PFE - Economie de Connaissance
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Et Managriales Oujda -
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Sommaire
Remerciements
Introduction ............................................................................................. 4
Chapitre1 : Terminologies et dfinitions .............................................. 5
Chapitre2 : Lapplication de lconomie des connaissances
lentreprise : Objectifs et mthodes ..................................................... 13
Chapitre3 : Economie de linformation et conomie des
connaissances ........................................................................................ .30
Chapitre4 : Cas pratique : Google Inc. ..43
Conclusion..47
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Introduction
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I- Historique
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publiant un article en 1752 faisant le lien entre le dveloppement
conomique et la connaissance. A. Smith, dans son livre la recherche
sur la nature et les causes de la richesse des nations, a introduit
implicitement le rle de la connaissance dans la spcialisation
horizontale. Il affirme que lindustrie est soutenue par la connaissance
qui est insparable de lducation. Il ajoute que lentreprise peut crer
un monopole conomique en ayant un monopole de la connaissance. Il
affirme galement limportance de ce quon appelle actuellement le
transfert technologique et donc le transfert de la connaissance. Malthus
a, quant lui, fait un lien entre la productivit agricole et la
connaissance dtenue par les agriculteurs. Il a galement tablit un lien
entre la possibilit de trouver un emploi et les connaissances dont
disposent les mnages. John Stuart Mill affirme que, pour rsoudre le
problme de ltat stationnaire (stagnation de la productivit des
facteurs de production), il faudrait amliorer ltat de la connaissance
dans lentreprise.
En dpit de cette proccupation ancienne, lconomie classique et
prclassique na pas tudi formellement limportance conomique de
la connaissance. Lconomie classique a considr implicitement la
connaissance, un capital intangible, comme tant incorpore dans les
facteurs de production Travail et Capital.
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II- Dfinition
1- La connaissance
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2- Lconomie de la connaissance
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Autrement dit, lconomie de la connaissance devient un actif
productif et central de l'entreprise. Le succs de lorganisation dpend
de plus en plus de sa capacit recueillir la connaissance, la produire, la
maintenir et la diffuser.
En dfinitive, lconomie de la connaissance met en avant
l'importance du travail intellectuel (les ides, le savoir) et le travail
collaboratif.
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III- La gestion des connaissances
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IV- Lconomie du savoir et la gestion des connaissances
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comptitif sont ceux qui requirent un usage complexe de
connaissances, ouvert sur lextrieur (62 %) ou lintrieur (28 %) de
lentreprise, ainsi que lusage de comptences et dhabilets de
communication et de jugement.
Comme le soulignait il y a quelques annes le Conseil
suprieur de lducation du Qubec:
Un accent particulier doit dornavant tre plac sur les
capacits cognitives suprieures (aptitude au raisonnement, la
rsolution de problmes et la planification des actions) et les habilets
sociales (autonomie, capacit de communication et de collaboration).
Ces habilets vont dailleurs dans le sens des comptences attendues
des travailleurs et travailleuses par suite de limpact des NTIC sur la
nature des emplois.
Cest au soutien ces connaissances et comptences de
plus haut niveau que sadressent les technologies du web smantique ou
technologies smantiques , lments incontournables de la gestion
des connaissances.
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I- L'organisation du travail dans une conomie de la
connaissance :
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2- Une entreprise apprenante :
L'organisation du travail a un impact important pour
permettre ces partages du savoir. C'est le concept de "l'entreprise
apprenante" qui, par son organisation, permet le dveloppement des
savoirs de l'exprience et le partage des connaissances. C'est donc un
apprentissage perptuel qui est mis en place bien au del de la
formation tout au long de la vie.
4- L'entreprise 2.0 :
Une conomie de la connaissance conduit au dveloppement
de l'entreprise 2.0 Comment les entreprises et notamment les PME
vont-elle prendre ce virage ?
En exploitant et en dveloppant d'avantage des offres de services lies
leur cur de mtier les PME seront mme d'enclencher leur mutation
vers l'conomie de la connaissance (Article, le Journal du Net: les pme
et internet). La mise en place de portail Web, par secteur d'activit et/ou
gographique, permettant la mutualisation de certaines ressources
(connaissances des marchs, retour d'expriences....) visant accrotre
leur comptitivit est certainement un des lments de rponses
oprationnels.
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5- Recherche et innovation :
Les investissements en recherche et dveloppement sont
ncessaires dans une conomie de la connaissance pour permettre le
dveloppement des savoirs. Elle sappuie sur une coopration et une
innovation en rseau. Les PME, en France, sont cependant souvent
encore dmunies pour innover en interaction.
6- La proprit intellectuelle :
L'conomie de la connaissance interroge le concept de "proprit
intellectuelle". Le terme des "uvres de l'esprit" est galement
utilis. Si dans l'conomie de la connaissance, l'entreprise ne s'inscrit
plus dans une rivalit, il n'en reste pas moins qu'elle doit faire des
profits.
Des moyens pour se protger ont t mis en uvre mais ils ont
leurs limites:
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Le dpt de brevets. Ils servent protger linnovation. Cependant, ils
sont aussi parfois utiliss pour bloquer linnovation des concurrents.
Cette stratgie est porteuse de risque pour le progrs de la connaissance
long terme.
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II- La dmarche de la gestion des connaissances
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La socialisation : passage dun tat de connaissance tacite un autre
tat de connaissance tacite. Cela se produit notamment lors dun partage
dexprience entre employs via lobservation et la reproduction dune
pratique.
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2- Modlisation de systme de connaissances
La gestion des connaissances ne doit pas avoir pour unique
objectif de recenser un ensemble de savoirs et de savoir-faire et de les
compiler sans aucune logique. Les connaissances font partie dun
systme et les liens qui les unissent sont rendus visibles lors de la
ralisation dun processus mtier. Les connaissances capitalises
doivent donc tre modlises en tenant compte de ces liens.
Voici quelques mthodes de modlisation de systme de connaissances
:
Knowledge and Learning in Action Mapping (KALAM, Jean-Yves
Prax, PoliaConsulting) : Cette mthode permet de cartographier les
connaissances et comptences utiles lexcution des tches dun
processus critique de lentreprise ;
Method for Knowledge System Management (MKSM, Jean-Louis
Ermine, Commissariat lEnergie Atomique) : Elle permet de
capitaliser les connaissances stratgiques dexperts en intervenant au
niveau de la modlisation de systmes complexes ;
CommonKADS (Projet Esprit) : Cette dmarche a pour objectif de
fonder un standard europen en proposant un processus dacquisition
des connaissances.
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III- Objectifs de la gestion des connaissances
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Pour atteindre ces objectifs, il faut grer le capital de
connaissances et les processus de transition qui le font voluer. Ce
capital regroupe les connaissances sur le march, les produits, les
mthodologies, les technologies. Ces actifs intangibles et leurs
processus de traitement doivent tre identifis, structurs, formaliss.
On doit planifier et superviser les actions qui permettront de dvelopper
ces actifs en fonction des objectifs poursuivis par lorganisation.
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IV- Processus dimplantation du K.M.
Identifier
Analyser
Planifier
Maintenir
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La troisime tape, la planification, vise tablir un plan daction pour
lutilisation des actifs intangibles en les priorisant. Comment mettre en
place un plan daction? Comment le superviser pour quil donne des
rsultats?
La dernire tape, la maintenance, consiste valuer si le plan daction
a produit les rsultats souhaits. Si oui, comment assurer la continuit et
lvolution des actifs intangibles?
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complexes demande la mise en tandem des personnes et des outils
logiciels.
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coordination entre les initiatives descendantes (top-down) inities par la
direction, et celles inities de la base de lorganisation.
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Le producteur explicite et abstrait ses reprsentations
personnelles en une reprsentation partage, puis la formalise sous la
forme dun modle de connaissances ou quil agrge un modle
existant. Ce modle est ensuite intgr dans une bibliothque de
modles et diffus laide dun outil de gestion des modles de la
bibliothque.
Inversement, un utilisateur, confront un cas rel, se sert de
loutil de diffusion pour reprer des modles utiles laide de loutil de
gestion des modles. Il obtient une mthode ou une thorie gnrique,
extrapolable une classe de problmes. Il en extrait des rgles et des
procdures quil applique au cas rel qui lintresse.
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connaissances de lexpert et un apprentissage de la part du novice par le
dialogue avec lexpert et la modlisation graphique des connaissances.
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une mmoire de projet, ou qui regroupent les brevets de lentreprise. On
peut structurer la mmoire dune entreprise en neuf composantes en
combinant le type de connaissances (dclarative, procdurale,
principes) et le niveau de traitement (individuel, collectif dcentralis,
collectif centralis). Par rapport cette typologie ou une autre, sont
rfrencs les cas dapplication, les documents de projet ou les brevets
relatifs aux technologies de lentreprise.
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expert trouve une solution un problme (concepts du domaine,
structure dinfrences, modle des tches, stratgie de rsolution); le
modle de lorganisation dans laquelle le systme sera utilis; le modle
agent qui attribue lexcution des tches divers agents, le modle
communication qui dcrit les interactions entre agents; et le modle de
conception de limplmentation informatique.
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V- Les cls de la russite
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ressource cognitive est toujours ncessaire la reproduction de la
connaissance, tandis quune simple photocopieuse permet de reproduire
une information. La distinction est de taille puisquelle conduit
diffrencier les problmes conomiques ces deux notions, alors
quelles pouvaient tre confondues par le pass. Sagissant de la
connaissance, le problme conomique principal est celui de sa
reproduction et des problmes dapprentissage associs, tandis que la
reproduction de linformation ne pose pas de problme et trouve la
rponse travers la notion classique en conomie de cot marginal. Le
problme conomique de linformation est plutt celui de sa rvlation
et de sa protection, cest dire un problme de bien public, traitable
dans le cadre de lconomie publique.
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I- La production de la connaissance
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rptition de laction et dont chacun individuellement peut tirer parti,
un autre processus dapprentissage consiste raliser des expriences
au cours de lactivit de production de biens et services. En ralisant ces
expriences, on engendre de nouvelles options, on cre de la varit.
Cet apprentissage permet de bnficier dun stock de connaissances et
de slectionner la meilleure stratgie pour les activits futures. Le
dveloppement de cette forme dapprentissage est troitement li au
type dactivit et aux risques associs chacune delles.
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Deux formes dinventions collectives sont gnralement admises
dans la littrature. Une premire renvoie aux mcanismes informels et
spontans dchanges et de partages de connaissances et de savoir-
faire. Une autre renvoie aux processus formels de coopration et
dapprentissage collectif.
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II- Technologies de linformation et de la
communication et conomie de la connaissance
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III- Les nouvelles technologies de linformation et de la
communication comme facteur du changement de
rgime de croissance
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Le dveloppement conomique des nouvelles technologies de
linformation et de la communication sexplique alors en grande partie
par la recherche de gains de productivit dans les activits de
coordination, celles-ci connaissant un taux de croissance suprieur aux
activits de production.
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IV- Les effets des nouvelles technologies de linformation
et de la communication sur la production et la
diffusion des connaissances
Le passage de linformatique centralise linformatique distribue
puis la mise en rseau a permis de transformer progressivement les
conditions de production et de diffusion des connaissances. Cette
transformation repose sur trois mcanismes principaux : le calcul, et sa
capacit de croissance ; lalgorithmisation, qui repose sur la mmorisation
des savoirs et leur codification ; linteractivit, qui repose sur la mise en
rseau.
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Ainsi, ces progrs se traduisent par une diffusion plus large des
connaissances qui ont alors plus de chance dtre perfectionnes, ce qui
encourage la cration de nouvelles connaissances mais aggrave le
problme de protection et dappropriation des bnfices pour les
producteurs de nouvelles connaissances.
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Google est dsormais une entreprise modle en termes de
Knowledge Management.
Google est une entreprise innovante dont la moyenne dge des
employs avoisine les 30 ans et provenant de plus de 40 nationalits
diffrentes. Cette entreprise est un exemple en termes de diversit
culturelle. Cette entreprise a su voluer dans un contexte de
mondialisation et par consquent, trs concurrentiel. Mais quest-ce qui
explique le succs de cette entreprise ? Nous pouvons en partie rpondre
cette question par lutilisation du Knowledge Management au sein de
cette entreprise qui lui permet dinnover considrablement.
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la manire du couteau suisse, rendre chacun des outils
indpendants afin dacclrer linnovation ;
Appliquer la rgle du 20%, en permettant aux ingnieurs dutiliser
20% de leur temps pour des travaux personnels sur les heures de travail ;
Offrir la clientle des prix justes bass sur un systme denchres
permanentes ;
Prioriser la satisfaction des utilisateurs en toutes circonstances ;
Multiplier les systmes de mesure de satisfaction afin de ragir
directement et faire voluer les produits au plus prs des pratiques des
utilisateurs ;
Partager et dcentraliser les donnes numriques pour alimenter
les changes entre ingnieurs et favoriser une culture dentreprise fonde
sur la rigueur ;
Automatiser la relation commerciale afin de rduire les cots et
tendre le bassin de la clientle ;
Exploiter lapport cologique des communauts qui contribuent
la rputation de lentreprise Google, lui vitent de commettre des erreurs,
linforment de ce qui se passe dans son environnement et mettent sa
disposition comptences et ressources gratuites.
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Conclusion
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Bibliographie
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Webographie
http://msmsic.blogspot.com/2010/02/google-une-entreprise-modele-en-
termes.html
http://vertone.com/, site de Conseil en Management et Stratgie, (2012).
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http://www.polia-consulting.com/Methode-KALAM-R.html
http://fr.slideshare.net/mrouldug/ihedn-110318-frv10 Martin Dugage,
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http://www.commentcamarche.net/contents/325-knowledge-management-
km-gestion-des-connaissances
https://www.youtube.com/watch?v=dM_JivN3HvI Lconomie de la
connaissance : Idriss Aberkane
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