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Abderrahmane MAICHE
« Dédicaces »
Je dédie ce modeste travail à :
Mes chers parents :
Ma très chère mère qui m’a encouragée et soutenu pendant mes
études depuis mon enfance
Mon très cher père qui a tout fait pour m’aider dans mes
Etudes
Mes deux sœurs Lylia et Majda
A mon binome MAICHE Abderrahmane
et sa famille.
Enfin pour Tous les gens qui m'estiment espérant bien que je
n'ai oublier Personne dans cette courte page.
Spécialement pour notre section
GENIE DES MATERIAUX
Walid SAIDI
Résumé
Les résultats obtenus montrent que les BAPF a base d’ajout à 5% de SbB broyé développent,
dés 28 jour, des résistances mécaniques mieux que les les BAPF a base d’ajout à 10% de SbB
broyé et les BAPF a base d’ajout à 5% et 10% de SbB non broyé.
Mots clés : ciment substitué, laitier, pouzzolane e sable de Boussaâda broyé et non broyé,
béton autoplaçant fibré, résistances mécaniques.
PREAMBULE
PRESENTATION DE CETIM :
Un outil collectif pour accompagner les entreprise de production de l’industrie des matériaux de
constructions dans leurs efforts de mis a niveau, de rentabilisation et de développement
LE CETIM DISPOSE :
- De laboratoire d’analyse et d’essai en phase d’accréditation pour tous les produits de l’industrie des
matériaux de construction
- De structures de services spécialisés d’appui à la production
- D’équipes pluridisciplinaires et de recherche
- Contribuer pour améliorer la qualité et la productivité dans l’industrie des matériaux de constructions
- Garantir la qualité des produits fabriqués
- Contribuer à la sauvegarde et à la préservation de l’environnement
- Contribué à la définition et la mis en place des règlement normes régissant les produits, matières des
produits de l’industrie des matériaux de constructions
- Assurer les contrôles de conformité des règlements et normes
- Contribuer a la maitrise de la consommation de l’énergie
- Améliorer les produits existant et favoriser l’invocation d’autres produits
- Coller l’information technique utile aux industriels et le diffuser par les voies modernes de
communication
- Développer la certification des produits et la gestion industrielle de la qualité
- Assurer une assistance multiforme aux opérateurs de la branche et leur dispense
- Contribuer a la maitrise de la technologie, aux transfère des connaissances ainsi qu’à leur diffusion et
entretenir le lien avec l’industrie
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Introduction ................................................................................................................. 2
I.6.2-L’eau ............................................................................................................... 11
.................................................................................................................................. 22
I.8.2-Retrait .............................................................................................................. 24
I.8.3-Gonflement ..................................................................................................... 25
1-Introduction :......................................................................................................... 40
c) Thixotropie .......................................................................................................... 45
Conclusion .................................................................................................................. 85
INTRODUCTION
INTRODUCTION :
Ces dernières années, une nouvelle génération de béton a vu le jour : les bétons
autoplaçants (BAP). Ces bétons sont très fluides et se mettent en œuvre sous le seul effet de la
gravité, donc sans apport de vibration interne ou externe. Même dans des coffrages complexes
et très encombrés, tout en donnant un produit final homogène. Toutefois, l’utilisation de ces
bétons ne se répand que lentement à travers le monde.
Le problème de la formulation des bétons s'est renouvelé en profondeur au cours des dernières
décennies, principalement du fait de l'utilisation croissante et souvent conjointe des
superplastifiants et des agents colloïdaux d'une part et des additions minérales d'autre part.
C'est dans le cadre des recherches sur les bétons autoplaçants, que le groupe de béton de la
faculté des sciences appliquées de l'université de Sherbrooke a entrepris de réaliser des
expériences en suivant des plans d'expériences visant a réduire le nombre d'essais nécessaires
pour déterminer une formule de composition empirique et mieux comprendre les facteurs
significatifs de la formulation qui affectent les propriétés caractérisant les BAP et les relations
entre eux. Les modèles développés ne peuvent pas être utilisé pour faire des essais de mise au
point d'un béton donné. Par contre, ils peuvent nous donner une première approche,
l'obtention d'ordres de grandeur réalistes, et, ce qui est peut être le plus important, une
meilleure compréhension de la sensibilité des paramètres de composition, et de leur
interdépendance. On remarque que nombre de paramètres considérés à juste titre comme
importants dans la formulation des bétons, tels que la nature, la granulométrie ou la forme des
granulats, la finesse et la composition chimique des liants ou encore la nature chimique des
adjuvants, ne sont pas pris en considération. Pourtant, tout formulateur peu expérimenté soit-
il, sait que deux bétons de composition identique, réalisés à partir de deux ciments de même
catégorie issus de cimenteries différentes, n'auront pas les mêmes propriétés. [1]
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Généralité sur les BAP
I.1-Définition :
-Le béton autoplaçant dite BAP est un béton fluide, très déformable, homogène et
stables Ce type de béton doit être apte à passer à travers les armatures les plus serrées
avec une vitesse dépendante de la viscosité du mélange, et se mettent en œuvre sans
vibration ce qui constitue un grande avantage pour la réalisation des constructions.
- A l’état frais appelé autoplaçant lorsqu'il se compacte suffisamment grâce a son
poids propre tout en ne présentant pas de ségrégation.
I.2- Composition d’un BAP :
Les constituants d’un BAP sont : ciment, gravier, eau et les superplastifiants. Les
BAP se différent des vibrés, par leurs caractéristiques à l’état frais, par leur
composition (présence indispensable des fines minérales et de superplastifiants)
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Généralité sur les BAP
Les bétons autoplaçants (BAP) se distinguent donc des bétons dits ordinaires
(BO), ou bétons à vibrer, par leurs propriétés à l'état frais. Ils sont capables de
s'écouler sous leur propre poids, quel que soit le confinement du milieu, et restent
homogènes au cours de l'écoulement (absence de ségrégation dynamique) et une fois
en place (absence de ségrégation statique). Pour parvenir à ce cahier des charges, les
BAP sont formulés différemment des BO. Dans leur cas, la pâte, définie comme le
mélange du ciment, de l'eau et d'une addition, est privilégiée au détriment des
gravillons. En général, les BAP possèdent un même dosage en ciment et en eau que
les BO, ainsi qu'un volume de sable assez proche. C'est donc principalement l'ajout
d'une addition qui sert de substitut aux gravillons. Les proportions exactes de chaque
constituant dépendent bien sûr de la méthode de formulation choisie.
Le rôle de la pâte est de séparer les gravillons pour limiter les contacts, en
particulier dans les milieux ferraillés, et ainsi prévenir la formation de voûtes
susceptibles de bloquer l'écoulement.
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Généralité sur les BAP
organiques, qui augmentent la viscosité de l'eau de gâchage. Ils assurent une meilleure
stabilité du béton et le rendent moins sensible aux variations de teneur en eau des
granulats, courantes en centrale à béton. Cela étant, en pratique leur utilisation est au
contraire peu répandue, car ils entraînent un surcoût, qui s'ajoute aux surcoûts dus au
super plastifiant et aux additions. Evidemment, un béton est qualifié
d'autoplaçant, non pas par rapport à sa composition, mais parce qu'il possède certaines
propriétés à l'état frais. Il existe de part le monde divers essais pour caractériser
l'ouvrabilité des BAP. [2]
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Généralité sur les BAP
Trois classes sont définies en fonction de la résistance normale à 28 jours; des sous
classes “R” sont associées à ces trois classes principales pour désigner des ciments
dont les résistances au jeune âge sont élevées.
Ces classes sont notées, classe 32,5 classe 42,5, classe 52,5. Elles doivent respecter
les spécifications et les valeurs garanties selon le tableau I.3. Les valeurs entre
parenthèses sont les valeurs garanties lorsqu’elles peuvent être inférieures aux valeurs
spécifiées.
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Généralité sur les BAP
De clinker, qui est une roche de synthèse élaborée à haute température dans le four
à ciment et constituée, au plan chimique, de silicates et d'aluminates de calcium.
De gypse (sulfate de calcium CaSO4), qui joue un rôle de régulateur de prise.
D'additifs éventuels, qui confèrent au ciment des propriétés particulières.
Pendant la cuisson des matières premières dans le four rotatif, les oxydes se lient
entre eux pour former les minéraux du clinker qui sont présenté dans le tableau
suivant :
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Généralité sur les BAP
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Généralité sur les BAP
b) Finesse de mouture :
La finesse de mouture, également appelée surface spécifique de Blaine,
exprimée en cm2/g, représente la surface développée par une masse de 1g de
ciment. Elle est généralement comprise entre 3 000 et 3 500 cm2/g. Plus la
finesse est grande plus les résistances sont précoces et élevées. Mais par contre,
plus les risques de retrait sont apparus et par conséquence la naissance des
fissurations.c) La prise :Le temps de prise comprend le début de prise et la fin
de prise, c’est-à-dire le temps qui s’écoule entre le moment de gâchage et le
durcissement du ciment.
Début de prise : C’est le moment ou le ciment commence à se
cristalliser, c'est-à-dire ou la pâte de ciment perd sa plasticité.
Fin de prise : C’est le moment ou le ciment a terminé son durcissement,
c'est-à-dire ou la pâte du ciment est complètement dure.
d) La fausse prise :La composition du ciment contient un peu de gypse
(CaSO4.2H2O), si le clinker est trop chaud, il se forme au cours de broyage un
peu de plâtre (CaSO4.1/2 H2O), dont la prise très rapide donne l’impression
d’un début de prise, c’est la fausse prise. Dans se cas il faut augmenter la durée
de malaxage au lieu d’ajouté de l’eau.
e) Le retrait C’est la diminution du volume apparent de la matière. Il est
mesuré sur des éprouvettes prismatiques de mortier de 16 cm de longueur et
d’une section carrée de 4 x 4 cm2, conservées à l’air libre à une température de
20°C et une hygrométrie de 50%.
f) L’expansion : Les causes de l’expansion proviennent de l’hydratation des
oxydes de calcium ou de magnésium que peuvent contenir certains ciments sous
forme de chaux ou de magnésie libre. Les ciments doivent être stable car les
risques de l’expansion dans le temps peuvent provoquer des désordres
importants par dislocation des maçonneries ; sa stabilité se détermine par l’essai
Le Chatelier, qui consiste à mesurer l’écartement de deux aiguilles solidaires
d’un moule remplis de la pâte de ciment tassée et conservée dans l’eau
bouillante. La valeur de l’expansion mesurer doit être inférieur à 10mm pour
tous les types de ciments courants, le pourcentage maximal de magnésium est
limité, sa valeur spécifique par la norme doit être au plus 5% pour les CPA-
CEMI ainsi pour les clinkers des ciments courants.
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Généralité sur les BAP
g) Gonflement :
Bien que non normalisé, il est utile de rappeler alors qu’il se rétracte dans l’air, le
ciment augmente de volume lorsqu’il est immergé dans l’eau, ses variations
dimensionnelles étant environ 10% de celles constatées à l’air.
h) Résistance à la compression :
Les résistances mécaniques des ciments sont déterminées par les essais sur mortier
dit "normal", à 28 jours d'âges en traction et en compression des éprouvettes
4 x 4 x 16 cm. La résistance du mortier est alors considérée comme significative de
la résistance du ciment. Elle dépend de la classe de ciment et est exprimée en Mpa.
Le mortier utilisé est réalisé conformément à la norme EN 196-1. Le sable utilisé est
un sable appelé "sable normaliser CEN EN 196-1".
Pour chaque type de ciment, il existe effectivement plusieurs classes de résistances
pour lesquelles les fabricants garantissent des valeurs minimales et maximales. [3]
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Généralité sur les BAP
Le mélange pour béton (granularité) est caractérisé par une teneur élevée en sable
et en éléments fins. Le passant au tamis de 2 mm devrait être idéalement compris
entre 38 et 42%. De même, la proportion de farines (0,125 mm) ne devrait pas être
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Généralité sur les BAP
trop faible, l'optimum étant situé entre 4 et 8%. Le choix d'une granularité continue
appropriée est très important, étant donné la forte incidence du volume des vides sur
la quantité nécessaire de pâte de ciment.
Afin d'assurer une bonne stabilité du BAP (éviter toute ségrégation), il est
recommandé de choisir un sable spécialement optimisé, au besoin recomposé à partir
de plusieurs fractions.
La teneur en chlorures.
La teneur en composés contenant du soufre.
La teneur en alcalins (sodium, potassium)
La teneur en silice libre. [3]
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Généralité sur les BAP
Les ajouts inertes sont des éléments naturels ou artificiels chimiquement inertes qui
ne jouent aucun rôle dans le processus de fabrication, d’hydratation, ou de
durcissement du ciment portland mais peuvent modifier les propriétés finales du
produit, ils sont généralement utilisés au niveau du broyage du clinker.
Les roches carbonatées telle que le calcaire, craie, dolomie, sont largement utilisées
comme ajouts naturels inertes au ciment.
La priorité est accordée aux roches les plus dures pour éviter un éventuel colmatage
de la matière lors du broyage.
Les ajouts inertes sont moins connus dans la pratique de l’industrie cimentière, ils
sont habituellement utilisés lorsque la cimenterie ne dispose pas de source d’ajouts
minéraux actifs.
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Généralité sur les BAP
Les additions minérales sont des matériaux minéraux finement divisés pouvant être
Partiellement substituées au ciment pour améliorer certaines de ses propriétés ou pour
lui conférer des propriétés particulières. Les additions sont variées : le laitier granulé
de haut fourneau, les calcaires, les pouzzolanes naturelles (siliceuses ou calciques), les
fumées de silice, les cendres volantes. Les deux dernières additions ont des propriétés
pouzzolaniques, c’est-à-dire qu’elles ne durcissent pas par elles-mêmes lorsqu’elles
sont mélangées avec de l’eau, mais elles réagissent à température habituelle, en
présence d’eau, avec l’hydroxyde de calcium (Ca(OH) 2) dissous issu des réactions
d’hydratation, pour former des composés de silicates et d’aluminates de calcium
développant des résistances. Ces composés sont semblables à ceux qui sont formés
lors du durcissement des matières hydrauliques.
Les ajouts minéraux actifs d’origine sédimentaire sont les dolomites, les tripolis et les
gaizes, ils se rapprochent par leurs compositions chimiques.
Les ajouts minéraux actifs d’origines volcaniques sont représentés par les
pouzzolanes, les cendres, le tuf et la pierre ponce.
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Généralité sur les BAP
chimiquement avec la chaux et l’eau pour former des composés possédant des valeurs
liantes. Il est obtenu par le refroidissement rapide de la scorie fondue provenant de la
fusion de minerai de fer dans un haut fourneau. La trempe provoque la vitrification du
matériau. Il est constitué, en masse, d’au moins deux tiers de CaO , MgO et SiO2, le
reste contenant Al 2O3 et de faibles quantités d’autres oxydes.
La structure des laitiers de hauts fourneaux est essentiellement amorphe mais des
phases cristallisées telles que la merwinite (de formule simplifiée 3CaO.MgO.2SiO2)
ou la mélilite (mélange de gehlenite 2CaO. Al2O3.SiO2 et d’akermanite
2CaO.MgO.2SiO2) peuvent être retrouvées en petite quantité dans le laitier vitrifié.
Contrairement au clinker qui est soluble dans l’eau et s’hydrate en présence d’eau, le
laitier vitrifié n’est soluble que dans une eau alcalinisée et a donc besoin, pour faire
prise, d’un agent d’addition appelé « activant ». [8]
Matériaux pouzzolaniques :
Les pouzzolanes sont des matériaux n’ayant pas des propriétés liantes en eux-mêmes
mais qui, en se combinant avec la chaux à température ordinaire et en présence d’eau,
forment des composés insolubles stables possédant des propriétés liantes. L’activité
pouzzolanique désigne cette aptitude du matériau à fixer l’hydroxyde de calcium et à
durcir sous l’eau. On distingue :
Les pouzzolanes naturelles : Les pouzzolanes sont des roches naturelles composées
d’une large part de silice réactive, d’oxyde de fer et d’alumine. Elles sont
généralement d’origine volcanique ou sédimentaire. Leurs propriétés pouzzolaniques
sont soit naturelles, soit activées thermiquement. [8]
Les fillers calcaires :
Les fillers calcaires sont très réactifs en présence de ciment, alors que les fillers
siliceux sont pratiquement inertes. Cette réactivité dépend de :
La nature du calcaire, son état de cristallisation (une calcite à réseau cristallin
désorganisé donne une augmentation de résistance plus rapide qu’une calcite à
réseau cristallin désorganisé),
Le type de broyage (en plus de l’action propre due à l’augmentation de la
finesse, le broyage peut désorganiser la structure et améliorer la réactivité).
Les cendres volantes :
Le remplacement d’une partie du ciment par des volantes a un faible influence sur
le seuil et la viscosité des pates de ciment .Certains auteurs remarque cependant que
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Généralité sur les BAP
leur utilisation peut améliorer la fluidité ,car leur forme sphérique permet de réduire
les frottements entre les grains de ciment .ferraris et al .Montre par ailleurs que le
diamètre moyen des cendres volantes a une légère influence sur la valeur de seuil
d’écoulement ,les mélanges les plus fluides étant obtenus avec les particules les plus
fines (diamètre moyen 3,1µm).Associées a un super plastifiant ,les cendre volantes
permettent de réduire le dosage en adjuvant nécessaire a l’obtention d’une certaine
fluidité .
teneur en comprise entre 85% et 98%; taille moyenne des particules comprise
entre 0,l et 0,2µm ; forme sphérique et un grand nombre d'agglomérats élémentaires;
structure amorphe.
Les fumées de silice sont utilisées à l'état naturel, densifiées, ou sous forme
de coulis mélangés à 50% d'eau par unité de poids.
Il ne faut pas oublier qu'on utilise ces ajouts cimentaires de deux manières
différentes: comme substitut du ciment, pour réduire la quantité du ciment,
en général pour des raisons économiques et, par conséquent, pour réduire la
chaleur dégagée lors de l'hydratation et pour minimiser ainsi le risque de
fissuration; comme ajout, pour améliorer les propriétés du coulis, aussi bien à l'état
frais qu'à l'état durci.
Pour des teneurs en fumée de silice et des rapports E/C faibles, les petites
microsphères de la fumée de silice, qui sont 100 fois plus petites que les particules
de ciment, déplacent l'eau piégée entre les grains de ciment; donc plus d'eau pour
améliorer la maniabilité du mélange.
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Généralité sur les BAP
On appelle adjuvant tout ingrédient, autre que le ciment portland, l’eau et les
granulats, que l’on ajoute au mélange immédiatement avant ou pendant le malaxage.
I.6.5.1-Les supeplastifiants :
Les superplastifiants sont des adjuvants hauts réducteurs d'eau qui réduisent fortement
les quantités d'eau nécessaires pour une consistance de béton souhaitée à l'état frais.
Ils permettent d'augmenter les résistances initiales du béton via la réduction d'eau
mais également la maniabilité et la pompabilité à la mise en œuvre. Ils favorisent la
production de bétons fluides de types S4-S5, béton Auto-Plaçant (BAP), béton Auto-
Nivelant (BAN), les bétons à Haute Performance (BHP) et bétons à très Haute
Performance (BTHP). [3]
I.6.5.2-L’agent colloïdal :
Les agents colloïdaux sont des polymères utilisés afin d'augmenter la stabilité des
mélanges (leur résistance la sédimentation, au ressuage et au lessivage). Ils servent à
augmenter la viscosité plastique et le seuil de rigidité. Les agents colloïdaux sont de
trois types dérivés de cellulose, contenant souvent de la cellulose éther non ionique:
Polysacaride de micro-organismes, comme la welun-gum; polymères de type
acrylique, contenant des acrylamides comme composants principaux.
Les agents colloïdaux peuvent agir selon trois mécanismes : par absorption : les
molécules d'agent colloïdal absorbent de l'eau et prennent de l'expansion; par
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Généralité sur les BAP
association : les différentes particules développent des liaisons par suite des forces de
surface de Van DerWaals et des ponts d'hydrogène; par chevauchement : les
polymères se chevauchent entre eux lorsqu'ils sont en grande concentration.
L'utilisation des agents colloïdaux réduit en général la fluidité des coulis. Ils doivent
être incorporés à des superplastifiants pour optimiser à la fois la stabilité et la fluidité
des coulis. Cependant, une étude en laboratoire est nécessaire a de voir la
compatibilité de ces agents colloïdaux avec les différents types de super plastifiant :
naphtalène, mélamine ou autres types. Cette étape est nécessaire, car les agents
colloïdaux à base de cellulose sont parfois incompatibles avec les super plastifiants à
base de naphtalène. Ils peuvent aussi causer l'entraînement de grandes bulles d'air. Un
agent dés entraîneur d'air est parfois nécessaire avec certains agents colloïdes. [1]
I.7.1-Essai d'étalement :
Lorsque la petite ouverture se trouve en bas, le remplissage du cône avec le BAP est
facilité et son soulèvement est empêché. Dans ce cas il en résulte une valeur
d'étalement plus élevée de 20 à 40 mm, par rapport à celle obtenue avec le cône
disposé en sens contraire pour le même béton.
600-750 mm. Depuis, différentes classes de BAP ont été désignées en fonction du
type d’application. Ainsi, différentes classes d’étalement ont été définies :
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Généralité sur les BAP
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Généralité sur les BAP
A la fin du malaxage, dix litres de béton sont versés dans un seau. Après une
attente de quinze minutes, une masse 4,8 kg de béton est versée du seau sur un tamis
de maille 5 mm. Deux minutes plus tard, on pèse la quantité de pâte (laitance) ayant
traversé le tamis.
L'AFGC a proposé en plus un essai de mesure du ressuage, qui semble avoir été
abandonné aujourd'hui, car peu pertinent (le ressuage est faible chez les BAP) et très
contraignant (utilisation d'un liquide nocif). Le tableau ci-après donne les valeurs
préconisées pour l'obtention d'un BAP. [1]
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Généralité sur les BAP
Etalement 60 cm à 75 cm
H2/H1 ≥0.8
Laitance ≤ 15 %
Ecoulement à l’entonnoir 9 à 25 s
T500 >2s
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Généralité sur les BAP
Classe SR2 est mieux adapté dans les applications verticales si la distance de
cheminement est supérieure à 5 mètres et si l’intervalle d’écoulement est supérieur à
80 mm.
Elle convient également pour les applications verticales avec un intervalle
d’écoulement maximum de 80 mm, si la hauteur de chute du béton est inférieure à
5mètre [1]
Tableau I.4 : classe de la résistance à la ségrégation.
Pourcentage de laitance
SR1 ≤ 20
SR2 ≤ 15
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Généralité sur les BAP
a) Résistance en compression :
La résistance en compression à 28 jours désignée par fc28, elle se mesure par la
compression axial de cylindre droit de révolution hauteur double de leur diamètre
(16 x 32) ou bien sur des prisme cubique de coté a = 15cm.
b) Résistance en traction :
La résistance en traction à 28 jours désignée par ft28, elle est mesurée par plusieurs
essais
-Résistance en traction directe :
La mesure se fait par mise en traction des cylindres identiques aux précédents mais
l’essai est assez délicat à réaliser car il nécessite après sciage des extrémités, le
collage de têtes de traction parfaitement centrées, l’opération doit avoir lieu sans
aucun effort de flexion parasite.
- Résistance en traction-flexion :
C’est l’essai est le plus couramment utilisé. Il consiste à rompre en flexion une
éprouvette prismatique de coté a et de longueur 4a. Pour une charge totale p, le
moment de flexion constant entre les deux points d’application de la charge est :
M =pa/2
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Généralité sur les BAP
I.8.2-Retrait:
C’est un phénomène de raccourcissement qui accompagne la prise de ciment on peut
l’assimiler à l’effet d’un abaissement de température entraînant un raccourcissement.
On indique ci-après les valeurs moyennes en mm/m :
-dans les régions très humides : D1/1 = 1.5 x 10-4 à 3 x 10-4.
-dans les régions très sèches : D1/1 = 5 x 10-4
Le durcissement sous l’eau diminue beaucoup les effets de retrait. C’est pourquoi il
convient de tenir les pièces humides en les arrosant pendant leur durcissement (cure
du béton) à une époque où le béton est très jeune n’a encore qu’une faible résistance
en traction et se fissurera facilement sous l’effet du retrait.
Selon le type d’ouvrage, on peut ne pas tenir compte des effets du retrait et des
variations de température pour les constructions dont la longueur totale comprise
entre joints est inférieure ou égale à 25m. Mais par exemple dans le cas de dallage ou
chape, on doit prévoir des joints de dilatation pour éviter que des fissures ne se
produisent, soit en limitant au coulage leurs dimensions, soit par sciage mécanique
dans les heures qui suivent la prise, soit par mise en place au moment de coulage de
profilés plastiques.
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Généralité sur les BAP
I.8.3-Gonflement :
La pâte du ciment et du béton mûris sont continuellement dans l’eau, après leur
mise en place. Ils augmentent en volume et en masse. Ce gonflement est dû à
l’absorption d’eau par le gel de ciment. Les molécules d’eau agissent contre des
forces de cohésion et tendent à éloigner les particules du gel, créant ainsi une pression
de gonflement.
Le gonflement est très important dans l’eau de mer et sous une haute pression, car des
structures sous-marines profondes ; par cet effet, il s’en suit une intrusion des
chlorures dans le béton.
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Généralité sur les BAP
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Généralité sur les BAP
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Béton autoplaçant fibré
II.1-Introduction :
Eviter des ruptures fragiles est un des objectifs de toute conception en béton armé.
Ce type de rupture est encore plus fréquent dans le cas d’un béton de résistance élevée,
du fait que la ductilité est inversement proportionnelle à la résistance. Cependant, avec
l’amélioration des ses propriétés mécaniques, ce matériau devient fragile et explosif, et
donc moins ductile à la rupture [1].
Le béton de fibres est un matériau qui a connu ces derniers temps beaucoup de
développements et nombreuses sont les études qui ont été effectuées durant les trois
dernières décennies. On peut améliorer la résistance mécanique (post-fissuration) du
béton en y incorporant des fibres (dosages traditionnels de l'ordre de 600 à 1200 g/m 3).
L'incorporation de celles-ci dans le béton rend ce dernier davantage ductile (moins
fragile), multifissurants, capables de limiter la propagation de l’endommagement tout
en assurant une durabilité accrue.
Différents types de fibre peuvent être utilisés avec des propriétés spécifiques. C'est
surtout le rapport entre la longueur et le diamètre des fibres (élancement) qui aura une
influence sur les performances finales du béton fibré. On obtient ainsi un « béton
fibré », souvent mis en œuvre par projection (tunnels) ou couramment utilisé
L’ajout des fibres métalliques a un effet positif sur les caractéristiques mécaniques
des bétons. Dans ce domaine, on peut citer l’amélioration simultanée des propriétés
mécaniques et de la ductilité. Par ailleurs, la formation et la propagation des fissures
sont retardées et les tailles de ces fissures sont largement réduites. L'idée de renforcer
les bétons avec des fibres métalliques paraît un bon moyen pour leur conférer une
meilleure ductilité.
Le béton fibré est un béton dans lequel est incorporé des fibres, Une technique
récente, consiste à ajouter au béton des fibres afin d’en améliorer ces propriétés
mécaniques (compression, fissuration, flexion).
A la déférence des armatures les fibres sont reparties dans la masse du béton, elles
permettent de constituer un matériau qui présente un comportement homogène, les
fibres les plus couramment utilisées sont les fibres métalliques, les fibres organiques,
les fibres synthétiques
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Béton autoplaçant fibré
L'utilisation des fibres dans la construction remonte a plusieurs siècles depuis les
trente dernières années ,l'intérêt de leur utilisation ne cesse de croitre pour la
fabrication de béton prêt a l'emploi ,du béton préfabriqué et du béton projeté fabriquer
a partir soit d'acier soit de plastiquer ,de verre ,de matériaux naturels elles sont
ajoutées au béton lors du malaxage [2].
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Béton autoplaçant fibré
Droites
Ondulées
Embouties
Associées
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Béton autoplaçant fibré
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Béton autoplaçant fibré
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Béton autoplaçant fibré
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Béton autoplaçant fibré
Remarque :
L’influence des fibres sur la maniabilité du béton dépend de leur dimension et de leur
dosage.
Pour améliorer les performances mécaniques des bétons (ductilité, résistance en
flexion, résistance aux chocs, etc.), elles doivent :
être déformables sans être fragiles ;
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Béton autoplaçant fibré
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Béton autoplaçant fibré
a)
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Béton autoplaçant fibré
De plus, l’action des fibres est grandement influencée par leur orientation et le
mode d’application des efforts. Dans le cas de fissures provoquées par les efforts en
traction, les fissures s’ouvrent selon la direction normale à leurs lèvres et les fibres
travaillent en traction.
Dans le cas des fissures provoquées par des efforts de compression, il y a des
mouvements tangentiels par rapport aux lèvres des fissures, les fibres sont donc
fléchies et travaillent dans des conditions moins favorables (faible rigidité en
cisaillement). C’est pourquoi les effets d’un renfort de fibres sont peu visibles en
compression pour les bétons de compacité courante.
Les propriétés du béton renforcé de fibres sont le résultat de plusieurs facteurs
comme les propriétés de la matrice, la distribution des fibres et les conditions
d’interface entre les fibres et le béton, il existe deux stades de comportement lors du
chargement d’un béton renforcé de fibres. Au départ, les déformations sont les mêmes
pour les fibres et pour la matrice. Le mécanisme de résistance est le transfert des
efforts de la pâte aux fibres par des cisaillements qui augmentent linéairement
jusqu’au stade de fissuration. Après cet événement, si l’effort de cisaillement demandé
est plus grand que la résistance au cisaillement fibre- matrice, le mécanisme de
résistance principal devient le frottement, au cours du déchaussement de la fibre [9].
Durant un essai sur du béton renforcé de fibres, lors du chargement jusqu’au pic,
les fibres n’interviennent pas. Durant cette phase, les fibres se déforment comme le
béton. A l’approche du pic de résistance, des microfissures se développent jusqu’à la
localisation d’une macrofissure. Les fibres entrent en jeu une fois l’ouverture de cette
macrofissure suffisante.
Elles pontent à ce moment la fissure en transmettant les efforts au béton dans lequel
elles sont ancrées. Les efforts résiduels repris diminuent ensuite au fur et à mesure que
les fibres se cassent ou se déchaussent en fonction de leur nature et de celle de la
matrice qui les enveloppe.
Il est donc nécessaire d’avoir une ouverture de fissure suffisante afin que les fibres
soient sollicitées. C’est pour cela que les fibres interviennent peu durant la phase de
chargement et de développement des microfissures. De plus, les fibres doivent avoir
des dimensions compatibles avec le type de fissures, le niveau de résistance du béton
et la taille des granulats.
Pour les microfissures, il est conseillé d’utiliser des fibres courtes et en grande
quantité, et pour les macrofissures, des fibres longues en moins grande quantité afin
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Béton autoplaçant fibré
d’assurer une bonne ouvrabilité. Dans le cas où la rupture peut arriver à l’interface
matrice-granulats, il est recommandé d’utiliser des fibres d’une longueur
correspondante à 2 à 3 fois le diamètre maximal des granulats de manière à assurer un
ancrage suffisant dans la matrice cimentaire [10].
L’effet des fibres est donc surtout perceptible en traction. Un béton sans renforts, une
fois fissuré, n’est capable de supporter que de faibles efforts par endommagement et
ponts de matière. Ceci se traduit par une chute brutale de contraintes reprises, comme
le montre la courbe de comportement en traction directe correspondant à une teneur en
fibre de 0% sur la figure 1. Avec un renfort de fibres, les contraintes dans la fissure
sont transmises au béton. Les fibres, en cousant la fissure, assurent une continuité
structurale et permettent au béton d’avoir un comportement ductile en lui conférant
une capacité portante post-fissuration [11].
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Béton autoplaçant fibré
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Béton autoplaçant fibré
1-Introduction :
L’addition des fibres influe directement sur la rhéologie des bétons à l’état frais et
donc de manière similaire sur l’ouvrabilité des BAP, d’après GROTH, cette influence
est fonction du dosage en fibres et leurs caractéristiques géométriques notamment
l’élancement. Ces propriétés ont été mises en évidence par différents essais à l’état
frais.
Les bétons autoplaçant fibrés ont des propriétés qui ont été mises en évidence par
différents essais à l’état frais, par exemple l’essai d’étalement
«SLUMP FLOW», l’essai de V-FUNNEL qui permet d’évaluer notamment le risque
de blocage .pour bien déterminer l’effet des fibres, ces essais ont également été
effectués avec un béton autoplaçant de référence. GRUNEWALD à réalisé les
différents essais d’ouvrabilité sur les différentes compositions des bétons à l’état frais.
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Béton autoplaçant fibré
L'analyse de ces résultats montre que l’étalement diminue lorsque la teneur en fibres
augmente. Le degré de diminution dépend de la teneur en sable dans composition de
référence. On remarque aussi sur la (Figure II-7-a) une ovalisation de la galette pour
les compositions renforcées de fibres métalliques ayant une grande surface spécifique:
Dramix 80/30 PB), ce qui indique que l'étalement est contrecarré par les fibres dans
une ou plusieurs directions. En outre, pour certaines compositions voir
(Figure II-7-b) avec des fibres plus longues (ex : Dramix 80/60 BN), une ségrégation
des granulats et des fibres au centre de la galette a été remarquée. La (Figure II-7-c)
illustre l’aspect de la galette dans le cas intermédiaire, provoquant ainsi une
ovalisation de la galette et une accumulation des particules au milieu
MCQ15/MCD15 Page 41
Béton autoplaçant fibré
Groth et Nemegeer a aussi conclu que l'écoulement oriente les fibres. Même si
l’écoulement propre aux BAP confère aux fibres une orientation préférentielle, le
même auteur est arrivé à la conclusion selon laquelle, aux dosages en fibres courants,
l’effet de ce renfort est relativement le même pour un béton vibré ou autoplaçant du
moment qu’ils ont la même classe de résistance et le même type et dosage en fibres.
Cette conclusion a été tirée en se basant essentiellement sur les performances en
flexion.
MCQ15/MCD15 Page 42
La rhéologie
III.1-Introduction :
On recherche à formuler des bétons à l'état frais dont la mise en œuvre nécessite le
minimum d'intervention humaine. Dans cette gamme, on retrouve les Bétons Auto-
Plaçant (BAP), les Bétons Auto-Nivelant(BAN), les Bétons Pompés. Les écoulements
rhéologiques de tels bétons sont améliorés par l'utilisation d’adjuvants de plus en plus
performants. Cependant les mécanismes d'action de ce polymère en présence du
ciment compliquent généralement la rhéologie de ces bétons.
La caractérisation du béton à l’état frais peut se faire grâce a l’étude des propriétés
rhéologiques fondamentales telles que le seuil de cisaillement ou la viscosité
plastique.
La rhéologie donne les relations entre contraintes et déformations d’un élément de
volume, en tenant éventuellement compte de leur histoire et des valeurs actuelles de
leur dérivée par rapport au temps. Ces relations dites de comportement, font
correspondre les déformations d’un élément de volume aux contraintes qui lui sont
imposées[1].
III.2-Définition de la rhéologie :
La rhéologie est une branche de la physique qui étudie l’écoulement ou la
déformation des corps sous l’effet des contraintes qui leur sont appliquées, compte
tenu de la vitesse d’application de ces contraintes ou plus généralement de leur
variation au cours du temps. Les procédés de préparation de produits (solutions,
pâtes…etc) ou de formage de pièces (en métallurgie, en plasturgie…etc) nécessitent
immanquablement l’écoulement de la matière, il est donc nécessaire de connaître le
comportement de cette matière pour déterminer les forces à mettre en jeu.
MCQ15/MCD15 Page 43
La rhéologie
b) Viscosité plastique :
La viscosité est définie, pour un fluide newtonien, comme le rapport de la contrainte
de cisaillement τ sur le gradient de vitesse de cisaillement ε, son unité est le Pa.s .
Elle représente alors la résistance à l’écoulement d’un fluide.
Pour les fluides non newtoniens, il peut être définit une viscosité, comme étant le
rapport τ /ε, il s’agit alors d’une viscosité apparente .il est aussi d’usage de définir
MCQ15/MCD15 Page 44
La rhéologie
c) Thixotropie :
La thixotropie étant un comportement dépendant du cisaillement et du temps, il est
souhaitable de maintenir l'un des deux facteurs constant (le cisaillement) et d'observer
l'évolution de la structure en fonction du temps. Pour caractériser la thixotropie,
plusieurs méthodes ont été utilisées. La thixotropie peut être caractérisée de manière
simple par un indice. Pour mesurer l'indice de thixotropie on se place à gradient de
vitesse constant et on mesure la diminution de viscosité entre le temps 0 et le temps T.
Il s'agit d'une grandeur sans dimension. Plus l'indice est élevé, plus le caractère
thixotrope est marqué [2].
Une autre façon d'évaluer la thixotropie est la mesure de l'aire comprise entre les
courbes d'écoulement montantes et descendantes d'un rhéogramme, mais c'est une
mesure très arbitraire. Cette surface dépend en effet non seulement du volume de
l'échantillon, de la gamme de gradient de vitesse couverte, mais aussi du temps mis à
couvrir cette gamme. Par ailleurs, elle ne donne aucune information sur la reprise de
la structure thixotrope (Jacques Bouton, 1996). C'est Bouton qui a associé les
différentes méthodes avec un enchaînement automatique, comme la mesure à vitesse
imposée, contrainte imposée, l'essai de fluage pour préciser la structure initiale du
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La rhéologie
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La rhéologie
Un coulis de ciment doit être stable dans le temps et avoir un temps de prise assez
long pour faciliter son transport et sa mise en place. Un coulis de ciment est stable, si
la sédimentation due à la gravité est nulle ou maintenue au minimum. Le critère
utilisé est d'évaluer le rapport de la hauteur d'eau au-dessus du volume initial du
coulis (1000 ml). Un coulis est considéré stable si ce rapport est de 5% après deux
heures [LOMBARD 1985] [4].
III.5-Rôle des adjuvants :
Les adjuvants sont des produits organiques et inorganiques qui, quand ils sont
ajoutés en petite quantité, modifient certaines propriétés des bétons. Au vu de leur
grand nombre, la classification des adjuvants devient difficile. Cette classification est
rendue encore plus difficile par le fait que certains adjuvants peuvent avoir plus d'une
fonction. La classification la plus utilisée est celle qui se base sur la fonction
principale de chaque adjuvant [5].
III.5.1-Classification des adjuvants : (selon F. Massazza)
a- Adjuvants qui modifient la prise et le durcissement :
• Accélérateurs
• Retardateurs
b- Adjuvants qui modifient la rhéologie :
• Réducteurs d'eau : plastifiants et superplastifiants
• Adjuvants affectant la viscosité
c- Adjuvants entraîneurs d'air dans le mélange :
• Adjuvants entraîneurs et desentraîneurs d'air
• Adjuvants producteurs de gaz
• Adjuvants producteurs de mousse
d-Adjuvants qui modifient la résistance du béton aux attaques physiques et
chimiques :
• Adjuvants antigel
• Inhibiteurs de corrosion
• Produits qui améliorent la résistance aux attaques chimiques
III.5.2-Les superplastifiants :
L’apparition des bétons autoplaçant et des bétons Hautes performances (BHP) est
fortement liée aux progrès réalisés dans le domaine des adjuvants et plus
particulièrement celui des superplastifiants (SP). Les superplastifiants permettent en
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La rhéologie
effet de défloculer les grains de ciment. Ils agissent par répulsion électrostatique en
neutralisant les charges électriques présentes à la surface des grains et/ou par
répulsion stérique en écartant les grains les uns des autres, grâce à des chaînes
moléculaires très longues. L’eau initialement piégée entre les flocs est de nouveau
disponible pour l’hydratation ou pour fluidifier le mélange figure II-5. Il devient donc
possible de fabriquer des bétons très fluides, même avec moins d’eau qu’il n’en faut
pour hydrater le ciment, donc de fabriquer des bétons à faible rapport E/C, faciles à
mettre en place [5].
MCQ15/MCD15 Page 48
La rhéologie
Or, nous avons vu que l’étalement et le seuil d’écoulement étaient liés. Les
superplastifiants permettent donc également de réduire le seuil d’écoulement.
Par ailleurs, l’interprétation physique du modèle de Bingham et du modèle de
Herschel-Bulkley montre que le seuil d’écoulement est généré par les frottements
intergranulaires et que la viscosité dépend du degré de défloculation. Nous avons vu
Eau Ciment
État dispersé du
+ ciment
=
Ajout de
Grumeaux superplastifiant
Surface
Hydratée
Grain de ciment
Meilleure
hydratation
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La rhéologie
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Partie pratique Résultats et discussions
Deuxième partie : Etude rhéologique sur pâte (ciment +fines +eau + adjuvant).
Conclusion.
MCQ15/MCD15 Page 51
Partie pratique Résultats et discussions
Partie I :
Dans cette partie, nous exposons les différentes caractéristiques des constituants
IV.1-Caractéristiques des constituants :
Dans cette partie, on traite la détermination des caractéristiques des différents constituants
entrant dans la composition du béton. La connaissance de leurs caractéristiques est
impérative à toute recherche ou étude d’investigation, puisque chacune pourrait influer
considérablement sur les résultats d’étude. C’est pour cette raison qu’on procède à la
caractérisation de chaque constituant de béton.
IV.1.1-L’eau de gâchage :
L’eau utilisée est une eau potable (de robinet).
IV.1.2 - Le Gravier :
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Partie pratique Résultats et discussions
a) Composition minéralogique :
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Partie pratique Résultats et discussions
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Partie pratique Résultats et discussions
a) Composition minéralogique :
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Partie pratique Résultats et discussions
IV.1.3-Le Sable :
Masse sèche totale : M1= 636 g Masse sèche des fines retirées par lavage :
Masse sèche après lavage : M2= M1-M2= 5g
631g
Ouverture des Poids (g) Teneurs (%) Module de
tamis (mm) finesse (%)
Refus cumulés Refus Tamisât
(Ri) cumulés cumulés
6.3 00 00 100
5 5 0.78 99.22
4 9 1.41 98.59
3.15 13 2.04 97.96
2.5 20 3.14 96.86
2 29 4.55 95.45
1.25 73 11.47 88.53
1 106 16.66 83.34 2.56
0.63 242 38.05 61.95
0.5 329 51.72 48.28
0.315 491 77.20 22.80
0.250 540 84.90 15.1
0.125 619 97.32 2.68
0.08 629 98.89 1.11
0.063 630 99.05 0.95
Fond de tamis 631 99.21 0.79
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Partie pratique Résultats et discussions
90
80
70
60
Tamisats (%)
50
40
30
20
10
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Partie pratique Résultats et discussions
IV.1.4-Le Ciment :
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Partie pratique Résultats et discussions
IV.1.4.4-Caractéristiques mécaniques :
Age (J)
Essais
2 jours 7 jours 28 jours
Resistance a la
35.81 40.4 48.87
compression (MPa)
Resistance a la
4.41 6.37 8.35
flexion (MPa)
IV.1.5-L’Adjuvant :
Superior 12WG permet d’obtenir des bétons et mortiers de très haute qualité.
En plus de sa fonction principale de superplastifiant, il permet de diminuer la teneur en
eau du béton d’une façon remarquable.
a) Description :
SUPERIOR 12 WG est un super plastifiant de très hautes performances destiné aux
bétons exigeants un long maintien d’ouvrabilité.
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Partie pratique Résultats et discussions
c) Caractéristiques :
Les super plastifiants SUPERIOR 12 WG permettent :
Un rapport E/C très faible ;
Ouvrabilité optimale ;
Des résistances initiales et finales sont exigées.
d) Domaines d'application :
Bétons fluides;
Bétons auto – plaçants ;
Bétons préfabriqués ;
Bétons autonivelants ;
Bétons transportés sur de longues distances.
e) Dosage :
Le dosage varie entre 0.5 à 2% du poids de ciment soit 0.45 à 1.8 litre pour 100kg
de ciment.
Le dosage optimal est déterminé en fonction des caractéristiques désirées, selon la
composition du béton.
Des essais de convenance sur chantier sont nécessaires pour optimiser le dosage de
l’adjuvant.
f) Mode d’emploi :
L’addition du SUPERIOR 12 WG ne doit jamais se faire sur un béton sec (c à d avant
l’ajout de l’eau). Il sera absorbé par les agrégats et le sable d’où son inefficacité avec le
ciment.
Il est conseillé d’ajouter le SUPERIOR 12 WG dans le béton après l’ajout des composants
et environ 90% de l’eau de gâchage nécessaire.
Terminer le mélange en ajoutant graduellement l’eau restant (10%) jusqu'à l’obtention de
la consistance désirée. Les dosages sont evalués au poids du ciment
MCQ15/MCD15 Page 60
Partie pratique Résultats et discussions
Caractéristiques Résultats
Masse spécifique (g/cm3) 2.70
Surface spécifique (cm2/g) 5022
a) Composition chimique:
Eléments PAF SiO2 Al2O3 Fe2O3 CaO MgO K2O Na2O P2O5 TiO2 SO3
% 41.26 3.03 1.10 0.82 52.99 0.46 0.10 0.06 0.12 0.06 0.01
b) La composition minéralogique
MCQ15/MCD15 Page 61
Partie pratique Résultats et discussions
IV.1.6.2-Caractérisation de laitier:
Caractéristiques Résultats
Masse spécifique (g/cm3) 2.94
Surface spécifique (cm2/g) 7968
a) Composition chimique:
Eléments PAF SiO2 Al2O3 Fe2O3 CaO MgO K2O Na2O P2O5 TiO2 SO3
% 2.21 38.45 8.45 6.05 38.58 4.28 0.89 0.55 0.02 0.22 0.30
b) La composition minéralogique :
MCQ15/MCD15 Page 62
Partie pratique Résultats et discussions
IV.1.6.3-Caractérisation de la pouzzolane:
Caractéristiques Résultats
Masse spécifique (g/cm3) 2.91
Surface spécifique (cm2/g) 8345
Eléments PAF SiO2 Al2O3 Fe2O3 CaO MgO K2O Na2O P2O5 TiO2 SO3
% 5.87 44.86 17.55 9.33 10.57 4.32 1.34 3.25 0.75 2.13 0.01
b) La composition minéralogique :
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Partie pratique Résultats et discussions
a) Composition chimique :
Tableau IV-18:Composition chimique de sable fin.
Eléments PAF SiO2 Al2O3 Fe2O3 CaO MgO K2O Na2O P 2O 5 TiO2 SO3
% 2.3 93.61 0.94 1.28 1.33 0.05 0.37 0.02 0.02 0.08 0.02
b) Composition minéralogique :
MCQ15/MCD15 Page 64
Partie pratique Résultats et discussions
b) Domaines d’applications :
Dallage industriel
Parking.
Atelier mécanique. Figure IV-9 : Fibre métallique
c) Propriétés :
Grace à ses propriétés MEDAFAC permet :
-D’augmenter les résistances mécaniques surtout en flexion.
-Très bonne résistance à l’abrasion.
d) Caractéristiques :
Longueur 50mm
Largeur 2mm
Densité 7.6
e) Mode d’emploi :
MCQ15/MCD15 Page 65
Partie pratique Résultats et discussions
Dans tous les cas veiller à garantir une parfaite homogénéité du mélange béton-fibres.
Une bonne homogénéité du matériau est nécessaire pour lui garantir son efficacité et le
mode de vibration dépend essentiellement du type du béton utilisé.
Finition :
Dans le cas où la surface du béton reste brute une attention particulière sera portée au
talochage manuel ou mécanique afin que toutes les fibres soient réintégrées dans la
matrice béton ,les autres finition traditionnelles (saupoudrage, chape incorporée ou
rapportée) ne nécessitent aucune précaution particulière un produit de cure MEDACURE
doit être appliqué sur la surface finie du dallage afin d’éviter un séchage trop rapide du
matériau.
g) Dosage :
Le dosage optimal doit être déterminé en fonction du type de béton et des effets
recherchés.
h) Conditionnement et stockage :
i) Précaution de l’emploi :
MCQ15/MCD15 Page 66
Partie pratique Résultats et discussions
Partie II :
IV.2-La rhéologie des pates des ciments :
Cette partie est consacrée à l'étude de point de saturation en super plastifiant de pâte
cimentaire (CPJ de M’sila), et qui a pour but de voir l'influence des polycarboxylates sur
le comportement rhéologique.
Pour mieu comprendre les propriétés rhéologiques des pâtes cimentaires, les essais de
rhéologie ont été réalisés au laboratoire URMPE avec le viscosimètre (AR2000).
L’appareil que nous avons utilisé est un appareil à cylindres coaxiaux à la géométrie
« vanne ».
Cet appareil permet de mesurer les viscosités apparentes et plastiques du coulis ainsi que
le taux de cisaillement et l’éventuelle présence de thixotropie.
On fixe la quantité du ciment ainsi que celle d’eau et on fixe le pourcentage des ajouts à
(5%) et à (10%) (Laitier, pouzzolane, sable de Boussaâda broyé) et le dosage de
superplastifiant va aller de 0.5 jusqu’à 2% pour SUPERIOR 12 WG.
Le rapport : E/C+F=0.38.
Pate à 5% :
Ciment (85g).
pouzzolane (5g).
laitier (5g).
SBb (5).
Eau (38ml) E/C+F=0.38.
SUPERIOR 12 WG de 0.5 jusqu'au point de saturation.
MCQ15/MCD15 Page 67
Partie pratique Résultats et discussions
Pate à 10% :
Ciment (70g).
pouzzolane (10g).
laitier (10g).
SBb (10).
Eau (38ml) E/C+F=0.38.
SUPERIOR 12 WG de 0.5 jusqu'au point de saturation.
100,0
s h e a r s tr e s s ( P a )
10,00
1,000
0,01000
0 50,00 100,0 150,0 200,0 250,0 300,0 350,0 400,0 450,0 500,0
shear rate (1/s)
MCQ15/MCD15 Page 68
Partie pratique Résultats et discussions
100,0
s h e a r s tr e s s ( P a )
10,00
1,000
0,01000
0 50,00 100,0 150,0 200,0 250,0 300,0 350,0 400,0 450,0 500,0
shear rate (1/s)
Interprétation :
MCQ15/MCD15 Page 69
Partie pratique Résultats et discussions
1,000
v is c o s it y ( P a . s )
0,1000
0,01000
0 50,00 100,0 150,0 200,0 250,0 300,0 350,0 400,0 450,0 500,0
shear rate (1/s)
10,00
42,5+10%(Pozz+L+sable)+1% superior 12 WG-0125f
42,5+10%(Pozz+L+sable)+1,5% superior 12 WG-0124f
v is c o s it y ( P a . s )
1,000
0,1000
0,01000
0 50,00 100,0 150,0 200,0 250,0 300,0 350,0 400,0 450,0 500,0
shear rate (1/s)
MCQ15/MCD15 Page 70
Partie pratique Résultats et discussions
Interprétation :
Partie III :
Cette partie est consacrée à la formulation d'un BAPF, ainsi que sa caractérisation rhéologique
(stabilité au tamis, étalement au cône d'ABRAMS et l'essai de boite en L) et sa caractérisation
physico mécanique (résistance à la compression et la résistance à la traction par flexion) à
différents âges.
a- Calcul de la composition :
Les intervalles pour chaque constituant donnés par cette méthode sont :
Volume de gravillons est limité en fonction de G/S=0.9 (proche de 1)
Volume de la pâte est : 330 à 400 l/m3.
3
La masse de ciment : M = 300 à 450 Kg/m
c
MCQ15/MCD15 Page 71
Partie pratique Résultats et discussions
Le dosage en superplastifiant est de 1.5% de la masse de liant (C+F) pour chaque ajout
MCQ15/MCD15 Page 72
Partie pratique Résultats et discussions
Avant le malaxage on a broyé les 3 ajouts jusqu'à l’obtention d’une finesse ≈5000 cm2/g.
MCQ15/MCD15 Page 73
Partie pratique Résultats et discussions
L’essai d’étalement :
L’essai d’étalement se fait à l’aide du cône d’ABRAMS. Cet essai permet de mesurer la
mobilité du béton en milieu non confiné, il consiste à mesurer le diamètre d’une galette de
béton (figure b) après soulèvement du cône. Les valeurs cibles de l’étalement sont
typiquement dans une fourchette de 55 à 75 cm. Les résultats sont donnés dans les
tableaux 25 et 26.
MCQ15/MCD15 Page 74
Partie pratique Résultats et discussions
Essai de boite en L :
L’essai de boîte en L (figure 20) est effectué pour le béton autoplaçant seulement .Il
permet d’évaluer le risque de blocage et la capacité de remplissage du béton en milieu
confiné.
La partie verticale de la boite est remplie de béton, après soulèvement de la trappe en bois,
on mesure le taux de remplissage qui est défini comme étant le rapport des hauteurs de
béton dans les parties verticales. H1/H2 doit être supérieur à 0.8, les résultats sont donnés
dans les tableaux 27 et 28.
MCQ15/MCD15 Page 75
Partie pratique Résultats et discussions
Lors de l’essai d’étalement une observation visuelle peut nous renseigner sur la stabilité
du béton (absence de ségrégation et de ressuage), mais l’essai le plus approprié pour la
mesure de la stabilité est l’essai de stabilité au tamis (figure 22).
MCQ15/MCD15 Page 76
Partie pratique Résultats et discussions
Pour chaque formulation ,12 éprouvettes sont réalisées, dont 6 éprouvettes de (Ø 11*22
cm) pour l’essai de traction par compression (7j, 28j) et 6 éprouvettes prismatiques de
(10*10*40 cm) pour l’essai de traction par flexion (7j, 28j).
Figure(a) Figure(b)
Avant de commencer les essais sur le béton durci, on mesure la masse volumique
(7,28).
MCQ15/MCD15 Page 77
Partie pratique Résultats et discussions
28 jours
(kg/m3) 2488 2483 2497.6 2507.2
Les essais de compression sont effectués sur des éprouvettes cylindriques (11x22 cm).
28 jours
(MPa) 42.2 37.45 45.8 44.35
L’essai de traction par flexion est effectué sur des éprouvettes (10x10x40 cm)
Les essais effectués sur les différents bétons (BAPF) à différents âges
(7,28 jours).
MCQ15/MCD15 Page 78
Partie pratique Résultats et discussions
28 jours
(MPa) 6.2 7.3 9.21 8.8
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Partie pratique Résultats et discussions
Partie IV :
IV.4-Résultats et discussions :
À l’état frais :
740 730
720
700
étalment (mm)
670 670
680 étalement (mm)
660
660
640
620
BAPF 1 BAPF 2 BAPF 3 BAPF 4
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Partie pratique Résultats et discussions
Boite en L
0,88
0,88
0,87
0,86
Taux de remplissage
0,85
0,84 0,83 0,83
Boite en L
0,83 0,82
0,82
0,81
0,8
0,79
BAPF 1 BAPF 2 BAPF 3 BAPF 4
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Partie pratique Résultats et discussions
10 9,5
9
8 6,7
7
stabilité au tamis
6 4,8
5 stabilité au tamis de BAPF
4
3 2,1
2
1
0
BAPF 1 BAPF 2 BAPF 3 BAPF 4
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Partie pratique Résultats et discussions
La résistance à la compression :
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Partie pratique Résultats et discussions
10 9,21
8,8
9
7,8
7,3
8 7,2
7 6 6,2
BAPF 1
R t (MPa)
6
4,42 BAPF 2
5
BAPF 3
4
BAPF 4
3
2
1
0
7 28
Figure IV-26: Évolution de la résistance à la traction par flexion pour les BAPF.
La figure IV-26 représente l’évolution de la résistance en traction par flexion pour les
BAPF, D’après les résultats obtenus on remarque que la résistance en traction par
flexion augmente en fonction de l’âge, cette augmentation est due a l’hydratation du
ciment avec le temps. On remarque aussi une augmentation considérable de la résistance
du BAPF 3 et 4 par rapport a celui de BAPF 1 et 2, cela est du a la libération de la silice
présente dans le sable de Boussaâda et a son activité après le broyage et aussi à la finesse
des grains qui rend le béton plus compacte. Grace aux fibres incorporées dans le béton, on
a obtenue des résistances élevées par rapport a un béton ordinaire.
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CONCLUSION
Conclusion :
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CONCLUSION
taux de remplissage (boite en L) et supérieur à 0,80. Ces performances
rhéologiques sont améliorées par l’effet dispersant, ainsi qu’une amélioration
des propriétés mécaniques.
L’incorporation des fibres dans le BAP apportent aussi une solution pour les
résistances mécaniques, et ont la capacité de contrôlé l’ouverture des fissures.
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Bibliographie pour le chapitre I :Généralité sur les BAP
[4] : Thèse de doctorat Sandrine BETHMONT (mécanismes de ségrégation dans les bétons
autoplaçants de (l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées).
[6] : Josef ABDO Docteur ingénieur de l’Ecole des mines de Paris zt ingénieur de l’Ecole
nationale des ponts et chaussées.
[8] : Document fournie par le Pr BENMOUNAH (Cendre volante, laitier, fumée de silice et
pouzzolanes naturelles.)
Bibliographie pour le chapitre II : les bétons autoplaçants fibrés
[4]: ROSSI P, «Les bétons de fibres métalliques ponts et chausses», Paris (1998).
[8]: Rossi P. (1998) Les bétons de fibres métalliques, Ponts et Chaussées, Paris.
[10] :Johnston C.D. (1996) Proportioning, mixing and placement of fibre-reinforced cements
and concretes, Production Methods and Workability of Concrete Proceedings of the
InternationalRILEM Conference, edited by Bartos, Marrs and Cleland, London.
[11]:Taylor M., Lydon F.D., Barr B.I.G. (1997) Toughness measurements on steel fibre-
reinforced high strength concrete. Cement and Concrete Composites.
Bibliographie pour le chapitre III : La rhéologie
[1]: Thèse, «impacte de l’architecture macromoléculaire des polymères sur les propriétés
physico-chimique des coulis du ciment».
Figure II-7 : Effets des fibres sur l’étalement des BAP. ............................................ 41
Figure III-1 : Evolution du seuil de cisaillement en fonction de la concentration
volumique solide des fluides saturants ....................................................................... 44
Figure III-3: Action des superplastifiants - Défloculation des grains de ciment. ...... 48
Figure IV-26: Évolution de la résistance à la traction par flexion pour les BAPF. ... 84
Tableau I-1: classification du ciment en fonction de leur résistance .......................... 7
Tableau I-3 : les valeurs préconisées pour l'obtention d'un BAP. .............................. 21
Tableau IV-24 : La masse volumique des BAP fibré à l’état durci. ........................ 78