance où une proportion élevée des
résultats futurs sera comprises dans les limites acceptables.
Dans le but de valider la méthode de dosage du phosphore par spectrophotométrie UV/VIS dans un
produit d’ALF notre travail au sein du laboratoire de la société ALF AL Maghreb, a été destiné
spécialement à exploiter deux réactions, l’une de transformation du phosphore en orthophosphate et
l’autre de complexation de l’orthophosphate et vanadomolybdique qui prend une coloration jaune,
ce qui lui confère une absorption dans le domaine visible.
L’ensemble des résultats obtenus, confirme que notre méthode analytique est déclarée valide et
fiable pour quantifier les échantillons d’une manière exacte et fidèle que le laboratoire aura à
analyser.
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