Traitment Des Fissures
Traitment Des Fissures
Traitment Des Fissures
UNE ÉDITION DU SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRENEURS SPÉCIALISTES DE TRAVAUX DE RENFORCEMENT DE STRUCTURES (STRRES)
Sommaire
Le présent guide s’adresse aux entrepreneurs qui ont à réaliser le traitement de
fissures par injections.
Il concerne aussi les deux autres acteurs de l’opération que sont le prescripteur et le
contrôleur (maître d’œuvre ou son représentant).
SOMMAIRE
INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1. DEFINITIONS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2. DOCUMENTS DE REFERENCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3. PREPARATION DE L’OPERATION, CHOIX DES PRODUITS ET DU MATERIEL . . . . . . . . 13
3.1. GENERALITES ............................................................................................................................................................................................14
3.2. CHOIX DES PRODUITS ......................................................................................................................................................................16
3.2.1. GENERALITES .........................................................................................................................................................................................16
3.2.2. CRITERES DE CHOIX DES PRODUITS D’INJECTION ..............................................................................16
3.2.2.1. Critères de choix liés aux spécificités de l’injection........................................................16
3.2.2.2. Critères de choix liés à la santé, la sécurité,
la protection de l’environnement … ............................................................................................20
3.2.2.3. Critères de choix liés aux familles de produits d’injection ........................................20
3.2.2.4. Critères de choix liés aux caractéristiques des produits d’injection ................22
3.2.2.5. Critères de choix liés aux caractères normalisés
garantis des principaux produits d’injection .........................................................................22
3.2.3. EPREUVE D’ETUDE DES PRODUITS D’INJECTION ..................................................................................23
3.2.4. CRITERES DE CHOIX DES PRODUITS DE CACHETAGE .......................................................................23
3.3. CONDITIONNEMENT DES PRODUITS..................................................................................................................................25
3.3.1. CONDITIONNEMENT DES PRODUITS PRETS A L’EMPLOI ................................................................25
3.3.2. CONDITIONNEMENT DES PRODUITS FABRIQUES SUR LE CHANTIER .................................26
3.4. TRANSPORT ET STOCKAGE DES PRODUITS ...............................................................................................................27
3.5. MATERIEL A UTILISER .......................................................................................................................................................................28
3.5.1. GENERALITES........................................................................................................................................................................28
3.5.2. MALAXEURS..........................................................................................................................................................................28
3.5.3. POMPES ET RESERVOIRS D’INJECTION..........................................................................................................29
3.5.4. LIAISONS ENTRE LES POMPES OU LES RESERVOIRS ET LES INJECTEURS ...................33
3.5.5. LES INJECTEURS (OU EVENTS) .............................................................................................................................34
3.5.5.1. Injecteurs collés ...........................................................................................................................................34
3.5.5.2. Injecteurs forés ............................................................................................................................................35
4. MODES OPERATOIRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
4.1. GENERALITES ............................................................................................................................................................................................38
4.2. PREPARATION DU SUPPORT ......................................................................................................................................................39
4.2.1. GENERALITES........................................................................................................................................................................39
4.2.2. EXEMPLES DE DEFAUTS DU SUPPORT ET CLASSIFICATION DES FISSURES .................40
4.2.3. RELEVE DES DEFAUTS ET DES FISSURES ....................................................................................................40
4.2.4. NETTOYAGE DES FISSURES ......................................................................................................................................42
4.3. PREPARATION DE L’INJECTION................................................................................................................................................43
INTRODUCTION
Le traitement d’une fissure ou d’un ensemble de fissures en fonction de leur origine, de leur
importance, de leur accessibilité, de leur activité ou non (fissures actives ou mortes) et du but
recherché (reconstitution de la continuité du matériau, étanchéité à l’air, étanchéité à l’eau
sans ou sous pression, etc.), peut être recherché parmi quatre techniques.
> Ces techniques sont présentées dans les trois guides suivants :
■ GUIDE N°2 [FABEM] : TRAITEMENT DES FISSURES PAR CALFEUTREMENT - PONTAGE ET
PROTECTION LOCALISEE - CREATION D’UN JOINT DE DILATATION ;
■ GUIDE N°3 [FABEM] : TRAITEMENT DES FISSURES PAR INJECTION ;
■ GUIDE N°4 [FABEM] : PROTECTION DES BÉTONS ;
Les indications qui suivent permettent de choisir le guide à consulter, sachant que les
différentes méthodes de traitement peuvent s’additionner (par exemple, après une injection
des fissures d’une structure, un revêtement de protection généralisée peut être mis en œuvre,
soit pour améliorer l’aspect, soit pour augmenter la durabilité de la réparation).
■ le traitement des fissures par injection consiste à faire pénétrer dans des fissures
un produit susceptible de créer une liaison mécanique et/ou une étanchéité. Il ne
s’applique normalement qu’aux fissures injectables, c'est-à-dire dont l’ouverture est au
moins comprise entre 0,1 et 0,2 mm.
Photo n° 4 :
pontage d’une fissure
avec incorporation
d’une armature
(d’après un document Sika
relatif au SikaTop107).
■ le traitement des fissures par protection généralisée consiste à mettre en œuvre sur
la surface de la structure fissurée un revêtement qui ferme les fissures et qui peut remplir
d’autres rôles tels que :
- l’imperméabilisation et l’aspect,
- l’étanchéité et l’aspect,
- la protection contre la pénétration de produits agressifs,
- etc.
le GUIDE n°4 [FABEM] renvoie en tant que de besoin au GUIDE n°1 [FAEQ] de la famille
« Équipements » qui traite des étanchéités.
> Les photos qui suivent donnent des exemples de fissures et leurs causes.
Photo n° 5 : fissures caractéristiques Photo n° 6 : fissure due à une insuffisance de Photo n° 7 : fissuration due à une
des cassures dites du béton frais résistance à la flexion d’une poutre en béton alcali-réaction du piédroit d’une culée
(photo Poineau). précontraint (photo LRPC d’Aix-en-Provence). (photo Poineau).
Les techniques d’injection peuvent également être utilisées pour réinjecter un conduit de pré-
contrainte mal injecté ou pour combler des vides ou des nids de cailloux à l’intérieur d’un
élément en béton. Ces techniques sont traitées dans les trois guides suivants :
1
Se reporter au guide technique du LCPC
qui contient un glossaire des différents termes techniques.
Fissures
les différentes caractéristiques d’une fissure (ouverture, tracé, profondeur, activité, etc.) sont
définies par la norme homologuée NF P 95-103 et sont rappelées dans le GUIDE GÉNÉRAL
(GUIDE N°0).
■ Injection : l’injection a pour but de faire pénétrer dans des fissures un produit susceptible
de créer une continuité mécanique et/ou une étanchéité entre les parties disjointes.
■ Cachetage : le cachetage a pour but d’obturer provisoirement une fissure pendant
l’injection afin de contenir le liquide injecté dans la fissure jusqu’à sa prise.
■ Calfeutrement : le calfeutrement a pour but de colmater définitivement et en profondeur
une fissure au moyen d’un produit souple (mastic ou mortier) afin de rétablir une
étanchéité à l’air ou à l’eau mais sans bloquer les mouvements de la fissure.
■ Pontage : le pontage a pour but de recouvrir une fissure au moyen d’un produit souple
adhérent à la surface du support (revêtement, feuille préfabriquée…) afin de rétablir une
étanchéité à l’air ou à l’eau mais sans bloquer les mouvements de la fissure. Pour éviter
une rupture du pontage, celui-ci ne doit pas être adhérent à proximité de la fissure (c’est
ce que l’on appelle la rupture d’adhérence).
2
Parmi les documents de référence,
il y a lieu de citer le chapitre 8 de l’ouvrage Maintenance et réparation des ponts.
’évolution continuelle des documents de référence et en particulier des normes rend très
L rapidement caduc tout document imprimé. La liste des documents de référence visés dans
le présent guide a donc été reportée dans une annexe avec les dates de valeur de ces
documents. Il est à noter que les références normatives d’un certain nombre de textes, y
compris de certaines normes, ne sont pas à jour.
Des modifications au présent guide seront apportées jusqu’à la fin de l’année 2008
par la série des normes européennes NF EN 1504-** qui remplaceront progressive-
ment les normes françaises de la série P 18-8**. Le tableau de l’annexe au présent
guide détaille le calendrier des substitutions.
Les mises à jour des documents de référence peuvent être trouvées sur les sites comme ceux
de la Fédération des Travaux Publics (FNTP), de l’Association Française de Normalisation
(l’AFNOR), de Légifrance, du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC), du Service
d’Études Techniques des Routes et Autoroutes (SETRA ou Sétra), du Centre Scientifique et
Technique du Bâtiment (CSTB), du Syndicat National des Joints et Façades (SNJF), de
l’Association Française de Génie Civil (AFGC), de l’Office Professionnel de Prévention du
Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP), etc. Les coordonnées de ces sites sont disponibles
dans une annexe au GUIDE GÉNÉRAL (GUIDE N°0).
Rappel important
En général, les normes et les guides ne fixent ni le rôle de chacun des intervenants, ni les
conditions de choix des produits et de leur mise en œuvre, ni la consistance exacte de
l’épreuve d’étude, de convenance ou de contrôle (par exemple, types et nombre d’essais). Ils
ne traitent pas non plus de ce qui relève des contrôles internes ou externes ou extérieurs à
l’entreprise, etc. Il appartient donc au marché de fixer les exigences correspondantes.
Il est rappelé que, dans un marché, la contractualisation d’un texte tel qu’un guide, un fascicule
de CCTG, un DTU, une norme… doit le plus souvent être complétée par des exigences addi-
tionnelles adaptées aux dispositions du texte et aux conditions de réalisation des travaux de
réparation ou de renforcement à effectuer. Par exemple :
Documents de référence
L’extrait de la norme expérimentale XP18-880 (caractères normalisés des produits d’injection)
ci-après montre la nécessité de fixer pour un produit d’injection à la fois un niveau de
performance et une ou plusieurs températures d’essai en fonction de la période prévue pour
les travaux. Les paramètres définitifs ne seront définitivement fixés qu’en fonction des résultats
de l’épreuve de convenance.
3.1 Généralités
3.2 Choix des produits
3.3 Conditionnement des produits
3.4 Transport et stockage des produits
3.5 Matériels à utiliser
’entrepreneur fait mettre en place les moyens d’accès et les équipements d’hygiène et de
L sécurité sur le lieu de l’injection en respectant les dispositions du marché, la législation en
vigueur et les consignes du coordonnateur sécurité et protection de la santé (coordonnateur
SPS).
> L’entrepreneur doit organiser, exécuter et contrôler toutes les opérations suivantes :
■ celles relatives à l’assurance de la qualité ;
■ celles qui doivent précéder l’injection (préparation du support et des fissures, préparation
des produits…) ;
■ celles qui relèvent de l’injection ;
■ celles qui doivent suivre l’injection ;
■ celles relatives aux interventions du laboratoire chargé de certaines épreuves et de
certaines mesures ;
■ l’amenée et la mise en place des moyens d’accès et des équipements d’hygiène et de
sécurité ;
■ l’approvisionnement des matériaux et produits nécessaires ;
■ l’amenée et la mise en place des matériels nécessaires à l’opération ;
■ la réalisation du relevé contradictoire avec le maître d’œuvre de l’ensemble des fissures
et de l’état des supports (relevé sur un plan de l’ensemble des fissures injectables [numé-
rotation, longueur, ouverture, activité ou non, etc.]) ;
Figure n° 2 :
préparation
d’une opération
de réparation.
3
Se reporter au GUIDE N°6 [FABEM] relatif à la réparation et au renforcement par précontrainte additionnelle.
3.2.1 GÉNÉRALITÉS
Les choix des produits porte d’une part sur le produit d’injection proprement dit et d’autre
part sur le produit de cachetage des fissures, qui est indispensable pour obturer les lèvres
de la fissure durant l’injection afin de contenir le liquide injecté jusqu’à sa prise.
Prise en compte du marquage CE dans le choix des produits et systèmes pour la protection
et la réparation des structures en béton :
Ces produits et systèmes doivent présenter les caractéristiques exigées par la série des
normes NF EN 1504-**. De plus, leur système d’attestation de conformité doit appartenir,
soit à la classe 4, qui concerne les produits avec des exigences de performance peu élevées,
soit à la classe 2+ dans le cas contraire. En outre, ils doivent satisfaire à une réglementation
en matière de réaction au feu pour laquelle leur système d’attestation de conformité doit
appartenir, suivant le niveau de performance nécessaire, aux classes 1, 2 ou 3.
En conclusion, le marché doit donc aussi fixer les niveaux des systèmes d’attestation de
conformité.
Les produits d’injection durant la phase rhéologique liquide peuvent se présenter sous forme
de liquides mélangés, de solutions aqueuses, de colloïdes, de suspensions, de compositions
mixtes.
Dans le cas de fissures en présence d’eau sans ou sous pression, les produits d’injection
après prise sont soit flexibles soit rigides. C’est-à-dire qu’ils peuvent en phase finale être figés
soit sous la forme de gels ou de mousses soit sous la forme de solides.
> Les produits d’injection en présence d’eau sans ou sous pression peuvent être classés
en deux grandes catégories :
■ les produits hydrophiles ;
■ les produits hydrophobes.
La pérennité du remplissage et donc de l’étanchéité est liée au choix du produit d’injection en
tenant compte, qu’après traitement, les conditions d’environnement du produit auront changé.
Par exemple, le produit injecté dans un milieu humide peut se retrouver, après traitement,
dans un milieu sec.
Certains produits hydrophiles, tels que certains gels, peuvent, en absence d’humidité, subir
une perte importante de volume malheureusement, non réversibles. D’autres produits, dits
hydrogonflants, ont les mêmes inconvénients.
Il est rappelé que le choix définitif du produit est obligatoirement lié à la réussite d’un essai
de convenance dont la consistance est développée ci-après dans le présent document et qui
doit être adaptée par le marché aux travaux à exécuter.
Dans la colonne du tableau intitulée produits utilisables, pour gagner de la place, des sigles
ou des abréviations remplacent le plus souvent les noms complets des produits (les sigles sont
ceux du guide technique LCPC-SETRA de 19964 relatif au choix et à l’application des produits
de réparation et de protection des ouvrages en béton). Les correspondances entre les sigles,
les abréviations et les noms sont les suivantes :
EP : résines époxydes ;
Gel de silice : tous les dérivés de l’acide silicique et des silicates ;
Gel mixte : gel obtenu par combinaison de plusieurs produits de réactions indépendantes ;
Hydrogel : gel en solution aqueuse ;
LHM : liant hydraulique modifié par un polymère ;
PAAm : polyacrylamide (voir le nota) ;
PMMA : résines polyméthacrylate de méthyle ;
PUR : résines polyuréthannes.
Abréviation française Abréviation européenne Nom utilisé dans les normes européennes
LHM PCC Polymer cement concrete
EP, LHM, PMMA, PUR… F Produit d’injection pouvant transmettre des efforts
Gels et PAAm S Produit d’injection expansif aussi désigné sous le nom de gel
Tableau n° 1 : correspondances entre les abréviations
Ces produits sont employés pour l’étanchement de fissures de faible ouverture (entre
0,3 et 0,5 mm) soumises à des venues d’eau. L’acrylamide est une substance classée
toxique (voir la fiche toxicologique de l’INRS n°119). La Commission européenne devrait
prochainement fixer sa position sur ce produit : ce pourrait être une interdiction avec
possibilité de dérogation.
4
Les définitions et termes techniques figurent dans un glossaire entre les pages 56 et 67 de ce guide.
sec calfeutrement en engravure mastic PUR, silicone ou acrylique… étancher, isoler la réalisation d’une engravure (saignée)
est difficile si les fissures sont sinueuses
avec
souffle obturation locale en fonction du souffle,
pontage de surface PUR, EP de surface une rupture d’adhérence sur les bords
de 0,3 de la fissure peut être nécessaire
à3
gel PUR, acrylique, PMMA, blocage d’une venue d'eau les gels mixtes ciment ou synthétique
mortes injection gel mixte, mousse PUR en profondeur et
remplissage de continuité assurent la pérennité après assèchement
humide
ruisselant arrêt de venue d'eau la capacité à la déformation doit être
avec injection de blocage hydrogel acrylique, PMMA, PUR, + fermeture en surface compatible avec le souffle
souffle + revêtement ou pontage mousse flexible PUR et résistance le revêtement doit être compatible
aux déformations avec le produit d’injection
mousse rigide PUR, gel mixte, blocage d’une venue d'eau les gels mixtes ciment ou synthétique
mortes injection hydrogel ciment… en profondeur et
remplissage de continuité assurent la pérennité après assèchement
humide
ruisselant arrêt de venue d'eau la capacité à la déformation
avec injection de blocage mousse flexible PUR, gel mixte + fermeture en surface doit être compatible avec le souffle et
souffle + revêtement ou pontage souple, hydrogel souple et résistance le revêtement doit être compatible
aux déformations avec le produit d’injection
mortes injection ciments normaux et surbroyés remplir, avant d'injecter avec des coulis de ciment,
assurer une continuité la fissure doit être injectée à l’eau
sec
avec mise en place ne contrarie pas nécessité d’une étude de la structure
souffle d’un joint de dilatation les mouvements pour le choix du joint
mousse rigide PUR, blocage d’une venue d'eau les gels mixtes ciment ou synthétique
> 10 mortes injection gel mixte, en profondeur et
coulis ciments normaux remplissage de continuité assurent la pérennité après assèchement
humide
ruisselant hydrogel acrylique /PMMA, arrêt de venue d'eau
avec injection de blocage combinaison gel + Joint + PUR + fermeture en surface la capacité à la déformation doit être
souffle + revêtement ou pontage ou hydrogonflants en surface et résistance compatible avec le souffle
aux déformations
Tableau n° 2 : choix des techniques de traitement des fissures en fonction de leur ouverture, de leur activité, de la présence ou non d’eau…
Nota : l’injection dite de blocage a pour but d’empêcher les venues d’eau. Cette technique est expliquée dans la suite du présent guide.
■ il faut choisir les produits en tenant compte des risques qu’ils présentent, indiqués sur
leur étiquetage et leur fiche de données sécurité (FDS) ;
■ il faut mettre en œuvre les procédés d’application générant le moins de nuisances ;
■ pour la protection du personnel, l’entrepreneur doit s’assurer du respect de la législation
du travail en matière d’hygiène et de sécurité et lui fournir les équipements de protection
individuelle (ÉPI) nécessaires ;
■ pour la protection des personnes et de l’environnement, l’entrepreneur doit tenir compte
dans le choix des produits d’injection des exigences réglementaires lors de l’utilisation des
produits et lors du traitement des déchets.
Les normes de produits ne donnent, en général, aucune indication sur les précautions
à prendre en matière d’hygiène et de sécurité. Il faut se reporter aux fiches de données
de sécurité (FDS) des produits qui fixent les règles à suivre et les équipements de
protection individuelle (ÉPI) à utiliser. La réglementation impose la présence de ces
fiches sur le chantier.
■ de produits liquides5 :
- les résines époxydes (EP),
- les résines polyuréthannes (PUR),
- résines de méthacrylate de méthyle (PMMA),
- les résines polyacrylamides (PAAm) qui sont utilisables pour stopper des venues
d’eau avant l’injection (il est rappelé que ces produits sont classés toxiques) ;
- etc.
■ de produits en phase aqueuse et suspension :
- les coulis de ciment à base de ciment surbroyés (les coulis ainsi obtenus peuvent
s’injecter dans des fissures fines),
- les coulis à base de silicates,
- les coulis à base de polyuréthannes gonflants pour stopper les venues d’eau ;
- etc.
5
Les résines polyesters qui ont l’inconvénient de se saponifier au contact du béton basique ne sont plus utilisées.
Familles
Sous-familles Composants Forme Sigle Observations
de produits
liant + avec ou sans granulats prêt à l’emploi (ajout d’eau)
avec ajouts et/ou fibres + ajouts (adjuvants) ou fabriqués sur le chantier LH
+ eau
produits rigides
à base liant + avec ou sans granulats monocomposant : utilisables
de liants modifiés et/ou fibres + ajouts (adjuvants) • polymère + liant + etc. pour l’injection
hydrauliques par des + polymères : • ajout d’eau sur chantier LHM des fissures
polymères • vinylique VINYL mortes
bicomposants : ACRYL
organiques • acrylique • polymère + eau
• styrène-butadiène • liant + etc.
bicomposants : les époxydes peuvent
• base être associées avec
• durcisseur des polyuréthannes,
résines époxydes • charges (granulats et/ou fibres) EP des ciments, ou être
les charges (granulats et/ou fibres) modifiées sous forme
sont incorporées aux composants d’émulsions…
mixtes tricomposants :
(liants liant • base (résine)
hydrauliques systèmes + avec granulats et/ou fibres… en émulsion dans l’eau EP-C
+ résines époxy-ciment + résines époxydes • durcisseur (de la résine)
synthétiques) en émulsion dans l’eau
• ciment + charges
produit minéraux
en solution aqueuse
+ ions calcium du béton Utilisables
Silicates = cristaux insolubles monocomposant pour le traitement
ou produits minéraux ou bicomposants de fissures
en solution aqueuse très fines
+ durcisseurs organiques
= cristaux insolubles
Tableau n° 3 : les différentes familles de produits utilisables lors d’une opération d’injection de fissures
■ la viscosité et l’injectabilité ;
■ la durée pratique d’utilisation ou DPU pour les produits à base de résines synthétiques ;
■ la durée de prise pour les produits à base de liants hydrauliques ;
■ la compatibilité ou non avec l’humidité du support, voire avec la présence d’eau en
permanence ;
■ les conditions thermiques et hygrométriques lors de l’application, qui jouent sur la DPU ou la
durée de prise du produit, ainsi que sur la polymérisation ou le durcissement du produit
suivant sa nature (produit à base de résines synthétiques ou de liants hydrauliques) ;
■ la compatibilité du produit avec la nature du support, en particulier le pH du béton ;
■ les propriétés mécaniques (résistance au fendage, à l’adhérence, à la fragilité,
aux chocs, aux retraits…) ;
■ le comportement du produit au vieillissement, à la température, au passage de gaz,
aux agents agressifs, etc.
Compte tenu de l’existence, en France, d’une série complète de normes sur les produits de
réparation, l’AFNOR a créé une marque spécifique « Marque NF-Produits spéciaux destinés
aux constructions en béton hydraulique ».
À ce jour, aucun produit d’injection ne bénéficie du droit d’usage de cette marque. Il existe
cependant des produits d’injection conformes aux spécifications de la norme expérimentale XP
P 18-880.
Des marques équivalentes peuvent coexister avec la Marque NF. Il est à noter que l’exigence
d’un produit bénéficiant du droit d’usage d’une marque n’est pas imposée par les textes régle-
mentaires.
Il est rappelé qu’il ne faut pas confondre une marque de certification et le marquage CE6
(se reporter au GUIDE GÉNÉRAL [GUIDE N°0] qui explicite les règles du jeu).
6 Les annexe ZA des normes européennes harmonisées fixent rarement la classe (le niveau de performance) que doit respecter un
produit pour bénéficier du marquage CE lorsque la partie normative prévoit plusieurs classes. C’est la fiche technique et l’étiquette qui
renseignent sur la classe de performance de la norme que respecte le produit.
■ l’utilisation des premiers simplifie l’épreuve d’étude, les contrôles de réception, etc.
Elle permet de bénéficier de l’assistance des fabricants, etc. ;
■ l’utilisation des seconds, qui peuvent être plus économiques, permet de trouver la
formulation adaptée, en particulier si les conditions climatiques s’éloignent des conditions
normales, si le matériau à injecter n’est pas classique, si la structure est ancienne, etc.
Cette solution concerne surtout les coulis d’injection à base de liants hydrauliques.
Les produits fabriqués sur le chantier doivent faire l’objet d’une épreuve d’étude en
laboratoire pour s’assurer qu’ils satisfont bien aux exigences du marché (injectabilité,
résistance, adhérence, compatibilité avec le support, etc.) dans les conditions de mise en
œuvre prévues (température et hygrométrie en particulier).
Les résultats d’une épreuve d’étude récente (quelques mois) effectuée sur un chantier
identique peuvent servir de référence si le marché l’autorise.
Dans le cas où une épreuve d’étude doit avoir lieu, elle est fixée par le marché. Sa consistance
s’inspire des essais visés par les normes en vigueur et des conditions de mise en œuvre des
produits.
■ résines époxydes ;
■ résines polyesters ;
■ mastics polyuréthannes ;
■ mastics de silicones ;
■ mortier,
■ etc.
Lorsque les fissures à injecter sont actives, pendant la durée de mise en place des injecteurs
qui est souvent de plusieurs jours, il est parfois impossible de stabiliser leur ouverture par les
procédés décrits ci-après dans la partie « modes opératoires ». C’est le cas, par exemple,
lorsqu’il y a obligation de maintenir l’ouvrage en service. Le produit de cachetage doit donc être
suffisamment souple pour absorber les mouvements des lèvres des fissures. L’expérience
montre qu’il suffit de disposer un cordon épais pour éviter tout décollement ou fissuration du
cordon.
Pour les produits à plusieurs composants (deux ou trois) devant être mélangés dans leur
totalité avant leur emploi, les boîtes des composants doivent être réunies sous un emballage
unique et avoir des capacités telles que mélange puisse être effectué sans avoir à verser leur
contenu dans un récipient additionnel.
Les indications rédigées au moins en langue française que doit comporter l’étiquette
apposée sur chaque récipient figurent dans la norme homologuée NF P 18-800 qui sera
bientôt remplacée par la série des normes NF EN 1504-** dont plusieurs sont déjà parues.
Il s’agit des informations suivantes :
7
Pour les marchés publics, il est rappelé l’obligation de l’équivalence des normes.
8
Pour les marchés publics, il faut aussi faire référence aux marques de conformité équivalentes.
Photo n° 10 :
étiquetage d’un pot de résine
et d’un pot de durcisseur
(photo Sétra).
Les produits doivent être transportés puis stockés en respectant les prescriptions fixées par
la fiche technique du produit, la FDS et l’étiquette de sécurité en particulier vis-à-vis du point
éclair et de ses incompatibilités chimiques. Le marché complète, en tant que de besoin, ces
prescriptions.
Certains produits, s’ils sont transportés en ne respectant pas les conditions prescrites vis-à-
vis de la température (par exemple, en cas de gel), peuvent ne pas être récupérables, alors
que d’autres produits peuvent retrouver leurs caractéristiques initiales. L’entrepreneur
impose au transporteur de respecter les consignes et d’équiper le véhicule des moyens de
mesure permettant de démontrer que les consignes ont été respectées.
En principe, les produits sont stockés à l’abri du soleil et du froid et, respectant les tempéra-
tures exigées (en général, entre 10 et 25°C). Le local de stockage doit être fermé mais aéré.
De plus, une signalétique appropriée (par exemple, matières inflammables) doit être apposée
sur le local.
En cas de transvasement de produit dans un autre récipient, ce dernier doit être muni d’une
étiquette réglementaire identique à celle du contenant initial.
3.5.1 GÉNÉRALITÉS
> Pour la préparation du support :
La suite du texte explicite les matériels à utiliser pour l’injection des fissures :
■ les malaxeurs ;
■ les pompes ou les réservoirs d’injection ;
■ les liaisons entre les pompes et les injecteurs ;
■ les injecteurs ou évents.
Les différents matériels à utiliser sont décrits dans l’article 6.1 de la norme homologuée NF
P 95-103 mais sans aucun schéma ni photographie.
L’état et le bon fonctionnement du matériel doivent être contrôlés par l’entrepreneur qui
s’assure également de la présence des fiches techniques et des carnets d’entretien voire des
procès-verbaux de tarage (manomètres, dispositifs de pesage…).
3.5.2 MALAXEURS
Les produits d’injections sont en général à base de plusieurs composants (par exemple, une
base et un durcisseur pour les résines époxydes, un mélange de liants hydrauliques et
d’additions auquel il faut ajouter de l’eau ou un composant liquide, etc.). Il faut donc utiliser un
malaxeur pour fabriquer le mélange qui sera ensuite introduit dans le matériel d’injection
proprement dit.
9
Les notices techniques des fabricants donnent en général des indications sur la préparation des produits
(type d’hélice ou de fouet de malaxage, vitesse de rotation, etc.).
Pour le mélange de coulis à base de ciment, les pales sont de grandes dimensions. Au contraire,
pour la préparation d’un coulis de bentonite, il faut une turbine dite de « défloculation » équipée
de petites pales.
Photo n° 13 :
malaxage d’un coulis
pour injection à base de
liants hydrauliques
(photo Lanko).
Remarque : il existe des pompes pour produits bicomposants qui permettent à la fois de
mélanger les composants et d’injecter le mélange (se reporter à l’article 3.5.3 ci-après).
L’épreuve de convenance d’injection permet de vérifier que le matériel d’injection réalise effi-
cacement l’injection des fissures à traiter.
Les pompes, qu’elles soient pour des produits monocomposant ou bicomposants, sont essen-
tiellement utilisées pour injecter de forts volumes de produits sous de gros débits ou lorsque
la procédure d’injection exige une pression de « claquage » lors des reprises d’injection.
Les pots à pression, les seringues, pistolets et réservoirs gravitaires malgré leur aspect
rustique et leur faible technicité sont les meilleurs outils pour injecter les fissures sèches dont
l’ouverture ne dépasse pas 1 à 2 millimètres.
Ces pompes peuvent être à basse-pression (pompes à air comprimé et à membrane). Elles
sont utilisées, très couramment pour l’injection des résines et des produits visqueux, tels que
des coulis ou des mortiers, mais dans de larges fissures.
> Les pompes à haute pression doivent répondre aux exigences suivantes :
■ un contrôle précis et étendu du débit et de la pression ;
■ une bonne résistance à l’abrasion et un remplacement facile des dispositifs d’étanchéité.
Ces pompes sont d’un emploi délicat. En effet, les débits de telles pompes peuvent atteindre
plusieurs m3 par heure et la pression d’injection peut monter jusqu’à plusieurs MPa.
L’expérience montre qu’une pression d’injection supérieure à 1,5 MPa (15 bars) appliquée sur
une grande surface risque de faire éclater le béton.
Un limiteur de pression peut être une solution, mais les deux exemples qui suivent montrent
que ce n’est pas la panacée :
■ une injection à très faible pression mais avec des passes de grande hauteur développe
une pression gravitaire élevée dont les effets, comme ceux du « crève tonneau de Pascal
», peuvent provoquer des désordres importants à la structure,
■ une injection d’une fissure soumise à des venues d’eau peut comporter, lors d’une première
phase, l’injection d’un gel gonflant pour bloquer l’arrivée d’eau. Lors d’une seconde phase, pour
rendre la réparation pérenne, il faut injecter un coulis de ciment. Pour exécuter cette
deuxième injection, il est nécessaire de monter à des pressions dépassant les 10 MPa (100
bars) pour « claquer » le gel et permettre le passage du coulis. La lecture des paramètres
d’injection montre que le claquage a eu lieu si la pression chute et le débit augmente.
Attention, après le claquage, il faut continuer à surveiller la pression d’injection, car le
coulis remplit des vides plus ou moins grands et la pression peut alors s’appliquer à de
grandes surfaces et exercer de très gros efforts, si elle est élevée.
Il s’agit d’appareils à pression de gaz qui doivent être contrôlés périodiquement par un
organisme agréé.
Figure n° 4 :
principe de fonctionnement
d’un pot à pression.
Photo n° 15 :
pot à pression
et flexible d’injection
(photo Freyssinet).
Photo n° 16 :
pistolet manuel d’injection
(photo Freyssinet).
Remarque importante :
l’injection gravitaire peut
compléter une injection
lorsqu’on redoute des
déperditions de produit
(présence de vides, de
nids de cailloux, de
conduits de précontrainte,
etc.). Le réservoir est
Figure n° 5 : principe de laissé en place jusqu’au Photo n° 17 : remplissage
fonctionnement d’un réservoir
à simple pression gravitaire. durcissement du produit d’un réservoir à simple pression
gravitaire (photo Freyssinet).
(polymérisation).
Photo n° 18 : flexible
transparent et T de connexion
(photo Freyssinet).
Photo n° 19 :
injecteur plat ou cavalier
(photo Freyssinet).
Photo n° 20 :
autres types d’injecteurs
collés (photo Poineau).
Ces injecteurs peuvent être constitués d’un tube dont l’extrémité placée dans le forage est
munie d’un manchon en caoutchouc qui est associé à un dispositif d’écrasement. Cet
ensemble permet d’obtenir l’étanchéité et éviter les fuites entre le forage et le tube. Il existe
d’autres systèmes d’étanchéité qui peuvent être assurés :
4.1 Généralités
4.2 Préparation de support
4.3 Préparation de l’injection
4.4 Réalisation de l’injection
L’ensemble des opérations liées aux trois phases est effectué conformément aux dispositions
de la procédure d’injection qui reprend les exigences du marché, de la norme homologuée
NFP 95-103, de la notice d’emploi du produit et des règles de l’art (fascicules du CCTG,
DTU…). Le document de suivi de l’injection est complété au fur et à mesure du déroulement
des travaux.
Modes opératoires
4.2.1 GÉNÉRALITÉS
La préparation du support est imposée par la norme homologuée NF P 95-103 qui donne
une liste complète des défauts qui peuvent exister et des techniques de préparation pouvant
être utilisées.
Photo n° 22 :
dépôt de calcite
le long d’une fissure
(photo Poineau).
Les fissures peuvent être classées comme ouvertes ou fermées. Les fissures fermées
concernent essentiellement les structures précontraintes, tant que les charges appliquées
restent inférieures aux charges qui entraînent un dépassement de l’état limite de fissuration.
L’injection d’une telle fissure impose le plus souvent le chargement de la structure afin d’ouvrir
la fissure pour la rendre injectable.
Seule, l’intervention d’un laboratoire spécialisé dans le cadre d’une épreuve de chargement
permet de repérer les fissures dites fermées. Il s’agit d’une opération lourde et complexe.
> Il est possible de classer une fissure ouverte, qui peut être active ou qualifiée d’inactive
(morte), dans une des quatre catégories suivantes :
■ sèche ;
■ humide ;
■ saturée ruisselante ;
■ dans l’eau et soumise à une pression plus ou moins importante.
Modes opératoires
Il est à noter que le relevé contradictoire
des fissures permet également d’estimer
grossièrement le volume des fissures à
injecter et donc d’en déduire le volume de
produit d’injection à utiliser. Photo n° 23 : mesure de l'ouverture apparente
d'une fissure au moyen d’un compte-fils (photo Freyssinet).
Figure n° 7 : extrait d'un plan de fissuration.
De plus, si le produit d’injection est sensible à l’eau, il faudra procéder à un séchage complet
des fissures (dans un tel cas, il est préférable d’éviter le recours à l’eau).
Dans le cas où les supports seraient souillés par de la graisse ou de l’huile, il est possible
d’utiliser des détergents, sous réserve de procéder ensuite à un rinçage soigné suivit d’un
soufflage, voire d’un séchage.
Dans le cas d’une injection avec un produit à base de liants hydrauliques, il est rappelé que
la fissure doit être humidifiée pour éviter que l’eau du coulis ne soit absorbée par le béton
sec, ce qui provoquerait un colmatage de surface bloquant la pénétration du produit.
Les mousses, lichens, algues et moisissures peuvent être éliminées du support par application
de produits destructeurs (fongicides) qu’il faut laisser agir un certain temps avant de procéder
à un rinçage soigné.
Modes opératoires
e marché demande à l’entrepreneur de proposer à l’acceptation du maître d’œuvre la
L procédure et le cadre du document de suivi relatifs à la préparation de l’injection. Les
techniques, le personnel, ainsi que les moyens et produits à mettre en œuvre seront ensuite
validés par l’épreuve de convenance correspondante. Cette procédure est intégrée dans celle
d’injection et ce cadre de document de suivi est intégré dans le cadre du document de suivi
d’injection.
Lors de cette préparation, les injecteurs et les évents sont mis en place. Dans le cas où
totalité de la longueur de la fissure est accessible, il est préférable d’utiliser des injecteurs
collés disposés à cheval sur la fissure. Ensuite, la fissure est cachetée extérieurement par un
produit pâteux pour faciliter un bon remplissage.
Photo n° 30 : encollage avant mise en place des évents collés (photo Freyssinet). Figure n° 8 : détail de mise en place
d’évents collés.
L’utilisation des injecteurs forés est plus délicate. En effet, les forages ont tendance à
obturer la fissure avec les débris du forage, ce qui impose un nettoyage délicat à réaliser.
Cependant, en cas de sous-pression, seule la solution avec forages permet, par exemple, de
monter en pression pour chasser l’eau de la fissure. Après l’injection, normalement, les trous
doivent être rebouchés.
Figure n° 9 :
principe d'injection avec des injecteurs forés.
Photo n° 31:
opération
d’injection avec
des injecteurs forés
(crédit photo Figure n° 10 : principe de confinement
Parexlanko). des zones à injecter.
Dans le cas où le produit d’injection risquerait de s’infiltrer dans des vides existants (conduits
de précontrainte, nids de cailloux), il faut réaliser, par exemple, des bouchons dans les plans
de fissuration sous forme de forages remplis par un mastic souple. Cette technique permet
de créer des zones confinées plus faciles à injecter.
Un essai de contrôle à l’air comprimé déshuilé doit être réalisé afin de vérifier que la fissure
n’est pas obstruée et que les injecteurs et les évents communiquent correctement entre eux.
L’air peut être considéré comme sec si le compresseur est en bon état.
Modes opératoires
Cas des fissures actives
Lorsque les fissures sont actives, ce qui est le cas lorsqu’une poutre précontrainte
présente des fissures de flexion, une injection seule ne peut pas rétablir la continuité
et la résistance du matériau béton si elle n’est pas suivie, par exemple, par la mise en
place d’une précontrainte additionnelle.
Dans un tel cas, l’injection ne représente qu’une petite phase des travaux, cependant
essentielle pour la réussite de la réparation.
■ d’autre part, éviter toute variation d’ouverture des fissures pendant la durée de
l’injection et du durcissement du produit d’injection pour éviter de détruire les liaisons
en train de se former ;
Ces diverses opérations, qui doivent être prévues et détaillées au marché, sont
explicitées ci-après.
La figure ci-contre donne le principe de la mise en place des Photo n° 32 : implantation de jauges
et de capteur pour contrôler une
capteurs et des jauges (trois au minimum par ligne de mesure). fissure active (photo LRPC).
Le bureau d’études est chargé d’estimer en premier les insuffisances de force portante de
l’ouvrage, de fixer l’importance des chargements, de calculer les sollicitations, les contraintes
et les déformations qui affectent la structure pendant toutes les phases de la réparation et à
sa remise en service. Il interprète également les résultats de mesures. Une étroite collabora-
tion est nécessaire entre le bureau d’études et le laboratoire.
Dans le cas d’une structure hyperstatique (par exemple, une poutre continue), les effets des
variations thermiques et, en particulier, celles dues à l’ensoleillement provoquent des variations
importantes de l’ouverture des fissures. Il est donc indispensable de maîtriser ce phénomène
dit « du gradient thermique » (la différence de température entre l’extrados et l’intrados dans
le cas de la poutre-caisson).
Outre le travail de nuit (période où les gradients thermiques sont réduits), trois solutions
efficaces permettant de réduire le gradient thermique à environ 1, voire 2°C peuvent être
utilisées :
Modes opératoires
> Déchargement de la structure
Après durcissement des produits d’injection (la durée de polymérisation est fonction des
conditions climatiques et des produits choisis, compter normalement de 24 à 48 h), au
moment où les charges sont évacuées ou lorsque le vérinage est appliqué, il est nécessaire
de s’assurer que les fissures se sont bien refermées et sont bien injectées et qu’elles sont suf-
fisamment recomprimées pour ne
pas se rouvrir avant la mise en
tension de la précontrainte addi-
tionnelle. Ce sont les jauges de
déformations qui sont utilisées
pour ce contrôle. Elles enregistrent
les valeurs des compressions
développées lors de l’enlèvement
des charges ou lors du vérinage.
Tout défaut de réaction d’une jauge
indique un mauvais remplissage
local d’une fissure.
Figure n° 11 :
principe de la comparaison
entre les déformations mesurées
et celles calculées.
Remarque : les principes qui viennent d’être développés sont à adapter au problème
rencontré. L’injection des fissures d’un réservoir diffère de celles du tablier d’un pont.
4.4.1 GÉNÉRALITÉS
Le marché demande à l’entrepreneur de proposer à l’acceptation du maître d’œuvre
la procédure et le cadre du document de suivi relatifs à la réalisation de l’injection. Les
techniques, le personnel ainsi que les moyens et produits à mettre en œuvre seront ensuite
validés par l’épreuve de convenance correspondante. Cette procédure est intégrée dans celle
d’injection et ce cadre de document de suivi est intégré dans le cadre du document de suivi
d’injection.
Dans le cas des fissures actives, il faut limiter au maximum leurs variations d’ouverture. Pour
cela, il faut empêcher les variations du chargement de l’ouvrage (par exemple, interdiction du
trafic sur le tablier d’un pont), réduire les gradients thermiques (par exemple, réaliser les
injections de nuit), etc.
Il est rappelé que la vitesse de rotation (quelques centaines de tours par minute) et la forme
de l’hélice doivent être adaptées pour permettre un mélange homogène en consistance et
couleur des composants qui sont plus ou moins visqueux et pour éviter l’inclusion d’air dans le
mélange. La vitesse doit être élevée dans le cas des coulis de ciment non adjuvantés.
La totalité du contenu des pots des différents produits à mélanger (base, durcisseur voire
accélérateur) doit être utilisée. Tout manquement à cette règle risque d’entraîner un défaut
de durcissement quasiment irrattrapable (par exemple, non polymérisation du produit dans
les fissures injectées !).
Modes opératoires
Par temps chaud,
pour augmenter la durée
pratique d’utilisation
du mélange (DPU), il est possible de
refroidir les produits avant le mélange,
Photo n° 34 :
voire de conserver le mélange Photo n° 35 :
le produit A est versé avec soin et au frais pendant l’utilisation. mélange au malaxeur
en totalité dans le pot de produit B de la résine et du durcisseur
(photo Freyssinet). (photo Freyssinet).
Le chantier doit disposer de moyens de pesage étalonnés permettant de satisfaire les mêmes
tolérances de fabrication que les produits prêts à l’emploi normalisés du même type.
Avant toute mise en œuvre, ces produits sont soumis à une épreuve de convenance de
fabrication pour s’assurer qu’ils peuvent être fabriqués sur le chantier en respectant les
tolérances prévues au marché et dans la procédure d’injection.
Photo n° 36 :
tout est prêt,
l’injection peut
commencer
(photo Freyssinet).
La durée pratique d’utilisation (DPU) des produits d’injection à base de résines de synthèse est
limitée. Dans le cas où la vitesse d’injection est trop lente, la majeure partie du produit
polymérise bien avant d’être injectée, occasionnant des pertes excessives. Dans un tel cas,
une injection par plusieurs évents à la fois peut être envisagée.
En général, pour les fissures fines, les pressions d’injection (utilisation d’injecteurs cavaliers)
des produits organiques ou hydrauliques ne dépassent pas 0,1 à 0,2 MPa (1 à 2 bar).
En effet, c’est la viscosité et la mouillabilité du produit qui conditionnent sa pénétration dans
la fissure et non la pression d’injection.
Dès que la fissure est totalement injectée, il faut maintenir la pression pendant un certain
temps. Il est aussi possible de mettre en place un réservoir à simple pression gravitaire pour
continuer à alimenter la fissure sous une légère pression. Il est rappelé que le réservoir doit
avoir une forme allongée pour réduire l’effet de masse calorifique et qu’il est également
possible de le refroidir.
> Les méthodes d’injection peuvent être rattachées aux deux catégories suivantes :
■ les techniques par décharge ;
■ les techniques par blocage.
Modes opératoires
> Recours aux techniques dites « par décharge » :
Lorsqu’une fissure ruisselante ou suintante ne peut être cachetée car la pression d’eau
chasse les produits de cachetage avant qu’ils ne fassent prise, des forages traversants ou
non sont réalisés sur le tracé de la fissure. Ces forages ont pour but de drainer les fluides
et de les canaliser de façon à décharger totalement la fissure pendant la durée de la pose
des évents intermédiaires, de l’application et de la prise des produits de cachetage.
Ces points de décharge sont équipés d’obturateurs dilatables munis de robinets restant
ouverts pendant le déchargement de la fissure. Le nombre de forages drainants répartis le
long de la fissure doit être adapté au débit des fuites de façon que la fissure à cacheter ne
soit plus ruisselante.
Une fois le cachetage réalisé, l’injection de la fissure est réalisée entre les drains de façon
traditionnelle. En fin d’opération, les drains sont injectés. La pression d’injection doit être
supérieure à la pression de fuite. Les produits d’injection doivent être choisis en fonction du
milieu humide dans lequel ils sont utilisés.
Photo n° 37 :
la présence d’eau rend
les travaux difficiles
(photo Lanko).
Il est rappelé que les produits d’injection en présence d’eau de type hydrophiles ou
hydrophobes sont, après prise, soit flexibles (gels ou mousses) soit rigides (solides).
Ces opérations ne peuvent redonner au béton son aspect initial. Aussi, si le marché le
prévoit, les parements peuvent recevoir un traitement de surface décoratif (peinture) pour
masquer les défauts d’aspect dus à l’injection ou de protection (revêtement) pour améliorer la
résistance des parements vis-à-vis de la pénétration des agents agressifs tout en masquant
les défauts d’aspect.
5.1 Généralités
5.2 Contrôles de réception des produits
5.3 Épreuve de convenance
5.4 Contrôles d'exécution
5.5 Réception des travaux
a consistance des essais à effectuer lors des épreuves d’étude et de convenance et lors
L des contrôles de réception et d’exécution est fixée par le marché qui complète en tant que
de besoin les dispositions du présent guide. Elle est reprise dans les procédures et les
cadres des documents de suivi du plan d’assurance de la qualité (PAQ).
Parmi les contrôles, la plupart relèvent du contrôle interne, voire du contrôle externe à l’en-
treprise et les autres du contrôle extérieur.
Les opérations du contrôle extérieur relèvent des exigences du maître d’ouvrage en matière
d’assurance de la qualité. Elles ne sont donc pas développées dans le présent guide. Le
marché doit cependant traiter de celles qui peuvent interférer avec la marche du chantier
(opération nécessitant un arrêt partiel ou total du chantier).
Les opérations de contrôle externe à l’entreprise peuvent être demandées par le marché ou
être proposées par l’entrepreneur dans le cadre de sa démarche qualité. Elles ne sont pas
développées dans le présent guide.
> Les essais et contrôles à effectuer par l’entrepreneur lors d’une opération d’injection de
fissures peuvent être rattachés aux cinq catégories suivantes :
■ l’épreuve d’étude (pour mémoire)10 ;
■ les contrôles de réception des produits ;
■ l’épreuve de convenance ;
■ les contrôles d’exécution ;
■ la réception des travaux.
Le chapitre 7 de la norme homologuée NF P 95-103 décrit les essais et contrôles à effecteur
lors de travaux de réparation, mais sans rentrer dans les détails. Il se contente de renvoyer
au fascicule de documentation FD P 18-802 relatif aux contrôles sur chantier.
10
L’épreuve d’étude est traitée dans l’article relatif au choix des produits
Essais et contrôles
5.2.1 GÉNÉRALITÉS
Ces contrôles ont pour but de s’assurer que les produits livrés ont été transportés dans de
bonnes conditions, qu’ils sont bien conformes aux exigences du marché et de la procédure
d’injection et qu’ils sont stockés conformément aux exigences visées à l’article 3.4 du présent
guide relatif au transport et au stockage des produits.
Figure n° 13 :
réception par
le contrôleur
des produits
de réparation.
Il est à noter que le règlement de la Marque NF (Produits spéciaux [NF 030])12 traite du
marquage mais pas de la réception des produits admis à la Marque NF, qui relève du fascicule
de documentation FD P 18-802.
11
Cette norme, en page 11, renvoie au fascicule de documentation FD P 18-801. Cette référence est erronée : il faut lire FD P 18-802.
12
La conformité à une marque est décrite dans le GUIDE GENERAL (GUIDE N°0).
13
Dans le cas où les conditions climatiques de mise en œuvre des produits sur le chantier diffèrent nettement de celles de la norme, il
est nécessaire de faire des essais spécifiques lors de l’épreuve d’étude.
Le marché doit préciser que les contrôles de réception prévus par les normes en vigueur
sont étendus aux conditions de transport et à celles de stockage qui ne sont pas visées
par les normes.
Si les essais d’identification rapide ne sont pas satisfaisants, il est procédé à une analyse chimique
complète et aux essais spécifiques d’efficacité du fascicule de documentation FD P 18-802
(ces essais portent sur certains des caractères normalisés). Dans un tel cas, les produits ne
pourront être utilisés qu’à partir du moment où les résultats des essais seront connus et
favorables. Un POINT D’ARRÊT est lié aux essais d’identification rapide.
Si les essais d’identification rapide ne sont pas effectués, il est procédé aux contrôles spécifiques
d’efficacité, à savoir l’essai d’injectabilité à la colonne de sable et l’essai de fendage. Les produits
ne pourront être utilisés qu’à partir du moment où les résultats des essais seront connus et
favorables. Un POINT D’ARRÊT est lié aux contrôles spécifiques.
En outre, il impose de procéder aux contrôles spécifiques d’efficacité, à savoir l’essai d’injec-
tabilité à la colonne de sable et l’essai de fendage.
Essais et contrôles
5.3.1 GÉNÉRALITÉS
Le fascicule de documentation FD P 18-802 ne prévoit aucune épreuve de convenance mais
uniquement des contrôles lors de la mise en œuvre des produits. L’épreuve de convenance
développée ci-après a été élaborée à partir de l’ossature de ces contrôles.
Les stipulations du marché sont reprises et complétées, si nécessaire, dans le PAQ, les
procédures et les documents de suivi.
Les contrôles à effectuer sont visés à l’article 5.4.2 relatif aux contrôles d’exécution lors
de la préparation du support.
Les différents contrôles à exercer lors de l’injection et après celle-ci sont donnés par le
fascicule de documentation FD P 18-802. La consistance de cette épreuve de convenance
est normalement fixée par le marché qui complète les dispositions du fascicule si nécessaire.
Elle est, en final, mise au point dans la procédure d’injection.
Il est rappelé que le marché peut imposer un essai de convenance d’enlèvement des produits
de cachetage.
> Cette épreuve de convenance porte sur les cinq phases suivantes :
1. la préparation de l’opération ;
2. la préparation des fissures ;
3. la préparation des produits ;
4. la réalisation des injections ;
5. l’après réalisation des injections.
Dans certains cas, il n’est pas possible de décomposer l’injection en plusieurs périodes
échelonnées dans le temps (par exemple, les fissures de flexion actives d’une travée d’une
poutre continue en béton précontraint doivent être injectées en une seule phase). Dans de
tels cas, l’épreuve de convenance d’injection est séparée en deux parties :
> Les contrôles lors de cette épreuve de convenance portent sur les points suivants :
■ Phase de préparation de l’opération : les contrôles à effectuer sont visés à l’article
5.4.3.1 relatif aux contrôles d’exécution lors de la préparation de l’opération
d’injection.
■ Phase de préparation des fissures : les contrôles à effectuer sont visés à l’article
5.4.3.2 relatif aux contrôles d’exécution lors de la préparation des fissures.
■ Phase de préparation des produits : les contrôles à effectuer sont visés à l’article
5.4.3.3 realatif aux contrôles d’exécution lors de la préparation des produits.
■ Phase de réalisation des injections : les contrôles à effectuer sont visés à l’article
5.4.3.5 relatif aux contrôles d’exécution lors de la réalisation des injections.
■ Phase après l’achèvement des injections : les contrôles à effectuer sont visés à l’article
5.4.3.6 relatif aux contrôles d’exécution après injection.
Essais et contrôles
5.4.1 GÉNÉRALITÉS
Les différents contrôles à effectuer lors de travaux d’injection sont donnés par le fascicule
de documentation FD P 18-802.
La consistance de ces contrôles d’exécution est normalement fixée par le marché qui
complète les dispositions du présent guide si nécessaire. Elle est, en final, mise au point dans
la procédure relative à l’opération.
Ces différents contrôles sont les mêmes que ceux effectués lors des différentes épreuves
de convenance visées dans l’article 5.3 ci-devant. Ils portent sur les points suivants :
■ la préparation du support ;
■ l’opération qui comporte cinq phases :
- la préparation de l’opération,
- la préparation des fissures,
- la préparation des produits,
- la réalisation des injections,
- l’après réalisation des injections.
Figure n° 14 :
principe de la mesure
de la résistance à la traction directe
du support en béton.
Les contrôles d’exécution lors de la préparation du support portent sur les points suivants :
■ l’état du support conforme aux exigences et la propreté des fissures (l’utilisation d’une
loupe facilite ce contrôle) ;
■ l’absence d’humidité dans les fissures si la notice technique du produit l’exige ;
■ la présence d’humidité dans les fissures si cette humidité est nécessaire (produits à base
de liants hydrauliques) ou simplement acceptable d’après la notice technique du produit ;
■ la réalisation et l’interprétation des mesures de pH du béton si la notice technique du
produit d’injection ou de cachetage l’exige ;
■ etc.
Photo n° 38 :
chantier d’injection (photo Lanko).
Essais et contrôles
5.4.3.2. Contrôles d’exécution lors de la préparation des fissures
> Les contrôles d’exécution lors de la préparation des fissures portent sur les points
suivants :
■ l’arrêt des venues d’eau éventuelles, si nécessaire ;
■ la mise en place et l’espacement des évents ou la réalisation et l’implantation des forages
conformément à la procédure d’injection ;
■ la concordance entre le plan des fissures devant être injectées et la réalisation des cachetages ;
■ le fonctionnement des évents et des injecteurs dans les essais à l’air ;
■ la tenue du cachetage sous les effets du trafic et des variations thermiques dans le cas des
fissures actives ;
■ etc.
Photo n° 40 : injection en cours, contrôle du remplissage Photo n° 41 : contrôle de la sortie du coulis d'injection
des évents (photo Freyssinet). aux évents (photo Lanko).
Essais et contrôles
Figure n° 15 : courbes d’évolution de la polymérisation
en fonction de la température et de l’hygrométrie de l’air.
Rappel : le marché précise les essais et contrôles qui relèvent du contrôle interne,
voire du contrôle externe et ceux qui relèvent du contrôle extérieur ainsi que les
conditions de leur validation.
> Les contrôles d’exécution après l’achèvement des injections portent sur les points
suivants :
■ l’évolution de la dureté Shore D des produits à base de résines de synthèse sur prélève-
ments en coupelle d’au moins 25 cm2 de surface et en couche mince d’au moins 6 mm
d’épaisseur (mesurée par exemple à 24h et/ou 48 h, etc.) selon la norme homologuée
NF EN ISO 868 applicable aux résines non chargées ou faiblement chargées (charges
< 50µm). Le prélèvement s’effectue dès la fin de confection du mélange. Cette mesure
est accompagnée de mesures de la température du produit ;
■ l’évolution de la fluidité du mélange selon la norme homologuée NF EN 445 pour les
produits à base de liants hydrauliques et la norme expérimentale XP P 18-362 pour la
détermination des temps de début et fin de prise ;
■ le contrôle visuel du remplissage après polymérisation et enlèvement du cachetage ;
■ la concordance entre le plan des fissures devant être injectées et celles réellement
injectées ;
■ le contrôle de l’enlèvement du cachetage et la reprise des épaufrures qui peuvent se
produire. Le contrôle peut aussi porter sur la réalisation d’un revêtement d’aspect et/ou
de protection si cela est prévu au marché ;
■ etc.
Photo n° 42 :
contrôle de la dureté shore
d’une résine d’injection (photo Sétra).
> En complément, si cela est prévu au marché ou si des incidents ont eu lieu pendant
l’injection ou si les contrôles révèlent des défauts d’injection, les contrôles suivants
peuvent être effectués :
■ l’examen visuel du remplissage sur des carottes (prévoir trois carottages d’un diamètre
au moins égal à quatre fois celui du plus gros granulat pour chaque essai). Si le carottage
peut être réalisé perpendiculairement au plan injecté, un essai de traction est à prévoir
en sus de l’examen visuel. Cet essai est dérivé de celui de la norme expérimentale XP P
18-871. Le nombre minimal des essais est fixé par le marché ;
■ l’auscultation sonique de surface (mesure de la vitesse du son) avant et après injection,
qui doit permettre de s’assurer du remplissage de fissures sensiblement perpendiculaires
à la face auscultée. Il s’agit d’une extension de la méthode BS 1881 part 203 de 1986
qui permet de déterminer la profondeur d’une fissure par la mesure du temps de trajet
de l’onde de compression depuis la surface. La mesure est délicate (consulter la thèse
LCPC de G. Hévin de 1998) ;
■ l’auscultation sonique par transparence (mesure de la vitesse du son) avant et après
injection, qui permet de s’assurer du remplissage d’une fissure elle-même dans un plan
sensiblement parallèle à deux faces en regard si ces faces sont accessibles et si leur
distance peut être mesurée avec précision ;
■ la technique de l’impact-écho14 exécutée avant et après injection, qui devrait normalement
permettre de s’assurer du remplissage d’une fissure dans un plan sensiblement parallèle
à la surface de l’élément ausculté (des tests de faisabilité sont à effectuer lors de l’épreuve
d’étude pour valider la technique de mesure) ;
■ etc.
> La levée du POINT D’ARRÊT par le maître d’œuvre conditionne la réalisation des
injections. Cette levée impose que les opérations définies ci-après soient terminées et
aient donné satisfaction à savoir :
■ l’épreuve de convenance de préparation du support ;
■ l’épreuve de convenance d’injection exécutée dans sa totalité ou partiellement si l’injection
des premières fissures sert d’épreuve de convenance d’injection ;
■ l’épreuve de convenance d’enlèvement des produits de cachetage si prévue au marché ;
■ les contrôles d’exécution relatifs à la préparation du support, de l’opération d’injection, des
fissures et des produits d’injections visés dans les articles 5.4.2 et 5.4.3.1 à 5.4.3.3.
14
La technique de l’impact-écho utilise des ondes mécaniques provoquées par un choc à la surface d’un élément et qui se réfléchissent
sur le défaut.
Essais et contrôles
Carotte montrant l’efficacité de l’injection (photo Poineau)
Les résultats des contrôles après injection doivent être satisfaisants. Ils sont pris en compte
pour la réception des travaux. Ils constituent un POINT D’ARRÊT.
Remarque :
■ les emplacements des carottages doivent être définis par le bureau d’études et
acceptés par le maître d’œuvre ;
■ des contrôles complémentaires sont à effectuer lorsque l’injection est intégrée dans
un processus de réparation complexe comportant, par exemple, la mise en place de
charges, la stabilisation des gradients thermiques, la mise en œuvre d’armatures de
précontrainte. De tels contrôles sont exigés par le marché. Ils sont explicités dans le
guide traitant de la réparation par précontrainte additionnelle.
a réception des travaux, dans le cadre de la législation en vigueur, obéit aux exigences
L du maître de l’ouvrage qui en fixe la consistance et le calendrier dans le marché.
À la fin des travaux, l’entrepreneur remet au maître d’œuvre l’ensemble des essais réalisés ainsi
que l’ensemble du documents du PAQ, même si le marché a prévu qu’une photocopie de ces
documents soit remis au maître d’œuvre au fur et à mesure de l’exécution (facilité d’organisation
du contrôle extérieur et sauvegarde de sécurité des documents).
> Le code du travail impose une coordination des travaux dans les deux cas suivants :
■ intervention pour travaux d’une entreprise dite extérieure dans l’établissement d’une autre
entreprise dite utilisatrice. C’est le chef de l’entreprise utilisatrice qui assure la coordi-
nation générale ;
■ chantier temporaire ou mobile où interviennent au moins deux entreprises. Un coordon-
nateur de sécurité et de protection de la santé (coordonnateur SPS) est requis sur le
chantier.
> Le coordonnateur SPS est au moins de niveau 2 si les travaux effectués peuvent être
qualifiés de dangereux :
■ utilisation de substances extrêmement ou facilement inflammables, toxiques ou nocives ;
■ risques de chutes de plus de 3 m de hauteur ;
■ travaux en milieu confiné ;
■ etc.
Hygiène et sécurité
e présent texte ne traite que des dispositions à mettre en œuvre pour assurer la protection
L des personnes lors de la réalisation des travaux. Il ne traite pas des installations de chantier
ni des moyens d’accès (échafaudages, nacelles automotrices…) même si ces points sont
évoqués dans le présent document. Se reporter au GUIDE GÉNÉRAL (GUIDE N°0) qui traite
du chantier de réparation dans son ensemble et des textes de référence.
Certains composants utilisés lors des travaux sont toxiques (diluants réactifs de résines
époxydes, solvants, constituants des polyuréthannes, etc.), corrosifs (liants minéraux à base
de silicates, ciments, liants organiques de nature basique, etc.) ou encore inflammables
(solvants, etc.).
> L’entrepreneur doit organiser son chantier de façon à protéger les personnes
collectivement ou, si cela est impossible, individuellement. Par exemple :
■ tous les produits doivent être munis d’un étiquetage réglementaire conformément à la réglemen-
tation en vigueur (arrêtés ministériels des 20 octobre 1990 et 20 avril 2004) ;
■ le Plan Général de Coordination (PGC), le chantier étant au moins de la catégorie 2, doit faire
mention des risques liés à l’utilisation des différents produits, dont les fiches de données de
sécurité (FDS) doivent être obligatoirement fournies ;
■ les dispositifs de protection sont choisis en fonction des recommandations des fiches FDS ;
■ dans les lieux confinés, la protection est réalisée préférentiellement de façon collective avec
mise en place d’une ventilation forcée avec arrivée d’air frais non pollué et extraction des vapeurs
dangereuses. De plus, des capteurs étalonnés sont à mettre en place pour suivre dans l’at-
mosphère du chantier les concentrations des divers produits nocifs utilisés ;
■ dans les autres lieux ou lorsque la mise en œuvre d’une protection collective s’avère impossible,
les intervenants doivent être munis d’un équipement de protection individuelle adaptée :
- appareils respiratoires filtrants à ventilation assistée avec masques et demi-masques ou
avec cagoules,
- appareils isolants non autonomes à air libre ou à adduction d’air comprimé…
■ à ces équipements de protection contre les vapeurs nocives, il faut ajouter des vêtements de
protection jetables, des gants de protection et des
lunettes contre les projections, etc. ;
■ en cas d’utilisation de produits inflammables, ceux-ci sont
mis en œuvre en respectant scrupuleusement les
précautions d’emploi pour éviter tout risque d’incendie ;
■ le personnel doit être informé et sensibilisé aux risques
liés à l’utilisation de certains produits et aux mesures de
protection à prendre individuellement et/ou collective-
ment
■ le médecin du travail doit être informé que les salariés
sont exposés à certains produits afin qu’il puisse assurer
une surveillance médicale renforcée (SMR) ;
■ etc.
Photo n° 44 : protection individuelle
sur un chantier (photo Poineau).
■ la liste des normes relatives aux différents dispositifs de protection est donnée en annexe
au GUIDE GÉNÉRAL (GUIDE N°0) ;
■ l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics ou OPPBTP édite
des fiches et des guides de sécurité et présente les bonnes pratiques de sécurité
sur son site SPOTH-BTP15. Il peut également être consulté. Adresse : Tour Amboise 204 rond-
point du Pont-de-Sèvres 92516 Boulogne-Billancourt.
15
www.spoth-btp.fr
n chantier est considéré comme une installation classée s’il peut présenter des dangers
U ou des inconvénients pour la commodité du voisinage, la santé, la sécurité, la salubrité
publique, l’agriculture, la protection de la nature et de l’environnement. Cette installation est
soumise à autorisation ou déclaration suivant la gravité des dangers ou des inconvénients
qu’elle présente.
Les contraintes sont imposées par des lois et décrets qui sont regroupés dans le Code de
l’Environnement16 (se reporter au GUIDE GÉNÉRAL [GUIDE N°0]) qui traite en détail de la
gestion des déchets et donne les textes de référence).
L’entrepreneur doit demander avant tout début des travaux les autorisations nécessaires de
démarrage des travaux et les certificats d’acceptation préalable pour les déchets
dangereux (DIS). Il doit tenir compte des sujétions liées à la récupération, au transport et au
traitement de tous les déchets générés par les travaux.
16
Consulter le site : www.legifrance.gouv.fr
17
Consulter les pages 7074 à 7088 du Journal Officiel (JO) n°93 du 20 avril 2002.
ertains composants utilisés lors des travaux de traitement de fissures sont toxiques
C (diluants réactifs de résines époxydes, solvants, constituants des polyuréthannes, etc.),
corrosifs (liants minéraux à base de silicates, ciments, liants organiques de nature basique,
etc.) ou encore inflammables (solvants, etc.). Ils peuvent donc être considérés comme
dangereux et relever de la catégorie des déchets industriels spéciaux (DIS).
Même lorsque cela n’est pas imposé par la réglementation, un maître d’ouvrage a intérêt à
évaluer les types de déchets que l’ensemble des opérations de réparation ou de renforcement
de son ouvrage (par exemple, celle de traitement de fissures) va générer, sachant que certains
des déchets peuvent provenir de l’ouvrage existant (produits de démolition) et d’autres des
travaux. Cela peut permettre :
■ d’une part d’éviter des surprises désagréables en cours de travaux, comme la découverte
de produits amiantés ;
■ d’autre part, aux clauses du marché, de prendre en compte la gestion des déchets et si
possible de leur valorisation sous forme de clauses environnementales. De telles clauses
sont autorisées par le Code des Marchés Publics.
L’entrepreneur, lors du choix des produits, se doit de proposer au maître d’œuvre parmi
ceux utilisables, c’est-à-dire ayant la même efficacité globale (propriétés mécaniques et
chimiques, facilité de mise en œuvre et coût), ceux qui sont les moins dangereux pour la
santé du personnel qui les utilise et qui sont les moins polluants pour l’environnement.
L’entrepreneur se doit d’organiser son chantier pour faciliter le tri des déchets. En effet, par
exemple, le mélange de déchets de catégories différentes peut conduire à classer la totalité
des déchets en DIS, dont le coût de traitement est très supérieur à celui des deux autres
catégories.
> Il est rappelé que le marché fixe, en s’inspirant des dispositions du présent guide :
■ les stipulations (prescriptions de moyens et spécifications de produits) à respecter ainsi
que la consistance des essais et contrôles. Ces obligations sont reprises dans les
procédures et les cadres des documents de suivi ;
■ ce qui relève des contrôles interne, extérieur, voire externe ;
■ un cadre de PAQ avec la liste minimale des procédures et des cadres de documents de
suivi à fournir ;
■ le calendrier et les conditions de présentation au maître d’œuvre des différents documents
constituants le SOPAQ et le PAQ au fur et à mesure du déroulement de l’opération
chantier (de la remise des offres à la signature du marché et de la période de préparation
des travaux à leur réception)18.
La tableau qui suit complète, en tant que de besoin et en tenant compte des stipulations du
présent guide la fiche de traitement des fissures du guide de 2000 du STRRES relative à la
rédaction d’un Plan d’Assurance de la Qualité (PAQ).
18
Le schéma de l’assurance qualité sur le chantier de la page 13 du guide de 2000 du STRRES donne dans le détail les actions qualités
à entreprendre et le calendrier à respecter.
3 PAQ, pendant la réalisation d’une opération : respect des procédures, Oui Oui
renseignement des documents de suivi et information du maître d’œuvre (6)
Choix des produits et des matériels
La consultation fixe la famille du produit et les caractéristiques à respecter
voire une technique d'exécution. L'entrepreneur propose une ou des solutions
4 - le marché entérine la ou les solutions (7)
(1) il s’agit d’une surveillance et d’une assistance au contrôle interne effectuée par un repré- les dispositions à prendre à l’issu du délai de réponse en l’absence de réaction du maître
sentant indépendant de la direction du chantier. Il doit être prévu au marché. d’œuvre (situation très anormale). Les points d’arrêt doivent être prévus au marché.
(2) il s’agit du maître d’œuvre du client (voire du client) ou d’un organisme habilité par lui (6) le marché peut prévoir qu’un double (photocopie) des documents de suivi renseignés soit
(laboratoire ou bureau d’études). remis au maître d’œuvre au fur et à mesure du déroulement des travaux (une facilité pour
(3) un point sensible est un point de l’exécution qui doit particulièrement retenir l’attention. le contrôle extérieur). Il est rappelé que l’ensemble des documents originaux constituants
Dans le présent tableau, l’ensemble des points sensibles n’a pas été développé. le PAQ doit être remis au maître d’œuvre au moment de la réception des travaux.
(4) un point critique est un point de l’exécution qui nécessite une matérialisation du contrôle (7) ce point recouvre les périodes de préparation du projet, de consultation des entreprises,
interne sur un document de suivi d’exécution ainsi qu’une information préalable du contrôle de jugement des offres, de mise au point et de signature du marché.
extérieur pour que ce dernier puisse effectuer son contrôle s’il le juge nécessaire. (8) si cette épreuve est prévue au marché.
L’intervention du contrôle extérieur n’est pas indispensable à la poursuite de l’exécution. (9) l’épreuve de convenance d’une opération d’injection peut prendre deux formes :
(5) un point d’arrêt est un point critique pour lequel un accord formel du maître d’œuvre (ou - soit être totalement indépendante des contrôles d’exécution des travaux ;
d’un organisme habilité par lui) est nécessaire à la poursuite de l’exécution. Les délais de - soit être partiellement intégrée à ces contrôles (se reporter à l’article 5.3.3
préavis et les délais de réponse du maître d’œuvre sont fixés dans le marché, ainsi que ci-devant).
INDEX
A
Assurance de la qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14
Assurance de la qualité – Contrôle extérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54, 57, 63, 66, 77
Assurance de la qualité – Contrôle externe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54, 63, 77
Assurance de la qualité – Contrôle interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54, 57, 63, 77
Assurance de la qualité - Documents de suivi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54, 57, 76, 77
Assurance de la qualité - Documents de suivi de l’injection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14, 38
Assurance de la qualité - Guide de rédaction d’un PAQ de septembre 2000 - STRRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .93
Assurance de la qualité – Levée du point d’arrêt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .62, 64
Assurance de la qualité - Plan d’Assurance de la Qualité - PAQ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15, 54, 57, 66, 75, 76, 77
Assurance de la qualité – Point critique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .77
Assurance de la qualité – Point d’arrêt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49, 56, 57, 65, 77
Assurance de la qualité – Point sensible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .77
Assurance de la qualité – Procédure d’injection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14, 27, 28, 30, 38, 48, 49, 55, 57, 61, 76
Assurance de la qualité - Procédures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54, 57, 76, 77
Assurance de la qualité - Schéma d’Organisation du Plan d’Assurance de la Qualité - SOPAQ . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54, 76
B
Bureau d’études ..................................................................................... 45, 46, 47, 65, 77
C
Contrôles - Exécution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16, 53 à 66, 76, 77, 85, 88, 91, 92, 93
Contrôles - Réception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23, 53 à 56, 65, 66, 76, 77, 85
Contrôles – Réception - Travaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53, 54, 65, 66, 68
Coulis de ciment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19, 20, 29, 30, 48
D
Déchets - Bordereau de Suivi des Déchets Industriels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73
Déchets - Industriels Banals . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72, 73
Déchets - Industriels Inertes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73
Déchets - Industriels Spéciaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72 à 74
Déchets – Installation classée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72
Déchets - Procédures administratives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72
Durée pratique d’utilisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22, 25, 49, 50, 85, 86, 91
E
Eau libre ou sous pression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16, 50
Effets thermiques et hygrométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Entrepreneur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2, 14,16, 20, 26, 27, 28, 39, 43, 48, 54, 57, 65, 66, 68, 70, 72, 74, 77
Épreuve d’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10, 16, 23, 54, 55, 64, 77
Épreuve de convenance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11, 30, 39, 43, 48, 49, 53, 54, 57, 58, 61, 62, 64, 77
Essais et contrôles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27, 53 à 66, 76
Exigences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4, 10, 16, 20, 23, 30, 38, 49, 54, 55, 60, 66, 68, 87, 88, 89
F
Fascicule 65A du CCTG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .76, 92
Fascicule n°1 [FABEM] - Reprise des bétons dégradés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fascicule n°1 [FAEQ] - Les étanchéités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fascicule n°2 [FABEM] - Traitement des fissures par Calfeutrement
– Pontage et protection localisée - Création d’un joint de dilatation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fascicule n°3 [FABEM] - Traitement des fissures par injection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fascicule n°4 [FABEM] - Protection des bétons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17
Fascicule n°8 [FABEM] - Armatures de précontrainte additionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fascicules de documentation - FD P 18-802 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
H
Hygiène et sécurité - Coordonnateur de Sécurité et de Protection de la Santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .68
Hygiène et sécurité - Dossier d’Intervention Ultérieur sur l’Ouvrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Hygiène et sécurité - Équipements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5, 14, 20, 70
Hygiène et Sécurité - Équipements de Protection Individuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20
Hygiène et sécurité - Fiche de Sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Hygiène et sécurité - Plan Général de Coordination . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .70
I
Injectabilité .......................................................................................... 22, 23, 56, 86, 87
L
Laboratoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10, 14, 23, 40, 45, 46, 55, 56, 77
Laboratoire Central des Ponts et Chaussées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10
Liants - Hydrauliques . . . . . . . . . . . . . . .5, 21, 22, 23, 25, 28, 29, 30, 42, 50, 60, 61, 62, 63, 81, 85, 86, 87, 89, 91
Liants - Hydrauliques - Modifiés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21
Liants - Organiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5, 21, 50, 69, 72, 74, 81
Liants - Organiques - Polyacrylamide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18, 20, 21
Liants - Organiques - Polyméthacrylate de méthyle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18
Liants - Organiques - Résines acrylique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Liants - Organiques - Résines époxydes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18, 20, 21, 23, 28, 69, 74, 81
Liants - Organiques - Résines polyuréthannes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18, 20
Liants - Organiques - Résines thermodurcissables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31, 32, 33
Liants - Organiques - Résines thermoplastiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Liants - Organiques - Résines vinylique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Liants - Organiques - Système époxy-ciment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
M
Maître d’œuvre – Prescripteur - Contrôleur .2, 14, 16, 26, 28, 39, 43, 48, 49, 55 à 57, 62, 64 à 66, 74, 76, 77, 81
Maître d’ouvrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54, 74
Marché . .4, 10, 11, 14 à 17, 23 à 25, 27, 28, 38 à 40, 43, 45, 48, 49, 52, 54 à 59, 61 à 66, 74, 76, 77, 84 à 88
Marques de certification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Marques de certification - CE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Marques de certification - NF . . . . . . . . . . . . . . . . . .8, 10, 14, 16, 18, 20, 22, 25, 28, 38, 39, 54, 55, 56, 63, 84 à 91
Matériels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13, 14, 28, 29, 30 à 36, 60, 77
Matériels – Préparation des produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14, 28, 29, 48, 58, 59, 61, 77
Matériels - Réalisation de l’injection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37, 48 à 52
Mode opératoire - Préparation de l’injection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37, 38, 43 à 47
Mode opératoire - Préparation de l’injection - Cachetage . . . .8, 14, 16, 23, 24, 34, 35, 40, 51, 52, 58 à 64, 81, 89
Mode opératoire - Préparation de l’injection - Chargement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15, 40, 45 à 49
Mode opératoire - Préparation des produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14, 28, 29, 48, 58, 59, 61, 77
Mode opératoire - Préparation du support . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14, 28, 38, 39, 40, 57, 59, 60, 62, 64, 77
Mode opératoire – Réalisation de l’injection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37, 48 à 52
Mode opératoire – Réalisation de l’injection - Blocage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5, 19, 50, 51
Mode opératoire – Réalisation de l’injection - Décharge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50, 51, 72, 73
Mode opératoire - Relevé des défauts du support . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Mode opératoire - Relevé des défauts du support - Fissures .1, 2, 4 à 6, 8, 14 à 21, 23, 24, 28 à 31, 39 à 50, 54,
57 à 64, 74, 76, 77, 81, 82, 86, 87, 89
Mode opératoire - Relevé des défauts du support - Fissures actives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4, 5, 45, 48, 61, 87
Mode opératoire - Transport stockage des produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
N
Niveaux de performances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Normes d’essais – BS 1881 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64, 91
Normes d’essais – NF EN 445 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63, 90, 91
Normes d’essais - XP P 18-362 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63, 89, 90
Normes d’essais - XP P 18-871 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64, 91
Normes d’essais - XP P 18-891 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22, 86
Normes d’essais - XP P 18-897 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22, 86
Normes de la série – Série NF EN 1504-** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10, 16, 25, 84, 88
Normes de la série P 18-8** . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10, 84, 85, 88
Normes produits – NF EN ISO 868 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63, 91
Normes produits – NF P 18-800 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14, 25, 55, 56, 84, 85
Normes produits - XP P 18-852 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59
Normes produits - XP P 18-880 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11, 14, 22, 81, 85, 86
Normes produits et travaux – NF P 95-103 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11, 14, 22, 81, 85, 86
O
Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .70
Ouvrages provisoires - Chargé des ouvrages provisoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60
Ouvrages provisoires - Moyens d’accès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14, 60, 69
P
Potentiel hydrogène (pH) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Précontrainte additionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6, 8, 15, 45, 46, 47, 65, 86
Produit de protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Produits - Conditionnement des produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13, 25, 26
Produits - Critères de choix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16, 20, 22, 23
Produits - Fabriqués sur le chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21, 23, 26, 49, 56, 89
Produits - Prêts à l’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23, 25, 48, 49, 55, 56, 61
Produits d’injection . . . . . . . . . . . . . . . .11, 14, 16, 17, 20 à 23, 28, 29, 33, 47, 50 à 52, 61, 62, 64, 81, 84, 87 à 89
Protection des bétons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
R
Règlements de certification - NF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
S
Service d’études techniques des routes et autoroutes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10
Silicates . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 à 21, 69, 74, 90
Spécifications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22, 76, 84, 85, 86, 88, 89, 90
T
Textes réglementaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22
Textes réglementaires - Environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17, 20, 52, 72, 74
Traitement des fissures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4, 5, 17, 19, 41, 76, 82, 86
Traitement des fissures - Calfeutrement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4, 5, 8, 17, 19, 43, 81
Traitement des fissures - Injection .1, 2, 4, 6, 8, 11, 14 à 24, 27 à 52, 54, 55, 57 à 65, 76, 77, 81, 82, 84 à 90, 92
Traitement des fissures - Pontage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4, 5, 8, 17, 19, 81
Travaux de finition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
V
Viscosité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22, 50
PHOTOGRAPHIES
TABLEAUX
Annexe
1 Les normes
2 Fascicules du CCTG et DTU
3 Guides et documents techniques
Quelques-unes
des normes nécessaires pour la
rédaction de la nouvelle collection
des guides du STRRES.
SITE DE l’AFNOR
> Pour se rendre sur le portail de l’AFNOR, taper « www.afnor.fr », puis cliquer sur
l’onglet intitulé « plan du site », puis sur « la boutique AFNOR », puis sur « Normes et
produits d’édition » et, enfin, sur l’onglet « Normes en ligne ». Ici, deux solutions sont
possibles :
■ Si on connaît l’intitulé d’une norme, il suffit de le taper dans le cadre et de cliquer sur le
bouton envoyer (par exemple, NF P 18-800 ou P 18-800 ou 18-800 [voire P 18-8**
pour obtenir toute la série]) ;
Attention, le texte de la norme n’est pas consultable ; on trouve, au mieux, le titre, l’objet de
la norme et son sommaire.
Annexe
Remarque importante : dans les tableaux, les normes citées dans le GUIDE 3 [FABEM]
apparaissent dans les cases de couleur verte.
Nota : (1) les essais de performance servent également à la sélection des produits.
Annexe
■ certains des caractères normalisés des produits à base de liants hydrauliques sont
différents de ceux des produits à base de résines synthétiques (par exemple, la résistance
au fendage…) ;
■ certains produits d’injection peuvent satisfaire à des caractères normalisés complémen-
taires prévus dans la norme (vieillissement de l’adhérence par fatigue mécanique [fissures
actives ou soumises à des vibrations] et tenue de l’adhérence sous circulation d’eau
[fissures en immersion totale]) ;
■ enfin, certains des caractères normalisés comportent plusieurs niveaux ou classes de
performance (injectabilité à la colonne de sable, en milieu sec ou humide – adhérence,
sans cycle thermique [état neuf] ou après cycle thermique [état vieilli] – vieillissement de
l’adhérence par fatigue mécanique).
La référence à la norme ne suffit donc pas. Le marché doit fixer pour le produit d’injection
suivant sa base (résines synthétiques ou liants hydrauliques) la classe de certains des
caractères normalisés, voire les éventuels caractères normalisés complémentaires ainsi que
les conditions thermiques ou hygrométriques particulières d’utilisation.
Il est rappelé que ces normes font référence à d’autres normes qui traitent des méthodes
d’essai. Il n’a pas été jugé utile de les lister dans la présente annexe.
> Rappels :
■ les caractères normalisés peuvent comporter plusieurs niveaux ou classes de
performance… Les valeurs correspondantes figurent obligatoirement dans la notice
technique du produit et peuvent figurer sur l’étiquette de marquage ;
■ la marque NF peut se superposer à un marquage CE si le produit satisfait à des
exigences supplémentaires ou à une organisation de la qualité plus élevée que celle
fixée par la norme européenne.
Annexe
1.4 NORMES COMPLÉMENTAIRES RELATIVES AUX
PRODUITS D’INJECTION FABRIQUÉS SUR CHANTIER
Il s’agit de normes complémentaires aux normes visées précédemment et auxquelles il est
possible de faire référence lorsque les produits d’injection sont fabriqués sur le chantier (par
exemple pour la fabrication de coulis à base de ciment). Certaines de ces normes concernent
les coulis de précontrainte. Elles sont à adapter aux coulis d’injection des fissures (par
exemple, les mesures de la fluidité de l’exsudation peuvent servir à contrôler la stabilité des
paramètres du coulis pendant toute la durée de l’injection).
NF EN 480-1 : Adjuvants pour béton, mortier et coulis – Méthodes d’essai. Mars 1998
NF EN 446 : Coulis pour câbles de précontrainte – Procédures d’injection de coulis. Mai 1996
NF EN 447 : Coulis pour câbles de précontrainte – Prescriptions pour les coulis Mai 1996
courants.
NF P 18-360 : Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis – Coulis courants Juillet 1985
d’injection pour précontrainte – Essai mécaniques flexion-compression.
NF P 18-361 : Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis – Coulis courants Juillet1985
d’injection pour précontrainte – Mesure de retrait.
XP P 18-362 : Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis – Coulis courants Juillet 1985
d’injection pour précontrainte – Estimation du temps de début et de fin de prise.
NF P 18-364 : Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis – Coulis courants Juillet 1985
d’injection pour précontrainte – Essai d’absorption capillaire.
Annexe
1.5 NORMES D’ESSAIS-CONTRÔLES D’EXÉCUTION
Liste des normes visées dans le GUIDE N°3 [FABEM] dans la partie relative aux contrôles
d’exécution.
D’essais de contrôle
NF EN 445 : Coulis pour câbles de précontrainte – Mai 1996 Contrôles
Méthodes d’essai (fluidité, exudation et résistance à la compression)
Fascicule 65A et son additif : Exécution des ouvrages de génie civil en béton armé Août 2000 N° Spécial 200-3 et
ou en béton précontraint par post-tension 2000-4 du BOMETL
Annexe
Document Date de valeur Observations
Guide technique LCPC-SETRA : Choix et application des produits de réparation Août 1996
et de protection des ouvrages en béton
Guide de rédaction d’un PAQ - Plan d’Assurance Qualité - STRRES Septembre 2000