Entreposage Frigorifique
Entreposage Frigorifique
Entreposage Frigorifique
Lentreposage
frigorifique
Repres en prvention
pour la conception
des lieux et des situations
de travail
ED 966
avril 2010
Sommaire
Page
Introduction
10
12
12
13
14
14
14
15
15
15
16
16
17
18
18
19
19
19
20
3.2 La vture
21
3.3 Lalimentation
22
22
24
24
25
26
27
28
28
29
29
30
30
32
5.3 Le btiment
32
5.3.1 Le dimensionnement
32
32
33
33
34
35
35
36
36
37
37
37
5.4.3 Le jointoiement
37
38
38
39
40
40
40
5.4.10 Lclairage
41
42
42
42
47
47
47
48
48
49
49
49
50
53
54
54
54
54
Introduction
Les connaissances techniques et mthodologiques proposes dans cette brochure sont des
repres et doivent tre considres comme un
support de rflexion et non comme des solutions
types. La varit de lentreposage frigorifique est
telle quil ne peut tre imagin dappliquer des
solutions standard toute situation. Dans chaque
cas, on doit considrer que les connaissances
issues dune analyse pralable des situations et
des activits relles de travail (dans la situation
initiale ou dans une situation similaire prise en
rfrence) constituent la pierre angulaire sur
laquelle slabore tout le projet de conception
dun entrept.
Donnes statistiques
sur les accidents du travail
et les maladies
professionnelles dans
les entrepts frigorifiques
Les statistiques ci-dessous ne concernent que les
tablissements relevant du rgime gnral de
la Scurit sociale. Elles sont tablies partir
du code risque (ou activit) 63.1DA qui concerne
lentreposage frigorifique.
Taux de frquence
Taux de gravit
Indice de gravit
Donnes statistiques sur les accidents du travail et les maladies professionnelles dans les entrepts frigorifiques
2008
Indice
de frquence
Taux
de frquence
Taux de gravit
Indice de gravit
Total
CTN D
52
32,5
1,6
14,7
Code risque
63.1DA
108
70
3,3
22,7
Source : statistiques CNAMTS
Autres
4%
Levage
18 %
Accident de plain-pied
23 %
Manutention manuelle
45 %
Chute de hauteur
6%
Source : CNAMTS
Masse en mouvement
6%
Autres
6%
Levage
14 %
Manutention manuelle
46 %
Accident de plain-pied
21 %
Chute de hauteur
7%
Source : CNAMTS
10
Donnes statistiques sur les accidents du travail et les maladies professionnelles dans les entrepts frigorifiques
Tte, yeux
4%
Localisations multiples
6%
Autres
1%
Membres
suprieurs
27 %
Tronc
33 %
Membres infrieurs
30 %
Source : CNAMTS
Fracture, flure
2%
Contusion
30 %
Entorse, luxation
5%
Plaie, coupure
5%
Autres
4%
Douleur lumbago
49 %
Les accidents du travail se traduisent principalement par des douleurs lombalgiques, des contusions ou autres dchirures musculaires et
Donnes statistiques sur les accidents du travail et les maladies professionnelles dans les entrepts frigorifiques
11
Nombre de MP dclares
et reconnues en 2008
Intitul
63.1DA
57
Affections priarticulaires
97
63.1EB
58
152
98
30
42
Surdits
1
Total
63
168
Source : CNAMTS
12
Donnes statistiques sur les accidents du travail et les maladies professionnelles dans les entrepts frigorifiques
La faute inexcusable
Dans certains cas, le salari accident peut
engager une action en responsabilit civile
lencontre de son employeur, afin de
rechercher la faute inexcusable de celui-ci
dans la survenue de l'accident, et obtenir
l'indemnisation de prjudices extrapatrimoniaux (souffrances physiques et morales,
perte d'une chance de promotion professionnelle, prjudice d'esthtique et d'agrment).
Donnes statistiques sur les accidents du travail et les maladies professionnelles dans les entrepts frigorifiques
13
Connaissances gnrales
sur lentreposage
frigorifique
La prsente brochure traite de lensemble des
activits se rapportant lentreposage frigorifique. Les recommandations proposes sont
adapter la taille de lentreprise et la nature de
ses activits.
Les entrepts frigorifiques sont exploits par :
les producteurs et/ou importateurs de matires
premires (fruits et lgumes, viandes, poissons),
les fabricants de produits alimentaires (surgels,
produits frais) ;
14
Les marchandises arrivent dans lentrept frigorifique en provenance du producteur sous la forme
de lots groups en une grande quantit de
palettes de produits homognes.
Entrept traditionnel
Il est :
quip de palettiers (mobiles ou non) ou de
contenants autoporteurs gerbables, excdant
rarement 4 ou 5 niveaux de stockage ;
ou avec empilage des palettes (stockage dit
de masse ).
Entrept mezzanines
INRS
15
Froid ngatif
Froid
positif
Les conditions de travail sont directement affectes par les exigences de temprature et/ou
dhygromtrie lies la conservation des
produits.
16
Codification utilise
par les frigoristes
Dfinition
Ammoniac
Basse pression
CFC
Chlorofluorocarbure
Compresseur
(ou groupe froid)
Condenseur
changeur de chaleur refroidi par lair ou par leau dans lequel le fluide
frigorigne pralablement comprim passe de ltat de vapeur ltat
liquide
Dshumidificateur
Dtendeur
Eau glycole
vaporateur
(ou frigorifre
ou batterie de froid)
Filtre
Fluide frigorigne
Fluide frigoporteur
Gaz carbonique
CO 2
Haute pression
HCFC
Hydrochlorofluorocarbure
Exemple : R22
HFC
Hydrofluorocarbure
Pressostat
Saumure
Soupape de sret
Tunnel de conglation
R717
R744
17
Ammoniac
8-12
0,7-3
HCFC
8-25
0,7-3
HFC
8-25
0,7-3
Gaz carbonique
50-80
4-10
18
Le travail
en ambiance froide
19
Signes cliniques
37,6
37
36
35
Tremblements importants
34
33
32
31
30
29
28
27
26
25
24
dme pulmonaire
22
21
20
Arrt cadiaque
17
lectroencphalogramme plat
20
pression cutane exerce par la main est ncessaire pour compenser la perte de sensibilit due
au froid et la diminution de la dextrit manuelle
ce qui contribue, ici encore, augmenter le
risque de survenue dun TMS.
En favorisant laccroissement de la force exerce,
lexposition au froid peut ainsi contribuer renforcer de faon trs significative les douleurs ressenties au niveau de lpaule et le risque de
syndrome du canal carpien. Le risque est amplifi
par le port de gants dans la mesure o ce dernier,
rduisant la sensibilit et la dextrit manuelles,
aboutit de fait augmenter la force exerce.
3.2 La vture
globale assure par un vtement, quand il doit,
par exemple, travailler conscutivement en
chambre froide et sur le quai. La multiplication
des couches permet par ailleurs dpouser au
mieux les formes corporelles, ce qui a pour effet
de limiter les mouvements dair entre la peau et le
vtement. Des vtements de protection contenant
des cellules dair ou des matriaux entrelacs et
ars ont une grande efficacit, car ils sont mauvais conducteurs dans les changes thermiques.
Figure 2. Sche-bottes.
21
3.3 Lalimentation
Laugmentation de la ration nergtique contribue augmenter le mtabolisme calorique et facilite lacclimatement au froid. Il est noter que
laugmentation de la masse daliments ingre
est relativement plus faible lorsque lapport nergtique est constitu par des lipides (9 kcal/g)
que sous forme de glucides ou de protides
(4 kcal/g). Il convient donc daugmenter la ration
en sucres lents (exemples : ptes, riz, pommes de
terre) et en matires grasses et de lenrichir par
lapport de vitamine C.
Lexposition, mme transitoire, au froid gnre
une tendance lhypoglycmie, en particulier
lorsque la dpense nergtique est suprieure
lapport nergtique alimentaire. Par ailleurs,
les mouvements dextension du corps pour soulever et poser les colis sur le dessus des palettes
(atteinte maximale partir du sol : 1,80 m) ;
les mouvements de rotation du tronc pour
transfrer les produits dune palette lautre ;
la combinaison des mouvements de rotation et
de flexion antrieure, par exemple lors du filmage
manuel.
Des tudes9 ont par ailleurs montr que :
de nombreux accidents ou incidents sont dus,
non pas une blessure deffort (ou au mouvement lui-mme), mais davantage des impacts de
lobjet manipul ou dun objet de lenvironnement
(chariot, rack de stockage, palettes) ;
les blessures ou accidents ont souvent pour origine une perte dquilibre de loprateur qui tente
de rcuprer un colis qui lui chappe des mains
(perte de contrle dun objet) ou de rattraper une
unit de vente qui se dsolidarise du colis, ou
encore la perte dquilibre conscutive la dchirure dun emballage.
22
23
La dmarche
de projet : repres
mthodologiques
24
Analyse
de la demande
Analyse de la situation
globale de travail
Analyse
de lactivit
DOCUMENT PROGRAMME
OU CAHIER DES CHARGES
25
favoriser lexpression individuelle, ils sont composs, sur la base du volontariat, les uns doprateurs de production, les autres dagents de
matrise ou dencadrement.
Les groupes de travail gagnent tre anims par
un intervenant extrieur, notamment par un ergonome. Les participants des groupes de travail ont
pour mission (avec diffrents appuis internes ou
externes) :
de valider les connaissances produites par les
analyses du travail et les principes de solutions ;
de proposer des orientations au comit de
pilotage.
Les groupes de travail ont donc tendance tre
une instance de proposition tandis que le comit
de pilotage structure et organise.
Chef dentreprise
ou dtablissement
Groupe de travail A
oprateurs de production
Chef de projet
COMIT
Groupe de travail B
DE
oprateurs de production
PILOTAGE
Groupe de travail C
oprateurs de production
26
Intervenants extrieurs
(ergonome, programmateur,
architecte, prventeurs
27
Des mesures
de prvention intgrer
dans la conception
des entrepts
Sont exclus de la prsentation suivante les rgles
et calculs gnraux de construction qui relvent
de la comptence des matres duvre, ingnieries et constructeurs. Ne sont abords que les
connaissances et autres repres en conception
susceptibles de concerner la prvention des
risques professionnels.
28
Le code de lenvironnement fait par ailleurs obligation aux entrepts frigorifiques qui relvent des
installations classes pour la protection de
lenvironnement (ICPE) dtre clturs et munis
dun contrle daccs.
29
Remarques :
INRS
30
Bibliographie
ED 975, La
circulation en
entreprise, INRS,
2006
Piton seul
Piton utilisant un
engin de manutention
ou engin conducteur
port
Circulation
en sens unique
Circulation
en double sens
0,80 m*
1,50 m
(Largeur de lengin
ou largeur
de la charge)
+ 1,00 m
31
Nombre de dgagements
rglementaire
Largeurs minimales
des dgagements
0,90 m
0,90 m + (a)
ou 1 (b)
1,40 m
51 100
2
ou 1 + 1 dgagement accessoire (a)
0,90 m et 0,90 m
1,40 m + (a)
101 200
0,90 m et 1,40 m
201 300
301 400
401 500
Moins de 20
20 50
(a) Dgagement accessoire (balcon, terrasse, chelle fixe ou circuit de circulation rapide) dune largeur minimale de 0,60 m.
(b) Cette solution est accepte si le parcours pour gagner lextrieur est infrieur 25 m et si les locaux ne sont pas en sous-sol.
Concernant les locaux situs en sous-sol lorsque leffectif est suprieur 100 personnes, la largeur des escaliers doit tre dtermine
en prenant pour base leffectif ainsi calcul :
leffectif des personnes est arrondi la centaine suprieure ;
il est major de 10 % par mtre ou fraction de mtre au-del de 2 m de profondeur.
5.3 Le btiment
5.3.1 Le dimensionnement
Le dimensionnement de lenveloppe extrieure est
fonction du volume stocker et du moyen de
stockage. Pour de plus amples informations, il
convient de se reporter aux rgles de construction
du Guide interprofessionnel de prvention incendie
propos au ministre de lEnvironnement14.
Lisolation thermique et linstallation frigorifique
doivent tre calcules pour que les vaporateurs
fonctionnent le moins possible pendant les
32
Les moyens darrimage et de stabilisation intgrer pour des moyens daccs tels que les PEMP
et les chafaudages roulants requirent des voies
de circulation en priphrie des btiments.
Ces voies, dont la largeur doit tre adapte aux
quipements utiliss, doivent tre stabilises et
roulables pour rsister aux efforts de poinonnement des quipements employs (cf. ci-dessous).
Moyens daccs
( dfinir en fonction des travaux prvisibles)
armatures de protection
P 75-401-1).
33
34
Bibliographie
ED 950,
Conception
des lieux et des
situations de travail.
Sant et scurit :
dmarche,
mthodes et
connaissances
techniques.
INRS, 2010.
ED 975,
La circulation
en entreprise.
INRS, 2006.
ED 6059,
Conception
et rnovation
des quais
pour laccostage,
le chargement
et le dchargement
en scurit
des poids lourds.
INRS, 2009.
Linstallation dun dispositif dtanchit extrieure entre le quai et le camion est ncessaire. Ce
dispositif est conu pour viter tout risque
dcrasement. Pour assurer un accostage tanche,
renforcer la scurit de lopration et prserver le
matriel, il est ncessaire dinstaller un guideroues efficace et de respecter un ensemble de prconisations rsumes sur le schma ci-dessous
(voir aussi les brochures cites en bibliographie).
Feux de
signalisation
Porte motorise
avec oculi
Sas d'tanchit
Asservissement
Contre-pente
de 5 %
Niveleur
de quai
Plancher intrieur
(pente maximale : 2 %)
0,50 m
4,00 m
Niche
pour hayon
Butoir
Caniveau
EP
Dispositif
de calage
Guideroues
Pente
de sol
2%
Aire de
bquillage
35
Bibliographie
ED 990, Incendie
et lieux de travail.
Prvention et lutte
contre le feu,
INRS, 2007
Un nombre significatif dincendies dans les entrepts frigorifiques est dorigine lectrique.
Les dispositions dcrites dans les normes NF P 75401 et NF C 15-100 doivent tre prises en compte
pour prvenir les risques de naissance de feu
partir des systmes de rchauffage lectrique des
encadrements de portes, des rsistances de dgivrage, des soupapes dquilibrage de pression et
autres quipements techniques prsents
lintrieur des chambres froides ou sur les parois
de celles-ci.
36
5.4.3 Le jointoiement
Une attention particulire est porter au jointoiement des panneaux, particulirement en plafond,
afin dviter linfiltration deau et les entres dair
et dhumidit qui se traduiraient, outre la perte
dnergie, par la formation de givre (risque de glissade) et de stalactites (avec, dans ce dernier cas,
le risque inhrent li leur chute).
La condensation qui se forme entre la toiture et le
plafond de la chambre froide peut sinfiltrer dans
la couche isolante du panneau-sandwich formant
plafond, se transformer en glace et alourdir ainsi
la structure qui seffondre. Il en est de mme pour
les infiltrations ventuelles deau, do la ncessit de mettre en place une toiture tanche vulcanise (appele parapluie ). De plus, pour
faciliter lcoulement de leau, il est conseill que
le plafond de la chambre froide soit conu en
dme avec une pente denviron 1 % de part et
dautre de laxe mdian du toit (voir figure 12).
Bibliographie
NF P75-401,
Isolation thermique
des btiments
frigorifiques et des
locaux ambiance
rgule , AFNOR,
2001
37
INRS
38
La prvention du givre
La formation de givre est due aux apports extrieurs dhumidit. Ces apports sont dautant plus
importants que les portes sont ouvertes frquemment et longtemps. Au sol, le givre se transforme
en verglas, avec pour effets :
un inconfort au travail du personnel ;
un risque de glissade et de chute des pitons ;
une mauvaise adhrence des chariots automoteurs ;
des sols bossels amplifiant les vibrations sur
les chariots automoteurs et les risques lombaires
pour les caristes ;
le colmatage des vaporateurs avec un rendement plus faible, une usure prcoce des matriels, exigeant en consquence une maintenance
plus frquente et une surconsommation dnergie.
Une attention particulire est prter au choix
des portes :
39
40
5.4.10 Lclairage
Pour lclairage gnral, la norme EN 12464-1:2002,
Lumire et clairage clairage des lieux de travail. Partie 1 : Lieux de travail intrieur , donne les
valeurs indiques dans le tableau ci-dessous.
Valeurs recommandes par la norme NF EN 12464-1 : 2002 pour lclairage gnral en entrept frigorifique
clairement moyen
maintenir*
blouissement dinconfort
(UGRl)**
Magasins
et entrepts
200 lux
(100 lux si loccupation est
pisodique)
25
(sur une chelle de 13-30)
60
(sur une chelle de 0-100)
Zones de manutention, de
prparation de commande,
demballage et dexpdition
300 lux
25
(pour un gain de confort,
prfrer un UGR compris entre
21 et 23)
60
(pour un gain de confort,
prfrer un Ra 80)
* Valeur en dessous de laquelle lclairement moyen de la surface considre ne peut pas descendre (il sagit de lclairement moyen au moment o la maintenance
doit tre assure).
** blouissement dinconfort li la luminance des parties lumineuses de chaque luminaire dans la direction de lil de lobservateur.
Des spots doivent quiper les quais pour permettre lclairement de lintrieur des caisses des
camions avec un niveau dclairement de 150 lux.
41
plus rigoureuse des emplacements et, en consquence, une diminution des erreurs.
Le tableau ci-contre permet de juger des avantages et des inconvnients de moyens de
stockage.
42
Types de stockage
Contenant autoporteur gerbable
Exemple : convertisseur de palettes avec cadre
mtallique amovible suprieur maintenant le
paralllisme des montants.
Avantages
Reporter les
charges sur un
support mtallique
pour permettre
dempiler de quatre
cinq palettes.
Inconvnients
Ncessite de la main duvre pour
le montage/dmontage.
Peu intressant en cas de rotation rapide de palettes.
Ncessite de tout dpiler pour accder la palette
du bas.
Limitation des hauteurs de stockage en fonction
des spcificits techniques des supports concerns.
Risques particuliers :
- Affaissement des piles d la fragilit des structures
en cas de mauvais assemblage ou de dformation des
montants.
- Pnibilit de lopration manuelle de montage/
dmontage du convertisseur.
- La mauvaise qualit des palettes augmente les
risques daccident (seules doivent tre utilises des
palettes normalises et en bon tat).
Rayonnage fixe
Limplantation des rayonnages fixes requiert des
alles dont la largeur est prdtermine par le type
de chariot :
- prise frontale (rayon de giration) ;
- bidirectionnel ;
- tridirectionnel.
Accs direct et
rapide chaque
palette.
Adapt aux
rotations rapides
de stock.
Simplicit
dinstallation.
Exemple
de chariot
tridirectionnel.
43
Types de stockage
Avantages
Inconvnients
Nombre limit de rfrences.
Ncessit de travailler par lots.
La prparation manuelle partir de palettes compltes
demande un amnagement technique particulier pour
verrouiller lavant-dernire palette.
Ncessit de palettes stables, calibres, de bonne
qualit et de masse homogne.
Densit de stockage
importante.
Chargement et dchargement sur faces opposes,
les palettes se dplaant sur rouleaux par gravit.
Stockage par accumulation pour gestion LIFO
(last in, first out : dernier entr, premier sorti) :
type drive-in
Cots
dinvestissement
et dexploitation
plus faible (peu
dalles, accs
plus rapide).
Utilis pour la
prparation des
livraisons et pour
produits forte
rotation.
Consommation de
frigories limite.
Risques particuliers :
- Risque de chute de palette due un poids trop
important par rapport linclinaison des rampes
de galets.
- Risques lis aux interventions gnres par le
coincement ventuel des palettes.
Ncessit de travailler par lots avec une gestion
de type LIFO uniquement.
Les rfrences sont plus limites que dans un
rayonnage dynamique palettes sur galets.
Ncessit de palettes stables, calibres et de bonne
qualit.
Risques particuliers :
- Risque de chute de palette sur lengin/oprateur,
notamment si elle est mal positionne ou lors dun
accrochage de la palette suprieure.
- Risques deffondrement des structures lis aux
chocs ventuels des engins et au mauvais entretien
(non-remplacement dchelles et de lisses
dtriores).
44
Types de stockage
Avantages
Rayonnage mobile
Inconvnients
Systme rserv des produits faible ou moyenne
rotation (ou monoproduits) : moins de 18 rotations/an.
Maintenance importante, notamment pour
les systmes de translation et de scurit.
Obligation de nettoyage frquent du sol et des rails.
Impose des vrifications priodiques.
Interdit la prparation manuelle de commandes
dans le rayonnage.
Compte tenu de la mobilit des racks, lclairage
en plafonnier doit tre calcul pour viter les zones
dombre dans les alles.
Densit de stockage
leve.
Consommation de
frigories limite.
Stockage en mezzanines
Adapt la
prparation de
commandes
manuelles du fait
dun accs de plainpied plus ais
tous les produits.
vite lemploi de
chariots lvateurs,
privilgie
lutilisation de tirepalettes lectriques.
45
46
47
La salle des machines forme un volume de rtention en cas de fuite de liquide. Le passage des
seuils de porte doit cet effet tre en lgre pente
et les liquides doivent scouler vers un puisard
tanche pourvu dun raccordement de vidage
extrieur. Le sol de la salle des machines doit
avoir une pente dune valeur denviron 1 %.
La salle des machines doit tre ventile afin de faciliter lvacuation des fuites de fluides frigorignes :
extraction en partie haute pour les gaz plus
lgers que lair ;
extraction en partie basse pour les gaz plus
lourds que lair ;
entre dair en partie basse dans tous les cas
installe loppos de lextraction. Pour la surface des orifices de dsenfumage, prvoir 1 % de
la surface au sol avec 1 m2 minimum.
Le dispositif de ventilation est dclench par un
systme de dtection des fuites fixe qui doit tre
vrifi et talonn au moins une fois par an.
INRS
Lors des purges de fluide frigorigne et pour prvenir le risque de blocage, la vanne manuelle de
purge doit tre double dune vanne contrepoids.
Il est obligatoire dinstaller une soupape de
dcharge (purge) sur chaque segment pouvant
tre isol accidentellement de faon durable.
Une douche et un lave-il doivent tre installs
en dehors des zones risque de fuite et un
endroit appropri proximit immdiate de la
porte usuelle.
48
Des codes couleurs et les pictogrammes appropris doivent permettre didentifier les fluides21.
Il convient de flcher le sens dcoulement des
canalisations, particulirement au niveau des
vannes. Par ailleurs, en cas d'intervention proximit des rservoirs et tuyauteries, il faut signaler
par pictogrammes ou par consignes crites les
prcautions prendre.
49
50
Bibliographie
Les chariots
automoteurs de
manutention, INRS,
ED 812, 2001,
chapitre 3.2.4
Les sols des zones de circulation doivent tre stabiliss et btonns et, si ncessaire, quips de
caniveaux.
Toute porte communiquant avec lintrieur du
btiment doit tre coupe-feu de degr 1 heure ;
toute porte donnant sur lextrieur du btiment
doit tre pare-flamme de degr une demi-heure.
Compte tenu du risque dexplosion lors des interventions sur batteries daccumulateurs (dgagement dhydrogne produit lors des oprations de
charge), les locaux de charge de batteries
daccumulateurs doivent :
respecter les dcrets n 2002-1553 et 20021554 et leurs arrts dapplication (rglementation dite ATEX) ;
respecter les prescriptions de la recommandation R 215 de la CNAMTS ;
tre conus selon les exigences de larrt type,
rubrique 2925 de la rglementation des ICPE ;
tre implants dans des zones loignes de
toute flamme et tincelle ;
tre dimensionns pour permettre des interventions aises et limiter la concentration de
lhydrogne dans lair moins de 0,40 % (soit
10 % de la LIE, conformment la circulaire du 9
mai 1985).
51
52
Les locaux sont construits en matriaux incombustibles (de type A1) et les lments de construction sont rsistants au feu.
53
des conducteurs
54
Pour commander les films (en prt), les brochures et les affiches de lINRS,
adressez-vous au service prvention de votre CRAM ou CGSS.
Services prvention des CRAM
ALSACE-MOSELLE
(67 Bas-Rhin)
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NORD-EST
81 85 rue de Metz
54073 Nancy cedex
tl. 03 83 34 49 02
fax 03 83 34 48 70
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CENTRE-OUEST
(57 Moselle)
3 place du Roi-George
BP 31062
57036 Metz cedex 1
tl. 03 87 66 86 22
fax 03 87 55 98 65
NORMANDIE
www.cram-alsace-moselle.fr
4 rue de la Reynie
87048 Limoges cedex
tl. 05 55 45 39 04
fax 05 55 79 71 45
AQUITAINE
[email protected]
www.cram-centreouest.fr
11 avenue De-Lattre-de-Tassigny
BP 70488
68018 Colmar cedex
tl. 03 88 14 33 02
fax 03 89 21 62 21
PAYS DE LA LOIRE
LE-DE-FRANCE
80 avenue de la Jallre
33053 Bordeaux cedex
tl. 05 56 11 64 36
fax 05 57 57 70 04
[email protected]
AUVERGNE
BOURGOGNE et FRANCHE-COMT
(21 Cte-dOr, 25 Doubs, 39 Jura,
58 Nivre, 70 Haute-Sane,
71 Sane-et-Loire, 89 Yonne,
90 Territoire de Belfort)
LANGUEDOC-ROUSSILLON
29 cours Gambetta
34068 Montpellier cedex 2
tl. 04 67 12 95 55
fax 04 67 12 95 56
[email protected]
MIDI-PYRNES
ZAE Cap-Nord
38 rue de Cracovie
21044 Dijon cedex
tl. 03 80 70 51 32
fax 03 80 70 51 73
2 rue Georges-Vivent
31065 Toulouse cedex 9
tl. 0820 904 231 (0,118 /min)
fax 05 62 14 88 24
[email protected]
www.cram-bfc.fr
2 place de Bretagne
44932 Nantes cedex 9
tl. 0821 100 110
fax 02 51 82 31 62
[email protected]
RHNE-ALPES
26 rue dAubigny
69436 Lyon cedex 3
tl. 04 72 91 96 96
fax 04 72 91 97 09
[email protected]
SUD-EST
(04 Alpes-de-Haute-Provence,
05 Hautes-Alpes, 06 Alpes-Maritimes,
13 Bouches-du-Rhne, 2A Corse Sud,
2B Haute-Corse, 83 Var, 84 Vaucluse)
35 rue George
13386 Marseille cedex 5
tl. 04 91 85 85 36
fax 04 91 85 75 66
[email protected]
LA RUNION
GUYANE
MARTINIQUE