Le Tourisme Rural
Le Tourisme Rural
Le Tourisme Rural
LE TOURISME RURAL
Plan :
Introduction
Conclusion
Royaume du Maroc
Ministère du tourisme, du transport aérien
De l’artisanat et de l’Economie Sociale
Introduction :
Dans sa définition la plus large : le tourisme rural c’est tout simplement la pratique du
tourisme en espace rural (par opposition à espace urbain), quel qu’en soit la forme.
Lorsque l’on y ajoute d’autres critères qui tendent à réserver cette dénomination «
rurale » à certains comportements qualitatifs uniquement (respect des traditions, etc.)
Le tourisme rural, lui, se définit selon cinq critères : L’activité est d’initiative locale :
on n’a pas décidé à Agadir d’implanter des équipements en Taroudant. Ce sont les
gens de Taroudant eux-mêmes qui gèrent leurs affaires. Le développement est
maîtrisé localement : autrement dit, on évitera que sous l’injonction d’agents
extérieurs, le village de pêcheurs ne se transforme en village de marinas ou le port de
pêche en port de plaisance.
Une gestion rigoureusement locale : ce sont les gens de la région qui accueillent la
clientèle et non des cadres venus d’ailleurs.
L’essentiel des retombées économiques est local : Selon Henri Grolleau (1993), «
... tourisme d’échelle locale, il est d’initiative et de gestion locales, il vise des retombées
locales, il valorise les ressources naturelles, les paysages, les patrimoines et la culture
locale », Et de sa part Euroter annonce que, « Le tourisme rural se définit dans
l’économie globale du tourisme comme la valorisation touristique des espaces
agrestes, des ressources naturelles, du patrimoine culturel, du bâti rural, des traditions
villageoises, des produits du terroir, par des produits labellisés, illustratifs des identités
régionales, couvrant les besoins des consommateurs en hébergement, restauration,
activités de loisirs, animation et services divers, à des fins de développement local
durable et de réponse adéquate aux besoins de loisirs dans la société moderne, dans
une nouvelle solidarité sociale ville-campagne ».
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Belge (DURBY) Durbuy a beau être la plus petite Ville du monde, a été sélectionné
en 2007 comme la première destination de tourisme rural en Belgique et l’une des 10
meilleurs destination en Europe Durbuy constitue un modèle de réussite en termes de
visites, mais également un modèle de management intégré de la qualité fondé sur le
partenariat entre acteurs et implication des citoyens La commune de Durbuy n’est pas
seulement une réserve naturelle mais bien aussi un cadre où les citoyens, les touristes
et les agents économiques ont leur place, c’est un projet pilote de mobilité, des
aménagements valorisant le patrimoine culturel et naturel grâce aux efforts suivies par
les autorités, la vielle ville devenu un pôle majeur au sein de la région de Wallon Dans
la commune de Durbuy, on observe un phénomène d’emprise du bâti sur le milieu rural
qui se caractérise par une occupation extensive du sol et un recul progressif de la terre
agricole Malgré tout, Durbuy conserve avant tout un caractère rural. La commune
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Comme il apparaît sur le graphique, le territoire de Durbuy est de 92% rural avec une
superficie de 13 843 Ha contre seulement un 1.177 Ha comme espace urbanisé.
tourisme vert, le tourisme rural, le tourisme durable, mais aussi d’autres formes de
tourisme (industriel, sportif, etc.).
tourisme alternatif », « tourisme de nature ». Ils peuvent être considérés comme des
expressions différentes mais proches des termes explicités ci-après. Leur signification
sera donc abordée dans le cadre des explications des concepts déjà listés.
1.1.1 L’ECOTOURISME
L'écotourisme rassemble toutes les formes de tourisme axées sur la nature et dans
lesquelles la principale motivation du tourisme est d'observer et d'apprécier la nature
ainsi que les cultures traditionnelles qui règnent dans les zones naturelles
Cette définition implique non seulement qu’il y ait une reconnaissance de la protection
des ressources naturelles et un soutien à celle-ci tant par les fournisseurs que par les
consommateurs, mais qu’il existe également une dimension sociale inhérente à
l’écotourisme.
C’est pourquoi on utilise aussi parfois le terme « tourisme alternatif » pour désigner
cette attitude responsable de l’écotourisme, par différence (mais pas forcément par
opposition) avec le tourisme qui place en premier rang la satisfaction des clients ou la
rentabilité économique.
L’écotourisme est donc une manière de faire du tourisme fondée sur le désir de
découvrir la nature, et de respecter, de préserver et de valoriser, les équilibres
naturels et culturels des lieux et des populations où il s’exerce.
1.1.2 L’AGROTOURISME
Depuis 2001, le tourisme a été érigé en tant que secteur prioritaire et dynamique dans
la stratégie de développement économique et social du Royaume du MAROC et
partant le tourisme rural fut inscrit parmi les créneaux porteurs et à développer.
• La mise en place des conditions devant favoriser des séjours en milieu rural de façon
à y maximiser les dépenses touristiques directes
2. Les Pays de Beni Iznassen et le Maroc Oriental englobant l’arrière pays de Saidia
et les mines et paysages de la zone de Jrada
3. Les Pays de la Cédraie - Moyen Atlas couvrant les forêts lacs d’Ifrane, de Khénifra,
Sefrou, El Hajeb et Boulmane
5. Les Pays du Haut Atlas comprenant les parties (i) centrale autour des Provinces
d’Azilal et de Beni Mellal (ii) orientale autour des Hauts plateaux d’Imilchil et (iii)
occidentale couvrant les Provinces d’Al Haouz, de Chichaoua et une partie de
Taroudant
6. Les Pays du Désert et Oasis : Ouarzazate, Zagora, Errachidia en partie, Figuig, Tata
7. Les Pays de l’Arganier, comprenant les parties des Ida Outanane, Chtouka Aït Baha,
Taroudant, Tiznit et l’Arrière Pays d’Essaouira,
8. Les Pays du Désert Atlantique, concernant toute les Provinces du sud (Tan-Tan,
Dakhla,…)
Le tourisme et les secteurs des services sont devenus le domaine privilégié des
politiques de développement avec le déclin du secteur agricole dans de nombreux
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Bien évidemment il faut veiller sur La réalisation des conditions préalables à la mise
en place des projets de développement touristiques concernent les différentes
infrastructures indispensables pour assurer l’accueil des touristes. Ces infrastructures
de base concernent généralement des investissements dans l’accessibilité notamment
par route, la fourniture d’eau potable, d’électricité et de télécommunications ainsi
qu’une couverture sanitaire de base. La disponibilité d’eau, si possible potable,
constitue une des conditions indispensables à la réalisation d’infrastructures d’accueil
et de séjours touristiques.
Dans de nombreuses zones rurales, les ressources en eau sont très limitées et la
qualité de l’eau insuffisante, ce qui nécessite la réalisation de forages ou de travaux
d’adduction qui peuvent également bénéficier en priorité aux populations locales.
Ensuite, l’accueil des touristes de séjour nécessite de pouvoir disposer d’énergie
électrique.
■ Le foncier agricole constitue un vrai problème et des litiges persistent encore limitant
ainsi une meilleure exploitation des terres agricoles ;
Dans ce cadre le Plan Maroc Vert est un programme de développement régional par
excellence, qui cherche la mise en valeur de l’ensemble du potentiel agricole territorial
et la rupture avec l’image simpliste d’une agriculture duale opposant un secteur
moderne à un secteur traditionnel et vivrier.
La stratégie est articulée autour d’une approche globale qui couvre l’ensemble des
acteurs selon leurs objectifs propres. Elle repose d’ailleurs sur deux piliers majeurs :
l’agriculture moderne et solidaire.
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Quant à l’agriculture solidaire, l’objectif est de développer une approche orientée vers
la lutte contre la pauvreté, en augmentant de manière significative le revenu agricole
des exploitants les plus fragiles, notamment dans les zones périphériques.
Conclusion
Dans le cas du tourisme au Maroc, il est indéniable que les bienfaits du tourisme
durable l’emportent de loin sur ceux relatifs au tourisme de masse (dont le premier
intérêt reste l’apport de devises étrangères). Le tourisme durable prend en
considération toutes ses opérations dans le cadre d’une approche systémique qui
consiste à respecter l’équilibre des ressources naturelles et des actions menées par
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les visiteurs. Les auberges, les gîtes, les pensions fonctionnent en accord avec toutes
les préoccupations en matière de sauvegarde de l’environnement et de sa protection.
Au Maroc, ces types d’établissements se multiplient et s’implantent dans toutes les
zones rurales qui répondent aux exigences des touristes. Pour le moment, il est à
déplorer le sous-équipement ces établissements et les limites en matière d’animation.
Ces problèmes sont en lien direct avec le manque de formation des ressources
humaines et la faiblesse de la contribution de l’État. Il est compréhensible que ces
établissements ruraux recrutent des autochtones, mais leur niveau de qualification
s’avère nettement insuffisant pour garantir une bonne qualité des prestations. Les
différentes fonctions nécessitent des savoir-faire et savoir-être spécifiques en mesure
de gagner l’admiration et de susciter la tranquillité d’esprit des clients dont la
satisfaction constitue l’objectif ultime. La formation du personnel de l’administration,
de l’hébergement et de la restauration doit permettre l’apprentissage des règles et
notions indispensables à l’exercice de leurs fonctions, sous la responsabilité du
ministère de tutelle. Les infrastructures scolaire et sanitaire relèvent du domaine de
l’État.