Burundi
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Burundi
Novembre 2014
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0. INTRODUCTION GENERALE.
Si elle le juge ncessaire, la BRB peut fixer des limites aux recours cette
facilit. Ces limites peuvent tre globales ou par banque et porter soit sur
les montants prts soit sur le nombre de jours de recours par semaine.
4. Le canal de linformation
t-Statistic Prob.*
2
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
t-Statistic Prob.*
1. Spcification du modle.
e 1 0 0 0 0
ip
t
ip
t
ipc ipc
et e21 1 0 0 0 t
etb e e 1 0 0 * tb
t 31 32 t
etm o e41 e42 e43 1 0 tm o
t ch t ch
e t e51 e52 e53 e54 1 t
Toutefois, la connaissance du fonctionnement de notre conomie nous
conduit transformer de la prcdente matrice des coefficients. Ainsi,
nous savons vu que pour notre conomie, le niveau des taux dintrt
intrieurs ninfluence pas le taux de change. Nous aurons une matrice
transforme de cette forme :
17
e 1 0 0 0 0
ip
t t
ip
ipc ipc
et e21 1 0 0 0 t
etb e 0 1 e 0 * tb
t 31 34 t
etm o e41 e42 e43 1 e45 tm o
tch tch
e t e51 e52 0 e54 1 t
2. Description des variables.
Les donnes qui seront utilises sont des donnes mensuelles portant sur
la priode 2000-2013. Toutes les variables, lexception du taux dintrt
dbiteur seront exprimes en logarithme nprien.
Au bout dune dmarche itrative utilisant ces tests, nous avons constat
que toutes les variables retenues dans ce modle sont dordre
dintgration 1. Nous pouvons donc les utiliser dans le modle VAR.
Les rsultats que nous avons divergent sur le retard maximal. Aprs
quelques itrations, nous avons constat que le retard 2 propos par AIC
et FPE donne de meilleurs rsultats. Donc, nous pouvons retenir que le
VAR qui sera utilis sera dordre deux. Ceci signifie que le modle rpond
significativement aux variables qui le constituent jusquau dcalage
temporel 2.
5. Stabilit du VAR
Pour pouvoir interprter les rsultats fournis par le VAR, on doit se rassurer
quil est stable sous peine davoir des rgressions fallacieuses.
20
Root Modulus
0.997763 0.997763
0.947579 0.947579
0.892559 0.892559
0.735669 0.735669
0.016834 0.016834
Notre VAR est stable car toutes ses racines unitaires en valeur absolue
sont infrieures 1 et sont lintrieur du cercle unitaire.
6. Restrictions de court- terme
Quand Sims(1980) a d'abord prconis l'utilisation d'un VAR en conomie,
ctait en rponse au courant de penses en vogue l'poque qui
considrait que les modles conomiques contiennent des restrictions
conomiques. Or, les modles diffrent selon les conomies compte tenu
de leurs spcificits. Spcifiquement pour le cas du Burundi, il est
indispensable dimposer certaines restrictions de court terme pour
apprhender lefficacit de la politique montaire de la Banque Centrale.
Dans la matrice des coefficients de CHOLESKI, nous avons impos des
contraintes tenant compte des spcificits de lconomie burundaise. En
effet, nous avons vu que la dfinition des taux dintrt nest pas
constamment indexe linflation. En outre, les variations du taux
dintrt naffectent pas le taux de change.
Toute variable peut subir un choc qui se propage sur toutes les autres
variables du systme avec le temps et en samortissant. Toute innovation
sur chaque variable reprsente un choc spcifique. Ainsi, une innovation
sur le lIPI reprsente un choc doffre, une innovation sur la masse
montaire MMO reprsente un choc de politique montaire, une innovation
sur lindice des prix la consommation IPC reprsente un choc de prix,
une innovation sur le taux de base reprsente un signal sur le march des
fonds prtables, une innovation sur le taux de change reprsente un choc
de la balance des paiements et une innovation sur le crdit au secteur
priv reprsente un choc de crdit.
.04
.03
.02
.01
.00
-.01
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
.2
.1
.0
-.1
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
22
.06
.04
.02
.00
-.02
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
.05
.00
-.05
-.10
-.15
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
conclut que toute politique montaire base sur le ciblage des taux
dintrt nest pas indique pour la BRB.
.08
.06
.04
.02
.00
-.02
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
.20
.15
.10
.05
.00
-.05
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
.02
.00
-.02
-.04
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
.12
.08
.04
.00
-.04
-.08
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
8. Dcomposition de la variance
V.3.Recommandations.
Toute dcision de politique montaire doit produire des effets par le canal
dun certain nombre de mcanismes que nous avons dvelopps tout au
long de notre propos. Ces mcanismes pourtant relativement bien rods
posent des problmes dapplication dans lconomie du Burundi. Le
dveloppement dun environnement financier solide est un pralable
lefficacit des mcanismes de transmission de la politique montaire.
Bibliographie sommaire.
1. Ouvrages gnraux.
3.BERNANKE B. et BLINDER A., 1992 : The Federal Funds Rate and the
Channels of Monetary Transmission, in American Economic Review, pp
901-921, septembre
29
4. Bernanke, B., et M. Gertler (1995), Inside the Black Box : The Credit
Channel of Monetary Policy Transmission , in Journal of Economic
Perspectives, vol.9, n4, pp. 27-48.
2. Revues.
30
2. CLARIDA R., GALI G. and GERTERM M., (2000), Monetary Policy Rules
and Macroeconomic Stability: Evidence and some theory, in Quarterly
Journal of Economics, pp 147-180.
4. GORDON H., SELLON J., (2004), Expectations and the Monetary Policy
Transmission Mechanism, in ECONOMIC REVIEW, Fourth Quarterly 2004,
Vol. 89 n4, pp. 5-41