L'Etranger - Camus
L'Etranger - Camus
L'Etranger - Camus
https://www.cairn.info/revue-topique-2012-2-page-109.htm#re5no179
définira la poésie comme une exploration de l’être intérieur à l’aide de l’apport de différentes
sciences
psychose expérimentale
kaléidoscope de la mescaline.
signes surtout pour retirer son être du piège de la langue des autres » (1954, p. 440), pour
« enfin s’exprimer loin des mots, des mots, des mots des autres » (Ibid., p. 599). Loin des mots,
c’est-à-dire « par des gestes plutôt que par des signes
Retour donc à la matrice phonique primordiale, selon une expression de M. Schneider (1980)
Michaux rêve donc de retrouver « l’air ou le chant sous le texte », comme l’écrit Mallarmé,
chant maternel originaire, dans lequel il tente de se dissoudre, pour devenir pure rythmicité.
Il désigne aussi le langage de la drogue comme une folle sémantique de dérivés toujours en
dérivation et en au-delà
le processus créateur des poèmes mescaliniens renvoie donc à une correspondance entre
corps et langage : le corps se désincarne et une porosité généralisée s’établit peu à peu entre
les termes.
« Tout porte à croire qu’il existe un certain point de l’esprit d’où la vie et la mort, le réel et
l’imaginaire, le passé et le futur, le communicable et l’incommunicable, le haut et le bas cessent
d’être perçus contradictoirement. Or, c’est en vain qu’on chercherait à l’activité surréaliste un
autre mobile que l’espoir de détermination de ce point » (1930, p. 76-77). A. Breton
« L’écran des actualités, il n’y avait plus rien dessus/L’écran de l’histoire, il n’y avait plus rien
dessus (…)/Au-dessus des résolutions et des irrésolutions/Au-delà des aspects/Là où il n’y a ni
deux, ni plusieurs/Mais litanie, litanie de la Vérité/du Ce dont on ne peut donner le signe/ (…)
J’entendais le poème admirable/Le poème grandiose/Le poème interminable/Le poème aux
vers idéalement beaux/Sans rimes, sans musique, sans mots qui scande l’Univers. » (Infini
turbulent, OC, II, 859-860).
HEIDEGGER
Die Sprache). « C’est bien la parole qui rend l’homme capable d’être le vivant qu’il est en tant
qu’homme. L’homme est homme en tant qu’il est celui qui parle ».