Pls Cadd French PDF
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6. TERRAIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
6.1 Généralités - Utilisation de codes topographiques de terrain (Feature
8. STRUCTURES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
8.1 Principes généraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
8.2 Géométrie en tête de la structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
8.2.1 Jeux de câbles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
8.2.2 Pinces et Isolateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
8.2.3 Cantons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
8.3 Résistance de structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
8.3.1 Méthode 1 - Méthode de portées admissibles . . . . . . . . . . . . . . 114
8.3.2 Méthode 2 - Méthode du diagramme d'interaction des portées
admissibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115
8.3.3 Méthode 3 - Méthode des composants critiques . . . . . . . . . . . . 116
8.3.4 Méthode 4 - méthode d'analyse structurale détaillée . . . . . . . . 117
8.4 Affichage de structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118
8.4.1 Fichiers de structures de Méthodes 1, 2 et 3 produits directement
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
8.4.2 Fichiers de structure de Méthodes 1, 2 et 3 créés par PLS-POLE ou
TOWER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
8.4.3 Structures de Méthode 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
8.5 Composants et assemblages de structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
8.5.1 liste de matériel des composants principaux . . . . . . . . . . . . . . . 121
8.5.2 Liste des assemblages principaux . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
8.6 Création ou édition de fichier de structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122
Cette notice décrit les capacités de PLS-CADD (la récente version 5) et montre comment utiliser
le programme.
PLS-CADD est le programme le plus puissant et complet disponible sur le marché pour la
conception structurale et géométrique de lignes aériennes. Il intègre dans un environnement
cohérent tous les aspects de conception de lignes de transport, y compris la modélisation de terrain
et son rendu, la sélection de tracé, la répartition manuelle ou automatique à coût minimal, le calculs
de flèches et tensions, les vérifications des distances au sol et aux obstacles et,de résistance, la
génération de listes de matériels, l'élaboration de dessins de plans et profils et beaucoup plus.
Pour de nouvelles lignes de transport, leur évaluation ou des projets de réhabilitation, PLS-CADD
améliorera vos capacités et votre productivité de façon significative.
Nous supportons notre logiciel par téléphone, fax, courrier électronique et/ ou par des séminaires
de formation. En plus de notre propre personnel de développement de logiciels, nous entretenons
des alliances avec certains des meilleurs professionnels et sociétés d'ingénierie dans le domaine
de la conception de lignes de transport pour nous aider à fournir support et formation dans le
monde entier.
En plus de PLS-CADD, Power Line Systems offre une série complète de logiciels sur plate-forme
PC et MS- WINDOWS conçus pour l'analyse et la conception de supports de lignes de transport.
Nos programmes sont utilisés par des centaines de fabricants ainsi que des sociétés d’électricité
et des groupes d’ingénierie dans le monde entier.
Si vous avez des questions à propos de PLS-CADD ou de tout autre programme de Power Line
Systems, nous vous prions de nous appeler ou vous suggérons de visiter notre site Web http:/ /
www.powline.com.
La distribution et la maintenance de PLS-CADD ainsi que son soutien technique est assuré par:
Ce texte constitue l'accord entre vous, l'utilisateur final, et Power Line Systems. En utilisant le
logiciel PLS-CADD vous consentez à être lié par les termes de cet accord.
Power Line Systems vous accorde, le licencié, un droit non exclusif d'utiliser cette copie du logiciel
de PLS-CADD tant que vous observez les termes de cette licence.
Si n'importe laquelle des dispositions de ce Contrat de licence est trouvée invalide, illégale ou
inapplicable, la validité, la légalité et la mise en vigueur de n'importe laquelle des dispositions
restantes ne sera en aucune façon affectée ou diminuée et une disposition valide, légale et
exécutoire d'intentions et impacts similaires leur sera substituée. Cet accord sera gouverné et
interprété par les lois en vigueur dans l’État du Wisconsin.
Le logiciel de PLS-CADD est protégé par la loi sur le copyright des États-Unis ainsi que selon les
dispositions du traité international de droit de reproduction. L'organisation qui achète ce logiciel peut
le copier sur un ou plusieurs de ses ordinateurs pour autant qu’elle ne dépasse pas le nombre
autorisé de copies en utilisation simultanée. L'organisation acheteuse peut aussi faire les copies
archivistiques du logiciel dans un but unique de sauvegarde du logiciel afin de protéger son
investissement de la perte. L'utilisateur du logiciel est responsable de s'assurer que le nombre
d’utilisations simultanées des logiciels n'excède pas le nombre de licences en sa possession.
Power Line Systems ne fait aucune garantie, exprimée ou sous-entendue, que le logiciel de PLS-
CADD est totalement exempt d’erreurs ou que les conceptions résultant de son utilisation seront
acceptables. Le logiciel PLS-CADD devrait seulement être utilisé par un ingénieur expérimenté qui
demeurera responsable des hypothèses de conception et des résultats.
En aucun cas Power Line Systems ne sera responsable envers quiconque, ni assujetti à des
dommages et intérêts, collatéraux, fortuits ou découlant de l'achat ou associés à l’utilisation du
logiciel PLS-CADD. La seule garantie faite est que les supports sur lesquels le logiciel est
enregistré seront remplacés sans frais s’ils s’avéraient être défectueux. Dans tous les cas, la
responsabilité de Power Line Systems sera limitée au remboursement du prix d'achat du logiciel.
Power Line Systems se réserve le droit de refuser de transférer la licence d'utilisation d'un logiciel
de PLS-CADD à n'importe qui d’autre que l'acheteur original.
Power Line Systems peut mettre fin à la licence du Licencié si le Licencié échoue à se conformer
à n'importe laquelle des conditions générales de cet Accord. Sur avis de terminaison de contrat,
toutes les copies du logiciel PLS-CADD et toutes ses composantes doivent être détruites.
Le Licencié reconnaît qu'il n’est pas en train de développer un produit compétiteur. Le Licencié
consent à ne pas utiliser les fichiers binaires exécutables, leurs algorithmes, les formats de fichiers,
les notices ou n'importe quelle information tirée du logiciel de PLS-CADD dans n'importe quel
produit compétiteur.
Le support TIFF pour les BITMAPS est le Copyright (C) 1988-1997 Sam Leffler et Copyright (C)
1991-1997 Silicon Graphics, Inc.
PLS-CADD est expédié sur un seul Cédérom. Le programme et les fichiers peuvent être installés
dans n'importe quel répertoire. Les mises à jour peuvent être envoyées par courrier électronique
et sont habituellement diffusées une fois par trimestre. Le logiciel peut être installé sur un serveur,
mais la clé ‘Hardware’ ou (Dongle) devra être installée sur chaque poste de travail individuel.
Vous serez incité à répondre à la Fig. 3-2 Examples update from email
question "OVERWRITE (Y/ N)
(écraser (oui/ non)?" pour chaque
fichier existant. Répondez par "a" ‘for all’(pour tout).
Après l'achèvement de l'installation du programme et des exemples, vous devriez voir l'icône de
PLS-CADD dans le groupe de programmes de PLS-CADD. Pour exécuter les programmes, vous
devez avoir la clé de protection ‘HARDWARE’ connectée à votre port d'imprimante LPT1. Si vous
n'avez pas de port parallèle, une version USB de la clé ‘HARDWARE’ est disponible. La clé
‘HARDWARE’ n'est pas nécessaire pour la version DEMO ou PLS-CADD/ LITE. Vous pouvez
exécuter PLS-CADD en cliquant sur son icône dans le groupe de PLS-CADD ou en choisissant
son icône avec les commandes Start/ Programs/ PLS-CADD/ (Démarrer/ programmes/ PLS-
CADD).
Full Installation or
U p g r a d e :
(Installation
complète ou Mise à
niveau): Choisissez
l’installation
complète si le
programme n'a pas
encore été installé
ou si vous voulez
mettre à niveau le
programme et ses
fichiers d'exemples.
Choisissez la mise
à niveau si vous
réinstallez sur une
version déjà
existante. Le
message suivant
apparaîtra "File
already exists. OK Fig. 3-3 Installation dialog from CD
to overwrite ?
(Écraser fichier déjà existant ?)’. Répondez en cliquant sur "Always" (Toujours).
Install on-line documentation (PDF format) (Installer la documentation en ligne en format PDF):
Cette option sera retenue par défaut si le Cédérom contient les notices. Nous recommandons
fortement que vous permettiez au programme d'installer les notices électroniques. Les notices sont
en format Adobe ® Portable Format Document (PDF) qui peuvent être affichées en utilisant le
programme Adobe Acrobat Reader. Si les notices sont installées alors que Acrobat Reader n'est
pas encore sur votre système, l'installation SETUP vous demandera après l'installation du logiciel
d’installer le logiciel Acrobat Reader. Nous fournissons une version anglaise de 32 bits de Acrobat
Reader. Si vous voulez une version dans une autre langue, vous devriez visiter le site Web http:/
/ www.adobe.com pour la télécharger.
Allow application directory override: (Permettez un répertoire d’installation autre que celui par
défaut): Cette option est fournie afin quedes utilisateurs avancés puissent personnaliser les
répertoires particuliers dans lesquels chaque application sera placée. Cette option est utile pour
ceux qui veulent garder les versions multiples de nos applications sur le même ordinateur. Pendant
l'installation, le programme vous permettra de remplacer le répertoire par défaut par un autre que
vous aurez choisi pour chaque application installée. À moins que vous jugiez avoir besoin de cette
option, nous suggérons de ne pas la cocher dans la boîte de dialogue.
Lorsque vous avez choisi les options ci-dessus et coché les applications et les versions DEMO
que vous voulez installer, cliquez sur ‘Install’(Installer) et le programme installera tout le logiciel.
1) Si vous opérez sous Windows NT, 2000 ou XP et n'avez pas encore installé la clé Hardware il
faudrait alors le faire en suivant la procédure décrite à la section précédente.
2) Si vous avez une clé 'Sentinel Pro' plutôt qu’une clé ‘Sentinel Super Pro’, il faudrait tenter ce qui
suit. Veuillez noter que les clés 'Sentinel Pro' distribuées avant l’an 2000 disposaient généralement
d’une inscription PLS-CADD ou TOWER . Par contre les clés ‘Sentinel Super Pro’, qui furent
distribuées à partir de l’an 2000 , ont une désignation comportant diverses cases à cocher Elles
sont les seules clés offertes avec PLS-CADD. Si vous avez une clé Sentinelle Pro : assurez-vous
que les propriétés du port parallèle dans le BIOS de l'ordinateur sont identifiées comme étant
"compatibles", ou "bidirectionnelles", ou "conformes aux PC IBM ". Évitez les paramètres de "ECP",
"EPP", "Output only", ou n’importe quelle option commençant par ‘enhanced’. Les paramètres de
BIOS sont habituellement t accessibles dans la configuration de l’ordinateur lors de son
4) Si la machine n’a jamais utilisé une imprimante auparavant, il est nécessaire d’en brancher une
maintenant afin de vérifier si le port parallèle n'est pas défectueux.
5) Supprimez les autres clés Hardware attachées ou les périphériques de port parallèles afin de
vous assurer qu’ils n’interfèrent pas avec la clé Hardware de PLS-CADD, et désinstallez leur
pilote. Lorsque vous aurez déterminé que la clé PLS-CADD fonctionne bien, vous pourrez alors
réinstaller les autres clés avec leurs pilotes.
Si ce qui précède ne résout pas le problème, veuillez nous contacter par téléphone.
Tous les fichiers de données dans PLS-CADD sont des fichiers ASCII. L'utilisation de fichiers ASCII
permet d’écrire facilement un logiciel qui fait l’interface entre PLS-CADD et les bases de données
de votre société. Power Line Systems ne cesse de développer des modules de conversion de
fichiers afin que les utilisateurs d'autres logiciels de conception de lignes puissent facilement
commuter vers PLS-CADD.
Le principe directeur derrière PLS-CADD est son utilisation d'un modèle détaillé en 3 D
(Tridimensionnel) d'une ligne et ses composants. Ce concept est illustré dans la Figure 4-1. Le
modèle en 3-D comprend le terrain, toutes les structures, tous les isolateurs et tous les câbles. La
création et la modification du modèle sont effectuées par graphisme interactif et/ ou des
algorithmes d’optimisation et de réglage (Mise en flèche). Le modèle de la ligne exige la bonne
gestion d'une quantité considérable de données dans des fichiers en bibliothèque. Ces
bibliothèques de terrain, structures, câbles et données de critères de conception sont entièrement
décrites dans cette notice. Lorsqu’un modèle de ligne est construit, tous les calculs techniques
normalement exécutés pour produire ou valider une conception sont disponibles et exécutables au
simple clic de la souris.
Cette notice est autant un manuel d'utilisateur qu'un manuel théorique. Les suppositions sous-
jacentes à tous les modèles et calculs y sont entièrement décrites. PLS-CADD a été développé
pour supporter non seulement la pratique de conception américaine prédominante, mais aussi
d'autres méthodes internationales.
À l'origine, tous les calculs de tension dans les câbles avec PLS-CADD étaient effectués selon
l’hypothèse de la portée équivalente. Bien que cette hypothèse soit toujours la méthode de choix
pour la grande majorité des applications, PLS-CADD vous offre maintenant l'option de déterminer
toutes les tensions
dans les câbles par
une analyse exacte
par éléments finis.
Ceci est discuté
dans la Section
7.1.1 et dans
l'Annexe N.
Lorsque que vous vous trouvez dans la boîte de dialogue Open PLS-CADD Project (Ouvrir projet
PLS-CADD), double- cliquez sur l'icône Demo.xyz pour charger la ligne DEMO. Votre écran
ressemblera à la Figure 5-2 avec la DEMO entièrement visible dans une fenêtre de Profil, tandis
que 4 autres fenêtres seront minimisées et représentées par des icônes au-dessus des barres
d'état inférieures. Les fenêtres minimisées comprennent une vue en plan (Plan view), un
affichage en 3 D (3-D view), une vue des Plans et Profils (Plan&Profile View) et une fenêtre de
Projet (Project window).
L’affichage (View) du profil, du plan, et des dessins en 3-D ne sont tout simplement que des façons
différentes d'afficher le même modèle. En fait, vous pouvez afficher simultanément sur l’écran
toutes les vues, tel qu’indiqué dans la Figure 5-3. Comme vous le verrez plus tard, les fonctions
les plus techniques peuvent être exécutées dans n'importe lequel des affichages graphiques. Par
L'affichage de la Figure 5-3 a été obtenu en maximisant tous les affichages inscrits au bas de la
Figure 5-2 et en utilisant la commande Window/ Tile (Fenêtre/ arranger). Une certaine rotation
complémentaire ainsi qu’un zoom (Agrandi) ont été apportés à la fenêtre 3-D comme décrit dans
la Section 5.4.4. Vous remarquerez que, lorsque vous déplacez le curseur de la souris dans
n'importe quel affichage, une boule rouge apparaît simultanément dans tous les affichages se
Si vous étiez à construire un nouveau modèle de ligne plutôt qu’en ouvrir un déjà existant, il vous
faudrait cliquer sur la commande File/ New (Fichier/ nouveau) plutôt que File/ Open (Fichier/
ouvrir) et suivre les étapes décrites dans la Section 10. Mais n'essayez pas de construire un
nouveau modèle avant d’être familier avec toute l’information contenue dans les Sections 5 à 9.
In this section, we will look mostly at the Demo line, a fictitious model with fictitious design criteria
To load a line model, first click on File/ Open. The dialog of Fig. 5-1 will open. The dialog displays
the terrain files of existing models in the default Projects directory. As explained in Section 6,
terrain models can be of the *.xyz or *.pfl types. A simplified *.loa terrain type is also available if
you want to run in PLS-CADD/ LITE mode as described in Section 15.
5.2 Préférences
Si vous cliquez sur File/ Preferences (Fichier/ préférences), vous serez amené à la boîte de
dialogue Preferences (Préférences) (Figure 5-4) où vous pourrez choisir parmi les éléments
suivants :
Unit systems (Système d'unité) : Il s’agit de l’endroit où vous spécifiez le système d'unités à
utiliser. Avec PLS-CADD, vous pouvez travailler avec les unités usuelles anglaises ou avec des
unités SI (Métriques). Vous pouvez changer les unités en cours de travail sur un projet. Tous les
fichiers de données dans PLS-CADD ont un en-tête indiquant les unités des données qu'ils
contiennent. De façon interne, PLS-CADD stocke toutes les données et fait tous les calculs dans
le système d'unités SI. Chaque fois que PLS-CADD lit ou écrit un fichier de données, il identifie les
unités du fichier et fait la conversion appropriée d'unités. Les exemples que nous fournissons avec
le programme ont été produits en Unités anglaises. Cependant, vous pouvez afficher ces exemples
en unités SI en commutant à votre unité de préférence.
Sag with (Réglage (ou Mise en Flèche) avec) : Dans la boîte de dialogue Section/ Modify
(Canton/ modifier) décrite dans la Section 10.3.2, vous verrez que le réglage peut être fait en
Stations Displayed (Affichage des stations) : Comme il est indiqué dans la Section 6.11, les
stations peuvent être décrites comme étant des True Stations (Vraies Stations), c'est-à-dire des
stations de chaînage mesurées à partir du début de l'alignement, ou des Equation Stations
(Stations avec Équations), c'est-à-dire des stations auxquelles on a assigné arbitrairement une
valeur de chaînage à partir de n'importe quel point le long de l'alignement. La préférence du mode
d’affichage des stations vous laisse choisir quelle station est affichée dans la vue en profil ou la
partie du profil dans les affichages Sheets (Dessins ou plans)
Report font (Police de caractères des rapports) : La police de caractères à être utilisée
dans toutes les fenêtres des rapports.
Table Font (Police de caractères des tableaux) : La police de caractères à être utilisée dans
toutes les tables d'entrée de données
Graphics font (Police de caractères graphiques) : La police de caractères à être utilisée dans
tous les dessins de Plans, Profils, affichages 3-D.
View fonts (Police de caractères de l’affichage à l’écran) : La police de caractères à être utilisée
dans les affichages individuels des supports ouverts avec les programmes de Structures (TOWER,
PLS-POLE, etc.). Cette option s'applique seulement aux structures de Méthode 4 (voir la Section
8.3.4).
View background color (Affichage de la couleur de fond) : La couleur de fond de tous les
affichages peut être choisie dans la palette de couleurs qui apparaît quand vous cliquez sur ce
bouton
Ensuite, dans la boîte de dialogue Preferences (Préférences) de la Figure 5-4, vous pouvez
spécifier les répertoires et les fichiers par défaut pour la colonne de ‘default for new projects’ (par
défaut pour nouveaux projets) de la table au bas de la boîte. Il s’agit des répertoires et fichiers
qui seront utilisés après que vous ayez choisi la commande File/ New (Fichier/ Nouveau).
Structure directory (Répertoire des structures) : Le répertoire de départ par défaut pour la boîte
de dialogue Open Structure File (Ouvrir fichier de Structure) (voir Annexe F)
Cable directory (Répertoire des câbles) : Le répertoire de départ par défaut pour la boîte de
dialogue Open Cable File (Ouvrir fichier câble) (voir Section 9.2)
En dernier lieu , vous pouvez spécifier les répertoires par défaut et le fichier de Matériels
d’équipement (Material file) pour le projet en cours. Les répertoires par défaut des fichiers de
structures et de câbles ainsi que le fichier des Matériels sont habituellement les mêmes que ceux
choisis pour de nouveaux projets, mais cela n’est pas obligatoire . Ils sont spécifiés dans la colonne
Settings for Projet (Options pour le projet). Vous remarquerez que cette colonne est uniquement
disponible lorsque vous ouvrez un projet.
Lorsque vous validez la commande OK dans la boîte de dialogue Preferences (Préférences), tous
les paramètres choisis, sauf ceux dans la colonne Settings for Projet (Options pour le projet), sont
automatiquement sauvegardés dans un fichier nommé PLS_CADD.INI qui est placé dans votre
répertoire de WINDOWS. Le nom de fichier peut varier selon l'installation de WINDOWS. Ces
préférences restent en vigueur jusqu'à ce qu’elles soient changées. Les préférences dans la
colonne Setting for Project (Options pour le projet) sont sauvegardées avec toute l'information
du projet.
Certaines des données de modèle de ligne sont inclues dans des fichiers spécialisés avec des
conventions strictes d’appellation (extension du fichier). Par exemple, si Project est le nom d'un
modèle de ligne, les fichiers nommés Project.xyz, Project.fea, Project.brk, Project.num, Project.cri,
Project.don, Project.pps, Project.dbc et Project.str contiennent respectivement l'information relative
aux : coordonnées des points de sol, codes de paramètres topographiques (Feature code), lignes
de crête de terrain, alignement, critères de conception, répartition de structures, tension dans les
câbles, formats de dessins de plans et profils, la base de données des composants et la liste de
structures disponibles. L'annexe K décrit ces fichiers plus en détail. En choisissant la commande
File/ Save (Fichier/ enregistrer) après la création ou la modification d'un modèle, vous sauvegardez
les versions courantes de tous les fichiers de Project.* décrits ci haut
En plus des données spécifiques au projet stockées dans les fichiers Project.*, un modèle de ligne
fait appel aux fichiers dans les Bibliothèques de structures, de câbles et de composants. Ces
Bibliothèques, qui sont généralement partagées par plusieurs projets, ne sont pas affectées par la
commande File/ Save (Fichier/ enregistrer) puisque les fichiers Project.* font appel aux fichiers
dans les Bibliothèques. Le modèle de la ligne n'est donc pas complet sans les fichiers appropriés
des Bibliothèques.
Lorsque vous utilisez la commande File/ Restore Back-up (Fichier/ sauvegarde), vous avez
l’opportunité de changer le nom des répertoires dans lesquels les fichiers divers sont conservés.
Veuillez prendre note qu'en reconstituant le fichier, si vous choisissez de recopier une vieille
bibliothèque de composants déjà existante par une plus récente, vous pouvez corrompre tous vos
modèles existants qui sont liés (ou se réfèrent) à cette base de données. La commande Restore
Back-up (Restituer la sauvegarde) est uniquement une fonction qui consiste à copier les fichiers
sur le disque selon un ordre prédéfini mais qui n'ouvre pas automatiquement le modèle restitué.
Nous vous encourageons fortement à créer un fichier de sauvegarde de votre projet à chaque fois
qu'il est révisé ou achevé de façon significative.
En faisant appel au soutien technique de Power Line Systems au sujet d’un modèle spécifique
de ligne, vous DEVEZ nous envoyer un fichier de sauvegarde ‘Back-up’ de ce modèle.
Il existe cependant une façon supplémentaire plus simple de déplacer un ou plusieurs projets de
PLS-CADD et leurs Bibliothèques connexes avec WINDOWS EXPLORER pour autant (et C'EST
VRAIMENT ESSENTIEL) que tous les fichiers partagent un répertoire de base commun et aient
été sauvegardés dans la Version 4.80 ou une version ultérieure. Par exemple, supposez que les
fichiers de votre projet unique (Project.*) ou tous les fichiers de plusieurs de vos projets (par
exemple Project1.*, Project2.*, etc.) soient stockés sur un serveur de RÉSEAU, disons dans le
répertoire F:\engr\pls\pls_cadd ou un de ses sous répertoires et que tous les fichiers de
Bibliothèque auxquels ces projets se réfèrent soient inclus dans le répertoire F:\engr\pls\libraries
ou un de ses sous répertoires. Le répertoire F:\engr\pls, qui est la chaîne la plus longue commune
à tous les fichiers Project*.* et tous les fichiers de Bibliothèque connexes, est appelé le répertoire
de base commun. Supposez maintenant que vous vous voulez déplacer tous vos projets de PLS-
CADD et des fichiers de Bibliothèque connexes à votre disque local pour travailler sur eux dans
le répertoire C:\models. Tout que vous devez faire consiste simplement à copier (en utilisant
WINDOWS EXPLORER) le contenu entier du répertoire de base commun F:\engr\pls à votre
répertoire C:\models. Vous pouvez alors exécuter n'importe quel modèle de PLS-CADD dans le
répertoire C:\models et ses références (Pointeurs) aux fichiers de Bibliothèque nécessaires seront
automatiquement changées à leurs nouveaux emplacements dans le répertoire C:\models.
Pour récapituler, si les modèles de PLS-CADD et tous leurs fichiers de Bibliothèque connexes
partagent un répertoire de base commun, ils peuvent être déplacés librement tant que leurs
positions relatives ne changent pas quand déplacés à un nouveau répertoire ou disque.
Au-dessous de la barre de menu, vous remarquerez une ligne de barres d'outils. Elles peuvent
être activées au moyen de la commande View/ Toolbars (Affichage/ boîte d’outils). La Figure
5-3 montre la plupart des barres d'outils disponibles. De gauche à droite on retrouve: la Barre
d'outils Standard de Windows avec 6 boutons, la Barre d'outils 3D avec 12 boutons, la Barre
d'outils Alignment (Alignement) avec 4 boutons, la Barre d'outils Structures (Supports) avec 5
boutons, la Barre d'outils Sections (Cantons) avec 4 boutons et la Barre d'outils Applications qui
vous permet de démarrer nos programmes optionnels d’analyse de structures de lignes de
transport. La barre d'outils Annotation n’est pas montrée. En positionnant momentanément le
curseur de la souris sur une icône de barre d'outils, une info bulle descriptive s’affichera dans une
petite fenêtre. En positionnant le curseur sur un article de menu ou une icône de barre d'outils, une
mini fenêtre descriptive de cette icône s’affichera dans la barre d'état.
Note importante : Quand vous choisissez un mode graphique particulier ou d'autres fonctions
techniques (D’ingénierie), vous resterez généralement dans ce mode ou cette fonction (par
Panning (Panorama)
Appuyez sur les flèches gauche, droite, en haut ou en bas du clavier ou cliquez sur les flèches de
défilement dans la fenêtre active.
Pour rétablir l’affichage original, choisissez la commande View/ Initial (Affichage/ initial) du menu
principal ou cliquez sur le bouton Init du menu.
Pour rétablir l’affichage précédent, choisissez la commande View/ Previous (Affichage/ précédent)
du menu principal.
Divers
L’option View/ Display Options/ Line Width (Affichage/ options d’affichage/ épaisseur du trait de
visualisation) du menu principal vous permet de changer l'épaisseur de tous les traits de
visualisation en spécifiant le nombre de pixels utilisés dans leur représentation. Le clic sur le bouton
View Background Color (Afficher couleur de fond) dans la boîte de dialogue Preferences
(Préférences) de la Figure 5-4 vous permet de choisir la couleur de fond pour toutes les fenêtres
graphiques. La commande Redraw (Rafraîchir l’affichage) actualise l’affichage lorsque des
éléments supprimés sont toujours affichés.
L'utilisation de la commande File/ Print (Fichier/ imprimer) dans le menu principal permet
d’imprimer l’affichage de la fenêtre active. Vous pouvez utiliser la commande File/ Print preview
(Fichier/ aperçu avant impression) afin de prévisionner les pages individuellement avant leur
impression. Utilisez la commande File/ Export DXF (Fichier/ export DXF) pour exporter l’affichage
de l’écran actif en format DXF.
Dans les affichages de Plan, Profil et Dessins de plans et profils (P&P) vous pouvez mesurer la
distance entre n'importe quels deux points sur l'écran avec la commande View/ Distance Between
Points (Affichage/ distance entre points). Cliquez sur le premier point, traînez ensuite la souris (Son
élastique) au deuxième point. La distance et ses projections sont affichées dans la barre d'état au
bas de l’écran. La commande View/ Distance Between Points (Affichage/ distance entre points)
fonctionne aussi dans les affichages en 3-D à condition que la latitude et la longitude de votre ligne
de vue soient des multiples de 90 degrés.
Le changement de la latitude ou de la longitude de votre ligne de vue est effectué soit en cliquant
sur les boutons Lat +, Lat-, Long+ et Long- sur la barre d'outils, ou en appuyant sur les touches
du clavier Pg up, Pg Dn, End et Home, ou en entrant les valeurs souhaitées dans la boîte de
dialogue 3-D Controls (Contrôle 3-D) ouverte en cliquant sur le bouton du menu Set Rotations
and Scales (Définir les rotations et échelles). Les incréments effectués par chaque clic des boutons
Lat. ou Long. sont définis dans le champ Rotation Increment (Incréments de rotation) de la boîte
3-D Controls (Contrôle 3-D).
Quand vous êtes dans une fenêtre d’affichage de 3-D, vous pouvez cacher l’affichage de n'importe
quelle partie de la ligne qui est situé à l'extérieur d'un secteur identifié. Pour définir un tel secteur,
cliquez sur le bouton Clip view (Réduire l’affichage) et traînez le vers la région que vous voulez
conserver.. Cliquez sur View/ Initial (Affichage initial) pour reprendre l’affichage du modèle entier.
Les commandes View/ Display Options/ Clear markers (Affichage/ Options d'Affichage/ Effacer
les marqueurs) vous permettent d’effacer les marqueurs rouges provisoirement laissés pour
identifier des TIN (Triangulation des points topographiques) choisis pour créer des points de sol à
des emplacements X et Y définis (Section 6.4.5) ou pour afficher les emplacements des distances
les plus courtes entre certains câbles ou entre des câbles et des structures résultant des
commandes Clearance (Distance au sol et aux obstacles) (Sections 11.2.3.2 et 11.2.3.3).
Les commandes View/ Display Options/ Structure numbers (Affichage/ options d'affichage /
numéros de Structures) vous permettent d’afficher le numéro des Structures Structure number)
soit comme un véritable numéro de structure (True structure number) qui est un nombre entier
consécutif commençant avec 1 à l'origine de ligne), ou bien selon le texte contenu dans n'importe
lequel des six champs de commentaires de la boîte de dialogue Structures/ Modify (Structures/
modifier).
Les commandes View/ Display Options/ Profile view structure labels (Affichage/ options
d’affichage/ affichage des désignations des structures sur le profil), ou un menu semblable pour la
vue en plan (Plan view) ou la vue des dessins (Sheets view), ouvrent la boîte de dialogue de la
Figure 5-6 où vous pouvez choisir l’information qui sera affichée au dessus de chaque structure.
Les six chiffres dans la liste de choix du fichier binaire de commentaires de Structure (Structure
comment) vous permettent d’afficher sélectivement (avec 1) ou de cacher (avec 0) n'importe lequel
des six champs de commentaires de la boîte de dialogue Structure/ Modify (Structure/ modifier).
Les champs de commentaires peuvent être utilisés pour des notes de construction, de désignation
de structure, ou tout autre but.
Les commandes View/ Display Options/ Text Position, Orientation and Background (Affichage/
options d’affichage/ position de texte, orientation et arrière-plan) vous offrent un menu d'options
quant à la façon de superposer le texte dans divers affichages d’écran. L'arrière-plan de texte
opaque est choisi pour mettre en évidence le texte affiché sur une photographie sombre ou bitmap.
Quand la commande View/ Display Options/ Show structure - section check bitmaps
(Affichage/ options d’affichage/ afficher les taux de travail des structures/ cantons) est activée, vous
verrez des lettres G en vert (Bon) ou N en rouge (non adéquat) à côté des structures et des câbles.
Un "G" à côté d'une structure indique que sa résistance ou ses balancements d'isolateur à
l'emplacement actuel sont corrects et conformes aux hypothèses. Un "N" indique qu'il y a une
violation des hypothèses. De même un "G" ou "N" à côté d'un câble indiquent que le conducteur
ou le câble de garde du canton correspondant sont conformes ou non aux hypothèses de
conception du câble. Quand l’option Show structure - section check bitmaps (Afficher les taux
de travail des structures/ cantons) est activée, la vérification du canton est effectuée
dynamiquement, c'est-à-dire qu’elle est effectuée
continuellement pendant des cycles de traitement
informatique inactifs et n’entre pas en conflit avec
vos opérations. La vérification dynamique est
présentement seulement appliquée aux structures
Method 1, Method 2, Method 3 (Méthode 1,
Méthode 2 et Méthode 3) (voir Section 8.3 pour les
définitions de Méthodes 1, 2 et 3) pour des raisons
d’optimisation des performances du logiciel.
La commande View/ Display Options/ Inset Fig. 5-6 Profile view labels
structure display (Affichage/ options d'affichage/
affichage de la Figure de la structure) est choisie si vous voulez voir la silhouette de vos modèles
de structure dans tous les affichages de Profil comme indiqué dans la Figure 5-2. On peut afficher
ces silhouettes seulement si la géométrie des structures a été définie dans le fichier de structure
: c'est toujours le cas pour les structures Méthode 4.
Dans toutes les vues, les structures sont affichées avec la couleur que vous choisissez en cliquant
sur le bouton de Structures Color (Couleur des structures). Tous les isolateurs sont affichés avec
la couleur que vous choisissez en cliquant sur le bouton Insulators Color (Couleur d’isolateurs).
Tous les câbles sont affichés comme trait plein, avec tirets ou en pointillé, selon votre sélection
sous Line Type (Type de ligne). Les équations permettant de déterminer si la géométrie affichée
des câbles est soit des caténaires verticale ou balancées (la représentation la plus précise) ou des
paraboles (Représentation approximative qui vous permet de comparer le réglage des câbles par
PLS-CADD avec les méthodes manuelles traditionnelles) selon votre choix dans Curve Type (Type
de courbe). Si vous choisissez Draw all sections (Dessiner tous les cantons) sous la rubrique
Color and line type (Couleur et type de courbe), tous les câbles de la ligne en entier seront
affichés avec la couleur que vous avez choisie en cliquant sur le bouton Sections Color (Couleurs
du canton). Autrement (c’est-à-dire si vous choisissez Draw each section (Dessinez chaque
canton), les câbles de chaque canton seront affichés avec la couleur que vous aurez spécifiée dans
le tiers inférieur de la fenêtre Display (Affichage) de la boîte Section Modify (Modifier canton)
montrée dans la Figure 5-8 que vous atteignez avec la commande Sections/ modify (Cantons/
Modifier).
Si vous choisissez Draw all phases (Dessiner toutes les phases) dans de la boîte de dialogue Line
display options (Options d'affichage de la ligne), tous les câbles seront affichés. Autrement, c'est-
à-dire si vous choisissez Draw only the phase …(Dessiner seulement la phase …), seule la phase
choisie sera visible dans chaque canton. La phase affichée est celle que vous choisissez dans la
partie inférieure droite de la boîte de dialogue Section Modify (Canton/ modifier) (la phase 3 est
choisie dans la boîte de la Figure 5-8). L'option pour montrer seulement une phase (habituellement
celle du bas) est parfois utilisée lors de l’impression des dessins de plans et profils ou afin de
diminuer l’encombrement des affichages et dessins.
Si vous choisissez Display each section at weather case...(Afficher chaque canton selon
l’hypothèse climatique...), tous les câbles (ou le câble désigné par son numéro de phase) de
chaque canton individuel seront affichés selon la condition que vous spécifiez pour le canton
particulier dans la zone Display (Affichage) au bas de la boîte Section modifiy (Modifier canton)
(voir la Figure 5-8). Les câbles sont affichés selon la direction de vent que vous spécifiez dans le
champ wind from (Origine du vent) dans la partie inférieure droite de la boîte. Si vous choisissez
Show selected weather case (Afficher le cas climatique choisi) dans la partie Display (Affichage)
de la boîte de dialogue Section Modify (Modifier canton), vous aurez accès au Catenary constant
Il existe certaines situations (voir la Figure 5-10) où vous construirez des modèles différents de
lignes sur le même alignement. Par exemple, en utilisant la technique d'optimisation décrite dans
la Section 14, vous pouvez obtenir des ouvrages complètement différents faits de supports en bois,
de poteaux d'acier ou de béton sur le même profil. Ou bien vous pouvez comparer la conception
d'une ligne de distribution avant et après l'ajout de nouveaux câbles de communication comme
suite à une étude de maximisation de l'utilisation des emprises. Dans de tels cas, vous pourriez
vouloir superposer ces conceptions pour fins de comparaison. Chaque conception individuelle est
décrite (de façon interne au
logiciel) par le type et
l'emplacement de ses structures
et câbles, ainsi que les conditions
de réglage des câbles. Cette
information, pour chaque
conception individuelle, est
stockée dans un fichier qui a
l'extension.don. Par exemple,
Project1.don, Project2.don et
Project3.don pourraient
représenter des conceptions de
lignes différentes sur le même
terrain du fichier Project.
Une conception sélectionnée peut être supprimée en cliquant sur le bouton Delete (Effacer) dans
la boîte de dialogue Line (Ligne). Elle peut aussi être copiée en cliquant sur le bouton Copy
(Copier) pour être ensuite modifiée et renommée afin de créer une conception supplémentaire
d'une ligne existante.
Il y a plusieurs options qui affectent la façon dont certaines fonctions de terrain sont
affichées. Seules certaines de ces options sont discutées ici. Ces options sont inclues dans
le menu Terrain/ Survey Data Display Options (Terrain/ options d’affichage des données
topographiques). Par exemple, on peut montrer ou cacher les lignes verticales à chaque
point de sol (visibles dans l’affichage Profile (en Profil)) représenté dans le quartier
inférieur droit de la Figure 5-12) en cochant la case Display ground point lines (Afficher les
lignes de points de sol). On peut sélectivement montrer ou cacher les profils de côté
(contre-profils) et les lignes des distances au sol requises. Ces lignes sont affichées dans
la vue de Profil dans le quartier inférieur droit de la Figure 5-12.
La Figure 5-13 montre le Profile 3-d (Profil en 3-D) et les Dessins d’une ligne sur pylônes treillis
que vous pouvez charger de votre disquette d'Exemples comme le fichier Wplt1521.xyz. Cette
Dans l'exemple Wplt1521, les pylônes sont seulement modélisés selon la Méthode 3, ce qui veut
dire que vous n’avez pas besoin du programme TOWER (TOWER, 2000) pour analyser et vérifier
les pylônes. Les coefficients d'influence (matrice unitaire) pour les modèles en Méthode 3 ont été
automatiquement calculés par le programme TOWER à partir d'une description détaillée des
pylônes. Si vous voulez analyser un pylône du profil, choisissez tout simplement le menu
Structures/ Check (Structures/ vérifier), cliquez sur le pylône et voyez les résultats apparaître dans
la boîte de dialogue Structure check en une fraction de seconde. Cliquez sur le bouton Report
(Rapport) de la boîte Structure check pour voir le rapport complet d'analyse. Si vous voulez vérifier
tous les 112 pylônes de la ligne, vous n’avez qu’à choisir la commande Line/ Reports/ Structure
Usage (Ligne/ rapports/ taux de travail des structures).
Avec les modèles de pylône selon la Méthode 4, on peut tout simplement cliquer sur un pylône du
profil pour le faire analyser automatiquement, et ce en moins d’une seconde, avec le programme
de TOWER. Par exemple, nous avons cliqué sur le deuxième pylône dans le carré de droite de la
Figure 5-14 et avons obtenu le taux de travail (en %) de chaque membrure du pylône pour chaque
cas de charge dans la fenêtre de gauche.
Bien que les fichiers de code topographique soient des fichiers ASCII, nous recommandons qu'ils
soient créés et/ ou édités avec la commande Terrain/ Feature Code data/ Edit (Terrain/ Données
de Code topographique/ édition) ou télé déchargés des tables existantes de codes topographiques
avec la commande Terrain/ Feature Code Data/ Load FEA File (Terrain/ Données de Code
topographique/ Charger Fichier de codification topographiques (*.FEA)). Par exemple, après le
chargement du projet de demo.xyz, cliquez sur Terrain/ Feature Code Data/ Edit (Terrain/
Données de Code topographique/ édition). Vous serez d'abord amené à la boîte de dialogue
Required Clearance Voltages (Dégagements requis par tension) (Figure 6-1) où vous pouvez
choisir les tensions (jusqu’à concurrence de cinq) pour lesquelles vous pourrez assigner les
dégagements requis latéralement et au dessus de n'importe quel point au sol ou d'obstacle.
Lorsque vous quittez le dialogue Required Clearance Voltages (Dégagements requis par
tension), vous êtes conduits au dialogue Feature Code (Code topographique) (Figure 6-2) où,
pour chaque code topographique,, vous pouvez choisir : 1) Le numéro du code topographique,, 2)
sa description, 3) un symbole pour afficher des points ayant ce code topographique dans les
affichages de profil, 4) un symbole pour représenter les points ayant ce code topographique dans
les affichages en plan, 5) si un point ayant ce code topographique est un obstacle décrit par sa
hauteur au-dessus du sol, s'il faut dessiner une ligne entre ce point et le sol (Cocher Y (oui) sous
Attach to Ground (Obstacle lié au sol), 6) si un point ayant ce code topographique est un obstacle
Aérien), 7) si un point avec ce code topographique est un point de terrain qui sera utilisé pour
dessiner un profil de terrain (auquel cas vous cocherez yes (oui) sous point is on ground (le
point est au sol) ou un point qui devrait être ignoré en dessinant le profil du terrain (par exemple
le sommet d'un obstacle), 8) les distances
minimales verticales au sol et aux obstacles
exigées au-dessus (et au-dessous pour des
points aériens) des points ayant ce code
topographique et les dégagements horizontaux
minimaux aux côtés de ces points pour les
tensions choisies dans le dialogue précédent et
9) s'il faut afficher dans les vues de profil ou en
plan n'importe lequel des 9 paramètres à
l'emplacement de chaque point ayant ce code
topographique (voir la case à cocher de la Figure
C-1) Feature code labeling (désignation de
code topographique) qui s'ouvre quand vous
cliquez les colonnes de la Table de la Figure 6-2
dans Profile label (désignation du Profil) et Plan
label (désignation du plan). La dernière colonne
de la fenêtre Feature Code (Code
topographique) indique le nombre de points Fig. 6-3 XYZ terrain model
Le choix des numéros des codes topographiques et de leur description est la responsabilité
complète de l'utilisateur. Si vous ne spécifiez aucun code topographique dans votre fichier de
terrain, le nombre 200 sera utilisé par défaut. Le code topographique qui d’habitude définit la ligne
de distance de sécurité au sol (Dégagement) est spécifié dans Terrain/ Feature Code Data/
Ground Clearance Feature Code (Terrain/ Données de Code topographique/ Code topographique
de la distance au sol). Un utilisateur maintient généralement un ou plusieurs fichiers maîtres de
code topographique (ex. Master.fea) qui est réutilisé dans plusieurs projets. En commençant un
nouveau projet, le fichier Master.fea peut être chargé et copié automatiquement dans le fichier
Project.fea au moyen de la commande Terrain/ Feature Code Data/ Load FEA File (Terrain/
Données de Codes topographiques / Charger Fichier de codification topographique (*.FEA)). En
quittant PLS-CADD, et durant l’enregistrement, le fichier de codes topographiques Project.fea est
sauvegardé avec tous les autres fichiers de projet.
Pour ce qui est d’un obstacle décrit par sa hauteur au-dessus d'un point de terrain (Option
d'Obstacle 1) les données comprennent le code topographique d'obstacle, l’identification ou la
description facultative de l’obstacle, les coordonnées globales X, Y, Z du point de sol directement
au-dessous de l'obstacle et la hauteur du sommet d'obstacle au-dessus du sol. Quand vous utilisez
cette option, assurez-vous que YES (oui) est coché dans la colonne Point is on ground (le point
est au sol) du tableau des codes topographiques dans la Figure 6-2.
Pour ce qui est d’un obstacle décrit par ses propres coordonnées (Option d'Obstacle 2) les données
comprennent le code topographique de l'obstacle, son identification (ou description) facultative, les
coordonnées globales X, Y, Z du sommet de l'obstacle et une hauteur d'obstacle zéro. Quand vous
utilisez cette option, assurez-vous que "Non" est coché dans Point is on ground (le point est au
On peut aussi inclure de façon facultative, pour chaque point au sol ou point d'obstacle, les notes
de l'arpenteur qui apparaîtront sur les affichages en plan ou de profil. Les données pour le modèle
topographique XYZ sont contenues dans un fichier ASCII avec une ligne de données pour chaque
point. Le fichier doit avoir l'extension ".xyz" pour être reconnu comme modèle topographique XYZ.
Les détails des données en entrée et des champs d'un fichier XYZ sont décrits dans l'Annexe D.
Un fichier XYZ peut être préparé et édité avec un éditeur de texte ou un logiciel de traitement de
texte selon le format décrit dans l'Annexe D. Il peut aussi être édité avec la commande Terrain/
Edit/ Edit XYZ (Terrain/ Éditer/ Éditer XYZ) aussi décrite dans l'Annexe D, ou mieux encore, il peut
être créé en téléchargeant directement les données topographiques d'un instrument de mesure
électronique qui les aura en mémoire.
Il y a plusieurs outils et techniques disponibles dans PLS-CADD pour l'import et le filtrage des
données XYZ des points de sol. Voir les Sections D.3 et D.4 dans l'Annexe D pour plus de détails.
Avec ces outils et techniques, vous pouvez traiter un très grand nombre de points de sol.
6.3 A l i g n e
ment
L'alignement d'une
ligne doit être défini
avant que n'importe
quelle ingénierie
puisse être
exécutée. Dans la
vue en plan,
l'alignement
consiste en
segments droits de
lignes entre des
points PI (Points
d'Inflexion). Si vous
débutez par un
modèle de terrain
XYZ, l'alignement
est défini dans la
vue en plan en
choisissant les
Fig. 6-5 Alignment 1-8-6 on GRID terrain model
points d’inflexion ou
les points d’angle
(Coins) (voir la Figure 6-4). Ceci n'est pas requis lorsqu’on utilise un modèle de terrain PFL puisque
l'alignement est implicitement décrit. Toutes les fonctions nécessaires pour créer ou éditer un
alignement sont disponibles sous le menu Terrain/ Alignment (Terrain/ alignement) ou en cliquant
sur les boutons appropriés de P.I. dans la barre d'outils.
Dans cette section nous illustrerons beaucoup de concepts avec un modèle de terrain simple
nommé GRID comprenant 13 points XYZ. Cet exemple a la forme d'une pyramide symétrique
comme dans la partie de droite de la Figure 6-5. Il est décrit par le fichier GRID.xyz. Les points 1,
2, 3, 4, 6, 7, 8 et 9 sont à la base de la pyramide et ont l'élévation zéro. Le point 5 est au sommet
avec une élévation de 200 pieds. Les points 10, 11, 12 et 13 sont à une élévation de 100 pieds.
Chargez par exemple le modèle de terrain GRID. Puisqu'aucun alignement n'a encore été défini sur
le terrain de GRID, la vue de profil n'est pas encore disponible. Donc, la seule fenêtre qui contient
une information utile est celle de la vue en plan qui montre les 13 points. L'information sur le terrain
au point le plus rapproché du curseur de la souris apparaît dans la barre d'état inférieure.
Notre but est de créer un alignement qui commence au Point 1, va directement au point 8 et se
termine au Point 6. Lors de ce processus nous allons créer un profil de ligne de centre et quatre
contre-profils comme indiqué dans la partie de gauche de la Figure 6-5. Le processus montré ci-
dessous a été délibérément rendu compliqué afin d’illustrer toutes les commandes d’édition des
P.I.
Cliquez d'abord sur le bouton Add P.I (Point d’inflexion (P.I.) à l’alignement) sur la barre d'outils
(Celui avec est identifié par un signe + en rouge ) pour commencer la création d’un nouvel
alignement. Puis cliquez sur les Points 1, 2, 5 et 6 jusqu'à ce que vous voyiez l'Alignement de GRID
1-2-5-6 de la Figure 6-6. La fonction Ajoutez P.I. peut seulement être utilisé pour ajouter un point
d’inflexion à la fin de l'alignement actuel. Sortez du mode Add P.I. (Point d’inflexion (P.I.) à
l’alignement) en cliquant sur le bouton de droite de la souris. Vous avez maintenant une vue en
plan de votre couloir entier avec cinq lignes bleues le long du couloir. La paire extérieure de lignes
bleues montre le décalage (l’offset) maximal pour la vue de profil et la paire intérieure montre le
décalage (l’offset) maximal pour l’axe du profil du terrain. Les deux largeurs sont choisies dans le
menu Terrain/ Terrain widths (Terrain/ Largeurs du couloir) et sont discutées dans la Section
6.3.2.
Vous pouvez modifier votre couloir en déplaçant, insérant ou supprimant des points d’inflexion. Par
exemple, cliquez sur le bouton Move P.I (Déplacer PI), cliquez et maintenez le bouton de la souris
sur le troisième point d’inflexion (Point 5) et traînez-le jusqu’au point 8. Sortez du mode Move P.I.
(Déplacer PI) en cliquant avec le
bouton de droite de la souris.
Cliquez maintenant sur le bouton
Delete P.I (Effacer PI) puis
cliquez sur le Point 2 afin d’aboutir
à l'alignement dans la Figure 6-7.
Cliquez sur le bouton de droite de
la souris pour quitter le mode
Delete P.I. (Supprimer un point
d’inflexion (P.I.) de l’alignement).
L’axe est défini dans la vue en plan comme un ensemble de segments de lignes droits connectant
les angles d'alignement. Le profil du sol de l’axe est théoriquement l'intersection de plans verticaux
passant par l’axe et le sol. Cependant, parce que les données de terrain sont seulement définies
à des points précis dans le couloir de ligne, des règles sont requises afin de définir comment le
profil sera affiché sur l'écran et sur des dessins. La ligne de profil au sol affichée par PLS-CADD
est une ligne qui joint tous les points au sol situés tous à l’intérieur d’un décalage (Offset) donné de
l’axe. On montre ce décalage (Offset) (MOCGP), dans la Figure 6-8 pour deux largeurs. Les points
sont joints dans l'ordre croissant de stations. Par exemple, si on choisit un MOCGP de 10 pieds,
la ligne de profil passera par tous les points situés à 10 pieds de l’axe. S'il y a une pente
transversale significative (Perpendiculaire à la ligne) le profil de ligne peut paraître dentelé quand
on joint des points d’élévations significativement différents et situés de chaque côté de l’axe. Si la
rugosité (Dentelure) de la ligne de profil n’est pas acceptable, on peut dessiner des contre-profils
(parallèles) séparés comme décrit plus loin dans cette section. Mieux encore, on peut produire une
ligne de centre complémentaire interpolée et des points de contre-profil en utilisant le modèle du
terrain TIN (Triangulation des points topographiques) comme décrit dans la Section 6.4.
Pour illustrer l'effet de choisir différentes valeurs de MOPV de MOCGP sur la ligne de profil qui
correspondent à l'alignement dans la Figure 6-7, ouvrez une vue de profil avec Window/ New
Window/ Profile View (Fenêtre/ Nouvelle Fenêtre/ Affichage de Profil) et affichez les deux fenêtre
des vues en plan et de profil avec la commande Window/ Tile Vertical (Fenêtre/ arranger
verticalement). Votre écran devrait ressembler à la Figure 6-9 pour un MOPV de 50 pieds et un
MOCGP de 10 pieds (les valeurs par défaut). Le profil à gauche de la Figure 6-9 est pour une
proportion d'aspect de 10. Le rapport d’échelle d'une vue de profil active peut être changé avec la
commande View/ Scales../ Profile View Aspect Ratio (Affichage/ Échelles/ rapports d’échelle de
la vue de Profil). Vous remarquez que le profil est plat entre les Points 1 et 8 parce qu'il n'y a aucun
point intermédiaire à l’intérieur du
décalage (Offset) de MOPV entre ces
deux points. Le profil n'est évidemment
pas correct mais est compatible avec la
pénurie de points de sol dans le modèle
topographique XYZ. Vous remarquerez
aussi que les points les plus rapprochés
(Points 10 et 12) ne sont pas visibles dans
la vue de profil parce qu'ils sont à
l'extérieur du MOPV.
Avec la commande Delete P.I. (Supprimer P.I.), vous pouvez cliquer sur une structure à un point
d’inflexion existant et la supprimer de l'alignement, c'est-à-dire en faire une structure d’alignement
sur une ligne droite entre les points d’angle précédent et suivant.
Par exemple, chargez la ligne DEMO en choisissant le fichier Demo.xyz. Arrangez les affichages
en plan et de profil comme indiqué dans la Figure 6-12. Les petits carrés indiquent où les structures
existantes de la ligne sont placées. Des carrés plus grands indiquent des points d’inflexion réels.
Vous devriez être en mesure de voir six points dans le quartier de droite au-dessus de la Structure
No 8. N'importe lequel de ces six points peut être utilisé afin de relocaliser la ligne dans ce quartier.
Si vous voulez dévier la ligne pour que l'alignement passe par le point FICT6 (le point supérieur
droit), sélectionnez la commande Move P.I. (Déplacer P.I.), cliquez sur la Structure No 8 et
traînez-la jusqu’au point FICT6 (Figure 6-13). Cliquez alors sur le bouton de droite de la souris.
Le profil de centre le long de ce nouveau couloir est composé de longs segments de lignes droites
puisque le terrain demo.xyz n'a pas de points dans le MOCGP le long du nouveau couloir entre des
Structures No 5 et 12.
Lorsque que vous avez créé un modèle TIN, vous pouvez facultativement le sauvegarder dans le
fichier Project.tin au moyen de la commande Terrain/ TIN/ Save TIN (Terrain/ TIN/ enregistrer TIN
(Triangulation des points topographiques)) et le recharger en mémoire plus tard avec la commande
Terrain/ TIN/ Load TIN (Terrain/ TIN/ Charger TIN).
Vous pouvez utiliser la commande Terrain/ TIN/ delete TIN (Terrain/ TIN/ supprimer TIN
(Triangulation des points topographiques)) pour supprimer le modèle TIN de la mémoire.
En travaillant sur un ordinateur lent disposant d’une mémoire insuffisante, il pourrait être
avantageux de supprimer le modèle TIN lorsqu'il n'est plus requis (quand l'affichage TIN
et l’obtention de nouveaux profils ne sont plus nécessaires).
L'utilisation de la commande Terrain/ TIN/ Display options (Terrain/ TIN/ options d’affichage)
du menu d'options vous permet de choisir plusieurs options pour visualiser le modèle TIN. Ces
options ne peuvent pas fonctionner si votre carte vidéo n'a pas la capacité d'afficher 256 couleurs
simultanément. On recommande la couleur 16 bits (65536 couleurs simultanées) en cas de
‘Draping bitmaps’.
La Figure 6-16 montre l'effet produit par certaines options choisies dans la boîte/ Display options
Terrain/ TIN/ Display options (Terrain/ TIN/ options d’affichage):
1) Unrendered triangle outlines (silhouettes de triangles non restituées) (Coin supérieur
gauche)
2) Contour lines interval (Intervalle de lignes de niveau) de 5 pieds (Coin supérieur droit)
3) Rendered triangles - Color by elevation, intensity by incidence (Triangles Restitués -
Couleur par élévation, intensité par incidence (Coin inférieur gauche )- la figure originale est en
couleurs bien que la Figure 6-16 soit en noir et blanc)
4) Rendered triangles - Color by bitmap, intensity by bitmap (Triangles Restitués - Couleur
par trame BITMAP, intensité par trame (Coin inféreur droit)- cela exige qu'un dessin en Bitmap soit
attaché à la vue en plan comme décrit dans la Section 6.5).
Cliquez maintenant sur le Terrain/ TIN/ Create interpolated points (Terrain/ TIN/ Créer des points
interpolés), choisissez le chiffre 200 (Point de terrain typique) comme code topographique des
nouveaux points interpolés, demandez de créer des points interpolés aux décalages de -40 pieds,
-20 pieds, 0 pieds, 20 pieds et 40 pieds et demandez de créer ces points interpolés seulement sur
des côtés de triangles plus courts que 1000 pieds et avec un changement d'élévation de moins de
1000 pieds. Vous remarquerez que 57 nouveaux points sont ajoutés au modèle topographique
XYZ. Vous pouvez suivre à la trace ces points avec la souris ou les observer au moyen de la
commande Terrain/ Edit/ Edit XYZ (Terrain/ Édition/ Éditer XYZ. Ces soi-disant points TIN, ayant
la description TINPT, sont placés aux intersections des côtés des triangles et des plans verticaux
passant par l’axe et à des décalages de-40, -20, +20 et 40 pieds de l’axe. Votre terrain XYZ
consiste maintenant en 70 points, à savoir les 13 points originaux plus les 57 points
complémentaires placés dans une bande de 40 pieds de l’axe.
Allez maintenant au dialogue Terrain/ Terrain Widths (Terrain/ Largeurs du couloir) et fixez
MOCGP à 1 pied et MOPV à 50 pieds. Allez au tableau Terrain/ Side Profiles (Terrain/ profil
latéral) et entrez les valeurs comme indiqué dans la Figure 6-17.
Si vous ouvrez une fenêtre de Profil en utilisant le menu Window/ New window/ Profile (Fenêtre/
Nouvelle fenêtre/ Profil), vous verrez à la gauche de la Figure 6-5 l’axe et les profils de côté
(contre-profils) affichés selon leur code de couleurs. Ceux-ci constituent une ligne de centre et des
profils de côté (contre-profils) précis pour le terrain grid.xyz. Ils sont certainement meilleurs que
ceux montrés dans les Figures 6-9 et 6-10.
Une ligne de crête ou une chaîne de ligne de crête consiste en segments de lignes de crête (ou de
crête). Chaque segment est une ligne droite ayant deux extrémités connues. Les coordonnées
globales X, Y et Z des deux points d’extrémités d’une ligne de crête permettent de la définir
parfaitement en 3-D. Toutes les données de lignes de crête connexes à un projet donné sont
incluses dans un fichier ASCII avec une ligne de saisie pour chaque segment de ligne de crête
comme décrit dans l'Annexe D. Ce fichier doit avoir l'extension ".brk" pour être reconnu comme
contenant l'information relative aux lignes de crête. Un fichier de lignes de crête est identifié comme
un fichier *.BRK. Les segments de lignes de crête qui ont un point commun font partie de la même
chaîne de lignes de crête. En enregistrant un modèle de projet, toutes les lignes de crête connexes
au projet sont sauvegardées dans le fichier nommé Project.brk.
Plusieurs options sont disponibles pour définir/ éditer les lignes de crête :
1) Terrain/ Break Lines/ Import Break Lines from DXF Attachment (Terrain/ Lignes de
crête/ importer lignes de crête du fichier DXF rattaché) pour créer des lignes de crête à partir des
données d’un fichier DXF rattaché au projet. Puisque la plupart des logiciels de modélisation de
terrain peuvent exporter leurs lignes de crête en format DXF, il s’agit donc d’une façon très rapide
et facile d’importer leurs lignes de crête.
2) Terrain/ Break Lines/ Import Break Lines from SiteWorks File (Terrain/ Lignes de crête/
importer des lignes de crête des fichiers de travaux de type SiteWorks ®) pour lire des points d'un
fichier SiteWorks ®. Le format de ce fichier est décrit dans la boîte de dialogue qui apparaît quand
cette option est choisie du menu.
3) Terrain/ Break Lines/ Load BRK File (Terrain/ Lignes de crête/ Charger le Fichier de
lignes de crêtes (*.BRK)) pour charger un fichier de ligne de crête créé séparément. Voir l'Annexe
D pour des détails sur le format de fichier.
4) Les commandes Add or Delete Break Line (Ajouter ou Supprimer une ligne de crête) sous
le menu Terrain/ Break Lines (Terrain/ lignes de crête) permettent d’ajouter ou de supprimer des
lignes de crête en mode interactif. La commande Add Break Line (Ajouter ligne de crête) tentera
de faire coïncider la ligne avec le point XYZ le plus proche. Vous devrez donc créer des points XYZ
pour vos points d’extrémités de la ligne de crête s'ils n'existent pas déjà. Pour créer une chaîne de
lignes de crête vous n'avez besoin que de cliquer sur des points XYZ dans l'ordre où vous voulez
les connecter. Terminer une chaîne pour en commencer une nouvelle se fait simplement par la
touche Enter (Entrée) du clavier. Par exemple, pour créer deux chaînes de lignes de crête, utilisez
le menu Add (Ajouter) comme suit : Cliquez sur le point XYZ à l'origine de la première chaîne de
ligne de crête, cliquez successivement sur chaque fin de ses segments adjacents et terminez la
séquence en appuyant sur la touche Enter (Entrée). Cliquez alors sur l'origine de la deuxième
chaîne, cliquez successivement sur les fins de chacun de ses segments propres et appuyez sur
Enter (Entrer). Ensuite, cliquez sur le bouton de droite de la souris pour sortir de la fonction Add
Break Line (Ajouter une ligne de crête).
La Figure 6-21 affiche le modèle TIN du terrain de la Figure 6-20, dont l’axe est précisé et les profils
de côté (contre-
profils) ont été
générés.
Cette section traite principalement des fichiers rattachés aux affichages en plan. Le rattachement
de ces fichiers aux affichages à la vue en plan et profil sont discutés plus en détail dans les
Sections 6.8 et 13.2.2.
Les fichiers rattachés (ou images superposées du type DXF ou BITMAPS) n'apparaissent pas
correctement dans des affichages de 3-D parce qu'ils ne contiennent généralement pas des
données d'élévation. Par exemple, le dessin DXF dans la Figure 6-23 est affiché à une élévation
zéro tandis que la ligne elle-même est affichée à une élévation
correcte. Si le fichier DXF disposait de l'information relative aux
élévations, ce fichier serait affiché à la bonne élévation.
Lorsqu’un dessin du type DXF est rattaché pour la première fois, vous êtes amené directement
à la boîte de dialogue DXF Overlay Options (Options de superposition de dessin DXF). Si un
dessin DXF a déjà été rattaché à un projet PLS-CADD, vous pouvez vous rendre à la boîte DXF
Overlay Options (Options de superposition de DXF) en cliquant sur le bouton Options au bas de
la boîte File Attachments (Rattachement de fichiers) (Figure 6-24).
La boîte de dialogue DXF Overlay Options (Options de superposition de fichier DXF) vous permet
de choisir : 1) si votre fichier rattaché devrait être superposé aux affichages en Plan ou en Profil,
2) quelles unités ont été utilisées pour produire les données DXF et 3) quelles couches du dessin
de DXF devraient être affichées. Quand vous validez (OK) la boîte de dialogue DXF Overlay
Options (Options de superposition de fichier DXF), vous êtes dirigé vers le tableau DXF Advanced
Transformations (Transformations DXF avancées).
Lorsque rattachées à une vue en plan, des images tramées (Raster image) sont rattachées de
la même manière que les fichiers DXF sauf que vous serez amené à la boîte de dialogue Bitmap
Options (Options de trame (Bitmap) (Figure 6-26). La boîte Bitmap Options (Options bitmaps)
vous laisse choisir : 1) s'il faut superposer cette image au dessin du Plan, du Profil ou aux dessins
de plans et profils, 2) les coordonnées X, Y et de Z du coin supérieur gauche de la Figure, 3) la
largeur et la hauteur de la Figure dans les unités utilisées pour la topographie, et l'angle de rotation
autour du coin supérieur gauche de la Figure.
Dans certains cas les valeurs des coordonnées du coin supérieur gauche du Bitmap, la hauteur
et la largeur du Bitmap, ainsi que l'angle de rotation du Bitmap peuvent être déterminés
automatiquement. Un tel cas survient lorsque vous attachez une feuille de plans et profils numérisée
comme décrit dans la Section 6.8. Dans un tel cas les ajustements requis sont calculés
automatiquement comme faisant partie du processus de calibrage. Une autre situation où PLS-
CADD calcule lui-même ces valeurs est quand vous travaillez avec une photographie aérienne et
des fichiers du type ‘TIFF world file’. Si PLS-CADD détecte qu'un fichier TIFF de ce genre est
rattaché au lieu d'un fichier BMP, il essayera alors de lire ce fichier et décidera automatiquement
de toutes les valeurs requises . Les fichiers du type ‘TIFF world file’ sont identifiés par les
extensions ".TFW" ou ".BFW".
Par défaut (Ce qui pourrait être ignoré avec la touche de menu F1), on ne montre pas d'images
Bitamp (Raster image) dans des affichages de 3-D puisqu'elles sont en soi bi-dimensionnelles, la
coordonnée Z de chaque pixel étant inconnue.
Si l'option Hide (Cacher) dans la Figure 6-24 est choisie pour un Bitmap quand le projet est
sauvegardé, ce Bitmap caché ne sera pas chargé en mémoire lorsque le projet sera rouvert, bien
qu'il sera toujours listé dans la boîte de dialogue Attachment manager (Gestion des
attachements). Le Bitmap sera seulement chargé dans la mémoire lorsque vous changerez l'option
à Show (Montrer). Note importante : Étant donné qu’une image Bitmap occupe des espaces
importants de mémoire, l'utilisation judicieuse des options Hide (Cacher) et Show (Montrer) vous
permet de gérer des cas où il n'est pas faisable que tous les Bitmaps résident en mémoire
simultanément.
Les données d’un point de sol dans un modèle topographique PFL comprennent le code
topographique,, une description facultative (étiquette), la station du point, son décalage (Offset) et
son élévation, l'angle en ligne à l'emplacement du point (si le point est situé sur l’axe) et une hauteur
d'obstacle zéro.
Pour ce qui est d’un obstacle décrit par sa hauteur au-dessus d'un point de terrain (Option
d'Obstacle 1), les données comprennent le code topographique de l’obstacle, une description
facultative, la station, le décalage et l'élévation du point de terrain directement au-dessous de
l'obstacle, l'angle en ligne au point de terrain (si sur l’axe) et la hauteur de l'obstacle au-dessus du
sol. Quand vous utilisez cette option, assurez-vous que le mot yes (oui) est coché dans la colonne
Point is on Ground (Point est au sol) dans le tableau des données de codes topographiques de
terrain de la Figure 6-2.
Pour ce qui est d’un obstacle décrit par ses coordonnées propres (Option d'Obstacle 2), les
données comprennent le code topographique d'obstacle, une description facultative, sa station, le
décalage et l'élévation du sommet de l'obstacle, un angle en ligne zéro et une hauteur d'obstacle
zéro. Quand vous utilisez cette option, assurez-vous que "Non" est coché dans Point is on Ground
(Point est au sol) dans la colonne du tableau des données de codes topographiques de terrain de
la Figure 6-2, sinon vous pourriez voir l’axe de terrain et quelques profils de côté (contre-profils)
passer par le sommet de vos obstacles dans les affichages de profil.
On peut inclure pour chaque point au sol ou d'obstacle les notes facultatives de l'arpenteur à être
inscrites sur les affichages en plan ou de profil. Les données pour le modèle topographique PFL
sont contenues dans un fichier ASCII avec une ligne de saisie pour chaque point. Ce fichier doit
avoir l'extension ".pfl" pour être reconnu comme un modèle topographique PFL. Les détails relatifs
aux lignes de saisie et champs d'un fichier PFL sont décrits dans l'Annexe E. Les données des
Un fichier PFL peut être préparé avec un logiciel de traitement de texte selon le format décrit dans
l'Annexe E, édité avec la commande Terrain/ Edit/ Edit PFL (Terrain/ Éditer / éditer PFL) aussi
décrite dans l'Annexe E, ou créé automatiquement après la définition d'un alignement comme décrit
dans la Section 6.3.2.
Les stations dans un fichier PFL devraient être de "vraies stations". Elles ne peuvent pas être des
"stations d'équation" semblables à celles décrites dans la Section 6.10.
On ne recommande généralement pas d'utiliser des dessins déjà existants comme modèles pour
bâtir les modèles des vieilles lignes à cause de l'accumulation potentielle d'erreurs à chaque étape
du processus. Les relevés topographiques originaux peuvent avoir été imprécis. La nature du terrain
en dessous et aux alentours de la ligne peut avoir changé au cours des années, de même que les
positions et emplacements des points d’accrochage des conducteurs, tels que construits, peuvent
ne pas être bien reflétés par le dessin. Les courbes de caténaires montrant les positions des
conducteurs à une certaine température peuvent avoir été basées sur des suppositions imprécises
ne reflétant pas les conditions réelles de réglage ou les effets de fluage. Ces courbes peuvent avoir
été tracées avec des gabarits non conformes aux portées équivalentes réelles dans le canton. Le
processus de numérisation lui-même peut aussi être la source de certaines erreurs à cause de
l’épaisseur des traits du dessin et la précision des emplacements de curseur générés par le clic de
la souris.
On vous demandera d'abord de cliquer à gauche et à droite d'une ligne entre des stations (Les
Points B et C dans la Figure 6-28) et inscrire les valeurs correspondantes aux vraies stations de
ces deux points si l’option Equation stations (équations de stations ou de chaînage) est choisie
dans la partie Station displayed (Affichage des stations) du menu preferences (Préférences) de
la Figure 5-4. Vous pouvez entrer les équations des deux points si : 1) les Équations des Stations
sont choisies dans la boîte de dialogue de Préférences et 2) des liens clairs et sans équivoque entre
les vraies stations et les équations des stations ont déjà été définis dans la table d’Équations de
Stations (voir la Section 6.11). Une ligne de station est n'importe quelle ligne parallèle à l'axe de
station du dessin, c'est-à-dire que la ligne entre B et C devrait avoir la même élévation. La ligne de
station ne doit pas nécessairement coïncider physiquement avec la ligne de stations identifiée. Afin
d’améliorer la précision du dessin, les points B et C devraient être choisis aussi distants que
possible l'un de l'autre. Le programme utilisera l'information que vous entrez pour les points B et C
afin de : 1) Faire une rotation du dessin pour que la ligne BC soit parallèle à l'axe des station dans
la vue de profil et 2) calibrer le dessin afin de correspondre aux échelles utilisées pour afficher les
points de sol dans la vue de profil. Si la rotation requise est minimale, on vous donnera le choix de
l’ignorer pour réduire le temps de mise à jour du dessin.
On vous demandera ensuite de cliquer sur la limite inférieure et sur la limite supérieure d'une ligne
d'élévation (les Points D et E dans la Figure 6-28) et saisir les élévations de ces deux points. Une
ligne d'élévation est n'importe quelle ligne parallèle à l'axe d'élévation (Ordonnées) du dessin, ce
qui signifie que D et E devraient avoir la même station. Pour améliorer l'exactitude, choisissez des
Vous pouvez répartir automatiquement des structures et tenter de faire coïncider leurs points
d’accrochage de conducteurs aux points PFL comme il est décrit dans la Section 10.2.5.2.
Avec un modèle topographique XYZ vous pouvez mieux visualiser le terrain. Une surface de terrain
triangulée (TIN) peut être développée et utilisée pour le rendu de couleur et l'affichage automatique
des lignes de niveau. Les cartes et des images bitmaps peuvent facilement être superposés à la
vue en plan. Des images numérisées peuvent être projetées sur la surface TIN pour un rendu
réaliste (Style photo) du terrain en 3-D.
Avec un modèle topographique XYZ, vous pouvez faire référence aux emplacements de toutes vos
structures avec le même système de coordonnées utilisé pour la gestion de votre ligne (GIS, bases
de données, etc.). Vous pouvez intégrer le modèle de PLS-CADD à d'autres outils de gestion
utilisés par votre société.
Même si nous recommandons fortement l'utilisation du modèle topographique XYZ plutôt qu’un
PFL, il est important de comprendre que les deux modèles ne sont que des façons différentes de
visualiser le même terrain en 3-D ainsi que les données de l'alignement. Il vous est en fait,
possible de convertir un modèle topographique XYZ en modèle topographique PFL ou convertir un
modèle topographique PFL en modèle topographique XYZ comme décrit ci-dessous.
Les profils de côté (contre-profils) sont visibles là où des points de sol existent à l’intérieur de la
bande définie par la distance de décalage du contre-profil et sa tolérance indiquée. Par exemple,
le terrain de la ligne Demo montrée dans la Figure 6-31 a des points d’arpentage dans la bande
des contre-profils entre les structures *6 et *8. Il y a des pentes significatives perpendiculairement
au profil dans cette région. Les contre-profils ne sont pas visibles ailleurs soit parce que : 1) il n'y
a aucun point topographique à l’intérieur des décalages désignés, ou 2) les points à l’intérieur des
décalages sont trop distants par rapport à la séparation maximale définie.
Si un obstacle est désigné " Obstacle Aérien" dans le tableau des codes de la Figure 6-2, le
dégagement vertical requis est montré avec deux barres verticales situées au dessus et en dessous
de l'obstacle.
Vous pouvez aussi définir ou supprimer les zones de coût spéciales ou interdites et ce
graphiquement avec la commande Structures/ Automatic Spotting/ Spotting Constraints/ Add
(Graphical) or Delete(Graphical) (Structures/ Répartition automatique/ contraintes de répartition
de Contraintes/ Ajouter (Graphiquement) ou Supprimer (Graphiquement)).
En sauvegardant un projet, les contraintes de répartition et leurs stations sont sauvegardées dans
le fichier Project.con.
Une "Vraie station" est définie comme la distance totale mesurée à partir du premier P.I. dans
l'alignement à laquelle est ajoutée la valeur de la station désignée comme premier P.I. La valeur de
la station du premier point d’inflexion peut être changée de la valeur par défaut zéro à n'importe
quelle valeur avec la commande Terrain/ Edit/ Edit Origin (Terrain/ Édition/ Éditer origine).
"L'équation de station" est définie comme étant la distance relative mesurée soit devant ou derrière
un point arbitraire le long de l'alignement. À la différence des "Vraies stations", les équations de
station (ou équations de chaînage) ne sont pas continues. Par exemple, ouvrez la ligne DEMO et
, au moyen de la commande Terrain/ Station Equations (Terrain/ des Équations de Station),
entrez les données requises dans la boîte d'insertion de la Figure 6-33. Les "Équations des
stations" des points avec de "Vraies stations" entre 1000 et 2000 diminueront de 5000 à 4000 le
long de l'alignement et les "Équations des stations" avec des points de "Vraies stations" plus grands
que 2000 augmenteront de 15000. Le changement sera effectif immédiatement dans tous les
affichages de Profil et dans la partie du profil des dessins de plans et profils (voir la Figure 6-33).
Des lignes verticales rouges s'étendant du bas de l'écran à la ligne de terrain indiquent des
emplacements d'équation de station.
Les stations affichées dans la barre d'état, les dessins de plans et profils, la boîte Terrain info (Info
sur le Terrain) ou dans n'importe quel rapport produit par le logiciel peuvent être soit des " Vraies
stations" ou des "Équations de station" selon votre sélection dans le menu File/ Preferences
(Fichier / Préférences).
7.1 Généralités
Les hypothèses de calcul (critères de conception) des lignes à haute tension diffèrent souvent dans
divers pays et même entre les différentes sociétés d’un même pays. Ces critères évoluent aussi
avec le temps. Cependant, malgré des différences dans les valeurs numériques particulières, il y
a beaucoup de ressemblances dans les combinaisons de cas de charges. Quand nous avons
développé PLS-CADD, nous avons construit dans le programme des fonctions très générales de
vérification de conception qui pourraient facilement s'appliquer à une large variété de pratiques de
conception couvrant une gamme allant de critères très simples pour des lignes de distribution
jusqu’aux processus les plus complexes pour des lignes à très haute tension. Nous avons aussi
fourni un cadre dans lequel certaines techniques de conception à base de fiabilité récemment
proposées (ASCE, 1991; ASCE, 2002; CENELEC 2000; IEC 2000) pourraient être utilisées. Un
effort particulier a été mis en œuvre dans ce document pour décrire entièrement les suppositions
sous-jacentes aux calculs de conception, afin que l'utilisateur puisse déterminer si celles-ci
s'appliquent à sa situation particulière. Les critères de conception doivent être définis avant de
procéder à l’étape subséquente de conception d'un projet avec PLS-CADD. Ceci est fait en créant
ou en éditant le fichier de critères Project.cri avec les différents menus Criteria (Critères ou
hypothèses) ou en ouvrant un fichier maître existant de critères, appelons-le Master1.cri, avec la
commande Criteria/ Load CRI (Critères/ Charger Fichier d’hypothèses CRI). Chaque fois qu'un
projet PLS-CADD est sauvegardé, ses critères sont sauvegardés dans le fichier Project.cri (même
si les critères étaient initialement importés d'un autre fichier de critères, comme par exemple
Master1.cri). Tous les fichiers critères (hypothèses) de PLS-CADD ont l'extension ".cri".
Cette méthode est de loin la plus pratique et elle est applicable à la majorité des situations
rencontrées en conception de ligne. Elle devrait être utilisée dans toutes les situations de
conception préliminaires. C'est ce que vous utiliserez dans plus de 99 % du temps. Cette méthode
est bien compatible avec les charges de conception statutaires (administratives) qui sont
généralement appliquées de façon uniforme sur un canton.
Suppositions :
1) L'analyse implique un seul câble, dans une ou plusieurs portées, entre deux ancrages, c'est-à-
dire qu’il est présumé qu'il n'y a aucune interaction entre ce câble et les autres phases du même
circuit électrique ou avec les autres circuits.
2) La composante horizontale de tension le long du câble dans toutes les portées du canton entre
les ancrages est constante, c'est-à-dire que tous les supports intermédiaires sont présumés être
parfaitement flexibles dans la direction longitudinale et que les chaînes d’isolateurs restent
verticales après un changement d’état du câble. Cela ne peut pas être très précis dans le cas
d'isolateurs rigides en porte-à-faux et d’isolateurs de suspension courts soumis à de fortes charges
verticales. Cette hypothèse est habituellement considérée suffisamment précise en tenant compte
de toutes les autres incertitudes et approximations associées à la conception des lignes. Un rapport
récent d'IEEE (Limitations of the Ruling Span Methods for Overhead Conductors at High
Temperature), (soit : Limitations de la Méthode de Portée équivalente pour des Conducteurs
Aériens exploités à Haute Température) couvre certaines particularités de cette question (IEEE,
1997). Le Guide d'IEEE ‘Guide for Determining the Effects of High Temperature Operation on
Conductors (IEEE, 2002) (Détermination des Effets d’une exploitation à Haute Température sur les
Conducteurs (IEEE, 2002)’ mentionne aussi des problèmes potentiels avec la supposition de portée
équivalente lors du calcul des flèches à très haute température.
Limitations :
1) Toutes les portées doivent être soumises au même chargement, c'est-à-dire ce niveau de
modélisation n'est pas capable d'analyser des situations avec des épaisseurs différentes de givre
dans diverses portées.
2) Il n'y a aucune façon d'étudier l'effet de la redistribution du mou dans le câble en raison du
déplacement d'un point d’accrochage du conducteur ou du retrait/ addition d’une certaine longueur
de câble dans une portée.
3) Il n'y a aucune façon de représenter des déplacements de support dans un système où il y a une
longueur fixe de câble, par exemple hausser une structure sans régler à nouveau les câbles.
Suppositions :
1) Comme avec le Niveau 1, l'analyse implique un seul câble à la fois entre deux ancrages, c'est-à-
dire il est présumé qu'il n'y a aucune interaction entre ce câble et autres d'autres phases.
2) Un modèle précis, par éléments finis, du câble dans toutes les portées entre des ancrages est
utilisé. Ce modèle est présumé être en équilibre longitudinal (c’est-à-dire la composante horizontale
de la tension est supposée être la même dans toutes les portées) selon la condition spécifiée de
réglage, c'est-à-dire en fonction une hypothèse climatique donnée et une condition de câble ou
longueur initiale (câble non étiré) peuvent être spécifiées. La tension, la suspension et des
isolateurs en 2 parties sont modélisés comme éléments structuraux. Des points d’accrochage à
l’extrémité des isolateurs en porte-à-faux et aux extrémités des structures de tension, la suspension
et les isolateurs à deux parties sont présumés fixes dans la direction verticale, mais peuvent se
déplacer dans les directions transversales et longitudinales comme il est indiqué dans la Figure 7.1-
1. Les mouvements transversaux et longitudinaux des points d’accrochage (TD et LD dans la
Figure 7.1-1) dépendent des hypothèses de flexibilité (ou des rigidités) transversale et longitudinale.
Avec des flexibilités nulles, les supports sont évidemment fixes. On trouvera plus d'information sur
ce sujet dans l'Annexe N.
3) Lors que les tensions dans toutes les portées du canton sont déterminées (à la différence
du Niveau 1, vous obtiendrez des tensions différentes dans des portées différentes), les charges
de conception correspondantes sont calculées en utilisant les mêmes procédures utilisées avec le
Niveau 1.
Limitations :
Avec le Niveau 2, vous pouvez appliquer des charges variables dans différentes portées (givre
dissymétrique, câble rompu, etc.). Vous pouvez aussi répartir à nouveau le mou entre les portées
et vous pouvez déplacer des points d’accrochage. Cependant :
2) Dans le cas d'isolateurs rigides (en porte-à-faux), il est difficile de connaître la valeur de rigidité
longitudinale qui devrait être utilisée.
La matrice de flexibilité d’une structure est calculée automatiquement par nos programmes PLS-
POLE et TOWER pour les
structures Méthode 4 (la Méthode 4
des structures est discutée dans la
Section 8.3.4). Par conséquent, il
n'y a a u c u n e c o m pl exi té
supplémentaire requise si vous
utilisez les structures Méthode 4. La
matrice de flexibilité contient les
coefficients de flexibilité.
Considérez deux points
d’accrochage d'un isolateur, I et J,
comme indiqué dans la Figure 7.1-
2. Ces points peuvent
arbitrairement être situés dans
l'espace, par exemple "I" pourrait
être un point d’accrochage de câble
de garde et "J" le point
d’accrochage au support de
l'isolateur supportant la phase
inférieure gauche d’un pylône Fig. 7.1-2 Structure flexibility coefficients
double circuit. Si une force
longitudinale unitaire est appliquée au point I, le déplacement longitudinal correspondant au point
J est le coefficient de flexibilité FJ, I. Pour un support de ligne de transport avec N points
d’accrochage, la matrice symétrique NxN qui comprend tous les coefficients FI, J est appelée la
matrice de flexibilité longitudinale du support. Si, au lieu de vous limiter aux charges longitudinales
et des déplacements longitudinaux comme indiqué dans la Figure 7.1-2, vous considérez des
charges unitaires tant transversales que longitudinales et leurs déplacements correspondants, vous
obtenez une matrice de flexibilité de taille 2N x 2N. C'est en fait la matrice de flexibilité utilisée par
PLS-CADD à chaque emplacement de structure lorsque le système de câble est modélisé selon
le Niveau 3.
Suppositions et limitations :
Si une structure d'arrêt (d’ancrage) est vérifiée pour des charges ou fait partie d'un canton pour
lequel les tensions dans les câbles sont calculées, sa matrice de flexibilité, si disponible, est prise
en compte. Il est alors présumé que les structures d’arrêt situées immédiatement à sa gauche et
à sa droite sont complètement fixes.
1) L'interaction entre les câbles est modélisée par la matrice de flexibilité de la structure qui est en
soi linéaire. On ne peut donc ainsi tenir compte des effets non-linéaires (P-D) de poteaux
extrêmement flexibles et des portiques (qui peuvent parfois représenter 10 à 20% des contraintes).
Les supports haubanés, qui sont aussi fortement non linéaires, peuvent afficher un comportement
quelque peu inexact.
2) On ne peut tenir compte de l'effet sur l'équilibre du système de la charge de vent directement
appliquée aux structures.
automatiquement à partir des modèles d'éléments finis individuels de tous les supports et câbles
connectés. Cette méthode exige que vous utilisiez des structures Méthode 4. Par exemple, un
modèle simple des six premières portées de la ligne montrée dans la Figure 7.1.-3 comprenait cinq
modèles de portiques de bois en H flexibles et précis. Ce modèle a été utilisé pour étudier le
système en conditions de haute température et de charge de givre dissymétrique.
Suppositions :
Un modèle du Niveau 4 contient peu de suppositions limitatives à moins que le vent ne soit
impliqué. Le modèle d'éléments finis représente un modèle de votre ligne aussi précis que faire
se peut . Il y a une interaction complète entre les câbles grâce au comportement précis des
supports, y compris leur comportement non linéaire.
Limitations :
1) Vous serez rarement capable de justifier l’effort requit, tout de même assez important, pour
préparer et exécuter un modèle complet de système. Le logiciel peut prendre plusieurs minutes pour
analyser un seul cas de charge.
2) Certains codes et pratiques de conception exigent que vous appliquiez des facteurs de
surcharge aux réactions des câbles afin de calculer les supports (voir la Section 7.3.12.3). Il Voilà
une situation impossible à modéliser avec le modèle de Niveau 4 puisque les structures répondront
toujours aux charges non majorées transmises par les câbles auxquels elles sont connectées alors
que votre code peut dicter que vous analysiez et vérifiez la résistance de ces structures avec les
charges majorées.
3) Bien qu’il soit possible d’appliquer un vent uniforme à un modèle complet (même direction de
vitesse globale soufflant sur chaque portée d'un modèle ayant plusieurs portées), cela n'est guère
réaliste. En fait, nous ne saurons jamais quel serait le vent approprié ou même le vent prescrit par
les arrêtés techniques avec ses facteurs de rafale à appliquer simultanément à tous les câbles et
des structures.
En unités anglaises : Q = 0,00256 La pression est en "psf" (Pound per square foot, soit livre par
pieds carré)
En Unités SI : Q = 0,6125 La pression est en "Pa" et W est en "m/ s"
Pour des lignes dont les conducteurs sont Fig. 7.2-1 Wind profiles
situés à une hauteur différente de la hauteur
de référence de 10m, plusieurs normes et critères exigent que vous augmentiez la vitesse de vent
avec la hauteur. Donc, à la hauteur "z" au-dessus du sol vous devriez utiliser une vitesse de vent,
Wz, qui est plus élevée que la valeur de référence W.
Il y a deux méthodes pour tenir compte de l'augmentation de la vitesse de vent avec la hauteur
lorsque requis. Avec la première méthode, vous augmentez simplement la valeur saisie pour le vent
de référence. Cela est acceptable pour des lignes avec une hauteur relativement uniforme, par
exemple des lignes en terrain plat avec des supports et des portées semblables tout au long de la
ligne. Par exemple, vous pourriez utiliser un jeu de critères pour les lignes 69 kV sur poteaux en
bois ayant une faible hauteur avec un vent de référence de 70 km/ h et un autre pour les lignes plus
Le calcul de la pression en fonction de la vitesse de vent à une hauteur z est calculée par :
Pour l'ajustement automatique de la vitesse de vent avec la hauteur, une hauteur effective z doit
être présumée. Les suppositions dans les Sections 7.2.1.1.1 à 7.2.1.1.3 sont utilisées dans PLS-
CADD.
La charge de vent sur chaque support est appliquée comme une pression uniforme basée sur la
vitesse de vent à une hauteur effective égale à 2/ 3 la hauteur totale du support au dessus du sol.
7.2.1.1.2 Hauteur effective pour tous les câbles d'un canton (dans le but d'afficher le
canton et effectuer les calculs des distances au sol et aux obstacles)
Avec la modélisation du Niveau 1, la vitesse de vent qui est utilisée pour déterminer la réaction au
vent d'un canton entier (le jeu de câbles entre les ancrages) est présumée uniforme sur la longueur
entière du canton et est basée sur la hauteur moyenne au-dessus du sol de tous les points
d’accrochage dans le canton. Donc, pour un jeu avec trois phases et vingt et une portées, la hauteur
effective est la hauteur moyenne de soixante-trois points d’accrochage. Cette vitesse de vent est
utilisée pour déterminer la position en 3-D des câbles dans des conditions de vent et pour tous les
calculs de flèche-tension.
Avec la modélisation du Niveau 2, Niveau 3 ou Niveau 4, la vitesse de vent utilisée pour déterminer
la réponse d'un canton entier (le jeu de câbles entre les ancrages) est calculée séparément pour
chaque câble de chaque portée et est basée sur la hauteur moyenne de ses deux points
d’accrochage.
7.2.1.1.3 La hauteur effective pour un câble unique dans une seule portée (dans le but
de déterminer les réactions aux extrémités de la portée dues au vent)
Pour tous les niveaux de modélisation, la vitesse de vent soufflant sur un câble dans une portée est
basée sur la hauteur moyenne au-dessus du sol de ses deux points d’accrochage. Cette vitesse
de vent est utilisée pour déterminer les charges aux points d’accrochage au support et l'oscillation
(rotation) de l'isolateur. Cet aspect est discuté plus en détail dans les sections suivantes.
Note Importante : dans PLS-CADD un coefficient de traînée par défaut CDc = 1 est présumé pour
tous les câbles. Donc, si vous voulez utiliser une valeur différente de 1,0 et si vous saisissez la
valeur du facteur de réponse de rafale GRF manuellement, vous pouvez ajuster le facteur de rafale
par cette valeur.
Théoriquement, et selon beaucoup de spécifications (ASCE, 1991; ASCE, 2002; CENELEC, 2000;
IEC, 2000; NESC, 2002; etc.), le facteur de rafale de câble GRFc dépend de la hauteur effective
de câble, la longueur de la portée et la période de mesure utilisée dans la définition du vent de
référence. Dans PLS-CADD, GRFc peut être saisi manuellement ou peut être calculé
automatiquement. De même, vous pouvez avoir un certain contrôle sur l'angle d'incidence de vent
WA ou bien il peut être choisi automatiquement. Il est donc important de bien comprendre ce que
le programme fait en ce qui concerne GRFc et WA.
L'option la plus simple et la plus souhaitable pour des lignes à moyenne tension (MT) est d’entrer
manuellement une seule valeur pour GRFc. Ce faisant, cette valeur sera appliquée au calcul de
UH pour tous les câbles de votre ligne, indépendamment de leur hauteur effective et longueur de
portée. Par exemple, pour une ligne en terrain plat avec des structures et des portées semblables,
vous pourriez spécifier une valeur simple GRFc = 1 si votre vent de référence est le ‘Fastest Mile
Wind’ ou le vent moyen sur 1 minute. Vous pourriez spécifier une valeur plus petite, ex. GRFc = 0.8,
si votre vent de référence est un vent instantané de 3 s. L'option manuelle est celle à utiliser si vos
critères de conception exigent l’utilisation d’une pression de vent unique, ex. 20 psf (lbs/ pi2) ou bien
800 Pa à être appliquée à tous les conducteurs. Dans ces cas, la pression est saisie en input et le
facteur de rafale est mis égal à un.
7.2.1.2.1 Hypothèses pour calculer la charge de vent sur toutes les portées d'un
câble dans un canton simple, UHTS, dans le but d'afficher le canton
et effectuer les calculs des distances au sol et aux obstacles
Avec la modélisation du Niveau 1, quand un canton est affiché en 3-D pour une hypothèse
climatique particulière ou quand les calculs des distances au sol et aux obstacles géométriques sont
faits, la même charge par unité de longueur UHTS est présumée sur tous les câbles de toutes les
portées qui composent le canton, indépendamment de leurs longueurs et orientations. Pour le calcul
de UHTS, le vent est présumé perpendiculaire à chaque portée (c’est-à-dire. WA = 0 ou 180 degrés)
et une valeur unique de GRFc est utilisée. GRFc est basé sur la hauteur effective décrite dans la
Section 7.2.1.1.2 et la portée équivalente du canton (voir Section I.1 pour la définition de la portée
équivalente). Dans ces calculs, cette hypothèse conservatrice a dû être faite, même s’il n'y a
aucune raison théorique à choisir la portée équivalente pour le calcul de GRFC, puisque l'effet
moyen du vent a lieu sur la longueur entière du canton.
Avec la modélisation du Niveau 2, Niveau 3 ou Niveau 4, une charge unique par unité de longueur,
UHi, est appliquée à chaque câble de chaque portée. Pour le calcul de UHI, le vent est présumé
perpendiculaire à la portée (c’est-à-dire. WA = 0 ou 180 degrés) et le facteur de réponse de rafale
est basé sur la hauteur effective décrite dans la Section 7.2.1.1.3 et la longueur de la portée.
La charge transversale au point D dépend de la charge de vent unitaire UHL sur la portée à gauche
et la charge de vent unitaire UHR sur la portée à droite ainsi que des tensions horizontales dans
ces deux portées, HL et HR.
UHL est calculé avec l’Équation 7-3 avec le facteur de rafale GFL et l'incidence angulaire de vent
WAL pour la portée gauche comme indiqué dans la partie (c) de la Figure 7.2-2. Dans la grande
majorité des applications votre cahier de charges exigera que vous utilisiez un vent perpendiculaire
au câble, c'est-à-dire, WAL = 0 ou 180 degrés. UHR est calculé avec le facteur de rafale GFR et
l'angle d'incidence de vent WAR pour la portée droite. Comme WAL, WAR est fixée dans la plupart
des cahiers des charges égale à 0 ou 180 degrés. UHL et UHR dépendent aussi des hauteurs
d’accrochage de la portée moyenne correspondante comme décrit dans la Section 7.2.1.1.3.
Si le point D n'est pas à un angle dans la ligne, les tensions horizontales HL et HR n'ont aucun effet
sur la charge transversale. Si le point D est placé à un angle dans la ligne, ces tensions sont
importantes et sont calculées comme décrit ci-dessous.
Si le point D est un arrêt (avec chaîne d’ancrage), une Portée équivalente Gauche (LRS) représente
toutes les portées à gauche de la Structure D (H-I dans la partie médiane de la Figure 7.2-2) et une
Portée équivalente droite (RRS) représente toutes les portées à droite de la Structure D (J-K dans
la partie médiane de la Figure 7.2-2). Les portées équivalentes sont définies dans la Section I-1.
Il est présumé que l'angle d'incidence de vent, WALRS, sur le LRS est le même comme WAL et
l'angle d'incidence de vent, WARRS, sur le RRS est le même que WAR. Le facteur de rafale pour
le LRS, GFLRS, est basé sur la hauteur moyenne de tous les points d’accrochage des portées à
gauche de D et de la longueur du LRS. Le facteur de rafale pour le RRS, GFRRS, est basé sur la
hauteur moyenne de tous les points d’accrochage des portées à droite de D et la longueur du RRS.
Si le point D n'est pas un arrêt, il y a seulement une portée équivalente RS = LRS =RRS. Il est
présumé que l'angle d'incidence de vent sur cette portée équivalente est la moyenne de WAL et
WAR. Son facteur de rafale est basé sur la hauteur moyenne de tous les points d’accrochage des
portées entre des points A et G.
Avec le Niveau 2, le Niveau 3 ou le Niveau 4, le système complet entre A et G est modélisé pour
déterminer les tensions dans les câbles. Il est présumé que la direction de vent est normale à
chaque portée (si vous choisissez NA + ou NA- dans le tableau Structure Loads Criteria (Critères
de charges sur les supports)) de la Figure 7.3-10a, ou bien elle a la même direction sur toutes les
portées, c'est-à-dire il y a une direction de vent globale fixe comme indiqué au sommet de la Figure
7.2-2. La direction de vent globale est décidée par votre choix dans Wind Direction (Direction de
Vent) (autre que NA + ou NA-) dans Structure Loads Criteria (Critères de charges sur les
supports). La charge de vent unitaire sur chaque portée est basée sur son facteur de rafale qui
dépend de la longueur de la portée et de l'élévation moyenne.
Ainsi , lorsque PLS-CADD vérifie la conception des structures Méthode 4 développées par nos
logiciels de structure PLS-POLE ou TOWER, la charge de vent, WF, appliquée sur n'importe quel
surface projetée du support est calculée comme :
WF = PS x CDs x A (7-5)
Où :
Note Importante 2 : Quand vous appliquez un facteur de charge complémentaire pour le vent et/
ou vous considérez un vent à angle de la structure elle-même, les pressions de vent dans les
directions transversales et longitudinales de la structure sont de nouveau modifiées comme indiqué
dans la Section 7.3.12.5.
Vous avez beaucoup de flexibilité relativement à la méthode de calcul de la charge de vent sur les
câbles et les structures grâce aux valeurs WLF, Q, GRFc et GRFs dans les Équations. 7-3 et 7-4
que vous contrôlez totalement et pouvez modifier à volonté.
Vous pouvez saisir les valeurs de WICE et t directement, ou vous pouvez les faire choisir
automatiquement par le programme en fonction de votre choix d'une des
Un des cas de charge particuliers du NESC est le Cas intitulé ‘district case’. Avec ce cas de charge
: 1) la vitesse de vent (et la pression) a une valeur nominale fixe qui ne dépend pas de la hauteur
et la longueur de la portée, 2) le vent est toujours appliqué normal à une portée (c’est-à-dire il n'y
a aucune possibilité de considérer des incidences de vent variables – (soit l'angle WA dans
l’Équation 7-3) et 3) la charge résultante par unité de longueur de câble est augmentée d'une
constante arbitraire (appelée "constante NESC" ou constante "K") dans le but de calculer les
tensions dans les câbles. Il n'y a aucune justification physique ni raisonnable de la constante "K".
On montre la charge résultante accrue, URNESC, à gauche dans la Figure 7.2-3. Donc, n'importe
quelle charge sur le support qui dépend de la tension dans le câble (charge transversale due à un
angle dans la ligne ou charge verticale en cas d'une portée dénivelée) devrait dépendre de la
tension causée par URNESC. Cependant, cela a toujours été l'intention du NESC que la charge
de vent sur une structure soit seulement basée sur la charge horizontale par unité de longueur de
câble, UH, multipliée par la longueur moyenne du câble dans les deux portées adjacentes. Les
exigences de ce cas NESC ne satisfont donc pas les lois statiques puisque UH et URNESC ne
peuvent pas survenir en même temps. Il n'y a donc aucun câble physique ou modèle analytique
général de câble à 3-D (semblable à celui utilisé par notre modélisation des Niveau 2, 3 ou 4 ou
par n'importe quel programme informatique commercial d'éléments finis) qui pourrait directement
traiter le cas de charge ‘District case NESC’ quand le coefficient "K" n’est pas nul. Donc, certaines
étapes complexes furent nécessaires pour traiter ce Cas NESC dans PLS-CADD.
Pour le but de déterminer les tensions, flèches et la géométrie 3-D complète de tous les câbles dans
un canton, tous les câbles sont présumés être soumis à URNESC. Alors, afin de déterminer les
réactions du support et les oscillations d'isolateurs aux extrémités d'une portée particulière,
certaines des composantes des forces résultantes sont réduites par la proportion UR/ URNESC,
comme décrit dans la Section 7.3.12.4. Voilà la façon prévue dans PLS-CADD de s’assurer que
Dans le but de déterminer les tensions, flèches et la géométrie 3-D complète de tous les câbles,
l'analyse structurale du canton est basée sur les valeurs de UH, UW et UI qui sont augmentées par
la proportion URNESC/ UR. Puis, dans le but de déterminer les charges sur une structure
particulière, le même processus décrit ci-dessus pour la Méthode de la Portée équivalente est
utilisé.
7.3.1 Notes
Le menu Criteria/ Notes (Critères/
Notes) vous permet d'entrer dix
lignes de notes décrivant les
diverses normes, hypothèses,
auteurs, dates, etc. liés au jeu de
critères dans un fichier *.cri
particulier. Une société peut
travailler avec différents jeux de
critères à un moment donné et il est
extrêmement important de
documenter l'origine et les limites Fig. 7.3-2 Weather cases
de validité d'un jeu particulier de
critères.
Air density factor (Facteur de densité l’air) : Facteur Q dans l’Équation 7-1
Wind velocity or Pressure (Vitesse de vent ou Pression): Entrez une des deux valeurs
et l'autre sera automatiquement calculée avec l’Équation 7-1
Ice density, DENS (Densité de givre, DENS) : Densité utilisée dans l’Équation 7-6
Ice load, WICE (Charge de givre, WICE) : Charge de givre par unité de longueur de câble -
utilisée dans l’Équation 7-6
Wind Height Adjust (Ajustement de la vitesse de vent avec la hauteur) : Choisir l’option None
(Aucune), si vous voulez que vos valeurs d'entrée de vitesse de vent et de pression à être utilisées
sur tous les câbles et les structures soient indépendantes de leur hauteur au dessus du sol. Choisir
ASCE 1991, ASCE 2002, NESC 2002, RUSSa (Code russe), etc. si vous voulez que la vitesse de
GRF Structure, GRFs (Facteur de rafale des Structure, GRFs) : Facteur de réponse de rafale
pour toutes les structures (GRFs dans l’Équation 7-4). Vous pouvez entrer une valeur unique ou voir
le facteur de réponse de rafale automatiquement calculé pour toutes les structures si vous
choisissez une des méthodes disponibles (ASCE 1991, ASCE 2001, CENELEC 2000, la RUSSIE,
etc).
Les limites de conception que vous entrez dans la table Cable Tension Criteria (Critères de
Tension du Câble) sont vérifiées pour un canton déjà mis en flèche (Réglé) avec Sections/ Check
(Cantons/ vérifier), comme décrit dans la Section 11.2.2, ou avec Line/ Reports/ Cable Usage
(Ligne/ rapports/ taux de travail du câble) ou avec Check All (Vérifier Tout).
Les limites de conception que vous entrez dans le tableau Automatic Sagging Criteria (Critères
automatiques de réglage)sont utilisées pour régler un canton dès que vous cliquez sur le bouton
7.3.10 Conditions pour vérifier les portées poids des structures Méthode
1
Quand les structures sont
vérifiées par la méthode
"basic allowable wind and
weight spans" (portées vent
et portées poids admissibles
permises), (voir la Méthode
1 dans la Section 8.3.1), les
portées poids réelles Fig. 7.3-5 Conditions for calculating weight spans
(définies dans l'Annexe I.3)
de leur câble le plus lourd accroché au support sont comparées aux valeurs correspondantes
admissibles pour trois conditions climatiques. Elle comprennent normalement une condition de
"vent", une autre de "froid" et enfin une autre de "givre". Il doit y avoir correspondance directe entre
les conditions climatiques utilisées pour développer les portées poids permises dans les fichiers de
structures Méthode 1 et les conditions climatiques utilisées par PLS-CADD pour calculer des
portées poids réelles pour vérifier ces structures. Cette configuration est effectuée dans la boîte
de dialogue Weight Span Criteria
(Critères de Portée poids) (voir la
Figure 7.3-5) qui est atteinte avec
la commande Criteria/ Weight
Spans (Method 1) (Critères/
Portées poids (Structures Méthode
1).
7.3.11 Conditions
pour vérifier les structures
Méthode 2
Lorsque les structures sont
vérifiées par la méthode "wind and
weight spans interaction
diagrams" (diagrammes
d'interaction de portées poids et Fig. 7.3-6 Conditions for calculating weight spans
Quand une structure est placée le long d'une ligne, son orientation est définie par son angle
d'orientation, SO. SO est positif si orienté dans le sens des aiguilles d'une montre lorsqu’on regarde
la structure d’en haut (du sommet). À un angle en ligne, SO est mesuré de la bissectrice de cet
angle du côté de décalages positifs, c'est-à-dire à votre droite quand vous vous déplacez le long
de la ligne dans la direction des stations croissantes. Ceci est décrit au centre de la Figure 7.3-7
dans le cas d’un angle en ligne positif (La +) et à la droite de la même figure pour un angle en ligne
négatif (La-). À un emplacement où il n’y a aucun angle en ligne, SO est mesuré à partir de la
perpendiculaire à la ligne (en réalité la bissectrice de 180 deg.), comme indiqué à la gauche de la
Figure 7.3-7.
Avec l'option "NA +" (qui signifie Normal Tout Positif), le vent souffle perpendiculairement aux
portées (portée gauche, portée droite et portées en dérivation, le cas échéant). Ce vent souffle sur
une structure placée dans une partie droite de la ligne dans une direction perpendiculaire à la ligne.
Sur une structure placée à un angle, le vent souffle dans la direction de la bissectrice de l'angle en
ligne. La direction générale du vent est toujours dans la direction des décalages (Offset) positifs,
comme indiqué par les trois croquis au coin supérieur gauche de la Figure 7.3-8. Avec cette
option, tous les angles d'incidence de vent dans la Figure 7.2-2 (WAL, WAR, WALRS, WARRS,
etc.) sont considérés égaux à zéro. En présence d’un angle en ligne, cette situation ne peut pas
décrire un vent réel, mais est souvent utilisée comme hypothèse conservatrice, particulièrement
quand des pressions de vent nominales sont spécifiées.
L’option "NA-" (qui signifie Normal Tout Négatif) est identique à l'option "NA +", à la différence que
le vent souffle dans la direction opposée de celle de "NA +", comme représenté dans les trois
croquis de la partie inférieure gauche de la Figure 7.3-8.
Avec l'option "BI +" (qui signifie BISSECTRICE Positive), le vent souffle dans la direction générale
des décalages positifs de la ligne et dans la direction définie par l'angle de vent, WB, qui est mesuré
à partir de la perpendiculaire à la ligne ou de la bissectrice de l'angle en ligne sur le côté de
décalages positifs. La situation est dépeinte par les trois croquis au centre de la Figure 7.3-8. La
valeur de WB devrait être située entre -90 et +90 degrés. Avec cette option, les angles d'incidence
de vent pour les portées gauches et droites (WAL et WAR dans la Figure 7.2-2) sont calculés
intérieurement afin que les vecteurs de vitesse de vent sur les portées et sur la structure soient
parallèles l'un par rapport à l'autre.
L'option "NR +" est semblable "à BI +". WB est calculé intérieurement pour que le vent soit
perpendiculaire à la portée droite.
L'option "NR-" est semblable à "BI-". WB est calculé intérieurement pour que le vent soit
perpendiculaire à la portée droite.
L’option ‘GLB’ vous permet de faire souffler le vent dans une direction globale définie par rapport
au Nord.
Prenez note : les options NL +, NL-, NR + et NR - ne devraient pas être utilisées avec les modèles
PLS-CADD/ LITE car de tels modèles n'incluent pas le concept de portées gauche (arrière) et droite
(en avant).
Pour s'assurer que des structures non symétriques sont vérifiées pour le vent dans les directions
tant positives que négatives, on recommande que chaque cas de charge qui inclut du vent soit
décrit par deux cas de charge : un avec le vent dans la direction positive et un avec le vent dans
la direction négative. Donc, en général, les cas de charge de vent devraient apparaître en paires,
par exemple un cas de charge avec "NA +" et le cas de charge connexe avec "NA-". Le programme
émettra un avertissement s'il détecte des cas de charge de vent non appareillés. (notez bien : cet
avertissement pourrait être ignoré si on est en présence de structures totalement symétriques et
en l’absence d’angles dans la ligne).
En déterminant un arbre de
charge, PLS-CADD calcule
d'abord les réactions aux
extrémités de tous les
câbles attachés à la
structure. Ceux-ci
comprennent normalement
les câbles dans les portées
droite et gauche, mais ils
peuvent aussi inclure
d’autres câbles dans des
dérivations comme indiqué
dans la Figure 7.3-9. Dans
la Figure 7.3-9, les flèches
aux extrémités des lignes
représentant les portées
sont les réactions aux points
d’accrochage de ces Fig. 7.3-9 Loads in span coordinate system
portées, tandis que les
flèches opposées sur le petit
carré au centre de la figure représentent les réactions égales et opposées agissant sur la structure.
Les réactions à l’extrémité droite du câble dans la portée gauche sont composées de: 1) une force
verticale VL, 2) une force horizontale transversale TL perpendiculaire à la portée dans la direction
opposée au vent et 3) une force longitudinale LL égal à la composante horizontale de la tension du
câble (voir la Figure 7.3-9).
Des réactions semblables peuvent être définies aux extrémités des portées en dérivation.
Les conventions de signes relatives aux forces verticales et transversales dans le système de
coordonnée de portées sont comme suit : 1) des forces verticales sont positives si elles sont
parallèles aux forces de gravité (si elles écrasent la structure) et 2) des forces transversales sont
positives si leurs actions sur la structure ont des projections positives dans la direction de la
bissectrice positive (voir la Figure 7.3-9), ou la direction de décalage positif s'il n'y a aucun angle
en ligne. Les forces longitudinales dans le système de coordonnées de portées sont toujours
positives.
La procédure utilisée dans PLS-CADD pour calculer les réactions aux extrémités d'un câble est un
processus en trois d'étapes. D'abord, la tension horizontale, H et la charge de vent unitaire sur le
câble, UH, est décidée sur la base des facteurs de rafale et des hypothèses de direction du vent
décrites dans la Section 7.2.1.2.2. Avec UH comme point de départ, la charge résultante par unité
de longueur de câble, UR, est calculée comme décrit dans la Section 7.2.3. H et UR sont ensuite
utilisés dans les équations de la Section J.1.1. Finalement, les réactions aux extrémités de la portée
sont obtenues avec les Équations J-11 à J-13 dans la Section J.1.2. Avec des élévations inégales
des points d’accrochage (portées dénivelées), cette procédure conduit à des réactions aux
extrémités de la portée qui peuvent légèrement différer ce qu’on aurait obtenu avec le concept plus
simple de portée vent et portée poids.
Parfois, les facteurs de surcharge (ou de sécurité) sont appliqués aux réactions V, T et L dans la
portée. La portée peut aussi consister en un faisceau de câbles par phase au lieu d'un câble unique.
Donc, les réactions majorées d’une portée en faisceau sont calculées comme suit pour les portées
gauches et droites, respectivement :
Où :
Par exemple, les éditions récentes du NESC ont spécifié LFV = 1.5, LFW = 2.5 et LFT = 1.65 pour
des Charges zonales appliquées aux structures d'acier.
Les charges de conception transversales et longitudinales provenant de la portée de droite sont les
projections dans les directions des axes de structure TS et LS montrés dans la Figure 7.3-7 des
charges de la portée TR* et LR* dans les Équations. 7-11 et 7-12. Les charges verticales de
conception sont la somme de VR* dans l’Équation 7-10 plus les poids des isolateurs accrochés et
contrepoids, le tout multiplié par le Facteur de Charge relatif au poids de la Structure, LFS.
Les charges des câbles en dérivation qui ne font pas partie des portées gauches et droites sont
calculées comme tel. L’extrémité des portées de dérivation est modélisée par des structures qui
sont décalées de l'alignement (Ligne de centre) principal.
Vous pouvez utiliser la commande Structures/ Loads/ Report (Structures/ Charges/ Rapport) pour
produire l’arbre de charge complet de la structure ainsi que les réactions majorées de la portée
selon les Équations 7-7 à 7-12.
La singularité du Cas de Charge du NESC (code américain) a été d'abord décrite dans la Section
7.2.3.1.
Le traitement de "K" n'était jamais un problème lorsque ce facteur était utilisé conjointement avec
la méthode traditionnelle de Portées poids et vent pour le calcul de charges sur la structure. De tels
calculs étaient habituellement faits comme suit. D'abord, la tension mécanique, H, du câble est
calculée soit manuellement ou avec un programme de flèche-tension. Par la suite, H sera utilisée
d’abord pour la fabrication d’un gabarit en plastique transparent de la courbe de la caténaire et
ensuite pour tracer les courbes des deux portées adjacentes à la structure. Ces courbes sont
dessinées comme si elles étaient dans un plan vertical, bien qu'en réalité elles ne puissent exister
que dans un plan non vertical défini (après balancement) par la valeur de l’angle transversal
URNESC (à cause du vent sur les câbles). La distance horizontale entre les points bas des deux
caténaires adjacentes était généralement admise comme étant la Portée poids. La charge verticale
était alors calculée en multipliant UV par la Portée poids. La position réelle des points bas sur des
câbles balancés par le vent avec des élévations inégales des points d’accrochage peut être
différente de celle obtenue par la méthode graphique des gabarits en plastique. Avec l’hypothèse
du câble se trouvant dans un plan vertical, même s’il est soumis au vent, le calcul traditionnel de
La méthode traditionnelle des portées poids et vent sont adéquates pour développer les arbres de
charges pour une nouvelle famille de structures conçues pour résister à des combinaisons
prédéterminées de portées poids et portées poids. Dans de tels cas, vous devriez utiliser PLS-
CADD/ LITE avec l'option Wind + Weight Spans Design Mode (Méthode de conception avec portée
vent et portée), comme décrit dans la Section 15. Avec cette option, PLS-CADD donnera des
résultats identiques à la méthode traditionnelle, indépendamment de si une valeur non nulle de la
constante K est utilisée.
La méthode traditionnelle n’est pas idéale pour la détermination des charges réelles sur des
structures déjà placées sur un terrain dénivelé, à moins que l'effet de balancement latéral de la
portée sur la valeur de la portéepoids ne soit pris en compte. C'est une des raisons pour lesquelles
les modèles décrits dans l'Annexe J ont été adoptés. Cependant, étant donné que PLS-CADD
utilise l’angle URNESC et sa direction pour déterminer les forces aux extrémités du câble, un certain
ajustement est nécessaire. Sans cet ajustement, ce serait comme si UH et UV avaient été amplifiés
afin d’en arriver à la valeur de URNESC, et les charges transversales et verticales seraient plus
grandes avec le facteur "K" que sans ce facteur, un résultat que nous croyons ne pas être l'intention
du NESC. L'ajustement que nous avons mis en oeuvre dans PLS-CADD dans le cas d'un "K" non
nul est de réduire VL, VR, TL et TR dans la Section 7.3.12.3 par la proportion UR/ URNESC.
Les formules suivantes sont utilisées par PLS-CADD pour calculer les pressions de conception sur
les Structures, SPRT et SPRL, à être utilisées dans les directions transversales et longitudinales
de la structure, respectivement. Ces formules sont des adaptations conservatrices des formules
publiées (ASCE, 1991; ASCE, 2002; CENELEC, 2000) :
Les efforts de vent sur la Structure SWT et SWL dans les directions transversales et longitudinales
sont obtenus avec l’Équation 7-5.
L'équation LRFD typique pour un cas de charge peut se lire comme suit :
Dans l’Équation 7-15, la résistance peut avoir une multitude de combinaisons. Par exemple, pour
une structure de portique en bois avec consoles en acier, un facteur de résistance de 0.65 peut être
assigné aux poteaux en bois et un facteur de résistance de 1.0 peut être assigné à la console.
LFV = Facteur de Charge pour la charge Verticale (voir Équations. 7-7 et 7-10)
LFW = Facteur de Charge pour le Vent (voir Équations. 7-8 et 7-11)
LFT = Facteur de Charge pour la Tension (voir Équations. 7-9 et 7-12)
LFS = Facteur de Charge pour le poids propre de la Structure
Les charges de Conception Nominales dans PLS-CADD sont toutes les charges décrites dans les
sections précédentes avant l'application des facteurs de charge.
On peut appliquer jusqu’à dix Facteurs de Résistance et les transférer aux programmes de structure
par PLS-CADD pour chaque cas de charge impliquant une majoration par un facteur de charge.
Strength factor for steel poles, arms or towers:(Facteur de résistance pour poteaux d'acier, consoles
ou pylônes):
Le facteur de résistance appliqué par PLS-POLE à la résistance calculée de tous les poteaux
tubulaires d'acier, des consoles et poutres tubulaires d'acier dans le modèle ainsi que par le logiciel
TOWER à la résistance des cornière en acier et des connexions boulonnées. Cependant, Il n'est
pas appliqué aux câbles d'acier et haubans.
Strength factor for wood poles: (Facteur de résistance pour poteaux en bois)
Facteur de résistance appliqué par PLS-POLE à la résistance calculée de tous les poteaux en bois.
S.F. For Conc. Ult (Facteur pour la résistance ultime des poteaux en béton):
Facteur de résistance appliqué par PLS-POLE à la capacité ultime de toutes les sections des
poteaux en béton.
Facteur de résistance appliqué par PLS-POLE aux contraintes causant l’apparition des premières
fissures dans n’importe quel segment du poteau en béton.
S.F. for Conc. Zero Tens (Facteur de sécurité correspondant à des contraintes de tension nulles)
:
Facteur de résistance appliqué par PLS-POLE au moment qui conduit à une tension nulle dans le
béton. Ce moment est celui qui provoquerait la réouverture des fissures dans le béton.
Facteur de résistance appliqué tant par PLS-POLE que TOWER à la capacité en tension de tous
les câbles et haubans
Facteur de résistance appliqué par PLS-POLE à la résistance de toutes les diagonales triangulées.
Facteur de résistance appliqué par PLS-POLE et TOWER à la résistance de tous les isolateurs
Facteur de résistance appliqué par PLS-POLE et TOWER à la résistance de toutes les fondations.
Un facteur de résistance saisi avec une valeur de zéro dans l’Équation 7-15 indique que le cas de
charge en question ne devrait pas être utilisé pour vérifier les composants connexes de ce facteur
de résistance particulier. Par exemple, pour mettre en oeuvre la Méthode A de la version 1990 du
Cas de Zone NESC pour un portique en bois avec traverse en acier (Pas d'acier tubulaire), deux
combinaisons seraient utilisées :
Les charges majorées développées par PLS-CADD peuvent être exportées comme fichiers de
charge standard (dans les formats standards ".lca" et ".lic" discutés dans les Structure Program
Les informations relatives aux facteurs de Charge et de Résistance sont seulement utilisées pour
le contrôle des structures Méthode 4 par PLS-POLE ou TOWER. Ces informations ne sont pas
utilisées ni nécessaires quand vous vérifiez la résistance des structures Méthode 1 (Portées de
Base permises) ou Méthode 2 (Diagrammes d'Interaction entre les portées permises). Lorsque
vous vérifiez la résistance des structures Méthode 3 (Matrices de charges unitaires pour
composants critiques), l'information relative aux facteurs de Charge est utilisée, mais l'information
relative aux facteurs de Résistance n'est pas utilisée et n'est pas nécessaire.
PLS-CADD a la capacité de développer des arbres de charge pour des situations où les surcharges
ne sont pas les mêmes de chaque côté d'une structure. Cette situation est définie i comme étant
le "chargement non équilibré ou dissymétrique". La portée du pylône avec les valeurs de la plus
petite station est désignée back span (portée arrière) tandis que l'autre côté est désigné ahead
span (portée en avant).
Le chargement dissymétrique vous permet de contrôler la surcharge sur les câbles sur chaque
phase de chaque circuit individuellement de part et d’autre du pylône. Cela est fait en vous
permettant de modifier les charges des câbles lorsqu’ils sont intacts, et ce pour toutes les structures
(All), pour les structures d’ancrage seulement (Dead-end structures only) ou les structures
d’alignement (Tangent structures) seulement comme décrit dans les clauses suivantes.
Le chargement dissymétrique (ainsi que tous les calculs de charge décrits précédemment dans la
Section 7.12) ne sont pas actuellement applicables aux modèles du Niveau 4 exporté vers SAPS.
Weather case (Hypothèse climatique): Hypothèse climatique choisie parmi la liste des
combinaisons disponibles de vent, givre et température, obtenue à partir des données du tableau
Weather Cases (Cas Climatiques) de la Figure 7.3-2).
L'état du câble pour fins de calcul des charges. État Initial RS (RS étant Ruling Span ou portée
équivalente), ou après fluage RS ou après une forte surcharge (Load RS) si les calculs doivent être
effectués avec la méthode de la portée équivalente (Modélisation du Niveau 1). État Initial FE, ou
après fluage FE ou après une forte surcharge (Load FE) si les calculs doivent être effectués avec
une analyse par éléments finis (Niveau 2 ou 3). L’option Initial RS est le choix le plus commun.
Vertical load factor (Facteur de charge vertical), LFV; Wind load factor (Facteur de charge de
vent), LFW; Tension load factor (Facteur de charge de tension), LFT; Structure weight load factor,
LFS: (Facteur de charge du poids de la structure)
Facteurs de charge utilisés dans les équations diverses de Sections 7.3.12.3, 7.3.12.4 et 7.3.12.5
Facteurs de
résistance :
Dix facteurs de
résistance à être
utilisés comme
décrit dans la
Section 7.3.12.6
Le reste des
données (voir la
Figure 7.3-10c)
s’appliquent au
chargement
dissymétrique
comme décrit dans
la Section 7.3.12.7.
T y p e s d e
Structures affectées
Vous pouvez choisir d’appliquer les ajustements décrits dans les colonnes suivantes à Toutes les
structures, ou uniquement à la structure d’ancrage ou à la structure d’alignement seulement. Les
structures d’ancrage (ou d’arrêt) sont réputées avoir au moins un conducteur en ancrage (Chaînes
d’isolateurs en ancrage). Par défaut, le logiciel choisit l’option ‘All’tous les types de structures.
Vous choisissez N (pour Non) si vous ne voulez pas appliquer un ajustement aux charges de câble.
Cette option par défaut mettra en fond gris toutes les colonnes suivantes que l'on n'aura pas besoin
de saisir.
Vous choisissez Y (pour Oui) si vous voulez faire un ajustement aux charges des câbles intacts.
Dans ce cas, vous pourrez avoir accès jusqu'à cinq jeux de trois colonnes dans lesquelles vous
spécifierez les ajustements décrits dans la Section 7.3.12.7. Dans un ou plus d’un jeu de trois
colonnes (5 jeux au maximum) vous entrez les données suivantes :
Wire (S) - Set, Phase, Span (Câble (S) - Jeu, phase, Portée):
Choisissez Back span (Portée arrière) pour appliquer l'ajustement spécifié à tous les câbles dans
la portée arrière. Choisissez Ahead span (Portée avant) pour appliquer l'ajustement à tous les
câbles dans la portée en avant. Choisissez " i : j : Back " or " i : j : Ahead " ("i: j : en arrière" ou "i
: j : En avant") pour appliquer l'ajustement uniquement au câble j du jeu i dans la protée arrière ou
avant. Vous pouvez appliquer l'ajustement à n'importe laquelle de 3 phases de 60 jeux différents
de câbles.
Command (Commande)
Choisissez % Horizontal Tension, Nb. Broken Subconductors, Add Vertical Load, Add
Transverse Load, Add Longitudinal Load, % Ice Thickness (% de la Tension Horizontale, Nb.
Nombre de sous-conducteurs brisés, Ajouter une Charge Verticale, Ajouter une Charge
transversale, Ajouter Charge Longitudinale, % d'Épaisseur de Givre) pour mettre en oeuvre une des
méthodes d'ajustement décrites dans les Sections 7.3.12.7.1 à 7.3.12.7.6.
7.3.15
Conditions pour
v é r i f i e r l e s
dégagements entre
câbles
Les deux combinaisons de
conditions climatiques et
c o n d i t i o n s de c â b l e
indiquées dans le menu
Criteria/ Phase
Clearances (Critères/
dégagements entre phases)
sont utilisées comme
valeurs par défaut pour les
calculs de distances
minimales entre les câbles
de n'importe quels deux Fig. 7.3-11 Minimum distances between cables
jeux de câbles dans une
portée choisie ou dans deux portées qui se croisent. Par exemple, la Figure 7.3-11 montre deux
jeux de câbles, chacun avec trois phases, avec des portées qui se croisent. La sélection des deux
jeux de phases, l’hypothèse climatique et la condition de chaque câble est effectuée avec la
commande Sections/ Clearances (Cantons/ Dégagements). Les distances minimales sont
rapportées et leurs emplacements sur le profil sont indiqués par des marqueurs comme indiqué
dans la Figure 7.3-11. Ils sont aussi comparés aux valeurs permises minimales entrées dans le
menu Sections/ Clearances (Cantons/ Dégagements).
Il est permis de choisir les Jeux A et B de la Figure 7.3-11 comme faisant partie du même jeu de
câbles. Cela peut être utilisé pour calculer des dégagements entre les câbles d’un même jeu pour
deux conditions climatiques distinctes, par exemple une phase chargée de givre et celle
immédiatement au dessous, déchargée.
Pour des vibrations en mode double, les équations suivantes remplacent les Équations 7-23 à 7-25
:
2
MAJOR =SQRT[ {3 A/ 8} {L + 8 SAG / (3 L) - 2 A} ] +.3048 (7-26)
MINOR = 1.104 X SQRT[ MAJOR -.3048 ] (7-27)
B = .2 X MAJOR (7-28)
Où:
2 2
L = longueur de la portée et A = [(L/ 2) + SAG ]1/ 2
Le dessin des ellipses de galop et le calcul des distances entre elles est fait avec la commande
Sections/ Galopping (Cantons/ Galop). Les calculs sont faits en fonction des combinaisons de cas
climatiques et des conditions de câble indiquées dans le menu Criteria/ Galoping (Critères/
Galop). Selon le Bulletin REA, une combinaison de givre de 1.27 cm (0.5 po.), 95.8 Pa (2 psf) de
pression de vent à une température de 0 degrés C (32 degrés F) doit être spécifiée pour le calcul
de la position de l'isolateur et de l’angle SSW de balancement de la portée. Une autre combinaison
de givre de 1.27 cm (0.5 po.), sans vent à 0 degrés C (32 degrés F) est spécifiée pour la portée
‘SAG’.
Condition 1 : condition quotidienne sans vent et sous température moyenne. Il s’agit de la condition
dans laquelle la ligne se trouvera la majeure partie du temps et donc celle durant laquelle les
surtension de manœuvre surviennent en général. Pour éviter un contournement de l’isolateur ou
un arc électrique dans cette condition, on peut spécifier les valeurs les plus restrictives d'oscillation
permises (ou, pratiquement, les distances maximales aux parties métalliques du support).
Condition 2 : condition froide avec un vent moyen. Sous température froide, la charge verticale peut
être trop petite pour empêcher une forte inclinaison de l'isolateur, même sous vent moyen. La
probabilité d’une surtension de manœuvre étant moindre dans ces conditions (froid et vent) qu’en
condition normale, on peut spécifier des valeurs moins restrictives d'inclinaisons permises de la
chaîne d’isolateurs que dans la Condition 1.
L'angle d'oscillation réel SA pour un isolateur de suspension (voir la Figure 7.3-13) est calculée par
l'équation suivante :
-1
SA = TANGENT [(T + TINS/ 2)/ (V + VCW + VINS/ 2) ] (7-29)
Pour des isolateurs en 2 sections, l'angle de charge de la résultante (voir la Figure 7.3-14) est
calculé par l'équation suivante :
Vous remarquerez de l'Équation 7-30 que le poids et l’aire projetée de chaque partie de l'isolateur
n'affectent pas l'angle calculé LA.
Nous recommandons fortement la deuxième méthode bien qu'elle puisse exiger que vous
transposiez manuellement quelques phases.
Si une structure est placée le long d'une ligne sans rotation (SO = 0 dans la Figure 7.3-7) son axe
transversal est toujours orienté dans la direction des décalages de ligne positifs (des décalages
positifs sont à votre droite lorsque comme vous longez la ligne dans la direction des stations
croissantes). Donc, sans rotation, la structure dans la partie supérieure gauche de la Figure 7.3-15
(la structure d’angle à droite) serait utilisée à un point d’inflexion ayant un angle en ligne positif,
tandis que celle dans la partie inférieure droite de la Figure 7.3-15 (la structure d’angle à gauche)
serait utilisée à un angle en ligne négatif.
Si les oscillations permises (en degrés) pour la structure d’angle à droite sont :
Quand vous regardez de près les deux structures à gauche de la Figure 7.3-15 vous noterez
qu'elles sont presque identiques. Si vous faites une rotation de 180 degrés au cadre de droite sur
sa ligne de centre, il paraît ressembler au portique d’angle à gauche, sauf que les phases (leurs
numéros sont indiqués au sommet des portiques) sont inversées. Donc, si vous faites tourner le
portique d’angle droit, vous devrez transposer les points d’accrochage des phases 1 et 3, autrement
les phases extérieures vont se croiser dans les portées adjacentes. La transposition de phases est
discutée dans la Section 10.3.1.
Si vous n’avez qu’un seul modèle de structure non symétrique (d’angle à droite ou à gauche) et
vous faites appel à l'optimisation de la répartition décrite dans la Section 14, l'algorithme suivant
est utilisé : 1) la structure est considérée comme structure d’angle à droite si la valeur absolue de
SAMAX (voir la Figure 7.3-15) est plus grande que la valeur absolue de SAMIN ; sinon elle est
considérée comme structure d’angle à gauche, 2) Les structures d’angle à droite sont utilisées aux
angles en ligne positifs. Aux angles en ligne négatifs, on leur fait une rotation de 180 degrés avec
(-SAMAX) devenant (SAMIN) et (-SAMIN) devenant (SAMAX), 3) les structures d’angle à gauche
sont utilisées aux angles en ligne négatifs. Aux angles en ligne positifs, on leur fait un rotation de
180 degrés et les angles d'oscillation permis sont changés comme dans 2) ci-dessus. Lorsque
l'optimisation est achevée, vous devez faire manuellement une transposition des phases afin
d’éviter le croisement des phases.
En ce qui concerne les structures Méthode 1, Méthode 2 et Méthode 3, les emplacements des
points d’accrochages à la structure sont décrits dans un système de coordonnées locales (x, y, z)
situé sur l'axe vertical de la structure, de façon à ce que l’axe des abscisses local soit orienté dans
la même direction que l’axe transversal de la structure, l'axe des ordonnées soit orienté à la
verticale de haut en bas et l'axe z local soit orienté dans la même direction que l'axe longitudinal
de la structure (voir la Figure 8.2-1). Le système (x, y, z) a son origine à un point nommé SOMMET.
Le point SOMMET devrait être situé sur l’axe vertical de la structure, à une distance HT (définie
comme étant la hauteur de la structure) au-dessus du point BS défini comme étant le point de la
base de la structure. Il est avisé – sans que ce soit toutefois obligatoire – de situer le SOMMET à
la même élévation que le point le plus élevé de la structure. Placer une structure sur le terrain
consiste à placer le point BS sur le point P du terrain, ou en un autre point spécifié sur le relief. On
peut également faire pivoter la structure sur son axe vertical par son angle de rotation SI, tel que
démontré dans la Figure 7.3-7.
Les pinces n'ont aucune dimension géométrique, c’est-à-dire qu’un câble accroché à une structure
au moyen d’une pince passe exactement par le point d’accrochage de la structure.
Les isolateurs d’ancrage et de suspension ont leur propre longueur, poids et aire au vent. Les
isolateurs de suspension permettent en plus des balancements minimaux et maximaux admissibles
sous vent, tel que décrit à la Section 7.3.17.
Les chaînes en V et les isolateurs en deux parties comportent deux côtés disposant chacun d’une
longueur, d’un poids et d’une aire au vent et sont aptes ou non à subir la compression. De tels
isolateurs permettent en plus les balancements minimaux et maximaux qui leur sont attribuables,
tel que décrit à la Section 7.3.17.
Une des raisons qui nous a fait choisir d’inclure les isolateurs dans la géométrie en tête de la
structure dans PLS-CADD est que leurs balancements admissibles ou leurs angles de charge (voir
la Section 7.3.17) sont spécifiques à la géométrie réelle de la structure à laquelle les isolateurs sont
attachés.
8.2.3 Cantons
Un canton «ou section de tension» est défini dans PLS-CADD comme un jeu de câble, d’une ou
plusieurs portées, situé entre deux ancrages. La section débute toujours à un ancrage, donc à un
point qui ne peut se déplacer. Elle peut être supportée à des points intermédiaires par des
isolateurs de suspension, des isolateurs en deux pièces ou des isolateurs en porte-à-faux qui
peuvent se déplacer dans la direction longitudinale, et elle se termine toujours à autre ancrage.
Chaque canton a sa portée équivalente propre (voir l'Annexe I) qui dépend de la géométrie de
toutes les portées entre les ancrages..
Il est donc nécessaire à PLS-CADD de bien identifier le commencement et la fin de chaque canton
au moyen des renseignements contenus dans les dossiers de structure. Ceci est effectué tout
simplement (au moyen de la boîte de dialogue Insulator Data (Donnés des isolateurs) de la
Section F.1.1) en vérifiant si un point d’accrochage particulier est bien ancré en fin de canton. Les
points d’accrochage des isolateurs de suspension, des Chaînes en V ou des isolateurs en deux
pièces ne constituent évidemment pas des fins de cantons. Les points d’accrochage des isolateurs
en ancrage constituent des fins de cantons à moins que la structure ne soit très flexible. Les points
d’accrochage des pinces et des isolateurs en porte-à-faux peuvent ou non constituer des fins de
cantons; cette question relève du jugement. Par exemple, les tensions de chaque côté d'un
isolateur en porte-à-faux flexible (ou de chaque côté d'une pince située au sommet d'un poteau en
bois) peuvent être jugées équivalentes (Niveau 1) ou similaires (Niveaux 2 ou 3) et ainsi ne pas
constituer des fins de cantons. Cependant, si l'isolateur en porte-à-faux (ou la pince) et la structure
sur laquelle il est accroché sont rigides, les tensions de chaque côté seront quelque peu
indépendantes. Vous pourriez alors considérer une fin de canton lors de la modélisation de niveau
1. La capacité de modélisation des niveaux 2 et 3 à considérer la rigidité du point d’accrochage
permet une meilleure modélisation que le Niveau 1, qui lui ne peut traiter que les situations où un
point d’accrochage est totalement mobile ou fixe.
En résumé, tout modèle de structure utilisé au moyen de PLS-CADD doit comporter les
renseignements relatifs à la géométrie en tête de chaque jeu de câble : 1) les pinces et les
caractéristiques des isolateurs, 2) les emplacements sur la structure, par rapport à sa base, où les
pinces et les isolateurs seront accrochés, et 3) si les points d’accrochage des câbles aux pinces
et aux isolateurs constitueront les fins de cantons. C’est au moyen de ces informations que la
structure pourra être perçue comme un objet tridimensionnel qui, lorsque disposé sur le terrain,
définira complètement les emplacements en 3D et la nature des points d’accrochage de tous les
câbles de chaque portée.
La mise en oeuvre réelle de la Méthode 1 de PLS-CADD est récapitulée dans la Figure 8.3-1. Les
valeurs HSMAX, VSMAX1, VSMAX2, VSMAX3 et VSMIN autorisées pour différents angles de
lignes sont prescrites dans le dossier de structure en ce qui concerne : 1) la portée-vent maximale,
2) la portée-poids maximale la Condition 1, 3) la portée-poids maximale pour la Condition 2, 4) la
portée-poids maximale pour la Condition 3 et 5) la portée-poids maximale, peu importe la condition.
Vent extrême sans givre, froid extrême sans vent et givre, et givre extrême (Choix le plus commun)
ou
Vent extrême sans givre, froid extrême sans vent et givre et condition NESC lourde
ou
Condition NESC moyenne, vent extrême sans givre, givre lourd avec vent léger, etc.
Vous pouvez en fait utiliser la même condition à plusieurs reprises, par exemple :
Condition NESC lourde, condition NESC lourde, froid extrême sans vent et givre.
La résistance de la structure sera adéquate si les combinaisons réelles des portées vent et poids
des trois conditions sont inscrites dans les zones hachurées de la Figure 8.3-1. Les portées réelles
En général, les portées-poids maximales permises pour des conditions climatiques incluant un peu
de givre sont moindres que les valeurs permises pour des conducteurs nus (vent extrême sur des
conducteurs nu ou à froid). De plus, les portées-poids réelles pour des conditions climatiques avec
givre sont généralement moindres que celles des situations de conducteurs nus. C'est une des
raisons pour lesquelles nous vous laissons faire usage de trois valeurs différentes admissibles de
portées-poids plutôt que d’une seule qui s’appliquerait à toutes les situations.
Il y a plusieurs défauts à la Méthode 1, le plus important étant que les portées vent et poids
admissibles pour une structure ne soient pas une propriété intrinsèque de la structure seule ; elles
sont aussi assujetties aux critères de conception, aux conditions des câbles de même qu’au
nombre et au type de réglages (dans le cas de structures angulaires) de tous les câbles attachés.
Un concepteur qui met à niveau un conducteur de taille différente ou qui change un critère de
conception climatique voit ainsi ses valeurs de portées admissibles du support invalidées. La
méthode de la portée admissible n’est donc pas recommandée lors de projets de mise à niveau ou
d’évaluation des ouvrages existants. Un autre problème avec la méthode de portée admissible de
vent et de poids est qu’elle ne prend pas en considération les interactions possibles entre les
portées admissibles. Par exemple, un poteau simple soutenant une courte portée-poids pourrait
supporter en théorie une plus grande portée-vent admissible que lorsqu’il supporte la portée-poids
maximale pour laquelle il a été conçu. Cette différence, causée surtout par l'effet P-Delta, peut
dépasser les dix pour cent et avoir ainsi comme effet d’en ignorer la réserve inhérente qui existerait
dans un support. Afin de profiter entièrement de l’interaction des portées admissibles, il est
recommandé d’utiliser la Méthode 2.
L'utilisation de structures Méthode 2 peut produire des lignes plus économiques que les structures
de la Méthode 1, surtout si elles sont utilisées de concert avec une répartition automatique.
L’élaboration de diagrammes d’interaction peut s’avérer difficile à moins que vous ne disposiez d’un
programme structural tel que TOWER ou PLS-POLE pour les déterminer automatiquement.
Présentement, seules les structures de Méthodes 1 et 2 peuvent être utilisées avec PLS-CADD
Les structures de Méthode 3 étaient utilisées comme des substituts de structures de Méthode 4
lorsqu’une analyse structurale complète était impossible en raison d’exigences de temps de calcul
et de mémoire vive d’ordinateur. Les modèles simplifiés de Méthode 3 utilisaient une matrice de
coefficients d'influence relatant les efforts et les moments dans les « composants critiques » aux
charges unitaires aux points d’accrochage de la structure, ce qui exigeait que vous fournissiez les
résistances de conception de ces composants. Cette méthode n’était valide que pour des structures
linéaires.
La disponibilité de programmes efficaces tels que TOWER ou PLS-POLE qui peuvent désormais
effectuer une vérification d'analyse ou de conception structurale précise en une fraction de seconde
(ou en quelques secondes à peine pour un grand pylône non linéaire comportant des milliers de
membrures) élimine les besoins de structures de Méthode 3. Avec des structures de Méthode 3
vous ne pourriez pas : 1) utiliser des chaînes en V ou des isolateurs en 2 pièces efficacement, 2)
modéliser des structures non linéaires tel que des poteaux flexibles pour lesquels l'effet P-Delta est
significatif ou tout autre structure haubanée. 3) modifier aisément les propriétés de membrures ou
porter un jugement intuitif d’ingénieur quant au modèle original, 4) obtenir des déplacements ou
déformations de la structure et 5) représenter au moyen d’un code de couleur le pourcentage
d’utilisation (taux de travail) de la résistance des composants de la structure. En définitive, pour
toutes ces raisons et d’autres, les structures de Méthode 3 sont jugées obsolètes.
La méthode 4 est utilisée si vous désirez que PLS-CADD vérifie la résistance de votre structure
au moyen de nos programmes TOWER ou PLS-POLE. Lorsqu’une structure est choisie pour fin
de vérification, PLS-CADD détermine les charges de conception et les achemine vers le
programme approprié. Le programme de structure analyse alors la structure, vérifie sa conception
et produit des rapports détaillés et des résumés graphiques (telque des déformées en couleur d’une
structure codées au moyen d’un code de couleur prédéfini) avant de retourner à PLS-CADD. Le
processus est entièrement automatisé et ne devrait pas prendre plus d'une seconde ou deux. La
Méthode 4 est de loin la meilleure méthode, la plus générale et la plus précise, pour vérifier une
ligne existante. Par exemple, les portiques en bois dans la Figure 8.3-3 furent modélisés comme
des structures de Méthode 4 avec le programme de PLS-POLE. Les résultats d'analyse montrés
en pourcentage de taux de travail (fenêtre droite) furent obtenus automatiquement pour toutes les
charges en à peine deux secondes en cliquant sur le portique en question de la ligne (fenêtre
gauche). La fenêtre de plus petite dimension représente une déformée grossie 5 fois.
Tel que mentionné plus haut, l’arbre de charge d’une structure de Méthode 4 est tout d’abord
déterminé par PLS-CADD qui l’achemine ensuite vers le programme TOWER ou PLS-POLE pour
analyse et vérification de la structure. L'arbre de charge est déterminé pour diverses conditions
météorologiques et états de câbles ainsi que les facteurs de charge discutés à la Section 7.3.12.
De façon conventionnelle, les arbres de charge comportent des composants d’effort qui sont
déterminés soit : 1) aux points d’accrochage des câbles aux isolateurs (par exemple aux points bas
des isolateurs de suspension ou des isolateurs de Chaînes en V tel que montré dans la Figure 8.2-
1, ou 2) aux points d’accrochage des isolateurs à la structure (tel qu’illustré dans la Figure 8.3-4
pour le pylône de la Figure 8.2-1). Les arbres sont identiques pour les isolateurs de suspension mis
Lorsque vous utilisez la commande Structures/ Loads/ Report (Structures/ Charges/ Rapport) de
PLS-CADD, le rapport qui est produit contient les charges majorées dans le système de
coordonnées de portée et les charges du système de coordonnées de la structure. Les charges du
système de coordonnées de la structure incluent les poids majorés et les charges de vent sur les
isolateurs.
Une particularité unique et très performante de nos programmes TOWER et PLS-POLE est qu'ils
peuvent automatiquement déterminer les portées vent et poids admissibles d’une structure grâce
à quelques critères relatifs au chargement et aux conducteurs qui s’y rattachent. Fort de cette
capacité, ils sont en mesure de générer des dossiers de structures de Méthode 1 ou de Méthode
2 automatiquement. La seule raison de cette opération, étant donné que vous avez déjà développé
le modèle de la Méthode 4, jugé supérieur, serait d’effectuer un certain travail d’optimisation de la
répartition qui exige un modèle de portée admissible, ou si vous désirez créer des répertoires de
structures standards classifiés par leurs portées admissibles.
La Figure 8.4-1
montre une partie
du rapport des
A v a i l a b l e
s t r u c t u r e s
(Structu res
disponibles) pour la
ligne DEMO que
vous pouvez
produire en cliquant
sur Structures/
Available structure
list/ Report
(Structures/ Liste
des structures
disponibles/
Rapport).
Fig 8.4-1 Available structures report
8.4.1 F i c h i e r s
de structures de Méthodes 1, 2 et 3 produits directement
Si vous créez ou éditez un fichier de structure de Méthodes 1, 2 ou 3 directement au moyen des
commandes Structures/ Create new structure (Structures/ Créer une nouvelle structure) ou
Structures/ Edit structure (Structures/ Éditer la structure) décrites à l'Annexe F, vous n’obtiendrez
aucune information quant à la géométrie détaillée de la structure sauf la géométrie en tête minimale
décrite par les points d’accrochage de câbles. Vous ne pourrez donc voir qu’une représentation
tridimensionnelle rudimentaire de ces structures faite de lignes plutôt qu’une vraie silhouette
graphique dans le rapport Available structures (Structures disponibles). Une structure faite de
lignes comprend une ligne verticale placée sur son axe vertical et des lignes horizontales allant de
l'axe vertical à n'importe quel point d’accrochage soutenant un câble. La ligne horizontale sera
invisible si aucun câble n'est encore accroché et réglé.
matériels peut être automatiquement lié à des bases de données commerciales et des systèmes
qui génèrent des commande de travaux (voir l'Annexe M).
Chaque composant possède son propre Numéro d’inventaire ASCII et sa description. Les
composants peuvent aussi être des taux horaires ou unitaires, comme par exemple ceux d’ouvriers
semi spécialisés ou spécialisés.
Chaque assemblage possède son propre numéro d’inventaire, une description ainsi qu’une liste
des composants et/ ou assemblages requis pour son montage. La table des assemblages est
éditée en utilisant le menu Structures/ Material/ Edit Assembly list (Structures/ Matériel/ Édition
La condition d'un câble dans les quelques heures qui suivent son installation dans une ligne de
transport est appelée condition « initiale ». Puisqu’il est toujours sous tension, le câble subit un
fluage avec le temps. En supposant que le câble demeure sous tension constante à une
température de fluage TEMPC au cours d'une période de dix ans, la condition du câble après ce
délai sera appelée ‘final after creep’ soit finale après Fluage. La condition d’un câble tendu soumis
en permanence à d’extrêmes charges météorologiques sera appelée ‘final after load’, soit final
après Charge. PLS-CADD effectue des calculs indépendants de flèches et de tensions pour des
câbles de garde et des conducteurs dans leurs conditions Initiale, finale après Fluage et finale
après Charge. Deux cas de charge climatiques doivent donc être présumées dans les critères de
conception avant que tout calcul de flèche/ tension ne soit effectué (voir Section 7.3.4). Ceux-ci sont
: 1) le cas de charge météorologique associé au fluage, généralement une température moyenne
sans vent ou givre, et 2) le cas de charge météorologique extrême causant l’étirement permanent
du câble,, soit ‘final après Charge’. Le cas de charge météorologique extrême est souvent appelé
"common point load" « point de charge commun ». Les principes de comportement du câble,
initial, après fluage et après charge, sont décrits plus en détail ci-dessous.
dont les cinq coefficients k0 jusqu’à k4 peuvent être déterminés par le tracé de la courbe à partir
de données expérimentales. Dans le cas d’un câble élastique, l’équation 9-1 peut toujours être
utilisée avec tous les coefficients égaux à zéro sauf k1 qui sera égal au module d'élasticité, c'est-à-
dire k1 = E (voir l'exemple à la Section G.3).
En ce qui concerne les câbles hétérogènes composés de deux matériaux différents (Alu-Acier, Alu-
Acier-, Conducteurs SSAC, etc.), chaque matériau possède une courbe d'allongement-contrainte
semblable à la courbe O-I de la Figure 9-1. La courbe combinée d’allongement-tension d’un câble
composite est donc obtenue en multipliant la courbe d'allongement-contrainte du matériau 1 (appelé
ici matériau « d’enveloppe ») par l’aire de la section droite de ce matériau, ARO, et en l’additionnant
à la courbe d’allongement-contrainte du matériau 2 (appelé ici matériau « d’âme ») multiplié par sa
section droite ARC. Le matériau d’enveloppe d’un conducteur en Alu-Acier est l'aluminium alors que
le matériau d’âme est fait soit d’acier galvanisé ou alumoweld. La courbe combinée allongement-
tension peut être normalisée en une seule courbe d’allongement-contrainte en la divisant par l’aire
totale du câble AT = ARO + ARC. La courbe combinée d’allongement-contrainte d’un câble
composite peut donc être obtenue en additionnant tout simplement deux contraintes virtuelles selon
l’équation :
Unloading after straining the two materials to a common strain , (see Fig. 9-2) would take place
along path A-B-P, which is the superposition of the unloading paths for each material. Point B is
generally referred to as the "Knee point". For the same reason that stresses in Eqs. 9-3 and 9-4
had to be adjusted by the ratios (ARO/AT) and (ARC/AT), in order that superposition apply, the
slopes of the unloading curves in Fig. 9-2 should be:
Remarquez la Figure 9-3, où la courbe O-I est la même que la courbe initiale de la Figure 9-1. Si
le câble est gardé sous contrainte de tension constante sC pour une durée de, disons, 10 années,
il s'allonge encore plus que de sa valeur d'allongement initiale pour atteindre une valeur
d’allongement finale eC. L'état du câble qui était représenté par le point 1 avant le fluage se déplace,
après fluage, au point 2. La distance 1-2 de la Figure 9-3 représente l'allongement complémentaire
attribuable au fluage au cours de la période de 10 ans. Si la contrainte avait été maintenue à une
valeur constante inférieure à C, l'allongement dû au fluage serait moindre que la distance 1-2.
D'autre part, si la contrainte avait été maintenue à une valeur supérieure à 1-2, l’allongement dû
au fluage serait supérieur à 1-2. Ces résultats sont représentés par la courbe O-C de la Figure 9-3.
La courbe O-C représente le rapport entre une contrainte appliquée, et présumée constante (à une
température donnée et pour une durée de 10 années), et l'allongement total qui en résulte (à court
terme + fluage) sur le câble. O-C est appelée la courbe de fluage à long terme. Elle n’est pas
définie pour des contraintes élevées car les câbles sont habituellement tendus de façon à ce que
de telles contraintes ne subsistent pas pour de longues périodes de temps (n.b. au fait, le fluage
est beaucoup plus dépendant des contraintes moyennes à température moyenne pendant la durée
de vie utile du câble).
Si le câble est déchargé pour être ensuite remis sous charge après avoir atteint l’état de fluage
représenté par le point 2 de la Figure 9-3, son comportement d’allongement-contrainte suivra la
courbe O-PC-2-3-I. Si complètement déchargé, son étirement permanent sera représenté par PC.
La portion O-PC du tracé indique qu'un câble ne peut pas être soumis à la compression. Si le câble
est chargé à partir de sa condition non contrainte, il se maintiendra en ligne droite PC-3 à moins
que la contrainte n’excède le niveau s3. La courbe initiale 3-I contrôlera à nouveau le rapport
allongement-contrainte si la contrainte dépasse le niveau s3 La pente de la ligne PC-3 constitue le
module final d'élasticité EF, qui représente la même valeur applicable à toute courbe de
déchargement de la Figure 9-1.
Il est donc important de connaître la position de l’allongement permanent après fluage (point PC
de la Figure 9-3) afin de décrire adéquatement le comportement du câble après fluage. La courbe
O-PC-3-I peut être établi lorsque le point PC est localisé. Ce tracé décrit le comportement final du
câble après Fluage. Si la courbe O-C est disponible, la position du point PC peut être localisée par
n’importe quel niveau présumé de contrainte permanente sC. Dans PLS-CADD, sC est
automatiquement calculé comme étant la contrainte de câble servant au « cas de charge
météorologique pour l’état final après fluage » indiqué dans la boîte de dialogue Creep-Stretch
(Allongement dû au Fluage) de la Figure 7.3-3 (voir la Section 7.3.4).
La courbe de fluage O-C peut être déterminée expérimentalement en commençant à partir du point
1 de la courbe initiale et en y ajoutant l'allongement de fluage estimé 1-2. La courbe O-C, comme
la courbe initiale O-I, peuvent être représentées par un polynôme de quatrième degré. Dans le cas
de deux matériaux, la courbe combinée O-C peut être décrite par ses deux composants comme suit
:
où les diverses variables sont similaires à celles définies dans les Équations 9-2, 9-3 et 9-4. Il est
à noter que les cinq coefficients c de l’équation 9-8 sont identiques aux coefficients ‘a’ de l’Équation
9-3 dans le cas d’un matériau « d’enveloppe » non affecté par le fluage. Pour ce qui est d’une âme
ne subissant pas de fluage, les coefficients ‘d’ de l’Équation 9-9 sont identiques aux coefficients ‘b’
de l’Équation 9-4.
Pour ce qui est d’un câble élastique réputé homogène (un seul matériau) et d’une simple valeur
présumée d’allongement de fluage PC (la même pour tous les niveaux de contraintes), les
Équations 9-2 à 9-9 se résument à deux équations simples :
Ce qui revient à dire que les coefficients a, b, c et d des Équations 9-3, 9-4, 9-8 et 9-9 sont à zéro
sauf a1 = E, c0 =-E PC et c1 = E. Même si deux matériaux sont utilisés, certains concepteurs
présument que le câble est composé d'un matériau élastique simple équivalent pour lequel les
Équations 9-10 et 9-11 peuvent être utilisées.
En plus de traiter un câble composite entier comme un câble homogène élastique simple pourvu
d’un module d'élasticité E, certains concepteurs – Il s’agit principalement d’une pratique courante
en Europe - simplifient encore plus le problème en présumant que l'allongement PC, dû au fluage,
est égal à l'allongement produit par une hausse de température spécifiée (généralement de 15 à
25 oC).
Un concepteur peut vouloir évaluer les flèches due à des températures très élevées après qu’une
condition météorologique extrême donnée (désignée comme étant la condition du point commun)
ait affecté la ligne. Le concepteur peut par exemple spécifier deux cas de givre : le premier
consistant en une petite accumulation de givre, disons ½ po. (12,7 mm), et le deuxième considérant
une accrétion plus importante, disons 2 po. (51 mm). Il pourrait être requis que les flèches à haute
température après occurrence du givre faible soient confinées aux limitations prescrites par le code,
mais il pourrait être acceptable que les flèches résultant de l’accumulation du givre important
dépassent, même temporairement, cette limitation. L’accumulation plus importante de givre est un
événement beaucoup plus rare, et le propriétaire de la ligne pourrait envisager de tendre à nouveau
les câbles après une telle occurrence, plutôt qu’imposer le respect des distances au sol minimales
après un tel événement. Dans la situation hypothétique décrite ci-dessus, la surcharge de givre la
plus faible des deux cas serait définie comme hypothèse correspondant au point commun de la
courbe allongement-tension. La surcharge de givre extrême (2 po. dans cet exemple) serait définie
dans l'arbre de charge uniquement pour s’assurer de l’intégrité structurale du câble et de ses
supports, et non en tant que condition limitative de la flèche.
code. Les propriétés d’un câble en particulier n’ont besoin d’être inscrites qu’une seule fois
dans la bibliothèque des câbles de garde et conducteurs. Cela est effectué au moyen de
la boîte de dialogue Cable Data (Données de câble) (voir les Figures 9-6 et 9.7) que vous
atteignez grâce à la commande Sections/ Edit Cable Date (Cantons/ Édition des données
du câble). Par exemple, les données pour le conducteur Drake sont emmagasinées en
permanence dans le fichier nommé Drake.
Un fichier de câble contient quelques données essentielles (que l’on retrouve dans la partie
supérieure des boîtes de dialogue Cable Data (Données de câble) des Figures 9-6 ou 9.7) ainsi
que des données facultatives qui sont uniquement utilisées lors de calculs de la capacité thermique
(partie inférieure de la boîte de dialogue Cable Data (Données de câble). Les données de câble
relatives à un grand nombre de conducteurs et des câbles de garde utilisés en Amérique du Nord
peuvent être téléchargées à partir de notre site Web.
Dans le coin supérieur gauche de la boîte de dialogue Cable Data (Données de câble), vous
pouvez choisir d’utiliser le modèle non linéaire bimétallique complet avec fluage (montré à la Figure
9-6) ou le modèle linéaire simplifié sans fluage (montré à la Figure 9-7) en cliquant sur Use
simplified elastic cable model (No creep, no coefficients) (Utiliser le modèle simplifié de câble
élastique (Sans fluage, sans coefficients). Le modèle simplifié est décrit à la Section G.2.
Outside diameter, D:
Diamètre extérieur, D : Diamètre extérieur utilisé pour le calcul des charges de vent
Données relatives aux torons externes (ou tous les brins si le câble est composé d’un seul
matériau) :
Données relatives aux torons internes (données nécessaires seulement pour câbles bimétalliques)
:
Emissivity coefficient, Solar absorption coefficient, Outer strands heat capacity, Core heat
capacity:
Coefficient d’émissivité, Coefficient d’absorption solaire, Capacité de résistance à la chaleur des
torons externes, Capacité de résistance à la chaleur de l’âme : Voir Norme 738 IEEE.
Lorsque vous avez accédé aux, ou Fig. 9-8 Tension-elongation for Drake
modifié les, données de câble, il est
toujours recommandé de produire
un graphique de ces données pour s’assurer qu’elles ne contiennent aucune erreur visible au
moyen de la commande Sections/ Graph Cable Data (Cantons/ Tracer graphiquement les courbes
contraintes-déformations du câble). Par exemple, les données relatives au conducteur Drake
montrées à la Figure 9-6 (Batterman, 1967) peuvent être affichées tel que démontré à la Figure 9-8.
Dans le cas du conducteur Drake, les torons d’aluminium représentent près de 86 % de l’aire totale
de la section droite alors que l’âme en acier galvanisé représente les 14% résiduels. La valeur
utilisée pour le module final d'aluminium, EFO = 64,000 psi (lb/ po2), a été obtenue
expérimentalement et reflète plusieurs rajustements à la baisse du module standard d'élasticité
pour une tige droite d'aluminium (10,000,000 psi). Le premier ajustement est une division par 100
puisque les allongements unitaires dans PLS-CADD sont indiqués en pourcentage. Le deuxième
ajustement concerne le rapport des sections indiqué dans l’Équation 9-5 (rapport d’aire = 0.86). Un
dernier ajustement qui réduit
encore le module composite est
également effectué en raison du fait
que le câble est composé de
couches de brins en hélice,
contrairement à une simple tige
droite.
Il est important de bien comprendre les propriétés des données qui seront utilisées dans la boîte
de dialogue Cable Data (Données de câble) à la Figure 9-6 ainsi que le Nombre de Conducteurs
par phase utilisé dans la boîte de dialogue Section Modify (Modifier Canton) à la Figure 10.3-3 afin
que PLS-CADD puisse correctement modéliser les unités de conducteurs de charges (poids, vent
et givre) et prévoir correctement les flèches et les charges structurelles dans des situations de
câbles en faisceaux.
Outside diameter, D:
Diamètre extérieur, D : Puisque le diamètre exposé au vent change continuellement le long
du conducteur, un diamètre moyen équivalent égal à 1.64 fois le diamètre du sous-conducteur peut
être utilisé (Roche, J.B. et d'autres., « T2 Wind Motion Resistant Conductor », IEEE Transactions
on Power Apparatus and Systems, Vol. Pas-104, No. 10, Octobre 1985). Selon cette référence, le
diamètre équivalent fournira également une bonne évaluation de charge de givre selon son
épaisseur.
Outside diameter, D:
Diamètre extérieur, D : Puisque le diamètre exposé au vent change continuellement le long
du conducteur, un diamètre circulaire équivalent moyen devrait être utilisé. Ce diamètre équivalent
sera utilisé pour déterminer la charge de givre en fonction de l'épaisseur du givre.
Outside diameter, D:
Diamètre extérieur, D : Diamètre d’un seul sous-conducteur
Vous devriez tenir compte de la dimension verticale du faisceau (DEPTH (Profondeur) dans la
Figure 9-9-c et d) en vérifiant le dégagement vertical. Cela peut être effectué en rabaissant le point
d’accrochage du faisceau par la distance verticale du faisceau, par exemple en utilisant des
isolateurs de suspension plus longs) ou augmentant le dégagement vertical requis par cette
quantité.
Outside diameter, D:
Vous devriez tenir compte de la dimension verticale du faisceau (DEPTH dans la Figure 9-9-e) en
vérifiant des dégagements verticaux. Cela peut être effectué en rabaissant le point d’accrochage
du faisceau par la profondeur vertical du faisceau (par exemple en utilisant des isolateurs de
suspension plus longs) ou en augmentant le dégagement vertical requis par cette quantité.
PLS-CADD (la Section 7.3.5) vous laisse libre de faire votre propre supposition quant au
comportement de l’aluminium à température élevée. Pour ce qui est des conducteurs bimétalliques,
les rapports de flèches-tensions indiquent quelle fraction de la tension totale est supportée par les
torons de l’enveloppe de même que la fraction qui est supportée par l’âme.
Les éléments normalement stockés dans les fichiers des bibliothèques pour utilisation dans certains
projets comprennent :
Codes et paramétrage
topographiques : En supposant qu'un fichier de codes et paramétrage topographiques
Features.fea a déjà été préparé tel que décrit à la Section 6.1
Structures : En supposant que les fichiers de structure relatifs aux supports en ancrages
(StructDead.*), à angle (StructAng.*) et en alignement (StructTang.*) ont déjà été préparés tel que
décrit à la Section 8.6.
Câbles : En supposant que les fichiers relatifs aux conducteurs et aux câbles de garde
(Cables.*) ont déjà été préparés tel que décrit à la Section 9.2.
La création d’un modèle de ligne implique trois étapes de base : 1) le chargement d'un modèle de
terrain et la définition de son alignement (ligne de centre), 2) la répartition des structures et 3) le
déroulage et le réglage des câbles
Vous pouvez importer, filtrer et/ ou fusionner les points XYZ de différents fichiers XYZ au moyen
de la commande Terrain/ Edit/ Merge XYZ Points from XYZ file (Terrain/ Édition/ Fusionner des
points XYZ à partir d’un fichier Topo XYZ) tel que décrit à la section D.4.
Vous pouvez importer, filtrer et/ ou fusionner les points XYZ des fichiers qui n'ont pas les formats
XYZ ou PFL ASCII requis par PLS-CADD en utilisant la commande Terrain/ Edit/ Merge Points
from User Defined XYZ File (Terrain/ Édition/ Fusionner des points XYZ avec points de fichier XYZ
définis par l’utilisateur) tel que décrit à la Section D.3.
La répartition interactive est la méthode la plus couramment utilisée pour la répartition de structures
sur un alignement. Elle est utilisée presque exclusivement pour modéliser des lignes éjà existantes.
La répartition interactive demeure la méthode préconisée pour de nouvelles lignes situées dans des
environnements fortement développés et assujettis aux nombreuses contraintes résultants de
l'infrastructure en place. La répartition automatique est habituellement la méthode la plus rentable
en campagne, là où existent peu de contraintes.
Il est conseillé d’utiliser la commande Terrain/ Feature Code Data/ Ground Clearance Feature
Code (Terrain/ Codification et Paramétrages Topographiques/ Code topographique pour Distance
au sol et aux obstacles) pour sélectionner le code topographique qui déterminera la hauteur de la
distance au sol et aux obstacles de la ligne. Il est conseillé ensuite d’utiliser les commandes
Terrain/ Clearance Line (Terrain/ Ligne de distance de sécurité au tiers) et Terrain/ Side Profiles
(Terrain/ Contre profils) pour afficher les lignes des distances au sol et aux obstacles appropriées.
Il est conseillé de répartir avant tout les structures aux extrémités de votre ligne ainsi qu’à tous les
angles. Ceci peut être effectué de plusieurs façons, dont trois sont décrites ci-dessous.
Une bonne façon de s'assurer qu'il y a bel et bien une structure à chaque angle de ligne ainsi qu’au
premier et au dernier point d’inflexion consiste à placer une structure arbitraire à chacun de ces
emplacements pour ensuite en modifier le type et la hauteur au moyen de la commande
Structures/ Modify (Structures/ Modifier). Une telle structure arbitraire est placée à chaque angle
de ligne au moyen de la commande Structures/ Automatic Spotting/ Angle Structures
(Structures/ Répartition automatique/ structures d’angle).
Cette méthode permet de répartir la structure désirée à proximité de l’angle de ligne au moyen de
la même procédure utilisée plus bas pour les structures tangentes. Vous pouvez alors utiliser la
commande Structures/ Move On (Snap) (Structures/ Déplacer et Superposer (Snap) sur un point)
pour faire coïncider précisément la structure au point de terrain P.I., ou encore vous pouvez saisir
la position exacte du point P.I. dans la boîte de dialogue Structure Modify (Structure Modifier) qui
s’ouvrira lorsque vous aurez sélectionné la structure au moyen de la commande Structures/
Modify (Structures/ Modifier). Ce n’est qu’après avoir repéré les structures à chaque angle de ligne
que vous pourrez répartir les structures tangentes.
3) D’élever ou d’abaisser la structure par la valeur inscrite dans le champ Height Adjustment field
(Ajustement de hauteur).
6) De saisir jusqu'à six lignes de commentaires dans les champs Commentaires relatifs à la
structure (Structure comments). Ces commentaires peuvent être facultativement montrés à côté
de chaque structure lors des affichages du Profil de même que dans les sections profil des dessins
P&P (Plans et profils) (voir Section 13). On peut choisir de les afficher ou non au moyen d’une liste
Les lignes de commentaire peuvent aussi servir à stocker des fichiers d’images Bitmap. Pour
inscrire un nom de fichier dans une ligne de commentaire, il suffit de saisir la ligne de commentaire
avec le bouton de droite et sélectionner Pick File (Choisir Fichier). Par exemple, le troisième
commentaire de la Figure 10.2-3 est le nom d'un fichier Bitmap connexe à l'emplacement de la
structure.
7) D’attacher des contre-poids au-dessous des isolateurs en suspension en inscrivant leurs valeurs
dans le champ Set counter weight (Choisir contrepoids). Le même contre-poids est attaché à tous
les isolateurs d'un jeu. On peut se servir de contre-poids pour régler certains problèmes mineurs
de balancement causant une violation des distances entre l’isolateur et le support.
8) D’afficher la silhouette de la structure (si disponible selon les Sections 8.4.2 et 8.4.3) ou n'importe
quel fichier Bitmap stocké dans les lignes de commentaire en cliquant sur le bouton View
(Affichage) au bas de la boîte de dialogue. Les 3 commandes décrites dans les programmes PLS-
POLE et TOWER permettent la rotation et la restitution de l’affichage de la silhouette de la structure.
Les fichiers Bitmap seront affichés grâce à votre afficheur habituel, par exemple Windows Picture
ou Fax Viewer.
9) D’éditer le modèle de structure en cliquant sur le bouton Edit (Edition). Vous lancerez alors le
module d’édition de structure approprié tel que décrit à l'Annexe F.
10) D’éditer la liste de matériel qui devrait être disponible à l'emplacement de la structure (pour
ajouter ou retirer le matériel déjà inclus dans le fichier de structure de la Section 8.6.1.3) en cliquant
sur le bouton Material (Matériel). Vous ouvrirez alors une boîte de dialogue semblable à celle de
la Figure 8-17 à la seule exception que le matériel sera spécifique au site.
11) D’accepter toutes les données dans la boîte de dialogue en cliquant sur le bouton OK.
Lorsque vous quittez la boîte de dialogue Structure Modify (Structure Modifier), vous serez
toujours en mode Add (Ajouter). Vous pourrez alors ajouter une nouvelle structure ou sortir du
mode Add (Ajouter) en cliquant sur le bouton de droite de la souris.
Vous pouvez éliminer une structure déjà répartie au moyen de la commande Structures/ Remove
(Structures/ Supprimer). La suppression d'une structure branchée à des portées dont les longueurs
de câbles non contraintes ont été verrouillées (Niveaux de modélisation 2, 3 et 4 seulement)
affichera le comportement réel d’un système dont les longueurs totales des câbles des deux portées
adjacentes au support éliminé sera remplacé par un câble de la longueur d’une seule portée. Ceci
est discuté à la Section N.2.3.
Le fait de cliquer sur une structure préalablement répartie après avoir sélectionné la commande
Structures/ Copy (Structures/ Copier) stocke dans une mémoire tampon toute l'information
recueillie pour cette structure dans la boîte de dialogue Structure Modify (Structure Modifier)
(Figure 10.2-3). La commande Structure/ Paste (Structure/ Coller) vous permet de répartir la même
Après avoir copié une structure dans la mémoire tampon tel que discuté à la Section 10.2.3.1, il
vous est possible de répartir cette structure en copies multiples à intervalles fixes situés entre une
station de départ et une station d’arrivée. Ceci peut être effectué au moyen de la commande
Structures/ Automatic Spotting/ N-Paste (Structures/ Répartition automatique/ Collage multiple).
10.2.4 Les effets de l'ajout de nouvelles structures sur un modèle de ligne déjà existant
Il n’y a aucune restriction quant au nombre, aux types et aux emplacements de structures que vous
pouvez répartir si il n’y a aucun câble ou canton dans la section de ligne où vous ajoutez une
structure, ou si vous répondez Non à la question D’accord pour brancher ? (OK to connect ?).
Toutefois, s’il existe déjà des câbles dans la portée où vous désirez ajouter une nouvelle structure,
il est important de bien comprendre qu’il y a certaines limites à ce que vous pouvez faire.
Les câbles de la structure que vous ajoutez seront automatiquement attachés si tous les jeux
d’accrochage de la structure (Nombre de points d’accrochage) sont compatibles avec les câbles
déjà existants dans ce canton. Dans le cas de l’ insertion d’un support d’ancrage, le canton
correspondant sera alors sectionné en deux.
Vous ne pourrez que tenter des connexions partielles si les jeux d’accrochage de la structure que
vous ajoutez sont incompatibles avec les câbles déjà existants. Les câbles accrochés au Jeu (1)
de la structure située à la gauche de la structure ajoutée seront accrochés au Jeu (1) de la structure
ajoutée.
Le fait d’ajouter une structure là où les câbles sont modélisés selon le Niveau 1 (ou selon les
Niveaux 2 ou 3 sans verrouillage de longueurs non contraintes), revient à mettre la tension entière
des cantons supportés par la nouvelle structure sur des poulies et les remettre à nouveau en flèche
selon les conditions décrites dans la boîte de dialogue Section Modify (Canton Modifier). Les
longueurs non contraintes verrouillées selon la modélisation de Niveau 2 ou 3 résultent en un
comportement tel que décrit à la Section N.2.3.
La commande
Structures/ Move
o n ( S n a p ) Fig. 10.2-4 Structure snap parameters
(Structures/
Déplacer et
superposer (Snap)
sur un point) ouvrira
la boîte de dialogue
Structure Snap
(Structure Faire
coïncider) (voir
Figure 10.2-4) où
vous pourrez
désigner le point de
la structure que
vous ferez coïncider
avec un point
topographiques
particulier au sol.
Par exemple, au
moyen des Fig. 10.2-5 Phase 3 of right circuit snapped to surveyed point
paramètres de la
Figure 10.2-4 ; la station, le décalage ainsi que la hauteur du pylône montré à la Figure 10.2-5
seront automatiquement ajustés (dans ce cas, ils sont tous cochés) afin que la phase inférieure (la
phase 3) du circuit de droite (jeu 3) corresponde exactement au point topographiques sélectionné
avec la souris (le cercle solide à la Figure 10.2-5).
10.3.1
Réglage d'un
canton
Fig. 10.3-1 Section stringing
Premièrement,
chargez le projet
Demo.xyz et faites un zoom sur la partie de la ligne située entre les Structures 8 et 12,, puis utilisez
la commande Section/ Remove (Structures/ Supprimer) pour supprimer tous les câbles entre ces
deux structures. Vous vous retrouvez maintenant avec deux structures d’ancrage (8 et 12) et trois
structures intermédiaires (9, 10 et 11) prêtes au réglage des câbles.
Cliquez sur Sections/ Add (Cantons/ Ajouter) pour débuter le réglage. Cliquez ensuite sur la
structure située à l’extrême gauche (Structure 8) du nouveau canton que vous voulez créer. La
boîte de dialogue Section Stringing (Réglage du Canton) apparaîtra (voir Figure 10.3-1). Son
146 PLS-CADD
Fig. 10.3-2 Conductor Version
stringing 5 ©) Str.
between Power Line#12
#8 and Systems, Inc. 2002
affichage initial sera
de petite dimension,
mais que vous
pourrez augmenter
en cliquant à
plusieurs reprises
sur le bouton de
maximisation situé
au coin supérieur
droit de la boîte de
dialogue. Si la
structure où vous
commencerez à
effectuer le réglage
est une structure de
Méthode 4 (ou
d'autres types avec
des modèles créés
à l’origine par nos
programmes PLS-
POLE ou TOWER),
un dessin de cette
structure apparaîtra
dans la partie de
droite de la boîte de
dialogue Section
Stringing (Canton
Réglage) (voir
Figure 10.3-1) avec
chaque point
d’accrochage
affiché avec son
numéro de jeu et de
phase. Vous
pourrez alors choisir
dans la liste des Fig. 10.3-3 Section Modify dialog box
Jeux d’accrochages
disponibles
‘Attachment sets’ de la structure celui que vous désirez régler. Choisissez le Jeu d’attache numéro
3 pour débuter le réglage des trois phases du circuit de droite avec un conducteur « Kiwi ». Le jeu
d’attache numéro 1 servira aux deux câbles de garde et le jeu d’attache numéro 2 servira aux trois
phases du circuit de gauche (avec un conducteur « Drake »).
Cliquez ensuite sur le bouton Next (Suivant) au bas de la boîte de dialogue pour amener les
conducteurs Kiwi à la Structure 9. En choisissant à nouveau le Jeu d’attache numéro 3 tandis que
vous vous trouvez à la Structure 9, vous brancherez les conducteurs à cette structure dans l'ordre
indiqué à la Boîte de transposition. L’utilisation par défaut de l'ordre 1, 2, 3 branchera les phases
1, 2 et 3 à leurs trois points d’accrochage respectifs de la structure. Si vous aviez choisi l’ordre 3,
2, 1, la phase supérieure de la Structure 8 serait maintenant attachée au point d’accrochage
inférieur de la Structure 9. Vous ne désirez évidemment pas faire une transposition dans la situation
actuelle, mais il y a des cas, tel que la rotation d'une structure non symétrique à un angle, où la
transposition serait nécessaire (voir la Section 7.3.17.1). Si vous aviez choisi « Aucun » dans le
champ Jeu d’attache, les conducteurs n’auraient pas été branchés à la structure 9. C'est la façon
de passer au dessus (ou contourner) une structure intermédiaire le long de l'alignement.
Cliquez ensuite trois fois sur le bouton Next (Suivant) pour accrocher les câbles aux Structures 10,
11 et 12. En cliquant sur Next (Suivant) tandis que vous vous trouvez à la Structure 12, le
programme comprendra que vous avez branché les conducteurs aux points d’ancrage, ce qui
indique l’atteinte de la fin du canton. Une petite boîte de dialogue Create (Créer) apparaîtra où vous
cliquerez sur Yes (oui) pour achever l’accrochage des câbles. Vous serez alors amené à la
bibliothèque des câbles par défaut où vous choisirez le type de câble utilisé, en l’occurrence le
« Kiwi » dans notre exemple. Lorsque le type de câble est choisi, votre canton nouvellement
Si vous voulez changer n'importe lequel de vos paramètres de réglage, en faisant par exemple une
transposition à une ou plusieurs structures, vous pouvez effectuer à nouveau toutes les étapes
mentionnées dans cette section en cliquant sur le bouton Edit Stringing (Édition Réglage des
câbles) au bas de la boîte de dialogue Section Modify (Canton Modifier).
La boîte de dialogue Section Modify (Canton Modifier)(Figure 10.3-3) comporte quatre secteurs
principaux : le secteur Type (Type), le secteur Sagging (Réglage), le secteur Display (Affichage)
et le secteur SAPS Finite Element Sag-Tension Options (Options de calcul de flèche-tension par
éléments finis dans SAPS). Les éléments relatifs au secteur Sagging (Réglage) sont discutés à la
Section 10.3.2. Ceux du secteur Display (Affichage), à la Section 10.3.3. Vous n’aurez qu’à traiter
avec les éléments relatifs au secteur SAPS Finite Element Sag-Tension Options (Options de
calcul de flèche-tension par éléments finis dans SAPS) si vous utilisez la modélisation de Niveau
2 ou de Niveau 4. Ceux-ci sont décrits à l'Annexe N.
Le secteur Type (Type) comprend un Bouton qui vous permet de changer le type de câble, un
champ Voltage (Tension) où vous inscrirez la tension du câble ainsi qu’un champ Conducteurs par
phase où vous inscrirez le nombre de sous-conducteurs contenus dans le faisceau. La valeur de
la tension est une donnée exigée puisque les dégagements requis aux points de sol en dépendent.
Le nombre de sous-conducteurs par faisceau est nécessaire pour calculer la charge totale de la
phase au point d’accrochage.
La portée équivalente calculée pour le canton que vous venez de régler sera affichée (1093 pieds,
Figure 10.3-3) si vous ne choisissez pas l’option Ignorer la portée équivalente calculée située au
coin supérieur gauche du secteur Sagging (Mise en flèche). Les mises en flèches subséquentes,
de même que les calculs de charge et de tension impliquant la portée équivalente du canton de
section seront effectués en fonction de cette valeur. Si vous utilisez l’option Ignorer la portée
équivalente calculée ‘Override calculated ruling span’, il vous sera alors possible de saisir votre
propre portée équivalente. Cette fonction est utilisée lors de la création d’une portée d'une ligne de
croisement (voir la Section 11.2.3.2) qui a normalement une portée équivalente différente de celle
considérée dans le canton.
Ce qui suit sont les quatre options de réglage d’un canton. Trois de ces options sont disponibles
dans le secteur Sagging (Mise en flèche) de la boîte de dialogue Section Modify (Canton
Modifier). L’utilisation de diagrammes de mise en flèche lors de l’installation est discutée à la
10.3.2.4 Réglage
de la flèche à l'écran
(Graphiquement)
La Réglage de la flèche à l’écran
(graphiquement) vous permet de
choisir n’importe quel jeu de
câbles dans une portée (la ligne Fig 10.3-4 Graphical sagging of tension section
en gras de la Figure 10.3-4) du
canton entre deux ancrages, et facultativement de : 1) le traîner (en maintenant enfoncé le bouton
de gauche tandis que vous déplacez la souris) jusqu'à ce qu'elle atteigne graphiquement la flèche
désirée, ou 2) la faire coïncider avec l'emplacement du curseur de la souris, ou 3) la faire coïncider
avec le point PFL le plus rapproché du curseur de la souris.
En utilisant la première option, vous verrez le canton tout entier se mouvoir de bas en haut en mode
interactif au fur et à mesure que vous le traînez avec la souris. Cette option est utilisée quand vous
voulez faire correspondre le réglage du modèle avec celui d'une ligne existante obtenu par
La Réglage de la flèche à l’écran requiert que vous quittiez d'abord la boîte de dialogue Section
Modify (Canton Modifier) si vous y êtes, et que vous cliquiez ensuite sur la commande Sections/
Graphical Sag (Cantons/ Réglage de la flèche à l’écran graphiquement). La boîte de dialogue
Graphical Sag (Réglage de la flèche à l’écran graphiquement) montrée à la Figure 10.3-5
apparaîtra au coin supérieur gauche de la vue de profil. Choisissez le canton approprié en cliquant
sur le bouton Prev. (Précédant) ou Next (Suivant) (vous remarquerez que le canton choisi est à ce
moment mis en gras dans la fenêtre affichée) et inscrivez le numéro de Phase dans le haut de la
boîte de dialogue. Choisissez l’une des deux options de réglage de la flèche à l’écran en enfonçant
le bouton de votre sélection à la partie Mouse Snap Mode (Mode de superposition avec la souris).
L’action de Faire coïncider avec le point le plus rapproché ‘Snap to closest point’ mettra en flèche
le câble jusqu’au point topographique le plus rapproché du curseur de la souris. Par contre, la
commande Utiliser les coordonnées de la souris ‘Use Mouse coordinates’ vous permettra de
traîner le câble choisi au moyen de la souris.
En choisissant d’Afficher chaque canton selon le choix de charge climatique ou la tension choisie
‘Display each section at weather case or tension selected in Section Modify’ avec la
commande Section modify (Canton Modifier) dans la boîte de dialogue Line Display Options
(Options d’affichage de la ligne) de la Figure 5-7, et si vous ne choisissez pas Afficher cas de
charge climatique choisi ‘Show selected weather case’ dans le secteur Display (Affichage) de
la boîte de dialogue Section Modify, le canton sera alors affiché en fonction des données relatives
au paramètre de caténaire, à l’angle de balancement et à la Direction du vent (vent venant de)
spécifiées à la droite du secteur Display (Affichage).
En choisissant Afficher chaque canton selon le choix de cas charge climatique ou de tension
‘Display each section at weather case or tension selected in Section Modify’ dans Section
Modify (Canton Modifier) de la boîte de dialogue Line Display Options (Options d’affichage de
la ligne) de la Figure 5-7, et si vous choisissez Afficher cas de charge climatique choisi ‘Weather
case and Cable condition’ dans le secteur Display (Affichage) de la boîte de dialogue Section
Modify, le canton sera alors affiché en fonction des données relatives au Cas de charge climatique
et à la Condition du câble choisies en cochant les cases situées au coin inférieur gauche du secteur
Display (Affichage) et la direction du vent spécifiée dans le champ Vent venant de ‘Wind from’.
En choisissant une des Conditions du câble qui se termine par RS, l’hypothèse de la Portée
Équivalente (Niveau 1) sera prise en considération lors de l’affichage du canton. En choisissant une
des Conditions de câble qui se termine par FE, l’hypothèse d’analyse par Éléments Finis (Niveaux
2 ou 3) sera prise en considération.
Notez Bien : Tel que mentionné précédemment, lorsqu’un canton est créé ou modifié, les câbles
du canton nouvellement créé ou modifié peuvent être affichés avec un paramètre de caténaire par
défaut de 1000 pieds, ce qui pourrait faire paraître les câbles très bas (voir par exemple la Figure
10.3-2). Dans un tel cas, vous n'avez probablement pas les paramètres appropriés dans la boîte
de dialogue Section Modify (Canton Modifier).
11.1 Structures
Fig. 11.1-1 Wind & weight spans report for Struct. #10 of Demo line
Les rapports de portées poids et vent peuvent être produits pour des structures individuelles ou
n'importe quel groupe de structures séquentielles au moyen de la commande Line/ Reports/ Wind
+ Weight Spans Report (Ligne/ Rapports/ Rapport de portées poids et vent) (Figure 11.1.1). Les
portées-poids sont rapportées pour tous les jeux de câbles pour la combinaison des cas de charges
climatiques et les conditions de câbles décrites dans la boîte de dialogue Criteria/ Wind-Weight
Span Report Criteria (Critères/ Critères de rapport de portée vent/ portée poids).
Les portées poids et vent sont également affichées dans le rapport de vérification de la résistance
des structures Méthode 1 et Méthode 2, tel que mentionné dans les Sections 11.1.3.1 et 11.1.3.2.
Les portées poids et vent sont également affichées en mode interactif dans la barre d'état inférieure
lorsque vous déplacez une structure au moyen des commandes Structures/ Move (Structures/
Déplacer) ou Structures/ Move on (Structures/ Déplacer vers un point).
La Figure 11.1-2 montre l’exemple d'une partie de l’arbre de charge d’une structure obtenu grâce
au modèle régulier de PLS-CADD. Elle indique les charges pour un cas de charge NESC (Norme
américaine) pour la Structure 10 de la ligne DEMO.
Les charges de câbles dans le système de coordonnées de portée sont celles des Équations 7-7
à 7-12.
Les charges de câble dans le système de coordonnées de structure sont celles décrites à la
Section 7.3.12.4.
Les arbres de charge de conception décrits dans cette section sont ceux qui servent à vérifier les
structures Méthode 4, tel que décrit à la Section 11.1.3.4. Pour les structures Méthode 3, la
moyenne des charges sur chaque point d’accrochage individuel de chaque phase d’un jeu est
d’abord calculée avant d’être appliquée à la structure. Le calcul de la moyenne, discuté plus en
détail à la Section 11.1.3.3, est nécessaire en raison de la restriction qui exige que les charges sur
chaque phase d'un jeu de câbles d'une structure de Méthode 3 soient identiques.
Si vous désirez exporter les arbres de charge sous forme de fichiers de charge standard utilisables
par nos programmes PLS-POLE ou TOWER, utilisez la commande Structures/ Loads/ Write LCA
file (Structures/ Charges/ Créer le fichier des cas de charges (LCA)) ou Structures/ Loads/ Write
LIC file (Structures/ Charges/ Charger le fichier de charges LCI).
Comme il est expliqué à la Section 8.3, la résistance d’une structure peut être vérifiée au moyen de
n'importe laquelle de quatre méthodes différentes. La méthode à être utilisée, de même que les
données pertinentes requises, sont spécifiées dans le fichier de structure. La vérification de la
résistance d’une structure de Méthode 1, 2 ou 3 est une opération presque instantanée. Pour ce
qui est de la Méthode 4, PLS-CADD transfère ce contrôle à un de nos Programmes de structure
qui génèrent les résultats de l’analyse, en pratique, en quelques secondes. Le rapport des taux de
travail de la résistance des supports dépend de la méthode utilisée pour modéliser la structure.
Si vous vérifiez la Structure 10 à la ligne DEMO, vous obtiendrez les résultats montrés à la Figure
11.1-4 et le rapport montré à la Figure 11.1-5. Le pourcentage de résistance utilisée (taux de
travail), en l’occurrence 93.3 %, est contrôlé par la portée-vent réelle, c’est-à-dire 1116.1 pieds, ce
qui représente 93.0 pour cent de la portée-vent admissible de 1200 pieds. Les portées-poids réelles
pour les trois cas de charges spécifiés (soit 1034, 975 et 1030 pieds, respectivement) sont
moindres que leurs valeurs admissibles par de plus grandes marges et ne contrôlent donc pas donc
le pourcentage de résistance ainsi affiché (veuillez noter que PLS-CADD affiche le taux de travail
maximal de tous les calculs de résistance spécifiés).
La Figure 11.1-6 montre un rapport typique de vérification de résistance pour une structure
Méthode 2.
Nous ne montrerons pas ici de rapport de vérification de résistance pour des structures de Méthode
3 pour les raisons suivantes : 1) il y a eu très peu de structures de Méthode 3 utilisées dans le
passé, 2) nous ne recommandons plus leur utilisation et arrêterons probablement de les supporter
dans l'avenir et 3) il y a maintenant une certaine incompatibilité entre la nouvelle capacité de PLS-
CADD à assigner des facteurs de réduction de résistance selon le type de composant (membrures
en acier, poteaux de bois, poteaux en béton, fondations, etc.) et le manque d'information de ce
genre relié à chaque composant critique dans un modèle de structure méthode 3.
Le Long rapport contient des résultats d'analyse détaillés. La fenêtre de Géométrie contient les
configurations déformées de la structure pour n'importe quel cas de charge choisi de même que
le pourcentage d’utilisation de la résistance de ses composants individuels.
La fonction est disponible au moyen de la commande Terrain/ TIN/ Leg and Guy Extension
Report (Terrain/ Triangulation des points topographiques/ Rapport de rallonge de pieds et haubans)
qui ouvrira la boîte de dialogue Leg Extensions and Guy Lengths (Rallonges de pieds et
Longueurs du hauban) dans la Figure 11.1-9. Les données dans cette boîte sont :
Si vous choisissez Portée Équivalente Initiale, Portée Équivalente de Fluage ou Portée Équivalente
sous Charge comme condition de câble (Modélisation de Niveau 1), la boîte de dialogue Sag
Tension (Flèche Tension) affichera les flèches et les tensions horizontales pour la portée
équivalente du canton choisi, tel que montré à la Figure 11.2-1a. Si vous choisissez Élément Fini
Initial, Élément Fini après Fluage ou Élément Fini après Charge (Modélisation de Niveau 2 ou 3),
la boîte de dialogue affichera les flèches et tensions calculées selon la matrice d’éléments finis du
seul câble choisi, tel que montré à la Figure 11.2-1b.
Cliquez sur le bouton Previous (Précédent) ou Next (Suivant) de la boîte de dialogue Sag Tension
(Flèche Tension) pour faire défiler les cantons (Niveau 1) ou les éléments individuels de câbles
(Niveaux 2 ou 3) au croisement de la ligne verticale où vous aurez cliqué avec la souris. Dans la
Figure 11.2-1a, le canton pour lequel les calculs du Niveau 1 sont effectués (pour les 3 phases des
4 portées) est mis en évidence. La tension maximale rapportée est la plus élevée aux extrémités
de toutes les portées réelles dans le canton si vous choisissez "using actual geometry of the
tension section" (Utiliser la géométrie réelle du canton)» dans la boîte de dialogue Criteria/
Maximum tension (Critères/ Tension maximale) (Section 7.3.8). Dans la Figure 11.2-1b, l'élément
individuel du câble pour lequel les calculs de tension de Niveau 2 ou 3 sont effectués (le câble le
plus bas dans la deuxième portée à droite de la structure la plus élevée) est mis en évidence.
Cliquez sur Report (Rapport) pour obtenir un rapport complet de flèche-tension pour tous les cas
de charges climatiques que vous avez définis au moyen de la commande Criteria/ Weather
(Critères/ Conditions Climatiques). Avec des modélisations du Niveau 1, vous obtiendrez le rapport
condensé de la Figure 11.2-2. Avec des modélisations de Niveau 2 ou 3, vous obtiendrez un
rapport plus complexe, tel que mentionné à la Section N.2.4.
La première partie du rapport de flèche-tension du Niveau 1 indique les tensions et les flèches de
la portée équivalente pour chaque cas de charge climatique ainsi que chaque condition de câble,
soit les Portée Équivalente Initiale, Portée Équivalente après Fluage et Portée Équivalente après
Charge) (Initial RS, after Creep RS and after Load RS). La deuxième partie montre comment
chaque tension est partagée entre les torons externes (l’aluminium dans le cas d’un conducteur en
ALU-ACIER) et les torons internes (l’acier dans le cas d’un conducteur en ALU-ACIER). Dans
certaines situations de températures très élevées, vous serez à même de constater que les torons
externes en aluminium ont une tension zéro (si vous ne permettez pas la compression dans
l'aluminium) ou subissent une compression si vous l’autorisez (voir Section 7.3.5). De façon
Fig. 11.2-3 Design check report for selected section in Fig. 11.2-1
11.2.3 Dégagements
11.2.3.1 Distances des phases au sol ou aux obstacles
La fonction Sections/ Lowest Cable Clearance (Cantons/ Dégagement du câble le plus bas) fait
afficher une ligne verticale à l’emplacement du curseur de la souris qui calcule de façon interactive
la distance verticale entre la ligne médiane au sol et le câble le plus bas affiché. La distance
calculée est indiquée dans la barre d’état inférieure
La fonction Terrain/ Clearance (Terrain/ distances au sol et aux obstacles) vous permet de cliquer
sur un point de terrain (ou un obstacle) afin de déterminer les distances totales verticales et
horizontales entre ce point et tous les câbles (phases) aux alentours. Les surplus par rapport aux
distances minimales prescrites, c.-à-d. les
différences entre les distances réelles et les
valeurs minimales requises du tableau des
Codes et paramétrage topographiques
(voir Section 6.1), sont d’abord calculées.
Leurs valeurs minimales sont ensuite
indiquées dans la boîte de dialogue Terrain
Clearance (Distances au sol et aux
obstacles) (Figure 11.2-4). Les distances
au sol et aux obstacles sont calculés pour
chacune des conditions décrites dans les
boîtes de dialogue Criteria/ Vertical
Clearances (Critères/ distances verticales
au sol et aux obstacles) (Section 7.3.13) et
Criteria/ Horizontal Clerances (Critères/
distances horizontales au sol et aux
obstacles) (Section 7.3.14).
Fig. 11.2-4 Terrain clearance box
Le point de conducteur où Horiz + Vert sont indiqués, représente le point qui est la cause de la pire
des violations des distances horizontales ou verticales au sol et aux obstacles à avoir lieu en même
temps, ou bien le point qui est le plus susceptible de causer de telles violations en même temps.
C'est une indication de la combinaison de distances horizontales ou verticales qui, conjointement,
sont les plus susceptibles de causer une violation. Des rapports des distances au sol et aux
obstacles améliorés sont projetés pour des versions futures pour remplacer l'affichage Horiz + Vert.
La fonction Sections/ Clearances (Cantons/ Dégagements) peut également servir à vérifier les
distances entre les câbles de deux lignes qui se croisent pour toutes les combinaisons de cas de
charges climatiques et de conditions de câbles. Illustrons ceci par un exemple. Supposons que
vous désiriez vérifier le dégagement entre le circuit Kiwi à la ligne DEMO et les structures originales
6 et 7, assujetties au cas de charge climatique Hot 240 après fluage avec une ligne qui la croise
ayant un câble 3#6AW assujetti à un cas de charge climatique 120 Deg, également après fluage,
tel que montré à la Figure 11.2-6.
Étapes à suivre :
1) Créez une structure d'ancrage fictive constituée d’un seul jeu et d’une phase au sommet de la
structure. Donnez-lui une hauteur artificielle de 50 pieds et une résistance artificielle avec des
portées poids-vent admissibles de 1000 pieds.
2) Placez une
structure fictive de
chaque côté de la
ligne avec son
s o m m e t à
l'emplacement du
support gauche et
droit du câble de
croisement. Utilisez
la commande
Structures/ Add Fig. 11.2-7 Locating dummy crossing structure
(Structures/
Ajouter), cliquez tout près de la station désirée et inscrivez les ajustements de hauteur et de
décalage pour coïncider avec le point de support (voir Figure 11.2-7). Si il y a des points
topographiques aux emplacements des structures, vous pouvez utiliser la commande Structures/
Move on (Structures/ Déplacer et superposer) pour superposer vos structures aux points
topographiques existants.
3) Effectuez l’accrochage et le réglage du câble de croisement 3#6AW entre les deux structures
fictives. Cela créera un canton entre les deux structures originales.
Si vous désirez vérifier le croisement d'une portée de câbles multiple au lieu d’un seul câble, vos
structures fictives devraient inclure le nombre requis de jeux et de phases.
Vous ne pouvez pas utiliser la susdite procédure si la ligne de croisement est exactement
perpendiculaire à la ligne originale car cela signifierait que les deux structures fictives seraient
situées exactement à la même station.
Les dégagements requis pour les tensions choisies sont rapportées dans la partie Required
Separation (Séparation requise) de la boîte de dialogue Wire Clearances (Dégagements de
câbles). Si les dégagements réellement calculés sont moindres que les valeurs requises, cette
information sera marquée en rouge dans le rapport facultatif ou par un marqueur dans les
affichages de profil et 3-D.
Le critère de la norme américaine NESC 2002 Rule 235B ainsi que celui de la norme RTE française
spécifient des augmentations de la séparation entre phases afin de tenir compte des vents
asynchrones (Increases in Required Separation due to Asynchronous Wind) Celles-ci sont
censées compenser le manque de complète synchronisation entre les positions de câbles ballottés
par le vent.
Plusieurs Output Options (Options d’output) sont disponibles au bas de la boîte de dialogue Wire
Clearances (Dégagements de câbles).
Si vous choisissez l’option Dessiner les marqueurs le long des câbles-sources, ‘Draw markers
along source wires’ chaque câble-source sera dessiné selon la combinaison de cas de charge
climatique, de condition de câble et de direction du vent choisie pour lui, et ce sans tenir compte
d’aucune condition d'affichage que vous aurez choisie au moyen de la commande Sections/
Display Options (Cantons/ Options d’affichage). Par exemple, les lignes en gras des deux positions
de chaque câble dans la Figure 11.2-9 représentent les positions supposées les plus élevées des
câbles pendant un mouvement dynamique causé par une baisse soudaine du givre imposée dans
le cas de charge climatique. Les positions de câbles choisies sont considérées comme des
marqueurs qui, comme tous les autres marqueurs, peuvent être effacées au moyen de la
commande View/ Display Options/ Clear Markers (Affichage/ Options d’affichage/ Effacer les
marqueurs).
Si vous choisissez l’option tenir compte de la décharge soudaine de givre ‘Consider Ice Jumping’
dans la partie Source Wire (Câble-source) de la boîte de dialogue Wire Clearances (Dégagements
entre câbles), la position présumée de n’importe quel câble-source à partir duquel sont effectués
les calculs de dégagements est déterminée comme suit. L’emplacement de chaque point du câble
en position relevée de décharge soudaine est déterminé à partir de sa position lorsque la portée
entière est uniformément recouverte de givre jusqu’à la position statique du point à la même
température quand le câble est libre de givre, c’est-à-dire lorsqu’une décharge soudaine de givre
sur la portée entière fait rebondir le câble auparavant affaissé par le poids du givre du double de
l’accroissement de flèche dû au givre. C'est une supposition conservatrice qui sert à déterminer une
enveloppe de positions possibles de conducteur en cas de décharge soudaine du givre.
La Figure 11.2-9 montre les marqueurs des dégagements et les câbles correspondants aux
données montrées à la Figure 11.2-8. Les lignes en gras (les marqueurs) représentent les positions
supérieures des câbles-sources après la chute de givre. Les lignes minces représentent les câbles-
cibles (les mêmes câbles toujours sous givre). Les deux marqueurs au milieu de la portée indiquent
les dégagements les plus faibles entre les câbles-sources et les câbles-cibles, auxquels des
prescriptions d’un code donné peuvent s’appliquer.
PLS-CADD identifiera toutes les tensions de tous les circuits présents dans votre modèle. Dans
la boîte de dialogue Structure to Wire Clearances (Dégagements entre structure et câble), vous
devrez inscrire les valeurs des dégagements requis pour ces tensions.
Selon les Output Options (Options d’output), vous serez capable de voir les distances les plus
courtes entre les câbles (ou faisceaux, si vous saisissez le diamètre du faisceau) et les structures
comme indiqué pour les pylônes treillis dans la Figure 11.2-12. On affichera des distances plus
faibles que vos distances requises en rouge. Pour des poteaux et des portiques d'acier, les calculs
de dégagements seront correctement faits par rapport à la face des poteaux ou d'autres
composants. Pour des structures haubanées, les dégagements entre câbles et haubans peuvent
aussi être calculés.
Les modèles de
structures PLS-
POLE et TOWER
vous permettent de
définir des zones
sous tension
facultatives pour
des isolateurs
d’ancrage dans les
bibliothèques
d'isolateurs. Ces
zones sont définies
par le diamètre des
cylindres CD et la
longueur CL comme
indiqué dans la
Figure 11.2-12. Les
cylindres sous-
tension ont des
extrémités en demie Fig. 11.2-12 Strain insulators and jumper properties
sphère comme
indiqué. Les
distances A-C et B-D sont les longueurs de l’isolateur en ancrage. En plus des cylindres sous
tension, vous pouvez définir les dimensions d'une bretelle sous tension attachée aux extrémités des
isolateurs d’ancrage. La bretelle a le même diamètre JD que le Diamètre du faisceau facultatif BD
que vous entrez dans la boîte de dialogue Structure to Wire Clearances (Dégagements des
Câbles à la structure) de la Figure 11.2-11. La flèche de la bretelle, JS, en son milieu de portée est
aussi définie dans Structure to Wire Clearances (Dégagements des Câbles à la structure). Avec
les dimensions facultatives de la bretelle et des isolateurs d’ancrage vous obtiendrez trois
vérifications de dégagement aux attaches des ancrages : 1) Les distances les plus courtes des
câbles (faisceau) à la structure, 2) les distances les plus courtes des cylindres sous tension à la
structure et 3) la distance la plus courte de la bretelle à la structure. Un exemple est montré sur le
carreau gauche de la Figure 11.2-13. La bretelle est présumée se balancer avec un angle JA (voir
la Figure 11.2-12) qui est la moyenne des angles d'oscillation des portées auxquelles elle est
connectée pour le cas météorologique affiché. Les bretelles ne sont pas manuellement entrées,
mais sont présumées exister entre n'importe quelle paire d'isolateurs d’ancrage qui : 1) font partie
du même jeu et de la phase, 2) sont placés aux mêmes élévations et décalages de la structure (par
11.2.
3.3.1 Fig. 11.2-13 Clearances for data in Fig. 11.2-11
Angl
e s
du conducteur à la sortie de la pince
La Figure 11.2-14 définit les angles du conducteur à la sortie de la pince qui peuvent être calculés
en utilisant la commande Lines/ Reports/ Departure Angle and Wire Offset Report (Ligne/
rapports/ angles de sortie à la pince et rapport de décalage du conducteur). Vous pouvez comparer
les angles de sortie calculés aux conditions limites de conception que vous ne devriez pas dépasser
basées sur la géométrie de votre matériel.
HAB et HAA sont les angles de sortie horizontaux dans les portées en arrière et en avant,
respectivement.
L’angle du câble tourné (Wire Angle Turned) est égal à 180 degrés moins CA dans la Figure 11.2-
14.
Lorsque PLS-CADD détermine les décalages des accrochages aux isolateurs et les corrections de
flèches, la composante horizontale cible de la tension (HO) dans la configuration de mise en pince
est la tension initiale calculée pour la température T indiquée dans la boîte de dialogue Offset
Clipping (Mise sur pince par méthode décalée). Cette tension horizontale est la même que celle
rapportée à la température T dans le rapport obtenu grâce à la commande Stringing Chart
(Diagramme de réglage des câbles). Pour la température T, le programme détermine les différentes
flèches sur poulies et sur pinces. Il repère également la position des points sur le conducteur où
les isolateurs devraient être accrochés ou mis sur pinces. Les flèches sur poulies (ou corrigées)
seront celles utilisées lors du réglage des câbles. Elles sont égales aux flèches ‘sur pinces’ des
diagrammes de réglage des câbles plus la correction des flèches ainsi calculée. Par exemple, sur
Le point où l’extrémité
inférieure d'un isolateur de
suspension est attachée au
conducteur est défini
comme le point de mise sur
pince représenté par un
point noir sur la Figure
11.2-19. L’emplacement du
point de mise sur pince de
chaque support est défini
par le décalage spécifié,
soit sa distance à partir de
la ligne verticale passant
par le point d’accrochage S
de l’isolateur à la structure.
Cette distance est mesurée
le long du conducteur et sera négative dans la direction des stations croissantes (vers la portée
avant). La convention de signes (positive ou négative) signifie qu’une certaine quantité de mou est
ajoutée ou retranchée au câble de la portée avant lors de la mise sur pince par méthode décalée.
Les décalages lors de la construction et les corrections de flèches sont effectués pour tous les
cantons en cliquant sur le menu Sections/ Offset Clipping report (Cantons/ Rapport de mise sur
pince par méthode décalée). La Figure 11.2-20 montre une partie d’un rapport typique de mise sur
pince par méthode décalée.
Avant d’effectuer tout calcul de capacité de transit, il est recommandé de vous assurer que les
propriétés thermiques des conducteurs que vous désirez évaluer sont définies dans la zone située
au bas de la boîte de dialogue Cable Data (Données de câbles) (voir la Figure 9-6 de la Section
9.2). Vous aurez besoin d'une copie de la Norme IEEE et probablement d'autres références pour
obtenir les données nécessaires (voir aussi CEI 61232).
Nous améliorons constamment PLS-CADD ainsi que nos autres programmes. Nous avons
également des ententes avec plusieurs organisations pour le développement commun de produits
pour interface avec PLS-CADD. Nous vous recommandons de visiter notre site Web pour vous
informer de ces développements. Nous avons par exemple perfectionné conjointement une
nouvelle approche de capacité thermique et de contrôle de ligne en temps réel. Les fonctions de
capacités thermiques en temps réel de PLS-CADD sont disponibles, mais ne sont pas décrites
dans cette notice.
Pour des propriétés de conducteurs données et des conditions météorologiques ambiantes (Figure
11.2-21), vous pouvez : 1) déterminer la température du conducteur pour un courant électrique
donné, 2) déterminer le courant qui élève la température d’un conducteur à une valeur donnée, ou
3) afficher le relation entre les deux (Figure 11.2-22). Si vous connaissez la température maximale
qu'un conducteur peut atteindre avant d’enfreindre, dans une portée, certaines exigences de
distance verticales au sol et aux obstacles, ces calculs vous permettent alors de déterminer les
limitations quant au courant maximal qu’un conducteur peut transporter. Déterminer la température
maximale qu'un conducteur peut atteindre dans une portée particulière est effectué
automatiquement par PLS-CADD, tel que décrit dans ce qui suit.
Les profils produits sous les câbles peuvent être supprimés au moyen de la commande View/
Display Options/ Remove Markers (Affichage/ Options d’affichage/ Enlever les marqueurs).
Les températures maximales des conducteurs seront incluses dans un rapport ainsi qu’affichées
avec un marqueur à l’emplacement qui les contrôle, tel que montré dans la fenêtre de droite sur la
Figure 11.2-22. Si vous deviez afficher le conducteur à sa température de contrôle exacte, il
toucherait le sommet du marqueur.
Vous pouvez déterminer l'augmentation progressive d’un courant électrique qui fera atteindre la
température d’un conducteur jusqu’à un niveau spécifié et dans un laps de temps spécifié, au
moyen de la commande Sections/ IEEE Std 738/ Transient Thermal or Fault Rating (Cantons/
Norme IEEE 738/ Capacité thermique transitoire ou de court-circuit). Un exemple en est donné à
la Figure 11.2-26. Cette option est très utile pour déterminer la capacité maximale de courant de
transit d'une ligne en situation d’urgence.
Dans la Section 11, vous avez vu les parties de quelques rapports (Figures 11.1-1 à 11.1-8, 11.2-2,
etc.). Mais il en existe beaucoup d’autres, y compris plusieurs rapports sommaires de projets
disponibles au menu Lines/ Reports (Lignes/ Rapports). Le contenu de tous les rapports devrait
être évident en soi.
Save as (Enregistrer sous) vous permet de sauvegarder le rapport sous la forme d’un fichier type
«.rtf » (ou Rich Text File) ou ASCII. Ces fichiers pourraient être plus tard édités par un logiciel de
traitement de texte et imprimé.
Font (Police de caractères) vous permet de changer le type et la taille de la police de caractères
dans la fenêtre de rapport.
Autosize Fonts (Auto ajuster la taille des caractères) est utilisé pour choisir la plus grande police
de caractères pour laquelle toutes les lignes du rapport se placent sur des lignes uniques. Avec des
rapports de grandes dimensions, cette commande peut prendre un certain temps à exécuter.
Copy (Copier) vous permet de copier le rapport, ou d’en choisir une partie, dans le presse-papiers
WINDOWS d'où il peut être collé dans un autre rapport. La fonction Copy (Copier) n’est disponible
dans le menu contextuel qu’après que vous ayez choisi le rapport entier au moyen de la commande
Edit/ Select All (Édition/ Sélectionner tout) ou après en avoir choisi une partie en la saisissant avec
la souris.
Cut (Couper) et Paste (Coller) peuvent être utilisés comme avec n'importe quel programme de
traitement de texte lorsque vous avez choisi le rapport ou une partie du rapport.
Print (Imprimer) vous permet d’imprimer le rapport directement sur n'importe quelle imprimante
supportée par WINDOWS.
Open (ouvrir) vous permet de charger n'importe quel fichier texte dans la fenêtre du rapport.
Close (Fermer) ferme la fenêtre de rapport (Toutes les données contenues dans le rapport seront
alors perdues).
Par exemple, chargez le projet Wplt1521.xyz et arrangez les fenêtres Plans (Plans), Profiles
(Profils) et Sheets (Dessins). Vous obtiendrez un affichage semblable à celui montré dans la Figure
13.1-1. Les Dessins de plans et profils sont créés presque instantanément. La quantité de texte à
être affiché dans chaque fenêtre choisie (Plan, Profil ou dessin P&P) est spécifiée dans le menu
View/ Display Options/ Plan (Or Profile) (Or Sheet) View Structure Labels (Affichage/ Options
d’affichage/ Désignation des Supports sur la vue en plan (ou de Profil) (ou Dessins) ou d’autres
menus View/ Display Options (Affichage/ Options d’affichage). En choisissant l’option Drafting/
Show page Rectangles (Plan/ Montrer les plis), vous ferez s’afficher les plis qui définiront tous les
dessins de plans et profils dans chaque affichage (voir Figure 13.1-1).
Si vous faites un zoom sur le quatorzième dessin de plans et profils dans la Figure 13.1-1, il
ressemblera à celui de la Figure 13.1-2. Les options de dessins pour la ligne Wplt1521 sont
disponibles dans les menus Drafting/ … (Plan/ …). La lecture en fut faite à partir du fichier
Wplt1521.pps.
Certaines des options du menu « plan » de la ligne Wplt1521 qui furent utilisées pour faire le
brouillon de la page de la Figure 13.1-2 étaient : 1) l’affichage de la partie plan du dessin au haut
de la page, 2) de ne pas couper l’alignement à chaque angle de la ligne, c.-à-d. en la représentant
comme il apparaîtrait sur une photo aérienne, et 3) l’affichage de lignes verticales à chaque point
de terrain dans la vue de profil.
Les échelles choisies pour les Dessins de plans et profils dans les Figures 13.1-1 et 13.1-2
prenaient en considération que d’impression finale, devait être faite sur une imprimante ne pouvant
imprimer que du papier petit format.
La Figure 13.1-3 montre une partie d'un autre exemple de dessins de plans et profils utilisant une
série différente d’échelles destinées à çetre imprimées sur un table traçante pour papier à grand
format. Les cartes géographiques attachées en tant que dessins DXF furent automatiquement
insérées par PLS-CADD dans la partie « plan » des dessins. L'alignement a été interrompu à
chaque angle de la ligne dans la partie plan des dessins au moyen des options ‘Long Axis Plot
Standard’ Tracé du plan parallèle à l’axe des abscisses et situées à la droite du menu Drafting/
Scales (Plan/ Echelles) ainsi qu’avec un Ecart aux angles ‘Gap at line angles’ de 200 pieds.
Vous remarquerez au haut de la partie profil du dessin dans la Figure 13.1-3 l'impression facultative
de listes de composants et d’assemblages à l’emplacement de chaque structure. Le bloc de texte
entier, qui comprend le numéro de structure, les composants, les assemblages, etc., peut être
déplacé par la souris au moyen de la commande Drafting/ Structure Text Position/ Move (Plan/
Position des commentaires des supports/ Déplacer).
La Figure 13.1-4 montre notre quatrième exemple de desisns de plans et profils. La carte
géographique DXF et la photographie Bitmap montrées dans la partie plan du dessin furent
automatiquement découpées et affichées au haut de l’alignement. La carte DXF et la Bitmap étaient
préalablement joints au modèle de ligne dans l’affichage en Plan au moyen de la commande
Drafting/ Attachments/ Attachment Manager (Plan/ Attachements/ Gestion de attachements)
(voir la Section 6.5).
Le texte et les cases montrés au bas de la vue en plan de la Figure 13.1-4 furent rédigés en tant
qu’attachements DXF supplémentaires aux Sheets (Dessins) (non pas à l’affichage en Plan). Le
logo de Power Line Systems a été dessiné en tant que fichier rattaché à tous les dessins.
On peut repérer les fichiers DXF ou Bitmap joints aux Sheets (Dessins) en se référant au système
de coordonnées des pages X, Y. Le système de coordonnées prend son origine au coin inférieur
gauche d’une page, avec le X positif vers la droite et le Y positif vers le haut. Z est toujours égal à
zéro.
L'emplacement des diverses lignes de texte d'un fichier DXF joint est défini dans le système de
coordonnées de la page. Le système de coordonnées d’une page prend son origine au coin
inférieur gauche de la page, avec son axe des abscisses allant vers la droite et l’axe des ordonnées
allant vers le haut.
L'emplacement d'un fichier Bitmap attaché est déterminé en fixant son coin supérieur gauche à la
page, c'est-à-dire en donnant les coordonnées de page du coin supérieur gauche du Bitmap. Par
exemple, le logo mesurant I cm par 4 cm dans la Figure 13-4 a été fixé à un point dont les
coordonnées sont X = 18.2 cm et Y = 1.14 cm.
Il se peut que vous ayez besoin d’un temps important pour en arriver aux paramètres appropriés
de pages et la taille adéquate des pièces attachées la première fois que vous préparez vos dessins.
Cela en vaut toutefois la chandelle, car lorsque vous aurez déterminé les combinaisons qui vous
conviennent, celles-ci pourront être sauvegardées pour être réutilisées automatiquement sur tout
autre projet, tel qu’indiqué à la Section 13.2.5.
Il convient ensuite de définir l’échelle de vos dessins dans la boîte de dialogue Scales (Échelles)
(Figure 13.2-4) du menu Drafting/ Scales (Plan/ Échelles). Les paramètres d'échelles sont :
Si vous cochez le Long Axis Plot, (Tracé d’Axe Longitudinal), vous remarquerez que la ligne
médiane de la vue en plan est affichée parallèlement à la bordure horizontale de la page en
s’interrompant à chaque point de P.I. Cela permet d’afficher les structures à la même station (c.-à-d.
la même ligne verticale) à la fois dans la partie plan et la partie profil du dessin. Vous pouvez
obtenir un écart horizontal spécifique à chaque angle. Le dessin dans la Figure 13.1-3 a été produit
au moyen de l’option Long Axis Plot, (Tracé de l’Axe Longitudinal) avec un écart non nul. Sans
cette option (Figures 13.1-2 et 13.1-4), le programme aurait disposé les pages pour une utilisation
optimale du papier à dessin selon les paramètres spécifiés de mise en page et d’échelle.
Il existe quatre variations de l’option Long Axis Plot, (Tracé de l’Axe Longitudinal). L'option
Standard établira la zone de profil au moyen des lignes de quadrillage standard, tel que montré
dans les Figures 13.1-2 et 13.1-4. Les options EDF (la France), CFE (le Mexique) et SLE (le
Portugal), situées au bas de la zone de profil, permettent d’obtenir des affichages personnalisés.
La liste de choix View (Affichage) dans la boîte de dialogue représentée par la Figure 13.3-1 vous
permet de choisir en quel affichage (Plan, Profil, Dessin ou tous les Dessins) vous désirez ajouter
votre ligne ou votre texte. Cet affichage devrait être la fenêtre présentement activée.
Choisissez None (Aucun) dans la liste de choix Line (Ligne) pour un texte ou pour le premier point
d’une ligne. Choisissez Line (Ligne) pour le deuxième, troisième et tous les points qui suivront
d’une ligne. Choisissez Fermer si la ligne doit se terminer après son premier point après avoir cliqué
sur le dernier point.
Inscrivez votre annotation de texte dans le champ Text (Texte) et son orientation dans le champ
Text Angle (Angle de texte). La taille de texte inscrite dans le champ Sheet Text (Texte du dessin)
n’est utilisée que pour la rédaction sur les dessins de plans et profils. Sinon, la taille du texte par
défaut sera la Police de Caractères des Graphiques choisie dans le menu File/ Preferences
(Fichier/ Préférences).
Cliquez sur le bouton Color (Couleur) pour choisir la couleur de l'article à dessiner.
Notre lien avec les systèmes DAO (CAD) se fait exclusivement en format DXF. Pour exporter votre
dessin à un système DAO (CAD), choisissez la commande File/ Export/ DXF (Fichier/ Export/
DXF). Après avoir spécifié un nom de fichier, on vous demandera d’identifier votre système DAO
(CAD) de destination (AutoCad (R) ou Microstation (R)) et si vous voulez exporter un fichier
bidimensionnel ou tridimensionnel. L’exportation d’un fichier 3D n’est seulement applicable qu’à un
affichage 3D ou un affichage de structure. Il est donc conseillé de choisir bidimensionnel. On vous
demandera également s'il faut inclure tous les dessins dans un seul dessin DAO (CAD) ou avoir
un dessin DAO (CAD) séparé pour chaque dessin.
Avant l'exportation, vous pouvez utiliser le menu View/ Display Options/ Levels and Thicknesses
(Affichage/ Options d’affichage/ Niveaux et Épaisseurs) pour assigner des couches différentes aux
différentes entités. Toutefois, puisque nos capacités schématiques se sont améliorées et que nous
vous permettons de distribuer ces dessins sur le Web (voir ci-dessous), nous constatons que de
plus en plus d’utilisateurs n’utilisent plus cette étape supplémentaire d'exportation à un système
DAO (CAD).
Pour exporter vos dessins en tant que fichiers PDF pouvant résider sur un Intranet d'entreprise (ou
Internet) où ils peuvent facilement être partagés, lus et utilisés d’autres parties autorisées, utilisez
la commande File/ Export/ Web (Fichier/ Export/ Web). Cette commande utilisera le pilote
d’imprimante Adobe Acrobat PDFWriter pour produire des dessins en format PDF de vos dessins
de plans et profils, affichages en plan, affichages de profil et toutes les structures de Méthode 4.
Il produira également plusieurs rapports fort utiles. Ces fichiers seront placés dans un répertoire
de votre choix et liés ensemble à une page Web produite par ordinateur appelée « index.html ».
Votre ordinateur doit posséder la Version 4 ou 5 de Adobe Acrobat Writer pour exécuter cette
commande. Vous pouvez acheter Acrobat directement de Adobe. En exécutant la commande,
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202
202 PLS-CADD Version 5 ©) Power Line Systems, Inc. 2002
14. RÉPARTITION OPTIMUM AUTOMATIQUE DE
STRUCTURE
14.1 Généralités
La répartition automatique optimum (à coût minimal) est un des problèmes les plus stimulants de
la conception de lignes de transport. L’optimisation de la répartition se situe dans la catégorie
générale des problèmes dits de programmation dynamique (Bellman, 1957). Beaucoup d’études
ont été publiées sur le sujet (Olbrycht, 1982; Ranero, 1990; Senouci, 1991; Peyrot, 1993). La
formulation mathématique du problème est comme suit : en tenant compte d’une série de
contraintes de conception et de critères, trouver une série d'emplacements de structures discrets
(Xi, i = 1 à n) et les structures correspondantes (Ti, i = 1 à n) pour réduire au minimum le coût total
de la ligne. « n » représente le nombre total de structures dans la ligne. Puisque le coût des câbles
de garde et des conducteurs n'est pas affecté par la répartition, le coût total à réduire au minimum
est donc :
où le paramètre de coût spécial (qi) indique que le coût d'érection de la structure i à cet
emplacement particulier peut être affecté par des conditions de sol ou d'autres considérations
propres au site. Les emplacements de structures réalisables (Xi) n’existent qu’à intervalles fixes sur
la ligne médiane, par exemple à des intervalles de 10 m et aux points élevés de tous ces intervalles.
L'intervalle a un effet significatif sur l’exactitude et le temps de solution (Ranero, 1990; Peyrot,
1993). Les structures doivent être choisies dans une bibliothèque de structures disponibles. Cette
bibliothèque devrait normalement comprendre des structures de types différents (des poteaux, des
portiques en H, etc.), de résistances mécanique différentes (support tangent, angle léger, ancrage,
etc.), des matériels (bois, béton, acier, etc.) et des hauteurs.
1) L'emplacement de chaque structure doit être permis, c'est-à-dire qu’il ne doit pas se situer
dans une des zones interdites qui peuvent être définies sur le terrain. Les zones Interdites peuvent
être définies directement ou peuvent être affecté d’un paramètre de coût spécial (qi) qui
augmenterait le coût d’une structure installée à ce site. Les zones Interdites peuvent être des voies
navigables, des autoroutes, des propriétés spéciales, des zones rocheuses ou marécageuses, etc.
Il serait toujours être possible d'ériger une structure à un emplacement difficile, mais le coût qui en
résulterait devrait être reflété grâce au paramètre de coût spécial (qi).
Il peut y avoir des emplacements de terrain où les structures sont exigées (par exemple à
tous les angles de ligne), mais leurs types et leurs hauteurs ne sont pas spécifiés. Il peut
aussi y avoir des emplacements où des structures spécifiques (de types et de hauteurs
donnés) sont exigées. La saisie des contraintes de terrain est discutée dans la Section 14.2.
2) La résistance des structures ne doit pas être dépassée. PLS-CADD supporte quatre
méthodes pour vérifier la résistance d'une structure dans un modèle de ligne déjà existant (Section
8.3). Puisque que les algorithmes de répartition d'optimisation passent normalement par de très
grands nombres de combinaisons d’essais d'emplacements de structures et de vérifications de
résistance, il est essentiel que les vérifications de résistance soient effectuées de façon
extrêmement efficace. Cela signifie, qu’à toutes fins pratiques, la Méthodes 1 (Portées admissibles
de base), la Méthode 2 (Diagramme d’interaction des portée) et, probablement la Méthode 3 (si
le nombre de composants critiques est peu élevé) peuvent seulement être prises en considération.
3) Les distances verticales minimales au sol ou aux obstacles doivent être maintenus pour le
conducteur le plus bas conformément aux conditions climatiques et aux conditions de câbles
indiquées à la Section 7.3.13.
4) Les valeurs maximales et minimales de balancement des isolateurs soumis à des conditions
météorologiques spécifiées doivent être observées (voir la Section 7.3.17).
5) Une charge verticale minimale doit être maintenue à certaines structures. Cette contrainte
est mise en application dans PLS-CADD en spécifiant une portée poids minimale admissible selon
la condition de câble nu la plus tendue, c'est-à-dire une condition froide. Une condition froide est
toujours définie dans la description d’une résistance de structure de Méthode 1 (voir les Sections
7.3.10 et 8.3.1). Un diagramme d'interaction pour la condition froide doit être défini si la Méthode
2 est utilisée (voir les Sections 7.3.11 et 8.3.2).
6) Des distances latérales minimales aux obstacles et au sol doivent être maintenues selon
les conditions météorologiques spécifiées (voir la Section 7.3.14). Les raisons en sont 1) ce critère
contrôle rarement la répartition de structures à moins que l’on soit en présence d’un droit de
passage étroit et, 2) les calculs des distances au sol et aux obstacles latérales sont relativement
complexes et requièrent du temps. Les contraintes de distances latérales au sol et aux obstacles
ne sont pas présentement pas supportées par le module de répartition automatique de PLS-CADD.
Le but est de trouver Nm,j au plus bas coût de ligne entre le début et la fin de la ligne, c'est-à-dire
dont le coût est min (Cm,j). L'algorithme de répartition de base est comme suit :
Le susdit algorithme est utilisé dans la plupart des programmes de répartition automatique avec un
certain nombre de techniques d’accélération. Il ne vérifie que des combinaisons m2 x n2/ 2
comparées à un nombre possible de l'ordre de mn résultant en un problème qui peut être résolu
sur des ordinateurs courants. L'exemple de la ligne de 30,000 pieds n’implique maintenant que
30002 x 482/ 2 = 1 x 1010 combinaisons. Ce nombre peut facilement être traité par les ordinateurs
courants qui peuvent effectuer des millions d'opérations à la seconde. En poussant encore plus loin
le raffinement de l'algorithme pour PLS-CADD, il était désormais possible de résoudre le même
problème en ne consultant que quelques 106 millions de combinaisons.
La répartition automatique optimum peut conduire à d’importantes économies quand son utilisation
est possible. Des études récentes en Europe (Ranero, 1990) et aux États-Unis ont démontré que
la répartition optimum peut réduire les coûts d'une ou plusieurs structures pour chaque 10 km de
ligne. Bien que la théorie et les algorithmes informatiques sous-jacents à la répartition optimum
soient complexes, son application pratique par PLS-CADD est tout ce qu’il y a de plus simple, tel
que décrit ci-dessous.
14.2 Édition
des
contraintes de
terrain et des
structures
requises
Nous utiliserons le
profil de terrain
Spotdemo.pfl pour
illustrer les
c a p a c i t é s
d'optimisation de
PLS-CADD. Avec
Fig. 14-1 Terrain for Spotdemo line
un rapport d’échelle
de 20 (en utilisant
la commande View/ Scales, Rotations…/ Profile View Aspect Ratio (Affichage/ Échelles,
rotations…/ Rapport des échelles de la vue de profil)), vous devriez obtenir une vue de profil
similaire à celle représentée au bas de la Figure 14-1. Le profil du projet Spotdemo compte déjà
deux structures réparties situées respectivement au début et à la fin de la ligne. Il est généralement
sage de disposer d’une structure déjà répartie au début d’un segment de ligne et d’une autre à la
fin, puisque cela facilite l'identification avec exactitude du début et de la fin des emplacements en
cliquant sur ces structures. Ces structures peuvent être fictives puisqu’elles seront remplacées par
des structures opérationnelles durant le processus d'optimisation. Il est également conseillé
d'afficher la ligne de distance de sécurité au sol requise pour la tension du circuit qui servira à
l'optimisation, soit 345 kV dans notre exemple. Ceci peut être obtenu au moyen de la commande
Les contraintes sont spécifiées pour des points ou des zones qui sont décrites par leurs « vraies
stations » sur l’axe. Il est important d’être au fait que les stations qui servent à décrire les
contraintes de terrain et de structures peuvent être invalidées si le couloir de la ligne est changé.
Position imposée ‘Required Position’ vous permet d’imposer l’emplacement d’une structure (sans
qu’un type particulier soit exigé) à une Station donnée et d’imputer un Coût Supplémentaire ‘Extra
Cost’ à cet emplacement. PLS-CADD produit automatiquement une contrainte de position requise
à chaque angle.
Structure Requise ‘Required Structure’ vous permet d’imposer une structure particulière à une
Station donnée.
Zone Interdite ‘Prohibited Zone’ vous permet de définir une chaîne de stations où n’aura lieu
aucune répartition de structure. Les zones interdites sont représentées sous forme de rectangles
Zone de Coût Supplémentaire ‘Extra Cost Zone’ vous permet de définir une chaîne de stations
ainsi qu’un coût additionnel pour les zones de coûts supplémentaires. Le coût sera ajouté à chaque
structure répartie dans la zone de coût supplémentaire. Les zones de coûts supplémentaires sont
représentées sous forme de rectangles solides verts au bas des affichages de profils et de
rectangles de lignes vertes en affichages plans et 3D.
Lors de la sauvegarde ou de l’enregistrement d’un projet, toutes les contraintes de terrain qui y sont
associées sont enregistrées dans le fichier Project.con. Toutes les contraintes applicables y seront
lues lors du chargement du projet. Par exemple, les contraintes de la ligne Spotdemo furent
automatiquement lues à partir du fichier Spotdemo.con lors du chargement de Spotdemo.pfl.
Toutefois, la commande Structures/ Automatic Spotting/ Spotting Constraints/ Save CON (Or
Load CON) (Structures/ Répartition automatique/ Contraintes imposées à la répartition des
supports/ Enregistrer le fichier de contraintes d’implantation (*.CON) (ou Charger le fichier de
contraintes d’implantation (*.CON)) vous permet de sauvegarder des contraintes dans un fichier
dont le nom n’est pas celui de votre projet, ou encore charger des contraintes à partir de ce fichier,
si vous le souhaitez.
Une liste préliminaire de structures candidates sera tout d’abord produite à partir du répertoire
original en les ajoutant, ou en les supprimant, de la liste de structures disponibles (Figure 14-4) au
moyen de la commande
Structures/ Available
Structures list/ Add-del
Structure (Structures/ Liste
de supports disponibles/
Ajouter-supp. Support)
Description de la Structure (en Gris) : Description telle qu’elle apparaît dans le fichier de
structure
Vous serez amené à la boîte de dialogue Open Cable File (Ouvrir Fichier de Câble) (Figure 14-6)
où vous choisirez le conducteur le plus bas (qui contrôlera tous les distances verticales au sol et
aux obstacles et les calculs de portées poids). Choisissez le conducteur Rail pour l'exemple
Spotdemo. Vous serez alors amené à la boîte de dialogue Optimum Spotting (Répartition
Optimum des supports) (Figure 14-7).
Les données nécessaires dans la boîte de dialogue Optimum Spotting (Répartition optimum des
supports) comprennent :
La Tension ‘Voltage’:
Cette tension de conducteur (345 kV dans l'exemple Spotdemo) est utilisée pour vérifier les
dégagements verticaux
Les données relatives au réglage du conducteur dans sa condition Initiale servent à déterminer les
tensions de conducteurs résultant de toutes les conditions décrites dans les critères de conception
(voir la Section 7). Lorsque vous avez inscrit la Température de réglage, vous pouvez régler le
conducteur par les moyens suivants:
Station spacing
Espacement de stations :
Lors de l’optimisation, PLS-CADD essaie toutes les combinaisons possibles de structures
disponibles à des intervalles n’excédant pas l'Espacement de Station maximal, et à n'importe quel
point élevé dans ces intervalles. Pour l'exemple Spotdemo, nous avons choisi un Espacement de
Station de 20 pieds. Des espacements de stations s’échelonnant de 5 à 20 pieds (2 à 8 m) sont
généralement appropriés. Cependant, à l'étape de la conception préliminaire, vous pouvez utiliser
un espacement plus élevé, disons 100 pieds, pour obtenir rapidement une solution approximative.
Comme vous le constaterez, le temps requis pour trouver une solution augmente rapidement avec
des espacements de stations moindres.
Su b o p t imal or
spot interval loop :
Sous optimisation et
boucle d’intervalle
de répartition
Cette option
facultative vous
permet de choisir la
portée des
intervalles et des
Sous optimisation
pour explorer l'effet
de ces variables sur Fig. 14-7 Optimum spotting parameters
la solution. Cette
option est uniquement utilisée comme outil de recherche ou de déboguage.
Si cette option n’est pas cochée, le segment nouvellement réparti sera considéré comme une
nouvelle ligne en soi, c'est-à-dire une autre ligne sur le même alignement (voir la Section 5.4.6.4
pour une description de lignes multiples).
Parabola or Catenary:
Parabole ou Caténaire :
Le temps de solution sera accéléré si vous choisissez l’option de la Parabole plutôt que la
Caténaire comme modèle de câble. Il serait recommandé d’utiliser l'option parabolique lors de
l’étape de conception préliminaire, mais de changer pour l’option de la caténaire pour la conception
finale. Les deux options devraient produire des résultats presque identiques si les rapports de
flèche/ portée n’excèdent pas cinq pour cent.
Le processus
d’optimisation
débutera après
avoir cliqué sur OK
au bas de la boîte
de dialogue
Optimum Spotting
(Répartition
Optimum des
supports). Vous
verrez de courtes
lignes verticales se
dessiner au-dessus
du profil à partir de Fig. 14-8 Optimization report
la gauche de
l’écran. Ces lignes,
ainsi que les renseignements contenus dans la barre d’état Optimization (Optimisation) située au
coin supérieur gauche de l’écran, indiquent le déroulement du processus d’optimisation le long de
la ligne. A chaque ligne, chaque structure possible est testée (36 types différents dans l’exemple
Spotdemo) avec toutes les combinaisons possibles définies précédemment de structures et
d’emplacements.
Un ordinateur pentium de 200 MHz effectuera la répartition entière de Spotdemo en moins d’une
minute avec les paramètres d'optimisation choisis. L’optimisation effectuée, le rapport d'optimisation
dans la Figure 14-8 sera lancé. Il montre un coût total de 594,520 $ pour les 37 structures incluses
Lorsque vous aurez fermé le rapport dans la Figure 14-8, vous serez à même d’observer la
répartition réelle de la ligne en fonction du conducteur le plus bas du jeu que vous avez choisi pour
contrôler l'optimisation de répartition, tel que démontré par le profil au sommet de la Figure 14-9.
La meilleure façon d'obtenir l'information relative aux quatre cantons et leurs portées équivalentes
est de produire un rapport résumé de ligne au moyen de la commande Line/ Reports/ Summary
(Ligne/ Rapports/ Résumé). Vous trouverez l'information relative au canton affichée dans la partie
inférieure de la Figure 14-8 en faisant défiler le rapport vers le haut ou vers le bas. Puisque tous
les cantons possèdent des portées équivalentes, la ligne entière devra donc être répartie à
nouveau. Dans l’éventualité où quelques cantons posséderaient des portées équivalentes telles que
réparties avoisinants les 1000 pieds, celles-ci pourraient être conservées, et seules les parties de
la ligne où les portées équivalentes sont trop décalées de la valeur présumée seraient actualisées.
Vous remarquerez qu’en révisant la portée équivalente présumée à une valeur plus proche des
portées équivalentes telles que réparties, nous avons ajouté une structure de plus au nombre total
et légèrement augmenté le coût de la ligne, passant de 594,520 $ à 597,460 $. La Figure 14-10
montre les deux conceptions dans la région où la conception finale basée sur la meilleure portée
équivalente présumée requiert une structure complémentaire. La première conception est celle qui
utilise une seule structure d'ancrage plus élevée au centre de l'écran plutôt que deux structures
tangentes plus courtes. Les deux lignes sont affichées à haute température après fluage. Vous
pouvez constater que la première répartition accuse une légère violation de la distance au sol et
aux obstacles (environ 1.5 pieds) dans la première portée. Cette violation est causée par la
différence entre la portée équivalente présumée et la portée équivalente réelle.
Il est recommandé de toujours effectuer une vérification visuelle des dégagements verticaux après
l’optimisation. En de rares occasions vous remarquerez l'anomalie dépeinte dans la Figure 14-11,
où il appert que la répartition automatique a permis à la phase inférieure soumise à la température
chaude de contrôle d'empiéter sur la ligne de distance de sécurité au sol (la ligne pointillée au-
dessus de la ligne droite CD). Le raison étant que l’algorithme qui vérifie les dégagements aux
points de sol vérifie ces mêmes dégagements à chaque point topographiques en plus de vérifier
également le dégagement du plus bas point de flèche (le Point A dans la Figure 14-11) au-dessus
de la ligne de distance de sécurité au sol (la ligne pointillée parallèle au profil). Pour des raisons
d’efficacité informatique, l'algorithme ne recherche pas l'intersection possible entre la courbe de
caténaire et une ligne pointillée en pente, sauf aux points topographiques. Dans l’éventualité où
vous rencontriez la situation décrite dans la Figure 14-11, il existe une correction très simple pour
remédier à cette situation. Il vous suffit d’ajouter un point au sol (disons le point D dans la Figure
14-11) sur le profil dans la zone d'empiétement en cliquant avec la souris sur la ligne droite entre
les points B et C grâce à la commande Terrain/ Edit/ Add PFL Points (Terrain/ Édition/ Ajouter
points PFL). Actualiser l’optimisation de répartition avec le nouveau point fera alors disparaître le
problème de non respect de la distance au sol et aux obstacles.
Une amélioration projetée à PLS-CADD consistera à fournir une option d’actualisation automatique
lors d’un décalage trop prononcé entre les portées équivalente réelles et présumées. Cette option
ne sera pas nécessairement utilisée par des répartiteurs chevronnés puisque l’actualisation est une
question qui peut être résolue très
simplement par un bon jugement
d’ingénierie.
Un modèle de structure conçu par le programme TOWER ou PLS-POLE peut rapidement voir ses
câbles tendus dans toutes directions en inscrivant les données dans un seul tableau (voir Figure
15-2). L’arbre de charge correspondant à cette structure peut alors être calculé et la structure
vérifiée au simple clic de la souris. La structure représentée Figure 15-1 consiste en un poteau de
bois haubané dans plusieurs directions par des moignons de poteaux et des haubans de portée.
Le poteau, les consoles, les isolateurs, les moignons de poteaux connexes et tous les haubans font
partie d'un modèle de PLS-POLE simple.
Fig. 15-2 One possible configuration of the Model Setup dialog box
L'extension «.loa » est requise pour distinguer les fichiers de PLS-CADD/ LITE de fichiers réguliers
PLS-CADD, qui sont eux suivis de l’extension «.xyz » ou «.pfl ». Il est donc essentiel de nommer
le fichier de projet avec l’extension «.loa » lors de la création d’un nouveau projet PLS-CADD/ LITE,
puisqu’il s’agit du seul renseignement qui permettra à PLS-CADD d’exécuter le projet en mode
PLS-CADD/ LITE.
Vous devez d’abord établir vos critères de conception dans les menus Criteria (Critères) (Décrit à
la Section 7) et disposer du câble de garde approprié et des modèles de conducteur (décrits à la
Section 9) pour être en mesure d’utiliser PLS-CADD/ LITE. Vous pourrez alors procéder à
l’installation et le réglage des câbles qui émaneront de votre structure (ou y seront attachés), tel que
décrit ci-dessous. Vous pouvez donc obtenir rapidement des résultats lorsque vous débutez un
nouveau projet, tel que décrit dans la Section 15.1.5.
Toutes les données requises pour installer et régler les câbles sont inscrites dans la boîte de
dialogue Loads Setup (Charges Installation) que vous lancerez grâce à la commande Line/ Setup
(Ligne/ Installation). Les colonnes qui constituent le tableau de la boîte de dialogue Model Setup
(Modèle Installation) dépendent de votre choix de méthode d’installation et réglage des câbles.
Dans ce tableau, chaque câble est décrit en fonction des données suivantes :
Cable Name
Nom de Câble : Cliquer sur ce bouton vous mènera à la bibliothèque de câbles où
vous choisirez un type de câble
Display Condition:
Condition d'Affichage : Condition de câble (Initiale, après Fluage ou après Charge)
servant à l’affichage
Display Color:
Couleur d'Affichage : Couleur utilisée pour afficher le câble
En choisissant l’option Portée-vent et Poids (ou l’option Portée-Vent dans la colonne End Mode
(Mode Final), vous activerez les colonnes Portée-Vent et Portée-Poids. Le programme affichera
une portée dont la longueur sera égale à deux fois la Portée-Vent et les élévations égales aux
extrémités. Cette option n’est pas utilisée lorsque vous connaissez la géométrie réelle de la portée.
Vous ne l’utiliserez que si vous avez besoin de charges de conception basées sur des portées poids
et vent présumées maximales, par exemple dans le cas de la conception d’une structure pour
utilisation future. Grâce à cette option, le programme pourra effectuer les calculs des charges à
l’extrémité de chaque câble comme suit :
15.1.5
Démarrag
e d'un
nouveau
projet
En
choisissant
PLS-CADD/
LITE après
avoir cliqué
sur l’option
File/ New
(Fichier/
Nouveau), la
boîte de
dialogue Fig. 15-4 Getting started with new PLS-CADD/ LITE project
représentée
Figure 15-4 apparaîtra. Avec avoir effectué les choix appropriés dans cette boîte, vous serez amené
directement à la boîte de dialogue Model Setup (Modèle Installation) dans la Figure 15-2 qui aura
déjà été personnalisée pour vous permettre d’y inscrire les données de portée sans autre
considération.
15.2 Affichage
de modèle
PLS-CADD/
LITE
Lors du chargement
d’un projet PLS-
CADD/ LITE existant
ou en cliquant sur le
bouton OK au bas
de la boîte de
dialogue Loads
Setup (Charges
Installation), vous
verrez s’afficher par
défaut deux
représentations de
votre modèle, tel
qu’illustré Figure 15-
5. Le carreau de
gauche montrera
une vue de profil
(la perpendiculaire Fig. 15-5 Tower imported in PLS-CADD/ LITE
Cette fonction détermine l'information des charges de conception de la structure. Comme on peut
le voir dans la Figure 15-6, le rapport de charges comprend les information suivantes pour chaque
cas de charge et pour chaque câble :
Le rapport indique ensuite les sommes des charges indiquées à l'Article 2) ci-dessus pour tous les
câbles rejoignant le même point d’accrochage de structure. Ces charges constituent les charges
finales de conception aux points d’accrochage de structure.
En dernier lieu, le rapport calcule et dresse la liste des charges de conception majorées, tel que
décrit dans la Section 7.3.12.5.
NOTE IMPORTANTE :
Il est important que vous connaissiez les deux différentes méthodes qui servent à calculer
les charges de conception de structure en un point d’accrochage de câble, selon que le
câble soit modélisé par sa géométrie réelle (les Sections 15.1.3.1 ou 15.1.3.2) ou par ses
portées-vent ou poids (Section 15.1.3.3).
Quand un projet est modélisé par sa géométrie réelle, les charges sont toujours calculées
comme décrit dans la Section 7.3.12. Il peut y avoir de légères différences entre ces charges
et celles que pourriez obtenir par des méthodes traditionnelles plus simples qui ne prennent
pas en considération la longueur de câble dans la portée ou le déplacement de portée sous
le vent.
Quand un modèle est décrit par ses portées vent et poids, les charges non majorées dans
le système de coordonnées de portée (celles montrées dans la Figure 15-3) sont basées sur
l’hypothèse traditionnelle que : 1) la charge de vent transversale, T, à l’extrémité d’un câble
est égale à UH (voir Figure 7.2-3) fois sa portée-vent, 2) la charge verticale, V, est égale à
(UW + UI) fois sa portée-poids et 3) la charge longitudinale, L, est la composante horizontale
de tension dans la portée équivalente causée par la résultante UR.
Structures/ Loads/ Write LCA file (Structures/ Charges/ Créer le fichier de charges LCA) :
Cette fonction crée l'arbre de charge et les pressions de conception de structure dans un fichier de
vecteur de charges standard (Format *.Ica) qui peut être utilisé directement par nos programmes
TOWER et PLS-POLE.
Structures/ Loads/ Write LIC file (Structures/ Charges/ Créer le fichier de charges LIC) :
Cette fonction crée un fichier de charges de câble (Format *.lic) qui peut être utilisé directement par
nos programmes TOWER et PLS-POLE pour déterminer les portées admissibles.
Si vous avez attaché des câbles à une structure de Modèle 4 (Après qu'avoir choisi l’option Use
Existing Structure File (Utiliser Fichier de Structure déjà Existant) dans la boîte de dialogue Model
Prenez note : la fonction Structures/ Check (Structures/ Vérifier) n’est pas applicable aux structures
de Méthode 1 et de Méthode 2 dans PLS-CADD/ LITE
Cette commande vous permet de créer une structure de Méthode 1 ou de Méthode 2. Elle ne peut
être utilisé pour créer des structures de Méthode 4. De telles structures sont créées au moyen des
programmes PLS-POLE ou TOWER.
Cette commande vous permet d’éditer la structure choisie dans la zone supérieure gauche de la
boîte de dialogue Model Setup (Modèle Installation). Pour ce qui est des structures de Méthode
4, vous serez automatiquement amené au programme PLS-POLE ou TOWER.
En plus des fonctions de structure décrites ci-dessus, PLS-CADD/ LITE vous permet d’avoir accès
à la plupart des fonctions de canton de PLS-CADD (voir la Section 11.2).
La fonction Sections/ Galloping (Cantons/ Galop) ne fonctionne que si vous importez une structure
déjà existante.
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Toute l’information requise pour décrire les codes et paramétrage topographiques associés aux
points de terrain et leurs apparences sur l'écran ou sur les dessins sur papier sont contenues dans
un seul fichier. Le fichier de code de fonctions qui sert à un projet particulier porte le même nom que
celui du projet en question avec l’extension «.fea ». Bien que les fichiers de codes et paramétrage
topographiques soient des fichiers ASCII (fichiers texte), leur format détaillé n’est pas décrits dans
cette notice. Ces fichiers devraient plutôt être préparés en saisissant ou éditant des données au
moyen de la commande Terrain/ Feature Codes Data/ Edit (Terrain/ Données de codes et
paramétrage topographiques), tel que décrit dans la Section 6.1.
Toute l’information
requise pour décrire
un modèle de
terrain XYZ est
incluse dans un
fichier de terrain qui
doit être nommé
Project.xyz si le
nom du projet est
Project. Le fichier
de terrain est en
format ASCII
(fichier texte) qui
peut être créé ou
édité au moyen de
plusieurs méthodes
: 1) avec tout
éditeur de texte
utilisant les formats
montrés dans la
Section D.1, 2) par
Fig. D-1 Options for loading and saving XYZ data
l’utilisation de notre
éditeur de terrain
spécialisé XYZ, tel qu’indiqué dans la Section D.2, 3) par l’importation, avec ou sans conversion,
d'autres fichiers ASCII (Section D.3), 4) par l’importation avec filtrage d'autres fichiers ASCII, etc.
La Figure D-1 montre une vue d'ensemble des différentes options qui requièrent le
chargement en mémoire de données XYZ afin d’enregistrer un fichier XYZ. Ces options
sont décrites en détail dans cette Annexe.
Rapports
R.i Description du point de terrain (Chaîne de texte limitée à 256 caractères entre guillemets
Coordonnée x (M ou pieds)
Par exemple, le rapport {'12345' 1000. 500. 100. 200 0 ‘ ‘ ‘ Bouche d'incendie ‘ } fera en
sorte que l’expression ‘ Bouche d’incendie ‘ soit affichée sur toutes les vues en plan à
l’emplacement du point au sol 12345.
Vous pouvez éditer les données XYZ d'un projet déjà existant en
allant directement à la boîte de dialogue Edit XYZ Data (Édition
de données de points XYZ).
Lorsque vous vous trouvez à la boîte de dialogue Edit XYZ Data (Éditer les données de points
XYZ), cliquez sur le bouton Add (Ajouter) pour ajouter un nouveau point de terrain. Pour éditer un
rapport, mettez-le en surbrillance avec la souris puis cliquez sur le bouton Edit (Édition).
Vous serez ensuite amené à la boîte de dialogue dans la Figure D-3 où vous choisirez un Feature
Code (Code de topographique) dans la liste des codes et paramétrage topographiques disponibles
(Liste qui provient du tableau Feature Codes (Codes et paramétrage topographiques) défini dans
la Section 6.1) et inscrirez les données particulières au point. Aucun des paramètres ne devraient
requérir d’explications.
En cliquant sur le bouton correspondant à un paramètre en particulier, vous serez amené à la boîte
de dialogue représentée Figure D-6 où vous décrirez comment situer le début et la fin du paramètre
dans chaque rapport du fichier Merge.fil. Il existe plusieurs options pour délimiter les débuts et fins
de chaque donnée pour ce faire. Afin de vous aider à choisir les options appropriées, les
paramètres choisis dans Merge.fil sont affichés en rouge entre crochets dans la partie inférieure de
la boîte de dialogue de la Figure D-6. En validant vos options dans cette boîte de dialogue en
cliquant sur OK, vous retournerez à la boîte de dialogue dans la Figure D-5 où les options choisies
seront affichées sur le bouton correspondant.
Par exemple, les données de terrain dans le format montré ci-dessous peuvent être traduites en
format standard XYZ au moyen des paramètres dans la Figure D-5.
Données avant importation : trottoir 900. 300. 100., Description, $ commentaire du plan
Format XYZ standard : 'Description’ 100'. 300. 900. 200 0. 'trottoir' ' commentaire du plan’
1) se situent à l'intérieur ou l'extérieur d'un domaine décrit par les valeurs minimales
et maximales des points X, Y et Z
2) se situent à l'intérieur ou l'extérieur d'un domaine décrit par des stations et des
décalages minimaux et maximaux
3) possèdent ou pas un code de fonction particulier
4) représentent un des points « n » inclut dans une séquence de points « m » dans le fichier
XYZ
5) sont situés à l’intérieur d’un nombre « n » de mètres (ou pieds) d'un point précédent ayant
le même code de fonction.
G r â c e a u x
paramètres inscrits Fig. D-8 Filter parameters
dans la Figure. D-8,
les points qui ne passent pas par le filtre sont rejetés (supprimés) en restant toutefois dans le
fichier original Large.xyz. Il en est de même pour toutes les options au bas de la boîte de dialogue
What to do with points deactivated/ deleted (Que faire des points désactivés/ supprimés), ce
qui revient à dire que les fichiers dont on importe des points ne seront pas modifiés, et ce peu
importe l’option sélectionnée.
Les points qui sont filtrés peuvent être écrits aux fichiers ou rejetés, selon l'option que vous
choisissez au bas de la boîte de dialogue du Filtre dans la Figure. D-8.
En choisissant l’option Deactivate points (keep in…) (Désactiver les points (Conserver dans…)),
les points filtrés sont inscrits dans un fichier temporaire (le bloc identifié TEMPORARY FILE OF
INACTIVE POINTS FICHIER TEMPORAIRE DE POINTS INACTIFS dans la Figure D-1) et sont
ajoutés à la partie inactive du fichier du projet XYZ lors de la sauvegarde. Les concepts de points
actifs et inactifs sont décrits dans la Section D.5.
En choisissant l’option Delete points and write them to separate XYZ file (Supprimer les points
et ajouter à un fichier XYZ à part), les points filtrés sont enregistrés dans un fichier à part que vous
choisirez en cliquant sur le bouton au bas de la boîte de dialogue du Filtre. Le nom par défaut est
« a.xyz », tel que montré dans la Figure D-8.
En choisissant l’option Delete points and append them to separate XYZ file (Supprimer les
points et ajouter à un fichier XYZ à part), les points filtrés sont ajoutés aux points déjà inscrits dans
un fichier XYZ à part que vous choisirez en cliquant sur le bouton au bas de la boîte de dialogue
du Filtre.
En choisissant l’option Delete points (Supprimer les points), les points filtrés sont rejetés.
Nous avons étudié le concept du filtrage de points à l'entrée dans la Section D.4. Il existe
cependant un autre concept utile, qui est celui de désactiver des points. Supposons pour un instant
que vous avez été à même d'inclure dans la mémoire un très grand nombre de points, mais qu'à
une certaine étape dans votre conception vous ne souhaitiez avoir tous ces points en mémoire.
Il vous est alors possible de les séparer entre points actifs et inactifs. Les points actifs seront
gardés en mémoire et seront ainsi affichés afin que vous puissiez les éditer au moyen de la
commande Terrain/ Edit/ Edit XYZ (Terrain/ Édition/ Éditer le fichier de points XYZ). Les points
inactifs seront supprimés de la mémoire et ne seront ainsi pas affichés. Vous ne pourrez les éditer
à moins de les réactiver. Les points actifs peuvent être désactivés et les points inactifs peuvent être
réactivés.
On peut désactiver des points au moyen de la commande Terrain/ Edit/ Deactivate – Delete
Points (Terrain/ Édition/ Désactiver – Supprimer des points) qui enverra tous les points dans la
mémoire par le même filtre qui fut décrit dans la Section D.4. Il est recommandé de choisir l’option
Deactivate points (keep in current XYZ…) (Désactiver les points (Conserver dans le fichier
XYZ…)) dans la partie inférieure de la boîte de dialogue du filtre Point Deactivator/ Deleter
(Désactiver points/ Suppresseur) dans la Figure D-8. Les points qui passeront par le filtre resteront
en la mémoire en tant que points actifs. Ceux qui ne passeront pas seront identifiés en tant que
points inactifs et seront envoyés dans un fichier temporaire TEMPORARY FILE OF INACTIVE
POINTS (FICHIER TEMPORAIRE DE POINTS INACTIFS dans la Figure D-1). Comme il a été
mentionné auparavant, lorsque vous sauvegardez votre projet au moyen de la commande File/
Save (Fichier/ Enregistrer), les points dans la mémoire sont stockés dans la partie active du fichier
Project.xyz, et les points dans le fichier temporaire de points inactifs sont stockés dans la partie
inactive du fichier Project.xyz, qui est ajouté après la liste des points actifs. Ceci est représenté
sous forme schématiquement dans la Figure D-1. Donc, lorsqu’il est enregistré dans PLS-CADD,
un fichier Project.xyz contient ses points tant actifs qu'inactifs. Il est donc toujours complet, peu
importe le statut actif ou inactif que vous assignez à ses points.
Si vous chargez un projet qui contient des points de terrain désactivés dans son fichier XYZ, ceux-
ci peuvent être réactivés au moyen de la commande Terrain/ Edit/ Reactivate Points (Terrain/
Édition/ Réactiver des points). Tel que montré au coin supérieur droit dans la Figure D-1, les points
inactifs seront lus et, si requis, peuvent être filtrés de nouveau afin de permettre à tous les points,
ou seulement à une parties d’être réactivés.
Puis, pour chaque segment de ligne de crête, une chaîne qui inclut :
Deux segments de lignes de crête sont faits partie intégrante de la même chaîne de lignes de crête
si les coordonnées x-, y-, et z- de fin du premier segment sont identiques à celles de l’origine du
suivant.
R.i Description des points de terrain (Chaîne limitée à 256 caractères entre guillemets)
Station - distance cumulative le long de la ligne (M ou pi)
Décalage - distance à partir de l’axe – positif à la droite de la ligne vue supérieure (le dos
vers le début de la ligne) (M ou pi)
Élévation ou coordonnée z (M ou pi)
Angle de ligne LA, positif si dans le sens des aiguilles d'une montre
(en secondes - 3600 secondes dans un degré)
Codes topographiques (Nombre entier)
Hauteur d'obstacle, h (M ou pi) - doit entrer une valeur de zéro s'il n'y a aucun obstacle
Note facultative de l’arpenteur qui apparaîtra sur toutes les vues de profil (Chaîne de texte
limitée à 256 caractères entre guillemets, par exemple ‘ Sol pauvre ‘)
Note facultative de l’arpenteur qui apparaîtra sur toutes les vues en plan (Chaîne de texte
limitée à 256 caractères entre guillemets)
Par exemple, le rapport {'12345' 1000. 500. 100. 200 0 ‘ ‘ ‘ Bouche d'incendie ‘ } fera en
sorte que l’expression ‘ Bouche d’incendie ‘ soit affichée sur toutes les vues en plan à
l’emplacement du point au sol 12345.
E.2 É d i t e u r d e t e r r a i n P F L
Vous pouvez créer un nouveau fichier PFL manuellement en suivant les étapes suivantes : 1)
Lancez la boîte de dialogue Open PLS-CADD Project (Ouvrir Projet PLS-CADD) au moyen de la
commande File/ New (Fichier/ Nouveau) et inscrivez le nom du fichier PFL de votre nouveau projet
(doit obligatoirement avoir une extension *.pfl), par exemple Newproj,pfl, 2) associez-lui un tableau
de codes et paramètres topographiques au projet en chargeant une liste de codes déjà existante
au moyen de la commande Terrain/ Feature Code Data/ Load FEA File (Terrain/ Données des
codes et paramétrage topographiques/ Charger le Fichier de codes topographiques FEA) ou créez/
éditez votre propre liste au moyen
de la commande Terrain/ Feature
Code Data/ Edit (Terrain/ Données
des codes et paramétrage
topographiques/ Édition), et 3) allez
à la boîte de dialogue Edit PFL
Data représentée à la Figure E-1 au
moyen de la commande Terrain/
Edit/ Edit PFL (Terrain/ Édition/
Éditer le Fichier de points PFL).
Après avoir cliqué sur OK au bas de la boîte de dialogue Set Properties (Propriétés du jeu de
câbles) dans la Figure F-2, vous serez amené à une boîte de dialogue Insulator Data (Données
F.1.1.1 Pinces
Les données des pinces qui attachent les câbles à la structure sont
entrées dans la boîte de dialogue représentée Figure F-3.
Les emplacements des points d’attache de pinces à la structure dans le système de coordonnées
locales supérieures x, y, z (voir Figure 8.2-1) pouvant aller jusqu'à trois phases (une ligne de
données par phase – laisser en blanc si aucune phase n’est attachée)
Weight and length (Poids et Longueur) : Évident en soi Fig. F-4 Strains
Wind area (Aire de Vent) : La charge de vent transversale
appliquée au point d’attache de la structure est égale aux charges de vent au point d’attache de
câble plus la pression de vent transversale de conception fois l’Aire de Vent
Les emplacements des points d’accrochage des isolateurs d’ancrage à la structure dans le système
de coordonnées locales supérieures x, y, z (voir Figure 8.2-1) pouvant aller jusqu'à trois phases
(une ligne de données par phase – laisser en blanc si aucune phase n’est attachée)
Les données pour des isolateurs de suspension sont entrées dans la boîte de dialogue représentée
Figure F-5.
Dans le cas des isolateurs en 2 pièces, l'angle de la charge LA (mesuré de la verticale dans la
direction de la charge, et positif si dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, comme indiqué
dans la Figure F-6) est souvent limité dans la conception pour éviter de mettre une branche du V
en compression; ou, si on permet un peu de compression; éviter trop de courbure dans la chaîne
comprimée. Les limites d'angles de charge LAMIN et LAMAX sont aussi illustrées dans la Figure.
En utilisant les programmes de structure PLS-POLE et TOWER pour modéliser des structures de
Méthode 4 (et non pas les structures de Méthode 1 et Méthode 2 discutées dans cette section),
chaque pièce est modélisée par une barre droite (si la pièce peut supporter la compression) ou un
câble (dans le cas contraire). La façon dont un isolateur en 2 pièces transfère les charges aux
points d’accrochage de sa structure dépend donc de la capacité de chaque branche à supporter la
compression. Cette capacité est spécifiée en mentionnant si chaque branche de l’isolateur est
soumise à la « Tension Seulement » ou non. Cette information n’est généralement pas nécessaire
pour des structures de Méthode 1 ou de Méthode 2 (à moins que vous n'envisagiez un export vers
SAPS – voir Annexe N) puisque ces structures sont vérifiées par les portées-vent et poids
admissibles. Toutefois, puisque tous les types de structures partagent la même boîte de dialogue
Insulator Data (Données d’Isolateur), prenez note de la case à cocher « Tension Seulement »
lorsque vous éditerez des structures de Méthode 1 ou de Méthode 2. Vous pouvez également
l’ignorer.
Ce paramètre ne
devrait pas être coché
pour des chaînes en
V et des isolateurs en
2 pièces, tel que
mentionné dans la
Section 8.2.3 puisque
le point de connexion
au câble peut se
Fig. F-7 V-strings and 2-parts
Angles de charge maximaux et minimaux admissibles (LAMAX et LAMIN dans la Figure F-6) pour
les trois conditions de conception décrites dans le menu Criteria/ Insulator Swing (Critères/
Balancement de l’isolateur).
Weight, Length and Wind Areas for each side: (Poids, Longueur et Aires de Vent pour chaque côté):
Les données relatives aux isolateurs de type porte-à-faux sont entrées dans la boîte de dialogue
représentée Figure F-8.
Si vous choisissez
la méthode des
Allowable Spans
( P o r t é e s
Admissibles), vous
serez amené à la
boîte de dialogue
de la Figure F-10
où se trouvent les
données d’entrée :
Description of
limits of validity:
Description des
limites de validité :
Information
alphanumérique Fig. F-10 Allowable spans table (Method 1 structures)
très importante qui
rappelle à l'utilisateur que les portées admissibles inscrites ci-dessous ne sont pas les propriétés
de résistance propres à la structure, mais dépendent des critères de conception ainsi que du
nombre et des types de conducteurs qui y sont attachés, etc.
Portée poids maximale admissible (VSMAX2 dans Figure 8.3-1) pour le deuxième cas de charge
choisi dans la boîte de dialogue Weight Span Criteria (Critères de Portée poids).
Maximum weight span Condition 3 (Usually extreme Ice or Ice with some wind):
Condition 3 pour portée poids maximale (Généralement Givre extrême ou givre avec un peu de
vent) :
Portée poids minimale admissible (VSMIN dans la Figure 8.3-1) pour tous les cas de charge choisis
dans la boîte de dialogue des Critères de Portée poids. Ce nombre peut être négatif si la rotation
vers le haut est permise. Les portées poids minimales sont indirectement vérifiées par les
balancements maximaux admissibles ou les angles de charges définis dans les boîtes de dialogue
des Figures F-5 et F-7.
L’angle dans la ligne le plus élevé, inscrit dans la première colonne du tableau des Allowable
spans (Portées Admissibles), est celui permis par la structure à son emplacement. La structure ne
sera pas considérée pour un angle en ligne supérieur au plus grand angle inscrit au tableau si elle
figure sur liste de structures considérées pour la répartition optimum. Si une structure d'ancrage doit
également servir pour des angles élevés de ligne, assurez-vous que les données de ces angles
figurent au tableau. Les portées poids et vent admissibles pour des angles qui ne figurent pas au
tableau sont calculées par interpolation linéaire entre les valeurs fournies.
Information alphanumérique très importante qui rappelle à l'utilisateur que les portées vent et
poids admissibles inscrites dans le tableau suivant ne sont pas les propriétés de résistance propres
à la structure, mais dépendent des critères de conception ainsi que du nombre et des types de
conducteur qui y sont attachés, etc.
Entrez autant de points de paires de portées vent et poids admissibles qu’il est nécessaire pour
décrire votre diagramme d'interaction pour la combinaison
particulière de cas de charge climatique et de gamme
d'angles de ligne (voir la Figure 8.3-2 pour un exemple
avec 9 points).
Vous pouvez utiliser les boutons Edit Parts (Éditer les pièces) et Edit Assemblies (Éditer les
assemblages) au bas de la boîte de dialogue pour lier les tableaux de pièces et assemblages
représentés Figures 8.5-1 et 8.5-2.
Vous serez amené à la boîte de dialogue Batch Save (Enregistrement en lot) représentée Figure
F-15 où vous définirez le Number (Nombre) de structures dans la famille, les Structure file name
extensions (extensions des noms de fichier de structure), leur Heigths (Hauteur) à partir du sol
et, s'il s’agit de poteaux directement encastrés dans le sol, leur Embedded lengths (Longueur
d’Encastrement).
Par exemple, si le nom du fichier de structure servant à développer quelques données relatives à
un poteau encastré directement dans les boîtes de dialogue des Figures F-1 à F-14 est TanPole,
les données de la Figure F-15 produiront cinq fichiers de structure nommés TanPole.060,
TanPole.065, TanPole.070, TanPole.075 et TanPole.080. Les cinq poteaux produits auront,
respectivement, des longueurs totales (de la base au sommet) de 60, 65, 70, 75 et 80 pieds, des
hauteurs réelles à partir du sol (comme défini dans la Figure 8-1) de 52, 56.5, 61, 65.5 et 70 pieds
et des longueurs d'encastrement de 8, 8.5, 9, 9.5 et 10 pieds.
Si des pièces ont été assignées au fichier original TanPole, vous pourriez devoir éditer le Stock
Number (Numéro de stock) des cylindres de poteaux dans les fichiers TanPole.060 à TanPole.080
pour tenir compte de leurs longueurs différentes. Les différents composants et assemblages qui
constituent les consoles, les isolateurs et le matériel n'auront toutefois pas besoin d'être changés.
Les versions précédentes de notre programme TOWER pouvaient créer automatiquement des
fichiers de structures de Méthode 3 pour des pylônes linéaires, mais cette capacité a été
abandonnée dans les versions plus récentes (à partir de la Version 5).
Les structures modélisées par PLS-POLE et TOWER peuvent avoir presque n'importe quelle
configuration imaginable. Elles peuvent être simples et faites de simple, de poteaux d'acier, de bois
ou de béton, haubanées ou non. Ou bien être composées de plusieurs poteaux (Portiques) faits de
béton, d'acier ou de bois maintenus ensemble par un large assortiment de consoles, d’entretoises
ou de haubans. Elles peuvent également être des pylônes treillis en acier, autoporteurs ou
haubanés.
Si la structure est faite de composants standard décrits par des numéros de stock uniques, son
modèle contient donc une description complète de ces composants. Quand ce modèle de structure
est utilisé par PLS-CADD, une liste de matériel complète pour tout le projet de ligne peut être
établie, ce qui automatise ainsi les estimés de coûts et les liens avec les systèmes de commande
et réquisitions de travail. Les pièces, composants ou sous-assemblages peuvent être représentés
automatiquement sur des dessins de plans et profils de PLS-CADD.
Le flambement élastique d'une structure est un cas extrême d'effet P-Delta. En fonctionnant en
mode non-linéaire, le flambement est détecté.
Les fichiers contenant les propriétés de centaines de conducteurs et des câbles de garde
couramment utilisés peuvent être téléchargés du site Web de Power Line Systems.
La Figure G-1 représente quelques données présumées comme provenant d’essais expérimentaux
pour un conducteur factice appelé Testdata. Elles consistent en huit paires de données de tension
vs. élongation initiale et de six paires de données de tension vs. élongation-fluage. L’élongation-
fluage représente l’élongation présumée au-delà de l’élongation initiale si la tension est maintenue
stable pour une période de dix ans. La première ligne de données dans la Figure G-1 devrait être
constituée de décimales proches du zéro (par exemple .001) pour indiquer que les élongations sont
près du zéro lorsque la tension appliquée au câble est presque nulle. On peut consulter le tableau
représenté Figure G-1 en cliquant sur le bouton Generate Coefficients (Produire coefficients) au
bas de la boîte de dialogue Cable Data (Données de câble) lancée par la commande Sections/
Edit Cable Data (Cantons/ Éditer les données de Câble) (voir Figure G-2).
Dans la Figure. G-2, l’aire de la section droite, le diamètre extérieur, le poids unitaire, la tension
ultime ainsi que la température de test du câble entier de même que le coefficient d'expansion
thermique des torons d’enveloppe devraient être saisis avant de cliquer sur le bouton Generate
Coefficients (Produire Coefficients). Dans le cas d’un câble composite, les torons d’enveloppe
sont présumés représenter le câble entier, ce qui veut dire que leur coefficient d’expansion
thermique devrait constituer la moyenne pondérée des coefficients d'expansion des matériels
d’enveloppe et d’âme.
Lors de la validation des données de la Figure G-1, PLS-CADD effectuera des régressions entres
les paires de points de données de tensions-initiales et de tensions-fluages pour déterminer les
coefficients du polynôme montrés à la Figure G-2. En passant du menu de la Figure G-1 à celui
de la Figure G-2, il vous faudra entrer la valeur du Final modulus of elasticity (Module Final
d’Elasticité) des torons d’enveloppe. Cette valeur devrait être (Presque) égale au coefficient de
contrainte-déformation A1.
Après la sauvegarde des données de câble produites selon la susdite procédure, il est
recommandé de toujours s’assurer que les modèles dérivés de contraintes-déformations et
contraintes-fluages sont exacts. Le meilleur résultat sera obtenu par graphique au moyen de la
commande Sections/ Graph Cable Data (Cantons/ Tracer graphiquement les courbes contraintes-
déformations du câble) La Figure G-3 montre les données de la Figure G-1 sous forme de petits
carrés ainsi que les courbes correspondantes dérivées des coefficients du polynômes et le module
final d'élasticité de la Figure G-2.
La Figure G-4 montre les données de ce simple exemple et la Figure G-5 montre un graphique des
mêmes données.
La ligne consiste en cinq types de structures différentes. Elle débute par un seul circuit KIWI de 345
kV à un pylône treillis d’ancrage DEMODED1.80 (Figure H-2). Immédiatement à la droite du
premier pylône débute un circuit DRAKE indépendant de 138 KV à un poteau d’ancrage
DEMODED2.40 (Figure H-3). Ensuite, les deux circuits sont supportés par des poteaux en acier
tangents DEMOTAN1.* (Figure. H-4) et se terminent en ancrage au pylône treillis DEMODED3.70
situé au premier angle de ligne à 90 degrés. La ligne se continue au-delà de l'angle de ligne en
étant supportée par deux pylônes treillis tangents DEMOTAN2.70 (Figure. H-5) dont la
configuration est semblable au pylône DEMODED3.70, etc.
Toutes les structures à la ligne DEMO sont modélisées selon la méthode des portées admissibles
de base (Méthode 1) pour des raisons de simplicité. Vous pouvez vérifier certaines de leurs
propriétés au moyen de la commande Structures/ Edit Structure (Structures/ Édition de Structure)
ou, mieux encore, par la commande Structures/ Modify (Structures/ Modifier) suivi par un clic sur
le bouton Edit (Éditer) au bas de la boîte de dialogue Structure Modify (Structure Modifier). Nous
n’avons pas inclut dans la ligne DEMO des structures devant être vérifiées par une analyse
complète (Méthode 4) puisque qu’il vous faudrait au préalable installer les programmes PLS-
CADD ou TOWER. Vous remarquerez que bien que les pylônes DEMODED3.70 et DEMOTAN2.70
sont des structures de Méthode 1, il vous est possible d’observer leur géométrie complète en vue
3D. Cela est possible parce que ces modèles de pylônes furent à l’origine produits dans le
programme TOWER pour être par la suite transformés en modèles de Méthode 1 (voir la Section
F.2).
Les cantons sont clairement définis dans des lignes réelles qui contiennent des isolateurs de
suspension et d’ancrages. Ils débutent à un ancrage, sont accrochés à la base des isolateurs de
suspension, et se terminent à l’autre ancrage. Mais l’identification d’un canton n’est pas toujours
aussi catégorique dans le cas de lignes qui contiennent des isolateurs de type porte-à-faux ou en
porte-à-faux. Si les isolateurs de type porte-à-faux et leurs structures de support sont flexibles, ils
se déplaceront longitudinalement en tentant d’égaliser les tensions des portées adjacentes. Un
isolateur de ce type flexible n'est pas donc différent d'un isolateur de suspension lorsqu’il s’agit de
définir un canton. Cependant, si un isolateur en porte-à-faux et sa structure de soutien sont très
rigides, ils peuvent alors agir comme des ancrages, ce qui signifie que l’hypothèse de presque
égalité ou de connexité des tensions des deux côtés ne peut être supportée.
Pour une analyse du Niveau 1, la portée équivalente est une portée de niveau simple fictive dont
la longueur est déterminée par la formule :
où :
Pour une seule portée entre ancrages, la portée équivalente est S * S/ C, c'est-à-dire qu’elle est
plus courte que S.
Il peut être démontré que la tension dans un canton peut être évaluée selon toute combinaison de
condition climatique et de câble (ex. initial, final) en remplaçant le canton entier par sa portée
équivalente. La portée équivalente de l’équation I-1 est utilisée à PLS-CADD pour effectuer tous
les calculs de tension. La méthode de portée équivalente est en réalité une approximation dont les
limites de validité sont discutées dans la Section I.1.1.
L’équation I-1 est une amélioration par rapport à l'équation classique pour la portée équivalente où
Ci est considéré égal à Si. L'amélioration prend en considération l'effet des portées dénivelées dont
les élévations aux extrémités sont inégales. Dans PLS-CADD, la portée équivalente est calculée
selon l’équation I-1. D’autres équations de portée équivalente ont également été proposées (Avril,
1974; Bougue, 1999).
PLS-CADD garde à l’œil les cantons continuellement et de façon automatique. Les calculs de
tensions et de portées équivalentes sont effectués si rapidement que vous vous rendrez rarement
compte de toute la complexité des calculs effectués en arrière plan.
Par exemple, s'il y a un isolateur de suspension au point D dans la Figure I-1, la composante
horizontale de la tension du câble entier entre les points A et F est calculée au moyen d’une seule
portée équivalente de longueur :
Pour ce qui est du câble entre les points D et F, le calcul sera effectué au moyen d’une portée
équivalente de :
Les présomptions suivantes sont fondamentales pour assurer la validité du concept de portée
équivalente : 1) toutes les portées sont soumises à la même charge climatique par unité de
longueur, et 2) la composante horizontale de tension est la même dans toutes les portées d’un
canton donné. C'est tout comme si les portées étaient soutenues par des poulies, tel que montré
dans la Figure I-2.a. Il existe également d'autres suppositions sous-jacentes, telles que les
approximations paraboliques, mais celles-ci ne sont généralement pas aussi critiques que
l’hypothèse de tension horizontale constante dans le canton.
Dans la plupart des situations pratiques, les supports intermédiaires dans un canton comprennent
des isolateurs de suspension ou de type porte-à-faux.
Les isolateurs de type porte-à-faux ne constituent manifestement pas des poulies idéales. Selon
leur propre flexibilité longitudinale, celle du support auquel ils sont attachés et l'ampleur du
mouvement longitudinal requis pour l'égalisation de la tension, les isolateurs de type porte-à-faux
pourraient ne pas constituer de bons égalisateurs de tension. En général, les isolateurs de ce type
sont utilisés sur des poteaux flexibles où nous supposons qu'ils se comporteront comme des
poulies. Toutefois, dans le cas d’isolateurs courts et rigides montés sur des supports ayant une
raideur longitudinale importante (par exemple un poteau haubané longitudinalement), vous devriez
remettre en question leur capacité d’égaliser les tensions.
Si les isolateurs de suspension sont attachés à des structures longitudinalement flexibles, les
déplacements longitudinaux aux points d’attaches (par exemple D1, D2 et D3 dans la Figure I-2.c)
contribueront aussi à égaliser les tensions.
Des attaches au support à travers des isolateurs en suspension de faible longueur ou des pinces
communément utilisés pour attacher des câbles de garde pourraient constituer de piètres
égalisateurs de tension.
En résumé, dans les cas de portées relativement uniformes supportées par des isolateurs de type
porte-à-faux flexibles, ou de longs isolateurs de suspension non soumis à de grandes charges
verticales, ou encore de longs isolateurs de suspension non soumis à de grandes charges
transversales aux angles en suspension, la portée équivalente constitue une bonne approximation
pouvant servir à effectuer avec fiabilité des calculs de flèches.
Fig. I-3 High temperature sags using ruling span vs. Level 4 model
Dans les situations de longueurs de portées très différentes, en terrain vallonné, ou avec des angles
en suspension, la portée équivalente peut donner des résultats tout à fait erronés. Ceci est illustré
à la Figure. I-3 pour une ligne de 138 kV supportée par des portiques en H en bois. La partie
supérieure gauche de la Figure I-3 représente, à l’échelle (c’est-à-dire sans amplification des
dimensions verticales), les six portées du canton. La partie inférieure gauche représente, avec une
échelle verticale amplifiée par un facteur de 10, les flèches des câbles de la troisième portée à
températures élevées. La position des câbles supérieurs a été établie selon le concept de portée
équivalente (Modélisation de Niveau 1) tandis que les positions inférieures se fondaient sur une
analyse de Niveau 4 effectuée par le programme SAPS (SAPS, 1997). L’export vers SAPS d’une
analyse de Niveau 4 est décrite dans l'Annexe N. Les modèles de Niveau 1 et de Niveau 4 étaient
conçus de telle façon que toutes les structures et tous les isolateurs de suspension étaient d’aplomb
(à la verticale) selon une condition météorologique quotidienne après fluage de 60 degrés F (16
degrés C), c'est-à-dire que la géométrie des deux modèles était identique pour la condition
quotidienne. Toutefois, a température élevée, vous remarquerez une différence d’environ 8 pieds
dans la flèche du conducteur de la troisième portée, provoquant ainsi une violation du dégagement
vertical qui n’est pas détectée par l’approche de la portée équivalente. La partie droite de la Figure
I-3 montre les positions de la Structure 3 soumise respectivement à une condition météorologique
quotidienne et plus chaude. Vous devriez également noter que le portique est longitudinalement très
flexible. Son mouvement longitudinal à température élevée se trouve à être d’un ordre de grandeur
semblable à celui du balancement longitudinal de l'isolateur.
Avec la modélisation du canton de Niveau 2 ou de Niveau 3, beaucoup plus simple que le niveau
4, nous avons trouvé des flèches à hautes températures presque identiques à celles produites par
le Niveau 4. Ces niveaux plus simples sont plus appropriés pour des situations de conception
courantes.
En plus d’être d'imprécise pour des portées dont les longueurs et les élévations finales sont
largement différentes (Avril, 1974; Bougue, 1999; Motlis, 1998), la méthode de portée équivalente
n'est manifestement pas applicable aux nombreuses situations de givre dissymétrique, de charges
longitudinales résiduelles de conducteurs ou d’isolateurs rompus, de charges causées par l’ajout
ou la suppression de mou dans les portées (par exemple en supprimant ou en ajoutant à la
longueur des conducteurs par des épissures), de charges provoquées par le mouvement de
structures à la base, etc. Pour de telles applications, ainsi que d'autres situations où le concept de
portée équivalente n'est pas applicable, des modèles alternatifs de câbles (Niveau 2, Niveau 3 ou
Niveau 4) sont disponibles, tel que décrit dans la Section 7.1.1 et l'Annexe N.
En calculant les charges de vent transversales sur une structure au moyen de la commande
Structures/ Loads/ Report (Structures/ Charges/ Rapport) ou en vérifiant une structure avec la
Méthode 3 ou la Méthode 4 (Composants critiques ou pleine analyse structurale), PLS-CADD ne
se fie pas au concept de portée-vent, mais utilise plutôt la procédure plus exacte décrite dans
l'Annexe J. Cette procédure plus exacte produit des résultats légèrement différents de l'approche
portée-vent traditionnelle pour des portées dont les élévations des extrémités sont inégales.
I.3 Portée-poids
Dans le cas de portées inclinées (Figure I-5), la distance entre les points inférieurs des portées
adjacentes est différente de la portée-vent. Cette portée-poids varie selon les différentes conditions
météorologiques et de câble. Une portée-poids ne peut donc être définie que pour une combinaison
particulière de conditions météorologiques et de câbles (ou pour un paramètre de caténaire donné).
C'est pourquoi PLS-CADD requiert que les conditions météorologiques et de câbles soient
spécifiées lorsque les portées-poids sont calculées pour des vérifications de structures, soit par la
Méthode 1 (Méthode de Portées admissible de base) ou la Méthode 2 (Méthode du Diagramme
d'interaction des portées admissibles). Lorsque le vent souffle sur des portées inclinées, il est en
réalité difficile de situer les points inférieurs dans la vue d'élévation. Pour une tension de câble
donnée, l’emplacement du point inférieur dans la vue d'élévation dépend de l'angle de balancement
de la portée entière (voir le commentaire traitant de la caténaire balancée dans la Section J.2). De
plus, la longueur de câble entre les points inférieurs pourrait considérablement différer de la
distance horizontale entre ces mêmes points. Il est donc primordial de bien comprendre les
hypothèses sous-jacentes au calcul de toute portée-poids. Puisque les portées-poids sont une
mesure indirecte des charges verticales dans l'équation VL = UV x VS, la validité d'une méthode
en particulier pour calculer les portées-poids devrait être jugée en fonction de la capacité de la
méthode à prédire correctement les charges verticales.
Portée-poids traditionnelle : Avec les calculs manuels traditionnels ainsi que quelques versions
informatisées de ces calculs, l'effet de l’angle de balancement de la portée est négligé. Un modèle
de caténaire correspondant à la charge résultante par unité de longueur de câble est dessiné dans
le plan vertical et la distance horizontale mesurée entre les points inférieurs est considérée comme
la portée-poids.
Portée-poids basée sur la longueur d'arc dans le plan vertical : la première option disponible dans
PLS-CADD est semblable à la méthode traditionnelle dans le sens qu’elle suppose que le câble se
trouve dans un plan vertical. La portée-poids est alors calculée comme étant la longueur réelle de
câble entre les points inférieurs, et non pas la projection horizontale de cette longueur. Bien que la
méthode de la longueur d'arc soit une amélioration par rapport à la méthode traditionnelle pour des
portées de niveau et des portées inclinées sans vent, les deux méthodes donnent des résultats
erronés pour des portées inclinées sujettes au vent. Vous êtes à même de juger de l’ampleur de
l'erreur en obtenant deux rapports
différents de portées-poids pour
une structure particulière, un en
choisissant la méthode de la
« longueur d’arc » au moyen de la
commande Criteria/ Weight span
model (Critères/ Modèle de portée-
poids), et l’autre en choisissant la
méthode « exacte ». La raison
principale pour laquelle nous
supportons encore la méthode de
la « longueur d’arc » à PLS-CADD
est qu’elle vous permet de
comparer les calculs traditionnels
aux calculs exacts. Voilà qui vous
permet de comprendre pourquoi
des lignes conçues avec des
portées-poids basées sur la
Fig. I-6 Cold weight spans in hilly terrain
272 PLS-CADD - Version 5 © Power Line Systems, Inc. 2002
méthode traditionnelle ou celle de la « longueur d'arc » sont souvent représentées comme étant
surchargées lorsqu’elles sont analysées par la méthode « exacte » décrite ci-dessous. À moins
d’œuvrer sur un terrain assez plat, vous devriez utiliser la méthode de portée-poids « exacte » lors
de la répartition optimum (Section 14).
Portée-poids exacte : Grâce à cette seconde option disponible à PLS-CADD, l'effet de l’angle de
balancement de la portée est entièrement pris en considération. La portée-poids est fondée sur un
calcul précis de la charge verticale VL divisée par la charge verticale par unité de longueur de câble.
La procédure à suivre pour calculer VL est décrite dans l'Annexe J. Cette option exige un temps de
traitement légèrement plus long mais est plus précise. Avec cette option, les charges verticales VL
et les portées-poids VS sont toujours compatibles, puisque V = UV x VS.
En résumé, les portées-poids rapportées par PLS-CADD et utilisées pour la vérification d’une
structure au moyen de la Méthode 1 ou de la Méthode 2 (Méthodes de Portées admissibles)
peuvent être fondées sur l'une ou l'autre des deux hypothèses. Vous choisissez votre hypothèse
au moyen de la commande Criteria/ Weight span model (Critères/ Modèle de portée-poids).
Lors du calcul des charges verticales d’une structure au moyen de la commande Structures/
Loads/ Report (Structures/ Charges/ Rapport), ou lors de la vérification d’une structure par la
Méthode 3 (Composants critiques) ou la Méthode 4 (Pleine analyse structurale), ou lors de la
vérification du balancement d’un isolateur ou d’une condition de soulèvement de chaîne d’isolateur,
PLS-CADD ne se fie pas au concept de la portée-poids, mais utilise toujours la procédure plus
exacte décrite dans l'Annexe J.
Lorsqu’une structure supporte des câbles de tailles différentes avec différentes installations de
tensions, vous pouvez obtenir un rapport des portées-poids de chaque ensemble de câbles
individuel au moyen de la commande Line/ Reports/ Wind + weight spans (Ligne/ Rapports/
Portées poids-vent). Toutefois, dans le but de vérifier la structure au moyen de la résistance décrite
par la Méthode 1 ou la Méthode 2 (Portées admissibles), PLS-CADD utilise la portée-poids du
câble le plus lourd à la hauteur d’attache moyenne de cet ensemble. Dans le cas de la répartition
optimum, il utilise la portée-poids du câble le moins élevé d’un ensemble de câbles désigné.
Le concept de portée-poids peut être utilisé pour détecter rapidement des conditions de
soulèvement d’isolateur à une structure à partir de la forme des câbles. Considérez la configuration
sous froid du câble dans la Figure I-6, c'est-à-dire la condition la plus propice à créer de sérieux
soulèvements. Les portées- poids VS à chaque structure sont indiquées. La forme du câble dans
la Portée 1-2 permet de constater la position du point bas dans cette portée. Dans toutes les autres
portées, le point inférieur est en réalité à l'extérieur de la portée. Cependant, la définition de la
portée-poids pour évaluer la charge verticale est toujours valable algébriquement, c'est-à-dire que
VS = VSL + VSR, où VSL = la distance de la structure au point inférieur dans la caténaire de la
portée de gauche, positive si le point inférieur est situé à la gauche de la structure, et VSR = la
distance de la structure au point inférieur de la caténaire dans la portée de droite, positive si le point
inférieur est situé à la droite de la structure. Par exemple, VS3 est une quantité positive (Charge
verticale vers le bas) parce que VS3 = VSL3 (quantité négative) + VSR3 (une plus grande quantité
positive). VS4 est une quantité négative qui indique un soulèvement à la Structure 4.
Comme il est décrit dans la Section 7.1.1, PLS-CADD met à votre disposition quatre niveaux de
modélisation pour analyser les conducteurs et les câbles de garde. Cette Annexe décrit comment
les câbles sont affichés et comment les réactions aux extrémités des portées sont calculées selon
la méthode de votre choix.
La Figure J-1 montre la forme de la caténaire pour un câble dans la portée O - E. La forme est
entièrement définie par son paramètre C et la géométrie des points d’attaches aux extrémités O et
E. Le paramètre de caténaire est le rapport H/ UR, où H est la composante horizontale de tension
et UR la charge par unité de longueur de câble. H est constante partout dans la portée quelque soit
l’hypothèse de modélisation utilisée par PLS-CADD.
L'équation de la caténaire est plus simple si donnée dans un système de coordonnées centré à la
distance C au-dessous du point inférieur. Dans ce système :
La flèche à mi-portée (mesurée à partir de la corde) est celle qui est donnée dans tous les rapports.
Elle est calculée comme suit :
FLÈCHE = C (Cosh [h '/ 2C] - 1) x {1 + (V '/ 2C Sinh [h '/ 2C]) 2}1/ 2 (J-3)
Pour les projections horizontales et verticales données de la portée, h ' et v ', respectivement, et un
paramètre de caténaire donné, le point inférieur sur la caténaire sera situé à une distance « a » de
l'origine de la portée, selon la procédure suivante :
2Se servir de la relation : Cosh[x+y] + Cosh [x-y] = 2 Sinh [x] Sinh [y] pour transformer l’Équation
J-4 en :
3) Résoudre l’Équation J-5 pour isoler l'argument de la fonction Sinh, {(H '/ 2 - a)/ C} :
ou
4) Prendre en note que la fonction inverse Sinh-1 [x] = Log [x + (1 + x2)1/ 2], la distance « a » peut
être calculée selon les projections de portée, h ' et v '.
La composante verticale de tension V peut être exprimée comme le produit de H par la pente de
la caténaire (la dérivée de l’Équation J-4) au point E :
La force V dans l’Équation J-9 est à l’opposée de la direction du vecteur UR. Puisque UR n'est pas
toujours vertical et que nous voulons réserver la notation V pour la force verticale dans le reste de
cette Annexe, nous utiliserons donc la notation ZE pour la variable V dans l’Équation J-9. ZE est
une force locale, dans le sens qu'elle est définie en fonction de la charge par unité de longueur UR.
Donc :
Pour une condition météorologique donnée, les forces H et ZE sont d'abord décidées dans le plan
de la caténaire. Elles sont alors projetées en direction verticale, transversale (Perpendiculaire au
plan vertical par la corde de portée) et longitudinale (la force horizontale dans le plan vertical
passant par la corde de portée) à la fin de la portée pour obtenir les réactions au point E :
LE = H Cos a (J-13)
A chaque fois que vous chargez un projet existant, votre ligne est affichée en vue de Profil
(maximisée), en vue en Plan, en vue 3D et en vue de dessins de plans et profils (les trois
dernières étant réduites au minimum au bas de l'écran). Le projet est aussi décrit dans une fenêtre
d’affichage de Projet, également réduite au minimum au bas de l'écran. La Figure K-1 montre une
fenêtre typique d’affichage de Projet. Celle-ci comprend une représentation en arborescence des
diverses catégories de fichiers qui composent le projet. Elle indique aussi habituellement l’ordre
dans lequel les données doivent être préparées. La fermeture de la fenêtre d’affichage de Projet
ferme le projet et vous permet de sauvegarder tout changement que vous pourriez avoir effectué.
Pour voir les sous répertoires d'une branche en particulier, il vous faut double-cliquer sur l'icône
affichée à côté du signe « + » au début de la branche ou du sous répertoire. Cliquer sur ces icônes
fait basculer l’affichage ou la dissimulation des sous répertoires.
Cliquer sur un paramètre avec le bouton de droite de la souris fera apparaître un menu contextuel
lié à ce paramètre. Vous pouvez par exemple cliquer avec le bouton de droite sur n'importe quel
des fichiers montrés dans la fenêtre du Projet et voir s’afficher le menu des options qui s’offrent à
vous.
Le modèle de terrain est constitué de points dans le fichier dtm2.xyz. Ces points ont des codes et
paramètres topographiques définis dans le fichier dtm2.fea. Le fichier dtm2.num stocke les données
de P.I. qui furent produits en définissant l'alignement. Les contraintes de terrain (des zones exclues,
etc.) indiquées dans l'alignement pour la répartition optimum sont stockées dans le fichier dtm2.con.
Un modèle de triangulation de points topographiques dérivé des points de terrain (TIN) (voir la
Section 6.4) est stocké dans le fichier dtm2.tin.
Un dessin DAO importé et stocké dans le fichier planbch.dxf est joint au modèle de terrain dans la
vue en plan. Des photographies numérisées dans les fichiers north.bmp et south.bmp sont
également jointes au modèle de terrain. Ces divers attachements graphiques sont représentés dans
la Figure 6-22 de la Section 6.6.
Attaché à chaque dessin de plan et profil est un dessin DAO importé en arrière-plan indiquant les
marges de page et les titres communs de projet ainsi que des données (voir Figure 13.1-4 de la
Section 13.1). La page d'arrière-plan est stockée dans le fichier PAGEPLS.dxf. Un logo de société
stocké dans le fichier Power.bmp est également attaché à chaque dessin de plans et profils.
Les paramètres d'affichage pour le dessin automatique des plans et profils (Section 13.2) sont
stockés dans le fichier dtm2.pps.
Les critères de conception pour le projet sont stockés dans le fichier dtm2.cri.
La liste principale de matériels du projet est nommée Partfile.prt. Son emplacement est défini dans
la boîte de dialogue Preferences (Préférences) disponible à partir du menu File/ Preferences
(Fichier/ Préférences).
Le lien entre la liste principale de matériels et une base de données ODBC est définie dans le
fichier dtm2.dbc.
La Liste de Structures Disponibles ‘Available Structures List’ dans le fichier dtm2.str comprend
tous les fichiers de structures utilisés dans le projet « dtm2 » et tous les fichiers des structures
rendues disponibles pour optimisation par le menu Structures/ Available Structure List
(Structures/ Liste de Structures disponibles). Le nombre de structures réparties dans le projet est
inscrit à côté du nom de chaque fichier de structure individuel.
La liste des Câbles comprend tous les fichiers de conducteurs ou de câbles de garde utilisés en
réalité dans le projet.
En dernier lieu, le fichier dtm2.don contient toute l’information relative à la répartition, au réglage
des câbles et à la mise en flèche pour une ligne construite sur l'alignement dtm2.num. Il pourrait
y avoir plus qu'une ligne conçue sur le même alignement. Chaque conception de ligne comporte
une liste d’implantation qui comprend les structures réellement réparties et les cantons avec leur
réglage.
Le double-clic sur l'icône Structures faire apparaître une liste détaillée de toutes les structures de
la ligne. Les résistances et les balancements d’isolateurs de structures de Méthode 1, de Méthode
2 ou de Méthode 3 sont vérifiés automatiquement et le taux de travail (Pourcentage de leur
utilisation) permis est aussitôt rapporté. Cette vérification de la résistance des structures et des
balancements des isolateurs est effectuée continuellement lors des cycles d’inactivité du logiciel
et n’interfèrent avec aucune de vos opérations courantes. La vérification dynamique ne s'applique
pas présentement aux structures de Méthode 4 qui sont vérifiées par lien à PLS-POLE ou TOWER.
En double-cliquant sur l'icône des Sections (Cantons), vous lancerez la liste détaillée des cantons
ainsi que les résultats de leurs vérifications dynamiques. La vérification dynamique indique le
pourcentage de tension admissible utilisé. Tout comme il vous est possible de le faire avec les
structures, un double-clic sur n'importe quel canton fera apparaître ce même canton au centre de
toutes les vues ouvertes.
Dans la Figure K-2, le répertoire Câbles contient la bibliothèque des fichiers de propriétés de câbles
(voir la Section 9 et l'Annexe G).
Le répertoire Criteria (Critères) contient les fichiers principaux des critères de conception (qui
doivent avoir l’extension «.cri ») à partir desquels les critères individuels de projets peuvent être
copiés (voir la Section 7).
Le répertoire Features (Fonctions) contient les fichiers maîtres des codes et paramétrage
topographiques (Ayant l’extension «.fea » requise » à partir desquels les codes et paramétrage
topographiques individuels de projets peuvent être copiés (voir la Section 6.1 et l'Annexe C).
Le répertoire Parts (Pièces) contient les fichiers des pièces et assemblages qui doivent avoir
l'extension «.prt » (voir la Section 8.5 et l'Annexe M).
Le répertoire Plots (Tracés) contient les fichiers principaux des paramètres de dessins (Ainsi que
l’extension «.pps » requise) à partir desquels les paramètres de pages de dessins individuels de
projets peuvent être copiés. Ces paramètres définissent la dimension de page, la mise en page,
les échelles, la dimension du texte et son emplacement, etc. comme décrit dans la Section 13.2.
Le répertoire Temp est utilisé pour stocker tous les fichiers temporaires écrits par PLS-CADD ou
divers Programmes de Structures. Ce répertoire ne devrait jamais être en réseau pour des
raisons de performance et pour empêcher également la collision de fichiers avec d'autres
utilisateurs.
Le répertoire Struct contient les fichiers de structures. Il existe un fichier pour chaque type et
dimension de structure (voir l'Annexe F). Les utilisateurs de PLS-CADD peuvent devoir consulter
des centaines ou des milliers de fichiers de structures. Il est donc essentiel que les sous-répertoires
où sont stockés les fichiers soient nommés d’une manière qui les rendra facilement identifiables.
Tous les répertoires inscrits ci-dessus contiennent des fichiers qui peuvent être partagés dans
plusieurs projets. Les projets individuels résident dans le répertoire Projects (Projets) qui contient
les fichiers de projets spécifiques. Par exemple, le répertoire Projects pourrait comprendre tous
les fichiers « dtm2.* » décrits dans la Figure K-1. Le répertoire Projects contient habituellement les
fichiers suivants pour un projet spécifique :
Project.xyz ou Project.pfl, qui contient l'information relative aux points topographiques et aux
obstacles (voir les Sections 6.2 et 6.6 ou les Appendices D et E)
Project.num, qui contient l'information relative à l'alignement (voir la Section 6.3). Il est
produit automatiquement et n'est pas accessible à l'utilisateur.
Project.tin, qui comprend les données relatives à la triangulation des points topographiques
(TINI) du modèle de terrain (voir la Section 6.4). Il est produit automatiquement et n'est pas
accessible à l'utilisateur.
Project.con, qui contient l'information relative aux contraintes de terrain, telles que les zones
prohibées, les zones de coûts supplémentaires, les structures requises ou les
emplacements de structures imposés, etc. (voir la Section 14.2). Ce fichier est uniquement
nécessaire pour la répartition optimum.
Project.str, qui contient la liste et les coûts des structures admises pour optimisation (voir
la Section 14.3).
Project.opt, qui contient les paramètres d'optimisation définis dans la Section 14.4
Tous les fichiers du projet « Project. * » énumérés ci-dessus sont enregistrés au moyen de la
commande File/ Save (Fichier/ Enregistrer). De plus, les critères du projet, les codes et
paramétrage topographiques et les paramètres des dessins sont automatiquement enregistrés dans
le répertoire Projects sous les noms Project.cri, Project.fea et Project.pps.
Un projet produit par l’option PLS-CADD/ LITE (voir la Section 15) est enregistré sous le nom de
fichier Project.loa. et contient toutes les données définies dans la boîte de dialogue représentée
Figure 15-1. L'extension «.loa » est toutefois requise.
Comme il a d'abord été discuté dans la Section 5.3, vous pouvez utiliser la commande File/ Save
(Fichier/ Enregistrer) pour enregistrer toute l'information relative à un projet dans un seul fichier. La
La commande File/ Save (Fichier/ Enregistrer) stocke tous les fichiers Projet. * qui décrivent le
modèle de ligne 3D dans le répertoire Projets, mais elle n'a aucun effet sur les fichiers de câbles
et de structures qui résident dans des bibliothèques à part. Les fichiers de câbles et de structures
demeurent étrangers au modèle qui ne fait que s’y référer car leurs bibliothèques peuvent être
partagées entre plusieurs projets. Les fichiers de codes et paramétrage,, de critères et de
paramètres des dessins qui sont importés de leurs bibliothèques respectives pour construire le
modèle de ligne ne sont également pas touchés par la commande File/ Save (Fichier/ Enregistrer).
Tout changement apporté aux fichiers de câbles et de structures dans leurs bibliothèques
respectives après l’enregistrement par la commande File/ Save (Fichier/ Enregistrer) affectera votre
projet lors de son rechargement ultérieur.
La commande File/ Backup (Fichier/ Sauvegarde) compresse toute l’information relative au modèle
de ligne 3D en un seul fichier, appelons-le Project.bak. Project.bak contient tout les fichiers
enregistrés au moyen de la commande File/ Save (Fichier/ Enregistrer) ainsi que tous les fichiers
de câbles et structures réellement utilisés dans le modèle. Donc, tout changement apporté aux
bibliothèques de câbles et de structures n’affectera pas l’information relative aux câbles et aux
structures stockée dans Project.bak. Project.bak est un rapport complet de l'information disponible
au moment de la sauvegarde d’un projet. Cette information peut être restituée sur le même
ordinateur, ou sur un autre, au moyen de la commande File/ Restore Backup (Fichier/ Restituer
la sauvegarde). Project.bak ne contient pas seulement les fichiers, mais également la structure
complète du répertoire. Le fichier en entier ainsi que le répertoire seront recréés lors de la
restitution. Puisque le seul fichier Project.bak contient toute l'information nécessaire pour recréer
un projet, il simplifie énormément l'archivage de projets et le transfert de données de projet d'un
ordinateur à un autre.
L’utilisation de la commande File/ Restore Backup (Fichier/ Restituer la Sauvegarde) vous donne
la possibilité de changer les noms des répertoires où les différents fichiers sont conservés. Ceci
peut s’effectuer dans la boîte de dialogue Directory Mapping (Mappage du Répertoire)
représentée Figure K-3. Voilà qui est très commode lorsque vous transférez un projet d'un
ordinateur, où par exemple le projet réside quelque part sur le périphérique D :, à un autre
ordinateur où le projet, y compris tous ses fichiers de câbles et de structures, résidera quelque part
sur le périphérique C :. Grâce aux données dans la Figure K-3, un projet composé de fichiers
provenant de six répertoires différents sera restitué dans un seul répertoire C:\temp\PROJ1.
Nous vous recommandons fortement d’archiver les projets achevés au moyen de la commande
File/ Backup (Fichier/ Sauvegarde) et d’effectuer des sauvegardes périodiques de votre projet pour
vous prémunir contre les pannes de système, les erreurs d'utilisateurs ou les corruptions de fichiers.
PLS-CADD et PLS-CADD/ LITE peuvent exporter des fichiers de charge aux programmes de
Structures en format de charges vectorielles (.LCA) ou charges de câbles (.LIC). Ces formats sont
discutés dans les notices des programmes de Structures.
Les fichiers de structures devant être vérifiées par la Méthode 1 (Portées admissibles de base),
la Méthode 2 (Diagrammes d'interaction entre portées admissibles), ou la Méthode 3 (Composants
critiques ou matrices unitaires) peuvent être créés/ édités par PLS-CADD ou produits
automatiquement par les programmes de Structures.
Les fichiers de structures devant être vérifiées par la Méthode 4 (Analyse par lien direct) doivent
être édités par un programme de Structure.
M.1.2
Identifier
ou créer
u n
tableau
correspo
n d a n t
dans la
base de
données
Il serait
nécessaire
de disposer
d’un tableau
d o n t Fig. M-1 "Test" query defining data needed for parts file
certaines
colonnes correspondent à celles du tableau des pièces de PLS-CADD ainsi que d’une fonction
d’interrogation de la base de données pour être en mesure de télécharger des données de la base
de données de PLS-CADD. La Figure M-1 reproduit par exemple une interrogation nommée Test,
La partie inférieure de la Figure M-2 montre les différents tableaux et interrogations qui sont
comprises dans la source de données PIECES. « Test » à la partie inférieure de la Figure M-2 est
le nom de l’interrogation définie à la Figure M-1. Pour créer le Mappage, choisissez un des noms
de colonnes dans « Test », et double-cliquez ensuite sur la rangée appropriée de la colonne Map
To (Mapper vers) dans la partie supérieure de la Figure. Le lien est enregistré dans un fichier
nommé Projectname.dbc.
À la différence d'une liste de pièces, les assemblages doivent être stockés en Format Power Line
Systems documenté ci-dessous s'ils doivent être importés avec la commande Structures/ Material/
Upload Assemblies from Database (Structures/ Matériels/ Restituer les assemblages à partir de
la base de données). Ce format est également utilisé lorsque la commande Structures/ Material/
Download Assemblies from Database (Structures/ Matériels/ Télécharger les assemblages à
partir de la base de données) est invoquée pour inscrire des assemblages dans la base de
données. Le format PLS « comprime » les assemblages sur quatre colonnes, tel que montré dans
le tableau Microsoft Access représenté Figure M-4. Les données inscrites dans chaque colonne
sont décrites ci-dessous.
Une rangée contient une seule pièce d’assemblage. Un assemblage aura autant de rangées qu'il
a de pièces. Les champs de chaque rangée dans les colonnes PLS ASSEMBLY STOCKNO et PLS
ASSEMBLY DESC seront dupliqués et devront être les mêmes pour toutes les pièces du même
assemblage.
Les tableaux d’implantation, comme tout autre tableau dans PLS-CADD, peuvent être exportés vers
une base de données conforme ODBC par l’entremise du menu contextuel Database Export
(export vers une base de données) qui apparaît lorsque vous sélectionnez le tableau entier (en
cliquant sur son coin supérieur gauche). Vous pouvez également exporter des portions d’un tableau
(en faisant glisser des colonnes saisies). Il est nécessaire d’avoir au préalable créé la base de
données et la source de données correspondante ODBC, tel que décrit dans la Section M.1.3,
avant d’exporter un tableau vers une base de données. Pour exporter le tableau, cliquez sur
M.4 Pour en apprendre plus sur les liens entre PLS-CADD, GIS et les bases
de données
Pour plus d'information concernant l’intégration de PLS-CADD à GIS et à des bases de données,
vous pouvez télécharger des notes techniques et des vidéos sur le sujet à partir de notre site Web.
Quand vous choisissez l’option éléments finis au lieu de la portée équivalente pour l'analyse du
système de câble, l'analyse est exécutée automatiquement et tous les résultats sont affichés dans
PLS-CADD exactement comme si vous utilisiez l'approche de portée équivalente plus de base.
Malgré le fait que le logiciel SAPS fasse toute l'analyse vous n’aurez jamais à quitter PLS-CADD
en raison de l'intégration étroite entre PLS-CADD et SAPS.
Tandis que toutes les suppositions utilisées selon le programme de SAPS se retrouvent dans sa
propre notice de l'utilisateur, certaines sont décrits dans cette annexe pour s'assurer que vous
comprenez les différences fondamentales entre nos analyses par éléments finis et l'approche
simplifiée de la portée équivalente.
Avec l’avènement d'ordinateurs très puissants, il est maintenant possible de faire une analyse plus
précise du système de câble par les méthodes d’éléments finis, où chaque portée et chaque partie
d'une portée sont modélisées par un élément de câble précis à 3 dimensions. Dans PLS-CADD,
nous utilisons un élément déjà éprouvé (voir la Figure. N-1) et des algorithmes de solutions
efficaces qui ont été utilisés pendant plus de vingt ans dans notre programme d'élément finis
(SAPS, 1997) ainsi que dans d'autres programmes commerciaux. L'élément et les algorithmes de
solutions sont entièrement décrits en références (Peyrot et Goulois, 1978; Peyrot et Goulois, 1979).
Les algorithmes originaux ont été considérablement améliorés au cours des années. Une analyse
par éléments finis n'a pas la limitation de base de la portée équivalente, soit l’hypothèse que les
tensions horizontales sont les mêmes dans toutes les portées d'un canton. En fait, cette méthode
est capable de déterminer exactement les déplacements de tous les points d’accrochage de
Comme mentionné
auparavant, les
a v a n t a g e s
principaux de
l'approche par
éléments finis sur la
méthode de portée
éq uivalente
consistent en la
possibilité de
déterminer les effets
suivants sur le
système de câble: 1)
l'application de
charges non
uniformes sur les
portées comme par
exemple 100% du
givre sur de
certaines portées et
une fraction de ce Fig. N-2 Levels recommended for typical applications
givre sur d'autres, 2)
la flexibilité des structures et les interactions entre les câbles et 3) les déplacements de structure,
les changements d'emplacements de mise en pince du conducteur et des additions/ soustractions
de longueur de câble dans les portées : la méthode de portée équivalente n'est pas capable de
traiter ces effets. La méthode par éléments finis produira aussi des flèches plus précises à haute
température quand les tensions horizontales ne sont pas identiques dans toutes les portées. Les
défauts principaux de la méthode par éléments finis sont : 1) elle n'est pas capable de représenter
la non linéarité significative dans la courbe initiale de contrainte-déformation des câbles, 2) elle n'est
pas capable de tenir compte de l'effet de la compression possible dans d'aluminium des
conducteurs d'ALU-ACIER à très haute température et 3) elle exige un temps de calcul plus
important que la méthode de la portée équivalente.
Pour l'affichage global d'une ligne entière (dans les options de la boîte de dialogue Line Display
Options (Options d'Affichage de Ligne) de la Figure 5-7, nous recommandons que vous utilisiez
toujours le Niveau 1. Même si vous faites ce choix, PLS-CADD promouvra automatiquement
l'affichage au Niveau 2, 3 ou 4 pour des cantons où des isolateurs sont fixés sur la pince
(Autrement le conducteur se comporterait comme s’il pouvait glisser dans la pince). Vous pouvez
aussi utiliser le Niveau 2, mais vous devriez être conscient que toutes les portées non supportées
par des isolateurs de suspension (par exemple les portées de câble de garde ou des portées
supportées par des isolateurs en porte-à-faux) peuvent être affichés comme si leurs points finaux
ont été fixés, c'est-à-dire comme si chaque portée a été ancrée.
Si les isolateurs supportant un canton ont été fixés au conducteur, donc sans possibilité de
glissement, (Cocher la case en bas à gauche de la boîte Section/ Modifiy (Section/ Modifier de la
Figure 5-8), on peut seulement afficher la section avec le Niveau 2, 3 ou 4. Nous recommandons
le Niveau 2 si vous avez des structures rigides (des pylônes à treillis) et le Niveau 3 si vous avez
des structures flexibles (des poteaux et des portiques).
Pour le calcul de charges sur la structure (dans le tableau Structure Loads Criteria (Critères de
Charge sur les Structures de la Figure 7.3-10) nous recommandons le Niveau 1 pour des charges
uniformes extrêmes de vent ou de givre. Vous devriez seulement utiliser le Niveau 2 ou 3 si votre
norme ou spécification exigent que vous déterminiez des charges longitudinales non équilibrées
en utilisant une procédure qui tient compte du mouvement des isolateurs et possiblement de la
flexibilité des supports. Vous devriez noter que le choix de méthode peut être fait par cas de charge
individuel, c'est-à-dire vous pouvez choisir la méthode de la portée équivalente (le Niveau 1) pour
certains cas et la méthode par éléments finis (un des Niveaux 2, 3 ou 4) pour d’autres, selon votre
sélection dans la boîte de dialogue de la Figure. N-5).
Notez s'il vous plaît que le Niveau 4 ne devrait pas être utilisé, à moins que vous ne soyez un
utilisateur chevronné et ayez une condition spéciale exigeant un calcul très détaillé.
Lorsqu’ils sont requis pour l’analyse par éléments finis, le module d’élasticité composite EFCOMP
et le coefficient d'expansion thermique composite ETCOMP sont calculés à partir des propriétés
figurant dans le fichier de câble:
La Figure N-4 montre les trois lignes d'allongement de contrainte utilisées par l'analyse par
éléments finis à la température de réglage. Ces lignes se déplaceront vers la droite aux
températures plus élevées que la température de réglage et vers la gauche pour des températures
inférieures. La ligne étiquetée FE INITIAL est le comportement présumé si vous choisissez pour
l'affichage, FE Initial (le Niveau 2, 3 ou 4), ou pour le calcul de charges. La ligne étiquetée FLUAGE
FE est le comportement présumé si vous choisissez FLUAGE FE. La ligne la CHARGE étiquetée
FE est le comportement présumé si vous choisissez la Charge FE. Dans quelques cas la ligne
FLUAGE FE se trouve à la droite de la ligne CHARGE FE (comme affiché dans la Figure N-4),
tandis l’inverse s’applique dans d'autres cas. Si vous choisissez Max Sag (Flèche max FE) pour
des fins d'affichage, les calculs de flèche seront basés sur la ligne la à droite, CHARGE FE ou
FLUAGE FE.
Pour les conditions de câble "après FLUAGE" et "après charge" les modèles de câble linéarisés
(Lignes CREEP (FLUAGE) FE et LOAD (CHARGE) FE dans la Figure N-4) sont très semblables
aux modèles plus complexes décrits dans la Section 9.1 (la ligne PC-2-3-I dans la Figure 9-3 et la
ligne PCP-CP-I de la Figure 9-4), sauf que, pour des charges élevées, les lignes CREEP (FLUAGE)
FE et LOAD (CHARGE) FE ne sont pas limitées par la courbe initiale comme sont celles dans les
Figures 9-3 et 9-4. Donc, pour des conditions climatiques sévères (Vent, froid, ou givre extrêmes),
il est possible que la méthode par éléments finis produise des tensions horizontales plus élevées
"après FLUAGE" ou "après charge" comparé aux tensions horizontales produites par la méthode
de portée équivalente. Cependant, la méthode par éléments finis donnera des flèches plus précises
à haute température que la méthode de la portée équivalente, parce qu'elle utilise le même
comportement linéaire d'allongement-contrainte, mais tient aussi compte de la non uniformité de
la tension dans toutes les portées.
Si vous voulez avoir des charges de structure calculées par éléments finis (Niveau 2, 3 ou 4) au lieu
du concept plus commun de portée équivalente (Niveau 1), tout ce que vous devez faire est la
sélection de Initial FE, Creep FE, Load FE ou Max Sag FE (Initial FE, FLUAGE FE, Charge FE
ou flèche Max FE) dans la colonne de Condition de Câble de la table Structure Loads Criteria
(Critères de chargement des structures) de la Figure 7.3.10-a. Notez que la sélection d'une analyse
par éléments finis au lieu d'utiliser la portée équivalente peut être faite par cas de charge individuel,
c'est-à-dire vous pouvez décider d’utiliser l'analyse par éléments finis pour quelques cas de charge
de givre dissymétrique qui prennent plus de temps d’analyse, et utiliser plus le concept de la portée
équivalente pour tous les autres cas de charge.
Notez : si vous choisissez clip insulators (Fixer les Isolateurs) au bas de la boîte de dialogue
Section Modify (Canton/ Modifier), PLS-CADD promouvra automatiquement les conditions de
câble de RS (Portée équivalentes) aux conditions FE (éléments finis) en faisant des calculs requis
pour le canton.
canton) dans la boîte de dialogue Criteria/ SAPS Finite Element Sag-Tension (Critères/ Flèche-
tension par éléments finis SAPS). Ce calcul sera fait avec le Niveau 3 si vous cochez 3 Finite
Avec le Niveau 2, les rigidités par défaut montrées dans la partie inférieure de la boîte de dialogue
sont applicables à tous les points d’accrochage de structure. Les rigidités saisies dans le champ
Non dead end with post insulator (Pas d'ancrage avec isolateur en porte-à-faux) sont les rigidités
de ressorts transversaux et longitudinaux imaginaires insérés entre la base de tous les isolateurs
en porte-à-faux (Ces bases sont attachées rigidement à la structure et suivent son mouvement) et
le point d’accrochage au câble. La rigidité longitudinale peut être utilisée pour modéliser la rigidité
(si connue) des isolateurs en porte-à-faux quand ils sont soumis aux charges longitudinales. Par
exemple, si vous assignez une rigidité longitudinale de 1000 livres/ pieds, la base de tous les
isolateurs en porte-à-faux se déplacera dans la direction longitudinale par la résultat du quotient
entre la charge longitudinale à ce point et 1000. Si vous choisissez Fixed (Fixé), il n'y aura aucun
mouvement de la base des isolateurs en porte-à-faux, indépendamment de la valeur de la charge
longitudinale. NOTE IMPORTANTE : Si vous choisissez Fixed (Fixé) pour des isolateurs en porte-
à-faux, vous empêcherez en pratique tout mouvement de la base de ces isolateurs, traitant ainsi
chaque portée comme si c'était une portée d'ancrage. Cette approche conduira à des charges de
structure conservatrices à la base des isolateurs en porte-à-faux et tous les calculs de flèche seront
très approximatifs.
Les rigidités saisies dans le champs Non dead end with non post insulator (Pas d'ancrage ni
d'isolateur en porte-à-faux) sont les rigidités de ressorts transversaux et longitudinaux imaginaires
insérés entre les points d’accrochage des câbles et : 1) des pinces, 2) les extrémités supérieures
des isolateurs de suspension et 3) les points d’accrochage au support des isolateurs en 2 pièces.
Le point accrochage à la structure d'isolateurs de tension (en ancrage) est toujours présumé fixe,
c'est-à-dire avec la rigidité infinie.
Dans tous les cas, la base de tout isolateur en porte-à-faux et le(S) point(S) d’attache à la structure
de n'importe quel autre type d’isolateur sont considérés fixes dans la direction verticale.
La rigidité par défaut dans la boîte de dialogue de la Figure N-5 peut être outrepassée à chaque
point d’accrochage individuel dans la boîte de dialogue d'image. N-6 selon Section/ Modify
(Canton/ Modifier).
Avec le Niveau 3, les rigidités saisies dans la partie inférieure de la boîte de dialogue SAPS Finite
Element Sag-Tension (Flèche-tension par éléments finis SAPS) sont seulement appliquées aux
structures qui ne sont pas de la Méthode 4, c'est-à-dire les structures qui ne sont pas modélisées
avec nos programmes PLS-POLE ou TOWER. Pour les structures Méthode 4, les rigidités de tous
les points d'accrochage de structure et leurs interactions sont établies automatiquement pour
chaque structure par PLS-POLE ou TOWER sous forme d'une matrice de flexibilité de structure.
Avec le Niveau 4, chaque structure est modélisée en entier et devient une partie d'un modèle
structurel gigantesque du canton entier (et probablement des deux cantons adjacents). Étant donné
que cette façon de faire est extrêmement exigeante en temps de traitement informatique et de
mémoire, vous aurez l'option pour traiter tout pylône treillis (qui est normalement rigide) ainsi que
toutes les structures sans haubans avec le Niveau 3. Cette dernière option reconnaît le fait que les
structures haubanées ont un comportement unique non symétrique et, donc, non compatible avec
le concept de matrice de flexibilité.
L'analyse par éléments finis exige que l'on connaisse la longueur physique de chaque câble dans
chaque portée (à une température de référence de zéro degré Celsius et sans aucune tension) et
que cette longueur demeure constante quand le système est soumis aux cas météorologiques
divers. De telles longueurs sont appelées les longueurs non tendues.
À moins que vous ne les fixiez (en cochant Clip Insulators (Fixer isolateurs) au bas de la boîte
Section Modify (Canton modifier) de la Figure 10.3-3), les longueurs non tendues sont calculées
chaque fois que cela est nécessaire en prenant en considération que toutes les portées d'un canton
ont une tension horizontale de câble identique pour la combinaison de Condition, Temperature
and Horizontal Tension (Condition de câble, Température et tension Horizontale) indiquée dans
la partie Sagging (Réglage) de la boîte de dialogue Section Modify (Canton modifier). Cela
implique que tous les isolateurs de suspension sont parfaitement verticaux (ou dans le plan
transversal vertical de la structure aux pylônes d’angle en suspension) pour la condition de réglage.
Si les isolateurs de suspension sont présumés verticaux pour la condition de réglage, ils ne seront
probablement jamais verticaux pour une autre condition de câble, température ou tension. Si vous
voulez voir ces longueurs non tendues pour la Condition de câble (Initial, après que FLUAGE ou
après Charge) en cas de réglage, vous devez d'abord cocher Clip insulator (Fixer l’isolateur),
cliquer ensuite sur le bouton Edit Lengths/ Stiffnesses Edit Lengths/ Stiffnesses au fond de la
boîte Section Modify (Canton modifier) et choisir ensuite OK to recompute the unstressed
length in each span from stringing data specified in the Section Modify box (OK pour
recalculer la longueur non-tendue dans chaque portée à partir des données de réglage indiquées
dans la boîte canton modifier) lorsque demandé. Le tableau Wire Lengths and Stiffnesses
(Longueurs de Câble et Rigidités) de la Figure N-6 apparaîtra.
En réalité, chaque câble dans chaque portée a trois longueurs non tendues : "initiale", "après
FLUAGE" et "après la charge" des. Seule la condition correspondant à la condition de réglage dans
la Section Modifiy (Canton modifier) la boîte est affiché dans la Figure. N-6. Les deux autres ci-
haut mentionnées sont calculées intérieurement, mais ne sont pas affichées. Il est présumé que,
pour tous les câbles d'un canton, toutes les longueurs non tendues "après FLUAGE" (ou "après
charge") sont reliées aux longueurs non tendues "initiales" correspondantes par le même
pourcentage d'allongement permanent de FLUAGE (la distance A-C dans la Figure N-4) ou
l’allongement permanent dû à une charge élevée (Distance A-B dans image. N-4).
Si les longueurs non tendues sont fixées, et si vous modifiez manuellement n’importe laquelle de
ces longueurs, dans les colonnes Ahead Span Unstressed Length ou Ahead Span Unstressed
Length Change (Longueur Non-tendue dans Portée avant) ou (Modifier Longueur Non-tendue
dans Portée avant), les tensions horizontales ne seront plus les mêmes dans toutes les portées
pour la condition de réglage. Le changement de ces longueurs non tendues peut être utilisé pour
simuler la suppression ou l'ajout n'importe quelle longueur de câble dans une portée, ou le
glissement d’un point d’accrochage de câble. Par exemple, les données dans Ahead Span
Unstressed Length change (Changer Longueur Non-tendue dans Portée avant) dans la Figure.
N-6 indique que : 1) 10 pieds ont été ajoutés à la phase inférieure (Jeu 3 - phase 3) dans la portée
à gauche de la Structure numéro 9, et 10 pieds ont été supprimés de la phase du bas dans la
portée à droite (simulant le déplacement du point de la pince de la phase inférieure de 10 pieds à
droite à la Structure 9) et 2), et, simultanément, la suppression de 5 pieds de longueur de câble à
la phase supérieure (Phase 1) dans la portée à droite de la Structure 9. La suppression de la
longueur de câble d'une portée pour augmenter sa distance au sol est une alternative économique
à un nouveau réglage du canton entier pour augmenter le transit de courant (Capacité thermique)
des lignes.
Une fois que vous fixez les longueurs non tendues d'un canton, l’ajout ou suppression d’une
structure connectée de n'importe quelle façon à ce canton affectera les tensions horizontales dans
les câbles. Quand vous ajoutez une structure, le programme divise automatiquement les longueurs
originales non tendues dans la portée avant cet ajout en deux longueurs non tendues (une pour la
nouvelle portée gauche et l’autre pour la nouvelle portée droite) d'une telle façon que les tensions
horizontales dans les deux portées soient égales pour la condition de réglage.
Si vous utilisez la modélisation du Niveau 2, vous pouvez remplacer les valeurs de rigidité par
défaut dans les deux dernières colonnes de la table Wire Lengths and Stiffnesses (Longueurs
de Câble et Rigidités) par n'importe quelle valeur. Les valeurs par défaut sont celles qui sont
définies dans la partie inférieure de la boîte dans la Figure N-5. Par exemple, vous pourriez
assigner une rigidité longitudinale différente à la base de chaque isolateur en porte-à-faux d’une
ligne.
Si vous utilisez la modélisation du Niveau 3 et que vos structures ne sont pas des structures
Méthode 4 (c’est-à-dire elles ne sont pas modélisées avec PLS-POLE ou TOWER), les rigidités des
points d’accrochage seront également celles dans la Figure N-6 et il n'y aura aucun couplage entre
n'importe lequel de ces déplacements. Avec la modélisation du Niveau 3 et les structures Méthode
4, les rigidités sont automatiquement obtenues de la matrice (…) rigidité complète des structures
telle qu’obtenues par les programme TOWER ou PLS-POLE. Dans un tel cas il y a couplage entre
les divers déplacements des points d’accrochage.
La Figure N-7 illustre comment il est possible, par l'accès aux longueurs non tendues de câbles,
d'étudier l'effet de déplacer du mou du câble (ou en ajouter/ en soustraire). Il s’agit d’une situation
arbitraire où les câbles dans un des circuits ont été fixés, le pylône a été déplacé 10 pieds à gauche
et quelques changements ont été faits aux longueurs non tendues des câbles. Vous noterez que
la vue de 3-D indique clairement comment les isolateurs se comportent, y compris le premier qui
est dans une condition de soulèvement. Si vous voulez voir les isolateurs et la structure restituées
comme indiqué dans le carreau gauche de la Figure N-7, vous devez choisir Unrendered triangle
outlines or Rendered triangles (Silhouettes de triangles non restitués) (Silhouettes de triangles
Restitués) dans la boîte TIN Display Options (Options d'Affichage de triangulations de points
topographiques, TIN) (voir la Section 6.4.3).
Il est présumé que les charges concentriques et le givre sont appliqués après le réglage. Lorsqu’ils
sont appliqués, ils demeurent toujours actifs et s’ajoutent aux charges que vous pouvez spécifier
dans vos critères de conception.
Étape 1 : données que vous devez entrer dans la boîte de dialogue Concentrated Load
Properties (Propriétés de Charge Concentrique) (la Figure N-8) sont :
Étape 2 : les données que vous devez entrer dans la table Wire Lengths and Attachment
Stiffness (Longueurs de Câble et Rigidité des points d’attache) (voir la Figure N-9) sont ;
Le tableau de la figure N-9 vous permet seulement d'appliquer un maximum de cinq charges
concentriques par portée. Pour un plus grand nombre de charges (par exemple un plus grand
marqueurs), vous pouvez utiliser la technique traditionnelle de répartir leur poid sur la portée entière
du câble par le biais d’une épaisseur factice de glace sur la portée concernée.
Si vous choisissez une analyse de flèche-tension par éléments finis dans la boîte de dialogue
Select Sag-Tension Method (Choisir Méthode de réglage) que vous atteignez avec Sections/
Sag-tension (Cantons/ réglage), vous obtiendrez un rapport comme celui indiqué dans la Figure
N-10. Ce rapport peut être plusieurs fois plus long que le rapport que vous obtenez si vous
choisissez l'approche de portée équivalente comme indiqué dans la Figure 11.2-2. Ceci est dû au
fait que la composante horizontale de la tension n'est plus la même dans toutes les portées de
toutes les phases du même jeu de câble et peut changer avec la direction de vent (Direction
positive ou négative).
Vous noterez que la composante horizontale de la tension est la même dans toutes les portées de
toutes les phases seulement pour la condition de réglage, i.e. pour les combinaisons de cable
Condition, Temperature and Horizontal Tension (Condition de câble, Température, et Tension
Cette section montre un modèle factice (la Figure N-11) qui a été développé pour le but unique de
rendre évident les
différences de
modélisation de
niveaux. La ligne
factice comporte
quatre portées
supportées par
trois poteaux de
tangente flexibles
de résistance
illimitée. Le câble
supérieur est
supporté par des
pinces et le câble le
plus bas par des
isolateurs de
suspension de 10
pieds de longueur.
Nous montrerons
que l'effet de
déplacer le centre
de la structure 80
pieds vers la droite Fig. N-11 Fictitous line example
quand nous
utilisons des niveaux différents d’analyse pour le système de câble.
N.7.1 Niveau 1
La Figure N-12 montre la
ligne modélisée de Niveau
1 après que la Structure
no. 3 ait été déplacée.
Toutes les tensions
horizontales demeurent ce
qu'elles étaient avant le
mouvement. Nous
discuterons de ce cas
ainsi que tous les autres
cas dans la Section N.7.6.
La Figure N-14
montre la ligne
après le même
mouvement et
le Niveau de
modélisation
No. 2, après
avoir inscrit 10
livres/ pieds
(Cas simulant
une flexibilité
extrême) pour le
Non dead end
with non post
insulator
longitudinal
stiffness
( R i g i d i t é
longitudinale
d'isolateur qui
n’est pas en Fig. N-15 Level 3 modeling
porte-à-faux ni
en ancrage) au
bas de la
Figure N-5.
N.7.5 Niveau 4
N.7.6 Discussion
Comme il vous serait possible Fig. N-17 Center structure after move (Level 4)
d’observer en comparant la
géométrie des images N-12 à N-16, la réponse de ligne au mouvement de la Structure no. 3 est
complètement différente selon votre choix de niveau de modélisation.
Avec le Niveau 1 (Figure N-12), les câbles ne sont pas présumés mis en pince à leur point
d’accrochage au support. Donc, quand nous avons déplacé la Structure no.3, le canton s’est
comporté comme si nous avions libéré les câbles des pinces, les avions mis temporairement sur
poulies avant le mouvement, avions procédé au mouvement ou au déplacement du support, et enfin
remis en flèche (ou réglé les câbles) à la même tension originale qu’avant le mouvement. C'est
pourquoi vous noterez que ce déplacement n’aura aucun effet sur les Portées 1 et 4, car celles-ci
ont été réglées à la tension originale et leurs longueurs non tendues n'ont pas changé.
Avec les Niveau 2, 3 ou 4, les câbles sont supposés être fixes ou figés à la pince avant le
mouvement et rester ainsi durant et après le mouvement, c'est-à-dire la longueur de câble non
tendues dans chaque portée est exactement la même avant et après le mouvement.
Avec le Niveau 2 et une rigidité infinie aux supports (Figure N-13), nous obtenons des tensions
horizontales extrêmement élevées dans la Portée 2 et des tensions horizontales extrêmement
faibles dans la Portée 3. La raison est qu'il n'y a aucune flexibilité aux points de support. Pour le
câble supérieur qui est serré aux Structures *2, *3 et *4, il n'y a aucun effet du mouvement sur la
Avec le Niveau 2 et des points d’accrochage presque infiniment flexibles (Image N-14), nous
pouvons déplacer la Structure no.3 mais les points d’accrochage du câble (les Points A et B) restent
à l'emplacement original de Structure no. 3.
Même si notre exemple est totalement irréaliste, ainsi que les hypothèses de raideur ou flexibilité
complètes (le comportement structural des lignes est en pratique compris entre ces deux extrêmes),
vous devriez être conscient que le comportement de câbles supportés par des isolateurs en porte-à-
faux ou des pinces est affecté par la flexibilité de ces éléments, même dans les calculs normaux
de flèches et tension dans des situations de conception courantes.
Avec le Niveau 3 (Figure N-15), quand nous déplaçons la base de la Structure no 3, la tension dans
le câble inférieur tire cette structure vers la gauche (le point B est la position du point d’accrochage
du câble inférieur après le mouvement). Étant donné que les mouvements des accrochages des
câbles supérieur et inférieur dépendent de la matrice de rigidité de la structure, le sommet de la
Structure no. 3 (Point A) se déplace plus à gauche que le point médian (Point B). La déformée du
poteau dans la Figure N-17 illustre ce point. Donc, la tension dans le câble supérieur dans la Portée
2 est moindre que celle du câble inférieur, bien que le câble inférieur soit supporté par un isolateur
en suspension. Cela montre que la modélisation du Niveau 3 fournit une très bonne représentation
du comportement d'un poteau flexible, bien que le poteau ait été représenté par une matrice de
flexibilité de 4x4. Les inexactitudes principales du Niveau 3 proviennent du fait d’ignorer les effets
de P-Delta et supposer que tous les déplacements des points d’accrochage à la structure sont
contraints de se déplacer uniquement dans un plan horizontal.
Avec le Niveau 4, nous avons le modèle le plus précis possible, puisque tout ce que vous voyez
dans la Figure N-16 fait partie d'un seul modèle qui comprend tous les composants de toutes les
structures. Donc, en déplaçant la Structure No. 3 vers la droite, on tire ses points d’accrochage, non
seulement vers la gauche, mais aussi vers le bas, ce qui causera la flexion du poteau (voir la Figure
N-17). L'analyse du Niveau 4 de ce modèle simplifié a pris moins de 5 secondes pour produire ces
résultats. Nous recommandons que vous n'utilisiez pas la modélisation du Niveau 4 pour des lignes
réelles puisque les demandes de traitement informatique pourraient être très élevées. Puisque le
Niveau 3 capte la majeure partie du comportement du Niveau 4, le Niveau 3 est la méthode
recommandée quand vous avez des poteaux flexibles qui influencent clairement le comportement
de votre système de câble. Si vous avez des structures haubanées flexibles avec un comportement
non symétrique (le comportement non symétrique ne peut pas être représenté par une matrice de
flexibilité singulière), vous pouvez utiliser la modélisation du Niveau 4 avec l’option Limit Level 4
modeling to guyed structures or otherwise asymetrical structures (Limiter l’option du niveau
4 aux structures haubanées ou asymétriques.