L'Intelligence Economique Et Capacité D'Innovation Des Entreprises
L'Intelligence Economique Et Capacité D'Innovation Des Entreprises
L'Intelligence Economique Et Capacité D'Innovation Des Entreprises
L’information commence à détenir une importance primordiale dans le secteur économique au fil
des années, et c’est là où le japon commence à entrer dans le jeu. En 1950, le Japon a développé
un système d’intelligence économique basé sur l’échange d’informations. La veille économique
concerne le recueil de l’information, tandis que l’intelligence économique est une demande de la
direction de l’entreprise pour connaître, et maîtriser dans la mesure du possible, la dynamique de
son environnement. Le processus vise alors à mobiliser des moyens, humains et financiers, et fait
également appel à des méthodes de travail et des outils, informatisés ou non, pour le recueil et
surtout l’analyse de cette information. L’information devient donc l’une des matières premières
stratégiques de l’entreprise.
Définition de l’intelligence économique : « L’IE peut-être définie comme l’ensemble des actions
coordonnées de recherche, de traitement et de distribution (en vue de son exploitation), de
l’information utile aux acteurs économiques. Ces actions sont menées avec toutes les garanties de
protection nécessaires à la préservation du patrimoine de l’entreprise, dans les meilleures
conditions de qualité, de délais et de coût. » Commissariat Général au plan (Rapport Martre :
président de l’AFNOR 1993-2002).
Selon V. Couzinet (2005), la notion d’Intelligence Economique est loin d’être stabilisée et continue
d’évoluer au fur et à mesure des contributions à sa définition. C’est pourquoi nous proposons tout
d’abord de l’envisager comme un ensemble de moyens et de méthodes informationnels qu’une
organisation peut mettre en œuvre de manière légale pour aider et soutenir ses processus
décisionnels. Cependant, nous insistons tout de même sur le fait que l’Intelligence Economique est
souvent considérée sous deux angles différents ; c'est-à-dire en tant que processus ou en tant que
produit résultat de ce processus. Envisagée en tant que processus [Revelli, 1998], [David, 2003] ou
[Mousnier, 2005]) nous l’avons interprété [GORIA, 2005] comme la séquence suivante :
L'innovation est un concept qui a fait couler beaucoup d'encre, d'où l'existence d'une multitude de
définitions pour tenter de le comprendre. On peut citer plusieurs économistes qui ont travaillé sur
ce sujet, mais Schumpeter reste de loin celui qui a abordé ce thème avec beaucoup d'affinité et de
profondeur. Il a défini l'innovation comme « de nouvelles combinaisons de connaissances
nouvelles ou existantes, de ressources matérielles et d'autres facteurs qui font l'objet de tentatives
de commercialisation » (Deblock, 2012). Il s'agit de mettre de nouvelles ressources, idées et tout
autre facteur dans la pratique commerciale. Cet auteur a souligné la différence entre invention et
innovation. L'invention est généralement la découverte qui peut faire l'objet d'un brevet.
L'innovation est l'exploitation de l'invention pour une large diffusion auprès du public.
Dans ce cadre, L’innovation trouve l’origine de sa définition dans les travaux de Schumpeter
(1911) qui ne l’envisage que lorsque que quelque chose de nouveau est introduit avec succès sur
le marché. Ce quelque chose de nouveau est associé à la notion d’invention qui est interprétée
comme la création ou l’utilisation d’une nouvelle ressource pour l’organisation. Nous pouvons par
exemple étudier l’Innovation à partir des travaux deT. Gonard et M. Louazel (1997) pour rendre compte
d’un cas pratique d’Innovation technique :
• Définition du problème,
• Recherche de solutions,
• Développement d’une solution,
• Test de la solution,
• Diffusion de l’Innovation.
Conclusion
Pour conclure, en ce qui concerne mon avis personnel Le rôle de l'intelligence économique dans le
processus de l'innovation. Est un rôle très important car elle Offre de nouvelles options pour
renforcer la compétitivité, notamment en améliorant l'efficacité des processus collaboratifs en
structurant les actions vers les opérations, mais aussi et surtout vers l'innovation. Ainsi,
l'intelligence économique, outre la nécessaire prise en compte de la dimension purement
informationnelle essentiellement de court terme de l'environnement, soutient également la
dimension cognitive qui se construit sur le long terme au travers d'interactions permanentes.
L'intelligence économique est basée sur la collecte et l'analyse d'informations données semi-
automatiques. Elle conduit à un esprit cognitif dont le but est prendre des décisions finales basées
sur les prédictions du comportement des concurrents et leur stratégie. La concurrence passe
désormais aussi par le savoir (sur la technologie, procédure). Ainsi, l'analyse de l'intelligence
économique ne se limite pas à une logique de sécurité et protection mais aussi un outil de gestion
qui nécessite de la recherche, de l'innovation et le traitement intensif des connaissances pour
maintenir et accroître la compétitivité. L'intelligence économique peut soutenir le processus
d'innovation par sa puissance capacitée d'absorption et potentiel de développement du réseau inter-
entreprises.
Bibliographie
Bellon, B. (2002). Quelques fondements de l'intelligence économique . Revue d'économie
industrielle, pp. 55-74.
Martre, H. (1994). Intelligence économique et stratégie des entreprises . La documentation
française , 167.
Naima El Haoud (2011/2), L'intelligence économique au service de l'entreprise innovante, Dans
Revue internationale d'intelligence économique, (Vol 3), P 175-187
Haichar Mohammed(a), Haouari Sanae(b), The relationship between Economic intelligence and
Innovation, Professeur Habilité à l’Ecole Hassania des Travaux Publics(a), Docteur en sciences de
gestion a fsjes(b),
EL FADILI Salima & GMIRA Firdaous, L’intelligence économique :Connaître pour agir dans un
monde en changement, Vol3 N° 3