(RDM) (CO) Resistance Des Materiaux PDF
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TSI2
Cours
v1.4
Lyce Richelieu 64, rue George Sand 92500 Rueil-Malmaison - Acadmie de Versailles
Comptences vises :
A3-22
B2-10
B2-14
B2-15
C2-25
C2-26
C2-27
Dterminer le coefficient de scurit par rapport aux exigences du cahier des charges fonctionnel
C2-28
Dterminer lquation de la flche dans une poutre droite soumise de la flexion, avec chargements ponctuels ou rpartition linique constante de la charge
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Cours
Sommaire
1 Contraintes
1.1
1.2
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2.1
Hypothses gomtriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2.2
2.3
Hypothse de Bernoulli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2.4
2.5
Hypothse de Saint-Venant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 Dformations
3.1
3.2
Petits dplacements dune section droite par rapport une autre section droite en RdM
3.3
10
4 Torseur de cohsion
11
4.1
Dfinition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
11
4.2
12
4.3
12
4.4
Synthse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
13
5 Contrainte de Traction/Compression
14
5.1
14
5.2
Dfinition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
14
5.3
14
5.4
Analyse de la dformation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
15
5.4.1
Loi de Hooke . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
15
5.4.2
16
16
5.5
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Cours
5.5.1
Critre en contrainte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
16
5.5.2
Critre en dformation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
17
6 Contrainte de Flexion
18
6.1
18
6.2
Dfinition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
18
6.3
Analyse de la dformation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
18
6.4
Expression de la contrainte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
19
6.5
Expression de la dforme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
19
6.6
Moment quadratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
20
6.6.1
Dfinition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
20
6.6.2
Exemples de calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
20
6.6.3
Thorme de Huygens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
21
21
6.7
22
7.1
22
7.2
Dfinition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
22
7.3
22
7.4
Analyse de la dformation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
23
7.5
23
8 Contrainte de Torsion
24
8.1
24
8.2
Dfinition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
24
8.3
Hypothses complmentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
24
8.4
Dformation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
25
8.5
26
8.6
26
8.7
26
8.8
Contrainte tangentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
27
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8.9
Cours
Relation dformation-rotation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
27
27
9 Concentration de contraintes
28
9.1
Description du phnomne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
28
9.2
28
9.3
28
29
29
29
30
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1
1.1
Cours
Contraintes
Contraintes dans un matriau
Soit un solide S soumis des actions mcaniques extrieures (concentres ou rparties) dont on
souhaite tudier les efforts internes de cohsion.
On coupe le solide S en deux parties. Considrons un point M entour par une surface S. Soit
F
dF
T (M, n ) = lim
=
S0 S
dS
n =
n T (M,
n ) et n = t T (M,
n)
1.2
xx xy xz
= yx yy yz
zx zy zz
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Le vecteur contrainte sur une petite surface dS de normale i peut tre alors dfini par :
M . i
T M,
i =
T M,
i = xx . i + yx . j + zx . k
q
2 + 2 la contrainte tangentielle. Le premier indice indique la
Avec xx contrainte normale et yx
zx
normale la facette considre, le deuxime est laxe de projection de la contrainte.
xx = T M,
i . i
xy = T M,
i .j
xz = T M,
i .k
Ces notations sont utilises dans les logiciels de calculs par lments finis et seront utiles pour vos
tudes en cole dingnieur.
2.1
Hypothses gomtriques
On appelle poutre un solide dont une des dimensions caractristiques est trs grandes par rapport
aux deux autres.
Une poutre est un solide engendr par une surface plane () dont le centre de gravit G dcrit
une courbe appele ligne moyenne (appele aussi fibre neutre).
Le rayon de courbure de la ligne moyenne est grand par rapport aux dimensions de la section
droite ().
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Cours
Poutre droite
2.2
Plan de symtrie
Dans la suite nous ferons lhypothse que les poutres sont ralises dans un matriau continu,
homogne et isotrope :
Continu : ses proprits sont des fonctions continues de lespace, les discontinuits microscopiques
dues la nature des matriaux de construction (grains, mailles. . . ) sont ngliges.
Homogne : ses proprits physico-chimiques sont identiques en chacun des points de la poutre.
Isotrope : ses proprits mcaniques sont identiques dans toutes les directions.
2.3
Hypothse de Bernoulli
On fera lhypothse que les sections droites dune poutre restent droites aprs dformation.
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2.4
Cours
On fera lhypothse que les dformations sont petites par rapport toutes les dimensions de
la poutre.
2.5
Hypothse de Saint-Venant
On fera lhypothse que les rsultats calculs seront valables loin des points dapplication des
charges.
Ltat des sollicitations dans une rgion suffisamment loigne des points dapplication des charges
extrieures appliques la poutre ne dpend donc que du torseur associ ces charges.
3
3.1
Dformations
Torseur des petits dplacements
vecteurs : et dG.
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On note :
Cours
dG
)
x
x
US/R =
=
y dGy
dG
G
z dGz R
G
dGy caractrise le dplacement du point dans une sollicitation de cisaillement pur selon
y ou de
dGz caractrise le dplacement du point dans une sollicitation de cisaillement pur selon
z ou de
solide, alors dM = dG + M G .
US/R est donc un torseur, appel torseur de petits dplacements.
Exemple
Pour la barre AB, solide qui se dplace
dans le plan de la position 1 (A1 , B1 ) la position 2 (A2 , B2 ), le torseur des petits dplacements de la barre est :
(
)
z
z
UAB/R =
Ce dplacement tant un torseur : dB = dA + BA z
z
dA
A
3.2
Petits dplacements dune section droite par rapport une autre section
droite en RdM
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Sur une poutre, on va qualifier le dplacement de section droite S2 par rapport une autre section
droite S1 proche de celle tudie, soit le dplacement S2 /S1 .
Lors de la dformation, S1 passe en S10 et S2 passe en S20 . Pour faire apparatre le dplacement
S2 /S1 , il faut ramener S10 sur S1 (ce qui est, de toute faon vrai, au niveau de lencastrement).
En RdM, seuls trois types de dplacement peuvent tre observs :
Cas 1 : Allongement sur la normale
n
o
DepS2 /S1 =
M
)
0
G
x
n
o
DepS2 /S1 =
G2 =G02
z
z
n
o
DepS2 /S1 =
G2 =G02
3.3
x
x
M
La dformation autour dun point M qui sest dplac de M est donc :
.
dx
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Cours
Cas 1 :
= .
x constant M la section. , sans unit, est appel allongement unitaire.
dx
Cas 2 :
M = G2 (y.
y + z.
z ) z .
z = y.z .
x
y.z
M
= (y).
x avec (y) =
Soit :
dx
dx
Cas 3 :
M = G2 . r x . x = .x . t
.x . t
M
Soit :
= (). t avec () =
dx
dx
() est appel angle de glissement. Dans une section, il varie avec le rayon du point. Sur la
figure, on voit pour = R.
4
4.1
Torseur de cohsion
Dfinition
poutre. Soit G le point dabscisse x tel que AG = x. x . est la section droite dabscisse x. Coupons
cette poutre droite de manire fictive en deux tronons S2 et S1 spars par .
N
M
t
=
=
Ty Mfy
Tz Mfz
G(x)
G(x)
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T (M,
x ).dS
GM T (M,
x ).dS
Cours
4.2
Si on reprend la poutre droite du paragraphe prcdent, on peut isoler le tronon S1 et lui appliquer
le Principe Fondamental de la Statique (en G). On a alors :
{TS2 S1 }G(x) + {TextS1 }G(x) = {0} avec : {Tcoh } = {TS2 S1 } . Soit :
{Tcoh }G(x) = {TextS1 }G(x)
De mme, si on isole le tronon S2 et lui appliquer le PFS (en G). On a alors :
{TS1 S2 }G(x) + {TextS2 }G(x) = {0} avec : {Tcoh } = {TS2 S1 } = {TS1 S2 } . Soit :
{Tcoh }G(x) = {TextS2 }G(x)
4.3
{Tcoh }
N
0
0
G
0
0
0
0
0
G
0
0
Mfz
0
Ty
0
G
0
0
Mfz
Exemple 1
Traction
Compression
Flexion pure
Flexion
simple
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Exemple 2
Dsignation
{Tcoh }
0
Ty
0
G
0
0
0
G
0
0
Mt
0
0
Cours
Exemple 1
Exemple 2
Cisaillement
Torsion
4.4
Synthse
Dans le cadre du programme de TSI, nous tudierons les diffrents types de sollicitations existant
en les considrant un un agissant sur une pice (que lon modlise par une poutre). Dans la ralit,
les pices subissent plusieurs types de sollicitations simples en mme temps.
On dira quune poutre est soumise des sollicitations composes sil existe plusieurs sollicitations
simples simultanment sur une section droite. Ltude des sollicitations composes (hors programme)
se fait en utilisant le principe de superposition.
Combinaison
de et de
Mt
Mf
Traction
Compression
devant ceux de T )
Cisaillement
(plus thorique que
pratique)
Mt
Torsion-extension
(rare ; ex : serrage
dune vis)
devant ceux de T )
Torsion
Mf
Flexion-extension,
flambement
Flexion simple,
flexion dvie
Flexion-torsion
Flexion pure
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Cours
Contrainte de Traction/Compression
5.1
T (M,
x ) = . x
5.2
Dfinition
N
{Tcoh }G(x) =
0
0
G(x)
0
0
0
5.3
{Tcoh }G(x)
N Mt
=
=
Ty Mfy
Tz Mfz
G(x)
G(x)
T (M,
x ).dS
GM T (M,
x ).dS
Or : T (M,
x ) = . x avec = cste
Z
Z
Donc : R{Tcoh } =
T (M, x ).dS = . dS.
x
S
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Cours
En projetant sur
x :
=
N
S
Avec :
: contrainte normale de traction (en MPa)
N : effort normal (en N).
S : aire de la section de la pice (en mm2 )
5.4
Analyse de la dformation
5.4.1
du
.
dx
Loi de Hooke
Lessai de traction consiste soumettre une prouvette normalise un effort de traction progressivement croissant, jusqu la rupture de lprouvette. La machine mesure les efforts appliqus et les
dformations de lprouvette. Les courbes ci-dessous reprsentent le rsultat dun essai de traction sur
une prouvette en acier courant.
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Cours
Dans le domaine lastique, on constate que lallongement unitaire est proportionnel la contrainte.
Cette relation de proportionnalit est illustre par la loi de Hooke :
= E.
Avec :
: contrainte normale de traction (en MPa)
E : module dlasticit longitudinal du matriau en N.mm2 ou MPa.
: allongement unitaire
E correspond la pente de la droite du domaine lastique de lessai de traction. On lappelle
couramment module dYoung.
Matriau
E (MPa)
Fontes
Aciers
200 000
Cuivre
120 000
Aluminium
70 000
Tungstne
400 000
5.4.2
(car = cste)
Do x =
L
avec L0 longueur initiale de la poutre.
L0
N
Ainsi, en rutilisant = , on peut dduire la relation liant leffort normal la dformation de la
S
5.5
N
L
=
L0
E.S
5.5.1
Critre en contrainte
Pour quune pice rsiste aux efforts de traction sans subir de dformation permanente il faut que
la contrainte interne ne dpasse pas la limite lastique Re du matriau.
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Cours
Pour des raisons de scurit et compte tenu des hypothses simplificatrices faites avec les modlisations, la contrainte normale doit rester infrieure une valeur limite appele limite pratique
lextension Rpe (aussi note pe ). On considre que cest la contrainte maximale admissible.
max
Re
= Rpe
s
soit
N
Rpe
S
Avec :
s : coefficient de scurit (souvent compris entre 2 et 10, selon le contexte)
Re : rsistance lastique du matriau (en MPa)
Rpe : rsistance pratique lextension (en MPa)
5.5.2
Critre en dformation
Le critre en dplacement traduit, moyennant un coefficient de scurit s0 (>1 mais diffrent de s),
que le dplacement en un point M (par exemple le point o le dplacement est maximum) doit rester
infrieur une valeur donne dpendant des conditions dutilisation ulim :
u(M )
ulim
s0
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Cours
Contrainte de Flexion
6.1
6.2
Dfinition
{Tcoh }G(x)
0
0
=
Ty
0
0 Mfz
G(x)
6.3
Analyse de la dformation
Chaque point P situ une distance y de la fibre moyenne subit (dans lhypothse des petits
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Cours
6.4
du
dz
= y
dx
dx
Expression de la contrainte
La loi de Hooke a permis de mettre en vidence que la contrainte est proportionnelle allongement
relatif. Dans le cas de la flexion, les contraintes se rduisent essentiellement des contraintes normales.
On peut donc crire :
Mfz
x (y) =
y
Iz
dz
dx
Mfz
y
Iz
Mfy
z
Iy
max =
6.5
|Mfz |
ymax
Iz
Expression de la dforme
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Cours
6.6
et
Moment quadratique
6.6.1
Dfinition
6.6.2
Exemples de calcul
R Z 2
Iz (S) =
Z
b/2
y 2 dydz
Iz (S) =
b/2
h/2
Z
0
Iz (S) =
bh3
12
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r2 (sin )2 rdrd
Iz (S) =
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R Z 2
Iz (S) =
h/2
y 2 rdrd
R4
D4
=
4
64
6.6.3
Thorme de Huygens
6.7
Critre en contrainte :
max
Re
= Rpe
s
soit
Mfz max
ymax Rpe
Iz
v
Rpe
Le terme
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Cours
Contrainte de Cisaillement
Cours
(pour information...)
Attention
Ltude de la contrainte de cisaillement ne figure plus au programme de TSI. Nanmoins, ce
chapitre est conserv dans ce cours car les phnomnes observs en cisaillement aident la comprhension de la contrainte de torsion (Voir notamment 7.4).
7.1
T (M,
x ) = . t
7.2
(t =
y dans cet exemple)
Dfinition
0 0
{Tcoh }G(x) =
Ty 0
0
0
G(x)
Ty est appel effort tranchant.
7.3
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7.4
Cours
Analyse de la dformation
Dans le cas du cisaillement, les dformations sont caractrises par un glissement des sections droites
les unes par rapport aux autres. Le glissement est mesur par langle appel angle de glissement.
Avec :
moy : contrainte tangentielle (en MPa)
moy = G.
7.5
E
2 (1 + )
Critre en contrainte :
max = k
Ty
S
et Rpg =
Rg
s
soit
Ty
Rpg
S
Avec :
S : section de la poutre
s : coefficient de scurit
Rg : limite lastique au glissement (pour les aciers, Rg ' 0, 7 Re ),
k : coefficient dpendant de la forme de la section ( 34 pour une section circulaire,
section rectangulaire.
3
2
pour une
Cette situation nest possible quau point dapplication de leffort sur la poutre (sinon il y a flexion).
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Cours
Contrainte de Torsion
8.1
8.2
Dfinition
0 Mt
{Tcoh }G(x) =
0 0
0 0
G(x)
M t est appel moment de torsion.
8.3
Hypothses complmentaires
Pour pouvoir tudier la sollicitation lmentaire de torsion, il faut restreindre le cadre dapplication.
En effet, ltude de la torsion prsente ici se limitera au cadre des poutres droites sections circulaires.
Ainsi, les poutres tudies sont des cylindres de rvolution base circulaire. Cette restriction est lie
au fait que pour toute section qui nest pas circulaire, les rsultats qui seront prsents sont faux car :
les sections ne restent pas planes et se gauchissent,
la contrainte de cisaillement qui est perpendiculaire au rayon vecteur (comme nous le verrons
par la suite) ne peut pas tre tangente au contour non circulaire de la section.
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8.4
Cours
Dformation
On constate que :
Toute section plane et normale laxe du cylindre reste plane et normale laxe. La distance
entre deux sections droites donnes reste sensiblement constante.
Le mouvement dune section droite est uniquement une rotation autour de son axe et cette
rotation est proportionnelle sa distance la section encastre.
Ainsi, une gnratrice du cylindre (une droite avant dformation) se transforme en une hlice sur
le cylindre.
Des remarques prcdentes on peut donc dduire que :
dans une section droite, il ny a pas de dformation longitudinale donc de contrainte normale.
Les sections ont seulement un mouvement de rotation sans aucune translation,
les seules contraintes sont donc des contraintes tangentielles.
En observant lextrmit de la poutre, on peut considrer pour mieux comprendre que le barreau
se comporte comme une infinit de cylindres de rayons variables, tournant les uns par rapport aux
autres. Chaque rotation relative de lun des cylindres par rapport lautre gnre donc des contraintes
tangentielles dont la direction est dans le plan tangent aux cylindres.
d
dx
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d
dx
Cours
8.5
et = r(x)
8.6
r2 dS
Dmonstration :
GM T (M,
x ).dS = M t. x
Z
En torsion, on a :
Or : T (M,
x ) = x . x + . e avec = Gr(x)
Do : GM T (M,
x ) = r.x . e + Gr (x). x
Z
Soit : M t = G(x) r2 dS
avec : GM = r.
er
8.7
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8.8
Cours
Contrainte tangentielle
Grce la loi de Hooke, on a pu dmontrer que : = Gr(x) et donc que la contrainte tangentielle
Mt
est proportionnelle la distance entre G et M : =
r.
IO
Do :
max =
8.9
Mt
Rmax
IO
Relation dformation-rotation
Mt
d
=
=G
r
IO
dx
Z
x2
Mt
.dx
GIO
8.10
avec =
Mt
GIO
Critre en contrainte :
Un matriau en cisaillement reste dans son domaine lastique si la contrainte tangentielle reste
infrieure une valeur limite appele rsistance pratique au glissement note Rpg (en MPa) :
max
Rg
s
Avec :
s : coefficient de scurit
Rg : limite lastique au glissement (pour les aciers, Rg ' 0, 5 Re 0, 7 Re ).
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Cours
Concentration de contraintes
9.1
Description du phnomne
Lorsquune poutre possde une discontinuit (de gomtrie ou lie un dfaut du matriau, comme la
prsence dune bulle par exemple), il se produit un phnomne de concentration de contraintes . Au
voisinage de la discontinuit, la contrainte maximale est grande devant la contrainte nominale calcule
avec les outils de la RdM.
Exemples
9.2
Considrons une poutre ayant une discontinuit de section. On dfinit par le coefficient de concenmax
tration de contraintes la valeur k =
.
nom
nom est la contrainte nominale calcule avec les outils de la RdM dans la section la plus sollicite,
max est la contrainte maximale au sein de la discontinuit.
On obtient alors que les contraintes prise en compte pour le dimensionnement dune poutre sont :
nom
9.3
Re
k.s
et
nom
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Rg
k.s
10
Cours
Module de
Coulomb G
Coefficient
de Poisson
Limite
dlasticit Re
Acier
210GPa
80GPa
0, 30
100 1000MPa
Fontes
60 190GPa
40GPa
0, 27
140 680MPa
Alliage daluminium
70GPa
32GPa
0, 34
200 500MPa
Verre
60GPa
24GPa
0, 24
100MPa
Nylon
1, 4GPa
0, 34
85MPa
Matriau
11
11.1
Description du problme
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Cours
11.2
Le degr dhyperstatisme correspond au nombre dinconnues en trop, sur cet exemple il est donc
de 1. Pour rsoudre, il sagit donc de rechercher une quation supplmentaire.
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Elle est obtenue en prenant en compte la dformation de la pice, cest--dire par la RdM. La
dmarche consiste remplacer notre problme hyperstatique par deux problmes isostatiques
qui, superposs , correspondent au premier.
On trouve alors :
f (A) = 0 = f1 (A) + f2 (A)
Rfrences
[1] A. Meurdefroid : Cours de mcanique, 2013. TSI2 - Lyce Richelieu - Rueil-Malmaison.
[2] A. Chabert : Cours de mcanique, 2012. TSI2 - Lyce Richelieu - Rueil-Malmaison.
[3] P. Berthet : Cours de mcanique, 1998. PT* - Lyce Livet - Nantes.
[4] C. Chze, M. Delgue et F. Bronsard : Mcanique 2me Anne MP-PC-PSI-PT-ATS. Ellipses,
2008.
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