Dtu 25 1
Dtu 25 1
Dtu 25 1
DTU 25.1
NORME FRANCAISE NF P 71-201-1
mai 1993
travaux de bâtiment
enduits intérieurs en plâtre
partie 1 : cahier des charges
E : Building works - Internal gypsum plastering - Part 1 : Technical specifications
D : Bauarbeiten - Innenputz aus Gips - Teil 1 : Technische Vorschriften
Norme française homologuée par décision du Directeur Général de l'afnor le 5 avril 1993 pour prendre effet le
5 mai 1993.
Norme reprenant le CC du DTU 25.1 d'avril 1966 et ses modificatifs de juillet 1975 et de février 1980 sans
modifications.
correspondance A la date de publication de la présente norme, il n'existe pas de norme ou de projet de norme
européenne ou internationale sur le sujet.
La présente norme propose les clauses techniques à insérer dans un marché de travaux d'enduits en plâtre exécutés
manuellement ou par projection mécanique à l'intérieur des bâtiments
descripteurs bâtiment, contrat, enduit de plâtre, intérieur, finition, épaisseur
modifications additifs n° 1 de mai 1978 et n° 2 de février 1980 incorporés
© afnor 1993
membres de la commission d'étude du cahier des charges relatif aux travaux d'enduits intérieurs
en plâtre
MM.
DANEY, DE CHARETTE, représentant l'Union Nationale des Entrepreneurs Plâtriers,
Sculpteurs, Décorateurs et Staffeurs de France.
GIBARU, DALIGAND, DAVID, COURIVAUD, SALLE, DE LA HITTE, LE BOURGEOIS,
représentant le Syndicat National des Industries du Plâtre.
LARDANT, RIGOLOT, LE BEL, PICARD, représentant l'Union Nationale des Peintres et Vitriers
de France.
Mlle
REYNAUD, représentant l'UTI-CATED.
GARDES, Mme COTTENET, Mlle COINTE, représentant l'UTI-Bureau de Normalisation.
DAUVERGNE, TELKES, représentant le C.E.B.T.P.
CUSIN, de BISSY, représentant la SOCOTEC.
† LECURET, représentant le Bureau SECURITAS.
M me MOHRING, Mme POUSSARD, représentant le Bureau VERITAS.
MM.
CARIBAL, représentant le Centre d'Etudes et de Prévention.
DE PRUNELE, représentant le Centre National d'Etudes Techniques des H.L.M.
BOUERY, représentant le Centre Technique des Tuiles et Briques.
CLAUZON, représentant l'Union Nationale de la Maçonnerie.
chapitre II matériaux
2.1 plâtre
Le plâtre utilisé doit répondre aux conditions générales de la norme NF B 12-300 , et à la définition et aux
spécifications de l'une des normes :
NF B 12-301 « Plâtres de construction PFC et PGC »
NF B 12-303 « Plâtres fins de construction pour enduits de très haute dureté dits « Plâtres THD »
« Plâtres à projeter » (en préparation).
Il ne doit être ni chaud ni éventé. Il doit être stocké à l'abri des intempéries et de l'humidité.
Les méthodes d'essai des plâtres sont définies par les normes NF B 12-401 « Techniques des essais »
FD B 12-402 « Temps d'emploi et fin de prise ».
2.2 eau de gâchage
Les caractéristiques de l'eau de gâchage doivent répondre aux spécifications de la norme NF P 18-303 .
2.3 adjuvants
Mise à part la réalisation des couches adhésives visées à l'article 3.4.2 l'emploi d'adjuvants sur le
chantier est interdit.
COMMENTAIRE
Du fait des caractéristiques d'emploi des plâtres actuels, l'utilisation sur le chantier d'adjuvants destinés à
modifier les temps de prise a perdu tout intérêt ; les doses très faibles à employer et les difficultés
d'homogénéisation qui en résultent conduisent à interdire cet emploi.
2.4 charges
Le sable, le cas échéant utilisé dans l'exécution des dégrossis ou surcharges locales doit répondre aux
spécifications de la norme NF P 18-301 « Granulats lourds pour béton de construction ».
COMMENTAIRE
Le sable siliceux doit être préféré au sable calcaire en raison de sa moindre capacité d'absorption d'eau.
L'utilisation en enduit des perlites et vermiculites qui sont ajoutés au plâtre pour conférer à l'enduit des
propriétés particulières (isolation thermique, résistance au feu...) n'est pas traitée dans ce document (voir
art. 1.1 et 1.2) .
- panneaux (et hourdis) homogènes en fibragglo (fibres de bois aggloméré au ciment Portland, au
mélange ciment-plâtre ou au ciment magnésien), à l'exclusion des complexes de doublage de
mur 3 (fibragglo composite) constitués de fibragglo collé sur un isolant plastique alvéolaire.
COMMENTAIRE
L'emploi de ces complexes relève d'Avis Techniques particuliers.
Dans le cas de protection par peinture, celle-ci doit être totalement sèche avant l'application de l'enduit.
COMMENTAIRE
Délai de séchage 15 jours à 3 semaines pour les peintures classiques.
La protection par barbotine de ciment n'est autorisée que pour certains types d'armatures dont les fils ne
peuvent être galvanisés, ou pour des protections localisées par exemple d'armatures de béton armé
accidentellement apparentes.
3.4 travaux préparatoires applicables à certains supports
COMMENTAIRE
Se référer au CCS, art. 2.1 et 2.2 .
COMMENTAIRE
PGC : plâtre gros de construction.
Si les surcharges locales sont exécutées au plâtre ou au mortier de plâtre, la qualité du plâtre utilisé doit
être celle prévue pour l'enduit proprement dit ou une qualité conférant aux surcharges des performances
mécaniques supérieures à celles de l'enduit prévu.
COMMENTAIRE
Ces travaux précèdent, soit l'exécution de l'enduit, soit l'exécution du dégrossi (cf. art. 3.4.1.2) et
s'entendent comme « dégrossis locaux ». Les surcharges peuvent être armées comme il est indiqué au
commentaire « dégrossi ».
Ils ont pour but comme les dégrossis, de limiter le risque de fissuration par retrait de séchage qui est
d'autant plus élevé que l'épaisseur appliquée est plus forte.
Les dosages indiqués s'entendent pour des ciments de classe 325.
D'autre part, en cas de projection, le dégrossi ne doit pas être exécuté avec du plâtre projeté sauf si la
deuxième couche est appliquée sans attendre la prise complète du dégrossi ou si l'adhérence est
améliorée par passage au préalable de la règle dentée.
Les dosages à respecter sont ceux indiqués pour les surcharges locales ; lorsque l'épaisseur à rattraper
dépasse localement 2,5 cm, les creux correspondants sont préalablement rattrapés par une surcharge
localisée exécutée conformément à l'article 3.4.1.1 .
COMMENTAIRE
Cette opération n'est généralement pas indispensable avec les plâtres à projeter qui peuvent le plus
souvent s'appliquer en une couche, jusqu'à une épaisseur moyenne de 2,5 cm, moyennant le cas échéant
plusieurs passes (cf. art. 4.4.3.3) .
COMMENTAIRE
Ces adjuvants, généralement à base d'acétate ou propionate de vinyle améliorent la tenue de l'enduit
dans les conditions normales d'exposition mais, sauf justification apportée par un essai de résistance au
feu, il n'est pas possible de se prononcer sur leur efficacité en cas d'incendie.
Le grillage est déroulé perpendiculairement à la plus grande dimension des plaques en fibragglo ; il est
accroché à ce dernier à l'aide de clous ou agrafes galvanisés disposés suivant un réseau à mailles
carrées de 50 cm environ.
Les bandes successives de grillage sont posées en respectant un recouvrement latéral de 10 cm au
moins ; elles doivent déborder de 15 cm au moins sur les supports de nature différente éventuellement
adjacents et être ancrées dans ces supports ; les raccords entre bandes doivent être décalés par rapport
aux joints entre plaques.
Le grillage doit être légèrement tendu de façon à présenter une surface sensiblement plane, en tout point
écartée du support d'au moins 4 mm. Le grillage peut être remplacé par un métal déployé, ou un treillis
céramique ou un treillis métallique à écran cartonné protégé contre la corrosion selon les indications de
l'article 3.3 .
En cas d'emploi de treillis métallique à écran cartonné l'enduit doit être considéré comme un ouvrage
indépendant du support en fibragglo.
3.4.3.1.2
Soit l'application d'un gobetis en mortier de ciment complété par une armature localisée au droit des joints
entre éléments :
- préalablement à l'application du gobetis, il doit être réalisé une première passe du gobetis
appliquée aux joints de panneaux, aux raccordements avec les autres matériaux ou éléments de
construction le cas échéant adjacents, ainsi qu'aux angles et aux arêtes.
Une armature constituée par une bande de grillage métallique de largeur au moins égale à
80 mm, à mailles carrées ou rectangulaires de 0,6 à 1,5 mm protégé contre la corrosion est
appliquée sur le mortier frais.
Elle est fixée par agrafes ou crampons protégés contre la corrosion ;
- le gobetis proprement dit (mortier de sable « rèche » 0,25/3,15 et de ciment dosé à 500 à 600 kg
de CPA 400 par mètre cube de sable sec) est appliqué en épaisseur de 5 mm environ.
3.4.3.2 fibragglo à liant ciment plâtre
Dans ce cas, préalablement à l'application de l'enduit et après dégrossis au plâtre fort, une armature
localisée est, comme indiquée en 1.2 ci-dessus , mise en place aux joints de panneaux, aux
raccordements avec les autres matériaux ou éléments de construction le cas échéant adjacents ainsi
qu'aux angles et aux arêtes.
COMMENTAIRE
Un « plâtre fort » est un plâtre gâché serré dans la proportion d'au moins 100 kg de plâtre pour 80 litres
d'eau.
Un premier garnissage manuel ou projeté est appliqué sur le lattis afin de réduire le vide des mailles, raidir
le support, et permettre l'accrochage de l'enduit. Le plâtre employé est le même que celui qui sera utilisé
pour l'enduit. Le pourcentage d'eau de gâchage ne doit pas être supérieur à celui de l'enduit.
3.4.7 plafonds
3.4.7.1 sous-face de dalle chauffante en béton armé
Les dalles dont la température est susceptible d'excéder 35 °C en sous-face ne doivent pas être enduites
en plâtre.
3.4.7.2 bardeaux et plafonnettes en terre cuite
COMMENTAIRE
L'exécution de ces supports relève du Cahier des Charges DTU n° 25.22 ; (en préparation, dans l'attente,
se référer au DTU n° 25.231 « Plafonds suspendus en éléments de terre cuite » ).
COMMENTAIRE
L'exécution de ces supports relève du Cahier des Charges n° 25.23 (en préparation, dans l'attente, se
référer au DTU n° 25.221 « Plafond constitué par un enduit armé en plâtre » ).
Les joints de rive des paillassons sont hourdés au plâtre puis un gobetis est exécuté sur le lattis ou les
paillassons avant exécution de l'enduit.
4.2.1
Les enduits en plâtre peuvent être exécutés :
- manuellement, catégorie comprenant les enduits coupés, ferrés et lissés ;
- mécaniquement, par projection.
4.2.2
Manuellement l'exécution s'effectue :
- soit à la volée sans nu, ni repère, en une ou deux couches ;
- soit avec nus et repères, en une ou deux couches avec les plâtres PFC, obligatoirement en deux
couches s'il est fait emploi de plâtre PGC, une ou deux couches avec le plâtre THD.
4.2.3
Mécaniquement, l'exécution s'effectue en une couche, soit à la volée sans nu ni repère, soit avec nus et
repères.
4.3 exécution des nus et repères
4.3.1 sur murs et cloisons
Après repérage de la surface au moyen de la règle cordeau, fil à plomb ou niveau, les repères en plâtre
sont déterminés et fixés.
Ces repères sont en nombre suffisant pour servir de base à la construction des nus et cueillies d'angles.
Ces nus et cueillies d'angle sont réalisés en plâtre serré sous les règles posées sur les repères.
4.3.2 en plafond
Les nus sont exécutés parallèlement à la paroi la plus éclairée.
COMMENTAIRE
Ceci afin que, s'il se produit quelques légères ondulations dues aux passages de la règle, celles-ci étant
perpendiculaires à la source lumineuse (fenêtre) ne puissent apparaître par effet d'ombre. Le gobetage
apporte aux supports la rigidité supplémentaire nécessaire à l'exécution des repères.
Les nus et repères ne sont employés qu'exceptionnellement en plafond.
Lorsque le support de l'enduit est constitué par des matériaux souples (lattis) susceptibles de se soulever
légèrement sous l'effet de la taloche les nus se sont exécutés qu'après mise en oeuvre du gobetage.
4.4 exécution des enduits proprement dits
4.4.1 enduits en plâtre fin de construction (PFC) ou plâtre gros et plâtre fin de construction (PGC
et PFC)
4.4.1.1 composition
Le plâtre employé est :
- pour l'enduit en une couche, du plâtre fin de construction ;
- pour l'enduit en deux couches, une première couche au plâtre gros ou au plâtre fin, une
deuxième couche au plâtre fin ;
COMMENTAIRE
La première couche au plâtre gros est préférable car elle assure une meilleure cohésion entre les deux
couches.
conformes aux prescriptions de la norme NF B 12-301 .
4.4.1.2 gâchage
Quel que soit le nombre de couches, et la nature du support, le gâchage s'effectue dans le rapport d'au
moins 100 kg de plâtre pour 100 litres d'eau.
COMMENTAIRE
Les caractéristiques actuelles de certains plâtres exigent une proportion d'eau de gâchage différente ;
cette proportion fait dans ce cas l'objet d'une prescription explicite du fabricant portée sur les sacs (ou
emballages).
Si l'enduit est exécuté en 2 couches, la première couche doit être gâchée plus serrée que la seconde.
4.4.1.3 mise en oeuvre
4.4.1.3.1 enduit en une couche
Après un premier gobetage, le plâtre est appliqué sur le support puis dressé et serré à la taloche.
La finition est exécutée :
- par coupage de l'enduit à la berthelée à dents puis à la berthelée côté uni pour les enduits en
plâtre coupé ;
- par serrage à la truelle grosse sans aucun apport de matière pour les enduits en plâtre ferré ;
- par lissage à la truelle lisseuse pour les enduits en plâtre lissé.
4.4.1.3.2 enduit en deux couches
Après gobetage, la première couche est appliquée sur le support puis serrée et dressée grossièrement à
la taloche, mais non lissée.
Lorsque cette première couche a atteint une dureté suffisante, elle est maintenue rugueuse par la
berthelée côté dent ou tout procédé permettant d'obtenir le même résultat ; la deuxième couche est
ensuite appliquée ; le taux de gâchage ne doit pas être inférieur à celui de la première couche.
4.4.2 enduits au plâtre THD
4.4.2.1 composition
Le plâtre employé est du plâtre pour enduits à très haute dureté (plâtre THD) conforme aux prescriptions
de la norme NF B 12-303.
4.4.2.2 gâchage
Le gâchage qui peut être manuel ou mécanique s'effectue dans le rapport d'environ 100 kg de plâtre pour
50 litres d'eau.
COMMENTAIRE
La proportion optimale d'eau de gâchage pouvant varier d'un plâtre à l'autre, on se référera à la notice du
fabricant.
4.5.3 enduits sur cloisons en carreaux de plâtre à enduire (carreaux en plâtre et mâchefer,
carreaux en plâtre cellulaire)
Les enduits sur cloisons en carreaux de plâtre à enduire doivent obligatoirement être exécutés au plâtre
PFC ou PGC.
COMMENTAIRE
Les résultats obtenus sur les carreaux de plâtre cellulaire sont liés à l'état de siccité de ce dernier, au
moment de l'application ; trop sec il y a risque de grillage de l'enduit, trop humide, risque de fissuration par
retrait de séchage et d'efflorescence.
Lorsque ces poteaux ou éléments d'huisserie doivent être affleurés par l'enduit, l'épaisseur théorique de
celui-ci est déterminée par l'épaisseur des poteaux ou des éléments d'huisserie.
COMMENTAIRE
Les dimensions de ces poteaux ou éléments d'huisserie doivent permettre de respecter la règle de
l'article 5.2.1 .
Elle est égale à la demi-différence entre l'épaisseur du poteau ou élément d'huisserie et l'épaisseur du
matériau constituant le support.
5.2.4.2 support comportant des bâtis dormants
Lorsque les bâtis dormants doivent être affleurés par l'enduit, l'épaisseur est déterminée par la valeur de
la saillie du bâti sur le support.
COMMENTAIRE
Les dimensions de ces bâtis dormants doivent alors permettre de satisfaire la règle de l'article 5.2.1 .
Si des conduits ou câbles électriques font saillie sur le support, l'enduit ne doit être appliqué que si son
épaisseur théorique définie à l'article 5.2.1 permet de les recouvrir par une épaisseur d'au moins 4 mm.
5.2.4.4 conduits de fumée
Sur les conduits de fumée, l'épaisseur de l'enduit sera celle qui aura été fixée par les documents
particuliers du marché, sans être jamais inférieure à 15 mm sans aucune tolérance.
5.3 aspect de surface
En fin d'exécution, compte tenu de l'égrenage 1 et du dépoussiérage 1
COMMENTAIRE
Ces opérations et travaux sont définis par le DTU n° 59 .
ultérieurs avant mise en peinture l'enduit ne doit présenter ni pulvérulence superficielle, ni gerçure, ni
craquelure, ni trou ou strie de profondeur supérieure à 1 mm ; de plus il ne doit pas présenter de façon
systématique de trous ou stries de profondeur inférieure à 1 mm,
Les défauts de surface doivent pouvoir être rattrapés par les travaux d'apprêt 1 normalement prévus
compte tenu du type de peinture et de la qualité de finition désirées.
5.4 planitude de l'enduit
5.4.1 planitude locale
Une règle de 0,20 m appliquée sur l'enduit et déplacée en tous sens ne doit pas faire apparaître entre le
point le plus saillant et le point le plus en retrait, un écart supérieur à 1 mm.
5.4.2 planitude générale
5.4.2.1 enduit exécuté sans nu ni repère
Une règle de 2 m appliquée sur l'enduit et promenée en tous sens ne doit pas faire apparaître, entre les
points les plus saillants et les points les plus en retrait, un écart supérieur à 10 mm.
5.4.2.2 enduit exécuté sur nus et repères
Une règle de 2 m appliquée sur l'enduit et promenée en tous sens ne doit pas faire apparaître, entre le
point le plus saillant et le point le plus en retrait un écart supérieur à 5 mm.
5.4.3 verticalité
(Enduit exécuté sur nus et repères seulement.)
Une tolérance de verticalité de 5 mm au plus est admise sur la hauteur de l'étage courant (2,50 m).
5.5 dureté
Il est effectué une vérification de dureté et d'humidité en chaque zone correspondant à un sondage
d'épaisseur.
Chaque zone est définie par un cercle de 20 cm environ de diamètre englobant le sondage d'épaisseur.
Les mesures sont effectuées au duromètre Shore C.
COMMENTAIRE
Cette mesure s'effectuant en surface est bien représentative de la dureté propre de l'enduit
indépendamment de la réaction du matériau support de l'enduit : béton, briques, blocs de béton, carreaux
de plâtre, etc.
Il est effectué 6 mesures par zone ; il n'est pas tenu compte des valeurs extrêmes haute et basse
obtenues.
La dureté locale de l'enduit au voisinage d'un sondage est caractérisée par la moyenne arithmétique des
4 mesures restantes.
La dureté moyenne de l'enduit d'un panneau est caractérisée par la moyenne arithmétique des duretés
locales au voisinage des différents sondages effectués sur le panneau.
En cas de contestation sur le degré de siccité de l'enduit une détermination de la siccité est effectuée sur
des éprouvettes prélevées par carottage au voisinage des zones ayant donné un résultat litigieux et
séchées en étuve ventilée à 40 ± 4 °C jusqu'à poids constant.
5.5.2 spécifications
5.5.2.1 enduit en plâtre PFC
La dureté moyenne de l'enduit telle que définie ci-dessus en 5.5.1 doit être supérieure à 45 Shore C.
La dureté locale de l'enduit doit être en toutes zones supérieure à 40 Shore C.
COMMENTAIRE
La dureté d'un enduit en plâtre varie considérablement en fonction de son état de siccité, notamment
entre le taux de 5 %, seuil admis pour la mise en peinture, et le taux de 1 %, taux maximal d'équilibre d'un
enduit en service dans les conditions courantes.
Le taux de 1 % ci-dessus est le plus souvent atteint dans un délai de 3 semaines à 1 mois qui correspond
au délai courant de mise en peinture.
Il peut toutefois arriver que ce délai soit dépassé dans certains cas de locaux mal ventilés par suite d'une
pose prématurée des vitrages ou d'une situation défavorable du local (pièce en position centrale), et que
l'enduit présente de ce fait au moment de la vérification une dureté inférieure à celle prescrite sans être
pour autant de qualité défectueuse ni dépasser le taux de 5 % qui conduirait à différer sa mise en
peinture.
Il n'est pas possible de fixer de corrélation précise entre les divers taux d'humidité et la dureté mais
l'expérience montre qu'un enduit âgé de plus de 10 jours qui présente une dureté de 20 Shore C à un taux
d'humidité supérieur à 10 % (au besoin obtenu par réhumidification) a de fortes chances de présenter à
l'état sec une dureté satisfaisante.
En cas de doute, par exemple s'il est constaté un délai de séchage anormalement long susceptible d'avoir
affecté les caractéristiques de l'enduit, il y a lieu de s'assurer, après avoir si nécessaire remédié dans la
mesure du possible au défaut de ventilation des locaux (ouverture des fenêtres par exemple) que dans le
court délai normalement suffisant pour abaisser ce taux de 5 à 1 % l'enduit atteint bien la dureté requise.
Les résultats des mesures pouvant être influencés par la forme de l'appareil utilisé et notamment par la
surface de celui-ci en contact avec l'enduit lors de la mesure, il est précisé que les performances ci-contre
ont été définies à partir de mesures effectuées à l'aide du duromètre ZWICK Shore C n° 3102 possédant
une embase circulaire de 1,8 cm de diamètre.