Dtu 25 1

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NF P 71-201-1(DTU 25.

1) : Enduits intérieurs en plâtre - Cahier des charges

DTU 25.1
NORME FRANCAISE NF P 71-201-1
mai 1993
travaux de bâtiment
enduits intérieurs en plâtre
partie 1 : cahier des charges
E : Building works - Internal gypsum plastering - Part 1 : Technical specifications
D : Bauarbeiten - Innenputz aus Gips - Teil 1 : Technische Vorschriften
Norme française homologuée par décision du Directeur Général de l'afnor le 5 avril 1993 pour prendre effet le
5 mai 1993.
Norme reprenant le CC du DTU 25.1 d'avril 1966 et ses modificatifs de juillet 1975 et de février 1980 sans
modifications.
correspondance A la date de publication de la présente norme, il n'existe pas de norme ou de projet de norme
européenne ou internationale sur le sujet.
La présente norme propose les clauses techniques à insérer dans un marché de travaux d'enduits en plâtre exécutés
manuellement ou par projection mécanique à l'intérieur des bâtiments
descripteurs bâtiment, contrat, enduit de plâtre, intérieur, finition, épaisseur
modifications additifs n° 1 de mai 1978 et n° 2 de février 1980 incorporés
© afnor 1993
membres de la commission d'étude du cahier des charges relatif aux travaux d'enduits intérieurs
en plâtre
MM.
DANEY, DE CHARETTE, représentant l'Union Nationale des Entrepreneurs Plâtriers,
Sculpteurs, Décorateurs et Staffeurs de France.
GIBARU, DALIGAND, DAVID, COURIVAUD, SALLE, DE LA HITTE, LE BOURGEOIS,
représentant le Syndicat National des Industries du Plâtre.
LARDANT, RIGOLOT, LE BEL, PICARD, représentant l'Union Nationale des Peintres et Vitriers
de France.
Mlle
REYNAUD, représentant l'UTI-CATED.
GARDES, Mme COTTENET, Mlle COINTE, représentant l'UTI-Bureau de Normalisation.
DAUVERGNE, TELKES, représentant le C.E.B.T.P.
CUSIN, de BISSY, représentant la SOCOTEC.
† LECURET, représentant le Bureau SECURITAS.
M me MOHRING, Mme POUSSARD, représentant le Bureau VERITAS.
MM.
CARIBAL, représentant le Centre d'Etudes et de Prévention.
DE PRUNELE, représentant le Centre National d'Etudes Techniques des H.L.M.
BOUERY, représentant le Centre Technique des Tuiles et Briques.
CLAUZON, représentant l'Union Nationale de la Maçonnerie.

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VERZAT, représentant la Chambre Syndicale de la Maçonnerie de la Région Parisienne.PINON,


GOULOUNES, COLLOMB, représentant la Société LAMBERT INDUSTRIES.
PINAULT, représentant de la Société CdF-CHIMIE.
GARNIER, Architecte.le centre scientifique et technique du bâtiment

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chapitre I objet du cahier des charges


1.1 domaine d'application
Le présent Cahier des Charges s'applique aux enduits en plâtre exécutés manuellement ou par projection
mécanique, à l'intérieur des bâtiments, sur les supports définis au chapitre III .
COMMENTAIRE
Le pigeonnage et les ouvrages spécialement étudiés en vue de la protection contre l'incendie ne sont pas
visés par ce document.

1.2 caractéristiques générales


Sauf indication contraire explicitement mentionnée dans la suite du texte, les enduits sont réalisés par
mélange sur chantier, d'eau et de l'un des plâtres désignés au chapitre II , à l'exclusion de toute charge ou
adjuvant.
COMMENTAIRE
Les enduits réalisés avec des mortiers de plâtre, des mélanges de plâtre et colorant, ou plâtres spéciaux
ne sont pas visés par ce document.

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chapitre II matériaux
2.1 plâtre
Le plâtre utilisé doit répondre aux conditions générales de la norme NF B 12-300 , et à la définition et aux
spécifications de l'une des normes :
NF B 12-301 « Plâtres de construction PFC et PGC »
NF B 12-303 « Plâtres fins de construction pour enduits de très haute dureté dits « Plâtres THD »
« Plâtres à projeter » (en préparation).

Il ne doit être ni chaud ni éventé. Il doit être stocké à l'abri des intempéries et de l'humidité.
Les méthodes d'essai des plâtres sont définies par les normes NF B 12-401 « Techniques des essais »
FD B 12-402 « Temps d'emploi et fin de prise ».
2.2 eau de gâchage
Les caractéristiques de l'eau de gâchage doivent répondre aux spécifications de la norme NF P 18-303 .
2.3 adjuvants
Mise à part la réalisation des couches adhésives visées à l'article 3.4.2 l'emploi d'adjuvants sur le
chantier est interdit.
COMMENTAIRE
Du fait des caractéristiques d'emploi des plâtres actuels, l'utilisation sur le chantier d'adjuvants destinés à
modifier les temps de prise a perdu tout intérêt ; les doses très faibles à employer et les difficultés
d'homogénéisation qui en résultent conduisent à interdire cet emploi.

2.4 charges
Le sable, le cas échéant utilisé dans l'exécution des dégrossis ou surcharges locales doit répondre aux
spécifications de la norme NF P 18-301 « Granulats lourds pour béton de construction ».
COMMENTAIRE
Le sable siliceux doit être préféré au sable calcaire en raison de sa moindre capacité d'absorption d'eau.
L'utilisation en enduit des perlites et vermiculites qui sont ajoutés au plâtre pour conférer à l'enduit des
propriétés particulières (isolation thermique, résistance au feu...) n'est pas traitée dans ce document (voir
art. 1.1 et 1.2) .

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chapitre III prescriptions concernant les supports


3.1 nature des supports
Les travaux traités dans le présent Cahier des Charges ne sont effectués que sur les supports ci-après :
- maçonnerie traditionnelle brute 1 de pierre, briques et blocs de terre cuite, blocs de béton, et
blocs de béton cellulaire autoclavé ; planchers traditionnels ou à poutrelles préfabriquées, à
entrevous en béton ou terre cuite ; bardeaux et plafonnettes de terre cuite ; boisseaux de
conduits de fumée en béton ou en terre cuite ;
COMMENTAIRE
L'application d'enduits au plâtre sur des murs comportant un doublage intérieur isolant en plastique
alvéolaire, laine minérale, panneau de particule, etc., exige en règle générale la présence d'une armature
accrochée à la maçonnerie ou à une ossature résistante spécialement étudiée ; une telle application
relève alors de la technique des ouvrages d'enduits armés (cf. art. 3.2.3 ci-après) .
L'application directe d'enduits au plâtre parfois pratiquée sur certains de ces isolants, tels les polystyrènes
expansés, mousses de polyuréthane, etc., relève d'Avis Techniques particuliers.

- béton de granulats courants ou de granulats légers bruts 1 de décoffrage ;


- carreaux et plaques de plâtre à enduire, y compris les carreaux en plâtre cellulaire ;
- plaques de plâtre et carton perforées ;
- lattis en bois ou roseaux, et paillassons de roseaux ;
- grillages et treillis métalliques 2 ;
COMMENTAIRE
Le treillis céramique et le treillis métallique à écran cartonné entrent dans cette dernière catégorie.

- panneaux (et hourdis) homogènes en fibragglo (fibres de bois aggloméré au ciment Portland, au
mélange ciment-plâtre ou au ciment magnésien), à l'exclusion des complexes de doublage de
mur 3 (fibragglo composite) constitués de fibragglo collé sur un isolant plastique alvéolaire.
COMMENTAIRE
L'emploi de ces complexes relève d'Avis Techniques particuliers.

3.2 état des supports


3.2.1 généralités
L'état des supports doit satisfaire aux prescriptions des Cahiers des Charges DTU les concernant, et aux
indications explicitées dans la suite du présent texte.
3.2.2 supports continus
L'enduit ne doit être appliqué que sur des supports secs, propres, exempts de suie, bistre, efflorescence,
poussière, huile de démoulage.
Leur surface doit être rugueuse sauf dans les cas prévus à l'article 3.4.2 .
Les aspérités des joints ou balèvres ne doivent pas dépasser le tiers de l'épaisseur de l'enduit.
3.2.3 supports pour enduits armés
Les prescriptions concernant les matériaux des lattis, grillages et treillis ainsi que la fixation et la mise en
oeuvre de ces derniers, sont définies dans le DTU n° 25.23 « Exécution des ouvrages d'enduits armés en
plâtre » .
COMMENTAIRE
En préparation ; dans l'attente de l'établissement de ce document, on se référera pour les supports en
plafond au DTU 25.221 « Travaux de plafond constitués par un enduit armé en plâtre » , et les grillages
métalliques à écran cartonné seront assimilés aux grillages en treillis métallique posés avec tension.

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3.3 protection des parties métalliques


Toutes les parties métalliques en contact avec le plâtre doivent être protégées contre la corrosion.
COMMENTAIRE
Cette protection est assurée soit par un traitement du métal (dépôt électrolytique, galvanisation à chaud,
etc.), soit par peinture compatible avec le plâtre. Il est rappelé que :
- la protection par galvanisation à chaud des fils d'acier doit répondre aux spécifications de la
norme NF A 91-131 ; le poids minimal de zinc déposé est de 380 à 400 g/m² double face pour
les feuillards et 0,9 g/dm² pour les fils ; pour les fixations le poids minimal est de 1,05 g/dm².
Lorsque le procédé de galvanisation à chaud appliqué au fil comporte un traitement spécial de lissage du
revêtement de zinc après trempage, cas de certains grillages à écran cartonné, le poids minimal de zinc
déposé peut être abaissé de 0,9 g/dm² à 0,5 et 0,7 g/dm² respectivement pour les diamètres de fil de
3,06 et 1,53 mm utilisés.
- la protection par dépôt électrolytique de zinc ou de cadmium doit répondre aux spécifications de
la norme NF A 91-102 ; l'épaisseur minimale de métal déposé sur les fils est de 10 microns ;
cette épaisseur doit être de 15 microns pour les fixations.

Dans le cas de protection par peinture, celle-ci doit être totalement sèche avant l'application de l'enduit.
COMMENTAIRE
Délai de séchage 15 jours à 3 semaines pour les peintures classiques.

La protection par barbotine de ciment n'est autorisée que pour certains types d'armatures dont les fils ne
peuvent être galvanisés, ou pour des protections localisées par exemple d'armatures de béton armé
accidentellement apparentes.
3.4 travaux préparatoires applicables à certains supports
COMMENTAIRE
Se référer au CCS, art. 2.1 et 2.2 .

3.4.1 supports présentant des inégalités de surface importantes


3.4.1.1 inégalités localisées (surcharges locales)
Lorsque le support présente des creux ou inégalités locales accidentelles importantes, ces défauts sont
rattrapés par des surcharges locales exécutées au mortier bâtard, au mortier de plâtre ou au plâtre.
Lorsque les creux ou inégalités locales dépassent 5 cm, ces surcharges s'exécutent au mortier bâtard ou
mortier de plâtre avec remplissage en briques, tuileaux, hourdis, etc.
Les surcharges sur maçonnerie de plâtre sont exécutées au plâtre ou au mortier de plâtre.
Les surcharges préalables à l'exécution d'enduit au plâtre THD s'effectuent au mortier de ciment ou
mortier bâtard, ou au mortier de THD.
COMMENTAIRE
THD : très haute dureté.

Les dosages à respecter sont :


- pour le mortier de ciment : 300 à 350 kg de ciment par m³ de sable sec ;
- pour le mortier bâtard : 350 kg de mélange (2/3 de ciment et 1/3 de chaux) par m³ de sable sec ;
- pour le mortier de plâtre : 300 à 350 kg de plâtre par m³ de sable sec ;
- le plâtre seul est gâché dans la proportion d'au moins 100 kg de plâtre pour 80 litres d'eau pour
le PFC 1 ou le PGC 2. Pour le THD la quantité d'eau pour 100 kg de plâtre est toujours inférieure
à celle prévue pour l'enduit.
COMMENTAIRE

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PFC : plâtre fin de construction.

COMMENTAIRE
PGC : plâtre gros de construction.

Si les surcharges locales sont exécutées au plâtre ou au mortier de plâtre, la qualité du plâtre utilisé doit
être celle prévue pour l'enduit proprement dit ou une qualité conférant aux surcharges des performances
mécaniques supérieures à celles de l'enduit prévu.
COMMENTAIRE
Ces travaux précèdent, soit l'exécution de l'enduit, soit l'exécution du dégrossi (cf. art. 3.4.1.2) et
s'entendent comme « dégrossis locaux ». Les surcharges peuvent être armées comme il est indiqué au
commentaire « dégrossi ».
Ils ont pour but comme les dégrossis, de limiter le risque de fissuration par retrait de séchage qui est
d'autant plus élevé que l'épaisseur appliquée est plus forte.
Les dosages indiqués s'entendent pour des ciments de classe 325.

3.4.1.2 inégalités généralisées (dégrossi)


Lorsque le support présente soit du fait de sa nature : maçonnerie de moellon, béton caverneux..., soit du
fait d'erreur d'exécution, des faux aplombs, faux équerre, manque de planitude ou autres défauts qui ne
puissent être rattrapés par l'enduit lui-même, il est procédé avant application de l'enduit à l'exécution
d'une première couche générale de rattrapage ou « dégrossi »
Le dégrossi est exécuté au mortier bâtard, au mortier de plâtre ou au plâtre seul.
Les dégrossis sur maçonnerie de plâtre doivent être exécutés au plâtre ou au mortier de plâtre.
COMMENTAIRE
Le dégrossi peut être éventuellement armé au moyen de grillage céramique, métal déployé ou grillage
métallique.
S'il est exécuté au plâtre ou au mortier de plâtre, le métal déployé et le grillage céramique doit recevoir
après pose, une barbotine de ciment.

D'autre part, en cas de projection, le dégrossi ne doit pas être exécuté avec du plâtre projeté sauf si la
deuxième couche est appliquée sans attendre la prise complète du dégrossi ou si l'adhérence est
améliorée par passage au préalable de la règle dentée.
Les dosages à respecter sont ceux indiqués pour les surcharges locales ; lorsque l'épaisseur à rattraper
dépasse localement 2,5 cm, les creux correspondants sont préalablement rattrapés par une surcharge
localisée exécutée conformément à l'article 3.4.1.1 .
COMMENTAIRE
Cette opération n'est généralement pas indispensable avec les plâtres à projeter qui peuvent le plus
souvent s'appliquer en une couche, jusqu'à une épaisseur moyenne de 2,5 cm, moyennant le cas échéant
plusieurs passes (cf. art. 4.4.3.3) .

3.4.2 supports en béton armé ou béton


Lorsque la surface est lisse 1, il est procédé à un bouchardage suivi d'un dépoussiérage, ou encore à
l'application d'une barbotine de ciment et sable ou de plâtre et sable additionné d'un adjuvant destiné à
assurer son adhérence au support 2.
COMMENTAIRE
C'est le cas par exemple des supports en béton compact coulé ou moulé au contact de panneaux
métalliques, de contreplaqués ou de feuilles plastiques ; ces précautions ne sont toutefois pas applicables
aux poutrelles préfabriquées de planchers à entrevous (voir commentaire art. 3.4.4) .

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COMMENTAIRE
Ces adjuvants, généralement à base d'acétate ou propionate de vinyle améliorent la tenue de l'enduit
dans les conditions normales d'exposition mais, sauf justification apportée par un essai de résistance au
feu, il n'est pas possible de se prononcer sur leur efficacité en cas d'incendie.

3.4.3 supports en éléments fibragglo


Selon la nature des éléments fibragglo constituant le support, trois cas sont à distinguer :
3.4.3.1 fibragglo à liant ciment portland artificiel
Deux solutions sont possibles :
3.4.3.1.1
Soit l'application d'une armature généralisée : le support est recouvert sur toute sa surface d'un grillage
métallique à mailles carrées de dimensions maximales 30 mm/30 mm protégé contre la corrosion
conformément à l'article 3.3 .
COMMENTAIRE
L'armature habituellement utilisée est constituée d'un grillage métallique à mailles carrées de 20 mm
(diamètre des fils 0,6 mm à 1,5 mm) protégé contre la corrosion.

Le grillage est déroulé perpendiculairement à la plus grande dimension des plaques en fibragglo ; il est
accroché à ce dernier à l'aide de clous ou agrafes galvanisés disposés suivant un réseau à mailles
carrées de 50 cm environ.
Les bandes successives de grillage sont posées en respectant un recouvrement latéral de 10 cm au
moins ; elles doivent déborder de 15 cm au moins sur les supports de nature différente éventuellement
adjacents et être ancrées dans ces supports ; les raccords entre bandes doivent être décalés par rapport
aux joints entre plaques.
Le grillage doit être légèrement tendu de façon à présenter une surface sensiblement plane, en tout point
écartée du support d'au moins 4 mm. Le grillage peut être remplacé par un métal déployé, ou un treillis
céramique ou un treillis métallique à écran cartonné protégé contre la corrosion selon les indications de
l'article 3.3 .
En cas d'emploi de treillis métallique à écran cartonné l'enduit doit être considéré comme un ouvrage
indépendant du support en fibragglo.
3.4.3.1.2
Soit l'application d'un gobetis en mortier de ciment complété par une armature localisée au droit des joints
entre éléments :
- préalablement à l'application du gobetis, il doit être réalisé une première passe du gobetis
appliquée aux joints de panneaux, aux raccordements avec les autres matériaux ou éléments de
construction le cas échéant adjacents, ainsi qu'aux angles et aux arêtes.
Une armature constituée par une bande de grillage métallique de largeur au moins égale à
80 mm, à mailles carrées ou rectangulaires de 0,6 à 1,5 mm protégé contre la corrosion est
appliquée sur le mortier frais.
Elle est fixée par agrafes ou crampons protégés contre la corrosion ;
- le gobetis proprement dit (mortier de sable « rèche » 0,25/3,15 et de ciment dosé à 500 à 600 kg
de CPA 400 par mètre cube de sable sec) est appliqué en épaisseur de 5 mm environ.
3.4.3.2 fibragglo à liant ciment plâtre
Dans ce cas, préalablement à l'application de l'enduit et après dégrossis au plâtre fort, une armature
localisée est, comme indiquée en 1.2 ci-dessus , mise en place aux joints de panneaux, aux
raccordements avec les autres matériaux ou éléments de construction le cas échéant adjacents ainsi
qu'aux angles et aux arêtes.
COMMENTAIRE
Un « plâtre fort » est un plâtre gâché serré dans la proportion d'au moins 100 kg de plâtre pour 80 litres

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d'eau.

3.4.3.3 fibragglo à liant ciment magnésien


Dans ce cas, il est obligatoirement appliqué un gobetis avec armature localisée comme indiqué ci-dessus
en 1.2 .
3.4.4 supports de natures différentes juxtaposés
Un grillage formant armature est appliqué à chaque jonction en débordant de part et d'autre d'au moins
15 cm.
Ce grillage doit être protégé contre la corrosion conformément aux indications de l'article 3.3 .
Ce grillage ne doit pas être plaqué contre le support ; il doit être fixé de chaque côté par clouage,
tamponnage ou gobetage.
Lorsque le support est simplement interrompu par un élément de faible largeur, inférieure à 10 cm, et de
matériau de nature différente (jambage ou poteau, par exemple) un papier fort doit être disposé entre cet
élément et l'enduit armé.
COMMENTAIRE
Ces dispositions ont pour but de limiter le risque de fissuration au droit de la discontinuité du support ;
elles ne visent pas le cas des planchers à poutrelles et corps creux pour lesquels la discontinuité reste de
faible largeur et les mouvements différentiels limités du fait que l'entraxe ne dépasse pas 1 m et que les
matériaux présentent des caractéristiques de variations dimensionnelles hygrothermiques voisines.

3.4.5 plaques de plâtre à enduire


Les joints entre plaques sont bouchés par bourrage au plâtre avant exécution de l'enduit.
COMMENTAIRE
L'exécution de ces supports relève du Cahier des Charges DTU n° 25.21 et 25.22 (en préparation, dans
l'attente, se référer aux DTU n° 25.222 « Travaux de plafonds fixés » et 25.232 « Travaux de plafonds
suspendus » , et pour les supports verticaux au DTU n° 20 « Maçonnerie »).
Il est rappelé que l'ouverture de ces joints ne doit pas dépasser 15 mm.

3.4.6 lattis métalliques


COMMENTAIRE
Y compris grillage à écran cartonné ; s'assurer dans le cas de lattis nervuré, que l'ouverture de la nervure
se trouve bien côté face à enduire.

Un premier garnissage manuel ou projeté est appliqué sur le lattis afin de réduire le vide des mailles, raidir
le support, et permettre l'accrochage de l'enduit. Le plâtre employé est le même que celui qui sera utilisé
pour l'enduit. Le pourcentage d'eau de gâchage ne doit pas être supérieur à celui de l'enduit.
3.4.7 plafonds
3.4.7.1 sous-face de dalle chauffante en béton armé
Les dalles dont la température est susceptible d'excéder 35 °C en sous-face ne doivent pas être enduites
en plâtre.
3.4.7.2 bardeaux et plafonnettes en terre cuite
COMMENTAIRE
L'exécution de ces supports relève du Cahier des Charges DTU n° 25.22 ; (en préparation, dans l'attente,
se référer au DTU n° 25.231 « Plafonds suspendus en éléments de terre cuite » ).

Les rebouchages sont effectués au plâtre avant exécution de l'enduit.


3.4.7.3 lattis bois ou roseaux et paillassons de roseaux

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COMMENTAIRE
L'exécution de ces supports relève du Cahier des Charges n° 25.23 (en préparation, dans l'attente, se
référer au DTU n° 25.221 « Plafond constitué par un enduit armé en plâtre » ).

Les joints de rive des paillassons sont hourdés au plâtre puis un gobetis est exécuté sur le lattis ou les
paillassons avant exécution de l'enduit.

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chapitre IV exécution des enduits


4.1 généralités
4.1.1 influence du gel
L'exécution des enduits sur supports gelés est interdite.
Lorsqu'il y a menace de gel, la mise en oeuvre des enduits n'est autorisée que si la température des
locaux peut être maintenue au-dessus de + 2 °C.
4.1.2 humidification
Il peut être nécessaire d'humidifier le support avant exécution de l'enduit.
L'humidification préalable est à proscrire pour les matériaux fibragglos.
COMMENTAIRE
L'humidification avant exécution de l'enduit est variable selon la nature, la porosité et l'épaisseur du
support (voir commentaire art. 4.5.3) . Elle dépend également des conditions climatiques et de l'état
hygrométrique de l'air ambiant.

4.1.3 réemploi du plâtre


La pratique de rebattre des plâtres ayant fait prise avec ou sans apport de plâtre frais est interdite.
COMMENTAIRE
Cette pratique est une cause de fissuration ultérieure.

4.2 types d'enduits


COMMENTAIRE
Les documents particuliers du marché ont à définir le type d'enduit à exécuter ; en l'absence de cette
précision l'enduit est exécuté à la volée en une couche.

4.2.1
Les enduits en plâtre peuvent être exécutés :
- manuellement, catégorie comprenant les enduits coupés, ferrés et lissés ;
- mécaniquement, par projection.
4.2.2
Manuellement l'exécution s'effectue :
- soit à la volée sans nu, ni repère, en une ou deux couches ;
- soit avec nus et repères, en une ou deux couches avec les plâtres PFC, obligatoirement en deux
couches s'il est fait emploi de plâtre PGC, une ou deux couches avec le plâtre THD.
4.2.3
Mécaniquement, l'exécution s'effectue en une couche, soit à la volée sans nu ni repère, soit avec nus et
repères.
4.3 exécution des nus et repères
4.3.1 sur murs et cloisons
Après repérage de la surface au moyen de la règle cordeau, fil à plomb ou niveau, les repères en plâtre
sont déterminés et fixés.
Ces repères sont en nombre suffisant pour servir de base à la construction des nus et cueillies d'angles.
Ces nus et cueillies d'angle sont réalisés en plâtre serré sous les règles posées sur les repères.
4.3.2 en plafond
Les nus sont exécutés parallèlement à la paroi la plus éclairée.
COMMENTAIRE
Ceci afin que, s'il se produit quelques légères ondulations dues aux passages de la règle, celles-ci étant

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perpendiculaires à la source lumineuse (fenêtre) ne puissent apparaître par effet d'ombre. Le gobetage
apporte aux supports la rigidité supplémentaire nécessaire à l'exécution des repères.
Les nus et repères ne sont employés qu'exceptionnellement en plafond.

Lorsque le support de l'enduit est constitué par des matériaux souples (lattis) susceptibles de se soulever
légèrement sous l'effet de la taloche les nus se sont exécutés qu'après mise en oeuvre du gobetage.
4.4 exécution des enduits proprement dits
4.4.1 enduits en plâtre fin de construction (PFC) ou plâtre gros et plâtre fin de construction (PGC
et PFC)
4.4.1.1 composition
Le plâtre employé est :
- pour l'enduit en une couche, du plâtre fin de construction ;
- pour l'enduit en deux couches, une première couche au plâtre gros ou au plâtre fin, une
deuxième couche au plâtre fin ;

COMMENTAIRE
La première couche au plâtre gros est préférable car elle assure une meilleure cohésion entre les deux
couches.
conformes aux prescriptions de la norme NF B 12-301 .
4.4.1.2 gâchage
Quel que soit le nombre de couches, et la nature du support, le gâchage s'effectue dans le rapport d'au
moins 100 kg de plâtre pour 100 litres d'eau.
COMMENTAIRE
Les caractéristiques actuelles de certains plâtres exigent une proportion d'eau de gâchage différente ;
cette proportion fait dans ce cas l'objet d'une prescription explicite du fabricant portée sur les sacs (ou
emballages).

Si l'enduit est exécuté en 2 couches, la première couche doit être gâchée plus serrée que la seconde.
4.4.1.3 mise en oeuvre
4.4.1.3.1 enduit en une couche
Après un premier gobetage, le plâtre est appliqué sur le support puis dressé et serré à la taloche.
La finition est exécutée :
- par coupage de l'enduit à la berthelée à dents puis à la berthelée côté uni pour les enduits en
plâtre coupé ;
- par serrage à la truelle grosse sans aucun apport de matière pour les enduits en plâtre ferré ;
- par lissage à la truelle lisseuse pour les enduits en plâtre lissé.
4.4.1.3.2 enduit en deux couches
Après gobetage, la première couche est appliquée sur le support puis serrée et dressée grossièrement à
la taloche, mais non lissée.
Lorsque cette première couche a atteint une dureté suffisante, elle est maintenue rugueuse par la
berthelée côté dent ou tout procédé permettant d'obtenir le même résultat ; la deuxième couche est
ensuite appliquée ; le taux de gâchage ne doit pas être inférieur à celui de la première couche.
4.4.2 enduits au plâtre THD
4.4.2.1 composition
Le plâtre employé est du plâtre pour enduits à très haute dureté (plâtre THD) conforme aux prescriptions
de la norme NF B 12-303.
4.4.2.2 gâchage

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Le gâchage qui peut être manuel ou mécanique s'effectue dans le rapport d'environ 100 kg de plâtre pour
50 litres d'eau.
COMMENTAIRE
La proportion optimale d'eau de gâchage pouvant varier d'un plâtre à l'autre, on se référera à la notice du
fabricant.

4.4.2.3 mise en oeuvre


L'application sur le support intervient dès la fin du gâchage : elle est exécutée en une ou deux couches
comme indiqué à l'article 4.4.1.3 .
La finition intervient, après dressage et serrage à la taloche, et après remouillage éventuel, par serrage à
la truelle grosse.
4.4.3 enduits au plâtre à projeter
4.4.3.1 composition
Le plâtre employé est du plâtre à projeter conforme aux prescriptions de la norme NF B 12-... (en
préparation) .
4.4.3.2 gâchage
Le gâchage s'effectue mécaniquement dans le rapport d'environ 100 kg de plâtre pour 60 litres d'eau.
COMMENTAIRE
La proportion d'eau de gâchage nécessaire pour obtenir la consistance optimale pouvant varier d'un plâtre
à l'autre, on se référera à la notice du producteur.
L'adaptation de la consistance de la pâte à la nature du support est obtenue par réglage de l'alimentation
en eau sur la machine.

4.4.3.3 mise en oeuvre


L'enduit est réalisé en une couche, le cas échéant en 2 passes successives. La deuxième
passe - nécessaire si l'épaisseur (à garnir) dépasse 15 à 20 mm - est réalisée immédiatement après
application de la première passe et réglage grossier de celle-ci.
Le dressage de l'enduit s'opère à la règle dans les 10 à 15 minutes qui suivent la projection. Il est suivi
d'un serrage à la truelle ou au platoir.
La finition intervient par remouillage et feutrage de l'enduit avant la fin de prise suivis du lissage à la
truelle lisseuse de la laitance ainsi formée.
4.5 prescriptions particulières à certains ouvrages
4.5.1 enduits sur cloisons minces en briques plâtrières
Il est rappelé que lorsque ces cloisons sont enduites sur les deux faces les enduits doivent être de même
composition sur chaque face ; l'exécution de la deuxième face doit en outre suivre de près l'exécution de
la première.
COMMENTAIRE
Un enduit au plâtre exécuté sur une face et un enduit au mortier de liants hydrauliques sur l'autre face
amorcent les déformations des cloisons et favorisent leur flambage.

4.5.2 enduits sur plaques de fibragglo


Les règles définies pour les cloisons minces en briques plâtrières sont applicables.
COMMENTAIRE
Sauf cas d'utilisation en coffrage perdu de béton, l'emploi du fibragglo en doublage de mur est déconseillé
à moins que des dispositions particulières assurant une liaison efficace des panneaux à la maçonnerie
tout en évitant des transferts possibles d'humidité n'aient été prévus.
Les dispositions de l'article 3.4.3 restent bien entendu applicables.

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4.5.3 enduits sur cloisons en carreaux de plâtre à enduire (carreaux en plâtre et mâchefer,
carreaux en plâtre cellulaire)
Les enduits sur cloisons en carreaux de plâtre à enduire doivent obligatoirement être exécutés au plâtre
PFC ou PGC.
COMMENTAIRE
Les résultats obtenus sur les carreaux de plâtre cellulaire sont liés à l'état de siccité de ce dernier, au
moment de l'application ; trop sec il y a risque de grillage de l'enduit, trop humide, risque de fissuration par
retrait de séchage et d'efflorescence.

4.6 ouvrages divers


4.6.1 angles
4.6.1.1 angles rentrants
Lorsque l'enduit est exécuté sur nus et repères, des cueillies sont exécutées avant façonnage des angles.
Elles sont construites avec du plâtre gâché serré, « battu » à la règle jusqu'à obtention de filets analogues
aux nus déjà exécutés. Les angles sont ensuite façonnés et dressés à la règle comme en partie courante.
4.6.1.2 angles saillants
Lorsque les protège-angles incorporés sont prévus (cornières métallique ou en matière plastique) ils sont
préalablement fixés aux arêtes par scellement au plâtre.
Les protège-angles métalliques sont protégés contre la corrosion selon les prescriptions de l'article 3.3 .
S'il n'est pas prévu de protège-angles et s'il s'agit d'un enduit sur nus et repères, il sera procédé à
l'exécution de nus sur les deux côtés de l'angle.
4.6.2 scellement au plâtre
Les parties ou pièces métalliques destinées à être scellées au plâtre doivent recevoir préalablement une
protection contre la corrosion, conformément aux prescriptions de l'article 3.3 .
Avant scellement, les trous sont nettoyés et humectés. Suivant leur dimension, le calage des pièces à
sceller est consolidé par des morceaux de briques, tuileaux, à l'exclusion de gravois de plâtre. Le plâtre
de garnissage est du PFC, gâché serré, bourré fortement, et arasé au parement.
4.6.3 gorges simples
Les gorges sont façonnées après l'exécution de l'enduit. Celui-ci est « haché » pour assurer l'adhérence
d'une couche supplémentaire appliquée et traînée au calibre simple.
4.6.4 corniches et moulures
Les corniches et moulures sont exécutées au moyen de calibres en bois tôlés ou zingués découpés
suivant le profil à réaliser.

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chapitre V caractéristiques de l'enduit fini


5.1 généralités
Les enduits doivent satisfaire aux spécifications énoncées ci-après.
5.2 épaisseur de l'enduit
5.2.1 épaisseurs théoriques
Les épaisseurs théoriques sont :
- enduit sans nu ni repère : 8 mm
- enduit avec nus et repères : 12 mm.
5.2.2 épaisseur moyenne
L'épaisseur moyenne effective de l'enduit déterminée selon les modalités définies ci-après, doit être au
moins égale à l'épaisseur théorique avec une tolérance de 2 mm en moins.
L'épaisseur moyenne de recouvrement des grillages pour les enduits qui en comportent doit être au moins
égale à 6 mm.
5.2.3 modalités des vérifications d'épaisseur
5.2.3.1 définition d'un panneau
a mur et cloison
Le panneau est l'ouvrage ayant pour hauteur (h) la distance de la retombée du plafond au sol, et pour
longueur (l) la distance comprise entre deux arêtes ou cueillies voisines, reliant le sol au plafond.
La surface d'un panneau est égale à S = l × h ; il n'est pas fait de déduction pour les ouvertures placées
dans le panneau.
b plafond
Le panneau a pour surface S celle déterminée par les murs et cloisons : il n'est pas fait de déduction pour
les ouvertures.
5.2.3.2 nombre de sondages
Le nombre de sondages (n) est égal à S/1,50 et est de 5 au minimum.
Il n'est pas effectué de sondage lorsque S est égal ou inférieur à 1,50 m² ou lorsque la longueur du
panneau est au plus égale à 1,50 m.
5.2.3.3 emplacement des sondages
Ils sont fixés au hasard et répartis sur l'ensemble de la surface du panneau considéré.
Ils sont distants de 0,50 m au moins entre eux et de 0,10 m au moins des arêtes, cueillies ou bords de
panneaux.
5.2.3.4 mesure de l'épaisseur à chacun des sondages
Cette épaisseur est mesurée par l'enfoncement sans choc violent d'un poinçon fin jusqu'à la rencontre du
support.
Lorsque la nature du support est telle que ce procédé peut laisser un doute sur l'épaisseur de l'enduit, on
procède par carottage.
COMMENTAIRE
C'est le cas en particulier pour les supports en béton cellulaire, fibragglos, carreaux de plâtre et autres
supports de dureté voisine de celle de l'enduit, ainsi que pour les supports d'enduits armés.

5.2.3.5 définition de l'épaisseur moyenne


L'épaisseur moyenne est la moyenne arithmétique des mesures effectuées à chaque sondage, après
avoir éliminé les deux valeurs extrêmes si le nombre des sondages est égal ou supérieur à 6.
Dans le cas d'enduits armés, l'épaisseur à prendre en compte est celle comptée à partir du nu extérieur
de l'armature.
5.2.4 cas particuliers
5.2.4.1 support comportant des poteaux ou éléments d'huisserie

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Lorsque ces poteaux ou éléments d'huisserie doivent être affleurés par l'enduit, l'épaisseur théorique de
celui-ci est déterminée par l'épaisseur des poteaux ou des éléments d'huisserie.
COMMENTAIRE
Les dimensions de ces poteaux ou éléments d'huisserie doivent permettre de respecter la règle de
l'article 5.2.1 .

Elle est égale à la demi-différence entre l'épaisseur du poteau ou élément d'huisserie et l'épaisseur du
matériau constituant le support.
5.2.4.2 support comportant des bâtis dormants
Lorsque les bâtis dormants doivent être affleurés par l'enduit, l'épaisseur est déterminée par la valeur de
la saillie du bâti sur le support.
COMMENTAIRE
Les dimensions de ces bâtis dormants doivent alors permettre de satisfaire la règle de l'article 5.2.1 .

5.2.4.3 conduits de câbles électriques


COMMENTAIRE
Les conduits ou câbles doivent être convenablement encastrés.

Si des conduits ou câbles électriques font saillie sur le support, l'enduit ne doit être appliqué que si son
épaisseur théorique définie à l'article 5.2.1 permet de les recouvrir par une épaisseur d'au moins 4 mm.
5.2.4.4 conduits de fumée
Sur les conduits de fumée, l'épaisseur de l'enduit sera celle qui aura été fixée par les documents
particuliers du marché, sans être jamais inférieure à 15 mm sans aucune tolérance.
5.3 aspect de surface
En fin d'exécution, compte tenu de l'égrenage 1 et du dépoussiérage 1
COMMENTAIRE
Ces opérations et travaux sont définis par le DTU n° 59 .
ultérieurs avant mise en peinture l'enduit ne doit présenter ni pulvérulence superficielle, ni gerçure, ni
craquelure, ni trou ou strie de profondeur supérieure à 1 mm ; de plus il ne doit pas présenter de façon
systématique de trous ou stries de profondeur inférieure à 1 mm,
Les défauts de surface doivent pouvoir être rattrapés par les travaux d'apprêt 1 normalement prévus
compte tenu du type de peinture et de la qualité de finition désirées.
5.4 planitude de l'enduit
5.4.1 planitude locale
Une règle de 0,20 m appliquée sur l'enduit et déplacée en tous sens ne doit pas faire apparaître entre le
point le plus saillant et le point le plus en retrait, un écart supérieur à 1 mm.
5.4.2 planitude générale
5.4.2.1 enduit exécuté sans nu ni repère
Une règle de 2 m appliquée sur l'enduit et promenée en tous sens ne doit pas faire apparaître, entre les
points les plus saillants et les points les plus en retrait, un écart supérieur à 10 mm.
5.4.2.2 enduit exécuté sur nus et repères
Une règle de 2 m appliquée sur l'enduit et promenée en tous sens ne doit pas faire apparaître, entre le
point le plus saillant et le point le plus en retrait un écart supérieur à 5 mm.
5.4.3 verticalité
(Enduit exécuté sur nus et repères seulement.)
Une tolérance de verticalité de 5 mm au plus est admise sur la hauteur de l'étage courant (2,50 m).
5.5 dureté

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5.5.1 modalités de vérification de la dureté


Les mesures sont effectuées sur des enduits en plâtre sec.
COMMENTAIRE
L'enduit est considéré sec lorsque son taux d'humidité est inférieur à 1 %.

Il est effectué une vérification de dureté et d'humidité en chaque zone correspondant à un sondage
d'épaisseur.
Chaque zone est définie par un cercle de 20 cm environ de diamètre englobant le sondage d'épaisseur.
Les mesures sont effectuées au duromètre Shore C.
COMMENTAIRE
Cette mesure s'effectuant en surface est bien représentative de la dureté propre de l'enduit
indépendamment de la réaction du matériau support de l'enduit : béton, briques, blocs de béton, carreaux
de plâtre, etc.

Il est effectué 6 mesures par zone ; il n'est pas tenu compte des valeurs extrêmes haute et basse
obtenues.
La dureté locale de l'enduit au voisinage d'un sondage est caractérisée par la moyenne arithmétique des
4 mesures restantes.
La dureté moyenne de l'enduit d'un panneau est caractérisée par la moyenne arithmétique des duretés
locales au voisinage des différents sondages effectués sur le panneau.
En cas de contestation sur le degré de siccité de l'enduit une détermination de la siccité est effectuée sur
des éprouvettes prélevées par carottage au voisinage des zones ayant donné un résultat litigieux et
séchées en étuve ventilée à 40 ± 4 °C jusqu'à poids constant.
5.5.2 spécifications
5.5.2.1 enduit en plâtre PFC
La dureté moyenne de l'enduit telle que définie ci-dessus en 5.5.1 doit être supérieure à 45 Shore C.
La dureté locale de l'enduit doit être en toutes zones supérieure à 40 Shore C.
COMMENTAIRE
La dureté d'un enduit en plâtre varie considérablement en fonction de son état de siccité, notamment
entre le taux de 5 %, seuil admis pour la mise en peinture, et le taux de 1 %, taux maximal d'équilibre d'un
enduit en service dans les conditions courantes.
Le taux de 1 % ci-dessus est le plus souvent atteint dans un délai de 3 semaines à 1 mois qui correspond
au délai courant de mise en peinture.
Il peut toutefois arriver que ce délai soit dépassé dans certains cas de locaux mal ventilés par suite d'une
pose prématurée des vitrages ou d'une situation défavorable du local (pièce en position centrale), et que
l'enduit présente de ce fait au moment de la vérification une dureté inférieure à celle prescrite sans être
pour autant de qualité défectueuse ni dépasser le taux de 5 % qui conduirait à différer sa mise en
peinture.
Il n'est pas possible de fixer de corrélation précise entre les divers taux d'humidité et la dureté mais
l'expérience montre qu'un enduit âgé de plus de 10 jours qui présente une dureté de 20 Shore C à un taux
d'humidité supérieur à 10 % (au besoin obtenu par réhumidification) a de fortes chances de présenter à
l'état sec une dureté satisfaisante.
En cas de doute, par exemple s'il est constaté un délai de séchage anormalement long susceptible d'avoir
affecté les caractéristiques de l'enduit, il y a lieu de s'assurer, après avoir si nécessaire remédié dans la
mesure du possible au défaut de ventilation des locaux (ouverture des fenêtres par exemple) que dans le
court délai normalement suffisant pour abaisser ce taux de 5 à 1 % l'enduit atteint bien la dureté requise.
Les résultats des mesures pouvant être influencés par la forme de l'appareil utilisé et notamment par la
surface de celui-ci en contact avec l'enduit lors de la mesure, il est précisé que les performances ci-contre

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ont été définies à partir de mesures effectuées à l'aide du duromètre ZWICK Shore C n° 3102 possédant
une embase circulaire de 1,8 cm de diamètre.

5.5.2.2 enduit en plâtre THD


La dureté moyenne de l'enduit telle que définie ci-dessus en 5.5.1 doit être supérieure à 80 Shore C.
La dureté locale de l'enduit doit être en toutes zones supérieure à 75 Shore C .
5.5.2.3 enduit en plâtre projeté
La dureté moyenne de l'enduit telle que définie ci-dessus en 5.5.1 doit être supérieure à 65 Shore C.
La dureté locale de l'enduit doit être en toutes zones supérieure à 60 Shore C .

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