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DIAGNOSTIC FINANCIER
RESUME THEORIQUE
PARTIE N° I
Dans le cadre de son activité, l'entreprise combine des facteurs de production pour
élaborer des biens ou des services.
Les facteurs de production sont achetés sur des marchés "amont" contre des liquidités. Les
biens et services produits sont vendus sur les marchés "Aval" également contre des liquidités.
Ainsi, un entrepreneur disposant de liquidités et désireux de créer une entreprise, devra se
procurer par exemple un local, du matériel et acheter des matières premières pour réaliser ses
objectifs. Il va donc échanger ses liquidités ou "stock de Monnaie" contre des actifs, certains
étant destinés à être utilisés rapidement dans l’entreprise (matières premières), d'autres étant
appelés à rester dans l'entreprise une durée plus longue (local, matériel) ; le but de
l'entrepreneur n'étant pas de maintenir ses actifs figés, mais de produire des biens et les vendre
à d'autres agents économiques.
Il verra ainsi une partie de ses actifs se transformer en monnaie. Le cycle financier
désigne ce processus qui intègre toutes les opérations intervenant entre le moment où une
entreprise transforme un stock de monnaie initial en un certain bien ou actif, et le moment où
le même bien se transforme en monnaie.
1- Le cycle d'exploitation
On entend par cycle d'exploitation l'ensemble des opérations réalisées par l'entreprise
pour atteindre son objectif : produire des biens et des services en vue de les échanger.
• L'acquisition des biens et des services entrant dans le processus de production :
c'est la phase d'approvisionnement ;
• La transformation des biens et des services pour aboutir à un produit fini : c'est la
phase de production ;
• La vente des produits finis : c'est la phase de commercialisation.
Ce processus doit fonctionner de manière continue pour assurer un emploi optimal des
moyens mis en œuvre : travail et capital. Or, les flux physiques d'entrée (les achats) et le flux
physique de sortie (les ventes) interviennent de manière discontinue.
MonnaieMoyens de
Production
Encaissements
D'une manière générale, les agents économiques échangent des biens et services au
moyen de la monnaie. Ces échanges se caractérisent d'un côté par un transfert de
biens ou de services, et de l'autre par des transferts monétaires.
On désigne sous le nom de "flux" les transferts de biens ou de monnaie effectués au cours
d'une période donnée entre deux agents économiques, alors qu'on entend par "stock" la
quantité de biens ou de monnaie mesurée à un moment donné. Les notions de flux et de stocks
constituent donc la base des états financiers de l'entreprise, et permettent d'en décrire la
structure financière.
On distingue généralement trois types de flux ; les flux de résultats, les flux de
trésorerie et les flux de fonds.
Ces flux concernent les produits et les charges au sens de la comptabilité générale.
Parmi ces flux, certains donnent lieu à des encaissements ou des décaissements, tel est le cas
des ventes, des achats, impôts,… D'autres flux n'ont aucune incidence sur la trésorerie,
exemple les dotations aux amortissements. Les flux de résultats concernent toutes les
opérations économiques ayant une incidence sur l'enrichissement de l'entreprise.
2- Les stocks :
Croissance :
- Comment s'est comportée mon activité ?
- Ai je connu une croissance sur la période examinée
- Quel a été le rythme de cette croissance ?
- Est-elle supérieure a celle du secteur auquel j'appartiens ?
Rentabilité :
- Les moyens que j'ai employé sont-ils rentables
- Sont-ils en conformité avec cette rentabilité
- La croissance a-t-elle été accompagnée d'une rentabilité
sifflante.
Equilibre :
- Quelle est la structure financière de l'entreprise ?
- Cette structure est-elle équilibrée ?
- Les rapports des masses de capitaux entre eux sont-ils
harmonieux ?
- Ne suis-je pas trop endetté ?
Risque :
- Quels sont les risques que j'encours ?
- L'entreprise présente-t-elle des points de vulnérabilité
- Quelles sont les défaillances de ces risques ?
Ayant répondu à ces quatre questions, le chef d'entreprise peut faire une synthèse en
détectant les points forts et les points faibles de son entreprise.
De ce fait ces éléments peuvent être résumés dans les étapes suivantes :
- Etablir un diagnostic sur la santé économique et financière de l'entreprise étudiée à la date
de l'arrêté des derniers comptes disponibles et sur ses perspectives à court et à moyen
terme.
- Caractériser les types de risques que constitue l'entreprise pour ses banquiers et évaluer
l'importance de ces risques.
- Prendre le cas échéant, position en tant que banquier sur une demande de crédit ou sur la
viabilité et le niveau de risque d'un projet de développement et de financement attaché.
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1ère étape :
Définition des objectifs de l'analyse :
2ème étape :
Préparation des différentes sources d'informations :
• Informations extra-comptables :
Internes à l'entreprise :
- Raison sociale
- Localisation géographique des établissements
- C.V.
- Statut juridique
- Age de la société
- Dirigeants (âge, ancienneté, compétences)
- Activité
- Taille
Externes à l'entreprise :
- Fournisseurs
- Clients
- Concurrents
- Secteur d'activité
- Environnement macro-économique
- Marché de l'entreprise.
• Informations comptables :
3ème étape :
Sélection des outils d'analyse financière les mieux adaptés aux objectifs
poursuivis :
Equilibre financier
Solvabilité
Risque économique et financier
Rentabilité
Croissance
Autonomie financière
Flexibilité financière.
4ème étape :
Diagnostic financier (atouts et handicaps)
Atouts :
Flexibilité
Rentabilité élevée
Bonne liquidité
Forte croissance
Handicaps :
Baisse des résultats
Baisse de chiffre d'affaires
Insuffisance de ressources stables
Insuffisance d'investissement
Dégradation de la trésorerie
Surendettement, etc…
5ème étape :
Pronostic et recommandations :
Perspectives d'évolution
Recommandations.
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PARTIE N° II
Les outils d'analyse financière
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L'analyste financier, qu'il soit interne ou externe à l'entreprise, pour mener son
diagnostic financier, doit disposer du C.P.C et du bilan.
Le 1er lui permet d'apprécier l'activité et la rentabilité de l'entreprise notamment à l'aide des
différents soldes de gestions normalisés par le plan comptable Marocain (P.C.M)
Le second lui permet de juger l'équilibre financier et l'endettement de l'entreprise.
Pour mener à bien son analyse financière, l'analyste utilise de techniques d'analyse très
diversifiées.
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I- GENERALITES
• L'état des soldes de gestion (E.S.G) constitue le troisième état de synthèse qui n'est
obligatoire que pour les entreprises réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 7,5 millions
de dirhams et donc soumises au régime normal.
• L'E.S.G comporte deux tableaux :
L’intérêt de la CAF
V- Cas d'application
Eléments de corrigé :
Signes Mode de calcul Comptes utilisés
1 + Vente de marchandises en l'état 18 756
2 - Achat revendus de marchandises 14 328
I = MARGE BRUTE SUR VENTES EN L'ETAT (1-2) 4 428
3 + Ventes de biens et services produits 566 280
4 + ou - Variation de stocks de produits -30 736,5
5 + Immobilisation produites par l'entreprises pour elle-même 1746
II = PRODUCTION DE L'EXERCICE (3 + 4 + 5) 537 307,5
6 + Achats consommés de matières et fournitures 235 152
7 + Autres charges externes 12 888
III = CONSOMMATION DE L'EXERCICE (6 + 7) 248 040
IV = VALEUR AJOUTEE (I + II – III) 293 695,5
IV + Valeur ajoutée
8 + Subvention d'exploitation -
9 - Impôt et taxes 7 200
10 - Charges de personnel 230 400
V = EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (E.B.E) ou 56 095,5
= INSUFFISANCE BRUTE D'EXPLOITATION (I.B.E)
V + Excèdent brut d'exploitation (E.B.E) ou insuffisance brute 56 095,5
ou – d'exploitation (I.B.E)
11 + Autres produits d'exploitation 1 440
12 - Autres charges d'exploitation 1 080
13 + Reprises d'exploitation, transferts de charges 496,5
14 - Dotations d'exploitation 13 680
VI = RESULTATS D'EXPLOITATION (V+11-12+13-14) 43 272
15 + Produits financiers
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16 - Charges financières
VII = RESULTAT FINANCIER (15 – 16) 4 125
17 ± Résultat d'exploitation 43 272
18 ± Résultat financier 4 125
VIII = RESULTAT COURANT (17 – 18) 47 397
19 + Produits non courants
20 - Charges non courantes
IX = RESULTAT NON COURANT (19 – 20) 97,5
21 ± Résultat courant
22 ± Résultat non courant
23 - Impôt sur les résultats 16 623
X = RESULTAS NET DE L'EXERCICE (21 ± 22 ± 23) 30 871,5
(Résultat après impôt)
Commentaire :
- L’activité de production est fortement plus importante que l’activité de négoce qui ne
représente que 3,20 % du chiffre d’affaires .
- La valeur ajoutée est importante ( 54,66 % de la production ) et dont une grande partie est
prélevée par les salariés ( 78,44 % ) .
- Le résultat net apparaît satisfaisant par rapport au CA . Mais il convient de le rapporter
aux capitaux propres .
- La capacité d’autofinancement s’est élevée à 40 274 500 DH , grâce au bénéfice réalisé
(76 % ) et aux dotations courantes (24 % ) .
a) Principe de retraitement
Cette transformation est à opérer non en comptabilité, mais dans le calcul extra-
comptable de gestion chaque fois que redevance de crédit-bail et services de personnel
extérieur sont d'une importance significative (de nature à fausser les soldes de gestion).
• Il est en effet souhaitable que les besoins de financements structurels d'une entreprise
(investissements) soient couverts par des réserves ayant le même caractère de stabilité, on
minimise ainsi le risque d'atteinte à la survie de l'entreprise par remise en cause de ses
financements à court terme.
Cependant dans certains secteurs d'activités tel que la grande distribution ou certains services,
on peut admettre un FRF négatif, ceci dans la mesure où :
• C'est la part des besoins en financement non couverte par les ressources provenant de
cette même exploitation.
Actifs
Circulants
HT Passif circulant HT
• Les besoins en financement sont essentiellement constitués par les stocks et les créances
clients, les ressources provenant de l'exploitation par les dettes fournisseurs.
L'importance de ces postes dépendent à la fois des contraintes propres au secteur de
l'entreprise (durée du cycle de production, image de la profession en matière de crédit…),
et de politique industrielle et commercial.
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3. La Trésorerie Nette
• C'est l'excédent des liquidités (placées ou non) sur les financements bancaires courants
TN = FRF – BFG
= Trésorerie Actif – Trésorerie Passif
Chèque et valeur à
encaisser Crédit d'escompte
T.N
Banque, Trésorerie Trésorerie Crédit de trésorerie
générale et chèques Banque solde créditeur
postaux Trésorerie Passif
Caisse Actif
Le BGF est financé pour partie par des ressources stables (FRF) et pour solde par des
ressources plus volatiles (T.P)
Plusieurs situations :
Ces deux besoins en financement sont couverts par des ressources volatiles (T.P)
2. Situations confortables :
Cas d’application :
a) Présenter en valeur absolue(V.A.)et en valeur relative (V.R.) les grandes masses du bilan
et analyser leur évolution .
b) Calculer le fonds de roulement fonctionnel (F.R.F.), le besoin de financement global
(B.F.G) .
c) Interpréter l’évolution de la situation de la société MAROFER .
Corrigé
a) Présentation des bilans en masses .
Actif
Masses 1999 2000 2001
Actif immobilisé 900 49 ,50% 790 35,30% 600 29,70%
Actif circulant H.T 950 50,50% 1245 55,70% 1660 61,60%
Trésorerie - actif - - 200 9 ;00% 235 8,70%
1850 100,00% 2235 100,00% 2695 100,00%
Forte hausse du financement permanent en 2000 par apport au total passif (+17,90%), puis
baisse en 2001 (-10%) .
Baisse sensible du passif circulant en 2000 par apport au total passif (-14,10%) et hausse en
suite en 2001 (+9,90%) .
Baisse de trésorerie – passif qui passe de 4,4% du total passif en 1999 à 0,6% et 0,7%
respectivement en 2000 et 2001 .
B.F.G
Masses 1999 2000 2001
Actif circulant (hors trésorerie) 950 1245 1660
Passif circulant (hors trésorerie) 750 590 977
B.F.G 200 655 683
c) F.R.F en progression sensible (+780 entre 1999 et 2001) alors que le B.F.G n’a augmenté
que de 483 durant la même période.
* Situation de trésorerie améliorée (+297 entre 1999 et 2001).
• Les immobilisations en non valeur : Il s'agit d'un actif fictif, il convient d'éliminer
le montant correspondant de l'actif et des capitaux propres.
• Les charges constatées d'avance : ils peuvent être éliminées de l'actif du bilan ainsi
que des capitaux propres pour garder l'équilibre.
• Ecarts de conversion actif : certains auteurs préconisent leur annulation en
augmentant les créances ou en diminuant les dettes correspondantes .
Les plus values et les moins valus latentes :
Les biens de l'entreprise sont pris dans le bilan financier pour leur valeur réelle et
non comptable ; ainsi les plus values ou les moins values constatées devraient être
respectivement ajoutées ou retranchées des capitaux propres.
• La répartition du résultat :
Les dividendes à payer doivent être éliminés des capitaux propres pour être intégrés
parmi le passif circulant hors trésorerie.
• Dettes de financement :
La partie des dettes de financement devenue à court terme doit être transférée au passif
circulant .
• Dettes fiscales différés ou latente : tel est le cas des provision pour risques et charges non
justifiées.
La dette fiscale doit être calculée au taux d'imposition de l'entreprise et elle sera assimiler,
suivant son échéance à plus ou moins d'un an, dette de financement, soit au passif circulant
.
• Les comptes courants d'associés : ils peuvent être généralement considérés comme des
financements stables.
Elle consiste à évaluer dans une perspective de liquidation forcée, l'aptitude d'une
entreprise à rembourser toutes ses dettes en réalisant l'ensemble de son actif. Cette évaluation
intéressant principalement les prêteurs, se fait en déterminant l'actif net.
L'actif net doit être positif et le rapport Actif net/Actif total > 20 %
C) Cas d'application :
Calculs préliminaires
Actif immobilisé
Constructions 1 050,00 (+ value 525)
Installation techniques M.O 183,75
Mobilier, Matériel de bureau 327,50 (- value 10,5)
Titres de participation 37,50 (+ value 7,5)
Stock outil 140,00
1 738,75
Stock
Matières et fournitures 540 – 100 = 440
Produits finis 350 – 40 = 310
750
Réalisable
Client (614 – 34) = 580
Autres débiteurs 26
606
Disponible
Banque 300
Caisse 60
Effets 34
394
D.L.M.T.
Autres dettes de financement (691,15 – 44) = 647,15
DCT
Fournisseurs 495,00
Etat 135,60
Autres provisions 70,00
Bénéfice distribué 299,28
Emprunt à moins d'un an 44,00
1 043,88
Capitaux propres
Actif réel 3 488,75 ou Capital 1 000,00
Passif exigible 1 691,03 Réserves 245,85
1 797,72 + values 63,12
- values 532,50
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- 10,50
- 32,25
Actif M % Passif M %
Immobilisations 1 738,75 49,8 Capitaux propres 1 797,72 51,5
Stocks 750,00 21,5 DLMT 647,15 18,5
Réalisable 606,00 17,4 DCT 1 043,88 30
Disponible 394,00 11,3
3 488,75 100 3488,75 100
2. Fonds de roulement
Capitaux permanents - Actif immobilisé
2 444,87 – 1 738,75 = 706,12
FR positif relativement important. en effet il représente20 % de ses ressources. Il apparaît que
Cette entreprise dispose d’un équilibre financier. Toute fois pour porter un jugement absolu
sur la situation financière de cette entreprise il nous faut des informations complémentaires
sur la structure de l’actif circulant et des DCT.
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Un ratio est un rapport entre deux grandeurs caractéristiques extraites des documents
comptables permettant une approche du risque que représente l'entreprise pour ses
partenaires (associés, banquiers, Fournisseurs)
Il ont pour objet de mesurer la part relative de chaque poste du bilan pour connaître la
composition des emplois et des ressources de l'entreprise.
L'intérêt des ratios de structure apparaît au niveau de la comparaison soit par rapport
à ceux d'un concurrent, soit à ceux antérieurs.
Total des dettes Ce ratio donne une information sur l'endettement global de
l'entreprise
Total passif
IV - Ratios d'Activité
Les ratios de vitesse de rotation des stocks comparent chaque type de stock au flux
annuel correspondant. Ils mesurent ainsi la durée moyenne théorique de stationnement d'un
bien dans les stocks correspondant aux différentes étapes de processus de transformation et
de commercialisation propre à l'entreprise étudiée.
Durée de stationnement des marchandises dans l'entreprise entre leur achat et leur revente
(durée de commercialisation).
Durée de stationnement des matières premières dans l'entreprise entre leur achat et leur
transformation.
Durée de stationnement des produits finis dans l'entreprise entre leur achèvement en
production et leur commercialisation effective. (Durée du cycle de commercialisation).
b- Crédits fournisseurs :
- Les seuls fournisseurs pris en compte dans le calcul de ce ratio sont les fournisseurs de
consommables (biens stockés : marchandises, matières premières, autres
approvisionnements et biens non stockés tels que l'énergie et les services).
- Les fournisseurs d'immobilisation sont exclus.
Remarque :
- L'allongement du crédit fournisseurs et/ou le raccourcissement du crédit clients se
traduisent par un allégement du BFG.
- A l'inverse, le raccourcissement du crédit fournisseurs et/ou l'allongement du crédit
clients induisent un alourdissements du BFG qui ne peut manquer de peser sur la
trésorerie nette.
- Un allongement du crédit fournisseurs, peut bien être dû aux talents de négociateur du
responsable des achats de l'entreprise qu'à des difficultés à faire face à des échéances.
- Un raccourcissement du crédit fournisseurs peut provenir tant d'un pouvoir de
négociation faible ou d'une crise de confiance de la part des fournisseurs que de la
négociation l'escompte de règlements.
- Un allongement du crédit client peut aussi bien être un élément de politique commerciale
que le résultat des mauvais payeurs (d'où la nécessité de vérifier le niveau des
provisions sur créances).
V - Ratios de rendement
VI - Ratios de rentabilité
Eléments de corrigé
Financement permanent
1995 : 574 279,75 = 1,18
485 928,75
1996 : 1 022 074,60 = 1,2
844 835,95
2. Commentaire
L'entreprise a respecté les règles classiques d'équilibre : les immobilisations sont financées
par des ressources stables : le ratio de financement des immobilisations est nettement
supérieur à 1 ; il s'est même amélioré, preuve que l'entreprise a pensé au financement de
l'augmentation du besoin de financement lié à son développement.
En revanche, le ratio d'autonomie financière se détériore puisque les dettes financière ont
augmenté plus que les ressources propres ; toutefois, l'entreprise n'est pas très loin de
l'équilibre.
L'investissement, qui se traduit par une forte augmentation des immobilisations corporelles,
entraîne une augmentation des emplois d'exploitation (donc du besoin en fond de
roulement).
Les investissements sont financés par l'augmentation des ressources propres pour 40 %
environ et le reste par emprunt.
L'augmentation des ressources stables est supérieure à celle de l'actif immobilisé ; les
dirigeants ont donc prévu le financement de la variation du besoin en fonds de roulement.
Séquence 4 : L'analyse des flux financiers
Le tableau de financement et le plan de trésorerie
I – Le tableau de financement :
1. Généralités :
• Le tableau de financement fait partie des cinq états de synthèse. Il est obligatoire pour les
entreprises ayant un chiffre d'affaires supérieur à 7,5 Millions de dirhams.
• Il explique les variations du patrimoine et de la situation financière de l'entreprise au
cours de la période de référence.
• C'est un document qui pallie les inconvénients du caractère statique du bilan
• Il décrit entre autres l'ensemble des ressources dont a disposé l'entreprise et l'utilisation
qu'elle en a faite.
• Le tableau de financement comporte deux tableaux :
• Cette synthèse est directement établie à partir des montants nets des bilans de début et fin
d'exercice
Synthèse des masses du bilan
Exercice Exercice Variation (1) – (2)
Masses précèdent Emplois Ressources
(1) (2) (3) (4)
+ Financement permanent (1) X X X Ou X
- Actif immobilisé (2) X X X Ou X
= Fonds de roulement fonctionnel (3) = (1) – (2) X X (-) X Ou (+) X
+ Actif circulant hors trésorerie (4) X X X Ou X
- Passif circulant (5) X X X Ou X
= Besoin de financement global (6) = (4) – (5) X X (+) X Ou (-) X
+ Trésorerie actif (7) X X X Ou X
- Trésorerie passif (8) X X X Ou X
= Trésorerie nette (9) = (7) – (8)
X X (+) X Ou (-) X
= (3) - (6)
• La synthèse des masses du bilan met en évidence par simple différence les notions
financières suivantes :
Le fonds de roulement fonctionnel (FRF) : égale à la différence entre les
financements permanents et l'actif immobilisé.
FRF = Capitaux permanents – Actif immobilisé
- Il est en effet souhaitable que les besoins structurels d'une entreprise (investissements)
soient couvert par des financements ayant le même caractère de stabilité, on minimise
ainsi le risque d'atteinte à la survie de l'entreprise par remise en cause de ses financements
à court terme.
- En principe, le fond de roulement fonctionnel (FRF) doit être positif : pour une entreprise
industrielle ayant un cycle de production et de commercialisation d'une durée moyenne et
des contraintes de stockage elles aussi moyennes, le FRF devrait atteindre au moins 10 %
du chiffre d'affaires annuel et 20 % de l'actif circulant hors trésorerie.
Le besoin de financement global (BFG) : égale à la différence entre l'actif circulant hors
trésorerie et le passif circulant hors trésorerie.
- C'est donc la part des besoins de financement relative à l'actif circulant H.T non couverte
par les ressources provenant de cette même exploitation (Passif circulant H.T)
- En principe, le BFG est positif pour la plupart des entreprises. En effet les besoins en
financement sont essentiellement constitués par les stocks et les créances clients, les
ressources provenant de l'exploitation par les dettes fournisseurs.
La trésorerie nette (TN) : égale à la différence entre la trésorerie actif (T.A) et la trésorerie
passif (T.P). Cependant, un contrôle vertical permet de vérifier que cette T.N est
également obtenue par la différence entre le FRF et le BFG.
En effet :
Biens Financements
Le FRF est le reflet de
décisions stratégiques de
l'entreprise :
Politique d'investissements
FDR
de distribution
Actif circulant de financement
hors trésorerie
Le BFG est le reflet du niveau
BFG Passif circulant de gestion et des décisions
Hors trésorerie d'exploitation courante de
l'entreprise :
Politique d'achat
de production
de vente
Trésorerie Actif Trésorerie passif
TN La TN est l'ajustement et
la souplesse de l'ensemble
de ces politiques
• Dans certains secteurs d'activité tels que la grande distribution ou les services, on peut
admettre un FRF négatif dans la mesure où :
Les stocks sont nuls ou tournent vite
Le volume des achats est important par rapport au chiffre d'affaires et les
fournisseurs accordent des délais de paiement relativement long.
• L'importance des postes composant le BFG, dépend à la fois des contraintes propres au
secteur de l'entreprise (durée du cycle de production, image de la profession en matière
de crédit…) et de sa politique industrielle et commerciale.
Remarque :
• Le montant du FRF est indépendant de la constatation d'écarts de conversion sur
créances immobilisées des dettes de financement quel que soit le sens de l'écart
(favorable ou défavorable)
• Le montant du BFG est également indépendant de la constatation d'écarts de
conversion favorables sur créances et dettes circulantes.
• Dans le cas d'écarts défavorable sur créances et dettes circulantes, le FRF et le
BFG sont réduits du même montant (Celui de l'écart). La trésorerie restera ainsi
inchangée.
• Pour le flux de ressources et d'emplois stables, ils peuvent être obtenus de la manière
suivante :
• Pour les deux autres masses (Variation de BFG et variation de la TN) ils peuvent être
calculés à partir des variations des montants nets du bilan :
Remarque :
• Dans le cas où le poste écart de conversion correspondant à des dettes et créances
en monnaies étrangères existe, il convient de l'annuler des créances immobilisées
et des dettes de financement pour revenir aux montants historiques.
• Il convient également de neutraliser tous les mouvements ne constituant pas des
flux comme les virements de compte à compte par exemple.
• Le total général des emplois et celui des ressources, figurant à la fin du tableau,
sont égaux.
Cas d’application :
Fin 1996 et fin 1995, les bilans de l’entreprise MALEC sont les suivants :
Bilans (en 1000 DH)
Actif 1995 1996 Passif 1995 1996
Frais préliminaires 230 188 350 272 Capital 6000 10200
- Amortissements 42 78 Réserves 1630 130
Terrains 2340 2020 Résultat net de 1940 1420
Constructions 3510 2530 3940 2590 l’exercice
- Amortissements 980 1350 Provisions pour 340 590
Matériel 5200 2860 7340 5350 risques et
- Amortissements 2340 1990 charges
Autres créances 740 680 Autres dettes 7170 3600
financières financement
Marchandises 6240 6050 6890 6480 Fournisseurs et 2578 7202
- Provisions 190 410 cptes rattachés
Matières et fournitures 790 630
Clients et cptes
rattachés 3250 3130 4050 3870
- Provisions 120 180
Banque 1030 1250
19658 23142 19658 23142
Autres renseignements relatif à l’exercice 1996 :
• augmentation de capital
par incorporation de réserves :3 000
par apports en espèces : 1 200
• distribution de dividendes : 440
• Il n’y a pas eu de « reprises de provisions »
• Emprunt à moyen terme : souscription d’un emprunt de 1 500
• Mouvements d’immobilisations .
- Terrain : cession à prix de 750 d’un terrain .
- Bâtiments : acquisition d’un bâtiment ,pas de cession .
- Matériel :
• acquisition d’une machine (montant à calculer)
• cession d’une matériel : valeur d’entrée :2 750 ; amortissements : 1 790 ; prix de
cession : 695
- un cautionnement a été remboursé à l’entreprise .
Exercice Exercice
Masses précèdent Emplois Ressources
(1) (2) (3) (4)
+ Financement permanent (1) 15 940 17 080 1 140
- Actif immobilisé (2) 10 912 8 658 2 254
= Fonds de roulement fonctionnel (3) = (1) – (2) 5 028 8 422 3 394
+ Actif circulant hors trésorerie (4) 10 980 9 970 1 010
- Passif circulant (5) 7 202 2 578 4 642
= Besoin de financement global (6) = (4) – (5) 3778 7392 3614
+ Trésorerie actif (7) 1250 1030 220
- Trésorerie passif (8) - -
= Trésorerie nette (9) = (7) – (8)
1 250 1 030 220
= (3) - (6)
2- Commentaire :
Au cours de l’exercice 1996 , le FDR s’est détérioré de 3 394 000 DH. En effet l’entreprise a
accru ses ressources stables de 7 116 000 DH , mais ses emplois stables ont augmenté de
10 510 000 DH . Pour combler ce déséquilibre la société a recouru à des ressources
circulantes qui ont connu une forte augmentation ( 200 % ) .
C'est la prévision des entrées et des sorties de fonds dans le but de déterminer les
besoins futures de l'entreprise et éventuellement de s'assurer que celle-ci pourra obtenir les
sommes qui lui manquent.
L'objet de la gestion de trésorerie est donc de prévoir les flux de trésorerie dans
le but de déterminer :
• Un besoin de trésorerie qu'il faudra combler par le recours à des crédits de court
terme.
• Ou un excédent de trésorerie qu'il faudra placer aux meilleures conditions.
La notion de trésorerie englobe tous les flux qui entrent ou qui sortent et qui donnent lieu
à un encaissement ou un décaissement.
Le P.T part de la trésorerie existante (T. initiale) qui peut être positive ou négative.
Toute opération n'est enregistré dans le P.T qu’à partir de la date effective de sa
réalisation, c'est-à-dire la date d'encaissement ou de décaissement effectif.
Un P.T est toujours tenu avant recours au crédit de court terme
Exemple : entreprise paie ses salariés dans 3 mois
N.B dans le P.T, on établit pour chaque période le total des dépenses d'exportation et hors
exploitation.
2- Les Recettes :
1- L'excédent de trésorerie :
Soit l'excédent est temporaire ou occasionnel
Il y a deux cas
Soit l'excédent est permanent ou constant.
Quelles sont les raisons qui font que l'excédent est temporaire ou permanent ?
Que va-t-on faire ?
a) Excédent temporaire
• C'est une situation où l'entreprise dégage des soldes positifs et négatifs pendant
certains mois. déséquilibre entre R et D pendant certains mois du P.T
• La raison : peut être la saisionnalité de l'activité de l'entreprise.
une entreprise saisonnière doit chercher à placer ses excédents
temporaires.
b)Excédent permanent :
• Si l'excédent est minime, ou peut considérer que l'entreprise dispose d'un P.T
bien géré, (elle arrive à financer ses dépenses par ses recettes)
• Si l'excédent est important l'entreprise n'optimise pas de façon rationnelle la
gestion de sa trésorerie , l’entreprise doit effectuer des opérations qui
transforment ces liquidités en accroissant sa capacité de production, en
remboursant ses emprunts…
Parfois l'excédent peut être le résultat d'une décision voulue par l'entreprise ;
Exemple : trésor de guerre (l'entreprise veut se lancer dans un grand investissement).
2- Le déficit de trésorerie
Pendant tous les mois, l'entreprise dégage une trésorerie négative (T< O)
b- Déficit temporaire :
L'escompte est défini comme un crédit par lequel le banquier met à la disposition du
porteur d'un effet de commerce non échu le montant de cet effet, déductions faite des agios
et commission bancaires.
2) Le factoring
Une forme particulière de financement sur effets de commerce s'est développée les
années 70 et plus récemment au Maroc.
Elle consiste en la cession de créances à des organismes spécialisés pour un prix
généralement inférieur au montant des créances cédées, à la charge ensuite pour l'organisme
en question devenu propriétaire de l'effet ; d'encaisser ces créances.
6) Le crédit de compagne
Crédit bancaire accordé pour une opération déterminée et pendant un temps limité,
correspondant au cycle d'accomplissement de celle-ci
7) Le crédit documentaire
Crédit bancaire utilisé dans le commerce international c'est un contrat par lequel une
banque s'engage, pour le compte d'un acheteur, à régler au vendeur le prix d'une
marchandise contre remise des documents faisant preuve de leur propriété.
8) Le découvert bancaire
C'est l'opération du crédit par laquelle une banque autorise son client à prélever sur
son compte des fonds pour un temps et moyennant un tau d'intérêt déterminé d'avance.
Sont des avances, généralement de courte durée, qui permettent à une entreprise de
combler les décalages qui se produisent entre ses recettes et ses dépenses.
Il s'agit des crédits qui n'occasionnent pas au moment de leur octroi un décaissement
effectif en trésorerie par la banque. Cela concerne les cautions et les avals donnés par la
banque à l'entreprise pour la garantir aux yeux du tiers bénéficiaires.
- Les dépôts à terne sont des dépôts rémunérés sur des durées variables de 3, 6,
12 et plus de 12 mois à des taux croissants.
- L'acquisition des "bons de caisse" émis par la banque.
Cas d'application :
Eléments de corrigé :
Budget de TVA
Eléments Octobre Novembre Décembre
TVA facturée 41 100 46 600 68 500
TVA récupérable sur charges 20 000 53 900 56 000
TVA récupérable sur 16 000
immobilisations
TVA dûe 5 100 - 7 300 (crédit) 5 200
TVA à décaisser 4 752 5 100
1 – Objectifs visés :
• Etablissement des soldes de gestion .
• Analyse de la structure d’activité et du résultat .
2 - Durée du cas : 3 H
3 – Enoncé du cas :
L'entreprise BETA se caractérise par les données d'exploitation suivantes sur deux
exercices successifs N et N – 1.
Question :
- Elaborer l'état des soldes de gestion de la société Béta.
- Analyser la structure d'activité et des résultats et leur évolution
Cas n° 2 : Cas SOREMAP
1 – Objectifs visés :
• Etablissement des soldes de gestion .
• Calcul de l’autofinancement
• Répartition de la valeur ajoutée .
2 - Durée du cas : 2 H
3 – Enoncé du cas :
Vous disposez d'un extrait de la balance par soldes des comptes de la société SOREMAP.
Extrait de la balance par soldes des comptes de la société SOREMAP
Débit Crédit
6111 Achats de marchandises 963 452
6114 Variation de stocks de marchandises 16 144
6119 R.R.R obtenues sur achats de marchandises 20 400
6131 Locations et charges locatives 26 276
6133 Entretien et réparations 8 508
6134 Primes d'assurances 1 864
6136 Rémunérations d'intermédiaires et honoraires 5 288
6142 Transports 1 344
6143 Déplacement, missions et réceptions 560
6144 Publicité, publications et relations publiques 5 336
6145 Frais postaux et télécommunications 1 260
6147 Services bancaires 200
6167 Impôts, taxes et droits assimilés 9 288
6171 Charges de personnel 95 920
6174 Charge sociales 41 336
6182 Pertes sur créances irrécouvrable 500
6193 Dotations d'exploitation aux amortissements des
immobilisation corporelles 14 000
6196 Dotations d'exploitation aux provisions pour
dépréciation de l'actif circulant 1 396
6311 Intérêts des emprunts et dettes 4 228
6386 Escomptes accordés 224
6388 Autres charges financières des exercices antérieurs 1 500
6393 Dotations aux provisions pour risques et charges 796
6513 financières
6585 Valeur nette d'amortissement des immobilisations 2 400
corporelles cédées
Créances devenues irrécouvrables 3 884
6595 Dotations non courantes aux provisions pour risques et 2 656
charges
711 Ventes de marchandises 1 148 012
7321 Produits des titres de participation et des autres titres
immobilisés des exercices antérieurs 4 768
7381 Intérêts et produits assimilés 2 512
7392 Reprise financières sur provisions pour dépréciation
des immobilisations financières 2 616
7513 Produits des cessions d'immobilisations corporelles 2 140
7577 Reprises sur subventions d'investissement de l'exercice 2 824
7585 Rentrées sur créances soldées 532
670 Impôts sur les résultats 2 884
Il vous est demandé de :
1) Dresser l'état des soldes de gestion
2) D'expliquer les concepts suivants :
• Valeur ajoutée ;
• Excédent brut d'exploitation
3) Calculer la capacité d'autofinancement selon la méthode du P.C.M. (méthode additive) et
à partir de l'E.B.E. (méthode soustractive)
4) Présenter la répartition de la valeur ajoutée et des autres revenus répartis entre les
différentes parties prenantes de l'entreprise.
Cas n° 3 Cas MADIPLAS
1 – Objectifs visés :
• Etablissement du bilan fonctionnel .
• Etablissement du bilan financier.
• Analyse de l’équilibre financier.
2 - Durée du cas : 3 H
3 – Enoncé du cas :
Terrains 1 000
Constructions 900
Installations techniques, matériel et outillage 1 050
Matériel de transport
Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers
Autre immobilisations corporelles 350
Immobilisations corporelles en cours
Actif Exercice
STOCKS (F)
Marchandises
1 500
Matières et fournitures consommables
Produits en cours
620
Produits intermédiaires et produits résiduels
Produits finis
ACITF CIRCULANT
350
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (G)
Fournisseurs débiteurs, avances et acomptes
Clients et comptes rattachés
900
Personnel
Etat
Comptes d'associés
Autres débiteurs
80
Comptes de régularisation actif
TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H)
15
ECARTS DE CONVERSION ACTIF (ELEMENTS CIRCULANTS) (I)
Total II (F+G+H+I)
3 465
TRESORERIE-ACTIF
TRESORERIE
Organismes sociaux 50
Etat 100
Comptes d'associés
Autres créanciers 45
Comptes de régularisation passif
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G)
ECARTS E CONVERSIONS PASSIF
(ELEMENTS CIRCULANTS) (H)
Total II (F+G+H)
1 085
TRESORERIE-PASSIF
TRESORERIE
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
- Le compte "clients et comptes rattachés" comporte une créance irrécouvrable de 150 sur
un client. Cette perte n'a pas été comptabilisée.
- L'écart de conversion actif qui figure au bilan pour un montant de 14 n'est pas couvert
par une provision pour perte de change.
- Les titres et valeurs de placement de 15 sont négociables en bourse et sont de ce fait très
liquides.
- Le résultat de 350 de l'exercice sera affecté comme suit : 8 % du capital social au titre
des dividendes, le solde sera affecté aux réserves.
- L'entreprise a bénéficié au 1-1-N d'une subvention d'investissement de 150.
- Les échéances de dettes extraites de l'ETIC sont les suivantes :
T.A.F.
1) Mettre en évidence les grandes masses du bilan. Etablir le bilan fonctionnel et calculer
les grandeurs suivantes :
• Fonds de roulement fonctionnel
• B.F.G
• Trésorerie nette
1 – Objectifs visés :
• Etablissement du bilan fonctionnel .
• Etablissement du bilan financier.
• Analyse de l’équilibre financier : FDR – BFDR – TN
• Analyse de la situation financière .
2 - Durée du cas : 3 H
3 – Enoncé du cas :
Conformément aux exigences des banquiers, les comptes courants d'associés resteront
bloqués à concurrence de 3 000 000 DH. On sait par ailleurs qu'un dividende représentant
18 % du capital social sera distribué sur le bénéfice net de l'exercice 19N + 2
1) Présenter les bilans liquidité ou bilans financiers pour les exercices 19N, 19N+1 et
19N +2.
2) Calculer le fonds de roulement financier, le besoin en fonds de roulement et la
trésorerie nette.
3) Comment l'évolution de la situation financière de la S.M.M.C.
Cas n° 5 Cas TEXTIM
1 – Objectifs visés :
• Etablissement du bilan financier.
• Etat des soldes de gestion .
• Diagnostic par les ratios .
• Analyse de l’équilibre financier.
2 - Durée du cas : 3 H
3 – Enoncé du cas :
Travail à faire :
Exercice 1994
Actif
Brut Amor./Prov. Net
Frais préliminaires 10 000 6 000 4 000
Charges à rép.s.p. exer 15 000 9 000 6 000
Terrains 200 000 -- 200 000
Constructions 500 000 75 000 425 000
Instal. Tech. Mat. Et out. 750 000 225 000 525 000
Matériel de transport 250 000 150 000 100 000
Mob. Mat. Bur. A. divers 80 000 29 750 50 250
Autres créances financ. 13 500 -- 13 500
Total I 1 818 500 494 750 1 323 750
Matières et four. Consom 250 000 -- 250 000
Produits finis 100 000 -- 100 000
Clients et comptes rat. 475 000 -- 475 000
Etat 70 000 -- 70 000
Titres et val. De placement 80 000 -- 80 000
Comptes de réglul. Actif 25 000 -- 25 000
Total II 1 000 000 -- 1 000 000
Banque 144 500 -- 144 500
Caisse 30 500 -- 30 500
Total III 175 000 -- 175 000
Total général 2 993 500 494 750 2 498 750
Opérations Totaux de
Propres à Concernant l'exercice
l'exercice les exercices
précédents
1 2 3=1+2
I Produits d'exportation
• Ventes de marchandises (en l'état) - - -
• Ventes de biens et services produits 3 000 000 - 3 000 000
• Chiffre d'affaires 3 000 000 - 3 000 000
+465 000 - +465 000
• 1
Variation de stocks de produits ± ( ) -
• Immobilisations produites par - - -
l'entreprise pour elle même - - -
• Subvention d'exploitation 25 000 - 25 000•
EXPLOITATION
1()
Variation de stocks : stock final – stock initial ; augmentation (+), diminution (-)
2()
Achats revendus ou achats consommés : achats – variation de stocks
VI
I Résultat courant (III – VI) + 750 000
V Produits non courants
III • Produit des cessions d'immobilisations 100 000 100 000
-
• Subventions d'équilibre
- - -
• Reprises sur subventions
d'investissement - - -
• Autres produits non courants - - -
NON COURANT
1 – Objectifs visés :
• Etablissement du bilan fonctionnel .
• Etablissement du bilan financier.
• Analyse de l’équilibre financier.
• Diagnostic financier .
2 - Durée du cas : 4 H
3 – Enoncé du cas :
Autres réserves
Report à nouveau (4) - 342 - 1 098
Résultats nets en instance d'affectation (b)
Résultats net de l'exercice (b) 360 - 1 440 - 135
Total des capitaux propres (A) 4 974 3 534 3 399
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (B)
Subvention d'investissement
Provisions règlements
DETTES DE FINANCEMENT (C)
Emprunt obligataires
Autres dettes de financement 1 425 918 765
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET
CHARGES (D) 540
Provisions pour risques
Provisions pour charges
ECARTS DE CONVERSION PASSIF (E)
Augmentation des créances immobilisées
Augmentation des dettes de financement
Total I (A + B + C + D + E) 6 399 4 452 4 704
DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F)
Fournisseurs et comptes rattachés 4 605 4 695 7 230
Clients créditeurs, avances et acomptes
PASSIF CIRCULANT
TRESORERIE-PASSIF
Crédits d'escompte
Crédit de trésorerie
Banques (soldes créditeurs) - 1 707 3 686
Total III 1 707 3 686
3
() Capital personnel débiteur
4
() Bénéficiaire (+), déficitaire (-)
Total général (I + II + III) 14 103 13 557 18 650
PRODUITS D'EXPLOITATION
Ventes de marchandises (en l'état)
Ventes de biens et services produits 38 316 41 919 48 961
Chiffre d'affaires 2
Variation de stocks de produits(a) - 186 28 - 25
I Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-
même
Subventions d'exploitation
Reprises d'exploitation ; transferts de charges
Total I
38 130 42 147 48 936
CHARGES D'EXPLOITATION
Achats revendus(b) de marchandises
Achats consommés(b) de matières et fournitures 6 300 9 012 10 701
Autres charges externes 18 255 16 845 18 792
II Impôts et taxe 245 378 654
Charges de personnel 11 001 14 412 15 858
Autres charges d'exploitation 349 1 136 594
Dotations d'exploitation 515 328 531
Total II 36 665 42 111 47 130
RESULTAT D'EXPLOITATION (I – 1 465 36 1 806
III
II)
PRODUITS FINANCIERS
Produits des titres de participation et autres titres
immobilisés
IV Gains de change
Intérêts et autres produits financiers
FINANCIER
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
Dettes de financement
Année Dettes de financement (montant brut) Plus d'un an Moins d'un an
N 1 425 000 918 000 507 000
N+1 918 000 765 000 153 000
N+2 765 000 612 000 153 000
Parmi les autres charges externes de l'exercice N + 2 figure un bien en crédit-bail loué depuis
le 1-1-N+2 qui, s'il avait été acquis en pleine propriété, aurait été payé 750 000 H.T.V.A. et
amorti linéairement sur 5 ans. La redevance correspondante ressort à 180 000.
Les rémunérations du personnel extérieur à l'entreprise suivantes ont été versées au cours des
trois exercices :
N N+1 N+2
860 000 913 000 951 000
Les écarts de conversion actif représentent des pertes de change latentes sur des créances qui
n'ont pas été couvertes par des provisions pour risques. L'écart de conversion passif est relatif
à une dette en devises.
La provision pour risque concerne un risque certain mais à échéance lointaine.
TAF:
1) Présenter le bilan fonctionnel en grandes masses et déterminer pour les exercices N, N + 1
et N + 2 :
• Le fonds de roulement fonctionnel (F.R.F)
• Le besoin de financement global (B.F.G)
• La trésorerie nette
Vérifier le calcul de la trésorerie nette et commenter les résultats.
1 – Objectifs visés :
• Etablissement du tableau de financement
• Analyse des flux financiers
2 - Durée du cas : 2 H
3 – Enoncé du cas :
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) 4 823 400 1 387 500 3 435 900 2 310 750
ACTIF IMMOBILISE
Terrains
Constructions
Installation techniques, matériel et outillage
Matériel de transport
Mobilier, matériel de bureau et aménagements
divers
Autres immobilisations corporelles.
Immobilisations corporelles en cours
Total (A+B+C+D+E) 5 844 900 1 388 290 4 456 610 2 896 695
STOCK (F) 1 980 000 1 980 000 1 530 750
Marchandises
Matières et fournitures consommables
Produits en cours
Produits intermédiaires et produits résiduels
Produits finis
ACTIF CIRCULANT
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (G) 1 455 000 1 455 000 1 245 000
Fournisseurs débiteurs, avances et acomptes
Clients et comptes rattachés
Personnel
Etat
Comptes de régularisation actif
TITRES ET VALEURS DE
PLACEMENT (H) 210 000 210 000 735 000
ECARTS DE CONVERSION ACTIF
(Eléments circulants) (I)
Total (F+G+H+I) 3 645 000 3 645 000 3 510 750
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (D) 705 000 515 000
Provisions pour risques
Provisions pour charges
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
• Les provisions durables pour risques et charges peuvent être considérées comme stables.
• Dettes de financement
Année Dettes de financement Moins d'un an Plus d'un an
19N + 1 1 800 000 675 000 1 125 000
19N 1 410 000 450 000 960 000
• Au cours de l'exercice 19N+1, l'entreprise a cédé des titres de participation pour un montant de 180
000 DH (valeur comptable nette : 80 000 DH)
Dotations non courantes aux provisions pour risques et charges : 190 000
Cas n° 8 : Cas ZEHRI
1 – Objectifs visés :
• Etablissement de l’état des soldes de gestion
• Analyse de l’équilibre financier FDR, BFR , TN
• Diagnostic par les ratios
2 - Durée du cas : 3 H
3 – Enoncé du cas :
ANNEXE I :
A - BILANS AVANT REPARTITION AU 31/12/N
EXERCICE N Ex. N-1 PASSIF
Actif
MB A&P
M MN
Ex. N Ex. N-1
N
• Frais prélim. 3 120 2 400 640 720 • Capital Social 62 600 60 000
• Charges à rép. 1 800 1 000 800 1 800 • Primes d'émis 650
• Immob. Incorp. 16 800 2 080 14 720 8 200 • Réserves 15 000 13 600
• Immob. Corp 110 760 33 476 77 284 62 200 • Résultat de l'ex. (2) 4 160 5 000
• Immob. Fin. 3 780 80 3 700 5 200 • Subv. D'investism 1 200 1 600
• E.C.A. (1) 2 000 - 2 000 0 • Prov. Réglem 960 -
TOTAL A. Imsé 138 260 39 116 99 144 78 120 • Dettes de finan (3) 24 374 10 960
• Prov. Pr Ris. Et Chg 1 540 1 000
• Stocks 14 280 460 13 820 12 444 TOTAL Fin. Perm 110 484 92 160
• Créances C/CL 28 790 1 512 27 278 23 500
• Charges const. d'Avc. 966 - 966 1 120 • Fournisseurs et CR 19 238 17 040
• T.V de plac. 620 20 600 1 200 • Dettes fiscales & SI 4 711 3 540
8 680 5 340
TOTAL A.C. 44 656 1 992 42 664 38 260 • Dettes diverses
Cpte de régul. Pas 640 870
TOTAL P.C 33 269 26 790
Disponibilités 4 705 - 4 705 4 170
Crédits de trésorerie 2 760 1 600
(1) les écart de conversion actif sont liées à des dettes de financement
(2) Dont résultats à distribuer…………………………………………………………………. 2 500 3 600
(3) Dont partie à moins d'un an………………………………………………………………... 9 300 7 578
Variations (VB)
Nature de l'Immob Val. Brute au 01/01/N
Augmentations Diminutions
• Frais prélim. 2 116 ? -
• Immob. Incorp. 9 800 ? 0
• Immob. Corp. 87 300 ? 4 560
• Immob. Fin 5 440 ? 2 300
Les immobilisations corporelles ont été cédées pour 1 300.
La diminution des immobilisations financières est due à une cession de titres de participation pour leur
valeur brute, soit 800 et à un remboursement de prêt immobilisés pour le reste (1 500).
ANNEXE II :
COMPTE DE PRODUITS ET DE CHARGES DU 01/01/N AU 31/12/N
ELEMENTS MONTANTS
Produits d'exploitation 305 452
Ventes de biens et services (4) 301 750
1 700
Variation des Stocks de produits 116
Autres produits d'exploitation 1 886
Reprises d'exploitations provisions (1)
Charges d'exploitation 293 728
Achats consommés de Mat. Et Fourn. 110 114
49 332
Autres charges externes 4 002
Impôts et taxes 111 962
Charges de personnel 1 484
16 384
Autres charges d'exploitation
Dotations d'exploitation aux Ats et Prov. (2)
2 566
IV – Charges financières
Charges d'intérêts 2 490
76
Charges nettes de cession de T.V.P
III – IV = RESULTAT FINANCIER - 1 996
V – Produits non courants 2 500
2 100
Produits de cession d'immob.
400
Reprises sur subvention d'investissement
VI – Charges non courants 3 810
* V.N.A des immob. Cédées 2 600
Autres charges n. courantes 250
960
Dot. Non courantes aux provs. Réglementées.
V – VI = RESULTAT NON COURANT - 1 310
RESULTAT AVANT IMPOT 8 418
Impôt sur les Sociétés 4 258
RESULTAT NET 4 160
(1) dont reprises sur prov. Prov actif cycliques = 1 246
(2) dont : - dotation aux provisions sur actif circulant : 1 998
- dotation aux amortissement sur charges à répartir : 1 000
(3) dont : - 160 Reprises sur provisions pour dép. d'immo. financières
40 Reprises sur provisions pour dép. de titres et valeur de placement
(4) CAHT en N-1 = 288.180
ANNEXE III :
RATIOS N
Entreprise Normes
ZEHRI SA Branche
1- Analyse de l'activité et de la rentabilité
Taux de VA 47,5 % 56 %
Partage de VA
77,7 % 68 %
- Au personnel 5,7 % 6%
- A l'Etat 1,7 % 3%
- Aux bailleurs de fonds 13,4 % 23 %
- A l'entreprise CAF/VA
Rentabilité de l'activité 9,3 % 13 %
- EBE / CAHT
Rentabilité des capitaux investis 19 % 22 %
- EBE / Immobilis. Bruts + BFR
Rentabilité financier 5,17 % 13 %
-Résultat net / FP
2- Equilibre financier ? 30 j
FDR j CAHT ? 22 j
BFR j CAHT ? 8j
TN j CAHT
3- Endettement : 73 % 96 %
32 % 45 %
Dettes totales / FP
Dettes de financement / FP 71 % 38 %
Capacité de remboursement :
CAF / DF 1,4 année 2,6 année
Ou
DF / CAF
Cas n° 9 : Cas MALUM S.A
1 – Objectifs visés :
• Etablissement du tableau de financement
• Etablissement du plan de trésorerie
2 - Durée du cas : 3 H
3 – Enoncé du cas :
La société MALUM S.A, au capital de 4 000 000 DH, a pour objet la réalisation d'un meuble en
aluminium. Elle est implantée à Salé, au 42 route Bouknadel.
A la suite de votre stage qui a coïncidé avec la fin de l'exercice 1991 (31/12/91), le chef de l'entreprise
vous a chargé d'effectuer les travaux suivants ;
1. Le tableau de financement
2. Le budget de la T.V.A. pour le 1er semestre 1992
3. Le budget des encaissements pour le 1er semestre 1992
4. Le budget des décaissements pour le 1er semestre 1992
5. Le budget général de trésorerie pour le 1er semestre 1992
Annexe 1 : Bilan au 31/12/1990 au 31/12/1991 (en milliers de dirhams)
Actif 1991 1990
Frais préliminaires 72,00 24,00 48,00 -
Charges à répartir sur pl. exerc. 21,00 3,50 17,50 -
Brevets et licences 35,00 - 35,00 35,00
Terrains 192,00 - 192,00 192,00
Constructions 4 805,00 4 084,25 720,75 961,00
Inst. Tech. Mat. Et out. 9 531,00 6 701,00 2 830,00 2 117,50
Mob. Mat de bur. Et A.D. 3 365,50 2 264,00 1 101,50 1 326,00
Prêts immobilisés 162,50 - 162,50 162,50
Dépôts et cautionnements versés 4,50 - 4,50 6,00
Stocks 24 232,50 - 24 232,50 22 000,00
Clients et comptes rattachés 11 301,00 731,00 10 570,00 10 700,00
Etat, T.V.A. récup. Sur ch. 200,00 - 200,00 -
Titres et valeurs de placement 1 501,00 25,00 1 476,00 450,00
Charges constatées d'avance 166,25 - 166,25 -
Banque 3 138,50 - 3 138,50 3 050,00
Totaux 58 727,75 13 832,75 44 895,00 41 000,00
Diminution en 1991.
Amor/immob.
Nature Cumul (début) Dotation Comul (Fin)
sorties
Frais préliminaires - 24,00 - 24,00
Charges à rép. Sur plus. Exerc - 3,50 - 3,50
Construction 3 844 240,25 - 4 084,25
Inst. Tech. Mat et out. 6 999 945,00 1 243,00 6 701,00
Mob. Mat de bur 1 989 330,00 55,00 2 264,00
Totaux 12 832 1 542,75 1 298,00 13 080,50
Annexe 4 : ventilation du poste "clients et comptes rattachés" au 31/12/1991 (en milliers de dirhams)
Comptes Soldes
Clients 4 200
Clients douteux 3 000
Prov. Pour dépréc. Des comptes clients 731
Clients, effets à recevoir 4 101
1ère résolution :
L'assemblé a adopté à la majorité les proposition du conseil d'administration relatives à la répartition des
bénéfices de l'exercice 1990 dont le détail se présente comme suit :
Réserve légale : 32 250 DH
Autres réserves : 127 750 DH
Dividendes : 475 000 DH
Report à nouveau : 10 000 DH
645 000 DH
1ère résolution :
Il a été décidé d'augmenter le capital de la société de la manière suivente :
- Par incorporation des réserves facultatives pour ………………………DH
- Par apports en numéraire à concurrence de…………………………….DH
L'ordre du jour étant épuisé, la séance a été levée à 17 heures.
Le conseil envisage l'acquisition d'une nouvelle machine industrielle référence X.T.10 en vue d'améliorer la
finition des montages en aluminium.
Après l'étude des propositions des différents fournisseurs, le conseil a opté pur l'offre du fournisseur FIDELEC.
Ce dernier s'engage à effectuer la livraison de la machine le 05 Mars.
Annexe 8 : Extrait récapitulatif des modes de règlement et de recouvrement durant le 1er
semestre 1992
Eléments Modes
Achats-ventes
Fournisseurs A la fin du 2ème mois à compter du mois d'achat
Clients 40 % au comptant et 60 % à la fin du mois suivant
Charges (achats exclus) Le mois même où elles sont engagées.
Autres éléments
Clients 60% en janvier, le reste en Mars 1992
Clients douteux 20 % du brut en Février, le reste en Maï 1992.
Clients-effets à recevoir 30% en janvier, 30 % en Février et 40 % en Mars 92
Fournisseurs 30 % en janvier, 30 % en Février et 40 % en Mars 92
Dettes/acq. D'immobil 40 % en juillet 1992, le reste en Septembre
Etat, impôts sur les résultats 100 % en mars 1992
Etat, T.V.A à due Au cours du mois suivant.
FIDELEC S.A.
273, Bd Hoummane El Fetouaki
Casablanca
Catalogue 1991
P.U. (H.T.)
Désignations Mode de règlement
T.V.A 20 %
…………………… ……………………. ……………….
Machine-outil X.T. 10 330 000 DH 50 % à la livraison et 50 % à 60
jours fin de mois
1 – Objectifs visés :
• Analyse de l’équilibre financier
• Tableau de financement
• Diagnostic financier
2 - Durée du cas : 3 H
3 – Enoncé du cas :
Exercice 93 Exercice 92
Actif
Brut Amort. Pro Net Net
Immob. En non valeur 1 000 800 200 400
Immob Incorporelles 1 600 1 080 520 520
Immob Corporelles 142 200 55 200 87 000 70 900
Immob Financières 880 880 880
Ecart de conversion 800 800
Total I 146 480 57 080 89 400 72 700
Stocks 7 300 7 300 6 500
Créances de l'actif circulant (1) 26 200 500 25 700 19 600
Trésorerie Actif 1 240 1 240 3 420
Total II 34 740 500 34 240 29 520
TOTAL ACTIF (I + II) 181 220 57 580 123 640 102 220
• Les ECA sont liés aux dettes de financement
Renseignements complémentaires :
• une augmentation de capital a été effectuée au courant de l'année 1992 pour un
montant de 10 000 dont 4 000 de prime d'émission. A fin 1992, la valeur brute des
immobilisations s'établissait à 111 780 DH
• Le compte "Dotation d'exploitation de 1993 a enregistré 18 900 dont une provision
pour dépréciation compte clients de 500.
• Un bien d'équipement a été cédé en 1993 au prix de 1 400, il avait été acquis pour 1
600 et amorti à hauteur de 400.
• Un dividende de 80 sera distribué en 1994 sur les résultats de 1993.
• La valeur des stocks à fin 91 s'établit à 5 400
• Le montant des ventes HT s'établit à 87 060 en 1993 et 75 880 en 1992 ; ceux des
achats respectivement à 42 800 et 40 700.
• Le taux de TVA est de 19 %
• Le résultat courant a été de 2 260 en 1993 et 1 880 en 1992
Après avoir retraité et reclassé certains postes des bilans comptables et établi des
bilans financiers conformes aux besoins d'analyse, vous serez amenés à établir la batterie de
ratios suivante pour l'entreprise.
TRAVAIL DEMANDE :
2) Calculer et analyser l'évolution des ratios proposés par les services financiers de
l'entreprise, commenter et suggérer des solutions.
3) Etablir un tableau des emplois et ressources pour l’exercice 1993 conforme au
PCM à partir des bilans comptables tel qu'ils vous sont communiqués et des renseignements
complémentaires fournis
A cet effet, vous déterminerez préalablement :
- Le montant des investissements réalisés en 93
- L'autofinancement de l'exercice 93
- Le montant des emprunts contractés et des remboursement effectués
- Le montant des dividendes versés en 93
Interpréter le tableau d'emplois et de ressources ainsi établi.
Evaluation de fin de module :
Vous disposez du bilan et du compte de produits et charges des premiers exercices de
l'entreprise CASA-BRODE qui a démarré son exploitation au début de l'année 19N.
Bilan (Actif)
Rubriques Exercice 19N + 1
Brut Amort ou prov Net Exercice 19N
IMMOBILISATIONS EN NON-VALEURS
Frais préliminaires 10 000 5 000 5 000 7 500(a)
IMMOBILISATION CORPORELLES
Constructions 400 000 40 000 360 000 380 000(b)
Installations techniques, matériel et outillage 200 500 20 500 180 000 123 400(c)
Autres immobilisations corporelles 607 000 53 000 554 000 336 600(d)
STOCKS
Matières et fournitures consommables 600 000 600 000 400 000
Produits finis 710 000 710 000 290 000
TRESORERIE-ACTIF
Banques, TG et CP 34 000 34 000 32 500
2 784 600 123 600 2 661 000 1 708 000
a) Valeur d'origine 10 000
b) Valeur d'origine 400 000
c) Valeur d'origine 129 900
d) Valeur d'origine 384 000
e) Provision constatée intégralement en 19N + 1
Bilans (Passif)
Rubriques Exercice 19N + 1 Exercice 19N
CAPITAUX PROPRES
Capital social 200 000 200 000
Report à nouveau - 120 000
Résultat net de l'exercice + 78 000 - 120 000
DETTES DE FINANCEMENT
Autres dettes de financement 840 000(a) 184 000(b)
DETTES DU PASSIF CIRCULANT
Fournisseurs et comptes rattachés (c) 1 346 000 1 206 000
Autres créances 290 000 211 000
Organismes sociaux 10 000 8 000
Etat 12 000 11 000
Ecarts de conversion-passif 5 000 8 000
2 661 000 1 708 000
a) Dont 440 000 à – 1 an
b) Dont 84 000 à – 1 an
c) Ce compte comprend également les fournisseurs de services
Note : On admettra que le résultat de 78 000 sera intégralement affecté aux
comptes de réserves
Compte de produits et charges (hors taxes)
Totaux des exercices
19N + 1 19N
PRODUITS D'EXPLOITAION
Ventes de marchandises (en l'état)
Ventes de biens et services produits 7 000 3 500 000
Chiffre d'affaires 000
Variation de stocks de produits (a) 290 000
Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même 420 00
I
Subventions d'exploitation
Autres produits d'exploitation
Reprises d'exploitation ; Transferts de charges
Total I 3 790 000
EXPLOITATION
7 420
000
CHARGES D'EXPLOITATION
Achats revendus de marchandises (b)
Achats consommés de matières et fournitures (b) 3 312 1 775 900
Autres charges externes 000 825 100
Impôts et taxes 1 142 629 600
Charges de personnel 800 543 000
Autres charges d'exploitation 1 214
II
Dotations d'exploitation 400 73 900
Total II 1 214 3 847 500
000
91 600
6 974
800
III RESULTAT D'EXPLOITATION (I – II) 445 200 - 57 500
PRODUITS FINANCIERS
Produits des titres de participation et autres titres immobilisés
Gains de change
IV
Intérêts et autres produits financiers
Reprises financières ; Transferts de charges
Total IV
CHARGES FINANCIERES
Charges d'intérêts 112 000 25 500
Pertes de change 99 000
V
Autres charges financières 111 000 37 000
Dotations financières
Total V 322 000 62 500
VI RESULTAT FINANCIER (IV – V) - 322 000 - 62 500
VII RESUTLAT COURANT (III + VI) 123 200 - 120 000
VIII PRODUITS NON COURANTS
Produits des cessions d'immobilisations 28 800
Subvention d'équilibre
Reprises sur subventions d'investissement
Autres produits non courants
Reprises non courantes ; Transferts de charges
Total VIII 28 800
CHARGES NON COURANTS
Valeurs nettes d'amortissements des immobilisations cédées 32 000(c)
Subventions accordées
IX
Autres charges non courantes
Dotations non courantes aux amortissements et aux provisions
Total IX 32 000
X RESULTAT NON COURANT (VIII – IX) - 3 200
XI RESULTAT AVANT IMPOTS (VII + X) 120 000 - 120 000
XII IMPOTS SUR LES RESULTATS 42 000
XIII RESULTAT NET (XI – XII) 78 000 - 120 000
a) Variation de stocks : Stock final – Stock initial ; augmentation (+), diminution (-)
b) Achats revendus ou consommés : Achats – Variation de stocks
c) Cession d'un véhicule