IAM PR 14 FR
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Notice d’Information
Conformément aux dispositions de la circulaire du CDVM prise en application du décret n° 2-02-556 du 22 Hija
1423 –24 février 2003- l'original de la présente notice d'information a été visé par le CDVM le 4 avril 2014 sous
la référence n° VI/EM/007/2014.
Maroc Telecom
AVERTISSEMENT
« Le visa du CDVM n’implique ni approbation du programme de rachat ni authentification des informations présentées.
Il a été attribué après examen de la pertinence et de la cohérence de l’information donnée dans la perspective du
programme de rachat envisagé ».
SOMMAIRE
ABRÉVIATIONS 4
DEFINITIONS 5
1 ATTESTATIONS 6
1.1 ATTESTATION DU PRESIDENT DU DIRECTOIRE 6
1.2 LES COMMISSAIRES AUX COMPTES 6
1.3 RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES - EXERCICE DU 01 JANVIER 2013 AU 31 DECEMBRE 2013 7
1.4 RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES - EXERCICE DU 01 JANVIER 2012 AU 31 DECEMBRE 2012 9
1.5 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES - EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2013 11
1.6 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES - EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2012 13
1.7 ATTESTATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES INFORMATIONS COMPTABLES ET FINANCIERES RELATIVES AUX COMPTES
SOCIAUX ET CONSOLIDES CLOS LE 31 DECEMBRE 2012 ET LE 31 DECEMBRE 2013 15
1.8 LE RESPONSABLE DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION FINANCIERE 16
2 LE PROGRAMME DE RACHAT 17
2.1 CADRE JURIDIQUE 17
2.2 CONTRAT DE LIQUIDITE ADOSSE AU PROGRAMME DE RACHAT SUR LA PLACE BOURSIERE DE PARIS 19
2.3 OBJECTIFS DU PROGRAMME 19
2.4 CARACTERISTIQUES DU PROGRAMME 20
2.4.1 TITRES CONCERNES 20
2.4.2 PART MAXIMALE DU CAPITAL A DETENIR 20
2.4.3 FOURCHETTE DU PRIX D’INTERVENTION 20
2.4.4 MONTANT MAXIMAL A ENGAGER PAR LA SOCIETE 20
2.4.5 DUREE ET CALENDRIER DU PROGRAMME 21
2.4.6 FINANCEMENT DU PROGRAMME 21
2.4.7 MODALITES DE REALISATION DU PROGRAMME 21
2.4.8 ELEMENTS DE FIXATION DE LA FOURCHETTE 24
2.4.9 EVOLUTION DU TITRE MAROC TELECOM 27
2.4.10 INCIDENCE DU PROGRAMME SUR LA SITUATION FINANCIERE DE MAROC TELECOM 33
2.4.11 PROGRAMMES DE RACHATS PRECEDENTS 34
2.4.12 TRAITEMENT COMPTABLE ET FISCAL DES RACHATS 37
3 PRESENTATION DE MAROC TELECOM 38
3.1 INFORMATIONS GENERALES CONCERNANT LA SOCIETE 38
3.1.1 DENOMINATION SOCIALE 38
3.1.2 COORDONNEES 38
3.1.3 SIEGE SOCIAL 38
3.1.4 FORME JURIDIQUE 38
3.1.5 CAPITAL SOCIAL AU 31 DECEMBRE 2013 38
3.1.6 CONSTITUTION - IMMATRICULATION 38
3.1.7 DUREE 38
3.1.8 OBJET SOCIAL 38
3.1.9 CONSULTATION DES DOCUMENTS JURIDIQUES 39
3.1.10 REGIME FISCAL APPLICABLE A MAROC TELECOM 39
3.1.11 TEXTES LEGISLATIFS & REGLEMENTAIRES APPLICABLES A MAROC TELECOM 39
3.1.12 EXERCICE SOCIAL 39
3.2 ORGANISATION 40
3.2.1 ORGANES DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE 40
3.2.2 HISTORIQUE 44
3.3 REPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE DE LA SOCIETE 46
3.4 ACTIV ITES 47
3.5 FACTEURS DE RISQUE 55
3.5.1 RISQUES LIES A L'ACTIVITE 55
3.5.2 RISQUES REGLEMENTAIRES 55
3.5.3 RISQUES DE MARCHE 59
3.6 ANNEXES 61
3.6.1 COMPTES SOCIAUX ANNUELS 61
3.6.2 COMPTES CONSOLIDES ANNUELS 83
ABRÉVIATIONS
ADSL : Asymmetric Digital Subscriber Line
SA : Société Anonyme
DEFINITIONS
Transaction hors système (ou hors bourse) : transactions réalisées en dehors du carnet d’ordre central.
Mobile Virtual Network Operator : opérateur de téléphonie mobile qui ne possède pas de concession de
spectre de fréquences ni d'infrastructure de réseau propres, et qui contracte des accords avec les opérateurs
mobiles traditionnels pour leur acheter un forfait d'utilisation et le revendre sous sa propre marque à ses
clients.
Roaming international ou itinérance en français, décrit la faculté de pouvoir appeler ou être appelé quelle
que soit sa position géographique. En pratique, le roaming désigne plus généralement la capacité des clients
à accéder à leurs services de téléphonie mobile (voix ou données) à partir d’un réseau ou pays étranger.
Taux d’attrition : représente le pourcentage de clients perdus, sur une période donnée par rapport au
nombre total de clients.
1 ATTESTATIONS
- La société Maroc Telecom détient directement 364 950 actions représentant 0,04% de son capital
social ;
- La société Maroc Telecom détient indirectement (via ses filiales) 0 actions représentant 0% de son
capital social.
Il atteste également que les données de la présente notice d’information dont il assume la
responsabilité, sont conformes à la réalité.
Elles comprennent toutes les informations nécessaires aux actionnaires pour fonder leur jugement sur
le programme de rachat d’actions de la société en vue de régulariser le marché.
Le Président du Directoire
Abdeslam AHIZOUNE
Maroc Telecom
Avenue Annakhil - Hay Riad
Rabat, Maroc
Téléphone : 00 212 (0) 537 71 90 39
E-mail : [email protected]
1.3 RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES - EXERCICE DU 01 JANVIER 2013
AU 31 DECEMBRE 2013
Conformément à la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées Générales, nous avons effectué
l’audit des états de synthèse, ci-joints, de la société ITISSALAT AL-MAGHRIB (IAM) S.A.,
comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau de
financement et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le 31 décembre
2013. Ces états de synthèse font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés 14 029 733
milliers de dirhams dont un bénéfice net de 5 298 589 milliers de dirhams.
RESPONSABILITE DE LA DIRECTION
RESPONSABILITE DE L’AUDITEUR
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession au Maroc. Ces normes requièrent
de notre part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir
une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d’anomalie significative.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants
concernant les montants et les informations fournies dans les états de synthèse. Le choix des
procédures relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états de
synthèse contiennent des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque,
l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la
présentation des états de synthèse afin de définir des procédures d’audit appropriées en la
circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit comporte
également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère
raisonnable des estimations comptables faites par la Direction, de même que l’appréciation de la
présentation d’ensemble des états de synthèse.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre
opinion.
Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et
sincères et donnent dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations
de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société ITISSALAT AL-
MAGHRIB (IAM) S.A. au 31 décembre 2013 conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous tenons à porter à votre connaissance, le
dénouement de la procédure de contrôle fiscal dont a fait l’objet IAM au titre des exercices 2005 à
2008 et ce, tel qu’indiqué sur l’Etat B5 de l’ETIC.
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes
assurés notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du
Directoire destiné aux Actionnaires avec les états de synthèse de la société.
Le 13 Février 2014
Associé Associé
1.4 RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES - EXERCICE DU 01 JANVIER 2012
AU 31 DECEMBRE 2012
Conformément à la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées Générales, nous avons effectué
l’audit des états de synthèse, ci-joints, de la société ITISSALAT AL-MAGHRIB (IAM) S.A.,
comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau de
financement et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le 31 décembre
2012. Ces états de synthèse font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés 15 232 639
milliers de dirhams dont un bénéfice net de 6 504 876 milliers de dirhams
RESPONSABILITE DE LA DIRECTION
RESPONSABILITE DE L’AUDITEUR
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession au Maroc. Ces normes requièrent
de notre part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir
une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d’anomalie significative.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants
concernant les montants et les informations fournies dans les états de synthèse. Le choix des
procédures relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états de
synthèse contiennent des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du risque,
l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité relatif à l’établissement et la
présentation des états de synthèse afin de définir des procédures d’audit appropriées en la
circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit comporte
également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère
raisonnable des estimations comptables faites par la Direction, de même que l’appréciation de la
présentation d’ensemble des états de synthèse.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre
opinion.
Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et
sincères et donnent dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des opérations
de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société ITISSALAT AL-
MAGHRIB (IAM) S.A. au 31 décembre 2012 conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons l’attention sur l’Etat B5 de l’ETIC
indiquant la procédure de contrôle fiscal, dont a fait l’objet IAM, au titre des exercices 2005 à 2008 et
explicitant la position de votre société.
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes
assurés notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du
Directoire destiné aux Actionnaires avec les états de synthèse de la société.
Le 21 Février 2013
Associé Associé
1.5 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES - EXERCICE
CLOS LE 31 DECEMBRE 2013
Nous avons effectué l'audit des états financiers consolidés ci-joints de la société ITISSALAT AL-
MAGHRIB (IAM) S.A., comprenant le bilan au 31 décembre 2013, ainsi que le compte de résultat,
l'état des variations des capitaux propres et le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette
date, et des notes contenant un résumé des principales méthodes comptables et d'autres notes
explicatives. Ces états financiers font ressortir un montant de capitaux propres consolidés de 19 933
millions de dirhams dont un résultat net consolidé de 6 359 millions de dirhams.
RESPONSABILITE DE LA DIRECTION
RESPONSABILITE DE L’AUDITEUR
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de notre audit.
Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent
de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir
une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants
concernant les montants et les informations fournies dans les états de synthèse. Le choix des
procédures relève du jugement de l'auditeur, de même que l'évaluation du risque que les états
financiers contiennent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d'erreurs. En
procédant à ces évaluations du risque, l'auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans
l'entité relatif à l'établissement et la présentation des états financiers afin de définir des procédures
d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité de
celui-ci.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre
opinion.
A notre avis, les états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous
leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de l’ensemble constitué par les
personnes et entités comprises dans la consolidation de la société ITISSALAT AL-MAGHRIB (IAM)
S.A. au 31 décembre 2013, ainsi que de la performance financière et des flux de trésorerie pour
l'exercice clos à cette date, conformément aux Normes Internationales d'Information Financière (IFRS)
telles qu'adoptées dans l'Union européenne.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous tenons à porter à votre connaissance, le
dénouement de la procédure de contrôle fiscal dont a fait l’objet IAM au titre des exercices 2005 à
2008 et ce, tel qu’indiqué sur la note 25 de l’annexe.
Le 13 Février 2014
Associé Associé
1.6 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES - EXERCICE
CLOS LE 31 DECEMBRE 2012
Nous avons effectué l'audit des états financiers consolidés ci-joints de la société ITISSALAT AL-
MAGHRIB (IAM) S.A., comprenant le bilan au 31 décembre 2012, ainsi que le compte de résultat,
l'état des variations des capitaux propres et le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette
date, et des notes contenant un résumé des principales méthodes comptables et d'autres notes
explicatives. Ces états financiers font ressortir un montant de capitaux propres consolidés de
20 693 millions de dirhams dont un résultat net consolidé de 7 279 millions de dirhams.
RESPONSABILITE DE LA DIRECTION
RESPONSABILITE DE L’AUDITEUR
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de notre audit.
Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent
de notre part de nous conformer aux règles d'éthique, de planifier et de réaliser l'audit pour obtenir
une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d'anomalie significative.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants
concernant les montants et les informations fournies dans les états de synthèse. Le choix des
procédures relève du jugement de l'auditeur, de même que l'évaluation du risque que les états
financiers contiennent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d'erreurs. En
procédant à ces évaluations du risque, l'auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans
l'entité relatif à l'établissement et la présentation des états financiers afin de définir des procédures
d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité de
celui-ci.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre
opinion.
A notre avis, les états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous
leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière de l’ensemble constitué par les
personnes et entités comprises dans la consolidation de la société ITISSALAT AL-MAGHRIB (IAM)
S.A. au 31 décembre 2012, ainsi que de la performance financière et des flux de trésorerie pour
l'exercice clos à cette date, conformément aux Normes Internationales d'Information Financière (IFRS)
telles qu'adoptées dans l'Union européenne.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 14 de
l’annexe indiquant la procédure de contrôle fiscal, dont a fait l’objet IAM, au titre des exercices 2005 à
2008 et explicitant la position de votre société.
Le 21 Février 2013
Associé Associé
Nous avons procédé à la vérification des informations comptables et financières sociales et consolidées
contenues dans la présente notice d’information en effectuant les diligences nécessaires et compte tenu des
dispositions légales et réglementaires en vigueur. Nos diligences ont consisté à nous assurer de la
concordance desdites informations avec les états de synthèse sociaux et consolidés audités relatifs aux
exercices 2012 et 2013.
Sur la base des diligences ci-dessus, nous n'avons pas d'observation à formuler sur la concordance des
informations comptables et financières sociales et consolidées, données dans la présente notice, avec les états
de synthèse tels qu’audités par nos soins au titre des exercices 2012 et 2013.
Associé Associé
2 LE PROGRAMME DE RACHAT
2.1 CADRE JURIDIQUE
La mise en œuvre du présent programme de rachat s’inscrit dans le cadre législatif mis en place par :
Les articles 279 et 281 de la Loi n°17-95 du 14 Rabii II 1417 (30 août 1996) relative aux sociétés anonymes
telle que modifiée et complétée par le Dahir n°1-08-18 du 17 Joumada I 1429, portant promulgation de la
Loi 20-05 ;
Le décret N°2-10-44 du 17 Rajab 1431 (30 juin 2010), modifiant et complétant le décret N°2-02-556 du 22
Dou-al Hijja 1423 (24 février 2003), fixant les formes et conditions dans lesquelles peuvent s’effectuer les
rachats en Bourse par les sociétés anonymes de leurs propres actions en vue de régulariser le marché ;
La circulaire du CDVM entrée en vigueur le 1er avril 2012 et modifiée les 8 avril et 1er octobre 2013.
Le programme de rachat de la société ITISSALAT AL MAGHRIB de ses propres actions en Bourse, proposé
par le Directoire tenu le 11 février 2014 et validé par le conseil de surveillance en date du 12 février 2014 sera
soumis à l’autorisation de l’Assemblée Générale Ordinaire, qui se tiendra le 22 avril 2014, statuant aux
conditions de quorum et de majorité requise.
Des articles 279 et 281 de loi 17-95 du 30 août 1996 relative aux sociétés anonymes telle que modifiée et
complétée et amendée par le Dahir n°1-08-18 du 17 Joumada I 1429, portant promulgation de la loi 20-05 ;
Du Décret N 2-10-44 du 17 Rajab 1431 (30 juin 2010), modifiant et complétant le décret N 2-02-556 du 22 Dou-
al Hijja 1423 (24 février 2003) fixant les formes et conditions dans lesquelles peuvent s'effectuer les rachats en
bourse par les sociétés anonymes de leurs propres actions en vue de régulariser le marché ;
Et, après avoir entendu lecture du rapport du Directoire relatif au programme de rachat en Bourse par
Itissalat Al-Maghrib de ses propres actions en vue de régulariser le marché, a examiné l’ensemble des
éléments contenus dans la notice d’information visée par le CDVM.
L’Assemblée Générale Ordinaire autorise expressément la mise en place d’un nouveau programme de rachat
par Itissalat Al-Maghrib de ses propres actions en Bourse, au Maroc ou à l’étranger, tel que proposé par le
Directoire.
Par ailleurs, et sous réserve du respect des dispositions légales et réglementaires en vigueur, l’Assemblée
Générale autorise expressément la mise en place sur la bourse de Casablanca d’un contrat de liquidité adossé
au présent programme de rachat.
Le nombre d’actions visé par ledit contrat de liquidité ne peut en aucun cas dépasser 300 000 actions, soit
20% du nombre total d’actions visées par le programme de rachat.
L’Assemblée Générale donne tous pouvoirs sans exception ni réserve au Directoire représenté par son
Président, à l’effet de procéder à l’annulation du programme de rachat autorisé lors de l’Assemblée Générale
Ordinaire du 24 avril 2013 et à l’exécution, dans le cadre des limites fixées ci-dessus, au Maroc ou à
l’étranger, du nouveau programme de rachat d’actions ainsi que du contrat de liquidité qui lui est adossé
aux dates et conditions qu’il jugera opportunes.
De ce fait, Maroc Telecom peut conclure un contrat de liquidité avec un prestataire de services
d’investissement. Ce dernier agit, dans ce cadre, en toute indépendance, et n’est tenu par aucune limite de
volumes de transactions, ni de périodes de restriction d’intervention. En revanche les interventions doivent
respecter le plafond et les prix d’intervention autorisés par l’assemblée générale ordinaire.
Vis-à-vis de l’AMF, ITISSALAT AL MAGHRIB doit informer le marché par voie de communiqué :
- préalablement à sa mise en œuvre, de la signature du contrat de liquidité en indiquant l'identité
du prestataire de services d’investissement, le titre visé, le ou les marchés concernés ainsi que les
moyens qui sont affectés au contrat ;
- chaque semestre et lorsqu'il est mis fin au contrat, du bilan de sa mise en œuvre en précisant les
moyens en titres et en espèces disponibles à la date du bilan et à la signature du contrat ;
- de toute modification des informations mentionnées au premier tiret.
Le communiqué est mis en ligne sur le site de l'AMF ainsi que sur celui d’ITISSALAT AL MAGHRIB.
Par ailleurs, ITISSALAT AL MAGHRIB doit également faire des déclarations mensuelles par email auprès
de la surveillance de l’AMF sur les opérations réalisées durant la période.
Toute l’information communiquée sur la place boursière de Paris sera communiquée, dans les mêmes
conditions, au Maroc. Plus précisément, les déclarations mensuelles faites à l’AMF seront transmises au
CDVM et le bilan mensuel sera mis en ligne sur le site Internet de Maroc Telecom et cela conformément à la
circulaire du CDVM entrée en vigueur le 1er avril 2012 et modifiée les 8 avril et 1er octobre 2013.
Le rachat d’actions propres intervient également en cas de liquidité du titre s’écartant significativement des
niveaux habituels, empêchant la formation normale du cours sur le marché. Le programme de rachat
d’actions propres par ITISSALAT AL MAGHRIB en vue de régulariser le marché de ses titres ne peut
poursuivre d’autres objectifs que la régularisation du cours de l’action sur le marché boursier.
- La constitution d’un stock de titres afin de procéder ultérieurement à une opération financière ou à
une allocation aux salariés ;
- L’annulation postérieure des titres rachetés ;
- La recherche d’un résultat financier ;
- Le soutien du cours en s’opposant à une tendance forte du marché.
Par ailleurs et conformément aux amendements du 8 avril et 1er octobre 2013 de la circulaire du CDVM, un
contrat de liquidité sera adossé au présent programme de rachat selon les modalités suivantes :
- conformément à la septième résolution de l’AGO du 22 avril 2014, le contrat de liquidité porte sur 20% du
programme de rachat, soit 300 000 actions ;
- le compte titres affecté au contrat de liquidité doit impérativement être soldé au plus tard à la fin du
programme de rachat ;
1
Hors frais d’achat et de vente
Par ailleurs, conformément à l’article 3.12.1 du règlement général de la bourse des valeurs, qui stipule
que « l’émetteur désirant mettre en œuvre un programme de rachat, doit informer la société gestionnaire des
modalités dudit programme au moins 5 jours de bourse avant son démarrage ». ITISSALAT AL MAGHRIB
devra informer la Bourse des valeurs des modalités du programme le 24 avril 2014 au plus tard. Tout retard
dans l’information de la société gestionnaire est susceptible de retarder la date de début du programme.
Le programme ne peut démarrer que 5 jours de bourse après avoir informé la société gestionnaire sans pour
autant modifier la date de fin de programme.
Le contrat peut être reconduit d’année en année, par reconduction expresse, sans que sa durée totale ne
puisse dépasser 3 ans; soit une date d’expiration maximale prévue pour le 17 octobre 2014. Avant cette date,
un nouveau contrat sera signé avec un prestataire de services d’investissement pour être transmis au CDVM
et à la Bourse de Casablanca.
A noter qu’un délai de 5 jours de bourse est nécessaire entre l’information de la Bourse de Casablanca et le
démarrage du nouveau programme du rachat tel que exécuté par le nouveau prestataire de services
d’investissement.
Par ailleurs, par contrat signé le 4 septembre 2007, la société ITISSALAT AL MAGHRIB a confié à Rothschild
& Cie Banque la mise en œuvre, à Paris, d’un contrat de liquidité conforme à la Charte de déontologie établie
par l’Association française des Entreprises d’investissement.
Ainsi, ITISSALAT AL MAGHRIB a affecté un montant total de 55 millions de dirhams pour l’exécution du
contrat de régularisation de cours à Casablanca, et un montant de 5 millions d’euros pour l’exécution du
contrat de liquidité à Paris.
Les achats et les cessions des actions Maroc Telecom seront effectués, à tout moment sur la Bourse de Paris et
sur le Marché Central de la Bourse de Casablanca, aux prix d’achat et de vente entrant dans la fourchette
d’intervention autorisée par l’Assemblée Générale Ordinaire du 22 avril 2014, sous réserve des ajustements
liés aux éventuelles opérations sur le capital. Ces ajustements seront approuvés dans le cadre des
autorisations par les organes sociaux de la société.
Le programme de rachat en vue de régulariser le marché de l’action consiste à intervenir sur le marché par
l’émission d’ordres d’achat et/ou de vente dans l’objectif de réduire la volatilité et les variations excessives
du cours de l’action.
1
Equivalent à la trésorerie à l’actif du bilan dans les états financiers sociaux à fin décembre 2013.
Le rachat d’actions en vue de régulariser le marché intervient également en cas de liquidité de l’action
s’écartant significativement des niveaux habituels, empêchant la formation normale du cours.
Conformément aux dispositions réglementaires régissant les rachats en bourse au Maroc, ITISSALAT AL
MAGHRIB s’engage à ne pas initier d’ordre de bourse en application du programme de rachat ni de donner
des instructions de nature à orienter les interventions de Rothschild & Cie Banque.
Conformément aux dispositions de la circulaire du CDVM entrée en vigueur le 1 er avril 2012 et modifiée les
8 avril et 1er octobre 2013 et en application de l’article 1er du décret n° 2-02-556 fixant les formes et conditions
dans lesquelles peuvent s’effectuer les rachats en bourse par les sociétés anonymes de leurs propres actions
en vue de régulariser le marché, tel que modifié et complété, ITISSALAT AL MAGHRIB doit désigner une
société de bourse unique pour l’exécution de son programme de rachat au Maroc en vue de régulariser le
marché.
A cet effet, Rothschild & Cie Banque, en tant que prestataire de service d’investissement, a porté son choix
sur la société M.S.IN avec laquelle il a conclu un contrat de sous-traitance de la prestation de régulation sur
la bourse de Casablanca. Ainsi, et suite à son agrément par ITISSALAT AL MAGHRIB, M.S.IN est la société
de bourse unique chargée de l’exécution, au Maroc, des ordres d’achats et de ventes formulés par Rothschild
& Cie Banque dans le cadre de la régularisation du cours.
Toutefois, Rothschild & Cie Banque demeure seul responsable de la bonne exécution des obligations
découlant du programme de rachat d’actions nonobstant la sous-traitance précitée et assume toute
défaillance ou transgression de la réglementation boursière marocaine émanant de M.S.IN.
Dans le cadre du programme de rachat, Rothschild & Cie Banque étant seul juge des mouvements et
montants d’intervention sur le marché et est libre de prendre l’initiative de donner des instructions à M.S.IN
en vue d’exécuter des transactions à l’achat ou à la vente des actions ITISSALAT AL MAGHRIB, sous
réserve notamment du respect :
Toutefois, ITISSALAT AL MAGHRIB a la faculté de résilier le contrat de prestation avec Rothschild & Cie
Banque. Dans ce cas, ITISSALAT AL MAGHRIB devra informer, sans délais, le CDVM et la Bourse de
Casablanca.
Lorsqu’une opération sur titres a un impact sur le nombre d’actions ou leur nominale, comme une
augmentation de capital, ou une division ou regroupement d’actions, ITISSALAT AL MAGHRIB prend, à
l’avance, les dispositions nécessaires afin de faire valider, par son Assemblée Générale et le CDVM, les
nouvelles caractéristiques du programme et en informe à l’avance Rothschild & Cie afin d’éviter toute
interruption du programme de rachat.
L’intervention de Rothschild & Cie Banque, en tant que prestataire de service d’investissement chargé de la
gestion du programme de rachat, ne doit pas entraver le bon fonctionnement du marché. L’exécution du
programme de rachat par M.S.IN ne doit pas non plus induire en erreur sur le marché de l’action notamment
sur l’identité, la qualité ou les intentions des acheteurs ou vendeurs.
Par ailleurs, M.S.IN doit assurer la traçabilité des transactions réalisées au titre du Programme de Rachat :
en reproduisant, à tout moment, le détail des transactions réalisées dans le cadre du Programme
de rachat et du contrat de liquidité qui lui est adossé ;
en renseignant, au moment de l’envoi des ordres dans le système de cotation de la bourse, la
référence distinguant les transactions relatives au Programme de Rachat selon la codification
adoptée par la société gestionnaire de la Bourse des valeurs ;
en adressant à Rothschild & Cie Banque la liste détaillée des transactions réalisées au titre du
Programme de Rachat selon un modèle convenu, lequel devant mentionner, au minimum, les
informations prévues au niveau de la circulaire du CDVM entrée en vigueur le 1 er avril 2012.
En outre, M.S.IN transmettra un avis d’opéré à Rothschild & Cie Banque à la réalisation de chaque
transaction entrant dans le programme de rachat et du contrat de liquidité qui lui est adossé. Cet avis
reprendra toutes les caractéristiques de la transaction : date de l’opération, date de règlement, lieu
d’exécution (marché central), sens de l’opération (achat/vente), cours d’exécution, montant brut,
Commissions Société de Bourse, Commissions Bourse de Casablanca, Montant de la TVA et Montant Net.
Aussi, dans le délai de 5 jours après la fin de chaque mois, ITISSALAT AL MAGHRIB informe le CDVM des
transactions exécutées sur l’action (date, volume et prix par action) pour le compte de ses dirigeants et de
toutes autres personnes morales que ledit émetteur contrôle au sens de la loi 17-95.
- le compte titres affecté au contrat de liquidité doit impérativement être soldé au plus tard à la fin du
programme de rachat ;
- le principe d’indépendance : la personne en charge du contrat de liquidité doit être distincte de celle en
charge du programme de rachat. Aussi, à aucun moment, il ne peut y avoir d’entente entre lesdites
personnes pour leurs interventions sur la valeur ;
- le principe de permanence : le Mandataire s’engage à être présent sur 80% des séances de bourse à compter
de démarrage du contrat de liquidité et ce pendant la durée du programme de rachat d’actions ;
- le principe de présence sur le carnet d’ordres aussi bien à l’achat qu’à la vente : Le Mandataire s’engage à
assurer l’achat de 1 000 actions et la vente de 1 000 actions, chaque séance de bourse.
- le principe de non accumulation : le contrat de liquidité ne doit pas avoir pour objectif l’accumulation d’un
stock de titres.
- Si un stock résiduel venait à rester détenu par l’émetteur à l’issue du programme de rachat, il doit
être soldé dans les 12 mois à compter de la fin dudit programme dans les conditions suivantes :
le stock cumulé porte sur l’ensemble du programme de rachat y compris celui du contrat de
liquidité ;
le stock cumulé peut être cédé via le marché central et/ou le marché de blocs ;
la sortie à travers le marché central se fait selon les mêmes règles d’intervention sur le marché
qui s’appliquent au programme de rachat.
Depuis la mise en place du dernier programme de rachat le 7 mai 2013 et jusqu’au 28 février 2014, le cours
de bourse IAM a évolué dans une fourchette comprise entre 86,90 et 112,35 dirhams atteints respectivement
le 29 août 2013 et le 9 mai 2013.
VOLUME COURS_CLOTURE
400 000 k
Prix maximum d'achat du
140
programme actuel : 150DH
350 000 k
120 Prix maximum d'achat du
nouveau programme : 135 DH
300 000 k
100
250 000 k
Prix mimimum de vente du
programme actuel : 80 DH
80
200 000 k
40 100 000 k
20 50 000 k
0 0k
janv.-13 févr.-13 mars-13 avr.-13 mai-13 juin-13 juil.-13 août-13 sept.-13 oct.-13 nov.-13 déc.-13 janv.-14 févr.-14
i. L'établissement du prix maximum d'achat correspond à 125% (afin de tenir compte d'un potentiel
d'appréciation du titre) du cours moyen calculé entre :
- Le cours de clôture le plus haut sur l’année 2013 (114,50 MAD) ;
- Le cours moyen pondéré des échanges enregistrés sur le titre en 2013 (100,64 MAD) ; (Source Bloomberg : «
Historique IAM en 2013») ;
Soit (100,64 + 114,50) / 2 * 125% = 134,46 MAD, arrondi à 135 MAD.
ii. L’étude technique ci-après du titre nous enseigne que l’objectif de Fibonacci N*(-2) extrapolé à
134,75 MAD converge vers la ligne de cou (135 MAD) de la figure en « Tête & Epaules » déployée par le titre
sur les neuf dernières années.
i. L'établissement du prix minimum de vente correspond à 75% (afin de tenir compte d'un potentiel de
baisse du titre) du cours moyen calculé entre :
- Le cours de clôture le plus bas sur l’année 2013 (86,91 MAD) ;
- Le cours moyen pondéré des échanges enregistrées sur le titre en 2013 (100,64 MAD) ;
(Source Bloomberg : « Historique IAM en 2013») ; Soit (100,64 + 86,91) / 2 * 75% = 70,33 MAD, arrondi à 70
MAD.
ii. L’étude technique ci-après du titre nous enseigne qu’en cas de décrochage du titre sous la zone de
support que définissent l’objectif de LIGNE
Fibonacci N*(-6) situé à 90,00 MAD et le prix de l’offre proposé par
DE TÊTE = 210.00 MAD FIBONACCI TARGET N°(+4) = 207.80 MAD
Etisalat pour acquérir la participation de Vivendi dans IAM (92,60 MAD), un repli du titre sur le niveau FIBONACCI TARGET N°(+3) = 199.05 MAD
de l’objectif de Fibonacci N*(-7) situé à 71,25 MAD est à envisager, avec 80,00 MAD comme support FIBONACCI TARGET N°(+2) = 190.30 MAD
160
155
150
FIBONACCI TARGET N°(-1) = 145.15 MAD
145
140
FIBONACCI TARGET N°(-2) = 134.75 MAD
135
130
FIBONACCI TARGET N°(-3) = 126.30 MAD
LIGNE DE COU =135.000 MAD 125
115
110
105
85
SUPPORT 80.00 MAD
80
E = EARNINGS 55
D = DIVIDENDS 50
FIBONACCI TARGET N°(-8) = 44.250 MAD
MAROC TELECOM PRICE TREND DURING THE LAST 9 YEARS 45
.12
Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
4 500 000
Nombre d'actions Maroc Telecom échangés à Casablanca
4 000 000
3 500 000
3 000 000
2 500 000
2 000 000
1 500 000
1 000 000
500 000
-
janv.-13 févr.-13 mars-13 avr.-13 mai-13 juin-13 juil.-13 août-13 sept.-13 oct.-13 nov.-13 déc.-13 janv.-14 févr.-14
500 000
Nom bre d'actions Maroc Telecom échangés à Paris
450 000
400 000
350 000
300 000
250 000
200 000
150 000
100 000
50 000
-
janv .-13 f év r.-13 mars-13 av r.-13 mai-13 juin-13 juil.-13 août-13 sept.-13 oct.-13 nov .-13 déc.-13 janv .-14 f év r.-14
En termes de volume de titres échangés à Casablanca, les périodes les plus actives ont été par ordre
d’importance le mois de novembre 2013 avec près de 11,3 millions de titres échangés suivi de février 2013
avec plus de 3,3 millions de titres et d’octobre 2013 avec plus de 2,7 millions de titres.
Les volumes du mois de novembre 2013 s’expliquent par le reclassement des trois titres marocains de
l’indice MSCI Emerging (Maroc Telecom, Attijari et Addoha) vers l’indice MSCI Frontier. De ce fait des
volumes d’échanges très importants ont été engendrés sur le titre (le volume de ce mois présente près de
29% du volume global de la période observée). Les fonds indiciels qui se benchmarkent sur le MSCI
Emerging ont vendu le titre IAM, qui a pu résister à cette pression vendeuse grâce à l’intérêt des
investisseurs locaux principalement.
Les volumes du mois de février 2013 s’expliquent, comme évoqué par les articles de presse, par l’intérêt
d’opérateurs internationaux (Etisalat, Qtel, KT Corp) et leur designations des banques conseils, dans la
recherche d’un financement en vue du dépôt d’une offre sur les 53% de Vivendi dans Maroc Telecom. Ceci a
draîné d’importants flux acheteurs sur le titre, ainsi le volume d’échanges s’est établi à près de 351 MMAD
vs. 215 MMAD le mois de janvier 2013 (+63%).
En revanche, au mois d’octobre 2013, les statistiques publiées par BAM quant à l’augmentation des crédits
bancaires d’une part et la publication des résultats trimestriels satisfaisants par les grandes capitalisations
boursières d’autre part, ont entraîné certains mouvements de rotation sectorielle par les gestionnaires de
porte-feuille afin de favoriser ces valeurs notamment les valeurs cycliques. En réaction, une hausse générale
du marché a été engendrée. Maroc Telecom n’est pas en reste et les volumes d’échanges sur le titre se sont
fortement appréciés durant ce mois, pour s’établir à près de 265 MMAD vs. 146 MMAD un mois auparavant.
2
Cours moyen = Montant total des transactions de la période en dirhams ou en euros divisé par le volume total des actions échangées
de la période
120
IAM-Casablanca (base 100) vs. Masi (base 100)
115
110
105
100
95
90
85
80
ja nv.-13 févr.-13 ma rs -13 a vr.-13 ma i -13 jui n-13 jui l .-13 a oût-13 s ept.-13 oct.-13 nov.-13 déc.-13 ja nv.-14 févr.-14
IAM MASI
140
IAM-Paris (base 100) vs. CAC 40 (base 100)
130
120
110
100
90
80
70
ja nv.-13 févr.-13 ma rs -13 a vr.-13 ma i-13 jui n-13 jui l .-13 a oût-13 s ept.-13 oct.-13 nov.-13 déc.-13 ja nv.-14 févr.-14
IAM CAC40
A Casablanca, durant la période considérée, le titre Maroc Telecom a connu quatre principaux mouvements :
- une période de baisse (janvier – février 2013) expliquée principalement par le repli général qu’avait
connu les grandes capitalisations de la place et l’arbitrage des gestionnaires de fonds en faveur des
obligations d’Etat devant les faibles perspectives de croissance du marché actions. Le titre a
pourtant superformé le Masi pendant cette période. Il a atteint un plus haut de 108,50 MAD
le 28 février 2013 et un plus bas de 102,10 MAD le 29 janvier 2013.
- une période haussière entre mars et avril 2013 où le titre a sur-performé son indice de référence. Sur
cette période le titre a atteint un plus haut de 115,45 MAD le 29 avril 2013 et un plus bas de 104,50
MAD le 22 mars 2013.
- un mouvement baissier (mai - novembre 2013) animé essentiellement par l’annonce de l’offre à
92,6 MAD/action d’Etisalat pour l’acquisition de 53% de la participation de Vivendi dans Maroc
Telecom et l’annonce de MSCI de la dégradation du Maroc au sein de ses indices et sa perspective
de pondération au sein de MSCI frontier vs. Emerging market précédemment. Durant cette période,
le plus haut niveau de 112,35 MAD a été atteint le 9 mai 2013 et le plus bas niveau de 86,90 a été
atteint le 29 août 2013.
- Une période d’hésitation de faible amplitude à partir du mois de décembre et jusqu’à fin février
2014, mais le titre a continué de sur-performer son indice de référence. Sur cette période le titre a
atteint un plus haut de 102,00 MAD le 28 février 2014 et un plus bas de 95,50 MAD le 2 décembre
2013.
A Paris, le titre a calqué sa trajectoire sur celle de Casablanca enregistrant les mêmes phases de hausse et de
baisse et il a sous-performé le CAC40 pendant toute la période d’observation.
Il ressort du tableau ci-dessus que le cours de Maroc Telecom a baissé, entre le début et la fin de la période
d’observation, de 3,82% à Casablanca et de 11,10% à Paris.
Synthèse des principaux indicateurs boursiers de l’action Maroc Telecom entre le 2 janvier 2013 et le
28 février 2014 :
Casablanca Date Paris Date
Montant total des transactions de la période en dirhams ou en euros divisé par le volume total des
(3) Cours moyen pondéré =
actions échangées de la période
(4) Coefficient de liquidité = Nombre d’actions échangées sur la période divisé par le nombre d’actions composant le capital
Nombre de séances où l’action Maroc Telecom a été traitée divisé par le nombre total des séances de la
(5) Taux de cotation =
période
Ecart-type des performances quotidiennes du titre au cours de douze mois multiplié par la racine carrée de 260
(6) Volatilité à long terme =
(7) Volatilité à court terme = Ecart-type des performances quotidiennes du titre des vingt dernières séances multiplié par la racine carrée de 260
Par ailleurs, du fait de sa double cotation à Casablanca et Paris, le cours du titre Maroc Telecom présente
chaque jour un différentiel entre les deux places.
Durant la période considérée, l’évolution du différentiel de cours entre les deux places n’a pas connu de
mouvements prolongés distincts comme le démontre l’évolution de la Moyenne Mobile sur le graphique.
Les quelques fortes hausses et baisses qu’a connu le différentiel seraient dues à des opérations d’arbitrage
entre les deux places.
Evolution mensuelle des principaux indicateurs boursiers de l’action Maroc Telecom entre le 1er janvier 2013
et le 28 février 2014.
Ce programme a été abrogé par un autre programme qui a commencé le 29 mai 2008.
2/ La Société a obtenu le visa du CDVM le 9 mai 2008 sous la référence VI/EM/017/2008 pour la Notice
d’information relative au programme de rachat d’actions en vue de régulariser le marché, et l’accord de
l’assemblée générale des actionnaires réunie le 28 mai 2008 sur la résolution y afférente.
Au 29 novembre 2009, le bilan des programmes de rachat d’actions se présentait comme suit :
3/ La Société a obtenu le visa du CDVM le 16 novembre 2009 sous la référence VI/EM/036/2009 pour la
Notice d’information relative au programme de rachat d’actions en vue de régulariser le marché, et l’accord
de l’assemblée générale des actionnaires réunie le 03 décembre 2009 sur la résolution y afférente.
4/ La Société a obtenu le visa du CDVM le 31 mars 2011 sous la référence VI/EM/007/2011 pour la Notice
d’information relative au programme de rachat d’actions en vue de régulariser le marché, et l’accord de
l’assemblée générale des actionnaires réunie le 18 avril 2011 sur la résolution y afférente.
Ce programme a été abrogé par un autre programme qui a commencé le 07 mai 2012.
5/ La Société a obtenu le visa du CDVM le 09 avril 2012 sous la référence VI/EM/010/2012 pour la Notice
d’information relative au programme de rachat d’actions en vue de régulariser le marché, et l’accord de
l’assemblée générale des actionnaires réunie le 24 avril 2012 sur la résolution y afférente.
Ce programme a été abrogé et remplacé par un autre programme qui a commencé le 07 mai 2013.
6/ La société a obtenu le visa du CDVM le 5 avril 2013 sous la référence VI/EM/005/2013 pour la Notice
d’information relative au programme de rachat d’actions en vue de régulariser le marché, et l’accord de
l’assemblée générale des actionnaires réunie le 24 avril 2013 sur la résolution y afférente.
Ce programme sera abrogé et remplacé par le programme objet de la présente notice d’information.
Les rachats de ses propres actions par la société sont comptabilisés à la valeur d'achat desdites actions, hors
frais d'acquisition, au niveau des titres et valeurs de placement.
Les plus et moins values constatées lors de la cession sont enregistrées au compte de résultat.
A la fin de chaque exercice, la valeur des titres en portefeuille sera comparée au cours boursier moyen du
mois de décembre. Seules, les moins-values latentes donnent lieu à la constitution de provisions pour
dépréciation.
La plus ou moins value latente relative au stock d’actions au 31 décembre 2013 se présente comme suit :
Bourse de Casablanca :
Bourse de Paris :
Traitement fiscal
La Société exerce également son activité sous les noms commerciaux « IAM » et « Maroc Telecom ».
3.1.2 Coordonnées
Téléphone : +212 (0) 5 37 71 26 26
e-mail : [email protected]
Site : www.iam.ma
La valeur nominale des actions peut être augmentée ou réduite dans les conditions prévues par les lois et
règlements en vigueur.
Le capital social peut être augmenté, réduit ou amorti par décision de l’assemblée compétente, et dans les
conditions prévues par les lois et règlements en vigueur.
La Société a été immatriculée au registre du commerce de Rabat le 10 février 1998, sous le n°48 947.
3.1.7 Durée
La durée de la Société est fixée à quatre-vingt dix-neuf (99) années à compter de son immatriculation au
Registre du Commerce, sauf les cas de dissolution anticipée ou de prorogation prévus par la loi et les statuts.
• Créer, acquérir, posséder et exploiter tous biens meubles et immeubles et fonds de commerce
nécessaires ou simplement utiles à ses activités et notamment ceux dont le transfert ou la mise à
disposition en sa faveur est prévu par les dispositions légales ;
• Créer, acquérir, prendre en concession et exploiter ou céder, tous brevets, procédés ou marques de
fabrique;
• Par tous moyens de droit, participer à tous syndicats financiers, entreprises ou sociétés, existants ou
en formation, ayant un objet similaire ou connexe au sien ;
La Société étant cotée sur un marché réglementé au Maroc, les dispositions de divers lois, règlements,
arrêtés, décrets et circulaires Marocains lui sont applicables.
Par ailleurs, en raison de l’admission des actions de la Société au Premier marché de Nyse Euronext,
certaines dispositions du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers (France) et du Code
monétaire et financier français lui sont applicables.
3.2 ORGANISATION
3.2.1 Organes de direction et de surveillance
Le Directoire
a- Composition du Directoire
Fonction actuelle et occupation Echéance
Nom (âge) Date de nomination*
principale du mandat
Abdeslam Président 1ère nomination : 2017
AHIZOUNE 20 février 2001
(58 ans) Renouvellement le 20 février
2013
Larbi Directeur Général 1ère nomination : 2017
GUEDIRA Services 20 février 2001
(59 ans) Renouvellement le 20 février
2013
Laurent Directeur Général 1 nomination :
ère 2017
MAIROT Administratif et Financier 23 Juillet 2012
(45 ans) Renouvellement le 20 février
2013
La date de nomination des membres du Directoire correspond à la date de tenue du Conseil de Surveillance
qui l’a décidé.
(Source Maroc Telecom)
Selon le droit marocain, le Directoire est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes
circonstances au nom de la Société ; il les exerce dans la limite de l'objet social et sous réserve de ceux qui
sont expressément attribués par la loi et par les statuts au Conseil de Surveillance et aux assemblées
d'actionnaires.
Dans les rapports avec les tiers, la Société est engagée même par les actes du Directoire qui ne relèvent pas
de l’objet social et des statuts, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet
et/ou les dispositions statutaires ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que
la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve.
Les dispositions des statuts limitant les pouvoirs du Directoire sont inopposables aux tiers.
Sauf dispense accordée par le Conseil de Surveillance statuant à la majorité qualifiée des trois-quarts, les
membres du Directoire doivent être salariés de la Société et/ou être présents plus de 183 jours par an sur le
territoire marocain.
Le Conseil de Surveillance
Date
Fonction Echéance Occupation
Nom (âge) de Renouvellement /
actuelle du mandat ou emploi principal
Ratification
Mohamed Président AG du 22 avril 2014 AGO appelée à Ministre de l’Economie et
BOUSSAÏD* statuer sur les des Finances
(52 ans) comptes 2018
Jean-René Vice-Président AG du 24 avril 2013 AGO appelée à Président du Conseil de
FOURTOU statuer sur les Surveillance de Vivendi
(74 ans) comptes 2018
Mohamed Membre AG du 22 avril 2014 AGO appelée à Ministre de l’Intérieur
HASSAD* statuer sur les
(61 ans) comptes 2018
Les statuts peuvent subordonner à l'autorisation préalable du Conseil de Surveillance la conclusion des
opérations qu'ils énumèrent. Lorsqu'une opération exige l'autorisation du Conseil de Surveillance et que
celui-ci la refuse, le Directoire peut soumettre le différend à l'assemblée générale pour décision.
La cession d'immeubles par nature, la cession totale ou partielle de participations, la constitution des sûretés
ainsi que les cautions, avals et garanties font l’objet d’une autorisation du Conseil de Surveillance. Celui-ci
fixe un montant pour chaque opération. Toutefois, le Directoire peut être autorisé à donner, sans limite de
montant, des cautions, avals ou garanties aux administrations fiscales et douanières.
Lorsqu'une opération dépasse le montant ainsi fixé, l'autorisation du Conseil de Surveillance est requise
dans chaque cas. Le Directoire peut déléguer le pouvoir qu'il a reçu en application des alinéas précédents.
L'absence d'autorisation est inopposable aux tiers, à moins que la Société ne prouve que ceux-ci en aient eu
connaissance ou ne pouvaient l'ignorer.
A toute époque de l'année, le Conseil de Surveillance opère les vérifications et les contrôles qu'il juge
opportuns et peut se faire communiquer les documents qu'il estime utile à l'accomplissement de sa mission.
Les membres du Conseil de Surveillance peuvent prendre connaissance de toutes informations et
renseignements relatifs à la vie de la Société. Une fois par trimestre au moins, le Directoire présente un
rapport au Conseil de Surveillance. Après la clôture de chaque exercice et dans le délai de trois mois, le
Directoire présente au Conseil de Surveillance, aux fins de vérification et de contrôle, les documents visés
dans la loi 17-95 relative aux sociétés anonymes telle que complétée et amendée par le Dahir n°1-08-18
du 17 Joumada I 1429 portant promulgation de la loi 20-05.
Le Conseil de Surveillance présente à l'assemblée générale ses observations sur le rapport du Directoire ainsi
que sur les comptes de l'exercice.
Les membres du Conseil de Surveillance ne sont pas liés à la Société par un contrat de travail.
Le Comité d’Audit
Maroc Telecom est doté d’un Comité d’Audit, chargé notamment de faire des recommandations et/ou
d’émettre des avis sur les procédures comptables régissant le fonctionnement du Groupe.
Monsieur Monkid MESTASSI, représentant de l’Etat marocain, est parti en retraite en 2012, son
remplacement est en cours.
(Source : Maroc Telecom)
Le Comité d’audit est composé d’un Président et de six membres permanents, à raison de trois représentants
pour l’Etat, trois pour Vivendi, dont le Président et un indépendant.
Le Comité d’audit s’est réuni en mai 2004 pour la première fois et a tenu trois réunions en 2013. Il a pour rôle
de faire des recommandations et émettre des avis au Conseil de surveillance, notamment dans les domaines
suivants :
- examen des comptes sociaux et comptes consolidés avant leur présentation au Conseil de
Surveillance,
- cohérence et efficacité du dispositif de contrôle interne de la Société,
- suivi du programme de travail des auditeurs externes et internes et examen des conclusions de
leurs contrôles,
- méthodes et principes comptables, ainsi que le périmètre de consolidation,
- risques et engagements hors bilan de la Société,
- suivi de la politique d’assurances,
- procédures de sélection des commissaires aux comptes, formulation d’avis sur le montant des
honoraires sollicités pour l’exécution de leur mission de contrôle légal et contrôle du respect des
règles garantissant leur indépendance, et
- tout sujet qu’il estime présenter des risques pour la Société ou des dysfonctionnements graves
de procédures.
Les membres du Comité d’audit ont un taux de présence aux réunions tenues en 2013 de 56% en moyenne.
3.2.2 HISTORIQUE
Maroc Telecom est l’opérateur historique de télécommunications du Royaume du Maroc. Il est présent sur
les segments de la téléphonie fixe, de la téléphonie mobile et de l’internet. A partir de 2001, le groupe Maroc
Telecom s’est engagé dans une dynamique de développement à l’international. Il a pris le contrôle à 51 %
des opérateurs historiques mauritanien (Mauritel, via la holding CMC), burkinabé (Onatel) en décembre
2006 et malien (Sotelma) en juillet 2009. En février 2007, il a pris le contrôle à hauteur de 51 % de Gabon
Telecom, qu’il gérait depuis cette date. L’opération a été finalisée en décembre 2010.
Par ailleurs, Maroc Telecom détient 100 % du capital de Casanet, l’un des premiers fournisseurs de solutions
internet au Maroc et éditeur du portail internet marocain menara.ma.
Maroc Telecom est organisé par Business Unit autour de ses métiers et services. Il regroupe d’une part ses
activités opérationnelles Fixe et Mobile au sein de la Direction Générale Services et la Direction Générale
Réseaux & Systèmes (DGRS) et d’autre part, des fonctions supports au sein des Direction Générale
Règlementation et Affaires Juridiques (DGRAJ) et Direction Générale Administration et Finances (DGAF).
Les directions générales assurent, dans le cadre des orientations définies par les organes de gestion, le suivi
des filiales et veillent au respect des règles de fonctionnement.
Maroc Telecom s’appuie sur une organisation décentralisée au Maroc composée de 8 Directions Régionales
disposant chacune de structures opérationnelles et de fonctions supports propres.
L’organigramme fonctionnel du groupe Maroc Telecom au 31 décembre 2013, se présente comme suit :
Depuis 2001, Maroc Telecom fait partie du groupe Vivendi, Holding française présente dans la musique, la
télévision, le cinéma et les télécommunications.
Le 5 novembre 2013, le groupe Vivendi a annoncé la signature d’un accord définitif avec Etisalat pour la
vente de sa participation dans le capital de Maroc Telecom. Etisalat est le premier opérateur de
télécommunications du Moyen-Orient, avec un chiffre d’affaires au 31 décembre 2013 de plus de
38,9 milliard AED (10,6 milliard USD) et une capitalisation boursière de 92,5 milliard AED (25,18 milliard
USD). L’accord définitif soumis à certaines conditions, devrait intervenir courant 2014.
Etisalat est présent dans 15 pays, au Moyen Orient (AEU, Arabie Saoudite), en Asie (Pakistan, Afghanistan et
Sri Lanka) et en Afrique (Egypte, Soudan, Côte d’Ivoire, Togo, Benin, Nigeria, Niger, Gabon, Tanzanie,
Centre Afrique). Le programme d’expansion internationale d’Etisalat a commencé en 2004 avec l’acquisition
de la 1ère licence Mobile 3G en Arabie Saoudite. Depuis, l’opérateur n’a pas cessé de se développer devenant
l’un des opérateurs les plus dynamiques du monde (le nombre de ses abonnés est passé de 4 millions en
2004 à 144 millions en 2013) (Source : Etisalat).
Nombre
Actionnaires d'actions/ droits % du capital/droits de vote
de vote
Groupe Vivendi 466 690 477 53,09%
Royaume du Maroc 263 728 575 30,00%
Dirigeants 87 236 0,01%
Public 147 870 902 16,82%
Auto-détention* 718 150 0,08%*
Total 879 095 340 100%
* Actions Maroc Telecom détenues directement ou indirectement par la société, aussi bien sur la place de Casablanca que celle de Paris.
Ces actions sont privées du droit de vote lors des Assemblées Générales
Source : Maroc Telecom
Le tableau ci-dessous indique les principales opérations réalisées sur le capital depuis la constitution de la
Société en 1998 :
25/02/1998 Constitution 100 000 000 - 1 000 000 1 000 000 100 100 000 000
25/03/1999 Augmentation 8 765 953 400 - 87 659 534 88 659 534 100 8 865 953 400
de capital
04/06/1999 Réduction de 75 000 000 - -750 000 87 909 534 100 8 790 953 400
capital*
28/10/2004 Réduction de - - 791 185 806 879 095 340 10 8 790 953 400
la valeur
nominale**
12/06/2006 Réduction de 3 516 381 360 - - 879 095 340 6 5 274 572 040
capital par
voie de
réduction de la
valeur
nominale de
l’action ***
* lors de sa constitution, le capital initial était libéré du quart, la réduction de capital ainsi réalisée permet de ramener le capital à un
niveau entièrement libéré.
** par voie d'échange obligatoire de 10 actions nouvelles de 10 dirhams de valeur nominale contre 1 action ancienne de 100 dirhams de
valeur nominale.
*** l’assemblée générale mixte des actionnaires réunie le 30 mars 2006 a autorisé la réduction de capital de Maroc Telecom, non motivée
par des pertes, par voie de réduction de la valeur nominale de l’action de 10 à 6 dirhams.
3.4 ACTIVITES
Variation
IFRS en millions de MAD 2012(1) 2013 Variation à taux de change
constant(3)
Chiffre d’affaires 29 849 28 559 -4,3% -4,3%
EBITDA 16 720 16 213 -3,0% -3,0%
Marge (%) 56,0% 56,8% +0,8 pt +0,8 pt
EBITA avant restructurations 11 846 11 178 -5,6% -5,6%
Marge (%) 39,6% 39,1% -0,5 pt -0,5 pt
EBITA 10 968 10 978 +0,1% +0,1%
Résultat Net part du Groupe 6 709 5 540 -17,4% -17,4%
Marge (%) 22,5% 19,4% -3,1 pts -3,1 pts
CAPEX (2) 5 385 4 796 -10,9%
CAPEX / CA 18,0% 16,8% -1,2 pt
CFFO avant restructurations 12 635 11 715 -7,3%
CFFO 11 834 11 644 -1,6%
Dette Nette 7 111 6 890 -3,1%
Dette Nette / EBITDA 0,4 x 0,4 x -
Chiffre d’affaires
Au cours de l’année 2013, le groupe Maroc Telecom a réalisé un chiffre d’affaires consolidé (4) de 28 559
millions de dirhams, en retrait de 4,3% par rapport à 2012 (-4,3% à taux de change constant(3)). Cela
s’explique par le recul du chiffre d’affaires au Maroc (-8,1%), dû aux fortes baisses de prix du Mobile et à la
réduction des tarifs de terminaison d’appel, compensées en partie par la forte croissance des revenus de
l’International (+9,5%).
Au quatrième trimestre, le chiffre d’affaires du Groupe est en recul de 3,3% par rapport à 2012, à 7 091
millions de dirhams.
Le parc du Groupe s’établit à plus de 37 millions de clients, en forte progression de 13,3% par rapport à 2012.
Cette bonne dynamique est tirée essentiellement par l’International dont le parc atteint 16,8 millions de
clients, en croissance de 28,8% en un an.
Résultat opérationnel
A fin 2013, le résultat opérationnel(5) (EBITA) consolidé du groupe Maroc Telecom s’établit à 10 978 millions
de dirhams, en augmentation de 0,1% (+0,1% à taux de change constant) par rapport à 2012. Hors charges de
restructuration comptabilisées en 2012 (877 millions de dirhams) et en 2013 (200 millions de dirhams),
l’EBITA serait en retrait de 5,6% en un an (-5,6% à taux de change constant), avec une marge d’exploitation
élevée de 39,1%, en baisse limitée de 0,5 pt. Ce léger fléchissement s’explique par la hausse des charges
d’amortissement (+3,3%) liées aux importants programmes d’investissement réalisés au Maroc et dans les
filiales à l’International.
Résultat net
Pour l’exercice 2013, le résultat net part du groupe Maroc Telecom ressort à 5 540 millions de dirhams, en
retrait de 17,4% (-17,4% à taux de change constant) par rapport à 2012, suite à la comptabilisation d’une
charge nette** de 1,0 milliard de dirhams consécutivement au règlement du litige fiscal.
Cash-flow
Au 31 décembre 2013, les flux nets de trésorerie opérationnels (CFFO(6)) sont en baisse limitée de 1,6% à
11 644 millions de dirhams, par rapport à la même période de 2012. Hors charges de restructuration, ils
s’établissent à 11 715 millions de dirhams, en baisse de 7,3% par rapport à 2012 et ce, malgré la croissance de
42,9% du CFFO de l’International. Cette évolution traduit la baisse de l’EBITDA, que ne compense qu’en
partie la baisse de 10,9% des investissements.
Au 31 décembre 2013, la dette nette (7) consolidée du groupe Maroc Telecom atteint 6 890 millions de
dirhams, en baisse de 3,1% par rapport au 31 décembre 2012. Elle représente seulement 0,4 fois l’EBITDA
annuel du Groupe.
Dividende
Le Conseil de surveillance de Maroc Telecom propose à l’Assemblée Générale des actionnaires du 22 avril
2014 la distribution d’un dividende ordinaire de 6 dirhams par action, soit un montant global de
5,3 milliards de dirhams, correspondant à l’intégralité du résultat distribuable au titre de l’exercice 2013.
Ce dividende sera mis en paiement à partir du 2 juin 2014.
**La charge nette d’un milliard de dirham correspond à l’impact du dénouement du contrôle fiscal à hauteur de 1,5 milliards de
dirhams et la reprise de la provision pour litige fiscal à hauteur de 468 MDH. IAM et la Direction Générale des Impôts ont conclu en
2013 un protocole d’accord mettant fin au différend né du contrôle fiscal portant sur les exercices 2005, 2006, 2007 et 2008. Au terme de
cet accord, IAM s’est acquitté de la somme de 1,5 milliards de dirhams.
A – Maroc
Au cours de l’exercice 2013, les activités au Maroc ont généré un chiffre d’affaires de 21 294 millions de
dirhams, en retrait de 8,1% par rapport à 2012, sous l’effet de la baisse continue des prix dans le Mobile
prépayé, en raison notamment du passage à la tarification à la seconde et de l’intensification de la cadence
des promotions.
Le résultat opérationnel avant amortissements (EBITDA) ressort à 12 308 millions de dirhams, en baisse de
8,2%, avec une marge élevé d’EBITDA à 57,8% quasi-stable (-0,1 pt) par rapport à 2012, du fait de la stabilité
des coûts opérationnels et de la progression de 1,8 pt du taux de marge brute.
Le résultat opérationnel (EBITA) s’est établi à 8 595 millions de dirhams, en baisse de 6,8% sur une année.
Hors charges de restructuration comptabilisées en 2012 et 2013, l’EBITA serait en retrait de 12,2%, soit une
marge de 41,3%. Cette évolution est liée à la baisse de l’EBITDA et à la hausse de 3,5% des charges
d’amortissement relatives aux importants investissements réalisés ces dernières années.
Les flux nets de trésorerie opérationnels au Maroc se contractent de 9,1% à 9 274 millions de dirhams, du fait
de la baisse de l’EBITDA que ne compense qu’en partie la réduction de 5,1% des investissements. Hors
charges de restructuration, les flux nets de trésorerie opérationnels sont en baisse de 15,0%, principalement
du fait de la baisse du chiffre d’affaires.
Mobile
Unité 2012 2013 Variation
Mobile
Parc(8) (000) 17 855 18 193 1,9%
Prépayé (000) 16 656 16 813 0,9%
Postpayé (000) 1 199 1 380 15,1%
dont Internet 3G actif
(000) 1 546 2 346 51,7%
ARPU(10) (MAD/mois) 78,6 69,1 -12,1%
Data en % de l’ARPU(11) (%) 11,1% 14,2% +3,1 pts
MOU (Min/mois) 122 146 19,4%
Churn(9) (%) 20,8% 22,2% +1,4 pts
Prépayé (%) 22,2% 23,7% +1,5 pts
Postpayé (%) 15,5% 16,5% +0,9 pt
Le chiffre d’affaires de l’activité Mobile au Maroc de l’année 2013 est en repli de 10,1% à 15 719 millions de
dirhams. Sur le quatrième trimestre, le chiffre d’affaires Mobile atteint 3 778 millions de dirhams, en baisse
de 9,7% en un an, en raison d’un environnement concurrentiel difficile.
Le parc(8) Mobile poursuit sa progression avec une augmentation de 1,9% en un an pour atteindre 18,193
millions de clients. Cette hausse tient à la croissance de 0,9% du parc prépayé (+157 000 clients) et à la bonne
dynamique du parc haute valeur postpayé (+15,1%), obtenues grâce à l’enrichissement continu des offres et
à la migration des clients prépayés vers les offres d’abonnement. Le taux d’attrition(9) (churn) augmente
légèrement pour atteindre 22,2% (+1,4 pts par rapport à 2012).
Le chiffre d’affaires Mobile sortant se contracte de 9,5% par rapport à 2012, la hausse de 19,4% du trafic
sortant n’ayant pas permis de compenser intégralement la baisse des prix de 27%. Le revenu des services
Mobile est en diminution de 9,2% du fait du recul de 8,0% du revenu entrant consécutif à la baisse des tarifs
de terminaison d’appel Mobile intervenue le 1er janvier 2013. Le revenu Equipement continue à se
réduire (-39,2% en un an) du fait de la volonté de Maroc Telecom de contenir ses coûts d’acquisition par
une politique plus ciblée de subvention des terminaux vendus.
L’ARPU(10) mixte pour l’année 2013 s’élève à 69 dirhams, en recul de 12,1% par rapport à 2012. L’impact des
fortes baisses des prix dans le Mobile, et de la réduction des tarifs de terminaison d’appel a été partiellement
compensé par la hausse de l’usage voix (+19,4%) et par la progression des services Data(11) qui représentent
14,2% de l’ARPU (+3,1 pts par rapport à 2012).
Le parc de l’Internet Mobile 3G(12) est en hausse de 51,7% pour atteindre 2,3 millions de clients à fin 2013.
Fixe et Internet
Unité 2012 2013 Variation
Fixe
Lignes Fixe (000) 1 269 1 379 8,7%
Accès Haut Débit(13) (000) 683 837 22,6%
Au 31 décembre 2013, les activités Fixe et Internet au Maroc ont réalisé un chiffre d’affaires de 7 391 millions
de dirhams, en progression de 10,8% par rapport à 2012, sous l’effet principalement de l’augmentation des
liaisons louées par le Mobile de Maroc Telecom au Fixe de Maroc Telecom (+91,6%). Hors cet effet, le chiffre
d’affaires des activités Fixe et Internet serait en retrait de 2,1%. Cependant, depuis juin 2013, le chiffre
d’affaires Fixe hors liaisons louées par le Mobile est de nouveau en légère croissance (+0,6% au deuxième
semestre). La bonne dynamique des offres double play ainsi que l’enrichissement des offres illimitées ont
favorisé la reprise de l’activité Fixe.
Le revenu de la Data Fixe progresse de 6,2% à 1 865 millions de dirhams soutenu par la croissance des parcs,
notamment de l’Internet haut débit.
L’accélération de la croissance du parc Fixe au Maroc se poursuit et atteint +8,7% sur un an à fin 2013,
comptant 1 379 milliers de lignes. L’activité Fixe bénéficie des baisses de prix, de l’enrichissement des offres
(notamment l’ajout dans les forfaits de minutes gratuites vers les mobiles) et surtout du succès de l’ADSL
dont le parc maintient son rythme élevé de progression (+22,6% en un an).
B - International
Variation
IFRS en millions de MAD 2012(1) 2013 Variation à taux de change
constant (3)
Chiffre d’affaires 7 079 7 754 9,5% 9,5%
Mauritanie 1 375 1 476 7,4% 9,4%
dont Services Mobile 1 257 1 357 7,9% 10,0%
Burkina Faso 2 067 2 211 7,0% 6,4%
dont Services Mobile 1 694 1 848 9,0% 8,5%
Gabon 1 291 1 478 14,5% 13,9%
dont Services Mobile 688 883 28,5% 27,8%
Mali 2 422 2 658 9,7% 9,1%
dont Services Mobile 2 055 2 283 11,1% 10,5%
Elimination -76 -69
EBITDA 3 307 3 904 18,1% 18,0%
Marge (%) 46,7% 50,4% +3,6 pts +3,7 pts
EBITA avant restructurations 1 826 2 383 30,5% 30,6%
Marge (%) 25,8% 30,7% +4,9 pts +5,0 pts
EBITA 1 749 2 383 36,3% 36,3%
Marge (%) 24,7% 30,7% +6,0 pts +6,1 pts
CAPEX(2) 1 592 1 195 -24,9% -24,6%
CAPEX / CA 22,5% 15,4% -7,1 pts
CFFO avant restructurations 1 680 2 401 +42,9%
CFFO 1 635 2 371 +45,0%
Dette Nette 1 052 461 -56,2%
Dette Nette / EBITDA 0,32 x 0,12 x -
Au cours de l’année 2013, les activités du groupe Maroc Telecom à l’International ont enregistré une hausse
de 9,5% (+9,5% à taux de change constant) de leur chiffre d’affaires par rapport à 2012, qui s’est établi à 7 754
millions de dirhams. Cette performance a été réalisée grâce à la très forte croissance des parcs Mobile
(+30,0%), soutenue par les importants investissements réalisés dans la couverture et la qualité des réseaux.
Sur la même période, le résultat opérationnel avant amortissements (EBITDA) a progressé de 18,1% par
rapport à 2012, (+18,0% à taux de change constant) à 3 904 millions de dirhams, soit une marge d’EBITDA de
50,4% en forte progression de 3,7 pts grâce à l’amélioration de 1,2 pt du taux de marge brute et à la maîtrise
des coûts opérationnels qui ne progressent que de 1,3%.
Le résultat opérationnel (EBITA) s’est établi à 2 383 millions de dirhams, en hausse de 36,3% par rapport à
2012 (+36,3% à taux de change constant). Hors charges de restructuration comptabilisées en 2012, l’EBITA
serait en hausse de 30,5% (+30,6% à taux de change constant) et la marge d’exploitation progresserait de 5,0
pts à 30,7%. Cette performance s’explique par la hausse du résultat opérationnel avant amortissements
(EBITDA) et des efforts d’optimisation des coûts, en dépit de la hausse de 2,9% des charges d’amortissement
(+2,7% à taux de change constant) relatives aux importants investissements réalisés ces dernières années.
Les flux nets de trésorerie opérationnels (CFFO) à l’International sont en forte augmentation de 45% à 2 371
millions de dirhams, tirés par la croissance du résultat opérationnel avant amortissements (EBITDA) et par
la baisse de 24,9% des investissements. Hors charges de restructuration, les flux nets de trésorerie
opérationnels seraient de 2 401 millions de dirhams.
Mauritanie
Mobile
A fin décembre 2013, les activités en Mauritanie ont généré un chiffre d’affaires de 1 476 millions de
dirhams, en hausse de 7,4% (+9,4% à taux de change constant), tiré par le Mobile dont le chiffre d’affaires des
services progresse de 7,9% (+10,0% à taux de change constant), sous l’effet de l’augmentation de l’usage
sortant (+24,6%).
Le parc Mobile s’établit à 1 872 milliers de clients en baisse de 7,0% par rapport à l’année dernière en raison
de l’intensification de la concurrence. Le parc Fixe et le parc Internet sont en croissance sur 12 mois de
respectivement 2,5% et 6,8%.
Burkina Faso
Mobile
Les activités au Burkina Faso ont généré en 2013 un chiffre d’affaires de 2 211 millions de dirhams, en hausse
de 7,0% (+6,4% à taux de change constant) par rapport à 2012, porté par la croissance soutenue des services
Mobile dont le chiffre d’affaires progresse de 9,0% (+8,5% à taux de change constant) et ceci, grâce à la
croissance du parc Mobile (+19,9%).
Le parc Fixe, à près de 94 000 clients, est en décroissance de 33,5% en raison de la fiabilisation du parc
CDMA opérée en mars 2013. De même, le parc Internet recule de 17,3% en un an, à près de 25 000 clients.
Gabon
Mobile
Le chiffre d’affaires au Gabon s’est établi en 2013 à 1 478 millions de dirhams, en hausse de 14,5% (+13,9% à
taux de change constant) par rapport à 2012, tiré essentiellement par la forte croissance de l’activité Mobile
dont le revenu des services progresse de 28,5% (+27,8% à taux de change constant) grâce à la forte croissance
du parc Mobile (+33,9%) consécutive à une nouvelle politique tarifaire et à l’amélioration continue de la
qualité de service.
Les parcs Fixe (+6,9%) et Internet (+26,4%) renouent avec la croissance grâce à l’enrichissement des offres
(gratuité Fixe à Fixe, doublement gratuit des débits Internet).
Mali
Mobile
Le chiffre d’affaires généré en 2013 par les activités au Mali a augmenté de 9,7% (+9,1% à taux de change
constant) par rapport à 2012, pour s’établir à 2 658 millions de dirhams, tiré par la croissance de l’activité
Mobile dont le revenu des services s’améliore de 11,1% (+10,5% à taux de change constant) grâce à la très
forte croissance du parc Mobile (+48,1%) et malgré la timidité de la reprise économique.
Les parcs Fixe et Internet restent en croissance soutenue de respectivement 12,0% et 12,9%.
Notes :
(1) Maroc Telecom a appliqué à compter du 1er janvier 2013, avec effet rétrospectif au 1er janvier 2012, la norme IAS19
amendée - Avantages du personnel. Les états financiers de l’exercice 2012 ont été retraités en conséquence conformément
à la nouvelle norme. Ce retraitement a affecté l’EBITDA de +17,0 MMAD, l’EBITA de +10,9 MMAD, le résultat net de
+7,9 MMAD, le résultat net part du Groupe de +4,0 MMAD et les minoritaires de +3,9 MMAD par rapport aux données
publiées à l’époque pour l’exercice 2012.
(2) Les CAPEX correspondent aux acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles comptabilisées sur la
période.
(3) Maintien d’un taux de change constant MAD/Ouguiya Mauritanienne/Franc CFA.
(4) Au 31 décembre 2013, Maroc Telecom consolide dans ses comptes les sociétés Mauritel, Onatel, Gabon Télécom,
Sotelma et Casanet.
(5) L’EBITA correspond au résultat opérationnel avant les amortissements des actifs incorporels liés aux regroupements
d’entreprises, les dépréciations des écarts d’acquisition et autres actifs incorporels liés aux regroupements d’entreprises
et les autres produits et charges liés aux opérations d’investissements financiers et aux opérations avec les actionnaires
(sauf lorsqu’elles sont directement comptabilisées en capitaux propres).
(6) Le CFFO comprend les flux nets de trésorerie provenant des activités d’exploitation avant impôts, tels que présentés
dans le tableau des flux de trésorerie, ainsi que les dividendes reçus des sociétés mises en équivalence et des
participations non consolidées. Il comprend aussi les investissements industriels nets, qui correspondent aux sorties
nettes de trésorerie liée aux acquisitions et cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles.
(7) Emprunts et autres passifs courants et non courants moins trésorerie (et équivalents de trésorerie) y compris le cash
bloqué pour emprunts bancaires.
(8) Parc actif, constitué des clients prépayés, ayant émis ou reçu un appel voix (payant ou gratuit) ou ayant émis un SMS
ou MMS durant les trois derniers mois, et des clients postpayés non résiliés.
(9) Hors impact de la résiliation exceptionnelle de clients inactifs.
(10) L’ARPU se définit comme le chiffre d’affaires (généré par les appels entrants et sortants et par les services de
données) net des promotions, hors roaming et ventes d’équipement, divisé par le parc moyen de la période. Il s’agit ici
de l’ARPU mixte des segments prépayé et postpayé.
(11) Le revenu Data mobile inclut le chiffre d’affaires de l’ensemble des services non-voix facturés (SMS, MMS, internet
mobile, etc.). A compter du 2ème trimestre 2012, le chiffre d’affaires data mobile inclut aussi la valorisation de l’accès
Internet 3G à 512 kbit/s inclus dans tous les forfaits postpayés de Maroc Telecom. La base de comparaison a été modifiée
rétroactivement.
(12) A compter de l’exercice 2011, le parc actif de l’Internet Mobile 3G inclut les détenteurs d’un contrat d’abonnement
postpayé (couplé ou non avec une offre voix) et les détenteurs d’une souscription de type prépayé au service Internet
ayant effectué au moins une recharge durant les trois derniers mois ou dont la recharge est valide.
(13) Le parc haut débit au Maroc inclut les accès bas débit et les liaisons louées.
La société a procédé à une revue des risques qui pourraient avoir un effet défavorable significatif sur son
activité, sa situation financière ou ses résultats (ou sur sa capacité à réaliser ses objectifs) et considère qu’il
n’y a pas d’autres risques significatifs hormis ceux présentés ci-dessous.
En outre, d’autres risques, qui ne sont pas encore identifiés ou sont actuellement considérés comme non
significatifs par Maroc Telecom, pourraient avoir le même effet négatif et les investisseurs pourraient perdre
tout ou partie de leur investissement.
Des actes éventuels de terrorisme, qu’ils aient lieu au Maroc ou ailleurs, pourraient affecter de manière
significative l’économie en général (notamment par une baisse du tourisme). Maroc Telecom ne peut pas
anticiper les conséquences de ces éventuels actes de terrorisme.
Maroc Telecom fait face à une intensification de la concurrence dans les principaux marchés sur lesquels
elle opère, qui pourrait entraîner une perte de parts de marché et une réduction des revenus de Maroc
Telecom
Les activités du groupe Maroc Telecom sont soumises à une concurrence forte, qui pourrait encore
s’intensifier avec la libéralisation des principaux marchés sur lesquels la Société intervient. Cette concurrence
exerce une pression sur Maroc Telecom et ses filiales, qui pourrait amener le groupe à procéder à des
nouvelles baisses des tarifs, augmenter ses dépenses de fidélisation et mettre en place des offres
promotionnelles, ce qui pourrait conduire à une réduction des revenus et des résultats du Groupe.
Pour répondre à ces demandes, ou même les anticiper, le Groupe doit procéder à des nouveaux
investissements importants, sans qu’il lui soit possible de s’assurer que les produits et les services ainsi
développés et proposés ne deviendront pas obsolètes à court terme.
A noter qu’en 2014, Maroc Telecom devrait faire face à une concurrence accrue sur les services fournis (voix
et data) à partir du réseau fixe cuivre, du fait de la mise en œuvre opérationnelle du dégroupage, pour lequel
un de ses concurrents manifeste un vif intérêt. Ce dernier sera en mesure notamment de proposer des
services multiples Play à partir des accès dégroupés.
Maroc Telecom sera par ailleurs soumis à une obligation de partage de l’ensemble de ses infrastructures
passives (notamment la fibre optique) qui risque de réduire de manière significative l’avantage compétitif
qu’il pourrait tirer de ses investissements, en particulier dans le très haut débit (FTTH notamment).
Sur le marché mobile, la mise en œuvre du roaming national dans les zones PACTE, et, si le projet de
modification de la loi 24-96 est adopté en l’état, dans les zones rurales et axes routiers déterminés par
l’ANRT, risque de priver Maroc Telecom de son avantage concurrentiel en termes de couverture.
Si le Groupe ne parvenait pas à maitriser ses coûts, sa situation financière pourrait être affectée
Dans le cas, où le Groupe ne parvenait pas à maîtriser ses coûts, ses marges d’exploitation et ses résultats
pourraient être affectés de manière négative.
Maroc Telecom a pour ambition constante de faire évoluer la structure de ses coûts, en particulier ses coûts
commerciaux et ses charges fixes. Maroc Telecom a adopté plusieurs plans de départs volontaires et mène
des actions continues pour générer des économies sur ses achats et sur ses frais de réseaux.
Maroc Telecom dépend de la fiabilité de ses systèmes d'information ; une défaillance ou une destruction
totale ou partielle de ses systèmes pourrait entraîner une perte de clients et une réduction de revenus
Maroc Telecom ne peut être payé pour ses services que dans la mesure où il utilise des systèmes
d'information (dont des systèmes de collecte et de facturation) fiables, et parvient à protéger et assurer la
continuité du fonctionnement de ces systèmes. Maroc Telecom a mis en place une politique de sécurité des
systèmes d’information permettant de faire face aux perturbations classiques d’une exploitation
informatique (accès non autorisés, ruptures de courant, vols, crashs matériels, etc.) et d’assurer la continuité
du service.
Maroc Telecom dispose actuellement d’un Plan de Continuité et de Reprise d’Activité pour ses systèmes
d’information critiques, ceux ayant un impact direct sur son chiffre d'affaires, à savoir les systèmes de
collecte des données de taxation, de vente et de facturation des trois produits Fixe, Mobile et Internet. Ce
plan intègre également les systèmes de gestion de décomptes inter opérateurs nationaux et internationaux,
ainsi que les systèmes de gestion des Achats et Finance.
Un sinistre qui causerait la destruction totale ou partielle de ces systèmes (catastrophes naturelles, incendies
ou actes de vandalisme), déclencherait une opération de basculement vers un centre informatique de
secours.
Les données des systèmes critiques étant synchronisées par réplication au fil de l’eau entre les plateformes
de production et celles de secours, le risque de perte d’informations et d’impossibilité de facturer et
recouvrer les clients devient très limité.
Depuis son démarrage, ce plan est testé et évalué annuellement, en simulant une situation d'indisponibilité
totale des systèmes d’information.
Au niveau des filiales, le risque lié aux systèmes d’information concerne la non disponibilité d’un plan de
reprise d’activité (PRA) en cas d’un sinistre majeure impactant le seul centre de calcul disponible à ce jour.
Toutefois, des opérations de sauvegarde sont opérées régulièrement afin de minimiser cet impact. Bien que
difficile à quantifier, l’impact de tel événement risquerait de mécontenter les clients et de réduire le chiffre
d’affaires.
Les perturbations des réseaux techniques pourraient entraîner une perte de clients et une réduction des
revenus
Le groupe Maroc Telecom ne peut fournir des services que dans la mesure où il parvient à protéger ses
réseaux de télécommunications des dommages résultant de perturbations, de ruptures de courant, de virus
informatiques, de catastrophes naturelles et d’accès non autorisés. Toute perturbation du système, accident
ou violation des mesures de sécurité qui provoquerait des interruptions dans les opérations du Groupe
pourrait affecter sa capacité à fournir des services à ses clients et affecter négativement ses revenus et
résultats d’exploitation. De telles perturbations entraîneraient également un préjudice en termes d'image et
de réputation pour la Société et/ou ses filiales, qui pourrait se traduire notamment par une perte de clients.
En outre, le Groupe pourrait devoir supporter des coûts supplémentaires afin de réparer les dommages
causés par ces perturbations.
Le réseau indirect de distribution de Maroc Telecom constitue une force qui pourrait être affaiblie si
Maroc Telecom ne parvenait pas à le maintenir
Maroc Telecom dispose d'un réseau de distribution étendu, composé d'un réseau direct d'agences et d'un
réseau indirect composé des téléboutiques, de revendeurs et de partenaires ainsi que d’un réseau
indépendant (Voir section 3.2.1.5 « Distribution, communication »).
Si Maroc Telecom ne parvenait pas à maintenir des relations étroites ou à renouveler ses accords de
distribution avec les composantes de son réseau indirect, ou si son réseau de distribution indirect était remis
en cause par d'autres moyens, notamment par des actions des concurrents, ou si les gérants de téléboutiques
ne respectaient pas les accords d'exclusivité conclus avec Maroc Telecom et distribuaient des produits
concurrents de ceux de Maroc Telecom, ce réseau de distribution pourrait en être affaibli et l'activité et les
résultats de la Société pourraient être affectés de manière significative.
Des changements continuels et rapides dans les technologies pourraient intensifier la concurrence ou
imposer à Maroc Telecom de procéder à des investissements supplémentaires significatifs
De nombreux services offerts par Maroc Telecom et ses filiales font un usage intensif de la technologie. Le
développement de nouvelles technologies pourrait rendre non concurrentiels certains services de la Société.
Pour répondre à l’évolution du secteur de télécommunications et aux attentes d’une clientèle exigeante en
termes de prix et de qualité, le Groupe doit adapter ses réseaux et ses technologies, développer de nouveaux
produits et services à un coût raisonnable, sinon il pourrait ne pas être en mesure de rivaliser avec ses
concurrents. Par ailleurs, les nouvelles technologies dans lesquelles la Société pourrait choisir d’investir
seraient susceptibles d’affecter sa capacité à réaliser ses objectifs stratégiques. Par conséquent, Maroc
Telecom pourrait alors perdre des clients, ne pas réussir à en attirer de nouveaux ou devoir supporter des
coûts significatifs pour maintenir sa base de clients, ce qui aurait un effet négatif sur ses activités, ses revenus
d’exploitation et ses résultats.
Des moyens alternatifs de communication pourraient engendrer une diminution de l'utilité voire une
obsolescence du réseau fixe, ce qui pourrait entraîner la perte d'un avantage concurrentiel et diminuer les
revenus de la société de manière significative
La Société a déjà été confrontée à un phénomène de substitution du mobile au fixe accentué par le recours à
des technologies alternatives. A titre d’exemple, les services de passerelles GSM, qui concurrencent les
services voix fixe aux entreprises ou des offres de mobilité restreinte qui concurrencent les téléboutiques.
Les activités de téléphonie fixe de la Société pourraient être affectées par le développement de ces passerelles
ou d'autres moyens alternatifs de communication. Ces technologies alternatives pourraient remettre en cause
l'utilité des infrastructures ou de son modèle économique, ce qui pourrait affecter de manière significative
les revenus et les résultats de la Société.
Risques potentiels sur la santé présentés par les réseaux, les appareils de téléphonie mobile ou les
terminaux Wifi
Ces dernières années, des préoccupations ont été exprimées au niveau international au sujet de risques
potentiels des ondes électromagnétiques provenant des téléphones mobiles et des sites de transmissions
mobiles sur la santé des personnes. A ce jour, Maroc Telecom n’a connaissance d’aucun élément avéré
permettant de démontrer l’existence de risques pour la santé humaine liés à l’utilisation de la téléphonie
mobile ou à l’émission de radiofréquences ou à des champs électromagnétiques.
Néanmoins, leur perception par le public pourrait avoir des conséquences négatives significatives sur le
résultat ou la situation financière de Maroc Telecom, notamment si des recours contentieux étaient initiés ou
si la règlementation imposait des coûts supplémentaires pour une mise en conformité avec de nouvelles
normes.
Le détournement frauduleux du trafic pourrait limiter les revenus de la Société et affecter ses résultats
La Société subit un détournement frauduleux du trafic. Maroc Telecom a, depuis, mis en place un plan de
lutte contre cette fraude. Maroc Telecom ne peut néanmoins pas prévoir si de nouveaux moyens de fraude se
développeront et, le cas échéant, les secteurs que les fraudeurs viseront, ni les incidences que ces éventuelles
fraudes pourraient avoir.
Si Maroc Telecom ne parvenait pas à juguler l'usage de la fraude, il pourrait voir son trafic diminuer, et ses
revenus et résultats pourraient en être affectés.
L’activité de Maroc Telecom à l’extérieur du Maroc pourrait entraîner des risques supplémentaires
Dans l’exercice de son activité à l’international, Maroc Telecom pourrait être confrontée à des risques dont
les principaux sont :
Maroc Telecom partout où elle opère pourrait ne pas parvenir à retenir son personnel clé ou à employer
du personnel hautement qualifié, ce qui pourrait affecter de manière significative les activités de la
Société et sa capacité à s'adapter à son environnement
La performance de Maroc Telecom dépend de manière significative des capacités et services fournis par son
équipe de direction. L’équipe de direction a une grande expérience et une grande connaissance de l’industrie
des télécommunications. La perte de membres clés de la direction pourrait avoir un impact négatif
significatif sur la capacité de Maroc Telecom à mettre en œuvre sa stratégie.
Maroc Telecom et ses performances dépendent également d’un personnel qualifié ayant l’expérience et les
capacités techniques ou commerciales nécessaires au développement de son activité. La capacité de Maroc
Telecom à adapter ses services, ses produits, et ses offres commerciales, que ce soit dans le domaine des
télécommunications fixes ou mobiles, dépend étroitement de la présence d'équipes compétentes et qualifiées
sur ses différents marchés.
Si Maroc Telecom ne parvenait pas à retenir son personnel clé, qu’il s’agisse de son équipe de direction
ou ses cadres commerciaux et techniques, son activité pourrait s'en trouver affectée et ses revenus
d'exploitation pourraient notablement diminuer
Les opérations d’expatriation vers certains pays où Maroc Telecom est implanté, pourraient également
aboutir à une perte des compétences au niveau de Maroc Telecom, si la société ne parvenait pas à assurer le
maintien des connaissances et la continuité suffisante dans la gestion sur ses métiers stratégiques.
Au Maroc, la loi n°24-96 et ses textes d’application, tels que modifiés et complétés, ainsi que les révisions en
cours pourraient faire l’objet d’interprétations susceptibles d’affecter de manière significative l’activité de
Maroc Telecom et entraîner une baisse de ses revenus et résultats.
Les grandes orientations à venir, telles qu’énoncées dans la consultation lancée par l’ANRT pour la
désignation d’un cabinet afin de l’assister dans l’élaboration de la Note d’Orientations Générales 2014-2018,
et le projet de loi n°121-12 de modification de la loi 24-96, pourraient impacter de manière significative
l’activité de Maroc Telecom :
- Le renforcement du régime des sanctions (augmentation des sanctions financières jusqu’à 2% du chiffre
d’affaires, 5% en cas de récidive, et attribution des pouvoirs de sanction au régulateur) ;
- La mise en œuvre du dégroupage dans des conditions plus contraignantes pour Maroc Telecom;
- Le renforcement des obligations d’accès, de roaming national et de partage des infrastructures, entrainant
la perte progressive des avantages compétitifs de Maroc Telecom, notamment en termes de couverture :
diminution de la capacité de différenciation de Maroc Telecom et intensification de la concurrence dans les
zones moins denses.
- L’intensification du contrôle tarifaire des offres de détail et des promotions de Maroc Telecom ainsi que le
contrôle rigoureux instauré par le régulateur en matière de communication et de qualité de service, risquent
de porter atteinte à sa liberté commerciale, notamment à sa capacité à lancer sur le marché des promotions
agressives ;
- Le régime de l’occupation du domaine public pourrait évoluer dans un sens défavorable à Maroc Telecom ;
- De nouvelles règles relatives à l’urbanisme et aux nouveaux lotissements pourraient avoir des
conséquences défavorables pour Maroc Telecom.
Par ailleurs, la mise en œuvre de la décision du 31 janvier 2014 relative à l’identification des abonnés 2G et
3G, risque d’entraîner des conséquences sur les résultats de Maroc Telecom, du fait notamment de
l’interdiction de la vente de cartes SIM pré-activées à compter du 1er avril 2014.
Enfin, le projet de conférer des pouvoirs de sanctions financières au régulateur, ainsi que l’augmentation du
montant des dites sanctions, expose les opérateurs, en particulier Maroc Telecom, en tant qu’opérateur
dominant sur l’ensemble des marchés particuliers, à un risque accru de sanction, d’autant plus que le
régulateur pourrait disposer à la fois des pouvoirs d’instruction et de sanction.
L’activité de Maroc Telecom pourrait être affectée par l’évolution réglementaire dans les marchés sur
lesquels opèrent ses filiales
Les filiales du Groupe sont tenues de respecter un ensemble de réglementations lié à la conduite de leur
activité, l’obtention de licence.
Elles sont soumises au contrôle des autorités qui veillent au maintien d’une concurrence effective.
Des changements importants dans la nature, l’interprétation ou l’application de cette réglementation par le
législateur, les autorités de régulation ou les autorités judiciaires (notamment en matière de droit de la
concurrence), pourraient entraîner des dépenses supplémentaires pour Maroc Telecom ou le conduire à
modifier les services qu’il propose, ce qui pourrait affecter de manière significative son activité, ses résultats
et ses perspectives de développement.
En 2013, les principales modifications ayant impacté le cadre réglementaire des pays des filiales sont :
En Mauritanie, modification du cadre réglementaire par la loi 2013-025 du 15 juillet 2013 portant sur les
Communications Électroniques. Le nouveau cadre renforce les obligations d’interconnexion, d’accès et de
partage d’infrastructures, ainsi que le contrôle du recours abusif aux pratiques de discrimination des tarifs
on-net/off-net et aux offres promotionnelles.
Au Burkina Faso, modification du décret n°2010-246 du 20 mai 2010 relatif aux taux et modalités de
recouvrement des redevances et contributions. Désormais les redevances d’attribution et d’utilisation des
fréquences et blocs de numéros sont exclues du calcul du plafond de 5% ; ce qui, de facto, déplafonne le
montant global des redevances et contributions dû par les opérateurs.
Si Maroc Telecom et ses filiales ne parvenaient pas à obtenir en temps utile à un coût raisonnable ou à
conserver (notamment pour non-respect des engagements pris en contrepartie de leur attribution) les
licences nécessaires pour exercer, poursuivre ou développer leurs activités, leur capacité à réaliser leurs
objectifs stratégiques pourrait s’en trouver détériorée.
L’augmentation des prélèvements réglementaires et parafiscaux dans les pays où le groupe Maroc Telecom
opère constitue également un facteur de risque.
Maroc Telecom pourrait être sanctionné par les autorités de marché pour non-respect des obligations
réglementaires
Maroc Telecom est une société de droit marocain, dont les actions sont cotées à Casablanca et à Paris. De ce
fait, la Société doit se conformer à un ensemble d’obligations réglementaires en matière d’information du
public et de protection des investisseurs ainsi qu’aux engagements pris par la Société vis-à-vis des autorités
boursières et du marché sur les deux places.
D’une manière générale, Maroc Telecom estime qu’il respecte l’ensemble de la réglementation en vigueur
sur les deux marchés. Dans le cas contraire, la Société serait exposée à des sanctions et des amendes qui
pourraient affecter ses résultats et sa situation financière.
Maroc Telecom pourrait ne pas pouvoir déduire certaines provisions pour créances douteuses
Le montant des créances douteuses provisionnées par Maroc Telecom est déductible de sa base imposable
sous réserve de justifier la mise en œuvre de procédures judiciaires contre ses débiteurs. Maroc Telecom n'a
pas initié ces procédures judiciaires sur la totalité des débiteurs provisionnés. Si la déductibilité de ces
provisions pour les créances d'un montant inférieur à un certain plafond était remise en cause, les résultats et
le bénéfice de la Société pourraient en être défavorablement affectés.
3.6 ANNEXES
3.6.1 Comptes Sociaux annuels
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (B) 9 381 994 7 071 798 2 310 196 2 514 150
. Immobilisations en recherche et développement 0 0 0 0
. Brevets, Marques, Droits et valeurs similaires 8 863 951 7 028 418 1 835 533 2 034 712
. Fonds commercial 56 426 43 380 13 045 12 012
. Autres immobilisations incorporelles 461 618 0 461 618 467 426
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) 54 042 695 35 810 644 18 232 051 17 983 120
. Terrains 941 695 0 941 695 940 384
. Constructions 6 392 320 3 669 188 2 723 132 1 453 112
. Installations Techniques, Matériel et Outillage 39 555 937 28 681 360 10 874 577 10 111 667
. Matériel de Transport 149 841 65 447 84 394 91 707
. Mobiliers, Matériel de Bureau et Aménagements Divers 4 033 808 3 279 849 753 959 773 644
. Autres Immobilisations Corporelles 11 048 0 11 048 11 048
. Immobilisations Corporelles en cours 2 958 047 114 800 2 843 246 4 601 557
IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) 7 017 102 93 396 6 923 706 6 925 036
. Prêts Immobilisés 36 796 0 36 796 39 423
. Autres Créances Financières 3 449 0 3 449 3 449
. Titres de participation 6 976 857 93 396 6 883 461 6 882 163
. Autres Titres Immobilisés 0 0 0 0
TOTAL I (A+B+C+D+E) 70 441 791 42 975 838 27 465 952 27 422 306
STOCKS (F) 458 247 149 968 308 279 360 776
. Marchandises 305 959 88 052 217 907 247 395
. Matières et Fournitures Consommables 152 288 61 916 90 372 113 381
. Produits en cours
. Produits Intermédiaires et Produits résiduels
. Produits Finis
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (G) 12 909 715 6 552 241 6 357 474 7 005 680
. Fournisseurs Débiteurs, avances et acomptes 22 134 0 22 134 68 385
. Clients et comptes rattachés 11 953 535 6 477 155 5 476 380 5 519 000
. Personnel 2 489 0 2 489 3 188
. Etat 735 383 0 735 383 1 276 089
. Comptes d'associés 0 0 0 0
. Autres débiteurs 169 768 75 086 94 682 118 124
. Comptes de régularisation Actif 26 405 0 26 405 20 894
TITRES ET VALEURS DE PLACEMENT (H) 116 411 0 116 411 125 257
TOTAL II (F+G+H+I) 13 511 370 6 702 210 6 809 161 7 526 705
TOTAL GENERAL I+II+III 84 194 749 49 678 048 34 516 701 35 350 205
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (G) 770 941 974 280
8 + Subventions d'exploitation 0 0
9 - Impôts et taxes 223 471 221 469
10 - Charges de personnel 2 169 249 2 297 221
Exercice Exercice
2013 Précédent
3 Fonds de roulement Fonctionnel (1-2) (A) -12 958 284 -11 110 811 1 847 473
6 Besoins de financement Global (4-5) (B) -7 059 154 -7 014 632 44 522
7 Trésorerie Nette (actif-passif) (A-B) -5 899 130 -4 096 180 1 802 950
TOTAL GENERAL 4 073 238 4 073 238 4 212 105 4 212 105
PRINCIPES COMPTABLES
Les comptes ont été arrêtés conformément aux principes et méthodes généralement préconisés, et
notamment dans le respect des principes des coûts historiques, d’indépendance des exercices, de prudence,
de permanence des méthodes et de non-compensation.
Les immobilisations transférées par l’Etat Marocain, lors de la création d’ITISSALAT AL MAGHRIB (Maroc
Telecom) le 26 février 1998 ont été inscrites pour une valeur nette figurant dans le bilan d’ouverture approuvée
par :
- la Loi 24-96 relative à la Poste et aux technologies de l’information et,
- l’Arrêté conjoint du Ministre des télécommunications et du Ministre des finances, du commerce, de
l'industrie et de l'artisanat n° 341-98 portant approbation de l'inventaire des biens transférés à ITISSALAT
AL MAGHRIB.
Les immobilisations acquises postérieurement sont comptabilisées sur la base de coûts d’acquisition ou de
production comprenant pour l’essentiel dans le cadre des réseaux, les coûts de planification et de conception
ainsi que des dépenses de construction, d'aménagement de sites et les frais d'extension fonctionnelle des
installations ainsi que des droits de douane et certains coûts internes liés au déploiement du réseau. Les
charges financières correspondant aux intérêts des capitaux empruntés pour financer la production des
immobilisations corporelles ne sont pas incorporées au coût de production pendant la période de construction.
Les charges de maintenance et d’entretien du réseau sont comptabilisées en charges de l’exercice.
Les immobilisations sont amorties de façon homogène selon leur nature (incorporelle - corporelle) et selon
leur destination (transmissions, équipements des réseaux,...).
Les amortissements sont calculés selon la méthode linéaire sur la base des durées de vie estimées des
immobilisations figurant ci-dessous :
Immobilisations corporelles :
Equipements de réseau :
Les immobilisations non mises en service sont maintenues dans le poste immobilisations en cours.
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
Les titres de participations sont enregistrés à leur valeur d’acquisition. Si cette valeur est supérieure à
la valeur d'usage une provision pour dépréciation est constituée pour la différence. La valeur d'usage
est déterminée par référence à la quote-part des capitaux propres que les titres représentent, celle-ci
étant le cas échéant rectifiée pour tenir compte de l'intérêt de ces sociétés ainsi que de leurs
perspectives de développement et de résultat.
Les autres immobilisations financières représentatives de créances ou prêts et dépôts, sont enregistrées
sur la base de leur valeur nominale, des provisions étant le cas échéant constatées en cas de risque de
non recouvrement de ces montants.
STOCKS
Les stocks sont composés :
- des mobiles et accessoires destinés à la vente aux clients lors de l’ouverture de leur ligne,
- des éléments techniques nécessaires au déploiement du réseau ou à la maintenance autres
que le câble et les lots de pièces de rechange.
Les stocks de mobiles et accessoires sont valorisés selon la méthode PMP, une dépréciation étant
constatée pour prendre en compte les risques d’obsolescence et d’invendus.
Les stocks des éléments techniques sont valorisés à leur coût d’acquisition (droits de douane et
autres frais inclus) et sont dépréciés en fonction de leur valeur d’utilité ou de leur obsolescence.
CREANCES
Créances privées : les créances clients font l’objet de provision pour dépréciation en fonction du risque
de non recouvrement appréciées selon leur antériorité.
Créances publiques : une provision est constatée pour couvrir le risque de non reconnaissance des
créances par l’Administration, elle est évaluée de manière statistique.
Autres créances : elles sont dépréciées, le cas échéant, en fonction de l’évaluation du risque de non
recouvrement.
CHIFFRE D’AFFAIRES
Le chiffre d’affaires est comptabilisé sur la base des consommations des abonnés et clients en fin de période,
net des subventions et commissions.
Les ventes de biens et services correspondent aux produits des communications sortantes et entrantes
constatés dès lors qu’ils sont réalisés (communications téléphoniques et frais de mise en service). S’agissant
des abonnements, ceux-ci sont facturés mensuellement par anticipation, et sont comptabilisés en produits
constatés d’avance au passif du bilan avant d’être rapportés au chiffre d’affaires sur la période de mise à
disposition du service. En ce qui concerne les services prépayés, le chiffre d’affaires est pris en compte au fur
et à mesure des consommations.
Elles intègrent également les produits issus de la vente d’insertions publicitaires dans les annuaires
imprimés et électroniques qui sont pris en compte dans le résultat lors de leur parution.
Les ventes de marchandises sont relatives aux produits de vente de terminaux comptabilisés lors de la
livraison au client ou au distributeur ou, le cas échéant, lors de l'activation de la ligne.
Les coûts d’acquisition et de fidélisation comprennent les remises accordées aux nouveaux clients
constituées des remises sur mobiles et des promotions (périodes de consommations gratuites accordées aux
nouveaux clients dans le cadre d’offres promotionnelles). Les remises sur mobiles sont portées en
diminution du chiffre d’affaires à la date de livraison du mobile au client ou au distributeur. Les remises
accordées aux distributeurs au titre de la rémunération du service rendu sont essentiellement enregistrées en
déduction du chiffre d’affaires au moment de la livraison.
AUTRES PRODUITS
Les autres produits d’exploitation regroupent :
- les transferts de charges (principalement les frais de télécommunications propres à IAM
comptabilisés en autres charges externes),
- les reprises de provisions d’exploitation (stocks et provisions pour risques et charges).
INSTRUMENT FINANCIER
La société n’a recours à aucun instrument financier et notamment à aucune couverture de change.
COMPTE
PRINCIPAL INTITULE MONTANT
IMMOBILISATIONS 8 898 355 598 718 0 490 635 0 0 605 714 9 381 994
INCORPORELLES
. Immobilisation en recherche 0 0 0 0 0 0 0 0
et développement
. Brevet, marques, droits et 8 380 442 0 0 483 508 0 0 0 8 863 951
valeurs similaires
. Fonds Commercial 50 487 0 0 5 939 0 0 0 56 426
. Autres immobilisations 467 426 598 718 0 1 188 0 0 605 714 461 618
incorporelles
IMMOBILISATIONS 51 085 940 2 852 800 167 4 719 094 10 933 359 4 604 015 54 042 695
CORPORELLES
. Terrains 940 384 1 310 0 0 0 0 0 941 695
. Constructions 4 922 575 0 0 1 469 745 0 0 0 6 392 320
. Installations techniques 36 529 996 0 0 3 025 941 0 0 0 39 555 937
matériel et outillage
. Matériel de transport 160 774 0 0 0 10 933 0 0 149 841
. Mobilier, matériel de bureau 3 810 399 0 0 223 409 0 0 0 4 033 808
et aménagements divers
. Autres immobilisations 11 048 0 0 0 0 0 0 11 048
corporelles
. Immobilisations corporelles 4 710 763 2 851 490 167 0 0 359 4 604 015 2 958 047
en cours
* Frais préliminaires 0 0 0 0
* Charges à répartir sur plusieurs exercices 0 0 0 0
* Primes de remboursement des obligations 0 0 0 0
* Terrains 0 0 0 0
* Constructions 3 469 463 199 725 0 3 669 188
* Installations techniques, matériel et outillage industriel 26 407 454 2 270 768 0 28 678 223
* Matériel de transport 69 066 7 314 10 933 65 447
* Mobilier, matériel de bureau et aménagement 3 036 756 243 093 0 3 279 849
* Autres immobilisations corporelles 0 0 0 0
* Immobilisations corporelles en cours 0 0 0 0
(*)
Dont dotations non courantes sur :
- Mise en rebut 0 Mdh
- Rattrapage sur retard de mise en service 74 Mdh
Total des dotations non courantes 74 Mdh
Date de cession Compte principal Montant brut Amortissements Valeur nette Produit de Plus values Moins values
ou de retrait cumulés d'amortissement cession
Exploitation et commercialisation de système de télécommunications 1 277 366 0,61 6 454 6 454 31-déc-13 -
Construction et exploitation du réseau routier marocain 11 155 629 0,18 20 000 16 000 31-déc-13 0
Opérateur satellitaire régional 5 312 845 0,16 9 872 9 872 31-déc-13 0
Fournisseur d'accès Internet 14 414 100 18 174 18 174 31-déc-13 8 144
Holding financière 344 617 80 399 469 399 469 31-mars-13 83 209
Fonds de capital- amorçage 43 000 10,42 4 479 0 31-déc-13 0
Audiovisuel ( société de télévision satellitaire) 343 518 1,96 65 990 1 372 31-déc-13 0
Télécommunication 585 631 51 2 459 380 2 459 380 31-déc-13 136 377
Télécommunication 1 185 642 51 828 828 828 828 31-déc-13 48 973
Télécommunication 151 437 51 3 143 911 3 143 911 31-déc-13 203 961
Exploitant d'avion pour le transport de voyageurs ou de marchandises 20 300 100 20 300 0 31-déc-13 1 088 -4 699 0
4-Provisions pour dépréciation de l'actif 6 473 844 361 514 0 133 149 0 6 702 210
circulant (hors trésorerie)
5-Autres provisions pour risques et charges (**) 974 280 167 179 26 998 200 000 84 817 34 992 477 706 770 941
6-Provisions pour dépréciation des comptes de
Trésorerie
SOUS TOTAL (B) 7 448 125 528 693 26 998 200 000 217 966 34 992 477 706 7 473 150
TOTAL (A+B) 7 663 467 528 693 47 298 314 800 219 070 34 992 594 650 7 705 545
( * ) Dont : ( * ) Dont :
Affectation aux amortissements 04 Mdh
Provision stock classe 2 43 Mdh Pièces de rechange 37 Mdh
Retard mise en service encours 72 Mdh Reprise provision SWAP 03 Mdh
Retard mise en service encours 73 Mdh
Total 115 Mdh 117 Mdh
(**) Les autres provisions pour risques et charges sont principalement relatives aux produits différés sur les
programmes de fidélisation des clients (453MDH), des litiges avec les tiers (86 MDH), des risques de change
(27) MDH et de la provision pour restructuration (205 MDH).
IAM et la Direction Générale des Impôts ont conclu en 2013 un protocole d'accord mettant fin au différend
né du contrôle fiscal portant sur les exercices 2005, 2006, 2007 et 2008. Au terme de cet accord, IAM s’est
acquitté de la somme de 1 500 millions de dirhams, mettant ainsi fin à un long contentieux.
Une provision de 468 millions de dirhams avait été constituée, provision reprise avec le règlement de ce
différend.
Plus d'un Moins un Echues et non Montants Montants sur Montants sur les Montants
AN AN recouvrées en l'Etat et organisme entreprises représentés
Devises Public liées par effets
DE L'ACTIF CIRCULANT 12 909 715 0 4 637 191 8 272 524 1 215 311 1 897 364 189 354 0
Plus d'un Moins un Echues et non Montants Montants sur Montants sur les Montants
an an recouvrées en l'Etat et organisme entreprises représentés
devises Public liées par effets
. Emprunts obligataires
. Autres dettes de financement 456 874 6 874 450 000 558
DU PASSIF CIRCULANT 13 061 797 164 220 12 244 280 653 297 2 564 128 3 113 540 382 377 0
. Fournisseurs et comptes rattachés 7 493 616 164 220 6 676 100 653 296 2 487 797 6 494 382 377
. Clients débiteurs, avances et acomptes 76 331 76 331 76 331
. Personnel 541 124 541 124
. Organismes sociaux 74 329 74 329 74 329
. Etat 2 595 635 2 595 635 0 2 595 635
. Comptes d'associés 1 0 1 0
. Autres créanciers 454 561 454 561 0 437 081 0
. Comptes de régularisation-Passif 1 826 199 1 826 199
. Sûretés données
Montants Montants
ENGAGEMENTS DONNES Exercice Exercice Précédent
- Investissements engagés mais non encore réalisés 6 635 314 2 737 242
Convention d'investissements 6 635 314 0
Immobilisations Engagées 1 937 559 2 737 242
64 716 62 439
40 875 0
0 20 877
- Convention d'investissment (janvier 2013)
Engagement de création 500 postes d'emploi directe et stable dans une durée
de 36 mois
Postes créés : 179
Reliquat de l' Engagement : 321
(*) les contrats à durée de 2 à 15 ans avec renouvellement tacite. Le chiffre indiqué correspond à un mois de préavis en cas de résiliation
Montants Montants
ENGAGEMENTS RECUS Exercice Exercice Précédent
. Convention d'investissement
Rubrique Date Durée Valeur Durée Cumul des montant de redevances restant Prix d'achat Observations
de la 1ère du contrat estimée du théorique exercices l'exercice à payer résiduel
échéance en mois bien à la date d'amortissement précédents des A moins A plus en fin de
du contrat du bien des redevances redevances d'un an d'un an contrat
( 1) ( 2) ( 3) ( 4) ( 5) ( 6) ( 7) ( 8) ( 9) ( 10) ( 11)
NEANT NEANT
IAM bénéficie d'une imposition réduite de son chiffre d'affaires à l'international à hauteur de
17,50% au lieu de 30%
A / T.V.A Facturée 2 127 399 3 796 502 3 738 428 2 185 473
B/ T.V.A Récupérable 648 556 1 916 957 2 008 911 556 602
* Sur charges 427 759 887 135 966 119 348 775
* Sur immobilisations 220 797 1 029 822 1 042 791 207 827
C/ T.V.A Due ou crédit 1 478 843 1 879 546 1 729 518 1 628 871
T.V.A = (A-B)
Nom, prénom ou raison Adresse NOMBRE DE TITRES Valeur nominale MONTANT DU CAPITAL
sociale des principaux Exercice Exercice de chaque action Souscrit Appelé Libéré
associés (1) précédent actuel ou part sociale
1 2 3 4 5 6 7 8
1°/ Royaume du Maroc 263 729 263 729 0,006 1 582 371 1 582 371 1 582 371
2°/ Societe de Participation dans les Telecommunications 465 920 465 940 0,006 2 795 643 2 795 643 2 795 643
3°/ M. MOHAMED BOUSSAID 0,000 0,010 0,006 0,060 0,060 0,060
4°/ M. MOHAMED HASSAD 0,000 0,010 0,006 0,060 0,060 0,060
5°/ M. NIZAR BARAKA 0,010 0,000 0,006 0,000 0,000 0,000
6°/ M. MOHAND LAENSER 0,010 0,000 0,006 0,000 0,000 0,000
7°/ M. JEAN BERNARD LEVY 0,010 0,000 0,006 0,000 0,000 0,000
8°/ M. JEAN FRANCOIS DUBOS 0,000 0,010 0,006 0,060 0,060 0,060
9°/ M. REGIS TURRINI 0,010 0,010 0,006 0,060 0,060 0,060
10°/ M. JACQUES ESPINASSE 0,010 0,010 0,006 0,060 0,060 0,060
11°/ M. PHLIPPE CAPRON 1,010 1,010 0,006 6,060 6,060 6,060
12°/ M. FRANCK ESSER 0,010 0,010 0,006 0,060 0,060 0,060
13°/ M. JEAN-RENE FOURTOU 0,010 0,010 0,006 0,060 0,060 0,060
14°/ M. JACQUES CHAREYRE 0,100 0,100 0,006 0,600 0,600 0,600
15°/ M. TALBI ABDELAZIZ 0,010 0,010 0,006 0,060 0,060 0,060
16°/ Divers actionnaires 149 445 149 425 0,006 896 551 896 551 896 551
(1) Quand le nombre des associés est inférieur ou égale à 10, l'entreprise doit déclarer tous les participants au capital. Dans
les autres cas il y a lieu de ne mentionner que les 10 principaux associés par ordre d'importance décroissante.
Capitaux propres plus capitaux propres assimilés moins 16 864 833 15 232 639 14 029 733
immobilisation en non valeurs
Chiffre d'affaires hors taxes 23 966 041 22 267 626 20 652 253
Résultat avant impôts 11 211 737 8 978 214 8 711 013
Impôts sur les résultats 3 070 823 2 473 338 3 412 424
Bénéfices distribués 9 300 779 8 137 070 6 501 495
. Financement permanent
. Immobilisations brutes 1 605 159
. Rentrées sur immobilisations 520 978
. Remboursement des dettes de financement
. Dividendes versés
I. DATATION
Cette réduction sera réalisée par voie d'annulation d'un million cinq cent
mille (1.500.000) actions d'une valeur nominale de dix mille (10.000) francs
CFA chacune, proportionnellement à la détention de capital de chaque
actionnaire (soit environ 130 MDH pour IAM).
A titre de rappel, la valeur moyenne de ces titres dans le bilan IAM est de
181 MDH.
1. Contexte de l’élaboration des états financiers consolidés de l’exercice 2013 et des comptes des exercices
2012 et 2011
En application du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’adoption des normes
internationales, les états financiers consolidés du groupe Maroc Telecom au titre de l’exercice clos le 31
décembre 2013 ont été établis selon les normes comptables internationales IFRS (International Financial
Reporting Standards) édictées par l’IASB (International Accounting Standards Board) applicables au 31
décembre 2013 telles qu’adoptées dans l’Union Européenne (UE). Pour les besoins de comparaison, les états
financiers 2013 reprennent les éléments 2012 et 2011.
IFRIC 21 traite de la comptabilisation du passif au titre d’un droit ou d’une taxe exigible imposé par les
autorités publiques aux entreprises selon des dispositions légales ou réglementaires, à l’exception
notamment de l’impôt sur les résultats et de la TVA. L’application de cette interprétation pourrait conduire,
le cas échéant, à modifier l’analyse du fait générateur de la reconnaissance du passif.
L’incidence des retraitements (*) effectués sur l’exercice concerné se présente comme suit :
Les principales estimations et hypothèses utilisées concernent l’évaluation des postes suivants :
- Provisions : estimation du risque, effectuée au cas par cas, étant précisé que la survenance d’évènements en
cours de procédure peut entraîner à tout moment une réappréciation de ce risque (cf. note 14) ;
- Dépréciation des créances clients et des stocks : estimation du risque de non recouvrement pour les
créances clients et risque d’utilité pour les stocks ;
Avantages du personnel : hypothèses mises à jour annuellement, telles que la probabilité du maintien du
personnel jusqu’au départ en retraite, l’évolution prévisible de la rémunération future, le taux d’actualisation
et le taux d’inflation (cf. note 14) ;
Reconnaissance du chiffre d’affaires : estimation des avantages consentis dans le cadre de programmes de
fidélisation des clients venant en déduction de certains revenus, et des produits constatés d’avance relatifs
aux distributeurs (cf. note 17) ;
Écarts d’acquisition : méthodes de valorisation retenues dans le cadre de l’identification des actifs
incorporels lors des regroupements d’entreprises (cf. note 3) ;
Écarts d’acquisition, immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie et immobilisations en cours :
hypothèses mises à jour annuellement, dans le cadre des tests de perte de valeur, relatives à la détermination
des unités génératrices de trésorerie (UGT), des flux de trésorerie futurs et des taux d’actualisation ;
Impôts différés : estimations pour la reconnaissance des impôts différés actifs mises à jour annuellement
telles que les résultats fiscaux futurs du groupe ou les variations probables des différences temporelles
actives et passives (cf. note 8).
Intégration globale
Toutes les sociétés dans lesquelles Maroc Telecom exerce le contrôle, c’est-à-dire dans lesquelles il a le
pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles afin d’obtenir des avantages de leurs activités,
sont consolidées par intégration globale.
Le nouveau modèle de contrôle, introduit par la norme IFRS 10 en remplacement de la norme IAS 27
révisée - Etats financiers consolidés et individuels et de l’interprétation SIC 12 - Entités ad hoc, est fondé sur
les trois critères suivants à remplir simultanément afin de conclure à l’exercice du contrôle par Maroc
Telecom :
- Maroc Telecom détient le pouvoir sur la filiale lorsqu’il a des droits effectifs qui lui confèrent la
capacité actuelle de diriger les activités pertinentes, à savoir les activités ayant une incidence
importante sur les rendements de la filiale. Le pouvoir peut être issu de droits de vote existants et /
ou potentiels et / ou d’accords contractuels. Les droits de vote doivent être substantiels, i.e. leur
exercice doit pouvoir être mis en œuvre à tout moment, sans limitation et plus particulièrement lors
des prises de décision portant sur les activités significatives. L’appréciation de la détention du
pouvoir dépend de la nature des activités pertinentes de la filiale, du processus de décision en son
sein et de la répartition des droits des autres actionnaires de la filiale ;
- Maroc Telecom est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec la filiale
qui peuvent varier selon la performance de celle-ci. La notion de rendement est définie largement, et
inclut les dividendes et autres formes d’avantages économiques distribués, la valorisation de
l’investissement, les économies de coûts, les synergies, etc. ;
- Maroc Telecom a la capacité d’exercer son pouvoir afin d’influer sur les rendements. Un pouvoir
qui ne conduirait pas à cette influence ne pourrait pas être qualifié de contrôle ;
- Les états financiers consolidés d’un groupe sont présentés comme ceux d’une entité économique
unique ayant deux catégories de propriétaires : les propriétaires du groupe Maroc Telecom d’une
part (actionnaires de Maroc Telecom SA), et les détenteurs de participations ne donnant pas le
contrôle d’autre part (actionnaires minoritaires des filiales). Une participation ne donnant pas le
contrôle est définie comme la part d’intérêt dans une filiale qui n’est pas attribuable directement ou
indirectement à une société mère (ci-après « intérêts minoritaires »). En conséquence, les variations
de parts d’intérêt d’une société mère dans une filiale qui n’aboutissent pas à une perte de contrôle
affectent uniquement les capitaux propres car le contrôle ne change pas au sein de l’entité
économique ;
- Transactions éliminées dans les états financiers consolidés ;
- Les soldes bilanciels, les produits et les charges résultant des transactions intragroupe sont éliminés
lors de la préparation des états financiers consolidés.
Les ajustements éventuels du prix d’acquisition étaient comptabilisés dans le coût d’acquisition uniquement
si leur occurrence était probable et que les montants pouvaient être évalués de façon fiable ;
Les coûts directement liés à l’acquisition étaient comptabilisés dans le coût du regroupement ;
En cas d’acquisition d’une participation complémentaire dans une filiale consolidée, Maroc Telecom
comptabilisait la différence entre le coût d’acquisition et la valeur comptable des intérêts minoritaires acquis
en écart d’acquisition.
3.8 Méthodes de conversion des comptes des états financiers des activités à l’étranger
Les actifs et les passifs d’une activité à l’étranger y compris le Goodwill et les ajustements de juste valeur
découlant de la consolidation sont convertis en dirham en utilisant le cours de change à la date de clôture.
Les produits et les charges sont convertis en dirham en utilisant des cours de change approchant les cours de
change aux dates de transactions.
Les écarts de change résultant des conversions sont comptabilisés en réserve de conversion, en tant que
composante distincte des capitaux propres.
3.9 Actifs
3.9.1 Autres immobilisations incorporelles
Les immobilisations incorporelles acquises séparément sont comptabilisées à leur coût et les immobilisations
incorporelles acquises dans le cadre d’un regroupement d’entreprises sont comptabilisées à leur juste valeur
à la date d’acquisition. Postérieurement à la comptabilisation initiale, le modèle du coût historique est
appliqué aux immobilisations incorporelles qui sont amorties dès qu’elles sont prêtes à être mises en service.
Un amortissement est constaté pour les actifs dont la durée d’utilité est finie. Les durées d’utilité sont revues
à chaque clôture.
Les durées d’utilité estimées sont comprises entre 2 et 5 ans.
Cependant, les marques, bases d’abonnés et parts de marchés générées en interne ne sont pas reconnues en
tant qu’immobilisations incorporelles.
Les licences d’exploitation des réseaux de télécommunications sont comptabilisées à leur coût historique et
sont amorties en mode linéaire à compter de la date effective de démarrage du service jusqu’à échéance de la
licence.
Maroc Telecom a choisi de ne pas utiliser l’option offerte par la norme IFRS 1 consistant à choisir d’évaluer
au 1er janvier 2004 certaines immobilisations incorporelles à leur juste valeur à cette date.
Les dépenses ultérieures relatives aux immobilisations incorporelles sont activées seulement si elles
augmentent les avantages économiques futurs associés à l’actif spécifique correspondant. Les autres
dépenses sont comptabilisées en charges lorsqu’elles sont encourues.
Commutation 8 ans
Les immobilisations non mises en service sont maintenues dans le poste immobilisations en cours. Les actifs
financés par des contrats de location financière sont capitalisés pour la valeur des paiements minimaux
actualisés, ou la juste valeur si elle est inférieure, et la dette correspondante est inscrite en « emprunts et
autres passifs financiers ». Ces actifs sont amortis de façon linéaire sur leur durée d’utilité.
Les dotations aux amortissements des actifs acquis dans le cadre de ces contrats sont comprises dans les
dotations aux amortissements.
Maroc Telecom a choisi de ne pas utiliser l’option offerte par la norme IFRS 1 consistant à choisir d’évaluer
au 1er janvier 2004 certaines immobilisations corporelles à leur juste valeur à cette date.
Le groupe comptabilise, dans la valeur comptable d’une immobilisation corporelle, le coût de remplacement
d’un composant de cette immobilisation corporelle au moment où ce coût est encouru s’il est probable que
les avantages économiques futurs associés à cet actif iront au groupe et son coût peut être évalué de façon
fiable.
Tous les coûts d’entretien courant et de maintenance sont comptabilisés en charges au moment où ils sont
encourus.
Prêts et créances
Les prêts et créances sont des actifs financiers non dérivés à paiements déterminés ou déterminables qui ne
sont pas cotés sur un marché actif. Ces actifs sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux
d’intérêt effectif.
Ces actifs font l’objet d’un test de dépréciation en cas d’indication de perte de valeur. Une dépréciation est
comptabilisée en résultat si la valeur comptable est supérieure à la valeur actualisée des flux de trésorerie
futurs estimés, actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine.
3.9.6 Stocks
Les stocks sont composés de :
- marchandises qui correspondent aux stocks destinés à la vente aux clients lors de l’ouverture de leur
ligne et se composent des terminaux Fixe et Mobile et de leurs accessoires. Ces stocks sont valorisés
selon la méthode du CUMP ;
- les terminaux livrés aux distributeurs et non activés à la date de la clôture sont comptabilisés en
stocks ;
- les terminaux non activés dans un délai de neuf mois à compter de la date de livraison sont constatés
en chiffre d’affaires ;
- matières et fournitures correspondant à des éléments non dédiés au réseau. Ces stocks sont valorisés
à leur coût moyen d’acquisition.
Les stocks sont évalués au plus bas de leur coût ou de leur valeur nette de réalisation. Une dépréciation est
constatée en fonction des perspectives d'écoulement (que ce soit pour le GSM ou les actifs techniques).
comptabilisés à la valeur la plus faible entre la juste valeur nette des frais de cession et leur coût diminué du
cumul des amortissements et des pertes de valeur et ne sont plus amorties.
Une activité est considérée comme cédée ou en cours de cession quand les critères de classification comme
actif détenu en vue de la vente ont été satisfaits ou lorsque Maroc Telecom a cédé l’activité. Les activités
cédées ou en cours de cession sont présentées sur une seule ligne du compte de résultat des périodes
publiées comprenant le résultat net après impôt des activités cédées ou en cours de cession jusqu’à la date de
cession, et le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur
diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités cédées ou en cours de cession. De
même, les flux de trésorerie générés par les activités cédées ou en cours de cession sont ventilés au sein des
lignes présentant les flux de trésorerie générés par l’activité, les investissements et le financement.
Passifs financiers
Les passifs financiers comprennent les emprunts, les dettes d’exploitation et les comptes bancaires
créditeurs.
Emprunts
Les emprunts sont initialement enregistrés au coût, qui correspond à la juste valeur du montant reçu net des
coûts liés à l’emprunt.
La ventilation des emprunts entre le passif courant / non courant est basée sur les échéanciers contractuels.
3.11 Provisions
Des provisions sont comptabilisées lorsqu’à la fin de la période concernée, le groupe a une obligation légale,
réglementaire, contractuelle résultant d’évènements passés, qu’il est probable qu’une sortie de ressources
sans contrepartie attendue soit nécessaire pour éteindre l’obligation et que le montant peut être évalué de
façon fiable. Si l’effet de la valeur temps est significatif, les provisions sont déterminées en actualisant les
flux futurs de trésorerie attendus à un taux d’actualisation avant impôt qui reflète les appréciations actuelles
par le marché de la valeur temps de l’argent. Si aucune estimation fiable du montant de l’obligation ne peut
être effectuée, aucune provision n’est comptabilisée et une information est donnée en annexe.
Une provision pour restructuration est comptabilisée lorsque le groupe a approuvé un plan formalisé et
détaillé de restructuration et a soit commencé à l’exécuter, soit l’a rendu public. Les coûts d’exploitation
futurs ne sont pas provisionnés.
Les engagements de retraite des dirigeants de Maroc Telecom font l’objet d’une provision d’indemnité de
départs à la retraite. Chez les filiales, cette provision est estimée selon la méthode actuarielle.
Des actifs d’impôt différé sont comptabilisés pour toutes différences temporelles déductibles, reports en
avant de pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés, dans la mesure où il est probable qu’un bénéfice
imposable sera disponible ou lorsqu’il existe un passif d’impôt exigible, sur lequel ces différences
temporelles déductibles, reports en avant de pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés pourront être
imputés :
- sauf quand l’actif d’impôt différé lié à la différence temporelle déductible est généré par la
comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans une opération qui n’est pas un regroupement
d’entreprises et qui, à la date de l’opération, n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice
imposable ou la perte fiscale ;
- pour les différences temporelles déductibles liées à des participations dans les filiales, entreprises
associées et coentreprises, des actifs d’impôt différé ne sont comptabilisés que dans la mesure où il
est probable que la différence temporelle s’inversera dans un avenir prévisible et qu’il existera un
bénéfice imposable sur lequel pourra s’imputer la différence temporelle.
La valeur comptable des actifs d’impôt différé est revue à chaque date de clôture et réduite dans la mesure
où il n’est plus probable qu’un bénéfice imposable suffisant sera disponible pour permettre l’utilisation de
l’avantage de tout ou partie de ces actifs d’impôt différé.
Les actifs et passifs d’impôt différé sont évalués aux taux d’impôt dont l’application est attendue sur
l’exercice au cours duquel l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt (et
réglementations fiscales) qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.
Les impôts relatifs aux éléments reconnus directement en capitaux propres sont comptabilisés en capitaux
propres et non dans le compte de résultat.
Le chiffre d’affaires des activités Fixe, Internet et Mobile est constitué des :
- Produits des communications nationales et internationales sortantes et entrantes générées par le
postpayé qui sont constatés dès lors qu’ils sont réalisés ;
- Produits des abonnements ;
- Produits générés par les services prépayés, dont le chiffre d’affaires est pris en compte au fur et à
mesure des consommations ;
- Produits générés par la transmission de données fournie au marché professionnel et aux
fournisseurs d’accès à Internet ainsi qu’aux autres opérateurs Télécoms ;
- Produits issus de la vente d’insertions publicitaires dans les annuaires imprimés et électroniques qui
sont pris en compte dans le résultat lors de leur parution.
Le chiffre d’affaires provenant de la vente de terminaux, net des remises accordées aux clients et des frais de
mise en service, est constaté lors de l’activation de la ligne. Ainsi, les coûts d’acquisition et de rétention des
clients pour la téléphonie fixe et mobile se composant principalement de remises consenties sur ventes de
terminaux aux clients via les distributeurs, sont constatés en réduction du chiffre d’affaires.
Les ventes de services aux abonnés gérées par Maroc Telecom pour le compte des fournisseurs de contenu
(principalement les numéros spéciaux), sont présentées systématiquement nettes des charges afférentes.
Lorsque la vente est réalisée par un distributeur tiers qui s’approvisionne auprès du groupe et bénéficie
d’une remise par rapport au prix de vente public, à ce titre, le chiffre d’affaires est comptabilisé en brut et les
commissions accordées sont constatées dans les charges opérationnelles.
Les avantages accordés par Maroc Telecom et ses filiales à leurs clients dans le cadre de programmes de
fidélisation sous forme de gratuités ou de réductions, sont comptabilisés conformément à l’interprétation
IFRIC 13-IAS 18.
L’interprétation IFRIC-13 repose sur le principe d’évaluation des primes de fidélisation à leur juste valeur,
définie comme le surcroît de valeur par rapport à la prime qui serait accordée à tout nouveau client, et
consiste, le cas échéant, à différer la comptabilisation du chiffre d’affaires lié à l’abonnement à hauteur de
cette différence.
L’évaluation des engagements hors bilan sur fournisseurs d’immobilisations est effectuée de la manière
suivante :
- Pour les contrats cadres et leurs avenants supérieurs à 25 millions de dirhams, il s’agit de l’écart
entre les engagements minimaux et les réalisations ;
- Pour les autres, il s’agit de l’écart entre les commandes fermes et les réalisations.
Par ailleurs, les engagements relatifs aux contrats de location des biens immobiliers sont estimés sur la base
d’un mois de charge compte tenu de l’existence quasi systématique d’une clause de résiliation d’un mois de
préavis.
5. Information sectorielle
Un secteur est une composante distincte du groupe qui est engagée soit dans la fourniture de produits ou de
services dans un environnement économique particulier (secteur géographique) soit dans la fourniture de
produits ou services liés (secteur d’activité), et qui est exposée à des risques et une rentabilité différents de
ceux des autres secteurs.
Afin de s’aligner sur les indicateurs du reporting interne, tel qu’édictée par la norme IFRS 8, Maroc Telecom
a choisi de présenter ses principaux indicateurs financiers et opérationnels par zone géographique, à travers
la création, en parallèle du Maroc, d’un nouveau segment International regroupant ses 4 filiales actuelles en
Mauritanie, Burkina Faso, Gabon et Mali.
6. Trésorerie nette
Elle correspond à la trésorerie et aux équivalents de trésorerie moins les emprunts, à l’exclusion des actifs
financiers à court terme (dépôts à terme) dont l’échéance est supérieure à 3 mois.
(*) Maroc Telecom a appliqué à compter du 1er janvier 2013, avec effet rétrospectif au 1er janvier 2012, la
norme IAS 19 amendée - Avantages du personnel - d’application obligatoire au sein de l’Union européenne à
compter de cette date. En conséquence de quoi, les états financiers de l’exercice 2012 ont été retraités
conformément à la nouvelle norme.
(*) Maroc Telecom a appliqué au 1er janvier 2013, avec effet rétrospectif au 1er janvier 2012, la norme IAS19
amendée - Avantages du personnel. Les états financiers de l’exercice 2012 ont été retraités en conséquence
conformément à la nouvelle norme. Ce retraitement a affecté l’EBITDA de +17,0 MMAD, l’EBITA de
+10,9 MMAD, le résultat net de +7,9 MMAD, le résultat net part du Groupe de +4 MMAD et les minoritaires
de +3,9 MMAD par rapport aux données de l’exercice 2012 .
Flux nets de trésorerie affectés aux activités d'investissement (b) -4 998 -4 790
Augmentation de capital 0 0
Dividendes versés aux actionnaires -8 137 -6 502
Dividendes versés par les filiales à leurs actionnaires minoritaires -480 -595
(*) Maroc Telecom a appliqué à compter du 1er janvier 2013, avec effet rétrospectif au 1er janvier 2012, la
norme IAS 19 amendée - Avantages du personnel - d’application obligatoire au sein de l’Union européenne à
compter de cette date. En conséquence de quoi, les états financiers de l’exercice 2012 ont été retraités
conformément à la nouvelle norme.
Situation au 31 décem bre 2013 5 275 10 205 -149 15 331 4 602 19 933
(*) Maroc Telecom a appliqué à compter du 1er janvier 2013, avec effet rétrospectif au 1er janvier 2012, la
norme IAS 19 amendée - Avantages du personnel - d’application obligatoire au sein de l’Union européenne à
compter de cette date. En conséquence de quoi, les états financiers de l’exercice 2012 ont été retraités
conformément à la nouvelle norme.
PERIMETRE DE CONSOLIDATION
Méthode de
Nom de la Société Forme juridique % d'intérêt % de contrôle
consolidation
Maroc Telecom
SA 100% 100% IG
Avenue Annakhil Hay Riad Rabat - Maroc
Compagnie Mauritanienne de Communication (CMC)
SA
Avenue Roi Fayçal 7000 Nouakchott - Mauritanie
31 décembre 2013 80% 80% IG
31 décembre 2012 80% 80% IG
Mauritel SA
SA
Avenue Roi Fayçal 7000 Nouakchott - Mauritanie
31 décembre 2013 41% 52% IG
31 décembre 2012 41% 52% IG
Onatel
SA
705, AV. de la nation 01 BP 10000 Ouagadougou - Burkina Faso
31 décembre 2013 51% 51% IG
31 décembre 2012 51% 51% IG
Gabon Telecom
SA
B.P.40 000 LIBREVILLE – GABON
31 décembre 2013 51% 51% IG
31 décembre 2012 51% 51% IG
Sotelma
SA
Route de Koulikoro, quartier Hippodrome, BP 740, Bamako - Mali
51% 51% IG
31 décembre 2013
51% 51% IG
31 décembre 2012
Casanet
SA
Technopark 8ème étage, Route d’Enouaceur, Casablanca
100% 100% IG
31 décembre 2013
100% 100% IG
31 décembre 2012