Grammaire 2
Grammaire 2
Grammaire 2
hlpitot ouxilioire,
(cartr''s) Lrx vtr'lxrs do oorrtrurrrrir.a,l (;r1 q11i ont un dosl ittrt,tilirc oblig.r,(oirc en $trttcturc
a rron ittirilt io[ / il i:url iOrr : sorrs-jrtr:r,rrlrr pt,ttr'utrt rlrlrlit.ilrlr t,c rleslinn,tit,ire ott surfiut:c sotls lil firrtue tt'tur
objot irrrlircr,l. Ils str construist'trt: i\\'(,(1 un l)l pro;xrsitiortncl d()ntr le vcrbc cst ri
(xxii) D'oil/eurs, Gearges glniralement ra voiture. ll arrrva m6me que pendontdeux l'indicrr,tiI ort ilu sttbjrtnctit srriviunl lc sclt'.r du verlxr o1x!t'iutettt , utt.tt.oncer, utnrntlni-
-prenait
mois, iis n'en lou6rent pos. quer, dire, duire, rappaltr, r(p(ter, riponilre, ltliplutner, tiligruphier, ,ito.:
(.rn.lcos) (xxxvi) ./e lul ai dit que je n'ai pos t6ldphon6.
(xxiii) Il errirrait gue I'on ne renrrir qu'o l,aube. (s. JAr'rusor)
I opposit ion gr.ilrunui,tit:alc (xxxvii) Dites-lui qu'il me rende mon fils.
* actif / prortonrinal : (lr. T,EBLANC)
(xxiv) J'attendrai gue vous a,lez donnd les ordres ndcessoires. Lt,s verllcs op6rirttus pclrvcnt 0tre clii,ssifi6s atrssi dtaprEs le relrltertr qutils
comrrrilndent : de ce tltte ! ti ce qul- ('cs r-erllr:s peuvent commander un I)t' complexe
(xxv) /e rn,a*endais que
(srltnxoN) (objet dilt'ct, ou irxlirect f I)t P) :
b)t se passerait bien. ade ce que: hair qqtr, s'intlioner, s'inrlttiiter, se plainilre (d qqn), proJiter,
ee rCjottir, soulJrir, s()'u.pgonnetj ote,.:
- construction
(pr6pontlerence
sirnple (pr'dponrlerence du subjonctif) construction mqltiple
de l,indiolt'if1 / (xxxviii) ll le hait de ce qu'il ne soit rien foire.
(xxvi) ll semblait que le ceur de chocun se fOt endurci. (in.r. et J. P. CAPLTT)
Figulilut (l:rns tlIIe stI'rt(rttu'e ternaire cxplicite Lrrr prdsence dtun verbe (iv) *Ce que je fois consiste i' €tre grond.
copule"ou en p-osition tle tl6terlninirnt nomin:rl tlans une struciture ternaire Partni les:r,tljectifs qui n'2rdmettent ptuS ces deux tests on peutcitel' :obonilant,
r6duite
en surfiicc, I'rr.djectit peut 6tre le centre drun groupe svntarique, le groupe actuel, ailtllte, ofirr'rrr, igi, agricole, aigie, aigtt, .anlert ancic,t, anntrcl, atom'iqtt'et
ou
:r,djectir-nl. (re constirua,nt pounait ttre'rclxlesent6^ par le sous-*rbre aoaqie, hns, beai, brtin, iritt,-caractiristTque, carrd, chauoe) cher, chi.mique, concret,
:l-l1L{1r,"
surv{i,nt : contiqieu.t,, co,tli ,1t, tliiicierut', dense, ddsastrueux, Ctroit, eltroordin.tire, e,rlri'ilte,
,/ -
Jartti, .l'atneur, Jin,'Jiw, fragile, .[ra,is, gla.ci, gtanil, h.orizontal,-i'1nne"9e, etc'
'Pa. ie* a,tjecfits [-statif] peuvent s'ins6rer dans une structul'e
MAdi
n
GAdj
Dt
irnpdrative "unit",
chose" :
et rr,rlinettre lti te';t, tlu verlre caract6ristique de l'action, ,,faire quelque
I
(v) Ne sors Pos bruyont.
sOr de lu i (vi) Ce gue je fois consiste i 6tre bruyont.
facile i lir"e
La structure tltr (; A<lj est tl6ttrrnin('e prlr les traits s)'nta,ctico-s6mtrntiques c,est le cas 4,adjcctifs tels que : a,cti!, atterfli!, baaaril, brtilal, intpntilen.t,
de I'adjcctit auro.r' rl.qucl s',rg:rnise t" ei.oiiri" iiij""iriiJ-'""'t" i na,cti l, i ntliscrel, i ndulg_en.t, etc.
(3) t+ Corrcretl
{.3.1. Traits irrhi.rr.rr(s el traits eontexluels de l,adjeetif _
(xxi) ... l'oiseou muetfireli, blanc du bec, blanc de l'aile et O1*.:.1EP:],"r... (xxxii) Leur 6rude est ndcessaire pour de nombreux chercheurs non spdciolistes.
(Bulletin uitique ilr lhtre lrangais no. 882, 19??) . lBnll.etin uitiqw ilu liore frangais, no' 358, 1975)
(xxii) C'dtoit un gros homme, tropu, court d'encoulure... '"
4.3.3.1. [;[ colerbal]
(xxiii) lldtoit p tusgrond queMoigrer, large d'6paures, roi, ,rrpr"!'Jrlltxifl:l des hanches. Un grand nornbre d'rr<ljectifs peuvert regir uu Dt infinitival qui est toujours
(sruENoN) rle r.ectio-n prdpositionnelle.-Les adjcctifs qrti peuvent.figurcr dirns une constl'uc-
b) Les principtr,ux adjectifs a)'ant un Dt introduit par la prdposition ri sont : il""-rpe*tii."'i;fioitii-ofi *" t",l5"ht r6paitir'en plusieurs sous-classes suivant' le
attentif, apte, antirieur, accessible, affreur, agriable, an)antageur, bienoeillanl, bon, t1'pe rle construction qui leur est caract6ristique:
' ' Les adjectifs suivij d'un Dt infinitival introduit par la, pr6position ri pr0senteB[
eomparable, cotrligrt, docile, disirable, ilout, ilCsaoantageur, igal, enclin, Cqnioalent, -constituants'du G Adj
fauorable, .facile, .f iilble, habile (inhabile ), hardi, inilttlgent, inp'uissant, inili"ffirent, ou poi.rt d! qre a". ..i^iiu"* qui s'etablissent entie les
iilentique, nu,isible, inJirieur, intCfieu,r, propre (impropre), pareil, posl.irieul, pri- plusieurs p:r,rticularitds :
al.able, prA\ possible (inr,possible), pro.fit&le, prCjud,iciable, pronpt, mde, rebelle, o un sous-ensemble d'adiectifs admettent uD Dt Inf qui dquivaut i une pro-
retatil, souril, sensible (insensible), su.jet, *uJfisant (insuJfisant), sembla,ble, ntp6- position relative ;.le deuribnr,i ...r le ilernier, le premier, le seul, etc"'
rieur, terrible, utile, hoslile, elc.: (i) Neonmoins, l'olbum vendu por les P.I.I' est ,'un des premiers de ce genre I
Gtre
(xxiv) Ce qui restero, c'est re ricit d'une existence,qui sero, qui estd€jd fort utileaux lec- diffus6d oussi gronde €chelle'
teurs ornoureux d' Aragon. (){ourseues ileFranaerno. 20, lg??)
(Bulletin uitique du, liore trangais, no.358, 19?5)
du Pbre Costor sont d peu prds les seuls loffrir
(ii)' Dix ons oprds, encore, les olbums
(xxv) Cette collection est touiours 6gale t elle-m€me,.. oux enfoits guelgue chose de differcfi por roppott I l'ordinoire'
( rbid.)
(Nouoelles ile Prance, no. 13, 1977) I
(xxvi) Elle est pareille I ces destin€es rot6es et en apporence inutiles...
(F. TRTGEE) o un certain nolnbre d'adjectifs edmettent un I-)t infinitival de sens-quali-
fiant i trr4li-ri-i, ,iiiile, ete. ori 6e sens passif aYec un sujet compldment d'objet
c) Certains adjectits ont un Dt introduit' par la prdposition are), qui peut de I'infinitif : lcttrrd, pdttihle, etc. :
itre -quelquefois en variation lil-lre (ou de registre de languo) tveg l1q1tp9g_trog
-!-l'(in)contpatible, comparable, com.nt'un, : _eto. (iii) ll est lent i se ddcider.
(xxvii) Celo est incomPatible avec cette fonction. (orc)
202 203
(lv) Lo rCponsc esr longuc I vonlr. (xviii) ... l'histoire d'un petit. chotperdu, lrisie d'€tre reietd d'une ferme d I'outre.
(rrn;) (tlrtl,tetia oitiqNe dtt liore franquis, no' '3;-ri, 1975)
(v) Ce poquer es( lourd I rcmuer,
(xix) on le sent d.sireux de tenrer des exp6riences"'
(in ll: tior.'l'tc) tt tl.) (8. r,E, ff)ti,r'B)
alos rlirtertnina'Itls a<ljr,rrtif ilttx solrt souveut reulisds lllr tlcx infinitif$ intro- (xx)LeCentre(...)rdunilenovritlgT2,dramoturges'critiquesetUniversitoiressou.
duits pnr lu, prtilxrsition d tlui ont conuuo cornllldurent tl\ibjet direct lt nominill ' ' cieux de confionter leur exp€rience sur Ie th6dtre fronqois contemparoln.
snjet tlittrrnrirri lxrr k. G Arlj :
(vl) Ce roman coptivont qui dicrit le combot des homrnes contre les forces de la noture (Rtill,etin witiqae du. licrc frattgois, no- 35i, l9?'l)
(...) est passionnant I lire. Il existe tles n{jectifs qui ne peul:ent ligprer que di}ns une structure periion-
(Bttlletin c,ritiqu.e du lipre Jrangais, no. 352, 19?5) nelle :
(vii) les films de Chorlot sont vroiment amusanrs I voir. (xxi) Un molheureux incapable de regarder lo v6rit6 en foce'
(ulunors)
(E. lrAYEri)
(viii) Mon bros est pdnible i bouger.
o un gJrand nombre cl'ndiectifs- qui rdgissent un infinitit preced6 de la
pr6-
( rbid. ) positiJn ieti'nscrirlent-"n poritio, de^Pr6tlicatif (attribut) dans une construction
(ix) Ce moteur est presgue impossible i arr6ter.
impersonnelle:
(Ibid. ) (xxi) ll n'.st pos bon d'aller oinsi, si vite et si
La prdposition que I'on emploi dans ce cas est dr, mais d6s que la structure Prance, no. 19, 19??)
(Nouoelles de'oin"'
est impersonnelle et le sujet devient dilect superficiel
devient I'objet direct su1 de I'infinitif Dt, gue ces outeurs surpossentJes trois-gronds...
est Zli
,rdposition choisie est
la pr6position (xxiii) ll seroit ridicule de prdtendre
no' 353, 1975)
(Brr'llet'itt, critiqu.e ilu livre frangais,
(x) ll est vroiment amusant
amusant de voir les films de Charlot.
( rbid. ) certains adjeetifs ne peuvent figurer d:lns nne structure impersonnelle que
(xi) ll est p6nible de bouger quond on o des courbotures. s'ils sont quantif"ies par le cimp:r,ratif plrrs (P. Ln
(lox'rrc & N' Cousp llcBnrnnt
(tbid. ) 1975):
(xii) ll est presque impossible d'arr6ter ce moteur.
(xxiv) Il est plus clair de pr6senter d'obord .orolement le texte'
(xiii) ... un texte 6crit par un specioliste mois ossez difficile i comprendre et i utiliser (xxv) l/ est plus sOr de ne Pas YoyaSer de nuit'
por les enfonts...
(Bu,lletin uitiqu,e clu, liore Jrangais, no. 3i5, 1975) II existe iles arljectifs qui admettent un Dt .semplexe constitu{ d'un infini'
(xiv) ll est difficile d'6num6rer ici toutes /es goleries gui se sont ouvertes depuis gue/ques tif "i;ild'un autre Dt-qui indique l:r,
--- et, personne interess6e'
secind Dt est r6zr,1is6 prr un pronorr au datif
onndes. 1,; plupart il"*
(lui et var.): ",r*,^."
no. 13, 1977)
(Nottaelles de I'rance, i
oilexisteunnomllrerestteirrr-t1.3'<lj-e.gtitsquil)euventr6girl'indicatitoule
ati libre : a!4rsr
1.3.3.2. i[+ oper.ateur de phrase]
subionctif *n ,na.iati#'J;;;^;i;;';ia"fi.V'it'lt1'r'o' "oiiation
etc'
irotintr, rernarqrtablc, rtraisettftlable, :
de b1bord et gu'i, z gognd le
Les adjectifs opdrateuls de phrase peuvent 6tre rdpartis
(xiv) ll est probabll qr;,I o. poss6 por un des hublors
. en plusieu-rs sous- quoi d lo noge.
classes. sulvan-t, leu-r cn,pacit6
de figurer dans une structure personnelle ou imper- (srMENoN)
sonnelle, ou dan$ les deux str.uctules ir la fois : ri rester dons les limites
(xv) .'. il 6toit probable olors que seule lo peur ("') pOt I'oider
(i) Elle o I'oir d69ue qu'il ne soir p.s mort. de lo pond{rotion... (r,r cr_f,zro)
(clrrr)
(ii) Je suis content gu'on pense partout que je suis mort. difficiles'
(r,r cr,6zro) ll est fraisemblable qu'ils auront des, rnornents
(xvi)
ll .rt "."is"*ii.iit
(xvii) glt ttttt n6cessiti-fti soi! devenue inutile'
(iii) ll 6to,t donc ossez naturel qu'll fOt attir€ por un ecrivoin qui o pris comme mo1drc ,parateurs employds rlans des structurq*
impersonnelles
I'histoire de son ternps. o certains la forme il'un datif (hri et
"o:".iit-
peuvent r6gir u. Ift de La personne rnteressiJr6aiis6 sous
(Bull,el,irr. critiqud ilu, liure lrangais, no. 382, 1977)
var.): agrCable, ilotto, etc-z
(iv) Je suis heureux que vous m'ayez consult€,
(in Hlxsr) '
(xviii)Ellen,osoitposluidiregu.illuiseroitdouxquesonmori-eat-quelquer'putation.
(n. RoLLAND)
(v) ll est heureux qu'une collecrion de type populaire ait. republi6 ce roman.
(Bulletin oritique ilu liore Jrangais, no. B5S, 19?J) 207
206
,,, ,rn,iui'l,lliil{,if,11,1ilil1':,,|,I;ffiil ii}f .r u, ut rlrrr oxprrnro
i',,i1)},,,,];,,,r:r'orxxil,,r,r,r tour t'rtnloltllr ;trrt'llttt'rr tl'tttrc irtth rk,r,orrrpurrrirrotr lrrrptirrita:
purcit, ttt) /r,i/ rr ,r rr. trt * rr t t rl o tt l, i t r! (mtue,
(xix) ll esr rmportrnt pour cou t lo mondo tluc ,otr nroinl,cr)nc cer dqutltLtre,
il ri iiti;i.:r;^;;-;ii
nnindru). l.rr I)t lx,rrt 0trr, l)t.(,tx,{it'ii,,iii ,l', liii;;ri;rl; i" (meiueur, 1tire,
a('(.t'lilitt* *rl i..lil's rl'crlrririr.rrr,rr xtrhj*clifrr
l,r' r',rrr*,i iiii",,iiiii 1x.trr.r,trl it'o11. 11,, .[)l 1rl,1xrxi_ (i) les neiges d'anton ovaient l. m&me bloncheur que ce//e d,oujourd,hui.
l,',':il.;T),',1|,:xlrirrrii 1u,il"illi.,r*r;,,,. rre .rr tlue , hi,:,ireu.t., houtert.t,,
(IIAL'noIs)
(xx) /e suis heureux de ce qu,il
est (soir) guiri. (ii) /l esr parerl que /ui.
(iii) "'des mesures mdtdorologiques telles que les profils verticoux de temp1roture
yent... et, de
,. ..1-e t-arrreau
6tahl ies d prds
r'i-rrr.ss,rs urd'senrc res principales cr*sses
liljrl.l;l o,drateurs (Nouoelles ile ?rance, no. gl, 1g??)
h r.,r,,,s pio p.i-a, d'\*iil"T;i'i q'i **, (iv) ll
n'o d'aurre ddslr que de vous voir heureuk.
.(v) Le remede esc pire gue /e mol.
{vi) Lo distonce esi moindre que vous ne croyez,
Les adjectifs oui, d'un indice nominar (re, ce, mon),
dans le contexte d un frt introduit prr;';;;;pu.tiennent aux troispeuvent
r.ictld6s figurer
sous-ensembles
suivants :
- lesde'nie's
les deux
superlatifs dc supdrioritd
sont
inco'po.ants : re meineur, re pire, re moinnrei
caracteristiques-de"ia langue littera,ire et- s,emploient de
prdf6rence avec tles norns [_. ,fnirnOi:
- les ndiectifs qui erp,iment Ia'sdrection par re rang : re premier, re
le cadet, l'aini, etc.; dernier,
-- les adjectifs isolants l,.unique, le seti:
(vii) Le ddsoccord ovec soi_m6me est le pire des maux.
(MAURors)
(viii) Dons le meilleur des cas, il devroit remonter d lo force du poignet.
(caLEF)
(ix) c,est le moindre de mes soucis.
Le supellatif ineorporant peut figurer en postposition;
(x) C'6roienr /es nuirs les pires.
(8. rTERRE)
adjectifs. qui n'incorpo.ent
,,^ rang
(le .Lu, se _pas le degt6 de comparaison, d,intensitd ou
combinent avec rei adverbes
4.3.3.3. [-l-. conrpar:r,tifl :
caraciErisriqu; d;il";;'ne comparative
lt o ogi conform6ment au- plan pr6vu' ,i.ii* *ig"iririrt"s ou celui des unitds signifi6es'
1i1 romanesques qui ont tendonce ri nous "-irii'0.-'
1i;i conrrairerun, l-Ji"nombieux ouvratesidyllique, ce romon pr6sente ovec riolisme
r pr6senter tu, poy, liintoins sous un osp.ec.t
!;OTE BLIOG R^ PII IqUE
et sons 6666s5siofl lo dure vie des
lndiens"' B T
:r . .i;.a,,!
BI RL IoA R A P II IQU ES
A,o?E'5
la lrqnsllittili cn franqais modernc' Copenhague
problimc de
9115;6pNBERC, a.'
f SOO' - I'c
l'q gtniratioe' Larousse' Parls
GALIIICHE, :\l'' 1975' -
semanlique
LEGOfFIC,P.&CO\IBE'IICBRIDE'NICOLE'1971'-Lcsconslruclionstondamenlalcsdufrangais'
Paris
Ilachette-Larousse'
Parls
'' Linguisliquc gtnlrale' Larousse'
LyONS, J., 1970'
-
IIAYER,E..1975._I]ncanalwetransformolionneltepidagogtquemenlcfficace,ln,,LeFranqalsdansle
\tonde", no' 1ll' 31-33
TUTESCU,IIIARIANA,IITS'-Pre[minalrcsduncgrammaircdcscasdcsadieclifsfrangait'in"Revue
' Roumaln€ de Linguistique"' no' 1' 35-52
210
1r"* ,1;str[nrrtiutts oltdrrilttttts tlttnx rtn s,Ystdme qui '{(i Dl:Oposc de reulrc colnpte
tltr lit slrtttlttrro st"tnilntitltlo do ltt lltrtlxrxilitltr stltrt :
a at;tilnt /vs/ cir(:ollstltnt
o r0lort
r rela,tions cnsuelles
phrase ----
\\ Prime actant
I
u".0"
ls".ona
..,"nrl Tiers actant
Noyau
ll pleut
G { ----'-------> G-FPrdd pleure
I I
son amte
attend
ll quitta la ville le lendemain l'4ari e
213
212
l)itns (t(.1 (rns(,nlll!(. r.rr'git,risri tltr't,st Ilr lirru,tiort lI'ir,niili\'(', k,s r'6lcs |-otlt de (lif- c,rrr.lutei ,sii,gg' {u p1xr'rs. .I. \'r:sunyns (19!t: l:}3-1:}.1) irr'iislc sut I'oppositiort
fr(r't'rrlsll'1x,s:()rr(,n(listingll(.lrn i[c1('ur', Ilr(r (rilrlr.ott I)a,licltl rt, ifro--]ii..ar,clit ir-"/
.rujt.l suji.f rir.t'ptit: ,rll 1 :r, tlcur tttitttiires, ett effel, ('6Irvi.'rirgt'r les r-np-
utr lr ri tr ri I'ir: i:t i r t': tnin .ruffirc'c-lr-rnoniitt ristdritur: krrrti)l l('_Ufjgl_gr!-:rSliI, r"est-i-tlire
(i) Prerrc o danni lc journal d Jacques. i1u'il rltitermint prrr un a,cte de sl volontd cortrrin et'tbt sui t'eluff i'nioure (Pierte
Pierre -. acteur (cctor) fi'appc Prr,ul); tnnlq! il_gg ricepllf, cbrt.ti:d-t1(}_ttllJl rceoit.rl9 solr tntolu'lige,urt:
Le journal.- cibie (gool) iu,liiri'..iurr ,iiii,rlf*af* l,t-*rirr*Silitd [Pol,t c-d-frre1i6 1i:rr Picn'c). I)ans ct's tleus
Jacques : beneficiaire (beneficiary) er6rnplc*, I'opposition r'.51 lslrtte : t'uii-ilMe=-roups;iirrffrrlc.s Tegoil;. il 1':v
Iilr dchors rkrs fonctions stmctttrrrles rlcs prrrl:rgonistes tln pnx:i's, il erisle * prf d'hd*itit^ion possihle. lla,is iI y a des.cars oir l'trctivitd ou la rec€ptitit6.s'i-
des fonct,iotts circottstanciellts (ort rtiles ('irr:ottsta,nc'iels) :
qu'ilibrcnt tt se e.dnfondent: d'tutie* oir la secorule l'emporte sur la, premidrc-
ru,ussi
Si i" ai* Pitrte ooit Porr,I ou' Pierte dwe i'4rrl, les deus personnes exercent I'tlne
(ii) Pierre o requ lo lettre il y a quelques instants. sur"l'autre une alctiotr qui peut 6tre intliffiremnlent congue activement ou r6cep-
Iln fonction de la natrtrei du proer\s on (Iistingue tl'urte llllrt le l1-pc tle propo- tivernent, Irr vu€ est qir ph6norndne receptif : Pien'e a la retine frapp6e par lrne
sition ert d'autrc pa,rt les fonctions inh6retrtcs (obligntoircs trti'rtte si rllt.s n'ititpirritis- certaine int:tge. De rnOrne tlilns I'amout''et I'n,miti6 : Pierre 6prouve un certain
sent pts tlans lu, phra,se reirlisee). (bltrr,itres propositions dtlsigrrent tlt'.s ilctions etr sentintent. cila n,ir, rien d'ir,ctif. ou congoit qu'il soit plus logique de r6server les
irnplitluilnt un ilctcur conune r6le inh6rent (I'ierre o ouvrl la porle). I)'autres sotrt verbes aclrls au ca,s otr I'action est etfectii'e, ct, {.'employ'er un autrc t1'pe de.verbes,
centr'6es ilutour d'un verbe (lui exllrilne uIl l)r'ocessus rttetttal (r'ellrtr tltt perc(rpli()n, qu'on appe[erzr,it pnssdls ot atfectits .1[ son gre, d:lns le cirs oir Ie sujet dprouve
d'it,ttitutler de conn*issance, etc.)1 tlatts ce citrs, orl no stur?rit plus pilrlct' rl'tttr ac- une modification de ses dispositions affectives".
teur qui rdalise I'action du terbe (Pierre aine sa ntanitre de jryter). Il existt-' Le suiet superticiel aslsure rles fonctions diff6rentes qui peuvent d6pendre
t-,nsuite <les propositions dont'le velbe e\prinlo unc rela,tion entle (leu\ r(rles qui aussi tle la-na,ture inh6rente tltt norninal r'6alisateul'.
ne diffdrent entx' eux que pftr le degld de generrrlitd. Ce sont Ies phnlscs ti ti u u- Les relations s6nra,ntiques qui peuvent, 6tre sp6citi6es par un nomiru:r,l sujet
t a n t e s telles que Pierre est professeilt de trangais. de la, phrase sont:
Ltexistence de ce type de propositions clans lesquclles ltrs reliltions ne pL,tivel)t i a g e n t - du procds dans les phrases i, r'erbes ftctifs :
plus se poser en termes de lransitivit6 fait intu'venir une autre tnaniire de conce- 4=
voir le procds, le systt'rne rr r g a t i f. Si Ie s-vstime transitif doit repondle i l:t (i) Elle essuyoit son visoge.
(ARACoN)
question: le procds s'6tend-il nu-tleli du participrrnt tuctif ?, I'ergalif tloit foulnir re
une r6ponse i, la quest.ion : I'*etion est-elle causs6e prlr le purt,icipa,nt :rtfertti ! (ii) Le petit Yapeur execubit lo mon@uv hobituel le...
(IL A. K. Eler-r,roav,1972:.1ri8-159). Le svstAnre ergatif irnpliqua,nt un insti- - (E0BBE-GBrLr,ET)
gateur du procds et un part,icipant atfectd sermble 6tre de portde plus g6n6rtle que . ta.Il:l,l-,-:_1t- I+ Elumainl du procds dans les phrases passives:
Ie systdme trnnsitif acteur olljet. - (iii) Euitit--ftrr-suTpris por le geste du poysan.
(8. YATLLAND)
5.0.2, Relations casuelles (iv) On ne soit cornment ces tens ont ete overtis de notre possoge.
(8. PDBEE)
Semantiquemerrt, les constiturlnts de lil phrilse Noyau peuveut a,ssurer des
fotrctions fort ditfdrrentes: agent, patietrt, siige, etc. dtt procis. Pour rendre ."I:f19g9-1-g! proce'gi [{-r{umain]: 'af tecte
s}i9t
compte de ces ditfdrences on doit introduire tles leliltions dtiquetees (v) Julien Courtois €prouve cet euonge calme de l'homme en foce de lo cotastrophe...
qui font intervenir des 6ticluettes pseudo-cittegoriellen telles que Agent, I'ati- (cALEr)
ent, etc. l,a principale constattttion d, lilquelle alroutissertt les tenants de Ll (vi) Je ne supporte pas le vin rouge.
graurmaire orient6e s6mantiquenrent (la graturnaire des cas) est que Ia r:atd- (r,r cr6zlo)
gorie de tsujet det, comme d'ir,illeiuls Ia, crttdgolie tle tobjet de', Ile sont l)as
pertinentes du point de l'ue sdmantique et ne peu\tnt recevoir d'interpr6tatiotr oun b6ndficiaire' de l'aetion : sujet rrleeptif:
au niveau le plus profond tle l'anal1'se ri)'nt&xique (Ch. J. FILLIIoRE, 1968). titre de l'Empereur
En outre, la tlistinction entre les relltions qui peuvent 6tre ddfinies en terlnes (vii) Le baron D€bauche ovoit requ son en 1 866...
(ABAGON)
de domina,tion directe et celles pour lesquelles une pareille d6finition n'est pils per-
t.inente ne peut opdrer que da,ns la description de lir structure superficielle. La no-
tion de sujet. ne concerne que des cluestions de surface: ordre sdquentiel et
. u1=P_9-'-g-" tl 1:,I'}ligt,
(viii) Le paysan n'ovoit pas encore vendu son velo.
accord tlu verbe. (8. VATLLAND)
oune forcc agissante [-Anirne]:
Gi. r,r cATEGoRTE ,suJET DE'
!., (ix) L'oxygEne m'a donne un extroordinoire couP de fouet.
La position 'sujet de' peut sous-tendre des relations sdrmantiques trts diff6- (8. PTEERE)
rentes. (x) Cette grave maladie due d un champignon a endommogd les chdtoigneroies am6ri'
) f)epuis fort longtemps ddji, les linguistes ont fait la-distinction entre le sujet coines et itoriennes.
i1gf1i ^r_et lS iujgt' p a i_i e_lr,r t ou. s_u b i s s a n tlce-iGIneETEilffidfifii (Noucclles ile Prance, no. 22, 19771
214 215
olln i nst ruulc lll .[---\nirudrl: $i ls (lN, cst t't;rritttr! prrr le prottottr ucttlrtl iI ott ee (ela), <ttr <lit quc Ic
et strjcl csl rlrirhrirlrL'r err.sujcl gr',rrrrrnrlli<.,r1 (irrrtir:illlrrl) et suitt Lrgirltu'. Ort etnploir:
lxri-U--n-aisposiiiFiuro-ffiatiqu e de d{celirorion freinoge i/ectriques (...) permet d'lviter
torrt choc ou"bdloncemcnt des dicors... ru.ssi lcs tt.r'rncs rlrr sujct upprrrr:nt /vs/ sujrt rtt.I lrottr <li'sielr(x't'elttr divel'getrce
()t'ouwlles ilc l'ran,ce, rro. 1.0, I977) entrc le plilrr grilntttt:r,ticaI et lo pliitr logico-sttnantitllre (r" itrfr:r):
. un_g]fi,] t_jg.-!jr,r1t]Dq [- ,\nim{]: (vii) Si nous vou,ons posser lo nuit ici, il fout s'y mettre taut de suite.
(xii) L'op6ration o dt6 rdolise-e d Socloy... (8. r'IEI|EE)
(Ioa,ueltes ile I'rance, no. !1, I077)
Le rr3rr,lisrtteur du sujet perrt 0tre un infinitif, ]tl plu.r soul.cut de rec.tion tlirecte :
, Cette fonction apparaih rn0tne ilvec rles t'erbes i, la, voix ar:live dir,ns des pbrases
telles que : (viii) Lui.donner l'impr&sion qu'on s'occupait de lui suffisoit d son bonheur.
(xiii) La boite ouvre mol.
. (It. BAzrN)
(xiv) Cette robe boutonne por derridre. (ix) M6priser l'orgent est focile pour I'homme riche ou pour celui qui n'a pas de besoins.
.un locat if spatiir,l [- .,l,nirne] : (u-{rrBors)
(xv) Lti sol est jonchE de petits tos de motdriel et de proyisions. Ce n'est que raremcnt que I'infinitif sujct cst introduit par la prriposition r?e:
(n. rrnnnr)
Le choix t1'un nominzll dans la position plivildgide de sujet de la phrase est (x) Comme si de pleurer ovongoit d guelgue chose.
dict6 par la, uatule thdmatique du verbe pivot de la phrase. (DFC)
216 2i7
tle ;ujet [-l- (ttllcr:tif] t,ntraint u0rrnuk.trrcilt b sirrgulier 1:our le verbe:
5.2.. P"ERASE BINAIRE ET. PI]RASE TNNUUNN la iournie dons lo colme petite vi,,e.
(iii) une immense cohue ayoi{ 6chou6 au cours de
(s. <lo w:ar,'l'otn)
D,apr6s la nature clu verbe prdtlicatif et aussi dtaprirs Ia continuit6 rles nrar' (iv) Oui vaus a dit que le monde est obsurde?
ques quiexiste entreles diff6rentiConstituants de la phlase Noyau, onp-eut {iviser (lr,\uBols)
I^es phiascs No1'au en deux grandles classes :Jes phrases b i1 a_i _r e s et les phrases
t g i n a i r e s.' I;r,.phrase-binaire prd.sent6 unc eontinriiiii ilb- niarques eutre .lrl ]Iitis l':tr:t:rlrtl *vr* le sels rie realist sgttvctrt ltr-et: les nottls trlllcct-ifr, surtout
-sufit at te vA*re, taintlis q.ue la, phrise ternaire connait Don seulemert une conti- or*c-i.'* *,iir*titt*i r1u:rntitltits, ct'us-t'i pottl'atrt i'tro regrrdes sorts I'aspec:t de
nuit6 rlc ma"qu*i entre le'sujet-et le.verbe mals peut.connaitrc aussi une eonti- L.ur discorrtinuitti, cti qui t'ntrtinc l* fornre drr -pluriel verbtrl :
auit6 de marques entre le prddicat ngminal et l0 sujet : (v) La plupart dtoient vieux.
' a) Phrase'binaire GN sujet + Y prdtlicatit lirij O'oit.e's dditeurs s'y sonr ,igolement essoyd moi's-peu sont porveftls d reussite.
^la_m€me
b) ?hrase ternaire GN sujet V pr6dicatif (.1'ort'elles cle 7'rance, no. 13' 19?7)
t-- (vii) Une partie firent leur soumrssron.
Prdaicltinominat (viii) Combien sont Portis?
a) (i) ll dort. I)itns les collectifs qui sgrrt de.s ('tiqucttts qrtantit:r,tives, I'accord au singulier
(ii) IIs dorment. t'st dgalerntent possible, tn:ris il est t'ttt'e :
b) (iii),1 est oimoble. (ix) Une douzaine seulernent put survivre.
c) (iv) lls sont oirnobles.
ad11us les struotures lerttititcs oir il I'it un pr'6dicatif, I'accord peut se-faire
r,oit,:r,fec le-Pi.6dGttr;ilinil; Joit-.a\?c lc sujet, ce qu! expliturc Lr non concordance
5.3. I,'ACCOND DU PREDIC,\T AYEC I,E SL'iJET tle la, r,alcur' <le nomltre seicctet par lc sujel a'*'uc ce[e s6lectee plr,t le verbe' Ainsi,
on.r"pt,ii, slnggtjgp tla.s I'imlicrltitrri tle l'hertrg., d'une "sgpn1,e,' d'une dur6e
!-e
La folction snjet consiste ir rnt,ltre un t'elllt'sous la dcpendance_d'urte-espice lqmpqielle, si t'ntfli[ut erprime'iiiie rpaltit6 continue, glolrrrle (singulier):
nominir,le qui impo.se att vellle 1n'tltlictlt des tnilt'ques tle pcrsonne, de nomble et, (x) 0nze heures 6toit l'heure du sommeil.
dans certn,ins crls, de genre de tttitrte rirleut' (trccord). (xi) Mille froncs est une grosse somrne'
La gr.ande mirjoriie rles dnonc6s frang:lis, tpr'il s'rr,gisse rle pht'ases bina,ires ou
de phras-es ternilireis, pr(,seutent une continuiti de Ittitrtlttes tle uornlrre du GN, an L:t gr:rtnmaite not'IllitIive conseille tl'6viter ce gclu'e 9e toP'ntires en r6sumant
verbe fini, lc pivot du G I\'ed. te sujci ili* .* r.n accor.rlaut rinsi la. r-aleur tler nornl,re du sujct et eelle du verbo :
LeS ligles-gtin6rtr,les qui rtigissent I'itccortl du sujet ltvec lc verbe sont assez "t
simples, ,rn,i* etl"s prdsentent des <lifficult6s tl'rlpplication- srtrtout dans le code (xii) Mi/le froncs c'est une grosse sornme.
dcrit oir'les vl,rittioni tle gente et de nourlrre dcs fontres velbales sont sensibles. Dans le crs tlu sujet r.t'pr.ir-entd par re-iuivi tlu verbe llrc'et d.'un attribut nonr
Lorstlu'il se rtialise, Iirr,cr,ord r.ev0t une diversitc de formes. Les ploblimes -qui or, 1r'uion, rle la troisil\nr" p*r.uor".'otr falt l'rtc't'orcl an pluriel'dans la langue littd-
se rftttach;nt d, I'rrnalvse tlu sujet et ir ses lupports irvt'c le verlrc ont trait au nombre, raile et au singulier tlirirs le fra,ugrris couritnt :
ir Ia llersonne, ilu gente de lit-fortlttr vt'r'llille. L'ilcrcortl est egillemcnt r6gi prrr:.
I lil slructure <lu GN, (urt stlrtl dltittrent ttomitlal, un gl'oupe de eoordination (xiii) C'est (ce sont) eux qui /e disent.
ou de subordinrrtion) ; -l,r'ec Ll suite lorr'l or, pt'ut itvrrir :russi I'itccor-dl au liluriel:
- la stt'uctule de I'tinonc6 (phrii,se bitrait'e ou tclnlr'ire) I ".in
ln positiorr du srrjet (itccortl tle prorimit6) ; (xiv) Iout celo ne sont pos des preuves
- (in
- le sens. HANSE)
Si lc sujct est r.cpr.is J)rrr ce, on a, accord au pltrriel en langue littdraire et accord
ir.3.0. L'aeeord en nonrbre att singulier en lilnguo courante:
I.es rt\gles <le I'ir,ccord e1 lourbl.e clu llr,ddicat avec le sujet sont les suivantes : (xv) Iout celo ce sont des folies. (langue litt6raire)
5.3.0.0. Le (xv) Iout celo c'est des folies. (langue courante)
o le Yerbe qui u, pour sujt,t un riiiiina,ll sulrstantif ou pronom, simple ayant ole sujet imper.*gnnel fl dernnnde toujours I'accord tlu verbe au singulier:
le trait [- (]ollectif] se met lru singulier: (xvii) Il 6toit huit heures du motin.
(i) [e chef mdconicien dormoit. (sruruox)
(J. J. ANTTEB) (xviii) ll est des moments, od le bon sens tout sec (...) est un nonsens.
(ii) Le soc/e cubigue du monument ne comportoit oucune inscription' (R. R0LTAND)
(R,()BBE-GRILr,ET)
2L9
218
(xix) ll y ovotl Linq ccn(r rri't/cs r) porcourir,., nnjtritd, la (n.ut,) ntitrtild, u,t('. tklltitiltl(t tt,ntt toill(, ttnt in.finil(, le rrstt, le peu,
(ntlttr.rttn )
lcrurplux -l-de:
(xx) ll oxiste dr,s eollections privdcs prcstlSietrscs'.. (vi) Un erond nor,tltrc de toLrristes ont vislt6 notre poys.
(,\ orrorllc.r ilo l"t'ttucr', llo' l;t, ,l ll;7) liiij to $'luport des nridlcoments sont achet6s sur ordonnorrce.
c rlirrrs hs ftxrrrliurrs toulr.s lir,itos (iltttorrur,tisrlcni), il 1' tr, prr,r'fois rlon col'l'oslx)Il' (Nottocll,ct tle Itro,naet lro. :]0' 197i)
rlirn<.o rlrr vtl{.llrs rnr1r'phitrriltirlrrer cl. I'orr r-oit, lttt vet'lrtr rltt sirrgttlit.r pl'd'c({er lln (viii) Lo plupart d'entre eux se conduit bien'
sttjrrt irtt plrrritl: $i r:e n'rsl, .liti-t:e, n)itu.it, n)efrt, dtl, eoitr'pttt, imporle (sans conrpld- (in ilorBrD, 2E{)
rrrent:), tltt'i.trtltorfo. (san* crotrtpld,tnrut), tttieu.;t uatt,t,, elc.: LOs sujcts cotrpltrscs le resle de, tout_ce.qti reste da * N(* P1) se corrstrui-
(xxi) Soit par exernple trois dnonc6s identiques. scnt &vec fc v.,rbe atr singulier' ou &u pluriel, m.'l,is cle3t' ltr singulier qui tend i'
(xxii) Elle sembloit une demoiselle d'outrefois, n'e0t 6t6 ses cheveux bloncs. prdvnloir: .
Avec I:t suitc qrr'irrporlc il 1' :r itctrtul ilu singulit'r s'il n'1' a p;r's dtobjet indi- (ix) Le reste des invit6s s'en alla.
rec.t et nccold au'pluriil dani'le t'onttxtc de I'ohjet indirect: Qurtrxl les -qujets Ia nr,ajttritirlo minoriti, lc liersrune tlo_ttzaine.L etcr. 1- N
(+Pl)
(xxiii) Qu'importe ces lomentotions? sont frri.s lru setrs"rnir,tlrdrnttique, Ie verbe se met au singulierl sinon c'est Ie plu-
(LE noY, in trornvr: 97) riel qui est de rdgle:
(xxiv) Que m'importent ces lcmentotions? (x) Lo mojorit1 des d6l6guds a Yot6 pour ce proiet de loi.
(in ultsr) (xi) Lo minorita des d6put6s reieta ,e proiet.
Avec les pr6dicats a.ite, reste on perut ayoir accold au pluriel ou a,u singulier : (xii) to mojoriti des hommes ne vivent pas outrement.
(xxv) Restent les fl/ms composds por des spdciolistes modernes. Si le sujet est realis6 par le peu, de * N (* Pl), le-verbe ry m9t, au,singulier
(DUHAITEL, in HANSE) ou au pluridl suivant le sen*: quantite insuffisante (singulier) /vs/
(xxvi) Reste dix-neuf froncs pour le fortuit. qualit6 (pluriel):
(in nr,rNroxnEnc, 106) (xiii) Le peu d'efforts qu'il foit ne lui permet.pos de rdaliser.de-s progrds'
Lrl plrr,ce que le pr6dic:rt occllpe peut rnotlifier l'accord ; ainsir. les GV -o'ioe, (xivj t-e peu de soidots gui restoient essayirent de se souver por lo fuite'
tt)Ctaitrriste, soit, mieix oaut, restenl ou peuvent rester invariables stils sont pla0ds Apris la suite Ie syrlplus de, le vertre se met au singulier :
en t6tc tle la phia,se et sont toujours :r,ccord6s s'ils occupent une position m6diane
apris le srrjet. (xv) Le surplus des produits sera vendu d l'€tronger'
(in ulxso)
1 l.S.o.t. Le sufel-est un ttotrtintl 6'smplcxe :' ifs de
(- olc sujct est un gloupe de sttbordination o b) les sultsl ant norns fnrcf ion.s.
-
Le r.erbe qui a p.ur jujet un substantif (nonri1..r,l) [t Collectif] suiri d'un Avec ces sullstantifs, le verbe est' :tu singulier ou a,u pluriel srrir-ant l'opposi-
I)t :r,u pluriel s'iccor.de soit aiec le notninal centt'e, soit avec le I)t, suivant le sens : tion tle serrs ddtermination prdcise (singulier) /vs/ d6telrrrination a p pr o-
qu*ntit6* glotrate (singulier) it's/ quatit6 diff drencide ximati.ve (pluriel):
(pluriel) : (xvi) Lo moiti€ de rnes omis le disent souvent'
(i) Mois lo foule des voyogeurs s'dcoulait ovec beoucoup de lenteur. (ivii; PIus de lo moitil des srogioires oyant suivi des stgges finoncds sur les cr6dits publics
(nornn-cnrr-r-nr )
ont moins de 25 ons.
(Nou'oelles ile France, no. 22, 1977)
(ii) Une centoine (...) d'outobus de touristes sont b,oqu6s ,d.
(B. PB.RRE) Les p_oqrg-eg$gg :\ont n leg griglle cles p!gry'\-gt- d6termi!,ent le plus sou-
'
(iii) Au Petit Oddon, c'est une s6rie de /ectures-rencontres qui inaugurera Io soison. Yent un-ailo}f,aulpluriel :
(Nouoelles ile l'rance, no. 19, 197?) (xviii) En ce qui iincernifis splciolement ,es jeunes, si un cinguidme d'entre eux mani-
(iv) Un olbum de photos (...) a atteint 1 400 fr. festent un refus de touae formotion, pormi les 415" qui souhoitent une formotion
(lbid., no. 13' 1977) compllmentaire, un bon nombre recherche une formotion en dehors de leur profession.
(v) Une longue queue de voitures qui se trainaient ,entement dons lo poussidre... (Ibid. )
(s. de rneuvom) (xix) C'est, en definitive, levingtihme des somrnes olloudes por lo S€curit6 sociole,soit4o/o
Dilns ce c;ls, la ten4:rnce d.e la Iangue est ir, faire I'accord au pluriel, donc avec environ du budget sociol de la notion, gui vont oux ddpenses de ,,phormocie".
le ddterminant qui est en mOme temps le terme le plus rapproch6. (Nouoelles ile lrance, no. 20, 1977)
Cette doullie possibilit6 lvaliaiion libre ou ,sernantique.de I'accord) se m&ni- Les quantit6s ainsi exprim6es peuvent €tre regardees sous I'aspect de l'unitd
feste surtout aveC les noms collc.ctifs, dticluettes de qua,ntit6, tels que : et d6terminer un accord au singulier:
rr) les substantifs noms de quantit6: la plupart, un grand (bon, _certairt). (xx) 20o/o n'est pos suffisont.
nombie, u,ne (bonne) partie, la Ttttts'grande partii, la majeure partie, la (une)
,97
220
c) tttt .rttltrlilut qurlnt,ilrlllf I rk. I N (.1'['l): n,tr,.':' hr.fit,.{0t.lt, mnhlan, |nn,
l.top, qu.nn|ill, utnt,hre, prur mol, olt,, Si rlt,r'rrrrl 1,. 1'1,1'lrr. xr, lt'ortvr, uil lloilrlrtrrl (lttl It,lltttll(l 0ll lrtrlllllll,llt ltt xtirlc th'
Si lc srtbslitrrt quu,rrtitlr,t,if opirnr (.oliunc trtr ttrtit:illtttt <1tti tkilct'rrrill(! ltt tlorrl srrf rsl:r,rrtifs d,nurrrrtrrSs (loul, prrwnil(t ti(,t,1, rl.xt r.t' (l(,rnl('r lnttlliltil,l (llti rrtgil
qtti suit, I'itrr'rlnt est nu pluri(rl: l':rt'r'orrl tt,rt sitrgttlir.,r' :
(xxxv)
' Les soins qu'el/c prodiguoit ou malode, son ddvouement., so vi7ilonce, son in(iuidtude
(xxi) Nombre de ces fautes sont commises constommen?- par les ddbutants.
o la moindre rechute, tout celo ne s'adressalt pos d lui-mdme.
(xxii) Quontitd de gens le disent. (1r, Lr.:Rr.Ar(')
(xxiii) Peu des personnes qui 6.tait yenus avaient ddjd assist6 o de poreille conf{rence.
(xxiv) Peu de d6couvertes sous-morines d'irnportonce sont d retenir ovont les ternps rnodernes,
Si les,rujtts sorrt relids fl,u nro)'en d'unc conjonctiott, lt&t:tr{rrd-t'st ltrgi,pru lt:
lir coirjorrctiorr: il f it, irccord iut Itluiol s'il f it, :ttlilitiun tlc ltlt'tnlrLes et
s(,lls (l(,
(ll*orr.uelles ile Eronce, no. 13r 19??) llcr:ord iltt sittgulict' s'il 1- rr, exclusion dc rttettrbrcs.
(xxv) frop de choses l'y blessaient. I)eus sujets coordorinis par"el exigtrtrt I'tccrirtl du ver'be iln plttrit'l :
(n. nor,uxn) (xxxvi) L'Est et l'Ouest lont oujourd'hui des 6chonges profitables oux deux porties.
(rrAURors)
On peut lrvoir un vcrllc ru singulicr si I'on veut insister sur ltid6e de quantite :
(pluriel ) :
(xxxiii) En d€pit de leur silence, le temps seul tissoit entre eux une trome qu'oucun mot,-
qu'oucun geste n'eussent pu rendre plus r6sistonte. (xliv) Le chogrin ou le ddcourogement s'emparlrent de /ui.
(uAURrAC, in Hor-BYE, 253) Si Ic relzr,teur de coordinttion et non seu.lentent . . . tttais crtcotet en g6n6ral,
on frrit I'accord avec le dernier. terme du'gioupe de cooldinhtioh, mnis lei varirt-
(xxxiv) Pos un omour, pos une omiile qui n'ait travers6 notre destin sons y ovoir collobord t ions peuvent 6tre exploit6es sernantiquement :
pour l'6ternit6.
(tbid. ) (xlv) Non seuremeht so chombre, mois so toble est bien rongde.
(xlvi) Non seu/ement leur colme, mois leur couroge sont 6mouvonts.
222
223
tl)l,,1rr.,1xrxiliotr rrlgi,r,i:r,rtto r.sl. trrrt. strttr'lttrc tt'rttrt,it't', I'rtt't'ttttl
t'*t tlttlr't'trlittr(
.\r'r,t. krt dk'rttrottl,,'t rlo rohll lou rolnlt:, tlt' mintr qtt, uinti qnt, n,ttttxi hirn qn',
lrirr l(: slrji't, tit' <'t'tlc prrtlroxilirttr :
4rrnr,, si lg rllrtsii'r1r, tljgl rrrllrrIrlrrti it, 1rr r,trt.trr,li.tr, prrrr,trlltrllirlttr,, ott tttr.l lu vot'ltr'
ir'tt sitrgrrlirrr: (viii) Norrs sonlfllci urtc l:ronds qui louons ct:scntl;]l'
(xlvii) Mon pdrc ovec ses deux ornis sont arriv6s. ('otlrlll(} (1ctttttr tltr
tr) le I,rtrrl est k, sr:rtl, le_1trcnr.it",t', lr.$.tlru.rr..., {)l! t.0tlsirlirrr:
(xlviii) Mon pdre, ovec ses deux omis, est arriv6, la, rr'liirivt: soil lt' srrjcl, sttit lt Irrrlit'itli[:
(xlix) [o prospdrif ainsi que lo joie r€gnent dons cette maison.
(l) Lo prosperit', oinsi que lo joie, r€gne dons cette moison. (ix) fu es Ie seul qui sois (soit) ociif.
(x) /e su;s le premier gu, aie (ait) cette chance'
f) lc t1(*[trcilteur.qrii est 1rr6cerl6-rlc lrr srtite i\ r'tlertr rcstricti-"c il tt'y a qtLe
5.3.1. L'aecord en personne + (;N. c'est lc nominir,l sousti'ait t\ Iil zotie negrttive clui est consirlor'6 tolIIIlle
c,.nt rc ' r'i (l{il ('t nlillc l':tcctlt'd :
Si les sujets sont des personnes diffdrentes, il faut tenir courpte de Ia hi6ral- (xi) I/ n'y o que vous qui Puissiez nous cider'
chie des personnes : la premidre I'gtnp6rte sur la deuxidme, la deuxiime sur ltr,
troisiirne z g) lrtrt'is lt's sttitcs ttn Itontme conttne noi qui, tles rlrtts (uDtne totts qrri' Ie l-clbc
" (i) tui, toi et moi resterons ici. e.r frcs,i',e tottjours i Ir, troisiiml' pcrsotlne:
(ii) Ion frdre et toi allez bien. (xii) Des gens comme vous qui Peuvent lire dans le ce'ur comme dans un livre ouvert'
Le plus souvent, Ies sujets de personne diff6rente sont repris par le pronom 5.3'3. Aecord s6mantique et aecord iormel
pluriel qui d6termin6 la valeru du verbe :
(iii) tui, toi et moi, nous resterons ici. La lutte entre I'accorrl formel (de con.stit-ua[ts)-et I'ac,cord somanticiuetno'se
,i,.o,ii frr,nqais conien pora,in en fateru' cle I'accoicl fotmel. ,,Le fr:rnqir,is
(iv) Ion frdre et toi, vous allez bien, "*
;;,.;;;.i;;.;.o'iui*" la, pfus consciente, tgryi n dcarter les accords a,r'ec le sens
qiiif]it.".tt.ri r,',Orr" femps 1rr desaccorrl formel" (^\. Rr,rxraxnenc, 1950 :172)'
"rr se rnanifeste dans :
eette tendance
5.3.2. L'aeeord en nombre et en personne dans les propositions relatives I'accot'cl tlcs collectifs suivis t1'un Dt phiriel,
- l'itceol'd tles sttiets cn apposition,
Si la proposition'r'elative est introduite par le rl6marcateur de compl6menta- - I'accortl regi pai le Prdd dans Ies structtues ternaires'
tion qui et qtie Ie centre soit un (lN complexe, l'accord peut se faire soit avec le
centre, soit iivec le Dt du centre. Yoici les principaux cas qui peuvent se prdsenter : 5.3..1. L'aceord en genrc
a) Ie centre est un pronom personnel disjoint : le verbe prend la personne et
le nonrbre du nominal centre : l,e trirrticipe pass6 du verbe au temps compos6 s'accorde. en ge!,r'e et. en
,,n,,,rrll".'irrni. ,i,i rOi".tif, aveo Ie sujet.i le vertre cst<'onjugu6 avec l'ausiliail'e
(i) ...C'est vous qui avez empoisonn€ lo bouteille? ;'t;;;;;';,.i;-;ii,; ,rrrn- ILcas'de ccrtriui verlres inlransitifs, pronominlrrs et drns
(srrmNou) - tles r-t.rlres iL la voix plssive'
le- c,rs
(ii) Et moi, qui ai un monde oussi, gui suis un monde i," S.u.; ct le nombre'd.u participe pass6.appa.alssent,contme.des classes de
(n. nor,uxo) tlistrilrufion. Les partieipes sont moin.s rari:llrles que lt's trljectil's. si I'on ne con-
S,fai'" .fi," f;o*1rcctio1al-cl'u frangu,is. Si gn qdglige IeS signes eo.nserves pa.r la-g'aphie
b) le cldmarcrr,teul qui'gst pr6c6d6 d',un pronom cl6monstratif, ctest ce dernier tlie trds pert de participes presentent nne vat'iation formelle dc genre
qui conrmande I'rr,ccoi'rl :
et c1u'iI ,'1. i,rucun ir*iti.Uri qui ieiliie I'opposition,de nornbre,lol l" plal +9
",i.orrririt"
(iii) fu es celui qui a toujours donn6 l'exemple. I'exPlession. fl cst ,'r.r,iqir'.il f * les formanti discontinris de Ia li"'lison, rnais.lir'
(iv) Et celui qui, de nous, l'a une fois goAt6,.. ,r,u..i ,ro1u dcr-ons t*irle i^ cohstatation qf ils ne se rdtlisert ptts d'une maniCre
(n. nor,r,aNn) constilnte .
tlep:.u't d'un enouce; ct les _4.6 1e-L!I!.IlI,_n!_S,i clui se subordo4ncnt d, l'id6e tlu (iri) Elle portit furieuse.
rcrbe tlu'ils ne font que nuaiicer;. Au poiut de vue de I'ordre des mots, Ies denx Ces ver'lles, qui sont presquo tous susceptilrles de reccvoir une ddterminrr-
ort6lories se distinguent en ceci que la cohesion est en gen6ral lllns forte entre tion nominale ou &djectivale rvec accord en gem'e et en notnllre, incorporetrt un
Itt verbe et les ddterminauts tlurentre le r-elbe et les rornpl6ment${' (19ir8:15?). verhe de t1'pe fJre, tlc sorte que la phrase apparait comlne une r6duction de deux
ll. PortrBn (1969) distingue lui russi un cilconstant du prddicat ct un circonstant phrilses <1ont ltune est essentieUetnent, une phrase ternaire :
de I'6nonc6.
Les d6terminants d.omin6s par le neud GY sont conditionn6s par le thdme (iv) E/le 6toit furieuse & Elle portit e Elle partit furieuse.
du verbe : ce sont soit des compldments d'otrjet regis par des verbes transit,ifs, Le carnctdre non obligatoire de ce I)t, qui d6pend d'un verbe ttnB r6duit
soit des circonstauts demanclds par des verllei se caractdrisant par une certaine en surfAce, e.st r6v6l6 par le test de la pronotninrrlisation :
incotnpl6tude s6mantique. Les :iutres d6terminants clu proct,s cltri ne pr6sentent (v) Elle furieuse .+
*Elle le portit.
Portit
pas les mdmes lirnitations se placent sous le neud sup6rieur tlu Cl ^{dv.- (vi) Elle 6tait furieuse =+ Furieuse, elle l'6toit.
D'autres chercheurs (J. f)unors et Fn,ruqorsr: Dusors-Crrlnr.rB, 19?0. Les phrilses centr6gs -auto-r-lr d'un verbe copule se lelartissent en deux classes
116-120) voient dans le s1'ntagme pr6positionnel facultatif un constituant ejseti,tjellis:
domin6 directement par le Noyau. rr,) Ies phrases qualif iantes_
Dans l'analy'sc des modificateurs du procds on a<loptelil uu or.dre dict6 par
,les relations )r) Ies phrilses 6quataiiteS.-"-(qI_-{!ributi!:g$)
de ddpendzrnce qui s'dtablissent entre lo nrodificateur et le ver6e:
Dt domind par le GY /vs/ Dt domin6 par Ie G Adv: a) (vii) Pierre est tres doud pour les mothemoilques.
b) (viii) Pierre est ing'lnieur.
Les premidres ne sont pas r6versibles, tandis clue_ Ies secondes, dont les termes
(r) ne diffdrerrt entre eux que p&r le degr6 cle gdn6ralit6, sont r6rersibles:
GN, (sujet) b) (ix) Cet inglnieur est Pierre.
--^-\
GV G Adv Il existe deur types de Prddicatifs distingr6s d'aprds leul nireau d'inci-
dence :
o le Pr6d inciclent au sujet de la phrase
lls arrivdrent i la ferme o le Prerl ineident i, I'objet d.irect
236 237
(lS, (oltjcl):
Lrl lrrtirl 1x.ut tttc lrltt'tl trvrr,ttt ou rrl'l'(\t k'
5.6.0.0. Les verbcs qui lrlgissent ull l'r'd(l iru'idcul n'rt srrjcl tlc lrt' plrrnrlo qttali- (ii) Le icune homme trouvoit lo vic belle'
fiarrte sont cles .r,er5es rlit,xisi.'ru.e. tttr llcrsislrlttt't', tle tk'r'cttir. tl'il,llpilretrcc, ettr.;. Io vie'
1)ii1 i. i.rro homme trouvoit belle
(o o I'oir gral,e' ltnrlristtis:
(i) Ils sont affol€s. Cette fois-ci
(rr. r. Rr:T) Le$ strllcttlres oit lc Pr('rI suit ltlhjct sout
(iv) "Il trouvc lo solution iiiotu': trouva la.solution gui 6tait id6ale"'
"ll
(ii) Lo vie lui paraissait merveilleuse.
(c.tt,tr'; '''' '--,:u liour" qu* la solution 6tait iddale"'
trrrrrsitifs cirttsalifs
(iii) ldcho se foisoit de plus en plus Proche. -- Le Pr('rl Irtlribrrt dc l'ol'rjet petrt Olre t'[gi l)ar des r-erltt's iliclu*t, iire, etc'),
i,r. .r. ,lsttrit) (fa.ire. renttre, ra*,,"r1.'I.i',it1y,j;r;# ,i; ,id;irrl*iioii 7r."o,,t(itfc,
estinte.r,,triiili, t'oir, t'te')' rles verbes de eon-
des rerbcr rl'opiuion (eroirc, irrg-et,
Iies verbes 4e jugemeut et d'experience sttlljectiYe solrt des velbes qui incor' i"ir*"".'ft"i''ritl' a,i* t:"tr'"i ie i-olont6 (rottbir) :
porent le verbe tltnu, r6duit err surftlce :
(v) Une secrdte disgrrice rendoit voines toutes
..t ,ut,,i;.
+ Elle croyait qu'elle'itoit sAre de son ovenir. dr, BEAf \-orn)
(iv) Elle se croyoit s0re de son ovenir
(vi) Cette dlctaration loisso Brice stupefoit' (J. J. -{rrrER)
Ils,agit tle verbes pronorninaux rdflechis, insc.t'its dnns ulre phrase qui prdsente
I'identitd ieferentielle d1s deus sujets, ce qui entraine la r6fle-rivisation : (vii) Le prdsident o d\clar€ lo sdonce ouverte' (DFC)
(v) Cotherine se sentit toute froide...
(ArAGoN) (viii) Jeon trouvcit Cotherine trop exak6e' (AEAG0N)
(vi) Elle jette sur lo Fronce un regord gui se veut cigu. sdv6rit6'
(ix) Le coptoin Fish ovoitjuga excessive cette (J. J. AlirInR)
(Le Noutel Obsertateur, no. 651' 1977)
un h6d de rection- pr6positionnellc:
Certains verbes peuvcnt introduire regaiier co,tnne' lraitir de (en)' etc':
Eu pr6sence cle certains verbes c:rusatifs ou de certains verbes d'opinion_ rlu contnte'
Ia voix pir*iit'", le Prdtl peut indiquer une qualitd qui resulte du procc\s : 67re rcnilrtt prenilre patLr, tenir po"i)
"iitsruArer
iire Ttrciurnc, i1r, trlppi'ri, ete. f (x) l/ le_tenoit pour intelligent' (AEAcoN)
(vii) il n'en reste pos rnoins que Io
Si Ie livre en est rendu plus artrayant, possion continuelle,
le lyrisme perpltuel d'A. Neher peuvent ogocer"' 5'6'1' Phrases tcrnaires 6quatantes
Le
par un nominal (substantif'
Pr6d tles phrases 6quatl{g e'st realis6 (rue le lri-'firli-elrt contracter
\Bttl.letin ctitiqrte tlu liote frangais, no' 35E, 1975) prpo.iii- liii. r,"* rrrpporti
subst.itut. infinitif
Le prerlicatif, attribut du sujet] peut 61re ant6pos6 au rerlrc tlilns des struc- ",
:tTee le sujet sont les sttivants
tures etnphatiqucs, rnarqudes stylisticluetnettt : t l--ratport d'iuclusion (appartenance ir une classe)
t*tt uiltil":'^;il;; p; nomiDat uom de qualit6 sans article :
(vii) Trds nombreux sont les lecteurs qui ne trouvent plus pAure po€tique d leur goAt.., l-" fida-t ""
(r. n.utlnrx) (i) '" physigues en
A91696 de sciences 1951'-il est docteur ds sciences physiques en 1955'
'"'''---- lBrboes',l-outelles ile tr'ranae' 1?-1-?6)
A c6t6 de cette inver.sion sirulile, on reldve dans le laligage.courant une.pro- je crois il n'a jomois itd labou-
positiolr ternaire r6alis6e en cleui ten)ps, a\-eo lrlptul'e--mglodique' emphat'ique, (ii) S'il o €t6 guelque peu berger - pos trds longtemps' -'
repris ou anticip6
fi*"* tuqo"U. le Pred qui n'occupe pas sa plrrce h'abituelle estnot'tnale reur ou vigneron. (cL. cuoNEz)
pu. ,r, f.ono* atone, dint le r61d esi de conierlel lzr, secluence et la coh6-
sion du GY: olappolt tle caract6risatiott il cst
t.e prer-l p.*di'a1""'i-ril"l. inddfini et, tlans Ia majorite descas,
(viii) Aimable, il ne I'est pos toujours. "*t
ot-quf pi6ci." Ia carirctd'risttion :
""i"ia'io
(iii) Les sculpteurs sont souvent d'excellents-dessinateurs"'
Polr mettre e1 relief Ie Pr6d adjecti'i'rrl tlisloclu6 en t6te de phrase, on peut (Brines Noutelles ile 7'tance' 3-1-76)
I'introduilc pa,r la prdpo-rition pour : (iv) lo rue Eloise-Desgoffe est une rue tranquille"' (rBAcoN)
(ix) Pour aimable, elle l'ovoit toujours 6td.
o raPDort tl'identification
5.6.0.1. Certains Pr6dicatifs s,iuscrivent dans une phrase qui comporte un r-" fi{i..t;;i;Ai:i,1,;;tit.le ou tldfini et Ie Yerbe copule a souvent
obiet d.irect. Le L'r'6d. est, dtns ce cas, incident i, cet objet direct qui repr6sente. la, forme du gallicisme
";;G^i;;) inrldrini
olltr'"t on confdre une valeur gdnoralisanle :
un"sujet mont6 d'une phrase qualifiantc i verbe Brnr reduite en Structurc super- subit de foqon isol6e'
-''-i; profonde que-chocun
-"- rupture
(v) Lo retroite, c'est une
ficielle : Nouael' obsercateur, no' 651' 1977)
(i) On Ie dit coupoble. e On dit gu'il est coupoble.
239
238
.\r'oo lo grulllclxnro cl'rr lrr, plu'usq' r!lrtnrrr,rrtr: er.r *rrgnrulrrdo:
Il cxixtc attssi ult l'rttrl irrcitltnt rl, un infirritif rn posil ion d'objoL dircct, r(rgi
(vi) Celui.lr!, c'r't( un ovocot cili,brt. piu'ull tks vt,t'lrt,s tlri lrrrveut introrlrriltr urr a,llrillrt dc I'olljrrt,:
(il. r,. trt.:r.) (xxviii) ll jugeo plus commode de s'cbsorber dons son trovctl.
Juit' ftttrrrliorr tl'itlt'trl.illitit,liort rt,plllrrilit irrrsri dans tlcs plrntses oi.r le pri4 (norrlr+crrrr,r,rir)
p1d-
r,r'rrltr le tcrrnc irkntifir: inlr.orluit
1iri. lc rclnteur qrre:
' Ltl Pred peut 6lrc ri:r,lixi pnr une propositiorr ri Yf tlui s'inscrit tltns unc struc-
(vii) C'dtoit un enfcnt que ce grand ccdavre cuprds duquel Catherine dtoit ogenoui/16e.
tule equttttrte. (lctte prnposition e,rt dd.signee da,ns lil grilurmairo traditionnelle
par le termo de propnsition ,Lltribut. t
(AnAcox) Co Prdd rdgi-par lo-velbe ttre, et, plus lnrement par Ie rerbe_dcqqr.,lr, appa,rait:
-lorsque
f"es unitds rerbu,lt's <1ui pcuvorrt introduire un pretl rpri exprime un rapport le sujet de la phrase appartient A I'uue rles ilasses suivantti,s :
d'iderrtifica,tiou ,so,t : trittstiirter, reprisettter, fort:rtet ,:riririri)Viii, etc. : r un adjectif (positif ou eomp&ratit) <l6teqmin6 par un article d6fini :
, (xx) Le terrible 6toit que le t6l6graphe ne morchoit plus.
(viii)P/us de 150 euvres d'une centoine d'orrrsres (...) constituent un panoromo qui peut
(ArAGoN)
fournir une exce//ente occosion d'opprocher cette bronche de l,ort.
un adverbe comparatif substantivd : le rnieur, le pis :
a
(Brhes \otLtelles de tr,rance,S 4 7i)
(ix) Ses trovoux repr€sentent un moddle de recherche midicote,
- - (xxi) A/ors le mieux est gue yous roppeliez dons une heure ou deux.
(ra cr,frzto)
(llrit:es Nou,aelles de tr,rance, 1-11-25) oun substantif d6termin6 avant le trait [* Objet (-]Iat6riel)l: ,non
(x) Lo d6tection rodor est ure 6mission llectronique gui est refldtde por toute surfoce m6- ar:is, ma conrsiction, ma erainte, ,,roi d,isir, le fait, inon ikpreision,, le mai, le mal-
to!lique... heur, l'oltinion, la pranae (en, est), le rCsu.ltat, le sentiment, mon, souhait, la odritC,
rnon o@u? ma oolotttC, etc.:
pgu.r.6-rre,reirlisg pl. yl inrinirir don, ,,, (xxii) /usgu'd pr6sent /e foit est gu'aucun journoliste encore ne s'en est oyis6.
, , rr"J,.6d ""tj:,1;llll"l],
rdgles spdciales dans I'npplication desquelles orr doit,
d, rles
**,",,,.
tenir compte : '
(A.Blcox)
o dela nature du rdrrrlisateru du GN, suiet infinitir-ill ou nominal La forme modale de la proposition en position de Pr6d est dictCe par le thdme
r du statut du ter'l.le copule du nominal sujet ou par le sens, suivant I'opposition modale r6el ivs/ irr6el:
(xxiii) Son d6sir est gue je riussisse.
.. , Avec rrn srrjel noruinal, substantif ou atljeclif positif ou conrpar.atif substan-
ttYe, Ia rection tle I'ittfinitif en position tle Pr'6d est indirecre (de)Zt le lerSe peul (xxiv) So crointe est gue yous ne demondiez conseil d cet homme,
avoir la forme du pl'dsentatif e'esl, fo.ne qui ,'est pas obligatoiie : (xxv) fo besogne o 6t6 une fois pour toutes portog6e. Le molheur est gu'el/e oit eG entre
nous deux..,
(xi) L'objectif n'est pos d'assurer I'immortolit| de la gloire (...). L'objectif c'est oussi d,€tre (^NourLI{)
heureux. (xxvi) L'importont est gu'il de couroge (ir6el) / L'importont est gu'il o foit preuve
fosse preuve
de couroge. (r6el)
(xii) Pour le moment il y o
des molades et fout il tes gu€rir. er.r,,lTr^rl}t)chiront et mot (xxvii) te plus simple seroit gue vous logiez pendont guelgues nuits chez l'un d'eux,
oussi. Mois le p,us pressd esr de ,es guerir. (caMus)
(cAMUs) (xxviii) Le principol 6toit, en somrne, gu'une |ventuel enquiteur soit dons I'impssibi/itdd'en
(xiii) Le plus dur esr de conserver d nos voix leur timbre hobitueL retrouver plus d'une.
(BOTtrBARD) (nonrr-onrr'r'nt)
(xiv) Mois l'importont 6roir de savoir ce qu,on foit. souvent, le verbe copule a la forme c,esl :
(w cr.f,zrol (xxix) Lo verite c'est qu'il n'o pos confionce en moi.
,- si l" sujet est rdalise par un inlidtif,
9{ (et var.) rlu velbe copule est' Ia rection est directe; l,emploi t1e _(xxx) L'essentiel c'est gue tout le monde soit pr6sent d cette r€union.
"
la torme c'esl obligatoire si I'infinitif Pi6d esi affir- (xxxi) Lo seconde rdgle c'est qu'il fout ogir (...) Lo troisidme rdgle est qu'it fout croire i lo
matif et frr,cultatif si cet infinitif est n6gatif ou si le verbe copule est ndgatif :
puissonce de lo volont6.
(MAURors)
(xv) Etre un vroi lecteur de Bolzoc, c'est (...) alrer droit ou livre et d lo poge.
(UALEOTS)
, Un Pr6d
relatn'e
propositionnel se pr6sente parfois
avec ou sans d6monstratif int6gr6 :
sous la forme d.'une proposition
(xvi) Pordonner en expliquont le pardonn,est pos pordonner.
.(xxxii) l/ est aevenij c. gre t, sois.
on trouve aussi rne profiosition apris (xxxiii) /e ne suis pos qri vous ctoyez,
-par'"" t"oiquiioi.rr'oli,-tif
forme d'une inte,'ogative lndirecte. introa"it;-lg,1e1b_e_e!9
se pr6sente.so,us-Ja
--* (xxxiv) Mois ce prbbleme n'est plus pour votre g€nlrotion ce qu'il
,- - fut pour lo mienne.
(xvii) Le probldme 6toit comment conserver nos dollors, (uauBors)
(xxxv) fu n'est pos ce gue tu yeux, mois tu seros ce gue tu voud)os,
(MAunors) (II. BAZn{)
240 rc - cr 176
2lt
Il csi.,te igirlttttt,ttt tttrt' prolxrsitiott illtrilrut (lt: I'olrjct : tout rtr rrstlnt reDrdscllld pri.s drt vcrhc pit,r lln pl'on()lu persortncl ri l'a,ccuxltif
orr itu rlir,tif. ott tttr iulvrrt'bo pronotninal srus llilettr lourrle 1u'6triser' :
(xxxvi) Le ,.:c./ageur ttouva bizotrc qu'ils se soient iu: oinsi d:puis son orrivle.
(nonuti-citlu,rl:'t 1 (u) ll o dansd la. premiire danse ovec ./eonne.
(ri) ll a dons€ la premidre fois ovec ./eonne.
(vii) La premiire danse, il l'o dcns6e ovec Jeanne,
L'0ttJliT I)IltD('T (viii) La prernidre fois ii o dons€ avec jeanne.
Ll'est tlouc iur trne contr*in1c r.vrrtagmtr,tiqrre que A. RLL\IiE\BEBG fond.e son
dprenrc dc la, ,,traq.slrosition thdtnatitlge('. Ce rlue I'ou perrt reprocher i ce crit0re
P{jllr rli'iinir ltr I]t r-trbitl rl€signo Pirr k: tertne tlblljet direot lcs grirmttrairiens c'est s'.r, non sp6cificitd ca,r il ne perme,t pas de s6pa,]er deux t1-pes de compl6mcnts :
ont trrit appr:l ri ctr,,r eritc\ies'itui reiOrrcit tlc plnsietus nrtlres defirits: sdrnnntiques, ilexiste des d6telminiuts qui IIe peur:ent pas 6tre d6placds et cgri ne sont, pas
parrrrligrniiitlues et svttlitgrnirtitlues. pour aut:rnt tles objets diiects. Cbst plut6t Ie'caracfiiric obligatoire du Dt qui'
^ Daus Ltlrlup:r,r,t.i,,*.i,,*, le.iltlfinitions qu'on donne de-I'objet direct ne r6us-
assigne i, celui-r:i une plirce tletermiuee dans la phrase :
sirsetrt Dirs ii'se .sottstnlire l\ lir, circul:t,t'ite: on definit l',robjej" contme le' comple-
rnent dtis l.r,lles trir,usitifs et le ,,r'crtre trzlrtsitit(' colnme le verbe dont f irction passe (ix) l/ est oimoble.
sltr lln o5jlt. ,,f,es.r'rri"*-tr',lnlitifs, appeles ptrrfois olijectr'ls, '-r6at cetlx qui elpri- (x) *Aimoble il est.
merrt une"actiol sortani rlu s.jet at passanf sur ur oU;ei. Ces verbes-appellent' (xi) ll porle de Pierre.
enprincipe, urlcontpl6nrcnt cl'ollict, tl6signant l'6tre qui est le terme de l':rction ou (xii) *De Pierre il porle.
I'objet auquel l'rlction tend" (lI. Gnrvrssn, 1953 : 512).
Ces tletinitions ont dt6 sounrises une critique tres sdvore de la part des repr6-
ir,
(xiii) ll vo d lo gore.
senttr,nts 4e I'ecole g6rrtir.irtir-e et trir.nsfornrir,tionnelle,,.La taillite de eette concep- (xiv)*A lo gare il vo.
tion de Ll gr:lrutrt,rii., e,si t"u., .ttte m0nte des uotions (s6mantiques) comme celles ola pronominalisation par_.le pronorn le, la, Ies (et va,r.)
rle complement d'6lljet direct'et 69 ys1}e trir,nsitif, poutant colstamment ,rutili- Le Dt objet direct Se laisse pronorniriii,liS"di ptr,r Id pronorn persounel marqu6
s6es,,ef ,.t1r1lliqu6csi,e f,,iri les niveaux tl't'nseignement ne resistent pas A tlllS; en cas:
lJ.se lir, piuS'el6rnerrtaire. Et I'o1 apergoit ais6ment que de- telles notions n'ont
aocon sir.* au pr_rint .i" *o ae h grammaire de qu6lque lalgue que ce soit" (xv) /e connais cette Dersonne. '+ Cette personne je la connois.
(lI. Gnoss, 1969:63). (xvi) ll dort lo nuit. =+ *Lo nuit, il la dort.
En constatant ces insutfissances tles tl6finitions courantes de I'objet directt
essentiellement s6m1,ntic1ues, Its gramtnairiens et les linguistes ont essay6 de d6- }[ir,is ce test est lui aussi non sp6cifique parce qtt'il ne separe pas les objets
coul-rir les propridtd's s.l'nttlriclttt's de ce Dt du verbe. directs des r-erbes lransitifs rlcs pr'6dicatifs des vertes copule :
A pr'lrtir. tle couplc.s de p^hrirscs qui prfsenteut la m6me structure lin€aire' (xvii) Pierre est ouvrier. + Ouvrier, Pierre I'est.
GN + 't +. (l1;, o,, ,i p, cor;tater qu'il existe ce'taines dift6rences de compo-r'
tement euire les gr,,rp". nomilaux qui peuvent s(j pLlcer directement i fuoite du o tqr, !rarlpo-q!_t,!qq -Au 1)iU!!if
verbe pivot tle la'phrrise. Il frrlltit tldnc irouvel des critt'res cirpables de distinguer f,'cxistence d'une tortrre passive parallile ir la torme active est considdr$e
les tletix types de'rl6tcr.rlirratrts qui liglrent drlns tles phrases telles clue: (onll]re pertinente poul I'objet direct:
(i) le loboureur trovoille le jour. .
(xviii) l-o terre esa travoill{e por 'le loboureur.
(ii) Le loboureur trovoille lo terre. (xix) *Le jour est trovoi116 por le loboureur.
L'rrppliea,tion tle ccrtilins tests tlonne des r6sultats diffdrents pour le I)t de l[a,is ld, aussi, iI faut faire reurarquer que Ie test est limit6 : d'une part, il
(i) et poru lc Dt tle (ii). I'rrrnri ces tests il convient de noter: existe des r-erlres tra,nsitifs qui nc se laisscnt pas tourner au passif et d'autre part,
oIa, perttrutilbilite du Dt en tdte de lil phrirse certilins objets indirects peuvent 6tre prorominalises par Ie (et r-ar.) :
Le Dt ol)jL,t rlir.t.t,t tri'lse l:risse Prs <lisL.rqucr au-tl6lrtrt rle la phrase, tandis que (xx) Mon pere fume lo pipe. + *Lo pipe est fumde por mon pdre.
le Dt circonstrint tle terrrps peut *" 1il".e. en ttte de lir, lthrase sans que cela, entr{iine (xxi) Jeon obiit d Pierre. + Plerre est ob€i de Jeon.
la destructiou de l'dnonce: (apud u. GRoss)
(iii) Le jour, le loboureur trovoille. o I'iriten'ogation
(iv) *Lo terre. Ie loboureur trovoille. Le choit iles moti-interrogaterus (r1ni, que, qui est-ce que, qu,'est-ce_guelest
Ie critire lc plus gdndrtrlerncnt-utilisd ef giammaire lraditionnetie pouf-iEeniitier
Ce critdr.e utilisc I'ordr.e des mots et coh6sion des constituiuts. Si-lbn
la les objet direets:
veut changer la pl:,ce du cortrpldment tl'objct direct, on est oblig6. tle le reprendre (xxii) Que travoille le loboureur? Lo terre.
par un sq[stitut-4ont Ll place e';t-d61oirnin6e d'ar.3,qce. Poul A. BLnc{EE}EC=1 -
*-Le jour.
irOOO , 68) ,,ser.a rcconnu obl"t d, r'".be le compl6metrt pouvant servir de
thdme,
242 213
t tt nrrullt[t,llxrr,l furtr
I)utt* lrl xlru(rfittro rk:t tott'itiittrrltl,i, lci rleux dirtenrrirurrrts vt'rlxtur:. lrohjct
l,rr lt,rrl tlrr lrr trotttltrrrll,tlllrttt r,,rl ttrolttx ttllllxri otr gt'rtttttttrrltu 1ttt,t'trrt qtrril trl, dirrlct ot; lo circtln,stlttt ttrr. rtcl,iorr dirrx,ic, ir<.rnt tkllirnitds lirr lrl dtipenrlrr,nce s1:n-
lltrrilrt prr,r'lr,r ;ro.rilriltlri.l 111, [111,1111,1 uu n(]nrintrl r\ prr,rlil rltt t-r.tlrrr lt'ntrxltif rlrri lrigit tilxiqrro, pnr Lr nortrtl dorrrinrrnt drrns I'rrrlli'c sl.nl,rrgrnatiqur-':
l\rlrJr,t rlllr,r,l:
\
(xxiii) [c trovdil de la terre por lc lobourcur, Novau
tttti,r *[c tovail du jour por le loboureur,
GN G Pr6d
aht cotnlrirtutoirc dts I)t
Les tleus tldterurinttrts, objct clirr:ct et circorrstnnt, peuvcrnt se coulbioer entrc G A.jv
eux ir, I'intctieur dc la m0ure phrase Novau et sans ptuse qui les s6pilre, ce qui
n'est pas possiblc pour tlerix olrjets directs : MV GN
/
(xxiv) Le loboureur travoille lo terre le jour. Le laboureur travaille la terre le jour
(xxv) *ll trovoille lo terre lo vigne.
5.7.0. L'objet direet
Les propri6t6s s1'ntaxiques mises en dvidence sont ina[6penclantes l'une de - cat6gorie superlicielle
I'ilufre (11. GROSs, 1969: 6?). Ainsi, il existe des verbes qui admettent l'inter'- .-- -{ Pir,rtir tle la cottstatation que I'objet direct est une catdgorie qui se Llisse
rog:rtion specifique de l'objet et la pronominalisation ma,i$ qui r6sistent i, la pas- <lifficileruent cireonsCrire__e!.-r!6ijpii, Ics r.epr6s'enta_rits d'une grimmaire orientde
sir.isation : s6manliquenrenl sont :rilivdj i Ia concluslpn que tlobiet tliriect est un fait clc
.qnlfar'c ct qu'il ,.r'ache" des relrttioniTiESTi-ff6rentesTit'ifif de rue s6manti-
(xxvi) Ce livre vout les trois froncs que j'oi dA poyer, qug_: Ces tlifftirentes rcllltions casuelle.s ont objectiiis6es en surface par des rigles
(xxvii) Que vout ce livre? Sdcifiqucs qtti sont tlictees par la configuratiori casuelle caract6risti{ue de cha'que
(xxviii) Ce livre /es vour. cLa,ssc de 'r-crlles ou de chaqne verbe.
La fonction 'objr:t dc' peut tlonc exprimer plusieurs r6lrtions s6mantiques
(xxix) *Les trois froncs que j'oi da poyer sont yolus por ce livre. telles que :
o un objet prdexistent (affectum) :
Dc nr6me, drlns les objets realis6s par des infinitifs ou des propositions, les (i) /l choisit une table d l'outre bout de lo solle.
r'6sultats de lir pronominalisation peuvent 6tre fort diff6rents suivant le thdme
tlu verbe rdgisBant. Ainsi, dan-r les paires de phrases : (norr,nEu-xmculc)
(ii) Un hout-porleur invisible diffusoit une musique douce,..
(xxx) ll cherche d ce qu'elle vienne plus souyent. (.r. .r. lxrrrn)
(xxxi) Il cherche d venir plus souyent.
o un objet rdsultatif (effectum) :
(xxxii) ll tient d ce qu'elle vienne plus souvent. (iii) E//e inscrivit guelque chose sur
(xxxiii) ll tient d venir plus souyent. le popier,
(nonm-onrr,r,ur)
le test dc la pronominalisa,tion ne s'applique pas de La m6me manidre: (iv) l/ se mit A rouler une cigarerte.
(E. r.. REy)
(xxxiv) /l le cherche. (*ll y cherche.) o un sujet r6ceptii (surtout en pr6sence des r.erbes d,erperience subjective)
(xxxv) ll y tient. (*ll /e tient.) If ]Iunrainl:
ce sujet r€ceptif lleut 6tre un b6n6ficiaire ou un perdzut de I'irction
I)a,ns tl'autres construction infinitives, il existe cles contrastes qui mettent :
cn cause les te;;ts emplol'es pour-ldentilier les objets directs. Les constructions qui - lesrCcontpenser,
verbes aitlerr,.ap.plaudit', ap^prouter, oppuyerl ipanler,
linancer, rtou,rrir,
ricotiJorter, siroihrri siciurir, iirtrilr, etc. inrr.oi
contiennent t9_:glf,C._Iiptit_tffJarr?]rdmettent- p:ono-minaulisatiqn _e-!_.-l.llnJerroga- li:,ti!::, .ritrib..uer,
oursent un gilgnftnt (bdneticirr.ire) de I'action :
tion mrlis refusent 1r pirssir-i-;a.tion: --* -la
(v) Son omi l'ovoit r6confort6, sourenu, orient6, en le poussont yers des solutions nouvelles.
(xxxvi) /eon foit tomber le livre, + Jean le fait tomber. (.r. .r. axrmn)
+ Que floit tomber ]eon?
(vi) ll fout m'esrimer p/us.
+ *Le livre est foit tomber por
leon. (R,. RoLLAND)
dc cet objer- direct comme un bdndficiaire de I'action permet
La solution qui s'impose est qu'il faut constituer des ensernbles de traits
syntaxiques pour chaque unit6 verbale et pour chaque tlae de construction sui- "^ -Y],,1!"lrrelrr,liondes ggflcipgn4qgqi qui efistent enlr:e I'objet djrect et^l'olijet
le,Iengrg.eornple
vant Ies tests admis et les tests refus6s (II. Gnoss, 1969 : ?2). !11]:"1lest{a!ift.
uerce
Lr;s ddfinirioris-pro-pijsets par ies aictionnai-rG rnettent'en 6h-
trarts sous-jacents communs des phrases oir ces verbes s,inscrivent. Leg
244
245
L'(.)ll.itt,iii'islt,tir)n d'Ult lo<:irtit sc troUr-rr s()tti liL rlOtrtiti:l'ttti-'tlu llii'rnc
lesictl
structttt:trs'
ulrlrilhr:l,-.r,s oui 6{li}itent lc sens de ces r-el'Iles soirt le lius soltl-ent tle-* d*
i''i-"'iiil'iriirliiti',.iii.,:i',i'u,,'iii ,r,, rl:rrif : ai,/,' qr1,r ,,it'pport.r
'ri[.ir", sotr :r'itlc i rlqttr',
,_.,1.1rr.
sont : itrein'
Les 1r|incipir,ux verlres qui pcurtnt. stinscrire dans cette stt'ucture (v) Elle sent posser chez des pouvres coptifs tigolrJs un tressaillement d peine perceptible
ilre, prenilre, siisir, srrrer. empaigner, len'ir, etc': 'de reconnoissonce.
(xi) ... I'ogent d'ossuronces tenoit Elsa i la gorge comme pour l'|trongler' La pronosition dont l'objct est le sujet mont6 peut se rdaliser dans Ie cas des
(sruENoN) verbes cl'e perception soui Ll, formtj tl'un participe l)resent :
(AnAC'oN)
(viii) On m'occusero d'ovoir coup6 des roses dons le iordin"'
(xv) Quond ils ofteignirent la promenade du bord de mer, (r,u cr,f zro)
"t [:t;i]",
247
246
(ix) Et quond le pitissier Corbet d Poris le bottQit pour ovoir fl6nd en revonont d lo bou- Il esiste {russi dcs ct,i pirrliculit'rs <1tti ptrlsctrlottt trttc ltrr.posiliotr rle rievrtnt
I'olrir.t dilt'ct, I il x'irgit, <rn p:r,rtir:rrlierrlc lii slrttcture contp;tt'illir'tr tlt'Drtifdrcme, inter-
tiquc? r<-rglitire, rrrrtrtluticr st.vlistitlrrcrru'nt coulno ltllllrttt'nitnt it Ll I:rtr$tt' litt6rtirc:
(AlrAGoN)
(ii) Que prif€raient-ils de la nuit ou du lour?
- tltrs settti-rlttxili:t,ires tltr uroda,lil6 ftctilirc (1- r:orrrpris
tlcs verbes- per- (aEr(i0r)
rrri*sif,r) : ui.ilet, auktri*err'diritlet, diterminer, en&ut'.a"gPt', etitainer, ercitet, lorc.l,:,
hahiiu.er, intitt't., inailerr'rliligerr'rtm,ercier, eic. ir,insi iluc rleil verbes pctforruatifs
"paiole
Il f1,ut ftt,irc rcnur'r'quer qtt'il tsirtc tr.er D U,, t"u-t'lrc tlt' rcc'riotr rlirectc qui ne
(r1ui visont ii irnposer pri,r Lt, conrpoltemertt\ t eorjro'er, ilissttader,
rru ceriaiu sout pirs rle,r ol:jots tlitccts :
per*&q,iler, prier, sttpplie,", etc. : * dc: cit'eoust:rnls dtesltrrce trt- tle tertrl:s :
(x) /e t'oi pri6 sur tous les tons de ne l'oppeler que M. Romcnet' (iii) Yous rentrez Qual des OrfAvres?
(AIAGol'i) (srrtnsox)
(xi) En m'obligeont d portir de z6ro, vous occroissez I'int6r6t de I'exp€rience.
(iv) Lo Bourgogne o r1veill€ cet 6t6 un vif intdr€t chez les touristes.
(l3rires -I'orrr:clles de I'ro ttce, no. 29-9-?3)
(J. RoITAINS)
(xii) On ovoit habitu€ cet enfant d trovoiller seul- des compl6ments tl'attitude :
(xiii1 Elte controignit la chatte (...) d regogner d'un sout son 6iroit observotoire.
-
(v) ... il porloit, relevont ses lunettes, le tranchet encore d lo mcin, sous lo lompe de cuivre.
(csLLErrE) (c:r,. cuornz)
(xiv) Elle ovait d6cid6 Jean Thi€baulr d prendre son cong6 dons les montoEnes...
- des compl6ments de lrro1:os :
(EucoN)
(vi) E/le lui o porl6 chiffons, trucs de ieunes, musique classique, etc. _
des verbes d'opinion qui rcgissent un Pr,dd de I'objet (v. supra 5.6.0.1.) : (r,n cr,6zro)
-
(xv) Mois vous, monsieur M6liot, je vous croyois plus ddlicot. 5.?.2.0.1. La pltlce que le I)t ,.objet direct" occupe en frangais est d6termin6e
(aorr,o.lu-xucErAC) par les el6rnents sttivilnts :
(xvi) Elle le trouvait plot. a la nature tlu r6alisateur' : nonl ou pronom personnel, relatif ou interrogatif
(ABAGoN) aIe contour inlonatoire de ln phrase
o le registre st1-listique
I-es positions possibles lorsque le Dt est r6alise par un nom sont les suivantes :
5.7.2. l*s rGalisaleurs de l'obiet direet
(1) GN, + V + GN2: Je connais cette Personne.
(2) V + GNl + GNz; Connois-tu cette personneZ
L'objet direct peut se rnanifester en surface sous des fortnes diff6rentes au (3) GNr+ GN, -p.V; Que de lettres j'oi requesl
point de vue des structures et des 6l6ments qui sont eng&ges: (4) GN, + V + GNr: Combien de livres ovez-vous ochetds?
o un nominal (nom ou substitut') (5) V + GN, * GN, : N'6leveront la voix gue /es gronds poetes.
. un infinitif La place que le Dt oecupe permet de lerer certaines amlliguit6-* d:r,ns les pro-
a une proposition i, 1rf (compl6tive, inten'og'ative indirecte, relativo sans positions r6gies:
antdcddent)
(i) /e ne sois gui o cherchd mon frere.
5.7.2.0. Le nominal objet direct se cdl'act'6rise par certaines particularitds (ii) /e ne sois gui mon frdre o cherch6.
syntagmatiques telles que :
Le groupe Yp f Dt constituc rtne s6quence de forte cohrision qui ne toldre
o la rection directe (forrnant de position) en lirngue standnrd clue I'inliltration d'un Adv P ott d'ttn ilutre adl'erbe :
o la s6quenee d6terminde \
o I'accord en ge,oe avec le participe pass[ des verbes conjugr6s avec I'auxi-
(iii) P. M. en ovait presque lo respirotion coup€e.
(SI}IEN0N)
liaire atoir \ (iv) J'oi requ hier lo visite d'un jeune homme de votre 6ge.
b.?.2.0.0. La position .o5jet det, tout coni'me la position 's.jet de', n'est (uALrRors)
marqude p*. ur".,^o relateru. pr6positionnel et s'\xprime par le seul formant de (v) Bien urt"niu, un historien, m€me s'i/ est omoteur, o toujours des documents,
position. \, (cArus)
En frangais, m6me Id oir apparemment il y a ud,6l6mcnt prepositionnel devant Le style litteraire rnoderne a trou'r'6 d:lus la tlislocation du groupe \rp f Dt
l,ob'iet direci, ii ne s'agit que d'un quantitatif partitif, inverseur de objet dilect par l'infiltration d'autrcs constituant-s, un de ses procddds les plus en
totalit6: ".r'tdalit6 \, faveur. ,,L'unitd du gSrotpe est la conclition m6me de I'effet de suspension qui est
ici le but de h recherche stylistique : le compldrnent devient le terme attendu et
(i) ll n'o Pos bu de ce vin.
249
248
f,ts olrjets rlirects inrldterntiud.s, pr0tt\lds dc I'urlirlt indrifini, ne peurcnt
dtrfinitit rk. lil phr':r..t, .risprntlr!t lotrt t'tt{iirt't'rrlrt rt"liti-r'i et lc sujt{ " lrils 0trc rli:t+chtis tle rctte rrt:rnii.re:
(Illr\Klr\-Rr'l{;, I {i.lS : 101) : (xvi) Il connoit une personne. : +lJ la conncit, une per5onne.
(vi) ll cv;;r po:i par terre, o ccti ie lui, son poq,et c'of1'oircs gi 53 A6r'ue' Iir, tliskrtrrtion t'mlrh:ltiqt:rr cn t01e tlc lll pltttrsc sr contlrinc ditns ce ca$ lyec
(t.u t'rf zto) tun trtot irrtrotlucteur ct lir prolromirralisation l.,ilr rrf :
/.:'.\ tt- Lv;lc
-....1-,.+ ):-^ \i.rt, Si-f
)ur lC
rr nCigc, Oe:; trCreS frCiCiieS Oe Srnglier.
\jll) 'r)
: !u(Jevl/Lr
(xvii) Comme surprise, il naus en a fait Llne.
(l'. \'I.\L.ul,
5.?.2.0.9. Iin t:e rSri corlcolne la conlinrtili dc rr:arque,r cutre l'olr.iet direct et
Le Ilt oltjcl lx.lt s'iufiltrcr ii I'intdrieur dt (i\- toustitttetl'urr iru-tilirurtf le lurticipe prrs.sd il firut pr6ciset que rlans lr tr*tlition cult.ivie de la langue fran-
ausilie. Il s'agit gri p:rrticuliur tk:s objet.r rdalises pilr tlcr ttotttilttltll qtlzlntit?r,tifs: gaise. le pnrticipe passd. deti rerlres coniugud$ ayee aro'r s'accorde en genre et en
tottl, rien, beaucott,lt, ,i'ol, rtsf,t:r larrl, etc. : nonrllrc rrec le conrlrltiment tl'objet direct si r:clui-ci 1tr6ci'de I'auxiliaire.
(vii) ll n'o rien oub/r6. li o tout emPorte de ce qui lui apportencit"' ll frrut tlistinsuer clcux t1'1rs dc ligles rle I'ilr,r.olrl tlu llarticipe pass6 arec
(L. rl.{r.D'I) I'objet :
olil ri'gL. gdui'rale cle I'ortlrc sdtlrrcntiel
1,1 postposition p:rr rapport au l):rrticipe prlsse ou i I'infinitit rr,rrxili€s est Pos- o cles ldgles partieulidres
sible si ces rluantitatils sont suivis i, leur lottr d'utl I)t:
5.7.2.0.2.0. L'ol,rjet <1ui prdci'rle l'auxiliaire m'oir peut 6trc rdalise par:
(viii) /'or oubli6 tout ce gue tu m'ovois dit, -- le lrronour relrr,tif que:
(ix) /e n'oi vu rien d'intdressont. (i) fu es /o seu/e femme que.1'oi aim6e...
(lr. r,nnr,axc)
L,inversiou simple du Dt objet clircct se ldirlise en fl'iulqiris ('outempori\,irl
dans des conditions d6termiu6es : lrrr plonoln ntone (!e , la, les) :
-
contgur. exclir,matif ou inten'ogitlif qui elttr'?rine l'iuversion
a le du sttjet : (ii) Mois s'il ovoit eu des soucis il me les ouroit confi6s.
(I.,ILEAU-NARCEJA.)
(x) Combien de temps demondez'vous pour le foire?
(xi) Que d'efforts n'o-t-il pos foits! - un q*antitatif :
(frangtr,is (iii) Combien en o-t-il reguesT
o ln sdrluence i, objet invers6 rnarrpi,e ftu 1)(liltt rlertre stl'Iistique
litteraire) : it.7.2.0.2.7.I1 existetlenorubreuxcasparticuliersdir.nslesquelsorlleuth6siteret
la gratuutilire normatire indique des solutions qui n'ont jarnais 6t6 int6gr6es dans le
(xii) Prennent la capitale, les substontifs comrnuns emPloyis camme surnoms. fonctionnenrent rdel de la langue.
(ln ntnors, llpud lt. NJ6GAARD) Pir,rmi ces rdgles particulidres orr peut meutionner :
(l) Certains verbes ne peurent rdgir un compliment d'objet clirect que s'ils
,rA pat.t, des cas lrarticuliers, le franqais rnodtrlne ne connait pas l'inversion sont plis dans une acception spctiale, le plus sourent figuree. C'es verbes peuvent
1i complement'direct, ou presque pir,s. Cette dcrnidrc r6sbrve.est due i ttne
sinrpie cornttrttttltr ilussi un circonstrrnt dimerrsionnel de lection directe qui r6pond i, la
plu'ase suivante, qui cit bien rllun Ccrivirin tle nilissatlce itrir,ngdrt, mais question combien . . . ? I)irns lt structure sous-jacente, le compl6nrent dtobjet
"orrr*"io
qni palait poultant correcte: est <lornind par le G\-, tandis qne le circonstant de lection directc est clomin6 par
C'est Id toutl'oppui que tu pr6tes i un Job comme moi? demondo Anghel.Trois enfonts le (i Pled.
j'oi eus et tous les trois ie les oi perdus? Il s'rr,git partir:uliirernent tles r.erltes cottrir. co(tler, mesurer, [,eser, swtffrir,
taloir, tiue :
(ruNlrr rsrriATE, ir,pud rltttxeNBERG, 1958 : 16{) z.t) cortrir rigit un eompl6metrt rl'objet direct s'il a un des sens suirants :
la sdquence sont solidaires en ft':r,nqir,is tnoderne, en ce sens que
La, fonction et ,,pottrsuivre,. :
I'anteposit,ion du GN, par rapport ftu GNr ou au rrerbe- impliqrte une forme casu- (i) les lidrzres gu'il o courus
elle niarqude, c'est-i-4ire qu'elle suppoie un olljet r(:alise par un pl'onom : '
,.s'e\poser i, sonffrir" :
(xiii) Et ces gens ottardes ou cof6, le douanie.r de gorde les envie.
(srxENo\) (ii) Les dongers qu'il o courus
(xiv) /e ne te les reproche pos d'un point de vue morol, tes Petites offcrres.
(-{RAGoN) ,,piu'cottrir,t :
251
25X
In) (,ir,(..ltslll,trl rlirrrt,rrsilrrrrcl xllrr,li6.tcrrrlnrrr'l itrtlx-rst, l'itr\.rrliir,lrililri rltl lrlrt' (2) Si lg coprpftirncrrt tt'objcl rlirlr:t ost rtrrllis(: l,ilr l(r llotltr(tr o}('l'rl,lrt contnto
Iitilrr: 1t:tssri:
(rclrrrlint I rrn stgirrcrrl qrri k, lllcct,rlc) diln* lltlo ptrrilrlsi(iorr (rottrl,il,-
,'rv,,,,,ili'ur
nllit'c, il 1' tt, ltccotrl rltt 1r:rrtir'i1tt' pltssti:
(iv) les dcux ki/orrri'trcs r;t,'rl o couru.
(xvii) /e I'ci revue plus tri!ts quc ie ne I'oi quittde'
b) attrk,r Cqttttrlilltllr rttt trigittte tlilect s'il est t'tttplof i iltl figtu'd': ',csiger(t, (u,pud rl,rxsl;, l07I :;11)
,.<trcll,iiottuet'", .rlli'ct'tsitot't' :
(v) fes efforts que ce trcvoil m'o co0t€s
J|:lis si lo ueltrc trrticilrc Nrlr lille prolxr$itiort rigie 1i*r ult't'erlJt'd6r pqlls6e
(croire, pensff, ctc.), il tr'1' ll 1,ils d'itt:cortl dtt pl,rti<ripe passd:
nrilis rr,u scrtls prollre il y a invrlriallilitd tlu prr,rticiptr: (xviii) I-o chose esl p[us grove que je ne I'ovois pens€,
(vi) J'oi vers€ les vingt mille froncs que cette moison m'c coOt€' (afucl uovtvr, 19't{ : 159)
(irputl tlovnr:r, 1914 : 158) (xix) E//e est p/us molade que je ne I'ovois cru.
(a,putl rtnxsn, 1971 : 511)
c\ peser et 2esirrer sout trilnsitiis itlrstltt'ils signifient ,.nlcsul'el' It' poitls ou'
l'dtendue(' :
I)a,ns le cas de eertains verbes tle pels6e il y a double accord possible:
(vii) Vos morchondises sont toutes pr6tes, je les oi pesdes mo|m€me'
(xx) EIle 6toit moins belle qu'il ne I'avait imagin6(e).
(rr'Pudnovavn, 19{4 : 158)
il l- a non aecord si ces verbes signifient ,,At'oir tel poids ou telle dtentluett :
mais
(3) si re parricipe ,assi est suivi d,un J:ilH';#'"tffi;:t:i
indirecto
(viii) Ce bollot ne pdse plus Jes cenl kilogrommes qu'il o pes6' lattribirt Oe I oUlet yi l,nicortl est, cornmand6 p:!,r les .distinctions- suivantes :
si le pI'oioni qui prec0de est, un obiet direct, il -v a accord :
Ces phrases sont, peu usit6es.
d) sottllrir peut conlmander les tleux t1'pes de tl6tertninants: (xxi) Une jeune fille qu'il avoit trouvEe chormonte
(ix) Les peines gu'il o souffertes Ar-ec un Pretl de lection indirecte irltroduit ptlr de, contm,e, potr, il l'a tou-
(x) Les onn6es gu'rl o souffert jours accord:
e\ laloir est transitif <1uan{ il significr ,.occasiorttler des ennuis" ou rrapporter (xxii) On I'o trait€e de folle.
un profit'( : (xxiii) Il les ont laiss6s Pour morts,
(apudn,lxse, 1971 : 513)
(xi) Les joies gue ces voconces m'ont values
(aPud a. 1'ltort.{s, 1956 : 301) si le conrpldrnent flu velbe ne peut 6tre c1u'une proposition reduite en struc-
ture -superficielle^et r6gie pal un verbe de t1'pe croire, il n'y a pas d'accord :
(xii) Lo somme gue cette bogue o valu (xxiv) [o poursuite des yonir6s, que j'oi cru s6rieuses porce que je voyois /es outres y croire.
( rbid. ) (crou, apud rIANsE, 1971 : 513)
f.) oicre peut avoir un r6gime clirect s'il & le sens ,,passer"' :
Si le verbe {e t1'pe croire r6git l'infinitif clu verbe ttre !Pt(4, il 1'a flottetnent
(xiii) L'existence qu'il o v6cue. tltr,ns I'rlccortl, ar:ec tend&nce toutefois r\ I'inrariabilit6 :
(xlv) Aprds plusieurs pdnib/es jours, que nous ovions v6cus sous I'averse
(cror, aPud HoYBYE, 1914 : 158) (xxv) fo route que 1'ci cru(e) €tre la meilleure.
Pourtant, le participe pass6 invalialtle est signrlle sous lil plume des meilleuls (a) Si le rialisatetu tltt contplitneut d'objet cst un quautit:r,tif, Ia plupart des
dcrivains : grtrtdtnairiens soutiennelt qu'ii faut laissei' le participe invalial:ler mais l),
Itrtssi il existe rle nomllreuses rdgles, I'accortl valiir,nt d'aprds la, nature et la
(xv) Quelles heures i/ o v€cu. position rIu rlurr,trtitir,tif .
(M.ruRrAC, apud H-{xsr, 1971 ,: 510)
Si le eon.rplernent d'olrjct est le partitif en, plusieurs cas sont iL prendre en
Si le eompl6n-rent est tlimensionnt'l il n'y a lras 11'ttccord : considdrltion :
(xvi) Les soixonte-quinze ans qu'il o v6cu. a) il I' a non :lccord rn0me si el precdder le verbe ausiliaire :
Les verbes suivants pcurent atoir un I)t rlinrensiontrel (quantitatif).de rection (xxvi) Des tomotes, on en o mis dons lo souce.
^cle
ilirecte qui en Structure stirfacc poulta,it Otre r:onfontlu aYec rin objet dkect : (apud l. rltollls, 1956 : 149)
tlorrnir, ilure.r. rCgner.
253
252
le de mer sur votre boteou? ($) L'r,crrgltl {u 1;:t;tir.i1le p:rsrd, suivi d'uu infinitif ()tl d'llrrtr plopositiou cspli-
(xxvii) Vous avez vu Ces gcns qui ont mol
-
*
c,ilds'rxr llon se rtilrlist' r'otrl'ortltt(lttt'ttt :ltts li'glcs sttivirtttcs:
Oui, j'en oi vu- tlit, tlit, os<tr 7tt'rnr.isr pr{ui, sttt..tott-llc
(r,,trixor,, irpurl ttotttlE, 19I{ : 162) iI) T,{,s Irru'ii{.i!)cs p'.tsstis rl1'sirri, Ttt'trsi,
sont iirrrr,t,irr,lrlc* s'iis sriiil,sgivis t|'urr l)t Inf'ou f i't'tluit r:tr itrttt'tut't'.;tiperficiclle-
com' Lc partirirrc lritss,! ptt esl tortjotirs itrr"alri:t!.rlc:
lr) si rrr cst k: rliterruilrilut d'un itdl?r'l'o dc qrrantitd (oulant' beaurotrp'
biea. 1l'u*, tattittx ), l'itttltrrrl t'tt tlitlc pit,l' l& position tlt' el :
(xxxviii) J'ai faiz tors i'.'s eifa:ts que.l'ci pu. (faire)
* il f- tt actortl si lc tlttlitrlitlrtif prdrc&le: (xxxix) je tui ai laissd lire tous les livres qu'il o vculu. (lire)
(xxviii) Autcrt- i! en o demand€es' ouiont il en o rtgues' (xl) J'oi Foit toutes les dd;'norches qu'il o voulues' (voulues : ,,exig€es")
lr) Le prlr.ticipe purssi plac6 entre tleux gtic est acco-rt16.suivrr,nt la place du
- il I' n inr-rtriirlrilitdt si le tluturtitttif -quit
:
contpldnrcui d'6lljet dircct, decelablc pilr la, natul'e du r-cr'l:e t'egtssant :
(xxix) ll y cvoit plus defleurs do;rs /es chomps que cotherine n'en ovoit vu de ioule so vie' il l- rt accortl si qtre, : pronom relr,tif olljet du YP :
(anEcoN) -
(xli) Ceux que I'on o pr6venus gu'ils devolent se pr6senter ou secrdlariat'
llztis Li encore, rtn xign:rlr: de fr.dquertles infractions i ces rdgles dtablies par les
: prolom lelatif objet du \-R :
grtmntitires uortrtatives. - il n'.r' a pas tl'accord si grr,e,
f)ans uue proposition t\ conlour. intonatif inlerrogatif ou exclarnatif, l'accord (xlii) Lo lettre que vous ovez cru gue i'6crirai,
cl6pencl de Ia ptsition tlu d6ternrinant cltt quantittttit : (aPud l. THolrASr 1956:302)
a) il y a accorrl si celui-ci prdrcitle :
c,csl rrlr. rle iI peut 1'llr.oir nccord [Iu singulier ou au pluliel, suivant Le palticipe passe /artr { Inf est toujouls invariable:
- a\-oc
le sens: (xlvii) l/ o lait pleurer les enfonts.
(xxxiv) C'est un de nos comorades gu'on o €lu(s)' (xlvll') Les enfonts qu'il o f^it pleurer
(pluriel == ',on a 6lu plusieurs camarades" Avec le paltieipe laissi .1 Inf la tentlanee est i, I'invariabilit6 :
singulier : ,,on a 6lu un seul de nos camarades")
(xlviii) foutes les heures que j'oi laiss6 choir dons l'infini
est la m6me avec Ia s6quence c'est ttn da ceur t
- l:l ldgle (DUEAIrril,, apud A. TEo]rAS' 1956 : 233)
(xxxv) C'est.un de ceuxld que i'oi d6sign€(s)
I)irns le crrs tlrs sirlucnces q,rcir ti ct. clonncr ti il 1'r-r, inrrrrirrllilite si les rletlx p:couri-. cciter, lL", dung".s cu'il a courus qu'il avait c
Les quelques kilomdires
verllcs ne corlsel'veltt liltts leur sens lllol)re : er, peser, souf- lLes jours heu.eux que ncus avonsv6cus Les quelques jours qu'il a v€cu
ir. valoir. vivre. etc.
a) aloir ri ,,deroirtt, ,,6tre tenut', il n'y a pts d'nccord :
: /e neutre : substitut de Pr6d : substitut d une proposition
(liii) Lo visite que j'ai eu d foire l'ai retrouv6e plus triste que je I' 'affaire est plus grave que .fe ne l'
b) u,roir ri ,,1ross6dcr'((. il y a accord :
:
ll I'avait trouv6e charmante. croire+ Pred
(liv) Lo nombreuse fomitte qu'il o eu(e) d |lever (,,qu'il a d0 6lever") I'a trait6e de folle. a poursuite des recherches
tl) don ter ri ,,attrilruer, tlonnel'tt, le participe s'accortle : a-t-il vendu de livres?
(lvi) Les probldmes qu'on nous o donn6s d r€pondre grands froids qu'il a fait cet haver
l
i
(aPud ulrsr, 19i1:521)
I
rp-i- infou propositi 16, d0, permis, voulu, etc. dit, d0, os6, permis, Pens6,
t
Si I'infinitif qui suit le participc cst la r'ealisation superficielle d'une P compl€- voulu (+ lnf ou P)
I
t
ment d'gbjet r6gie pa,r' le i-erbe au temps compos6, le palticipe est invariable : le lui ai laissd lire tous les livres qu'il a
ll
j'oi suppos6 lui revenir (,,i'ai suppos6 qu'elle lui revenait") voulu (lire). pu: J'ai fait tous les effor
(lvii) /e tui oi poy6 lo somme que que j'ai pu (faire)
,)
(ttPud ruxsr, 19i1 : 521) qu'on avait avertis qu'ils devaient lettre que vous avez cru que i'€crir
(10) L'rtccor,rl {es particilles p&.\slis arec le cornpl6utent d'oltjet direct cour-
lrlexe (nominaur r6uniJ pat ou, groupc,s de justapositiou forntaltt-graclatir,rn -ou +agent de I'inf ou part
groupes cle slnon5nrcs discursif.s) se fait sttir:ant Ic scns, o11 il,\-cc Ie dernier dcs chanson que i'avais entendu
: Les enfants qu'il a fait pleurer
nornin&ux :
Dans la phrase negative, quoi et qta sont des tariantes libres, guoi 6tant la (vii) Mois on ne comprend pos qu'it ait choisi de s'ottendrir sur le drome de deux personnoges
varia,nte prdfdrentielle : sons 6poisseur et sons
'o"uou1'*ouodles de rrance, no. 19, 19?7)
(xiii) /e ne sois que dire. : Je ne sois quoi dire.
(xiv) [6us seriez'colomni| de' monidre si sotte que tont de bCtise vous coupero le souffle et o la forme imp6rative du verbe principal :
gue vous ne sourez quoi repondre (viii) Admettons qu'on ne nous reconnaisse pos.
(B'Ir,EAU_NABCEIAc)
(MArrBors)
259
258
et par quelles rues je
a lc slltul. rrrlgrr,( il' rlt ln, pnrposilion : (ii) /e ne sourois dire, ouiaurd'hui, comblen de temps ie courus
1x'inr,ipir.lrr
posscri.
(ix) Celr: ne signlfie pos rlue cettc situotion do foit solt cutomctiquement concredite (Dr.'rr.rlrriL)
produit'
( lri vr-s'L'x.rr-ss) (iii) christophe 6pouvont6 ne pouvoit comprendre pourguoi, comment ce]o,s'dtort
(x) ivlois celo ne signifre pos gue lo possibilitd d'occomplir des efBrts (...) sera n6gligde. (t. nor,r,.rxn)
(xi) Celc prouve, dit-il yiyernent, que le bopt€me 6rait inuti/e, celo ne prouv* pos qu'i/ soit (iv) /e ne sois pos qui o conduit mon boteou d quai'
effectif. (sr-ucsox)
(.r. nn.lscn) (v) Quont d lo pudeur du langage ft ne sois oi elle se
'Uf'r"t''lorr.*or*;
ole statut interrogatif de la lrnposition principtrle (surtout en interrogation
inversire): Pour que des r.erl:es comlne t|lire, racontet, .crpliquc'r, etc. .soient suivis d,uno
l"directe inti'otluite. p,r,i si' linterr,gr,tion,totale), il faut
(xii) Croyez-vous gu'on I'air tu€7 "o-priti""=i"t"i.rogoii""
qir,iit, explicite cpri inclique IC clemande d'information, d'habitude
(strtElox)
1n 6l6mint
(xiii) Croyez-vous gue j'ai bien foit de le prdvenir?
il-;iil "itq"i oipri*" l,igiorancei 1" 6s-sii 4e s'inlor,rner o. un imp6r'atif :
(vi) Rocontez-moi s'il I'o foit.
Si lt negation et I'interrogation se cornbinent, le rnode du verbe de la complf- (vii) *llroconte s'il l'o fait.
tirre est ir I'indicatif:
(xiv) Ne croyez-vous pos qu'il doit port|r? Les propositions introclttites par les mots interrogatifs (interrogation parti-
o une principale h-vpothdtitlue introduite par si .'
elle) s'emploient sans cette restriction :
comment il l'ovoit suivie.
(xv) Je le ferois bien volontiers si je pensois gue cette histoire soit yroie. '(ix) Elle o roconte
(viii)
260 241
- lo P'rilrlltt th I'rurlion:
S.S.LnGYDEIiAPlIB"\SliIlINAItt'F):L'Ol!'IItTINDIltll0'I prendre to clef du plocard'
(vi) ll voulolt lc foultter et lui (rrr. r-erl-axr:)
II cxiste deus types essclliels tlc ddtorntirttttts tlrt vet'l.re cltti porrrr:licnb 0trc ovait enlevd tout tt c''(Iij;:ti'i
d'6conomies'
du kroch de l'tJnion qui lui
d6signcs par le termc d'objct ,,inrlircct'( : (vii) sons porlcr
i - rlcs I)t introduits par lil prdposition d qui ne 1'6p51'1'1'gnt pltrs lo tour pr6- lui ovoit retird son permis de conduire'
positionnel apr6s lt pronomiutlisatiou : (viii) A lo suite de cet occidenton
:
(i) Ce lrvre opPartient I mon frdre' * lui appartient'
Ce livre * b6n6tici'.lire ou le pertlant' tlc ltaction (phrase &mlligu8)
le
rivres chez ce bouquiniste" ;
,l rles I)t conservent cette pr6poiiition
apr6s
iutrgtlrrit$
la pronorninalisittion :
pilt lrne prdposition cltti
, [f;'ii:tJ#T:fJ,1'Jiffif
),'lL,'"";[:'.:,:'"'"urs
(ii) ll pense i Pierre. - Il pense ir lui.
(iii) ll porle de Pierre. = ll porle de lui. Silenominalestaffecterlrrtrltit.[_Arrinrd],Iecllrtifexprinreunlocatit
s'ils sont realis6s par urr rrornixDl [-,\uime], ces Dt se laissent rernplacer id6alise
*--i;; rt i ces construcrions.
temps d priser'
Marcel consocroit tout son (s. de ne-ruvom)
par les pl'onoms ! (d + N) <tu en (de * N):
(iv) Il pense i ce voyage. "=) ll y pense. plilceltt nolmtlement daus I'ol'th'e lobjet direct *
(v) ll porle de ce voyage. + ll en porle. Les tleus dl6terrnina'nts se
obje! 1.1 datit Ii
5.8.0. Le llt au dati[ (xi)Acetinstontseulement,Brjcecompritqu'ilneclderoitjomoissaplaceisoncama.
rade. (J. J. ANTTER)
Si I'ou considdre Ie constituaut 'dalif' on constate que la realit6 concept-ueue
Dir,ns la traditi.,on grCmmaticale. le datif est gl'oupe conrplexe il se place en dernier:
qutil recouvre est difficile e, Si--l'objet tlirect est un
.o;rri" "".o"r. d.u nominal. Et comme en frangais:n*:^tr]:
tor,""-t"*io"".U" de poche ouvre i tous I'acc6s oux rneil/eurs "tt"J.r-o..*or"1
"'orqo
on """parler tle (noms fl6chis en cas' en r-aison du syncr6tisme que le
rie peut plur t.iU .. r. livre
sutrstaitit tiangais it-iistence d'un cas datif est prouvee par Ie test do litt6raire
lirnguc strlntlirrtl, t:tn<-lis qu'en lltngtte
la .pronorninalisation"o"""it,
: c.t or.ri.c cst plus r.igourcux en t'i-' n ii* eftct si1-listique' peut
los.rotlificttions tle l'"-il;;;;; i*t:i'"it "OIt
(i) C'est un moyen de tronsport qui convient au.x Sens press6s' q..,.t;,--'t,l;:l;'-li[il;,,:a,.r.i'i..i,si* 1ri,l6t'. oir l'ordre: cornpl6-
di'e, r. gi.,[r:r{,
i6gntr avec tles &ceptions pstl Dombreuses'
1ii) C'est un moyen de tronsport qui leur convient' me6t. 6iycct - .ot pr",iint'- intlircct que dans
e*t un.-oiltlre lil,e, .'est:il-tlire
Certains sp6cialistes restreignent dev-antage.la sphi:rc {]}nnlication du'datif' l,or.rc respectif cte|j Oei-r'coi.plerne.ti ct non plus lcur fonc-
rlrs tk'ur 1t'l'lnes,
chiruue cils, cc sor.rt le.r ;;l,iltj
du verbe sr.i' Ie rairport d'implic?tion qui s'6ta- lnt(.,.i.r,'*
en tonaar,t ta itetinitiori,in
""-lit et 19-c-ornpl6ment au datif, appelp aqp5-i tion'sramtn,tticale, q'i';il;i;;;i*"i'"i"i'l;'' tn' BLITKETBERG' 1e50 : I81)'
;tit;ri;; te co*plemJ";;blrt;; Jirect
-compl6ment'cl'objet d so mo'
d'€tre' lui oussi'
compl6ment d'attribution ou seconcl'
(xiii), A son pdre, Jeon Gionodoit so premid re soif d'odulte: cel/e
En d6pit de leur iclentit6 formantielle, les compl6ments au datif n'en expri- ' n,brr, un gud,.isseur... (cr,. CfrOlirz)
meut pas moins des relations diff6rentes'
Il faut distinguer deux types g6n6raux tlc structures aurquelles correspon- r]&pronominalisationdestleterrninarttsnonrina,rrxfiSrralrttlanslastructure
dent des relations sotts-iir,centes tlistinctes : des deui--Dt ir la fois):
d,:rttrilntion p"r. "rri'liiil"dii"ii"i"i,i,-,iisation
o structures oir le datif est co-occurrent i' I'objet di-r'ect . , .ll. o[ll, ou visoge'
.structures oi, l;driii';i*p1q;; pzrs la presence, explicite.u implicite, do (xiv) H6llne soisir le verre de vin enrre ses mdins il,.rgt^i:r['$ter
I'objet direct.
ou partielle (un senl I)t) :
5.8.0.0. Ije <latit qui contracte rtne relation de double implication avec I'obiet de lo d monger lui offroient t"ti;:'t;;lt"X"; tc"tt'
tlirect peut avoir les 'r'alcurs sdmantiques suivantes : (rr) ... les fendtres solle
"t
ole dest inat';i;; au r;^"t.io" sp6cifi6e parleverbe (v. supra 4.2.3.1.\. la confieroi donc i quelqu'u?":'#;11-
(xvi) Bon, dit Mdtiot' Je
- le ben6ticiare de I'action : - ''^".EJAC)
les s6quences
(iii) Elle m'odresso un petit sourire engogeont.
(s. de reluvom) t,,qydr.e tles nb pronorninaux est le plus.ri$u*':l:,-l:-toutes
trlricais -,ff
-- ^;i"i;;,;;conternporain.
du ll est r6gi par Jes factettrs survaols:
(iv) Une @uvre venoit de lul fournir des m6dicoments"'
(sndxNoN)
vp (imperatif I non imp6ratir) ;
(v) ... le mys#rieux €tixir qui aux Martiens'
;i i; ;i;t"t au r"'pulni" (arriimatif / negatif);
donne force et sont6
(Paris trIatch, no. 1310, 1974) cj h P"tsotne du Dtr'
263
262
Iio tnhlorrrt r,l.rlr,rrrlrrrx r,r,rrrl tlorrrplo rlo Lu lxrxll,lott tltrn I)t pt'onolllilmllx dflns !fl, ottrr gtgrtrlttl oll url lx'r'tl.utt tlc l'lrcl iott I
proponllkrtr r\ rLrrrlrlrr l)t r lor)(une.
(vi) /c' lul souris sons
(l) f'p y' Irrtpfu'rtllI ttIIirrrtnlil: (s. dr: ili,rr.r,orn)
(vii) Un piltoresque ou une poislc qul lul dchopporent...
me if*-il (.r. no:r.rrSs)
GN, te la leur VP
nous les auuc locitlislr,tion splr,tir'le otl sllirtirtlisde
t"r: Si lt'. turrninal inlrrxlrrit' Jritr ti ou pronontinalisd pa'r hri est affect6 du tra,it
-lr'lrstrait
* [$ Irunrain], le dttif est tin locir'tif (-spatialisd):
(xvii) ll me le donne. (viii) Puis des mots lui parvintent, d peine chuchotds"
(xviii) Il yous /es donne. (u. LEBLANC)
(xix) l/ Ies lui donne. (ix) fo pensde lui vint que ce rat n'6tait pos d so ploce'
(CAMUS)
(2) \-P: IInP6ratit aflirmntii:
nou le noiJs lui Le Dt objet indirect au datif est placd__apr6s le velbe, mtr,is I'ant9positionest
touioUrs possiLle. Elle sernble m6lne nitturelle, au moins en langue natulellet avec
s
Vp vous la vous leu r
les moi u"'"o*fria ,estreint de verbes tels que : conespondre, conoenir, rCponilre, etc' "
toi (x) ll sembleroit qu'i un nombre restreint de spdciolitds corresponde une consommotion
moindre' no' 20,
(Notruelles ile Prartce, 1977)
(xx) Demonde-le moil
(xxi) 5.8.0.2. L'une des fouctioils essentielles du datif Et celle d'exprimer le . p-g!-
(xxii)
Demonde-nous-lel
Demonde-/e-nous I sesseurl on parle dans ce eas tle idatif possessif i Cet'.dldment poumart-ctre
;on;idd.6-c;;mJ te su;ct rrrontd tl'unc plrase qui est-centr6e autour d'un predicat
(xxi i i) Loisse-lo-luil
en structure superficielle'
de possession et qui a-616 rdduite
-- -i;;616*ents'capables de d6terminer le choix tlu datif possessif comme rda-
La cleuxidrne plt1ce cloit Q'tre occup{e par' nn 6l6rnent tonique dans une phrase
imperative ; c'est poul cette raison qu'i l'irnp6ratif ndgatif oir la place de l'il6ment lisateur du possesseur, en varirr,tion libre on conditionnde avec le PtI possessif
tonique revient e, I'indice de n6gat,ion, les Dt pronominaux sont plae{s aYant sont :
le Yp: - la rlistinction posse.ssion alidnable (Pd possessif) lvs/ possession inali6-
nable (datif poisessif ou Pd possessif) i
$(xxiv) Ne lo lui donne pos! distinction- possession r6fleiive 1lc possesseur et. li sujet superficiel de
- la
la phlase sont identiqrres au point tlelue refdrentiel) /vs/ possession non
5.8.0.1. Le clatif qui n'implique pas la, pr6sence c1'un oljet direct peut €tre
Itexpression superficielle de I'unc tles relirtions suil-antes (v. supra 4.2'3.0.1') : rede*ir-o (le sujet et ie posseiseur n'ont pa's le m6me referent);
o !9 slqg.q {t1 plqqqs (clatit de Ia personne int6ress6e) :
- le thdmo
parmi
t1u verbe.
ces tlatils possessifr il y a qui s'inscrivent dans une structure d double
(i) N'irnporte que'e distroction vous est bonne' Dt, obj;; Airect - ditif possessil', "r,
comme iI y en a qui font partie d'une structure
(s, de BEAU'OTR) ayant un seul Dt, le datif possessif.
(ii) Le rnonde qu'il r6ve, et gui nous est 6trongement pr6sent grdced son tolent... 5.8.0.2.0. L'opposition pr6deterurina,nt possessif _/vs/. datif possessil
possessif appa-
'(Ilu.ltetin, ct'itique d,u, liorZ
Jraniais, n6. 3iS, t9Z5; rait
rait seulement dansdads te-le cas ',lc tir, possesslon
ca. dc ll1, possessiori Iinalienable, la possession alidnable
(iii) 8os6 sur des foits outhentiques, le nouveou livre du grand romonicer, Douglos Reemon obltgatou'c du rtt
rsant le choix obligatoilc
imposant Ptl possesslr.
possessif.
possionnero d juste titre les lecteurs qui lui sont flddles. La construction i, iloublc Dt, oltjet direct - datif, ne se rdalise que daus le
(Bttllel,in uiti.qu,e dtr, lit:re Jrangais, no. 3821 1977) cas tle la posscssion non r6flexil'e, c'est-d-dire_ dtns Ie cas d'une structure posses-
sive qui implique Ia non identite du pujg! et d_u -possesseur.
o une association. constante :. lc (:ns
uans Ie
Dans cas as la Dossesslon lna
de !-qllo,,sse$!o!_-l!ali6nable, le I?d possessltif est en variation
val'latron s€man-
s6man-
attache i cette op-
-' la possession : tiqueI ayec
tlque le tlatif
avcc lo
avec 13 possessif. La
rl:r,tiTnnssesqif.
rlrr,tiTpo-ssessif. Iffiriprtnctpale
f,a, drstinctlon que l'on
nrlnEipale dlstlnctlon
polition tle formant^s est sub j ect if (aficctif) lvs/ ob jectif :
I'on atta(
(iv) /l s'ogir d'un vieux complet qui ne lui opportient pas.
(sulrENoN) (i) ll lui o pris le bros. (affectif)/ll o pris son bros. (non affectiQ
(v) ... el/e ressembloit beoucoup i ra petite fiile gui ne vouloiiJoo;1:;xrbontour. (ii) /eon lul boigno le front ovec I'eou froiche de I'Arve.
(ffiAGoN)
265
264
Pour c,ertltines a,utrtrs unitCs rerl'lales, 1e datif est seul possible :
(iiD ... il dut lui fropper l'|poule pour le rdveiller' (iv) [o tdte lui fon mol
(u. r,nnr,lxc) '1vi Lo Ionguc (io pcou) lui ddmonge'
(iv) Mcigret, d'un gesie mochinol, lui topoto l'€paule'
(sr.1rurolr) (vi) Lo Peou lui cuit.
(vii) Les oreilres lui tinrent'
f,c sujct tle lrt pht.irsc peut otre. rtlalire I:Ir nn nomintl [* Animd] qui a lc (ii;ii i; ceur lui pdse (lui live, Iui monque)'
r0le cl'trnc fotc& ;lgir*ilrtttr: Cerln,inesphriwesenga.gentundir,tiftlulossesseurco.occurTenti,uulocatif
(v) Les flommes lui r6tissoient ,e visoge. .fu f.iLlli'porirtl, f"* it"',ii tutr"t sc trortvint dans ,nc relation du tout ir lir'
(s. de BEAU\om) partie :
(vi) Eh bien, vous oussi, toute cetie histoire vous tourne lo t€te' (i*) Les cheveux roux lui colloient I la figure'
(u. LEBLANC) (snmNoN)
(vii) ... /o sueur lui brAhit les poupteres' (x) Ses cheveux lui tomboient sur la nuque'
(nou,u.lu-NATicEJAC) (srurNoN)
(xi) Ses jombes lui rentroient dans le corps'
Le datif possessif peut 0tre porteur d'une 'l'alenr figuree : (in P. Robert)
(viii) On ovoit gordd le valet de pied opres lui ovcir bien lav6 lo t€te' per u! infiniJif apparait
(ARAGoN) 5.g.0.3. Le datif {sujet mont6, d.'unef)br'ase e4rrim6e
dans le contexte des verbes suivantg:
A un certain niveau de li}ngue (frangais familier ou populaire), Ie tlatif pos. o des verbes factitifs i taire, laissu, enoouer' etc' par la construction de
li ayant souvent une valeru atfec- Aords le verUe frire re i'hol*'do Ot iu aaiit'est dict6
sessif se cornbine *r." FO puSo*.it, ce-cumul
dont le datif est' le sujet mont6 :
tive pdjorative : """:'initifj"i;}
I'inf -
fot: sujet montd d' I'accusatil (objet direct) i
(ix) je te feroi cracher ra confession'
(i) J'€tois Id, prdsent d l'une et d I'outre' les foisont
Foi de Lupin, exister ensemble'
(lr. LEBLANC) (s. de BEArrvoB) -
existo en frangais une phr&se possessive centrde autour dtun verbe
d'expe- +- objet de l'InI : sujet' mont6 au datif
:
Il - Jaire + Inl
rience subjective:, atirii*i, frAUr, sitpgonner, supposert (re)connai,lre, tro'rt'o*,
(ii) ll lui [it faire demi'tour'
ooir, etc.: (iii) Lo douteur lui fit llcher prise' .
(x) on ne lui connoissoir oucun omi o Lohore. (iv) Ce dessin est mol foit, fois-le-lui retom"fficlrrANSE,
(u. DUEAS) 1g?1 :3ZE)
(xi) On lui trouve un oir r'lsignd mois heureux' I-e verbe laisser, ainsi que d'aut'Ieg verbes factitils de mouvement' admet
i (u. DURAs) t"e a";*;6"ii-";;; ;i" .,ij.t^4. I'infinitif si celui-ci a un Dt objet direct :
266
(,i) o
()rr sigtutltr 1tt,**i tlcnt r'rlriiulirltt* rle rdtluontrr: lx)llI iyil (rr lil sltt'('cs'*iolt tlonfl'(I-
{i t.nlu
(vii) /'odmcts que I omour
:':,{'#'$il!l'i;7,'1,'o,f:T;,
elnutsr,Iu qu'it v suriro....^...,
(-uAL:nOrs)
trri"o tlo tlorrx l)t' olrjcltr tlit't'rrlx: tlcs l)t [+ Iltttttit'ittl' sttr-
(xii) Cettc' chonson, jc la leur ai cntcndu chonter' 'u ttllnrrrl,.luhslittrt ctc' :
Ott trcttt <lttcltlttt'tois trntpltll'err)'ot'it9'
ii';'i;Lt r'ittlcrrsssr''
liiii) Cette chonson, ie les oi entcndus la chonter' tr',t--"*.'t,'i,,, tr.qttii;;;ll
l.rr sujtl rrr('nl6 ltcttt prrrtttlrc Lr forttttr.tltt cottlpli'tuctrt tl'irgcnt ri, tlrti
(par) pour
(viii) C,est un homme 6guivoque, ne vous y fiez pos' (.\cacl.)
le*t,r I'irurbiguilti r*rri ir-,t'ii'-,iii*iL-il"i,iprui rlu rla,tit' itrlr.rlrtil }itr Dettt
Ie toru prepositionnel i 1 Pron
per-
intliquer rruisi lc dtlst,iil,titiro de I'iletion : Dn ror-*nchc' on ne pcut-p;t's curployer
(xiv) -r'oi entendu dire beoucoup de sottises i ces enfants'
sonrrel qui conservent la momc pr6posi-
i"rf.foi entendu dire beaucoup de sottises Par ces enfants' ff:i.",:,,i'J_^[;'lllt(-;i;" rnt (v'lulll.i
d,Snitgs
supra 4'2'3'6') :
a tles serni-ausilitlires de rnodtlit6 ftlctitive tio, ii.:-;;;"r"' irE-'*ii*';;'
Les principrrr* iii *-i.iiiiJrt-aiiiO.""t.s nu^nces tle r,od^lit6 facti-
".,}fri*iritcr6iciive, etc'.sont apprettlre d qq!:.d" enseigner (ix) Cette politique pourroit oboutir i i la r6alisation {e- ce11r3s multimedio"'
long-.terme
tive, voliti't', 1,er,,ti**iiie, " d qqn cte'
"
ai'tto' Jran sais' no' 382' 1e77 )
e
d. qqn i,etc., conttrr,,,l;r'h';;;;';;' ,iki'ii,,tq'i" .o''i'i u de' 'oniiit,ter it' qqn de, @
"i;;;;' ";i;;;;ie- ,i,,,,,
ititottsci1rer it qrln de, ,iUri,iii" a"-i,i" iil- a.rkrnder qqrt de; ilite (x) Le processu, ,,ouii.", o.:u"J.gl
tle' orilonner
furire d qqn, de, eniol,,a';i'i'qq, tte,'imposb.r d' q1n ile, intertlire .h qqn a'' reproeher
il;mt: f:#ig:ifft.etre)srvc6ror'
permetti'e ! qwi de, presoire ? qs'u
d qqn de, pardonner d, qqn db| 'r;,:;;;;;;,- c'ndi'|i'n
d. qtln de, sottttaiter & ;;;; ;;: i ,\sil" i"i, i"o*n'onder'-d' qqn' ite' tdti' (gll ii :.Jfii ,L[;i::trii]3i:iji;:t;i:,t;,i;:,.i::; tT:r]:i Ti;l*
phoner it, qqn il.e, etc.i falloit:
(xvi) Je fermoi mon ,oiiiut, donnoi I'ordre I mon infirmi€re de remettre mes rendez-vous"' (xiii) ll o dA renoncer ir ses proiets de vacances'
ce Point'
(e. vr,lr.En)
lieui ne lui permettoit pos de illlj ;,; # ;:,;;;l;,lp'il 5:"1;;',;;..',;,*le':: ;':ffil lilrT'li'r?)"r
(xvii) Mois lo m1moire opproximotive qu'il conservoit de ces
' d€limiter le plrimiire ovec beoucoup de certitude'
(noenn-cnrr,r,nt)
rdalisa't:t-;;Ji'lnll i-ftioitit ou proposition
i vt :
Ilexistenr6medesverbesquir6gissen.tunDtintroduitparlaprepositionti
(xviii) Cotherine n'osoit pos lui dernonder de montrer ses popillons quel que soit le
(AEAG0N)
/xv) Il veillei I'ex€cution de ses projets'
(xix) /e ne vous conseille pos de refuser les formes nouvelles de I'ort'
(ultmors) rlvii ll verile I ne rien oublier' cloir'
(xx) or, il est un point qu,il nous four encore 1cloircir d;lii ii veille i ce que tout soit (apudr. p.cApur,19G9:412)
(u. LEBLAIi.)
/xviii) ll s'ottend i une Yisite'
t?;t;i
.'oit"na i voir entrer quelqu'un'
to;i iili ;;;;'d
L'objet Pr6Positionnel
11.8.1. i ce que to critique rdogisse' 1rb;cl. : s|
pr6rrositionnels sont, dans la majorit6 des eas, tles cl6terminants
Les obiets -r'cibe introd'uits pa-r -!a
supra
I
(v. supra 4.23'0't')'- 5.8.1.1. Les Dt prfpositionn-els u",'in.f.u*"ot id6alis6 (moven) :
'p'6'p9:"tlo'"1d4l(v'
-
obligatoires"
- du
4.2.3.0.1.) espriment ,H'i;i""H,lHi.'J..i-r"."lai
T"*l.incipales p.Lpo.iti'o-", qui- intrriauisent des otrjets pr6positionnels sont
1
I
I ri et de.' (i) Lo presse du soir s'emporo de I'affaire' (cAluus)
5.g.1.0. Les Dt introduits par ,i qui maintiennent le tour pr6positionnel
aplol des deux petits morceaux de papier obon-
ta pronominalisation or, S'f"o.'r6alisi,teur est un nomino1 [--Animel, se laissent: (ii) Mothios n'ovoit Pos tenu compte iusqu'ici
pronominaliser pftr y, fo.oiif et dans certains-ias un locatif id6alis6 donn€s lo veille"' (E0BBE-GRtr LET)
"ip.ir"*t-,i"
(i) /'ovois renoncl noblement I l'h6ritage paternel' et le silence devint accablont'
(s. de BEAUvoIR) (iii) Le ton manquoit de conviction
(Botr EAU-NA3CErAC)
(ii) /e pensois i la source froiche derridre les rochers'
(cAnus)
d Poris' Ilexisted'esverbespourlesquels,laconstructioni,objetdirectetlarect,ion
qui lui perrnettro d'lpouser.Aur€lie' Guiltoume vient p.Opo*ii["".11e avec de iont en vari&tion llr)re
:
(iii)
\ Pour otteindreA la fortune
' (Bulletin rritiqtl,i ilu liare frang'ais, no' 353, 1975) de l'eou'
(iv) Le conseil municipol o discutd la question de I'odduction
(iv) Avec mo femme et mes deux gorgons, on s'int6resse aux explorateurs. (orc)
(8. PmRRE) pllnidre'
(v) On discutero de cette affaire en ossembl6e (DFs)
Les conditions de la pronominalisation sont d6terEin6s par les traits inh6-
.9ntE d" g;;i"ri ot-prap"iitlo"ner, [f Eumain]: d a Pron /r-s/ [- Anim6]: v d lo
: cornpagne'
- (vi) ll o hdritd (d')une maison
(") Il pense d ses comorodes. + ll pense d eux' 269
268
totts
lil rn0ure pr6position eomnlo rcllr'teur de
Plns ur,rement, le vetbo conscrve
T)nns eertains atttres ctus. I'opposition ohjet rlirect /r's/ objet prdposit'ionnel
les tIpes dc ddtcrrninnnts:
correspontl i unc tliff6renee de senifquelquefois ) peine.s*nsiSle:
J (xxii) Il s'est p,oint de la s6v€rit6 du
professeur'
r6oer,,ddsirtr vit'etnent'. I rtyy!_9 ,,voir en r0ve" :
d6rang6 constonrment'
(vii) ll n,o pos lo siruorion qu'il ovair r€vie. lxxiiii lr s'est plaint d'Etre (aPud 'r' P' cAPur' 1969:321)
(Drc)
de vous cette nuit. (xxiv) ll s'esi plo,nf de ce qu'on ne
iui icisse pas de repit'
(viii) /oi r€vd (Ibid. )
* d,ccider ,,se proEoncer polu. uDe cho,sett iilicider de ,,se prononcer sur une
chosett: Lel)tnourintlintrorlrritptrrlrlreuts'inseriredansunestrtrctru.ccorrrplesc
*u riioi,1"i prripositi'nnel cst dift6rt'rtte
oui conipor.tc un objct .iil;i: rl*'n*iui:",ro
(ix) t'Or.ru o
d€.cid6, l'envoi des troupes dons cette rdgion..
;;i.;;ii;'i1'1,e oe'vert''e qui le rdgit:
Vors ddciderez yous-m€me de la suite qu'il convient de donner ri cette regu6te. par Ie
l") (onc) le contenu d'une communication exprirnde
exptimant
verbe
- : objectif
at:ertit, 1)rete'rt'ttt charger, Dte?tacer' eonoaincre'
'persuader' ela':.
qqch' ,,servir de
- tCmoigner qqch. ,,ea 6tre le signe, la preuve" I tCmoigner ile
preuve i cette chosett: (xxv) ll o convoincu Ies juges de son innorence'
i**uq 1. l'ai prlvenu
de notre orrivde'
(xi) Son ottitude temoignoit une vlve symPathie. edraire'
(Dru) * un locatif concret ou ideali$ : approclrcr' etclure' etptt'lset'
(xii) Ce foit ftmoigne de I'importance qu'il ottoche d cette offoire ctlttr;rer," ittiiiii',- lii'ti', dloigner' isoler' libiret' etc' :
(Drc) * arrache presgue - les trois montres"'
(xxvii) D6jri Mothios dltoche du corton
En co qui concerne les conalitions de la pronominalisation, il faut rem&rquer
(ROBBE-GRTTLET)
qo'"o geo6"if fei-l-t sullstantifs ayant le trait [] Eumainl ne peuvent 0t're pro- (xxviii) Eile o essoyd de d€tourner de moi tousmes omir
nominalis6s par en:.
munir' parcr) pat'
-urrinstrumentidmlis6ouconcretz.afirdmenterrasperger'baigner'e'oiJJer'
(xiii) /eon se mogue de ses comorodes. /eon se moque de ses pr6tentions' cotttrir, doter, iquipet; il;;; i9; )iiiilin'^iilonner' ioncher'
(xiv) Jeon se moque d'eux. ./eon s'en rnoque. u.mer, parcernerr- (re)o?tir' etc':
prcroii, (se)
(xv) */eon s'en rnoque. Jeon se mogue d'elles. (xxix) Aspergez vos vdtements du liquide que voici'
(n. r,rnnnr)
L'opposition per$onnc / non personne ile lui (et v-ar.)_/ err s'est effac6e, do sorte qui combla de ioic le ieune homme'
qu'ou trluve les piononrs personiels pour de_s noms de choses,-rrtais il es! rare q-uo (xxx) .'. une poix profonde' contogieuse'
(J. J. rNrEB)
Iion trouve ,n po'* d;. ;.;;;;s. Il's'agit donc de certaines limitations dlemplgi
qui s,expliquent pa" f'o.i!i* t" ce pronom, par son incapacitd initiale
i designer des personnos. "a"urLirtu un Dt causal: bld'mer, filiciter' atc'.
-
(xxxi) Le professeur a bl6m6 cet 6leve de so
poresse'
Un nombre restreint de verbes qui rQlissent un Dt nominal intmduit par ile I'Inf
conservont la mdme prOp*itioo comme iitrotlucteur du Dt intinitival (v' supra' Inf, l'objet direct peut 6tre un sujet mont6 cte :
Si le Dt esb r6alis6 par un
4.2.3.6.):
(xxxii) Ses porents I'occuslrent de ndgliger ses €tudes' (Drc)
(xvi) on r6ve de dispensaires et d'ccuyres oi - de lo ch.orit6,
sourit I',onge
(anloox) .
minants: (iii) ... lo surprise des premiers ternps se rronsformo peu i peu., O,i'J,liiort
o une d6termination quantitative du verbal
o une cnractdrisation du procds (iv) Dons I'immeuble s'6/evoient Petit i Petit (...) des rires 6touff6s. .
o une ddtermination des circonstances spatio-temporelles du proc0s (CALEF)
5.9.0. :La d6termination quantitative du verbal On p91!_se serllir ausqi de eertains adverbes er..(menl!
(x) ll o rant trovoilll ces derniers tempsl tensit6 (v. iuha 6.3.1.).
(xi) ll o tellement insist6!
(xii) ll foisoit sl choud! 275
274
'
"*tr
kmenl, etc. z '-i;; t - -.)^ de
)^ I'enfont
t,^^f.ht sur
Le substitut
dcolier'
Ie poids
<ttr ses genoux'
oenoux. (iv) Ce n'6toit encore qu'un (s. de rrauvom)
(iii) ll lur semblo soudain qu'elle sentoit (s. nn:ruvorn)
de
(v) l'oi ottraP6 encore un rhume' (nrc)
de la
combiner avec une' sp6ci'fication /--
L'id6e de clurde (cont'inuit6) peut se
r"g'"1'i']"'biis"'io't' tonjou/s' iamais' - que la 4!S-cq4rsg46 g}!9ll3! rvo
La s 6q,ence diseoplinug i"'L',4 )l&t'i4'i
nd i
quantit6 tlans tles
encore i
'J;H;;il;i-'q* t(:ti#"',.fidt (dans une rnacrost'ructure 0omptexel :
s,est enfrn d6cid6, il m'o longuement exomine tant6t'ovec indifflrence'
(iv) Quond il "
'" (ci) Il m'occueilloit tant6t ovec g-oiet6'
(s. de ruluvom)
(v) Il ovoit ta porte derridre lui et il ovait march6,'S."ti:T;;.*"*l (it&a''
ctaqu| I,ecaractdrediscontinudelasimdtan6it6dedeurprocilsestactualis6ir,
laide des locutions conjonctionn ,noqyJi;qeGUi'.i: yt-!:::-yue
suivant Ie eontexte' r1-;9tt-'lll9 - tion de deux proc0s conjoints) "tt"*
je serrois les
Lc substitutaspcctuel so' grond souffle choud sur mo'n vrso! ie,
"t'i;u;l1.oiq1:' il marque la continutte:
ou Ia dlsgontinuit*4-: hT;l'i;ffiffi;uiiiii"*''iio"
(vii) Et chaque r.,t qrl-;.
'entois
-lr,) jeunesse *aff';:"i""]t
crouPi' dents. (c.Alrus)
ff comprenoitpourquoison-enfonce et so *rergoot
311
310
verblrl orr ndjec{iv'al;
-- .t'lt, pttxttiltlt', n1 x1: 1tr'rtl l'lttttt ilu' tlttnitt lroitrlt t'ltr' :
J/rrul\1,t.ll(| i<rrrl'1r.,ut s,r,rrrpluyr.r (.()lr)ltlc <rtrnntifit':tlerrl
lcrt kx'rttktll[ lillv(rrl,hllt!il: 1,, ,t,,,.,1,rc rlrr f('nritritt rloritttt les adjectifs
a,rr,*'.,,,,'ii..i.rii.,,l"i.,i*'ii'p,;;,1 iiir;,i,ii,
(xxv\ Elle t!toit tett(irnnt'rlrrl: ru poslblc' fCrninirrs ('()ltllll('lI(,'ilItl l)itl' uIt(. (1('tlsotlll(! :
(X;li lr';;:i;i,;;;i';. no por, ilus sutrs/oit dcs rLlsulr('ts o[:tt'nus' (ii'f --Vous ollez r{fl{chir.
_ lltrs crttttllltt,lt,isrllts I p,,opro col,tttl( lt,, $011, ttcu'J, salc colllnle lc,l '' C'est tour r\fl1chi.
it,ttltlttritl,isricg
.oirn* -un c@ur'ct<"
innse.' it'ti - ( Bo rLE-r Ir--r-{BCEJAC }
iil;;;;;;;r;n;i::yi,.::ittrat'intedsiiti par
'pcisne,rtrrtlrettt'ert.t',,,r,ril lrr' consdquencc: h peau grise' loute ridde,' toute vieillie'
dcs suiltrs ar,utorn:r,tis6r.s qrri esgrrirue.ut (iii) Elle ne voycit que lo nuque du marquis' A
-
en,utlteu,n ti e,t troutir,'irii'i"iiiii p"i'i1,o" i' liet' iolie d' croqner' etc' (P. rI.iI,"tIr)
gu'il renoit de lui posser", Ihdrise n'oscit dire un mot'
qu*ntitc suftisttnte qou!---qqr:' (iv) Encore tour 6rou.die du savon
5.9.0.2. Les arlvcrbcs qui exprimcnt f iclde tle . (c{LEr)
suffi-sattmte nt, n1e.yi, etc. :
1;!1tj1:-1 o qrr:lntit6 plr,rtielle : sd tttoitii, d, ilemi, att;r lrois tittarls, etc,, partiellement,
(i) /e dis que celo o assez dur6"' (e. vI.rr,l-n) en parti, etc.:
(ii) Une monidre assez noble de construire votre vie"'
(v) to fine lgratignure, i demi cicotrisee, ovoit dA €tre €corchde froichement"'
(rraunors) (nonao-cnn r,nr)
(iii) Les foits parlent suffisamment' (vi)Amoiti6tourn€sursonsidge,l'oncienGoulois'laregordoitfixe,ment'-
(J. J. aNrrER) (cu,nn)
(iv) ... tout 6toit calme, er m6me encore relarivement silenc,e,uj.J. (vii) ... Ies avoncdes rocheuses qui fermoient aux trois quarts I'entr6e 91?T''')
ANTTEE) (noano-cnrr.r,nr
l,opposition de (viii) Cette n'o pu €tre gue partiellement sotisfoite'
Le franeais esprime au mo}.en de I'oPpositior. lln peu/prrr
demonde
(orc)
coot"""-p.iite quantite /vs/ quantite insuffis:lnte :
276
(xi) .,. un ensemble de pracldures minutieuses 6toit prescrit par le pr'fet de Police et minu'
o unitds a,rlverbiales prirnaires subaJternes.
tieusement observd por les moindres
a stmcture.s prdliositionnelles (u. LEBLANC)
L'etudc tlcs ca,ractdrisrr,nts tlcs vcrll*ux est tl'une gril,udc courplexitdr' dtt0'
tles ritpports rdcls qui -tloivent trouver leur exllrcsstou
d,uue part, i, ln cornplexitc-.1",*iti.1xio1, Lc crr.nrctdrisnnt tlrr vcrl;e pcut so pl:lcer i' l* fin du GY :
ii"g,.i.i.iq"i, ,
tlescriftion, obscri-rrtiou _p-articiprrnter1u sujot, et,
rnorlificatcurs du
A tr.,, frart, au f"it' qudf"i ili..or*"* st:ructurcs qui r-dillsent ces diff6rentes' (xiii) Depuis des onnfes j'ovais luttd Patiemment pour en arriver ld'
prtcO. deuri:nt Atre eiploitOes 4.ans ites zones 4e signification (s. de BEAUI'om)
5.9.1.0. Les forrnir,tions atlverbirrlcs en -'le't' constituent une (:litsse ertre- J.g.1.1. esiste eu frirnqals un noml)re rela,tiveurent rfclttit el'unitds adver-
Il
*u*loi^ri"n;*b;';a;;;b"--;;;;;;";oairi"t aussi bien tles verbes que des lriiLles qtri prrisenlcnt,rr" inr*[ identique i c'elle.fle.l'adjcctif qrralifiart un nonrinal'
sont .un.r. sous le rioms cl'adjictifs n-eutres adr-erbialises (inl'a-
arljectifs : Ces modifiir,nts
.irirrf"*J ; le phrs *oor"ri ils fornrent avec Ie vlrbe caracterisent une suite
je j'oi .qu'il.s
(i) Mois sens confus6ment que tart...
(r,r cr-6zlo) iG toriJ cofie.ion, autornatisde ou semi-autonutisde. Plusieurs situations sout
ir, dist.inguer :
(ii) Leprot l'€coutoit distraitement... et uno-fortne "-y^-?t"t: bas
(nonuu-xnncolac) o <les unites qui pr6sentent une forme- simple -
peu m'lodramotique, n'est pos
totseieii, lonrd)ouidentent, iktuu-iloucetnent, otc' (Y' Yr$ANt
-*- .191?)' . -
iclen-
(iii) A portir de ce r6cit qui, s',il peut poroitre d certoins un Srr: iA pLlu sdrnantique, ies.deux unjt6s peuYent avoir une signification
moins tristement et sordidement vroi... tiq"e i porfi i clair : ii;t;' iiitririt'it, i-oueri moujouer mo.llemen
{,
maigre9t9.r
ou diff6-
(Butletirt uitique itu liore Jrangai's, no' 358, 1975) ;;i;; ; ' ji:ia i lioiaerri"t (boire . froid,i parter tioid,ement), I maisrement
(iv) L,ouvroge qui est remarquablement document6. (faire inigre i lrtre naigrenvnt), et-c. .
(Ibiit.) '' Ces cti.rcieri*arrts du"verbe'ort a"* latittrdes eombinatoires limit6es et s'em-
.
lrloient pratiquement aYec dos verbesparler d6teilnines : chaud : tenir, ma-nger, bo'ire
Les adverbes e\ -rtent peuvent se ctractdrisgT pq des-niveaux d'incidence i,:,i,"o,ii;.ih*.r'pu.,1.,
'"'i,)v,*'1rtitt"er,'po'intn,r/ier; clair t tsoir, clair; doux: tiler iloua; d,roitz mar'
diffdrents. Ainsi, il aJ* ,averbes de modqli.td_ (pro.b&lem,ent, certainement, ,iri, *'upn'droit; d'ut i cogncr., iaperr,froppy, swin?'
"ri.i.
etc.) qui sont incident al, pnin*u Novau 1v.l"r..?'C's'L des adierbps 93A4r$_ ii:"rliitii cha'ttfJ.l- a".'; torJ , inlnw, iottbr,-sonnerl raisonier Jau.r; ferm--e:..dis-
taLils'finJiniment, granilemen-t, elc.l, des adverbes temporels et aspectuels (recem- potisser ferme; frane: parlet Jranc; iuste : chanlar, peset) ootr'
arter, tenir, tiier,'iiste;-
-iient, oit , s;arratn, ie ,osier, atre- tud, parlu', rcponilre, ilire
JrCquemmert, etc.), elc. iiriih, tripiL, 'trtttrntr
La pl_ace aes aaver"Uts Jo--rrrr,t est 4ictdc par la structure 6u G\r et par l'etfet rtel,; toii rond ; see-: boite, tester sea, otc':.
stylistique que l'on veut' obtenir: plus sou- (i) Elle s'orrdto net.
si leverbe est a * t"*ir-,simple, I'a6verbe ert -ment se place Ie (s. de ruwon)
-
vent apris le verbe: (ii) lls ont tap€ dur.
(v) on croit difficilement oux fl\oux lorsgu'lls yous tomknt sur lo t€te. ( Ibid. )
(cArdus) (iii) Mors leur 6lon est stoppe net.
( Bullctin oriti.Yte d'u liore trangaia, no. 358, 1975)
L,adverbe peut 6tre ddplac6 en tote tle phrase avec une pause de d6tachement
emphaticlue: (iv) /e lui feroi poYer cher so disinvolture.
(Drc)
(vi) Lentement, comme une ploie, le poss6 se refermoit'
(s. de nurn'om)
(vii) Machinalement, il regordo l'heure 'rbof, court. eic.
t-f t Jilt
(car,EF) remarquer que certains adjectifs ne prdsentept- qu'apparemment
rrne forrne -ment, car il-s'agit eP.r6alite de deux unitds ayant
De m6me, I'adverbe peut prec6der le vf et cet, orfue est partioulidrement aitterentes qui ne sont pas rattachdes par.un9 relation du typ-e
"o.."*puoiaote'en
a"* ucc"ptions
employ6 devant f" Ae.ni"i 0". d.o* verbes coor4onnds, sans r6pdiition du sujet: simple -j aOrive. Si cles adverbes et -ment sont form6s i_partir de certains adject'ifs
(viii) II s'ovonqo et lentement sortit ,o corte de so poche' descriptifs il y a souvent glissement de sens vers I'appr6ciationsubjeetive, desorte
'(ix) Elte croyait que spontan6ment tous les liommes s'oimoient les uns les outres' que l& liens'sont.onrp"! entre les deux unit6s. Ainsi, I'adl'erbe bassement est'
(s. de BEAUvoTE) forme d partir de I'adjectit bas2 a;-ant un sens moral, adjectif qui ne peut pas
s'employer cornme adverbe: "
auxiliant f auxilie (infinitil,ou
- si le verbe est une suite const,itud d'un
participe), l,adverbe peut disloquer cette suite et s'infiltrer I l'iut6rieur du
(tv : (v) lls se sont vengds bassement.
(in P. Robert)
(x) Il y eut un oppe, d'oir gui frt leg€rement tonguer lo remorguei"rr,nF) (vi) {-es hiondelles volent bas.
(Ibiit. )
279
278
cotrttne der subiltit'uts
r.$.1.3. Il t,xisto arrrisi tlcs rrlver5cs_ rlui s'trnplo,it'ttt
l)er nr0rrrr,, l,lrrlvt,rlrc tlnil,emenl rkrit,0tro tttis eIt relilliott nreo I'rttljr:<dit
ilroi;t i"ainsi, \r'utrentent, i'o.rnrnent' irtc' :
autre'
rlrri ,,sr: dit, rl'itle p"r*,rii,ni,1iii,1git lronrr6tentt'rtt, selotl sit, cottscieltco" (un gargott "^.,,.i,'riorrt*-,r,i "."'rriJ
(i) si j.ovois ,, ouor,r roir'ij;lqu" yous rne dites mointenonl, peut-Gtre aurois'ie ogi
tlroit ) : ment ovec lui. (.f. ;. rs.rrun)
(vii) ll o touiours ogi droitemcnt avec moi. Lupin I'ovoit suppos6.'--
(ii) Ainri Conc. les choses s'occomP'issoient comme ' (]r. r,ErlLANC)
('ottlnt: lcs ttdverbes tltr l:r, pr:emiirro sdrio, ces lluit('s ont <lcs,hr'titudes combi-
niltoires rcdtrictiye$ , lri r,*,1,oi.r,- i.lro1i.r', ytn ior, rirc (tottt ) }ls ,' bon z sentit, ten'ir
rrrl-couri, irrrr:ilrr, ile*etrei, restff,'{s lroilrer, t(tttp?t, lburnet cotrl; ereu:t: J.s.l.+. r,c (ilurctdr'isant rlu r-r:rbal peut 01re tfalisd pi1t llnL' structure pr6-
,i; ;; ,;L"t"u" pidpo*itionnrl on pe*t di*tinguer
sontter, pcnser c)'ettJ:; tlru: lmnber, pottsser.tlrtt'r" fcrnie : aeh.etet, ':'!':.!::::::-;- nositionnrlle. suiraut il;;.*"
gras: /a'i1e gras,' jaune '. iclairet, riie, *otttire jaune; ruuurais :,senllr fit'att'oaxs;
rnort;
irlri'l'ii:ii"lii."* (o- cALATANU, 1s?7 :53 sctq) :
irr"o, I corrp-rr, inino, ,rr,ii; toiiu : grinper, fiocher' raide, tombe.r ..raiile oles structrtres introduitcs pa'r la pr6position
z6ro
:
r.org" , ii firn'rr ioit, ,^iii io"'gi ; ,i", idrnirrri,'Trapper sec; serr6 : iouer semd' etc' (.c I)t est d6sign6'ir.Jiiiu*nJff.nr"r,t p", f"'i"}*i,le 'comliltirnent d''attitude'
(viii) Elle coupo court aux explicotions... nt *"'.I,,ir"tari; ;ri l'a siructuro cornplexe: o { N * Dt :
Dir,ns une suite verbale courpos6e de l'un tles verbes J-aire, la!spe-4t.,ou dtun an gri cle, etc.:
verbe de l)e.rceptirlr,, .,,t.iut.., toi'rr sttfiir, ctc' f Inf, il arrife que (les DL norma- (vi) ll se levoit d I'oube i la manidre Paysanne' (Drc)
lement aoi6pot-it prdcltlent' Ic Yf qui regit I'infinitif :
280
d, toit; haulerd urir: bcssr' parler, crier, direl
illa cantonaile'bilir d' chatr't:
ra<tott'ter
r,atlirrrensiotrrleLrris6opr6ci;elrrlxlsitirrndttlocrttcurprrrapportausitu6
aat".*ination spatiale qui esprime une
cr au siturnt. on peut ltrliiii"l.liii*irti- timlt" initior" it ru'e iisde ponctrrelle
i a'r.ri", ,i,., a ,/r.*";r' ;;;;;;;;,'i'''''",'*'4"r:,!!rY:,:uy";ir;y,:;,r;.,*;i,!f;ruo'':'
aairf*'.,','i.. ; ra ri I l" r tl"ar rache' p i ed' a'tle.ntlrt ioi.p d'ail' ni.pas- y aller de 1,tarrt
t i
visi,e potxllrrt'lle fiurrlc;ili^-!itl"';ii;'; iiF ti'"*tt" r*re ln
initiald qrri s'irlentifi- a'T'J\ri.tii"'fl'-i-; "n 'isdc
et Iimite sont
'r'
botrilarue, rttur.hrr d'ttn' ltan pus^r-ittrtger a""' compldtncntaircs :
morle, eie.; (O. (iaut1,lNu, 19??)' (xvi) ll port de Paris' (limite initiale -vis6e.finale) initiale)
(xvii) ll se dirige iit't'lri'it" finut" - limite
"utt t'lrurs iles ddterminatiors qui
5.1).2. La d6lermination spatiale La tis6c 0tre continue
pcut Otrt'
visd'c lleut (accompa-gn:
contiuue (acc91ry-Siante)
un enienrble tf infor- cxpriment un mourement r6el ou imaginaue:
Llr, r16tel'minirtion spztti:l'le du procis est' constitude par
ro'i *"i'Jonn6'es spa't iates d'un otr
jet' le situe, Ps,rr':r,Ppolt (xviii) Le fil couroit le long du mur'
**ti;; ;;l'pt'6.i-".t
i r"i:.p.;".i,li,ri-,I";iiJ*,r,oo* auto.r ites oppositions Le locuteur peut intertenir dans 1'.q:l:t*11*t:1, ri*ite clui Uil*t",,*,}"": mn:l:
s.pare I'espace du locu-
spatiales s,org.,nisent *u,,I;*,"',;,';L,,::11,ff'",:t,;;:il";; ,;i,"*'fa """
locuteur:
locutcur:
suivantes : r^--- .r^ l';pace
i;;;; .,nclt'tt pas
l'a-rr.rno qui n'incLit
^rrr
rlas le
orientttion
o /r's/ non orientation
"""iirc'ihenie (xix) L'orm6e resto en dega du fleuve'
(nnc)
;;;Ji", / pos,ition "91
-"-o.l1:'^ilo"t"
; i-i-;; p"r"iuelle i vs/'i'isec acconpaquanll (xx) Au-delir de la plage. le terroin (snmxou)
#.X ;il;'#;.'
iJans l& plupil,rL-ucs (:arr
""!,
l'di;,;;;t
r". i'^ii
ur(uru +
-'"ett'at, iL lo'i"*1r':: I -? :T':9::,":"'J
ru lfJ
inais cette relation u'est pas obligatoire *,kl ;:
peuvent se combiner entre elles pour
""*.rit"r*.6;;;;' (* M9u19ment)] ,^.. ces differe[tes ddterminations spatiales
(i) Pierre descend vers la rivi6re' [* O-rient6.
,"m"r'resoe'lillHii3"i:i{ii3'-"jjliiTt%f,:-,?it&ilhq:J*ffi
liij L. ,.nti., descend-vers la rivi6re' [+
Orient6 (- Mouvement)l
.p.rl?iiT{ -P,Ti*'.i-:;iffi;
.iffi .'"'^?;
I,ctrait[_orierrG]*po"itiuunelocalisationspatialeparrapportilunpoint
de repdre coincident ir, I'objet :
I i s 6e, I'opposition
io-oo*iort, t+ Cone.etl irsi t+ Abstratt'; ou
i;;;;" d,u verbe,
(iii) tl orrive au palier du deuxiime' (xxi) Nous oDDrochons de la gare'
(iu) L" Iirte est dans le Placard' tlxlii Nous o,P,Drochons du but'
La ;:#;:# * ;;fi;
i),i dlmensron tte ;;llt trosrtrutt f'eci*" '' point
Prtur'u r.e
peut inclure''";;;;t;
a"'gpel,:..pL',l11p,,'* ^LXt:l,'::
situ6; il f aura ainsi une f--iiii jr it,u,;geo dans un decouloir sombre' .
longs pourparlers'
*1t.,"-i;orrj"i. Ce point de- rcpdre
^ - iit+ e.i i;;i;i iit-r;.;sigerent dans
;ffi*t,:;.,;' iiiti'-i"i'-it d /"*/ ext 6r i or . :
Le Dt spatial peut 6tre r6alise dans la
structure superficielle par :
(v) ll o mis Ie DoDier dans le tiroir'
iul; tt t'eirrg, nbrs ae sa chambre' oune structure pr6positionnelle r.-:.^ $^D r. -'6nnsitinn :z€ro:
iotroaoits par la pr6posit'ion
'
rr existe des Dr -fftlu;;i'*Jit
un orrjet peut ensuite 6trc situe, *Y1.o-1.*,:"-:-,1T.:1li:i,:PJti;'iJffi:
i n r 61 1q'
,"r,#J,3"i,i,l"i'J; ;"H;;l J.-q"i'l,t"t*,i'it po. i"" -traits co.relatirs (xxv) Vous rentrez Quai des Orf€vres2 (s[,cNoN)
nir6
iite J.'"] srrrreriorit6:
it./ supdriorit6: introduits par une pr6positionf
(vir) ll est ossis sur une chaise' La pluPart des circonstants spatiaux sont
(viiii ll s'obritoit sous un parapluie' aegmentalg.: _
De mdure, un objet peut sc trouver, d,e'qa!-I!- 9-u
derridre Ie Point (xxvi) Il Port Pour Paris.
282
(ii) verrrrnt du j*nd rorolr, lr no drrtlngucr plus rren, IloCt[stlolrr,lirrritcinitilr,lclltlrtl,dgrlltrrrr.lll'5'1r51lritrtt.l.l)11,1'lllrsubstitut:
(n,nr,t.ri*rr.l,r*,) - lc sutrstitttt tttlvcrbirrl. erl :
n'en descent:;trriro\)
Ln, l)l.dlxrsililtt 4r,gl kl kxrn,til tlo Iu lirrrito iniiiirkr.prristntettl r't'rtrtines
atfi" (xiii) Un peu plus tard, un toxil'eii orroti"'Personne
nitds srrririr,iiticilr,.* ,',r.,,rl'r:l,ii'.:i'i'ii.,* oricnlris tlrri srt {'utttltiix'nt rk' Ittlltirt'tx:cr sinon
esr,htsivt'tttertt itt't't', t:t, t1'1xt rlo t)1,: dnaneri intetger, dilnrhr:t't prurcnit, atc' rrtr substitut sprrtiir'l precrddd de Ia'
prCposition tlc I
z
-
(iii) tt n'ourait nrdnre pos jur6 que les cris provenaient de celte maison- (xiv) lt s,ossit d une perire tobte d'o0 il
pouvoit surveiller les oll6es
(nonnticnrr,r"l:'t) t,iir.lTlT
(xv) Il fout descendre iusqu'i Colcutto et, de ll, troverser e"tqi"rtt;t;L'l|df'
(iv) A noter oussi une certaine poesie gui 6mane du quartier en d1molition'
(Bultetin uitique du' liure frangats, no' 353, 19?5) (xvi) Il ne bouge Pos d'ici' (sI]rENoN)
si le nourinrr,l est affecte du trrr,it [- concret], le I)t n'espl'ime pltts le spatial en frang:r'is i I':r'itley''un vaste
mais lc sprr,ti*lisc (id6alise) 5.9.2.1. Le cas 4e la limite.tiUdg S-s.t.-g+prim6 (ailrrtill ctant"11'r
:
6v,r,ntail de proc6tt6s, U'*i,Ji'piilitf,i, Sie",iiq;;-d"-ii'..*
"'
(v) Le droit des peuples d disposer d'eux-rn6mes, isso du principe des nationalit6s...
(i) ll souto de voiture... courut au salon' (lr. r,rnr-..rsc)
(Btrttetin uitique dtt, liare frangais, no' 340' 197{) to'o' utfolii;rl
fis un foux mouvernent
et un aviron
(ii) Cette nuit-ld, ie
Avec un nominal [* Humain], la preposition de introtluit un Dt qui exprime
la plovenanee ou l'origine :
Avecunnominal[-Concret],cettepr6positionintrotluibtlnlocatifspati-
(vi)
-Je n'oi rien pu obtenir d'elle...
(u. r,uer,r-'tc) alisd :
(iii)Pourolteindrellafortunequil0ipe-rmettrod,lpouserAur6lie,GuilloumevientdPoris
I ei5)
no' 353'
(vii) D6jd, lo veille il ovait eu I'impression que c'6,toit de cet homme-li que viendroit le donger ' @';ii;;;";;ti'iq"'t'i'n iiu" f rinsais'
(srllENoli) t",t
(iv) routes les donn6es du probtdme se prdsentoient E
"tP1'r1. LEBLANC)
La prdposition de est egalcurent intot'}or6e i, des prcpositio[s (ou des locutions
pr6positionielles) qui insistent sur la lirnite initialc : Eq-
rJa pq6peqi-t!o-{ga-}* la variagte {e.la.pr.6posi-tion ti tler-ant-111'1om'[]
(viii) ll retrouvoit das le seuil les yeux cloirs de Le Clooguen' mainl: \ -
..-Q-uuros) (i-voila gue rentrois chez moi juste comme o"tu&i:.
ie iie nn-ruvom)
A la diff6rence tlc la pr6position dis, Ll pr('positiou rleprriq introduiL un Dt /'-\ - elt, se combine
spatial qui exprime non *eulemcnt le point de ddpalt tnrris aus.si.l1} distrnce recou- La pr6position loers,)est marqu6 pour Ia-_valeur*!-l*O*1-9nje-1
o"rt" cdpoint tle d6part et, unhu_trc p-oint spttial; deprris njoute donc une le plus .iuvi""ta"Ufur(veibe cle mciuvcmont :
iaOe ae vis6e dccomlrorsooirt*, absente tlirns'lit pt'ti|ositiorr dis- I-e Point d'abou-
"o1."
tissement de cette *t.rttur"lpotiale olicnlec esi sorrt'enl explit'ite tltns Ia chaine (vi) Elle regarda l'outo qui filoit vers la Loire' (s. cle re,ruvom,;
sous la forme d'un autre Dt:
pour traduire une id6e
(ix) Depuis Doda (...) I'expedition o parcouru prds de cent cinquante kilomdtres' zers peut se cornbiner avec g1-aop_i-ry,1."-t=_-gp!sl-".!l
r'ronnn) (n. cle tensiog :
(x) Mois depuis les quartiers ext6rieurs iusqu'ou centre de lo ville (...) les rots otten- humanisme'
(vii) Ainsi iroit-on vers un nouveau progrds et vers un nouveau
doient en tos.
(Butktin critique iltt, lime franga'is, no' 353' 1975)
(cAuus)
lu j11e-
Le langage courant et surtout le langage tle la presse a consacrd I'extension En pr6sence d'un verbe de mouvement, la pr6position(sirr) t:!1t"9
de la locut6ild partir d{ au donraine sprtial bu sprr,f irrlis? : tion :
l-'.-I. (viii) Les conons tiroient sur res chars et sur les nor*"i;.
(xi) Lo guonil67o-ii6l6cessoire ddpendro du nombre de ki/orntstres restant d porcourir ele nr.auvora)
i partir de l'endroit ot) nous utir,serons les coolies.
(n. nrrnnr) Sur peut servir aussi li, indiquer la limite atteinte :
(xii) A partir de l'6tude des gronds textes m6di6voux (...), E. Vinover tente de I'exominer (ix) II vit le regard de so mlre se poser sur son front'
en elle-rn6me. (cEuus)
(Bnlletirt critique ilu liare lrangais, no' 307, 1971)
2Bt
284
Lcsubstitutinterrog:r'titileltallatifest'"oril'cornbiudotluouavec<l'autres
Auprbs dtun r.erbc tr,yflnt lc t_r*it^[- ]Iouvement], l:r prdposition .eilr intro' prdpositions caract6ristique tle ce cas:
duit urilocatit exprimant-le trait' If Oricntd]:
(xxiv) Jusqu'oir allez-.uous?
(x) ... les persiennes d'une fen€tre qui s'ouvroit sur le c6t6' (xxv) Pour oi Port4t!
(rt. r,ruaxc) ptopflili:'.1il va'leur spa'
p-ir'-uue
Lc ets de Lt limitc fiu.r'lo peut gt-re. esur:ip{ o"u'pr.ipo*ition ir f intlicatir
r,u roi,iiiJoli.i*;i;;,;;fu ;.ifi-a
:
Avec un nominill [- coner-et], sur introtluit uu loci'itif spltialisd: tiale introrluite par
on n'6percevortll"1S;t terrcsses"'
(xi) Vous vous embollez touiours sur une id6e'
(snroxor'l) (xxvi) D'un cdt6, aussi loin que tiwe po'uait s'6tendre'
La pr6position ?our\re se combine qu'ai-ec un petit nombre d'unit6s verbales, quekue rdli qrre intloduisent une
partir, s'.eiibaiqueri etc. : l,es loeutions conjonctionnelleslor)--grre;ye rrnc idde spatiale d'orienta-
proposifitiir-ar'"" I" v.rt"J;;;;i'^j;i';;t"r"i-Lipii*6
-concesslve:
(xii) /e prends l'orion pow les Canaries"'
(BolrBABD)
iioi aiant iiiie nuance'
(xxvii)onquevousalliez'quoiguevousfossiez,votreenfoncevousrottroperotoujourspor
(xiii) /e dois m'embarquer Pour le S6n6gal.
lo
-' - -\ (r,o cr,f zro) monche.
(E. cnABLES-Rour)
/-*"-t
La prdposition$usque-) jttsqu'ri ejt une variante intensive-de l, PfgPg::[9,] 1 -o.9.2.2.Ije locatif qui inclique le-Iieu oir I'on se trouve ou
prds tluquel on
et elle exprime Ia limite non franchie : prOsi'nce.des verbes ion orient6s' Les tnovens linguis-
se trouve (essif) tpparaiieo touiours diffdrenci6s au niveau
(xiv) [o possion des cimes Ie conduisait d l'occasion d pousser iusqu'au sommet.d'un ,,6000"' tiques par lesquets .n ne so"t'
"^*
(8. PEEBE)
du rerareur de ceux qriilir:"rt^a;;q";
"tp''i'n"u-f'cssit i*ri"iii" finnie 1r'a,[atif); souvenr ra dis-
(xv) lls perdoient iusqu'au sentiment de leur identitl' li""ti"ir-t*Gnt exchisivement au verbo :
(RoTLEAU-NARCEJAC)
(i) A la devanture du quincailler on voYoit oussi divers
(xvi) les terrosses des cof?s dlbordoient jusque sur la chauss6e'
fof;i1ir-o*rrrrri
(s. do rEAuvom) ia n'...nffirt-i)t"o'
(ii) 6rond ovoit mcme ossistd d une scdne curieuse chez
L1 ion I'id6e Ae (contact) :
g19go-1t
",o11i-l l.aOuit' lilite-ltleinte
(xvii) Une petite vague se briso contre les rochers'
(nonrr-cur'r'nr) trt'' iio'n| (de1' d ptoti'
L,essifestesprimeaussiaumoyentl'unes6lietlelocutions-prenositiounelles
qui esprirnent la distauce t.p\b! *lt altprzs.Ti'}''i- "l')"i
,.-'--.-\ *!!-n g de, :
La locution p16p9q!!!9-qniXg-.19.96ti de indique la dire-ction:
A g.olC .etc'
!:,.contre,lo_in
(iii) Les rrois hommes 6toient ld oussi, pris d'une auto qui ovoit
(xviii) Puis. soudoin, oprds un coup d'6Jt du c6t6 de la poste il se boisso,ropidement.., i:1$l:J;"
(ROBBE-GRILLET)
(iv)...sonsm€memetendrelomoin.commesijevenoisdereprendreUneploceauPres
Le locatif d.e ltl limite finale peut 6tre r6alis6 aussi par un syntagme nominal
' ' d'eile oprds dix minutes d'obsente. (s. de nuuvolB)
introduit par Ia preposition z6ro:
(v) Les instollotions souterroines de stockoge de propone
cbnstruites i proximit6 des ports
(xix) Georges ne rentro pos directement rue d'Offdmont. p6troliers"'
(n'r"lcox) (Brttses Nottaelles ile France' no' 22-6-71)
Certains substituts spnli1u,x 4tigtiques expriment en Pr6sence dtun verbo (vi) Quelqu'un 6toit couchd t m6me le parquet' (snrENoN)
de mouvement un allatit ;
286
(x) Qurrnd tl urivu il tt'tltrlr( prlr crlrorc ll. Lo ktng dr (lttttt ttil lt)nll rlr,l xr.r.t r\ n,urho lln ltlotll't'lll(itll tl('('(rlllt)ilglulnl r rt\'l
(tl,l rt t rs) tlu ittlitgill:lir{i:
(xi) Partout /cs rry['s orobcs lcs plus vrrriris vienncnt se confondtc avec l'architccurr{
moderne,
(x)LelongdelaScine,surlorout.e<lt:M,lrly'klFld.grrtcrougeroulrrrt-.rlllonncolltrrt..
(( l'litr)
(l'uris
lllo,tch, uo. 1307, 107'l)
le long de l'afflche du clndma' "t
(xi) Son regard descendic
( turltlrrl'(lltl l,Lt')t )
frc.s sult-stituts tltt rt:1tt\re lnult.iptcl $ont : ,r{ll entltoit's, g& et lA:
(xii) les rnurs dirieni solis, Ecoillds, 6rofl6s, fendus par endroits. Au, ras ilt.' (i ta* tlr,) uttttrlrt'ttt cprr: ltr ltlol'tvcill('llt so ddr(tulc nll nivltltll (lll
(II()BBD-(;RII.LET )
(xiii) Qa et li, dons les immeubles du centre, des fen6tres brillaient, point tle repirtc:
-"- (*ii;-bo# . .- . .--. tu
-.. --- r^. arrraar
.
/es rues, quelques poroptuies, des cir6s fuyont ras des mals-onr'
(cu.un) (slrl l')I()N )
5.g.2.3. Le cirs dc lil r-istic :rccompirgrrante (le prola,tif) irnplique une idde pour dc.*ignt,r lir, lignc de tldrottlt'ruont (l'tllI llt(,tlt'('lll('tlt,
tl,espirce-temps, tlrlc svnthisc clc 1:r, lirnite initiale ct rle la limite finale dans nne -+u'jit"ar.*,ulrpl6ie
visi6n lindnirc ou circirlaile. Les relir,teurs clui iutroduisent un plolatif sont: ?or, spatial ou spii,tiirlisd :
ters, tia, ir, trarers, lg.lgtg, fltt rfls de, altlottr (le, ctc._ (xiii)Aufilduparcours,desenveloppesd,obusobondonnlesporlestroupcs,..
Ln pr.r,l,ositiou par)1x,trl irrtr.odrrile scule un prolatit ou se coltlblncr ftYec ltno (Le )iotLuelObsetaaleur, no' 65lt 1{)??)
arltre a6tdfRriirdtion spiltiitlc :
(xiv)C'estcequelelecteurvod€couvriraufildeceromanpossionnont...
(i) Lo lumidre qui pinevoit par I'ouverture r-6v6lo--un visoge hdl6'^
'(Eemmes
d'aujourd'htti, no' 1520, 1974) (Bn'lletin, critiqtte tln' liure Jrangais, no' 382t 1977)
*ttlr
(ii) II dut s'orrdter bient6t, n'osont pos souter par-dessus une faille' La loculion'r,,,r"r,, D (btrt au;our 4ei\6.rsigne tln mouv.,lnottt.trir<rttlrriro rul
(RoBBE-cRTLLET) po.*oil"ui'i,;i"ila" Aepi ri, ," p"r."rif.t'un polnt d'arriv6c coinei(l1nt lxrlttt
(iii) ... Ie barreau qu'il ovoit sci6 par le bas... de d6part:
(u. LEBLANC)
(iv) Par-deli les cloisons, /es rires, les cris, Ies o/l6es et /es venues continuoient, (xv) ll ddsignoit lo Ploce autour d'eux, d'une moue ironique'
(c'{LEF) (RoBBE-0Iur,LItr)
,,..-\ (xvi)ond,soitguetoutautourdeParisilyovoitdesrdseryoirsquibrabient,
La pr6position(tia intloSq{--\,1-!Sgqti qui rnontre un point intermddiaile (s. de uneuvottt) \
su1 lq paridurs i
Le Iocatif d'interiorit6 est exprinr6 par dettx prdposititrrr*/dttttrrot
Tt
(v) /e prends l'ovion pour les Conories, via Casablanca. ';;*'r"""]i;^
5.9.2.1.
(BolrBAR:) .t p;;' p.fl,osiii""""ri"* q.ii traduisent d'uno-ma,ir\ro lllrtrlyll(lu
,,------\ I'id6e
--"i;p;6p;;;ii.;
d'int6riorite.
La lor.ution ri ,rar.ers\t sa yrrriante (,tL t1qrcrs>le inrliquent que Ie procBs ren- clans insiste sur I'icl6e de limites *ryt,,11:*-il. I'inttlriorrr tlon
contre ttn obstacle clue I'ou frrr,nchit : quelles se produit.ou r.-.itru-r" p1o!is, Les principaux verbes quirdgisstrnt; ttn^I)
d'inldriorit6 *ont r ,'.il1liirr, ir'1rn!rr*"i 1s' j"{o.ncer, englo.ber' etengott'ftra
(vi) Un roi de lumidre frltre i travers les persiennes. (r )entrer, (s' )enJottii,"'i;;)Lri;g;';," se ^!iuireri. i'i"'miscer'-,.intp.lanter.' int1ilt
'iniecter,
(s. de eneuvom.) qrter, s'ingi.rer, inaluri, 'i;;;r:p;;:e;,'-s'inJittrer, (s')inscrire' inl*ealtt
lln parcorrs cl'un bout (s, )introlnire, (s, )insi'rerl p'iilirr, plongrr, ete. La lilupart de ces verbcs dettrittrtl.n
Suir-i rl'un norniurl [1 Surfrrce] cettc locution intlique
un locatif obligatoire:
i I'autre :
(vii) Pensez qu'en ce i travers toute la France, lo m6me scdne est en tr6in de se (i) Nous nous engouffrons dans la descente'
moment, (n. rmntr)
vivre...
(s. rle nnnuvom) (ii) Un moment oprbs lo gore il t'instoltoit dans le wagon-lit'
(cauus)
Ar-ec un nominill [- Concret], it, lraoers indique aussi le molen : (iii) Dans les couloirs il y o une brusque explosion de rires'
(clr,or)
(viii) Les destin6es individuetles sont 6yoqu6es i travers les 6v6nements qui ont contribue d h
construction et ou ddveloppement du poys. Dans les locatifs introduits prlr en l'icl6e spatiale-s'att6nue souvent, do sorl
(Ilulletin critirlue d,tr, lirtre frangais, no. 358, 1975) que Ie Dt exprime plut6t le spirtialisd que le spatial :
La locution en lrar:ers de indique une position ou un mouvement transYelsal (iv) Mon pere er mon frire ont p6ri en mer.
par rapport i, un axe: (sprrrNoN)
l".ori:;_*on) (v) on trouvero en appendice les pidces de lo pot6mique suscit6 en ltolie por cet essol
(ix) Un orbre o dt6 obottu par I'oroge er est en rravers de
(Butleiin rl,itiqt'e ilu liare'frangais, no' 382' 1977)
lg-c. l?Oo 28
2BB
-Dn rcpgu.sso cn g6u6r*l l:r, conrbiuil,ison avec un llomiual d6termind pat ltar'
ticlo tl6fini, au tnoins eu ltngue coruilnte : S.g.2.S.Lestleuxtrtitsconrlrl6mentaires,superioritd/vslinf6riorit6,sont
oti conrpleses tels que i gut' au-
rentlus par des eft'rnents'prei*iil,jr".t- simples err' dessous ile' en bas'
(vi) [o vision grirfiaqante disparut dans la mer, il ne demeurail. en surface que lo longue ilessus ile, en haut ae, en" ffiiii ile, etn. I sous-r'.it.'dcssous'da,
cheYelure"' t" "H'":;iosition que si I'actiou
(J' J' Alirm*) srrr n est la marque ite la s1ir61io1it6 spatiale
,pe.itft*'p-*'.-i" i*.u. imptique Ie trl'it de verticalit6:
Dans un gra,nrl nomfure de contestes, I'oppositio1 en, ldans corresponil & une ville.
opposition semontique fignr6 /vs/ concret: (i) Des ptuies diluyrennes s'abattirent sur la
(caugs)
(vii) C'dtoient des propos en I'air. allatif :
(viii) Dans I'air flottoii ce porfum d la fois lourd et ipice. Dans bien des contextes, sur peut indiquerun simpte
(sn'rENoN)
(ii) En se relevont il opergut, d quelgues pos sur la droise' une petite fil'e"'
(ix) C'dtoit une ouvridre qui trovoilloit en chambre. (nonro-canuet)
'1i) ll cnercno des yeux so mollette. mois se roppelo oussit6t I'ovoir loissle dans sa chambre...
(noran-cnrr.r,nr) Enpr6senced'unverbeuonorient6,surexprimeunessifdesupdrioritd:
Devant Ies nonrs propres gdographiques, les pr6positions-etr, ilans et a *.P?s (iii) ll y ovoit des iournoux sur toutes les tables'
tagent le domainL de^la ddteimiiation'spatiale-d'apros le thdme du locatiftED (snmworv)
s,emploie devant les noms de pays feminins. ou masculins commenqant PaT un9 par sur est dessus
voyeile z'en Franee, en Eorryriei ea ,Sur:sse,.ei Israelr|n'fran, en Uruguayr-etc'. e1' f,e substitut qui repr6sente un locatif introduit "
deiant les noms de provinc[s historiques ; en Aniut, en Bdarn, en Lirnotts.in, etc., (iv) Impossible de mettre lo moin dessus'
ainsi que devant lei noms des d6paittlments frangais form6s par coordination: (M. LEtsLANC)
d6-19rm-rla-n-tz -l? pr-dposition
en Seiie-et-Oise. Si le norn g6ographique est suivi d'irq '**"
qu'on emploie est dans : ff"ni ti lrance tottt eii[i6/C. Le substitut en ilessus intlique la face sup6rieure tl'un objet :
292
Eulangrrelitt6llr,ire,ile}isteunno.mbrcrelatiyement.rddui!doverbesqul
Da locution en aaanl (rZa) csprime un antdposit,if spatial- qui tranrmot aussi
uno id6c d'itccompagncrnent (prCposition) ou tle direction (substitut) :
p"onuoi'ffii-r* rr""iid ;Hf^l introrluir par nprls : courif, trainer, etc.:
(xxi) EIle t,r.inait apr€s elle deux enfon6'
(vii) ll
marchait en avant de la foule.
(viii) Chauvin, lui, voulut bondir en avant. Laprdposit,ioaaqtrisapparaitdansdessuitesir.aleurspalialeqrrisontma,r.
pop*laire) :
(sruENoN) ,roe"J"r*i'pii,rt .t, ,rlo ff";;giil; ae ungue (laugue fir,mili€rc ou
(xxii) lo cl6 est aPrts la Porte'
Lies locutions fo,ee &, 'in fwe de lnsistent sur I'idee de disposition d'un des deux i esprimer une loca'
objets situds l'uu relativement i I'autre: La locution adjectivale et adverbia'le atu rctruit fc?eJ,se$
lisatifn airiere"par rapport' dl uno ligne ddterminde" :
(ix) A cent rnitres des tentes, je m'ossieds sur un rocher face au Nun. ',el
(n. rmnnn) (xxiii)Unpeuenretrait,,opetitefilleovait6goletnentl'oirabondonnie'
(R0BBE-GB,rLr,ET)
(x) Puis, soudoin, elle ne s'occupoit plus de lui, s'osseyoit en face de Maigret.
(snrnNoN) 5.C.2.7. Lt localisation par r^'pport i' ule ligne de clisage est gouvern6e-par
desa (de)' de ce
par le trait [+ Svm6triquo]: ropp"osil"",-"*pir"" d;'il;'i;;;J;"q.'3 *,ligne"de partage-(ez partage franchio
L'atlverb,g_1ggly\ !y:: Iyq,Ie caract6rise cdti-ci ) /vs/ espace qri
"i;;,:iA; trias ic locuteiu avec-la lifne'de
(xi) Derrrere une crois6e entrouverte, un homme et une fernme s;e tr.ouvoient face I face.
";i*rui
(de)''en deta (ae| del'autre cotd (d'e):
(oALEF) (i) En de9a, se repete lo succession des devonrures
(RoBBE-cErr,rrr)
Les locutions en
-- t6te . @, i y^!g lQtn .(de ),ajoutent une information suppl6men-
taire'sur le rang : (ii)Acentmdtresau-del},unepoysonnef/,rtantunsacdprovisionsmarchoitdlorencontre
de Mothios'
(xii) Nous sommes repartis en deux corddes, Pierre descend en tete de la premidre. (nonrr-cnrr',ur)
(n. rronnn)
Au-deld, peut introcluire un locatif spatia'lis6:
La principale pr6position qui introtlui!--q1 Wstpositif est (a,nteri:1 (iii) ... il Dermettro ou Dublic froncophone au-deli du plaisir de lo lecture et des dmotions
t ' ,.rr.rti", de decouvrir une soci6t6 en pleine mutotion"'
(xiii) DerriEre tui toute lo moison 6toit vide.
(nonnn-cnrr,rot) (Bttlletitt' uitique ilu liore frangais' no' 382' 1977)
Der-ribre fonctionno aussi comme pr6position sans terme B (substitut): Par ajoute une idee cle prola'tif d' celle de ligne de partage:
tlelit'
(xiv) Juste derri€re se trouve un petit ploteau. (iv)Dehors'derriereloportevltr6e,pardelirlespav6setlovose,l,eouduportbrilloit
(a, rrnn.nr) ou soleil"' (R.BBE-GRTLLET)
combin6e avec Ie relateur sp6cifique de I'ablatif, cette prdposition exprimo lieu du
le point de ddpart ant6pos6 i De ltatilre c6ti (de ) 6voclue lir, m6rne ligne de partage qui separe le
locuteur clc celui dc I'objet sii'rr-6 :
lirii (xv) De derriEre le lournal, une voix oppelo.le chosseue
lill (snrnroN) (v) De l'autre c6t6 de la porte une voix oppelle doucem"lt'--^----.
(s. de rtluTom)
t,
f
La, locutioq en arribre (de,2\ 1o6tno" ta positiou aYec un verbe [- ]rouvoment]
De ce c6t|'ci incrlut l'espace du locuteur; tauclis que de ca cdti'ld'
inclique tout
et I'oriilntation aveC un verbe [f ]Iouvement] :
sinrplement la direction :
(xvi) Il est restd en arridre (de ses camarades).
(xvii) Elle se rejeto en arridre pour pleurer d petits coups' (vi) Il n'y ovait personne de ce c6t6-ci'
(cAuus) lvii) ...i1'n'y oroit ptut Personne sur la digue' de ce c6t€Ji non plus'
(RoBBE-GEruET)
A l'arriCre, de l,'anibre s'emploient comme des substituts:
(xviii) On entendoit pourtont, i l'arridre, le bruit de I'eau violemment bross6e por l'h6lice. 5.9.3. La d6termination temporclle
dif{6-
(BoBBE-cR[.LET) Les nombreux proc6d6s linguistiques- mis.en @ultre poru exprimer les
(xix) ... une mouette yenont de l'arriEre... rentes nuanC.* a" r.'iiliiii.ti"?iiiiri"-*U"-p."iuni Otte^classili6s d'1prd9 --trois
(BoBBE-GBtr LET) dimensions essentielles :
La pr6positi.gnf a?rD"r) peut s'employer comme introducteur d'trn locatif spa- o le point de rdf6rence
tial, mais cet em$lo-i est d.-'un usage plus rare que l'emploi temporel : o h frosition par rappbrt au poin-t tle r6f6rence
o I'orientation (limite et visde)
(xx) [o rnoison esi juste aprds le pont.
295
294
p:Ir un particilxr Prssd:
fr* xt,ruct,urrr,ti1;tr rlo* nlo]'(t1* (tlri tl'riduisont les relrltlons nprltitl'terqlortrllos -
*rttroi6s,rlljirt*irt l,i* 6i'Crrcr,,,.irt* rli nronrk, r,xtdrieur cst cornrnandcr: llilr le trhoix (viii) Ses visites termindes, il revint chez lui' (<'.rrtus;
ilu lioint rli lirltirgrurr. ir:r ftxlllisrr,tiotr pt'ut 0trc orgrtn-isdc. prn' r&plrcrt; :ru triplo
rdfrli'trrrt,itl tloi-iai-maint,enan.t (011o rtei,ri*) <ltt tlc nut,nii'rtr intlirecte, satrs rir,pport I'crlle fini
i\ Iteslxrcc-lotnps dtt lot:utetu. pflr nne propositiolr A' :
esplit:itc
' Lo riyxtonic rtes *,i[titut* de ternps (naintenan.l lators) doit 6tre tltudio
-
(ix)Lorsqu,ilrencontreunobstacleinsurmontable(..')ill,iviteenfaisantuncoudebrus.
rlans la p6r'spcctil'c ottcrte lxrt I'opposition fondanrentale G e n t r i q u o. (csp*ce- que...
tcmps aitcicuicu4-/*/ rr,i trrceutrique (t1isco1r.s r:npport6) ou dnonc6 (8. prEnLE)
/ss/ r6cit.
' ' De mdruc, 01 pourr.il gistinguer, darus le temp-s, des _locatifs d'ant6riorit6 /vs/ SiLlma,crostructur,etetrrportlle-estcorrstituiedcdeuspropositionseoordou-
h"riiO*" p""t' Ot'"-i'niiotluite pirr Lr conjonction substit\t
q'ue:
ttes locatifs d6 poJtdrioritd (au"anl, Ie dipart I apris k dipart) qui. recevront des necs.-i*
ioimes sp6cifiques en fonctiori du point de lef6rence choisi-(delzain l-le lenilem,ain )- portes et que I'on cro'
/x\ Aords trenre ou quoronte secondes, tondis que I'on-cognoit..oux
Le ias qui exprirue le point de ddpart spatinl se retrour'e avec la nt6me struc-
turation 4,rni le tenjtporel-aspcctttel;11 )'aul'a ainsi.un- ab-latif temporel-as- '^' .ilir,,'l.t-*tJt.t, il dit d son compognon: "Suis-moi"'
(u. LEBLANC)
y a'un alin,tif dti temps-espace (d.partir du 13 septembre l.j.us'
pectuel corrrne il"li,.tt-t1, il fauttenir
'qit;au lJ septelmbri). L'intervalle ternpoiel_ qiri spdcifie les deux. limites, initiale
5.9.3.0- Dansl'expressionclu moment
et dela
-pdriotle
un itin6ratif spatial (tl'ici lit). Ln s1'nthd_se espa,c_e-temps a"riiueridans le temps un 6v6nement:
6t finale, d, compte des types de,;ifi;;;.:;"ir.l"o."t
"or..'*1ro,id
exprimOe par le^prolatif spatial se r6alise par'les mfltnes molens dans le domaine ' ola r6f6rence auto-d6finie (date chiffr6e)
^imaginaire (d, traaers les d,ges
d.ri rnouvernent iernpolel
-ac1l'erbes "qui ). La m€rne-synthdse. se o la r6f6rence centrique
manifeste dans d.es inclique la qutlntitd iernporelle (l'espace il''ttn
o la r6f6rence allocentrique
instant )-
Ce's paraUelismes sont revdlds par des conespondances. dans.l'cmploi des rela- 5.9.3.0.0. Le Dt temporel qui exprimq
Ia date chiffr6e n'est'une localisation
teurs et de certains sub,stituis qui iervent il introtluile ou il reprdsenter les locatifs n""*-io ieste des cas, la d6termination
auto-ddfinie que si la aut'" "rt iomptEte. p.t I'in'stance 4u cliscours ou par le con-
spatiaux et ternporels. contient toujours 4.. Jffi""it iJiffit
' f,es diverses'Iocalisations temporelles sont r6alis6es linguistiquement d, I'aido texte lingSristique:
des 6l6merrts suii'ants 6td cr€6 en 1939'^
(i) Le Centre Notionol de lo Recherche Scientifique a
:
o un suirstitut temporel d6ictitlue, Qlaphorique ou cataphorique :
!outtelles ile fratce, no' 29-9-73)
(Brboes
(i) C'est f€te auiourd'hui.
(ii) Le lendemain de son orrivee d Paris, il ollo voir le Louvre' r:lttsieurs proctdds:
Portr erprimer la dale -Ol io'l' o.n utilisepr'6positionzet'o:
int"roduiL
oun ssntflgm",'oil'i'or pttr la Pd * N:
oun syntagme rtominal.:
le 16 aoOt d Libreville'
- de rection direct (pr6position zdro): (ii) De son c6t6, Concorde 02 s'est rendu (tbid. )
(iii) Quond il rentre le soir il peutCtre content de lui.
de rection inrlirecte (pr6position segmentale) : Sil,ondoitspdcifierplusieursjourn6eschiffr6esonseser.tclel,articleplu-
- En ce temps il 6toit jeune.
(iv) .!91 t
kttffi"ft
(Brbues Now',elles ile Erance, no. 29-9'74) tn""""l"giqoe^des deux ProcEs :
commencl noivement d I'interroger
il o d'obord souri'
L'id6e de p6rioile en cours est rendue plus explicite par I'eruploi d'un relateur (xi) Quand i'oi (s. de BEAUVoB)
duratif :' pendant, ilttranti_t)
o/o' ou por le chemin de fer rdgionol' c'6toit presque
(vii) Le prix moyen de ces produits o 6t6 pendant ces six premiers mois reduit de 5 (xii) Lorsqu'il quitto.it.lo,']ll:--* outocor'
toujours vers huit heures'
(EoBBE-GRrI,r,ET)
5.9.8.0.2. La simultan6it6 allocentrique qui s'inscrit sur I'axe du r6cit' marque
soit Ie moment soit fo--pZ'rioa" d'or, proc6s qli coincide.chrolologiquement avec
(xiii)Donsmesoutres.fermes'jefoisl'ilevageordinoireenm€metemPsquenoustrovoil'
un autre moment, iiirl p6riode^ou un'autre procds diffdrents du moment lons Pour lo loiterie' (snENoN)
de 1'6nonciation. ""u
Le momgnt s'actualise linguistiquement : (xiv)Auretourdemonprocds,j,ovoiseuUnevisitemolheureusequiauroitpucompromettre
a pa,r uu substitut adverbial : alorsr'maintenant, d prCsent f un temps ' d jomais mon experience.
du
(BotIBAnD)
pass6 :
d lo structures it celle d'association'
recommencer sons cesse
L'id6e de *1*r112n{i1e s'allic dnns. certaines
(i) Pendont des semoines, nous flfmes r6duits alors m€me
.. Iettre... ce qui peut s'actuari."i"|'I-t"1['"4'-ttuJa r,,i'ii[""t" u" sujet Ie plus souveut' au
pluriel) :
(ii) Comme les ourres onn6es un vent froid souffloit maintenant de fogon continue. d'occoPorerrl o.tt#t#: commissoire.
(xv) Tous les deux Peroroientl la fois ovec le d6sir (M. r,r,Br.Arc)
(iii) Elle sourrioit I pr6sent.
299
(CALEF)
298
pilr rnpprtrt. 1[tt noln :
I,rt, trtlrlxlr rr*l rrxpr,iurd6 lrir rrno *dri+ rlo rl6tcrtrritrrltrls tltti sr,rttl t\ lrr, Iintit,c I)wranl atltnet lt,ussi lil p0.itp0siti{)Il
(t1i(t(,r (r(! rfrri osplirlrc ['rrrnpkri (.utx'urtr.ttt tlcs rt'litttlurs cilril<:- six mois durant...
rlrr rrrurrrr'.ril t.t rlu 1,, (xxvii) ll espdro (sIrLENox)
Itlr'isliqrtcx tltt tnorttt'ttt cl tlc I'ittltr:r'ltllt'.
ziro s0 r'otttllitttr sottftrnl' it,vctr ltl Prl tltr Ll totirlite: (d'u timnt
l11i 11r[11[1,11y
Lru pr6position de urontre lir'
pt'riode dtrns des suites ftutomatisees
(xvi) Nous n'ollons pos le pleurer ioute notre vie' ile, ile saoie, etc.) .#'{;t r* cuut"*te tle lit' p}rase n6g&tivc i
($. (k' Irtl.\Uvom) "t 'inn"
(xxviii) Elle n'ovoit pos dormi de toute la nuit'
(s. cle sDAurcrE)
Si le repltegr ri 1'est pn'i spdcitique de lrr, p6riode, c'est- le contelle qui err re-
r-ruc1e prencl en charge d"'esllrimer 6ette-urutace tetn-porelle: le-nominal est ent- (xxix)./e me glisseroi de nuit dons Ie contonnernent'
(lbiit. )
piort ai pturiel ou il.-'exprirne par son thdme lesicrrl mdme l'itlde do p{riotle :
pu' une maerostructure qui eon-
(xvii) Les tromwoys 6toient toujours pleins aux heures de pointe'
(c.rrrus) Ira periode peut egalernent 6tre nt1"i*6t
tient :
(xviii) A cette populotion viennent s'ojouter des tribus nomodes, celles'ci orrivent au PrintemPs
(..); elles rePortent i I'automne. - 9n g{qn{!! commissoriat' il lo prit por le bros'
(n. r'mnnr) -\ (xxx) En sortlnt du (caLEr)
Les syntagmes d valeur tempg;+[e introd,uits. par^.la prepo1i1i91'ea,S'of,no- (xxxi) Tout en parlant je regordois lo porte'
d tomme des indefinis aux d6tiqis , 9?_rywl (s. denuuvom)
sent aux deter"minants pr6c&les d^q
4e I !r! de, en Jin d9 | d. ta fin ile, etc. :
d,C\t1.t
par-:c149nitg\t--!9 durant que'
- une proposition introduite ,pe'!qq\!-lluc'
que' etc'
(xix) En fin de soir6e, cet imbdcile de soleil foit une aryorition comme pour nous norguer toodi ;;: fr;;; qr';; iant que, aussi tons€nt'Ps
2
(BoMB-ll,D)
(xxxii)Demoincepcndrntqu€nousferonsune.reconnoissoncepourchoisirlovoied'occes
t^^^"'
La pr6positiot ilarts indique l'interiorit6 temporelle : 'r'r".-o,iji:-l; ;;'il ou comp.
du second groupe monteront
'"**.1
(xx) ... puis, tous (...) regogneront dans la m6me iourn6e le comp ll' o peu l'imoge s'onim"i';.
(8. PIm.RE) (xxx[r) Tandis qu'il regordoit' peu
U" BEAU-yorE)
/"-.-\
La pr6position" Per:traduit une itl6e de prolatif tomporel: (xxxiv) ... le yent nous obondonne rlors que nous croisons ou lorge
'i#ii#;
(xxi) Cette digue est I'ouvrage ovoncd du port : tres dongereuse par grand Yent, on peut ,o
plate... (xxxv)J'ovoisdoncddcid€.q.ue't'ntquolepoissonseroitobondont''ieneprcndroisleplonc'
grovir ficilement par mer ' ' ion gue comme midicoment. (]Jriit.)
(B0![BABD)
retenlr?
La pr6position souE s"ernploie pour introduire un Dt qui indiquo la periodo lxxxvi) - Combien de temps comple't-il .me
historique :. 'r- qu'il
Aussi longtemPs r- le loudro' no' 1520' 1974)
lle,mmes il'aujouril'htti,
(xxii) Celo se possoit sous la R€volution. moYen de la combinaison des formes
La simultan6it6 incluse est exprimee.-aue;';i;;ot" d''o relateur de moment
La p6riocle e"stfenduo plus erplicite par l'cmploi d_e^moyens specifiques tels verbales t*rnp* pooctuli: i;;;t'a;t;tif'
{- N. ilans le conrant de + N) ot'talif' le plus souvent I'im-
+'ti-]"
qrie les licutions.au corrrs de (quand) ou do pu'iodJ?'"ai''?i'':;;;*;
(xxiii) Au cours de li nuit j'eus une violente 6motion. parfait) ou dn simPte gllr:
(BovBAxD) de regorder d' t6t6 d'i'":;i,;$,lt tott't'
(xxxvii) Quand its se rerirlrent, te iuge continuoit
(xxiv) ll reviendrodans le couranr de ta matinde.
l'opi.titif'
Les deur pr6positions penilant e\ @urantlxpriment lir, p6riode mais elles s'op' (xxxviii) Le voyogeur opprit ta nouvelle alors qu'il 'Drenoit (RoBnn-cnnrut)
posent entre ellei co**"t rmrrqu6urs'-de la d isco nt in u i t 6 /vs/ co"j i- les flics nous sont tombds dessus"'
iuit6: (xxxix) Oui, juste comme on sortoit de Bullier'
- (s. tle unluvom)
(xxv)./e ferme donc pendant la riuit les cloisons 6tonches.
(noueeno) (xl) /e suis n6e que mes porents 6toient trds 6g6s"' (snrexox)
Du,rant indique Ia simultandit6 continue surtout en langue ecrite et se com-
gui oppose l'ant6rio-
bine souvent a1'ec un quantitatif : non simul.tan6it6
5.9.3.1. La correlation de i"ioh* di^mension du point
(xxvi) Durant prds d'une heure et demie, Prosville s'obstino dons
ritd i la po.te.'i'o,iii"**titnotft6;.,p;t
c"t dfi.It"itt *o"t compl6mentaires
ses investigotions.
(u. r.nnr,erc) de r6f6rence, ,iri*'iitiq'"'
""ot.iqr"'J,i 301
300
otott.rt.fllr6 fllrtrl[rr6r rttuna lnnnllro oom]rl6ntontniro srtr lo sit uC ct Io situtlnt Nasrrirc si*lilitr ,{,1#Jl:};t;;.:iff.r$,,-:i ",,'":?i",3#iiJ"ulJ-o'fJl3}l'u*iTi
ionrpirroi: I'dvdnornrint X tl ntt llotl nrtlttt;'l'tlr'6ncmcut Y - l'6Y6rletncut Y a ou
ti,rrr'ripiOi I'dvOrrqn.iirt, X. t,ror.grurisrtl,iotr tlo Ll phrnsc tcrnpotrtllc striv;rnt I'ordre
f#-':.''ill'lt ll'\''&'tiil;" a" *'i;.,t '
dcs dcrrx dvdttotnotttg ost, lo rdritltrrt, d'utr ohoix opdr6 pu le locutcur' sembtoir rout entiere enfeflnee
t"tttsitJJ'lT;,"1ffi"[:,
(xi) Naguare mo vie
5.9.3.1.0. Iy'antdriorit6 contriquc ost, osprirn6o ptr des 6l6meuts rle structu-
ration plus ori nroins complexe tels clue : auire en prerence t1'un
rom [+ Di'
s clet*ier (en postposit iort)'
r un substitut deictiquc - ltrs adjectit
o
iitioo'i"*F."t"lfJ immdd'iate avec le moment
Ces substituts impliquent aussi l'indicotion de la, d.istance temporellc_<1ui sdpara
Ces suites indiqut
une antdriorit€ eu relation
le moment de lt6nodciaition rlo l'6vdgement situ6: Dier, aoant-hier, il, y a deua pr6sent :
(trois, cinq, etc.) jours (semaines, ans, etc.)., ttoild' trois (quatre, etc.) iours (se' Mondoline" o poru l'6t6
dernier'
inaines, ete.) qu,e, ga Jait trois (quatre, etc.) jours (semaines, etc.) que: (xii) Le dernier de mes livres ,,Oubtie-moi 1974)
il'attjouril'huf' no' 1520'
(Iemmes
(i) J'6tots hier dons un de vos chers bistrots du quortier Grenelle,
suis renv6 chez
(ii) Avant-hier nous n'ovons pos loiss6 Toittinger ouvrir lo bouche.
(DANrNos)
(xiii) Lautre soir' oprds notre discussion ie T" "'3":;!""*l
(8. de BEAUYoG) un granct nombre de manifes-
allocen-triqu,e con-nait
(iii) ll y a une heure, Ies sherpos nous ont guittds' 5.9.3.1.1. L'anterioritd ii'"q"trits'it convitnt de retenr :
pu'J*"i
(a. rrn.nnnl tations linguistiques
(iv) Vollt trois jours qu'il n'o rien mong€,
'' -.i---,'liJ t *',u "ll}o',tXlil rorm at i o n su' Ia cr i st anco
;
i n
(prc) i tffi :*$HL,,.
moments :
(v) 9a fait bien qulnze jours que je ne l'oi Pos vu. temporelle precise q"t
iliut" les'ileux
(prc)
ovoit da Ie prendre dons
so poche' la veille' (CALEII)
(i) ll
Ces substituts peuvent s'accompagner de la sp&ification du moment tlo Ia
un moment'-ant6rieur sans:
Journ6o z hier (au) soir, hier matin, hier d' midi, etc. . ,rrrorooni,)' n"o'i ilaiquent' i' I'a utre
I1 existo aussi des substituts qui indiquent la distance temporelle dlun'6 ma-
F;
nibre ind6terminde,ee exprimant seulement llopposition r6cent /vs/ 6loign6. p r 6ciser
i,":*ii I l;11 "T ili1} ;::h : m
L'adverbe'(aztdt bxprime la petite clistance temporelle mais il est indilf6rent
il ltopposition dtitgriorit6 /vs/ post6riorit6, cn ce sens qu'il peut rendre un futur ou
un pass6 r6cent. Le sens de cet adverbe s'est beaucoup restreint pour ,ne plus
signitier que ,,cct aprds-rnidi(r. Les dictionnaires notent pourtant des emplois
i:, HJ il,:
"
(iii) Avant, je me trouvois
avec de lo voisselle omonce!6'e
sur l'6vier'
r; :s :',.:#::,',.ii-,),?ri;|llil,
-,]:".-;
r.*,"*
,,61argis(6 de ce Dt temporel:
i#ffi!"i';i1"'ia"r'l'"""i''
(vi) l'oi vu tant6t I'homme dont vous porlez. ,,-,1,":h'J:::r*5"i,Yii;J;ff :#f 3':fl
i$
t,
i (Acad.) (iv) ll Jevlnoit d'avance ses
rdcriminotions' lsnr-nxox)
l (vii) Ces ddclorotions de tant6t...
r! (apudrmsn, 1971 : 699)
{i i
: odessyntagnre.snominauxintrocluitspartlespr6positionsoudeslocutions
i; Certains adverbes ert -ntent peuvent inrliquer un pass6 -rdcent rCcemment,
PrePosit ionnelles rapport6 d un situant
l1
$
! ilernib,rement, etc. : o'i"peut marquer un tnoment aut6rieur
La prdpositio
It Ii (viii) ll o 6t6 rdcemment nommd ri ce poste. Pass6 ou futur: '
lt I (orc) la reldve'
(v) Je l'oi questionn6 avant (snm.\-oN)
t fres r\dverbes qui incliquent un pass6 plus ou moins 6loign6; atttreJois, une
i.. Ii
f:rt, i99;tS, nagubre, peuvent s'ernplofef auSSi aveC iin Io-mpSdu i6cit i- t;ll-"":#:';.1;; comme dcs substituts
ii
{
,,j ::;:;,, t'arant'oeittede op.rent
1' (ix) Le comt6 de Comminges s'dtendoit autrefois jusqu'ou sommet.
anticipants :
:iI (Femmes il'aujou,rd'hui, no. 1520, 1974;
ir la veille d'une grande
utt"illi'.
i1
i (vii) Jeon ronfre comme Nopol6on rmnno)
Jadis marque.un passd trds 6loign6 6tant le s)'nonJ'me litt6raire dehutrefois
veille d'un examen'
(x) Comme ladis dons son enfonce il ovoit grimpd ou hout de lo colline. (viii) Les sohibs ont te troc comme la (rbid. )
(onc)
303
342
Ih rolrllour auparomnl, t.rl tottJotrrrr prrxlltortl uu rt(truintI rlttprr\s durlucl il Iiln vcrtu do l'drlttivulenco qui s'dttblit entr$ -lc pil,sffd collrposd et le pnssd
flgttrtt ai xltt'eotttltrtglur rl'trlrrr *pr'nrlfk:rttirlrr rlt rltrrt,tttilC lt.ttrporr.llc r sinrpit.f r*-*iri.ci**iiirf chronologitluo. pout 0trc rrr.llisdo p&r.Ifl, eortrl)ina,isorr 11'un
ir#;'il;r1)().*,i-41,ns i,r pri,p,,*iii<,h iritrodrrite prrr grrarril t't urr
pltrs'r1uc-parfait
(ix) ... l'endrolt ar0mc gu'il ovoit quiatd deux heurer auparavant. qui trlrlr(llto l'rtttltirioritd :
(u. n:ul.rxc)
vue'
(xviii) Quond vous otes orrivde ce motin, vous ne l'oviez encore i.omais
L'a,ntrlriorito tlllocctrtriq.uo contlliude nr-tc lit, spiuifit:ntion clc hu distilnco (s. de nnarrom)
tetnporelle pout 0tre c.xprirnee a\ I'aido tta ln suite il y atait f Qurrntitatit + N
[f Division tcrnporcllcJ * qu% ou 9a /ar*arit ... que : 5.9.3.1.t. [,ar, port6riot'itd centriclue peut 6tre ma,rqu6e a,u mo]'en des dl6-
ments suivilnt$ !
(x) ll y avaic dix-huir mois qu'on habitoit dons cette pension.
a tlt's sttllst it uts rleictiques
(amcox) Linc pl,rtie de ces substituts servent i, marqrler d'une maniire pr6cise la dis-
(xi) Et puls, d'obord, elle ne s'en sert jomois de son vdlo, ga faisait huir jours gu'il 6toit donr tance entrle Ie u]ourent de l'6nonciation et, le tnoment fitrtr:. demaiu,, aplb!!_e-ryaly:
lo cour.
(s. de rrluvom) (i) D,ernain nous revoyons minutieusement les inventoires de choque comp.
(a. rrnnno)
3 une proposition vir,leur de Dt temporel
A,
Cctte proposition peut €tre actuali-sde pa,r : ces dei<:tiques peuvent se combiner avec un nominal [f Division temporelle] :
tlemain nmttn, ilentain soir, etc. :
- une nominalisation: (ii) ll faut que vous portiez demain I la premiEre heure.
(xii) .., vous Pourrez les toper lundi motin, avant mon arriv6e. (rbid. )
(cu,rr')
* le g6rondif en attendanl: Tantdt indique Ia post6riorit6 ilqmddiate relative au moment, de I'6noncia-
t iorr :
(xiii) Nous n'ovions qu'd nous loisser vivre, en attendant le d€l€gu6. (iii) Je finiroi ee trovoil tant6t.
(BoilBAl,D) (orc)
- un infinitif introduit par (want tle. en attendant de : 6*rra-\tor.rionne da,ns le registre t1e l'6nonc6 aussi bien que dans celui du
(xiv) Les onimateurs nous demondent de r6p6ter, avant de prendre lo porole. r6.cit pour marquer lir, post6rio4itd. imm-ediate ind6terminde:
(Paris-)Iatch, no. 1307, 1974) (iv) Nous serons bient6t en yoconces.
(orc)
- une proposition introduite par un des lelilteurs nralqu6 poru I'antdriorit(
aoant qne, en atlenilant qtLe, satt.s attentlre que: .pr,,, rori\ns indlcutio. tlo qrih,ntit6 temporelle est un ddictique:
la col1nal$sanee r]es instances tlu discours. Pour marquer
sor. a""o,tag*'iiirpiique'rucuhe
(xv) Peut-6rre pourroit-on boire encore un vin de vin avant que vous ne retourniez bgqlq. i; ilrt6r'i"fiie iui,. }*pport ir,u momelt d1 locuteur, cette suite ailverbiale doii
vard de la Mer. €tre combinee 4,1'ec un futur r6el :
(u. DTTRAS)
(v)ll reviendro plus tard. ,"\
La forme rnodalc que I'on ernploie t.st le subjonctif i, un temps sfrnple ou
compos6 suivant que l'on vcut insistel ou non snr ltidee rl)action accomplie : . ttn sl'ntagme prepositionnel introduit pa1 da11s, i_qou.s.f Quantitatif {
N i+ Dii'ision temporellel:
(xvi) Avont m6me que j';le pu foire le geste instinctif de pltnter profonddment le piolet don\
la neige, mes pieds portent en ovont,., (vi) Dans dix minutes je te promets de portir.
(CALEF)
(r. r,mnnr)
(vii) I/ reviendro sous peu (de temps).
L'emploi du re expl6tif (motlal) n'est pas ol:ligatoire dans ces propositionr
temporelles. - 5.9.3.1.3.,,L&-pq$teriorit6 alioperlt'.[! r'"rp.img p?r les moyens suivants:
-aisurent
o tles slSsiitfis anaphoriques qui Ia cohesion s]'ntasique et s6man-
La proposition pcut dgalement €tre prec6cl6e d'un relateur non marqu6 poul ap*9*{@ ) :
Itanteriorite :
quand, lorsque, etc., en presence d'une combinaison de formes tem. tique du texte : en"vtrile,-puis, par la sryl!3,
porelles qui esprime par olle,mdme la successivit6 chlonologique : le relateur est (i) Rieux penso ou concierge et decido qu'il le verroit ensuite.
suivi dans ce cas pa,r une forme verbale sirnple mise en relation a1-ec une formq (cAuus)
yerbale compos6e corr6late qui traduit I'id6e d'anteriorit6 : (ii) Puis, vient l'exomen ,,subjectif", psychique et morol.
(nolmato)
(xvii) Quond elle tiro Io porte sur elle les enfonrs ne s'6toient pos rdveill6s,
j'oi lu. Aprds , il o
(iii) /usgu'ri cing heures commenc6 une lettre ,i;,j*rrfrt termin6e.
(P. vTALA-n,)
807
306
i
lr <l-11-1-{c ; (rtl outro, tlcptli* no txrtrt sc conslruirt' avtcpeut utt tcmps
ileprtiotnrlrquc plut0l
it,{l,l}.9. l,rl tl(tcrlttltrutil'rr IXrut npdcifitr
I'ttntr tlcx litttitc'r"crtrrtclrlrixtiquc* rlu futur, titl4i* qut' ,rru Ci'iltififfe."iito ,1,,,"rt il i'orienlrrtiorr' -I)epuis s'em-
rl'ats1net. I.e l)l 1x'ttt tnn'rqrror
rl* r,rrx.i.s. c. rr*irr,*r rli:ii:;'ii:: r'.,iiir,,,.iiiiii,t ecLlc
ti-ii.'iiiiiii-t I lrt fois'-l)tr trront*' il llloyt't' t:otttttrt' sultstitut :
,,irrsl liu lir.ite initiirl.r, ili,"ii,,,i,.,'tjiil,i,',tt'rt* il (xi) /'6tois ieune alors (...)' Depuis, je suis devenu plus modeste'
i*riquot ii;;il"i lxrn<:tttel''cotnnte
etr
(('-tlt- us)
--
.
cxistrr tlt's tl6[t'rttritutttls'ttiii"-t;:tt:;i 'i ;;.;i;;,il;ric tla.s litquellc c'est
cxisr. clui nri*,q*cnr i,lli'"i:il'i.:,;i,;r"ll,:
'.iu
p*uiot rlui est dornintlnte'
l,irlec dc ddruultrment iitr.*f Leslorlutiott.i,iparlirile;it,eonlpterde,.'6uo,,,desecombinentsour?ntavec
I'erxpression ile la chte chiffree :
;r.s.B.?.,.r;r,liuritoiniti.aloest-exprimdei,,I'aitledesprocddessuil'ants:
ononco /r'r/ recit: ,. fr,1il.{oo=,
rdes substituts.aspectuels, inrlitt6re"t* alrtppt*ifion (xii) A partir d'une certaine date. on commenqait d ottendre
ilisot mcie, ilardnaoartt :
un polier. D€sormais elle ne
(i) il esttmoit que lo moladie ovoir otreint ce qu'it appeloit (xiii)LescomPogniesA,irFronceetViosoontmisenexploitotionlcompterdullseptembrc
pouvoit que d€croitre. un -- -\nre'es
nouveau service hebdomadoire'
(cAilLTS)
Nouoelles ile ?rartcc' no' 29-9-?3)
possoi toutes mes journdes dons les
oteliers'
(ii) Dor6nevant, je introduiro aussi des determinants de
(s. de BEluYom') Lq_gimplJ \,r.qu.r. de l,ablatif peutpir*
dq
aitticitu*unt d l;erpression de la
trls la limite initiirle ; cette' prepoeition se p.etu
gen6ral et un caractire locutionnel 'tdil.til;'uii"""qi,""i"r, co"iUio^i*" &vec ur quantitatif no soit pas
o deg substituts ayant un lsts tres jeu' etc' [r=*ii;
accentu6 , a*-t!"tiii,7ii t' aept't' il'entrle ile exclue :
(iii)D.cntr6edei.uonaconsid€r€(,..)qu.leconstituontverbal€toitUnconceptpluslorge '
(xiv)DuPremieriouroiiill,avoitrencontrlilovoitprisdet,offecti,]a,yiJ"jeunehomme.
(u. LEBLANC)
gue celui de verbe. (J. poHL)
(xv) Elle s'oppelle Emmo ' de quclques
et elle n'est orriv€e d Poris que m-ois'
(smENoN)
nom ou avec un substitut d6ic-
,.?i1l;1,1,i13;")rT$,i,ii"-?t*Hfli"r avec un 5.9.3.2.1.Lalimitefinaloestr6alis6edl'aicledure!*tourjusc*(et.var.)
qui exprime la limite;;; frfthi"; il.peut se combiner avec d'autres Dt
qui s'in-
tique <iu anaPhorique:
ili.rcrit- soit sut I'axo de I'ononc6, soit sur colui du r&it :
(iv)Dislcpremicriour'j,ollaitrouvermocoutionscientifiquedonsle,,EulletindesAmis
' du Musee Oc6.onographique". (i) Qu'est-ce que vous ovez fait iucqu'l mrintcnrnt'
(BpIarAED) (BIUENoN)
(v) Des lo lendcmrin Torrou se mit ou trovoil' (caxus) (ii) Jusqu'alors, on s'6toit seulement ploint d'un occident un peu r€Pugnont.
(c.{xLB)
(vi) Dls domain il signero cette demande' i uno pr6pouition qui se
(s. de nr,ruvom) Ce rel*teur pout egaloment .sorvir d'introducteur
ule locution conjonctiotrnelle qui intro' ' ----' sous une des formes suivantes
presente :
30B
Lo lu,lrlcltt lttivtt,trt rr,ntl r.ontpte tlo ltrrgtlnintlion tlen rld.tertninnntn Quantit6 (durdc) at continuitd
ll.0.s.$.
trrrrrlxrrolr: Con tinuit6
Discontinu ite
CIRCONSTANTS DE TEI'4PS
brdve ongue
I ongue I
R6f6rencel
--=-l Centr ique Allo centriq ue
Constamment
i
lMomentan6ment Pafiodiq uemen I Encore (2)
Parfois
Continuellement i Provisoirement Souven!
aujourd hui, maintenant. actuellenent alors. maintenant, e Pr6sent, etc' Longuemenl j Temporairement Toujours Quelquefois
Rargment
s
I pr6sentement. I or€sent. etc. O -F N (le soir) Toujours Occasionnellement
M b)i+N (it l'heure actuelle),enj N i, lors de, vers, sur, etc.+ N Jamais (-) i
Passagerement
U (en ce moment), etc. quand, lorsque, en mcme temPs un Encore (1)
que+ P Plus (-) I
Tant6t . . tant6t
L
T N (toute la matin6e)
) O + ce+ N(cet dt6.etc.). Oi i Quant);
r) pendant, durant+ ce+ N en, dans, par, sous * N
N
6 traltsmise-s par.le l'erbe et celles
II existe une lelation entre les infoniliitionsentour'ent
dans le courant de, au cours de. de, pen- le r.erbe. Cette relation
I
dant, durant* N {lui Sont l)rises cn charge
-dan.s par les
'ii,tii.ia"* 6lt,ments.qui
T
) cependant que, durant que, pendant que, il';;;iif;i; les co*binatoir';s des Dt temporclsl.ninsi -que-dtr,s
E
tandis que, alors que, tant que. aussr
,ne so.te de con p"osaiio"- a;OfOur""ts infori.ationnels. Ainsit Ii oir ]es d6ter-
lonStemps que, quand, lorsque' que+ P les d6terrninants
c) g6rondif minations exprirndes p*-r.. r".*a 1'erl)alo sont moins nuanc6est
temporels sont pltls diversifiAs'
il y a I- Quant + ) la veille, l'avant-veille, auParavant, avant,
a)' hier, avant-hier, Dtr,ns les r6nlisations concrotes, il est sortvent bien
difficile d'e ddlimiterlaloca-
de la'
N N, ga faitr Quant r N, voici, voilit d'avance, etc.
)' avant+ N, ini N FauParavant, il y avait, lisation temporelle, qri irripfi.fu" i " poi"i in3s11t ."ur l'axe chronologique,.
d ses limites eU
T Quant + N, tout a l'heure
) tant6t, ricemment. dernrerement, ca faisait + Ouant I N (que) rlcterrninrtio,, :r.p"ctreit"l [ui'canlctdrise le procis I)a. rapport celle de point chrono-
a son tl6roulemenr. r.'iri6-Ja} iit"*ii"l*plique ie nlrrs iouvent
E
) que, sans attendre
avant que, en attendant
R autrefois, jadis, naguire pr6teritale
I que, quand, lorsquef P
logique eonsid6r6 .o,,rili'iiniit" .ru lirot:i., tritsi qu'une orientation
suppose une idee
o (vers Ie passd) ou fut;;;6. D; m6me', Ia d.ree teniporelle..qrri
ou allo'
R
irspectuelle de co.tinuiiJ-s;insctit sur i'ase de la sim.ltandit6, centrique
I
T ccntrique.
e.
gL2
par GN ct GVr et l'on doit introiluire ilcs dtiquet'tcs telles que lrarilrtnp' TElrPE'
ESPAcE, etc. En out.e, il;"il4;,;.il iluiet tleiet 'objet *:1.:^":'-.$"s cat6gories
crr,t6gorics-profondes.trds diversifi6es'
.rir"it-*i"fiii oeutrafisd"* ,1"i",,J*n-.r," iesprincifie base propo-
c;iJ *io.i qu'on a 6td arfrenc'i, poser plusieurs
en i'exi:11n1.lfune
iyntagrues nominaus qui sont ]es
sitionnelle constitu6c.io"-"*["
arguments de ce verbc. "i-de
6. LA PIIRASE IIOLECULAIBB
NOfES BI BLIOGR:\P IIIQU DS ITOLfCUI;ATRES
6.0. PEBASES ATOIITQUES /YSi ?gRASES
no' 51'3-13
BENVENISTE, 8., 1965. - Le langage el I'etpirience humaine' in' Diogene"'
BLINKENBIIRG, A., 1960. - Le problime de l'accord en tran1ais modetne' Copenhague ]laphr'aseruol6culaireestuneslructuresyntaxiquecomplexequiest s6nt reliees entre elles
79i8. L'ordre des en frangais mod.erne' Copenhague losiquement srmpre ."ri;^J;l;g;ses*131',! ""*tit*'t phrase corune celle-ci:
-
'u's
1948' - Ie frangais d'aujourd'hut A' Colin, Paris
CAYROU, G., LAURET*',f, P., II"ll" LODS, J.' Dar une relation .oq!!,ota-' ,po'iiOeto*
i1''- """"t
une
CHEVALIER, J. CL., BLANCHE BENVENISTE' CLAIRE' ARRIVE' }1"
PEYTARD' J., 1964. - ..Je serai navr6 de tou"r'" olii"ioi"uti 1t*1'9"';
c"u ne feut'-pas' se diviser en
-cttiu :
Pr P!
Connecteur
t
I
Nous ne somme parce gu' il pleuvait
pas sortis i cause de la pluie
315
anotr s!-tndtritlurr (irrdversihle), ni.lex.doux lnrtttex sont tffectds de tr:rits
I . PI"IRASI'S ItO I,EOUI;AIRIiS D'ASSOCIATION -,iiiif.*^ti .rr's'il'f ,o .npp,,i'i tl'itttrlttsi.tt rtnilrr,ldrir,le entre deur
6, termes
Lrl relntkrn {'arsoeiiltion implique un llructs rdelise conjointelueut p;r,r deu-t [- '\nirne] utis en asso<'iitt'itttt: voir le mdme veston verdritre'
agents, en suploirilnt ele eetl.e mrrniEre uue coincitlcuce tetrrporellc et une conti- (vii) Por lo suite f{cigret devoit touiours le avec
(sIuEs-.o\)
guitd sp{}tiirtc.
Suii'u,nt' qtle lcs dcus ilgorltlr ,solrt dcs nolllill&tl:i [+ Animd] ou nou' ol] pcttt (viii) [o nuit noire avec un royon de lune,"
(sruesos)
distiusuer deux typc* cssent,iels dc -structures fts$ociirtires :
r les structurcs cotuitittives Le conrit:rtii :tpprrrait, cn prdsence des terbes [f rCt'iproque] (r-'.supra f'2'3'2')
o les slrtrctules inslrttrnt'nlttlt's et it e*t introduit
^."it p". fJifr6positlon ,rec, s,iit' p,nr la prdpositi,u ri, soit ptr
les deus pr6positions en variation libre:
6.1.0. Les slruelures eomitatires (ix)EllesymPathiseavecl'uned'ellesetfoltpeu.dpeurevivrelo^weille^britisse.
\" /
La relltion t:ouritittive trrr,cluit, unr: a.ssociil,tion entre deux agents clui effec- \Iltr.tletirt' critique d,u' litsie Jrangais, no' 360' 1975)
tuent le mdme plocds en m6me tenips: (x) lo comp1tence de i'historie, i celle du psychiotre, I'outeur 6toit porticulidre'
'' Conjuguont
meit indiqu| pour icrire ce livre'
(i) [e docteur vit entrer Grond ovec son voisin Cottord. '
(Buttetin witique iht liwe frangais, no' 307, 19?1)
(caMus)
Le probldnte le plus importa,nt qui se pose sur le plan de la theorie gralnnr&- Le comitatif peut @tre exprim6 aussi par {es atlverbes dla-sso-ciiltriqn_tels que .
ticale est de delimiter les structrues comitatives des structures de coordination- conjointement, ensemble, (le concer\ elc':
Si les deus termes mis e1 r'elations tl'association ont, tous les deux le trait [+ ffu- (xi)/.oirencontr|unamietnoussommesoll6,sboireunbockensemble'
rnain], Ie cornitntif pourrait 6tre interpr6t6 en telmes de coordination (M. Co- (orc)
reuo, 1972 :7L-72, Il. Ilorznox, 1973:493-50?, E[. BUCKTNGHAM, 1973 :
L'id6e d'association peut, €tre renforcde i I'aide de locutions adverbiales
111-121).
La relation coordinative zr, 6t6 quelquefois expliqu[e cotnme une transfor'-
mation qui convertit un ra,pport entre deui phrases en une structure dans laquelle (xii) Entreprendredeconcert ovecmoi etsousmo direction, touteune sdrie de recherches...
les 6l6ments redondants de la structule sous-jirceute sont reduits en surface: (M. LEELANC)
(ii) Mon frire et son omi sont orriv6s. e Mon frdre est orriv€' &Son omi est orriv6. (xiii) ... un coique voguoit de conserve ovec le leur'
(srrDrox)
Ces phrases de coortlinat,ion ont 6t6 consid6recs comrge--dquivalentes des.
structures contenant Ie marquer du comitatif, 13, prdposition 6uec.)C'est, pour cette Ira non association reYet deux formes de manifestations :
raison que les glammaires t-rangrr,ises font figul:ei-a17idans Ia liste des coordon- ol'associatiott *oooie. qui s'exprime par la pr6position de I'ablatif (de,),
nants. Itais il iaut, remar'lluer que c'est la pr6seuce dans le groupe sujet de lru combind ou non a,Yec le marqueur ooec"
phrase qui a valu i ce relateur le statut de coordonnantr ca,r'd0s q-u'il appara-it (xiv) ll ne fout pos slporer lo th€orie de lo protique.
dans un-constit.uant autre que le sujet'on-ne parle plus de coortlination mais de (xv) On doit s*porer I'ivroie d'avec le bon groin.
subordination :
(iii) Mon frdre ovec
son omi sont orrivts. o I'absence d'association rendue i I'aide de la prdposition sails
"
(iv) Mon frdre, ovec son omi, est orriv6. (xvi) Or, ce dimonche motin, l'outo de Jeon Servidres o 6td retreuv& (...) sans son propri{-
(v) Mon frire est orrivd ovec son omi. tlire"'
(snrFNoN)
Le sujet complexe dont les constituants sont reli6s au mo)'en de la -pr6posi-
tion auc feut imposer Ie pluriel du verl;er comme dans toute phrase coordinative, Si le Dt est r6alis6 par un nom [- Concret]Al'idded'absence d'association,
mais cet accord n'est pas obligatoire. atajoute celle de manidre :
Toutes les structures comitatives ne se laissent, pas interprdter en termes de (xvii) ... il ollo rendre visite ou chien joune gui s'itoit ossoupi et qui, sans peur, ouvrit un
coordinalion (T. Cnlsroe, 1976:2{{). En o-utre, i' liitliffdrenr'e.de Ia conjonction eil er le regordo s,ovoncer.
81, signe de lir, sirnple addition logique, le ,,coordonnant(' aoec)aj9Ule uue infor- (Ibiil.)
hation dc sirnullanditd ohligaloire. Un dnoncd tel que Pirir{et Jean sont-parlis De meme, si le Dt est actualis6 par une proposition infiuitive ou d verbe fini,
n'implique pas n6cessairernent I'identit6 d'espace et de telnps, obligatoire dans Ie c'est toujours'une id6e de d6terrniiation caract6risante qui s'allie i celle d'ab-
comita,tif .
sence d'association :
La relation d'association exprinr6e par lc eomitatif s'dtnblit entre un terme A (xviii) Cottord et
et un tertne B et elle peut, 6trc de deux sortes: Rombert prirent ,es rues d orcodes et morchirenl longtemps sans parler.
o-s..vm6trique, si les deux termes sont de puissance egale (ont le m6me trait
(cluus)
inhdrent :
(xix) Pensez qu'on o pu pen€trer ici sans que personne s'en opergoive.
(srlrElroN)
(vi) Pierre est porti ovec Jeon.:/eon est Porti ovec Pierre.
3r7
3t6
anltner par rtr,pport aux structilres iustrumentales pro-
art coulcatt ,,tros tlen.re..
6.1.1. Les structurcs instrumentales] i."il""i,rii";";;Ar;;;i* eteccoilper a'xec N't aou'teau' tto'
tcne $erpe,
"'""[;:;;;ir",riii"tp.ii.r'se retrort'e tian:- eertains Dt instrumcnt&us : allu'mer
Dans la bibliographie de date plus rdcenterl'instrumentalestinterpr6tec-omr.no
un constituant d'rine-phrise complexc qui met eu @uTTe un verbe d'act'ion in- au, briquet, dfire att fanl'r, ete. :
sup6rieur, uu agent [* Humain] qui s'associe un d toutes les dpreuves du d6sert,
t€rieur et un verbe int-entionael -action (vi) Et lo civilisation,o*odu, forgte aufeu du soleil, t.refiple
instrurnent, pour eflectuer une est plus ten1ce qu'oucune outre'
L,iustiurlnentat est rda,lisd par des syntagmes pr6positionuels, mair il faut (paris-Match, no. 1310, 1g74)
faire rernarquer que les relateurs ue sont-pas spec-ifiquc-s-- - - <les ulo-veus de locomotioa:
L'instnimenGl partage avec le comitatif l,aire d'emploi de l,a pr6po,sition aoee, Le mome sens locatit est deeetable <lans les noms
qui apparait aussi cfimme-introducteur dtun constituant- {o moyen ou de manidre. d, elwoal,b malo, & odlo, elc z
I]a realisation d'un instrumental n'est {vidente que si le nominal a les traits (vii) ... les invitls ddbouchoient du porc en outomobile ou i cheval"'
[f Objet (* Mat6riel)]: (u. r,r,rr,lxc)
(i) ll poyo avec des pidces de monnaie... (viii) ... des promenodes i dos de chameau"'
(r,n cr,6zro) (Paris-Match, no. 1307, 1974)
(ii) 0n ovoit dA bs prendre avec de gros pidges.
La pr6positioo a-iOr*u de nombreuses locu!:lons pr6positionnelles d'instru-
(cAlrus) derlQ_cowps dey.etc. :
ment : rd i'afde *,!y:gy_??
si le nominal a le trait [- concret], le syntagme prdpositionnel exprime le (ix) .,. lo Piscine gue letommondoni- o iit foit om,nager ("') n l'aide de madriers et de
moyen ou la manidre: boches' (srunxox)
(iii) Tout le trovoil se fois avec des donn€es simPl-e!. pos:it^q:" des poulies" '
( Paris'Match, no. 1310, 1974) (x) ... suspendu oux poutres de lo '
chorpente au moyen de cord,ages
(s. uoNrrGNY)
(iv) Nous les regordons avec ravissement.
(8. PTIBBE)
I,alocutiondcoupsdeexprimeuninstrumentintensif,auquelonrecoutt
La prdposition'd rist select6e pour introduire l'instrumental d'un verbe d6si- Ialgement et souvent :
gnant uie a^ction qui ne peut s'effectuer sals la connexion indirecte d'un instru- (xi) ll soigne son mol de t6te I coups de cachets'
(nrc)
afiiler, alittmer, couper, dessiner, ierire, tranchertnepasser, etc.. Ltex'
inent:, aiguiser,'l'iiistrumental
que tes' verbes impliquent connait en fran-gais .une d transmet
plicitatioir de Les locutions dt lgfCg d-e, qui. exprile l'it6rat.ion,. la,tare,ur l(l"qyiinsiste sur
opposition actuel /vs/ vhtuel doublde de l'opposition grammaticale article d.6fini u,'," i,,iu*n*tion su,r--ll=irahii'Jidprdssible d.e l'inteniiouGi grd,ce-d)qui
/vs/ article ind6fini: le res,Itat heureux a" i'iliio",lft.oauis""t des Dt [-toric,ret] traduisant l'id6e
de mo;'en :
l,
t1
rtlr (.ollll(,rlertr 0u ilrticrtlrrrrl (llti (.I[.'rilu(:lcs rrtlrPrlrls cttlt't'lcs dld[reltts
(x) ll porle frongais moins bien guc son f/t\/c'
- colll
-riiirtL',ru
I)atrl'(!s Ie lrlitlt
(xi) ll gogne moins que son lrr0re. 1,,, t'i-rltssorts t'entl < otlrplt' tle lir r4:rtiorr,qtri 3'1i11lrlil erttre
-i:clui
ctttt'c ('u\ l)irr'lir .o I'exprt'ssi.n ile llr 11u:rntificati.rr rrrtnllitmt ivtl :
Lr.t.rrtilpirr.lrtil r.t tr.srrlx.rllrlil'rlil rt'lrrlit sc rlisliltgttr'ltt l'ttlt tlts I('rlrI(''
rltr
tltt t,ol,llirt'illit, ",rnf"iii,-,'i
rr:r,lrrrt, rl* r.rr,,.r't .t,,i ,,,,ii',f',li"ii'r,i,,,,.1'.r'rts le sttpt'tl;tlil' te Non dgalitd
rr.t.sl p:rs il!(.lrrs (lirns l'irrrtrr. (.\ rr'rsl llils,lrl('lltt t'rr Il), i:rttrlis.tlttrl
Egal i
(.,, r.ir.l)l)(,r.1 iiiiui t1r.,,,..* 4,,i11-l'rtn cst irrt:liis <littts l'itttlre' "Lt'lr'iril
rr.lrr,lif rr,r.t
(rui (liitinsltLr'i';il;ii',;.;ii1,r'}ry1.." otttr tltr le 1ilu's " rle est tlottc lrt A_B tnclusion
lx'rtin{lnt (lt' I'or:trut' 10ti2:
n&trltc tle la, rrjf6r,enr:e esr-.lrrsire ou itlciutr\-e du'ter'rnc A'it
tuar.".nurusitkr, nombrant
ter,re i,cl,si teurre no, irrclus est gr:u,,raticali,ie
en frrtnqais nrotletne" l.trtlitttls tlne nll:lll('t'
I
le (et var.) ... de
Ire frzr.nqais litt6rait'e tlistingue a:-u.ssr '{ltr le rtlittt tlt'selllr(l k's(luolq *'eliilrltl
el6ment articulant I
sirli'i.' que des cxpressioililll;; J;i'ii,,iii toif que rct's' apllllt"o.t*t tr':110)'
la laugue SupEriorit6
lnf6riorit6
iil1 1971
Iirririlidre ei qu'il tart Jlr"'-jioi aut"'t."qie "o"s lElErisn' I I Non inclusion
Le nombrant outo,rlit-sa l-ariante tatl fieuveut figurer tlrins cles structure Inclusion I "'i'n I lnclusion
Ncn inclusto" ''"''""
I
cotnl-,a,rativei avec des quantifi6s nominaux : plus grondde"' moinsBrcnd cue te moinsgrond de "
,J* n*00r"... i,t I I
(vii) Cette robe foit outont d'effet que l,'.outre'
qu'on l'ouroit cru' (comparati{ de non 6galit6) c-1q{c4g!9
1i,iii) Ces terres ne roPportent pos tont d'orgent 6.2.1.0' L'i!€galit6 nou inclusir-e
nolratNs, apud oosslrxtes, 1962 : 335)
en,_f-r1lgqip .contemPot-*io 4g lir'
(J.
T:l-l]5le-'-$l-I-v+-nt-e''
. cr
Il existe aussi une comparaisgg de conformit6 oir ilg! a p1s de.-nqmbrant ; Nombrants
Connecteur
tu:
l'alti:u-i[rit est dirns ce cas coly:l Sup6riorite : elgs' n1r91x, oYl'Y:l!
de l,ile, Plut6t,' dauo-ntoge--
(ix) ll ovoit porl6 ovec un morin de la compagnie, qu,il apprit €tre comme lui notif lnf6riorit6: m?ins
(nonee -onrrr,ot)
€'ya'nt un quantifi6 adjectival
(x) Et nous maurrons comme ils sont morts' souvent l;r, strueture comparative
Ire plus sour
(uAuRors) .. p.iJ"r{"- *";".-;;'li' ;ie- ie tlri t e t" *n}"1, i
**
(xi) le trovoitle comme ie te l'ai dit.
(CALEF) ff ::; ffi ;,;i
H: ;:, ;', ;;:,;' i ii ;ii"il1,, :;tit:i:". !e: 1t:^3',3*)"'
it" s'
^o_,,"^::,::*
Jr anqai
in !i;;e7 4f ),'
347'1
n
(cr*7r),jorrte ? la comparaison une.id6q-de 5uppqsii[oq,Jilieeli; le mode (ix) Elle chonte pis qu'elle ne t'o iomois foit'
qo'u,,Xipioi"'ad;i-ait.lp;;fi;iffi;ri i'io-rlida-tit iirileigpqitiqmelra'sses-e: 1 ouvnixors, aPud oessAlxtrs, 1962 : 335)
mauoais'
colr<lc- forrne 1irg,,.tL,si]titre, pis out aussi 4qljqllg-.loldg.etsg"ilv-lltH-ijt"t
-
(xvi) Elle m'o regordd comme si elle ovoit voulu me
"'t?;. de roluvom) t*'fJtl#"ft 1fl1;1',"
j,'il*tx''-*xtsj;*ffi :lmi:i;s;*'ii'#fl;
s'il n'6tolt restd ld que lo peou"' ut- t'r?X,intu.:ruili'J'rtffil;ence (- Me-
(xvii) Le corPs ovoit perdu toute.6poisseur, comme
(noasn-cnrr,lrr) des Doms aya,nt res traits [- rrrateriel
surable)l:
Danslespropositionsintrotluitespatcornmesilesformesverbalesen.r. (x) So ddceptio n sero moindre
sont interdibes. i,s
324
.\[0nru.s'il stilct'tt'tlt's ttolrts illiltlt le trlit [-l-- llrrlriritrll, il rr tttr st'rrs rrPprri- (xxii) ll m'oime plus que je ne le hois.
<rLrt i l. (xxiii) le l'odmirc moins que je ne I'oime'
, L'irt rl plux ilutl(t'.t;:r srr rlil'ii,rent'it,trt rrrlrrr (.u\ l)lt'rles lrlils rlislribrttiori-
trtrlscl rkrs lrilils s(.rnntttirFrr.s;7rlu.s tttu,rtruis i.rllllaurit c6rurrre lt'terrnt ll(rlr rniu'([lh1 Ii1 fra,rr<;:r,is, lil rgrlpir,rir,isoll tloilrilllllc rl'in[g:rliti co-trnllit les rtiir,lisrrteurs
de t'e t:ottplct (:ilr il lx'ttt figtrr{fr'. i I'r,xt'lt.<ion rlt, 1rirc, r.rr position rl'atljcrtil'rlc vi.r'- r,,i,',iiii* , pl,i*, ,inr,rutnqe, autffntertl, trtoirts ! da " ' que ele:
lrr': (xxiv) ll a ptus de revues que de livres.
(xi) Celo seflc plus mtuvois.
j**r) lt ovoit eu moins de chonce d sn arrivde dons I'ile"'
(no*nr-cnrr-r,nt)
l'lue nd,i-,ccullilit lussi trrr crrrl;kri tiiehni(Iuc ,rpltn tl-(rl'trtucu\'t, trllrdis (lr[, I)ar:atttnrle, r.urplol-c elr lil.trt qllc qu:Iutificittortr nolninal, esl'tttll'qlto-.:t=:tt-:;
IliLq 9* ernployd 1liit0t iru sen,. rnt,r,il ,3r,ngurc,_i1-1, !i!1!{li!il, pdn!}!el' ; ri,1qe,iieni1*ilqreit'r," grltlrnlirit;e-noruiir,tive contlarnne sotr emploi' Pottrlir'nt lI
ayrllrrrir,it rni'nre,-eu -flanqrr,ls. lit-teraire :
'
(xii) te colE est pire que Ie thd. (,,plus nuisible ir la sant6")
(xiii) Ce cafi est plus mouvais que l'autre. (,,i1 a plus mauvais go0t") ixxvi) Je n'oime plus que deux ou trois Jivres, d peine davantage de toblelux'
(irlntl tt,r,'tsn, 1971 ; ;--r52) (rnoust, h P. Robert\
Datattltrecestlitvilrirr,utepretdrentielle'ilapa'usefinaled'6noncdetenpr6-
rl'is e.t r'6sen'ti stll'tout ri tte" lcrics lrutotnatisecs : iller tle tnal en pis, de Ttis en srrrcc (lu sttllstilttt rlt:
Vis, CF-Jtrt enutrc pis, e|c.
l-'irdvelbe plrrkil intliclre lir Irrdference : (xxvii) Vous montrez de lo potience, il en o montrd .dovontoge'
(aPud u-lxsr' 1971 : 222)
(xiv) /l est indolent plutit que paresseux. I
(apud n.txse, 1971 : 561) 6.9.1.1.Ef;6g',tliE-,Ilu.tlf-est e)JlJl!L6-e-.3--l:31* d'un substitut defini et'
tl'trn conttc<'leur speetallsc :
.f)out'[c qurlntifii rt,rbrtl, l('friltrqiris ernllloie dcus uomblalrts dc supdriol'ite: 'Nombrani'r- Connecteur
tlrux uniti,s s'opposeut l'urre d I'irutre au point"de rue itj.-
Ttltrs'91 .tlauantale. Ces
tribirtiorrnel,-au rnoirrs rru nivt'ilu tlc [ir, Iilngue litt6raire. LE:!rte{9;,
spectocles.
{)
Dauant.aqe s'eurploic d. Iir piruse finale d'6nonc6 : (i) Ce seroit le plus surprenont des
(MAUao,")
(xv) Le Goll avoit tout dlt, et Brice sovoit qu'i! n'en ojouterait pos dovontoge. (ii) Les romonciers les moins hordis se croient oblig€s (..) d'oppeter non seulement un chot
(J. J. aNrrER) un chot"'
(MAr'IRors)
llntre les tleux IIotIIl)r':rnts tle srrpdrioritd il n'esiste souvent qu'une opposi-
il devroit d lo force du.poignet.
tion d'ordre s6quentiel : (iii) Dons le meilleur des cos, encore remonter
(cALEF)
(xvi) ll doit portir sons torder dovontoge. Lcs restrictions qui limitent l'emploi des comp&ratifs_ synthet'iques inter'
(xvii) // doit portir sons Plus torder. vir,rur(.rrl rr,rrssi tl:trrs le tle* *upe-rhr,tj-fs'-;.y-!lhetjgues-: moinilre et pirl sont ntilises
Si le terme de Lr comptririsun est esplicit6 dans la cha,ine, on ernploie en
sllll()ul t'elirtivenrent i,"ii*tles tlrtrns [-'Concret]:
langue littemire plrrs : (iv) Bolzoc vous fero connailre toutes les monidres de vivre, les pires et les meilleures'
(MAUBors)
(xviii) Ce livre m'o int6ress6 plus gue le prdc€dent.
Si lc tltt:r,ntifi6 e'st un rerbe le substitut a lir, torme le:
Phrs peut appiirilitrc nt0rne si Ie tcmre de ltr, cornpara,ison est implicite: (v) Les gens qui ont le ptus souffert ne sont pos ceux qui se ploignent^le p-lus'
(xix) /uliette R., tass6e sur so choise occusoit plus lo fotigte. (aPud n. BnrrNor, 1926 : 741)
(r,B cr.fzro) Le suSstitut est toujgurs invarirrble si lir cotnpat'rr,ison s'6tablit entre plu-
sieuls etir,ts {u m0me objct:
Prrr.icrite l)ftI' h,s grirtrrrrr:rirt..s -r)ol'rnirt il'g\--l j,.rlq-nsi0n--de Surturrtnfiintlgdq!t-e
par le t'oturecte-ul qttr'cst In)urlilrrl r'ounrnte tlans l* langrte pjlr'le -et elle jouit (vi) C'est en outomne que lo riviire est ,e plus redoutoble.
d'unc fl,ssez grrlnde. f:rvcu-l . rniute en lirngue lt_t!_6].rrifg :
(xx) ll ne tordero pos davontoge que vous. t
. lii le qurutifid est un norniniil, le nomlrrant
totr
est toujours suivi tle la prdposi-
rle ..
Si le terrne rlc la comprlririson cst une proposition i rerbe fini, le nombrant (vii) Il o foit le moins de foutes.
de la quanlification cotnprriltir-e est plrrs et la proposition introduite par qrr.e pcut
contenir un rre cxpl{l it, qui n'tst pas obligatoire: 6.2.9. L'extension comParatire
(xxi) l/ s'est que
ottochd d nous pr6senter un tcrivoin beoucoup moins superficie! qu'on ne I'o ,, .L'r'ltension coruparatir.e ou aualogie est un rypport de lessemblance
I'ou etablit
dit. a.ri telrnes. L'extenslon :ln@gfqp_p9g!-ltrx -go*It"ag
(Bu,lleti.n. uitigrc ilu li,ore frangais, no. 853, 19?5) negn t ive. ""t."
'327
326
r!rt$ otl tto *ortl dnc urtioulu,tions qrri oxlrrimont aussi l'6gnlitd:
6J. Lr\ PHRASE DIt C.\USE - EI+IlEt
-.,""rfu,-ll.ll
fiufltrt) llrnrrrhrr
ttu,dla hidn ... ott,r, l,unl, .,. eile, tr,iusi qu,e, de-mhnel (qua), (tont)-i'on rir,
lgalttmont, alc,: Une rclrr,tion rle en,usc i effet implique I'existence d'un objet (ou ph6uorntne)
(i) lul oussl bten que so femme prflfhrent lo mer d lo montogne. rpri se trourc i, lklrigine d'un autre phdnom0ne. Le premier obje.t (ou phsnom0ne)
cst lrr, cau sc du tleuxi0me objet (ou phduorn6nc) q-ui 6st, I'ef f et (ou la r6sul-
(ii) Les mocromolccules er ,es hours porymires ont pris une importonce ,*r',i!** tont sur tu,nte) rlc ectto cause : X est cnnse de (provoquc) Y / f est cffet (rdsulte) de X.
le plonfondomentol que sur li pion des opplicotions. ' Suir-iuut hl visde adoptde on a, deux types de structures: si la eoRsdquence
( Dttll eti n cr itique ilu liare t st contcnue dans Lr proposition principale on a une magrostructrrre de causa-
Jran gais, no, 30?, lg?1)
(iii) Renoir ous si voyoit dons le trovoil sur le plateou un des moments privillgids del'existence. lit6,sic,est1ltcause!uiestexpiim6e.parlaproposi@
(Nouoelles de lrance, no. 23, 1g??) nra,crostructure d'elfet. Si I'effeltdLJq3tteint, et poursuivi (conlrdlable) Ie lap-
porl 6tabli est utr rallpolt rle(tlljrlit#i, au conlraile, l'effet est non con-
,^.^l'S!*ion.nega.tiv., est r6alis6e parlasuite,ao" ptiii;L'adverbe a.zr.ssi qui est ir6l:rbl'il 1'u, trn railiiort a. tffiqE6itb Ces rir,pports qui exislent entre
,^...L?.:r^:-."o^...61at po.sitif e;t en m0melemps Ie
qu'rI peut etre errrpley{ dans les structures extensives:
terme-non rnarqu6 du couplei puii- lc plan logicpie l.ruiuint l'oppos-ition-6fi6-I-r-f,[r6sultantei it le pian de la ,structu-
ration s1'nta,siqrte pourraient 6tre representd.s de Ia maniOre suil-ante :
(iv) M6me.sous ses formes /es plus modernes, ra linguistique, ri el/e seu/e, n'opportepos e//e
non plus /es so/utions.
(onr,lvnxLr)
(v) Moi oussi, je ne suis pos de votre ovis.
(orc) Structure causale (a) P 16gissante
comparaison u6gativQ annul6c on obtient une iquir-alence extensir.e
-,^,,IT_1,
realrsee pa,r la suite pas plus que),. V neg:
Structure d'efIet
cons€quence (b)
P r6gissante
(vi) Mois, pos p/us qr. l;i Xir't.i^o, celui-ci ne montre lo malodie. bur (c)
(xxi) Si un enfont ne porle pos, c'est proboblement qu'il o aussi d'outres difficult's. de noblesse. et ses omoteurs' On reprochero
(xxxiv)
t^^^''' Cette forme de po6sie o ses lettres t-ll:'---^
i ;;;;-r'i't:';iurgj,a"-riiii' chorsie qu'il o 6t4 'plut6t choisi.por
(tr'emmes d'aujourd'hud, no. 1520, 197?) (J. cII.{RLES)
I
...s'ils remDlocent des ch6nes por des r6sineux moins gourmonds, c'estque ces derniers
t (xxii) fotrt'i ir.rn
cause llul 1:a,rle
' '
feront des orbres mietx adopt|s d certoins sols'
! (Nouuelles de Erance, no. 19, 1977)
(xxxv) Lo Dluie, lo neige, lo gel6e' le soleil' devinrent ses ennemis ou
ses complices selor ;'"i:
0
I
l* qruse et l'effet sont.pr6senti's ' nuiioient ou qu'ils oidoient o so fortune'
La couionctio4 comme\siste sur Ie fail qqs-la ' .
in P' Robert)
(r[ArrntAc,
nr .o,r,,ilJ;;-"fiiil;"\t+Ari-(io**N, 1e66 : 8e)':Eug e$1gyig*s emplov6e e'o*me '
ouyreur "de phraso: ' --'i:it&tne iustification aprds coup(( I ell" t'st
iqn interrogrtir:
(xxiii) Comme il rdgne un colme plot' ie rome vigoureusement' , *,"11,#H,".^H-:1:' J#i:' eq-fo-o-pqsf! 9: l:*:
(no_.,menn) tnative'f ou Dar Pour quei
t: (xxiv) Comme rien ne venait, il chercho d tdtons le tobleou de commonde' (xxxvi) Qu'ovez-vous donc gue vous 6tes tout pdleT
(cALEF)
t Lerapporttlecarrsalitereeugue\atreexprim6paluneproposilioniPr6di.
'il i1/rr;,r.r;fast une autre lo-cution temporclle susceptiblc de s'e[rployer eatif, introduite par gr{e ou par&onrnne)
:,;
u r.
avec\ntlrruposittffi de nuance causalc :
(xxxvii) Et tob]Eli choise_s, nous6tonnent, hobitu1s gue n,us samr;'c)
ces obris de toile, sons
la je m,opergois quej'oi loiss' d'filer quoronte kilo. relotivem-ent.confortcble'
(xxv) Mointenont que c6te m,apporoit, d retrouver.r,rqr"'i'iti"'1')tt-a"tt'" a'un bungolow
- (8. rmnnu)
mdtres de terre. patuinz'
(eouea-nr) il i! pouvaitfort oisdrnent ottroper une fluxion de
(xxxviii) ,., tremp|de pluie comme 6toit,
(r,u cr,f,zto)
?"T#%',"ffi : i i':ritlc
-!1.:"qt:tsl'*ffi*rJ;h"il3.#JSJ'::'**Jix'il,ilI8ff
,,II semble m6me que I La causalit6 peut 6tre reli6e i uTe iil6e d''intensit6' ce qui se r6alise
teur. ne taisant oonc pai p;;tc,-;" tint que. telle, de f information"
(8. Il.latrx' de certains corr6latifs (tant, tellement): d'un hcmne
iiTti, o+1. Fuisgrr.e- iritrod-uit un*e- r?I1e (xxxix) Bien difficile a" ,iiiri'qr:iii'eirit'pt, rin.eru , tont il porloit ovec I'oisonce
-l?iryt"gp"!S-'- qui dit to'.lt ce qu'il o sur Ie cceur'
(xxvi) II est ld, je le sois, puisque ie ne I'oi pas vu sortir' (cALEr)
(STMENoN)
(xl) ... guelqu,un oyoir poss6. ll ne I'e,t pos su, tellement ,e pos iI ..t eir"'etoit ossourdi
Pourrois-je- encore mentir, puisgue je sovois que chocun de rnes octes d€mentiroit rnes
(xvii) por le topis de I'escolier...
(M. LEBLAIc)
serments/
(s. de nelwom)
333
332
L(.s r(:lirt(,rrrs ,,,,,7.11i,:1,n1",*tn]1,,i,\,il*,'u),,,r",1,*a,ex,rrt 11.,r lrx,ulftrrrr rlrrl l.r,,r rll,llr,lill,t,x tl1r t,o ll'lxr r,Nl)t'lnlr,ill ln tfrtllit,lttt.l'[lr'rtr'r', tttl rt'fllrt"I rttr frrit
in(.(,r'1,(,r'cnt rrrr rikiirir.nt rri,rhirml y,,i; iri,ftyii
:i,iiiitili',r- iii,1"i,i-i,r.,.',t. lttrtrrltrrl trlr,l lr, ^lrtlq11 111, 1'1111qc tl'lltt ttttlt.r. frt,ll. I
colutll(! (:itru.J(_r : a ntttt. (llutt lil)i,tl )..tl",,f t_(r ntrtl ptr qur,
,lyltlt,.
11rrr, rrttivl'r tlrt xttlljotrrtil : ./
(xli) ll s'est plaint de ce qu'on ne lui loisse pos de ripit. (iii) ll ovott les denrs tr4s blonches et Cothcrifie en r6voit. Non pos gu'elle s'ovoudt en 6tre
dPrise'
(,tt.rtiox
(xrii) por cera rn€me sue .erre dcctrine.,,
nitiyernent constitu6e.
,r:x}'],,: ; ,l,li.J:#l,lr; llrl)ro ,rir,r, c.;,'
(iv) Nonquesonyersensoitterni. moisil y O commeunesorted'enrouementdonssontime"'
)
(t. I.R.INCE, irputl lonrax, lg66 : lS) (Points et rurilteqaittls, rto' 123, 197?)
Si t'olrti31t rft.tts pr1;lxtsitions citrrsirlt,s, lir str.olrle ,1r-ces--l-tljoll(l'i-
lit,_phrir'str Aux tlerrx prgpgsitigtts, Celle qui corrtigtlt'le fl,it .clue l'on expliqrre et ccllcr.qui
I tlo_ns peut 6trc prd'r'd'd6e <l'ult qrre .sullstitut d'rrng i.onjonr:tigrr rldjzi ('llll)l()\t'(': t,, cor*.r rl6tot6,, (soit ineffieace, soit faetsse) s':ljoute $ouvent.une troisidnre
I (xliii) vous les ochdterez d'obord porce qu'tls ont du chorme et qu'ils sonr peu coateux. prop,isition qui exprime'lil cause r6ellc et qui prend.des fortnes trds diverses;
"u"ti.,nt
i (tr'ent.mes el'aujourd,hui, no. 1:-r90, 1974) gen6ralenrentl cett. proposition est introrluite pir 'ntais (c'esl parce que ):
l,il pl'opositirltt r'irusitlgpeut..atr;c rr.lrrirlisec l)ur un iufirritif
; lc rclirteul'(lollt (v) C'est dommoge, non que Ie texte oit en lui-m€me des mdrites exceptionnels, mois porce
on se ser.t diurs ce crr,s estl'i/e).rur(/orrl: ' <4.:--.-
que Ies ,,Possions" successives permettent d'|tudier por lo comparoison comment un
l
(xliv) le suis heureuse de ie-revo;i,- Bernord, dit-elle. thdme est progressivernent omPl ifi6...
i f r tt n gats, no' 347, 797 4l
( Btr'lletin ct' i t i que du Ii ar e
(xlv) Et je me jur6 (...) de ne jomois donner l,occosion d mes *r!?:Iod*rr,, mouvaise
suis
c
6.3.0.3. Lc tillrlea,u ci-tlessous prdsente les relateurs de causalitd d&ns leurs
l conscience pour ovoir ri.
I (I'emmes il'atjourd,h,u,i, no. 1520, lg74) ri-rpports avec lit forme modale du verbe rdgi:
4
/ Lil rlontrdc
- cituszlle peut Otre zctlrlliscc,par u11 gcrondif, iolle sirrrlrle otl colll-
I posdei- 'i*Firn:#
I (xlvi) En trouvant Moigret ottobtd dons le cafE en compognie du jeune ogefi et accup$ d
I d'vorer des toosts. ie premier mogtstrot de la ville trimbto d'indignotion. R€Jtle Alternative lrrg-elle
$
(xlvii) Mois te fits qui veiiloit dons ro soile derorrures ayant vid6 ,rj-;:?,::}I ,ob,l:^olr.::
-
| ,r'\
lo porte et demondo o ses freres s'ils n'avoient p'os de quoi bou'rre'r une detniere ptPe' ' \0,.. ,,.,1u.
*,"( | Rerutde
q!L...
6.4.0.1. [a i
cause alternative.\r.t1:r,tist* ],rr,irte u-,. ,lll;,"i',iffialiqrr,; gr;l parcequel-ln-=temPs:\ I I
s9i.t itru-;-miftft-71?-6t7yte, erprinrt, l'idtrc que lit cu,use ,;,,.I1" 1'f.*.t...1,,'* oue '. fdicatlf cornme I soit que"' i9Y:
comuc, si lton irtlrnet, l'une des err,uses inrrrquee orr exclut irutolr:ttiqtrtrnl€nt I'atltr'(.' ;aintenant que I soit que"' prCtexte
mais la, vr.iric ciluse n,est pas irlentifi6e, : oit que"'
(i) Soit qu'l/ prefdrdt lo lumiire d I'ombre, soit qu'il fAt hs de marcher, I'ogent restoit
+ notoriete: I
;ritq*
'Et"ni | ou qu.e .. .+
que
subjonctif Indic
ce n'est
qle
l*
I
sub-
sous le conddlobre. donne que | + Pas
jonctif
au ,or.nt qr. I non (Pas' I
Lt fo.ne rnort*le que l'o. er.ploie d,ns ce r1.pe tle li;"1*.lXXlrre cau$ilo
est le subjonctif.
) preuve que I
attendu que
Point) qu 'l
vu que
6.3.0.2.,La-cdilSo-lmiGJconrrait derrr forrur.s tlistinctcs 4€, yntnifestillions, enconsid6ration )+ln-
lir causc fi<,iii?Tt IiI ca,llsi rtftrl"o. de ce que dicatif
I
,4.-I,1]9lrtsg.[ictir-c-est r'r'lle qut'l'orr veul l]r'es(,rrtt,r corume r.6elle rruris quc I'ott + Progressioh
oenonce cornlue fr-r,us,se; elle est introduite par le relatenr s,otl! prc_lgeLlue: ) .mesure que .
(i) Un peu plus loin, sous prdrexte qu'elle 6toit de construction trip i{arxr, i/ Posso sons f adjonction '
s'orr€ter devont une moisonnette situde d peine en retrait de lo voie. surtcut que
d'auia;rt (rnoins
pI La-r'6futation
(noBBE-GRTLLET)
plus), que
de la, cause s'txprime il'airle de cleux s6ries d,6l6ments tle relation :
-1- alternative ;
ifes-iocutli=ri-- qyi contiennent parce q.ue ni6 (ce rt,est pas parce qtte, ,rcil selon que
-?q!gg-etr-r*1 suir.ies de I'indic:r,tif : .l_ ----
' (ii) Je m'orr€te. rvor-loi2"lJu-Es exemples ne yiennenr plus sous mo plume. Mois porce
suivani que
gue Sonio est sur mon dos. que (substitut)
(o.lxrxos, apud r,onr..rx, lg66 : J?)
335
334
s*llZli - -.;t
,^l1t',a. r*d{f n' o<. t'''w n'(q'
t. 2u!o ffi;''lf,*,.*,,i
"-iffi'-xt;z''*"'l''e'-
.{**.,,;l tlt' ltiit r arr,(r l!ril{.r..rlttr.lut1, dtr cotrtlililrrt (ir,rtrr lc rt.r.lxl Pl'irrr'iIitl
:i I'irlrPa'r'irtit):
U L:l ,r.rrrii,r.r. rk. r.t,s \-illr..l.i rrr*lirlt's ,'*t .itii,ii?r,it'riiliie ir l'irlt'r'
prur:ltt' (\'. stll)r:t,'-:.':1.1.). (xii) Si Ie passcge n'ovoit pas 6td bien ddfendu' ils possoient'
l,'!rilrrrinr.ru.t, c{rRtrr(:irrr.i,r 1l:r t'lrtrst' ('lltruc[tt rr frrilli troir
Iiert tttlris t'lh' trr'
l.itluirtr(litl6t:it,llpirrllildir,rrsdeslrhnrscst:onrlitiorrrx'llestlirlitcrrnrlilitlnttir'rt1e
*."*ffiittlIli()\.(.lItlr'sttttltl:l1isirtitssuir.altts: r..l rtllttite ii rttrtr sttiltr -*tutrs Yf :
o rlcs :tttrili:ti11'; sp(r'irrliscs: /rrillir'- tttr.ilq"?r
(,k)' Jlll'1i.t' . -- (xiii) Un ,eu p,us, it torrlbait et se cossdit la iombe'
tl'{trt
I.r. v*rlx. Jtriltir,,ri,i",l!ti",i,: f,,iii i,. litu* t.ri1l6.rd, irp,n.rrit-.etr-,trisertt't'
1e l'i*rlicatif (,etttt virltrrr urotltle est conditioundtr-pilr lir Dtdseut:e de lil' uritrrc nrntlitlile
iiuj.t ttrttt tlt: c'hore o" nr*'ifo r"'it-ttito, ti un tti,1x ptrtsi' :
sens iti,t-t"-t6,,,,,,,1i*""' rltt rerlre dictal'
rk;sitlirr.irtir-e <le
(i)I-'hommese,evoitd'unrnouvenet)tsisoud6}nqu,ilfaillitrenuerser.l.o^-bougie.
"i;;if;fi;"i0"
(srltExoN)
ile ) s't'tttltlotc
,,,, ,nailqtrer qui ildrnet aussi Ia rection inclirecte .(,rn.nquer
.r-1,r.lre
sut'toul ittr l)ilssc ,,r,r,1rrLe iu, ,ttt plus-que-pllrfait de I'indicatif):
(ii) E,/e ovoit monqud mourir.
(iii) tt o fcire ecroser por une auto'
monqu€ (de) se .---.-\
(,trt :ruxili&nt appara,it en prdsence cle I'atlrerbe quantitatif i{: ?rry'potrI itrrtl-
quer I'idi'e tl'itntninence :
(iv) Lc.bcs, dons le creux abrit1- oi broutoient les brebis' elle l,ovoit d coup sar, manqu'
$
I de Deu' (E.BBE-.RILLET)
l
nta,nires.
E
o tles irt]r-erbes fortn6s sur. le tnolrre rlr,cliclr,l : cla,irement, i,'titl,ent'nlenl,
{ sul l'ir,usiliaire firit glisser lt yaleul modtrlt''t-t't's Ll tet,vnt, risiUterreniii:eiJ.itO=d-Sfie"lio"S-adn-e-i6i6lEs z ile to'ute iuitlen'ce,
etc':
[,e lrirnsfgrt tle lrr, nigr-r,tion
ii certitttrle 1[11!is21l)le : (iv) visib/ement, ir comptenait |inutilid des poroles' .
(u. T,ERLANC)
(v\ le n'y manqueroi pos ,,Je le ferai s0rement" l,ambition d'e,posu, en d;tail la logique
(v) Le present ouvroge ne peut 6videm ment ovoir
(vi) (o ne Pe& monquer d'arriver' sctentifique'
llr r':tltttr (rr. B6LL * l. nerxulnr)
L':r,trrili:lirt' s'en Jalloir sc cotrlbine tlec lit n6g:rtiol pour expriurer
tuodillc tl'itutttitttlttte contreclr,r'rde : (vi)..'cesontdeuxtypesderecevobilil€s,quinecoincidentmonifestemenlpos.
(Ibiit. )
(vii) Peu s'en est follu que t",-Jt" voitures ne se tomponnent'
I,,:rtlvcrlle tlaturellementpeut lui a,s*i,-lo.*qo,il est incitlerit i, ttlute
(DFC) ltr,,propo-
(viii) ... tout le bdnlftce de I'oplrotion, on peu s'en fout' ouroit disporu' sitiott No1'au, expritner cette vtr,leur tnodale:
(BOBBE-GBILLET)
(vii) Ncturel/ement, lo ploge €toit peuptde d'un bout d l'outre'
' (rriclr1zto)
qui separait le pt'ocirs de sll ri'ttlis:r- t / t
Lil nd,gu,tion tlinrinue encore la, tlistance
I.:r rleu-riir,e valeur. moelale, fr r;y6q$7 se trarluit ling.istiquer.nent par uu
t iotr : @e r'11;i1,1y1lylq' de proCedes tels qUe :
(ix) Il ne s'en est presgue rien follu gu'il soit tud' L orles .r.erbes d;,1 *",ili"* t*.t,rtes dr: sens passif :_s'arCrtr, 1tre auir(, con'
i "t
1;,,,t,-ni,;;,,;,"4;;;r;;,.i"iuuii, prorrre que P, abe u-nsc I Inr, etc' :
l\u\iliilires /aillir, nla,lqlrcr, s,en' Jalloir irnpliquent, par le s6mantistrte
elu
l]Cs
,"rrru ai.i,\|l'il;il;"Ji;ii;'d.ii*ia?i."ti"" vourom NE pA!_Tlsi,,E-(rvrr.E.R)- fcs .11'I'r,*s (viii) r/ est ltobti mointenonr su,i, et;r ,urrr,
," *" p,t,"l*-^-t'n"ai"r^r.m"ni a i"A-consigne-iilfirmftii'e ptrce qu'ils sonl In:rr- (ix)
,t;:;1if_i,;|rr:rrril.:r;trf _ .1,-^4
le visoge impovide' voguemenl oblong
Toute cette ogitotion 6toit censde controster avec
. ques lt lltr" souvent clu trait t---9"-flX3119}
si -- \
d'Adam'
o tles atlverlres cle lirnite non atteinte presqtrc' ile iuslesse' tout' ittste $'s ct'i:ztol
o rl0s :rrliectifs motlalisants de sens positif : rrrai, t'rn-ise'' blabler'ott n6gatif
:
dicttrl negatif, etc. : inconteitable, lnal,rtoUti; incliscutab'te) irrdcttsablt, irritutable, etc':
(x) Il est Presque tomb6. ,
(x) est inddniobte que t'onotvse des foits ,"i:i1:"J"#?, jllll"l]^*l
(xi) Je I'oi 6vift de iustesse. ',ll s'en est fallu de 'peu que ie ne le rencontre" (DFc)
371
370
I
so t.oltrrt.t.d'ttl|tr llll:lll(,(,.ttf[(l(.lil,c x.il r.si 1rl:rct''
(.lr fIlt (lel)llrils(.'
atl(r{ lllrrrr,ltgd (11 x(,1r lil,rllll | ,\rilitilrNlt olt tlrl,4ilif t, iur.ulrxlthlltmfnl., intlit' l,tul.ilre lx!tll
(,tlilhlrn,il,,lt inillniuhlrmt,nr, ol(,. : rr\' (,(r' iil.trsl' tli' lltrtitt:hcrrttrttt ct ittlttt'ogitt iott :
(xi) Elle Ctort rndctnlrrblemenr celle clui ovatc le p/us CcoutC /c's outrcs..', (x) /e ne sois Pos traduire, peut-6tre?
(l.l: ('l.l;:zlo)
alt'ssuitesitrllatl,lrTtrobahilitisrdex.chancesgltel"souv('lltt'otttbineesitvttt:
intrrxluitr. ,irr ,r,,r' qrre.'
?.3.1..1. I.u, nrorlrrlitc < PRoBABLE > (rxufcrs) est rclirtivc lltls t'ltost's t't ,r,." ,1i*lti,rtifl J iiro4ifinnt un, prolxr.*irio,
iru\ dvdlcnrents cltt'il lst ririsotrrirble rle c'ottjettttt'cr,-de prdll'oir; ellc Pcttt rit'rilp- /xi)...ilvodefortesprobobilitlsDourqueletextereprodu;:ci-dessusoit616termindo
porter blcu irux choses du prlssd t1u':i celles de l'itvenir. ' oi on l'o retrouv€ plus tord...
' Lesilussi
rnodalisturts clui acturrlirient stir le plnn tltr lir, lrtngrte rtsut'lte cette vrrltut
l.endioit (LE clrlzro)
nrodrlle sont : dispose de deux tnoy-
odes arljectifs tels qrre ptnsible.r.probahle, etc. i.3.r.ii. Lir n.rotltrlite k NoN CEBTAIN-> (C-bNTBSTABLE)
L'acljectif pitss:ible eiprimt, Ie plirs iourent cette modtlit6 ipistdntiqttt lt ,',,. ,'r..'trii*t* pour 6tre traduite linguistiquement :
I'incertitd?lE
non une r':lleur al6thique, car il s'oppose it cerlain -' o(les le\dme. q.ti il;l;;;' tttai'* "tc*" indiquent
-'leVosverlrtt tlg!3r et I'ndjectit tlotttertt :
(vi) Il dvitoit de regorder Leprot. Proboblement m€me lo pr€sence du pioniste lui po' (viii)/e ne pense pos qu'il lui soit orrive quoi que ce soit de focheux'
' (sIlIEroN )
roissoit-el/e d6Dloc€e.
(BoII,EAU-NARCEIAC) ( ix) /e ne jurerois pos gue l'homme soit mort.
( Ibi(t. )
L'zrdverbe petd-dlre occupe les positions caract6ristiques'de tout adverbe (x) /e ne dis pos gue ce d€nouement heureux soit lo rdgle'
modalisant :
(ulr,'nots)
(vii) Ce n'est peut-dtre pos un moyen suffisant... Etroiternent lieei l'id6e d'incertitude, lzl morlaiitd $}P&uirr'E s'exprinle
p".. a**"il".i;;-'i;,],;";fi;;;;r,;;;;;raitre, apparaitre, atoir.I'air, etc' oes
(Nottoelles ile France, no. 3, 1976) iuxani*.*.iritJi, li.3''ri.,i" en relatiorr d'.ne paj ai'dc k* r-erhes de perception et
(viii) Peut-€tre lo volontd est-elle lo reine des vertus.
d'autre i;;t';.-^.;"'i.i.:"i:u"* oopi"io". Les i'erbes d'apparence ne sont pas inter-
(rr.Lr.nos) ehangeilbles, bien qutils partagint des contextes en conlrlun:
(ix) Peut-dtre qu'il fera beou dimonche. (i) ll o l'oir d'€tre coupoble. ,,il a l'aspect d'un homme coupable"
(orc)
373
372
:
Lc tuttrlititltrttcl tltr vt'tlrt'
rlirr rxirrittic lttIc llppilrclt(:(!
(ii) ll opporoit coupoble. ,,il r6sulte de certaines preuves qu'il est cou.pable"
uris oDris ies c;:r:s' on aurait
liiij ll ptioir coup"bt".,,il se peut qu'il soit coupable" (preuve. par pr6somption) ics brui'.s s'[rouffolcnt lc's
(lvj lt 'semble qu'il coupable, mais les indices ne sont pas r*v)' ... il fcisort tres ch:ud' tous
coupoble...il se peut soit
dit gue l'oir s'iPc s:;ssait' (l,ri cr'rizto)
concluants"
ill-{-'o l:l l1}(}(lil-
I.e tu,lle srmltltr,r:troir rrnc r:rrtltittt' it'1t1*tt'tttr'e" irpl;itla,it tlarts tlc* contt'rltrs i't I'iruonci' rt'e-t llils silltr rnplxlrt
i.3.1 .6. I.i' tk'gri' tl'rttlht'siutt
ixljcrl i\"i!,ux
ett t'hit}gt'tt'tttto'tltitttii'rt' t'spliciit'
:
li I r'. r'l!ist i'rlli(lue'
(v) Vous rne semblez fotigu6, vous devriez vous reposer' ll:tlls ('('l'tilllles sltl'lilliolli' lt'luculettl '1x'etrtl ce qu'il rlit'
,1le fait piu'ltt'
\,.i ,r.r)I)r.r,s .lir.,.r pur,r"',lrl,',:,iii*,.;-i;inr.r'tir,,,i.tuj'tttt"i'r'ittt'cite
ti'i"* lt'di*cour* tlircct
suivi de I'infiuitif, lc rn0rnc verbe ir lc sens ,rdotutet' lrirttltt'e-*siotl det' : r'..*rrli.it:ttiorr tlt" t'et'lI"^"1;';;""tt;utic"rio'i
:'ij il',:i,;i;;i,tite tlc l:t t'otttttrtttti<'ittitttt :
(vi) Chogue minute lui sembloit durer une heure'
chez rnoi'
tlans utte strUCtttre iurpersontltlle, le- t-t't'llc' Se-titler:I lc Sells ,':tr-r'it'
l)rnpl6;*e-q.. (i) Je vous rlptte aue ie me croyais (srl'Dlor)
l,impresJi,ri (1e),, ; il se co,str.iril, :!vec ult datif de ltt ,ersortne colr(t't llt,t' cotltenu tle'
(f Indica,tif) ou sans drr,tif (f Sulrj.): d'lrvcrtissenrettt lltlur tlonuel itu lire l't
On t'urploic' 2ltl'tsi des foruutles ilr'it""n\'i'"t 1'artnut' i t'oits
(vii) l/ me semble gu'il y z lo d'dnormes esPoces vierges d prospecter' :rfti'.tittiotrs t,',,, t*t"ii"'"4;'iuirt"'ititira '
(r,n cl6zto) :;;;;itij;'ilr,:i,{1lJ'?-1,''filill''l:ll,i,,- d'un .rt'sstrge ir pctrt irtropter trertr atri'
(viii) l/ semble que yous ayez choisi pormi les moyens oudio-visuels lo tdl6vision... I ll(l('s :
(Nouoelles ile I'rance, no. li, 1976)
rrtr ce r].rre orrjectirint : it
a iti ttit'
,:'ill"--1J\lliil:-:l[:J'-':1"Ji nrodrrrisirnt
Le r.erbe Ttaraitre ,,6tte .r'u solls -tllI certilin ilsptct(6 a, tles ltcception-s rlille- ,,, 1i,,)ii',"',ntotttii. erpt'sd,
tipiti' el< t
lentes suirant la structure oir il s'inst\t'e.
1,
ne
(ii) ...,t est confirm|depuis ce matin que nous ferons
*tff:'j: '^:i:,'Jr5'"t" '
il signifie ,7?1,\'oil' I'it,il'rt :
- tlilns les constructions ,,pclsottttt'llestt
(ix) Lo blessure qui n'ovait pos poru grave, mit longtemps a gudrtr'
^. interrient tltns ce qu'il rtrpporte;
il perut' Ie taire de deux nrtr-
(1. notr,rrxs, in P. Roberl) ole locttteur
trii,r't's: pertinenment rgelqtre chttse)
f,a m6lre vitlenr l,pparait dans les structules itupt't'sount:lles adjcctivitlt's tttt tle-ct qu'il rlit /saroir
-- l)otrr accelltuel'Ia v6rite
infinitivales : r'o':r t r'.,rs,'ret
;iii:l.i:lli: iillltll"q'lre I'inlo' n.,':l"l:,:\\::
*,'"ff ,Jtii lt'tertttt'tIt'
il
(x) II poroit obsurde de revenir sur cette d$cisian-
(oEc) ",llli
(..1 lr.rr t.,rrfir,reel,otrr tlesigttt'r
I Ist itrto ttiaI (Ii.'IAIioBsor, reh'')'
cetl.t'v:lltl*r] r"t"lttlt'oll l)l()l)('s(i
Lafortnetrtotlltlt'emplrrl*et'tlilnscettelrropositionestle.*trlljonctif.
et froid..." (lbiil. )
I
i 338
1
I
ltlt l
6.g.2.1. Les Lu.ulions plirposilionnclltrs ct cotrjonctionncrllt'^i qtti.servertt d'in-
La rrrdrne locutiolr connait-ntto v:triittrto pldpositiorruolle, de nutnilro lL, sttivit' trgA,icli.ii* r"r* .,iitc* qui oxpiimerrt lc 5rrt i,6vitcrsont ccntries autourdcsnoms
de I'ihfinitit : * crainte Et Peur:
(ix) Enfrn des recommondotions tecffnigues ont ite formul1es de monidre d stondordiser
lcs
(i) ll io,t robottu son chopeou mou sur ses yeux. et, por crointe des photogrophes (...) il
expdrimentotions. tenoit un mouchoir devont le bos de son visoge'
(Nouoelles de Xrance, no. 22, 1977) (snmsox)
verbes
La l'culion a ce Eria"introiluit les Dt, pour la plupa'rt obligatoires' des (ii)
- Dons lo
crointe d'€tre soupqonnd de fuir lo discussion (,") le voyageur n'osoit plus
[f Terrsion] tels cgre teair, aeiller, aspirert et'c' ' ' monifester Ie disir de reprendre so route'
(x) ... veillez ri ce que je ne sois ddrongd sous ducun prdtexte'
*JcAlEF) r,es locntionp 4e ?eu.i w;,qe- croa,ti qrrb-.peuveur'ffiffi:f*T'"e expl6rir:
(iii) ll n'osoit pourtant pos lo regorder de crointe gu'elle ne fit dons ses yeux un encouro'
Les principales locution,s. finales ,orrt'WrilJii:"t'-frh g,DIa seconde 6tirnt d lo volte-foce.
caract6ristique cle la langue litt6raire : . gement
(caLEF)
(xi) El/e se ddtourno pour que plus tord on ne pfu lo reconioitre' (iv) Et de peur que mon comPement ne s'endormit et ne se d6fit dons l'oubli ie le flonquais
(CALEF) de sentinelles"'
(xii) ll o donc follu revoir compldternent de. nombreux orticles afin que I'ouvroge puisse rester (sr. EX,P6RY)
.: pour tous un instrument de travoil 6.3.2.2. Aprds certains verbes de rnouvement, Ie Dt infinitival exprime
c -indispensoble'
(Brboes Noursiltes delrartce, no' 1-11-75)
le but :
t Les deux Iocutions connaissent aussi des variantes prepositionnelles employees (i) Cor il seroit venu iouer chez elle..'
trv'i'a'*'-'t,n. (Ax'lCOx)
devant un infinitif ayant le m6me sujet que le \lR : *etrifi+*,(|r- .:rtr:,!.
(xiii) Vous, vous porlez, vous parlez, pour dissiPer votre g€ne' pour que quelqu'un vous dise 6.3.3.
,conseq::r::,{f { .b-u.l ,'
enfin que vous ovez roison. cles pro-
(snENoN) Le tableau ci-dessous renal eompte de l'oiganisation syst6matique
(xiv) Une sero constomment comple#e et mise d jour, est rdunie dl'in' positions d'elfet :
t^''' documentotion Oui
Lrii#a.r piJi.rrl.#rr.ori"ii gron public ofin de les oider'^dons^ leurs recherches'
Effet
(Noir:ettei d,e ?rance, no. 22, 19i71
I
Leslocutionspr6positionn.u.*6@t@;"};xignifiant,,dansla li tellement...
I
li'l'rJ"'" ll
ai r6Ei$f6-famiiief?e 6 langue toangaise
seute iotention- de,,' afpartiennent : lf
(xx) /l n'y ovoit qu'Andrle qui lui rint conyersotion, histoire de se faire roconter les oven'
que I
tures de modemoiselle.
tant... que /
(mEcox)
341
340
l.'ittlptir:riif rle Lr {-{rnriili(}l}tlr.c 1't't'ri :trtlit lrl iorttu'ri'ritr subjoll('1it:
ti.'l. L,\ l'}HlllsD {'oxl)I'lroNNlir'r'li (v) S'rl vient m= votr qu'il n: viense pas trop tard'
irgrrletrtt'nt p,ssilie tlt'ctttslrttitr'lir plrpositi')tr corl(liliolln{t'i
l'ituprrr-
Lrl phrilsc colldili()I|uelkr r:st. r:ottstilttirtr tl'rtue 1)r'op(lsitioll corxlitiortttitttlt' Il est
-rr:rlrflxrsitirn
prir le rcgistrc rltt ri'cil ) :
Ll ,rop'sili.rr srrlrortlor'r',t'r;:,"; ii;tt;.'-irnrrlition*tie t's^,riintte ltrlt' lrt' ,t.1xrsili.tr f,r,it rte iexieo
tYl"f:
clttt'e rli'rtx ,rrr1;,siti,lts (si p' t1) (vi) Lcs cleses icoienl dcli ossez di:plorcble'< si l'on se gardait d'y
,r.irrt,i1urlt,. t.ogiquerrrcnt;'Irt;,,Lrii;;,-('trrlllie . roit tkl t'utrtliliort ri litil t'ott- (s. tle rrut-lorn;
i;;i .iil;.f.,iliiii*, r,+*'iit:"r"..',,,ti-O.i tl:r,u.r.i effel
rlitiouni. Lil *rrxliti,rruellc rle sr1i1;osiriou ir'rr.,r'llc pri'setttc-cotlltlre l1'pe girrdr':rl Lr
tlruluirc lt's
Lrs diffdre[ls proe(xlix trti]isdrs etr-fritugrr,ir tontetrtl:ol'trill ]Our so^nl.1'etnploi rk's f,r"pu.iri-i-'iirti.rlritrl ir,,.'rI i-ritli tl'rrn in,p,rrl,tit ott d'utr {tttrtr PtlriDhtrrstique:
dilt'6rcnlcs rlrir,lces f"Si;;(,.i*rii iilui.*,t1,-railport tle t'r.rnrlilign.
r.,.l,,,ieirr.s, lt, jcu rlt,s lolrrr.s r-r.r.llir1.s tlu 1t', Airrsi Clue [e
loul'lll'crslr' me me.lois d frdquenter tous les ge, s gue ieirauve sfmpothiques' mo vie n'y suffi'
' Si,.oitje prs.
(vii)
6.4.0. Le l)t de eonditiolr (s. dt BEA{-:\ oIE )
6.4.1. La eottrlitionnatrte introduite par ..si" iii',,i,,',ii-,,-i rii qiii t.,v,rir-ttre ln cons6qucnce tl'.n,,utre frit :
(xii)Siq,elqu,unvenoitdp:sserderridrelui,m6medbonnedistonce,ilfoisattvivem..ni
Llrllrjrrt.ipltlccotrjunctiolrrlolttuttse.scrlpottrexllrilnerlet.:t1l1rot.l(le(.()11.
que toirtes les propositions inlttr- un saut en ovont... (lr. AYlr6)
rliri.rr es(si.-Il r.orrr.icni irriiit,.,iii o,, irrr.rrtiorr.er^qrie
:ii;,lT:'ilF+r';:.fi;,i;;;"';"i;,;'il "u,i,riti,n.cr cet drd,nrent de relation peur
r.orrslitrrtr. rl.,s lct,r,lcrrrs' ,1;,i;i;k'i;-;i'i:*i,t it eslirirne^r'^Iltrpposition,
ln-qss5sr<.rtr' I):rns l:r lilngue litt6rzlire ar'chaisante, on pcrrt cnrpto;-er dlnl l:' deux
pr.opo.
les riiffel'eult's utlrluces tle sturposilion, eltr' {l-' inflrr' 6'8')' -- sitiorrs rle l* *r,,cro.ti'iriio.u io"Oitior..reil" or, clirns l-'une seuletuent de ces- deux
fo,'t'ees tlaus le YR et'le Yr' on peut avoir pass6 deuxiitne forme)
t,urln,.itio.-s l" ptu*-.1i,"-'p;;i*it .1" sulljoncti! (conditionlel a. co,litionnel
-- Srrivllnt les fortues <lil'tts
"t'Oii"
la cotrditionnilnto introduite pirr si les vrr'lculs suivantes: se su5stitu:rr.,t ,."u pt,rrq'o;-il;'f;i;i*oi ru .oi"titionna,te et ii'a"ss6
ret-
ir,) t:l r-it'lrtrrlite (6r'r'nlrrrr,lit6 el pussilrilit€) ; rl:lns lil con6itionn6e. O; ili i avoir ptr cons6q.elt les rirt'iations dp f61n165'
lr1 l:r virturllitd annul6e (irrdel du pilss6)' lrll.les suir-llntes :
Lir, c,ntlilionnelle inlro6uite ptrr si qui exlrime la' possibilite iI' en-genelirl' Corttlitionnanle (si ) Conilitionnie
^.oqpo..ig-ipresent acc<irnpli;, et le
le \-r. au ,r.dscnt (no* acc,rulili) ou itrt 11qNf (r) I'ius-que-parfa,it Conditionnel Pass6
f'r: ,ru preirrit, au-'ftrtur ou i, I'inrp6ialif : (?) I'lus-que-pirrfait Plus-que-palfrr,it
(i) Si le chdque est sons provision vous le foites protester"' du sulrjonctif du subjonctif
(CALEF) (3) I'Ius-qrre -prrrfait Plus-que-parfrr,it
(ii) Mois vous mourrez plus tord si vous ne mourez pos ouiourd'hui de I'indicttif du subjonctif
(CAMUS) (londitionnel pass6
(.1) PIus-qut -parfait
(iii) Sidemoin soir il n'est pas porti pr€viens-moi' du subjonctif
(iu) Si tu Pors posse-moi un coup de fil.
3.{3
342
Pou,rott, qtrc al d, nt,oint quc irrtrorlttiserrt urre condition restrictivc.
I,a p.rentiire
() (xiii) S'i, ovoit rdflechl il ouroit htsit6, d'assurer
(2) (xiv) S'il e?t r6fl6ch, i, eOt hdsirC. in<ri,ire'-iinl".on,titiur.-r"itii.tir-u positivc ,,lt scule comlition-caPa'ble condit'ion
io*r'i,Ji*oiirttl, tu *o.otra"- u, iu".iiiio. resirictive n6gati'e ,,la' seule
(3) (xv) S'il ovoit rdflichi, il e,r hdsit6.
(a) (xvi) S'il eAt r4fl1chi, il ouroit hdsiti. caprble d'ernp0cher ltl t'tlzllisation" :
(xvii) tl auroit eu du chorme si e/le eOt loiss6 son visage s'6ponouir. (vi) Pourvu qu',elle oit ossez d'orgent Poar poyer ses eufs, ses ldgumes er ses fruits, elle
(s. dc BEAUV0II) s'estimoit sotisrdite'
(ooR*r,is, opud DEssarlr[s, 196? : 263)
6.4.1.0. Rlgle du si eonditionnel et emploi dcs fonucs rer}ales. Les fornte.;
verbales en -r- lfutur et conditionnel present ou pass6 premiDre forme) - 's<lnt (vii) Je n,oi rien d vous apprendre, ri moins gue yous ne vous int6ressiez au syndicolisme,
incompatibles avec le si couditionnel, le tormant -r- 6tant une marque du morphdme . (s. de rnauvom)
modal de I'irrealit6, tout cotnme si. -\
Il existe potutant des structures dans lesquelles on peut employer une fortrte A moins de) slqmploie devan!-uu inJinitif :
verbale en -r- apris si dans rin G Adv: (viiit Mo,s le moyen de faire outrement? Lo sdcurit€ de l'escodre exige qu'elle avonce d cette
a) dans des phrases affectives introduites pat ilu d,iable si'..., ie wut ttre
' ' ollure. A ioins de dlmotir toutes les notions de toctique novale"'
penilu si...: (,r. .r. lNrmn)
(i) Si ce n'6toit pour mon fils qui voudro bientit une ombossode, du dioble si l'on m'y Le simple, qlEpeut exprimer la conctition da-ns une rlacrostrueture oir
v€rrait' il ouvre la nhras-e ;
(MAURors, apudnrxcuoxr lg6? : E9)
(ix) Queje roconteqodemoin donsmonconordetc'est lo ruinedetous lesbistrotsduFinis-
b) a19c une principa,le explicative introduite par c'est: tdre"""
(ii) Si jomois botoilles auroient dA €tre gognees, ce sont celles-/d. (snr*xox)
(MAURors, apud nnxcr:oli, 1967 : 125) (x) Qu'il meure en ce moment, il ne soura m€me plus s'il o v'6cu'
(sALACRou)
c) avec !q, suite (c'eq!) ir,-pqitg 9i-:
(iii) C'est d peine si tu Ie sentiros. Qirasuividusubjonctifopdreau5Siggnmesubstitutd,unsiconditionnel:
(xi) 5i j'6tois toi et qu'on me donne le m€me suiet' ie ne feroi pos comme celo'
6.4.2. La eonditionnante introduite par des relateurs autres que ,,si(5 (PRousr)
Cette locution a aussi une variante pr6pgsitlonnelle que I'on emploie comme
La condition peut aussi 6tre rendue par une rBacroltru t-qrg- n -!gur inrersif'
Oa"s faq""Ue la mirque de Ia subordination ggb $995!o1-:
introducteur cl'une conditionnante infinitivale :
(iii) ... il se mointiendro d cette houteur d condition d9.foirg l'effort ndcessoirepoui 1chopper (xv) lui porloit-on, il froidement.
' ' - (xvi) cru'coutoit poputoire n'efift ce ddcor outour de nous'
dlopesonteur... *,Y
... on ce seroit dons quelque foyer
(s. de rnEuvom)
^l (.r. .r. asrmn)
Le relateur , ;"; gil.}e';ntroduit ,o. prolro*iilion qui exprime la condition 6.4.1.1. La macrostructure alternative fait intervenir une itl60 de concession
suffisante : affiOe a'une iaerau nU" est rdalisee ir, l'aide des-lorma,nts disgo4tinus I
soit que ,.. soit que,"*aitloo.
que ... ou (qtte):
(iv) Il le fera pour peu que vous lui en porliez. ("')
(v)
'' ouroit, au controire, poru
Lo pr€sence de plusieurs demi-cigorettes et foit supposer (i) N6onmoins chocun des p.ironnrg.r, gu'il soit frangais ou ollemand, porticiPero
d'outres mobiles que lo vengeoice d'un omoureux bern6, pour peu qu'on relevlt' sur le
'tronge <i un destin qui le d6Posse.
corps, des troces plus suspectes... (Bulletin oi'tigua du liwe ltangais no' 347' 1974)
(BpBBE-cRrl,LET)
345
344
0..1.t.:. Lr. lirlrlcitu t'i-tlt,ssous t'(.lr(I ('otrtl)l(. tk,s tttol'*tts (l(!lll oll rt' s('l'l l)rtlll' l)'tr,ttlrt.x [rx'ttlirrtts st.rltl ('t'lllrli('i irtllollt'tlt' ,ri: turttrttr.ri) uiJalltoiv: r
(iv) Le; souliers de LePommere:itcier:l /uisonts contrne s'rls n'eussentiomois servi ti morcher.
Viftualitd positive Viriualitd ndgative (strtt.liror)
que
I
r"o,
f positive negative
pourvu que i moins que
Sub-
jonctif l:; (s. dc teauvotn)
347
346
Pour lo I'rixlirrtt,if urnsirl6r6 oomtno rdol on so irert drl lit' Iocutio\l:out '
q*-)
(ll)
'' D'lrcbltude ellor no yaRol0nt pot s, pres da ln molrcn, mlmd por les plus mou.vnls t.rmp5,
olsn qU'll n'y eot ontrc le lardln et lil
filer quc tro,s cenls m0tres dc londe rosc... suivie tlu rrrotlo indi<rr,tif :
(rttttrnt,:-(rlrt t,tJi,') (i) Je me roppelle gue, tou( bombin que j'itois, ie sentois d mo fogon (") q'u cette poupde
(iii) Lucos, lul oussi, encore gu'il n'en dlse rien, trouve que c'est une dr6le d'enqu0te, monquoit de grdce.
(A. ITRANCE)
(srrtt;:roN)
Dans cettc locutiou i fonntr,nt tliscgntinu, dont les dldmcuts sont {isso9!6s plu- par
Los lo<:rttion* quoique et bien qtrc pettvotrt figurer dans tles structtrrcs qrti
prdscntcnt la r[ducticln oh surfnce du verbe lfre: uo fteJ ou qr"fit6,kg4r!=tfiS+r;a,Ut" ?I"9 T,n n=om--masculin
, forrl"ai.ctif oous des et vaFltilec utr nonr fdmiuil qu^i colnmencc par
"o,"-irn,
lprirrces qu,e
(iv) Bien que de meilleure dpparence (...) lo constructicn, visiblement du mlme 6ge que
toutes ,es outres, offroit lo m€me orchitecture sinplifi6e...
"iot
;;;;"*;fi;-f ii,iu {eirie qt/e1e est, de m.ime qu'avec un nrljecr it : Toutes raison-
--- - qtt'elks sont.
nables
(nornn-cn rr,r-rt) F",i* exprimer unc concession portant sur le procds irr6el on utilise les
relateurs suivants:
(v) ... une fois otteinte, I'ar€te mi-roche mi neige, (.. ) ne seroit pos trop difficile d grovir avec une idde de quantit6 (intensit6):
guoigue trds roide. -otoul,, quelque, artssi(si), pottr I Adj, Atlv: gue
(R. prERriE)
(ii) Enseigner le sici/ien, oussi €tronge que celo puisse poroitre, nrest pos une t6che a
gui\ui selon les gramrnri-
La concessive peut 6tre introduite aus.i parfi,,rtgrri-atuii confier d un illettr6.
riens puristes ne dewait s'employer. qu'avec^le ierb-e :- matgri qu'{l ei-ait- (cHAllLES-Eoux)
Ir'emploi de cette locution avec des verbes autres clue le verbe aooir est pourtant (iii) Irop los pour s'ottorder dovantoge dl.'exa.men de cette.offaire si possionnonte qu'elle
assez frdquent: lui porAi, it reposo le boichon sur la chemin6e'
(vi) Molgrd que celo ne puisse vous servir d rien, je veux bien vous le pr€ter. (u. r,urr,lltc)
(iv) Une orerc, pour impressionnonte gu'elle soit d cette oltitude, constituero en effet une
-eo) voie relotivement sore.
Il existe en fmnqais une locution concessive, 'aaoir beau f fiF\,s'efforccr (8. rTERRE)
vainement de" qui insiste sur I'idde'de I'intensit6 de I'action (du procEs) qui pour-
tant n'a pu-h,ssurer la rdalisation du fait principal : La merne nuancc concessivo peut 6tre rend.ue au mo)-en du tour inversif,
quelquefois en pr6sence d'un si adverbial de quantit6:
(vii) On o beou bloguer l'otmosphdre est tendue.
(r. r,rrnnr) (v) d vous voir g6n6reux, hordi, pret d occepter toute r'forme iuste, f(jt-elle con-
J'oimerois
(viii) Il ovoit beau mettre I'esprit d lo torture, il ne trouvait rien. troire d vos int.rdts'
(u. lriu6) (MAURors)
(vi) '.. tous ces dy6nements, si minimes soient.ils, font portie de la vie de Toby chien,,,
6.5.1.1.-Si la concessiou porte sur un fait non r'6e1, le frangais se sert des rela-
te.urs -a3e$sg1$JS&3i-{, iqrr a nd ( b i en
) m i nr.e,' qnaid,) alors m|me qr e ) (Bulletin critique iltt' li'tsre frangais, no' 360, 1975)
survls dlr-uondrtlonnel .
avec une id6e d'identit6:
(i) Mois, m6me si ses yeux restoient ouverts jusgu'd la dernibre minute, so mort fui echop-
-.,lnrlqr,4E i N i i"J, quel (et'r'ar. de genre et de nombre) que ! 6tra'
peroit, qui que, qnoi que, oil que:
(s. de rrl'uvon.) q-uelque morch-6-1T t-"^:'it ovec vous'
(vii) /e ne suis pos venu dons l'intention de conclure,
(ii) Nous finirons toujours por nous tirer d'offoire, quond bien m€me i! nous foudroit em' (Pemmes d'aujouril'htti, no. 1520, 1974)
prunter, (viii) Quel gue soit l'obiet, les rdgles sont les mdmes'
(J. oRuon, apud orssEutms, 1962 : 257) (uerrnots)
Le tour inversif, construit avec le cond.itiorueel, exprirne la m6me valeur s6- (ix) Quelle que fAt mo d'6cision, c'etuft @uiours toi que ie.troh
(s. de rnnuvom)
mantique de concessive virtuelle:
(x) Chez nous, c'est impossible d qui que ce soit.'.
(iii) Pouvre tonte Rosie, lui. ourait-on rocont€ cette histoire qu'e/le n'y ouroit rien compris, (snmuox)
(xi) Elle est ossurde d'en sortir quoi qu'il orrive.
(cumr,os-norrx) (uauerA0)
por
(iv) Pourvu que celo dure, ne fAt-ce que deux ou trois jours. (xii) or) que vous olliez, quoi gue vous fossiez, votre enfonce vous rottropera touiours
(r. rmnnn) lo monche'
(cEABr,BS-Boux)
6.5.1.2. Si la concession est incidente i, un herlieati-f elle se r6a,lise au moyen
de formants discontinus. La forme modale que l'on emploie dans ces structurel--est l9 5gljonctif-'-
349
348
(.rltttttttr ltl rd,srrltlr,l ri.rrne rdtltictit,tt tlarts I:t,
l:r strttt'tttt'atiott dt's pt'ot'titlt''i tlrti l.tlIl{liIlii:l,lI1s I}(}ttl,l.ilit.lIt itr'e crrtrsi<li't.i.s i prirlit';ur irlturl iqttc :
6.;1.2.3. l,e tir,bk'it,tt ri-rtcs'sotts 1tt'tist'ttle '-:,:i;:;;;r.:'..,rri'rili'1i'11,' ill,ii,* 1"'"1,."it iorr
espritrtettt lir cotrt:r'ssitttt: ies Ic sei;roine' except4landi' or) le ternps o €ti bea::'
(i) ll o plu tous iours de
(in rutoti:)
Concessior
i) lls qont lous ciiis lors rJt'Lx au t'ra:s'
(i ;, (in ?. Itobeill
vertdu lout ce qu'ii possidcir, sauF so
petite
(i1i) ... ii c 'o'tonir,, ttAToxf,)
I
*lr*---IJ.u", Reel
I
Non
I
r6el Lt'stttirttustt'urturesexctlttivt'ssrlrrt'retr'lisrtsiltaitledestclr'teulleJcepti
,trr. srttJ'qy) $ttttl
que' d' pott
'*',;;,;;;i'x;';'';"iii"'iii"'ir
rc n'est que'
1'.'l'r'
ators *t" q," siI(,rr
tout Itndi. Quanttte Qualite 11l{e. .('t(. :
biunqu.l \ quelque il y o longtem?io,rnon)
uelque... ne suis oir6 qu'une fois chez lui,
1
q
quoique lSuU- lors m6me que I que I que ... que (iv) Souf que je
quel qu
$15i: ;:: ironctir i",T: [',]:"1 ln" si ... que n'est qu'elle tenoit un petit commerce d
Sub- qui que Su b- (v) On n'ovort plus entendu por.ler d'elle' si ce
en ddpit que)
aussi...
que jonctif quoi gu eljonctif Poris.
liXr"),"r"rt,' I
Pou r... oi que (vi)|esdeuxfrdresseressembloientcommedeuxgoultesd,eouexcept|queJocquesovoitUn
que rcmp€roment pius sympothique'
mdme si (apud orss.lrs,rrs, Ig6g :261)
Irnai. si + tour
i nve rsif
350
a uu ,, llttdrtrttl,lrrl (,,lttvnrrlt") ,,xl . . . tltrrt llttttro tltto'l : a r'(rn(lil irltttttlh' (qtutil irrrplicrr'lif) :
(ir) 0rrtrnrJ l'un drsott oui, l'auuc disoiL non
(ll) Sl le ltubltc opplaud/t ,d plAco est bonnc. (fi I'. Ibberll
attn ri luthit,ttt'l ,,chtt,tltto I'tlis qttott.: a t'l)ll('ltsslv(' :
lut demonder' ll riconc. les choscs sont Cvidentes et i''iertes'
(iii) - Mols gue cherchc-t-l t? dit Denise. Vous le sovezT Si f'essoie de 1,I1 ...ii,Ome quand tcs pouptlres se soullvent
(u. de BIrAUvour) tlc nr:lur'otn)
(s, 'd'
o utr si conce*sif ,,qtloiqttot' : o 0plxrsitir-t' :
(iv) S'i/ est moigre il est robuste. (iv) Iu os occeptd quond tu aurois dA refuser cette invitotion'
(ililrflirl(':t,r't'c ttti,te ott tlrln,* lil locrution gtttrnd bieu ntllle' q-tt(,lrd sert rl'ln-
o un si adversatif ,,s'i! gs!,gp,i -que . . . en tevanche" : I r\xlll('t('llr i\ urte lxrlporitiou rlt' concessiotl
: '
(v) Mois s'it y o beoucoip de perdonts (...) il n'y o pos de gognont. seulement des sur-
mlme je devrois portir tout de suite' je n'hdsiterois pos'
vivonts..,
iv) Quond bien
(Bv.ttetin, critique ilu lirtre Jrangais, no. 353, 1975) la coujonrti{rrt
6.8.3. La pol.r'r'alenc'e tle
o un si contrastif ',,si l'on admet -que . . . algrs o4= doit.adm-ettre Que" : "que(5
(vi)...si boire est plus-importont que monger, donner confionce est plus importo.nt.que Il t'sl ti Pt'iue besoin tle rappeler-que ln qonjoletion g'i:..::l^l^jCement uti-
a"'ill!,"""a6 mzr,jorite'des profositions. de la phrlr'se
boire. Si lo soif tue plus vite que to foim, le d6sespoir gagne encore en ropidite sur Iistrt. t.ornnrc lntroaucttiir d'un gJland
rrrrltir.ulir,ir.e. outrt, l^ .*p,r.-iio-q.ftu" * a" ptr,rticiper i l* constitution
lo soif. le iirnple qrr'e peul figurer ir' Ia tQte
(BoMBABD) lr().rl)1.(, tlr rtl:rteurs 4e ca,rtr,ctdre analytique,'aussi
i1,. ,,,:,,1,,r.iti.io iL. ir-€.-.lir-*t*ifi6es, liien- que dans des phrases
o un sr''restrictif ,;,dans la 491119_99l( : ",,f..,,rt' r)ir'ns ce^s cas, seul.le contexte se
;:i,,'iili,i.;.:;i;ii,,,," *,,rr.iii-.,t a;ri. u.rttu relateur'
(vii) Si qo fe foit ploisir, je veux bien gogner de l'orgent. r.lr:r.gt, rlc lcver t" unn AOi"ri,r',i*tio" au relateur. Les ,,cliff6rentes identitds't de que
( s' rle nr'nrvom ) so t' i'tl rril(r's prrr des sttl.rst itttt ions paraphrrxt io ues'
cles propositions
r r
o u u s d pr esuppo,sit ionnJ-)eq-?-@g!!Ln! g ue-:' : r.t, sir.,t. q,,. p",rt'',i;;;i|;it|u'';:;'p"*itki, d'iot.oducteur
(viii) S'i/ est venu, il" restero certoinement plusieurs iours ovec les siens.
srrir':ttttes:
o lt.rrr1rurellc :.
6.8.1. La polytalenee de Ia conjonetion ,reomme66 (i) tl y ovait deux ans qu'on n': s'6toit vus' (,'depuis
*r- - -9y"")-
(s. de roltrvorn)
Cette conjonction peut figurer dans trois types,de propostions :
(it) le partois qu'il n'ovait pos encore fini. (,,a19119y-{)
o.ternpolelle :
(i) Comrne il refermoit lo grille, une outo s'orr€to.
o r.itusale:
(lr. TEBLANC) (rii) Mets-lui son bonnet, qu'elle est enrhumle' (,,puisque'')
a causale :
-- -(,r,pird H. BoNNARD)
o cons6rluentielle :
(ii) comme nous ovons d6cot6 en ,,to,d,ro
(rv) l/ ne touche pos i un objet qu'on ne reconnoisse immddiotementso moin.(:!.als*q9.9:1.
rtffilrl.ffkiii,iliiritr,r"*ru) (apud r. BEUi\or)
o cornp:lrati.ve :
(v) E!te criait gue nous dtions ossourdis. (,,au point .que")
(iii) fu lo regordes juste comme tu me regardes. ' (aputl H. BoNNARD)
Combin6 ar-ec si ou avec la prdposition pour detant un infinitif, comme irttto' o finale:
cluit une proposition qui exprime une comparaison suppositive: (vi) Pourrois-tu revenir de bonne heure, qu'on ait le temps de finir nos preporotifs? (,,pow
(iv) Et tout se posse pour moi comme tout ce qui lui orrive lui orrivoit por moi. q!e:.)
(s. de noluvom) a contlitionnelle ):
(v) ll lui prit le bros comme Dour lo retenir. (vii) Qu'elle vienne et je lui expliqueroi ce qu'il faut foire.
a concessive :
6.8.2. La polyvalence de Ie eonionetion ,,quand'6 (viii)/e le sourois que je ne yous le dirois pos. (,,ry:mg;!-)
. La conjonctiot quanil est caractdrisee par urre polys6mie plus. r6duite que I)rttts unt Dhr:rse r.omnlexe avant la structlfiiion P f Po f Pr, la conjolc'
sim-ples. N6aimbins elle sert d, introduire
tiurr qup r,-"i i"""li.;;;:";;;;'"n *uu.iitrt anaphoriqud,-representant d'un
celle des autres relateirrs conjonctionnels irutrt' rel:rteur (locution conjonctionnelle)
plusieurs t1'pes tle propositions_: :
I temporellq :
( ix) ./e hurlero t. pleureroi it trepigneroi jusqu'd ce que guelqu'un vienne et lue ie revoie
lo lumidre du iour.
(i) Quind infin I'orgent orrivoit, Mme Simonidzd foisoit preuve de toute lo prudence dont
(s. JApBrsor)
e/le itoit copoble.,. (x) s'il foit beou et que nous oyons le temps nous portirons pour lo compagne'
(AEAcoN)
23-c. tr6 353
352
\ o7'1rs t, t t, t-u x;fi t 1'l/ /QI'',,'S
Bt.(:lil\(ill.\]I,II.'l{l;3.-.Th(Cfillil(lliDqorr(i(](r$('(irtttttllltr'ilr..|.inlll(latiotrsU[t,xtrll[i-l.lc,.'\.01-ll',
rl0- l. ttl-l2l
(:O\--\{'l)- \1", l!l;'J' - d {lot!!ttlttll.l.iott' l-ruonssc' Pntis d:ir
t:[ittriitttfir
cril$,i-1.:A,
.rlr.()lx)Ii.\. ''iarrri'\'it,lr'
r$:ri, - ii,l"rr,,rrs /I li,rrilr.r {.(sucllrs cfi lrunguis rtitle']tt,-ralu'
?. L,l PIIII]\iili lI0l)lLISIirl
llucrlresti
DL:Cno'[, O., !0;2. - l)irc tt nr Pcs
dirr' Ileruratin' f'atis
l>aris
It?:t' - .Ld Prcuoe e' lc dfre' Ilcpires-Ilame' DICTUIt
Conjoining an(l Comilalilitalion in
Ilungafian, in "lioundatiotrs of l-rngtriS(" 7.0. ]IODLiS ET
IIETZRON, It.' 19;3' - ,,
lol. 10, tto' '1' '193-507 l-n 'u''''"
dans la liltrase franqaise tonlemPoraint'
I-OnI.\\, :\.' 196fr. - L'ordrt dcs proposilions (1u
lilincksieck' Paris ,1".i;'t;;JiC tttt*"i -ttn rtr,\'('rr
,\l);tl.lil.(l('Iit(.(}ltstitt:tlitttttlrt.trtt,ltt(.ssilgclirrgrtistitlrtt:cSl.ll(}ItS(.tlI('lll(.ltl "
e'l paraphqsc' I(lincksieck' Paris ..,r.1r.,r. rl.rrrrt. irrl.urrr,,,,il',1"-r,,'i,'",.'',iri,,,."'u.l'^ "t'ii*
uAIl'tlr'., R., 1970. - Inprcnce' anlonlJmie ll'!lllll't'l'il'l'11'l'i':ll
PO'l"l'IliR, 8., 1962' s!l';''"'tq'"'
- is tltnints de relalion' Klincksieck' Paris
La ,,si" et rcmproi tles lormes terhulcs' i,,r'. ( o, ,,ritIr', rrttrtt' iI"'ii.'':'..':ilri';i': lt*;i;-l;lili::'lllprr*rs.rre s.':rc
RITNCHON, Fr., 1967. _ Err;r;';;;rJ^rare des$iptioe. conjonction J.' r-
Bruxelles :,,11,;1,,.]'j;'i"l;lli',flll"":tlJ;l,iXl;:'1li'iilil:,'i[:;i'i.'t'r.,i'
'
" l:ll,ll,.ffi;*:f,:'*-,i1ijif fit,','-.tlhiiiiiili{ii:iil
lilammarion' Paris
RtISSELL, 8., 1969. - Significalion et Ditil\' ,',',1': lil i,,,i..," ,r,,,*r,
r,r'ltct't'ltt's tlttt
I:ull ''t \'r'lll ir)ll (ltI stlJtl-.
.l*l;;::ii(:."i;iii- e Ir,,y;'"J'*.u'tt"ir"'l .,t'jct rk'
litrgrtistirltr(" l)titg'
1q11,11r. r.\r.ir.r,rrrt,.r dilfcr't'i'it]t, rtsiq"t".
Ir.li.rt.rrl rlr rlisr.iplirrr,-'"i',i:.i.i"i,,:rtiorrs'''t tr;u"" p'i'"ili" alg::'::ltiii:tt;:"iJ'l
,,,:rri,,,t'. t'1r'. (1. rr''rtnrtL]'r-#ii"i;i"r slll lir comrrrutrttar
,,,,', i,'(lt''\'t'L,pIx'rrrt"t'i:*'";i;i 'hc*. 'rctucll('s
ot" tle lit ltltt'itst ltrtr
.-rrr\l .i (,rrl ('ssir,)-("1" it'itit iotl" tf f
""-ttu"trtl'irtiotr'
'
rr r ir ir rr 1,<r't'ltitlttt'
";i;;'";''
'r';":l'i;i "i''rn-p'hi*" "'i'*ll tl l;liil;:lii" t11il':t:l'1: '::i't;
ll;i:iijriii *:.ij;j'l',,1:ll-',1::,:l;1";l:l*l''xiil'*I;'1;lj,jilW##g*j;:
tlettx cot
peirt tl6c*ler.
.,;,;, ii;: ,1rri'll,' suit, tttt
-$i;,itT;i',lti.'i.:ilJ':1,i:ff'',,',?l:. l':t
jli,jl,ii'r"i,i," d1'u'1"''
:3;)' "it s':r,,'lr.,'l:rir'l'
,:r.ril i.tr.ritt.r',"',t li,t*
'i'1,,'i"sit,-; ir' 'J t::"' I969
lxr.l rrl(.
r),;. ;i,,,rr.,i,,d
I'rristtttce tlt Ij,iili,,.,lj'1r\r,:,.*i"i.[l'ig
[,]l': :,frlilffi
-, ,.,. ,"il;i" ,rrrrxrarir6' cst surcr,nrs6..:.,'i*-l,itjli::':lt,; ';:,,,i'::ilo"tt;l,,ili,',""",'l'i.'-il l'[.:t':,
r,(,irrr rrr.\.r:rrr.rrti.t.sr rr grc*)*rife Iultctiuttttt"''r-- iri]nitirr,t or",.r,]]]r,,LiL?.,ti-,1];lt':,,;;:
i'l; "*t,iia"
i;trr.rlri,'te $lJ [:: ll1,'.,
i
ffi * 11**5[.t*$r5r;,'ffi
on a pr()p(,s(i lc lernre (le 'nrodalil€ (l'illolrct" (-\- -\lE
que la rrxrdalito sern an.rlssi.e dflns lt prisetrt clrilpitre'
tffi :'-''ffi
.,i.
,l,Ig$* r,l r,r,rrs rlrri lr sorrl
sll,ilt.lttrtr. tlt, li! !lliIllii're stli\.:llIt(.:
tiiii*;'l : ii;il l,li;ll'ii,',ktq;ffi+ijti#tHt**s,l*{,,,1,1,;lrlil tlr' tr.tttlrr. (.()llll}t(. tl.ttttr, lrltr:rlt' tptr 'l''an ririlnr'
(i)/c sors qu'tl cti venu. i Itl;lll(.llt.:rit
,n
r.,t tt,,s,ihtr,(tttt,.trilt, i;i;:;l;:',,,; ii:ii1',1 fir.',*'i,'it.,,',,,' ll st' 1tt'tttfrr'tit lx"trdtrct'Plrts
'r""ri
l'ilrrr rltilittit'i'r"* 'iut""'t't'"'"'t';;i ltit'""t'"'lt'ti'''i'i"ti'iritt''il
,(ri) l/ csr Dossri:/c. qu,,.l ..ctt veru ttt*'t"rv'i'l t'"'t'iii srrtts-lt'txl tlt's ltlttitttttttittt'*
(ut) le regrct,.c eu.il soit t,enu. :,\:rrl tlirtr:i I'rttt:tlr'*t' trti-"it'li- lt,. ,rrlr-r.r.lr,l. ,lil'i,r,,tt,rlit,rtitrit,.lt'
t''lt,is tle Lr
r.!i irtrlliri.{.ir(.(, tr.i.{ {litt(r;;l,,il',r,,,ii,,,.i
jtti'"""-tlt' *'iitt"t""'tt(' itirrsi it tlislitrgtt+r tlt'ttr
rrois ruti.rriditis tlirrtr.*rrtcs: (i).uo(ri,ril(i r,,r':,t,''t,t.tt[:t!'' r'l k: -tttittt"iit"i* q:" n ? ?"c 6 cttri sortt
. f,t
t
/srr /, ii ) r,r",irtif" j.,..1,1:l
ri,rr i:,::l)i;.'li:'l'lj]:.,'.lI:l
r.,, ir.
r'rl*i-,r.u"'i)il;#:j:,
(
"ii..* iil, fiIil
(r. r ) I'l-
!.!-1r:_!_r:r.!.!gl! ili\'(.:ril\ rlr rrrrxlrr,li{tis (.\. \l'rit-srttl' r';;l)-....feJ''i1otiotit"*-
,..,,, li ,r r r tr. rTii- p, r[1ffi![,,rif"*, rrifrtirr.r rr*s l;ll';i,:i,,,i.,,. ::j;.::,::l.lll'r:l:llli;;':,j:i:,lthljlll-:,1'l:iill*:T'n-* llll'i,
r1^:,1 :,
r- i :r, t i (t tt (ltlt llrc(:ls(
pltr:t sr'.
que dans la ma iorit 6
ob:iiil!
ffi *H#*Hf{,:+ffif
l*ff*etBris6e pr,"irrffia_riio i,i,}l:tfr
n
:l *l€gguai#";S'ffii;fi?r3Tii:
i,i}""p"ltii,:?fqTilrffi
r & ((je
i e ssaix,-3e
a is
*#"rn*urr,,T:;;
,constaieii; lti ,ri,
i.l. L lis 11 g 1 1-1 t, l s'\N1ls (l \ s't' ltull I'NT s DII L-\ ]IOI)ALrs-\'t' ION)
Sur Ic Ill:rn lingtristirrut,. il rL,r-ir.nr ,r.1,...-....,i-^
l,t,st.tigt,ttrlt,srlel.tltttrlr'tlclrr,1tht,;ise.rrrotllrlis6eontinrpos(rla,n6ct:ssit6tle
r',,.iii,iii*ti"" lingiristique cott*ite'
de.cer t1'pe,
t)'pe, ae donncr,,r;
de aonrii,rj J,.i,1r-{..",]l:i1-:t:::iYlt: de fixer le stzr,tut tles ure4i1111.r.
une.reprise,,r;il;;iili;l'it',.#;Ji:"J"ll-jl;:L.i,1".::, rrisrirrsrr*r lr ,l:rrr r.,s,l,l-.i,,*,,,,iii,i,,",i* strut.tttre s()Ils.]it-
-
qut pcrltrette
qui pcrr,ette d'expriq.cr:- <le ll.r,
d'expliq.cr to,i;:; les ,*itJ*iuarons super.ficielles 6n Lr. l,l,iliilli:;
toutes ilH#ffilr?,r#:l';",:r::i:i,1:-'?ff I,.. r-..t'1,., ,.t,*t,.,it..r.ri.i;gii'.' ll.trr* l,t rtltrtisetttittion
tf'u'i"'titiitiire explieite ditns lrt phritse
#,,lrlllll;l:l
rn^,r.,r;r.i
r.r.rrl. rl'tttt rltrr)ll('li 1n',,r''i'" pls;r'pprr'r:tilt*p'- irne fo1m" Iexicale (se lexe-
strlx'r'fit'it'l!t'. il ,cut tl'rnt' ttx'etoii-ou -r'c ':;;";;i;
i" 1"eaia"t modrrl caracteristique
7.1. STEUCTUNE DE I,A PHRASE
}IODALIS]IE rrrist.r.). Il r.'..r.i.'l f ,,rr.",."n*.fir".t rl't,jro*er''uii'at'*nl""n"meni iine itulre tna'fiF-
tlt.Lr stnrclrr,'*,l,t,*tt',,ii,','i tt'texin'rr!.lri!'
Pour rendre colnDte dr prirlit'ri rf"'_1lritr-iont abstrait PERIIETTRE peut se
ft'st:rtiott rtc qu": pernellre, ilonner la' pe,tt'tg'
cnsetnble
nble d,dl6ure.t* 'i,rl.*i.,rii- :1.:y,:i: (terra
d'dleruerris ^ritr*t"i,;rll de-.,la phrase
pnrase morlalis6e
ntorlalisie on postule
poslulc rrrr rr^rtirrriser Ilirr"t'..r
^i'"t;tii'=^l'n;-i'
-..,,:',1-';;.i;;- i*.i"i*it.'i.il.
,,;.n.j,::': rur
xi,tn, attlrtixff, ,-tttt'ttti, i'*'.'t'i""f"'i".rutt
jt'."'tis pii' di ' "'etg'De m0nte' tttt Pr6-
!{!{:;,i1,.;lll}*-::,*ir,5l"{jlii"ffi l:f ,".l,li"#ih,,*g*.,,11,,f,,; rlitrrt irlrstt':tit ('rlrurrre i.t;;n;;;"-:'ititi"ti**
p'ir denrorrder' intetoger' loser utte
[{i*,,,i:6:.:iir},,t.i;;*,i,,R;.{,j,il*;;;Il,"..y,li"#:hffi;ii*}
Irse le Ior;rrtp,,,. ,,,, ,..,,lllln,ld.l,!lo. relte.phrase supO,.i"ri"
*oni;;,ffi tlttrsliort, qrteslittntrcr,.i.:'"rii'i"oai""t, ab*t''aii
peut se.- mrr'nifcster ett
rosslBLE
:',X. i' qui
siti.n tiit
dii'i::i;i,T,,,'., Ili;i,,*
t'otrjer *
llx.i1ii'i::l',';,,1;:,{;il*ljtknj;.:"iig}i:;i_",1;l*i:iloXj'ffi,'ii-;,;lliil
uxf{I-I-ep_(llaudileu.)
ffi ,l*:i,,.ot,,ll,
l::*iITIiHiU",il:,i:iJ, Xi' E&7(t,l
;"';,r'il#il,"*','.,t'
sentalion ot o,..*"tiitu c.nvenriorrrrpnp 'rn^- ti?ll1Tl lg7{ : I6-I?i. Ilniel;;
srrrl':t( (' sorrs l'tlllt' (lcs forltt('s il ext poss.ihle q"i''- il "
l.r.s ,r.t<lir.rrl- ,,,,*i,lirii'-,',1,,;ii i',igi.*.' .i*
pefi qui' poua<tir' peut-itre' i.1r'
t.ii'tin*'nbsti.rits orr d'arljt'ctifs tttotlit'-
li.'J,}liJ,;li:ti"""?,1.".,:i;;tl;jxiiil1r_jtilHfi ',i,lJ ',lf;J'; il,li?il,:
impliciteterrequeF,.e_"rr;;;;',J;ifi
ffi ,J'.'"l"JT"Sff ,.,r,r,tirrr* ',iri*r,:,,it*, -'*;;;;;.'il r,, ;i- .:1.:.\iliJlHll,lli$H'61,1;"'::,",tl;iLJ\::
I
HS el ;;lll;lTillii,';,.li,illi l:liiiiii-#,1i'il ili;:fi;*:,;::ffi.ilil"-"i'1"'-u"t''dis'lr'tions
rl i ts.
sr.ursiv
,' : ,;i'
SN
---- --..---, ;:ilil lil.llll l,' *l;.*' 11: i;# "u"i)i."h{a/t{al-{t
o lt's :rtli-r:rtrt's tle ntotlalisatitltr
ILoc]
I
r
larer]
i i^ t"irr". inodtr'le tlu verbe dictal
ldds
[Aud] Jean dort
?.9.0. Lts rerhes nrodaux
' E' dernidre
instencg, -ra. structure sous-jacente
d,une phrase
un Prddicat modirrisareur.'austraii-ei-ui
ifrrin"nt p.opo.iiio'oruiji.contiendrait
7974:23). Une representation convenuliniit?"t*tt" u"roiu., ,rrI
qr" , -ou- t..' fo
,
r,iii,,.:#i#ffi*i},('tirl (ir)-trnt-u, -suJer .'itinrI llui -gE"esente
rltt rrr. lliit nlinit
pltilx rsi-ti.rr ivrtlc
ir Vf i :
4
::Li tr_:tr I
i
itli("ttll('t':
Ii*nt.s r,ss*rrtir.llc*rrrrt clui td'gisx'rrt ltlujours Itirrfinitit (t}'pt'rlrrv,ir,) r,t cn nlonquai' ur,e. Elle dcvoit ovoir roul6
sous I'armoire'
1111111;l,ll{
t'ottttaissr'ttl attssi Lt, corrstrur:tion propositiorrrrr llt. ;,.') l'l ron'l;to lcs loules ; il (lr: clrizto)
,ln*,,,,ril,.iioi;i;"il. ,;,,";;_i.,,, ,t,,i
(tvpc r:orfsilrf, - ;tlltltrtl:tliott:
()trrlrrl ri l'inv(lnt:rirr. ilrr\ili'rtrts-tltotlltttxr. it,ltrut- \.iurit'r .sUir"iitrt rlttC I'orr
1[r.s Setrf' Vcus devez en ovotr entendu Parler.
r.eslreitrt ,.,.tta, i.rrr,..firr,'ji-,t,,.'1.lttt's,ttttittis tssclrticlk's (I,otttoit] tlcr:-oir, ntrrlr,ir. ::ir) lo r':llu' la Dlus ptoche c'est (Ibid. )
,fi.\ nrOrue polyri-r,letrce clui frr'it
qu"il tst le
illfli; ir,,.:**lj.illi:,lii:1;;,fl,i"lii'il;'il;:ii::i;::'ili'#':,1.1$_l['*.,:l,ii,:,i; !.{r \1'1'lX' ll!(ldi[l Sxrrr,t.oi4)pristttle l:l rrrotltr.les :
,r,-t, r-fiJ-rx, rle r-iilt'rt rs -iiiid)
rrrrl lrlll' rl'Utt gt':rntl
Hli't:iil"ii#*rliilili . l:r' 1xr-sillilitd inlernc (1i. l'orrlrin, ,,tntoir Ia possibilit6":
:il1;l'*$lli:,:,i:I.'..1*-;:'iilil1i''-"^',','i%tXf,:H
r'crl.ralt's qtti ont ttne fonction la nuit sur Dloce sons
t'r,lrrlit irue'ii-;;,i;.i.-'c,,,,;ric.:l'rrt,itt. nrodirlisirrrtl r,i
f,'i'li .,",, gtlr.!. retoitiomp' te col d'un f€mur' 6tait rest6 toute
o',, ,''1,,'Jill;ill;ll..'l,i,i,jli:ill:,;,. d1:,:,,
!_atpir, at:oir it, obtiser d, otd,,nn,r ,t,,
;auvoir bouger. (r,. vrer, n)
en droit", le droit" :
'''""i::,{il,:llll,.,lJk),',r:.!'i;ili,!,"i"yiif;,i}";, e:save.r cte, chercher d, tdctrcr ,t,, o p,1s*ibilit-i-!l1-1!'Lrl9 ,,Ott" ',avoir
(rrv) Frcrr€ peui atler ou cindmo' je le lui oi
permis'
tenrcrlt','i;ili,l.*,1'a., "r'i,r,pt:,y,'.',:.:.1.::).::.rur-: ir, se t.uer ir, traraitter it, etc.
poutoit'' c,roite' risqu'er 1l-e, etc'
,r.,lli[,irit 6: (xv) Pursje entrer?
o:Lttxiliirnts ,r"
o ir,rrxilitr,rrts ,ru a'"""i" , supPos-ert- pal;qltre, croi're, sent'bler, ttc. o prolrilbilile :
quelque port sur lo route' C'est celo' il o monque
(xvr) Il ouroit trds bien pu roter un viroge
::llillilll1; *i H*l$1,,"'ii,"[;,f!/,''#u,7,:;:ili,ff"{;,' l;i,;;i.,; ,te, en,pich,,r
un viroge. t '' ir' "
de, ett. (B0IIEAU-NABCEIAC)
rruxiliauts 4e souhrlit , souhailer, tlisirer, ambit'ionner de, espirer, r0*r Lle,
I o u. ir-rnerne.t tldatoire :
"'"r:1,-"1,,{1{llJjli-"A" 'i*{iLr:i'ni,]-i15"1""t ceci.de particurier qu'irs peurent st, (,,;';;';;;;;;;i;ore;;bie besoin' de temps en temps' d" ^'6t"iln'.;rdblrt:)'
-gj1,Ils,' i;;;i;;^',:i,,",,,.,,,
iu,-,
o ttrte tttodtlit6 affective:
(iil) le voudrois Douvoir te loire' l'irrtensit6:
(iv) /e crois pouvoir le dire. - o Pu nous couser d'ennuis!
(xviir) vous soviez ce gue ce coucou l. lxrmn)
-Si (t.
certirin* iluxiliaires de rnodalitd :rdmettent aussi la tgrme-lryI9!ry!!:
(v) I/ peut s'ogir d'un derci! ifiportont'
- Lr sotthait :
et d leur conduite d
(xrx) Purssent tous les mddecins lire cet orticle et ce livre rdft€chir
I)rr,ns cer.tir,ins nqyilirlires de ulod:rlit6 peuverrt revdtir la forme p.o-
citrs, les venir.
norrriulrlc : {L'DaPress, no' 13?5' 197?)
---m se peut que mo leire ne
I'oit pos otteint'
?.2.1. Les adiectils nrodalisants
Cov-erbq'l '
,,,u-,1.:,;r,,ili,ii[,J],'#&tH.*#;;Hi:',*il,i1y:$il::lf,::'#'lli,:H#,ffi
- I.:r r.orlitlild ueut 6tre explicit.ee drrns Ia, chtine ir I'nide tUn'anjeCtif
Plusicurs valeurs nrodal.s qui sorrr tu-
,i1,,:i:'i,:'\:,:,.i;:.iffii;tpicut-rclricuter. $g op.6ratell ae irnfe&l
trtnl tl'cl'[t.l s de scrr ,ntcll ut'r- ' (i) ll leroir ddDloroble qu'on me trouvat ici...
o l\rlrlig1111u11
(u.
LEBLANC)
,
sovoii en combien de temps i' est
1riil7-y=, dei moments si ie crois que nous aurions da porler. (ii) Le ,,percepteur" consulte les outorites du poys pour
( no rr,ultr-x.lnCEJAC) Dossible de rqunir cent porteurs'
(8. PTERRE)
o ndeessit6 intelne:
par un adjectif
(viii) I'eou doit bottillir d . Les princip:lles fot'tnes d9 r;erllipation- d'une structurc. modalisee
cent de?r1s'
o intention (rilleur 1119c1:rle
et tetnporclle i la fois): -
opot'irtcllr
o Su;ei
dc uhr.ase sont
piili affi:.
:
tqeP,'ik +rar i
(ix) /e ne siviaii nous quitter cinq mois plus tord. (rii)./e suis s0{ gu'il reviendro.
pas qu'il devait
(,r. clruau) o fl (imperilnnel) (ce, aln) 6rre ...' lye P, ilp trn.t 2 1
358
l)r',r nrrrlt'lct.ft,rti lx.ttt'(,n1, ltlottttr,r Il rrirr,li*ttlorr rlo lu rlt'u(:tllt'(! 1x.r'sorrrrlllt,, '
('tl lrt'{rllli('l'lictr lo thi.rru,L'ricul tkr I'ruljrrr:lif trrrxlir,lisir,nt (v, sul,r.:l .l.lt.!. r.t I.;1.:1.). alit, lllitt't' tlittts lit, ltltt'il,str
ll t'xislc lxrttrlattl trrr lrroqilri rlrri lxrr,rrret rlc ri.culxir.trr'k.sujt.t (.\p(il.inl{,trtirl(.lrr L.s r1.rlalis..r,nts $e ciu'1,ct6risent par nne plus gla,nde mobilit6 tltti krtrr permet
tlll,lls lrs strttt'tttrcs itrtlx.r'sotrnrlles,r'le llronorn dtt.it'rlt lll lx.rsorrtrt. (.otr(.r'ul(\, r)lt ric ligttttl' tlittts l'ttttt' tk's trrtis ltosititltts:
It sttttitgttte prdposiliorrrxrl qui txlllirue kr b(rtrdrfuciif (orr lt'rk'stinl.trrire). il ..'rr:.!it iltlvl'('tll' r[t' Ithrllst' :
en Prl,l'ticulior des phrrrsts qracttirisires pir.t. utro nnxLllitir irfler:tir.t.: (n) Proboblement gu'i, n'aYolt iomlis foit de solfdge de 50 vie.
( orr:)
(vii) II 41'esr pinioJ* Ce vous voir dens cet dtor.
(viii) l/ esr .rr.r5te pc,r-_ f aul de ne pas cvoir rlussi. i,-rti[r.t, ! t]r$iric111-4o tiY,
l):ur.s lu .or,*l .,u.lir,,6ffirr-iiIc'r l,opposition lnf /r.s/ Jlorle persorur{.l (.{}r.- ( iv) II n'est proboblement pos venu.
ft'spo.trtl i l'oplxrsition : itte-n d[filjet iriodrr,l et drt suJr:iilr(.iuT-li/ irI (,\t)rlslr,llt, (eIr firr de phrase):
tlcs tleux sujets : 'ilraiilrur -
(vi) l/ o enfin compris, heureusement'
(ix) Pierre est s0r de pouvoir venir. (in P. Robert)
(x) Pierre esr s0r que leon Dcurro ventr. . les Pauses de d6tachement :
* t' St (vii) i, n'est pos venu d temps'
Molheureusement,
(viii) n'est pos venu d temps' molheureusement'
l/
)-- o'lil cotnbiuaison avec d'autres adverbes
e. r.n orrl^rc, (.ette 1r'il(lurl lrne dltterana'('lllr t;'p-c:. SUjet, S,,rrls lex ildverbes caract6risants du I'erbe peuvent appa,raitre en pr{sence
inclus (affectd par -opllosltton
le pr6dicat dictal) dans Ia construction infiniti.r'ile +
rl'rrrr rulntbrant:
/vs/.sujet 6nonciateur exchi lnontoncernd par ie prdd.icat dictal) dans le.u. au {.
la structure personnelle , (ix) Tout celo est fini plus heureusement qu'ils pouvoient le souhoiter (caractirisant du verbe)
:^ (x) ll fut oid6 por ses omis qui. heureusement, se trouyoient /d. (modalisant)
(ff1
Il
il ;;;J i::';;o;":':::,'.;",ffTfl
e'
ry /'^^*'ofo'''^-
eriste des contextes oir la distinction entre I'adjectlf incident ir un svnt:rgrrre
* Sdrn:r,ntiquement les pht'iuses qui s.or_r! _modalis6es- par un adjectif op{rateur
rle phpr,se et ielles qui sonl motlalisdeg i, I'aide d'un ad-verbe prdse-ntent une diff6-
r"r,i.* tle 4egr.e de 'motlalisation : !'adverbe engage plus profondement, le sujet
nonlillal (en positiorr dt,Pr6<l ou d'cI)ilhiltt') ct-liud-jq'ctii'nr6drrlisitrrt rlri r/i,7rnr tlur l:r, phnrse rnol6culaire (A. r\Ieumnn, 1974):
ntijritnr,ine pits rle difference au nivearide I'inforinatis-rr turnsrnisc, lcs derrr sl r:trr..
turc$ se trouvrnt t'rr lelation de paraphra.se : (xi) Il est heureux qu'il soit venu.
(xii) ll est yenu, heureusement.
(ix) [o bonne foi de notre interlocuteur ercit certoine.
. Lt.s iulverbes modirlisauts s'organisent autour de plusieuls axes modaux :
(Leris ) 9 a lir, certitude : Efi,renwill. cerlhinenur.l, tsraiment, Eans dollk, doiilemment,
(x) /i dtoit certoin que notre interlocuteur 6tait de bonne foi.
. jii$iiil-6Critahl,ement, assu,rCm.enl, bien. entcndtt, clairemanl, en uCri.tC,
(xi) 5o venue esr
(xii) l/
pbssrb/e.
i,rrnaniraableperit, incontestablemenl,, indisctttabl'emcnt, manifeskment, t- positi'
"rrle*,
esr possible qu'il vienne. rerrrnf, elc.:
r i.2.2, Les attr.erbes
a
(xiii) Tu ne m'os certoinement pos tout dit.
rle modalisation (SI}IEN0N)
\ eo^not{nr{,*A la--'
nl [,t Mar*]ntl "/^/
l1.,i(rl.ti.isettt iiu \1.l.lr{r l)li\'()lli: l)titolB Ir-.\Itui t't l)l;\'otR $:'tnr qui exlit'irrt{lnl res-
7.:J.3. La forrue tnodalc du pr6dieat dictal ; ,,.,..ri\'..nr('lIl l'olrlig:tltott (trtrxlltlitris rlrtrrrtirlur:s) cl -l:t ttdct'ss111i (rllrxlrrlit('s lr'16-
rlifttrenl,
l;,:::i;:.'i.'ii',.i,ri,.iiii.,i,ii* lt.s prlrtir.uls rrrrxl:irrs sottl h'sttti'tttt's. r'er;tricsl
l,it fortrrc rrtotlitlt, rltt dir.lrorr, (.,{1, s:lns dortte. l'tttr (L..i tllr}r.r.lls lt's pltrs itrtlxrt'- krgitlttt't1tti *'Pos. sttr tlcdis-
lll::1"i,;';,,;;,;.:,i,.:'.,r.r,,ii;,r*'r,r,',tliLrrx. Il.1':t rkrtt. utittlu iltii'o11 mttr:'
1:tttl* tlotrl tli.slxrso lr frirnqiris l)orrr (.\pl'inIer lcs ditfrreutr.ri uuilll{'cs rlt Ll utotl:tli1ti.
rr,rsirit' rrr.rlitl ,t,, ,o;vt1i,. nir-J";i i * lirgi<1rtt' 11a11r
.,\ t'hitlttc fonnc .t'orbilltr sont ;lttrrchits tk.i t-illcut's utotlirles pt'ituortliiikrs, trririi ii '"'-"i.,,-';;*l,iiii.i* p",,i.,nt i.tre a,rrirll's(ris lr,rtssi au poittt rle r:ttc.tlt'.leul's r-itlcttts:
f*ut 1u'ix'istt'(llro (.(rs r-ir.lttttrs s(. trorlrerlt sous lit, dipendltturt tles tttotlltlis;rtrls .,.rtiiiui". frr*iirritit,l, oirtig,.iior,, t,tc..Un s1'sltrltrc tlrri ,ttrt setr-i. tlt t:rr6re l\ tln*
cxlriusiqtlr.s :lu vt'rlrr. rlir,trrl. l.rl ,titrtirliou lrr plus clilirr: t'st c:tllo oit lil i{)r'lut esl .fouttri,pitr !lr,-l:lsiu.]::.1r:rditiotrrrelle
li,i.liii,:,,iii,ii *t'iiinuii,r,i.,-iles rirrxlrrlild's
,,',,i .iir,,,,.* k,*'vulcr,ri"iuuilnt** ett citrrtls l.giqut*. Il 1' ^'al6thiques(NEcr:-s-
ttttxl:rlc t,ppilnlit dir,lls urr verlx) r('giisiltrt tlistribui rl;rtts utre phfilso itistrtirt: !rffi::- :ritrsi-r1t* nlslLlli{{'rqui
ttr:r,tir1o. (k.s plrrilscs..rsst'r'toritlucs ont.lrn llti.dit':rt rlictrrl rtd irtotle z('ro (ort trtotlt. chosrs'irlnotl,rlirtis
:l:'iji;ill;ir;,,;'jir,i'i:oilie,i..*'Jtot*-,I,,
intlir'rulif). Lrs lbrrnes verlrirlt's, Irr0nle ('(,lles dt l'inrlictlil pcu\'(,Ilt 0tt'r. rli'r-irlr's rle
s.\rRlt. cofrtfcEsT, },ui*tnrn, Illrossrlrll:); lll
ptns€e ulodltl".,,l:*:.t* se rtrpporter
leur v:r.leur 1l'irnoldi:-r,le et expt'ilrurr' <lcs uuirnces tnodirlts I]ulrqlrtrs. Ainsi, l'irrrli-
ti I:r r..rrr*rissAnco que le srrjr;t tl'enonr'iilti,tt lt rlts r'hosts t't rles ,hdntrrnAn('s; on
,,.,,.i,, ,1,,r,. ce tirs'rle rrrgilrrlit6s 6pist6miques - (CERTAI\'
catif qui t'xprime un firit considtird ditns szt r6rrlitd olrjectir-e pt'ut, tlrtns ('r.r1;rittt's ('OTTESTARLEI
con(litions conterituellcs, tnrtluire utte itldc tttod:rlc tlc non rrirlisi: l:'ilf; ,,:";;-;rf*n,i.il. ii, Oi,r,* I'unillvsr iL's nrorlrrlitis. trtt.f:til .interrt'ttit' lcs rclitl ions
('e sont 1's ntod:t-
(i) Encore une certaine de metres tout ou plus, et l'an atteignoit I'homme. ir,r,,!.r)r,r.srlr,l(,lles. lr ntCIi*.ritO s'exllrirlr. cll 1('tlu('s d'.5liglt1i,tr:
iii(:-' d6; ;t ique s (oRLIGArorno, Fecur-rarlF, Irl'LlrDtr' r'Enlrlrs)'
(-rr. r.uHr,erc) "" o; p;r,t r,,;o'uter rrui-*i tlc* r,u,r,rr.i* nrodirles relirtives ir I'exlerience subjectivc
II frut errsnitc tenir conrptt (le l'ilitersection tlu Ino(le l'erl)irl et du tcrrr[)s.
Une vrlleur modale peut €'trc rerrforree ori orienttie pitr la coml)inlrison a\-('(r un :i: *ix;i'#;it;lttrJi',1:"1""3,,ui:,1',"11il,:iiii w#rl$1res['i.o-:fr3it:
'1einps d6ternrirrd. t r;e centree autour du
L:u r':rlcur urodale de lir, folnre-[gpporelle e.st p:trtieulii,r'(,nr(,nt rtrr s,iet : bn pitrle d;; d; logiqutr v o-l i i llxlulestique),
]ens^ible rlans les auxiliaires de rnodtlite : le verhq(6@'pitr e.xetnpl.,, 1pu!-Sgt1ilfgl i;;ililt;';i.i;;: ct* *oa,rritoi* sont rles mortttites virtualisantes qui
JrL probrrbilite sculernent s'il est errrltlol'c:ut 1u'6stiF3-l'itnpirrfitit,:ur I):rsse rorrtlxrsi
'".si
s'o|)l)rrsellt aur niotlalitds tlctuit'l isant es' sur les
<er ilu Dit,sse sltlll)te : iio" 1r."r,.I urr-ionsirl6ration les 6nonc'6s qulpenitl'e
:9]:t-iti-er-aluations
tl:rns le chaln, de la
,,1jt,i*'r.,"iiOi*
-;; *.r' t'opp-ositiol- sox / IrAUvAls {tli
(ii) Celo ne doit pos €tre
i,'li.ii,,,- i-ie c t i v u'.' l** rtrlations entre.l:r. krgiqut' lftt:-ti]-:-.:,1 leles
langage se
commode.
(iii) Vollci d peu pres ce qui o dLl se ,osser.
(re cli:zro) ru:rrrifesttnt dans les tiittercnts proc6tles ir. l'rr,itle tlesrlut'ls on erllritrte nuttnces
ou ,nttioratii:e. 1l'ivonenrr: /rrEr'ovonaBut) que peuvent acqu6rir
(iv) ll devoit bien se douter gue je ne lo chonterots jomois, so chonsan. iii;j,,r,itit.'i
les enottcds.
'l3ieu
que ces opllositions ltlti.sselrt o.ffrir-ri l'etudtr dcs nrodalites url cirdre tt'es
Errrplo1.il^.fi.,tulo..^..@Ieverbe.;:;,.I:Jix..1.].,niil,,"..,",,., gt{nttral, il est tris ditficite sinon itnpossiblede mcttre toujours en raPPoI't. direct les
hligation:' t- r-ulturs logiqrtes et les rdflexes lirlguistiqut's tlc ct's virleurs ntotlalt's.
(v) ll devroit s'en chorger lui-m€me. ?.3.0.ll.es morlalit6s al6f\iques 3
Ires modalisrnts appilraissent donc sous deu\ formes essentielles : ('es rnorlrrlitds se liris$ent, rlisposer selon un c:ru'e logitlue.dont lt' terme de
o SurJe-xerbg I titre de morphEme enjr4nr!-CJlgglgpgltE9g-_qyegJui ,
l,,r*"..t l,; t";:,*-<Nric-isserne >, les:rutres tel'mes etrr'nt definis ipartirdu terure
r_-:i..:-i_tu-+.!f+
o comme un etement -'dr$trncf, du verbe , tlr. lr:1s1, rr,r'ec I'rr,ide de ltt nd.grttion :
I)rLlfi'Li pluprr,rt tle* caf il-f1i-iiliui-iii 1x'ocddes : ituxilitrire dc nrodrrlittt * ndeessaire inrPossihle
-+
fortne verb:lle ;pticifique f adrerbe rlt' modrrlit6 : =-=-><f {ne('ess:ril'c (ltle nrrn)
-
(vi) On ouroit peut-eUe pu le sauver.
(eorr,ur.u-x.lncEri\c) (trtitt n6cesstire (non n6cessrtire)
vii) Une solitude que rien ne semb/e pouvoir briser... tlue lurtt)
(r,u cr6zro) des.probldrnes dit-
-. .. l,'espt.ession linguistique rles terrne,s de ce qunlerne pose
fir'ilts paiee que Ie lens u^suel 4es ndjectifs qui d6signent des predicttts modaux
Ix'trt i'ire tlifttrent tle la l-aleur nr,rtlile. Airrii, Iil signification cotll'ante de l'ad-
?.3. CI,ASSES DE IIOD.\LITES
jrr'tif 2o.r.sible n'est pirs ml,is ipist6mique, c,irr possible s'oppose-i certain
lrlrrlirt qrr'ii ntcessttii.e.I)e rn6rire, I'arljecfif nicesiaire trrrduit ttne r-alertir d6ontique
^tuthiq,,"
('l
.lrotr irne t'ir.leur irlethiqrre, tltiint sinorrlrnc rle tthligatoire. f)'irultes r':tlCut's
mo-
Ir'6tudc syntaxique cles rnodalites pouuait. 6tre abord6e de plusicurs points <l:tLrs 11's111 pirs rle ter.r.c prisitif tlrri l,,ur: r.orrr,*porrtli,sur Ie plirtr lerit':rl et sont
de vue. Les modalit6s peuvent 6tre cousid6rdes comrne des pr'ddirirts n_lodaur-lb- rt'Ir(ltr('.{ pirr.ie ler.nrc oppoiu n"g,,iitise.
.5traits; Ies principaux predicats tle ce t1-pe sont SAVolR, DEYoIR, t{)L'voIR' i3.d.0. r,a ,r.oarrtiit <lrEdossm,e), teprdst'llt6e par le pr'6clictt abstrait
vouLoIR. Pour A. .I. Gnrm.rs, (1976), ceN pr6dicrts se r6duisent d, deu-x fonc- -ntlvelb-es
I tions essentielles ./aire et 6l,re qui donnent naissilnce i deux folmes l)ossibles d'6- I'}l:\llE tml e*iteiic'alisee en flirngilis pir des:rrljectifi e-t-t19-s modali-
I
I I
nonc6s 6l6Inentaires: les 6nonc6s tle Jaire et les enonc6s d'ilat. Les deux nrodrllitds
i 363
I
I
$
I 362
Nrr,nli
i
.l('t* ([u(r: inlrilthlrt n4"cxt,imntnl, inuunqrtnlltmenl, inllttrlnhlrntt.nl,
nfuil.lililenetrl, i nCrilublelrorl, clr..
l,r. r.,rxlili,rrtu,l drr vrrrlleiSoloir Jl [ir torttte trripJrttiyc csl tttr
$.\'I()ll]'rn('litte-
:
r.:ritr. rltr vr.rlx' /rottroir.'
(i) C'6td,t indvitable qu'cu moment oi
lo peinture l'aisait l'opprentissoge de lo coulcur tr. (rx)Etcesfiorituresporfoisunpeuddrcutontes,;esauraientmdsguerl,irr.drilsouyentDos'
', ne vivoit. somme tou(e, que par sa nuonce, que Monet ne fosse celte rencontrc ddcrsivel sionnont de ces poges...
(-\'ou,oelles tle I'ra nc+, tur. l tt, Lgii) (J, Ir. ltonvati)
(ii) lo loglque doit ndcessairemont prendre ses donndes originelles dons /es notions, q.3 l)tr rnornc, le rcrlB *auoir opi.rtr (:0[lule s]-nontluc de Ttortuoir
cl*n't dcsphrilser'
lo psychologia exD{tirr,entole est porvenue d pr€ciser, ltintetlsitd dc I'itctitttr :
rlrri tnotttrettt
(il. Bor,L & r. nurxu-Lar)
(tii\ Molgr{ ies trovers qui altaient immanguablement se dresser sur notre ciemin, jomais (x) EIle pleurait tout ce gu'elle sovcit'
je n'avois 6td oussi heureuse. potu exprirner la valeur
(vur,.ln, apud DEss-{rNrrs, 1962 : 120) ?.3.0.2. Il n'existe plrs en tratrqiris un ternre pusitif
i,.t Ie.temisee e^ I'aide he lrr' n6gativisation des
rrr.r1rl. < ru,,ossrBr,p>It;"ti" iad".
(iv) Cette yie yers loquelle I'achemine indluctablement choque jour. i,:;:;;;; q"-i fa po-iilrifite : I'ndjectif possible + impossible, le verbe po{-
(s. tk, near:r'r-rrn, in /,eris) irrir, 0tc. : ".pri*",rt
7.3.0.1. La raleur modale <possryIE> est lertinrisde en premier lieu (i) II semble impossible de conclure mais on se fdlicite de voir l'euvre de Maitre Froncois
pur
I'tdjectif po-ssible, tnais_cet ricljectif peut-erprimtl a.ussi rrne nrodilitd 6pistemiilur oussi vivonte.
oppos6e'dr,WLenrodali.sanl.poisiht.elr1lp:r,r.lt,itenpositiond"co'."il," (Ilulletin ctitique dn liore Jrangais, no' 3'17' 1974)
ou d'operateri't.TF-ThiaSe r6gissant le subjonctif :
(ii) ll pororssoit impossible qu'e/le rdsisttit longtemps A ce uoitement'
(i) Aussi est-il possib/e de proc€der d lo maneuvre de 10 iquipes simultonlment. (J. J. ANTIEE)
()iouaelles de l'rance, no. 19, 1gT?)
(ii) I/ est possible qu'il fosse froid cette nuit. (rri) Dix ons d'omiti| ne peuvent pos 6tre oinsi effoces'
(rbid. )
(in P. Robert)
?.3.0.3. Le teune modal de < oolftINGENT> i est plis soul'ent en un sens
- - - En pr6sence d'un nombrant qui oriente le sens de possible
bable, on peut avoir dans le dicturn un rerbe i I'indirntif:
vels celui de prtt- rrr.ulre. II S" qoiirt*t ni n6ces*aire ni irnpossible.
designe En ltr,ngue usuelle cet
. :rrljrctit se tlit t6 qui*p"ui'in..1'r-"tl;f ne pas trrit'er 6tant s1'non1-me de /orluif,
(iii) I/ est fort possible qi'il fera froid cette nuit. ar tle lel, tx.cas io n""
i n nel.
lir construction rrvcc urr tlttit dtr lil personne irrld- I,t.tlt.inciDtlllno].(rnclontdispost,Iefrangrrispourexprimer.cettevaleurmodirle
.L'adjectif possible ildmet ,..r l.:'i.i;1,"-;;;r;;ji;-ilu soui.ent ir I:r foinre-pronorliinirle impersonnelle:
ress6e :
6tre foudroy| por un 6cloir. (...) ll pouvoit €tre mordu por un chien
(i) enrog6.
(iv) De lo sorte, i/ vous est possible d'€tre <i Poris demoin soir... ' l/..)pouvoit
ff pouvoit,'en laissont troiner sa moin sur'la rombarde, se blesserovecune €chorde
(u. I.EBLAlic:) f'de'm6tot le mocodom mouill,..'
(...). P/us srmplement il se pourroit gu'il glisse sur
Possible peut 0tre un motlir,lisantld'affectivit6 (6tounernent, surprise, intli- (r,r cr,6zto)
gnation) :
f-rr :rutre tlcturlisateur. .lc l,irle:rtoire est en franqais le verfre@r')$-ir, la forme
(v) Est-ce possiblel
-itrtltrsonnelle et ru pr6sent :
L'adrerbe possiblement est d'un ernploi trds rare. ii\ ll arrive que Ie mois d'oolt soit pluvieux.
Le r-erbc pott.ttoir est I'expres.sion verbale de plusicurs valeurs modales, sui- ('e r.erbe peut se construire aycc nn d*tif de Ll personne Concern6e l
vant*qu'il -apparait _d391 une construction personnelle ou impersonnelle.
Dans les construCfions i sujet personriel, tnirne ou non'anim6, po.tlooir est (iii) ll lui orrive tres souyent de Derdre son song froid.
-le milrqueur de la possibilitc inteine ,Otre ca,pibte de.., ,,en etat de.(, etc. :
. l'e verbe-?tttusrtir
-le et le verbe arrioer peuvent se combiner tla'ns une structure
(vi) Elle ouroit pu crder lo chonson, tluiexprirne contingent :
(BorLE-{u-NAncEIAC)
(iv) ll oeut orriver qu'il soit refusd d cet exomen.
(vii) [o poix (...) pouvoit focilement se mdtomorphoser en hosti/rrds.
(lo Enrplol-e
q a$p€ct il avec une forme verbale
de pass6, le verbe aryiy)er est un auxiliant
cr-6zro)
; insiste sur la discontinuite du procds (it6ration) :
Le Yerbe ?oulgy peut avoir aussi une l'aleur rnodalisante affective qui tl6rivo (v) ...it nous est souvent orrivd dons le poss6 de pester contre des onthorogies oi il efiit
de sa valeur foncta-mentate de rnarqueur de ltr, possibilit6 interns: impossib/e de trouver Ie ,,Sonnet d'Arvers!"
(viii) Ori peut-il bien €tre ce livre! (J. B. MoRvAN)
364 365
r,: rrrri rr.s .ii,,,,ii,:',;:lI;,'::;#;#jtil:,);:"I;|'1,;:iit'llj;i::;:;- ill)i;);
('tr' :
it , ,,i).li 't,l ,1,'.l(':,'.::: lo') sr)rrl'(1"r'rP'''
'/ $(
,1,,r, tlt,t
!'t'(\t t't({' t
' ,'i,',,1,'i1,1,,.,' 1r,,,";,.'
?.3.1. Les moilalit6s GPist6miques ,1itt, t. " peirse ELc cc['e
.i'rr1'.t', rcment enccufoqeorte et Je
Les :rlodalitds'd9: ce type- gll.djsposrles suivant un carr6lf#I: Ti*:I: ) :":1tr;,;ff:,:iiiii;:;ji,ffi:#,i.i;.=,,''
nrendre pour base"la valeur ( cp'ntlnti et obtenir les autrt fl;;:;:.::: ill;.1#!'o1,"
negdtif :. o to [o;; sivi''cs e:
f,
cc' ''i3lcs de 'lc ucJi scmblent ilftHifi:'
X
q::e
"'ilopoti,teur ' .';r) l ':r:=ji'e
ll lcrit des trucs.sirntltiiocrtr,r)
uauve gue c'est ban'
,,"r.;'::;,,, l""ti:n;i,*'
(non certain)
, lx) Ivi:is fi1ci ie
possions por lo rqute de lo montffi
e;""iJt"'i"rti'quinirnt (x)Je suis d'ovis que nous r,e.ris)
366
il de vOten:ents chouds.
(ii) bicn $drL. or. m'6vo/r cnchorrli pcr la 1rdrc de son corps et cel/c de (x.vi) Por ce temps, fout obsolument vcus couvrir (Drc)
Quonrj ella fut -'.',-
prcpc;s, elle flt et soulcvo son mosque. absolrte tl'nne tffirn:irtion :
(lu,\rilots) 1.r'u,1g1'tlrc lxtl'ttitement it^tsiste sttt' ltr' r-0l'ltcitd
(iii) ...tu n'y o Dos rifl1chi, j'en suls s0re.
(xvii) Vous ovez P,orfaitement le droit de refuser'
(lr t:r,rizttt) (nrc)
(iv) S0r quej'oi quelque chose de brAft dons I'intdrieur.
(A. rrAN(tE) JJir,tfontltiontrtltir,trttitconllnerrtrrrxlrplrirtnt:intensiftl'rrrrautrorrrorlalisartt
le .;etnrntismc tl' r-et'be datrs
,* if',rl*t*r:
(v) llest certoin d'ailleurs, gue notre connoissonce trop imlorfaite des foits accomplis ne
lrrrrtirl c.r*rn.-. .rr. CterrrJni',rilr^
nous fournit pas res irdmenls ndcesscjres d la ditetmination exc(te des fcits' lr s{.ns (l'rln ilccolnPlissctnent sur :
, i ,,., ', {- , ,/, (lbid.)
(xviii) On gognero bien lo guerre sons toi
. ,/y, 11 -'-1,
cerlaiilement, cerles) git,rameilt, assurinte nl, it. -
a tles irrlr.erbrrs urotlirlisi,l,nt} i (s. de nuuvo*)
coup giry, pour sitrr'ltarJnitemenl, absolumenl, ainsi tlue I'ir,drerbe bierr qui 1x'rrt (xix) l/ sovoit bien qu'il €toit /e plus fort'
-
foncilonl-rer coinrne nrotlalisateur de lir, conviction : (BoILEAU-NAnCEJAC)
Les prepositions sellru, il'apris introduisent lir source all6gu6e tl'une mtniirre (v) /e lui dois lo vie souve. (urC)
objective :
(xv) Se/on les .journoux le mouvois temps ne vo pas'durer. (vi) /e lui dois le montant des r6porotions qu'il o efflectudes chez moi'
(Drc) ( tbiit. )
Le conditionnel dit de prudence est un tutre moJ'en dont dispose le fia,ngllis ' I)ilns ce c:ts, det'otlr est le modalis:lnt d'utte.phrase rdduite.en-surface' ou ex-
poul expritner cette nuance modale: I)ilrrs li\ structul,e i.rti.ritir"t", daooir e-xprime ttne obligirtiotr irtterne
(xvi) {.e molode seroit hors de donger. ttrnr'. et suirant l" t.,,.'p"'oi;".-f",fu"i if se i'onllline, I'glrlfitltion Inorale (contli-
t'ionrrel) :
376
ttt's 'lr(rlion'i (lui ltril' sortl
?.;t.'J-'-1. Lt's. tu)ti()lrs
tltrrttlitlues tt'1lt]]]]i::ttt vt'l's
ott l,*trt t'trl*ttit'i tt(i'''|x
Pirnrri !,,s iil'lrr,s ,,,r,:,.(,,,r(i('i. ',*i,,t,,u,,r,,,1*.'i,,,,ii"iri'"":ll'll:lli:'l:l'ilil;iii,]li:';l:,;,,'1,'''.ll;1,I,:;ll
r's :)lli::;l]ri,l;::],l;:l];i;ll;,i,::il::i"'-- irrj.rr.tir :
sairr, irrrli*2r'ttsrtlrlr', :i:li:jli,,:l;,,,]i'l,t;";,il;:,ilfi::l,'l('l.l':,,,i.-.;llli.''r,',"11,.i*,. ",,i: "lii'iirrirt
'lr'l'.''li'lt'l'
(v) Il esr nfcc:soire de Io sdicct'o"r')'r\,,!,;::u[:"t;r'r.t',.:,:,f,oi,i: 3,.1976). ll: .l' ; i;,;;;;;,,i,i,'1"i1'r., r'1r'.
(vi) rrdrcit en cffc: in:6ror;f" * ?.3.3. t,es p6{alil6s d6sid6ratites '
tt,;:ii';:',i'T';',,0"';,":1":"r"i'rf;?i' sc rfitlistttt
oliisltion soti:tlincr': 1.,'s tI:nrlrrliti's tlr"sirli'tlttivts
vtttl'tles trrodirlilcs 'rirtttirlisirtrlcs'r{rti
ilrtltersortritllt's explitucnt urlt) it r'lettr tr:pes essc,ti('ls :
(lt't'trtittes stI'lt('turt.i rlc *",1r^,ll"1i'iiutltir'r"-
irrr::rri-t ir1rr..ir.rrl 1,,,. t;i;.:i::;;'-'**rir,*
il cctt.eient, il turtt ltit'tt'r, ttc' :
. \(''Irl:"'I\
(ltll "ill'llllllll.iii,;1");;.i),,;"lil'1,,f
li;l".1J"I;'Jui""f]''"'*''''i
(vii) ll convient que choun fosse un effort' (orc1 a \1'l l)iIll\ ""' I
378
lttttltr't"" ('l("
rli r ! ltr''.i lt' ttt'' tts''ttt''ttl' ltrtl trouvcr)[ /cs nlctl/surrs
l''l'lllt'llll'lll l(' lrll / l'tttt:5 Potlr Po(t:( 0(, Prre,
l,,r Lrrttllltlt /ti,il,,1'tt,r,lt,t,illlllll|| llll\l'('lll'rlr'Iltl'it l'l'\llt'llllI
('
,,,r)' ll 'r"'r""rr:'.' t" J''; J u"jj JrJh\' "
- 'o'jr i rl J0tcJll' rlr. ili], Itlii)
lr,iil ',,1,''161r5 '11
rl tt /irr'r' .fi'r rr qrris,
( I i'rt t il i tt cril itltrr
(,rrr) 11,ri,vir rlr,'rl y ilrt rlt' lrl frlrrrr'! (,. l.t.:ttl..\I(,)
o [-- Irltr-ol-rrlrk'l i0iltilruyf_. t'1(,1.
,l.r.trsiorrI rlrri orrl tlll.('(,ltl('lltl rlir'tlll [-- 1''t'1't11';tllk'i sotrl tlt's (sr' ) pl.uinirc' r,tt' t.ttSt.
1,t,.. \.r.t.lrr.,r I i ,,.r,,,'],' r,'rTreltrr, t!t:p!ttrtt'
r','r'lt.'. rltt t r'1rt' itilt','1 Pt't'ttilt':'' i1-'rrdc,
.sr. !llrnrltt
rlr' t'1t"
slll)iollt'til; s'il r''i *ttt- " '"i,ri tit
'J,'ro,,
i:*ti de les cvoir dlrong6' llol r,ii-{r--r'\lrcL:'I'lc )
l,t.,r,r.rrrit,r.,1..",*'tr,,:ti.'*,''ir,fr,,,lt,il ,;r, vsrlrt'<lict:il il,tl
(
(l'ulr x'' lrl(xlirl :
lrlrr.ri i lir, lir,,rr. ,rffirr,r,riiric ii pi.i,fl ,',,i.,,itlct'
lir, Pri's{'ilce ceur'
'gecttto'tD de mol et je m'en repens du fold du
(,t) J'oi foit (rI. r'ERLA\c)
(xiv) Evrtez qu'oi (ne) vous entende' p(niblc'
'1xuj
Je ne purs 6viter qu'il m'entenCe' t'' ttr" dlxaqrdt'hle' i nsupp,trtalie, i tlrtlitable'
[- : lt'i'slr" ttt(tlltt'tt t't'tI
:rtl]t'r'1 i "
t'l(":
r?.3.4. Les',modalit6s afte€tiits' de n'avoir Pos 6t6 invit6' (r)FC)
(vi) ll semb/oit m6ionient
s trtotiirlil t,s irlfect ives sorlt les urod2tlites qtli e\pl'itnent .une estitttiilivitirrtte
'1t''"i.,ippt" rt's' tnrll lt e I rt tt *P ttI P tl t]
Daf lntlllt?Ur, elC' I siiuotton
une id6e exocte de ro
Le
11r11' p"r'r.rtrn9 qrr -i ttne colltt't 111[1'1,1'l
';:'r;;,:;:;;'n," ro'"
tlt' r'r' tlrtt' r'rtl.ttl lt's ,,ili,it'' r
--1i (vii) lvlolheureuse''nent' nous
tll. ltor-r. & .l . Iirirruri... ifr6;: lt;l). lr* ,i't,iti6n* enltre la logique itfft'r'1i'r't'l (8. I'IERRE)
(lifficii;i"\';;;,;r.; ;-i;.'',,ii-trwa,,,rit se g*rtle1 tlt, croire q*'ttne il est
1, lr,rgir,gc s()rrr senties et les cltost's sovez comrne [oible"'
1iui.ti'' -;it"r'rirl' entre lcs choses
vous
rltirnillcur,tiotr .igurr*,,*" (viii) Pcr molhe'Lr' mon Pouvre Gilberl - (rt' luurasc)
l)t.trr1,1,.'r (1.'. Illl.t'.\o'1. l9'.16 : .-r391.
est ertr6tltettteut Pro,spectif /vs/ Retro-
Les tnotiillite- *iti*iit"*. tlbnt I'exllression linguistique en plusieurs 1'vpes rrttitris rlrti sottt itrdiffercttles r\ I,oppositiol
io,.t tle rndme 0tre i'lir'ssifi6es ll t'rislc tlt's elc'
.,o,n,iill"'"i',i*.r"irr"..,'prr,rl,ii"iif i.rit""t"s: Prospectif /vs/5 -r,,',,'i'I', ):;;;'r"rl";l' l"1tri'lirer' tlitetter'
st.rctur6s irutorir,t.,*'iti,i,"rr*ions setnarttiqiiu'* "
i ;;;;;p " "fi r "i fi';;;r:abie''/vsi D 6ravor ab-le4
(vir) ll oimoit d la voir r6fl6chir' (BoILEAU-NARCEJ AC )
?.3.+.0.l,tlstrrtrrlaJit6sir,ffectiveslrrospectivesser6irlisetrtpttrtlesverllcs:lt
des lrtctttitlrts vt'rll:llts :
o I i Frn-ortillle]: espirer, cotttpler sur, esconpler' eIc' ;.{. (.ON(]I,USIONS SUR I'A }IOD'\LITD
qui peut motlifier
I)tl ces ',-1'1'lrts seul le vet'be espdrer est un r-r'lli modillisant
untl pt'tl!ositirltr tlicrtille :
donsquelques
(i) ll se sent d6ja beoucouP mieuxet il espdre pouvoir reprendre ses fonctions r,.i,urre rres,,,,rr,rrilel,."".-l,"J,illli-,1i,,:"';Tli*:..::l!xlId;.qi-i:{i'$iiii;
semcines. (Drc )
l,li tt,,s r',rtttplettrent:rires -
Ctlsvet,|rcslrcttvetrt,c()lnlnalldl'l.unrlerrtodalexpl6tiflronobligatoire:
ifi,lliii:llii;l';1,'lltlil;":,l::llllln'li;,:::J,t'*,ii$jt;rii .t,l'lllrr iil';.'i.: J:Yl;3li:
-"i.ii"ii s.icte*re"t 'lr,.,''lo.
(iii) J'oi peur que ce ne soit trop fotigont' (CALEF) ilI j:iiilX'1,'il iill'll;:U,i,:Xf..li,:";qlXX*:il,'l:':i;
,tl.,.iy,tirr,iirr...'1L r.rnri.ri'r.i, to;o : 3;'
l , ..le lrr lirrguistiq.e soiettl
irtsep:trrtbles
une- gilnrtnc plus
7.3.-1.1. Les rnotlirlit6s rr,fftrctites r6trospectives collnirissent l:'li:!!:il,i":ffi'-*Ihliriiili
r.iche de procetles ,f"'r1",,,"fi*,ntion ; 1'g1'bes, i,tljectit's, ir,tl'r'elbcs rnodalisants: , ,,iilllliru'n,*llilill'*
'i:," rlcs manift'sliri]:X"t^;;,il
lt il",'l,lill,,,t''n,J.
,tt-"i1,rii*-i .'ii,'i. i:,',t utle Jtrirngir.e, (.a. -ilH
Iil, catdsorre
o [ ] Irl,r'or:lble]
vcrlrr's : se rijouir, elo.
atljectifs : ltet,ert.t', ru'riiirtrrar:i, enchanti, satisJait,.f ier' etc' I
ilou'r' agriable'bon' etc' : u ll[l l n',r" il;r'.
l
i
tl *
ji* lii)'.i,,1mir,{lr : *i i',!
iil ii*,rn* l
l tli l i.:::,i1. u'i "
: ii* tf ,"Ji $iiu.- :6fi
li.til j-
(i) Nous dtions frers de notre prrse'
so
(sIilENoN)
tdche.
rililix[i;, i
ptrspc.tir,[-plii-
X
t,iti;;;;"0"-'r'^nlnrv*e
;l r xil
dc la langtte'
(ii) ll 6to,t fourbu, mois heureux, heureux d'ovoir occompli
(.r. r. axrron) 3Br
380