1introduction À La Comptabilité Générale

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Introduction à la comptabilité générale

Chapitre 1 : De la comptabilité générale

I- Objectifs et outils de la comptabilité .

a. La comptabilité pourquoi ?

1. Objet de la comptabilité.

C’est une technique de classement et de totalisation, pour le moment en Francs à partir de 2002 en Euros, de
toutes les opérations qu’une entreprise réalise avec les agents économiques. Cette technique permet de connaître
la situation de l’entreprise vis à vis des tiers. Autrement ce que l’entreprise doit ou ce qui lui est due. Cette
technique renseigne les dirigeants et les tiers sur la situation patrimoniale (ensemble des biens, des droits, des
créances et des obligations) et sur la situation financière de l’entreprise. Elle permet au chef d’entreprise de
déterminer le résultat de l’activité de son affaire c'est à dire l’entreprise dégage t’elle un bénéfice ou une perte.

2. Les diverses branches de la comptabilité .

 La comptabilité générale.

Celle-ci saisie les relations de l’entreprise avec le monde extérieur. Elle saisie les flux externes en respectant une
réglementation minutieuse.

 La comptabilité analytique d’exploitation

Alors que la comptabilité générale classe les informations par nature, les opérations peuvent être envisagées sous
un autre angle (exemple : leur rattachement aux diverses fonction de l’entreprise ou à ses différents secteurs
d’activité). L’objectif de la comptabilité analytique d’exploitation est d’analyser les coûts de revient.

 La comptabilité prévisionnelle.

La comptabilité générale permet de recueillir les renseignements et la comptabilité analytique permet de


déterminer les coûts de revient, nous avons dés lors la possibilité d’effectuer des projections sur l’avenir. La
comptabilité prévisionnelle permet d’élaborer les budgets, le contrôle de gestion compare les prévisions établies
aux réalisations et indique les écarts décelés.

b. La comptabilité comment ?

L’information saisie doit l’être rigoureusement d’où l’idée d’un cadre.

1. Le plan comptable

C’est un ensemble de règles, d’instructions et de procédures relatives à la tenue de la comptabilité. Il défini


d’une part les méthodes d’évaluations des éléments inscrits en comptabilité d’autre part il défini le plan des
comptes c'est à dire la liste des comptes répertoriant par natures toutes les opérations effectuées par l’entreprise
et enfin il défini la présentation des comptes annuels qui sont un ensemble formé par le bilan, le compte de
résultat et l’annexe.

2. Le plan comptable 1999.

 L’arrêté du 27 avril 1982 a rendu obligatoire l’adoption de règles contenues dans le plan comptable
dés l’ouverture d’un exercice après le 31 décembre 1983.

 La 4e directive européenne permet d’harmoniser les règles comptables pour tous les états membres de
l’Union Européenne.
 La loi du 30 avril 1983 a modifié certains articles du Code de Commerce et de la loi sur les sociétés
commerciales pour compléter le travail d’unification. L’article 8 du Code de Commerce dit : « toutes
personnes physiques ou morales ayant la qualité de commerçant doit procéder à l’enregistrement
comptable des mouvements affectant le patrimoine de son entreprise, ces mouvements sont enregistrés
chronologiquement. Elle doit contrôler par inventaire au moins une fois tous les 12 mois l’existence et
la valeur des éléments actifs et passifs du patrimoine de l’entreprise. Enfin, elle doit établir des comptes
annuels à la clôture de l’exercice aux vues des enregistrements comptables et de l’inventaire. Ces
comptes annuels comprennent le bilan, le compte de résultat et une annexe, ils forment un tout
indissociable. »

II- Le bilan.

La comptabilité générale consiste à produire un bilan au terme d’une période de temps.

a. Définition.

C’est un état normaliser présentant la situation patrimoniale de l’entreprise à une date déterminée, cet état résulte
d’un inventaire, d’une part des biens et des droits que possèdent l’entreprise (actif du bilan), d’autre part des
dettes de l’entreprise vis à vis de ses propriétaires et des autres tiers (passif).

Ce bilan caractérise la création d’une entreprise en date du 1 er juillet n. Le passif contient l’ensemble des
ressources dont dispose l’entreprise à une date donnée. Créer une entreprise nécessite de l’argent, le chef
d’entreprise doit donc s’enquérir des capitaux qui lui permettrons de démarrer son activité. Par hypothèse, Mr
Paul crée une entreprise individuelle et lui fait un apport de un million de francs, cette somme constitue le
capital. Si Mr Paul crée une société il pourra s’associer avec Mr Jack et Mr Henry tout 3 réuniront cette somme
pour constituer le capital social. Si Mr Paul estime qu’il lui est indispensable de compléter ces ressources, il peut
faire appel à un organisme financier pour obtenir un prêt de 450 000 francs, l’entreprise contracte une dette
financière à hauteur de ce montant. Le crédit fournisseurs permet d’effectuer un certains nombre d’achat. Le
capital peut demeuré aussi longtemps que Mr Paul restera dans l’entreprise. En matière d’emprunt, la durée ne
peut pas excéder 15 ans. Donc sa durée de vie est inférieur à celle du capital. Les dettes fournisseurs permettent
d’obtenir un crédit de leur par qui est limité dans le temps à 90 jours.

 Actif.

Les ressources dont dispose l’entreprise à une date donnée correspondent à des emplois, les emplois sont égaux
aux ressources (actif = passif).

b. La recherche du résultat par le bilan.

Après 6 mois d’activité l’inventaire des éléments d’actif et passif de l’entreprise donne au 31 décembre n les
résultats suivants :

Les capitaux propres sont des dettes envers les fondateurs, c’est une garantie vis à vis des tiers. Les dettes
financières sont des dettes à rembourser rapidement. Toute dettes vis à vis d’une banque ou d’un établissement
financier avec un remboursement d’au moins 5 ans représente une dette financière. Attention un découvert de
trésorerie n’est pas une dette financière. Les actifs immobilisés durent au delà d’un exercice.
c. Les rubriques du bilan.

Au passif, la classification des postes est établies selon l’origine des ressources et à l’actif les éléments seront
classés selon la nature des emplois.

1. Passif

 Capitaux propres

C’est l’ensemble des ressources mises à la disposition de l’entreprise pendant la durée de sa vie. Ce sont
essentiellement les apports réalisés par les propriétaires et l’accumulation des bénéfices.

 Les dettes financières

Ce sont les capitaux externes prêtés à l’entreprise et qui feront l’objet d’un remboursement.

 Les dettes d’exploitation

Elles naissent de l’activité normale et courante de l’entreprise, elles sont formées de dettes vis à vis des
fournisseurs, de l’état et des organismes sociaux.

 Les dettes diverses

Ce sont des dettes qui sont détachables de l’activité d’exploitation.

2. L’actif

 Les immobilisations (non financières)

Ce sont les droits ou les biens durables acquis par l’entreprise en vue de constituer sa structure. Ce sont les
moyens qui vont permettre à l’entreprise de déployer son activité.

 L’actif circulant

Il s’agit de l’ensemble des éléments du patrimoine qui en raison de leur destination on du fait de leur nature ou
pour vocation de ne pas durer donc de se renouveler.

Seul les biens dont l’entreprise est propriétaire figure à l’actif de son bilan par voie de conséquence les biens
loués par l’entreprise qui lui permettent d’exercer son activité ne figure pas à son bilan.

d. La présentation du bilan

1. Principe.

Les comptes annuels doivent donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de
l’entreprise. Trois principes rendent possible la notion d’image fidèle :

(1) Principe de prudence : il s’agit de comptabiliser l’appréciation raisonnable des


faits.

(2) Principe de régularité : il s’agit de respecter la conformité rigoureuse aux règles


et procédures en vigueur.

(3) Principe de sincérité : il s’agit de l’appréciation de bonne foi de ces règles et


procédures en fonction de la connaissance que les responsables des comptes
doivent avoir de la réalité des opérations, des évènements et situations.
2. Formes

Il existe différentes présentations possibles, le PCG prévoit 3 systèmes, d’une part le système de base, sont
concernés les entreprises moyennes ou de grande dimension, deuxième système le système abrégé sont concerné
les entreprises qui ne relève pas du système de base et dont la taille est réduite, 3 e système le système développé,
ce système est facultatif, donc ce système a pour objet de développer les informations. Il existe des critères de
choix fixé pour les personnes morales et les entreprises individuelles.

 Personnes morales.

Ces personnes peuvent adopter une présentation simplifié de leurs comptes lorsqu’elles ne dépassent pas 2 seuils
parmi les 3 :

(1) Total du bilan inférieur à 1 750 000 Frs


(2) Un chiffre d'affaires inférieur à 3 500 000 Frs
(3) Un nombre de salarié permanent inférieur à 10

Lorsque pendant 2 exercices successifs la condition n’est pas remplie, les personnes morales doivent adopter le
système de base.

 Les entreprises individuelles.

Pour elles lorsque le chiffre d'affaires est inférieur à 3 500 000, elles adoptent une présentation simplifiée.

 Application 1.

Une entreprise individuelle est constituée, à cet effet on vous demande de présenter le bilan d’ouverture à partir
des informations suivantes :

 Le dirigeant a acquis un fond de commerce dont la valeur se décompose comme suit :

 Eléments incorporels : 600 000 Frs


 Matériel : 50 000 Frs
 Marchandises : 23 000 Frs

Ce dirigeant vient de procéder à la rénovation complète de la vitrine du magasin pour 120 000 Frs. A cet effet il a
utilisé les services d’un architecte qui lui a facturé des honoraires pour 5 000 Frs, d’autre part pour acquérir ce
fond de commerce le dirigeant a dût payé des frais d’actes et droits de mutation de 118 000 Frs. Le stock repris
s’avère insuffisant donc il le complète et les fournisseurs lui accorde un crédit au 2/3 de ses achats dont le
montant représente 90 000 Frs. Pour financer l’ensemble, l’entreprise a bénéficié de prêt extérieur en plus de son
apport personnel à hauteur de 420 000 Frs. L’entreprise dispose d’un avoir en banque à hauteur de 12 000 Frs.

Les frais d’établissement ont une durée de vie d’au plus 5 ans.

 Application 2

Les actionnaires d’une entreprise apportent les éléments suivants :

 Un fond de commerce : 500 000 Frs


 Du matériel : 300 000 Frs
 Du mobilier : 120 000 Frs
 Des matières premières : 80 000 Frs

Les apports en numéraires sont de 2 000 000 Frs et les frais de constitution de 350 000 Frs.

Les frais de constitution représentent les frais pour créer l’entreprise (inscription au RCS/ …).
 Application 3.

III- Le compte de résultat.

Le bilan permet de rechercher le résultat en rapprochant deux inventaires successifs. Toutefois ce résultat est
chiffre global, il est intéressant de savoir comment on a pu l’obtenir, le compte de résultat permet de répondre à
cette question.

a. Distinction Immobilisations / Charges.

Du fait que l’entreprise est en rapport avec le monde extérieur, elle est amenée à acquérir des biens et services, se
pose alors la question d’opérer la distinction entre les immobilisations et les charges.

Une immobilisation est un bien durable acquis par l’entreprise en vue de lui permettre d’exercer son activité, ces
éléments sont renouvelé mais à des intervalles espacés, leur entrée dans l’entreprise augmente la valeur du
patrimoine, il existe 3 catégories d’immobilisation, d’une part les immobilisations incorporelles (exemple : droit
au bail/ fonds commercial/ …), d’autre part les immobilisations corporelles (exemple : matériel de transport/ …)
et enfin des immobilisations financières.

Une charge est un bien ou un service acquis par l’entreprise en vue de lui permettre d’exercer son activité de
façon quotidienne(exemple : achats de matières/ fournitures/ …), les charges se caractérisent par leur disparition
dés leur première utilisation (exemple : l’eau/ le carburant/ …).

b. Définition du compte de résultat.

Il s’agit d’un tableau annuel qui met en évidence les opérations génératrices de gains ou de pertes, ce document
est le 2e élément des comptes annuel défini par le législateur.
c. Structure du compte de résultat.

Compte de résultat
Charges Produits

Charges d'exploitation Produits d'exploitation

60 à 65 et 681 70 à 75 et 781

Total I I Total I I

Charges financières Produits financiers

66 et 686 76 et 786

Total II II Total II II

Charges exceptionelles Produits exceptionels

67 et 687 77 et 787

Total III III Total III III

69: prélèvement
obligatoires et 79: transfert de charges
participation des salariés

Total IV IV Total IV IV

Total charges I + II + III+IV Total produits I + II + III+IV

Résultat : bénéfice Résultat : perte

Total Général Total Général

Les charges comprennent l’acquisition de biens ou de services nécessité par les besoins quotidiens de
l’entreprise. Ces opérations diminuent le résultat. Les produits sont les ventes ou revenus attachés à un exercice
comptable, ces opérations augmentent le résultat.

Afin de faciliter la compréhension de la génération des gains ou des pertes, le compte de résultat se subdivise en
3 niveaux :
1. Exploitation
2. Financier
3. Exceptionnel

Les charges financières sont divisées en 2 catégories :

(1) Charges financières sur emprunt.


(2) Charges financières sur découvert bancaire.

Exemple de produits financier : les escomptes reçus/ les dividendes/ …


 Les produits.

(1) Les produits d’exploitation.

Les comptes sont classés en fonction de la nature de l’activité de l’entreprise (travaux/ études/ prestation de
services) ou en fonction de l’état du produit vendu (produits finis/ produits intermédiaires).

Exemple : une entreprise qui traite de la tenue de la comptabilité pour tenir des documents annuels offre des
services. L’ensemble des clients facturés sera constaté au compte 706.

(2) Les produits financier.

Il s’agit de revenus à caractère financier (exemple : intérêts/ dividendes/ …), ces produits proviennent de
participations, de prêts ou de placements.

(3) Les produits exceptionnels.

Ces comptes regroupent surtout des opérations à caractère exceptionnel.

 Les charges.

(1) Les charges d’exploitation.

Il s’agit d’une part de charges de fonctionnement c'est à dire de dépenses engagées dans le cadre de l’activité
normale et il s’agit aussi de charges correspondant à une activité courante de l’entreprise. Ces dépenses
correspondent aux achats de biens ou de services auprès d’autres entreprises qui adressent une facture.

601 : Achats stockés de matières ou fournitures


602 : Achats stockés d’autres approvisionnements
604 : Achats d’études et de prestation de services
605 : Achats de matériel, équipements et travaux

Les comptes 604 et 605 traduisent une activité de sous-traitance.

606 : Achats non stockables


607 : Achats de marchandises

(2) Les charges financières.

Elles sont composées d’intérêt sur emprunts et éventuellement sur des aides financières.

(3) Les charges exceptionnelles.

Il s’agit d’opérations à caractère occasionnelles c'est à dire que ces opérations sortent du champs habituel de
l’entreprise ou sont relatives à l’activité de l’entreprise mais leurs montant sont jugé exceptionnels (exemple :
perte sur une créance client).

 Equations

Produits – Charges = Bénéfice (si P>C)


Charges – Produits = Perte (si C>P)
IV- Le plan des comptes.

a. Définition.

Il s’agit d’une liste regroupant tous les comptes utilisables par une entreprise.

b. Présentation.

Bilan Compte de résultat


1-2-3-4-5 6-7

Classe 1 : Comptes de capitaux permanents


Classe 2 : Comptes d’immobilisations (incorporelles/ corporelles/ financières)
Classe 3 : Comptes de stock
Classe 4 : Compte de tiers
Classe 5 : Comptes financier
Classe 6 : Comptes de charges
Classe 7 : Comptes de produits

V- L’annexe.

a. Définition et but de l’annexe.

L’annexe comporte les explications nécessaires pour une meilleure compréhension du bilan et du compte de
résultat. L’annexe constitue le troisième élément indissociable des comptes annuels. Aucun texte ne défini la
forme que doit revêtir l’annexe.

b. Contenu de l’annexe.

1. Informations obligatoires quelques soit leur importance.

 Dérogation à l’application à une prescription comptable.

L’article 9 du Code de commerce dispose que « si dans un cas exceptionnel l’application d’une prescription
comptable se révèle impropre à donner une image fidèle, il doit y être dérogé. » Cette dérogation est mentionnée
à l’annexe et dûment motivée avec l’indication de son influence sur le patrimoine, la situation financière et le
résultat de l’entreprise.

 Le changement de méthode.

L’article 11 du Code de Commerce dispose que « les modifications apportées à la présentation des comptes
annuels et aux méthodes d’évaluation doivent être mentionnées dans l’annexe ».

Exemple : modification de la durée de l’exercice comptable.

 Reprise exceptionnelle d’amortissements.

Selon l’article 8 du décret du 29 novembre 1983, les reprises sur amortissement ne sont possible
qu’exceptionnellement et sont mentionnées dans l’annexe.

 Précisions sur certains comptes.

Sont concernés les frais d’établissement, les frais de Recherche et Développement et le fonds commercial. Au
cas où les frais recherche et développement sont amortis sur une durée excédant 5 ans cette dérogation doit
figurer dans l’annexe conformément à l’article 19 du décret du 29 novembre 1983. Les précisions portent sur la
nature, le montant et la durée.
Sur le fonds commercial il faut préciser la nature du fonds commercial (élément protégé ou non). Les autres
comptes nécessitant des précisions sont d’une part les immobilisations produites par l’entreprise et les stocks de
produits. Sur ces deux types de comptes au cas où l’entreprise inclus des charges financières dans le coût de
production de ses éléments d’actifs, mention doit en être portée dans l’annexe conformément à l’article 7 du
décret du 29 novembre 1983.

D’autre part, les comptes de régularisation, les comptes de charges à payer et de produits à recevoir ainsi que les
charges et produits constatés d’avance doivent être détaillés, cette obligation résulte de l’article 23 du décret du
29 novembre 1983.

Enfin, il existe des informations relatives au crédit-bail, donc des informations détaillées doivent figurer dans
l’annexe, premièrement doit figurer la valeur des biens au moment de la signature du contrat, deuxièmement le
montant des redevances de l’exercice et le montant des redevances cumulées des exercices précédent,
troisièmement les amortissements qui aurait été enregistrés si les biens avaient été la propriété de l’entreprise
enfin il faut faire figurer les redevances restant à payer lesquelles redevances sont ventilées par échéance. Il
existe 3 catégories d’échéance :

1. A moins d’un an.


2. Plus d’un an et moins de 5 ans.
3. Plus de 5 ans.

Ceci résulte de l’article 12 du décret du 4 juillet 1972.

2. Informations d’importance significatives nécessaires à l’obtention d’une image fidèle.

L’article 24 du décret du 29 novembre 1983 précise certaines de ces informations : il s’agit d’une part des
informations relatives aux méthodes d’évaluation appliquées aux divers postes du bilan et du compte de résultat
et d’autre part, des informations relatives aux méthodes utilisées pour le calcul des amortissements et des
provisions, les mouvements ayant affectés les postes de l’actif immobilisé éventuellement il faut indiquer les
circonstances empêchant de comparer les montants du poste d’un exercice à un autre certains poste. Il faut aussi
faire figurer la nature, le montant et le traitement comptable des écarts de conversion en monnaie nationale
d’éléments exprimés en monnaie étrangère. Il faut aussi mentionné les éléments relatifs à la réévaluation d’un
compte ainsi que les créances et dettes classées selon la durée restant à courir jusqu’à leur échéance. Information
doit figurée pour les dettes garanties par des sûretés réelles. Enfin, les entreprises disposent du choix de faire
figurer des informations qu’elles jugent nécessaire pour l’obtention d’une image fidèle (exemple : bien affecté à
l’exploitation ne figurant pas à l’actif du bilan/ engagement réciproques/ …).

VI- Les livres comptables.

a. Les obligations légales.

La loi du 30 avril 1983 et le décret du 29 novembre 1983 contiennent les dispositions relatives à la tenue de la
comptabilité par les commerçants. La loi du 30 avril 1983 prévoit une durée de conservation des documents
pendant 10 ans. Le décret du 29 novembre 1983 comporte des précisions quant aux documents décrivant les
procédures et l’organisation d’une comptabilité. Il indique également les livres obligatoires qui sont : un livre
journal, un grand livre et un livre d’inventaire.

b. Le mécanisme comptable et les livres obligatoires.

1. Schéma général.

i. L’entreprise reçoit des documents comptables qui constituent les justificatifs


des opérations.
ii. Grâce à ces documents l’entreprise procède à un enregistrement au journal en
respectant l’ordre chronologique (travail journalier).
iii. L’entreprise procède au report dans un grand livre.
iv. L’entreprise établie une balance pour l’ensemble des informations.
Le report et l’établissement d’une balance constituent des travaux périodiques, la période en règle général étant
le mois.

2. Les documents comptables.

Il s’agit des justificatifs à partir desquels un enregistrement comptable est possible. Les justificatifs sont émis
soit par l’entreprise (exemple : double des factures de ventes adressées aux clients/ fiche de paie du personnel/
bon de caisse/ bordereau de remise de chèques en banque/ souche de chèques) soit par les tiers (exemple :
originaux des factures fournisseurs/ documents émis par les banques (exemple : avis de crédit/ avis de virements/
lettre de change relevé)/ les contrats de prêt établis par les organismes financier).

3. Le livre journal.

Il consigne les mouvements affectant le patrimoine enregistré opération par opération et au jour le jour. Ce
document est quotté et paraphé par le greffier du tribunal de commerce. Il doit être tenu sans blanc ni ratures.

4. Le grand livre.

Les écritures du livre journal sont reportées dans le grand livre et ventilées selon le plan des comptes retenu par
le commerçant.

5. La balance.

C’est un état qui résume la situation de tous les comptes, ce document est une synthèse des informations
contenues dans le grand livre.

6. Le livre d’inventaire.

Le contenu du livre d’inventaire varie selon que le commerçant est ou non tenu de déposé ses comptes annuels
au greffe du tribunal de commerce. Les sociétés par actions et les SARL consigneront le détail de chacun des
postes du bilan, les autres commerçants non assujettis à l’obligation de déposer leurs comptes annuels au greffe
doivent transcrire, d’une part le regroupement des données d’inventaire c'est à dire le relevé des éléments
d’actifs et de passif et d’autre part leurs comptes annuels c'est à dire le bilan, le compte de résultat et l’annexe.

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