Mini Projet Les Routes
Mini Projet Les Routes
Mini Projet Les Routes
DE TANGER DEPARTEMENT DE
PHYSIQUE
MASTER GENIE CIVIL
Réalisé par :
Amourgha Roumaissae
Encadré par :
f. Avantages ………………………………………………………..…….9
f.1.Au niveau économique ……………………………………..………..9
F.2.Au niveau environnemental …………………………………...…….9
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III.2.2. Principe de mise en œuvre ………………………….…………….….11
III.2.3. Domaines d'utilisation ………………………………...………….….11
III.2.4. Restrictions et limites …………………………………………….….11
III.2.5. Phases principales de réalisation ………………………………….…11
III.3. Renforcement par la géo-grille …………………………………….….12
III.3.1. Définition et principe ……………………………………….……….12
a. La géo-grille en fibre de carbone ……………………………….……12
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Introduction Générale :
Au fil des ans, et sous l’effet du trafic et des agressions climatiques, Les
chaussées vieillissent, Ce qui conduit au terme de leur durée de vie. Les couches
de roulements des chaussées perdent leurs qualités initiales à cause du plusieurs
facteurs naturelles (Température) ou humaines (circulation), influençant la
dégradation. Ces derniers reviendront la chaussée, moins résistée au charges
lourdes et male usagée.
Le but de notre projet est de proposer une ou plusieurs solutions d’entretiens et
de réhabilitations des chaussées bitumineuses dégradées qui sont représentés par
deux techniques :
La première est la réparation des chaussées dégradées qui est fait une
correction de la chaussée sans enlevé la couche de surface.
La deuxième est le confortement des chaussées dégradées qui est à son tour
fait renforcer les chaussées à l’aide des matériaux de renforcement avec
enlèvement de la couche de surface.
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I. Démarche d’expertise :
Bien que les phénomènes d’initiation et de propagation des fissures dans les
structures de chaussées aient été reconnus depuis l’existence des chaussées
bitumineuses, leur comportement fondamental reste au partie inconnu tout comme
leur prise en compte dans l’entretien et la réhabilitation des voies fissurées. La
connaissance de l’évolution de l’endommagement de la structure est
fondamentale pour la conception, le choix des matériaux et l’optimisation des
épaisseurs à mettre en œuvre pour assurer une longue durabilité. Pour cela il faut
définir les mesures de maintenance par un ingénieur spécialiste qui doit évaluer
les causes de dégradation afin d’en tirer un diagnostic, ceci est fait par une visite
d’emplacement pour préciser l’origine de fatigue, les facteurs influençant la
dégradation et les types de dégradation, à l’aide d’une observation visuelle et des
essais soit sur le chantier soit dans les laboratoires.
Parmi les causes de dégradation on trouve :
Le trafic.
Les conditions climatiques.
Les malfaçons.
Les accidents, les incidents.
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Les pelades
Le ressuage
Désenrobage
Glissement de revêtements
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II. Technique de réparation des chaussées dégradées :
II.1. Techniques de réparation du béton bitumineux :
II.1.1. Le rabotage et le fraisage à chaud :
Lorsque la couche de roulement présente en surface des signes de fatigue
marqués tels que fissuration, décollement, orniérages et que la mise en place d'une
couche en surépaisseur pose des problèmes, le second procédé consiste à enlever
la partie supérieure du revêtement par un rabotage ou un fraisage à chaud. C'est-
à-dire qu'avec une même machine le matériau enrobé est réchauffé à 160 ou
180°C ce qui le rend malléable, puis enlevé et mis en cordon par fraisage au
moyen de dents scarificatrices ou par rabotage au moyen de lames réglables en
profondeur et en direction. Ces machines permettent la dépose de matériau jusqu'à
4 cm environ de profondeur.
Le rabotage et le fraisage à chaud éliminent l'enrobé scarifier pour laisser la place
à une égale épaisseur d'enrobé neuf.
II.1.2. Le thermoreprofilage :
Cette technique est une variante améliorée du fraisage à chaud qui consiste à
remettre en forme une couche de roulement en enrobés bitumineux, déformée ou
usée sans enlèvement de matériaux ni apport d'enrobés neufs. Le travail est
exécuté au moyen d'un Thermoreprofileur qui effectue les opérations suivantes :
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II.1.3. La thermorégénération :
Ce procédé considéré comme amélioration de la technique précédente du
thermoreprofilage.
L'opération consiste en une remise au profil d'une chaussée bitumineuse (avec
généralement enlèvement de matériaux) par chauffage, scarification (sur une
épaisseur plus importante que l'épaisseur enlevée), réglage, mise en place d'une
couche d'enrobés neufs et compactage de l'ensemble.
L'enrobé de la couche à traiter est chauffé à l'aide de panneaux radiants ; la
température moyenne obtenue dans les premiers centimètres est d'environ 120 à
130 °C. Ce chauffage est suivi d'une scarification sur une profondeur d'environ 3
à 4 cm ; puis une partie des matériaux scarifiés est enlevée, tandis que l'autre partie
sert à régler le profil en travers ; enfin l'enrobé d'apport est mis en œuvre et
précompacté par une table analogue à celle d'un finisseur avant d'être soumis à un
compactage effectué de préférence au moyen d'un compacteur vibrant, une
dizaine de passes dont 3 à 5 en vibration bien réparties sont en général nécessaires.
II.1.4. Le recyclage en place :
Ces techniques connues sous les noms de thermorecyclage, thermoreprofilage
ou thermorégénération sont déclinées sous le seul vocable de thermorecyclage ou
recyclage en place à chaud. Ce terme regroupe toutes les opérations de recyclage
d'enrobés bitumineux en place par chauffage, scarification du revêtement,
malaxage avec ou sans ajout (granulats prélaqués ou non, liants, additifs, ...) et
remise en œuvre du mélange.
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II.1.4.1. Etude détaillée du recyclage à chaud in situ :
g. Principes et matériels :
Le retraitement des enrobés en place qu’ils soient décollés de leur support,
fissurés ou ornières consiste à :
Élever la température du revêtement bitumineux et la maintenir avant
décohésionnement au moyen d’un ensemble de préchauffeuses équipées de
grandes surfaces de panneaux radiants. La surface de chauffe minimale est
de 175 m² à 200 m², elle doit être portée à 250, voire à 300 m² selon
l’épaisseur à traiter et les conditions météorologiques.
h. L’objectif de la technique :
L'objectif du recyclage à chaud est de fabriquer un enrobé ayant des qualités
comparables à celles d'un enrobé neuf, en réutilisant des matériaux récupérés, tout
en respectant les contraintes environnementales et technico-économiques. La
composition est étudiée pour respecter les caractéristiques et les règles habituelles
pour la fabrication des enrobés traditionnels, et respect de plus précisément
l'homogénéité du produit final, le l'environnement en matière d'émission de
particules solides et de polluants gazeux.
i. Domaines d’emploi :
Le retraitement en place est utilisé dans le cas de chaussées très dégradées et
affectées par un problème se situant dans la partie supérieure de la chaussée
(fissures transversales soulevées et multiples, carrelage, nids de poule et pelade).
Cette technique est Très appréciée par les autoroutiers par sa souplesse
d’intervention (chantiers pouvant se réaliser de nuit avec mise en place et
évacuation rapide du matériel), cette technique est majoritairement utilisée
actuellement pour corriger les voies lentes orniérées.
j. Les limites d’emploi :
Les limites technologiques du procédé sont liées au :
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Nature des matériaux.
Géométrie de chaussée.
Délai d’exécution.
L’épaisseur de la couche traiter.
Capacité du terrain de chauffe.
Conditions météorologiques.
l. Avantages :
f.1.Au niveau économique :
La technique du thermorecyclage présente certains avantages :
Réaliser plusieurs opérations en une seule : chauffage, acheminement,
malaxage et pose.
La facilité et la vitesse d’exécution.
La préservation des propriétés de l'enrobé.
L’excellente qualité de roulement du revêtement obtenu.
Réutilisation optimale des matériaux en place.
Réalisation d'une assise plus homogène.
Modification minimale des profils longitudinaux.
Amélioration de la tenue au gel de la chaussée.
Minimisation des impacts aux usagers.
Plus économique que la reconstruction.
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F.2.Au niveau environnemental :
Ce procédé est en outre le plus écologique des procédés de réfection de
revêtements bitumineux.
Le recyclage des enrobés peut être considéré comme favorable à L'environnement
en ce sens que les enrobés auraient pu être mis en décharge, ce qui pourrait être
néfaste à l'environnement. Cependant il faut s'affranchir des risques de rejets à
l'atmosphère de particules hydrocarbonées et de composés organiques néfastes à
l'environnement.
L’origine de la technique, les expérimentations de suivi concernaient
exclusivement les caractéristiques des enrobés recyclés et le comportement sur le
site. L'aspect environnement consistait à respecter le seuil d'émission de particules
solides «150mg/m3).
Actuellement on peut penser d'une manière générale que les enrobés fabriqués et
mis en œuvre avec les moyens modernes satisfont aux exigences en matière
d'émissions polluantes.
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Le fraisage est à éviter sur de faible épaisseur du revêtement (moins de 50
mm).
Cette technique est déconseillée en cas de fissuration généralisée de
sévérité majeure.
Aussi cette méthode ne devrait pas être utilisée lorsqu'il y a des
soulèvements différentiels sous l'effet du gel ou si la capacité structurale de
la chaussée est déficiente.
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Chaussée renforcée par la géo-grille. Renfort géo-grille.
III.3.2. Méthodologie :
g. Application de la géo-grille :
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III.3.2. Avantages :
Facile à installer, même dans des conditions climatiques défavorables.
Augmentation de la sécurité et de la stabilité des talus.
Augmentation de volume dans les mouvements de terrain.
Bien renforcés.
Haute résistance du matériel face aux dommages lors de son installation.
Réduit significativement l’apparition de fissures sur la surface des sols.
Prolonge significativement la durabilité des routes, voies ferrées et
chemins.
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