28-Sécurité Dans Les Travaux - Travaux en Hauteur
28-Sécurité Dans Les Travaux - Travaux en Hauteur
28-Sécurité Dans Les Travaux - Travaux en Hauteur
1- TRAVAUX EN HAUTEUR
Les travaux en hauteur couvrent une large gamme d’opérations réalisées :
2- ÉQUIPEMENTS UTILISÉS
Les travaux en hauteur nécessitent l’utilisation :
D SEC 3188 A
Échelles Escabeau
D SEC 3189 A
Corde et harnais
02608_A_F
D SEC 3191 A
D SEC 3190 A
Échafaudage volant
Échafaudage roulant
D SEC 3217 A
Échafaudage de pied
D SEC 3192 A
02608_A_F
- la chute de personnes
- la chute d’objets
- l’effondrement partiel ou complet de l’échafaudage
- le renversement de l’échafaudage
- l’exposition aux dangers environnants avant évacuation
- la manutention de matériel et de matériaux lourds et encombrants
- l’électrisation
D SEC 3193 A
Risque de chute de personnes
D SEC 3194 A
D SEC 3195 A
02608_A_F
4- CRITÈRES DE SÉLECTION
Le Code du Travail donne la priorité aux mesures de protection collective par rapport aux mesures
de protection individuelle.
Lors de la préparation de travaux en hauteur, il est obligatoire de choisir les protections les mieux
adaptées et de prendre en compte les critères suivants :
5- RÉGLEMENTATION
À la suite de la directive européenne n°2001/45/CE du 27 juin 2001, la réglementation française a
changé en 2004.
Les chapitres du décret n°65-48 du 8 janvier 1965 concernant les échelles et les échafaudages ont été
abrogés.
- les besoins de chacun des utilisateurs doivent être pris en compte dans la demande (cahier
de charges) d’un échafaudage
- la notice du fabricant, le plan de montage et la note de calculs doivent être disponibles sur
le chantier
02608_A_F
1- LIMITES D’UTILISATION
En règle générale, les échelles, les escabeaux et les marchepieds ne doivent pas être utilisés
comme poste de travail, mais uniquement comme moyen d’accès.
- lorsque l’évaluation du risque établi que ce risque est faible et qu’il s’agit de travaux de
courte durée ne présentant pas de caractère répétitif
Un travailleur doit porter un harnais lorsqu’il utilise une échelle comme poste de travail en élévation. Il
doit être accompagné obligatoirement d’une personne pouvant lui porter secours.
D SEC 3196 A
02608_A_F
2- ÉCHELLES
a - Différents types
Il existe différents types d’échelles pour lesquels il est nécessaire de définir les conditions d’utilisation :
- les échelles fixes : il faut faire une évaluation du risque au regard de la hauteur
d’ascension et prévoir des paliers de repos convenablement aménagés. La CNAMTS
recommande de privilégier l’utilisation d’échelles inclinées
- les échelles suspendues : elles doivent être attachées de manière sûre et, à l’exception
de celles en corde, de façon à ne pas se déplacer et à éviter les mouvement de
balancement
Leurs différents éléments doivent être immobilisés les uns par rapport aux autres. La
longueur de recouvrement des échelles à coulisse doit être suffisante pour assurer leur
rigidité (longueur recommandée 1 mètre minimum)
b - Règles d’utilisation
Les échelles d’accès doivent être d’une longueur telle qu’elles dépassent d’au moins 1 mètre le niveau
d’accès, à moins que d’autres mesures aient été prises pour garantir une prise sûre.
Elles doivent être utilisées de façon à permettre aux travailleurs de disposer à tout moment d’une prise
et d’un appui sûrs. En particulier le port de charges doit rester exceptionnel et limité à des charges
légères et peu encombrantes. Il ne doit pas empêcher le maintien d’une prise sûre.
Les échelles inclinées doivent former un angle 70° à 75° à l’horizontale. L’échelle doit donc être
placée de telle sorte que la distance de son pied à la paroi verticale est comprise entre 1/3 et 1/4 de sa
longueur.
1m
L L
Au moins
1m
75°5
70°5
D SEC 1148 A
L L
4 3
Dépassement
d'une échelle fixe Échelle à coulisse Inclinaison normale des échelles
02608_A_F
Il est interdit de monter plus haut que le 4ème échelon supérieur (équivalent à 1 m à partir du sommet
de l’échelle).
Il faut monter et descendre face à l’échelle en se tenant aux échelons et en portant l’outillage dans un
sac en bandoulière.
D SEC 3197 A
D SEC 3198 A
02608_A_F
2- ÉCHAFAUDAGES DE PIED
a - Constitution
D SEC 3199 A
Échafaudage de pied
02608_A_F
Garde corps
Montant Nœuds
Traverse intermédiaire
(boulin)
Lisse
Sous-lisse Console
Contreventement
Plinthe
horizontal
Montant
Longerons (moises)
Contreventement
Traverses longitudinal
Travée
principales
Poteau D SEC 1152 B
Les échafaudages métalliques préfabriqués comportent 6 classes adaptés aux types de travaux :
- classe 1 : pour contrôles et travaux avec outils légers et sans stockage de matériaux sur les
planchers
- classe 6 : travaux lourds (par exemple la maçonnerie) et stockage de matériaux sur les
planchers
02608_A_F
Classes d’échafaudages
b - Appuis et supports
– Il faut accorder une grande attention aux appuis qui doivent être de résistance suffisante.
– L’extrémité des montants reposant sur le sol est soutenue par une embase. Les embases reposent
sur une cale qui compensent les irrégularités de l’appui.
– Il faut utiliser des éléments compatibles de même origine et dans les conditions où ils ont été
testés.
c - Planchers
• Planchers métalliques
- de s’assurer que la charge utile est indiquée de manière visible et inaltérable sur chaque
élément de plancher
02608_A_F
- les plateaux métalliques préfabriqués du plancher doivent être bien fixés aux cadres avec
un dispositif anti-soulèvement
Attention : certains monteurs omettent de placer ces dispositifs pour réduire le temps
de montage. Ils doivent être repérés et mis en demeure de se conformer à la
réglementation. La vie des utilisateurs d’échafaudages est en jeu.
- les planchers doivent être horizontaux. Il faut prévoir une largeur minimum de 0,90 m pour
la circulation sur plancher
– Les planches jointives doivent avoir un écart inférieur à 2,5 mm entre planches immobilisées.
Au moins
40 mm
Au m
oi
200 m ns
m
Dimensions
Nœud plat Nœud double
OUI
Planches à éliminer
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– Pour les planches installées bout-à-bout, il faut prévoir deux boulins à 20 cm l’un de l’autre et à 10
cm du bord de celles-ci.
Minimum
0,20 m
1,50 m
0,10 m 0,10 m
D SEC 1153 B
Plus d'1,50 m
0,10 m 0,10 m
02608_A_F
d - Accès
– Il faut privilégier :
1m
Plinthe réglable
en hauteur
Portillon en profilé d'aluminium
D SEC 1155 B
Disposition des échelles (droites) pour accès sur échafaudage à paliers multiples
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Plancher de travail
Chicane
Palier intermédiaire
1 Mini 1 m
Palier intermédiaire
Mini 2 m
Disposition des échelles (inclinées) pour accès sur échafaudage à paliers multiples
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e - Protections collectives
La prévention des chutes est assurée par des garde-corps, placés à une hauteur comprise entre 1 et
1,10 m et comportant :
Les échafaudages doivent être montés, démontés ou modifiés sous la direction d’un personne
compétente et par des travailleurs ayant reçu une formation adéquate et spécifique,
conformément à l’annexe 3 de la R408.
- un harnais de préférence avec deux longes (le personnel s’attache à partir de 1 m au-
dessus du sol)
• Vérifications
Avant tout montage, l’entreprise de montage doit vérifier le bon état des éléments à la sortie du
magasin et à l’arrivée sur le site de montage. Le matériel endommagé et/ou rouillé ne doit pas être
réparé, mais mis au rebut et détruit.
Tous les éléments de l’échafaudage doivent être correctement fixés entre eux. Vérifier que toutes les
clavettes de fixation sont bien montées. Vérifier que les planchers et les plinthes sont bien
immobilisés.
Tous les éléments doivent être compatibles, de même origine et utilisés dans des conditions où ils ont
été testés.
02608_A_F
Lorsqu’un échafaudage est installé contre un ouvrage ou une façade, il est interdit de laisser un vide
supérieur à 20 cm entre le bord du plancher et l’ouvrage contre lequel il est établi. Si le vide est
supérieur à 20 cm, il faut installer un garde corps.
1 mètre
0,15 m
0,45 m
Moins de
0,20 m
D SEC 1153 C
Échafaudage sur ouvrage
• Signalisation
Au début du montage d’un échafaudage, une pancarte “accès interdit” doit être posée aux pieds de
ce dernier en attendant la vérification et la réception de conformité technique.
La zone de montage ou de démontage doit être balisée par le personnel de l’entreprise de montage.
Échafaudage non
conforme.
Accès interdit
D SEC 3200 A
02608_A_F
1- DIFFÉRENTES PHASES
Différentes phases dans la préparation et l’exécution de travaux sur échafaudages sont à prendre en
compte :
- évaluation préalable
- établissement du cahier des charges pour l’appel d’offres
- étude, notice du fabricant, plans et note de calcul
- montage
- vérification avant mise en service
- utilisation, vérification périodique, maintenance
- modification (à éviter, sauf si nécessaire) ; elle doit être suivie d’une vérification après
modification pour renouveler l’autorisation d’utilisation
- vérification avant remise en service
- démontage
2- ÉVALUATION PRÉALABLE
Aujourd’hui, la prévention concernant l’utilisation d’un échafaudage passe par une évaluation
préalable des techniques d’accès et des moyens les plus appropriés ; elle comprend :
- l’implication de tous les utilisateurs et une meilleure prise en compte de leurs besoins
spécifiques lors de la préparation des travaux lors de l’élaboration du cahier des charges
• la notice du fabricant
• des notes de calcul
• des configurations types d’échafaudages ou des plans de montage, d’utilisation et
de démontage
- la formation adéquate et spécifique des travailleurs ayant accès aux postes de travail
sur échafaudages
02608_A_F
4- NOTICE DU FABRICANT
L’annexe 1 de la R408 résume le contenu de la notice du fabricant. Il ne faut pas confondre les
fabricants d’échafaudages avec les monteurs d’échafaudages. Les fabricants vendent ou louent des
systèmes d’éléments d’échafaudage de leur conception aux entreprises de montage d’échafaudages.
La notice du fabricant doit être disponible sur le chantier pour consultation par toute personne désirant
vérifier de manière détaillée la conformité du matériel ou du montage d’un échafaudage lors de sa
vérification avant mise en service, lors de son utilisation, de sa modification ou à la suite d’un accident.
La notice du fabricant doit être imprimée sur papier plastifié pour augmenter sa longévité et sa facilité
d’utilisation.
L’arrêté du 21 décembre 2004 définit le contenu, les conditions d’exécution et la périodicité des
vérifications générales périodiques, des vérifications lors de la mise en service et de la remise en
service après toute opération de démontage et remontage ou modification d’un échafaudage.
La réglementation distingue :
- les vérifications avant mise ou remise en service. À faire par le donneur d’ordres et le
monteur. Elles comportent :
- faire un PV de réception et consigner dans le registre de sécurité (voir annexes 6-7 R408)
• Examen d’adéquation
Cet examen consiste également à vérifier que les opérations prévues sont compatibles avec les
conditions d’utilisation définies par le fabricant.
02608_A_F
Cet examen consiste à vérifier que l’échafaudage est monté et installé de façon sûre :
Cet examen consiste à vérifier que les éléments constitutifs sont en bon état de conservation pendant
toute la durée de l’installation :
- présence et bonne installation des dispositifs de protection collective et des moyens d’accès
- absence de déformation permanente ou de corrosion
- présence des éléments de fixation ou de liaison, absence de jeu décelable
- bonne tenue des éléments d’amarrage (ancrage, vérinage), absence de désordre au niveau
des appuis et des surfaces portantes
- présence de tous les éléments de calage et de stabilisation
- bonne fixation des filets et des bâches, continuité du bâchage
- continuité, planéité, horizontalité et bonne tenue des planchers
- visibilité des indications relatives aux charges admissibles
- absence de charges dépassant ces limites admissibles
- absence d’encombrement des planchers
Une fois l’échafaudage réceptionné, il faut enlever les panneaux “accès interdit” et les remplacer par
les panneaux d’autorisation “accès réglementé” à proximité de chaque accès à l’échafaudage. Les
modèles de panneaux adoptés par le GIES sont en annexe.
02608_A_F
IDENTIFICATION DU DEMANDEUR
ENTREPRISE
Date de réception
.......................................................
SIGNATURE
CHARGE ADMISSIBLE
Uniformément répartie Kg/m2
sur planchers
Les utilisateurs doivent s'assurer avant d'utiliser un
ECHAFAUDAGE CONFORME échafaudage que la réception par le constructeur et le
au cahier des charges et adapté aux besoins donneur d'ordre a bien été effectuée.
des entreprises utilisatrices.
Modification interdite par du personnel non Nom du responsable échafaudeur
D SEC 3201 A
qualifié MONTEUR à joindre en cas de non conformité :
Lorsqu’un échafaudage est utilisé par plusieurs entreprises, il n’est pas nécessaire que ces entreprises
réalisent les vérifications avant utilisation et les vérifications trimestrielles à condition que :
- les vérifications aient été réalisées en tenant compte de leurs besoins et de leurs conditions
d’utilisation
- ces conditions ne mettent pas en cause les résultats des vérifications
Le responsable de chaque entreprise utilisatrice doit s’en assurer. Il s’assure que l’échafaudage est
conforme pour répondre à son besoin et il s’engage à ne pas le modifier.
Dans le cas où une ou plusieurs entreprises n’ont pas communiqué leurs besoins spécifiques au
donneur d’ordres lors de l’élaboration du cahier des charges, le responsable de chacune de ces
entreprises doit réaliser les vérifications nécessaires telles que décrites ci-dessus et demander
l’autorisation d’utiliser l’échafaudage au maître d’œuvre.
Par ailleurs, chaque chef d’entreprise doit toujours être en mesure de présenter les documents faisant
état des conditions de réalisation des vérifications ainsi que de leurs résultats.
02608_A_F
Les travailleurs accédant à un échafaudage et l’utilisant comme poste de travail doivent être formés à
cet effet.
Par conséquent, les chefs d’entreprise devraient délivrer une attestation de formation à leurs
employés appelés à utiliser un échafaudage comme poste de travail.
Le référentiel de compétences des personnels travaillant sur échafaudages est défini à l’annexe 5 de
la recommandation R408.
Pour toute anomalie constatée lors d’une utilisation d’un échafaudage, le vérificateur (qui peut être
l’utilisateur ou le donneur d’ordres) contacte le responsable désigné de l’entreprise de montage.
Ce responsable peut être représenté par du personnel spécialement mis à la disposition des
entreprises utilisatrices dans le but de modifier et de maintenir les échafaudages conformes.
Il est interdit de :
02608_A_F
80 kg 160 kg 400 kg
D SEC 3204 B
02608_A_F
7- MODIFICATIONS D’ÉCHAFAUDAGES
Les échafaudages ne peuvent être montés, démontés ou sensiblement modifiés que sous la direction
d’une personne compétente et par des travailleurs qui ont reçu une formation adéquate et spécifiques
aux opérations envisagées (articles R231-36 et R231-37 du Code du Travail).
Après modification, il faut procéder à une nouvelle réception de l’échafaudage (vérification avant
remise en service).
02608_A_F
V- ÉCHAFAUDAGES ROULANTS
La réglementation relative aux échafaudages de pied est applicable aux échafaudages roulants.
En pratique, il faut :
- caler et fixer les échafaudages roulants pendant leur utilisation de manière à empêcher tout
déplacement
- déployer les dispositifs (telles que béquilles métalliques) empêchant leur basculement
- avant tout déplacement, faire descendre les travailleurs avec leurs matériels et leurs outils.
Il est interdit de demeurer sur un échafaudage roulant lors de son déplacement
D SEC 3215 A
02608_A_F
VI - ÉCHAFAUDAGES VOLANTS
Assez rarement utilisés dans l’industrie hormis :
Maximum 8 m
Côté extérieur
Maximum 3,50 m
Maximum 1,75 m
0,70 m
Maximum 0,50 m 1m
0,15 m
0,45 m
D SEC 1149 A
D SEC 1150 A
0,15 m Côté façade
Échafaudage volant
D SEC 3205 A
02608_A_F
1- CATÉGORIES DE PEMP
Il existe 6 catégories (3 types et 2 groupes) de PEMP :
Catégorie 1A Catégorie 1B
Catégorie 2A Catégorie 2B
D SEC 1543 A
02608_A_F
Types de PEMP
B Élévation multidirectionnelle
2- RÉGLEMENTATION
a - Textes et décrets
La réglementation comprend :
b - Levage de personnes
– Il n’est permis qu’avec les équipements de travail et les accessoires prévus à cette fin.
– Toutefois, des équipements de travail non prévus pour le levage de personnes peuvent être utilisés
lorsque :
02608_A_F
Chaque opérateur de PEMP doit être en possession d’une autorisation de conduite délivré par son
employeur.
- un examen d’adéquation
- un examen de l’état de conservation
- une épreuve statique
- une épreuve dynamique
Une vérification doit également être effectuée dans les cas suivants :
En plus des risques liés aux travaux en hauteur, il faut prendre en compte les risques propres à
l’utilisation des PEMP :
- risques liés aux mouvements de la nacelle et du chariot porteur (lorsque l’appareil est
commandé depuis la nacelle)
- risques de basculement de l’appareil sur un sol non horizontal
- risques de coincement de l’opérateur en nacelle
- risques de chute de l’opérateur
- pour une PEMP de types 1A, 1B, 3A et 3B, il faut prévoir une équipe de 2 personnes,
l’opérateur et le surveillant :
02608_A_F
- pour une PEMP de types 2A et 2B, il faut prévoir une équipe de 3 personnes, l’opérateur,
le surveillant et le conducteur du véhicule porteur :
De plus, les opérateurs travaillant en hauteur sur la plate-forme mobile doivent porter leurs
équipements de protection individuelle (EPI) et être munis d’un harnais et d’un casque avec jugulaire.
N
NTIO
ATTE ER Habilitation
N G
DA
Garder ses
distances
Chauffeur :
permis
poids–lourd
GIES
D SEC 3207 A
Chauffeur
en double
poste
02608_A_F
1- TRAVAUX SUPERPOSÉS
Ils peuvent être réalisés à l'extérieur ou à l'intérieur de capacités et nécessitent le respect des
dispositions suivantes :
- travaux à l'extérieur :
D SEC 3208 A
Filets de protection Outils attachés
• chaque niveau de travail sera séparé du supérieur et inférieur par des planches
étanches
• chaque niveau de travail aura sa ventilation propre
Si ces conditions ne peuvent être remplies, il faudra faire intervenir les exécutants, chacun à leur tour
afin d'éviter tout risque.
02608_A_F
Lors d'opérations sur couvertures en matériaux peu résistants, "les travailleurs … doivent travailler sur
des échafaudages, plates-formes, planches ou échelles leur permettant de ne pas prendre directement
appui sur ces matériaux".
… "lorsque l'observation des prescriptions précédentes est reconnue impossible … il y a lieu soit de
mettre des ceintures ou baudriers de sécurité à la disposition des travailleurs soit d'installer au-dessus
de la toiture … des dispositifs destinés à retenir les travailleurs en cas de chute" (Art. 159).
La recommandation R 343 de la CNAM "travaux sur couvertures en matériaux peu résistants" apporte
des précisions techniques à ce sujet.
Enfin l'article R 232-1-5 du C.T. (applicable le 1 er Janvier 1996) impose : "l'accès et l'intervention sur
les toits en matériaux fragiles, n'offrant pas une résistance suffisante ne peuvent se faire que dans les
conditions définies par la réglementation en matière de protection et de salubrité applicable aux
travaux du bâtiment et des travaux publics, prévue par le décret du 8 Janvier 1965 modifié".
Les travaux sur toitures font très souvent, à l'heure actuelle, dans les grandes entreprises industrielles,
l'objet d'un permis de travail spécifique.
Eclissage
Butée de
sécurité
Garde-corps
02608_A_F
Lorsque des dispositifs de protection collective ne peuvent pas être mis en œuvre, la protection des
travailleurs doit être assurée au moyen d’EPI :
- harnais
- système d’arrêt de chute (système de liaison) ne permettant pas de chute de plus d’un
mètre ou limitant dans les mêmes conditions les effets d’une chute de plus grande hauteur
Lorsqu’un travailleur fait usage d’un équipement de protection individuelle pour un travail en hauteur,
ce travailleur ne doit jamais rester seul et il faut pouvoir lui porter secours dans un temps
compatible avec la préservation de sa santé.
b - Harnais
Seul le harnais est autorisé pour les travaux en hauteur. Les ceintures (sangle tour de taille) et les
baudriers (ceinture à bretelles) sont à proscrire compte tenu des efforts exercés sur le corps lors de la
chute.
Il comporte généralement une ou deux longes de 1 mètre. Les longes plus longues doivent être
pourvues d’un amortisseur de chute limitant les effets de la chute à 1 mètre.
Point
d'ancrage
Bretelles Système
de liaison
Ceinture
Harnais
D SEC 3210 A
Cuissards Sous-
fessières
02608_A_F
Les systèmes antichutes (classes I et II) ne doivent être employés que si l’on dispose de points
d’ancrage au-dessus de l’utilisateur, sinon il faut utiliser les systèmes de classe III.
D SEC 1183 B
(maximum 20° avec la verticalité)
Système antichute à rappel automatique (EN 360) Système avec absorbeur d'énergie (EN 355)
Système avec antichute mobile sur support Système avec antichute mobile sur support
d'assurance flexible (EN 353-2) d'assurance rigide (EN 353-1)
02608_A_F
Les points d’ancrage doivent être sûrs. S’il n’en existe pas au voisinage au poste de travail, un câble
d’assurance (ligne de vie) doit être mis en place. Les recommandations R166, R167 et R167 bis de la
CNAMTS précisent la détermination et l’utilisation de tels câbles.
D SEC 1183 D
Ligne de vie
Les travailleurs, qui utilisent un équipement de protection individuelle (EPI) contre les risques de chute,
doivent donc être formés avec un entraînement au port de cet EPI. Ils doivent également être
informés :
- une vérification de l’état général des coutures et des modes de fixation est requise
depuis moins de 12 mois au moment de leur utilisation
- la vérification doit être effectuée par des personnes qualifiées dont la liste est tenue à
disposition de l’inspecteur du travail
- le résultat des vérifications générales périodiques est consigné dans le registre de sécurité
- après une chute, il faut vérifier toutes les coutures du harnais et remplacer la longe. Une
longe qui a été sollicitée une seule fois est irrécupérable et doit être immédiatement
éliminée et détruite
02608_A_F