5-Ligne HTA
5-Ligne HTA
5-Ligne HTA
1
I. CHOIX DES SUPPORTS
II. 1. Principe
2
S UPP O RTS DE LIG NES
3
nature du terrain) ,
conditionnent nécessairement le choix des supports.
2. Les paramètres
Les efforts à prendre en compte :
effort horizontal dû à la traction des conducteurs sous l’action du vent et de
l’angle ;
effort horizontal dû au vent sur les isolateurs et sur les bras d’armement ;
effort horizontal dû au vent sur le support ;
effort vertical dû au poids des conducteurs ;
effort vertical dû au poids des isolateurs et des ferrures ;
effort vertical dû au poids de la partie du support au-dessus de la section soumise
à la vérification, 0,25 m du sommet (assez négligeable).
4
III. IMPLANTATION DES SUPPORTS
1. Calcul des massifs de fondation
Profondeur d’implantation de façon général :
H
+ 0,50 (m)
10
H+1
+ 0,50 (m)
10
Massif de fondation :
Les poutrelles métalliques sont encastrées dans un massif bétonné en pleine fouille.
En vue du calcul optimum des massifs, il est à noter que :
- Les massifs sont arasés au niveau du sol par lissage de la surface en
ménageant une pointe de diamant de 0,10 m de hauteur, au-dessus du
sol.
- La section horizontale des massifs sera telle que les parties encastrées
des supports soient enrobées en béton sur une épaisseur minimum de 15
cm.
- Chaque support métallique reposera sur une couche de béton de propreté
de 10 cm d’épaisseur.
2. Dosage du béton
A titre indicatif, le béton est dosé dans les proportions suivantes :
- Ciment : 200 kg par m3 de béton
- Gravier : 800 kg par m3 de béton
- Sable : 400 kg par m3de béton
- Eau : selon l’état d’humidité
5
SUPPORTS BOIS
6
SUPPORTS METALLIQUES
TREILLIS
TUBULAIRE
PROFILE / POUTRELLE
7
SUPPORTS BETON
8
LES ISOLATEURS DE LIGNES HTA
9
SOMMAIRE
I. GENERALITES
II. FABRICATION
III. CARACTERISTIQUES
V. ISOLATEURS RIGIDES
10
I. GENERALITES
Les isolateurs sont destinés à supporter les conducteurs et à les isoler par rapport
aux masses. Leurs caractéristiques doivent être appropriées aux tensions électriques
et aux contraintes mécaniques qu’ils auront à supporter dans les conditions
climatiques envisagées.
II. FABRICATION
Le verre utilisé est composé de silice et de fondant tels que carbonate de soude et
carbonate de chaux. Le mélange fondu aux environs de 1500°C est ensuite moulé
par pressage et refroidit. Pour améliorer les caractéristiques du verre, on utilise les
procédés suivants:
Trempe: qui consiste à porter la pièce à une température voisine de son point de
ramollissement et à le refroidir brusquement au moyen de jets d’air froid. Ce
traitement améliore les qualités du verre ainsi que sa température jusqu’à 100°C.
Recuisson: dont le but est de faire disparaître les tensions internes qui naissent
au cours du refroidissement à l’air ambiant. Le procédé consiste à porter à la
température de 400°C à 500°C les pièces qui sont ensuite refroidies
progressivement. Le verre recuit reste néanmoins fragile et peut se fêler lors d’un
contournement.
11
III. CARACTERISTIQUES
Ligne de fuite (1): Distance la plus courte passant par le profile extérieur de
l’isolateur, en allant du conducteur à la masse.
Tension de contournement à sec (Arc2) : plus faible tension produisant un
amorçage entre conducteur et masse, l’isolateur étant propre et l’atmosphère
sèche.
Tension de contournement sous pluie (Arc3) : plus faible tension produisant
un amorçage entre conducteur et masse, l’isolateur étant soumis à une pluie
artificielle.
Tension de perforation (Arc4) : plus faible tension produisant un amorçage
entre conducteur et ferrure à travers la masse de l’isolateur. le tension de
perforation d’un isolateur est par construction supérieur à sa tension de
contournement la plus faible.
Tension tenue au choc : tension qui, sous forme d’onde de choc 1/50° provoque
le contournement d’au moins 50% des isolateurs essayés.
Charge de rupture par contrainte électromécanique : effort qui entraîne soit la
séparation des pièces métalliques, soit la rupture totale de l’isolateur ; celui-ci
étant sous tension électrique.
12
IV. ISOLATEURS SUSPSENDUS
Présentation
Ils permettent une grande souplesse de la ligne par rapport aux supports. Ils sont
fixés aux ferrures par l’intermédiaire d’étriers et de pièces spéciales. Les conducteurs
sont fixés à ces isolateurs à l’aide de pinces d’alignement ou d’ancrage.
L’isolateur type des lignes suspendues à 20 KV est l’isolateur à Capot et Tige
comportant 2 ø ou 3 éléments de 175 mm ou 254 mm (CT175/ 40 ou 70).
Dans certains cas, l’élément inférieur de la chaîne d’isolateur est équipé d’une tresse
antiparasite scellée en usine qui permet de shunter électriquement toutes les
articulations entre tige à rotule et conducteur, afin d’éliminer les parasites
radioélectriques créées par les vibrations entre les pièces non solidaires (rotule, ball-
sockets, axes, pinces...).
13
V. ISOALTEURS RIGIDES
Présentation
Ils sont montés sur les Tiges Renforcés (TR) par visage grâce à des douilles filetées
(DF) scellées en usine. Les conducteurs sont fixés sur ces isolateurs à l’aide
d’attaches.
14
Ils sont généralement en verre trempé, en deux (2) pièces scellées en usine pour les
lignes HTA.
Les modèles agréés sont les suivants :
15
VI. PRESCRIPTIONS TECNIQUES
Dispositions réglementaires :
Fonctions des zones
Les réseaux sont le siège de diverses pollutions :
Zone 1 : pollution faible
Zone 2 : pollution moyenne
Zone 3 : pollution forte
Les conditions dans lesquelles doivent être utilisés les isolateurs sont résumés dans
le tableau ci-après :
Résumé des conditions d’utilisation des isolateurs
ZONES DE POLLUTION
UTILISATION TECHNIQUE
ZONE 1 ZONE 2 ZONE 3
LIGNE 2 X CT 175/ 40 2CT 254/ 40 2CT 254/ 40
COURANTE ou 2 F 8P
SUSPENDU
Cornes Cornes Cornes
ANGLES Accrochage Arc Accrochage Arc Accrochage Arc
TRAVERSEES VHT 20T VHT 20T VHT 36
Ou 325 AT
ALIGNEMENTS RIGIDE Double
OU VHT 22T VHT 22T cônes
ANGLES < 30 g Accrochage Arc
3CT 254/ 40
3CT 175/ 40 3CT 254/ 40
ANCRAGE ou
ou ou
(sans éclateur) 3CT 254/ 70
2CT 254/ 70 3CT 254/ 70
ou
3F 8P
16
Mise en place d’isolateurs présentant des tenues au choc et sous pluie d’au moins
20% supérieures à celles équipant les supports adjacents .
17
VERRE
TROIS PIECES AVEC FIXATION SUR TIGE (VHT 3)
CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES
Matière : Verre recuit
FIXATION : L’isolateur est livré avec une douille scellé
Marquage : inscription apparente et indélébile :
- du nom, de la marque ou du sceau du fabricant
- de la désignation indiquée ci-dessous.
Tension tenue Effort de
(KV) rupture à la Masse
Désignation Numéro de g
h* h1* d* e* flexion (KN) Douille scellée approximati
nomenclature mini Sous Au ve (Kg)
pluie choc
VHT 36 66.17.196 235 188 255 190 20 83 165 12 000 DF 24/25-60 2,900
18
ISOLATEURS SUSPENDUS
CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES
Matière : verre trempé
- Capot en alliage métallique
19
- Tige en acier
- Goupille en alliage métallique
Tolérances : logement de rotule et rotule conformes à NF C 66-495
Dimensions conformes à NF C 66-330
20
CHAÎNE COMPRENANT UN ISOLATEUR EQUIPE
D’UNE TRESSE ANTIPARASITE
Ils permettent une grande souplesse de la ligne par rapport aux supports.
21
Ils sont fixés aux ferrures par l’intermédiaire d’étriers et de pièces spéciales.
Les conducteurs sont fixés à ces isolateurs à l’aide de pinces d’alignement ou
d’ancrage.
22
DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES
ANGLES ≥ 10° ou gr
Dispositif d’éloignement et d’accrochage de l’arc
CAS PARTICULIERS
23
DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES
DOUBLE CÔNES DC
CORNE DOUBLE CD 40
24
Zone normale Zone particulièrement foudroyée
25
CHAÎNE D’ISOLATEURS EN VERRE TREMPE
AVEC ECLATEUR DU DISPOSITIF ANTI-OISEAU
26
Matière : acier galvanisé
SHUNT- Les chaînes à éclateur (E 1752 NAO et E 1752 NAO) peuvent être livrés avec
un shunt constitué d’un câble en aluminium de 50 mm², relié à la corne ammont de
l’éclateur par un manchon rétreint en usine.
Elles sont alors désignées par les références ES 1752 NAO et ES 1753 NAO .
27
TRAVERSEES
28
29
LIGNES SUR ISOLATEURS SUSPENDUS
ISOLATEUR EN VERRE TREMPE
CT 254/ 40 ET CT 254/ 70
CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES
Matière : verre trempé
- capot en alliage métallique
- tige en acier
- goupille en alliage métallique
30
- Pas (mm) 110 127
31
ELEMENTS AVEC TRESSE ANTIPARASITE
32
COSSE D’EXTREMITE
La cosse d’extrémité est destinée à être placée sous l’un des écrous de la pince .
Elle est réalisée en acier inoxydable pour permettre de l’utiliser indifféremment sur
les pinces en fonte ou en alpax. La forme définie ci-contre est déterminée pour
permettre aisément sa mise en oeuvre sous tension à distance.
UTILISATION
33
NORME DE II
Extraits du Fascicule 661 DERVAUX-SEDIVER
34
DISPOSITIF ARRETOIR DE PAILLE
35
AXE D’ARTICULATION A PLAQUETTE CAVALIER
LES ATTACHES
36
Les attaches en « fils en hélice » sont constituées par un faisceau de 2,3 ou 4 fils en
acier revêtu de cuivre (copperweld) ou d’aluminium (Alumoweld) toronnés en hélice.
Ce faisceau est performé pour épouser la forme de la gorge de l’isolateur.
Le sens de câblage de l’attache est le même que celui de la couche extérieure du
conducteur auquel elle est destinée.
COMPOSITION : l’attache se compose :
- d’un coussinet de néoprène fendu
- de l’attache proprement dite.
DESIGNATION : les attaches sont désignées par :
- les lettres AT
- les diamètres mini et maxi de conducteurs acceptés, exprimés en 1/100
mm
- La nature du conducteur : U pour la cuivre
A pour l’aluminium et ses alliages
- Le type d’isolateur désigné par un chiffre :
20 pour VHT 20 T et VHT 22 T
30 pour VHT 30
32 pour VHT 32
- la lettre D, si l’attache est câblée à droite
REPERAGE : une marque de couleur, située à une extrémité permettra
l’identification du conducteur ; une marque de couleur située au centre de la boucle
37
permettra le repérage de l’isolateur :
- Rouge pour VHT 20 T ou VHT 22 T
- Bleu pour VHT 30
- Vert pour VHT 32
MONTAGE : afin d’éviter l’application de parasites radioélectriques, il est nécessaire
de brosser soigneusement le conducteur sur une longueur au moins égale à celle du
recouvrement par l’attache.
UTILISATION : alignement et angle inférieur ou égal à 30 grades.
38
LES CONDUCTEURS DE
LIGNES HTA
39
SOMMAIRE
I. TERMINOLOGIE
II. DESIGNATION
III. CONSTITUTION
V. JONCTIONS ET RACCORDEMENTS
40
I. THERMINOLOGIE
Généralités
Les conducteurs de lignes aériennes doivent avoir une faible résistivité et posséder
une charge de rupture élevée.
MATERIAUX UTILISES
CUIVRE
Caractéristiques
Résistivité : 18 Ω/ m
Charge de rupture : 40 daN/ mm²
Charge lim. Elastiq. : 35 daN/ mm²
Masse volumique : 8,89 kg / dm3
ALUMINIUM
Caractéristiques
Résistivité : 28 Ω/ m
Charge de rupture : 16 daN/ mm²
Charge lim. Elastiq. : 12 daN/ mm²
Masse volumique : 2,7 kg / dm3
Très léger mais moins bon conducteur que le cuivre. Il faut 1,6 fois plus de section
en Al pour avoir la même résistance électrique qu’en Cu.
La mise en œuvre de l’AI est néanmoins assez délicate, à cause de sa fébrilité, son
oxydabilité, sa dilatabilité et son électro négativité.
41
ALMELEC
Alliage A1, magnésium et silicium avec traitement thermique et mécanique.
Caractéristiques
Résistivité : 33 mm²/ Km
Charge de rupture : 32 daN/ mm²
Charge lim. Elastiq. : 28 daN/ mm²
Masse volumique : 2,7 kg / dm3
Les caractéristiques mécaniques sont fortement améliorées avec l’Almelec, toout en
sauvegardant les même qualités électriques que l’A1
ACIER
L’acier n’est pas utilisé comme conducteur d’énergie, mais entre dans la constitution
des câbles mixtes et est utilisé comme câble de garde.
42
II. DESIGNATION
Un câble est désigné par :
Un nom caractéristique de la famille à laquelle le câble appartient :
- Pour les câbles homogènes en alliage d’aluminium
Famille ASTER
- Pour les câble en alliage Alu-Acier
A une (1) couche de fils Alu-Acier
Famille PHLOX
A deux (2) couches de fils Alu-Acier
Famille PASTEL
A trois (3) couches de fils de Alu-Acier
Famille PETUNIA
A trois (4) couches de fils de Alu-Acier
FAMILLE POLYGONUM
Sa section nominale
Exemple : pour les sections recommandées :
54,6 mm², 75,5 mm² 148 mm².
On aura alors les désignations suivantes :
Câblage en alliage d’aluminium
Pour les lignes secondaires :
- ASTER 54,6
Pour les lignes principales :
- ASTER 75,5
- ASTER 148
Câbles en alliage d’Alu-Acier (pour les zones subissant des surcharges
climatiques) :
Lignes secondaires :
- PHLOX 37,7
- PHLOX 59,7
Lignes principales :
PHLOX 75,5
PASTEL 147
43
IV. JONCTIONS ET RACCORDEMENTS
Jonctions
La technique désormais retenue est le sertissage hexagonal qui peut se mettre en
œuvre de deux (2) façons :
- Soit par compression
- Soit par retreint
Marquage des manchons : J 34 (7) L E173 n° de la matrice utilisée
Manchon de jonction
Retreint ou comprimé.
Section arrondie du
câble
Raccordements
Il s’agit de connexions travaillant hors tension mécanique.
44
V. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES
Charge de rupture minimale à observer :
- 280 daN sur ligne HTA
- 480 daN sur ligne mixte HTA/ BTA
Coefficient de sécurité :
- 3 pour ligne HTA.
Jonction des conducteurs
Les manchons de jonction présentant un coefficient de sécurité 3 sont autorisés dans
Les portées et les contigûes de traversées de routes, chemin de fer, ligne de
télécommunication...
CONSTITUTION
45
FORMULES PRATIQUES
Section d’un câble S = 0,6 D²
46
= masse volumique en kg/ dm3
47
CARACTERISTIQUES CÂBLES HOMOGENES
48
Caractéristiques des câbles équibrins en alliage d’aluminium – acier
PHLOX 37,7 28,27 9,42 9 3 2 8,3 32,4 156,8 2 360 1,17 155
PHLOX 59,7 37,70 21,99 12 7 2 10 32,4 156,8 4 560 0,880 276
PHLOX 75,5 41,71 27,83 12 7 2,25 11,25 32,4 156,8 5 770 0,695 348
PHLOX 56,55 59,69 18 19 2 14 32,4 156,8 10 815 0,580 636
116,2 71,57 75,54 18 19 2,25 15,75 32,4 156,8 13 685 0,466 802
PHLOX 119,28 27,83 30 7 2,25 15,75 32,4 156,8 8 185 0,279 547
147,1 88,36 93,27 18 19 2,5 17,5 32,4 156,8 16 895 0,378 990
PASTEL 147,26 34,36 30 7 2,5 17,5 32,4 156,8 10 120 0,227 675
181,6 110,83 116,99 18 19 2,8 19,6 32,4 156,8 21 200 0,300 1 244
PHLOX 184,72 43,10 30 7 2,8 19,6 32,4 156,8 12 680 0,180 848
181,6 140,28 148,07 18 19 3,15 22,05 32,4 156,8 26 800 0,237 1 570
PASTEL 228 233,80 54,55 30 7 3,15 22,05 32,4 156,8 16 050 0,142 1 074
PHLOX 228 206,17 93,27 42 19 2,5 22,5 32,4 156,8 20 875 0,162 1 320
PASTEL 288 174,78 227,83 24 37 2,8 25,2 32,4 156,8 38 960 0,225 2 211
PHLOX 288
PASTEL 288
PASTEL 299
PHLOX 376
956,66 227,82 54x2,8 37x2,8 44,7 32,4 158,8 66 385 0,0349 4 475 7 550 18,1.10- 6
PETUNIA 66x 3,47
865
Polygonum
1185
49
UTILISATEURS DES CONDUCTEURS
Conducteurs
zones
ASTER 75,5 ASTER 148 PHLOX 75,5 PASTEL 147
P (m) 1 200 1 400
A vent
ae (m) 150 175
normal
am (m) 210 245
P (m) 1 200 1 400 1 200 1 400
A vent
ae (m) 140 165 175 200
fort
am (m) 200 230 245 280
P (m) 800 1 200 1 200
A surcharge
ae (m) 90 150 140
3 kg/ m
am (m) 125 210 200
P (m) 1 000 1 200 1 200
A surcharge
ae (m) 150 100 150
5 kg/ m
am (m) 210 140 200
P (m) 800 1 000
A surcharge
ae (m) 80 100
8 kg/ m
am (m) 110 140
Σa3
P : Paramètre – ae : Portée équivalente ( ) – am : Portée maximale d’un
Σa canton de pose.
Caractéristiques principales de types de lignes recommandés en technique
secondaires :
Conducteurs
zones
ASTER 34,4 ASTER 54,6 PHLOX 37,7 PASTEL 259,7
A vent Rigide t N/ mm² C1 23
am (m) 120
normal Suspendu P (m) C2 16
ae (m) 80
am (m) 1 000
130
180
A vent Rigide t N/ mm² C1 23 1 000 1 200
am (m) 100 150 170
fort Suspendu P (m) C2 16 210 240
ae (m) 70
am (m) 1 000
120
170
A surcharge Rigide t N/ mm² 23 29 32
am (m) 65 80 80
3 kg/ m Suspendu P (m) 800 900
ae (m) 100 120
am (m) 130 170
A surcharge Rigide t N/ mm² 29 32
am (m) 50 65
5 kg/ m Suspendu P (m) 700
ae (m) 90
am (m) 125
A surcharge Rigide 700
8 kg/ m Suspendu 80
100
50
ACCESSOIRES DE LIGNES
HTA
51
SOMMAIRE
VII. RALLONGES
52
I. ETRIERS, ETRIERS LONGS
Schéma
Caractéristiques mécaniques (Tableau)
Utilisation
Arrêt de la ligne
53
Suspension et ancrage des conducteurs
54
V. PINCES D’ALIGNEMENT (SUSPENSION)
Schéma
Caractéristiques mécaniques (Tableau)
Utilisation
Suspension des conducteurs
PINCES D’ANCRAGE
Schéma
Caractéristiques mécaniques (Tableau)
Serrage par étrier. Freinage des écrous par rondelles GROWE
Utilisation
55
Ancrage des conducteurs
VI. RALLONGES
Schéma
Caractéristiques mécaniques (Tableau)
Utilisation
Dispositif d’arrêt avancé de la ligne
Réf. L A e Ø I Axe de R.
daN
RL 40 – 100 100 14 25 35 12 x 26,6 4000
RL 40 - 300 300 14 25 18 35 12 x 26,6 4000
RL 40 – 600 300 14 25 18 35 12 x 26,6 4000
RL 70 - 300 300 18 30 18 50 16 x 36 7000
56
Utilisation
Articulation du Ball socket à la Pince d’ancrage
57
REGLEMENTATION
58
SOMMAIRE
I. ZONES DE PROTECTION
II. EN TRAVERSEE
59
ZONES DE PROTECTION IMMEUBLES
60
ZONES DE PROTECTION IMMEUBLES
Angle minimal de la
traversée 15 ° sauf
Au dessus du si la ligne longe une
Voie ferrées non
7 7 rail le plus voie traversant une
électrifiées
élevé route. Prescriptions
particulières
Pour les supports
e = écartement
entre les
conducteurs les
plus rapprochés de
Lignes d’énergie e e
la ligne de tension
la plus élevée.
Lignes de
0,30 m 2m
téléphone
61
I. ZONES DE PROTECTION IMMEUBLES
Repère BTA HTA
Rigide suspendu
A 2m 3m 4m
B 1m 3m 4m
C 1m 3m 4m
D 0,30 m 3m 4m
E 1m 3m 4m
F 1m 3m 4m
G 0,30 m 3m 4m
H 2m 3m 4m
I 3m 3m 4m
J 3m 3m 4m
II. EN TRAVERSEE
62
PROTECTION
DES LIGNES HTA
63
SOMMAIRE
I. GENERALITE
III. PROTECTIONS
V. INDICATIONS DE REGLAGE
64
I. GENERALITE
Les dispositifs de protection surveillent en permanence l’état électrique des éléments
d’un réseau et provoquent leur mise hors tension (ex. Ouverture d’un disjoncteur),
lorsque ces éléments sont le siège d’une perturbation : court-circuit, défaut
d’isolement...
Les buts visés étant :
de participer à la protection des personnes contre les dangers électriques ;
d’éviter les détérioration de matériel (l’énergie produite par un court-circuit
triphasé sur un jeu de barres MT est à même de faire fondre jusqu’à 50kg de
cuivre en une (1) seconde ; la température de l’arc peut dépasse en son centre
10 00°C) ;
de limiter les contraintes thermiques, diélectrique et mécaniques auxquelles sont
soumis ces matériels ;
de préserver la stabilité et la continuité de service du réseau ;
de protéger les installations voisines (par exemple, réduire les tensions induites
dans les circuits voisins) ;
pour atteindre ces objectifs, un système de protection doit avoir less qualités
suivantes :
- Rapidité
- Sélectivité
- Fiabilité.
Cependant, il faut être conscient des limites de la protection : : les défauts doivent
tout d’abord se produire pour qu ‘elle agissent. La protection ne peut donc empêcher
les perturbations ; elle ne peut que limiter leur durée. De plus, le choix d’une
protection
Est souvent un compromis technico-économique entre la sécurité et la disponibilité
de l’alimentation en énergie électrique.
Le choix d’un dispositif de protection n’est pas le fruit d’une réflexion isolée, mais
une des étapes les plus importantes de conception d’un réseau électrique.
A partir de l’analyse du comportement des matériels électriques (moteurs,
transformateurs...) sur défauts et des phénomènes qui en découlent, le présent guide
a pour but de vous aider à choisir les dispositifs de protection les mieux adaptés.
Le guide n’est pas exhaustif ; pour tous les cas particuliers, une équipe de
65
spécialistes Merlin Gerin est à votre service pour vous apporter l’assistance
nécessaire à la résolution de vos problèmes de protection.
66
II. DIFFERENTS TYPES DE DEFAUTS
Quelles sont par rapport aux conducteurs les diverses situations des défauts.
Ph 1
Ph 2
Ph 3
67
Si les défauts peuvent être classées en fonction de leur situation, ils peuvent l’être
également en fonction de leur persistance.
De ce point de vue, on groupe les défauts en quatre catégories :
- Auto-extincteurs ;
- Fugitifs ;
- Semi-permanents ;
- Permanents.
Auto-extincteurs
De très faible durée, ils disparaissent d’eux-mêmes sans qu’il soit nécessaire de
couper le départ.
Défauts fugitifs
Ne disparaissent que si le départ est coupé pendant plusieurs secondes (branchette
entre conducteurs par exemple).
Défauts Semi-permanents
Ne disparaissent que si le départ est coupé pendant plusieurs secondes (branchette
entre conducteurs par exemple).
Défauts Permanents
Nécessite l’intervention humaine. Leur durée ne dépend que de la rapidité de cette
intervention .
68
III. PROTECTIONS
La détection d’un courant de défaut ld faible nécessite des protections différentes
des relais de surintensité phases.
Ces protections « de terre » (ou homo polaires) détectent le courant de défaut :
soit directement dans la liaison du neutre à la terre 1
soit dans le réseau en mesurant la somme vectorielle des 3 courants en utilisant :
- soit 3 capteurs de courant de phase alimentant les protections 2
- soit un tore- (mesure précise à utiliser de préférence) 3
D’autre part, si la mesure est réalisée par 3TC, le réglage ne doit pas être inférieur à
6% du calibre des TC pour tenir compte de leur dispersion.
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III.1 . Protection des jeux de barres
En plus des protections décrites précédemment, un jeu de barres peut être équipé
d’une protection spécifique, dite protection différentielle haute impédance, dont le but
est d’être sensible , rapide et sélective.
La protection différentielle (fig.1) fait la somme vectorielle par phase des courants,
entrant et sortant du jeu de barres ; lorsque cette somme n’est pas nulle, elle
déclenche les disjoncteurs des alimentations du jeu de barres.
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Ainsi un défaut en un (1) est éliminé par l’ouverture de D1.
Un défaut en 2 est éliminé par les ouvertures de A1, A2 , H1 et H2 provoqués par
les protections situées sur les connexions de mise à la terre du neutre des deux
transformateurs.
Cependant par défaut 3 est encore alimenté jusqu’au tN ou la protection située sur la
connexion de mise à la terre du transformateur correspondant provoque l’ouverture
du disjoncteur H1.
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III.3. Réseau à une arrivée
Défauts entre phases (fig.1)
La protection au niveau D détecte le défaut (1) sur le départ, et déclenche avec
un retard tD.
La protection au niveau A détecte les défauts (2) sur le jeu de barres, et déclenche
avec un retard tA.
Elle agit également en secours, en cas de défaillance de la protection D.
On choisit lrA > lrD
tA >tD + Δt
Δt : intervalle de sélectivité (en général 0,3 s)
Ces protections sont nécessairement différentes des protections contre les défauts
phases car les ordres de grandeur des courants de défauts sont différents.
Les protections des départs sont réglées sélectivement par rapport à la protection de
l’arrivée, elle même réglée sélectivement par rapport à la protection équipant la
connexion de mise à la terre (respect des intervalles de sélectivité).
Le courant de défaut se referme par les capacités des départs sains et la résistance
de mise à la terre. Les capteurs des départs sains détectent un courant capacitif.
Pour éviter les déclenchements intempestifs, la protection de chaque départ est
réglée à un seuil supérieur au courant capacitif propre du départ.
Défaut en 1 : le disjoncteur D1 s’ouvre sur action de la protection qui lui est
associée ;
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Défaut en 2 : le disjoncteur A s’ouvre sur action de la protection de l’arrivée ;
Défaut en 3 : la protection située sur la connexion de mise à la terre du neutre
provoque l’ouverture du disjoncteur H au primaire du transformateur.
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Neutre à la terre par résistance au niveau du jeu de barres (fig.3)
Les protections des départs et celles de l’arrivée sont réglées sélectivement par
rapport à la protection équipant l’impédance de mise à la terre. De même que dans
le cas précédent, la protection de chaque départ est réglée à un seuil supérieur au
courant capacitif propre au départ.
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NB : lorsque le disjoncteur A est ouvert, le secondaire du transformateur est à
neutre Isolé. Neutre isolé (fig. ;4)
Un défaut, quelle que soit sa localisation, provoque un courant qui referme par les
capacités des départs sains.
Dans le cas général des réseaux industriels, ce courant est faible (quelques
ampères) ; il permet de continuer l’exploitation tout en cherchant à localiser le défaut.
Le défaut est détecté par un contrôleur permanent d’isolement (Vigilohm) ou une
protection à maximum de tension homo polaire. Dans le cas où le courant capacitif
total du réseaau est important (une dizaine d’ampères), il y a lieu de prendre des
dispositions supplémentaires pour éliminer rapidement le défaut.
Pour déclencher sélectivement le départ en défaut, on peut utiliser une protection
directionnelle de terre.
V. INDICATIONS DE REGLAGE
Type de défaut Réglages
Surcharge Transfo MT/BT - disjoncteur BT : In
Transfo MT/MT - image thermique : In (intensité nominale)
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Court-circuit - fusible : calibre < 1,3 In
- maximum de courant à temps indépendant
seuil bas < 6 In :
temporisation ≥ 0,3 s (sélectif avec l’aval)
seuil haut > Icc aval, instantané
- maximum de courant à temps dépendant
seuil bas à temps inverse (sélectif avec
l’aval), seuil haut > Icc aval, instantané,
- différentielle transformateur 25% à 50% In.
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