Guide Ass Col Pte Taille
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ET L'AGRICULTURE
Rapport provisoire
M. Raoul GRELA
Février 2006
CONVENTION UTF/MOR/023/MOR
Rapport provisoire
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Figures et Tableaux
Figure 1 : inventaire des milieu récepteurs pour le rejets des eaux usées épurées des
collectivités rurales ................................................................................................... 15
Figure 2 : Illustration de la fosse Imhoff .................................................................... 21
Figure 3 : plan type de la fosse Imhoff...................................................................... 23
Figure 4 : plans d'une fosse septique ....................................................................... 25
Figure 5 : plans de préfiltres de fosse septique ........................................................ 27
Figure 6 : Schéma de principe de lagunage naturel équipé d'un premier bassin
anaérobie.................................................................................................................. 31
Figure 7 : présentation du lagunage aéré ................................................................. 37
Figure 8 : dégrilleurs simplifiés pour les lagunes aérées .......................................... 38
Figure 9 : exemple de petit aérateur de surface utilisé pour le lagunage naturel...... 39
Figure 10 : Schéma de principe d'un filtre à sable non planté à recirculation ........... 44
Figure 12 : filtres plantés à écoulement vertical........................................................ 55
Figure 13 : schéma des filtres plantés à écoulement horizontal ............................... 59
Figure 15 : plan type d'un filtre planté horizontal ...................................................... 67
Figure 16 : schéma de principe d’épuration par boues activées avec recirculation .. 70
Figure 17 : schéma de l’épuration par réacteur biologique séquentiel...................... 76
Figure 18 : réacteur anaérobie compartimenté......................................................... 80
Figure 19 : plans types du réacteur anaérobie compartimenté................................. 83
Figure 20 : schéma d'un système d'épuration par biodisques .................................. 85
Figure 21 : Schéma d'un lit bactérien ....................................................................... 91
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SYNTHÈSE ET RECOMMANDATIONS
1 Introduction
L’assainissement en milieu rural notamment au Maroc présente des contraintes
spécifiques, à savoir :
1. une population variant de quelques centaines à quelques milliers d’habitants dont
la production d’eaux usées peut varier considérablement en débit et en
concentration ;
2. diverses options de rejet. Il n’est pas toujours aisé de disposer de voie d’eau de
surface à proximité de la zone de production des eaux usées. Si dans le cas de
l’assainissement urbain, il est concevable de transporter et de pomper l’eau usée
sur de longues distances, cette option engendre des coûts importants par
habitant dans le cas de petites collectivités. La solution d’épuration devra donc
bien adaptée aux possibilités locales de rejets ; les autres milieux récepteurs que
sont le sol et les cultures doivent être pris en considération dès le début des
études;
3. une surveillance et une maintenance des installations qui peuvent s’avérer
difficiles du fait de l’éloignement et de l’accessibilité de ces localités. Ces
installations ne justifient pas la présence permanente d’un exploitant et sont
régulièrement éloignées des centres urbains qui disposent du personnel qualifié.
Afin d’en réduire le coût d’exploitation, les modalités de suivi et de maintenance
par une personne de la localité assainie sont des options à examiner (micro-
entreprises) ;
4. pouvoir être implantées de façon modulaire de manière à être éventuellement
agrandies en fonction de l’évolution de la démographie, de la typologie des eaux
usées rejetées et des modalités de rejet ;
Ces différentes contraintes conduisent à opter souvent pour des systèmes peu ou
pas mécanisés, modulaires et de préférence sans surface d’eau libre.
Les systèmes extensifs fonctionnent avec très peu d’entretien et de maintenance et
supportent plus facilement de fortes variations de charge.
Les solutions extensives à biomasse fixée et par épuration anaérobie répondent à
l’ensemble des contraintes déjà énumérées. Cependant ces techniques présentent
également l’inconvénient d’occuper de grandes surfaces, parfois non compatibles
avec l’affectation foncière de la zone, particulièrement au niveau des infrastructures
touristiques.
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C’est pourquoi, dans le cadre de ce manuel divers systèmes intensifs aérobies sont
sommairement présentées. Cependant, pour des infrastructures commerciales
disposant de peu de place, ces systèmes restent des solutions intéressantes. Les
systèmes intensifs sont généralement vendus « clés en mains » par divers fabricants
qui ont déposé des brevets, dans ce cas, il est important de bien s’assurer des
garanties de performance octroyées vis-à-vis des contraintes de fonctionnement à
définir par le maître d’ouvrage.
Les solutions d’assainissement à implanter dans les zones rurales devront pouvoir
s’adapter :
• à différents types de milieu récepteur, tels que :
o le rejet en eau de surface (oued, rivière, lac, mer, …) ;
o l’infiltration dans le sol ;
o l’irrigation de type A, B ou C ;
• à différentes qualités d’eaux usées telles que :
o les eaux grises seules ;
o les eaux grises et les eaux vannes ;
o les eaux grises, les eaux vannes et les eaux de ruissellement des
habitations ;
o des eaux usées décantées ou non décantées ;
• ainsi qu’à d’autres contraintes de terrain, telles que :
o la perméabilité du sol ;
o la topographie ;
o le type d’habitat ;
o …
Ces contraintes initiales qui résultent à la fois de choix stratégiques et de la situation
existante conditionnent le choix des procédés et leur dimensionnement. C’est
pourquoi ce manuel propose quelques procédés à priori bien adaptés au contexte
des localités rurales du Maroc mais le choix définitif de la solution à mettre en œuvre
dépendra des modalités d’intervention du gestionnaire du service public d’eau
potable, d’assainissement et des spécificités de chaque localité.
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- la nécessité d’opter pour des solutions « clé en mains », pour lesquelles les
études de dimensionnement et de conception sont les plus réduites possibles
(cette contrainte est pour les petites installations) ;
- la difficulté de prévoir la présence permanente d’une personne spécialisée sur
chaque site, ce qui impose le choix de solutions rustiques ou d’une télé
surveillance ;
- un environnement industriel généralement peu dense et important, rendant les
solutions d’externalisation de la maintenance électromécanique peu réalistes.
Mais les collectivités rurales disposent également de potentialités dont il est utile de
tirer profit :
- une main d’œuvre facilement disponible pour assurer des travaux réguliers, à
temps partiel ;
- des espaces non construits proches des habitations qu’une réutilisation des eaux
usées épurée pourrait mettre en valeur ;
- une implantation et une configuration des habitations permettant souvent un
écoulement gravitaire des eaux, parfois en plusieurs sous-bassins unitaires ;
Viennent ensuite des contraintes spécifiques à chaque localité, telles que :
- le type d’habitat et le mode d’alimentation en eau potable
- la nature des sols avoisinants ;
- les types de milieu récepteur ;
- la place disponible ;
- la disponibilité foncière ;
- la topographie ;
- les cultures avoisinantes ;
- les possibilités d’alimentation électrique ;
- ….
Dans les pays où l’épuration des eaux usées de petites collectivités est
opérationnelle, des fournisseurs d’installations clé en main proposent des systèmes
intensifs fabriqués en atelier et transportés sur le site par camions.
Dans le cas de solutions extensives, le fournisseur dispose d’un réseau
d’entrepreneurs locaux qui réalisent les travaux conformément aux prescriptions du
concepteur.
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Pour les deux types de solution, le fournisseur assume l’obligation de résultat. Dans
certains cas, l’offre de fournisseur est accompagnée d’une offre de maintenance.
Actuellement, au Maroc, la stratégie d’intervention pour assurer l’assainissement
liquide dans les petites localités est en cours.
Ces diverses contraintes ont conduit à proposer pour l‘épuration de rejets
domestiques des localités rurales les solutions suivantes :
- épuration par réacteur anaérobie compartimenté ;
- épuration par filtre à sable avec recirculation ;
- épuration par filtre planté horizontal ;
- tranchées et lits d’infiltration (épuration par le sol) ;
- tertres et filtres à sable non drainé (épuration par un sol apporté suivi d’une
infiltration) ;
- filtre à sable drainé (aérobie, solution moins compacte mais plus rustique que les
filtres à sables avec recirculation).
Ces différentes solutions s’adaptent plus ou moins facilement aux contraintes
locales. Par exemple, les filtres plantés sont peu appropriés pour une infiltration sur
des sols perméables, du fait du surcoût occasionné par la géomembrane à implanter
sur une grande surface mais s’avèrent particulièrement adaptés à des sols plats et
peu perméables.
Afin de bien cerner l’intérêt de chacune des solutions en fonction des contraintes
locales, le Tableau 1 donne, pour différentes contraintes et les procédés de
d‘épuration adaptés aux petites collectivités, une estimation de l’adéquation de la
solution à la contrainte selon trois niveaux : approprié (+), neutre (+ / -), peu
approprié (-) 1 .
Dans le Tableau 1 l’abréviation VIS signifie Vitesse d’Infiltration du Sol et les
puissances de 10 sont symbolisées par E suivi de la puissance.
1
Les procédés proposés dans le Tableau 1 ont fait l’objet de présentation dans les parties I et II du
manuel. Les boues activées sont également reprises dans ce tableau parce qu’elles sont très peu
dépendantes des contraintes de terrain.
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Réacteur anaérobie
Systèmes intensifs
avec recirculation
lit d'infiltration.
Tranchées et
Filtre à sable
Filtre à sable
Filtre planté
horizontal
aérobies
drainé
drainé
Tertre
Type d‘épuration secondaire
Contraintes locales
4,2 E-4 m/s > VIS > 1 E-6 m/s - +/- - - + +/- +/- +
Alimentation électrique
Topographie
Pente de 1 à 5 % + +/- + + + + + +
Disponibilité foncière
Collecte séparative + + + + + + + +
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Compétences en électro-mécanique
Compétences difficilement
mobilisables + +/- + + +/- + +/- -
Milieu récepteur
Ce tableau permet de guider l’analyse mais ne constitue pas une grille d’exclusion ou
de choix d’une solution vis à vis des autres. En effet, moyennant certaines
modifications, la plupart des techniques envisagée peuvent, moyennant certaines
adaptations, être utilisées là où, à priori, elles ne semblent pas les mieux adaptées.
3 Aspects économiques
Les analyses économiques, sur la base des travaux d’un manuel technique doivent
être considérées avec prudence. En effet, l’estimation et la comparaison économique
des solutions d’épuration sur la base des calculs des dimensions et de prix moyens
des travaux à réaliser ne tient pas compte des conditions réelles du marché ni de
l’impact des contraintes de terrain sur les prix. Néanmoins, une analyse sommaire
permet d’identifier de grandes tendances et l’orientation des investigations
complémentaires permettant d’arrêter les solutions appropriées.
Le Erreur ! Source du renvoi introuvable. présente les principaux critères pouvant
avoir un impact significatif sur les coûts d’implantation et d’exploitation. Aussi
l’analyse réalisée dans le cadre de ce manuel technique se limite à évaluer le coût
des solutions les plus appropriées dans les conditions qui leur sont les plus
favorables pour une localité de 500 habitants produisant une charge biologique de 30
g/hab.j et un débit de 60 l/hab/j.
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Pour chaque cas, les conditions de terrain et des dimensions sont rappelées. Parmi
les techniques d’épuration par le sol, seul le lit d’infiltration est repris dans la
comparaison du fait de son moindre coût.
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Postes Unité Prix unitaire Quantités Total Quantités Total Quantités Total Quantités Total
Déblai m² 40 80 3.200 300 12.000 45 1.800 1200 48.000
Remblai m³ 40 - - - -
Béton à 250 kg/m³ m³ 800 55 44.000 7 5.600 13 10.400 -
Béton de propreté m³ 600 20 12.000 2 1.200 2 1.200 -
Tampons et cadres 60*60 cm en Béton pcs 200 5 1.000 - 10 2.000 15 3.000
filtre 10 personnes pour réseau simplifié pcs 150 50 7.500 - - -
fosse septique 10 personnes pcs 4.000 50 200.000 50 200.000 -
Fosse septique 50 personnes pcs 14.000 10 140.000
Boîte de répartition de 4 sorties pcs 150 - - - 15 2.250
Investissement du système complet de ‘épuration 205.050 Dhs 256.640 Dhs 218.300 Dhs 404.200 Dhs
Investissement par habitant du système complet de ‘épuration 410 Dhs/hab 513 Dhs/hab 437 Dhs/hab 808 Dhs/hab
Investissement de la partie collective du système de ‘épuration 197.550 Dhs 56.640 Dhs 18.300 Dhs 264.200 Dhs
Investissement/hab de la partie collective du système de ‘épuration 395 Dhs/hab 113 Dhs/hab 37 Dhs/hab 528 Dhs/hab
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relevés de terrain par les techniques de GPS et à des outils de calculs directement
fournis et validés par le maître d’ouvrage.
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Type de rejet
Rejet dans le sol Réutilisation Rejet dans une voie Rejet dans un plan Réutilisation Réutilisation agricole de
agricole de type C(1) d’eau de surface d’eau fermé(2) agricole de type B(1) type A(1)
• Eau ayant subi une • Eau ayant subi une • Eau ayant subi une • Eau ayant subi une • Eau ayant subi une • Eau ayant subi une
Eléments conditionnant le traitement nécessaire pour le
Figure 1 : inventaire des milieu récepteurs pour le rejets des eaux usées épurées des collectivités rurales
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immobilisée sur un support fixe au sein du système d’épuration. Dans le cas des
eaux domestiques résiduaires, les bactéries naturellement contenues dans ce eaux
assurent ce rôle en se nourrissant de la matière organique contenue dans l’eau et en
se regroupant sous forme d’amas (bactéries floculées) dont la décantation est plus
aisée et/ou en se fixant sur un support artificiel immobile.
La clarification avant rejet permet de séparer ces bactéries (floculées ou en amas)
de l’eau qui est ensuite rejetée. Des lames pare-écume ou des systèmes équivalents
sont également conseillées afin de retenir les boues flottantes dans la zone de
clarification. Les boues ainsi recueillies doivent être rapidement (dans la journée)
pompées vers leur cuve de stockage (très souvent le décanteur primaire) afin d’éviter
tout fermentation et remise en suspension dans l’eau clarifiée de substance
provenant de ces boues.
Dans le cas de bactéries immobilisées sur un support fixé, la clarification n’est pas
nécessaire.
L’importance de ces différentes étapes dépend de la nature du milieu récepteur, des
caractéristiques des eaux à dépolluer (particulièrement des concentrations en DBO5),
du procédé retenu et de la taille de la collectivité.
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1 Rôle
Contrairement aux grandes unités d’épuration, le dégrillage est très rarement utilisé
pour des raisons de maintenance ; par contre, la décantation primaire joue un rôle
important dans les petites unités afin de protéger:
- les équipements (pompes, aérateurs, agitateurs dans le cas des systèmes
intensifs) ;
- les systèmes des risques de colmatage des matériaux filtrants.
Deux solutions de décantation primaire sont utilisées généralement pour l‘épuration
des effluents de petites collectivités :
- le décanteur / digesteur (fosse Imhoff).
- la fosse septique ;
Les deux systèmes permettent le stockage et la minéralisation de la matière
sédimentée mais le décanteur / digesteur limite le temps de séjour de l’eau entre 30
minutes et 2 heures alors que dans le cas des fosses septiques, il est de plusieurs
jours ; avec des vitesses ascensionnelles de l’eau comprises entre 2 et 2,5 m/h.
Le débit à prendre en considération est le débit de pointe Qp qui se détermine
habituellement par la relation :
Qp = Cp Qm ; avec Cp = 1,5 + (2,5 / (√Qm)), Qm étant exprimé en l/s.
2 Dégrillage
Le système de dégrillage se définit par la taille des mailles ou l’espace entre 2
barreaux, il est généralement d’environ 2 cm.
Le dégrilleur peut être mécanisé afin d’évacuer périodiquement les objets retenus au
niveau de la grille, afin d’éviter une obstruction de l’alimentation de la station ou
rester manuel dans le cas de petites installations.
Le dégrillage est rarement utilisé dans les petites stations d’épuration car son
fonctionnement exige des systèmes automatiques de nettoyage ou des entretiens
manuels réguliers peu compatibles avec les niveaux d’investissement et de
surveillance envisagés pour ce type d’installations.
Des essais, à l’aide de petits tamis rotatifs ont également démontré le très faible
impact de ces équipements sur le rabattement de la pollution.
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3 Fosse Imhoff
Comme les matières décantables contiennent de fortes proportions de matières
organiques (généralement de l’ordre de 55 à 65%), celles-ci se mettent à fermenter
durant leur stockage. Afin d’éviter que les boues mise en suspension par le
dégagement de biogaz (méthane + CO2), ne contaminent l’eau décantée ; ces
décanteurs disposent de deux chambres, l’une pour la décantation proprement dite
et l’autre pour le stockage des matières décantée. Chacune de ces deux chambres
présentent une géométrie permettant d’éviter la contamination de l’eau clarifiée par
les particules mises en suspension par la biométhanisation. Ces deux chambres
peuvent être séparées ou regroupées au sein d’un seul ouvrage.
Dans le cas des petites collectivités, ces deux chambres sont regroupées.
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L’eau usée entre dans la partie centrale {4}, par une extrémité et ressort par l’autre
{5}. Elle séjourne dans le compartiment de décantation où les matières décantables
se séparent du flux d’eau {7} pour s’accumuler dans la zone de stockage {3} et de
minéralisation des boues qui ne peuvent être remises en suspension (par le biogaz)
dans la zone de décantation, du fait de la forme du déflecteur {8}. Si le niveau des
boues remonte au delà du point inférieur du déflecteur(niveau {2}), des boues
partiellement minéralisées seront remises en suspension dans la zone de
décantation, réduisant le décanteur à une fosse septique mal dimensionnée. Une
croûte se forme également à la partie supérieure {1} qui sera enlevée lors de la
vidange des boues {3}.
Le temps de séjour de l’eau étant réduit, la charge organique contenue dans l’eau
décantée reste « fraîche » et peu odorante, ce qui réduit les risques de production de
mauvaises odeurs dans les procédés aérobies qui suivent le traitement primaire.
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4 Fosse septique
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La vidange des boues sédimentées est à réaliser tous les 3 à 5 ans. Plus la capacité
de stockage est importante, plus les boues sont minéralisées et l’espacement entre
les vidanges est important.
La vidange nécessite l’intervention d’un camion citerne équipé de pompes (hydro
cureuse).
1.
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4.5 Préfiltre
Le préfiltre est un équipement complémentaire de protection des systèmes
d’épandage à faible profondeur. Il peut être immergé dans le deuxième compartiment
de la fosse septique ou juste après la fosse septique. Il limite ainsi les risques de
colmatage en retenant les particules solides qui peuvent s'échapper de la fosse
septique (cotons tiges, éléments plastiques, …).
Le préfiltre est constitué d’une chambre étanche contenant du gravier fin (par
exemple 5-10mm de granulométrie) au travers duquel l’eau est filtrée. Il peut
également être installé en sortie de fosse septique et utiliser le même type de
gravier. L’efficacité de ces préfiltres dépend du suivi visuel et du lavage régulier du
gravier.
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Dans le cas de préfiltres installés en sortie de fosse septique, un nettoyage tous les 6
mois est conseillé durant les premières années. Ensuite, en fonction du colmatage
constaté, la fréquence des entretiens peut être revue.
La surface filtrante sera d’au moins 0,05m²/hab avec un minimum de 0,35m². Dans le
cas de préfiltres immergés, quatre faces du paniers sont en contact avec l’eau tandis
que dans le cas d’une cuve placée après la fosse septique, seule la face à l’air libre
peut assurer la filtration.
Le préfiltre immergé représente donc la solution la plus compacte.
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Figure 6 : Schéma de principe de lagunage naturel équipé d'un premier bassin anaérobie
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L’eau usée {1} entre dans la lagune anaérobie {2} (qui pourrait être supprimée dans
le cas d’une alimentation par un réseau décanté), y séjourne généralement 4 jours
puis arrive dans la lagune facultative (temps de séjour variant entre 10 et 30 jours en
fonction des conditions climatiques et de la charge polluante) puis est rejetée vers le
milieu récepteur.
La forme des bassins peut varier selon la configuration du site. Cependant une
préférence sera accordée aux bassins rectangulaires dans la mesure où il est
possible d’orienter la plus grande dimension perpendiculairement à la direction des
vents dominants.
La géométrie des bassins facultatifs ou de stabilisation est préférentiellement
rectangulaire avec L = 2 à 3 x l [11].
Les pentes des berges des bassins présentent un rapport H/L d’au moins 1/2,5 [11].
La pente typique des berges est de 3 H:1 V. La hauteur de revanche recommandée
au-dessus du niveau d’eau maximal est d’au moins 0,6 m. La largeur des digues au
sommet est de 2,4 m à 3,0 m environ.
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La tuyauterie des bassins doit permettre le cheminement des eaux usées en période
de débit maximal sans entraîner de refoulement ou de rehaussement excessif du
niveau de l’eau. Il y a lieu de s’assurer de l’étanchéité de la paroi autour des
conduites d’entrée et de sortie de chaque bassin et des éventuels problèmes
d’érosion autour des conduites d’entrée et de sortie des bassins.
Des conduites de trop-plein d’urgence sont généralement installées entre le niveau
d’eau normal et le sommet des digues.
Une alimentation à points multiples favorise une meilleure répartition de l’affluent
qu’une conduite d’alimentation unique, à placer à au moins 0,3 m au-dessus du fond.
Un dispositif permettant l’ajustement du niveau d’eau sur toute la gamme de niveaux
d’exploitation prévue est requis à la sortie de chaque bassin. Il peut permettre servira
à limiter le débit lors de la vidange, de façon à éviter l’entraînement des matières
déposées au fond des bassins et à assurer l’intégrité physique des ouvrages.
Outre le fait que les basins occupent beaucoup de place, la réduction de leur coût de
construction passe par une optimalisation des matériaux nécessaires.
L’étude de choix du site revêt une grande importance dans l’élaboration d’un projet
d‘épuration d’eaux usées par lagunage naturel. En plus des études topographiques
et de l’examen des lieux environnants, la conception des bassins nécessite des
études géotechniques et hydrogéologiques appropriées et suffisamment
documentées.
Ces études permettent de déterminer :
• les risques d’instabilité,
• la position et les risques de contamination des ressources en eau,
• le potentiel d’utilisation des matériaux du site pour construire les digues, et les
systèmes d’étanchéité ;
• les difficultés de construction, l
• la profondeur des bassins et le système de drainage requis s’il y a lieu.
Le fond des bassins doit disposer d’une perméabilité < 10-8 m/s sur au moins 25 cm
d'épaisseur [11].
Lorsqu’une étanchéification du sol est nécessaire, ce procédé perd une bonne partie
de son intérêt du fait de l’accroissement important des coûts d’investissement.
Le choix du degré d’étanchéité à retenir pour un projet donné dépend de son
contexte environnant, soit :
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Les bassins peuvent être établis directement en excavation dans le sol en place
lorsqu’il s’agit d’un sol peu perméable, en s’assurant que l’épaisseur de sol peu
perméable est suffisante pour atteindre les objectifs d’étanchéité visés.
Dans les petits bassins à parois verticales en béton, le béton agit comme barrière
hydraulique.
Généralement, un éloignement de plus de 600m des zones d’habitations est
vivement conseillé. Lorsque les conditions locales sont défavorables à une bonne
dispersion des odeurs (inversion thermique, orientation des vents dominants, relief
défavorable, …).
L’éloignement du site doit être examiné en fonction des cas.
Dans la mesure où ce type d’infrastructure exerce un certain attrait vis-à-vis de la
population et que la nature des eaux traitées doit imposer un minimum de vigilance,
les bassins doivent être entourés d’une clôture servant à limiter l’accès aux ouvrages
de l‘épuration des eaux usées. Il s’agit généralement d’une clôture d’une hauteur de
2 mètres. Des panneaux d’avertissement doivent indiquer la nature des installations
et en interdire l’accès.
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Le débit de l’eau entrante est mesuré {1}, un dégrillage sommaire {2} retient les objet
flottants qui pourraient nuire aux aérateurs {3}, l’eau est brassée et aérée {4}, elle
subit ensuite une décantation {8} avant de rejoindre la lagune facultative {9à où la
partie décantée subit une dégradation anaérobie puis l’eau épurée est rejetée {6}.
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Un dégrillage en amont des bassins aérés peut être envisagé, particulièrement dans
le cas de réseaux unitaires. Il a pour but de réduire la quantité de résidus à la surface
et sur les rives des bassins et de minimiser la présence de déchets, laquelle est peu
souhaitable dans les boues susceptibles d’être valorisées. La pertinence du système
de dégrillage est alors évaluée au cas par cas.
Il est reconnu que pour un temps de rétention total donné, le rendement augmente
avec le nombre de cellules en série, du moins jusqu’à un total de quatre cellules.
La réalisation d’au moins deux bassins en série est privilégiée pour les petites
stations. L’un des bassins ou les deux peuvent être séparés au moyen d’un mur
rideau afin d’obtenir trois ou quatre cellules, permettant ainsi d’améliorer le
rendement sans devoir augmenter le temps de rétention.
L’aménagement d’un seul bassin séparé en deux ou trois cellules au moyen d’un ou
deux murs rideaux n’est pas recommandé parce qu’il nécessite une mise hors
service de toute la station si un bassin doit être vidangé pour une réparation.
Un aménagement de ce genre peut toutefois être concevable pour les très petites
installations, par exemple de l’ordre de 50 m³/j et moins sauf en présence d’un milieu
récepteur très sensible où un déversement temporaire en cas de vidange ne pourrait
être accepté.
Dans les bassins aérés facultatifs, le système d’aération doit fournir une quantité
d’oxygène suffisante pour satisfaire aux demandes carbonée et azotée dans chaque
bassin pour chaque condition particulière d’alimentation en tenant compte des
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diverses formes d’activités biologiques qui se produisent dans les bassins. Il doit
aussi assurer une dispersion adéquate de l’oxygène dissous. Pour ce faire, une
concentration minimale d’oxygène dissous d’environ 2 mg/L est à maintenir en en
permanence dans les bassins sauf dans la couche de boues déposées.
Les appareils d’aération sont installés de façon stable pour ne pas se renverser. Ils
sont parfois munis de câbles chauffants pour permettre la remise en marche des
aérateurs à la suite d’une panne de courant prolongée durant une période de gel
pour certaines zones du Maroc.
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Ces bassins à parois verticales peuvent prendre diverses formes. Des installations
municipales de l’ordre de 50 à 150 m³/j ont été réalisées avec des bassins circulaires
divisés en 2 ou en 3. Le principe des bassins aérés peut s’appliquer à des débits
encore plus faibles, en choisissant une configuration géométrique et des
équipements en conséquence.
Pour des bassins de faible superficie, où l’action du vent est moins significative, une
revanche de hauteur moindre, par exemple réduite à 0,6 m plutôt que 1 m, peut être
acceptable.
Dans les petits bassins, il est acceptable de ne prévoir qu’une conduite d’entrée et
une conduite de sortie. Dans ce cas, la conduite d’entrée dirige les eaux usées vers
une zone agitée par le système d’aération afin d’en favoriser la répartition et la sortie
est placée le plus loin possible de l’entrée. La sortie du dernier bassin sera située
dans une zone tranquille. Le regard de sortie sera muni d’un déversoir ajustable
permettant de faire varier le niveau d’eau dans le système.
Dans un système de bassins en série, des conduites de contournement de chaque
bassin sont normalement prévues de façon à pouvoir maintenir le niveau d‘épuration
requis, même lors de la vidange d’un des bassins. Pour des raisons d’économie, les
petites stations de type bassins aérés peuvent être acceptées sans conduites de
contournement sauf en présence d’un milieu récepteur très sensible susceptible de
subir des dommages importants même en cas de déversement temporaire.
La tuyauterie des bassins doit permettre de cheminer les eaux usées en période de
débit maximal sans entraîner de refoulement ou de rehaussement excessif du niveau
de l’eau.
Il faut s’assurer de l’étanchéité de la paroi et des problèmes d’érosion autour des
conduites d’entrée et de sortie de chaque bassin.
Des conduites de trop-plein d’urgence sont généralement installées entre le niveau
d’eau normal et le sommet des digues.
Outre le fait que le procédé du lagunage aéré occupe moins de place que le
lagunage naturel, les contraintes d’implantation présentées pour le lagunage naturel
restent d’application.
Une attention particulière doit être accordée à la dégradation des berges du fait du
batillage de l’eau en mouvement, particulièrement dans le cas d’utilisation
d’aérateurs de surface.
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L'eau prétraitée (par fosse septique ou fosse Imhoff) est recueillie dans la chambre
tampon {1} équipée d'une pompe {5} puis est envoyée dans la chambre de
distribution {3} qui alimente un de compartiments du filtre {4} où elle est distribuée
par une conduite perforée {7}, puis percole sur du gravier dispersant {9} puis le sable
{10} pour être récupérée dans le drain {11} et acheminée vers la chambre de
Rapport provisoire
répartition {2}, une partie est rejetée {12} et l’autre {6} renvoyée dans la chambre
tampon afin de diluer l’eau entrante.
Le système de distribution joue un rôle particulièrement important, on opte de plus en
plus pour des buses fonctionnant à faible pression pour des eaux chargées.
Une partie de l’eau (entre 60 et 80%) retourne vers la chambre tampon et le reste est
évacué vers le milieu récepteur. Le mélange des eaux de fosse septique et des eaux
épurées permet de réduire très fortement les nuisances olfactives et crée des
conditions anoxiques favorables à la dénitrification.
La fosse septique ou le décanteur – digesteur peuvent être enterrés mais il est
préférable de positionner le filtre en surface afin de ne prévoir qu’un seul relevage au
niveau de la chambre tampon.
Le rendement de ces systèmes est très satisfaisant et permet des rejets dont la
concentration en DBO5 est inférieure à 30 mg/l, sans difficulté majeure. Le
rabattement en germes pathogènes (coliformes fécaux) est également significatif (2 à
3 log) et l’effluent contient très peu de MES. Ces deux éléments constituent un des
intérêts de la filière pour une réutilisation agricole.
2.2.2.1 Charges
Les charges organiques sur le filtre peuvent atteindre 40g de DBO5/m².j pour autant
que le débit de recirculation soit de 4 à 5 fois le débit entrant. La plage de
fonctionnement habituelle se situe autour de 25 g de DBO5/m².j, soit 3 à 4 fois plus
que les filtres à sable intermittents. L'épaisseur de matériau filtrant est habituellement
comprise entre 45 et 90 cm, une épaisseur de 60 cm est fréquente. Des épaisseurs
plus importantes (1 à 2 m) peuvent être nécessaires lorsqu'on vise à garantir les
concentrations maximales en pathogènes (coliformes fécaux).
Une couche de gravier dispersant de 30cm d'épaisseur permet d’assurer une bonne
répartition de l’eau dans le massif filtrant.
La charge hydraulique doit être comprise entre 120 et 240 mm/j.
Le temps de pompage est généralement de 2 à 3 minutes par cycle avec un nombre
de cycles compris entre 48 et 72 cycles /j. Le temps entre les cycles varie de 10 à 20
minutes.
Pour un rejet de 30g/hab.j de DBO5, une surface de filtre de 1m²/habitant suffit, ce
qui permet une installation relativement compacte et situe ce procédé à la limite entre
les procédés extensifs et intensifs.
Rapport provisoire
Rapport provisoire
2.2.2.3 Pompage
Rapport provisoire
cas, le taux d’utilisation des pompes sera de 70 à 80% et la puissance installée sera
largement réduite.
Cette approche nécessite une régulation (nécessaire au niveau de la chambre
d’alimentation) permettant d’orienter l’eau pompée vers les différents compartiments
de ‘épuration.
Au niveau de chaque compartiment, le volume cumulé de la chambre de répartition
et des drains dispersants correspondra au volume d’une bâchée, ce qui assure une
indépendance hydraulique entre le système de pompage et le système de
distribution de l’eau sur le filtre.
La chambre de distribution sera de préférence située 1 m au dessus des drains
dispersants afin d’assurer un bon écoulement gravitaire et une dispersion de l’eau
sur le massif filtrant.
On considérant 72 cycles répartis en 18 heures, le temps moyen de chaque cycle
sera de 15 minutes.
Rapport provisoire
2.2.2.5 Percolation
Le système de collecte de l'eau au pied du massif filtrant est semblable à celui utilisé
dans les filtres à sable intermittents (Cfr partie I du manuel). La double couche de
graviers de granulométrie différente reste conseillée.
Le temps nécessaire à la percolation de l’eau sur le massif filtrant est donné par la
relation suivante :
K = C d102
avec :
• K = Conductivité hydraulique cm/s ;
• C = 25 à 150 (variable selon le matériau) ;
• d10 = diamètre efficient (cm) = diamètre de la maille du tamis permettant le
passage de 10% de la masse du gravier. les valeurs de C habituellement
utilisées sont de :
• 150 pour les sables grossiers ;
• 50 pour les sables fins et silts ;
• 25 pour les graviers et cailloux.
Dans ce cas K sera de 150 x 0,252 = 9,37 ≅ 9 cm/s soit, pour un massif de 60 cm
d’épaisseur, un temps de 7 secondes qui est compatible avec les cycles envisagés.
Le temps de percolation est donc assez court, suit ensuite le temps de ruissellement
qui est souvent estimé à environ une trentaine de secondes puis le temps
d’absorption du substrat par les bactéries et d’aération du support filtrant. Il est donc
recommandé de prévoir un temps de 2 à 3 minutes entre deux aspersions, même
lors de forts débits.
Rapport provisoire
Ce procédé étant très proche du filtre à sable intermittent présenté dans la partie I du
manuel, les matériaux employés sont très proches.
2.2.3.1 Canalisations:
Rapport provisoire
Les orifices des conduites sont soit des trous de 8 à 10 mm de diamètre soit des
fentes de 5 mm de large, sur 1/4 de la circonférence.
L’espacement des orifices préconisé est de 10 cm pour les trous et de 30 cm pour
les fentes. Toutes les fentes seront placées sur un même axe et les trous seront
perforés alternativement vers la gauche et la droite, de manière à arroser le plus
uniformément possible.
2.2.3.3 Gravier
De granulométrie comprise entre 10 et 20 mm, lavé. La pierre doit avoir une dureté
suffisante et être résistante à la désagrégation et à la dissolution. La pierre calcaire
n’est pas recommandée, des galets roulés de rivière, criblés à la bonne dimension,
peuvent aisément assurer cette fonction de répartition de l’eau.
L’épaisseur minimale de pierre est d’au moins 40 cm, dont 30 cm se trouvent sous la
conduite, l’épaisseur recommandée est de 50 cm sous la conduite.
2.2.3.4 Sable
Rapport provisoire
Soit une localité 500 habitants avec une charge hydraulique de 60 l/hab/j et une
charge massique de 20 g de DBO5 en sortie de fosse Imhoff (30% de la charge
éliminée par la fosse Imhoff).
2.2.5.1 Charges
Chambre de relevage :
Rapport provisoire
Bien que très proche des lits bactériens, les filtres à sable non plantés à recirculation
s’intègrent facilement dans le paysage (faible hauteur ou même enterrés) et sont
moins exigeants en matériaux et équipements, du fait de l’utilisation d’un sable
grossier qui peut être disponible localement et de pompes habituellement utilisées
pour le relevage des eaux usées domestiques.
Les eaux usées épurées présentent une DBO5 souvent inférieure à 30 mg/l, avec un
rabattement de l’azote et des germes pathogènes important, surtout si l’on prévoit
une hauteur de sable de l’ordre de 2 m, ce qui peut permettre d’envisager une
réutilisation agricole de type A, particulièrement en équipant le dernier mètre du filtre
par du sable filtrant (Cf partie I du guide).
Par rapport aux autres techniques extensives, cette solution est plus compacte et
moins odorante et s’adapte bien à des effluents concentrés
Elle ne présente pas de surface d’eau libre.
Rapport provisoire
Rapport provisoire
Deux techniques sont principalement utilisées pour l’épuration secondaire des eaux
usées domestiques : le marais artificiel à écoulement vertical et le marais artificiel à
écoulement horizontal. Pour des raisons de simplification du vocabulaire, on parlera
de filtre planté à écoulement horizontal ou de filtre planté à écoulement vertical.
Les filtres plantés assurent l’épuration des eaux usées à l’aide d’un massif filtrant de
granulométrie moyenne planté généralement de roseaux ou de plantes adaptées à
ces conditions de croissance.
2.3.2.1 Présentation
L’eau usée {1} entre de manière discontinue (bâchées) et est distribuée sur toute la
surface du filtre {2} puis s’infiltre au travers d’une fine couche de sable {3} avant de
percoler sur du gravier fin {4} et d’être collecté par des drains {6} implantés dans du
gravier grossier {5}.
La filière se compose habituellement:
- d’un premier étage de filtres verticaux fonctionnant en alternance avec des
périodes de repose importantes,
- d’un second étage de filtres verticaux alimentés par bâchées.
Ces filtres sont souvent des excavations du site d’implantation, étanchées du sol,
remplies de couches successives de gravier.
Rapport provisoire
En général, un lit de gravier fin recouvre le lit de gravier moyen afin de ralentir la
percolation.
L’influent brut est réparti directement, sans décantation préalable (pas de fosse
septique ou de décanteur/digesteur), à la surface du filtre. Il s’écoule à travers le
massif filtrant en subissant un traitement physique (filtration), chimique (adsorption,
complexion …) et biologique (biomasse fixée sur support fin).
Au pied du massif filtrant, les eaux épurées sont drainées.
Les filtres sont alimentés en eaux usées brutes par bâchées avec ou sans alternance
des surfaces utilisées mais de manière à alterner les phase de fonctionnement et les
phases de repos.
Le principe épuratoire repose sur le développement d’une biomasse aérobie fixée
sur un sol reconstitué. L’oxygène est apporté par convection, diffusion et par le
mouvement de l’eau dans le filtre.
Les périodes d’alternance contribuent à une très faible production de boues. Lorsque
le gravier fin superficiel présente des vitesses d’infiltration trop faibles, la couche
superficielle colmaté est enlevée (pour être éventuellement lavée) et remplacée par
du gravier fin propre.
Cette technique s’inspire fortement des filtres à sable (à forte charge) avec, en plus,
la plantation de phragmites (roseaux). Le dimensionnement des filtres verticaux a été
établi empiriquement en définissant les charges organiques surfaciques journalières
acceptables (de l’ordre de 20 à 25 g DBO5). On dimensionne généralement le
premier étage une charge à 40 g de DBO5 m-2.j-1jour et le deuxième étage utilise le
solde de la surface totale. Cet étage est compartimenté en un nombre de filtres
multiple de 3, ce qui permet d’obtenir des périodes de repos de 2/3 du temps (1 filtre
sur 3 est utilisé).
2.3.2.2.1 Alimentation
L’alimentation se fait par bâchée et doit être supérieure à la vitesse d’infiltration pour
bien répartir l’effluent. Les dépôts qui s’accumulent à la surface contribuent à
amoindrir la perméabilité intrinsèque du matériau et donc améliorent la répartition de
l’effluent. Les végétaux limitent le colmatage de surface, les tiges perçant les dépôts
accumulés. Les arrivées d’eau se font en plusieurs points.
L’alimentation est habituellement réalisée pendant 1 jour puis le bassin est au repos
durant deux jours.
Rapport provisoire
2.3.2.2.2 Matériau
2.3.2.2.3 Evacuation
2.3.2.2.4 Plantation
2.3.2.2.5 Relief
2.3.2.3 Exploitation
Rapport provisoire
2.3.2.4 Conclusion
Rapport provisoire
L’eau usée arrive dans la chambre de distribution {1}, elle pénètre uniformément
dans le filtre planté au travers du gravier grossier {2}, s’écoule au travers de la zone
plantée constituée de gravier fin {3} puis est collectée sur toute la largeur du filtre au
niveau du drain {6}. Le niveau d’eau {5} se trouve toujours minimum 5 cm en
dessous de la surface de gravier et est réglé à l’aide du coude de sortie {6}.
L’épuration est assurée par des bactéries, aérobies en surface, facultatives à faible
profondeur et anaérobies à partir de 20 – 30 cm de profondeur.
L’exploration racinaire et la particularité de certains roseaux à disposer de canaux
aérifères au niveau de leurs racines permettent également l’existence de « micro-
sites » aérobies, même à la profondeur maximale.
Rapport provisoire
Les filtres plantés à écoulement horizontal sont implantés après une fosse septique
ou une fosse Imhoff, permettant de réduire la matière en suspension qui risque de
colmater le filtre.
Rapport provisoire
- assurer l’écoulement de l’eau, pour les débits de pointe, sans que l’eau ne
dépasse le niveau supérieur du massif filtrant.
Dimensionnement du rabattement de la charge organique
Le rabattement de la charge organique est donné par :
Ce = e ( - KT t)
Co
avec :
Ce : Concentration de l’effluent (sortie) exprimée en mg/l de DBO5.
Co : Concentration de l’affluent (entrée) exprimée en mg/l de DBO5.
KT : Constante de cinétique = K20 . 1,06 (T – 20) avec K20 = 1,1.
t : temps de séjour hydraulique.
T : température de l’eau à épurer.
Les valeurs de K20 données dans la bibliographie oscillent entre 1,104 et 1,385. Plus
la concentration de l’affluent est élevée, plus la constante serait élevée. Cependant
la valeur la plus fréquemment utilisée pour le dimensionnement reste 1,1.
Une valeur de 1,385 été reprise dans la bibliographie [26] pour une concentration
entrante de 145 mg/l. Elle pourrait être utilisée dans le cas de l’assainissement des
collectivités rurales marocaines dont les effluents, après prétraitement devraient
avoisiner les 300 mg/l de DBO5. Cependant, tant que cette valeur n’est pas vérifiée
en pratique, il reste conseillé d’opter pour la valeur de 1,1.
Les valeurs du Tableau 3 reprennent les valeurs de t pour 5 cas de concentrations
en entrée et en sortie, en fonction de la température de l’eau.
Rapport provisoire
Tableau 3 : temps de séjour pour des filtres plantés horizontaux en fonction de la température
de l’eau et du niveau d'épuration
Rapport provisoire
K = C d102
avec :
• K = Conductivité hydraulique cm/s ;
• C = 25 à 150 (variable selon le matériau) ;
• d10 = diamètre efficient (cm) = diamètre de la maille du tamis permettant le
passage de 10% de la masse du gravier. les valeurs de C habituellement
utilisées sont de :
• 150 pour les sables grossiers ;
• 50 pour les sables fins et silts ;
• 25 pour les graviers et cailloux.
Du fait du colmatage progressif, de l’envahissement par les racines et de la nature de
l’eau s’écoulant au sein du massif, il est recommandé [22] de dimensionner le filtre
en considérant une valeur correspondant à 10% de l’estimation de la conductivité
pour de l’eau claire.
Le Tableau 4 donne les valeurs de conductivité à prendre en considération lors de
cette vérification.
Rapport provisoire
Cond.
hydraulique de
Conductivité hydraulique estimée dimensionnement
Rapport provisoire
2.3.3.4 Plantations
Le site doit préférentiellement être implanté sur une surface de faible pente, de
l’ordre de 1 à 2%.
Un dénivelé de 0,5 à 1 mètre entre le point d’alimentation de la future station et l’aval
permet d’alimenter les filtres par gravité. Le dénivelé requis n’est pas très important
en raison de l’écoulement horizontal.
Si le sol est argileux, l’étanchéité naturelle peut être atteinte par simple compactage
(perméabilité requise 10-8 m/s). Dans le cas contraire, la pose d’une géomembrane
peut nécessaire.
Le système ne dégage pas de mauvaises odeurs, ne permet pas le développement
de moustiques et ne présente pas de surface d’eau libre. Il peut donc être installé à
proximité des zones habitées, sans localisation particulière par rapport aux vents
dominants.
2.3.3.7 Exploitation
Rapport provisoire
Soit un débit à traiter de 30 m3/j à une charge de 300 mg/l de DBO5 (rabattement
préalable par le traitement primaire).
Q moyen : 30 m3/j.
Charge organique à l’entrée : 30 m3/j x 300 g/m3 = 9.000 g/j.
Concentration à l’entrée : 300 mg/l.
Concentration à la sortie : 50 mg/l.
Température de l’eau en période froide : 10°C.
Temps de séjour retenu (Cf. tableaux) : 3 j.
Débit de dimensionnement : 45 m3/j.
Porosité du matériau filtrant : 35%.
d10 du matériau filtrant : 5 mm, soit une conductivité hydraulique de 529 m/j (Cf.
Tableau 4)
Profondeur efficace du matériau filtrant : 50 cm.
Pente du fond du filtre : 1%.
1. Rabattement de la charge organique :
• Volume du matériau filtrant : 3j x 30 m3/j/ (35%) = 257 m3 ≅ 260 m3
2. Dimensionnement hydraulique :
Rapport provisoire
Rapport provisoire
Rapport provisoire
2.1.1 Présentation
Dans le cas des installation de petite taille, il est constitué d’un décanteur primaire,
d’un réacteur biologique dans lequel les eaux usées sont mélangées avec une
biomasse aérée est maintenue en suspension. Le substrat contenu dans les eaux
usées permet la multiplication et le développement des micro-organismes contenus
dans la biomasse. La biomasse est ensuite séparée par décantation et une partie de
cette biomasse est recyclée dans le réacteur.
La biomasse excédentaire est continuellement extraite du système et constitue les
boues secondaires.
Le principe de fonctionnement d’une station d’épuration par boue activée à
recirculation est repris dans le schéma ci-dessous.
Rapport provisoire
L’eau usée{1} passe au travers d’un dégrilleur {11} pour ensuite être acheminé vers
le décanteur primaire {3} (qui peut être remplacé par les fosses septiques des
particuliers dans le cas du réseau décanté) puis vers le réacteur biologique riche en
microorganismes (liqueur mixte) {4} et disposant d’un système d’aération assurant
l’apport en oxygène et le brassage de l’eau. Celle-ci est ensuite décantée {5}. L’eau
clarifiée est rejetée {6} tandis que l’autre est recyclée dans le réacteur biologique
{10}. Les boues excédentaires sont stockées vers la fosse Imhoff {9} (si elle est
implantée) ou vers le lit de séchage avant mise en décharge ou valorisation agricole.
Ce procédé est peu approprié aux déversements irréguliers, comportant des
périodes de faibles charges ou d’absences de charges susceptibles d’entraîner une
détérioration de la biomasse et un mauvais fonctionnement de la station.
2
Le dégrillage n’est pas nécessaire dans les cas d’une collecte séparative ou de réseaux simplifiés ou décantés.
Rapport provisoire
Pour les très petites stations d’épuration, inférieures à 300 habitants, l’usage d’un
réseau séparatif s’avère souvent indispensable. Pour de plus grandes tailles, les
réseaux pseudo-séparatifs ou unitaire sont envisageables.
Les systèmes de petite taille d‘épuration par boues activées à recirculation doivent
idéalement être précédés d’un dégrillage et d’une décantation primaire dans le cas
d’un réseau d’égout unitaire et d’une décantation primaire dans le cas d’un réseau
séparatif.
Dans le cas de petites unités les systèmes de dégrillage sont très sommaires. Par
contre les décanteurs primaires jouent un double rôle, celui d’éliminer les matières
facilement sédimentables (sable, pierres, une partie de la MES,..) et celui d’assurer
une homogénéisation des eaux avant leur épuration biologique.
Une décantation par fosse Imhoff est préconisée afin de conserver un effluent
« frais » et peu odorant. Si les boues de décantation secondaires sont stockées dans
le décanteur secondaire, le volume de stockage des boues sera adapté.
Rapport provisoire
Les calculs du système d’aération sont basés sur les besoins en oxygène en
conditions réelles, il y a lieu d’assurer des conditions de mélange suffisantes pour
permettre une bonne répartition de l’oxygène dissous et le maintien des matières en
suspension dans la liqueur mixte. Plus l’eau est chaude plus le transfert d’oxygène
est coûteux (taille des équipements et consommation énergétique).
Les besoins en oxygène comprennent la demande carbonée et la demande azotée.
Un facteur de pointe d’au moins 2 est généralement appliqué à la charge en DBO5
pour calculer la capacité maximale du système d’aération. Un facteur plus élevé peut
être requis en fonction de conditions particulières d’alimentation (abattage
hebdomadaire d’animaux, restaurants, …).
Plusieurs types d’équipements d’aération différents peuvent être utilisés, qu’il
s’agisse de diffuseurs poreux, de diffuseurs non poreux, de jets, d’aérateurs
mécaniques de surface ou autres. Quelque soient les équipements considérés, le
taux de transfert d’oxygène de ceux-ci se base sur des résultats d’essais de
rendement en conditions normalisées.
La concentration minimale en oxygène dissous à maintenir dans les bassins est
d’environ 2 mg/L en conditions moyennes et de 0,5 mg/L en conditions de pointe
En plus il y a lieu de vérifier si la capacité du système d’aération est suffisante pour
assurer des conditions adéquates de mélange dans les bassins. Les valeurs citées à
cette fin dans la littérature sont :
• 1 Nm³/h par m³ de bassin, pour un système de diffusion d’air réparti
uniformément sur la superficie du bassin;
• 20 à 40 kw installés par 1000 m3 de bassin, pour des aérateurs mécaniques.
Dans la mesure où l’aération constitue un élément fondamental du système
épuratoire, il est utile de prévoir un surpresseur de réserve ou de disposer d’un
contrat de maintenance avec remplacement en cas de panne. Les diffuseurs doivent
être facilement accessibles ou amovibles pour en permettre l’entretien.
Rapport provisoire
se faire par flottation à air dissous ou encore par membrane dans certaines nouvelles
technologies.
Les principaux critères de conception d’un décanteur secondaire sont le taux de
charge hydraulique à débit moyen et à débit maximal, le taux de charge massique, la
profondeur minimale et le taux de débordement.
Les vitesses maximales généralement recommandées sont les suivantes :
• à Q moyen : 0,33 à 0,66 m/h
Les boues en excès doivent être extraites de la chaîne liquide. L’extraction des
boues peut se faire à partir du décanteur, de la conduite de recirculation des boues
ou encore directement de la liqueur mixte du bassin d’aération.
Rapport provisoire
2.1.3 Exploitation
Rapport provisoire
En effet, une mauvaise gestion des boues entraîne très souvent des
dysfonctionnements importants au niveau de la liqueur mixte.
L’entretien général des lieux, des bâtiments, des ouvrages et des équipements
contribuent également à la qualité de l’épuration.
Les recommandations d’exploitation ci-dessus ne sont pas exhaustives. Il est
préconisé quel le concepteur de la station prépare le manuel d’exploitation complet,
adapté aux équipements installés. Ce manuel présentera également les actions
correctives à mener pour les principaux dysfonctionnement généralement constatés.
2.1.4 Conclusion
Rapport provisoire
2.2.1.1 Présentation
Les RBS constituent une variante particulière de procédé par boues activées. Les
mêmes principes de base tels la formation d’une biomasse en suspension, la
concentration de celle-ci dans un réacteur biologique et la séparation de la biomasse
et de l’effluent traité s’appliquent aux RBS, de sorte que les mêmes modèles et
paramètres cinétiques peuvent être utilisés, en intégrant des adaptations
nécessaires pour tenir compte du fonctionnement cyclique (les boues activées à
recirculation fonctionnent en continu). Dans cette variante, la décantation de la
biomasse s’effectue directement dans les bassins d’aération plutôt que dans un
décanteur séparé. Le procédé fonctionne en mode discontinu selon une séquence
comprenant essentiellement les phases reprises à la figure ci dessous:
Cette séquence de base peut être complétée par des séquences intermédiaires
visant à alterner les périodes d’aération avec les périodes d’anoxie, ceci afin
d’assurer une plus grande dénitrification.
Rapport provisoire
Le volume des bassins sont à déterminer à partir d’un bilan de masse basé sur la
cinétique biologique, en tenant compte des variations du niveau d’exploitation à
l’intérieur d’un cycle, donc du volume dans lequel est contenue la biomasse et de la
concentration de celle-ci. Il est recommandé de fonctionner avec une concentration
en micro-organismes d’environ 2 g par litre de bassins. Une fois que le volume total
requis a été déterminé, il faut fixer le nombre de réacteurs, la durée moyenne d’un
cycle et des différentes phases qui le composent
Le temps de remplissage et le temps de réaction peuvent se surimposer en partie
lorsqu’une partie du remplissage peut se faire en mode mélangé et aéré.
Le volume d’eau remplacé dans un bassin à chaque cycle est égal au produit du
débit par le temps de remplissage d’un réacteur. Il faut s’assurer que ce volume n’est
pas trop important, de façon à maintenir la concentration en micro-organismes de
2g/l pour le cycle suivant, grâce au maintien d’un volume suffisant de boues
décantées. C’est pourquoi il est conseillé de maintenir une marge de sécurité entre le
voile de boues et le bas niveau d’eau dans le bassin afin déviter l’entraînement des
solides lors du soutirage du surnageant. Il n’est pas recommandé de soutirer plus de
50 % du volume à chaque cycle.
Les durées moyennes des phases peuvent atteindre 2 à 4 h pour la réaction
biologique, en incluant le temps de remplissage aéré (s’il a lieu), de 0,5 à 2 h pour la
décantation et 1 h pour le soutirage. Le temps de repos constitue une marge de
sécurité pour les périodes où les débits sont plus élevés, surtout lorsque les
variations de débits sont difficilement prévisibles.
L’ajout d’un bassin tampon pour accumuler l’effluent avant l‘épuration avec un
système permettant l’alimentation rapide des réacteurs est donc doublement
avantageux : il permet à la fois d’obtenir une biomasse qui décante mieux et donne
une plus grande flexibilité dans l’ajustement de la durée des cycles.
Rapport provisoire
Les techniques utilisées sont identiques à celles des boues activées. La cuve
tampon implantée à l’amont du réacteur peut également assurer un traitement
primaire.
Rapport provisoire
2.2.2.4 Clarificateur
Il n’y a pas de recirculation des boues à proprement parler mais une partie des boues
décantées est conservée au sein du réacteur en fin de cycle. Celles-ci servent à
inoculer l’eau usée apportée dans le cycle suivant.
2.2.3 Exploitation
2.2.4 Conclusion
Rapport provisoire
L’eau usée {1} est introduite dans une première chambre de décantation et
d’homogénéisation {2} qui se comporte comme une fosse septique avec
accumulation des boues dans le fond {4}, un liquide décanté {3} et une croûte de
Rapport provisoire
surface {5}. L’eau passe ensuite dans différentes chambres successives {6} par une
cloison siphoïde {7} qui force le contact entre l’eau et les boues biologiques {8}. Les
vitesses ascensionnelles de l’eau sont assez faibles afin de permettre aux boues de
décanter. Après un parcours de l’eau au travers e 4 à 5 chambres de digestion {6},
l’eau est rejetée {9}.
Comme le procédé est anaérobie, il produit du biogaz. Une circulation du biogaz à la
partie supérieure, à l’aide de perforations dans les cloisons {10} et extraction
éolienne (voir partie I du manuel) {11} de ce biogaz permettent d’éviter les nuisances
olfactives aux abords du réacteur anaérobie compartimenté.
Rustique et peu encombrante, cette solution s’avère particulièrement adaptée aux
faibles débits fort concentrés et aux régions où la température de l’eau est
relativement élevée.
Cette solution permet de réaliser des systèmes enterrés de faible encombrement (de
l’ordre 0,05 m2/ habitant en intégrant les systèmes de distribution) sans nécessiter
d’équipements électro-mécaniques et très peu sujets à des risques de colmatage.
Rapport provisoire
sortie inférieure à 100 mg/l, ce qui répond aux exigences de rejet direct reprises dans
le cahier des charges du service public d’assainissement.
Certains préconisent l’utilisation d’un garnissage améliorant la fixation des bactéries
anaérobies et rendant l’installation moins sensible aux fortes variations de la charge
hydraulique et pouvant fonctionner à une charge allant jusqu’à 4 Kg de DCO/m3. j.
Si l’abattement est insuffisant ; il est possible d’ajouter un compartiment
supplémentaire (si possible garni de modules en plastique de petite taille) ou de
compléter par un module de finition, constitué d’un filtre à sable drainé ou d’un
bassin facultatif adapté à la qualité obtenue en sortie du réacteur anaérobie
compartimenté.
Cette technique pourrait être complétée par une filtration intermittente sur sable afin
de produire une eau réutilisable en agriculture à un faible coût.
L’implantation de ce type d’ouvrage est assez simple, il peut être réalisé en blocs de
ciment car chaque cellule est assez petite, ce qui réduit les contraintes sur les parois.
Rapport provisoire
Soit une collectivité de 500 personnes rejetant 60 l/j à une concentration de 300 mg/l
de DBO5 et 600 mg/l de DCO, après décantation primaire.
Ainsi, pour une population de 500 habitants, une charge biologique de 300 mg/l (en
sortie de traitement primaire) et une charge hydraulique de 60 l/j, en considérant que
la DCO est le double de la DBO et un débit de pointe correspondant à 1,5 le débit
moyen journalier, on obtient :
- charge biologique entrante : 9 Kg/j. de DBO5 ;
Rapport provisoire
2.3.6 Conclusion
Rapport provisoire
L’eau {1} passe au travers d’un dégrilleur {11} pour ensuite être acheminée vers le
décanteur primaire {3} puis le récateur biologique {4} où le microorganismes sont
fixés sur des disques tournant et partiellement immergés dans l’eau à épurer. La
rotation des disques permet l’alternance des phases de nutrition et d’oxygénation
des microorganismes. Une fois que la biofilm a atteint une certaine épaisseur, il se
détache et est récupéré dans les boues du décanteur secondaire {5}. L’eau clarifiée
est en partie rejetée {6} et en partie recyclée à l’entrée du réacteur biologique {7}.
Les boues du décanteur secondaire {5} sont soit évacuées vers un filtre à sable {9}
soit accumulées dans la fosse Imhoff {10}.
Rapport provisoire
Les disques biologiques utilisés pour l‘épuration des eaux usées domestiques sont
généralement précédés d’un dégrillage, d’une décantation primaire et, si nécessaire,
d’un bassin d’égalisation (particulièrement utile dans le cas de rejets industriels).
Un dégrillage moyen (12 à 25 mm d’ouverture) est recommandé pour éliminer les
matières fibreuses et autres déchets susceptibles de s’accrocher dans les
biodisques.
Dans le cas de petites unités, la décantation primaire est assurée par décanteur-
digesteur avec stockage des boues secondaires. Cette étape du traitement doit
également permettre de retenir les graisses et écumes.
Lorsque l’affluent des biodisques (ou effluent du traitement primaire) risque d’être
septique, ce qui se produit lorsqu’une fosse septique est utilisée, une pré-aération de
l’affluent est recommandée à moins qu’un système d’aération supplémentaire soit
prévu dans la cuve des biodisques. Le bassin d’égalisation aéré peut remplir ces
deux fonctions (égalisation et aération préalable d’effluents septiques).
Bien que simple en apparence, le procédé d‘épuration par disques biologiques fait
appel à des processus complexes. L’enlèvement du substrat par la biomasse
présente sur les disques est limité, par la diffusion du substrat à travers le biofilm, par
le transfert d’oxygène, par les réactions biochimiques elles-mêmes ainsi que par les
caractéristiques physiques du procédé.
La superficie du milieu de support est le facteur clé pour la conception. Cette
superficie est reliée au taux de charge organique par unité de superficie de milieu.
Plusieurs modèles sont basés sur la DBO5 soluble, cette forme étant en principe
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celle qui est utilisée par la biomasse. Cependant, des auteurs considèrent que la
charge organique particulaire doit également être prise en considération parce
qu’une partie importante de cette charge sera hydrolysée et servira de substrat.
Du fait du caractère empirique du dimensionnement, il est préférable de demander
au fournisseur qu’il présente sa méthode de dimensionnement et ses garanties de
résultat.
Dans le cas d’eaux usées domestiques, on utilise fréquemment des charges variant
de 8 à 10 g de DBO5/m2.j pour une élimination du carbone et des charges de 4 à 5 g
de DBO5/m2.j pour une nitrification complète.
Idéalement, les disques biologiques sont protégés par un abri. L’abri protège le
milieu de support des rayons UV ou du gel éventuel et aide à prévenir la prolifération
d’algues sur le milieu.
L’abri est conçu pour que le milieu et les équipements demeurent accessibles et que
l’on puisse effectuer le remplacement complet d’une unité de biodisques en cas de
bris.
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disque doit être suffisamment rigide pour supporter la biomasse afin d’éviter qu’il y ait
colmatage du fait des déformations qu’il subirait.
Un milieu de faible densité présente une surface spécifique d’environ 115 m²/m³. Les
milieux de moyenne à haute densité présentent des surfaces spécifiques d’environ
135 à 200 m²/m³.
Seuls les milieux de faible densité peuvent être utilisés comme premier stade
d‘épuration où la charge appliquée est la plus grande, entraînant une plus grande
épaisseur de biofilm.
Les milieux de moyenne à haute densité peuvent être utilisés dans les derniers
stades de ‘épuration, surtout lorsque de grandes superficies sont prévues pour
permettre la nitrification.
Un taux de charge excessif sur le premier étage provoque un épaississement
excessif du biofilm, un dépassement des capacités de transfert d’oxygène et
l’apparition de micro-organismes indésirables de type Beggiatoa, formant une
biomasse blanchâtre. Il en résulte des problèmes de septicité (odeurs), une
détérioration des rendements, une surcharge structurale et des risques de bris
d’équipements. Pour prévenir de tels problèmes, le taux de charge organique sur le
premier stade ne doit pas dépasser 30g DBO5 totale/m².j ou 12 g DBO5 soluble/m².j.
Il peut être souhaitable d’ajouter de la flexibilité à l’installation en prévoyant une
chicane amovible entre les deux premiers stades ou encore au moyen de tuyauterie
permettant une alimentation étagée des deux premiers stades en cas de surcharge.
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3.1.3.4 Clarificateur
3.1.4 Exploitation
Un suivi de la qualité de l’effluent dans les différentes phases du procédé doit être
effectué conformément aux exigences du constructeur.
L’exploitant doit s’assurer du bon fonctionnement des équipements de prétraitement.
Il en est de même pour le système de traitement primaire. Lorsqu’il s’agit d’un
décanteur primaire avec accumulation de boues (décanteur/digesteur) ou d’une
fosse septique, un suivi de l’accumulation des boues et des écumes est requis.
L’installation sera conçue de manière à permettre à l’exploitant de vérifier la
présence de surcharge et d’intervenir en cas d’épaississement excessif du biofilm.
Diverses options peuvent être considérées, dont une sonde de mesure d’oxygène
dissous et une cellule indiquant la masse totale appliquée (poids du biofilm et des
biodisques) à l’arbre pour permettre de déceler les problèmes de surcharge, ainsi
qu’un système d’entraînement à vitesse variable et la possibilité d’inversion du sens
de rotation pour permettre un décrochage de biomasse en excès.
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L’eau usée {1} passe au travers d’un dégrilleur {11} pour ensuite être acheminée
vers le décanteur primaire {3} puis le réacteur biologique {4} équipé d’un système de
distribution de l’eau {12} sur le support de percolation {13}. L’eau passe ensuite au
travers d’un plancher perforé {5} et est ensuite orienté vers le décanteur secondaire
{7}. Le vide ventilé {14} est équipé en périphérie d’ouvertures de ventilation {8}
permettant la circulation d’air frais au travers de la zone de percolation {13}. Le
support de percolation est colonisé par un biolfilm assumant l’épuration de l’eau
usée. Une fois qu’il atteint une certaine épaisseur, il entre en anaérobiose et se
détache de son support et se retrouve au bas du réacteur.
Ces boues biologiques sont récupérées dans le décanteur secondaire {7}, l’eau
clarifiée est rejetée {6} et partiellement recyclée vers le réacteur biologique {15}.
Les boues sont soit évacuées vers les lits de séchage {9à soit accumulées dans la
fosse Imhoff {10}.
Le lit bactérien est un réacteur biologique aérobie constitué d’un bassin cylindrique,
quelque fois rectangulaire, souvent hors sol, mais pouvant être partiellement enterré,
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rempli de matériaux à surface spécifique élevée (de 50 à 250 m² par m³) sur lesquels
se forme un biofilm.
Les eaux usées sont dispersées uniformément sur le sommet et ruissellent à travers
les matériaux sur lesquels se développeront des biofilms de bactéries (env. 80%),
d’algues, de protozoaires (env. 10%), de vers et de moisissures (10%).
Les vers, macro invertébrés et larves contribuent à empêcher le colmatage du
garnissage par le biofilm et réduisant très fortement la production des boues.
Des mouches (Psychoda) se reproduisent et vivent autour du lit bactérien mais ne
s’en éloignent pas. Il est cependant recommandé d’isoler l’installation des zones
habitées.
L’eau usée ruisselle au travers du matériau de garnissage et forme un film liquide
traversé par l’oxygène de l’air et par le gaz carbonique provenant de la biomasse.
Les matières à dégrader sont transférées de la phase liquide à la biomasse fixée qui
se subdivise de l’extérieur vers l’intérieur en trois couches :
1. aérobie en croissance ;
2. aérobie ne recevant pas de substrat, mais en respiration endogène ;
3. de fermentation anaérobie.
Le biofilm qui se forme dans un nouveau lit bactérien est mûr après environ 20 jours.
Au-delà d’une certaine épaisseur et d’un certain temps, le biofilm se détache
progressivement et se renouvelle en 2-3 jours (et d’autant plus vite que la biomasse
trouve des surfaces irrégulières où se fixer). Cet auto curage est important et
détermine partiellement l’efficacité du lit bactérien.
La masse de biomasse est donc plus ou moins constante dans un lit bactérien à
charge normale ou forte.
L’épaisseur du biofilm s’équilibre en fonction du taux de matières organiques dans
les eaux à traiter, mais elle sera plus importante si la DBO5 des eaux augmente.
Les lits bactériens sont placés à l’aval du traitement primaire et disposent d’une
recirculation de l’effluents qui est ajustée afin d’éviter le colmatage du support du
biofilm tout en maintenant un rendement d’épuration satisfaisant.
Les matériaux de garnissage actuels sont en plastiques, PVC, PE, PP, polystyrène,
tuyaux annelés ; ils sont légers et offrent des surfaces spécifiques élevées avec un
pourcentage de vide élevé. Ces matériaux permettent:
• d’augmenter la charge massique des lits bactériens qui est souvent de l’ordre
de 2 kg de DBO5/j.m3 de garnissage ;
• d’éviter les colmatages tout en augmentant la hauteur (jusqu’à plus de 10 m).
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3.2.4 Conclusions
De tous les systèmes intensifs présentés, le lit bactérien une solution dont la
maintenance reste la plus aisée. Elle se limite au nettoyage du système de
distribution d’eau, à la maintenance des pompes et à la purge des décanteurs.
Cependant, l’installation doit être éloignée des zones habitées et nécessite une
alimentation électrique relativement conséquente.
LEXIQUE
Aérobie Se dit des micro-organismes qui ne peuvent se développer qu'en présence d'air
ou d'oxygène libre. Certains de ces micro-organismes, principalement les
bactéries, sont utilisés comme agents épurateurs des eaux résiduaires.
Air lift Dispositif composé d'une conduite dans laquelle on insuffle à un moment donné
de l'air sous pression créant dans la tuyauterie un mouvement ascensionnel qui
aspire les sables à la base de la conduite pour les remonter et les diriger vers le
lieu de stockage.
Anaérobie Se dit des êtres vivants qui peuvent ou qui doivent vivre en l'absence d'oxygène
libre, ainsi que des réactions chimiques se faisant à l'abri de l'air. Les
fermentations lactique et alcoolique, par exemple, sont anaérobies, de même que
la biodégradation des déchets. La flore microbienne de l'intestin humain est
également anaérobie. La plupart des espèces anaérobies se développent aussi
bien, voire mieux en présence d'oxygène mais certaines sont anaérobies strictes,
l'oxygène les tue. C'est le cas du tétanos par exemple.
Bactérie Etre unicellulaire, à structure très simple, à noyau diffus. Elles se différencient à la
fois des végétaux et des animaux et constituent par leur multiplication rapide et
leur action biochimique un groupe d'une importance capitale pour l'équilibre du
monde vivant. Beaucoup ont des formes de résistance qu'on appelle spores et qui
leur permettent de survivre un certain temps à des températures extrêmes ou au
dessèchement.
Biomasse : Masse totale de l'ensemble des êtres vivants occupant, à un moment donné, un
biotope bien défini. Par exemple, la biomasse d'une forêt comprend aussi bien les
arbres, leurs oiseaux et leurs insectes que le sous-bois ou la faune microscopique
du sol. En STEP, elle comprend des êtres vivants de petite taille inférieure au
millimètre, microflore de bactéries et microfaune d'animaux.
Boues activées Flocons bactériens décantables produits par l'épuration des eaux résiduaires.
Elles sont réalisées au départ de cultures libres intimement liées à l'effluent à
épurer.
By-pass Tuyauterie de dérivation sur le circuit principal d'un fluide, servant à éviter ou à
isoler un appareil ou à régler son débit utile.
Colloïde Système dans lequel des particules se trouvent suspendues dans un fluide.
Celles-ci ont un diamètre inférieur à 100 microns. Les émulsions d'huile dans
l'eau, les fumées et les brouillards, les peintures, les cosmétiques sont les plus
souvent des colloïdes.
DBO5 Demande biologique en oxygène sur cinq jours. C'est la quantité d'oxygène
consommée pour la dégradation biologique des débris et résidus contenus dans
une eau donnée. Elle représente une fraction des matières organiques
biodégradables et la norme établie est de cinq jours.
Décantation Action de clarifier, de séparer par différence de gravité, des produits non
miscibles, dont l'un au moins est liquide.
Déshydratation Action d'enlever l'eau mélangée ou combinée avec un corps. Ensemble des
techniques destinées à extraire le maximum d'eau de certaines matières.
Dystrophisation Se dit d'un sol à activité biologique ralentie, pauvre en bactéries actives et ayant la
lente évolution chimique d'une tourbière.
Eaux grises Eaux provenant des activités des activités de lavage et de préparation des repas.
Ecosystème Système formé par un biotope et par l'ensemble des espèces qui y vivent, s'y
nourrissent et s'y reproduisent. Il doit être équilibré et stable.
Enzyme Catalyseur d'une réaction biologique. Chaque enzyme a une activité spécifique et
n'agit que sur un seul type de substrat.
Equivalent Notion théorique (française) qui exprime la charge polluante d'un effluent par
Habitant (EH) habitant et par jour. Il correspond à un rejet moyen journalier de 180 l d'effluent de
charge polluante de 300 mg/l de D.B.O5. Cette notion théorique n’a pas encore
d’équivalant au Maroc.
Eutrophisation Enrichissement naturel ou artificiel d'une eau en matières nutritives. Les nitrates et
les phosphates solubles, issus de l'action des bactéries sur les déchets, diffusent
jusqu'à la surface et favorisent la prolifération d'algues et autres plantes vertes
cause de l'asphyxie des milieux aquatiques.
Matières Matières solides de très petite taille (< 0,1 µm) qui traversent le papier filtre mais
colloïdales (MC) qui ne sont pas complètement dissoutes dans l’eau.
Matières Matière qui a décanté après 30 min, 1 heure, 2 heures ou 1 journée en fonction du
Décantables protocole.
(MD)
Matières non Particules trop petites pour décanter dans un délai raisonnable, elles sont
Décantables identifiées par filtration (mesure d’augmentation du poids du papier filtre).
(MND)
Matières sèches Toute substance dans les eaux usées et qui n’est pas de l’eau.
(MS)
Oxygène dissout Molécules d’oxygène dissoutes dans l’eau (utilisé par les bactéries pour la
dégradation de la MSV). A saturation l’eau contient environ 10 mg/l d’O2.
BIBLIOGRAPHIE
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le Région des Caraibes – Rapport technique du PEC n° 431998.
[8] : Épuration par bio filtration – Documentation technique – FNDAE – hors série n°
8.
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usées d’origine domestique – ministre canadien de l’environnement – direction des
politiques du secteur municipal- Février 2001.
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[11] : Le lagunage naturel, conception et réalisation : Agence de l’eau Seine
Normandie, 51 rue Salvador Allende 92027 Nanterre Cedex.
[12] : Procédé extensifs d’épuration des eaux usées adaptés aux petites et
moyennes collectivités :
[13] : Manuel du conducteur de station d’épuration, épuration par langage : Agence
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Ducan Mara and Howard Pearson – Lagoon Technology International Leeds,
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[17] : Wastewater technology fact sheet - Package plants US EPA-932-F-00-016.
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[19] : Guides des procédés épuratoires intensifs proposés aux petites collectivités C;
Thiery – V ; Hébert - . Y Lesavre – Agences de l’eau.
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Douars de la commune Mhaya – ONEP – Septembre 2005.
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eaux usées traitées. Synthèse technique Engref Centre de Montpellier – Mars 2002.
[22] : Crites & Techobanoglous : Small and Decentralized Wastewater Management
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[23] : L'eau et le sol : principes et processus physiques – Daniel Hillel – 1988.
[23] : l’eau et le sol : principes et processus physiques- Daniel Hillel-1988
[24] : Assainissement en zone rurale – Le lagunage aéré- état de l’art. Jean-Luc
Vasel et Thierry Namèche. Colloque organisé à la FUL les 23-24-30 et 31 mai 1996.
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[27]: Ecological Sanitation – revised and enlarged edition – Stockholm environment
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