Bordeaux Tramway

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EXTENSIONS RESEAU TRAMWAY 2013

Marché N° :

LIGNES A – B – C
DCE RMS 301

Groupement de Maîtrise d’Œuvre


Tramway Infrastructures SYstèmes Aménagements

Parc Château ROUQUEY


14, rue Euler – BP 10075
33 703 Mérignac Cedex
Tel : 05.57.53.14.00
Fax : 05.57.53.14.20
Email : [email protected]

Communauté Urbaine de Bordeaux


Mission tramway

Esplanade Charles de Gaulle


33 076 Bordeaux Cedex
Tel : 05.56.99.88.56
Fax : 05.56.99.87.04
Email : [email protected]

RENOUVELLEMENT DU RÉSEAU MULTISERVICES


PIÈCE N°4B : CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES
PARTICULIERES
EXIGENCES TECHNIQUES (CCTP2)
Titulaire du marché :

Date Fichier Logiciel Nb. de page (s)


ACT-TSY-CF-T00-TP-0342-D CCTP2 RMS
18 mai 2010 Word 2000 59
301.doc.doc

indice date sommaire des modifications Rédaction Vérification Validation

P-L. LEVY G. PARMENTIER H. VERGNAUX


A Avril 2010 Édition initiale

B Avril 2010 Remarque MOA P-L. LEVY G. PARMENTIER H. VERGNAUX

C Avril 2010 Remarque MOA P-L. LEVY G. PARMENTIER H. VERGNAUX

D Mai 2010 Remarque MOA P-L. LEVY G. PARMENTIER H. VERGNAUX

1 6 9 0 AC T . T S Y. C F . T 0 0 . T P. 0 3 4 2 . D .
charte graphique Phase du projet émetteur thème général Localisation type doc numéro d’ordre indice
EXTENSIONS RESEAU TRAMWAY 2013

Marché N° :

LIGNES A – B – C
DCE RMS 301

Groupement de Maîtrise d’Œuvre


Tramway Infrastructures SYstèmes Aménagements

Parc Château ROUQUEY


14, rue Euler – BP 10075
33 703 Mérignac Cedex
Tel : 05.57.53.14.00
Fax : 05.57.53.14.20
Email : [email protected]

Communauté Urbaine de Bordeaux


Mission tramway

Esplanade Charles de Gaulle


33 076 Bordeaux Cedex
Tel : 05.56.99.88.56
Fax : 05.56.99.87.04
Email : [email protected]

RENOUVELLEMENT DU RÉSEAU MULTISERVICES


PIÈCE N°4B : CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES
PARTICULIERES
EXIGENCES TECHNIQUES (CCTP2)
Titulaire du marché :

Date Fichier Logiciel Nb. de page (s)


ACT-TSY-CF-T00-TP-0342-D
18 mai 2010 Word 2000 59
CCTP2 RMS 301.doc

Pour le Titulaire : Pour la Communauté Urbaine de Bordeaux :

Date Signature Date Signature

1 6 9 0 AC T . T S Y. C F . T 0 0 . T P. 0 3 4 2 . D .
charte graphique phase du projet émetteur thème général Localisation type doc numéro d’ordre indice
Lignes A – B – C
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Exigences techniques (CCTP2)

Table des matières


1. Abréviations 6

2. Présentation générale et contexte 7

2.1 Le tramway de la Communauté Urbaine de Bordeaux 7

2.2 Les différents types de site du réseau tramway 9


2.2.1 Les stations-voyageurs (SV) 9
2.2.2 Les Sous Stations de Redressement (SSR) 9
2.2.3 Les Parcs-Relais (PR) 9
2.2.4 Locaux d’exploitation 10
2.2.5 Points singuliers 10
2.2.6 Zone de manœuvre 10
2.2.7 Pôles d’échange 10
2.2.8 Dépôt de la Bastide et dépôt Bacalan 10
2.2.9 Poste de Commande Centralisée (PCC) 11

2.3 Fonction du Réseau MultiServices (RMS) 11

2.4 Contexte du marché 12

3. Existant Phase II : Topologie du réseau 13

3.1 Architecture physique 13

3.2 Architecture logique 14

3.3 Architecture du PCC 15

3.4 Equipements terminaux en station 16

3.5 Nœuds et antennes particuliers 18


3.5.1 Parcs relais 18
3.5.2 Locaux d'exploitation 18
3.5.3 SSR 19
3.5.3.1 SSR ne gérant pas d’APS 19
3.5.3.2 SSR APS 19

3.5.4 Atelier-dépôt Bacalan 19

4. Existant Phase II : Le réseau Fibre Optique 20

4.1 Constitution des anneaux de fibres 20

4.2 Raccordements en station 21


4.2.1 Stations classiques 21
4.2.2 Raccordement en terminus Phase I 21

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4.2.3 Stations connectées en fibre monomode 23

4.3 Caractéristiques des fibres optiques 23

5. Nouvelle architecture réseau 24

5.1 Architecture physique 24

5.2 Architecture logique 24

5.3 Architecture réseau du PCC 25

5.4 Architecture de la structure d’accueil vidéo 26


5.4.1 La structure d’accueil de phase III 26
5.4.1.1 Ligne A 28
5.4.1.2 Ligne B 30
5.4.1.3 Ligne C 32
5.4.2 Modifications nécessaires sur les équipements de phase II 34

5.5 Equipements terminaux en ligne 35

6. Caractéristiques des nouveaux constituants 36

6.1 Commutateurs / routeurs du PCC 36

6.2 Commutateurs RMS de station 36

6.3 Commutateurs en SSR 37

7. Mesures adaptatives sur le réseau Fibre Optique 38

7.1 Communications Gigabit via la fibre optique existante 38

7.2 Sections particulières 38

7.3 Qualité de la fibre monomode à installer 39

8. Administration 40

9. Performances du RMS 41

9.1 La disponibilité 41

9.2 Performances 41

10. Méthode de migration du réseau 43

10.1 Basculement et impact sur l’exploitation 43


10.1.1 Etape 1 : ATM et Ethernet en parallèle 43
10.1.1.1 Méthode 43
10.1.1.2 Impact et préconisations 44
10.1.2 Etape 2 itérative : Basculement d’une station 44
10.1.2.1 Méthode 44
10.1.2.2 Impact et préconisations 45

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10.1.2.3 Cas des équipements vidéo 46


10.1.2.4 Cas du dépôt Bacalan 46
10.1.2.5 Cas du PCC 46

10.1.3 Etape 3 : Retrait du réseau ATM 46


10.1.3.1 Méthode 46

10.2 Durées d’indisponibilité 47

11. Extensibilité / évolutivité 49

12. Limite de prestations 50

13. Annexes 52

13.1 Synoptique des liens de fibre optique multimode et monomode du RMS Tramway. 52

13.2 Photos d’armoire de station 54


13.2.1 Station type phase I 54
13.2.2 Station type phase II 57

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1. Abréviations
APS Alimentation Par le Sol
ATM Asynchronous Transfer Mode
BIV Borne Information Voyageurs
CFA Courants Faibles
CoDec Codeur / Décodeur
CUB Communauté Urbaine de Bordeaux
DTT Distributeur de Titres de Transport
FO Fibre Optique
GTC Gestion Technique Centralisée
IP Internet Protocol
MFA Multitubulaire courants FAibles
MFO Multitubulaire courants FOrts
PCC Poste de Commandes Centralisées
PMD Poste de Maintenance Déportée
POE Power Over Ethernet
PRO Parc-Relais en Ouvrage
PRS Parc-Relais en Surface
QoS Quality of Service
RMS Réseau MultiServices
SAE Système d’Aide à l’Exploitation
SIV Système d’Information Voyageurs
SF Signalisation Ferroviaire
SSR Sous Station de Redressement
SV Station-Voyageurs

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2. Présentation générale et contexte

2.1 Le tramway de la Communauté Urbaine de Bordeaux

Le tramway de la CUB propose à ses usagers trois lignes sécantes :


La ligne A traverse l’agglomération d’Est en Ouest et traverse pour cela la Garonne sur
le Pont de Pierre de Bordeaux. Sur la rive droite, elle forme une fourche à la station
Buttinière. Elle est longue d’environ 20 km fourche incluse.
La ligne B parcours la rive gauche l’agglomération dans une direction Sud Ouest – Nord
Est. Elle longe la Garonne sur sa partie Nord et croise la ligne A à l’Hôtel de Ville de
Bordeaux. Sa longueur est d’environ 15 km.
La ligne C, elle aussi rive gauche, s’étire du Nord au Sud sur une distance plus courte
que les deux autres lignes. Elle croise la ligne A à la Porte de Bourgogne et la ligne B
sur la Place des Quinconces.
Ces trois lignes ont toutes été créées à la même période, pendant la Phase I.
La régulation des rames de tramway s’effectue depuis le Poste de Commande Centralisée
(PCC) situé sur la rive droite, à proximité de la ligne A, entre le Pont de Pierre et la fourche de
Buttinière.
Le bâtiment du PCC se trouve dans la zone du Dépôt Bastide qui sert de centre de remisage
des rames de tramway. En Phase I, toutes les rames y étaient reconduites chaque nuit.
En Phase II, les trois lignes ont été prolongées à chaque extrémité et un deuxième dépôt a été
construit sur la ligne B, le Dépôt Bacalan.

Les études de la Phase III du tramway sont en cours. A terme, toutes les lignes seront
étendues, à l’exception des deux branches Est de la ligne A sur la rive droite, et un troisième
dépôt sera construit sur la ligne C.

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Les longueurs de ligne sont actuellement de :


Ligne A : 20 km
Ligne B : 15 km
Ligne C : 8 km

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2.2 Les différents types de site du réseau tramway

2.2.1 Les stations-voyageurs (SV)


L’objectif principal des stations-voyageurs est de proposer un accueil confortable aux
personnes souhaitant emprunter le tramway et de permettre à chaque usager un accès et une
sortie aisés dans les rames et en toute sécurité.
En outre, des équipements comme les Bornes Informations Voyageurs (BIV), les Haut-Parleurs
(HP), les interphones ou les caméras permettent des transferts d’information visuelle ou sonore
entre les usagers et les régulateurs du tramway qui opèrent depuis le Poste de Commande
Centralisée (PCC).
Les nombres de stations conçues ou prévues par phase sont donnés dans le tableau ci-
dessous :
Stations Stations TOTAL Stations TOTAL
Phase I Phase II actuel Phase III Phase III
Ligne A 26 15 41 5 46 + dépôt Bastide
Ligne B 20 11 31 7 38 + dépôt Bacalan
Ligne C 7 10 17 11 28 + dépôt Phase III
53 36 89 23 112
+ dépôt + dépôt + dépôt
Bastide Bacalan Phase III

2.2.2 Les Sous Stations de Redressement (SSR)


La fonction principale de la sous station de redressement est d’assurer la transformation et le
redressement du 15 KVA en 750 VCC pour l’alimentation en énergie électrique du matériel
roulant.
Elle dispose des équipements permettant d'assurer la sécurité de la distribution d'énergie, en
ligne et sur les sites d'exploitation et de maintenance.
Outre l’énergie électrique du matériel roulant, la SSR fournit un courant triphasé de 400 V + N
pour les stations-voyageurs encadrantes les plus proches de la SSR (les autres stations sont
alimentées par EDF). Elle fournit également une alimentation 230 V.

2.2.3 Les Parcs-Relais (PR)


Le projet tramway comporte deux types de parcs-relais :
Parc Relais en Surface (PRS),
Parc Relais en Ouvrage (PRO).
L’objectif des parcs relais est d'inciter les voyageurs à limiter leurs déplacements en véhicule
particulier par des conditions particulières de stationnement et de voyage. Les parcs relais
permettent aux usagers qui effectuent un aller et retour dans la journée de garer leur véhicule à
proximité d’une station voyageur du tramway, en assurant des conditions de sécurité
suffisantes.
Chaque parc-relais est muni de barrières d’accès entrée/sortie et de portails. Les accès et
l’ensemble du parc-relais sont surveillés par des caméras. Des dispositifs de communication
(interphonie) avec le PCC sont à disposition des voyageurs.
En période d'exploitation les parcs-relais sont gérés par des gardiens.

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Indépendamment de leur type et de la présence du gardien, les parcs-relais peuvent être, pour
certaines zones, supervisés depuis le PCC à l’aide de la vidéosurveillance, en particulier le
point interphonie, barrières et portails entrée/sortie.

2.2.4 Locaux d’exploitation


Les locaux d’exploitation sont destinés aux conducteurs de tramway et agents de maîtrise
susceptibles d’avoir des temps d’attente, des prises de service ou de relèves de service dans
les stations ou aux dépôts. Ils possèdent des moyens de communication téléphonique avec le
PCC et l’extérieur, extensibles aux connexions informatiques (PC, fax …).

2.2.5 Points singuliers


Les points singuliers n’ont pas de fonctionnalités prédéfinies, ils sont déterminés en fonction de
leur caractère de point particulier à sécuriser vis à vis des événements extérieurs, influents sur
les circulations tramway. Les carrefours à forte circulation, les zones de croisements, les zones
de manœuvre ferroviaires, sont des points singuliers du réseau. Les points singuliers sont
surveillés par les opérateurs du PCC via des caméras fixes ou mobiles dédiées et le réseau de
vidéosurveillance.

2.2.6 Zone de manœuvre


Les zones de manœuvre permettent le retournement, le garage, le changement de parcours
des rames de tramway. Ces zones sont protégées par des signaux lumineux ferroviaires et
parfois des signaux lumineux de trafic. Elles peuvent être surveillées par des caméras fixes ou
mobiles.

2.2.7 Pôles d’échange


Les pôles d’échange désignent les stations de tramway en correspondance avec plusieurs
lignes de bus. Ils permettent une continuité du transport en commun avec un minimum de
temps d’attente entre chaque mode de transport.
Ils sont notamment munis de signaux lumineux de rétention des bus, activés en fonction des
arrivées de tramways.

2.2.8 Dépôt de la Bastide et dépôt Bacalan


Les dépôts permettent les fonctions suivantes :
Le remisage des rames tramway,
Les opérations de réparation de tramway,
Les opérations de maintenance et contrôles quotidiens,
Les opérations de tests (alimentation électrique, paramétrage des données tramway..),
La gestion du parc tramways,
La gestion des prises de service des conducteurs,
L’administration du poste de manœuvre dépôt (PMD),
La sécurité du site.
Le PCC (voir ci-après) et les équipements assurant les fonctions Courants Faibles centralisées
sont situés dans le dépôt La Bastide.

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2.2.9 Poste de Commande Centralisée (PCC)


Le PCC est à la fois un centre de régulation (contrôle et commande) du trafic des rames, un
centre d'information et d'animation pour les voyageurs, un centre de dépêches et un centre de
sécurisation du réseau.
Il permet d'assurer de façon centralisée les fonctions principales suivantes :
La gestion et la régulation du trafic,
La commande et le contrôle de certains équipements de signalisation,
Le contrôle de l'exploitation et l'enregistrement des statistiques d'exploitation,
L'information des voyageurs,
La sécurisation du réseau (sonorisation, appel voyageurs, et des quais de stations, des
parcs relais, des points sensibles et des locaux d'exploitation ainsi que le contrôle des
accès),
La commande des équipements d'énergie,
La commande et le contrôle des équipements en station par l'intermédiaire de la Gestion
Technique Centralisée (GTC).
Le PCC est équipé des postes de travail pour 6 opérateurs d'exploitation, disposant des
moyens de supervision, de contrôle / commande et de communication avec l'ensemble du
réseau. En fonction opérationnelle maximum, ces opérateurs sont :
3 régulateurs de ligne
1 opérateur Sécurité
1 opérateur Information Voyageur (IV)
1 superviseur
Ces moyens sont adaptés aux modulations du trafic et aux missions des opérateurs, depuis le
trafic maximum jusqu'au trafic minimum ne comportant qu’un service opérateur maxi ou mini.
Des postes opérateur « satellites » au PCC permettent de supporter : les mainteneurs Matériel
Roulant et Infrastructures, la régulation du dépôt, les opérations "temps différé", le
développement et l'administration du système, la formation du personnel de l'Exploitant.

2.3 Fonction du Réseau MultiServices (RMS)

Le Réseau MultiServices (RMS) est un réseau informatique filaire, qui relie tous les sites du
réseau tramway (hormis les bases radio) au PCC :
Stations-Voyageurs
Dépôts
Parcs-relais
SSR
Locaux d’exploitation
Zones de manœuvre SF
Il dispose de sa propre supervision et de sa propre administration.

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Tous les systèmes Courants Faibles – le Système d’Aide à l’Exploitation (SAE), le Système
d’Information Voyageurs (SIV), la GTC, la billettique, la supervision APS, les applications de
l’Exploitant, … – utilisent les transmissions du RMS.
Le réseau supporte tous les transferts vocaux, vidéo et données.
A ce réseau vient s’ajouter un réseau local de transmission, interne au PCC, qui assure les
échanges d’informations entre les systèmes centraux et les postes de travail des opérateurs du
PCC ainsi que les échanges d’informations entre les systèmes centraux entre eux.
Des Postes de Maintenance Déportés (PMD), situés aux dépôts Bastide et Bacalan, sont
considérés comme des terminaux de ce réseau local, à travers le RMS.

2.4 Contexte du marché


Le RMS mis en œuvre en Phase I puis étendu en Phase II est constitué d’un réseau fédérateur
(« backbone ») répondant à la norme ATM (Asynchronous Transfer Mode).
Aujourd’hui, les réseaux à la norme ATM tendent à disparaître du domaine industriel, au profit
de réseaux Ethernet dont les équipements ont évolués et sont à présent beaucoup moins
onéreux.
ALCATEL, constructeur des équipements du RMS actuel, a arrêté la commercialisation de sa
gamme de produits ATM.
De ce fait, l’extension du RMS pour la Phase III ne sera pas reconduite en technologie ATM.
L’utilisation de la technologie Ethernet s’impose.
Or la technologie Ethernet, actuellement éprouvée, n’est pas compatible avec la technologie
ATM. Il n’est pas possible de faire coexister ces deux technologies sur un même lien physique
et leur interopérabilité se limite à des liens Ethernet/IP ponctuels.

La solution retenue pour pallier cette rupture technologique est de renouveler purement et
simplement l’ensemble du réseau en procédant à une migration vers technologie Ethernet.
Par ailleurs, les besoins en bande passante actuels et futurs nous poussent à choisir la
technologie Ethernet Gigabit pour l’ensemble du « backbone » du réseau.
L’objet du présent « Marché de Renouvellement RMS » est la migration anticipée des
équipements des stations existantes (issues des phases I et II) de la technologie ATM
vers l’Ethernet Gigabit. Les sites de Phase III ne sont pas concernés.

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3. Existant Phase II : Topologie du réseau

3.1 Architecture physique

Le réseau issu des phases I et II est construit autour d’un « backbone » utilisant le protocole
ATM d’un débit nominal de 2 x 155 Mbits/s et un débit utile d’environ 240 Mbits/s.
Le réseau est décomposé en trois anneaux fibre optique, un par ligne de tramway, et les liens
entre deux commutateurs sont doublés par agrégation de lien afin d’augmenter la bande
passante du réseau et d’en renforcer la disponibilité.

L’ensemble des flux d’information est transporté jusqu’au Poste de Commande Centralisé
(PCC) du tramway, site central situé sur le dépôt de la Bastide.
Dans chaque station-voyageurs, les brins de fibre optique afférents sont raccordés à un
commutateur ATM.
Chaque double anneau est relié au PCC à un commutateur ATM de capacité de commutation
élevée.

En pratique, la réalisation d’un anneau s’effectue en reliant une station donnée non pas à la
suivante d’un point de vue géographique mais à la deuxième suivante comme illustré sur le
schéma suivant.
En outre, sur les lignes A et B, la station la plus éloignée du PCC au « sens réseau », i.e. en
parcourant l’anneau, est reliée par un lien direct au commutateur du PCC. Il s’agit des stations :
Thiers-Benauge, sur la ligne A,
Forum, sur la ligne B.

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Architecture du réseau actuel – Les liens optiques représentés sont doublés

Pour chaque station et pour le dépôt Achard, le commutateur ATM est équipé des interfaces
nécessaires pour assurer jusqu’au PCC :
la transmission de données (IP, RS 232, RS 485, …),
la transmission audio (radio entre les dépôts Bastide et Bacalan),
la transmission de la voix sur IP,
la transmission vidéo.

Des sites satellites ne nécessitant que des communications de données et de voix sur IP
(locaux d’exploitation, parcs relais, …) sont raccordés au commutateur ATM de la station-
voyageurs la plus proche.

3.2 Architecture logique

Les anneaux des lignes A, B et C comptent respectivement 42, 32 et 17 nœuds réseaux


(stations ou dépôts).
En Phase II, les équipements ATM d’ALCATEL qui équipent le réseau se sont avérés limités en
nombre de nœuds, notamment sur les lignes A et B. Il a donc été décidé de scinder en deux les
anneaux A et B, et par précaution également celui de la ligne C.
Le réseau actuel est donc constitué de 6 anneaux logiques :
Le sous-anneau A0
Le sous-anneau A1
Le sous-anneau B0
Le sous-anneau B1
Le sous-anneau C0
Le sous-anneau C1

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Principe d’architecture physique et logique du RMS

Par ailleurs, le réseau est divisé en plusieurs VLAN qui renferment différents types de données:
Equipements tramway « Courants Faibles » hors phonie sol
Equipements tramway « Courants Faibles » - phonie sol
Exploitation (administration/bureautique) et billettique
Maintenance APS
Flux vidéo
Flux radio

3.3 Architecture du PCC

Au PCC, les commutateurs ATM tête de ligne sont reliés au réseau Ethernet local à travers une
interface ATM / Ethernet résultant de plusieurs évolutions au cours des phases I et II :
Un niveau de commutation qui assure la conversion ATM / IP et gère les sous-anneaux
de ligne
Un niveau de filtrage des « broadcasts » envoyés par le système de radio. Ce dernier
émet en effet des trames de contrôle très courtes mais fréquentes qui, malgré une
charge du réseau très faible, présenteraient un risque quant à la gestion des flux.
En amont, les équipements Ethernet (ALCATEL 6850) du PCC assurent la communication avec
tous les équipements (postes utilisateurs, serveurs, …).
Les équipements de diffusion vidéo connaissent une architecture particulière. Les
commutateurs ATM sont directement reliés d’une part aux postes opérateurs, qui sont équipés
d’une carte ATM, d’autre part au décodeur vidéo pour diffusion sur des moniteurs de plafond.

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Utilisateurs /serveurs

Équipements Ethernet
ALCATEL 6850

Filtrage des broadcast radio


Vidéo
Gestion des sous-anneaux

Commutateurs ATM
tête de ligne
PCC

Stations
Commutateurs ATM
de stations
Ligne A Ligne B Ligne C

Principe général d’architecture du RMS

3.4 Equipements terminaux en station

En station, le commutateur ATM est relié à un commutateur Ethernet 100 Mbps.


Différents types d’équipements terminaux se trouvent alors connectés directement ou non au
commutateur Ethernet :
Les caméras, reliées via :
o L’encodeur vidéo, mais notons que ce lien n’est en principe pas utilisé car
l’encodeur est relié directement au commutateur ATM, à l’image des
décodeurs du PCC,
Les haut-parleurs, reliés via :
o Un convertisseur IP/POE,
o Un convertisseur IP/Audio,
o Un amplificateur
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2 interphones (quais A et B), reliés via :


o 2 convertisseurs IP/POE
3 modules déportés d’automate pour la Gestion Technique Centralisée (GTC)
Des Bornes Informations Voyageurs (BIV) via :
o Un convertisseur IP/RS485
2 Distributeurs de Titre de Transport (DTT)
En outre, des équipements se situant des sites proches de la station (SSR, locaux
d’exploitation, parcs-relais, zones de manœuvre) peuvent être connectés au commutateur :
Téléphone
Automates GTC ou SF (Signalisation Ferroviaire)
Feux de rétention pour les bus

Comme l’illustre le schéma, les armoires de station-voyageurs sont remplies et offrent


très peu d’espace disponible pour de nouveaux équipements.

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3.5 Nœuds et antennes particuliers

Hormis les stations décrites au chapitre précédent, différents types de site existent sur le
réseau actuel. La plupart sont raccordés au RMS à partir du commutateur de la station la plus
proche en antenne de l’anneau. Seul le dépôt Bacalan constitue un nœud l’anneau ligne B.
Ce chapitre détaille la manière dont les divers sites sont reliés au RMS.

3.5.1 Parcs relais


Le réseau de tramway de la CUB compte aujourd’hui 5 parcs-relais en ouvrage (PRO) et 9
parcs-relais en surface (PRS).
Les parcs-relais sont reliés au commutateur Ethernet de la station voyageur la plus proche par
un lien Ethernet sur fibre optique. L'équipement situé dans l’armoire technique Courants Faibles
du parc est un commutateur Ethernet.
Les équipements raccordés sur ce commutateur sont :
Un module d’E/S déportées GTC
Les interphones situés sur les accès du parc relais
Le téléphone du gardien du parc
L’équipement concentrateur billettique, qui gère les valideurs situés sur les voies
d’accès du parc
Le système d’écoute discrète situé dans la loge gardien
Selon la configuration du parc, ce commutateur reçoit également les liaisons Ethernet/IP du
local d’exploitation adjacent (voir chapitre ci-après).
Selon la configuration vidéo du parc :
Une matrice vidéo dans le parc relais peut être reliée à l’encodeur vidéo de la station-
voyageurs la plus proche. C’est généralement le cas des PRS.
Un encodeur/décodeur vidéo dans le parc relais peut être relié en ATM sur une liaison
fibre optique au commutateur de la station voyageur la plus proche. C’est généralement
le cas des PRO.

3.5.2 Locaux d'exploitation


Les locaux d'exploitation sont reliés au commutateur Ethernet du parc relais adjacent ou au
commutateur Ethernet / ATM de la station voyageur la plus proche par 2 liaisons IP sur lien
cuivre ou sur lien fibre optique selon la distance :
Une liaison permet de raccorder le téléphone du local d’exploitation
L’autre liaison est mise à disposition de l’Exploitant pour raccorder un PC supportant
des applications qui lui sont propres, intégré au réseau logique
« Exploitation/billettique ».

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3.5.3 SSR

3.5.3.1 SSR ne gérant pas d’APS


Les SSR ne gérant pas d’APS (Alimentation Par le Sol des rames en énergie, par opposition à
une alimentation classique par caténaire) sont reliées à la station-voyageurs la plus proche par
un lien Ethernet sur fibre optique, afin de raccorder l’automate Energie de la SSR au système
de supervision Courants Faibles du PCC via le RMS.

3.5.3.2 SSR APS


Afin de sécuriser les échanges applicatifs relatifs à la gestion de l'énergie et de l'APS, les SSR
APS de la Phase II sont reliées aux deux stations-voyageurs les plus proches par un lien
Ethernet sur fibre optique. L'équipement terminal situé dans la SSR est un commutateur
Ethernet gérant le double attachement.
Ce commutateur est relié :
A l’automate Energie de la SSR qui fait également fonction de concentrateur des termes
APS vis à vis de la supervision APS d’exploitation
Aux équipements APS de la SSR (BWC 100) gérant chacun une demi section
électrique, ces liaisons étant destinées à la maintenance de l’APS.

3.5.4 Atelier-dépôt Bacalan


Le commutateur ATM du dépôt est intégré dans l’anneau du RMS au même titre qu'une station-
voyageurs sur la ligne B.
En outre, pour sécuriser les échanges Bacalan / La Bastide, le commutateur Ethernet/ATM
concentrant les échanges IP du dépôt relié au commutateur ATM du dépôt dispose aujourd’hui
d'une liaison supplémentaire avec le commutateur ATM de la station Rue Achard.

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4. Existant Phase II : Le réseau Fibre Optique


Le présent chapitre présente le réseau de fibre optique existant.
Contrairement aux équipements de commutations, le réseau de fibre ne sera pas renouvelé
dans le cadre de ce marché. Dans la mesure du possible, la fibre optique multimode sera donc
réutilisée.
Néanmoins, nous savons que les contraintes liées à la technologie Ethernet Gigabit nous
imposent de prendre des mesures adaptatives et de remplacer certaines gaines de fibre de
manière ponctuelle. Ces mesures sont décrites dans le chapitre suivant.

4.1 Constitution des anneaux de fibres


Nous l’avons déjà évoqué, les anneaux réseau sont doublés.
Cela signifie que les liaisons de fibre entre deux commutateurs ATM 550 sont constituées de
deux liens bidirectionnels. Or, un brin de fibre optique est nécessaire pour supporter chaque
sens de trafic.
Les liens entre les commutateurs de deux stations-voyageurs consécutives sur le réseau
utilisent donc à 4 brins de fibre.
Par ailleurs, on trouve dans chaque station 2 gaines de fibre optique de 8 brins chacune,
l’une cheminant dans une multitubulaire « MFA » et l’autre dans une multitubulaire « MFO ».
Elles assurent le bouclage de l’anneau. Une des gaines s’arrête en station pour raccordement
au commutateur dans l’armoire Courants Faibles (CFA), tandis que l’autre ne s’arrête pas et
relie entre elles les deux stations adjacentes.
Les multitubulaires « MFA » et « MFO » sont implantées de part et d’autre de la voie de
tramway selon le principe illustré sur la figure suivante.
Fo ous
urr vo
s
ea ies
ux
CF
A

Cheminement des câbles entre stations-voyageurs

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4.2 Raccordements en station

4.2.1 Stations classiques


En station les câbles fibre optique sont raccordés aux commutateurs ATM dans l’armoire
technique CFA.
Cette armoire abrite les modules de raccordement, le tiroir de brassage fibre optique et les
équipements émetteurs récepteurs optiques.
Les tiroirs fibre optique permettent :
Le raccordement des câbles FO d’arrivée et de départ,
Le brassage entre fibres passant uniquement dans la station et celles utilisées dans la
station.
Pour une station « classique » (non raccordée en fibre monomode, non terminus Phase I), 16
brins optiques s’arrêtent en station :
2 x 4 brins sont raccordés au commutateur ATM (un brin d’émission et un brin de
réception pour chaque anneau),
2 x 4 brins restants sont inutilisés et lovés à l’intérieur du tiroir optique.

Principe de raccordement au commutateur de station

Notons toutefois que les raccordements directs entre le PCC et les stations de ligne sont faits
en fibre monomode (cf. schéma d’architecture du chapitre « Architecture physique ») Cela
concerne les stations :
Galin
Jardin Botanique
Hôtel de Ville
Quinconces (ligne B)
Place de la Bourse
Saint-Michel

4.2.2 Raccordement en terminus Phase I


La topologie de raccordement décrit dans la figure précédente diffère légèrement pour les
stations qui constituaient une station terminus de ligne en fin de Phase I.
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En effet, en Phase II, afin de prolonger la ligne en respectant la topologie réseau en anneau
sans tirer de nouvelle fibre sur la section de Phase I, le lien entre les deux stations encadrant la
station terminus de Phase I a été réalisé en prolongeant une fibre par jarretiérage selon le
principe illustré ci-dessous.

Exemple : Prolongement de la ligne A en Phase II

Raccordement en terminus Phase II

Cette solution de raccordement se retrouve dans les stations :


Lauriers, ligne A
La Morlette, ligne A
Saint-Augustin, ligne A
Bougnard, ligne B
Quinconces, ligne B
Bassins à Flots, ligne B
Quinconces, ligne C
Gare Saint-Jean, ligne C

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4.2.3 Stations connectées en fibre monomode


En outre, rappelons que certains sites sont reliés directement à d’autres par un lien de fibre
optique monomode. Il s’agit des sites suivants :
Ligne A : une gaine 8 brins est posée entre le PCC et Thiers-Benauge. 4 de ces brins
sont utilisés pour la connexion.
Ligne B : une gaine 8 brins est posée entre le PCC et Forum puis entre Forum et Arts &
Métiers. 4 de ces brins sont utilisés pour la connexion.
Ligne C : une gaine est posée entre Porte de Bourgogne et Jardin Public en passant par
Quinconces. La fibre, inutilisée, n’est pas raccordée aux commutateurs.
Ligne B : une gaine supplémentaire est posée entre les stations Paul Doumer (ligne C)
et Brandenburg (ligne B), elle aussi inutilisée.

4.3 Caractéristiques des fibres optiques


La fibre optique multimode actuellement en place est conforme à la norme ITU G651.
Ses caractéristiques principales sont les suivantes :
fibre optique multimodale 50/125µ,
huit brins par câble,
Affaiblissement maximal : 3,2 dB/km à 850 nm et 1,2dB à 1310 nm,
Bande passante minimale : 350MHz*km à 850 nm et 750MHz*km à 1310 nm,
câble à micro gaine,
renfort non métallique,
câble équipé d’une protection anti rongeurs (renforts composites rigides ou équivalents),
tenue à l’écrasement minimum 20daN/cm.
La perte d’insertion pour les connecteurs devra être inférieure à 0,3dB en valeur typique
et 0,5dB en valeur maximale.
La fibre optique en place monomode répond à la norme ITU G652.
Ses caractéristiques sont :
fibre optique monomodal 9/125µ,
8 brins par câble,
Affaiblissement maximal : 0,5 dB/km à 1310 nm et 0,3 dB à 1550 nm,
câble à micro gaine,
renfort non métallique,
câble équipé d’une protection anti rongeurs (renforts composites rigides ou équivalents),
tenue à l’écrasement minimum 20daN/cm.

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5. Nouvelle architecture réseau

5.1 Architecture physique

La solution technique palliant l’obsolescence de la technologie ATM consiste à remplacer


l’ensemble des commutateurs ATM existants, en ligne comme au PCC, par des commutateurs
Ethernet Gigabit.
A l’issu du marché, le RMS ne sera alors plus constitué qu’autour de commutateurs Ethernet.
Trois double-anneaux réseau de 2 x 1 Gbps seront constitués en technologie Ethernet.

Architecture du réseau à l’issue du présent marché

Ces anneaux relieront respectivement les stations de la ligne A, de la ligne B et de la ligne C et


compterons toujours les 42, 32 et 17 nœuds, qui correspondent aux sites en ligne (stations ou
dépôts).
Cependant, le réseau mis en place dans le cadre de ce marché devra être conçu de manière à
pouvoir accueillir facilement toutes les stations prévues par les extensions en phase III, par la
création de la ligne D et celle du futur Tram-Train du Médoc. Aucune modification physique de
l’architecture en place à l’issue de ce marché ne devra être nécessaire, mais seulement des
ajouts de fibres et de commutateurs. Les trois anneaux RMS comporteront alors chacun entre
40 et 60 nœuds. C’est sur la base de 60 nœuds par lignes que les études du présent
marché doivent se faire.

5.2 Architecture logique

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L’architecture logique du réseau pourra être simplifiée par rapport à l’actuelle. Notamment, le
découpage en demi-anneau des lignes A et B n’est pas exigé.
Le concepteur du réseau veillera cependant à tirer parti des fibres monomodes déjà en place
sur le réseau afin d’en augmenter la disponibilité.
Par ailleurs, même si, une fois encore, la simplicité sera perçue comme un gage d’efficacité, la
répartition des flux dans des VLAN devra être étudiée afin de prioriser le transfert les flux selon
leur criticité et, dans la mesure du possible, de borner la bande passante des flux non-
sécuritaires (flux vidéo, voix sur IP, …).
Toujours dans le souci de fournir une disponibilité maximale pour le transfert des flux critiques,
le Titulaire étudiera l’hypothèse de confinement des flux vidéo dans un VLAN et sur un seul
des deux anneaux de fibre optique (cf. chapitre suivant à propos de l’architecture vidéo),
l’autre anneau servant à véhiculer les flux plus importants (priorité aux flux d’exploitation, SAE
et services réseau). Cette hypothèse de séparation des flux étant incompatible avec une
hypothèse de répartition des flux par liens agrégés, le Titulaire étudiera cette alternative au
cours de ses études d’architecture et soumettra une solution à l’approbation de la Maitrise
d’Œuvre.

5.3 Architecture réseau du PCC

A l’instar de l’architecture actuelle, les équipements du PCC devront assurer une forte
disponibilité des connexions face aux dysfonctionnements potentiels du réseau.
Les liens entre les équipements de commutation / routage du PCC devront être redondés par
maillage de sorte que la perte d’un équipement n’entraîne aucune perte de fonctionnalité et
soit transparente pour les utilisateurs.
Les équipements Ethernet ALCATEL 6850 devront être conservés. En effet, ils ne sont pas
concernés par le contexte d’évolution exposé précédemment pour la technologie ATM. Par
ailleurs, la préservation de ces équipements évitera de déconnecter les équipements terminaux
du PCC, ce qui n’aurait pas manqué de perturber l’exploitation du tramway.

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5.4 Architecture de la structure d’accueil vidéo

5.4.1 La structure d’accueil de phase III

NOTA BENE : Les équipements vidéo spécifiques mentionnés dans ce chapitre NE SONT
PAS CONCERNÉS par le présent marché. Néanmoins, les choix techniques retenus pour
ce volet de fourniture sont décrits ici en raison de leurs impacts sur la conception et la
réalisation du nouveau RMS, objet du présent marché.
En Phase III, pour des raisons de coûts, de robustesse et d’avancée technologique, de
nouveaux CODEC vidéo seront spécifiés. Ils n’assureront pas, comme c’est le cas aujourd’hui,
l’enregistrement des images.
Le stockage des flux vidéo ne se fera donc plus en local sur les CODEC de station mais sera
mutualisé et déporté sur des serveurs de stockage moins nombreux, de capacité supérieure et
localisés en SSR, sites moins contraignants en termes de températures.
Nota 1 : ni les CODEC ni les serveurs de stockage NE SONT CONCERNÉS par le présent
marché. Ils ne seront fournis et mis en place qu’au cours de la Phase III.

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Nota 2 : les images des caméras des parcs-relais, locaux d’exploitation et dépôts resteront
enregistrées sur site, y compris en Phase III. Elles ne sont donc pas concernées par la
nouvelle architecture décrite dans ce chapitre.
Les flux vidéo à enregistrer, i.e. l’intégralité des images des caméras de station, vont donc
désormais transiter sur le réseau.
Ces flux sont très lourds comparés aux autres flux de données qui transitent sur le RMS. Ils
sont donc dimensionnants dans les calculs de bande passante.
De plus, il faut veiller à ce que leur transport ne perturbe pas celui des autres flux, plus critiques
et prioritaires. Dans cette optique, l’hypothèse de séparation des flux mentionnée au chapitre
précédent sera étudier afin de faire transiter les flux vidéo sur un VLAN particulier qui ne
pourra emprunter qu’un seul des deux liens de fibre optique (les stations étant reliées en
double anneau) entre deux commutateurs Ethernet.
Les flux critiques tels que les flux liés à la sécurité du tramway, à l’exploitation pure ou à la
surveillance du RMS transiteront au sein d’autres VLAN sur le deuxième anneau.
Ainsi la bande passante accordée à la vidéo correspondrait à un anneau, i.e. 1 Gbps.
Il n’est pas envisagé d’enregistrer tous les flux vidéo sur un site unique (au PCC par
exemple) car un anneau RMS de 1 Gbps ne supporterait pas une telle charge.
Afin de limiter la bande passante consommée par la vidéo, plusieurs serveurs d’enregistrement
seront disposés en ligne, dans les SSR.
Les SSR étant reliées directement au commutateur d’une station-voyageurs, les flux vidéo
chemineront alors selon le principe illustré sur le schéma suivant (les quantités des
équipements ne sont pas représentatives).

Flux vidéo à enregistrer PCC


SSR
Station-voyageurs

Ouverture logique de
l’anneau
Commutateur
Enregistreur

Transfert des flux vidéo – les quantités ne sont pas représentatives

En cas de rupture physique de l’anneau en un point quelconque de la ligne, les flux de


certaines stations seront redirigés. Certains seront amenés à « faire le tour » de l’anneau. Ce
phénomène ne pose pas de problème dans la mesure où il a été prévu et que le réseau a été
dimensionné en conséquence.

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Transfert des flux vidéo en cas de rupture physique de l’anneau

Pour simplifier, on peut considérer que cette solution permet de diviser la bande passante
requise par le nombre de serveurs de stockage sur la ligne.
Notons que cette solution implique que le lien réseau entre les SSR qui hébergent les
serveurs d’enregistrement et la station-voyageurs la plus proche réponde lui-aussi à une
capacité de bande passante de 1 Gbps.

Nombre de stations par serveurs d’enregistrement


Le nombre de stations dont les flux vidéo sont enregistrés sur un unique serveur est
conditionné par les paramètres suivants :
Le nombre maximal de flux de caméras entrant dans les équipements de stockage
La capacité maximale d’enregistrement des ces mêmes équipements (capacité mémoire
des disques durs)
La bande passante du réseau
Le facteur de risque inhérent au principe de mutualisation : plus nous mutualisons le
stockage et le réseau, i.e. plus nous connectons de stations sur une même baie
d’enregistrement, plus le risque de perte de la baie ou du réseau mutualisés présente
une gravité élevée.
Compte tenu de ces facteurs, les serveurs stockeront, à l’horizon de la fin de la Phase III,
les flux d’environ 10 stations. Les regroupements de stations seront constitués de manière à
optimiser les charges sur le réseau et devront tenir compte des enregistrements vidéo des
futures stations de la Phase III.
En première approche et en prévision de la Phase III, nous prévoyons de regrouper les stations
de la manière suivante :

5.4.1.1 Ligne A

Un groupe vidéo A1 regroupera autour d’un serveur d’enregistrement dans la SSR de


Floirac Dravemont les stations :
o Galin
o Carnot – Mairie de Cenon
o Palmer
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o La Morlette
o La Marègue
o Floirac Dravemont
o Jean Zay
o Pelletan
o Buttinière
Le groupe vidéo A2 regroupera autour d’un serveur d’enregistrement dans la SSR de
Carriet les stations :
o Les Iris
o Bois Fleuri
o Mairie de Lormont
o La Gardette – Bassens Carbon Blanc
o Carriet
o Lauriers
o Gravières
o Cenon Gare
o Jean Jaurès
Le groupe vidéo A3 regroupera autour d’un serveur d’enregistrement dans la SSR de
Stalingrad les stations :
o Thiers-Benauge
o Stalingrad
o Place du Palais
o Hôtel de Ville, ligne A
o Mériadeck
o Hôtel de Police
o Stade Chaban-Delmas
o Saint-Augustin
o Peychotte
Le groupe vidéo A4 regroupera autour d’un serveur d’enregistrement dans la SSR de
Mérignac Centre les stations :
o Alfred de Vigny
o Quatre Chemins
o Mérignac Centre
o Lycées de Mérignac
o Pierre Mendès-France
Le groupe vidéo A5 regroupera autour d’un serveur d’enregistrement dans la SSR
d’Hôpital Pellegrin les stations :
o Fontaine d’Arlac

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o François Mitterrand
o Hôpital Pellegrin
o Gaviniès
o Saint Bruno – Hôtel de Région
o Palais de Justice
o Sainte-Catherine
o Porte de Bourgogne, ligne A
o Jardin Botanique

Groupes vidéo de la ligne A

5.4.1.2 Ligne B

Le groupe vidéo B1 regroupera autour d’un serveur d’enregistrement dans la SSR de


Rue Achard les stations :
o Quinconces (ligne C)
o Chartrons
o Les Hangars
o Rue Achard
o New York

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o Claveau
o Brandenburg
o Bassins à Flot
Le groupe vidéo B2 regroupera autour d’un serveur d’enregistrement dans la SSR de
Musée d’Aquitaine les stations :
o Cours du Médoc
o CAPC
o Grand Théâtre
o Gambetta
o Musée d’Aquitaine
o Saint-Nicolas
o Barrière Saint-Genès
o Forum
o Béthanie
Le groupe vidéo B3 regroupera autour d’un serveur d’enregistrement dans la SSR de
Pessac Centre les stations :
o François Bordes
o Montaigne Montesquieu
o Saige
o Camponac Médiathèque
o Pessac Centre
Le groupe vidéo B4 regroupera autour d’un serveur d’enregistrement dans la SSR de
Peixotto les stations :
o Bougnard
o UNITEC
o Doyen Brus
o Arts et Métiers
o Peixotto
o Roustaing
o Bergonié
o Victoire
o Hôtel de Ville, ligne B

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Groupes vidéo de la ligne B

5.4.1.3 Ligne C

Le groupe vidéo C1 regroupera autour d’un serveur d’enregistrement dans la SSR


d’Aubiers les stations :
o Place de la Bourse
o Jardin Public
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o Camille Godard
o Grand Parc
o Aubiers
Le groupe vidéo C2 regroupera autour d’un serveur d’enregistrement dans la SSR de
Quinconces, ligne C les stations :
o Place Ravezies – Le Bouscat
o Emile Counord
o Place Paul Doumer
o Quinconces
o Porte de Bourgogne
o Sainte-Croix
o Gare Saint-Jean
o Carle Vernet
Le groupe vidéo C3 regroupera autour d’un serveur d’enregistrement dans la SSR de
Bègles Terres Neuves les stations :
o Bègles Terres Neuves
o Belcier
o Tauzia
o Saint-Michel

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Groupes vidéo de la ligne C

5.4.2 Modifications nécessaires sur les équipements de phase II

Dans le chapitre précédent, nous avons décrit la structure qui permettra d’accueillir les
équipements vidéo de phase III.
Dans l’attente de ces équipements, il est naturellement indispensable que le système
vidéosurveillance de phase II soit opérationnel sur le futur RMS Ethernet.
Or nous avons vu plus haut que les encodeurs de station-voyageurs et de parc relais d’une part
et les décodeurs et les postes opérateurs du PCC d’autre part, exploitaient le RMS actuel par
des liens directs vers les commutateurs ATM. Tous ces matériels sont équipés d’une carte ATM
afin de pouvoir gérer des flux vidéo en ATM.
Des mesures adaptatives, essentiellement logicielles, seront donc nécessaires pour faire
fonctionner ces matériels sur le futur RMS Ethernet.
Elles seront mises en œuvre par le titulaire du marché RMS 302.
Le titulaire du présent marché et celui du marché RMS 302 devront travailler en coordination
dans la conception du réseau et du système de vidéosurveillance. Le titulaire du marché RMS

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302 participera aux essais du réseau menés par le titulaire du présent marché lorsque le
système de vidéosurveillance sera concerné par ces essais.

5.5 Equipements terminaux en ligne

Les équipements terminaux (raccordés aux commutateurs) ne changeront pas dans le cadre de
ce marché.
Cependant, comme nous l’avons décrit précédemment, certains équipements sont reliés via un
convertisseur IP/POE. Ces convertisseurs seront retirés afin de gagner en espace dans
l’armoire CFA. La liaison POE sera assurée grâce à des ports IP/POE directement intégrés
dans le nouveau commutateur Ethernet.
En outre, en prévision des évolutions du système vidéo de la Phase III, notons qu’un ou deux
ports supplémentaires seront utilisés pour la connexion avec d’éventuels encodeurs vidéo de
station supplémentaires lorsque celle-ci sera reliée à un site particulier et/ou à un parc relais.

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6. Caractéristiques des nouveaux constituants

Les caractéristiques essentielles du réseau existant, à reconduire pour le futur réseau, sont :
une architecture à haut niveau de disponibilité,
une architecture évolutive en termes d’extension de réseau,
des sous-ensembles normalisés,
une gamme de matériels modulaires et évolutifs en termes de nouvelles lignes de
raccordement de services et de choix de type d’interface,
des interfaces unifiées et sécurisées,
des produits disponibles sur le marché,
un système de gestion centralisée standardisé sur PC.

Par ailleurs, tous les équipements fournis dans le cadre du marché RMS 301 seront des
équipements « sur étagère » déjà éprouvés sur d’autres réseaux.

6.1 Commutateurs / routeurs du PCC

Les communications Ethernet sur le réseau local du PCC sont déjà assurées par les
équipements Ethernet ALCATEL 6850 du Réseau Industriel Local de La Bastide.
En revanche, tous les équipements de routage et de commutation assurant l’interface avec les
commutateurs de ligne seront fournis par ce marché.
Il pourra s’agir d’équipements aux caractéristiques de robustesse de type bureautique,
contrairement aux commutateurs de ligne, mais ils devront naturellement être en tous points
compatibles avec ces derniers, l’ensemble formant une architecture homogène.
Les équipements du PCC seront installés dans le local technique climatisé du PCC.
Ils seront totalement transparents aux autres couches de protocoles véhiculés, conformes à la
norme IEEE 802.3 et standards qui la composent. Ils intégreront notamment :
La gestion des VLAN,
Le Spanning Tree et le Rapid Spanning Tree,
Un protocole d’auto-cicatrisation.
Le port trunking ou agrégation de bande passante,
Ils seront « rackable » dans une armoire au format 19 pouces.

6.2 Commutateurs RMS de station

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Les nouveaux commutateurs Ethernet Gigabit en station devront assurer à la fois la constitution
des anneaux du RMS, et les liens avec les équipements terminaux.
Ils comporteront donc au minimum :
4 ports Gigabit avec SFP « Extender » intégrés au commutateur (pour assurer des
transmissions sur un distance de 2 km sur fibre optique multimode) pour tous les
commutateurs de stations-voyageurs,
1 port Gigabit supplémentaire pour les commutateurs de stations-voyageurs reliées
aux SSR destinées à stocker les flux vidéo (cf. chap. 5.4 Architecture de la structure
d’accueil vidéo),
4 ports Gigabit supplémentaires pour les stations-voyageurs reliées directement au
PCC en fibre monomode.
24 ports 10/100 Mbps,
o parmi lesquels 4 ports pourront assurer le mode POE pour l’alimentation
d‘équipements terminaux décrits précédemment.
Les commutateurs présenteront des caractéristiques de robustesse de type « industriel » et
devront répondre aux critères suivants :
Convexion naturelle, sans ventilateur,
Haute niveau de fiabilité : MTBF de 200 000 heures minimum,
Plage de température de fonctionnement étendue de -10°C ; +60°C au moins
Taux d’humidité acceptable en fonctionnement de 95 %
Immunité électromagnétique
Alimentation redondante
Et bien sûr :
Haut niveau de disponibilité :
o Anneau auto-cicatrisant
o Temps de reconvergence inférieur à 10 ms
Format « rackable » dans une armoire 19 pouces

6.3 Commutateurs en SSR

Les 37 SSR du RMS actuel sont déjà reliées à la station-voyageurs la plus proche au moyen
d’un commutateur Ethernet. La plupart de ces commutateurs ALCATEL 6124 n’ont pas de
raison d’être remplacés. Ils seront donc conservés et reliés par une liaison fibre ou cuivre selon
la distance au commutateur Ethernet Gigabit sur un port 10/100 Mbps.
Cependant, les 12 SSR destinées à recevoir les flux d’enregistrement vidéo en Phase III
devront être connectées à la Station Voyageur par une liaison Gigabit. Le commutateur
ALCATEL 6124 existant sera donc remplacé par un commutateur Ethernet comportant au
moins 2 ports Gigabit et 2 ports 10/100 Mbps POE. Ces nouveaux commutateurs répondront
aux mêmes exigences de robustesse que les commutateurs de station.

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7. Mesures adaptatives sur le réseau Fibre


Optique

7.1 Communications Gigabit via la fibre optique existante

Les anneaux sont déployés en technologie Ethernet sur des zones existantes déjà équipées en
fibre optique multimode.
Contrairement à la technologie ATM 155 Mbps qui permet l’utilisation de liens de fibre
multimode de très grande longueur, la technologie Ethernet Gigabit standard ne supporte une
telle fibre que sur des distances de transport inférieures à 550 m.
Or les distances prévues entre deux nœuds réseau bordelais sont supérieures à 550 m.
Il est donc impossible de faire transiter de façon standard les flux Ethernet en fréquence Gigabit
sur la fibre multimode déjà en place sur le réseau des phases I et II.
Pour éviter de remplacer les fibres multimode déjà installées, la solution envisagée consiste à
équiper les commutateurs Ethernet de Tranceivers spécifiques, parfois dits « Extenders ». Ces
équipements, de type SFP (pour « Small Form-factor Puggable »), limitent la dispersion optique
dans la fibre et permettent l’utilisation de la fibre multimode sur 2000 m environ pour des
transmissions Ethernet Gigabit.
Tous les ports fibre optique Gigabit des commutateurs de ligne devront donc disposer de SFP
Extenders.
La portée théorique à 2000m des équipements de type « Extenders » restant très dépendante
d’une part du matériel choisi par le Titulaire du présent marché (commutateurs et tiroirs
optiques) et d’autre part de la qualité de la fibre à utiliser (état et vieillissement), l’entreprise de
réalisation devra démontrer et confirmer la validité de la solution proposée par des essais
usine et une maquette sur site, pendant ses études d’exécution.

7.2 Sections particulières

Le montage optique de certaines sections (nature des composants le long du chemin optique,
longueur et qualité de fibre, …) peut présenter un budget optique insuffisant et en conséquence
incompatible avec la solution « Extenders » décrite ci-dessus.
Dans ce cas, la fibre multimode devra être remplacée par de la fibre monomode. La
détermination des liens de fibre optique à remplacer s’effectuera après un audit de la qualité
des fibres optiques actuellement en place. Cet audit sera organisé par le Titulaire en début des
études d’exécution des entreprises de réalisation.
Des sections, de longueur supérieure à 2000 m, sont d’ores et déjà identifiées comme
incompatibles avec la solution « Extenders ». Il s’agit des liens:
Cenon Gare – Gravières, ligne A, environ 2.5 km
Carnot Mairie de Cenon – Palmer, ligne A, environ 2 km
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Par ailleurs, une attention particulière devra être apportée aux liens qui relient les stations
encadrant les anciens Terminus Phase I. Comme il a été dit plus haut, cette forme de lien,
déployée sur 7 stations, utilise une jarretière supplémentaire dans la station terminus Phase I.
Le chemin optique s’en trouve allongé et le budget optique diminué.

Enfin, certaines fibres vieillissantes risquent d’être changées. Si tel est le cas, des câbles de
fibre monomode seront tirés dans les multitubulaires existantes du tramway. A ce titre, le
présent marché prévoit la provision de 17 km de fourniture et de tirage de fibre
monomode (en sus des 4.5 km identifiés plus haut).

7.3 Qualité de la fibre monomode à installer

La fibre monomode à mettre en place devra présentée des caractéristiques optiques au moins
aussi bonnes que celles de la fibre monomode déjà installée sur le réseau, à savoir :
fibre optique monomodal 9/125µ,
Affaiblissement maximal : 0,5 dB/km à 1310 nm et 0,3 dB à 1550 nm,
câble à micro gaine,
renfort non métallique,
câble équipé d’une protection anti rongeurs (renforts composites rigides ou équivalents),
tenue à l’écrasement minimum 20daN/cm.

Contrairement à la fibre actuelle, les gaines compteront au moins 12 brins.

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8. Administration

L’administration et l’exploitation réseau utilise actuellement pour les équipements ATM des
Phases I et II les outils suivants : OMNIVISTA du fabriquant ALCATEL.
Cette fonctionnalité doit naturellement être conservée pour le futur réseau Ethernet.
Si l’entreprise estime que le remplacement du logiciel pourrait apporter une amélioration de la
fonctionnalité, le RMS pourra être supervisé par un nouvel outil, soumis à l’approbation du
Maître d’Ouvrage.
Le cas échéant, cet outil sera installé sur le poste situé dans le local technique du PCC.
Il permettra au moins les fonctions suivantes :
Représentation de la cartographie des réseaux. Détection automatique de la topologie.
Les équipements et les connexions (normales et secours) inter équipements seront
représentés sous forme schématique.
Signalisation en temps réel et automatique (sans rafraichissement manuel du système)
des états des équipements de transmission et des liaisons. Un code couleur permet,
d’un coup d’œil, la prise de connaissance de l’état de l’objet.
Etablissement de statistiques sur les équipements actifs du réseau (charge,
performances, évolution du trafic, etc.) avec possibilité d’historisation.
Mise à disposer d’un journal d’évènement exportable dans un fichier.
L’outil d’administration devra pourvoir détecter et gérer des équipements de toutes marques,
nonobstant la marque de l’outil lui-même, en exploitant par exemple les MIB des différents
matériels du réseau.

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9. Performances du RMS

Les performances du réseau Ethernet Gigabit mis en place répondront à minima aux critères
mentionnés ci-dessous.

9.1 La disponibilité
La disponibilité matérielle globale de la partie Ethernet Gigabit du RMS sera assurée par :
Une architecture en anneaux,
Une liaison filaire double entre deux nœuds d’un anneau,
Des commutateurs Ethernet Gigabit tête de ligne redondés et maillés.
Les défaillances matérielles suivantes devront donc être transparentes au niveau applicatif pour
les opérateurs :
Défaillance partielle ou totale d’un équipement constitutif du RMS en station ou au PCC
Défaillance partielle ou totale d’une alimentation de commutateur,
Défaillance ou rupture d’un lien de fibre optique.
Ces défaillances ne pourront en aucun cas entrainer une perte de fonctionnalité pour les
opérateurs. En station comme au PCC une défaillance n’aura pas d’autre influence que
celle sur les équipements terminaux qui lui sont rattachés.

9.2 Performances
En cas de défaillance d’un équipement réseau ou d’un lien filaire, le réseau devra se
reconfigurer automatiquement et assurer de manière nominale des transmissions, dans
un délai de 500 ms.
Le réseau Ethernet Gigabit mis en place en Phase III ne sera plus déterministe comme l’était le
réseau ATM utilisé en Phase I/II. Il devra cependant assurer une Qualité de Service (QoS)
équivalente, à travers notamment la définition de réseaux logiques dédiés (VLAN) à minima
pour les types de flux suivant :
Flux vidéo
Flux de données billettiques réservées à l’exploitant
Flux de données relatives à l’administration du réseau

D’autres fonctions relatives à la Qualité de Service pourront être mises en œuvre :


Priorisation des données de certains VLAN par rapport à d’autres
Priorisation des données entrantes sur certains ports de commutateurs par rapport au
d’autres
Limitations de bande passante en fonction des ports d’entrée
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Filtrage de VLAN

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10. Méthode de migration du réseau

Le remplacement des équipements ATM du RMS par des équipements Ethernet doit se faire
avec un minimum de perte de fonctionnalités et bien sûr, sans arrêt de l’exploitation.
Durant toute la phase de migration, la mise en œuvre du réseau Ethernet Gigabit ne doit en
aucun cas perturber le fonctionnement du réseau ATM avec lequel il cohabite.
La méthode de migration du réseau Ethernet Gigabit employée suivra à minima les
recommandations mentionnées ci-dessous.

10.1 Basculement et impact sur l’exploitation

Pour perdre le moins de fonctionnalités possible, nous ne pouvons pas nous permettre d’isoler
des tronçons de réseau vis-à-vis du PCC.
En revanche, nous pouvons accepter de perdre ponctuellement et sur des durées limitées les
fonctions rattachées à une station-voyageurs. Les durées d’indisponibilités maximum des
différents types de fonctionnalités sont données au chapitre « 10.2. Durées d’indisponibilités ».
Pour cela, nous préconisons la méthode de basculement décrite ci-dessous. Cette méthode
devra être analysée et critiquée par le Titulaire du marché.
Néanmoins, si le Titulaire du présent marché estime que son expérience pourrait apporter une
amélioration de la méthode de migration envisagée, il pourra alors proposer une méthode
différente ou adaptée dans ses documents d’exécution.
Dans ce cas, la méthode devra préserver l’intégrité du RMS et de l’exploitation du tramway au
moins aussi bien que celle présentée ici.
La méthode du Titulaire sera naturellement soumise à l’approbation du Maître d’Ouvrage et du
Maître d’Œuvre.

10.1.1 Etape 1 : ATM et Ethernet en parallèle

10.1.1.1 Méthode
L’idée de base du basculement est de commencer par mettre en place la structure du réseau
Ethernet en parallèle du réseau ATM.
Pour cela, les équipements Ethernet de tête de ligne (au PCC) doivent être installés en
premiers et reliés au réseau du PCC sur les commutateurs Ethernet 6850.
En ligne, toutes les stations doivent être équipées d’un commutateur Ethernet et reliées entre
elles et au PCC en un double anneau de fibre optique, à l’image du réseau ATM.
NOTA BENE
A ce stade, rappelons que les armoires de stations sont très encombrées, tout
particulièrement les armoires des stations Phase I. Il semble donc difficile d’installer en plus
dans l’armoire un commutateur Ethernet (même rackable en 19 pouces sur 1U de hauteur)
dans les règles de l’art. Une solution d’ergonomie provisoire devra donc être mise en

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œuvre pour faire tenir simultanément le commutateur Ethernet et l’ATM. Au besoin, dans
les armoires de Phase I, on pourra envisager de retirer de l’armoire l’alimentation
redondante du commutateur ATM afin de libérer de l’espace.
L’épine dorsale du futur réseau est ainsi constituée. Les équipements du PCC sont configurés
afin de rendre effective la communication entre les commutateurs de ligne mais cette
communication n’a aucune fonctionnalité.

Remarque.
Il est possible de mettre en place cette architecture temporaire sans poser de nouvelles
fibres optiques sur l’ensemble du réseau puisque les câbles en place comportent chacun 8
brins de fibres.
Seules certaines sections déjà décrites plus haut nécessitent la pose de nouvelles fibres
optiques.

10.1.1.2 Impact et préconisations


A ce stade, tous les équipements terminaux de station resteront branchés sur le commutateur
ATM et toutes les fonctionnalités seront disponibles. Le réseau actuel ne subira aucune
perturbation, la mise en place de l’Ethernet en parallèle étant indépendante.
Au cours de cette étape, le bon paramétrage des nouveaux commutateurs Ethernet, qui
constitueront l’épine dorsale du réseau, sera primordial.
En outre, des essais seront réalisés sur la base de cette nouvelle architecture avec des
équipements type de station (commutateur et équipements terminaux) localisés sur des
bancs d’essais du PCC. Ceci permettra de sécuriser au mieux l’étape 2.

10.1.2 Etape 2 itérative : Basculement d’une station

10.1.2.1 Méthode
Station par station, les équipements terminaux sont basculés : ils sont débranchés du
commutateur ATM et rebranchés sur le commutateur Ethernet. Les équipements terminaux
sont opérationnels immédiatement.
L’ancien équipement ALCATEL Ethernet de station devenu inutile peut être retiré s’il n’est pas
intégré dans le châssis de l’équipement ATM.

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A l’issue de cette étape, la station-voyageurs aura été basculée sur le réseau Ethernet.
L’étape sera répétée itérativement pour chaque station-voyageurs de la ligne.
Tant que toutes les stations n’auront pas été basculées, le commutateur ATM restera
indispensable puisqu’il assurera la continuité, entre les stations amont et aval, de l’anneau ATM
qui continuera de desservir les stations non basculées.

10.1.2.2 Impact et préconisations


Durant cette opération seront indisponibles non seulement toutes les fonctions de station
(Information-Voyageurs, sonorisation, vidéo, etc.), mais aussi la communication depuis le PCC
avec les éventuels sites particuliers reliés à la station (SSR, P+R, locaux d’exploitation, zones
de manœuvre).
Les pertes encourues auront un impact variable selon le site concerné :
En station, la perte momentanée des fonctions Information-Voyageurs, billettique, vidéo,
sonorisation, GTC ne sera pas problématique outre mesure. Notons toutefois que la
fonction billettique, si elle n’est pas critique pour la régulation ni pour la sécurité, impacte
directement les recettes de l’Exploitant.
La rupture de communication avec les P+R, toujours exploitables en local par leur
gardien, ou avec les locaux d’exploitation ne sera pas non plus très conséquente.
Celle avec une SSR de zone LAC (sans APS) pourra être préjudiciable car la SSR ne
remontera plus d’alarme et ne sera plus pilotable du PCC. Cependant, la SSR
fonctionnera en local de manière autonome. La coupure du réseau n’aurait d’impact sur
l’alimentation de la LAC que si un incident supplémentaire concomitant se produisait.
Les SSR « APS » ne seront pas concernées car elles seront connectées à deux
stations-voyageurs. Elles ne devraient donc jamais percevoir de coupure réseau.
Le plus préjudiciable pour l’exploitation est sans doute la perte de communication avec
les automates de Signalisation Ferroviaire (SF). Même si la coupure réseau n’entraînera
aucune défaillance sécuritaire (la cohérence des feux SF ou SLT avec la position des
aiguilles restera assurée), les appareils de voies ne seront plus pilotées à distance mais
uniquement à pied d’œuvre. Le tramway restera bien sûr exploitable mais des mesures
particulières devront être prises en cas de prolongation de la coupure (présence d’un
agent à pied d’œuvre en zone SF).
Compte tenu des éléments ci-dessus, il convient de faire en sorte que le basculement des
équipements des zones de manœuvre et SSR soit effectué le plus rapidement possible. De

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plus, la présence d’un agent d’exploitation devra être prévue à pied d’œuvre
systématiquement et durant toute l’opération de basculement.
Le basculement des autres équipements terminaux restera moins critique.

10.1.2.3 Cas des équipements vidéo


Comme nous l’avons décrit plus haut, les équipements de vidéosurveillance (encodeurs et
décodeurs) travaillent aujourd’hui autour d’une architecture entièrement ATM. Le système devra
subir une modification logicielle afin de pouvoir fonctionner sur un réseau Ethernet. Pour cela,
une première modification du protocole de requête des images dans le progiciel de supervision
est à prévoir entre l’étape 1 et l’étape 2.
Cependant, cette modification ne doit être effective, pour une station donnée, qu’à partir de
l’instant où celle-ci sera basculée sur le nouveau réseau RMS² Ethernet Gigabit.
Ainsi, après chaque basculement physique de station (débranchement / rebranchement), il sera
nécessaire d’effectuer une nouvelle modification, modification de configuration cette fois, afin
que les systèmes vidéo centraux reconnaissent les équipements vidéo de la station récemment
basculée sur le réseau Ethernet.
Les images des caméras de la station et des éventuels sites qui lui sont rattachés ne seront pas
disponibles (mais tout de même stockées en local) durant les quelques heures de temps entre
le basculement physique et la modification de configuration.

10.1.2.4 Cas du dépôt Bacalan


Le dépôt Bacalan s’intègre dans le RMS² comme une station-voyageurs, i.e. il comporte les
commutateurs ATM 550 et un Ethernet à partir desquels sont reliés la SSR, l’armoire SF pour
tout le dépôt, les équipements du PMD, …
Les fonctions de ces équipements seront donc momentanément perdues pendant le
basculement du dépôt sur le réseau Ethernet.
Comme dans le cas d’une station-voyageurs classique, des agents seront à pied d’œuvre sur la
zone de manœuvre tandis que la SSR fonctionnera en local.
La méthode préconisée et qui devra être présentée permettra de réaliser l’opération soit de nuit
durant la courte période hors exploitation, soit en pleine journée aux heures où très peu de
mouvements de rame ont lieu sur le dépôt.

10.1.2.5 Cas du PCC


Au PCC, nous avons exposé que les équipements terminaux ne seront pas débranchés,
puisqu’ils sont déjà sur un réseau Ethernet.
En revanche, les équipements réseaux comme les fonctionnalités vidéo des postes opérateurs
devront subir des modifications de configuration. Ces modifications ne devraient pas gêner
l’exploitation du tramway. Néanmoins, elles pourront être planifiées de nuit s’il s’avère qu’elles
présentent un risque quelconque.

10.1.3 Etape 3 : Retrait du réseau ATM

10.1.3.1 Méthode
Une fois que toutes les stations de la ligne auront été basculées sur le réseau Ethernet, toutes
les fonctionnalités seront à nouveau disponibles sur la ligne entière et les commutateurs ATM
seront devenus inutiles.
Il sera temps de les retirer sans risque, en station comme au PCC.

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10.2 Durées d’indisponibilité


Pour toute la période de migration, des durées maximales d’indisponibilité cumulée des liaisons
réseau vers les équipements terminaux devront être respectées.
On distinguera trois catégories de liaisons en fonction de l’importance pour l’exploitation du
tramway de leurs équipements terminaux.
La catégorie 1 regroupe les liaisons vers les équipements qui revêtent une importance
majeure pour la circulation du tramway par l’Exploitant :
o la Gestion Technique de l’Énergie (GTE),
o l’Alimentation Par le Sol (APS),
o la Signalisation Ferroviaire (SF),
o SAE (liaisons vers les PMD des dépôts)
La catégorie 2 comprend les liaisons vers équipements qui impactent directement les
recettes financières du tramway :
o la Billettique
La catégorie 3 comprend tous les autres équipements :
o SIV,
o Vidéosurveillance,
o GTC/GTB,
o Sonorisation,
o Bureautique (dépôt Bacalan)
o …
L’indisponibilité n’est décomptée que dans les périodes ou les équipements sont considérés
« utiles ». Ainsi, l’indisponibilité cumulée est décomptée durant :
Toute la période d’exploitation pour les liaisons de catégorie 1,
La période de service commercial uniquement pour les liaisons de catégories 2 et 3.
Hors période d’exploitation, i.e. sans circulation, aucune indisponibilité n’est décomptée.
Nota : Les horaires exacts de ces périodes varient selon les jours de la semaine et les
périodes de l’année. Ils seront précisés par l’Exploitant au cours du marché.
Les durées maximales d’indisponibilités diffèrent elles aussi en fonction de la catégorie de
liaison.
Ces durées et les périodes de décompte de l’indisponibilité sont données pour chaque
catégorie dans le tableau ci-dessous.

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Catégorie Période de décompte Durée max. d’indisponibilité


1 Période d’exploitation 1 heure
2 Période de service commercial 1 heure
3 Période de service commercial 2 heures

Le non-respect des durées maximales d’indisponibilité est soumis à des pénalités décrites dans
le CCAP.

Exemple :
Si la liaison vers une zone de manœuvre SF est indisponible à partir de 18h un jour donné,
jusqu’au lendemain 5h :
les 2 premières heures d’indisponibilités sont tolérées (de 18h à 20h)
les heures suivantes jusqu’à la fin de l’exploitation de ce jour sont soumises à pénalités
(jusqu’à minuit par exemple) = 4h
les heures hors exploitation ne sont pas comptabilisées (jusqu’à 4h)
le décompte reprend dès le début de l’exploitation du lendemain jusqu’au retour au
fonctionnement nominal (à 5h) = 1h
Au total 5 heures d’indisponibilités seront donc pénalisées pour la liaison à cette zone de
manœuvre.

Si une liaison réseau dessert plusieurs équipements de types différents (liaison vers une SSR
par exemple), l’équipement de type le plus pénalisant est considéré.

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11. Extensibilité / évolutivité


Comme cela a été mentionné précédemment, le réseau Tramway et à fortiori le RMS sera
amené à s’étendre dans un avenir proche.
Ainsi, le réseau sera conçu évolutif à l’issue du présent marché. L’ajout ou la suppression de
nœuds du RMS en ligne ne devra pas avoir d’impact sur le fonctionnement et les performances
du réseau.
Les capacités et les performances du RMS resteront identiques, quelque soit l’état de mise en
service de tout ou partie des extensions du RMS décrites dans le présent document.
Les extensions des réseaux locaux sur n’importe quel site disposant d’un nœud RMS restent
possibles.

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12. Limite de prestations

Le Titulaire du marché RMS 301 a en charge :


Les études de conception et d’exécution des équipements, de la topologie détaillée du
RMS, incluant les études d’interface et de compatibilité,
L’audit des fibres optiques du réseau, les études des cheminements et des câblages de
fibre monomode,
La production des documents d’exécution,
La fourniture, la pose, le raccordement et les vérifications de bon fonctionnement des
nouvelles fibres monomodes,
La fourniture et l’installation de tous les matériels du RMS et de leurs interfaces
nécessaires au bon fonctionnement des réseaux et de leurs liaisons avec les autres
sous-systèmes (commutateurs Ethernet, tiroirs optiques, convertisseurs, …) devant
équiper chacun des sites (stations voyageur, parcs relais, locaux d’exploitation, SSR,
dépôt Achard),
Le raccordement entre les équipements réseau et tous les autres équipements
terminaux en station-voyageurs, en SSR ou au PCC,
La fourniture des logiciels et drivers « du commerce » associés aux équipements
fournis, nécessaires au bon fonctionnement du nœud réseau de chaque station, du
dépôt et des parcs relais,
L’installation, la configuration, le paramétrage de ces logiciels,
S’il le juge utile, la fourniture et l’installation du logiciel d’administration / supervision du
réseau,
La configuration et le paramétrage de l’outil d’administration / supervision du réseau, en
exploitant les MIB des équipements à superviser,
L’établissement des plans d’adressage réseau,
La vérification des installations réalisées dans le cadre de ce marché,
La vérification des caractéristiques du réseau optique modifié jusqu’aux tiroirs,
La dépose et stockage des matériels devenus inutiles ligne par ligne : équipements ATM
(commutateurs, cartes de CODEC) des SV et des PRO, anciens commutateurs Ethernet
des SV et des SSR destinées aux enregistrements vidéo, …),
La dépose des équipements ATM (équipements de routage / commutation, cartes de
CODEC) du PCC à l’issue du renouvellement complet du RMS,
Le déstockage, la reprise et le traitement des matériels déposés (cités dans les deux
points précédents),
les essais « usine »,
les essais de la maquette PCC, les essais « site »,
les essais de chaque ligne après son basculement,
les essais d’ensemble à l’issue du marché,

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Exigences techniques (CCTP2)

la production des DOE (Documents d’Ouvrages Exécutés) et notamment la mise à jour


des plans d’armoire de station.
les opérations de maintenance au cours du marché jusqu’au terme de la période
probatoire.
L’étendue des prestations prévue au titre du marché est détaillée dans le CCTP1.

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Exigences techniques (CCTP2)

13. Annexes

13.1 Synoptique des liens de fibre optique multimode et


monomode du RMS Tramway.

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13.2 Photos d’armoire de station

13.2.1 Station type phase I

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13.2.2 Station type phase II

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