Dalle
Dalle
Dalle
Etude des méthodes pour la réalisation des éléments structuraux des niveaux -1 et 0
WITTMER Jean-Philippe
Elève ingénieur 5e année.
Juin 2006
Remerciements
Sommaire
Remercie
Remerciements
rciements 2
1 Introduction 6
3 Présentation du projet 9
3.1 Généralités 9
3.2 Les acteurs du projet 10
3.3 Les dates et les chiffre-clés du projet 12
3.4 Description de la structure 13
5 Métré opérationnel 17
8 Dalles nervurées 28
8.1 Dalle nervurée de la zone centrale (Mail) 28
8.1.a Nervures coulées en place 28
8.1.b Dalle alvéolée 29
8.1.c Dalle pleine 29
8.1.d Optimisation des nervures 29
8.1.e Préfabrication extérieure des nervures 29
8.1.f Préfabrication foraine 30
8.2 Dalle nervurée de la voie pompier 30
8.3 Dalle nervurée de la zone variante 31
8.3.a Nervures préfabriquées en usine et pose à la grue mobile depuis la dalle
haute du niveau –1 32
8.3.b Nervures préfabriquées sur un site externe et pose à la grue mobile depuis
la dalle haute du niveau –2 33
9 Dossiers
Dossiers de consultation 35
9.1 Rédaction des dossiers de consultation 35
9.2 Consultation pour la réalisation d’outils de clavetage de poutres 35
9.3 Consultation pour des joues de coffrage 35
9.4 Consultation pour la réalisation d’un plan d’étaiement 36
9.5 Consultation pour la réalisation d’un outil de préfabrication des poutres 37
9.6 Retour des consultations 37
9.6.a Constat général 37
9.6.b Retour sur la consultation pour l’outil de clavetage des poutres 38
9.6.c Retour sur la consultation pour les joues de coffrages 39
9.6.d Retour sur la consultation pour l’étaiement 39
• Différents types de matériels 39
• Détail des offres 40
• Confrontation du coût du matériel au coût de la main d’œuvre de montage 40
• Réalisation d’un tableau comparatif des offres 41
• Les coûts effectifs 42
• L’optimisation des offres 45
9.6.e Retour sur la consultation pour l’outil de préfabrication des poutres 50
10 Etaiement 52
10.1 Présentation du matériel courant d’étaiement 52
10.1.a Etais 52
10.1.b Tours d’étaiement 53
10.1.c Filières 53
10.2 Principes de base 54
10.2.a Calcul des charges à reprendre 54
10.2.b Surcharges sur dalles 54
10.2.c Effet de continuité des filières 56
10.3 Réalisation d’un plan d’étaiement 56
10.3.a Etaiement des prédalles 56
10.3.b Etaiement des poutres 58
11 Phasage 65
11.1 Le logiciel MICROMETHODES 65
11.2 Application 65
11.2.a Les poteaux 65
11.2.b Les poutres 66
11.2.c Les voiles 68
11.2.d Les dalles. 68
11.2.e Contraintes applicables à tous les éléments 68
11.2.f Conclusion 69
13 La réunion méthode 71
• L’analyse de la structure 71
• Les dossiers de consultation 71
• L’installation de chantier 71
• Le planning 71
• Le Phasage 71
• Matériel et étaiement 71
• Les modes opératoires 71
• La sécurité 71
15 Conclusion 74
1 Introduction
Le métier d’ingénieur Génie Civil offre une multitude de possibilités de carrière. Du bureau
d’étude à la conduite de travaux, en passant par les études de prix, les alternatives pour intégrer ce
Après un stage ouvrier effectué dans le domaine des travaux publics, j’ai décidé d’orienter ma
formation vers la construction, puis j’ai effectué mon stage de deuxième année au sein d’une
entreprise de gestion de projet. J’ai ainsi pu découvrir les missions d’Ordonnancement, de Pilotage et
de Coordination. Ce fût pour moi l’occasion d’acquérir une vision globale d’un chantier de
Au moment de choisir le sujet de mon Projet de Fin d’Etude, je me suis interrogé sur la manière
d’approcher au plus près le métier d’ingénieur en Génie Civil. J’ai alors décidé de profiter de
l’expérience d’une grande entreprise générale de construction pour y arriver. Ainsi, j’ai choisi un sujet
proposé par le service méthode de Pertuy Construction. Ce sujet paraissait m’offrir l’opportunité de
Le rôle principal du service méthode étant de concevoir les modes opératoires qui permettront la
bonne réalisation des travaux, le lien avec le chantier est évident. Une étroite collaboration avec le
service travaux est donc primordiale pour remplir efficacement cette mission. Cependant, cette
collaboration avec d’autres services ne se limite pas au seul travaux. Les études de prix ainsi que le
BE structure sont des services auxquels les méthodes font fréquemment appel. Ce sont toutes ces
Le sujet de mon PFE porte sur l’étude des méthodes et plus précisément sur l’étaiement des
éléments structuraux des niveaux –1 et 0 du projet « Les Passages de l’Etoile ». De par son ampleur et
les techniques utilisées, ce projet s’impose comme la plus importante opération immobilière de
Strasbourg de ces 15 dernières années. Le fait d’avoir effectué mon précédent stage sur ce même
projet me donne un certain avantage. En effet, il est très difficile d’aborder un projet en cours de
réalisation et d’autant plus lorsqu’il s’agit d’une opération d’une telle importance.
Pertuy Construction est une filiale de groupe international Bouygues. Il peut être très enrichissant
Ce sont toutes ces considérations qui ont guidé mon choix et qui m’ont convaincu d’intégrer le
service méthode de Pertuy pour mener à bien mon Projet de Fin d’Etude.
Pertuy Construction est une des filiales de la filière construction du groupe Bouygues (cf Annexe
1). Bouygues Construction est présent sur tout le territoire français mais profite également d’une très
forte activité à l’international. En effet, Bouygues Construction réalise environ 40 % de son chiffre
d’affaire à l’étranger. Les quelques chiffres suivants imposent Bouygues Construction comme l’un des
leaders internationaux dans le secteur du Bâtiment et Travaux Publics :
38 500 collaborateurs dont 20 500 hors de France dans 60 pays
5,5 milliards d’euros de chiffre d’affaire en 2004
Pertuy Construction est présent depuis plus de 50 ans dans la région Grand Est (Strasbourg,
Nancy, Besançon, Luxembourg) dans trois domaines : le bâtiment, le génie civil et les ouvrages d’arts.
Dans le bâtiment, l’entreprise intervient dans toute la gamme des opérations tant
publiques que privées à savoir l’habitat (logements sociaux, privés, neufs ou réhabilités), les ouvrages
fonctionnels (immobilier d’entreprise, commerce, culture, enseignement, loisirs, justice, santé) et les
travaux d’entretien et de rénovation.
Pertuy exerce son activité dans le génie civil au service des industriels (locaux d’activités,
logistique, génie civil de process, nucléaire, défense) et de l’environnement (parkings, stations
d’épuration, usines d’incinération, assainissement et adduction d’eau).
Le service méthode de Pertuy est considéré comme l’un des services de la Direction Technique au
même titre que le BE Structures ou les Etudes de Prix. Les missions méthodes en génie civil et
bâtiment sont effectuées à Nancy ou Strasbourg en fonction de la proximité géographique et de
l’effectif disponible. En principe, les chantiers d’ouvrage d’art sont étudiés à Nancy. Le service
méthode se compose de deux antennes. L’une, est basée au siège de Nancy et comporte 6
collaborateurs, l’autre se trouve à Wolfisheim et comporte en général deux personnes (cf Annexe 2).
Chaque collaborateur du service dispose d’un poste de travail informatique avec les logiciels
spécifiques suivant :
DAO : Autocad avec Microméthodes qui est une application Autocad développée
par Bouygues et qui permet de réaliser diverses études de cycles avec gestion du
matériel tel que les banches, banches outils, angles. Grâce à ce logiciel on peut faire
des choix optimaux quant aux quantités de matériel de coffrage à mettre en oeuvre ;
Planning: Microsoft Project;
Calcul de saturation de grue : SATTELIPE.
Chaque poste possède les logiciels de bureautique classiques tels que WORD et EXCEL. D’autre part,
ils sont connectés à un réseau Intranet piloté par Bouygues qui fournit diverses informations
techniques sur le matériel avec des barèmes de prix (location, achat…). Ce réseau renseigne
également ses utilisateurs sur l’actualité du groupe tout en leur permettant d’accéder à une multitude
d’informations utiles.
L’une des missions du service méthode est de concevoir et de proposer des modes opératoires qui
permettent la réalisation des projets. Cela se traduit par un travail de réflexion visant à définir le
phasage optimal des différentes opérations à réaliser. La mission du service méthode couvre toute la
durée du chantier. En phase préparatoire, il organise l’agencement de la Base Vie pour obtenir une
circulation efficace et une occupation optimale du terrain. Il délimite par exemple l’emprise et localise
les zones de stockage en tenant compte des exigences du chantier. L’emplacement de ces zones est très
important car elles doivent être facilement accessibles pour les livraisons externes tout en restant
suffisamment proches des grues pour limiter les temps de manutention. Le service a également une
mission de gestion du matériel et du personnel. Il détermine les quantités et les effectifs à mobiliser
pour assurer les cadences d’exécution imposées par le planning.
Il faut cependant souligner l’importance pour le service méthode de travailler en relation avec le
service travaux. En effet, la mission étant de concevoir des modes opératoires qui seront mis en œuvre
sur le chantier par les compagnons, il est très important de consulter régulièrement les conducteurs de
travaux et les chefs de chantier pour trouver conjointement des solutions optimales. En effet, si le
service méthode propose des solutions, la décision définitive est toujours à la charge du service
travaux.
3 Présentation du projet
3.1 Généralités
Le chantier que concerne mon Projet de Fin d’Etude (PFE) est l'opération « Dauphine Austerlitz ».
C’est une des composantes majeures du programme de la ZAC de l'Etoile à Strasbourg. Le projet se
développe sur un terrain d'environ 4,4 hectares, dont les limites principales sont:
au nord, le bassin d'Austerlitz
au sud, la RN4 ou la route du Rhin
à l'ouest, la route de Vienne et la Cité de la Musique et de la Danse.
à l'est, le parking silo de l'UGC Ciné Cité.
Cité de la Musique et
de la Danse
Bassin
d’Austerlitz
Rue de Vienne
Opération « Dauphine Austerlitz »
UGC Ciné Cité
Cité Administrative Silo UGC
Place de
l’Etoile
Archives
Limite de l’opération
Par ses solutions techniques particulières et son ampleur, ce projet s’impose comme la plus grande
opération immobilière des 15 dernières années à Strasbourg.
Ce projet est très complexe non seulement par son aspect technique mais également d’un point
de vue Maîtrise d’Ouvrage. La difficulté sur ce dernier aspect est due à l’existence de plusieurs
Maîtres d’Ouvrage pour l’ensemble de ce projet. Il n’y a rien que quatre Maîtres d’Ouvrage différents
pour cette opération « Dauphine Austerlitz ». Le premier est la SERS Aménagement. Cette société
possède et effectue les travaux d’aménagements extérieurs et de VRD. Le second est la SNC Les
Passages de l’Etoile. Il constitue le promoteur pour la coque en béton de l’ouvrage ainsi que pour le hors
d’eau, le hors d’air et l’aménagement du centre commercial. Cette société comprend la SERS et
ESPACE EXPANSION. La SERS seule constitue la troisième Maîtrise d’Ouvrage. Elle possède les
bâtiments E et F (tous lots) et gère l’aménagement intérieur du parking. Le dernier Maître d’Ouvrage
est la SCI FLORWELL qui possède la structure béton des bâtiments A, B, C, D, G et H et gère les lots
architecturaux et techniques de ces mêmes bâtiments. Cette diversité rend l’organisation
administrative du projet très complexe. Des difficultés apparaissent également lors de l’exécution des
travaux car des ouvrages concernant plusieurs maîtres d’ouvrage sont réalisés simultanément. De
plus, les travaux ont de très fortes interactions entre eux et ces interférences constituent un frein pour
d’éventuelles modifications du projet. Des modifications relativement importantes sont quasiment
impossibles car nécessitent l’accord des quatre parties. Ce qui est presque irréalisable compte tenu du
fait que chaque partie désire réaliser les travaux à moindre frais et que les modifications engendrent
généralement des plus-values. Le problème de la multiplicité des entités dirigeantes se déplace
également à la Maîtrise d’Oeuvre. Les différentes Maîtrises d’Ouvrage ne mandatent pas les mêmes
Maîtrises d’Oeuvre. Il en est de même pour tous les intervenants. Le tableau récapitulatif ci-après
résume cette situation au combien complexe. Un rapide coup d’œil sur cette figure permet de réaliser
toutes les difficultés en termes d’organisation et de prise de décision qui vont apparaître tout au long
de ce projet. On comprend ainsi qu’une bonne organisation sera la clef de voûte de ce projet.
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Les dates de fin de réalisation de la dalle haute du rez-de-chaussée sont conditionnées par les dates
contractuelles de mise à disposition des surfaces de ventes.
Mise à disposition du volume libre à LECLERC : 03/12/07
Mise à disposition des moyennes surfaces : 01/02/08
Mise à disposition des boutiques : 02/05/08
Ouverture du Centre Commercial : 01/09/08
Le montant global de l’opération « Dauphine Austerlitz » est prévu à 150 millions d’euros
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5 Grues (60 à 70
mètres de flèches)
couvrent l’ensemble
du chantier
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La résistance aux efforts sismiques est apportée par différents éléments structuraux. On peut
tout d’abord citer les barrettes réalisées en parois moulées. Elles sont ancrées en tête dans le radier et
traversent le bouchon injecté en pied. Leurs hauteurs varient de 15 à 19 mètres. Les sections courantes
sont 82 x 280 cm et 82 x 560 cm. Dans les étages, ce sont principalement les voiles de contreventement
qui assurent la fonction parasismique. De plus, les dalles ont été conçues comme des diaphragmes
rigides capables de transmettre les efforts horizontaux.
Logement
Centre Commercial
Centre Commercial
Parking
Parking
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Le sujet de ce Projet de Fin d’Etude porte sur l’étude des méthodes et des modes opératoires
pour la réalisation des éléments structuraux du premier sous-sol et du rez-de-chaussée du projet
« Les Passages de l’Etoile ». Les principales caractéristiques de cette opération sont :
les 3 niveaux en sous-sol
les 8 bâtiments en superstructure
une emprise au sol de 25 000 m²
le recours à la technique des parois moulées et d’un bouchon injecté pour réaliser une
boîte étanche
la diversité des systèmes structuraux
des contraintes de planning
Tous les projets de génie civil sont conçus sur le papier, que ce soit au niveau de l’architecture
ou de la structure. Pour leur donner « vie », il faut définir les modes opératoires et les dispositifs
techniques qui vont permettre de réaliser les ouvrages. Ce travail de traduction du support
graphique en un processus de production est l’une des missions du service méthode.
La réalité du marché impose comme dans toute production de biens ou de services, le respect
de certaines échéances fixées par le client. La difficulté réside dans le fait de pouvoir réaliser
l‘ensemble des travaux dans le temps imparti et en respectant le budget du client. Cela nécessite
donc l’établissement d’un planning prévisionnel de toutes les tâches. Le service méthode est
également responsable de cette mission. Il organise les travaux en imposant des cadences pour
pouvoir achever la construction de l’ouvrage dans les délais.
Pour respecter ces cadences, il faut avoir à disposition les moyens matériels et humains
suffisants. Cela nécessite un important travail d’organisation. Le service méthode a en charge la
gestion du matériel et du personnel, il en définit les quantités ou le nombre ainsi que les dates
d’intervention. Il est constamment amené à consulter des entreprises spécialisées soit pour sous-
traiter des opérations spécifiques telles que la réalisation de dalles ou pour concevoir des outils
spécifiques.
Le sujet de ce PFE me permettra donc de découvrir un grand nombre des missions du service
méthode sur le cas concret du chantier « Les Passages de l’Etoile ».
Mon étude pourra s’étendre au-delà des limites imposées par les réalités économiques. En
effet, je pourrais étudier des solutions ou des procédés d’exécution qui sont écartés par manque de
temps ou par manque de pertinence immédiate.
Le fait d’effectuer mon étude au sein d’une entreprise comme Pertuy, me donne l’opportunité
de pouvoir profiter de la longue expérience d’un grand groupe. Les moyens mis à disposition
apportent un confort qu’une petite structure ne peut offrir.
Je pense que ce projet va m’apporter les connaissances techniques en termes d’exécution qui
sont nécessaires à une bonne appréhension des ouvrages ainsi qu’une expérience du travail dans
un milieu professionnel.
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Analyse Structure 20
Analyse des ouvrages Verticaux 5
Plancher 5
Escaliers 5
Ouvrage répétitif 5
Modes opératoires 35
Dalle nervurée Type (BA - BA chantier - BP - CEP)
5
Comparatif coût
Escalier Type (BA - BA chantier - BP - CEP)
5
Comparatif coût
Poutres Différentes solutions
5
Etude comparative
Etaiement niveau -1 et 0 20
Cycles 15
Plan de rotation Etude de cas
13
Impact financier des solutions
Principe de sécurité Etude de cas 2
Suivi chantier 10
Total 100
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5 Métré opérationnel
La première étape du PFE consiste à établir un métré opérationnel des éléments structuraux des
niveaux -1 et 0 (voir Annexe 3).
Le métré consiste à faire une étude quantitative des éléments à étudier. Ainsi pour chaque élément, les
caractéristiques à inventorier sont les caractéristiques géométriques, les quantités, leur localisation et
leur positionnement par rapport à un référentiel adapté (ex : hauteur de la sous-face des poutres par
rapport à la dalle du niveau inférieur).
J’ai donc effectué cette étude pour les poutres, les poteaux, les voiles et les dalles. Les tableaux
suivants présentent une synthèse des résultats obtenus :
Poutres Poteaux
Section courante Niv -1 60x64 cm Section courante 60x60 cm
Niv 0 60x94 cm Niv -1 4,53 m
Hauteur moyenne
Altitude moyenne de la Niv -1 4,56 m Niv 0 4,57 m
sous-face
Niv 0 4,75 m Niv -1 313 u
Quantité
Niv -1 467 u Niv 0 221 u
Quantité
Niv 0 590 u Niv -1 4,22 t
Poids moyen
Niv -1 39,8 t Niv 0 4,21 t
Poids Maxi
Niv 0 38,7 t
Niv -1 6,51 t
Poids moyen
Niv 0 8,93 t
Voiles Dalles
Hauteur moyenne Niv -1 5,18 m Epaisseur courante Niv -1 30 cm
Niv 0 5,51 m Niv 0 26 cm
Niv -1 1 431 ml Niv -1 24 910 m²
Quantité Quantité
Niv 0 1 753 ml Niv 0 15 498 m²
Ce travail demande beaucoup de rigueur. En effet, il est très important de faire un relevé le
plus juste possible pour obtenir une étude réaliste. La difficulté sur un projet de cette ampleur est de
n’oublier aucun élément.
Pour effectuer ce relevé, j’ai découpé l’emprise du projet par zone de grue et par étage. Pour
chaque zone, je faisais une impression sur papier des éléments que je devais repérer. Une fois que
j’avais étudié un élément, je le mettais en couleur. Ainsi, je pouvais voir si je n’avais rien oublié.
Cette étape m’a permis d’analyser les plans de structure dans les moindres détails et d’avoir une
bonne vision du projet en terme de structure. Cette étape me semble essentielle pour pouvoir
réellement « rentrer » dans la structure. En effet, comme on a regardé chaque poutre, chaque voile,
chaque poteau en détail, on a une représentation globale, mais aussi détaillée du projet.
Cette étude permet d’obtenir un quantitatif des différents éléments pour chaque zone et chaque
niveau. En combinant cette étude quantitative avec le planning, on peut déduire les cadences et donc
les moyens matériels et humains à mettre en œuvre pour respecter les délais.
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Zone de Clavetage
Poteau Poteau
Une fois la masse hors clavetage des poutres calculée, il faut en premier lieu la comparer à la charge
admissible de la grue à l’endroit où est posée la poutre. On peut ainsi faire une première sélection des
poutres que l’on peut préfabriquer.
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40 m 6T70
SP:60X120HT
SP:60X120HT
SP:60X94HT
6.6t (4.8t) 6.6t (4.8t)
L10
SP:42X60HT
60X60
SP:60X94HT
SP:60X94HT
5.1t 5.1t
SP:60X94HT
138.93
30
SP:60X94HT
SP:60X94HT
9.9t (6.5t) 9.9t (6.5t)
9.9t (6.5t)
60X60 60X60
SP:60X94HT
5.1t 5.1t
SP:60X94HT
60X60
L09
SP:60X94HT
2.6t
SP:60X94HT
b
138.93
5.1t
30
5.0t
SP:60X94HT
SP:60X94HT
5.8t
Comme, les poutres ne sont généralement pas préfabriquées au droit de l’endroit même où elles
sont posées, il faut vérifier que la grue a la capacité de charge suffisante pour déplacer depuis le point
de fabrication ou de déchargement jusqu’au point de pose. Cette deuxième prescription finalise la
procédure de choix du mode réalisation en fonction de la masse.
Le type de poutre
Il existe certaines dispositions structurales qui limitent le recours à la préfabrication. Ce sont
souvent des considérations de ferraillage et de continuité des armatures qui en sont la cause. Pour ce
projet, une des principales dispositions constructives qui empêchent le recours à la préfabrication est
la présence d’un décaissé en périphérie des zones de superstructures. En effet, il y a une différence
d’altitude de 37 centimètres entre la dalle intérieure et la dalle extérieure. La variation d’inertie des
poutres perpendiculaires au décaissé de ces zones et la présence d’une poutre noyée dans la dalle le
long du décaissé ne favorisent pas la préfabrication de ces poutres. En effet, le changement de hauteur
de la poutre n’est pas simple à réaliser en une seule phase et les attentes des armatures de la poutre
noyée sont contraignantes. Il faut noter que pour ce critère, ainsi que pour le suivant, les importants
ratios d’armatures de ce projet et les gros diamètres des barres amplifient les contraintes relatives à la
technique de préfabrication
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b
138.56
30
Décaissé
LIMITE DECAISSE Poutre noyée
22.0t 22.0t
SP:52X67HT SP:52X67HT SP:72X67HT
SP:80X150/122HT
SP:80X150/122HT
Poutre
b
138.93
30
SP:60X75HT SP:60X75HT
3.7t 3.0t
60X60
178X60
B
SP:50X75HT
3.3t A
SP:60X94HT
b 8.9t
138.93
30
60X60
3.8t
SP:50X75HT
Ce type de cas se présente également avec les poutres supportant un poteau en travée. Les
exigences sismiques entraînent un important ratio de ferraillage des éléments structuraux et donc la
préfabrication de la poutre dans ce cas précis n’est pas possible. Le nombre important des barres à
ancrer dans la poutre et leur gros diamètre entraînerait une plus value trop importante dans le cas
d’une préfabrication.
Les critères présentés ci-dessus ont permis d’établir une première version de plan présentant les
choix du mode de réalisation des poutres (cf Annexe 4). La répartition ainsi obtenue entre les poutres
potentiellement préfabricables et les poutres à couler en place ne suggère pas une franche tendance
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vers l’un ou l’autre des modes de réalisation. Pour des raisons économiques et de simplicité, il est
nécessaire de trouver les moyens d’orienter majoritairement la « politique » de réalisation des poutres
vers l’un des modes d’exécution. En effet, le choix de la préfabrication impose de très lourds
investissements pour l’achat d’outils tandis que le choix du coffrage traditionnel est très coûteux en
terme de main d’œuvre. Il faut donc pouvoir orienter majoritairement l’exécution vers une seule
méthode afin de faciliter l’amortissement des investissements.
Nous avons donc choisi la préfabrication comme mode de réalisation principal. Ce choix allant
fréquemment à l’encontre des critères de sélection précités, il est donc nécessaire de trouver les
solutions techniques qui permettent de les contourner.
Découpage
SP: 30 x 64 ht 3.6 t
Cette méthode a l’avantage de réduire significativement la masse de la poutre mais double le nombre
de pose et donc le temps d’utilisation de la grue. Le bureau d’étude n’émet pas un avis très favorable
quant à ce mode de réalisation.
La seconde consiste à évider la poutre en créant une saignée au milieu de celle-ci. Le gain
de masse n’est pas aussi important que pour la première solution.
Evidement
Le temps d’occupation de la grue est identique à celui d’une poutre pleine mais cette technique
nécessite plus de main d’œuvre. Il faut également prendre certaines précautions pour ne pas trop
fragiliser la poutre.
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Les poutres situées dans les zones de décaissé ne peuvent être préfabriquées car elles
présentent le double problème de masse excessive et d’une mise en œuvre trop complexe.
Pour assurer l’efficacité du choix de la préfabrication, la technique de pose est basée sur
l’utilisation d’un outil de clavetage. On appelle généralement « outil », un matériel conçu « sur
mesure » pour répondre aux contraintes spécifiques d’un chantier. Ces outils coûtent cher et oblige à
concevoir des modes opératoires spécifiques et quelque peu singuliers dans le but d’amortir
l’investissement que représente l’achat de ce type de matériel. Ainsi, le choix du mode de réalisation
en faveur de la préfabrication, a été « forcé » dans certains cas et notamment pour la grande majorité
des poutres parallèles aux axes orientés Nord-Sud.
SP:580X78HT
SP:580X78HT
SP:580X78HT
138.93
22
SP:60X75HT SP:60X75HT SP:60X75HT
S’il n’existe pas vraiment de
SP:60X78HT 60X60 SP:60X78HT trames régulières dans la structure
du plancher haut du niveau -1, on
SP:60X94HT
SP:60X94HT
SP:60X94HT
SP:60X94HT
SP:60X94HT
138.93
30
central.
SP:60X94HT
110X60 130X60
SP:60X94HT
SP:70X120HT
SP:60X94HT
SP:60X94HT
CO3
SP:60X94HT
SP:60X75HT SP:60X75HT
A1
P01
b C03 C32 P03
139.77
30
b
139.45
30
Ainsi les premiers critères de sélection qui ont été défini, perdent de leur influence. Il faut dès lors,
imaginer les dispositions techniques qui vont permettre de mettre en application cette politique de
réalisation des poutres.
Ces dernières considérations ont permis d’établir une nouvelle version du plan illustrant le choix
du mode de réalisation des poutres (cf Annexe 5). Cette nouvelle version met clairement en lumière
l’option privilégiée, à savoir la préfabrication.
WITTMER Jean-Philippe - 22 -
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Projet « Les Passages de l’Etoile »
Etude des méthodes pour la réalisation des éléments structuraux des niveaux -1 et 0
Afin de lancer les commandes, prévoir le matériel et la main d’œuvre, il faut arrêter le choix du
mode de réalisation de chaque poutre et valider ces choix par le bureau d’études. Nous avons donc
programmé une réunion pour obtenir son approbation.
Ce dernier n’a pas émis d’avis défavorable quant aux choix que l’on avait pris. Il impose cependant
le coulage en place pour les poutres situées sous les voiles de contreventement du niveau 0. Le
ferraillage de ces voiles étant très dense, les exigences de recouvrement et de positionnement des
armatures rendent l’opération de préfabrication beaucoup trop contraignante.
Cette dernière considération nous a mené à créer un nouvel indice du plan de repérage des poutres
préfabriquées et celles coulées en place. (cf Annexe 6).
Le même travail est à réaliser pour les poutres du plancher haut du niveau 0 (cf Annexe 7)
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Pour résoudre ces problèmes, nous avons tout d’abord transmis à l’architecte, l’ensemble des
incohérences que nous avions décelées. Ce dernier estimait que ce travail de synthèse et de conception
était à notre charge. En désaccord avec ce point de vue, nous avons finalement décidé de nous réunir
afin d’étudier ensemble les différents cas. Le but étant de trouver des solutions convenables, tant sur
le plan architectural que structural.
Une collaboration entre le bureau d’études et l’architecte a été indispensable pour pouvoir résoudre
les problèmes identifiés. Les solutions résident dans un compromis entre les exigences architecturales
et structurelles. Le bureau d’études s’efforce de réduire la retombée de la poutre pour permettre un
dégagement suffisant. Lorsque cela n’est pas possible, il faut trouver un moyen de redistribuer les
efforts en créant de nouvelles poutres voir de nouveaux appuis. C’est à ce niveau que l’architecte doit
faire des concessions en acceptant la création d’un nouveau poteau.
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En terme de réalisation, la structure des cages d’escaliers est assez complexe. L’espace sous le
palier intermédiaire devant rester accessible, le palier et les marches sont maintenus sur un bord par
un voile et suspendus à la dalle haute du niveau à franchir de l’autre côté. Pour réaliser cette structure
suspendue, deux solutions techniques ont été proposées. La première consiste à réaliser un voile en
béton avec un ferraillage suffisant pour résister à la traction, tandis que la seconde s’appuie sur un
réseau de tirants et un remplissage en maçonnerie.
Voile suspendu à la dalle : cette solution est difficilement réalisable pour la deuxième
volée. Il faut adapter le coffrage à la forme de la paillasse de l’escalier et à celle des marches. On
comprend aisément la difficulté de la tâche. De plus le béton n’étant pas fait pour travailler en
traction, le voile serait sur-ferraillé et le béton d’aucune utilité structurale. Il faut également rappeler
que le palier se trouve à 2,75 mètres de hauteur, ce qui ne facilite pas l’opération de coffrage. Toutes
ces considérations nous ont conduits à opter pour la solution des tirants avec remplissage en
maçonnerie.
Tirants et maçonnerie : différentes techniques sont possibles pour réaliser les tirants :
Types de Tirants
Avantages Inconvénients
- Réalisation aisée avec un coffrage - Poteau sur-ferraillé pour résister
carton aux efforts de traction
Poteau béton - Maçonnerie réalisable hors cycle - Taux de travail quasi nul du béton
- Grande longueur d’ancrage des
armatures
- Rapidité de mise en œuvre - Nécessite des dispositions
Profilé métallique type IPE - Maçonnerie réalisable hors cycle particulières et contraignantes pour
assurer le degré coupe-feu imposé
- la maçonnerie assure le degré - Maçonnerie réalisée à
coupe-feu sans traitement l’avancement
Boisseau de maçonnerie supplémentaire - Passage des armatures parfois
délicat lorsque la maçonnerie n’est
pas correctement alignée
- Liaisons palier-tirant et dalle- - Maçonnerie réalisée à
tirant faciles à réaliser grâce aux l’avancement
platines d’ancrage
Figure 17: Tableau récapitulatif pour le choix du mode d’exécution des tirants
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La comparaison des différents modes de réalisation des tirants a conduit à opter pour la solution
basée sur la mise en place de barres maintenues par des platines. Son principal inconvénient est la
réalisation de la maçonnerie à l’avancement. Mais la rapidité et la facilité de mise en place des tirants
sont plus évidentes que dans les autres solutions.
Le mode de réalisation de la structure des cages d’escaliers s’appuit donc sur (cf Annexe 9):
La réalisation d’un voile toute hauteur pour la première volée
La préfabrication des deux volées
Le système de suspente du palier et de la deuxième volée est réalisé en tirants avec
remplissage en maçonnerie
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8 Dalles nervurées
Parmi les points particuliers de ce projet, les dalles nervurées du plancher haut du niveau -1 font
l’objet d’une attention particulière. On distingue trois zones de dalles nervurées (voir figure 19):
- La zone centrale appelée « mail »
- La bande transversale servant de voie d’accès pour les véhicules de pompiers
- La zone dite « variante »
Voie Pompier
Zone "Mail"
Zone Variante
La section qui suit présente la réflexion qui a été menée pour choisir le mode d’exécution de ces dalles
nervurées.
Différentes techniques ont été envisagées pour réaliser cette dalle et plus particulièrement les
nervures :
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E a
t gèr e
Fl=60m
G1 Fl=60m
Haute
G4 Basse
Chassis A
Chassis
G3
Fl=60m
A
b
137.00
40
Fl=70m
G5
t gère
E a
Massif
Piste de Haute
Chassis
chantier
VB VB
Figure 20: Charges admissibles de levage des grues en fonction de la position du chariot
La masse des nervures les plus légères étant de 7 tonnes, le déchargement à la grue n’est possible que
par la grue G2 et depuis la piste nord. Ce cas est le moins défavorable et n’est pas le plus courant. Ces
problèmes de manutention et financier éliminent cette solution comme choix possible.
Une variante de préfabrication extérieure a été proposée, on remplace les nervures en BA
classiques par des retombées en béton précontraint. La précontrainte permet de réduire la masse des
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nervures mais la réduction de masse n’est pas suffisamment significative. De plus, le coût est encore
plus élevé. La préfabrication extérieure n’a donc pas été retenue.
Les justifications présentées pour la dalle de la zone centrale restent applicables dans ce cas pour les
options d’une dalle pleine, d’une dalle alvéolée et de la préfabrication extérieure.
L’optimisation des sections des nervures étant encore possible dans cette zone, une solution qui
regroupe plusieurs nervures en une seule de section plus importante a été proposée mais reste en
attente de validation par la maîtrise d’oeuvre. Cette disposition permet de réduire le nombre
d’opération de coffrage. Du fait des nouvelles dimensions des nervures, le coulage en place est le seul
procédé économiquement et techniquement viable pour cette configuration.
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14 13 12 11 10 14 13 12 11 10
JD:4cm
JD:4cm
SP:40X100HT
SP:40X100HT
60X60 60X60
SP:70X100HT
SP:70X100HT
65X100 65X100 SP:200X100HT
SP:70X100HT
SP:70X100HT
SP:62X67HT SP:62X67HT
b b
SP:30X67HT
SP:30X67HT
138.56 138.56
22 22
C27 C27
60X60 60X60
SP:60X75HT 65X60 SP:60X57/94HT SP:60X75HT 65X60 SP:60X57/94HT
SP:200X100HT
SP:60X75HT
SP:60X75HT
b b
138.56 138.56
30 30
SP:70X100HT
SP:70X100HT
SP:70X100HT
SP:70X100HT
SP:40X75HT SP:40X75HT
SP:30X67HT
SP:30X67HT
SP:60X94HT
SP:60X94HT
SP:40X75HT SP:40X75HT
SP:30X67HT
SP:40X120HT
SP:70X100HT
SP:70X100HT
SP:40X120HT
SP:70X120HT
SP:70X120HT
SP:40X120HT
SP:40X78HT
SP:40X78HT
SP:40X78HT
SP:40X78HT
SP:40X78HT
SP:40X78HT
SP:40X78HT
SP:40X78HT
SP:40X78HT
SP:40X78HT
SP:40X78HT
SP:40X78HT
SP:60X94HT
SP:60X94HT
SP:40X120HT
SP:40X120HT
SP:60X57/94HT SP:60X57/94HT
SP:40X120HT
SP:40X120HT
SP:30X67HT
SP:30X67HT
ZONE DE RECHARGE :37cm ZONE DE RECHARGE :37cm
SP:40X120HT
SP:40X120HT
SP:40X120HT
SP:70X100HT
SP:30X67HT
SP:30X67HT
SP:70X100HT
SP:70X100HT
SP:60X94HT
SP:60X94HT
65X60 65X60
TREMIE TREMIE
GRUE GRUE
SP:70X100HT
SP:60X94HT
SP:60X94HT
SP:30X67HT
SP:30X67HT
LIMITE DECAISSE
LIMITE DECAISSE
SP:60X57/94HT SP:60X57/94HT
SP:200X100HT
SP:70X100HT
SP:70X100HT
SP:60X94HT
SP:60X94HT
SP:30X67HT
SP:30X67HT
b b b b
138.56 138.56 138.56 138.56
22 30 22 30
SP:60X57/94HT SP:60X57/94HT
SP:30X67HT
SP:30X67HT
SP:200X100HT
SP:70X100HT
SP:70X100HT
SP:40X100HT
SP:40X100HT
Les dimensions exceptionnelles de cette dalle nervurée suggèrent des moyens de réalisation eux
aussi exceptionnels.
Deux principales options pour la réalisation de cette dalle ont fait l’objet d’une étude plus
approfondie. Les options d’une dalle alvéolée et d’une dalle pleine étant évidemment écartées.
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8.3.a Nervures préfabriquées en usine et pose à la grue mobile depuis la dalle haute du
niveau –1
Cette solution consiste à préfabriquer les nervures en usine et à les poser à l’aide d’une grue mobile.
L’exiguïté du chantier et le manque de place pour le stationnement des camions de livraison des
nervures ainsi que celui de la grue mobile oblige à prendre des dispositions particulières dans ce sens.
Pour ne pas bloquer la circulation sur la piste, l’étude prévoyait la livraison et la pose de nervures les
samedis. On évite ainsi que les camions ne bloquent la piste de chantier pendant le déchargement. Ce
problème de circulation résolue, il se transpose à la grue mobile. En effet, si celle-ci stationne sur la
piste pour poser les nervures, c’est la circulation des camions de livraisons qui s’en trouve bloquée. La
solution réside dans le positionnement à l’avancement de la grue sur la dalle nervurée elle-même. Ce
mode d’exécution impose plusieurs campagnes de pose. Chaque campagne étant prévue pour réaliser
une surface de dalle suffisante pour optimiser l’utilisation de la grue mobile en fonction de son rayon
d’action (voir figure 22).
Campagnes de pose
indépendantes
Pose à la grue
à tour G4
Figure 22: Campagne de pose à l’avancement des nervures de la dalle nervurée de la zone variante depuis la
dalle haute du niveau -1
Les désavantages de cette solution sont les délais d’attente entre chaque campagne de pose et les
quantités de matériel de sous étaiement à mettre en œuvre. En effet, pour que la grue mobile puisse
circuler sur la dalle sans l’endommager, il faut attendre 28 jours de prise du béton. La dalle étant
achevée en trois phases au mieux (pour chaque zone de grue), ce dernier point engendre une longue
période de réalisation. De plus, les charges ponctuelles amenées par les patins de la grue lors de la
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pose provoquent un poinçonnement trop important, il faut donc mettre en place un étaiement lourd
sous chaque patin (voir figure 23).
Rayon d'action de la
grue par rapport au poids Etaiement jusqu'au radier
des nervures sous chaque patin
8.3.b Nervures préfabriquées sur un site externe et pose à la grue mobile depuis la dalle
haute du niveau –2
Dalle haute du
niveau -2
Rampe d'accès au niveau -1
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3.70
10.80 22.80
Eli
ng
ue
s
11.81
1.50
échafaudage
Tour MILLS
Grue mobile 90t avec lestes de 20t étaiement des nervures
Charge maxi: 14.4t (portée de 14m et
8.00
14.00
Niv -2
Tour MILLS
Figure 25: Principe de pose des nervures depuis la dalle haute du niveau -2
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9 Dossiers de consultation
9.1 Rédaction des dossiers de consultation
La procédure pour l’achat ou la location de matériel débute par la consultation des entreprises
spécialisées. Sur un chantier aussi important, le matériel est une des principales préoccupations, tant
sur un plan financier qu’organisationnel. Par exemple, d’un point de vue étaiement, les quantités de
matériel sont considérables. Il en est de même pour toutes les opérations de coffrage. La répétitivité et
le grand nombre d’éléments à réaliser nous laisse une plus grande latitude dans le choix des outils à
utiliser et des modes opératoires à concevoir.
Cela nous conduit à consulter les entreprises spécialisées dans le cadre de prestations de
conception et de réalisation d’outils ou de matériels singuliers.
Les étapes importantes dans la rédaction d’un Dossier de Consultation (DC) (cf Annexe 11) sont : la
description du projet, la nature de la consultation et la définition du cahier des charges. La description
du projet permet de donner un aperçu du cadre dans lequel s’implante l’objet de la consultation. La
nature de la consultation résume les points importants à prendre en compte pour la conception. Le
cahier des charges est l’élément le plus important car il constitue la base de travail pour l’entreprise
consultée. La difficulté est de prévoir et de définir les éléments nécessaires pour permettre une
conception qui réponde en tout point aux exigences du chantier et ce, à tous les stades de l’exécution.
Pour la réalisation des poutres, deux procédés de fabrication ont été retenus : la préfabrication sur
chantier et le coulage en place. Dans le cas des poutres préfabriquées, il faut prévoir un clavetage pour
les liaisonner aux poteaux. Pour réaliser cette opération de clavetage, nous avons choisi d’utiliser un
outil spécifique. Les arguments qui nous ont conduits à ce choix sont :
L’importante hauteur des étages : en effet, la hauteur d’étage du niveau -1 est de 5,50
mètres et celle du niveau 0 est de 6,00 mètres. Ce choix permet d’offrir un travail
plus sécuritaire aux compagnons.
Le grand nombre d’opérations de clavetage à réaliser : cet outil permet d’augmenter
les cadences car il diminue les temps de réglage, de manutention et de montage.
Le budget : le budget consacré au matériel est beaucoup plus important sur un
chantier de cette envergure que sur les chantiers plus courants. Ce type d’outil coûte
très cher car il est conçu et fabriqué sur mesure d’après un cahier des charges établi
par le client. Il est donc possible d’amortir ce surcoût sur ce type de chantier, ce qui
est plus difficile dans les cas ordinaires.
L’objet de cette consultation porte sur la conception d’un outil de clavetage qui intègre les éléments de
sécurité et de stabilité, dont le déplacement ne nécessite pas de démontage, qui s’adapte aux différents
nœuds de clavetage à réaliser et ce, sur les deux étages et qui soit facilement réglable en hauteur.
En parallèle de la conception de l’outil de clavetage, nous avons effectué une consultation pour
réaliser des joues de coffrage qui équiperont cet outil. Pour que l’utilisation d’un tel outil soit optimale
en terme de cadence, il faut également optimiser l’étape de coffrage. C’est dans ce but que nous
recherchons un matériel de coffrage qui soit manu-portable et réutilisable un grand nombre de fois.
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Fond de moule
Outil de Clavetage
Poteau 60x60cm
La solution technique que nous avons choisi pour réaliser les 25 000 m² de dalle du niveau -1 est
basée sur l’utilisation de prédalles collaborantes qui jouent également le rôle de coffrage pour la dalle.
Nous avons donc consulté les entreprises pour établir un plan d’étaiement des prédalles. Pour nous
affranchir d’un étaiement de rive (dans le cas des poutres), nous faisons reposer les prédalles sur les
poutres sur une largeur de 5 centimètres aux deux extrémités. La portée moyenne des prédalles étant
de 7,50 mètres, le principe d’étaiement est basé sur une file centrale de deux appuis espacés de 2,50
mètres.
L’étaiement des poutres coulées en place n’est pas prévu dans cette consultation. Les poutres
préfabriquées sont clavetées à l’aide d’un outil spécial et ne nécessitent qu’un étaiement léger en phase
de séchage. Certaines précautions sont à prévoir, notamment en terme de sécurité du fait de la grande
hauteur des étages.
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La structure des niveaux –1 et 0 de cet ouvrage est essentiellement basée sur un système de
poutres et poteaux. Les poutres sont très nombreuses et de dimensions relativement importantes. Ces
remarques nous ont conduit à orienter nos modes opératoires vers la préfabrication. La préfabrication
en usine étant trop onéreuse, notre choix s’est naturellement porté sur la préfabrication sur chantier.
Les poutres courantes de ce projet ont une largeur de 60 centimètres, les bancs de préfabrication
classiques de type « bi-poutre » sont généralement conçus pour des poutres de largeur maximale de 50
centimètres, nous avons donc consulté les entreprises spécialisées pour la conception d’un outil
capable de fabriquer ce type de poutres. La principale caractéristique à laquelle doit répondre l’outil
est la modularité. En effet, les plages de dimensions des poutres à préfabriquées sont assez larges et
nous voulons avoir un outil polyvalent avec lequel il est possible de réaliser toutes les sections. Les
tableaux suivants illustrent les plages de dimensions des poutres de ce projet :
Le choix du type d’outil (mono, bi ou tri-poutre) étant laissé à la charge du concepteur, notre cahier
des charges imposait le respect d’une cadence de fabrication de 3 unités par jour et par grue, pour
respecter les délais du planning.
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S.C
POSITION COFFREE .M
GARDE CORPS
DECINTRAGE
POUTRE POUTRE
PLATEAU COFFRANT
PASSERELLE
POTEAU 600/600
GARDE CORPS
CHASSIS HAUT
POTEAU 600/600
CHASSIS BAS
Cet outil intègre parfaitement les éléments de sécurité et de stabilité. Il offre une grande fonctionnalité
et semble être facile d’emploi. Sa modularité permet de traiter les différentes configurations de nœuds
à claveter.
GARDE PLATEAU
CLAVAGE EN 2 DEMI ELEMENTS
CORPS COFFRANT
PLATEAU TRAPPE
COFFRANT
PLATEAU
COFFRANT
TRAPPE
600 600
2400
2400
600
600
2400
TRAPPE
TRAPPE
870
2400
PLATEAU
COFFRANT
En étudiant les cadences et le planning, nous avons décidé de commander 15 outils de clavetage
pour équiper les 5 grues.
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Cette consultation n’était destinée qu’à une seule entreprise spécialisée dans la fabrication de
coffrages polyester et composites. Cette dernière n’a cependant pas su répondre à notre demande. Le
but étant de réaliser des joues de coffrages manu-portables et réutilisables, nos recherches
s’orientaient naturellement vers ce type de matériel. Cette consultation n’ayant pas apporté les
résultats escomptés, la première alternative a été d’utiliser des panneaux de coffrage manu-portables
courants. Cependant, l’entreprise qui a conçu l’outil de clavetage des poutres nous a soumis une offre
pour des joues métalliques adaptables à l’outil. Ce produit présente le principal désavantage de devoir
être manutentionné à la grue. Mais il offre en revanche les avantages suivants :
- Un coût sensiblement identique à celui d’une location de panneaux manu-portables
- Une parfaite adaptation à l’outil de clavetage
- Une mise en place rapide et efficace
La difficulté de cette consultation réside dans la comparaison des différentes offres reçues. En effet,
il a fallu trouver une base de comparaison qui soit représentative et objective malgré les différences de
contenu des propositions. Les entreprises ont répondu en fonction du matériel qu’elles
commercialisent et les divers matériels proposés diffèrent tant en capacité de charge qu’en temps de
montage-démontage. De plus, toutes les offres n’ont pas le même niveau de détail et de
décomposition. Certaines proposent un prix global, d’autres, un prix unitaire par élément ou encore
un prix au m². Une comparaison directe n’est donc pas possible. En plus du coût du matériel, il faut
également prendre en compte le coût de la main d’œuvre pour le montage et le démontage. Enfin, on
relève des différences de prestations d’une offre à une autre.
Parmi les offres des entreprises spécialisées dans l’étaiement, on distingue deux types de matériels.
Le premier type correspond à de l’étaiement « léger » et le second à de l’étaiement dit « lourd ». Le
tableau suivant présente les principales caractéristiques qui différencient ces deux classes de matériel.
Types
Tours d’étaiement légères Tours d’étaiement lourdes
Caractéristiques
Capacité de reprise de 3,5 à 4,5 tonnes par pied 6,0 tonnes par pied
charge
Eléments plus légers Eléments plus lourds
Eléments
Même nombre de pièces Même nombre de pièces
Plus de tours pour étayer une Moins de tours pour étayer une
Quantité
charge donnée charge donnée
2h pour le montage et le 12h/tonne pour le montage et le
Temps de montage d’une
démontage d’une tour démontage
tour ≈ 4h pour une tour de 350kg
Coût de main d‘œuvre Coût de main d‘œuvre
équivalente car la moins value équivalente car la moins value
due à un montage plus rapide due au gain en quantité du
Main d’œuvre de montage
est perdue par la quantité plus nombre de tour à monter est
importante de tours à monter perdue par des temps de
pour une charge équivalente montage plus important
Ces différents éléments compliquent la comparaison entre une offre basée sur de l’étaiement lourd
et une offre proposant de l’étaiement léger.
Pour rendre l’étude objective, il est important de confronter les offres sur les quantités nécessaires
pour étayer l’ensemble d’un niveau afin d’obtenir des ratios représentatifs. En effet, la structure
n’étant pas régulière sur une trame donnée, il faut que les offres couvrent une zone du projet
suffisamment importante (un tiers de la surface totale minimum) pour que les extrapolations soient
suffisamment représentatives.
Les offres ne sont pas détaillées de la même manière. Différents cas se sont présentés :
Offre :
Prix Global
Offre détaillée par Offre globale Offre détaillée par Offre globale
éléments et transport éléments et transport
et / ou Filières et / ou Filières
et / ou Transport et / ou Transport
Il faut parmi tous ces cas, trouver une base de comparaison qui soit représentative. Cette
comparaison s’appuie notamment sur le calcul de ratios de coût par mètre carré. Ces ratios doivent
prendre en compte les mêmes prestations. En effet, on ne peut pas comparer un ratio basé sur le prix
du matériel nécessaire pour 2000m² de prédalles à un ratio qui prend en compte le matériel et les
éléments de sécurité pour l’ensemble du niveau. Pour chaque offre, il faut prendre contact avec les
entreprises concernées pour obtenir les informations manquantes pour décomposer les prix.
Différents facteurs influencent ces coûts et ces facteurs ne sont pas les mêmes dans les deux cas. Les
organigrammes suivants présentent ces facteurs pour les deux cas.
WITTMER Jean-Philippe - 40 -
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Ce critère de coût de la main d’œuvre intervient surtout dans la comparaison d’offres basées sur de
l’étaiement lourd aux offres basées sur de l’étaiement léger. Dans le cas de l’étaiement léger, le coût du
matériel est moins important que dans le cas de l’étaiement lourd tandis ce que le coût de la main
d’œuvre est plus élevé du fait d’un plus grand nombre de tours à monter. Ces deux variations en
fonction du type de matériel s’équilibrent pour aboutir à un coût global sensiblement équivalent.
Afin de comparer les différentes offres, un tableau récapitulatif a été créé (cf Annexe 12). Les
principales entrées sont :
WITTMER Jean-Philippe - 41 -
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Problèmes Solution
Première
Problème de stockage sur le livraison de
chantier des paniers vides matériel
dû au manque de place et d’étaiement
aux quantités importantes
de casiers Montage des
éléments livrés
Livraison suivante de
matériel et reprise des
casiers vides de la
première livraison
Figure 34: Economie sur la location des casiers de stockage des éléments des tours
Les éléments de sécurité. La fréquence des chutes dues au travail sur ce type de
matériel a conduit les entreprises et les fabricants à prévoir des accessoires de sécurité tels
que des planchers à trappe ou des garde-corps par exemple. Le surcoût engendré par ces
éléments n’est pas à négliger car il représente une part importante du coût global.
Exemple, le coût du matériel de sécurité représente 40% du coût des tours et filières dans
l’une des offres d’ERECTA. Il faut préciser que ce coût correspond au cas où l’on
équiperait simultanément l’ensemble d’un étage.
Une partie est réservée pour les éventuelles options proposées par les entreprises.
Pour cette consultation, elle n’entre pas en compte dans le comparatif.
Le coût de la main d’œuvre. Le coût correspond à un montage et à un démontage
du matériel nécessaire pour équiper l’ensemble d’un étage. la base horaire étant de 25,5€,
c’est le temps unitaire par tour qui varie en fonction de son type. Ces temps unitaires
résultent des retours d’expérience.
Un budget est à prévoir pour le transport. Le matériel étant loué, il faut prévoir
l’aller et le retour
Les sous totaux obtenus dans les parties précitées ne peuvent pas servir de base de comparaison car
il est évident que l’on ne va pas mobiliser le matériel nécessaire pour étayer l’ensemble d’un niveau
mais plutôt une fraction que l’on va faire tourner en fonction des cycles de production. Alors que d’un
point de vue main d’œuvre, il faut dans ce cas prévoir le montage et le démontage du matériel pour
tout un niveau même si ce travail n’est pas exécuté en une seule phase mais en plusieurs cycles. Il faut
donc calculer des ratios représentatifs des coûts effectifs.
WITTMER Jean-Philippe - 42 -
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Etude des méthodes pour la réalisation des éléments structuraux des niveaux -1 et 0
ETAIEMENT 38 347 = ET
Tours 4pieds 444 30 208
Tours 6pieds 526
Filière alu 2 219 8 139
Filière bois -
Stockage -
SECURITE 14 047 = SE
Garde Corps N
Plancher 2 992 14 047
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OPTIONS 0 0 = OP
Fourniture et pose - 0 0
Assemblage plateaux - 0
Assemblage usine - 0
Plans exécutions - 0
Achat divers - 0
Fourniture CP - 0
Pose CP - 0
TRANSPORT 12 274 = TR 0
Aller Strasbourg 513€/semi 6 137
Retour 513€/semi 6 137
- Coût [m2] = ( ET + SE + OP ) / ST
Ratio au mètre carré du coût du matériel
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- Transport = TR
Achat : Location
- TOTAL 1 = Coût fixe + options/ FD + Transport Coût total sur durée [mois]
- TOTAL 3 mœ = MOE
L’étude comparative des offres se base donc principalement sur le TOTAL 4. C’est le plus
représentatif car il prend en compte tous les paramètres et donc tous les coûts, qu’ils soient directs
comme le coût du matériel ou indirects comme le coût de la main d’œuvre.
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Fournisseurs Configuration
ERECTA
Trois files d’appuis espacés de 1,50 m
SGB
Trois files d’appuis espacés de 1,80m
DOKA
Deux files d’appuis espacés de 2,50m
HAKI
Quatre files d’appuis espacés de 1,20m
et 2,00m
PERI
Deux files d’appuis espacés de 2,25m
Figure 36: Synthèse des différentes configurations pour l’étaiement des prédalles
Ce dernier point eut une influence directe sur le choix du fabricant de prédalles et vice versa.
En effet, des plus-values sont à prendre en compte en fonction de la configuration des appuis. La
figure suivante présente ces différences de prix.
WITTMER Jean-Philippe - 46 -
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Figure 37: Influence de la configuration des appuis sur le coût des prédalles
WITTMER Jean-Philippe - 47 -
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Le choix ERECTA
En regard des éléments présentés ci-dessus, le choix pour l’étaiement des prédalles s’oriente vers
l’offre d’ERECTA. Nous avons alors essayé d’optimiser l’utilisation de ce type de matériel et nous
avons donc étudié quatre configurations possibles qui semblaient pouvoir nous faire faire des
économies:
- la première configuration constitue l’offre initiale de l’entreprise à savoir deux tours jumelées
avec des filières de 165mm
- la seconde configuration conserve les deux tours jumelées mais utilisées avec des filières de
200mm
- la troisième configuration consiste à séparer les deux tours et à les écarter de 1,50m et en
utilisant des filières de 165mm
- la quatrième configuration reprend le principe de la troisième mais en utilisant des filières de
200mm.
La figure suivante illustre ces différentes configurations.
WITTMER Jean-Philippe - 48 -
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Figure 39: Quatre configurations basées sur l’utilisation les tours ERECTA
En tenant compte des différents facteurs et contraintes, le choix du service travaux s’est orienté vers la
configuration 1
WITTMER Jean-Philippe - 49 -
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Deux types de matériel ont été proposés. Le premier modèle correspond à des bancs de
préfabrication de type bi-poutre. Le second correspond à des bancs multi-poches. Ce dernier modèle
présente le principal avantage de permettre le coffrage simultané de plus de deux poutres. Cependant
le problème d’accessibilité des poches centrales a orienté notre choix vers le type bi-poutre. En effet, si
la modularité et la flexibilité de ce matériel permettent la réalisation de plusieurs poutres de largeur
variable, l’accès aux poches centrales est difficile (cf figure 41) et rend l’exécution (et notamment le
ferraillage) plus compliqué. Cette difficulté d’accès pose un problème de sécurité pour les
compagnons.
Accès
délicat aux
poches 0.60 0.60 2.00
centrales
Figure 41: difficulté d’accès aux poches centrales d’un banc de préfabrication de type multi-poches
Le choix du matériel étant orienté vers un bi-poutre, une étude financière a été menée pour
déterminer qui de la location ou de l’achat, est l’option la plus avantageuse économiquement. On a
ainsi pu conclure que le choix de la location auprès des services matériels permettait une économie de
50% par rapport à de l’achat. La figure suivante résume le déroulement de cette consultation :
TROP CHER
Figure 42: Résumé des différentes options de la consultation pour le banc de préfabrication des poutres
WITTMER Jean-Philippe - 50 -
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Les deux bancs de longueur 15,0 m équiperont les grues G2 et G3. Cette longueur a été choisie
pour pouvoir préfabriquer les retombées de la dalle nervurée du mail central (voir chapitre 8.1) du
plancher haut du niveau -1.
Cependant, la longueur des poutres courantes à préfabriquer étant de 6,00 m environ, des poches
de longueurs 15,0m permettent de réaliser 2 poutres dans une même poche. On assure ainsi la cadence
de 3 poutres préfabriquées par jour prévue dans le planning.
Fl=55m
G2 Basse
Chassis
G3
Fl=60m
Haute
Chassis
Les deux autres bi-poutre équiperont les grues G1, G4 et G5. La longueur maximale des poutres à
préfabriquer étant de 10,30m, la longueur de ces bancs a été fixée à 10,50m.
WITTMER Jean-Philippe - 51 -
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10 Etaiement
10.1 Présentation du matériel courant d’étaiement
10.1.a Etais
Les étais sont le matériel d’étaiement le plus courant. Ce sont des
éléments tubulaires composés d’un fût et d’une coulisse. Réglables en
hauteur, ils ont des developpements de 1,80m à 4,50m. Leur capacité de
reprise de charge varie en fonction de la hauteur (cf figure 44) entre 3 daN
et 1,5 daN. Il existe des étais capables de reprendre des charges allant
jusqu’à 10 daN.
Développement
Type Poids
Mini Maxi
BD 30 18,7 kg 1,81 m 3m
B 35 20,8 kg 2,06 m 3,5 m
D 45 30,5 kg 2,5 m 4,5 m
BD 30
D 45
B 35
Ces éléments sont généralement loués car les quantités mises en œuvre peuvent fortement
varier d’un chantier à l’autre et on évite ainsi d’investir dans du matériel dont l’utilisation n’est pas
optimale. En effet, les besoins peuvent rapidement évoluer en fonction des opérations à réaliser, par
exemple si on est en phase coulage ou séchage. Les tarifs de location varient généralement entre 0,04
€/u/jour et 0,50 €/u/jour selon le type d’étai.
WITTMER Jean-Philippe - 52 -
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10.1.c Filières
Les filières sont des poutres en bois ou en aluminium que l’on place entre l’élément à étayer et le
système de reprise des charges. Elles servent à répartir les charges. Les sections courantes sont 60 x
160 mm et 80 x 200mm et elles se déclinent en longueurs usuelles de 2,40 et 3,60 m.
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ASC.
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Charges à étayer
1 070 daN/m²
Niv -1
Charges Permanentes = 500 daN/m²
Charges d’exploitation = 200 daN/m²
Figure 47: Principe de calcul des charges à étayer dans le cas courant
L’exemple ci-dessus illustre un cas où l’étaiement est à prévoir sur deux niveaux. Ce n’est
heureusement pas le cas courant car on mobilise une très grande quantité de matériel d’étaiement.
Il faut apporter une précision dans le cas particulier où l’étaiement redescend jusqu’au radier. Le
radier constituant un point fixe, les dalles ne peuvent donc pas fléchir et leur taux de travail est
considéré comme nul. La totalité de la charge se transmet alors au radier. On comprend que ce cas de
figure pose un véritable problème car il engendre une immobilisation de matériel encore plus
importante que dans la situation précédente.
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Charges à étayer
1 070 daN/m²
Niv -1
Charges Permanentes = 500 daN/m²
Charges d’exploitation = 200 daN/m²
Radier
Figure 48: Principe de calcul des charges à étayer lorsque celles-ci transitent jusqu’à un point dur
La mise en place des éléments du système d’étaiement étant à la charge des équipes travaux, il
est nécessaire de produire un support graphique qui traduit l’étude faite par le service méthode. On
peut souligner ici l’importance de ce travail de traduction des études en plans.
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place l’étaiement dit de séchage (cf Annexe 14). Les quantités de matériels sont alors beaucoup moins
importantes. Dans le cas des travées courantes, le principe consiste à retirer une des deux tours
jumelées afin d’obtenir un appui en quinconce comme le montre la figure ci-dessous. Le principe
d’assemblage des tours permet le démontage d’une des deux tours jumelés sans avoir à intervenir sur
la seconde.
SP:40X94HT
SP:60X94HT
SP:60X94HT
SP:40X94HT
SP:60X94HT
SP:60X94HT
SP:40X94HT
SP:40X94HT
SP:60X94HT
SP:60X94HT
SP:60X94HT
SP:60X94HT
b b
138.93 138.93
30 30
SP:60X75HT SP:60X75HT
Figure 49: Etaiement des prédalles dans le cas des travées courantes
Pour les travées qui sont bordées par un voile, le principe d’étaiement diffère. Les prédalles ne
pouvant s’appuyer en rive sur les voiles, une file d’étaiement est donc nécessaire à cet endroit. Une file
centrale de deux tours jumelées devient alors surabondante. Dans ce cas, deux files indépendantes
sont alors mis en place. L’écartement de ces deux files est alors choisi pour faciliter la mise en place de
l’étaiement de séchage. En effet, les croisillons qui maintiennent les échelles existent en différentes
longueurs. Ces croisillons permettent des espacements de 1.50, 2.00 et 2.50m. En considérant des tours
de 1.50 m de largeur pendant la phase exécution et une largeur de trame de 8.00m, un espacement de
2.00m entre les files semblent être le plus judicieux. Ainsi, lors de la mise en place de l’étaiement de
séchage, il suffit de conserver les échelles intérieures des tours et de les liaisonner avec les croisillons
prévus pour les tours de 2.00m de largeur. Ce principe permet de faire des économies de main
d’œuvre. Les figures suivantes illustrent ce principe.
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Voile
SP:60X94HT
SP:60X94HT
b b
138.56 138.56
30 30
Figure 50: Etaiement des prédalles dans le cas des travées bordées par un voile
Poteau
Voile
Voile
Figure 51: Principe de montage de l’étaiement de séchage des prédalles dans le cas d’une travée
bordée par un voile
Les bandes de clavage sont des bandes de dalle de largeur variable (1à 2 mètres en général) qui
morcellent des grandes surfaces de dalle en portions plus petites. Dans le cas de ce projet, elles ont une
largeur qui varie entre 1,20 mètres et 1,50 mètres selon l’étage. Ces bandes de dalle ne sont pas
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bétonnées en même temps que le reste de la dalle. Elles ont pour rôle de faciliter le retrait du béton, de
limiter les contraintes internes dans le béton, et donc de limiter la fissuration de la dalle. Outre
l’épaisseur de la dalle, ce sont le dosage en ciment et la quantité d’eau qui ont une influence sur le
retrait du béton. La courbe suivante présente l’évolution du retrait en fonction de l’âge du béton pour
une dalle de 30 cm d’épaisseur. Cette courbe est obtenue à l’aide d’une formule donnée dans le BAEL.
évolution du retrait
0,9
0,8
0,7
% de retrait réalisé
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
De part leur fonction et leur nature, les joints de dilatation remplissent la même fonction que les
bandes de clavage pendant la phase travaux. Il y a trois joints de dilatation transversaux positionnés
de manière régulière sur l’ensemble du projet. La figure ci-dessous présente leur position exacte. Ce
premier découpage morcelle les 25 000 m² d’un niveau en quatre zones de 6 000 m² environ.
Joints de Dilatation
33
22
13
1
ING UGC
T PARK
E CELL
de PAR
BATIMEN
et Agent de service
LIMI TE
Rampe de
sortie niv -1/-2/-3
LIMITE DES
PAROIS MOULEES Entrée PORT
8m
et sor
AIL
tie de
secour
s
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1 500m² JD JD JD
Fl=55m
1 500m² F G2 Basse
Chassis
1 300m² G 1 600m² 1 200m² H 1 800m² I 1 400m²
C 1 200m²
A B D E
re
Et a g è
Contai ner
Fl=60m
G1 Fl=60m
Haute G4
Basse
Chassis
re
Et a g è
C ontain er
Pour les planchers hauts des deux niveaux de parking, les dalles sont réalisées en coffrage traditionnel
et les bandes sont positionnées en milieu de travée alors que pour les planchers hauts des deux
niveaux de centre commercial qui sont réalisés à l’aide de prédalles, les bandes se trouvent le long des
appuis.
Nous avons vu précédemment que le plancher d’un niveau est découpé en plots par les joints de
dilatation et les bandes de clavages. Ces plots ne pouvant être bétonnés en une phase, sont redécoupés
en blocs de surfaces acceptables pour pouvoir les bétonner en un jour.
Les dates de bétonnage des bandes de clavage sont conditionnées par les prescriptions du bureau
d’étude. En effet celui-ci demande un délai de deux mois minimum après le bétonnage du dernier
bloc des deux plots que sépare la bande de clavage avant de bétonner cette dernière. Ce délai est
réduit à un mois pour le radier.
Ce délai a d’importantes conséquences sur l’organisation des travaux. Tout d’abord en terme de
résistance structurale, comme les dalles ne sont pas complètes, elles n’ont pas leur pleine résistance et
ne sont donc pas auto-stables. Ainsi, il faut étayer les trames non achevées pendant les deux mois
d’attente mais également sur une période plus longue du fait des descentes de charges provenant des
étages supérieurs. De plus, lorsque le bétonnage des bandes de clavage est possible, une à deux dalles
des niveaux supérieurs ont déjà été coulées. Il faut donc prévoir en terme de mode opératoire, la
manière dont on va procéder pour acheminer les coffrages, le matériel d’étaiement complémentaire et
évidemment le béton. Le problème se transpose à la phase d’évacuation du matériel. On ne peut pas
utiliser la grue aussi facilement.
L’exemple de la bande de clavage transversale F illustre la procédure pour prévoir l’étaiement
nécessaire des zones de bandes de clavage (cf Annexe 15).
WITTMER Jean-Philippe - 60 -
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Etude des méthodes pour la réalisation des éléments structuraux des niveaux -1 et 0
RDC: Sem 52
-1: Sem 42 Pour chaque niveau, on
-2: Sem 34
-3: Sem 31
prévoit le bétonnage de la bande de
clavage concernée deux mois après le
dernier bétonnage de bloc des deux
plots situés de part et d’autre de la
Fin bétonnage Dalle Hte RDC
bande.
Fin bétonnage Dalle Hte RDC
Sem 36
7 Sem Sem 43
RDC:
-1: Sem 42
D’un côté, la fin du bétonnage du
-2: Sem 34
plot est prévue semaine 24 et de
Niv -1
-3: Sem 31
RDC:
bande F les dates de bétonnage
-1:
-2: Sem 34 suivantes :
Niv -2
-3: Sem 31
RDC: Sem 52
-1: Sem 42
Fin bétonnage Dalle Hte -2
-2: Sem 34
Sem 25 1 Sem Fin bétonnage Dalle Hte -2 -3: Sem 31
Sem 24
-3: Sem 31
prévisionnelles de bétonnage des
dalles et des bandes de clavage. Il
permet également de visualiser à des
instants t (correspondant aux dates
Fin bétonnage Dalle Hte -3 de fin de bétonnage des plots de
Sem 22 5 Sem Fin bétonnage Dalle Hte -3
chaque étage) quelles sont les bandes
Sem 17
qui ont été bétonnées à ces mêmes
instants.
Bande F
Figure 55: Prévision des dates de bétonnage des bandes de clavage
WITTMER Jean-Philippe - 61 -
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Les dates de bétonnage des bandes étant déterminées, l’étape suivante consiste à calculer les
charges à étayer à différentes dates correspondant aux dates de fin de bétonnage des plots de part et
d’autre de la bande de clavage considérée pour chaque niveau.
Prenons pour exemple, le calcul des charges à étayer pour la bande F à la date de fin du
bétonnage des deux plots du niveau 0.
On se place donc en semaine 43. A cette date, on remarque que les bandes F des niveaux -3, -2 et -1 ont
déjà été coulées. On prend comme hypothèse que les dalles acquièrent leur pleine résistance, deux
semaines après le bétonnage de la bande de clavage. En appliquant cela à notre exemple, on considère
que les dalles des niveaux -3 et -2 ont atteint leur pleine capacité de reprise de charges mais en
revanche, que la dalle du niveau -1 n’est pas totalement auto-stable et n’a pas la résistance suffisante
pour reprendre plus que la moitié de son poids propre. En se basant sur ces dernières considérations
et en appliquant les principes de calcul de charges à étayer présentés au chapitre 9.2.b on obtient les
résultas présentés sur la figure ci-dessous.
Bandes de Clavetage
RDC: Sem 52
Niv RDC
-1: Sem 42
-2: Sem 34
-3: Sem 31
On effectue ce travail pour les différentes dates de fin de bétonnage des plots.
WITTMER Jean-Philippe - 62 -
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Les charges à étayer sur un même niveau évoluent en fonction de l’avancement des travaux. Il
faudrait donc ajuster l’étaiement en fonction des grandes phases telles que le bétonnage d’une dalle
d’un niveau supérieur, ou le bétonnage d’une bande de clavage. Etant donné l’ampleur du chantier et
l’importance des quantités de matériel d’étaiement mis en jeu, ces mouvements de matériels
engendrent des coûts de main d’œuvre très élevés. Ainsi, on choisit de mettre en place dès le début la
quantité d’étaiement correspondant au cas le plus défavorable. On comprend bien que le taux de
travail du matériel n’est pas optimal sur toute la durée d’immobilisation. En effet, on immobilise le
matériel nécessaire à l’étaiement de la charge maxi depuis le coffrage du plancher haut du niveau
jusqu’au moment où plus aucune charge ne transite jusqu’à cette dalle. La figure ci-dessous synthétise
pour chaque niveau et pour les différents cas, les charges maxi à étayer.
Bande F
1 000kg/m² 650 kg/m²
zone dalle ép 40cm zone dalle ép 26cm
Les charges à étayer étant connues, on peut à ce stade prévoir les quantités de matériel
nécessaires pour l’ensemble des niveaux (ces quantités ne représentent pas les quantités de matériel
qui seront effectivement louées du fait des cycles). Il faut cependant prévoir les durées
d’immobilisation pour estimer les coûts réels, prévoir les quantités réelles ou envisager des transferts
de matériels entre les grues.
WITTMER Jean-Philippe - 63 -
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Pour cela il faut faire des simulations de descentes de charges aux dates suivantes :
- fin de bétonnage des plots
- fin de bétonnage des bandes de clavage plus deux semaines pour atteindre la pleine résistance
de la dalle
Il faut donc recalculer la descente de charge pour toutes ses dates classées par ordre chronologique. La
descente de charges est calculée selon les différentes méthodes présentées précédemment.
Achat : Location :
22 €/u 0,04 €/u/j
+ possibilité de rachat Location sur 6 mois (immobilisation
moyenne pour chaque bande):
8 x 0,04 x 31 x 6 = 59,52 €
La comparaison succincte présentée sur la figure ci-dessus suggère effectivement que l’option
des rondins de bois permettrait de faire une économie (cf Annexe 16). Il faut cependant apporter
quelques précisions à cette comparaison. Comme les planchers à étayer sont des planchers
champignons, les appuis de soutien doivent être suffisamment rapprochés, ainsi le taux de travail des
rondins ne sera pas optimal. Et il faut néanmoins utiliser ponctuellement des étais pour traiter les
points singuliers où des rondins seraient inadaptés.
Les nervures de cette dalle sont préfabriquées et les poutres de support de ces nervures sont coulées
en place. On utilise des plateaux coffrants pour réaliser ces poutres. Les nervures sont étayées en rive
par ces mêmes plateaux et en travée par deux files de tours. La principale difficulté est d’adapter
l’étaiement et la hauteur des plateaux aux retombées des poutres et des nervures car celles-ci ne sont
pas identiques (cf Annexe 19).
WITTMER Jean-Philippe - 64 -
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Etude des méthodes pour la réalisation des éléments structuraux des niveaux -1 et 0
11 Phasage
Les phasages consistent à réaliser un avancement jour après jour des ouvrages à exécuter en tenant
compte des cadences, du type de matériel disponible et de toutes les autres contraintes existantes.
Cette étape est indispensable pour prévoir les quantités de matériel nécessaire pour respecter les
délais et pour guider les équipes travaux dans leur avancement. On peut également prévoir les
interférences entre les différents ouvrages à réaliser ce qui permet d’éviter des conflits.
11.2 Application
Pour réaliser le phasage de ce projet, les contraintes à respecter sont nombreuses. Les sections
suivantes présentes ces contraintes pour chaque élément structural dans le cas de la zone située sous
la grue G2 au niveau -1 (cf Annexe 20).
Date de bétonnage
de la dalle haute du Conflit entre
PH-2 l’avancement des dalles
et celui des poteaux
Sem 21 Sem 21 Sem 20
9 Poteaux : nombre de 9 Poteaux
poteaux à réaliser dans 3u/j = 3j
cette zone Sem 20-21
3u/j = 3j : temps
nécessaire pour réaliser
les poteaux dans cette
zone en fonction de la Sem 23 Sem 22 Sem 19
cadence
12 Poteaux
Sem 20-21 : date de 3u/j = 4j
réalisation des poteaux Sem 20
Figure 59: Conflit entre l’avancement des poteaux du niveau –1 et celui de la dalle haute du niveau -2
WITTMER Jean-Philippe - 65 -
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On a donc choisi de diminuer la cadence à 2 poteaux par jour. La logique du choix des poteaux à
réaliser suit l’avancement de la dalle haute du niveau -2.
D’un point de vue pratique, on s’efforce de réaliser le même jour, des poteaux qui sont alignés pour
faciliter l’implantation du coffrage.
Zone G2
38 37 36 35 34 33 32 31 30 29
38 37 36 35 34 33 32 31 30 29
l’avance des poteaux par rapport aux poutres, il n’en est pas de même pour le cas des appuis sur les
voiles. En effet, le début de réalisation des voiles est prévu une semaine après celui des poutres. Et on
remarque en étudiant les plans de structure, que cette dernière considération limite fortement
l’avancement des poutres. Il faut donc attendre l’achèvement des voiles dans les zones d’interférences
avec les poutres pour réaliser celles-ci.
clavetage
des poutres
2 ème phase de pose de 3 poutres
60X60 60X60
60X60 60X60
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Projet « Les Passages de l’Etoile »
Etude des méthodes pour la réalisation des éléments structuraux des niveaux -1 et 0
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Etude des méthodes pour la réalisation des éléments structuraux des niveaux -1 et 0
55 m 4T90
50 m 6T00
Aire de stockage
40 m 7T30
Piste de chantier
39 38 37 36 35 34 33 32 31 30 29
30 m 10T40
Accès à la
zone de
décaissé pour
le
déchargement
39 38 37 36 35 34 33 32 31 30 29
Figure 63: Accès aux zones de décaissé pour le déchargement des camions
11.2.f Conclusion
La difficulté dans la réalisation d’un phasage réside dans la capacité à prendre en compte toutes les
contraintes relatives aux différents éléments. Ces contraintes sont diverses et ne conduisent pas
nécessairement l’avancement général dans le même sens. La qualité d’un phasage réside donc dans un
bon compromis entre toutes ces contraintes.
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Le cas des outils de clavetage en est l’exemple. Ces outils spécifiques ont fait l’objet d’une
conception particulière pour répondre aux exigences de ce chantier. Ils représentent un lourd
investissement mais qui sera amorti sur le plan financier et qui sera bénéfique en terme d’expérience.
Dans ce cas, même si c’est le service méthode qui a proposé ce mode d’exécution, la décision finale de
le mettre en œuvre est à la charge du service travaux.
Lorsque les modes opératoires ont été validés, il faut prévoir les quantités de matériels nécessaires
ainsi que leurs dates de livraison. Le service méthode rédige donc des nomenclatures qui servent de
base pour les commandes. Un exemple de ces nomenclatures est joint en annexe (cf Annexe 21). Cet
exemple correspond à la commande d’une partie des tours nécessaire à l’étaiement des prédalles.
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13 La réunion méthode
Une réunion méthode est programmée hebdomadairement sur le chantier (cf Annexe 22). Cette
réunion est animée par l’équipe méthode. Les intervenants sont :
les personnes affectées au projet du service méthode
les conducteurs de travaux
les chefs de chantiers
ponctuellement, les représentants des entreprises sous-traitantes
Ces réunions permettent d’aborder les divers sujets relatifs aux méthodes tels que :
L’analyse de la structure
On propose et on valide les techniques de réalisation
Les dossiers de consultation
On réalise des consultations auprès des entreprises pour la fourniture des matériels et des
matériaux (coffrage, étaiement, petits matériels…) pour pouvoir choisir parmi les différentes offres, la
plus économique. Il est également nécessaire de consulter les entreprises spécialisées pour la
conception et la fabrication d’outils spécifiques. Enfin, on est amené dans certains cas à sous-traiter
certaines tâches (coulage de dalle, mise en place de l’étaiement…)
L’installation de chantier
Ce point concerne toutes les tâches à réaliser pour mettre en place la base vie et l’organisation du
chantier en termes de circulation, stockage, levage ou manutention.
Le planning
On fait le point sur les dernières mises à jour des plannings en fonction des intempéries et des
aléas.
Le Phasage
Ce sujet est étroitement lié au précédent. En effet les phasages s’appuient sur des cadences
déterminées pour respecter le planning. En fonction des retards (ou des avances), il est nécessaire de
réajuster ces cadences pour respecter les échéances. Des réactualisations fréquentes sont nécessaires
afin de réagir efficacement aux aléas.
Matériel et étaiement
Les besoins varient en fonction de l’avancement du chantier. Comme la majorité des matériels de
coffrage et d’étaiement sont en location, il est nécessaire de prévoir leur immobilisation et donc leur
approvisionnement en fonction de leur utilisation pour limiter les coûts. Une gestion efficace du
matériel demande la réalisation d’un planning et d’une nomenclature détaillée et constamment mis à
jour.
Les modes opératoires
Les modes opératoires élaborés par le service méthode sont présentés aux chefs de chantiers pour
validation. Si la conception des modes opératoires est à la charge du service méthode, ce sont les
équipes travaux qui les mettent en œuvre. Une étroite collaboration entre ces deux acteurs est donc
nécessaire pour un travail efficace.
La sécurité
La sécurité sur les chantiers de construction est un point sensible. Les risques sont nombreux et la
gravité des accidents est importante. Les politiques internes des entreprises imposent des mesures
préventives de plus en plus contraignantes et demandent donc un travail de réflexion en amont. Il faut
prévoir le matériel de sécurité nécessaire en fonction des risques identifiés.
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Je me suis tout d’abord familiarisé avec le matériel courant utilisé dans la construction. N’ayant
pas vraiment eu une expérience de terrain dans ce domaine, mes connaissances étaient limitées. J’ai
ainsi découvert une large gamme de matériels destinés tant au coffrage qu’à l’étaiement. En plus des
connaissances purement techniques, j’ai également pu appréhender les contraintes et les précautions
qui sont liées à leur utilisation. En effet, ces outils étant généralement lourds, volumineux,
encombrants et nécessitant des accès à des hauteurs relativement importantes, leur utilisation est
potentiellement dangereuse et demande donc une bonne connaissance des règles de l’art et de
sécurité.
A travers mes différentes missions et plus particulièrement le métré, j’ai tiré profit de la lecture
des plans. Ce sont des éléments essentiels qui constituent notre principale base de travail. Il est donc
important de savoir trouver rapidement les informations voulues. En effet, les plans architecte
fournissent une bonne vision de la structure tandis que les plans structures comportent toutes les cotes
et tous les détails nécessaires à la réalisation des ouvrages.
Les missions du service méthode sont nombreuses. De plus, certaines d’entre elles sont à mener
simultanément. Cette contrainte demande un grand effort d’organisation. Il faut savoir aménager son
temps de travail afin de ne pas privilégier certaines tâches au détriment des autres. Toutes les
missions ont leur importance et nécessitent la même rigueur.
Chaque chantier est un nouveau sujet d’étude. La majorité des techniques utilisées sont courantes.
Ce sont leurs applications et leurs mises en situation qui changent. Sur des chantiers plus atypiques
comme celui-ci, les modes opératoires sont alors plus complexes et font l’objet d’une conception
particulière. La résolution de ces problèmes demande alors un certain sens de l’imagination de la part
du concepteur. Cela se traduit par l’utilisation, voir la conception de nouveaux outils. Il faut
également savoir s’inspirer des réalisations passées, d’où l’importance de se créer une base de données
grâce aux retours d’expérience des chantiers déjà réalisés.
Enfin, je me suis exercé à garder constamment une vision globale du chantier. Cette capacité de
synthèse permet d’anticiper et de maîtriser tous les aléas d’un chantier. C’est cette aptitude qui me
semble être une des qualités primordiales d’un ingénieur méthode. Parmi les différentes misions que
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j’ai effectuées, la réalisation des phasages est celle où cette démarche intellectuelle s’est faite le plus
ressentir. Chaque élément à intégrer dans le phasage est soumis à des contraintes qui lui sont propres.
Il faut donc constamment « jongler » avec ces différentes contraintes pour atteindre un bon
compromis.
L’animation des réunions méthode nécessite certaines exigences sur le plan relationnel. Ces
réunions sont l’occasion pour le service de présenter les études réalisées aux services travaux mais
aussi de donner la parole aux différents participants dans le but de prendre connaissance des
différents avis et surtout de bénéficier de l’expérience et du savoir-faire de chacun. Il est évident que
pour trouver le meilleur compromis et la solution la plus performante, les responsables méthode
doivent savoir tirer profits des connaissances spécifiques des différents collaborateurs. Ils n’ont pas la
prétention de proposer la meilleure solution mais ils s’efforcent de consulter les personnes qui ont les
connaissances spécifiques pour trouver conjointement les solutions optimales. Ce dialogue est très
important mais nécessite un bon encadrement. Il faut faire preuve d’une autorité suffisante pour que
chacun puisse s’exprimer mais sans que les discussions ne s’éloignent de l’objectif visé.
Le métier d’ingénieur est avant tout un métier où le travail d’équipe est une condition de réussite.
Quelque soit le secteur d’activité, il s’inscrit dans une collaboration entre différentes personnes qui ont
des compétences particulières.
Il est évident que personne n’a l’ensemble des connaissances nécessaires pour mener à bien un
projet. Il faut donc regrouper les personnes qui ont des compétences complémentaires. Par mon
manque d’expérience, j’ai réalisé cela dès les premières semaines de mon projet. En effet, je me suis
très vite confronté à mes lacunes techniques. Cela m’a donné l’occasion de prendre contact avec de
nombreuses personnes qui avaient chacune des connaissances spécifiques. J’ai ainsi rapidement
consulté les services des études de prix, structure, et surtout travaux dans le but d’obtenir les
informations qui me manquaient.
Dans le cas du bureau des méthodes, l’interlocuteur principal et privilégié est le service travaux. J’ai
ainsi pu découvrir comment s’organise la prise de décision et la communication sur un chantier. Le
service méthode soumet aux conducteurs de travaux ses études pour approbation, il consulte les chefs
de chantier pour bénéficier de leur expérience et de leur savoir-faire et il dialogue avec les
compagnons pour savoir si les modes opératoires qu’il a conçus se mettent facilement en pratique. J’ai
ainsi découvert les relations qui existaient à tous les niveaux avec le service travaux.
Dans le cadre des études comparatives visant à choisir les fournisseurs des matériels de coffrages et
d’étaiement, j’ai pris contact avec différentes entreprises spécialisées. Le but de ces consultations est de
trouver l’offre la plus adaptée et la plus économique. Je me suis ainsi trouvé dans des situations de
conflits d’intérêts où d’un côté nous voulions avoir un produit ou un service avec les moindres frais
et les meilleurs délais et de l’autre, l’entreprise consultée qui doit assurer des bénéfices pour garantir
son fonctionnement et qui a des contraintes de fabrication. Mon objectif étant d’attendre ce but, j’ai
donc dû instaurer un dialogue avec les entreprises. A travers ce dialogue, je devais trouver le bon
compromis entre diplomatie et persuasion pour trouver un terrain d’entente qui satisfasse les deux
parties. Ces entreprises étant des collaborateurs réguliers de Pertuy, il fallait avoir le souci de ne pas
« ternir » l’image de Pertuy durant ces négociations.
L’étendue des connaissances acquises durant mon PFE me fait penser que les objectifs fixés ont été
majoritairement atteints.
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15 Conclusion
« Les Passages de l’Etoile » est un projet d’une grande envergure qui nécessite une attention
particulière sur tous les plans. Ses particularités structurales, l’exiguïté du chantier et les délais
d’exécutions très courts rendent l’étude de ce projet d’autant plus formatrice du point de vue
méthode.
Au terme de ce Projet de Fin d’Etudes, le bilan des compétences et des connaissances acquises
me permet de conclure que cette expérience en entreprise a été très riche en enseignements. J’ai ainsi
pu parfaire ma formation sur le plan technique et découvrir le travail en équipe dans un cadre
professionnel.
Au moment de choisir le sujet de mon PFE, mes attentes étaient nombreuses. L’étendue des
enseignements acquis me laisse à penser que mes objectifs ont été atteints.
Cette expérience au sein du service méthode de Pertuy a préparé efficacement mon insertion
dans le milieu professionnel. J’ai pu me constituer une base solide de connaissances techniques. Celle-
ci est indispensable pour bien comprendre l’organisation et le déroulement des travaux.
Ayant à faire un choix pour mon orientation professionnelle, je voulais également avoir une
vision générale du secteur d’activité de la construction et des différents intervenants d’un projet. Mes
missions m’ont conduit à consulter les différents services de Pertuy ainsi que d’autres entreprises
spécialisées. J’ai donc pu découvrir à leur contact comment fonctionne une entreprise de bâtiment et
de génie civil.
En comparant le programme prévisionnel de mon PFE aux études réellement menées, on peut
conclure que la majorité des missions ont été abordées. S’il est vrai que certains points n’ont pas été
traités, ils ont été remplacés par d’autres sujets qui semblaient plus pertinents et qui se sont révélés
avec l’avancement du chantier. En effet, une des particularités de la mission d’un ingénieur méthode
est qu’elle est étroitement liée au déroulement du chantier. Les aléas qui peuvent survenir nécessitent
des études complémentaires. Il faut donc savoir faire preuve d’une grande réactivité pour répondre à
ces imprévus.
Au-delà de l’étude, c’est sur un plan relationnel que j’ai pu progresser. Ce PFE se déroulant
dans un cadre professionnel, il était indispensable de m’intégrer dans le service et dans la dynamique
de l’entreprise. Le travail en équipe est une des clefs de réussite en terme de gestion de projet. La
compétence d’un ingénieur ne se mesure plus uniquement par son niveau de connaissance technique
mais également sur son aptitude à évoluer au sein d’un groupe pluridisciplinaire.
Cette collaboration ne se limite pas aux intervenants internes à l’entreprise. J’ai également
consulté de nombreuses entreprises spécialisées. Les divergences d’intérêts évidents m’ont obligé à
user de diplomatie pour atteindre mes objectifs.
Le déroulement de ce projet m’a conforté dans mon intention d’axer mon futur emploi sur
l’étude des méthodes. Ce poste semble me correspondre ; il me permet de mener des missions de
conception tout en gardant un lien fort avec le chantier.
Ainsi, je souhaiterais intégrer le service méthode de Pertuy-Construction pour poursuivre mon
travail sur le chantier « Les Passages de l’Etoile » et pour compléter ma formation.
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Etude des méthodes pour la réalisation des éléments structuraux des niveaux -1 et 0
Annexe 4 : Repérage des poutres Niv-1 Plan Analyse Structure n°608 ind.0
Annexe 5 : Repérage des poutres Niv-1 Plan Analyse Structure n°608 ind.A
Annexe 6 : Repérage des poutres Niv-1 Plan Analyse Structure n°608 ind.B
Annexe 7 : Repérage des poutres Niv0 Plan Analyse Structure n°617 ind.0
Annexe 15 : Carnet de travail pour l’étaiement des bandes de clavage, plan xx614
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