Electro Technique
Electro Technique
Electro Technique
OFPPT
Office de la Formation Professionnelle et de la
Promotion du Travail
DIRECTION RECHERCHE ET INGNIERIE DE FORMATION
RSUM THORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
MODULE N : LELECTROTECHNIQUE
SPCIALIT : DIAGNOSTIC ET
LECTRONIQUE
EMBARQUE
OFPPT/DRIF
DIT : SEPTEMBRE 2017
OFPPT/DRIF
Document labor par :
Rvision linguistique
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Validation
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Rsum de Thorie LELECTROTECHNIQUE
SOMMAIRE
Les modules Page
Sommaire 2
Prsentation du module 3
Rsum thorique 5
Bases de l'lectrotechnique 6
Tension lectrique 8
Courant lectrique 9
Rsistance lectrique 12
Loi d'Ohm 16
Puissance, travail, rendement 18
Couplage des rsistances 18
Mesures dans un circuit lectrique 20
Effets du courant lectrique 36
Protection contre les dangers du courant lectrique 38
Production de la tension lectrique 42
Tension et courant alternatif 48
Production de tension et de courant triphass 48
Le magntisme 50
Auto-induction ou self-induction 53
Condensateur 56
Electrochimie 57
Composants lectroniques 59
Application de l'lectrotechnique 83
Schmas de circuits 83
Avertisseurs 91
Relais 102
clairage du vhicule 106
Alimentation lectrique et rseau de bord 125
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 2
Rsum de Thorie LELECTROTECHNIQUE
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 3
Rsum de Thorie LELECTROTECHNIQUE
PRSENTATION DU MODULE
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 4
Module :
LELECTROTECHNIQUE
RESUME THEORIQUE
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 5
A. PARTIE THEORIQUE
1 Bases de l'lectrotechnique
L'lectricit est une forme d'nergie. Par rapport d'autres formes d'nergie, comme
l'nergie thermique, lumineuse, mcanique ou chimique, l'lectricit prsente les
avantages suivants :
De grandes quantits d'nergie peuvent tre transportes sur de longues distances
dans des lieux isols par l'intermdiaire des lignes haute tension.
Elle est facilement convertible en d'autres formes d'nergie comme: l'nergie
thermique dans des systmes de prchauffage, la lumire dans les lampes
dcharge, l'nergie mcanique dans les moteurs lectriques et l'nergie chimique
pour la recharge de batteries de dmarrage.
La transformation de l'nergie lectrique en d'autres formes d'nergie est
importante pour lutter contre la pollution de l'environnement.
Le modle atomique de Bohr (Ill 1) constitue la base de la comprhension des
phnomnes lectriques. L'atome est la plus petite partie d'un lment chimiquement
indivisible.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 6
chargs ngativement s'quilibrent avec les forces d'attraction des protons chargs
positivement.
Les particules possdant des charges lectriques de signes diffrents s'attirent et celles
possdant ' des charges de mme signe se repoussent.
Si le noyau d'un atome possde autant de protons que d'lectrons, l'atome est
lectriquement neutre : il n'a pas de charge.
Les procds lectriques sont bass sur l'existence et le mouvement des lectrons
libres. L'lectricit n'est pas cre car elle est prsente dans toutes les matires.
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1.1 Tension lectrique
Il y a une tension lectrique entre deux bornes d'un gnrateur (p. ex. d'une batterie)
lorsqu'on trouve une diffrence dans le nombre d'lectrons prsents. La valeur de la
tension lectrique dpend de l'importance de la diffrence du nombre d'lectrons. Une
tension lectrique est provoque par une rupture d'quilibre dans la source de tension
(Ill. 1).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 8
L'unit de la tension U est le volt (V).
1.2 Courant lectrique
Il faut la prsence d'une tension lectrique pour qu'un courant lectrique circule.
Le courant lectrique rsulte du dplacement ordonn des lectrons libres.
Circuit de courant lectrique (Ill. 3). Le courant lectrique ne peut circuler que dans
un circuit lectrique ferm. Un circuit lectrique est compos au mimi-num d'un
gnrateur de tension, d'un rcepteur et des conducteurs (cblage). Le circuit lectrique
peut tre ferm ou interrompu au moyen d'interrupteurs. Dans les schmas lectriques,
les interrupteurs sont gnralement reprsents en position ouverte.
Fusibles (Ill. 4). Ils sont raccords au circuit lectrique. Les fusibles des conducteurs
protgent les conducteurs du circuit contre la surcharge et les courts-circuits. Les
fusibles de protection des appareils protgent ceux-ci individuellement des
dommages (p. ex. appareils de commande, radios).
Conducteurs des lectrons (Ill. 5). Ce sont tous des conducteurs lectriques
constitus de matires mtalliques. Les atomes mtalliques peuvent librer des
lectrons hors de leurs orbites. Ces lectrons libres se dplacent facilement entre les
atomes mtalliques qui sont bien ancrs la grille mtallique. En appliquant une
tension, si le circuit lectrique est ferm, tous les lectrons libres du conducteur et du
rcepteur sont forcs d'effectuer en mme temps un mouvement ordonn. Le courant
lectrique circule.
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Illustration 5 : Mouvement ordonn des lectrons libres
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 10
Illustration 2 : Batterie comme "pompe" lectrons
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 11
Illustration 3 : Courant continu
2
Courant alternatif (AC ), signe ~). Il circule dans un circuit, o la tension et la
rsistance sont constantes, lorsque les lectrons libres adoptent un mouvement de va-
et-vient rgulier dans le conducteur (Ill 4).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 12
En lectrotechnique, on indique souvent la conductivit lectrique x2 la place de la
rsistivit lectrique . Elle est la valeur inverse de la rsistivit lectrique spcifique.
X = 1/ m
Unit :
. mm 2
Rsistance et temprature
La rsistance d'une matire conductrice dpend galement de sa temprature. Selon sa
composition, la valeur de la rsistance peut aussi bien augmenter (conducteur froid) que
diminuer (conducteur chaud).
Conducteurs froids. Ils sont meilleurs conducteurs de courant l'tat froid qu'a chaud,
c'est--dire que leur rsistance augmente lorsque la temprature augmente. Ces matriaux
sont appels rsistances PTC car ils ont un coefficient de temprature positif (PTC)3) (Ill.
Conducteurs chauds. Ils sont meilleurs conducteurs du courant l'tat chaud qu' froid.
Ces matriaux sont appels rsistances NTC car ils ont un coefficient de temprature
ngatif (NTC)4) (Ill. 1). Le charbon, certains alliages de mtaux et la plupart des se-
miconducteurs sont des conducteurs chauds.
La diminution de la rsistance des conducteurs chauds est due la facult des lectrons
de rompre leur liaison avec les atomes ou les molcules. Il y a davantage d'lectrons
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 13
libres disponibles pour le flux du courant. Dans ce cas, la conductivit du matriau
augmente, c'est--dire que le flux des lectrons est de moins en moins frein.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 14
Le curseur permet d'obtenir une tension de sortie U 2 rglable en continu entre 0 et la
tension d'alimentation U
Illustration 2 : Potentiomtre
Le rapport entre la tension totale U et la tension partielle U2 est gal au rapport entre la
rsistance totale (R1 + R2) et la rsistance partielle R2
En technique automobile, les potentiomtres sont souvent utiliss pour mesurer l'angle
de rotation de certains lments mcaniques (comme p. ex. l'acclrateur lectronique,
le potentiomtre de papillon, etc.). Cette mesure cle l'angle de rotation du curseur est
convertie en une tension lectrique qui sera transmise une centrale de commande.
1.3.3 Comportement lectrique des matriaux
En fonction de leur comportement lectrique, on peut subdiviser les matriaux
en matriaux conducteurs (p. ex. le cuivre, l'aluminium);
Matriaux isolants (p. ex. les matires synthtiques, la porcelaine);
Matriaux semi-conducteurs (p. ex. te silicium, le slnium).
Corps conducteurs mtalliques. Ils conduisent trs bien le courant lectrique car ils
disposent de nombreux lectrons libres. Ils n'opposent qu'une faible rsistance au flux
du courant lectrique.
Corps isolants. Ce sont des matriaux qui ne conduisent pratiquement pas le courant
lectrique. Ils opposent une trs grande rsistance au flux du courant lectrique, c'est--
dire que leur conductivit lectrique est proche de O. Les donnes qui caractrisent les
proprits d'isolement d'un matriau sont :
La rsistance interne (rsistance d'isolement) ;
La rsistance disruptive.
Corps semi-conducteurs. Ils possdent une conductivit nettement infrieure celle
des corps conducteurs mais nettement suprieure celle des isolants. A basse
temprature, ils se comportent comme des isolants. A des tempratures suprieures la
temprature ambiante, leur rsistance diminue fortement.
QUESTIONS DE RVISION
1) Quels sont les symboles et les units de la tension,
2) Du courant et de la densit de courant lectrique ?
3) Qu'entend-on par tension lectrique ?
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 15
4) Quelle est la diffrence entre le courant continu et le courant alternatif ?
5) A quoi servent les fusibles ?
6) Qu'est-ce que la densit du courant lectrique ?
7) Quelles sont les consquences d'une densit trop leve du courant dans un
conducteur ?
8) Comment dfinit-on la rsistivit spcifique ?
9) Comment varie la rsistance des conducteurs froids lorsque la temprature
augmente ?
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 16
Illustration 2 : I en fonction de U
Tableau 2. En appliquant aux bornes des rsistances variables R 1 et R2 une tension
constante de U1 = 5 V et U2 = 10 V, on obtient alors diffrentes valeurs de courant I1 et
I2.
Tableau :courant en fonction de la rsistance
Tension R en Ohm 0 2 4 6 8 10
U1 = 5 v I1 en A Court- 2.5 1.25 0.85 0.675 0.5
circuit
U2 = 10 I2 en A Court- 5 2.5 1.66 1.35 1.0
Ohm circuit
Si l'on rapporte les valeurs I1 et I2 en fonction de la rsistance R. on obtient deux
hyperboles (Ill. 3). Sur le diagramme, il apparat que :
tension U constante, plus la rsistance R augmente, plus le courant I
diminue ;
Le courant I est inversement proportionnel la rsistance R (I ~ 1/R).
Illustration 3 : I en fonction de R
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 17
1.5 Puissance, travail, rendement
Puissance lectrique du courant continu
La puissance lectrique Pest gale au produit de la tension U et du courant I.
P= U I L'unit de la puissance lectrique est le
watt (W).
1 watt est la puissance d'un courant de 1 A avec une tension de 1 V.
1 W = 1 V 1 A = 1 J/s = 1 Nm/S
Travail lectrique du courant continu
Le travail lectrique W est gal au produit de la puissance lectrique Pet du temps t
durant lequel la puissance Pa t fournie.
W=Pt L'unit du travail lectrique W est le
W= U I t watt-seconde (Ws).
1 watt-seconde est le travail fourni par une puissance de 1W pendant une dure de
1s.
3 600 000 Ws correspondent 1 kWh.
1 Ws = 1\/ 1A 1s = 1 J = 1 Nm
Rendement
Le rendement est gal au rapport entre la puissance utile Pu et la puissance absorbe
Pa
= Pu / Pa Pperdue = Pa - Pu
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La puissance absorbe Pa est toujours suprieure la puissance utile P u. Le rendement
est toujours infrieur 1 ou 100%. Ceci est d la perte de puissance Pperdue qui
apparat lors de chaque transformation d'nergie.
Le couplage en srie est soumis des lois prcises : Le mme courant traverse
simultanment toutes les rsistances.
I = I1 = I2 = I3 =
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 19
U = U1 + U2 + U3 +
U 1 : U 2 : U 3 = R1 : R 2 : R 3
R = R 1 + R 2 + R 3 +
Gnralement, tous les consommateurs d'un vhicule automobile (p. ex. les lampes
d'clairage) sont branchs en parallle sur la batterie.
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Illustration 1 : Couplage mixte de rsistances
Les lois applicables au couplage mixte sont les mmes que celles du couplage en srie
ou en parallle.
Pour calculer la rsistance totale du couplage, il faut le simplifier en procdant par
tapes. Les rsistances couples en parallle ou en srie doivent ainsi tre converties
en rsistances dites quivalentes.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 21
Illustration 3 : Mesure de l'intensit du courant
Mesure directe avec un ohmmtre. Pour effectuer la mesure directe d'une rsistance,
on doit dconnecter le composant mesurer de la source d'alimentation et brancher
l'ohmmtre en parallle la rsistance (Ill. 4). Le non-respect de cette prescription
peut dtruire l'appareil de mesure.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 22
Illustration 5 : Mesure directe d'une rsistance (couple en parallle)
La mesure directe des rsistances de faible valeur est trs imprcise car la rsistance
interne de l'appareil (coupl en parallle) fausse les mesures.
Mesure indirecte. Cette mesure est effectue par des mesures de la tension et de
l'intensit. Ces deux mesures sont utilises pour calculer la valeur et la rsistance selon
la loi d'Ohm. Deux possibilits permettent de calculer de manire indirecte la valeur de
la rsistance de la tension et de lintensit : le couplage en cart de tension (Ill. 1, p. 510)
et le couplage en cart de courant (Ill. 2, p. 510).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 23
Dans le cas du couplage en cart de courant (Ill. 2), le voltmtre mesure la tension
effective applique la rsistance. L'ampremtre indique toutefois une intensit I trop
leve par rapport au courant I iV. Pour le calcul de la rsistance selon la loi d'Ohm, on
obtient ainsi une valeur trop faible.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 24
Illustration 3 : Affichage de valeurs analogiques
Lobservation de la dviation de l'aiguille convertit la position analogique de celle-ci
en valeur numrique, c'est--dire en reprsentation digitale. Il en rsulte une
conversion mentale analogique-digitale.
Les instruments de mesure aiguilles ainsi que l'oscilloscope sont des instruments de
mesure analogiques.
Symboles des instruments de mesure
Le cadran des appareils de mesure analogiques ne comporte pas seulement l'chelle
des grandeurs mesurer mais galement des informations sur l'appareil (p. ex. mode
de fonctionnement, prcision, symboles de type de courant, position dans laquelle il
est utilis, tension d'essai). Ces informations supplmentaires sont reprsentes par des
symboles et des chiffres (tableau 1).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 25
0.1 0.2 0.5 1 1.5 2.5 5
Les nombres indiquent la limite maximale des erreurs. La classe de prcision 1,5
signifie que l'erreur peut atteindre 1,5 % de la valeur maximale du champ de mesure
(valeur maximale de l'chelle). R ex. avec un appareil de classe 1,5 pour une mesure
de 100 V sur une chelle de 100 V, l'erreur maximale d'affichage sera de 1,5 V. Pour
une mesure de 10 V, la tension mesure peut se situer entre 8,5 et 11,5 V.
Dans un champ de mesure de 100 V et une tension relle de 100 V, l'appareil d'une classe de
prcision de 1,5 peut alors indiquer une valeur se situant entre 98,5 et 101,5 V.
Le pourcentage d'erreur absolue pour une tension mesure de 10 V 15 % devient donc 100
V 1,5 %.
Pour limiter le plus possible les erreurs de mesure, il faut choisir l'chelle de mesure
des multimtres de faon ce que l'aiguille se situe au tiers suprieur de la plage de
mesure du cadran.
En effectuant la mme mesure avec une classe de prcision de 0,2, on obtiendrait
respectivement des valeurs quivalentes de 9,8 10,2 V pour une chelle de mesure de 10 V
et de 99,8 100,2 V pour une chelle de mesure de 100 V. En pourcentage, les erreurs
absolues seront alors respectivement de 2 % et 0,2 %.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 26
pareil de mesure analogique ou un appareil digital avec un affichage analogique linaire
incorpor (bar-regraphe).
L'affichage analogique incorpor (Ill. 1) apparat dans l'affichage sous forme de traits
noirs dont le nombre varie proportionnellement la valeur numrique. Dans ce cas,
plus de 25 mesures par seconde peuvent tre saisies et affiches en mme temps. La
visualisation donne l'impression d'un processus de mesure continu.
Ecarts de mesure. La prcision des appareils affichage digital est souvent trompeuse du
fait de leur affichage numrique. Cette prcision n'existe pas. Pour obtenir les carts
admissibles, il faut se rfrer la description de l'appareil de mesure digital mentionne par
le fabricant. Cette valeur est donne en pourcentage par rapport la valeur mesure (p. ex.
0,5 % de 19,99 V). En outre, le dernier chiffre affich peut varier de 1 digit (digit signifie
chiffre).
Rsolution et nombre de chiffres. Les appareils digitaux les plus simples ont une fentre
d'affichage pouvant contenir 3,5 positions, ce qui veut dire que le premier chiffre inscrit ne
peut tre que le chiffre 1 ; les plus performants peuvent afficher jusqu' 6,5 positions.
Selon le type d'appareils, la premire position de l'affichage est seulement prvue pour
certains chiffres (p. ex. de 0 1 ou de 0 3) ; ainsi, dans les deux cas, l'affichage des nombres
est au maximum : 1999 ou 3999.
Gnralement, lchelle de mesure change automatiquement aussitt que ces valeurs
dpasses.
1.7 .3 Multimtres
Multimtres analogiques (Ill. 1)
Ils sont non seulement employs pour mesurer les tensions mais aussi pour les
courants continus et alternatifs. Les valeurs des rsistances peuvent tre dtermines
uniquement par une mesure indirecte par l'intermdiaire d'une tension et d'un courant,
c'est pourquoi il est indispensable que l'appareil soit quip d'une batterie pour son
alimentation.
C'est le courant I traversant la rsistance R qui est mesur selon la loi d'Ohm 1 ~ 1/R.
Laffichage de la valeur de la rsistance est effectu selon cette loi, d'o une plage de
mesure du cadran non linaire. Pour une mesure de rsistance infinie, l'aiguille ne
dvie pas. Par contre, une valeur de rsistance nulle provoque une dviation maximale
de l'aiguille.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 27
Illustration 1 : Multimtre analogique
L'chelle de mesure peut tre tendue avec un facteur de 1000, donnant ainsi la
possibilit de mesurer des rsistances en , k et M.
Pour mesurer une valeur inconnue, il est conseill de choisir d'abord la plus grande
chelle de mesure afin de pouvoir ensuite rgler le commutateur sur l'chelle
approprie de faon ce que l'affichage se situe au tiers suprieur de l'chelle
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 28
Illustration 2 : Multimtre digital
Le commutateur central permet de choisir les plages de mesure et les fonctions (p. ex.
test des diodes). Dans les appareils de qualit suprieure, la commutation des chelles
de mesure est souvent automatique.
Des fusibles lectroniques protgent les appareils en cas de surcharge. De plus, des
valeurs mesures peuvent ventuellement tre mmorises. Grce une interface
approprie, il est aussi possible de transfrer des donnes sur un ordinateur afin de
pouvoir les traiter et les utiliser ultrieurement.
1.7.4 Oscilloscope
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 29
Construction et fonctionnement
Un oscilloscope tube cathodique est compos principalement de quatre groupes (Ill.
1) :
Un tube image faisceau dlectrons ;
Un amplificateur vertical (amplificateur Y ; Y1 Y2) ;
Un gnrateur de base de temps avec dispositif de synchronisation
(amplificateur X ; X1 X2) ;
Une alimentation sur secteur.
Le faisceau d'lectrons peut tre orient aussi bien verticalement (Ill. 2) par les plaques
Y1 Y2 qu'horizontalement (Ill. 3) par les plaques X 1 X2 provoquant ainsi un balayage de
l'cran.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 30
Illustration 2 : Balayage vertical Y1 Y2
Lorsqu'on applique une tension continue aux bornes de balayage horizontal X 1 X2, le
point lumineux se dplace vers la gauche ou vers la droite de l'cran, selon la polarit
de la tension d'alimentation. Il reste immobile aussi longtemps qu'il n'y a pas de
changement de tension. En appliquant une tension alternative la place de la tension
continue (p. ex. en dents de scie), on cre alors un trait horizontal (Ill 3).
Dclenchement. Pour obtenir une image stable sur l'cran, le balayage doit toujours
commencer un moment prcis. Le signal de dclenchement est donn par une valeur
fixe de la tension mesurer. Le dclenchement du balayage est provoqu par une im-
pulsion de dclenchement. La base de temps gnre une tension en dents de scie, c'est-
-dire que le faisceau d'lectrons effectue un aller et retour pendant une priode de
temps travers l'cran. L'impulsion de dclenchement peut tre cre par le gnrateur
de base de temps (interne) ou alimente par une tension d'impulsion externe.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 31
Utilisation d'un oscilloscope
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 32
Effectuer des mesures avec un oscilloscope
Pour effectuer des mesures avec un oscilloscope, il faut respecter les points suivants :
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 33
QUESTIONS DE REVISION
1) Qu'entend-on par mesure indirecte de la rsistance
2) Comment l'ampremtre est-il raccord dans un circuit lectrique ?
3) Nommez les appareils de mesure affichage analogique ?
4) De quoi faut-il tenir compte lors de la mesure d'une tension alternative
avec un appareil cadre mobile ?
5) Que signifie classe de prcision 1,5 ?
6) Quels inconvnients prsentent les appareils affichage numrique
lorsque les mesures sont instables ?
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 34
7) Quelle rgle faut-il respecter en utilisant les multimtres analogiques ?
8) Comment nomme-t-on la tension applique au balayage vertical et
horizontal ?
9) Qu'entend-on par dclenchement ?
10)Dcrivez le mouvement du faisceau d'lectrons sur l'cran si seule la base
de temps est active.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 35
Illustration 2 : Pont de Wheatstone
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 36
1.8 Effets du courant lectrique
Effet thermique
Lorsqu'un courant lectrique circule dans un conducteur mtallique, les lectrons se dplacent
entre chaque atome. L'nergie dgage par le mouvement des lectrons est transmise aux
atomes. Ceux-ci commencent osciller leur tour et produisent de la chaleur (Ill. 1). La
mesure de "l'oscillation thermique" est la temprature du conducteur
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 37
Effet chimique
Les liquides capables de conduire le courant sont appels lectrolytes. Les lectrolytes
sont dcomposs en ions par le passage du courant continu. Ce phnomne est appel
lectrolyse.
Les lectrolytes sont les acides, les bases et les oxydes de mtaux en solution dans
l'eau ou en fusion. Les ions se forment aux lectrodes (ples) et s'y fixent. Ce genre
d'effet provoqu par le courant lectrique est utilis, p. ex., pour dposer une fine
couche de cuivre sur un autre mtal (Ill. 3). Ce procd est appel galvanisation.
Effet magntique
Un champ magntique se forme autour de tout conducteur travers par un courant
lectrique.
Un conducteur travers par un courant lectrique peut faire dvier une aiguille aimante de
sa direction nord-sud : cela signifie qu'une force magntique apparat (Ill. 4). La direction de
cette force dpend de la direction du courant dans le conducteur. Ce phnomne
lectromagntique est utilis, entre autres, dans les moteurs lectriques.
Le courant lectrique peut traverser un corps humain si celui-ci entre en contact avec une
source de tension. Le courant "lectrocute": on subit une "dcharge lectrique". L'effet
physiologique du courant est utilis, entre autres, dans les dispositifs d'intimidation pour
certains animaux (fouines).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 38
1.9 Protection contre les dangers du courant lectrique
Le courant lectrique peut tre mortel pour les tres humains et les animaux.
Le passage d'un courant lectrique d'une intensit suprieure 50 mA travers un
corps humain peut dj tre mortel. Des tensions alternatives de plus de 50 V peuvent
galement tre mortelles.
Dfauts possibles (Ill. 1). Dans une installation lectrique, des dfauts peuvent survenir
au niveau de la carcasse, du circuit (court-circuit), du commutateur ou de la mise
terre.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 39
ILL. 2: Contact direct ILL. 3: Contact indirect
Pour assurer la protection contre le contact indirect, les appareils doivent tre
suffisamment protgs contre d'ventuelles fuites de tension.
Mesures de protection indpendantes du rseau L'appareil n'est pas dconnect en
cas de dfaut ; les mesures de protection agissent sans conducteur de protection. Parmi
les mesures de prcaution indpendantes du rseau figurent l'isolation de protection, la
protection de basse tension et la protection par sparation.
Isolation de protection (Ill. 4). Toute partie d'un appareil lectrique qui peut, en cas de
dfaut, entrer en contact avec la terre est entoure, en plus de son isolation de base,
d'une enveloppe isolante ou spare de ses parties conductrices par des pices isolantes.
Protection de basse tension (Ill. 5). Les basses tensions sont des tensions alternatives
allant jusqu' 50 V. Les protections doivent tre intgres dans les transformateurs ou
dans les convertisseurs rotatifs de manire ce que le ct basse tension ne soit pas en
contact avec le rseau d'alimentation.
Protection par sparation (Ill. 6). Un transformateur est branch entre le rseau et le
rcepteur. Le ct sorti n'a aucune liaison avec la terre, c'est--dire qu'en cas de dfaut,
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 40
il n'y a pas de tension entre l'appareil et la terre. Le transformateur a souvent un rap-
port de transformation de 1 : 1, c'est--dire qu'il ne change pas de valeur.
Pour les appareils lectriques mobiles, dont l'alimentation dpend des prises du rseau,
la protection du conducteur PE doit correspondre au contact de protection de la fiche,
respectivement la prise de courant du rseau (Ill. 2).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 41
Illustration 2 : Prise de courant mobile avec mise terre
Disjoncteur de protection courant de dfaut FI (Ill. 3). En cas de dfaut, il doit
couper tous les ples du rcepteur aprs 0,2 secondes. Tous les conducteurs (p. ex. L1,
N) qui transportent le courant du rseau l'appareil protger sont connects un
transformateur de courant diffrentiel. Le conducteur de protection PE n'est pas
connect au transformateur.
Aussi longtemps qu'il n'y a pas de dfaut dans le circuit, le courant dans la phase (IL)
est gal au courant de retour dans le fil neutre (I N) cest--dire que les champs
magntiques de la bobine dans le transformateur de courant diffrentiel annulent
rciproquement leurs effets.
QUESTIONS DE REVISION
1) Quelles relations la loi d'Ohm dcrit-elle dans un circuit lectrique ?
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 42
2) De quelles valeurs dpend la puissance lectrique ?
3) De quelles valeurs dpend le travail lectrique ?
4) Quelles units utilise-t-on pour le travail lectrique ?
5) Qu'entend-on par rendement ?
6) Pourquoi le rendement est-il toujours < 1 ?
7) Comment se comportent les tensions et les courants dans un couplage en srie ?
8) Quel est le rapport entre la rsistance totale et les rsistances partielles dans un
couplage parallle ?
9) Quels sont les effets provoqus par le courant lectrique ?
10) Quelles sortes de dfauts peuvent survenir dans les installations lectriques ?
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 43
Du changement priodique de l'intensit du courant (p. ex. dans l'enroulement
primaire d'un transformateur).
Transformateurs
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 44
Illustration 4 : Transformateur Dans un transformateur:
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 45
Illustration 2 : Pile sche
Les lments galvaniques dont le procd lectrochimique peut tre invers par le
passage d'un courant lectrique sont appels accumulateurs.
Production de tension par la chaleur
Elment thermique (Ill. 3). Lorsque deux fils de composition mtallique diffrente sont
relis l'un l'autre et que leur point de contact est chauff, il se produit une tension continue
aux deux extrmits libres. La valeur de cette tension dpend de la matire dont sont
constitus les fils mtalliques et de la temprature de chauffage. Un voltmtre gradu en C
reli ces extrmits peut indiquer la temprature. Ces lments thermiques sont utiliss
comme commande de certains appareils (p. ex. ventilateurs lectriques).
Photopile (Ill. 4). Elle est gnralement constitue d'une plaque mtallique de base sur
laquelle est applique une couche semi-conductrice (p. ex. du slnium) associe un
anneau de contact. Lorsque la couche semi-conductrice est expose la lumire, il se
cre une tension continue entre l'anneau de contact et la plaque de base. Les photopiles
sont utilises p. ex. pour les interrupteurs crpusculaires.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 46
Illustration 4 : Photopile
Production de tension par dformation d'un cristal Elment pizo-lectrique (Ill.
5). Il est compos d'un cristal (p. ex. bioxyde de silicium). En cas de changement de
pression, il rsulte une tension alternative qui est capte par le support conducteur. Les
sources de tension pizo-lectrique sont utilises comme capteurs de pression lors de
processus alternant rapidement (p. ex. les dtecteurs de cliquetis d'un moteur
combustion).
Les sources de tension sont couples en srie pour obtenir une plus grande tension
d'alimentation,
Dans un couplage en srie de sources de tension, le ple positif d'une batterie est
connect avec le ple ngatif de la batterie suivante et ainsi de suite.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 47
Illustration 1 : Couplage en srie de sources de tension
Couplage en parallle (Ill. 2). La mme loi que celle du couplage en parallle des
rsistances est applicable. Les intensits et les capacits s'additionnent. Il est seulement
possible de coupler en parallle des sources de mme tension nominale.
On effectue des couplages en parallle pour pouvoir disposer d'un plus grand courant.
Dans un couplage en parallle de sources de tension, tous les ples, positifs et ngatifs,
doivent tre connects ensemble.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 48
1 .11 Tension et courant alternatif
Dans les rseaux lectriques, on utilise principalement des tensions sinusodales qui
sont facilement produites par les gnrateurs. Leur tension peut, en outre, tre
modifie l'aide de transformateurs et elles peuvent tre transportes sur de longues
distances.
Une tension sinusodale est induite en plaant une spire d'un matriau conducteur en
rotation uniforme dans un champ magntique. Elle change priodiquement d'amplitude
et de sens (Ill. 3).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 49
Illustration 1 : Alternateur triphas
Des trois courbes de courant reprsentes (Ill. 2), il apparat qu'au point 1 (position
du rotor 90) le courant I1, qui circule dans la bobine U1 - U2, a atteint sa valeur
maximale. Le courant I2 dans la bobine V1 V2 et le courant I3 dans la bobine W1 - W2
est moiti moins important que le courant I1. Le sens des courants 12 et 13 est contraire
celui du courant I1.
La somme des courants I1, I2, I3 est nulle chaque instant.
Ceci est valable dans toutes les positions du rotor (Ill. 2).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 50
Couplage en triangle (Ill. 4). Si on relie les extrmits deux par deux (p. ex. U1 avec
W2, W1 avec V2, V1 avec U2), on obtient un couplage en triangle. Les points de connexion
sont relis aux conducteurs extrieurs L1, L2, L3 du rseau.
1.13 Le magntisme
1.13.1 Magntisme permanent
Les aimants attirent les particules de fer, de nickel et de cobalt. Les plus grandes forces
d'attraction d'un aimant sont situes ses ples. Chaque aimanta un ple nord et un
ple sud.
Deux ples de noms contraires s'attirent, deux ples de mmes noms se repoussent.
Si l'on pose une barre aimante de faon ce qu'elle puisse s'orienter librement, elle
prendra la direction gographique nord-sud Le ple qui s'oriente vers le nord porte le
nom de ple nord, le ct oppos tant le ple sud_ Un champ magntique entoure
l'aimant. Les lignes de force sont des courbes imaginaires qui indiquent la direction de
la force magntique. Elles constituent toujours des circuits ferms et se dirigent du
ple nord au ple sud l'extrieur de l'aimant et du ple sud au ple nord l'intrieur
de celui-ci (Ill. 5).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 51
1.13.2 L'lectromagntisme
Tout conducteur travers par un courant lectrique est entour d'un champ magntique
dont les lignes de force sont circulaires.
Il est possible de dterminer la direction des lignes de force par la "rgle de la vis". En
prenant une vis avec un pas droite qui se visse dans le conducteur dans la direction
du courant, la direction de vissage correspond la direction des lignes de force (i11.
1).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 52
Illustration 3 : Conducteurs parcourus par le courant
Les conducteurs parcourus par des courants de mme sens s'attirent et ceux parcourus
par des courants de sens contraire se repoussent.
Spire parcourue par un courant lectrique dans un champ magntique. Une spire
mobile parcourue par un courant lectrique, dispose dans un champ magntique fixe, se
dplace jusqu' ce que son propre champ ait la mme direction que le champ fixe. On
obtient une rotation permanente en ajoutant un inverseur (collecteur) la bobine mobile
qui change rgulirement la direction du courant avant que la position finale ne soit
atteinte par la spire (Ill. 4).
Une force est exerce sur un conducteur parcouru par un courant lectrique plac dans
un champ magntique. Cette force tente de dplacer ledit conducteur de son tat de
repos.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 53
Le fer dans un champ magntique. Le parcours des lignes de force dans un champ
ferm est appel circuit magntique. Il est comparable au circuit du courant lectrique.
Le passage des lignes de force dans l'air (p. ex. entre le rotor et le stator d'un alternateur,
respectivement d'un moteur lectrique) est soumis une grande rsistance. Pour la
rduire, on diminue le plus possible l'espace entre es lments o l'on dispose, au centre
d'une bobine, un noyau de fer doux.
Les aimants lmentaires du fer s'orientent de faon ce que leur activit s'ajoute
celle du champ de la bobine.
Exprience 1 (Ill. 1). Une bobine avec un noyau de fer (N = 1200 spires) et une
rsistance variable sont respectivement couples en srie avec une ampoule de 1,5 V/3
W. Une tension de 6 V leur est applique. La rsistance est rgle de faon ce que les
deux ampoules brillent avec la mme intensit.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 54
Exprience 2 (Ill. 2). Une bobine avec un noyau de fer (N= 1200 spires) et une lampe
au non d'une tension d'allumage d'environ 150 V sont couples en parallle une
source de tension de 6 V
Cette tension induite (tension d'auto-induction) est applique dans le mme sens que la
tension d'alimentation. Elle maintient encore, pendant un court instant, le passage d'un
courant dans la bobine, empchant ainsi la suppression brutale du champ magntique
(Ill. 3).
La tension d'auto-induction est toujours oppose la variation du flux qui lui a donn
naissance.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 55
Illustration 3 : Variation des tensions et du flux magntique
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 56
Illustration 1 : Ractance inductive d'une bobine
1.15 Condensateur
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 57
Illustration 3 : Comportement d'un condensateur en charge et dcharge
1.16 Electrochimie
Circulation du courant dans les liquides
L'eau, chimiquement pure, n'est pas un conducteur de courant lectrique. Lorsqu'un
acide, une base ou un sel est ajout cette eau, elle devient un conducteur.
Les liquides conducteurs sont des lectrolytes.
Dans un lectrolyte (p. ex. H2SO4), une partie des molcules est dcompose en ses
lments de base 2H+ et SO4-. Ce processus s'appelle dissociation. Ces lments de
base, atomes et molcules, prsentent diffrentes charges lectriques ; ils sont appels
ions'). Lorsqu'une tension est applique un lectrolyte, les ions se mettent en
mouvement sous l'effet du champ lectrique (Ill. 4).
Electrolyse
Lorsqu'ils sont traverss par un courant continu, les lectrolytes se dcomposent en
leurs lments de base. Ce processus s'appelle lectrolyse.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 58
Les lments de base se dposent sur les bornes lectriques (lectrodes) et peuvent
former une liaison chimique avec celles-ci.
Galvanisation. Grce l'lectrolyse, on peut recouvrir diffrents matriaux d'une fine
couche de mtal, p. ex. afin de les protger contre la rouille ou de crer des surfaces
conductrices sur les matriaux synthtiques (plaques pour circuits imprims).
Lorsqu'une tension d'alimentation continue est applique dans le montage exprimental
(Ill. 1), les ions positifs de cuivre (Cu++) se dirigent vers l'lectrode ngative o ils se
dchargent. Le cuivre se dpose sur l'lectrode ngative (cathode) et la recouvre.
Illustration 1 : Galvanisation
Les ions ngatifs d'acide restants (SO 4--) se dirigent vers l'lectrode positive de cuivre
(anode) et y dposent leurs charges (lectrons). Il se forme alors une molcule de
sulfate de cuivre (CuSO4). Celle-ci peut son tour se dissocier. Ce processus se rpte
jusqu' dissolution complte de l'anode de cuivre. Pendant ce temps, le cuivre pur se
dpose au ple ngatif. Cette mthode est utilise pour fabriquer des mtaux non
ferreux de haute puret comme par exemple le cuivre lectrolytique pur 99,98%.
La mthode lectrolytique peut aussi tre utilise pour recouvrir les tles de carrosserie
d'une couche de zinc d'une paisseur dfinie.
Elments galvaniques
Ils sont composs de deux lectrodes mtalliques diffrentes et d'un lectrolyte. Dans
certains cas, une des lectrodes peut tre en charbon.
La tension lectrique est gnre par un processus lectrochimique qui se produit entre
les deux lectrodes.
La tension lectrique gnre dpend de la position des lectrodes dans le classement
des tensions lectrochimiques (Ill. 2) ainsi que du type et de la concentration
d'lectrolyte.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 59
Illustration 2 : Classement des tensions lectrochimiques
Les lments galvaniques sont subdiviss en lments primaires et en lments
secondaires.
Elments primaires. Les processus lectrochimiques qui ont lieu lors de la
transformation de l'nergie ne sont pas rversibles. Le ple ngatif, qui est toujours en
mtal le moins noble, est dtruit ; l'lectrolyte peut se desscher ou se disperser.
Elments secondaires. Dans ce cas, les processus lectrochimiques sont rversibles si
on procde une recharge avec du courant continu (p. ex. pour une batterie de
dmarrage). Lors de la recharge, l'nergie lectrique est emmagasine sous forme
d'nergie chimique et lors de la dcharge, l'nergie chimique est retransforme en
nergie lectrique.
Tous les lments lectrolytiques contiennent des matriaux nuisibles pour
l'environnement (p. ex. des acides, des bases, du plomb ou d'autres mtaux lourds). Ils
doivent donc tre limins de manire adquate et ne pas tre mlangs aux dchets
domestiques.
QUESTIONS DE RVISION
1) Quelle est l'interaction entre les ples de deux aimants ?
2) Quel est l'effet du noyau de fer a l'intrieur d'une bobine traverse par un courant
lectrique ?
3) Comment se comportent deux conducteurs lectriques lorsqu'ils sont traverss
par un courant lectrique de mme sens ou de sens oppos ?
4) Qu'est-ce qu'une auto-induction ?
5) Comment se comporte un condensateur sous une tension alternative dont la
frquence croit ?
6) Comment se droule le processus de galvanisation ?
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 60
Les composants lectroniques (p. ex les diodes, les transistors) sont fabriqus partir de
matriaux semi-conducteurs. Ces matriaux se comportent comme des isolants lectriques
lorsqu'ils sont soumis des tempratures proches du zro absolu (-273 C = 0 K), ce qui
signifie qu'ils possdent une grande rsistivit lectrique.
A temprature ambiante, la rsistivit des matriaux semi-conducteurs se situe entre celle des
conducteurs mtalliques et celle des isolants (Ill 1).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 61
L'adjonction contrle d'impurets (dopage) permet d'augmenter significativement la
conductivit du silicium pur. Selon la matire ajoute (p. ex. aux molcules de
silicium), on obtient des matriaux semiconducteurs de type N ou de type P (Ill. 2).
Illustration 1 : Jonction PN
Une barrire de potentiel apparat la jonction PN des semi-conducteurs.
1.17.1 Diodes
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 62
Ce sont des composants semi-conducteurs qui comprennent un conducteur de type P et
un autre de type N ; ceux-ci forment ensemble une jonction PN et possdent deux
raccordements.
Lorsque la diode est insre dans un circuit lectrique, on distingue en fonction de sa
polarisation, deux modes de fonctionnement : l'tat de conduction et l'tat de blocage
(Ill. 2).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 63
Illustration 4 : Courbe caractristique d'une diode
Redresseurs
Les diodes peuvent tre utilises pour redresser des tensions alternatives.
Redresseur une alternance (Ill. 5). Au moment o l'alternance positive apparat la
borne 1 du gnrateur, la diode est monte dans le sens de conduction, l'alternance
positive passe travers la diode. Lorsque l'alternance ngative apparat la borne 1 du
gnrateur, la diode est monte dans le sens de blocage ; l'alternance ngative est
supprime et la tension de sortie est nulle ce moment.
Redresseur double alternance (Ill. 1). Les diodes sont montes de faon ce que
l'alternance positive et l'alternance ngative soient utilises pour le redressement. Le
fonctionnement du redressement est illustr par le schma ci-dessous. (Ill. 1).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 64
Illustration 1 : Redresseur double alternance
La direction du courant dans le rcepteur R est la mme dans les deux cas. Les deux
alternances sont ainsi utilises pour le redressement. Le courant continu qui en rsulte
est plus rgulier que celui du redresseur une alternance (Ill. 1).
Diode Z
Les diodes Z (diodes Zener1)) sont gnralement utilises (donc montes) dans le sens
de blocage. Lors du passage de la zone de blocage vers la zone de claquage, leurs
courbes caractristiques prsentent un coude trs brusque. A ce point, le courant de
claquage (courant de Zener Iz) augmente fortement (Ill. 2).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 65
Illustration 2 : Courbes caractristiques des diodes Z
La diode Z de type V6 (Ill. 2) devient conductrice quand la tension de Zener U z
applique atteint une valeur de 8,0 V 8,1 V. Pour cette diode, le courant maximum I z
a une valeur d'environ 170 mA. S'il dpasse cette limite, la diode est surcharge
thermiquement et sera dtruite.
Chaque diode Zener a besoin d'une rsistance ballast couple en srie pour limiter le
courant.
Stabilisation de la tension (Ill. 3). Si la tension Zener n'est pas encore atteinte aux
bornes d'une diode Zener, la rsistance RZ, de la diode est alors significativement
suprieure la rsistance ballast R 1 couple en srie. La tension d'alimentation U 1 est
presque totalement applique aux bornes de la diode et donc aussi aux bornes de la
rsistance de charge (rcepteur)
Lorsque la tension d'alimentation U1 dpasse la tension Zener Uz, la rsistance Rz de la
diode Zener diminue fortement. Ainsi le courant Zener passe aussi par la rsistance R 1
si bien que la tension U aux bornes de la rsistance R1 augmente.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 66
1.17.2 Transistors
Ils sont constitus par un assemblage de trois couches semi-conductrices qui sont
toutes munies d'une connexion lectrique. L'assemblage des couches semiconductrices
du transistor peut tre compar des diodes de jonctions opposes. Selon la
disposition des couches semi-conductrices, on diffrencie les transistors PNP des
transistors NPN. Les couches semi-conductrices et leurs connexions sont appeles
metteur E, collecteur Cet base B (tableau 1).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 67
Transistor PNP comme commutateur (Ill. 2)
Etat de commutation "en fonction". Dans le cas d'un transistor PNP, la base est
polarise ngativement par rapport l'metteur (Ill. 2). Si une tension continue est
applique entre l'metteur E et la base B, un lger courant l a (courant de commande)
passe dans la base, ce qui fait passer le transistor de l'tat bloqu l'tat satur ; un fort
courant metteur-collecteur IC (courant de service) peut alors traverser le rcepteur
(lampe incandescence). Le courant de base IB est limit par une rsistance.
Etat de commutation "hors fonction". Lorsque le courant de base IB est interrompu,
le courant du collecteur IC est aussi coup, c'est--dire que le transistor bloque le
courant de travail. Le courant de collecteur est galement bloqu si la base est
polarise positivement (Ill. 2).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 68
Transistor comme amplificateur (Ill. 1)
La rsistance de charge RL et la rsistance du collecteur-metteur RCE forment un
diviseur de tension. Si l'on modifie la rsistance du transistor, le rapport des tensions
UL: UCE sera galement modifi.
L'augmentation de tension UBE provoque une diminution de la rsistance du transistor.
Un courant plus lev circule dans le diviseur de tension. La rpartition des tensions
dans le diviseur de tension se modifie. La tension UL augmente aux bornes de la rsis-
tance de charge RL.
Transistor effet de champ jonction (J-FET 1)) (Ill. 2). Il se compose d'un canal
conducteur "N" ou "P" reliant les deux connexions Drain (D) et Source (S). Le flux de
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 69
courant du canal Drain-Source est pilot par la connexion Gate (G) par la tension de
commande.
Fonctionnement. Dans les transistors effet de champ, les porteurs de charge se
dplacent l'aide d'un semi-conducteur entre les connexions Drain (D) et Source (S).
Illustration 3 : MOSFET
Les transistors effet de champ couche isolante (IG-FET) sont subdiviss en deux
groupes.
1. FET autoverrouillant (" enrichissement") : Dans les FET de type
enrichissement, aucun courant ne peut circuler entre le Drain et la Source tant qu'il n'y
a pas de tension applique sur Gate.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 70
2. FET autoconducteurs (" appauvrissement") : Dans les FET de type
appauvrissement, un courant peut circuler entre le Drain et la Source lorsqu'il n'y a pas
de tension applique sur Gate
Le tableau 1 montre un aperu des diffrents types de transistors effet de champ.
Par rapport aux transistors normaux (bipolaires), les transistors effet de champ
prsentent notamment des avantages au niveau du temps de dclenchement et de la
frquence limite (tableau 2).
Tableau 2 : Comparaison entre transistors habituels
(Bipolaires) et transistors unipolaires (FET)
Bipolaire FET
Rsistance d'entree Faible leve
Commande Courant, perte de charge Tension, sans charge
Temps d'encl 50 500 ns 10 600 ns
Temps de dcl 500 2000 ns 10 600 ns
Frquence limite 100 MHz Plusieurs GHz
Rs la surcharge Faible Bonne
Stabilisation thermique Ncessaire Pas ncessaire
Comme les transistors normaux, les transistors effet de champ peuvent tre utiliss
comme commutateurs et comme amplificateurs.
1.17.3 Thyristors
Le thyristor est un commutateur lectronique command avec une proprit de
redressement. Il est compos de quatre couches semi-conductrices couples en srie.
Trois de ces couches sont pourvues de bornes de raccordement (Ill. 1):
Lanode (A)
La cathode (C)
La gchette (G)
La gchette, galement appele porte ("gate" en anglais) est l'lectrode de commande.
Selon la disposition des couches du semi-conducteur, on distingue les thyristors
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 71
gchette Pet les thyristors gchette N. Le thyristor le plus utilis est de type PNPN
gchette R.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 72
Redressement (tension alternative en tension continue), p. ex. les grands
gnrateurs qui quipent les bus ;
Conversion (tension continue en tension alternative), p. ex. les convertisseurs ;
Rgulation de tension. La valeur de la tension peut tre commande ou rgle ;
Rgulateur du courant alternatif (p. ex. variateur de lumire). L'amplitude de la
tension peut tre rgle ;
Convertisseur de frquence. La frquence produite par la conversion du courant
continu en courant alternatif peut tre modifie. Ceci permet de rgler la vitesse
des moteurs courant alternatif ;
Dans l'lectronique de puissance. Certains thyristors supportent des tensions de
blocage de 50 V, d'autres jusqu' 8000 V et le passage de courants de 0,4 A 4
500 A.
1.17.4 Rsistances semi-conductrices
Ce sont des composants lectroniques avec deux bornes de raccordement qui, dans un
circuit lectrique, doivent tre sous tension.
Varistance (VDR)
Voltage Dependent Resistor
Ce sont des rsistances qui varient en fonction de la tension L'augmentation de tension
provoque une diminution brusque de leur rsistance, c'est--dire que le courant
augmente fortement dans la varistance. La courbe caractristique des varistances est
semblable celle d'une diode Zener. Par contre, dans la courbe de la varistance, la
direction du courant (polarisation) est indiffrente.
Les varistances (VDR) ont une grande rsistance basse tension et une faible
rsistance haute tension.
Utilisation. Elles sont utilises (p. ex. dans les circuits lectroniques) pour faire office de
protection contre les surtensions. Ces surtensions peuvent natre dans un bobinage o le
courant change trs rapidement et o il peut donc se crer par la suite des tensions d'auto-
induction trs leves.
Pour protger un composant lectronique, il faut coupler la VDR en parallle la
source de tension qui provoque ces surtensions (bobinage) (Ill. 1). En cas de
surtension, la varistance court-circuite le bobinage durant un bref instant
Les rsistances VDR sont aussi utilises pour stabiliser la tension. Elles occupent, dans
le circuit, la fonction d'une diode Zener.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 73
Conducteur chaud (NTC)
Negative Temperature Coefficient
Les rsistances NTC ont une grande rsistance basse temprature et une faible
rsistance temprature leve.
Utilisation. Elles sont utilises comme capteur de tempratures dans les systmes
ncessitant une mesure de temprature.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 74
Illustration 1 : Exemples d'utilisation de rsistances NTC
Les rsistances PTC ont une faible rsistance basse temprature et une grande
rsistance haute temprature
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 75
Illustration 2 : Comportements rsistance-temprature de diffrentes
rsistances PTC
Utilisation. Les applications des rsistances PTC sont les mmes que celles des
rsistances NTC. Par contre, il faut observer que, dans le schma du circuit, le
droulement du comportement de la rsistance et de la temprature est invers.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 76
Protection contre les surcharges (Ill. 3b). Une thermistance PTC est place dans le
circuit du rcepteur. La rsistance de la PTC augmente ds que sa temprature atteint une
certaine valeur. Le courant est ainsi limit une valeur dtermine (p. ex. pour rgulariser
le chauffage d'un rtroviseur extrieur).
1.17.5 Optolectronique
Photorsistance (LDR)
LightDependingResistor
Les photorsistances sont utilises comme dtecteurs de flammes dans les installations
de chauffage et dans les systmes d'alarme incendie, dans les interrupteurs
crpusculaires et les barrires photolectriques (p. ex. pour les installations de lavage
de voitures, pour capter le point d'allumage).
Plus l'intensit lumineuse capte par la photodiode est grande, plus sa rsistance
diminue. Le passage du courant dans la photodiode est alors possible et le relais K 1
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 77
s'enclenche. Les photodiodes sont insres dans un circuit dans le sens de non-
conduction (blocage) (Ill. 2).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 78
Utilisation. Les grands lments photovoltaques en silicium coupls en srie peuvent
tre utiliss pour exploiter l'nergie solaire (panneaux solaires). Ils ont un rendement
d'environ 20 %, c'est--dire qu'ils transforment 20 % de l'nergie lumineuse en nergie
lectrique. Dans les installations photovoltaques, ils fonctionnent comme des
gnrateurs de courant lectrique pour alimenter des parcomtres, des cabanes de
montagne, des metteurs et des satellites.
Lorsqu'elles sont alimentes par une tension, ces diodes transforment le courant
lectrique en lumire. En fonction du matriau de la diode, la couleur peut tre verte,
jaune, orange, rouge ou bleue. La tension de service se situe entre 1,5 et 3 V. En cas
d'utilisation avec d'autres tensions, il faut coupler la diode avec une rsistance de
protection, ceci afin de limiter le courant de service (Ill. 4).
Elles sont utilises dans les automobiles comme affichage alphanumrique et lampes
de contrle car leur consommation est minime (quelques mW). Elles sont montes
dans le sens de conduction.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 79
Illustration 1 : Phototransistor avec transistor d'amplification
Utilisation. Dans la technique automobile, ils sont utiliss pour des commandes
dpendantes de la lumire (p. ex. pour commander le dispositif anti-blouissement du
rtroviseur intrieur ou comme opto-coupleur lectronique).
La tension de sortie est limite 5 V, c'est--dire que tous les signaux qui entrent dans
l'opto-coupleur sont transforms et se prsentent la sortie entre 0 et 5 V. Dans la
technique automobile, ces tensions sont utilises comme signaux d'entre pour de
nombreux appareils de commande
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 80
L'effet Hall est produit par un courant d'alimentation I V qui traverse une plaquette
semi-conductrice (Ill 3). Soumise aux lignes de force d'un champ magntique, une
tension UH nat sur les cts de cette plaquette, entre les bornes A, perpendiculairement
au courant IV Son intensit dpend de la force du champ magntique.
lment pizolectrique
Les capteurs pizolectriques produisent une tension lectrique aux bornes des lectrodes
de raccordement lorsqu'ils sont soumis des forces de traction, de pression ou de flexion.
Cet effet pizolectrique est obtenu p. ex. avec des cristaux de quartz (SiO2) (Ill. 4).
Dans les vhicules, les lments pizolectriques sont utiliss p. ex. comme capteurs
de pression ou dtecteurs de cliquetis.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 81
seul processus de fabrication et sur une seule plaquette (monolithique) 1) de silicium
(chip)2),
Tous les composants ainsi runis deviennent des circuits intgrs IC3) (integrated
circuits) monolithiques (Ill. 1).
Etant donn qu'il n'y a plus de composants "indpendants" dans un IC, (les composants
ont des contacts l'extrieur), on parle d'lments de commutation ou d'lments
fonctionnels.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 82
autres procds. Ceci facilite la construction de circuits lectriques avec des proprits
spcifiques (p. ex. commandes d'allumage).
QUESTIONS DE RVISION
1) Quel est le porteur de charges lectriques d'un conducteur N, respectivement
d'un conducteur P ?
2) Comment doit-on polariser une jonction PN pour qu'elle devienne conductrice ?
3) Qu'entend-on par tension de seuil ?
4) Quelle partie de la courbe caractristique de la diode Zener est utilise pour la
stabilisation de la tension ?
5) Qu'est-ce qu'un redresseur une alternance ?
6) Comment est construit un transistor NPN ?
7) Comment appelle-t-on les lectrodes de raccordement d'un transistor ?
8) Comment doit-on polariser un transistor NPN pour qu'il devienne conducteur ?
9) Comment se comporte un conducteur chaud lorsque la temprature augmente ?
10) Comment varie la rsistance d'une varistance lorsque la tension augmente ?
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 83
2 Application de l'lectrotechnique.
2.1 Schmas de circuits
Classification des schmas
Un schma de circuit est la reprsentation graphique des moyens lectriques utiliss,
sous forme de symboles, de croquis ou de plans de construction simplifis.
Schma fonctionnel (Ill. 1). C'est la reprsentation simplifie d'un circuit dans laquelle
ne sont retenus que les lments fondamentaux. On y trouve le fonctionnement et la
composition d'une installation lectrique. Les appareils y sont reprsents par des carrs,
des rectangles ou des cercles avec une indication des symboles ou des dsignations
correspondantes.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 84
gnation exacte de l'ensemble des points et des bornes. Si cela s'avre ncessaire, les
jonctions intrieures peuvent tre reprsentes
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 85
De l'appareil de destination auquel aboutit la ligne (p. ex. G2 pour la batterie
de dmarrage) ; de la dsignation de la borne d'arrive. Elle figure aprs le
double point (:) suivant la dsignation de l'appareil de destination (p. ex. G2 :
+ signifie que la ligne aboutit au ple positif de la batterie de dmarrage) ;
De la couleur de la ligne si celle-ci est exige. La couleur est toujours spare
par le signe barre oblique (/) de la dsignation de la borne d'arrive (p. ex. :
+/noir signifie que la ligne est en noire.
2.1.1 Schma de circuit en reprsentation partielle par
sections
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 86
Dans l'exemple de l'Ill. 3, p. 84, le marquage au gnrateur G1 signifie que les lignes
suivantes partent du gnrateur.
D+ H1 La borne D+ est relie la lampe de contrle H1.
B+ G2:+/NO La borne B+ est relie au ple positif de la batterie de dmarrage G2.
B- I La borne B- est la masse.
La description des lignes de connexion ci-dessus est galement reprsente sur le
schma de connexion.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 87
Schmas de circuit
Ce sont des reprsentations dtailles des circuits. lis montrent, au travers d'une
reprsentation claire, le fonctionnement des diffrents circuits. Un schma de circuit se
compose du circuit lectrique, des dsignations des appareils et des dsignations des
connexions.
En fonction de l'organisation des circuits, on distingue :
Les schmas de circuits en reprsentation assemble ;
Les schmas de circuits en reprsentation dveloppe.
Schma de circuit en reprsentation assemble (Ill. 1). Tous les composants constituant
le circuit sont relis les uns aux autres. Il n'est pas ncessaire de respecter la position
dans l'espace des composants et de leurs points de connexion. Les liaisons mcaniques
sont indiques par des lignes pointilles
Pour simplifier la lecture de schmas partiels, on ralise des sections dans la partie
suprieure du schma de circuit (Ill. 2). Pour cela, il existe trois possibilits de
reprsentation :
Numrotation linaire (1, 2, 3, ...) distance gale de gauche droite ;
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 88
Dsignation des sections de circuits (p. ex. alimentation lectrique);
Combinaison des deux mthodes.
Le schma de circuit partiel peut tre ralis sous forme simplifie ou sous forme
dtaille avec la reprsentation interne des composants.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 89
Illustration 1 : Equipement essuie-glaces et lave-glace
Les moteurs d'essuie-glaces M5 et M6 sont branchs de faon se retrouver en
position de repos aprs leur dclenchement.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 90
L'quipement complet d'essuie-glaces et de lave-glace est protg par le fusible F9.
Equipement essuie-glaces. Dans le schma, le branchement des essuie-glaces du parebrise
est ralis par le commutateur d'essuie-glace S10. Selon la position du commutateur, le
conducteur peut slectionner des vitesses de balayage diffrentes.
Position de commutation J (circuit intermittence) (Ill. 1)
Le moteur d'essuie-glace M5 du pare-brise est command par le relais intermittent
d'essuie-glace K2. A partir de la borne 15, le courant passe par le fusible F9 sur la borne
53a du commutateur d'essuie-glace S10. Le temporisateur du relais K2 se trouve aliment
par la borne J et prend sa masse par la borne 31.
Le relais K2 fait circuler le courant durant un bref instant partir de la borne 15 en passant
par la borne S jusqu' l'entre du moteur d'essuie-glace (borne 53).
Le moteur effectue un mouvement de balayage.
Pour la course de retour de l'essuie-glace en position initiale, l'alimentation par le
contact 53a est ncessaire. Ce contact alimente le moteur d'essuie-glace, quel que soit
sa position, pour sa course de retour. En position de repos, le moteur n'est plus
aliment par la borne 53a, sinon l'essuie-glace fonctionnerait au-del de cette position.
Lorsque le balai d'essuie-glace arrive en fin de course, le moteur doit tre rapidement
immobilis. Ceci est ralis par un frein lectrique. Le freinage est obtenu en court
circuitant les deux charbons de l'induit (encore en rotation ce moment) avec la masse.
Position de commutation 1 (Ill. 1)
Le moteur est aliment en courant par la borne 53 (fonctionnement continu)
Position de commutation 2
Le moteur est aliment en courant par la borne 53b (fonctionnement continu en
mouvement rapide). Une vitesse d'essuie-glace plus rapide est obtenue, car le moteur
d'essuie-glace est entran par l'enroulement shunt.
Installation lave-glace
Illustration 1 : Equipement essuie-glaces et lave-glace
Les moteurs d'essuie-glaces M5 et M6 sont branchs de faon se retrouver en position
de repos aprs leur dclenchement.
En actionnant le commutateur de lave-glace S9, le moteur de lave-glace M4 est
aliment. Le courant circule de la borne 15 par le fusible F9 au moteur M4 sur la
masse 31. La pompe transporte le liquide de nettoyage des vitres. Simultanment, le
relais intermittent est aliment par la borne 86 et le moteur d'essuie-glace fonctionne
en mode intermittent aussi longtemps que le commutateur de lave-glace est actionn.
Installation lave-glace pour vitre arrire
Elle comprend le commutateur S11, le moteur d'essuie-glace de la vitre arrire M6 et le
moteur de pompe lave-glace pour la vitre arrire M7. Le commutateur S11 permet un
fonctionnement continu de l'essuie-glace arrire et, en plus, alimente la pompe l'aide du
bouton-poussoir.
2,13 Dispositifs de signalisation
Sur le schma lectrique complet, ils figurent sous la section de circuit 7.
Les dispositifs de signalisation sont composs des appareils qui permettent de gnrer
des signaux audibles (acoustiques) et visibles (optiques).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 91
Dans le trafic routier, ces dispositifs prennent en charge des tches d'avertissement et
d'information importantes pour les autres usagers de la route et constituent une
contribution importante la scurit routire.
Selon les prescriptions lgales, le fonctionnement simultan des deux avertisseurs n'est
pas autoris. Pour le choix de l'avertisseur, un commutateur d'avertisseur S12 est
install.
Klaxon B3. En actionnant le bouton-poussoir du klaxon S13, le courant circule
(fond bleu) de la borne 15 par le fusible F11 au klaxon B3 puis la masse 31.
Avertisseurs lectropneumatiques B4. L'interrupteur d'avertisseur S12 est commut. En
activant S13, le courant de commande circule de la borne 15 par F11 au relais K3. Le
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 92
relais commute le courant de travail de la borna 30 par F10 aux avertisseurs
lectropneumatiques B4 puis jusqu' la masse 31.
Ce circuit est ncessaire car les courants des avertisseurs lectropneumatiques sont
plus levs que celui du klaxon.
Dans le schma, le circuit de commande est de couleur vert clair et le circuit de travail
vert fonc.
Feux stop H10, H11. En actionnant la pdale de frein, l'interrupteur des feux stop F16
se ferme. Le courant circule de la borne 15 par F14 aux feux stop, ainsi qu'a la masse
31. Les vhicules neufs sont quips d'un troisime feu stop. Les feux stop signalent
aux usagers de la route qui suivent le vhicule que le frein de service est actionn.
Feux indicateurs de direction. Le processus clignotant est actionn par le conducteur
l'aide du commutateur d'indicateur de direction S15 et par la centrale clignotante K4.
Le tmoin de contrle des feux de direction indique au conducteur le bon fonction-
nement du dispositif.
Si l'inverseur des feux clignotants S15L est actionn, le courant circule de la borne 15
sur le fusible F12 par le contact ferm du commutateur des feux de dtresse S14 puis,
par les bornes 49 la centrale clignotante K4 et la masse. La sortie 49a de la centrale
clignotante K4 fournit un courant puls l'inverseur des feux clignotants S15. Les feux
indicateurs de direction H6 et H7 sont la masse par la borne 31. La lampe tmoin
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 93
branche entre les bornes 49 et 49a s'allume de faon alterne avec les feux indicateurs
de direction.
La dfaillance d'un feu indicateur de direction est signale soit par la frquence plus
leve du clignotement soit par le non-fonctionnement du tmoin des clignoteurs.
Feux clignotants de dtresse. Les vhicules multipistes ont besoin d'un dispositif de
signalisation de dtresse. Celui-ci doit pouvoir tre actionn indpendamment et
sparment des feux clignotants. La fonction du dispositif de signalisation de dtresse
est aussi assure sans contact d'allumage. Le dispositif est aliment par le fusible F13
directement de la borne 30. Le fonctionnement de tous les feux clignotants doit tre
indiqu au conducteur par le tmoin rouge de signal de dtresse H4.
Si le commutateur des feux de dtresse S14 est actionn, le courant circule de la borne 30
vers F13 puis la borne 49 de la centrale clignotante K4. Les quatre feux clignotants et le
tmoin H4 sont aliments en courant par la borne 49a.
Feux (Ill. 1). Les feux de recul, l'clairage intrieur, l'clairage des instruments et de la
plaque d'immatriculation, les feux de position et les feux arrire sont reprsents dans
la section de schma 8.
Eclairage intrieur E3. Il peut tre enclench et dclench par un interrupteur intgr
ou par les contacts de porte S24, respectivement S4. En ouvrant les portes, le contact est
tabli entre Set S24 ou S4 et la masse. Pour pouvoir tre actionn indpendamment de
l'interrupteur de dmarrage, l'clairage intrieur est aliment en courant par la borne
30. La protection est assure par le fusible F16.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 94
Illustration 1 : Eclairage
Eclairage de la plaque d'immatriculation- E9, E10, feux de position E11, E12,
feux arrire E13, E14. Ils sont protgs par les fusibles F17, F18 respectivement F19
et sont aliments en courant par les bornes 58L, 58R et 58 en position 1 et 2 du
commutateur des phares.
Circuit de feux de stationnement. Les feux de position et les feux arrire E11/E12
respectivement E13/E14, peuvent tre slectionns par le commutateur des feux de
stationnement S22 ou par la position 57L ou 57R. Lalimentation en courant de la bor-
ne 57a est ralise par le commutateur d'allumage dmarrage S2 en position 0.
Projecteurs. Les feux de route et les feux de croisement sont reprsents dans la
section 9 du schma de circuit principal.
Lorsque le commutateur des phares S18 est en position 2, contact enclench, la tension
est prsente sur la borne 56 de l'inverseur croisement/route S19.
Feux de croisement (Ill. 1, fond rouge). Lorsque S19 est connect la borne 56b, les
feux de croisement sont enclenchs et protgs par les fusibles F21/F23.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 95
Feux de route (Ill. 1, fond bleu). Lorsque S19 est connect la borne 56a, les feux de
route sont enclenchs et protgs par les fusibles F20/F22. Le tmoin bleu H12 est
aussi automatiquement allum.
Avertisseur lumineux. Lorsque la commande d'avertisseur lumineux S20 est
actionne, le courant traverse les feux de route.
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 96
Illustration 2 : Phares de brouillard, feux arrire de brouillard
Quand les feux de route sont allums, la tension de la batterie est prsente sur la borne
56a. Ainsi, le relais des feux de brouillard a la mme tension sur les bornes 85 et 86 et
le champ magntique de l'enroulement est interrompu. L'interrupteur du relais des feux
de brouillard s'ouvre et coupe les phares de brouillard.
Feux arrire de brouillard S23. En position 2 du commutateur du feu de brouillard
S23, les feux arrire de brouillard E19, E20 et le tmoin H13 sont aliments par la
borne 58 du commutateur des phares S18.
Systme de nettoyage des phares (Ill. 3). Lorsque le contact est enclench, les
moteurs du systme de nettoyage des phares M8, M9, M10 sont aliments depuis la
borne 15 par l'interrupteur poussoir S21. Le retour des essuie-glaces en position
initiale est assur par la borne 53a (voir Equipement d'essuie-glace et de lave-glace).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 97
Indications complmentaires et possibilits de dsignation
Selon le constructeur du vhicule, la reprsentation des schmas de circuit peut varier.
Ceux-ci peuvent tre complts par diffrentes indications complmentaires (Ill. 1).
Les schmas de circuit peuvent tre utiliss pour la recherche des dfaillances dans les
installations lectriques des vhicules et dans le cadre du montage ultrieur
d'quipements complmentaires (p. ex. chauffages permanents, systmes de navigation
ou tlphones mobiles).
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 98
Utilisation des schmas de circuit
Les schmas de circuit sont utiliss dans le cadre de la recherche de dfaillances du
rseau lectrique de bord, respectivement des composants lectriques. L'exemple ci-
dessous (Ill. 1) montre le droulement d'une recherche de dfaillance de la commande
lectrique de la bote de vitesses au moyen d'un schma de circuit.
Il faut toujours respecter les directives du fabricant lors de la recherche de dfaillances !
OFPPT/DRIF/ISTA 2 SAFI 99
2.2 Avertisseurs
Les avertisseurs ont pour fonction de mettre en garde les autres usagers de la route
(klaxon, avertisseur lumineux), d'identifier le freinage (feux stop), d'indiquer les
changements de direction et de signaler un vhicule en situation de danger (feux de
dtresse).
Klaxon. Selon les prescriptions lgales, les vhicules doivent tre quips d'un dispositif
d'avertissement acoustique. Pour cela, on utilise des klaxons frappeurs (klaxons normaux)
et/ou des avertisseurs fanfare.
Klaxon frappeur. Il comprend un lectroaimant, une armature, une assiette vibrante, une
membrane et un interrupteur actionn par l'armature (Ill. 1).
Avertisseur surpuissant. Il est plus puissant que le klaxon normal. Son utilisation n'est
autorise qu'en dehors des localits et ne peut pas remplacer le klaxon normal. Le vhicule
doit galement tre quip d'un commutateur ceci afin que le conducteur puisse choisir s'il
veut utiliser le klaxon normal ou l'avertisseur surpuissant.
Feux stop. Ils doivent s'allumer lorsque le frein de service (frein pied) est actionn et
mettre une lumire de couleur rouge. Leur intensit lumineuse doit tre
significativement suprieure celle des autres feux arrire ( l'exception des feux anti-
brouillard arrire).
Ampoules clignotantes. Elles sont utilises pour les feux indicateurs de direction et pour
les feux de dtresse (voir chapitre Dispositifs de signalisation). Elles doivent mettre une
lumire orange vers l'avant et orange ou rouge vers l'arrire.
Feux indicateurs de direction. Pour les actionner, on utilise des centrales clignotantes
lectroniques. Leur frquence de clignotement doit tre de 90 +/- 30 impulsions la
minute.
Feux de dtresse. Ils sont obligatoires pour les vhicules multipistes. Les feux de dtresse
doivent pouvoir fonctionner indpendamment des autres systmes lumineux du vhicule et
tre fonctionnels en permanence. C'est pour cette raison qu'ils sont branchs en parallle. Le
fonctionnement des feux de dtresse doit tre signal au conducteur par un tmoin lumineux
de couleur rouge.
Il s'agit d'un interrupteur lectromcanique. Les contacts de relais sont actionns par
un lectroaimant.
Structure (Ill. 1). Un relais est compos d'une bobine, d'une armature avec ressort de
rappel et de contacts.
Types de relais. Selon le type de contacts et leur arrangement, on distingue les relais
contact ouvert au repos, les relais contact ferm au repos et les relais inverseur.
Relais ouvert au repos ( contact de travail) (Ill. 2). Il ferme le circuit entre la
source de tension et le consommateur, c'est--dire qu'il enclenche le consommateur. Au
moyen de l'lectroaimant (bornes de raccordement 85 et 86), le courant de commande
active l'armature qui ferme les contacts. Cela a pour effet d'enclencher le circuit du
courant de travail (bornes de raccordement 88 et 88a). Un faible courant de commande
suffit enclencher le circuit de travail (puissance).
Relais ferm au repos ( contact de repos) (Ill. 3). Il ouvre le circuit entre la source
de tension et le consommateur, il dclenche le consommateur.
Exemples dutilisation : coupure du circuit de consommateur pendant le dmarrage
(projecteurs principaux, chauffage de vitre arrire, radio, etc.).
Relais inverseur (Ill. 4). Il s'agit d'une combinaison entre un relais ouvert au repos et
un relais ferm au repos. Il actionne en mme temps deux circuits. Il alterne le passage
du courant d'un consommateur l'autre. Le contact de travail d'un circuit se transforme
en contact de repos de l'autre circuit.
Exemples d'utilisation : inversion entre deux consommateurs (lampes incandescence)
Diode de protection contre l'inversion (Ill. 1). Son rle est de protger la diode de self-
induction contre l'inversion. Sans diode de protection contre l'inversion et en cas de
mauvais branchement (borne 85 (-) et 86 (+)), la diode de self-induction va absorber la
totalit du courant et va ainsi tre dtruite par un court-circuit.
Rsistance de coupure (Ill. 1). Elle peut tre utilise la place d'une diode de
protection contre la self-induction. Dans ce cas, il n'est pas ncessaire de monter une
diode de protection contre l'inversion. Ce systme prsente l'inconvnient d'engendrer
une perte de puissance.
Relais Reed (Ill. 3). Le relais Reed est compos d'un tube en verre rempli d'un gaz de
protection dans lequel sont intgres deux languettes de contact. Un bobinage
constitu de quelques spires de fil entoure le tube de verre.
Systme quatre projeteurs. Une paire de phares est prvue soit pour les feux de
croisement, soit pour les feux de croisement et de route. La deuxime paire de phares
est uniquement prvue pour les projecteurs de route.
Lampes halognes (Ill. 1). Il s'agit de lampes incandescence remplies d'un gaz
halogne (brome, iode). Dans leur comportement en service, les lampes halognes se
distinguent des lampes filament mtallique par ...
Une temprature plus leve du filament et de lampoule ;
Une pression intrieure du gaz plus leve (jusqu' environ 40 bar) ;
Un meilleur rendement lumineux grce la temprature plus leve du filament
Par rapport une lampe halogne, la lampe dcharge prsente les avantages
suivants :
Meilleur clairage de la chausse ;
Consommation rduite ;
Rendement lumineux indpendant de la tension du rseau de bord ;
Dgagement de chaleur rduit ;
Dure de vie plus longue ;
Couleur de la lumire mise comparable la lumire du jour.
Utilisation. Ce systme de projecteurs est utilis avec les lampes bifilaires H4 pour les
feux de croisement et les feux de routes.
Feu de route (Ill. 1). L'clairage est assur par le filament du feu de route qui se
trouve exactement au centre du rflecteur parabolique. La lumire est reflte et
concentre en faisceaux de manire clairer paralllement l'axe du phare. Grce
cette concentration, l'intensit du faisceau lumineux est presque mille fois plus leve
que celle d'une lampe incandescence sans rflecteur.
Feu de croisement (Ill. 1). L'clairage est assur par le filament du feu de croisement
situ devant le centre du rflecteur parabolique. Cette position provoque une
inclinaison des rayons lumineux vers l'axe de rflexion.
Pour viter une dispersion de la lumire vers le haut, un cache (cuillre) est fix sous
le filament du feu de croisement (Ill. 2). Il empche les rayons de toucher la moiti
infrieure du rflecteur et de se disperser vers le haut. De plus, il permet une trajectoire
prcise des rayons et dtermine nettement la sparation entre la zone de lumire et la
zone d'obscurit (Ill. 3).
Rflecteur tag (ill. 4). Sa surface est compose de rflecteurs paraboliques partiels et
de distances focales diffrentes (rflecteur multifocal).
Il s'agit de rflecteurs foyer variable progressif. La forme du rflecteur est libre. Chaque
point du rflecteur est calcul pour clairer une partie de la route (Ill. 2).
Le systme de projecteurs peut tre rflexion ou projection. Dans ce dernier cas, les
rflecteurs sont gnralement de type formes libres.
Les systmes de projecteurs avec lampes dcharge qui font office de feux de
croisement et de feux de route (dsignation : Bi-Xnon, Bi-Litronic) disposent en
Dans les modules de projecteurs Bi-Xnon, le passage des feux de route aux feux de
croisement est ralis l'aide d'un diaphragme mtallique (shutter) actionn par un
lectroaimant (Ill. 2).
Commande automatique des feux de croisement. Des capteurs, situs dans la zone du
pare-brise, mesurent les conditions de lumire ambiante et transmettent ces informations
la centrale de commande. Celle-ci, qui reoit galement des informations concernant la
vitesse et l'angle de braquage du vhicule, pilote alors l'cran rflchissant et le dispositif
de rglage des projecteurs afin de les orienter dans la position approprie.
Assistant des projecteurs de route. La commande automatique des feux de croisement peut
tre complte par l'assistant des projecteurs de route. Celui-ci optimise l'utilisation des
projecteurs en fonction de la situation. Il permet l'enclenchement et le dclenchement des
projecteurs, librant ainsi le conducteur de cette tche. Ce systme permet galement, grce
l'activation et la dsactivation automatique, d'augmenter le temps durant lequel il est possible
de rouler avec les projecteurs de route allums tout en vitant d'aveugler les autres usagers de
la route. Une camra, place sur la face avant du rtroviseur intrieur, mesure les conditions de
lumire et commande automatiquement l'enclenchement ou le dclenchement des projecteurs
de route.
Eclairage en mode rue vitesse rduite. A une vitesse allant de 5 30 km/h, les
ampoules des deux projecteurs sont orientes huit degrs par rapport aux bords de la
route.
Faisceaux antibrouillard. Ils servent d'appoint aux phares de brouillard normaux et
permettent d'clairer plus intensment les bords de la route afin que le conducteur
aperoive mieux le balisage et le marquage horizontal. Pour cela, les deux faisceaux
de lumire sont lgrement orients vers l'extrieur. Les faisceaux de brouillard sont
automatiquement activs ds que les phares de brouillard sont allums et que la
CONSEILS D'ATELIER
Dpannage des installations d'clairage (lampes incandescence)
Constatation : la lampe incandescence ne fonctionne ples
Cause possible Contrle Dpannage
Filament fondu Contrle visuel Remplacer l'ampoule
Fusible dfectueux Contrle visuel Remplacer le fusible
Pas d'alimentation Mesure de la rsistance, resp. Rtablir l'alimentation
lectrique de la tension
Les LED blanches ont une temprature de couleur d'environ 5000 Kelvin (lumire du
jour : env. 6000 Kelvin). Les phares LED, quant eux, ont une temprature de
couleur de seulement 4000 Kelvin. Par rapport aux systmes conventionnels, les
systmes de projecteurs LED prsentent les avantages suivants :
Les dimensions rduites des systmes LED permettent une grande libert de
design ;
Par rapport aux projecteurs avec ampoules incandescence, la
technologie LED affiche une consommation d'nergie moindre ;
Les LED ne s'usent pas.
Fonctionnement. La diffusion de la lumire sur la chausse est ralise par des units
LED diffrents niveaux de rglage (Ill. 2). Les units LED sont ainsi enclenches ou
dclenches par groupes. Pour assurer l'clairage en conduite de jour, certaines units
LED peuvent tre enclenches puissance rduite. Le refroidissement des units LED
Dans les vhicules automobiles, les systmes de vision nocturne compltent les
systmes de projecteurs conventionnels, permettant de visualiser le rayonnement
thermique des objets (p. ex. personnes, animaux) jusqu' 300 m de distance.
Afin d'assurer l'alimentation des dispositifs lectriques, le vhicule doit disposer d'un
gnrateur de tension, d'un rgulateur de tension et d'un dispositif de stockage de
l'nergie.
Tension nominale. Elle est fixe 2,0 V par lment (DIN 40729). La tension
nominale d'une batterie de dmarrage rsulte du nombre d'lments branchs en srie.
Elle est de 12 V pour 6 lments.
Capacit nominale Q20. Elle correspond la quantit d'lectricit que peut fournir
une batterie de dmarrage durant 20 heures avec un courant de dcharge de 1/20 de la
capacit nominale. La valeur de tension de dcharge finale ne doit pas se situer en-
dessous de 10,5 V.
Tension aux bornes (Ub). C'est la tension mesure aux bornes de la batterie en
activit. La tension aux bornes est infrieure la tension au repos (U 0) car une chute de
tension e lieu l'intrieur de la batterie (U 1). Si un courant passe par la batterie, il
rencontre une rsistance interne (R1) dans celle-ci (Ill. 2).
Cette rsistance est connecte en srie avec les rsistances des consommateurs (Rc). La
chute de tension (Ui) provoque par cette rsistance est perdue pour l'alimentation. Elle
Processus de vieillissement
Autodcharge. Elle intervient dans la batterie sans que le circuit lectrique extrieur
soit ferm. La batterie est dcharge aprs un certain temps, mme si aucun
consommateur n'est aliment. La chaleur et les impurets de l'lectrolyte acclrent ce
processus. La dcharge spontane forme galement des gaz qui consomment l'eau et
rduisent, de ce fait, le niveau de l'lectrolyte. Selon le type de batterie, l'autodcharge
peut diminuer chaque jour la capacit nominale de la batterie de 1 %. Elle dpend...
Types de construction
Batteries de dmarrage sans entretien (selon EN)
Lors de conditions normales, le niveau de l'lectrolyte ne doit pas diminuer, et donc ne
doit pas tre complt et ceci durant 2 ans
Ces batteries ont un orifice de remplissage pour l'lectrolyte et pour complter le
niveau avec de l'eau distille. Les grilles de plomb contiennent de l'antimoine qui
permet d'assurer la longvit de fonctionnement. Toutefois, l'antimoine provoque une
dcharge spontane, une manation de gaz et donc une consommation d'eau
relativement leve. Lorsqu'elles sont neuves, ces batteries doivent donc tre stockes
vides (batteries sches). Lors de leur mise en service, elles doivent tre remplies une
premire fois, 20 minutes avant leur utilisation, avec de l'acide sulfurique dilu 37 %.
Batteries de dmarrage garantie sans entretien
Elles sont hermtiques et ne requirent aucun remplissage additionnel. Elles peuvent
tre installes en position incline jusqu' 70 degrs.
Ces batteries n'ont pas d'orifices de remplissage et sont stockes pleines. Les grilles en
plomb contiennent du calcium et non de l'antimoine, ce qui contribue rduire
fortement l'autodcharge et les pertes en eau. Le niveau d'lectrolyte est ainsi garanti
durant toute la dure de vie de la batterie, qui est de ce fait approprie pour les
vhicules qui doivent rester longtemps inutiliss. Cette batterie n'a qu'un orifice de
dgazage et un systme de labyrinthe de scurit permet de la monter de faon
Technologie vue. Dans ce type de construction, des couches intermdiaires de mat non-tiss
en fibres de verre contiennent et lient l'lectrolyte. L'lectrolyte est absorb dans le maillage
des microfibres (AGM, Absorbing Glas Mat) par effet de capillarit. Ces fibres forment le
sparateur et exercent galement une grande pression sur la surface des plaques. Le matriau
actif est ainsi fermement enrob par le mat non-tiss. Toute dsagrgation de la matire active
est ainsi empche et la rsistance aux vibrations est amliore. Les plaques de plomb et le mat
non-tiss en fibres de verre sont enrouls en une forme spciale ce qui permet d'amliorer
encore l'tanchit de l'ensemble.
Capteur de batterie
Cette dconnexion empche le cble du dmarreur d'entrer en contact avec une partie de la
carrosserie conductrice, ce qui pourrait provoquer un court-circuit. La borne de scurit est
visse au ple positif de la batterie. Un dispositif pyrotechnique est intgr aux contacts de
la borne qui, en explosant, permet de dtacher le cble du dmarreur de la borne (Ill. 2). Le
reste de l'alimentation du rseau de bord n'est pas concern par cette interruption.
CONSEILS D'ATEUER
Batteries sans entretien (selon EN).
Il est possible de vrifier le niveau de l'lectrolyte par l'orifice de remplissage et l'tat de
charge en contrlant l'lectrolyte.
Niveau de l'lectrolyte. II doit rester environ 10 15 mm au-dessus du bord suprieur des
plaques. Pour complter le niveau, on utilise uniquement de l'eau distille ou dminralise.
Etat de charge. On peut contrler l'tat de charge avec un densimtre (aromtre) (Ill
1). Pour une batterie compltement charge, la densit de l'lectrolyte doit atteindre
environ 1,28 g/cm3 +25 C et environ 1,12 g/cm3 pour une batterie dcharge. Il y a
un rapport entre la densit de l'lectrolyte et la tension au repos U0 (Ill.1).
Chargeur non rgul avec courbe caractristique W Il fournit une tension non
rgule. Plus la dure de la charge est longue, plus la rsistance interne de la batterie
augmente, ce qui provoque une diminution du courant de charge. La tension de charge
de la batterie augmente jusqu'au seuil de dgagement gazeux (Ill 1), ce qui peut
provoquer la formation de gaz dtonants. Pour viter cela, il faut observer attentivement
le processus de charge. La formation de gaz ou une temprature de l'lectrolyte
suprieure 55 C (botier de la batterie plus que tide) sont les signes d'une surcharge.
Les batteries, garanties sans entretien et les batteries lectrolyte solide ne doivent
pas tre branches ces chargeurs qui sont en gnral des appareils d'atelier simples
ou de petits chargeurs.
Seuls des chargeurs spciaux, dont le seuil de dgagement gazeux est infrieur 13,2
V respectivement 2,2 V par lment, peuvent tre utiliss pour charger des batteries
lectrolyte solide.
QUESTIONS DE REVISION
1) Quels processus se droulent lors de la charge et de la dcharge d'une batterie
de dmarrage ?
2) Quelle est la densit de l'lectrolyte pour une batterie de dmarrage
compltement charge, respectivement compltement dcharge ?
3) Quelles sont les caractristiques les plus importantes d'une batterie de
dmarrage ?
4) Qu'entend-on par courant d'essai froid et comment est-il dfini,
5) Pourquoi la tension de charge doit-elle toujours tre infrieure au seuil de tension de
dgagement gazeux ?
6) Quel est l'avantage des batteries lectrolyte solide ?
7) A quels processus de vieillissement les batteries de dmarrage sont-elles
soumises ?
Fonctionnement
Lorsque trois enroulements sont parcourus par ce champ magntique, trois tensions
alternatives sont gnres. Comme leurs phases sont dcales de 120 (Ill. 4) les unes
par rapport aux autres, trois tensions de phase (Un) sont alors induites, crant ainsi un
courant alternatif triphas, reprsent dans l'Ill. 4 avec un angle de rotation de 90 et
300.
Redressement
Une tension alternative ne peut pas charger la batterie. Quant au rseau de bord du
vhicule, il utilise galement une tension continue pour alimenter les consommateurs.
IG =IU + IV = 1 A + 0,5 A = 1,5 A, I W n'est pas additionn car il est branch en srie
avec lu. On a un renforcement du courant de l'alternateur (IG) par rapport au courant de
phase (Ip).
Fonctionnement
Etat de fonctionnement "enclench ou pleine excitation" (Ill. 1). Tant que la tension
produite par l'alternateur est infrieure la tension de rfrence (p. ex. 14,2 V), le transistor
T2 est bloqu par la diode Z. La base B de T1 reoit du positif depuis le D+ au travers de
la rsistance R3 le transistor T1 conduit. Le courant d'excitation passe depuis
,
Utilisation du signal
Le rapport entre la dure d'enclenchement et de dclenchement indique l'importance de
la sollicitation de l'alternateur. Lorsque celle-ci est trop importante, le rgime de ralenti
peut p. ex. tre augment ou certains consommateurs peuvent tre dclenchs.
La chaleur produite par ces alternateurs est vacue par le liquide de refroidissement
du moteur.
Dans ce type de construction, l'enroulement est plat (flatpack), revtu de fils de cuivre
et condamn par une bague (Ill. 3). Le nombre de rainures, munies de fils
d'enroulement, passe de 36 48, ce qui augmente le nombre de fils de cuivre du
bobinage. La tension alternative induite augmente, permettant :
Daugmenter la puissance ;
De rduire le rgime de lalternateur ;
De rduire le bruit ;
De rduire la taille de lalternateur ;
Daugmenter le rendement.
Variantes de branchements
Selon les exigences, le redresseur peut tre branch de diffrentes faons :
Diodes de puissances branches en parallle en cas de haute puissance ;
Ajout de diodes entre le point neutre et les bornes positive et ngative,
permettant de rduire la perte de puissance en cas de rgime de rotation lev
de l'alternateur.
Rseaux de bord
Rseau de bord deux batteries. En premire monte, des rseaux de bord avec 2 batteries
peuvent tre implants dans les vhicules consommation d'nergie leve. Cette
consommation leve est gnre par le systme de gestion de la conduite, les systmes de
scurit, l'lectronique de confort et les systmes de divertissements/informations. Afin de
garantir le dmarrage froid du vhicule, on utilise une batterie spare. Quant la batterie
du rseau de bord, elle alimente tous les consommateurs lectriques. Un systme de gestion
contrle et rgule l'tat de charge des batteries.
En seconde monte, une deuxime batterie peut tre installe pour l'alimentation des
consommateurs. Elle doit tre branche en parallle la premire batterie. Un relais de
sparation intermdiaire doit alors tre install pour viter toute compensation de courant
entre les deux batteries (Ill. 1).
CONSEILS D'ATELIER
CONSEILS D'ATEUER
QUESTIONS DE REVISION
1) Nommez les trois parties principales d'un alternateur ?
2) A quoi sert un alternateur ?
3) Quelle est la fonction supplmentaire de la diode positive ?
4) Quel est le nom des lments qui redressent le courant ?
Si, la place d'une bobine d'induit, on utilise un enroulement d'induit avec plusieurs
bobines, il s'ensuit galement un changement de sens du courant dans chaque
conducteur, de telle sorte que le courant dans les cts de la bobine possde toujours la
mme direction pour un ple dfini (Ill. 5).
Moteur shunt (Ill. 2). L'enroulement d'excitation est branch en parallle avec l'induit.
Il est raccord la tension de la batterie et gnre un champ d'excitation constant. Sous
tension constante, l'excitation et le rgime sont pratiquement indpendants du couple.
Cela signifie que le moteur shunt est mal adapt pour un moteur de dmarreur (Ill. 1a).
Moteur aimants permanents (Ill 3). Le champ magntique d'excitation est gnr par
des aimants permanents puissants. Il en rsulte une caractristique rgime-couple qui se
situe entre le moteur shunt et le moteur excitation srie (Ill. 1b).
Moteur excitation srie (Ill. 4). L'enroulement d'excitation et celui de l'induit sont
branchs en srie (l'un derrire l'autre). Lors du lancement du moteur sous charge, le
courant d'induit est trs lev et produit un champ magntique intense. L'augmentation
du rgime provoque l'accroissement de la force contre lectromotrice dans l'induit. Le
courant d'induit ainsi que le champ magntique d'excitation seront plus petits. La
rduction du champ magntique d'excitation provoque une forte augmentation du
rgime (Ill. 1d). Cette caractristique rgime-couple est avantageuse pour les moteurs
de dmarreurs car l'augmentation du rgime permet un dmarrage rapide du moteur.
Le stator compos de fines tles empiles comporte, selon l'exemple de lill. 6, deux
enroulements d'excitation W1 et W2 (phases). Ils forment les deux paires de ples du
stator. Les paires de ples (ple nord et ple sud) sont opposes. Le pas de la denture du
stator correspond celui de la roue polaire.
Moteur rotor externe. Dans ce moteur, l'enroulement fixe du stator est dispos
l'intrieur et la cloche du rotor entoure les enroulements.
Moteur rotor interne. Dans ce moteur, le rotor aimant se trouve dans le moteur et le
stator entoure le rotor.
Les avantages des moteurs sans balais par rapport aux moteurs commuts
mcaniquement sont :
Obtention de rgimes levs car le rgime maximal dpend uniquement de la
force centrifuge des aimants agissant sur le palier ;
Possibilit de rgler le rgime du moteur en mesurant le rgime de rotation
l'aide du capteur de position du rotor ;
Fonctionnement silencieux, bonne tolrance lectromagntique et maintenance
inutile vu l'absence de balais ;
Possibilit de diagnostic de l'lectronique de commande et bonne souplesse
mcanique ;
Construction compacte et masse rduite.
Utilisation. Les moteurs sans balais sont utiliss dans les vhicules automobiles, p. ex.
pour les ventilateurs de refroidissement du moteur ou pour les ventilateurs du systme
de climatisation.
2.7.4 Dmarreur
Les moteurs combustion doivent tre dmarrs l'aide d'une nergie auxiliaire.
Durant le dmarrage, il faut vaincre l'inertie, les rsistances au frottement ainsi que la
compression du moteur.
Construction du dmarreur
En principe, un dmarreur (Ill. 2) est compos :
Dun moteur de dmarrage (moteur lectrique) ;
Dun contacteur lectromagntique (relais, aimant) ;
Dun lanceur (pignon, roue libre).
Moteur de dmarrage. Le stator est constitu d'une carcasse tubulaire dans laquelle
sont monts soit des enroulements d'excitation soit des aimants permanents.
L'ensemble est fabriqu en acier car ce mtal prsente d'excellentes proprits
magntique, bonne conduction du champ magntique.
Des rainures, permettant le montage des spires de l'induit, sont amnages dans le
noyau. En outre, le noyau de l'induit ayant pour fonction de renforcer le champ
magntique entre le ple nord et le ple sud, il est donc important que l'espace entre
les masses polaires et l'induit soit le plus faible possible.
On distingue :
La roue libre galets. Elle est utilise pour de petits dmarreurs sur des vhicules
de tourisme et pour des petits vhicules utilitaires ;
La roue libre avec embrayage multidisques. Elle est utilise pour de plus gros
dmarreurs qui quipent les vhicules utilitaires.
La roue libre est constitue d'une bague de roue libre avec des rampes de travail, des
galets ainsi que des ressorts hlicodaux (Ill. 2). Les galets glissent sur la queue de pignon.
Les rampes de travail ont une forme qui se rtrcit dans un sens.
Lors de l'engrnement, le pignon qui est accoupl au lanceur par la roue libre, se
dplace sur le filetage pas rapide de l'arbre d'induit (Ill. 3).
Diagnostic
Si le courant de court-circuit est infrieur la valeur prescrite bien que la tension
aux bornes de la batterie soit correcte, on a alors affaire une rsistance
supplmentaire dans le circuit (p. ex une rsistance de contact trop importante la
borne positive ou une augmentation de la rsistance du cble d'alimentation ou de
masse du dmarreur).
Si le dmarreur n'atteint pas le courant de court-circuit prescrit alors que la
tension de la batterie et les chutes de tension se trouvent dans les valeurs de
tolrance, cela signifie que le dmarreur est dfectueux.
Si le dmarreur n'atteint pas le courant de court-circuit prescrit et que la tension
de la batterie diminue au-del de la limite infrieure prescrite alors que les
Maintenance
Des bornes de batterie oxydes ou mal serres, des contacts d'interrupteurs
dtriors et des cbles endommags augmentent la rsistance du circuit. Il faut
enlever les couches d'oxydation, serrer les contacts et remplacer les composants
et les contacts abms_ Les contacts des bornes de la batterie doivent tre
protgs de la corrosion au moyen d'une graisse approprie.
QUESTIONS DE RVISION
1) Quels sont les composants principaux d'un moteur courant continu ?
2) Comment peut-on diffrencier les moteurs courant continu en fonction du type
d'excitation ?
3) Quelle est la fonction du collecteur dans un moteur courant continu ?
4) Dcrivez les fonctions et le principe de fonctionnement d'un moteur pas pas.
5) Comment un moteur courant continu sans balais est-il construit ?
6) Expliquez la commutation lectronique dans un moteur continu sans balais.
7) Quels sont les trois composants principaux d'un dmarreur
8) Dcrivez le rle et le principe de fonctionnement d'une roue libre
9) Dcrivez les deux phases de fonctionnement du dmarreur commande
positive.
10)Quels avantages offrent les dmarreurs avec train plantaire par rapport aux
dmarreurs sans rducteur ?
2.8 Capteurs
Dans les systmes lectroniques, les capteurs servent mesurer les tats de
fonctionnement et les transformer en signaux lectriques
2.8.1 Classification des capteurs
On diffrencie les capteurs selon :
Leurs fonctions (p. ex. transmission du rgime, de la temprature, de la
pression);
Le genre de signal de sortie (p. ex. analogique, binaire, digital) ;
Le type de courbe caractristique (p. ex. toujours linaire, toujours non linaire,
non rgulire) ;
Le fonctionnement physique (p. ex. inductif, capacitif, optique, thermique);
Le nombre de niveaux d'intgration (ill. 1) ;
Sils sont actifs ou passifs.
Niveaux d'intgration. On entend par l le nombre d'tapes ncessaires depuis la
mesure du signal jusqu' son traitement dans la centrale de commande. R ex., dans les
capteurs du 3Te niveau d'intgration, l'information est mesure par le capteur et
convertie en tension lectrique. Celle-ci est ensuite traite (p. ex. renforce) puis enfin
digitalise (numrise). Le signal est ensuite trait par une lectronique d'valuation
Inconvnients : les capteurs des 2me et 3me niveaux d'intgrations ne peuvent plus tre
contrls dans les ateliers avec des outils courants, tels que le multimtre ou
l'oscilloscope. Seul un testeur de moteur est capable de procder au contrle.
Capteurs actifs. Ce sont les capteurs qui ont besoin d'une alimentation lectrique pour
pouvoir mesurer des valeurs physiques. Exemples de capteurs actifs : le dbitmtre d'air
film chaud, le capteur de pression d'admission, le capteur effet Hall.
Capteurs passifs. Contrairement aux capteurs actifs, ils ne doivent pas tre aliments
lectriquement. Exemples de capteurs passifs : les CTN, les potentiomtres, les
capteurs de cliquetis.
Capteurs d'acclration
Ils mesurent l'acclration en cas de choc et sur cette base la centrale de commande
active les systmes de scurit et de maintien des passagers. En cas de choc, une masse
sismique libre subit un dplacement qui gnre une modification capacitive qui est
renforce et filtre par le systme lectronique d'valuation puis digitalise afin de
pouvoir tre traite par la centrale de commande. D'autres systmes utilisent un corps
sismique pizo-lectrique aliment d'un seul ct. Ces capteurs sont utiliss p. ex. pour
l'activation des prtensionneurs de ceintures de scurit, des airbags ou de l'arceau de
scurit.
Dtecteurs de gaz
Ils servent contrler les concentrations de NOx, de CO et l'humidit de l'air. ils se
composent de rsistances couches paisses qui contiennent de l'oxyde de zinc. Si les
substances surveiller s'y accumulent, la rsistance change. Ces capteurs sont utiliss
pour contrler l'humidit et la qualit de l'air des systmes de climatisation. Ils sont
galement employs comme dtecteurs de NOx sur les vhicules injection directe
d'essence.
Capteurs optiques
Ils comportent des diodes lumineuses mettrices de lumire et des photodiodes
rceptrices de lumire. La modification de la rflexion de la lumire et de sa rception
par les photodiodes permet la centrale de commande de reconnatre si les projecteurs
sont sales, si une vitre est casse ou si des gouttes de pluie tombent sur le pare-brise.
Ces dtecteurs sont utiliss p. ex. comme dtecteurs de pluie (Ill. 3) pour activer
automatiquement les essuie-glaces ou comme dtecteurs de salet pour activer le
nettoyage automatique des verres des projecteurs au xnon.
Utilisation (Ill. 1)
Transmission de sons :
Radio, tlvision, tlphone.
Transmission dimages :
Tlvision.
Transmission de donnes :
Internet, tlmatique (p. ex. appels d'urgence, info-trafic).
Systmes internes au vhicule, tels que contrle de la pression des pneus,
tlcommandes, haut-parleurs pour la tlphonie sans fil.
Systmes de navigation Global Positioning System (GPS).
Sous leur forme originale (p. ex. sons audibles une frquence de 16 - 20000 Hz),
les informations ne peuvent tre transmises qu' l'aide d'ondes sonores ou de cbles
lectriques. Ces gammes de frquences sont appeles basses frquences (BF).
Pour transmettre et recevoir les informations, la technique haute frquence utilise des
ondes lectromagntiques avec des frquences suprieures 30 kHz. On dsigne cette
Antenne
Elle a pour fonction de faire rayonner dans l'environnement la tension de signal
module sous forme d'ondes lectromagntiques gnres par l'metteur. A la
rception, l'antenne convertit les ondes lectromagntiques en une tension alternative
qui est ensuite transforme par le rcepteur.
Le fonctionnement des antennes de vitre est similaire celui des antennes tiges.
Construction (Ill. 1). Le cble d'antenne est un cble coaxial entour d'un blindage
reli la masse du vhicule qui sert de protection contre les perturbations
lectromagntiques. Il oppose une impdance au courant alternatif, ce qui exerce une
influence sur la capacit d'mission et de rception.
Rcepteur
Le rcepteur a pour fonction d'analyser la tension alternative haute frquence mise par
l'antenne, d'en tirer un signal utile (son, image, donnes) en fonction duquel les actuateurs
(haut-parleurs, cran, etc.) seront activs.
Le rcepteur recueille la tension alternative de l'antenne et, grce la dmodulation,
spare le signal utile de la frquence porteuse. Le signal utile ainsi dgag est ensuite
Pour atteindre une bonne CEM, le montage des lments suivants peut tre conseill :
Condensateurs dantiparasitage ;
Bobines de self (filtre) ;
Cbles blinds ;
Blindages en tle dacier ;
Cbles torsads.
CONSEILS D'ATEUER
On utilise rarement les appareils de mesure de l'intensit de champ dans les ateliers
automobiles. Le contrle de l'intensit de champ peut tre effectu au moyen du
testeur dans le cadre de l'auto-diagnostique.
Recherche systmatique des dfauts. Pour pouvoir trouver les dfauts rapidement et
moindre cot, il faut mettre en uvre une recherche systmatique des dfauts.
Donnes du vhicule. Les donnes du vhicule, telles que p. ex. le numro de
chssis ou la date de la premire mise en circulation sont indiques par la carte grise
du vhicule.
Donnes du client. Il est possible de cerner le dfaut sur la base de la
description du problme, fournie par le client et en lui posant des questions cibles
telles que p. ex. les conditions dans lesquelles le problme surgit.
Contrle visuel et coute des bruits. Le contrle visuel permet de dtecter des
caractristiques prcises comme p. ex. les fuites de liquide ou de graisse, les tringles
mal serres, les cbles rompus ou les connecteurs dbranchs. Les diffrents bruits
doivent galement tre localiss.
Course d'essai. Le cas chant, elle doit tre effectue avec le client.
Lecture du journal des erreurs mmorises. Sur les systmes disposant d'une
telle fonctionnalit, le journal des erreurs doit tre lu.
Autres recherches de dfauts. Les dfaillances non signales par le systme
d'autodiagnostic peuvent tre recherches en dmontant certaines pices ou en
effectuant des mesures lectriques.
Procdures de contrle
Afin de tester les fonctions des systmes partiels ou de leurs composants, il est
ncessaire de contrler les donnes de base et, le cas chant, d'en corriger le rglage ou
de remplacer des composants. Les mesures effectues livrent des pistes pour le
diagnostic et la rparation. Il faut galement utiliser des plans d'ensemble pour localiser
les composants, des plans de fonctionnement pour la comprhension, les donnes et les
prescriptions des fabricants, des schmas de circuits et des appareils de mesures et de
tests. On diffrencie les processus de mesures et de tests mcaniques ou lectriques.
Processus de mesures et de tests mcaniques. Ils sont mis en oeuvre pour dtecter
des dfauts impliquant les systmes mcaniques du vhicule, tels que le moteur, la
boite de vitesses, le chssis, la carrosserie (tableau 1). Dans ce cas, les causes peuvent
tre p. ex. des fissures, des ruptures ou des dformations de pices provoques par
l'usure, une sollicitation mcanique trop importante, des vices de matriaux ou la
surchauffe.
Tableau 1 : Vrification et tests laide dappareils mcaniques
App de mesures et de tests Utilisation
App. de mesure pour alsage avec cran Test d'usure des cylindres
Jauge Contrle du jeu des soupapes
Comparateur Contrle d'ovalisation
Manographe Contrle de la pression de
compression
Manomtre Contrle de pression d'huile
Processus de mesures et de tests lectriques. Ils sont mis en oeuvre pour dtecter les
dfauts impliquant les systmes lectriques et lectroniques des vhicules, tels que les
dispositifs d'clairage, les systmes de confort, la gestion du moteur ou de la boite de
vitesses, provoqus par des ruptures de cbles, des pannes de composants lectriques
ou la corrosion. Pour cela, on utilise des appareils de mesures ou de tests fonction
lectrique ou lectronique, tels que p. ex. :
La lampe diodes ;
Le multimtre (appareil de mesure polyvalent) ;
Loscilloscope ;
Le testeur de diagnostic (testeur de systmes).
Lampe diodes
Elle permet de vrifier rapidement la tension ( partir de 4 Volt) et la polarit des
cbles ou des connecteurs.
Leur faible consommation de courant permet d'viter des dgts aux composants
lectroniques du vhicule.
Exemple : corrosion des fiches dans le circuit lectrique d'un moteur d'essuie-glace.
L'augmentation de la rsistance dans la prise de connexion engendre une perte de
puissance de 11,5 W. Celle-ci est convertie en chaleur et peut conduire un dpart de
feu dans le cblage. De plus, la perte de puissance rduit les performances du moteur.
La rsistance dans la prise de connexion est trop leve et l'intensit du courant plus
faible.
Oscilloscope
Il permet la reprsentation graphique sur un cran de tensions, de signaux et de
frquences.
Mesure de signaux. Lors du contrle du systme d'allumage d'un moteur Otto quatre
temps, on peut voir sur l'cran le signal du gnrateur effet Hall.
Processus de mesures. A l'aide d'un circuit de mesure appropri (Ill. 4), le signal est
visualis sur l'cran de l'oscilloscope.
Illustration 4 : Circuit de rception d'un signal Hall
Rsultat des mesures (Ill. 5). Sur l'cran de l'oscilloscope, on peut lire les
informations concernant le point d'ouverture ou de fermeture, l'intervalle d'allumage et
la valeur de la tension, La dure d'ouverture est de 0,8 ms, la dure de fermeture de 1,8
ms, la priode d'allumage de 2,6 ms et la tension du IC Hall de 12 V.
Excution a (Ill. la) : Elle permet de mesurer la tension et les signaux mis par les
capteurs et ceux gnrs pour les actuateurs durant le fonctionnement.
Il se compose (Ill. 2) :
Dun ordinateur de diagnostic avec cran ;
Dune imprimante ;
Des appareils de mesure ;
Dadaptateurs.
Le testeur est un ordinateur avec cran, lecteur de DVD, lecteur de disquettes ainsi que,
le cas chant, une interface infrarouge pour la connexion aux priphriques
(imprimante) ou au rseau informatique de l'entreprise. Il comprend plusieurs appareils
de mesure comme un multimtre, un oscilloscope mmoire digitale et peut, au moyen
des logiciels appropris, effectuer les travaux suivants :
valuation de lautodiagnostic ;
Lecture et effacement du journal des erreurs (codes d'erreurs);
Recherche cible de dfauts ;
Rinitialisation des intervalles dinspection ;
Accs aux donnes du client ;
Comparaison valeur de consigne/valeur relle ;
Diagnostic des actionneurs ;
Codification des appareils de commande ;
Identification du vhicule ;
Lancement de programmes dapprentissage ;
Accs la banque de donnes du fabricant; lecture des blocs d'acquisition des
mesures.
Recherche cible de dfauts. Elle permet d'identifier une dfaillance signale dans
l'une des tapes de test de l'appareil. A partir d'une entre du journal des erreurs (p. ex.
un problme de capteur de temprature de l'air d'admission), le testeur lance un
programme de vrification qui permettra de guider l'utilisateur dans l'identification du
dfaut. Toutes les procdures et les tapes des tests ncessaires (indiques l'cran)
seront ainsi excuts jusqu' identification et rsolution du problme, p. ex :
Contrle des ruptures de cbles ;
Mesure de tension ;
Cble de mesure + la douille 35 du botier ;
Cble de mesure - la douille 19 du boitier ;
La valeur de consigne doit se situer entre 10 et 15 V.
Si la panne est signale par une valeur de capteur plausible mais fausse (p, ex. une
augmentation de la rsistance de contact), aucune erreur ne sera mmorise dans le
journal. L'utilisateur peut alors formuler une requte au moyen du menu de l'appareil
(p. ex. celle de rgler le rgime du moteur entre 1500 et 3000 1/min). En fonction de
ce choix, le testeur lancera alors le programme de test appropri.
Mise zro des intervalles d'inspection. Si l'inspection vient d'tre effectue par
l'atelier, le contrle d'intervalle de service peut alors tre rinitialis.
Test des actionneurs. Le fonctionnement des actionneurs peut tre vrifi par le
testeur au moyen de commandes dfinies (p. ex. injecteurs, actuateur de ralenti,
lectrovalves de l'ABS, fermeture des portires, moteurs de rglage des siges).
CONSEILS D'ATEUER
Durant la mise jour du logiciel, le flux de donnes ne doit pas tre interrompu.
Assurer l'alimentation lectrique du vhicule au moyen d'une source de tension
externe.
Assurer l'alimentation de l'appareil de mise jour du logiciel (p. ex. l'appareil de
diagnostic). Aucune autre fonction lectrique du vhicule ne doit tre active durant la
mise jour du logiciel. Respecter les autres indications du fabricant.
QUESTIONS DE REVISON
1) Quelles sont les possibilits de mesures et de tests existantes ?
2) Quelles sont les mesures qui peuvent tre ralises au moyen d'un multimtre ?
3) Dcrivez la procdure suivre lors d'une recherche cible de dfauts
Guide des travaux pratiques LELECTROTECHNIQUE
Module :
LELECTROTECHNIQUE
TP 1 :
Objectifs du TP :
ON DEMANDE DE :
______
Calibre intensit
___________ Calibre
__________
continue
Calibre intensit
__________
Calibre tension
____________
Calibre
__________
Broche
Broche __________
condensateur
Calibre
Broche
__________
__________
Broche :
+ Voltmtre
Broche + Oh mtre
__________ Broche point Frquencemtre
____________
Guide des travaux pratiques LELECTROTECHNIQUE
2- Mesurer votre rsistance lectrique aux extrmits dun doigts de chaque main (en ohmmtre 1M)
R=
R=
4- Que constatez-vous ?
____________________________________________________________________________________________
__________________________________________________________
5- Relever la tension du rseau EDF sur votre table (en voltmtre alternatif 700V)
U=
U=
R=
R=
9- Que constatez-vous ?
____________________________________________________________________________________________
__________________________________________________________
Rappel :
Document ressource
TP 2 :
Objectifs du TP :
Sertir une cosse sur un fil et de raliser une pissure dun fil
Utiliser le fer souder
ON DONNE : un fil, une cosse, gaine thermo rtractable, une pince sertir, un fer souder, un pistolet thermique
et de ltain
ON DEMANDE DE :
______________________________________
Guide des travaux pratiques LELECTROTECHNIQUE
12- Sertir une cosse sur un fil suivant les figures ci-dessous
Guide des travaux pratiques LELECTROTECHNIQUE
TP 3 :
Objectifs du TP :
ON DONNE : Une platine de cblage avec des cavaliers, un multimtre et un jeu de cbles
ON DEMANDE DE :
Interrupteur
N Nom Fonction
17- Quel sera la tension aux bornes de la lampe si elle est grille (interrupteur ferm) ?
18- Quel sera la valeur du courant dans le circuit si elle est grill (interrupteur ferm) ?
Guide des travaux pratiques LELECTROTECHNIQUE
19- Complter le tableau suivant :
APPAREIL
GRANDEUR UNITE SYMBOLE EXEMPLE
DE MESURE
VOLT U
TENSION
(V)
INTENSITE
CONTINUITE
RESISTANCE
Dossier ressources
Guide des travaux pratiques LELECTROTECHNIQUE
ATTENTION :
Le voltmtre se branche toujours en
DERIVATION..
ATTENTION :
Lampremtre se branche toujours en
SERIE ENen..
..
Lintensit (I) sexprime en ampres (A).
TP 4 :
Objectifs du TP :
Identifier un circuit en montage srie.
Relever les mesures (tensions, intensit, rsistances) de chaque circuit et en dduire les lois
lectriques.
ON DONNE : Une platine de cblage avec des cbles, 3 composants lectroniques (rsistances), un interrupteur,
un multimtre.
NOTA :
A la fin de chaque montage et avant de mettre le circuit sous tension, appeler votre professeur.
ON DEMANDE DE :
20- Positionner les trois composants lectroniques sur la platine de cblage et mesurer la rsistance de
chacun. Reporter les valeurs mesures dans le tableau ci-dessous.
R1 = R2 = R3 =
21- Sur le schma ci-dessous, relier les trois rsistances en srie. Placer 4 voltmtres V, V 1, V2 et V3
sachant que :
V mesure la tension U aux bornes de lalimentation
V1 mesure la tension U1 aux bornes de la rsistance R1,
V2 mesure la tension U2 aux bornes de la rsistance R2,
V3 mesure la tension U3 aux bornes de la rsistance R3
22- Raliser le montage du schma ci-dessus sur la platine et complter le tableau ci-dessous circuit
ferm
Guide des travaux pratiques LELECTROTECHNIQUE
23- Sur le schma ci-dessous, relier les trois rsistances en srie. Placer sur le schma ci-dessus 4
ampremtres A, A1, A2 et A3 sachant que :
A mesure lintensit I totale sortant de lalimentation
A1 mesure lintensit I1 consomme par la rsistance R1,
A2 mesure lintensit I2 consomme par la rsistance R2,
A3 mesure lintensit I3 consomme par la rsistance R3
24- Raliser le montage du schma ci-dessus et complter le tableau ci-dessous circuit ferm.
25- Avec les valeurs mesures, vrifier par le calcul pour chaque rsistance que U = R x I
Calcul de R1
Calcul de R2
Calcul de R3
Guide des travaux pratiques LELECTROTECHNIQUE
26- Reporter les rsultats dans tableau ci-dessous.
Tension U U1 U2 U3
Valeur mesure
Intensit I I1 I2 I3
Valeur mesure
Rsistance R qui R1 R2 R3
Valeur mesure
Valeur calcule
27- Quelle relation mathmatique peut-on dduire entre la rsistance quivalente du circuit R qui et R1,
R2, R3?
Rqui.R1R2R3
TP 5 :
Objectifs du TP :
Guide des travaux pratiques LELECTROTECHNIQUE
Identifier un circuit en montage parallle.
Relever les mesures (tensions, intensit, rsistances) de chaque circuit et en dduire les lois
lectriques.
ON DONNE : Une platine de cblage avec des cbles, 3 composants lectroniques (rsistances), un interrupteur,
un multimtre.
NOTA :
A la fin de chaque montage et avant de mettre le circuit sous tension, appeler votre professeur.
ON DEMANDE DE :
29- Positionner les trois composants lectroniques sur la platine de cblage et mesurer la rsistance de
chacun. Reporter les valeurs mesures dans le tableau ci-dessous.
R1 = R2 = R3 =
30- Sur le schma ci-dessous, relier les trois rsistances en parallle. Placer 4 voltmtres V, V 1, V2 et V3
sachant que :
V mesure la tension U aux bornes de lalimentation
V1 mesure la tension U1 aux bornes de la rsistance R1,
V2 mesure la tension U2 aux bornes de la rsistance R2,
V3 mesure la tension U3 aux bornes de la rsistance R3
Guide des travaux pratiques LELECTROTECHNIQUE
31- Raliser le montage du schma ci-dessus sur la platine et complter le tableau ci-dessous circuit
ferm
32- Sur le schma ci-dessous, relier les trois rsistances en parallle. Placer sur le schma ci-dessus 4
ampremtres A, A1, A2 et A3 sachant que :
A mesure lintensit I totale sortant de lalimentation
A1 mesure lintensit I1 consomme par la rsistance R1,
A2 mesure lintensit I2 consomme par la rsistance R2,
A3 mesure lintensit I3 consomme par la rsistance R3
33- Raliser le montage du schma ci-dessus et complter le tableau ci-dessous circuit ferm.
34- Avec les valeurs mesures, vrifier par le calcul pour chaque rsistance que U = R x I
Calcul de R1
Calcul de R2
Calcul de R3
35- Reporter les rsultats dans tableau ci-dessous.
Tension U U1 U2 U3
Guide des travaux pratiques LELECTROTECHNIQUE
Valeur mesure
Intensit I I1 I2 I3
Valeur mesure
Rsistance R qui R1 R2 R3
Valeur mesure
Valeur calcule
36- Quelle relation mathmatique peut-on dduire entre la rsistance quivalente du circuit R qui et R1,
R2, R3?
Rqui.R1R2R3
TP 6 :
Guide des travaux pratiques LELECTROTECHNIQUE
Objectifs du TP :
Identifier un circuit en montage srie ou en montage parallle
Relever les rsistances de chaque circuit et en dduire les lois lectriques.
ON DONNE : Une platine de cblage avec des cbles, 3 composants lectroniques (rsistances), un multimtre.
NOTA :
A la fin de chaque montage, appeler votre professeur.
ON DEMANDE DE :
38- Positionner les trois composants lectroniques sur la platine de cblage. Dterminer avec le code des
couleurs la rsistance de chacun et mesurer-les. Reporter les valeurs dans le tableau ci-dessous.
Composant R1 R2 R3 R1 et R2 R1,R2,R3
Valeur dtermine
Valeur mesure 1= 2= 3= 4= 5=
39- Cbler les trois rsistances en srie. Mesurer 1, 2, 3, 4, et 5 et complter le tableau ci-dessous :
Guide des travaux pratiques LELECTROTECHNIQUE
40- Quelle relation mathmatique peut-on dduire entre la rsistance quivalente du circuit R qui (R5) et
R1, R2, R3?
Rqui.R1R2R3
42- Cbler les trois rsistances en parallle. Mesurer 5 et complter le tableau ci-dessous :
Composant R1 R2 R3 R1,R2,R3
Valeur mesure 1= 2= 3= 5=
43- Quelle relation mathmatique peut-on dduire entre la rsistance quivalente du circuit R qui (R5) et
R1, R2, R3?
Rqui.R1R2R3
Guide des travaux pratiques LELECTROTECHNIQUE
44- Ce type de montage est un montage dit en parallle
On peut donc dire que dans un montage en parallle :
les rsistances ________________________________
Tableau donnant la valeur dune rsistance en fonction des couleurs des anneaux qui figurent sur celles-ci
Tolrance
Or 5%
Argent 10%
Sans 20%
TP 7 :
Objectifs du TP :
Relever les tensions sur un circuit lmentaire
Raliser lorganigramme de diagnostic
ON DONNE : Une platine de cblage, 1 lampe, un interrupteur et un multimtre
NOTA :
Avant de mettre le circuit sous tension, appeler votre professeur.
Un voltmtre se branche toujours en parallle et un ampremtre en srie
ON DEMANDE DE :
46- Placer sur le schma 3 voltmtres V, V1, V2 sachant que :
V mesure la tension U aux bornes de lalimentation
V1 mesure la tension U1 aux bornes de linterrupteur
V2 mesure la tension U2 aux bornes de la lampe
47- Raliser le schma sur une maquette et relever les tensions U, U1, U2 circuit ouvert, puis ferm.
Circuit
Tension Ferm Ouvert
U
U1
U2
Guide des travaux pratiques LELECTROTECHNIQUE
48- Exercice de recherche de pannes
A laide du montage ci-dessus et du tableau, nous allons effectuer un diagnostic. Ce diagnostic se
dcompose en trois phases.
1- LE SYMPTOME : Cest dcrire la panne, le plus souvent dans notre mtier, cest le client qui nous
informe du symptme. Pour notre exemple :
La lampe ne fonctionne plus
2- LES HYPOTHESES : Cest lister les composants du circuit susceptibles de provoquer le symptme.
Pour notre exemple :
_______________________________________________________________________________________
_____________________________________________________
NON
Bon
Mauvais
Mauvais
Mauvais
Mauvais
Bon
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TP 8 :
MESURES ELECTRIQUES SUR DES CAPTEURS
Nom de llve
Classe
Actigramme: Organigramme:
Grandeur
Information
physique CAPTER lectrique
COMPTENCES TERMINALES
LES SAVOIRS ASSOCIES
ATTENDUES
1 Rendre compte oralement.
2 Organiser son poste de travail
3 Identifier les mesures et contrles a raliser. Production et utilisation de lnergie lectrique.
4 Raliser les mesures, contrles.
5 Analyser les relevs.
1 vhicule HDI.
SUPPORTS 1 multimtre
MATERIELS ET DOCUMENTS 1 oscilloscope
1 valise constructeur
TRAVAIL DEMAND
TRAVAIL PRLIMINAIRE
INFORMATION NEGATIVE
INFORMATION POSITIVE
INFORMATION NEGATIVE
INFORMATION POSITIVE
2) Sur le vhicule qui vous est confi relever l'aide d'un oscilloscope le signal du capteur, imprimer et
coller le document ci-dessous afin de le comparer au signal de rfrence (voir dossier ressources).
5) Sur le vhicule qui vous est confi relever l'aide d'un oscilloscope le signal du capteur, imprimer et
coller le document ci-dessous afin de le comparer au signal de rfrence (voir dossier ressources).
8) Effectuer des mesures sur le capteur de temprature du liquide de refroidissement qui vous est confi
par votre professeur :
10) Sur votre vhicule contrler le capteur feux de recul ainsi que son alimentation (voir
travail prliminaire) :
DOCUMENTS
RESSOURCES