Gastro4an Kyste Hydatique Du-Foie
Gastro4an Kyste Hydatique Du-Foie
Gastro4an Kyste Hydatique Du-Foie
Cestodes Trématodes
Schistosomes
L’hydatidose stricto sensu est due au
développement chez l’homme de la
forme larvaire du tænia du chien,
E. granulosus
Echinococcus granulosus,
forme adulte. scolex
5 à 8mm de long
mensalisme cohabitation
les chiens atteints de
asis à E. granulosus.
ansmission interhumaine
mpossible et l’ingestion de
ères crus contenant les
ÉVOLUTION DU KYSTE
Les hydatides filles exogènes échinococcose
secondaire.
DIAGNOSTIC
CLINIQUE ET PARA CLINIQUE
1) CIRCONSTANCES DE DÉCOUVERTE
Profession
Contact avec les chiens
Séjour dans un pays d’endémie
3) LES SIGNES FONCTIONNELS
Apparaissent progressivement
Tiraillement ou de pesanteur de
l’hypocondre droit,
Dyspepsie,
Plénitude postprandiale.
Frémissement ou ballottement
hydatique => kyste volumineux.
4) LES SIGNES PHYSIQUES
Multiples image
punctiformes
intrakystes :
"sable
hydatique"
TYPE II
Arguments indirects
Arguments spécifiques
sérologiques
affirmer la nature hydatique du kyste
Contrôler l’efficacité thérapeutique
Il existe une augmentation du titre des anticorps qui
peuvent même apparaître en cas de négativité initiale
dans les 6 semaines suivant l’intervention, puis une
lente décroissance jusqu’à la négativation qui survient
entre 1 et 5 ans.
Une réascension du taux des anticorps peut être en
faveur d’une échinococcose secondaire (maladie non
Retenir
L’examen clinique est pauvre et la
découverte est souvent fortuite
Le diagnostic positif est paraclinique
L’échographie est l’examen clé
La TDM est fondamentale lorsqu’une
décision chirurgicale est proposé et elle est
supérieure dans les lésions calcifiées
Le type IV de GHARBI pose un problème
diagnostic
La sérologie hydatique est un argument
B – FORMES COMPLIQUEES
DIAGNOSTIC
CLINIQUE ET PARA CLINIQUE
Fréquentes 20 et 40 %
Souvent révélatrices
Trois variétés de complications :
mécaniques (rupture, compression),
septiques (suppuration),
toxiques (poison hydatique)
Cinq paramètres ont un intérêt
pronostique : siège, nombre, contenu
kystique, état du périkyste et l’existence
d’une fistule biliaire.
1) LA RUPTURE
Dans les voies biliaires : la plus
fréquente
Dans le péritoine
Dans les vaisseaux
Dans le thorax
Dans les viscères (estomac,
duodénum, bassinet droit)
La rupture dans les voies biliaires :
Après fissuration fistule kysto-biliaire
Surtout les canaux du segment VII et VIII
Migration d’une vésicule ou débris cholangite
Ouverture large angiocholite, pancréatite aiguë
La manifestation clinique : douleur, fièvre, ictère,
prurit
L’ASP => pneumatisation du kyste
l’échographie => une dilatation des voies
biliaires, parfois des images hyperéchogènes
(correspondant à des vésicules filles ou des
membranes).
cholangiographie peropératoire => fistule
La rupture intra péritonéale :
Sévère
Surtout kyste du dôme
Manifestation :
dyspnée
vomique hydatique
expectoration biliaire (biliptysie)
péricardite (tamponade)
2) LA COMPRESSION :
Des voies biliaires ictère rétentionnel
De la veine porte ascite + HPM
De l’artère hépatique cytolyse
Des veines sus-hépatiques syndrome
de Budd Chiari, HTP
Diaphragme signes pulmonaires droits
Surrénale HTA
Estomac vomissement
3) LA SUPPURATION :
Par fissuration des membranes de l’hydatide
permettant l’entrée de bile plus ou moins septique
+++,
Par l’apport hématogène de bactéries
Par ponction réalisée dans de mauvaises
conditions d’asepsie
Aiguë syndrome infectieux sévère + douleur
Subaiguë
Suraiguë abcès du foie
Pyo-pneumo-péritoine
4) COMPLICATION TOXIQUE
rares (1 %)
pénétration des produits toxiques du
liquide hydatique dans l’organisme.
rupture traumatique, soit, moins souvent,
d’une rupture spontanée.
chronique par filtration continue du «
poison hydatique »
accidents allergiques : prurit, urticaire,
lymphoedème, bronchospasme.
choc anaphylactique
5) DISSEMINATION
Traitement percutané
Traitement chirurgical :
par laparotomie
par laparoscopie
TRAITEMENT MEDICAL
les dérivés benzimidazolés
(fluorobendazole et mebendazole)
alternative utile en cas de contre-
indication aux autres méthodes et une
option préférentielle en cas de kystes
multiples et disséminés
recommandé à titre de prévention
secondaire quand un traitement
chirurgical ou percutané est envisagé
La durée du traitement (3 mois au
TRAITEMENT PERCUTANEE :
Méthodes :
La méthode de ponction, aspiration, injection, réaspiration
(PAIR) permet d’inactiver le parasite, de détruire la
membrane proligère, d’évacuer le contenu du kyste et
d’obtenir l’oblitération de la cavité résiduelle.
La ponction réalisée sous contrôle échographique doit
traverser une bande de parenchyme sain ; elle décomprime le
kyste. La mise en place d’un cathéter peut permettre une
aspiration plus efficace et des irrigations répétées.
En l’absence de communication biliaire, l’aspiration complète
du liquide est effectuée.
L’injection de scolicide permet de détruire la membrane
germinative et les vésicules filles non ponctionnables.
Le décollement de l’endokyste atteste de l’efficacité du
traitement.
Resultats :
L’efficacité est jugée sur la réduction
immédiate de taille du kyste Puis celui-ci
prend un aspect solide par densification
de son contenu en 19 à 26 mois
La disparition échographique complète du
kyste est réelle dans 20 % des cas entre
10 et 48 mois
Les récidives sont rares (de 1 à 2%)
TRAITEMENT PAR LAPAROTOMIE :
POSADAS
2) Méthodes radicales :
kystectomie
totale
stectomie
rtielle
Résultats :
o Mortalité opératoire 5 – 13 %
o Complications :
Hémorragiques
Biliaires (fistules, chalangite, Ictère
post-op)
Suppuration des cavités résiduelles
o Récidive : kyste passé inaperçu
Indications :
KYSTE SIMPLE :
Volumineux et infecté drainage + lavage
Si envahissement du lobe gauche
lobectomie gauche
Kyste unique perikystectomie à kyste
fermé
Kyste largement abordable à contenue
claire résection du dôme saillant
KYSTE POSTERO-SUPERIEUR :
Problème de la voie d’abord
Perikystectomie subtotale (proximité
du pédicule
Resection du dome saillant
KYSTE CETROHEPATIQUE :
Drainage externe efficace
Perikysto-jéjunostomie
RUPTURE INTRA PERITONEALE :
TRT du kyste rompue
Nettoyage de la cavité
Puis : TRT de l’ecchinococcose
peritonéale ou d’un cholépéritoine
RUPTURE DANS UN ORGANE :
Expiration de la poche hydatique
Suture de la paroi du viscère en
zones saines
Parfois stomie
RUPTURE DANS LA VBP :
Individualiser la fistule
Suture partielle
Si VBP libre drain de Kehr
KYSTE CALCIFIER A PAROI
EPAISSE :
Kyste vivant périkystectomie
Kyste mort périkystectomie total
ou sub totale sinon abstention
thérapeutique
KYSTE MULTIPLES :
Traitement économique
Résection du dome saillant
Contrôle des voies biliaires
Puis drainage de différents kystes
TRAITEMENT LAPAROSCOPIQUE :
Principe
La laparoscopie a été récemment
proposée pour réaliser l’évacuation
du parasite et la résection du dôme
saillant sans incision abdominale.
But :
Le but est d’offrir une guérison de la
maladie parasitaire avec une qualité
identique à la laparotomie, en
diminuant la durée d’hospitalisation,
la pénibilité des suites opératoires
et la durée de l’incapacité
socioprofessionnelle.
Technique opératoire
Exposition du kyste
Prévention de la contamination
abdominale
Évacuation du kyste
Inspection de la paroi kystique
Traitement de la cavité kystique
Indications