Em Swedenborg INDEX Des Arcanes Celestes 1sur4 A D

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 283

INDEX MÉTHODIQUE

ou

TABLE

ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE

DE CE QUI EST CONTENU DANS LES

ARCANES CÉLESTES D'EM. SWEDENBORG

PAn

J.-F.-B. LE BOYS DES GUAYS

TOME PREMIER

A-K

~AlNT-AMAND (CHER)

Ala Librairie de LA ~OUVELLE J~RUSALEM, chez Porte, libraire.

PARIS
M. MINOT, rue MODSleur-le-Prince, 58.
E. JUNG-TREurrEL, Libraire, tue de Lille, t9..
LONDRES
Swedenborg Society, 36, Bloomsbury street, Oxford street.
NEW-YORK
New Church Booll.-Room, 3ü, Broadway.

i86S
INDEX MÉTHODIQUE

DES-

ARCANESCÉtESTES
ci
.....
INDEX MÉTHODIQUE

ou

TABLE

ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE
DE CE QUI EST CONTEI'lU DANS LES

ARCANES CÉLESTES D'EM. SWEDENBORG

PAR

J.-F.-E. LE BOYS DES GUAYS

TOME PREMIER
A-K

SAINT-AMAND (CHER)

Ala Librairie de LA ~OUVELLE JÉRUSALEM, chez Porte, libraire.

PARIS

M. MINOT, rue Monsieur-le-Prince, 5B.


E. JUNG-TREU'ITEL, Libraire, rue de Lille, t9.

LONDRES

Swedenborg Society, 36, Bloomsbury street, OxCord street.

NEW-YORK

New Church Book-Room, 3'6, Broadway.

1863
'PRÉFACE

Swed~borg ayant )aissé un ,Manuscrit qui contenait un ln·


dex de son Ouvra~e les Arcanes Célestes, et ce Manuscrit
~yant été imprimé à Londres en t8HS, e~ traduit en français en
t8p8, il pourrait paraître inutHe, ou plutôt téméraire, de pré­
senter ijn DOJ1vellndex du même OJlvragjl; mais si l'on veut se
reporter aux Observations placées en ~.te ~ notre Traduption
de .1.808, on pO,urra facilement reconnaître la nécessité d'avoir
pour les Arcanes Célestes un Index Méthodiq.ue ou Table al­
PQallétique ~t analytique, dans le genre des Tables que nous
aVOllS placées à l~ suite de nos, Traducûons des autres T~a~tés
de Swed~nbprg. En effet, nous y aVOijS montré que l'Index im.
p,riJllé, en t8to, d'après le Manuscrit de notre Auteur, n'était
qu'un trav~il'prépara,toire, destiné à son usage particulier, tra­
vail qu'il eQt lui-même rendu méthodique, comme son Index de
r,f1pf).(al'!lP~e~évélée, d~ns \e ca,$ oÙ ,il l'allra~t destin~ à être
Üuprimé.
ToutefQis. nous ,poUs sommes empressé. de reconnaître dans
ces mêmes Observ.l!,tions que cet Index, quoiqu'il n'ajt été
qu'une sorte d'ébauche, n'en est pas moins précieux pour nous,
par cela que les Extraits dont il Sll, compose ne sont pas faits lit~
l.éralem~p~; ca~ Swedenborg y donne le plus ,souv~nt le résumé ,
·d'un o.u de plusieurs passages, de sorte. que les expression,s dont
il se sert peuvent parfoi~ faire connaître.le véritable sens de çeUes
qui sont da~s l'Ouvrage D;l,~me, Nous ~J!. Ilv()ns présenté un exem·
pJe frliPpant.
Il PRÉFACE.

La nécessité d'avoir pour les Arcanes Célestes un Index


Méthodique étant admise, nous avons à indiquer en quelques
mots la marche que nous avons suivie dans la composition de ce
second Index.
Nous avons principalement eu pour but, en recueillant dans
l'Ouvrage même tout ce qui concerne chaque Mot, de présenter
l'enseinble denos recherches dans l'ordre le plus propre à sa­
tisfaire le lecte·ur. Ainsi, lorsque, dans les divers Extraits con­
cernant le même Mot, l'un de ces Extraits contiënt une défini­
tion du Mot, c'est elle que nous présentons d'abord. S'il existe
plusieurs définitions, nous les donnons les unes à la suite des
autres, selon l'ordre qui nous paraît le meilleur; nous ràngeons
ensuite les divers Extraits, de manière qu'il y ait entre eux une
sorte de liaison. Si par sa natu;c le .Mot exige des d.ivisions, elles
sont aussi classées dans un certain ordre sous des titres spé­
ciaüx, imprimés en caractères italiques. Nous avons employé
ces divisions, non-seulement lorsque les Mots par eux-mêmes
les exigeaient, mais encore quelquefois pour soulager le Lecteur
dans de longs articles, et aussi pour qu'il n'y eût pas confusion;
cependant nous avons évité avec soin de les multiplier sans né­
cessité.
Quant à la substance même de cet Index, nous nous. sommes
fait un 'devoir d'intercaler, selon le plan que nous venons de
tracer, tous les Articles que contient l'Index de Swedenborg. Il
en a été de même des divers Extraits que notre Auteur a donnés
lui-même dans les Traités suivants: 1° 'des Terres dans l'Urii­
?Jers; 2° du Ciel et de l'Enfer; 3° du Jugement Dernier;
4° du Cheval Blanc; et principalement, 5° de la Nouvelle Jé­
rusalem et de sa Doctrine Céleste. Tous ces Extraits, sauf
quelques exceptions, sont aussi des résumés, et par conséquent
ne se trouvent pas littéralement aux numéros indiqués.
Mais quant aux additions nombreuses que contient notre In­
PRÉFACe. III
dex, et qui en forment près des deux tiers, nous avons pensé
qu'il ne nous était pas permis de faire des Résumés; et nous
avons, pour chaque Extrait, ~ecouru à l'Ouvrage même, afin de
le donner littéralement. Nous savons trop combien il.y a de
danger à voulÇlir modifier par d'autres expressions les idées ex­
primées dans notre Auteur, qui a le mérite incontestable d'em­
ployer toujours le mot propre; on risquerait par là de lui faire
dire ce qu'en réalité il n'a pas dit. Qu'on ajoute à cela que beau­
coup de personnes se contentent souvent de compulser un Index
sans recourir tl l'Ouvrage même pour vérifier la citation, et l'on
verra dans quel danger on tomberait, si l'on venait à s'appuyer
sur une proposition qui, par suite d'un Résumé, présenterait un
sens autre que celui de notre Auteur~ Si nous avons déjà vu des
écrivains, bien intentionnés d'ailleurs, prendre dans Sweden­
borg certaines propositions isolées sans les combiner avec l'en­
semble de son admirable système, et en déduire de funestes el'·
reurs, que n'aurions-nous pas à craindre, si la proposition elle­
même n'appartenait pas à Swedenborg?
A cet Index Méthodique, composé de deux volumes, nous
joindrons un troisième volume. Nous donnerons d'abord dans ce
volume un Index des passages de la Parole contenus dans les
Arcanes Célestes, avec les indications typographiques que nOliS
avons adoptées pour nos Index des autres Traités de Sweden­
borg. A la suite de cet Ind~x, nous présenterons plusieurs Ta­
bleaux en ordre alphabétique, qui pourront être d'un grand se­
cours pour des travaux ultérieurs; puis un Exposé de la Science
des Correspondances, avec une sorte de Grammaire, la Théorie
des Degrés, celle des Nombres, etc., etc., tout cela étant tiré des
Arcanes Célestes.
Lorsque nous aurons terminé cette tâche, nous n'aurons plus
à donner que l' Index de r Apocalypse Expliquée, po ur que
nous ayons à notre disposition en français les Index ou Tables
IV PlüliJlAt:Ê~

alphabétiques et analytiques de' tous le~ 1ilàitéS de SWèdetibo't'g;'

alors, si dans sa Divine' Misérièorde'le 8efgneur noUs l~ permet,

nous aurons à 'compOser avec tons ces Index' Un' '\Toeabul'aire

Général, qui formera' une' sorte dtEncy~ldpédie, et qui sera-,

nous le pènsons, d'uDe' très-grande utiHté pour 'tb~ Inembres dé'

la Nouvelle Église du Seigneur JésuS'-Christ.

,~-; ..J
INDEX MÉTHODIQUE

DES

ARCANES CÉLESTES

Illusl-re signifie plus pleinement expliqué; et l/lontrt!, montré d'apros la Par,olu.­


5ign. est l'abréviation de signi/ie ou de signi/ient. - Les lettres c. m. (., placées
ilprès un No, signiflent cmnmencemc'", milieu, /in de l'article. - l'accei0.Uon
dans laquelle certains mols doivent être pris est présenlée en ObservatioOls,

A ADEI, (Rabe/), sign. la chal'ité,

342,350, "351,370; -;-sign. le bien

AARON (Aharon). Voir AHARON. de la charité, 1179, 3325, 9263.

ABADDON, c'est la perdilion,76113. Abel, frère de Cain, sian. que la

ABANDONNEr:. Autant l'homme charité est le frèl'e de la foi, 366,

est abandonilé au propre ou à lui- 367. Allei tùé par Cain', c'éstla chà­

même, autarÎt il est inondé de maux, rilé éteinte par la foi séparék d'avec

5758. Si l'homme était entièrement l'amour, 369. ({ Depuis le sang d'A­

abandonné Il lui-même, il courrait bel le juste jusqu'au sang de Zacna­

Il sa propre ruine et à celte de tous, rie, Il - Mallh. XXIH. 35, - sign.

637. ; que les vrais de la Parole avaient


ABDOMEN. Esprits qui introdui- été \'iolés par' les Juifs depuis le
sent une anxiété sensible à la par- premier temps jusqu'alors, au poin't
tie de l'abdomen placée immédia- qu'ils ne voulaient rien reconnatlre
tement au-dessous du diaphragme, du vrai interne et céleste; c'est pour
5386. Dans les tentatIons, ces es- cela qu'ils ne reconnurent pas non
prils sont présents aussi, et ils pro- plus 'le Seigneur, 91'27. Le
sang
"duisent des anxiétés parfois intolé- d'Abel répandu,- Luc, XI. 50,51,
l'ables, 57211. l'eau de l'ilbdbmen, 1 - c'est l'extinction de la charité,
5555. 8902.
ABl'lILI,E. Les merveilles que pré- 1 ABIB (mois'd'). C'est le commer.­
sen lent les abeilles proviehnent de cement d'un état nouveau, d'otl
l'influx dans leurs a~oUl'sl 4776. proviennent tous les états !1ui sui­
r:abeille qui est dans la terre d'As- vent, 805a, 9291, 1.0658, 10659.
chur, - Ésaïe, VII. 1.8, - sign. le l\BIDAD, fils de Midian, fils d'A­
faux qui pervertilles raisonnements braham par Kélurah, - Gen. XXV.
du mental, 9331; ellc sign. le raux 11,-sign. nne dérivation de la tl·oi·
du l'àisonr.errlent de l'homme e'nliè- sième portion ÙU l'oyau'me spirituel
rement sensuel, '1.'0582. Voir Mn:r., du Seigneur dans tes cieux et dans
INSECTE. les telTes) quant aux doctrinaux el
l. 1.
'Z AB AB
aux cultes qui en proviennent, dé­ tent ceux qui font la foi l'essentiel,
rivation du vrai de la foi représenté et qui ne rejettent pas la chal'ité,
par Midian, 3238, 3242. mais la placent en second, et pré­
ABIHU, 9375, 9814, 10244. Voir fèrent par conséquenlla doctrine à
NADAn. la vie, 3447, 3lili8, 3469; ils signi­
ABIMAEL, petit-fils d'Éber,­ fient les doctrinaux de la foi, 3451,
Gen. X. 28, - sign. un des rites de 3463. Abimélech et Phicol signi­
l'église hébraïque, 1245 à 1247. fient le's rationnels humains tirés
ABiME. Pal' les abimes, dans la des scientifiques, 2719. Abimélech
Parole, sont entendus des eaux et rendan t Sarah à Abraham, sign.
des amas d'eaux dans des lieux pro­ que le divin spirituel était adjoint
fonds, 8278. Les enfers sont très­ au divin céleste, 2569, 2571.
éloiQ1lés des cieux, et cela consti­ ABLUTION (l'), dans la Parole,
tue le gl'and abime, 9346, lOi 87. sign. l'ablutiou spirituelle, qui est
Les abimes sign. les vrais de la foi la purification des maux et des faux,
en abondance, ou en abondance les 3147,10237,10241. Les ablutions,
faussetés pl'ovenant des cupidilés, dans les églises anciennes et dans
et par suite les enfers, 8278, 8288. l'église israélite, onl représenté et
Les faces de l'abime sign. les cupi­ par suite signifié ces purifications
dités et les faussetés, 18, 756. L'a­ des maux et des faux, 3147, 9088,
bime sign. les tentations, et aussi 10237,10239. L'ablution totale, qui
l'enfer, 756, 844. L'abtme, couché avait lieu par une immersion dans
en bas, siiJn. les scientifiques qui les eaux du Jourdain, sign. la régé­
sonl dans le naturel, 6431 ;-sign. nération elle-même, 9088, 10239.
les naturels, 3579. L'abime dont la Ano L1R. Le Seigneur, en ensei­
terre est voilée comme d'un vêle­ gnanlles intemes de l'église, a abo­
ment,- Ps. cry. 6, - sign. le vrai li les représentatifs, parce que la
scientifique ponr l'homme, 9433. plus grande partie des représenla­
L'abime qui enveloppe, - Jon. II. tifs le concernaient lui-même i l'i.
6, - sign. le mal du faux, 6726. mage doit s'évanouir quand l'effigie
Les abtmes son t les enfers quan t elle·même apparall, [1904.
aux faux, et les profpndeurs sont ABOLIT ION des riles exlernes,
les enfers quant anx maux, 8279. 1003; - des représentatifs, 5136.
ABIMÉLECH, roi de Gérar, esl la ABOMINABLE. Dans l'autre vie,
doctrine de la foi qui considère les l'ien n'est plus abominable que le
rationnels, 2504, 2509,2510,2513, vrai profané, 7319. Abominable,­
2565, 2566, 3365, 3391, 3447. Ce Ps. XIV. 1, - sign. de honteuses
que c'est que la doctrine de la foi cupidités, qui sont dans l'œuvre,
considérant les rationnels,' 3391, ou par lesquelles existe l'œuvre,
3447. Abilllélech représente ceux 622.
qui sont dans la doctrine de la foi ABOMINATION. C'est la séparation
ct qui cOllsidèrentles vrais dans les des choses perverties d"avec les
connaissances, 3391, 3392 i il re­ biens, 6052. L'abomination est un
présenlè aussi le Seigneui' quanl à infernal hideux el infect, 7454.
celle doctrine, ;->393. Abimélech, L'abomination des Êgyptiens sig. la
Achusalh son c:ompagnon, et Phi­ séparation des scientifiqnes, 6052.
col che.f de son armée, représen­ Les t:gyptiens avaient en. abom.ina­
AB AB 3

lion tout ce qui appartenait il l'é­ nullement Abraham, Jischak et Ja­


t;lise hébraïque; pourquoi? 5702; cob, mais seulement on sait ce qui
-c'était une abomination ponr eux est représenté et signifié par eux,
de manger avec des hébreux, 5013. 2658, f. Jéhovah, Dieu d'Abraham,
L'abomination de la désolation,­ sign. le divin du Seigneur qu'Abra­
Matlh. XXIV. 15, ~ est l'état de ham représeute; 3439. «Jéhovah,
l'église, quand il n'y a aucun amOllI' le Dieu d'Abraham ton père, II sigll.
ni aucùne foi, 2454, 3652. le Seigneur, en ce que de lui pro­
ABONDANCE DE V]·VRES (l') est le cède le bien, 3703. Jacob, venant
vrai multiplié, parce qu'elle est op­ où avaien t séjourné Abraham et Jis­
posée à la famine qui signifie le chak, sign. le divin nalUl'el avec le
manque de vrai, 5276, 5278, 5280, divin même et le divin rationnel,
5292. !J615. Abraham, Jischak et Jacob
ABRAHA". Voir AnRAM. Abra-' représen ten t, dans le sens suprême,
ham représente l'humain du Sei­ ou dans le Seigneur, le divin mêmr"
gneur quant au bien, et Sarah le le dhin rationnel et le divin n.tu­
l'eprésente quant au vrai, 2-172, rel; et dans le sens représentalir, ou
2198. Abraham est aussi le divin chez l'homme, le céleste, le spirituel
humain du Seigneur, 283&, 2836. et le nain l'el, 6098,6185; ce~ trois,
L'homme inlerne a été représenté dans le Seigneur et dans l'église,
chez le Seigneur par Abraham, sont un, 6185. Abraham et Jischak,
l'homme rationnel par Jischak, et dans le sens suprême, c'est le Sei­
l'homme naturel par Jacob, '1893, gneur, et dans le sens respeclir,
3245,6098. Si les historiques élaient c'est le bien interne et le bien ex­
la Parole, sans renfermer un sens terne, 627€. Abraham, Jischak et
interne, plusieurs seraient estimés Jacob, ensevelis dans la terre de
comme saints et comme dieux; pal' Canaan, sign. la régénération et la
exemple, Abraham, Jischak el Ja­ résurrection, parce que là avait été
cob, lorsque cependant dans l'autre l'église, G516. Ce que c'est que ju­
vie ils n'ont rien de plus que les au­ rer à Abraham, à Jjschak et à Ja­
Ires, 3229. Abraham représenle le cob, 6589. Quand dans la Parole
divin spirituel du Seigneur, 3236. Abraham, Jischak et Jacob sont
Les fils d'Abraham et de Kéturah nommés, il est entendu dans le ciel
représentent le royaume spi~ituel. le Seigneur, et quant à son divin
du Seigneur dans la doctrine du même, et quant à son divin hu­
lJien, 3239 à 3242. Abraham a re­ main; montré, 68011. L'alliance avec
présenté et le divin même du sei­ Abraham, Jischak et Jacob, sign. la
gneur qui est appelé Père, et le di­ conjonction par le divin humain du
vin humain qui est appelé Fils, par Seigneur, 6804. Le Dieu d'Abra­
conséquent le Seigneur qnant Il l'un ham, de Jischak et de Jacob, sign.
et à l'autre, mais c'est le divin hu­ le Seignelll' quant au divin même et
main qui est d'élernité (ab xtcrno), au divin humain, 6847. Abr'aham,
3251. l~tre à table avec Abraham, Jischak et Jacob, c'est le Seigneur,
Jischak et Jacob, c'est être avec le et le Seigneur quant à l'humain
Seigneur; et venir dans le sein d'A­ non encore fait divin, 7193, Abra­
braham, c'est être dans le Seigneur, ham, Jischak et Jacob, sign. le ciel
3305. nans le ciel, on ne connalL et l'église.; i1luslré, 101145. La SI)­
4 AB AB

mence d'Abrllham, sign. les biens 3772, 1l017, 1l01S, 8562, 91112.
et les vrais du ciel ct de l'église, Donnel' à boire un verre d'eau,­
10LJ!15. Marc, IX. 111,-sign. instruire dans
AnRAll. Voi/' AnnAHAl!. Abram les vrais de la foi d'après une très­
élait idolàlre, 1356, 1992, 2559. Il faible charité, 5120.
n'a pas conn» Jéhovah, 1356, 719LJ. ABROGA.1'lON des.représenlalifs et
li adorait d'autres dieux, et le Dieu des significatifs après l'avénement
Schaddaï, 1992, 2559,3667. Abram du Seigneur, lJli89, 5136. Abroga­
sign. l'homme intérieur ou ration­ lion des holocaustes et des sacrifi­
nel, 1732, 17[11. Abram héhreu est ces pal' le Seigneur; pourquoi?
l'hoJ,pme intérieur auquel a été ad­ 10079. Voir ABROGER.
joint l'homme interne, 1702, 17lJi. ABROGER. J.es externes furent
Il n'est point connu dans le ciel, ahrogés, lorsque le Seigneur eut
183LJ, 1876. Quand Abram est nom­ ouvert les internes, 10637. Les lois
mé dans la Parole, il n'est entendu de la vie, telles qu'elles sont dans
dans le ciel d'autre Abram que le le Décalogue, et ailleurs çà et là
ScigneUl', 1989. Thérach, pèré d'A­ dans la Parole, n'ont point été ahro­
bram, représenle la souche com­ gées, 9211. Les lois israélites, non
mune d'ail sont dérivées les églises, ohligatoires pour les chrétiens ou
3778. Abram représente l'église abrogées, conservent leur sainteté
réelle, telle qu'elle est chez ceux d'après leurs intérieurs, et ces in­
qui ont la Parole, 3778, 11206,1l207. térieurs saints afTcctent toujours
Pal' Abram est représenté le Sei­ les anges, quand la Parole est lue,
gneur; c'est pour rela que pa'r lui 92H. Les préceptes qui ont élé
sont l'eprésentées plusieurs choses abl'Ogés sont toujours des saints
qui appartiennent au Seignel1l', divins de la Parole, parce qu'cIl eux
1965. Il a été appelé Abl'aham, pal' il yale saint interne, 10637.
addition de la leUre B tirée du nom ABSl:NCE. Quand l'holIlme est
de Jéhovah, pour qu'il représentât dans l'absence de soi-même, il est
le divin dn Seigneur, 2010, 3251­ en état de recevoir le divin du Sei­
ABRECU! EXJ1l'ession de comman­ gneur, 3994. Toute présence est se­
dement qui, dans la langue origi­ lon les ressemblances des amours,
nale, sigll. fléchis les genoux; ainsi et toute absence selon les dissem­
c'est l'adoration, 5323. blances des amol1l's, 10130. Les de­
AnRKGER J.ES JOURS sign. 11élat grés d'absence du Seigneur sont se­
de l'éloignement, 3755. lOn l'absence du vrai et du bien de
ABREUVER ou faire boire (Po­ la foi et de l'amour, 10H6.
tare), sign. instruire, 3768, 3772, ABSENT. Le Seigneur n'est point
3799,6778 ;-sign. illustrer, 3071; absent de l'homme, mais l'homme
- sign. donner la faculté de rece­ est absent du Seigneur; illustré,
voir, ce qui est le premier de l'ini­ 10146.
tiation, 3092, 3093. II se dil, en ABSORDEll,- Gell. XLI. 211,­
général, des vrais qui appartien­ sign. exterminer; il se diL là des
nent il la parlie intellectuelle, 5077. scien tifiques bons exterminés pat'
Donner il boire, c'est instruire dans les scientifiques de nul usage, ou
les biens et les vrais de la foi, et des nais exterminés par les faux,
;~nsi exercer la charité, 3069,. 5217,
AB AC :')

ABSOUDRE. (1 En absolvant il et les vrais ne so,nt pas plus des


n'absoudra point, Il-Exod. XXXIV. choses abstraites des substances les
7, - sign. tolérer jusqu'à la con- plus }Jures appartenant il l'homme
sommation; absoudre, c'est remet- in térieur, que la vue n'est abstraite
tre le péché, mais quand il est de son organe ou de l'œil, 3726.
ajouté il n'absoudra point, c'est to- Dans le sens interne, toutes choses
lérer; que ce soit jusqu'à la con- sont prises abstractivemen t des per-
sommation, c'est parce que le mal sonnes, en ce que l'idée de la per-
est toléré par le seigneur jusqu'à sonne est changée en idée de la
ce qu'il ait été consommé ou rem- chose, 5~34; néanmoins, les choses
pli, 10622. ainsi abstraites enveloppent tou-
ABSTENIR (s'). Ceux qui s'abs- jours les personnes, à savoir, ceux
tiennen t des maux reçoivent le di- qui sont dans ces choses, 54311.
vin, 8307, cfr. 10109. L'homme ABUS. Il Y a ablis, quand il y a
peut de lui-même s'abstenir des même èhose dans les derniers, mais
maux, mais il ne peut de lui-même d'après une origine contraire,8480.
recevoir If) bien; pourquoi? 8307. Il ya abus du bien divin, quand le
ABSTRACTION. Les anciens pen- bien vient de j'homme et non du
saient en esprit en faisant presque Seigneur, 8480. Il Ya abus de l'or-
abstraction du corps, tandis que les dre divin et des correspondances,
hommes d'aujoul'd'hui pensent dans quand les choses qui appartiennent
le Gorps en faül<lIlt presque abstrac- il l'ordre sont appliquées, non il des
tion de l'esprit, 9396. Dans le ciel, fins bonnes, mais à des fins mau"
on pense et on parle en faisant l'aises, 7296. Les choses qui décou-
abstraction des personnes, ce qui lent de l'ordre ne sont pas changées
aussi était familier aux anciens, par l'abus, elles se montrent sem-
11380. Les esprits et les anges pen- blables quant il la forme externe,
sent et parlent par abstraction, mais non quant il la forme interne,
e'est-à-dire, en faisant abstraction puisqu'elles sont contre les lins de
des personnes, 6653. Les anges pet'- l'ordre, 7297. Quand on abuse de
çoiven t, dans la Parole, les choses l'ordre céleste pour faire le mal, le~
spirituelles et célestes, en faisant scientifiques sont dits être dans un
abstraction des mols et des noms, ordre inverse, 5700. Abus des vrais
64. Celui qui ne peut pas penser, pour dominer, 4802. Les arts ma-
en faisant abstraction des choses giques ne sont autre chose que l'a-
matérielles, n'est pas capable de bus de l'ordre divin, surtout l'abus
saisir qu'il peut y avoir dans la Pa- des correspondances, 7296. ,
role un autre sens que celui qui se ACCENT. La Parole est divine,
mon tre dans la lettre, 9407,9828, f. même quant il son plus petit ac-
ABSTRAIR,E. L'homme ne peut cent, 3454, 8971, 9198, f. Dans la
avoir aucune idée de pensée sur les Parole, cha.que petit accent est
choses abstraites, il moins qu'il n'y saint,lJ868. Dans le sens interne
joigne quelque chose de naturel qui de la Parole, tout jusqu'au moindre
es~ entré du monde par les sen- accent traite du Seigneur, 7933. Il
suels, 5110; sans cela, sa pensée n'y a pas un seul accent qui puisse
périt comme dans un abime, et est ètre retranché ,du sens littéral ~e la
dissipée, 5110. Les connaissances Parole, sans qu'il y ait interruption
H AC AC
dans le sens interne, 7933. La fa­ cendue la Parole, il est accommodé
l'ole, d'après la divine miséricorde en chemin pour tous, tant pour
du Seigneur, a été conservée quant ceux qui sont dans les cieux que
il chaque accent depuis le temps où pour ceux qui son.t dans les terres,
elle a été écrite, 9349. 8920. La Parole dans les cieux a été
ACCEPTt:R. Les doctrinaux, quels accommodée à la sagesse des anges,
qu'ils soient, son t acceptés pal' le et dans les tenes elle a été accom­
Seigneur, pourvu que celui qui est modée à la conception des hommes
dans ces doctrinanx soit dans la vie qui les habitent, 10322, 10126. Le
de la charité, 3652. Les vrais et les ,divin vrai a été acc011'rmodé selon
biens qui inDuent du Seigneur sont la conception de chacun, et comme
acceptés et reconnus après que les voilé d'une nuée, même· chez les
maux ont été éloignés, 10232. Les anges, 9633. Les vrais dan~ le sens
vrais sont acceptés et implantés, extel'De ont été accommodés pour
quand l'homme a été conduit dans les habitants d~ la terre, et les
le libre vers le bien, 6366. Accep­ vrais internes ponr les habitants des
ter la face sign. consen tir, 2!l36. cieux, 8862. Le vrai divin -n'est reçu
Acets. Par le di vin l'rai il est par qui que ce soit, à moins qu'il
donné accès auprès du divin bien, n'ait été accommodé 1\ la eoncep­
8705. Le divin bien est inaccessible, tion, 8783. Le vrai doit être accom­
parce qu'il est comme le fell du so­ modé à son bien, et le bien Il son
leil, mais le divin vrai est accessi­ l'rai, 10029. Le vrai mis à la portée
ble, parce qu'il est comme la lumiè­ des anges, ou accommodé pour les
re qui en provient, et qui donne le anges, est, quant à la plus grande
passage et l'accès il la vue de t'hom­ partie, incompréhensiùle pour les
me, laquelle vient de la foi, 8705. hommes, 7381.
Il n'y a accès près du Seigneur ACCOMPLIR. Par accotnplir toute
qu'au moyen du bien de l'amolli', justice de Dieu, - Mallh. III. 15,
9509. ~ il est signifié subj uguer les en­
ACCES~lBLE. Voi/' AcCÈs. fers, et les remettre en ordre, eux
ACCOlIMODER. Le divin dans ·les et les cieux, d'apl'ès la propre puis­
cieux, procédant du divin au-des­ sance, et en même temps glorifier
sus des cieux, est accommodé à la l'humain, 10239. Cela aussi est si­
réception, 9965, 9956. Le Seigneur gnifié par« seront accomplies toutes
comme ciel, lequel est au-dessous les choses qui ont été écrites dans
du seigneur comme soleil, est le la loi de Moise, dans les Prophètes,
divin vrai; !D,lis ce divin vrai a en et dans les Psaumes, à l'égard du
soi le divin bien accommodé pour seigneur, Il - Luc, XXIV. 66,­
la réception des anges et des es­ 5620, 79:13, 10239.
prits, 10196. Si le divin bien n'é­ AccouCHÉE. Si l'accouchée, après
tait pas accommodé Il la réception les jours de sa purification, oITrait
dans le ciel, le ciel ne pourrait pas en holocauste un agneau, et le petit
exister, car aucun ange ne peut d'une colombe ou une tourterelle,
soutenir la Damme procedant du c'était pour signifier l'eITet de l'a­
divin amour, 8646, 9950. Quand le mour conjugal, :1996, f.
divin' vrai descend pal' les cieux . ACCOUPLER (s'). Les promptes à
vers les hommes, comme est des- s'accoupl€!' d'rllll'e le menu bétail
AC AC 7
sout les vrais et les biens qui étaient demption, 6458, 6461. Acheter et
spontanés, 4059; les tardives à s'ac­ vendre sign. acquérir et commu­
coupler sont ceux qui étaient con­ niquer les connaissances du vrai et
traints, M31. du bien, 2967, 4397, 4453, 5371,
ACCOURIR. Accourir, se rencon­ 5374,5406,5410,5426,5886,6143,
trer, aller au-devant, sortir au-de­ 7999, 9039. Acheté avec de l'ar­
vant, se porter au-devant, sign. la gent, c'est ce qui dans le naturel a
convenance selon les séries des été acquis par le spirituel, 7999.
choses dans le sens intime, com­ L'acheté par argent sign. ceux qui
me opposition; conjonction, influx, sont spil'ituels, 2048, 2937.
commoodement, application, ma­ ACHEvt:R renferme la fin de l'acte
nifestation, 3806,4235,6903,7042, qui précède et le commencement
7054,7099,7158,7159,7308,8662. de l'acte qui suit; ainsi, c'est le
Courir au-devant, c'est la conve­ successif, 3093, 3102. Achever la
nance, 3806. (1 Se rencontrer avec tâche, c'est faire comme il a été en­
lui, Il c'est l'influx, 11235. joint, 7:1.38. Achever d'ordonnel'
ACCROISSEMEl'iT des vrais. Il en sign. l'effet ùe l'insinuation, 6462.
est de cet accroissement comme de Achever de parler sign. ne plus être
la fructification par l'arbre, et de dans la perception, 2097.« Jéhovah
la multiplication par les semences, s'en alla, quand il cut achevé de
d'où sont formés des jardins en­ parler à Abraham, II sign. que l'é­
tiers, 1873, 2846, 2847. Les ac­ tat de perception, dans lequel était
croissements du bien et du vrai le seigneur, cessa alors d'exister,
sont selon l'effet de la charité,1016. 2287. « Quand Jéhovah eut achevé
ACCUEILLIR quelqu'un sign. que de parler à Moïse, Il sign. après que
l'affection a été insinuée, 4369. toutes les choses qui devaient ap­
ACCUSATION par les mauvais es­ partenir à l'église eurent été insti­
prits pendant les tentations, 5037, tuées, 10375. «Quand )l'loise eut
cfr. 75L VOil' ACCUSER, achevé de parler aux fils d'Israël, l)
ACCUSER. Au moment même où sign. après l'information sur ce qui
les mauvais esprits et les génies in­ devait être représenté dans les ex­
troduisent dans l'homme les faux ternes, :1.0700.
et les maux, et lui font croire qu'ils ACHOR. La vallée d'Achor sign.
proviennent de lui, ils l'accusent et l'externe où est le bien de l'église
le condamnent, 761. céleste, :1.0609.
ACHAN. L'action d'Achan,- Jos. ACllUSATH, compagnon d'Abimé­
VII, - sign. la profanation, et par lech,- Gen. XXVI. 26,- sign. les
suite l'enlèvement du bien et du choses principales appartenant à la
vrai, 5135, m. doctrine de la foi considérant les
ACHAT. Distinction entre l'acqui­ rationnels, 3448. Achusath et Phi­
sition et l'achat, quant au sens spi­ col sign. les choses principales qui
rituel, 4487; voir ACQUISITION. appartiennent à la doctrine, 3l148.
Achat d'argent; ce que c'est, 7999. ACQUÉRIR. Le Seigneur s'est ac­
ACHETER. C'est dans le sens spi­ quis la divine toute-puissance SUl'
rituel racheter, 2937, 2964. C'est les enfers par ses combats contre
s'approprier, 4397, 5374, 5406, eux, quand il était dans Je monde,
5410, 5426. Acheter, c'est la ré- 9809. Chacun doit s'acquérir le
8 AC AC

vrai, d'abord d'après la doclrine de d'après la volonté, 6353. Il n'est


l'église, et ensuite ·d'après la Pa­ permis aux mauvais esprits et aux
role du seigneur, cc ,;rai sera le génies d'opérer que dans ce que
vrai de sa foi, 6822. l'homme s'est approprié par des ac­
ACQUISITION (1') sign. le bien du tes, et non dans ce qui lui vient" de
vrai, et j'achat le vrai, M87; voir l'héréditaire, 1667. Dans l'adora­
ARGENT. L'acquisition, dans le sens tion , l'acte est spontané cheZÏes .. ­
spirituel, est aussi le vrai d'après homme!i. céles~es, mais chez les spi­
leq:u~! il yale bien, 6049. C'est le rituels il est volol1tai.r~, 5323.
scientifique d'après lequel l'homme ACTIF. L'actif de \ou.t le corps a
pense, 1435. L'acquisition est le été réuni dans les bras et dans les
vr:..~!, el la subslall~ë est îi:~lën, mains, 10~30~ La puissance exercée
4105. L'acquisition sign. ies biens et pal' la main est l'actif de la vie de
les vl'ai~ dans le commun, 6391; et l'homme, 10023, f. Tout bien de
les vrais externes, 4MO; - sign. l'amour
.
et de la charité est l'actif 1
le bien_céleste et le bi~n .~pjTituel, même essentiel, 1.561. Dans les par­
1851; - sign. le vrai recueilli et ties organiques de l'homme, et dans
aussi le bien recueilli, 600. L'ac­ chaque chose de la nature, il ya un
quisition de menu bétail et de gros passif et un actif, 71.8. Qui sont ceux
bétail sign. l'accroissement quant qui voient d'après l'actif de la mé·
au bien intérieur et quant au bien m()Îre, et non, d'après la raisQn,
extérieur, Z40S, 7977. L'ar.quisition 10227. Sans une vie active, poin(4c
faite pal' Abraham sign. les choses félicité, 454. .
qui appartiennent au Seigneur, et ACTION. Toute action, qui est
qui sont reconnues ê,tre il lui seul, propre au corps, existe par l'influx
2974. Acquisition du Seigneur, du cœur dans les poumons, 3887.
41.68, 4177, 4264. Le cœur et les poumons sont les
Acn:. L'acte est l'effort agissant, sources de 'tou te action et sensation
10738. Tous les efforts internes qui externe, ou du &imple co.rps, 3635..
appartiennent li la volonté ont des A une action du corps concourent
actes ou gesles e]'ternes correspon­ des mouvements de myriades de fi­
d~nts, 5323; ces actes ou gestes dé­ bres motrices, quoique cet.te aClio,:\
coulent de la cOlTespoudancc des paraisse simple et unique, 6622.
extérieurs avec les intérieurs,5323. Les. actions, q'li allpartiennenl an
Quand les vrais ont été influés dans corps, représentent d~s, r.ho~~s qui
la volonté, ils découlent de "à par appartiennent au mental, el sont
la pensée dans l'acte, et s'ils ne des repl'ésentations, et en tant que
peuven.t passer dans l'acte, ils son,\ ces actions sont d'accord avec ces
dans l'efTort, 4267; l'effort lui-mê­ ch'oses, elles sont dès c~rrespon­
me est l'acte in'terne, càr lout~s IIlS dances, 2988. Dans la volonté el
fois qu'il y a faculté il devie,nt acte dans la pensée, la chose qui'pro­
externe, 4267. Quand chez l'homme duit n'est pas semblable dans la
le vrai devient le bien, qui est ap­ forll}e ~vee l'i\ction qui est pro­
pelé bien' du vrai, l'acte pr~cède, duile, 5173. L'act.ion représente
et le voulO~' de l'homme vient en­ seulement ce que le' ~~nlal. veu't et
suite, 'cal' qe que l'homme fai~ ~'a­ pen,se, 5173, {. L'~~~n qual~fI~ ..le.~
près l'entendement, il I~ fait enlin vraIS; comment, 4!l84. ActlO,n e.t
AC AD 9
réaction, 4380, 6262. La conjonc­ qui reviennent, !l66, 2308. ClJ.ez le
tion du bien ct du vrai illustrée par Seigneur, il n'y a eu aucun mal ac­
l'action et la réaction, :1.0729. Voù' tuel ou propre, ainsi qu'il y en a
I\ÉGÉNÉRATION. chez tous les hommes, 1Mb, 1573,
ACTIVITÉ. La béatitude dans le 6287. Le vrai qui devienl actuel en
ciel consiste, non dans l'oisiveté, passant dans la vie est appelé bien,
mais dans l'activité, 6lt10; l'acLivité 5626.
y consiste à -l'empli]' des usages, ADAH ET ZILLAH.- Gen. IV. 19,
64:1.0. Les intérieurs de l'homme - Adah sign. la mère des célestes
sont dans une cerLaine acli\jté in­ et des spirituels d'une nouvelle
connue, 1506. Activité des inté­ église, el Zillah sign. la mère de~
rieurs chez les esprits; la sphère de naturels de celle églil\e, M5, lt1.2,
c.elle aclivité s'étend au loin, et 621. Adah est J'interne de celte
même parfois elle se montre sen­ église, et 7fillah en est l'externe,
siblement de diverses manières, 609.
1506. ADAH, fille d'l~lon Chiltéen, épou­
ACTUALITÉ (en). I.'entendement se d'Ésaü, - Gen. X,'XXVI. 2,­
chp,z l'homme fait un en actualité sign. la qualité de l'affection du
avec la volonté, 10367. L'homme vrai apparenl, qui provienl de l'an­
n'est jamais conduit en actualité cienne église, 664.3.
da,ns quelque chose de l'intelligen­ ADAM. Voir HO~IME. Origine el
ce et de la sagesse, à mo.ins qu'il significa!ion de ce nom, 3~9, fJ79,
n'éloigne les amours de soi et du' 8935. l'ar Adam il s'agit, non d'un
monde, 7750. Quand les intérieurs certain homme créé le premier de
de l'homme sont élevés en actuali­ tous, mais d.e la très-ancienne égli­
té, et déLachés en actualité du corps se, 478. Pal' Adam il est entendu
et du monde, ils viennent en acLua­ J'homtne de l'église céleste, 7:1.20,
lité dans le ciel, et dans la lumière 10565, ou J'église qui esL dans le
et la chaleur du ciel, 10330. bien, 893'5. La très-ancienne eglise
Qss. L'expression en aclualile a été em­ a, éLé appelée IIomme ou Ad~m,
plo)'ée pour disLiOlgocr acluahter de t'ealiler, 1013, 1114 el suiv., 665tJ. Ce qu'il
dont l'Auteur se sl'rt aussi; ainsi, cntre en
aètuahté et en réalité, il y 0 la mème disLinc· fauL entendre pal' l'inLégrité d'A­
tion qu'entre act'uel, pris dans le sens pbilo.. diln), 10;1.3. Nudité d'Adam; elle est
sophiquo, et rdel. expliquée, 9960, {. Voù' aussi Nu­
ACTUEL. Mal actuel; d'où l'hom­ DITÉ.
me tlre ce mal, lt171. Son Lappelés ADAPTER. Le bien forme les vrais
maux actuels ceux que l'homme el se l,es adapte, 6926. J,e seigueUl'
ajol\te pal' lui-même à ses maux adaple les vrais selon la réceptio9i
hÙédiLaÜ'es, 85;>1. Faux aCLuels; , du bien pal' chacun, 5952. L'usage'
comnienl ces faux sont éloignés el (orme les membres el les organes
rejyLés, l1551. Péchés ac.tuels, 698. du, corps, et se les ara pte, 6926.
L'~ctuel des parents, confirmé par Le céleste doit influe l' daus le spi­
l'habitude, esL implanté par l'll~ré­ 1 rituel. et se J'adapter; il en ~sl de
diL'lire dans les enfants, 2300. Dans . mê)ne' du spirituel à J'égard du 1'<1­
l'au.tre vie, p,ersonne n'esl pUIli 1 tiOl1 nel, el de même (Jussi du ra­
pour les maux héréditair~~, mais i tion,nel à l'égard des scientifiquj!s,
on c~l puni ppur les mqux actuels i 1ll95. Le divÏll vrai prpcedant du
iO AD AD
Seigneur influe continuellement combat, et après le combat il se re­
dans les mentais humains, et les lire, 8981; voir CONJONCTION. Ce
adapte pour qu'ils reçoivent, 9399. qui se passe à l'égal'd du bien quand
ADKQUAT. ce qui est dit doit être il s'adjoint les vrais par les affec­
adéquat à la compréhension, 3388. tions, 4096. Quels sont les vrais qui
Sans des mots adéquats à la chose, s'adjoignent aux affections du mal
rien ne peut être décrit, 4585. II et du faux, 3905. Quand l'homme
n'y a pas de termes plus adéquats s'adjoint 11 ùes sociétés d'esprits, il
que le mot de naturel pOUl' expri­ est dans le mal; mais quand des
mer les extérieurs, que celui de sociétés d'esprits lui sont adjointes
rationnel pour exprimer les inté­ par le Seiqneur, il est dans le bien,
rieurs, que celui de spirituel pour 4073. Des esprits qui sonl dans le
exprimer les choses qui appartien­ bien simple sont parfois adjoints
nent au vl'ai, et que celui de céleste aux méchants; pOUl'quoi? 6914.
pOUl' exprimer celles qui appartien­ ADJONCTION. Il n'y a aucune ad­
nent au bien, 4585. Les scientifi­ jonction du naturel pal' le vrai qui
ques, les mondains et les corporels ne pro\'ient pas du réel, 3620. L'ad­
sont adéquats à l'homme, et cor­ jonction se dit de la communica­
respondent à son état quand il est tion du vrai du naturel avec le bien
dans le monde et dans le r.orps; du rationnel, et la conjonction se
mais les intellectuels, les spirituels dit de la communication du bien du
et les célestes son t adéquats et cor­ naturel avec le bien du rationnel,
respondent à l'esprit, 2476: Toutes 351.4. Adjonction de l'homme ex­
les choses qui sont dans l'autre vie terne à l'homme interne, 1472. Ad­
sont adéquatt's aux sensations des jonction des sociétés d'esprits et
esprits et des anges, 4622. Les sen· d'anges à l'homme, quand il est ré­
sations et les membres ùu corps généré, 4UO, 4129. Adjonction du
sont seulement adéquats aux usa­ bien aux vrais, 4096. .
ges dans le monde; mais les sensa­ AOMAH ET ZÉnoIM. Ce sont des
tions et les membres de l'esprit cupidités du mal et des persuasions
sont adéquats aux usages dans l'au­ du faux, 12'12, 1663, 1666.
tre vie, 4622. ADAIETTRE. Être admis dans le
ADJECTIF. Dans la Parole, lors­ ciel, 537 et suiv.; personne n'y peu t
que deux adjectifs sont appliqués à être admis sans avoir reçu la vie
une même chose, l'un enveloppe spirituelle, 5342; voir VIE; ni par
les choses qui appartiennen t à la grâce, 6226. Nul ne peul être admis
foi, et l'autre celles qui appartien­ dans le ciel, s'il n'est pas dans le
nent à la charité, 5213. bien de l'amour et de la charilé,
ADJOINDRE. Ce qui est adjoint 1\ 2359. Nul n'y peut être admis avant
une personne, en raison d'Une fonc­ qu'il reconnaisse de cœur que rien
tion, n'appartient pas à la person­ du bien et du vrai ne vient de lui,
ne, et en est séparé avec la fonc· mais que tout vient du Seigneur,
tion, 10797. Dans ceux qui sont dès et que tout ce qui vient de lui·
l'enfance dans les externes de l'é­ même n'est que mal, 5758. Ceux
glise, le bien spirituel ne peut pas qui sont dans la vie du mal ne sont
être conjoint, mais ne peut être pas admis au-delà de la connais~
qu'adjoint tant qu'ils sont dans le sance du bien et du Seigneur, et ne
AD AD lH
parviennent pas jusqu'à la recon­ et se le conjoint, parce qu'il l'aime
naissance même, ni jusqu'à la foi comme père, 1011.0, Tout bien in­
même, 2357. Personne n'est admis flue du Seigneur par l'homme in­
dans le bien et dans le vrai, c'est­ terne dans l'homme externe, et
à-dire, dans la recounaissance et adopte les vrais qui ont été insinués
dans l'affertion (je l'un et de l'au­ par les sensuels de l'homme ex­
tre, plus avant qu'il ne peut de­ terne, 3911. Le vrai qui entre par
meurer en eux, à cause du danger le chémin sensuel est adopté par le
de la dam na tion éternelle, 3402. bien qui est au dedans, et il lui est
ADMINISTRER sign. l'emplir les conjoint, 3995.
devoirs ou les fonctions, ou servir, ADOPTION des spirituels, 2841;
3020. Le mental rationnel doit dis­ elle est décrite dans Jean,-XV. 5,
poser toutes choses, et le menlal -2834.
naturel servir et administrer, 3020. ADORATEUR. Dans leur culte, les
ADMISSION (l') dans le ciel pal' Juifs n'étaient nullement adorateurs
grâce est impossible, 4226, 4721. de Dieu; ils étaient adorateurs
Voir ADMETTRE. d'eux-mêmes.!!\du m9nde, ëtfdo­
ADOLESCENCE. État de l'homme lâtl~S dans le cœur, 10570.
depuis l'enfance jusqu'à la première ADORATION. L'essentiel de toute
adolescence, 51.35; son état depuis adoration est l'humiliation, 9377.
le second âge de ('enfance jusqu'à L'adoration du Seigneur consiste
l'adolescence, 5126,5280; sou état dans l'humiliation, et l'humiliation
dans l'adolescence, 5280, 5470. En consiste darlsïà reconn~~.s.ailce que
quoi consiste l'état de l'adolescence chez soi il n'y a rien de vivant ni
et de la jeunesse de la vie nouvelle, rien du bien, et que tout ce qui est
3701. État du Seigneur depuis le vivant et tout ce qui est bien vient
commencement du second âge de du Seigneur, 1153, 2327. L'a_c!.9ra­
l'enfance jusqu'à l'adolescence, tion du Seigneur est l'essentiel du
1401 et suiv. culte, 1150; elle ne pelit jamais
ADOLESCENTE. Quand, dans la exiSter, s'il n'y a pas la charité ou
Parole, i\" est dit adolescente, c"est l'amour à l'égard du prochain,i150.
l'affection dans laquelle il y a la Telle est la charité chez l'homme,
charJ~é; et quand il est dit jeUiie telle est l'adoi:ation, ou tel est le
fille, c'est l'affection _dans l?q~l~lle culte, 1150. Si l'amour et la foi ne
ii Ya l'innocence, 3067. Les àdo­ sont pas intérièlirement dans l'a­
I
lescentes sont distinguées des vier­
ges par l'innocence, 3081.
ADONAï (Seigneur). Quand Jého­
doration, il n'y a en elle ni âme nL
"ie, il y a seulement l'extël'Dë,'
10143. Si le Seigneur demande de
vah est nommé Adonaï, c'est-à­ l'homme l'adoration, ce n'est pas
dire, Seigneur, il s'agit de la puis­ pour Lui, mais c'est pour l'hom­
sance divine du bien,ou de la toute­ me lui-même, 5957. Le signere­
puissance, 2921. présentalif de j'adoration est la gé­
ADOPTER, Qui sont ceux qui sont nuflexion, 5323. L'adoration exteÎ'­
adoptés pour fils par le Seigneur, né-sans J'adoration interne n'est
349!1, f. Les spirituels ont été adop­ qu'nn geste, 1094:-- .
tés pal' le divin humain du sei­ ADORER se dit du .lJÏen qJ!j. ap­
gneur', 3246. Le bien adopte le vrai partient il l'amour, et sacrifier-se
'12 AD AD
dil du vrai qui apparlienl il la foi, riLage de Jehudah, sign. le vrai qui
10424. Adorer, c'est rendre un cul­ procède du bien, et dans le seps
te, 10625. Adorer le soleil el la opposé le faux qui provienL du mal,
lune, c'est rendre un culLe à soi­ 4816,
même et au monde, 2lt4L Les an­ ADULLAMITE (l') sign. le faux,
cien nes tlglili\lS adoraien tle divin liu­ 4816,481.7,4854,4886.
I1'gin, 4687, 5663, 6876. Les lrès­ ADULTE. ÉLat des adulLes com­
anciens n'onL point pu adorer l'Ê­ paré à celui. des ,enfants el des pe­
tre infini, mais ils ont adoré l'Exis­ Lils enfanls en ce qui concerne les
ter infini, qui est le divin humain, choses spirituelles, 1453. Ceux qui
4687, 5321. L'homme peuL adorer meurent enfanls parviennent dans
et aimer ce donL il a quelque idée, l'aulre vie à la staLure des adulLes,
et non ce dont il n'a aucune idée, 2304. Les maux ne peuvent êlre
4733,5110,5663,7211,9167,9356, confirmés chez l'homme dans sa
100,67. C'esL pour cela que la plu­ panie inlellecLuelle que dans son
parl, sur le globe enlier, adorent le âge adulLe, 9009. Ceux qui sont
divin, sous une forme humaine, ël dans l'affecLion du vrai par le vrai,
cela a lieu pal' l'influx 'venant du quand ils devienpenL adultes et
ci~ 10159. Les habitanls de loutes qu'ils peuvent voir par leur enten­
les terres (planèles) adorent le di­ dement, ne demeurenl pas simple­
vin sous une form_e h~maine, eT ils menl dans les docLrinaux de leur
se réjouissent quand ils apprennent église, mais ils examinent allenti­
que Dieu a été réellement faiL hom­ vemenL s'ils sont vrais. d'après la
me, 6700,8541 il 8'51d;9361, 10159, Parole, 5402, 5432, 60/17. L'âge
10736, 10737, 10738. Le Seigneur adulLe sign. l'éLal d'inlelligence,
reçoit Lons cenx qui sont dans le 3254.
bien el qui adorent le divin sons ADULn:RATION (l') se dit du bien,
une forme hUI'Q.aille, 9359, 7173. eL la falsification se dit du vrai,
Dans l'éL,aLd'exinaniLion leSCigneur 10648. Ce que c'esl que les aduILé­
adorait Jéhovah comme un auLre rations du bien et les falsifications
qne lui-même, 1999, 2159. Ce.ux du vrai, 2l160, 2729.
qui sont dans la charité adorenL le . ADULTÈRE (Adllllorium). Les
Seigneur comme leur Dien et leur ad ulLères, dans le sens inLel'De, sonl,
Sauveur, 4731; mais ceux qni sont les adulléraLions d.u bien el par
dans la foi séparée de la charité ne suite les perversions du vrai, 48l13,
font rien moins qu'adorer le divin 8137. Les choses qui sont conlre le
humain du Seigneur, l1689. Ceux bien eL le vrai, ou qui les délrui·
qui adol'enL d'après l'amour de sent, sonl nommées.adulLères dans
Dieu provenant d'eux-l1Iê,mes, ado~ la Parole, 3399. Les maux qui sur­
renL d:après l'amonr de soi, 9377. gissent du mal de l'amour de soi y
Tomher snr les faces étaiL une ma­ sont aussi nommés adulLères, et
nière d'adorer chez les anciens; son Ldécrits par des adu\tères.2322.
pourq upi? 1999. Les adulLères sonl les perversions
A,DOUC!R. Les faux sonl adoucis du vrai el ,du bien, 3~99. Pal~ les
chez ceux qui sont dans le bien de degrés' prohibéS sont signifiées les
la vie, 8311, 8051. proran~Lions de divers genres,6348.
,ADULI.A, ('tant il la Iimile de l'hé­ Les adulL~res proviennent de la
AD AD 13
conjonction ùu mal el du faux, la­ lion de leur caractère, 27ft7. ceux
quelle émane de l'enfer, lt865. Les qui passent leur vie dans les adul­
adultères sont contre l'amour con­ tères ne s'inquiètent nullement du
jugal, contre les lois de l'un et de bien et du vrai, lt865. Les adullères
l'autre royaume, el èont1"e l'ol:!lre, sont entièrement contre ·le bien et
2733.Les adultères-dedlvers genres l le vrai, 27lt7. Il est impossible aux
représen ten t les abomina tions qui 1 àdultères d'entrer dans le ciel, 827,
surgissent de l'amoUl' de soi, 2220. , 27lt7, 27h8, 27lt9, 2751,10175; ils
Les adultères, cOlllme toutes les nepeüvent pas en approcher,2733.
choses de l'amour de soi, sont des-, Dès que sur terre quelqu'un com­
tructifs de lu"sôëliti,2045. Se li-' met un adultère, et qu'il y prend
vl'el' à l'adultère, à la débauche et plaisir, le ciel est fermé pour lui,
à la scortation, c'est pervertir les 2750; c'est-à-dire qu'il refuse d'en
choses qui appartiennent à Jatôi, recevoir à l'avenir rien de la foi ni
ainsi appliquer la Parole à confir­ rien de la charité, 890h. 'AduJ'tère
mer les maux et les faux, 890lt. qui, s'étant 'approché ;'C1S le ciel,
Commellre l'adultère aV6C la pierre fut rejeté, 539. Les adultères sont
el avec le bois, c'est pervertir les sans pitié et sans religion, J'2lt,
vrais et les biens du culte extel'De~ 2767, 27lt8; ils ne craignent ni les
2666. Les mariages sont très-saints, lois divines ni les lois humaines,
mais les adulières sont très-profa­ mais ils craignent d'être maltraités,
nes, 9961, 10176. Le plaisir de l'a­ 27lt8. De la dureté de cœur et de la
dultère monte de l'enfer, 1017lt. religiosité des adultères, 27li7; leurs
Ceux qui ont pris du plaisir dans idéès sont impures, 27ft7, 27li8. La
l'adultère n~.cr()ie'ltP.lus les choses béaLilude et la félicité angéliques
qui appartiennent au ciel et Il l'é­ communiquées aux aduILères de­
glise, parce que l'amour de l'adul­ viennent répugnantes, douloureu­
tère vient du mariage du mal et du ses et infectes, 27h9. Punition de
faux, qui est 'le mariage infernal, celui qui, pal' des adultères et des
10175, Chacun peut savoir combien scortations, 11 éteint en lui le désir
l'adultère est abominable, en pen­ ~u mariage et de lapl'ôëi'êïlfÎon-des
sant à ce qu'il éproùverait si--!!..n en-fants, 27h6. Groupe d'adultères
adultère séduisait ainsi son épouse, qUi envoient des espiQns pour leur
2733. Illusions des hommess-en­ rapporter ce qui se passe; ils sont
suels au sujet ùe l'a{lultère, 508!!. contre l'amOlli' conjugal, contre le
Comment l'adultère est regardé au­ bien et le vrai, et contre le Sei­
jourd'hui,6666. Dans la Parole, les gneUl', 2751. Les adultères veulent
adultères sion. les adultérations du obséder l'homme, 2752. Les adul­
bien, et les scol'tations sign. les tères s'insinuent dans les sociétés
perversions du vrai, 2lt66, 2729, par -des flatteries; mais ils sont re­
3399, lt865, 890lt, 106lt8. jetés, maill'ailés, et enfin associés
ADULTÉRER. Le bien, quand il a avec leurs semblables dans les en­
été adultéré, n'est plus le bien, fers, 2753. Les adultères les plus
c'~st le mal, 7778. fourbes sont au-dessus de la tète,
ADULTÈRES (Adulteri). Des adul­ et plus que le~ autres ils dl'~ssellt
tères dans l'alJtre vie, '2767, 5057, des embûches en simulant l'inno­
5059, 5060, 539lt, 571lt; descrip- cence et la miséricorde; leur enfer
1.4 Al<' Al<'
est le plus terrible de tous, 2754. signifie principalement ceux qui,
Dans leurs enfers ils aiment les 01'­ dans un sens spirituel, sont affa­
dures et les excréments, 2755. Chez més, 7262. Être affamé sign. dési­
le~ lascifs qui n'ont point éteigUe rel' d'affection le bien et le vrai,
désir d'avoir de.s enfants, il"y a de 4958, 1.0227. Exercer la charité à
la chaleur, 2757. L'enfer des adul­ l'égard de ceux qui sont naturelle­
tères cruels est sous le pied droit, ment affamés, c'est ê!J'e dans le
oil, sQn,t ceux de la nali0I!juive, culte externe;. l'exercer, 11 l'égard
5057. Les adultères excitent de la de ceux qui sont spirituellement
douleur dans les lombes et dans les affamés, c'est être dans le culte in­
parties génitales, 5059, 5060. Les teme, 7263.
adultères qui cOlTespondent aux AFFECTATIONS (les) d'élégance du
testicules, sont ceux qui tendent langage et d'érudition cachent les
des piéges dans l'amour conjugal, choses mêmes, et à leur place elles
etc.,5060. Adultères dans les lieux présentent des mots qui sont les
excrélllenlitiels de l'enfer, 5394. i formes matérielles des choses, 6924,
Quand les adultères s'attachent 11 ' cfr. 3348, 6621.
qu~lqu'un ils infligent de la dou­ AFFECTER. Quand l'homme est
leur aux périostes partout, et aussi affecté du vrai, c'est d'après le bien,
aux dents et 11 l'estomac, 57i4. Les 8:>56. Autant les biens affectent
plus crapuleux d'entre eux intro·' l'homme, autant les maux sont éLoi­
duisent le dég06t dé ïà' vie, 5722. gnés, 1021.9. Personne n'est affecté
L'enfer de ceux de l'église qui ont pal' quelque sCientifique, ou par
vécu dans la foi séparée de la eha­ quelque vrai, si ce n'est en vue de
rilé, et dans la vie du mal, est sous l'usage, 3049. On est afTecté, non
l'enfer des adultères; raison de cela, par la face de quelqu'un, mais pal'
8137. Enfer des adultères, 5059, l'afTection qui brille SUI' la face,
8137. Odeur que répand la sphère 3080; ainsi, ce qui affecte, c'est le
des adultères, 1.514. Esprit qui, spirituel dans le naturel, mais non
dansla vie du corps, avait été adul­ le naturel sans le spirituel, 3080.
tère 11 l'excès, 5714. Sort misérable Être affecté des vrais et y confor­
de ceux qui ont tendu des piéges mer sa vie, cela provient du bien
aux maris par divers bons offices, de l'amour et de la charité, qui
827,5060. Les adultères sign. ceux vient uniquement du monde spiri­
qui détruisent les l1iens, et les pres­ tuel, 5951. Différence entre être af­
tigiateurs ceux qui détruisen t les fecté du vrai pOUl' la doctrine et être
vrais, 9188. affecté du \'l'ai pOUl' la vie, 6247.
AnVERSAIRES (ou ceux qui s'élè­ Quand l'homme est affecté du vrai,
vent contre), Insurgentes. Voir ce n'est pas par le vrai, mais c'est
E:O;NEm. par le bien qui influe dans le vrai
AFFA~IÉS. Lesanciens désignaient et fait l'afTection même, 4368. Celui
sous le nom d'affamés une des clas­ qui est affecté des vrais seulement
ses du prochain, 7260. Qui étaient pour une renommée d'érudition,
ceux que les anciens entendaient afin d'acquérir des honneurs et des
par les affamés auxquels ils de\'aient richesses, et non pour le bon usage
donn,er il manger, 4958, 10227. de la vie, est dans la fol persuasive.
Dans la Parole, celle expression qui vient de lui et non du Seigneur;
AF AF 15

9297. Les vrais internes ne sont il Y a des myriades de myriades


conjoints âu naturel que quand d'affections, 2367. Telle est l'affec­
l'homme en est affecté à cause de tion, telle est la multiplication,
l'usage de la yie, 38211. Les vrais et 1017. Toutes les affections ont leur
les biens que l'on apprend, dont plaisir, mais telles sont les affec­
l'homme n'est point affecté, entrent tions, tels sont les plaisil's, 3938.
à la vérité dans la mémoire, mais Ce que c'est que le plaisir de l'affec­
ils s'y attachent aussi légèrement tion, 3938; voir PLAISIR. Sans les
que le duvet à la muraille, le moin­ plaisirs de l'affection rien n'est con­
dre souffie suffisant pour le disper­ joint, 3939. Sans l'affection et sans
ser, 4018. le plaisir qui appartient Il l'amour,
AFFECTION. Voir AAIOOR, CHA­ rien ne peut entrer chez l'homme,
RITÉ. L'affection est le continu de 11205. Les affections, quand l'hom­
l'amoUl', 3938, f., 3849. L'affection me est dans le corps, sont très­
ou l'amour 'est la vie de chacun, communes, ainsi très - obscures,
3816, f. Les aQ"ections font la vie 2367. Les affections externes, ou les
de l'homme, et aussi le libre de plus extérieures, sont celles qui ap­
l'homme, 5992. Quand l'ardeur de partiennent au corps et sont nom­
l'affection manque, le libre cesse, mées appétits et voluptés, '3849.
1l031. Sans l'amOlli' et sans l'affec­ Celles qui sont le plus prochaine­
tion l'homme ne peut nullement vi­ ment intérieures appartiennent au
vre, 3338. Sans l'affection l'homme mental (animus), et sont nomméeg
ne peut pas penser, ni même pro­ aJfections naturelles, 3849. Les in­
noncer un seul mot, 38119. Une pa­ teJ'lles appartiennent au mental ra­
role sans l'affection est comme la tionnel, et sont nommées affections
parole d'un automate, par consé­ spirituelles, 38119. Les affections
quent un simple son sans vie,38119. célestes sont absclument incompré­
La vie de l'homme est dans les af­ hensibles et ineffables, 3839. Il est
fections, ·3939. Toute affection COD­ infernal d'imiter d'après le prop"e
tient en elle des choses innombra­ ,. les affections célestes,10309.Toutes
bles, et l'affection est l'homme tout les affections ont des gestes qui
entier, 3078, 3189. Dans ct:aque leur correspondent dans le corps
affection de l'homme, il y a quelque de l'homme, 2153, 6261. Dans l'au­
chose qui tient de près ou de loin tre vie les affections se manifestent
Il tout son intellectuel et Il tout son clairement, et l'affection allire cha­
volontaire, 803. Toute affection qui cun vers sa société, 11121. Les an­
appartient Il l'amout est d'Une ex­ ges célest~s d'après les affections
tension très-large, et si large qu'elle des choses dans la Parole se for­
sUl'passe tou t entendement humain, ment des lumières d'idées. 2157,
9002. Tout ce qui dans l'homme 2275. Les anges célestes perçoivent
appartient Il l'affection ou Il l'amour la Parole telle qu'elle est dans le
est d'une variété infinie, 9002. Dans sens interne quant Il l'affection,
une seule affection il y en a plu­ mais les anges spirituels la perçoi­
sieurs qui sont subordonnées, et vent quant à la chose, 2157, 2275.
ce1[es-ci sont dans une forme in­ L'affection des anges qui sont dans
compréhensible, 3189. Dans la' le sens interne est communiquée à
moindre des affections de l'homme, celui qui !il saintement la Parole,
16 Al<' AI<'
52l.7, f. Les affections sont les province du cœur, 3886. Faire quel­
moyens qui serven.t Il la conjonc­ que chose d'après l'affection et la
tion du vrai avec le bien, 3869. La béatitude de l'affection, et en même
vie est dans les affections, et non temps pour la récompense, cela
dans, les vrais de la doctrine et de implique contradiction, 38f 6. Les
la science sans les affections, 3869. affections sont signifiées pal' les
Le Seigneur met dans l'homme l'af­ petils' enfants, les jeunes filles, les
fection de faire le bien d'après l'a­ adolescents et les filles, mais avec
mour, et l'affection de prononcer différence, 3067. ceux qui sont dans
le vrai d'après la foi; mais l'affec­ les nais sans l'affection spirituelle
lion elle-même inOue du Seigneur sont les serviteurs, et ceux qui sont
et se montre comme dans l'homme, dans les vrais d'après une affection
ainsi comme venant de l'homme, non":spiJiluelle sont les servantes;
9938. La conjonction du vrai avec dill'érence, 8996. 11 Ya deux affec­
le bien se fail par l'affection, 302l.1, tions qui sont célestes, à savoil',
Le vrai sans l'affeclionn'entrepoint, l'affection du bien et l'affection du
et s'allache encore moins, 3066. vrai, 4368. Quelle est la distinction
Ce sont 'les affections qui excilent entre elles, 1901.l, 1997. L'affection
les vrais et les faux, 2680. JI Ya du \'l'ai et l'affection du bien dans
une affection commune, sous la­ l'homme uaturel sont comme le
,quelle tous les vrais chez l'homme frère et la sœur, el dans l'homme
son t consociés, 9096, L'affection spirituel comme le mari et sa fem­
s'adjoint toujours aux choses qui me, 3160.
sont insérées dans la mémoire, et ARec/ion du bien, C'est la même
elle est reproduile en même temps chose que la charité, 3995; et aussi
que ces choses, 3336. Dans la fi n la même chose que l'amoul' muttlel,
sont connues les alfectionsde l'hom­ 1802, [. L'affectiou du bien est pro­
me telles qu'elles sont; voir, sur ce uuite chez l'homme pal' le bien qui
sujet, N" 3796, Toutes les affections influe du Seigneur chez lui, et celle
sont des liens, et ces liens sont ex­ affection est.appelée chhrilé, 3768.
ternes et in tel'nes, 3835, Les vrais L'affection du bien descend de l'a­
ne sont rien, s'il n'y a pas quelque mour céleste, qui donne la vie à
affection; ilIustré,3869,5165,Quand tout ce d'ans quoi il influe, même
les affections montent vers les inté­ aux affections du mal; illustré,
rieurs ou vers le ciel, elles devien­ f589. L'affection du bien a en elle­
nent plus douces, 3909. Pal' les af­ même la béat)tude et la félicité,
fections se failla conjonction, 3939. 3816. Toul'es les affections qui ap­
Par les affections se fait l'implan­ partiennent au bien sout des varia­
tation du bien et du vrai dans l'a­ tions de la chaleur céleste et spiri­
mour, et la conjonction; illustré, tuelle qui procède du seigneur',
60iS. L'affection est insinuée par 3862. L'affection du bien inOue
un refus, 6366, 6368. Rien ne croU, continuellement du Seigneur par
rien ne se multiplie chez l'homme, l'homme interne, 8352. Le Sei­
que par quelque affection, 1016, gneur insinue raffection du bien
Toute affection de l'amour dcmeUl'e par un c'hemiu interne sans que
inscrite dans Iii vie, 998l., Tou te l'homme en sache absolument l'ien,
affection de l'amour appartient Il la 2875. L'affection du bien de l'a­
AF AF 17
mour est la chaleur spiriluelle, il a été régénéré, 6247. Il n'y a dans
4906. Ceux qui onl élé de cœur l'alfeclion du vrai que ceux qui ai-'
dans l'affection du bien sonl sus­ menl à savoir ce que c'esl que le
ceplibles, dans l'au Ire vie, de rece­ vrai, el à scruter pour celle fin les
voir loul Hai, 3033. Ceux qui n'ont Écritures, 4368. II n'y a que ceux
pas élé régénérés ne peuvenl pas qui sonl dans l'affection du vrai
savoir ce que c'esl que l'alTet:tion pour les usages de la vie, qui puis­
du bien, 3995. L'alTeclion du bien senl voir si le dtctrinal de leur
est adjoinle au vrai dans l'homme église est le Hai,. 52:1.. L'alTection
naturel chez l'homme pal' le Sei­ du vrai d'après le 'ien ell'alfection
gneur; el au moyen de l'alTection du bien sonlles SlUles qui s'appli­
du bien sont reproduits les vrais, quenlles vrais, 38 4. L'alTection du
ct ainsi sont éloignés les faux et les vl'ai esl dans le ra onliel, ell'alTec­
maux, 3336. Par les choses qui en­ lion des sciences 1 dans le natu­
lrenl dans la m'émoire il y a des af· rel, 2718, De l'aŒ lion du vrai in­
fections, el elles sonl adjoinles el térieur, 3848. De ~l'alTection du vrai
reproduites ensemllle, et ainsi l'af­ interne, el de l' 1 ection du vrai
feclion du bien est adjoinle aux exlerne, 3793, 38 6. De ceux qui
doctrinaux du vrai par ,le Seigneur, sont dans l'afTeclio'n du vrai inler­
3336. ne, 3836. Les a~ctions du vrai
Affection du vmi. De l'origine de constiluent la conscience, :1.820. Ce
l'affection du vrai, 3085,3086. L'af­ que c'est' qu'être d~ms l'alTection du
feclion du vrai ne lire pas son origi­ vrai d'après le ma!, 8780. De ceux
ne d'autre pari que du bien, 4368, qui sou 1dans les n'lTections du vrai
8369, 8356. L'affection du vrai d'après les amours de soi ct du
vienl de l'e·fforl continuel du divin monde, 8993. L'affection du vrai
bien pour influer, 6247. L'alTection inlérieur procédant des rationnels
du vrai semble venir du vrai, mais esl Kadesh, el l'alTection du vrai
elle vienl du bien, 4373. L'alTec­ exlérieur procédapt des scientifi­
liOR du vl'ai est' la même chose que ques esl 8clmr, 2503. '
le bien du vrai, 2658. La première ARections du lJien et ,lu vrai.
alTection du vrai dans l'homme na­ Les anciens avaien~ instilué un ma­
turel n'apparlient pas au vrai réel, riage enlre l'affeClion du bien el
mais ensuile vienll'alTeclion de ce l'alTection du vrai, 3033. Les alfec­
vrai, 3060.. La première alTeclion tions du vrai el du llien découlent
du vrai est loul à fail impure, mais de la chari lé à l'égard du prochain
elle esl successivemenl purifiée par et de l'amour envers te Seigneur
le Seigneur, 3089, 3330, 67i7. Peu comme de leurs sources, 6018. Qui
imporle que dans le principe, quand sont ceux qui peuvenl êlre lenus
l'homme commence à êlre formé, par le Seigneur dans l'alTeclion du
l'alTeclion du vrai 'soit aussi pour bien el du vrai, el qui sont ceux
lui el pour le monde; mais il faut qui ne le peuvenl pas, 2689. Chez
qu'il s'en dépouille à mesure que le le régénéré, il y a l'alTeclion du
bien s'accroit par les vrais, :1.0266. bien el du vrai procédant de la cha­
L'alTection du vrai est au premier l'Hé donl le Seigneur l'a graiilié,
rang quand l'homme est régénéré, :1.0:1.6. Les alTeclions du llien et du
mais elle esl au second rang quand vrai sonl enlendues dans le ciel,
l, 2,
18 AF AF
9202. L'affection du bien etl'afTec­ Affection dom in,an te. Chez l'hom­
tion du vrai, dans l'homme naturel, me, l'affeclion dominanle eslla for­
sonl comme frère et sœur, mais me même de son esprit, 7648. L'af­
l'affection du vrai évoquée de fection dominanle chez chacun,
l'homme naturel dans l'homme l'a­ quelle qu'elle soit, est présenle
tionnel esl comme une femme ma­ dans chacune des choses de sa vo­
riée, 3160. Quels sonl ceux qui sont lonlé, el aussi dans chacune des
dans l'afTection du bien, et ceux choses de sa pensée, 6159. Chacun,
qui sonl dans l'afTection du VJ'ai, dans l'aulre vie, s'efforce loujours
2422, 2429. De ceux qui sonl dans d'aller vers la société qui appar­
l'afTection du vrai dans lequel n'est tienl à son affeclion dominanle, et
pas le bien, el de ceux qui sont dans laquelle il est enlin porlé,
dans l'afTection du bien d'après le­ 4U1.
quel il n'y a pas le vrai, 3963. Affections diverses. L'afTection
Affections du mal el du faux. des sciences el des connaissances
Elles découlenl de l'amour de soi est la vie maternelle du rationnel;
el de l'amour du monde comme de le célesle et le spirituel, dans l'af­
leurs sources, 4018. Les afTections fection, en sont la vie paternelle,
du mal el du faux ne sonl nulle­ 1895. Toute affection du nalurel,
menl enlendues dans le ciel, quoi­ quand elle mon le vers les in lé­
que l'homme qui suppli~ d'après rieurs, ou'vers le ciel, devienl plus
ces afTections crie haut, 9202. Les douce, el enlin esl changée en af­
afTecLicns de l'amour de soi el du fection Ilélesle, 3909. L'aO'ection du
monùe rejellenlles spirituels elles lucre esl une afTeclion lerrestre, el
repoussenl, même avec dégoûl, l'affection du vrai esl une afTeclion
4027. spirituelle; ces deux affections se
Afl"cclion l'delle et aflection non repoussenl muluellemenl, 5433.
l'éelle. L'afTeclion réelle du vrai est Quand l'afTeclion nalurelle domine
de vouloir el de désirer savoir les sur l'afTeclion spirituelle, l'homme
vrais mêmes de la foi pour un usage esl appelé morl, 3915. Les affec­
bon comme lin, et pour la vie, 8993, tions bonnes el les afTeclions mau­
8994. L'afTection non réelle du vaises sont représenlées par des
vrai esl de vouloir et de désirer les bêles de divers genres, 9335.
vrais pour soi-même, ainsi pour ob­ AFFINITt. Chez l'homme, il y a
tenir des honneurs et acquérir des des consanguinités et des affinilés
prolils, 8993, 8994. Toule afTection en loules choses, 2508~ 2524, 2556.
réelle du vrai vienl du bien de la Toules les choses qui sonl chez
charilé réelle, 4368, 8562. Les af­ l'homme régénéré onl été conjoin­
fections réelles du bien el du vrai, tes entre elles comme pal' consan­
que l'homme perçoit, sonl toules guinité el affinité, 2556. La nou­
d'origine divine, mais elles sont va· velle naissance ou la régénéralion
riées selon la l'éception, 3796. Des fail les consanguinilés et les affirii­
afTecLions réelles renfermées dans tés dans un plus haut degré que
le sens inlerne de la Parole, 3839. la naissance nalurelle; pourquoi?
La plupart des hommes ne savent 6756. Il Ya d'innomllralJles affini­
ce que c'esl qu'une afTeclion réelle, tés 'du bien et du vrai, elles socié­
3839. lés 4:élestes son l selon ces affinités,
AF AF t9
3803. Il en est des sociétés du ciel divins sont dans l'affirmatif, ils con·
comme des consanguinilés et des firmen t; s'ils son t dans le négatif,
affinités 'SUI' la terre, 685; mRis ce ils réfutent, et enfin ils ne croient
sont les affinités de l'amour et de rien, 4760. Les érudits, plus que
la foi, 917; car il y a des consan- les simples, ront ainsi, et croient
guinités et des affinités de la' foi, moins, parce qu'ils consultent les
comme il y en a de l'amour, 917. scientifiques d'après le négatif, et
Le bien même et le vrai même, dans se privent ainsi de la vue intérieure,
l'autre vie, font ce que SUI' la terre 4760. Qui sont ceux qui ne peuvent
on nomme la consanguinité etl'affi- être dans l'affirmatif sur le sens in-
nilé, 4121. Le spirituel et le naturel terne de la Parole? 3427. Ceux qui
se réunissent dans le vrai dernier; sont dans l'affil'lnatif sur ce point,
toutefois, il n'y a pas conjonction, que l'amour envers le Seigneur et
mais il y a affinité, et ils sont sépa- la charité à l'égard du prochain
rés, 5008, 5028. Aux amours céles- constituent le principal de la doc-
tesllppartiennent les consanguinités trine, ceux-là peuvent entrer autant
et les affinités, 2739. Toute consan- qu'il leur plalt dans les rationnels
guinité dans le ciel vient du bien, et les scientifiques, même dans les
3815. Les consanguinités et les af- sensuels, chacun selon son talent,
finités, dans l'autre vie, sont selon sa science et son expérience; et
le bien, 41.21: c'est, dans la société, même, plus ils y entrent, plus ils
où chacun est placé, que commence sont confirmés, cal' toute la nature
la consanguinité, et de là les affini- est remplie de moyens de confir-
tés s'étendent jusqu'aux circuits, mation, 2588. Aceux qui sont dans
3815. Aux dernières limites expi- l'affirmatif sur les vrais de la foi, il
rent les affinités, 5530. Si l'on con- est permis de les confirmer intel-
naissait ce que c'est que le bien, on lectuellement par les scientifiques,
connaHrait dès lors des choses in· parce que l'affirmatif qui précède
nombrables, à savoir, les proximi- attire tous les scientifiques dans son
tés et les affinités du bien et du parti, 2568,2588,3913,4760,6047.
vrai, telles qu'elles sont dans le De l'affirmatif régnant, 638~, 6479.
ciel, 3612. Contracter des affinités, De l'affirmalir chez les enfants du
c'est l'union, 4450. Dans le ciel,' second âge, 2689. De l'affirmatif et
toutes les proximités, les parentés, du négatif pendant les tentations,
les affinités, et les quasi-consail8ui- 2338. Il yale doute affirmatif, et
nités existent d'aprèS le bien, et se- il yale doute négatif, celui-là chez
lon les convenances et les dilféren- quelques bons, et celui-ci chez les
ces du bien, 605, 917, 1394,2739, méchants, 2568. Les affirmatifs du
3612, 3815, lal2i. vrai sont représentés par des nuées
AFFIRMATIF. Il faut qu'il y ail blanches et montantes, et les affir-
l'affirmalir du vrai avant que l'in- matifs du faux par des nuées 00-
flux du bien procédant du Seigneur scures et noires, 3.221.
puisse être reçu, 3913. L'affirmatif AFFIRMATION (1'), puis la recon-
du bien et du vrai doit être la pre· naissance, est le pl'emier commun
mière chose de la régénération de chez l'homme qui est l'égénéré,
l'homme, 3923. Si ceux qui consul- mais c'est le derniel' chez l'homme
tent les scientifiques au sujet des qui a été régénéré; montré, 3923.
20 AF AF

La tentation ne peut pas exister, rement, ce qui est l'amux, 7955.


s'il n'y a pas affirmation et l'econ­ Dans l'état d'infestation, Je Sei­
naissance du bien et du vrai, 3928. gneur, par l'influx dans les inté­
D'après la vie on connait quelle est rieurs, combat pour l'homme con­
l'affirmation du \'l'ai, 3923. L'affec­ tre l'amux du mal et du faux venant
tion doit être dans l'affirmation des 'enfers, 7990. Au seul amux du
pour que la conjonction s'opère, bien et du vrai, les mauvais esprits
39i5. sont saisis d'horreur ct sont dans
AFFLICTION. C'est la tentation, la torture, 8137. Il YIl chez les ani­
i846. c'est l'état de parvenir du maux un iilflux du monde spirituet
vrai au bien, parce que la tentation et un amux du monde naturel,
est le moyen pal' lequel on parvient 3646. Amux des faux d'après les
au bien, 3864. C'est l'aètion de plaisirs des amours de soi et du
dompter et de subjuguer les maux monde, 9885.
ct les faux qui s'élèvent de l'homme OB5. L'Amus esloo qui couic ...r ou ver',
externe dans son rationnel, i947. et reste ordinairement:.\ l'cllérieur, san8 pê·
oêlrcr inl6l'iruromonl. 7955. - L'Emus o.t
C'est l'état de l'église quant au vrai, ce qui conie de; il se dil ordinairemenl de co
4000. La terre d'affliction, c'est où qui vient du bos cn hout; ainsi,'"de cc qui sorL
il y a tentation, 5356. C'est l'infes­ do l'enfCr.- L'lnOus est ce qui coule dun., ou
ce qui ponolro iOlériourrmonl, si loulefois il
tation par les faux, 6663, 6851, o'y 0 11Oiol d'obsloclc; il oc dil ordinairemeot
9196. Les jours d'affliction,-Marc, de cc qui vient dIco haut; ainsi, du ciel, c'cst~
XIII. 19, - sign. l'état misérable .-<lire, du Seigneur por le ciel.
cie l'homme dans l'autre vie, 34. AFRICAINS. D'entre les gentils,
AFFLIGER, c'est tenter, 1846. dans l'autre vie, les africains sont
C'est infester pal' les faux de la particulièrement chéris, car ils l'e­
doctrine; el opprimer, c'est infes­ çilivent plus facilement que les au­
1er pal' les maux de la vie, 9196. tres les biens ct les vrais du ciel,
Affliger son âme, c'est sc contl'ain­ 2604.
dre à faire le bien, 1937, 194.7. AGAG, roi des Amalécites. Ce qui
AFFLIGÉS. Les anciens dési­ est signifié pal' les pal'oles que Sa­
gnaient sous le nom d'affligés une muël lui dit, avant de le couper en
des classes du prochain, 7260. Qui morceaux, 8593.
étaient ceux que les anciens enten­ AGATE, LAZULI, AMÉTHYSTE.
daient pal' les affligés, 6603, 6851, C'est l'amour spil'ituel du bien, O'll
!1196. Exercer la oharité à l'égarcl le Wen interne du royaume spiri­
lie ceux qui sont naturellement af­ tuel, 9870.
Uigés, c1est être dans le culte ex­ AGE. Le~ temps sont les états,
terne; l'exercer à l'égard de ceux pal' exemple, les temps de l'âge de
qui sont spirituellement affligés, l'homme, 3183, 3254. Des états
c'est être dans le culte interne, successifs de l'homme selon les
7263. âges; le premier, depuis la nais­
AFFL\lX. Ceux .qui sont dans l'é­ sance jusqu'à la cinquième année,
tat de damnation, c'est-à-dire, dans , c'est l'état de l'ignorance et de l'in­
l'état du faux sans mélange d'après nocence dans l'ignqrance, et i1 est
le mal, ne peuvent recevoir inté­ appelé enfance; le second, depuis
rieurement aucun influx du vrai et la cinquième année jusqu'à la ving­
du bien, mais ils reçoivent extérieu­ tième, c'est l'état de l'instruction
AG AG 21
et de la science, et il est appelé se· les choses qui sont chez l'homme;
conde enfance (pueritia); le lroi­ mais agil' d'après le bien, c'csl agir
sième, depuis la vingtième année d'après le Seigneur, 10729. L'hom­
jnsqu'à la soixantième, c'est l'élal me qui agit d'après le vrai est dans
de l'intelligence, et il est appelé les vrais pal' lesquels viont le bien,
adolescence, jeunesse et vil'ilité; le mais celiIi qui agil d'après le bien
qualrième ou dernier, depuis la est ùans les vrais qui viennent du
soixantième année jusqu'à la fin de bien, 5895. Dilférence entre agir
la vie, c'est l'élal de la sagesse et d'après J'aJTection et agir d'après
de l'innocence dans la sagesse, l'obéissance, 8987. Ce que c'est
10225. Des variations de l'état de qu'agir selon l'ordre divin, et cc
l'homme depuis le premier âge jus­ que c'esl qu'agir non selon cel or­
qu'au demier, 5126, 5135, 5342, dre, 8513. Le bien agit pal' le vrai,
10134, 10225. Marche de la régé­ 6423. Le bien agit elle \Tai réagit,
néralion de l'homme dans ses qua­ mais d'après le bien, 3155, 4380,
tre ûges, 3603,4345{.,4377 el suiv. 4757,5928, 10729. Plus l'homme
Chaque âge a ses plaisirs, et par agit d'àprès le corps, et moins il
eux l'homme est successivement agit d'après la raison, 9140.
inlroduit dans ceux qui appartien­ AGITATION. Il Tu sanctifieras la
nenl à l'âge suivant, 4063. Des âges poitrine d'agilation, 11- Exod. XJXIX.
de l'églisc, 2905, 10134, 10355. De 27, - sign. le divin spirituel recon­
l'lige d'or, 8U8. nu dans le ciel et dans l'église; l'a­
AGENT. 'l'ouI agent a son réagent gilation, c'est la vivilicalion pal' la
ou l'éciproque, pour que quelque reconnaissance, 10001. Voir AGI­
elfel s'opère, 6262. 11 faut qu'il y TER.
ait un agenl el en même lenips un AGI TER le pain sur les mains
patien 1 là où quelque r.hose doil d'Aharon, c'esl la reconnaissance
exisler, 7022. Dans Ioules el dal\s que la vivification apparlien 1 au
chacune des choses qui sont dans Seignenr, el qu'elle eslle Seigneur,
la nalure el dans ses lrois règnes, 10082. Agilel' en agitnlion sign. vi­
il y a inlérieuremenl un agent qui vifier par la reconnaissance, qui est
provienl du monde spirituel, 5173. la première chose de la vie procé­
Toutes choses se réfèrenl au bien danl du divin chez l'homme, 10083;
el au vrai, au bien comme à l'agent - sign. la vivification par la recon­
et à ce qui influe, el au vrai comme naissance de la Ioule-puissance du
au palienl el à ce qui reçoit, 5194. SeigneUl', 10082, 10089. Êlre agité
L'agent eslle bien, clic réagenl est pal' le prêlrc sign. être vivilié pour
le vrai, 10729. recevoir la bénédiclion, 10083.
AG 1 R. Avant la régénéralion, AGNEAU (l') sign. l'innocence el
l'homme agit d'après ic vrai, mais le bien de l'innocence, 2179 i mont.
après la regénération il agit d'après 309!l, 10132. Dans la langue origi­
le bien, 8505. Ce que c'esl qu'agir nale, les agneanx sonl exprimés par
d'après le vl'ai qui apparlien\ à la divers noms, et pal' ces noms sonl
foi, el ce que c'est qu'agir d'après signifiés les divers degr~s ùl! l'inno.­
le bieu qui appartienl à la r.hal'ilé, cence, 3994. L'agneau pàscal sigll.
8510,8516, !l6118, 8658, 8088. Agir l'e~senliel de laJégél~~r_ation, à sa­
d'après les vrais, c'esl agir d'après voir, l'innocence,3994. Les agneaux
22 AH AI
et les brebis l'eprésenLent les ~é!es­ vrai, 9806, 9807, 9946. Les fils
tes, i361.. Les agneaux sonl l'in.Il.0­ d'Aharon sont le divin vrai procé­
ceDce inlérieUI'e, et les chèvres l'in­ dant du divin lJien, 9807. Si le sa­
nocence eXtérieure, 351.9, 7832, cerdoce passait d'Aharon Il ses fils,
7840. L'agneau est le bien intime c'élail parce qu'ils repl'ésenlaient
de l'innoceoce,ie bélier le bien in­ le seigneur quant au divin bien cé­
térieur ou' moyen de l'innocence, lesle; de là le royaume céleste est
et le taureau le bien exlerne de le rovaume des prèlres; montré en
l'innocence, 10132, f. quelques mols, 9946. Le sacerdoce
AGRAFES. Les agrafes d'or pour d'Aharon, de ses fils ct des Lévites,
le tabernacle sign. la facullé de la est l'œuvre de salvalion du Sei­
conjonction pal' le bien; la facullé gneur dans l'ordre su r.cessif,iOOi7.
de la conjonclion esl èn elles pal' Aharon el ses habils représenlent
leur forme, qui est recourbée ou les cieux supérieurs, ainsi le royau­
arquée, 96U. Les agrafes d'airain me céleste, et ses fils et leurs ha­
sign. la facullé de la conjonction lJits les cieux inférieurs ou le royàu­
par le bien exlerne, 9624. Le voile me spiriLuel, i0068. Aharon est
sous les agrafes sign. la facullé de l'extel'ne de la Parole, de l'église et
la.conjonction, et par suile l'actua­ du cul le, sépal'é de l'inlerne; illus­
lilé, 9678. tré, 10397. Moscheh représente la
AGRÉMENT (loul) apparlienl à loi divine quant au bien, et Aharon
l'amour, el sa qualilé esl selon la la représenle quant au vrai, 6940.
qualilé de l'amour, 994,995,2204, Dans le sens interne hislorique,
AUARON ne confessait Jéhovah Moscheh el Aharon représentenl,
que de bouche, mais de cœur il non le vrai divin, mais la religiosité
élail idolàlre, 4311. Comme ponti­ de la nalion israélite, dont ils étaient
fe, ilreprésenlaille Seigneur quanl les l;onducleurs et les chefs, 8588.
au bien de l'amour, 9477. Aharon, Ln maison d'Aharon sign. le bien
c'est le Seigneur quant au divin de l'amour, 2826.
bien ou au sacerdoce, 6998, 9806. AHOLIAB, fils d'Achisamac!J de la
C'esl la doclrine dulJien el du vrai, tribu de Dan, sign. ceux qui sont
6!J98, 7089. C'eslle vrai de la doc­ dans le bien et le vrai de la foi,
trine qui procède médialemcnt du i0329, 10335, chez lesquels l"église
Seigneur, 6998, 7009, 7270. Mos­ doil être inslaurée, i0335; - siyn.
cheh est la Parole dans le sens in­ ceux qui sont dans les derniers du
teme, et Aharon la doclrine qui en ciel el de l'église, i 03 35.
provient, quand ils sont nommés Aï. Bélhel sign. les çonnaissan­
ensemble, 7089. Moscheh est la loi ces des choses célesles, et Aï les
interne ou le Hai inle1'lle, et Aha­ connaissances des choses mODdai·
l'on la loi exlerne ou le vrai exler­ nes, 1453. Aï sign. la lumière pro­
ne, 7382, 10468. Aharon est la \'euanl des mondains, 1557.
doctrine du vrai d'apl'ès le sens in­ AïEUL, BISAïEUL. Parfois les pe­
terne de la Parole, el Chut' le vrai lils-fils elles arrière-petils-fils nais­
de celle doclrine, 9424. Ahal'On, senl avec le caraclère de l'aïeul et
comme grand prêlre, représenlait du bisaïeul; d'où vienl cela? 671.6.
le seigneur quanl au divin bien, el AIGLt:. C'est le ralionnel quant
ses fils le Seigneur quant au divin au vrai, et dans le sens oppose le
AI AI 23
-rationnel quant au faux, ou le rai· 10367. Ce que l'homme aime, règne
sonnement j montré, 3901, 511.3. universellement dans la pensée,
Portel' sur des ailes d'aigles, c'est quoiqu'il ne le sache pas, 5130. Ce
élever pal' les vrais de la foi à la lu­ que l'homme aime, il le confirme
mière céleste, 8764. L'église spiri­ etlc défend, 7437. Ce que l'homme
tuelle est appelée aigle d'après la aime, il l'a pour fin, 3796, 10336.
perception, 9688. Le dernier état Ce que l'homme aime et a pour fin,
de l'église a été comparé aux aigles règne chez lui universellement,
qui s'assemblent SUI' un cadavre, c'est-à-dire, dans toutes choses en
parce quo les aigles signifiont les général et en pm'ticulier, 3796,
rationnels de l'homme, et qu'alors 5949. Ce qui règne chez l'homme,
les confirmations du faux par les c'est ce qu'il aime, et non ce qu'il
raisonnements sc multiplieront sait seûlement et retient' de mé·
dans l'église dévastée, 3900, 3901. moire, 5130, f. Ce que l'homme
Esprits, qui étaient près d'une cer­ aime, il l'appelle bien, et même il
taine telTe de l'univers, comparés sent que c'est un bien, 98711. Tout
11 des aigles qui volent très-haut, ce qu'on aime est perçu comme
non quant 11 la rapine, mais quant bien, 10064. Aimer, c'est le plaisir
à la pénétration de la vue, 9970. du ressouvenir, lorsqu'il s'agit de
AlGulÈnE (1'), Aqualis, sign. la ceux qui sont dans les vrais mais
doctrine de la charité, parce que non dans le bien, 8086. L'h.omme
c'est un conduit en bois dans lequel aime les choses qui correspondent
on vide l'eau du puils pour abreuver 11 ses alTections intérieures, quoi­
les troupeaux, 6777. Voir AUGE. que, lorsqu'il vit dans le monde, il
AI GUI LLO N. Les aiguillons aux ne le sache pas, 10517. Aimer quel­
queues des sauterelles,-Apoc. IX. 'qu'un, et ne pas lui faire du bien
10, - sign. les subtils raisonne­ quand on le peut~ ce n'est pas l'ai­
ments d'après les faux, par lesquels mer, 6073. Aimer les choses mon­
on persuade, 6952, 10071. daines, c'est regarder en bas; ai­
AILE. Les ailes sign. les vrais mer les choses célestes, c'est 1'0­
spirituels ou les vrais de la foi, et garder en haut, 760. Tous se tour­
dans le sens suprême le vrai divin, nent vers les choses qu'ils aiment j
8764; et aussi les puissances, 876!1. dans le ciel, continuellement vers
Ce son t les vrais de la foi d'après le le $eigneur, 10130. Aimer le bien
bien; illustl'é, 0514.. Ce sont les et le vrai, c'est aimer Dieu et le
vrais extérieurs, 1.0199. Les ailes prochain, 10578. VoÎ!' AMOUR.
des chérubins sign. les divins vrais, Aimer le 8eigncll1', c'ost vivre
8764. Les ailes de la colombe, ­ selon ses précepte~. 101113, 10153,
Ps. LXVlII. 14, - sont les vrais de 10310,10578,10648,10829. Aimer
la foi, 8764. le Seigneur, c'est aimer les précep­
AILÉ, Alalwn. Par l'oiseau, avis, tes qui viennent de lui, ce qui est
cst signifié le vrai spirituel; par le vivre pal' amour selon ces précep­
volatile, volucris, le vrai na lul'el ; tes, 10787. Avoir la foi envers le
et par ce qui est ailé, alalum, le Seigneur et l'aimer, c'est vouloir et
vrai sensuel, 776, 777. faire ses préceptes; illuSll'é cl mon­
AIMER,c'est vouloir et faire, 10661. tré, 10645. Ceux qui aiment le Sei­
Ce que l'homme aime, il le veut, gneur, ce sont ceux qui reçoivent
24 AI AJ
le bien elle vrai, 8880. Pour aimer AINÉ, Major natll. L'alné est le
le Seigneur, il n'y a d'aulre moyen bien et le cadel est le vrai, 3296.
que la charilé, 4776. Qui sonl ceux L'ainé sign. l'affeclion du bien, el
qui aimenl le Seigneur par dessus le cadel l'affection du vrai, 3494.
loules choses? 9210. Ce que c'esl L'alnée est l'externe parce qu'il csl
qu'aimer Dieu de toul son cœur, d'abord appris, mais la cadelle est
de loute son âme, cl de loules ses l'interne parce qu'il est .appris en­
forces, 9936. Dans la PlI1'ole; aimer suile, 3819.
le Seigneur sign. recevoir le bien AIR. Tout ce qu'il y a d'arcane,
de l'amour, 8880. Voi/' AalouR EN­ renfermé dans la nature de l'ail' el
VE'RS LE SEIGNEUR. du son, a été inscrit dans l'orga­
Aimc:r le prochain, c'esl faire le nisme de l'oreille, 45'23.
Lien, le juste el le droil dans Ioule AIRAIN (l') sign. le bien nalurel,
œuvre el dans toule fonction d'a­ 425,1551,3708,4489,9391,9465,
près l'an'cction du bien, du juste el 9727 ;-sign. le bien externe,9727;
du droiL, 8120, 8121, 8123, i0310, - sign. le bien du naturel, 8408;
10336. Aimer le prochain, c'esl ai­ - sign. le céleste inférieur, 643.
mer non sa personne, mais ce qui L'airain poli sign. le bien resplen­
fail chcz lui qu'il esl le prochain, dissant par la lumière du ciel, 9391.
ainsi le vrai elle bien, 5028, 10336; Les vases d'airain sonl les biens
ceux qui aimenl sa personne, et naturels qui reçoivent, 2967. Mur
non ce qui faiL chez lui qu'il eslle d'airain, 699.
prochain, aimenl le ma! de même AIRE, Area. L'aire, c'est oil est
que le bien, 3820; el ils fonl du le bien du vrai, et aussi olt est le
bien aux méchanls de même qu'aux vrai du bien, ainsi où sonlles cho­
bons, lorsque cependant faire du ses qui appartiennent à l'église,
Lien aux méchants, c'est faire du 6537. L'aire, d'après le blé qu'elle
IlIal aux bons, ce qui n'est pas ai­ contient et d'après le pain qui en
mer le prochain, 3820, 6703, 8120. provient, sign. le bien de l'amour,
Qui sont ceux qui aimenl le pro­ 6377. Voir ArAD.
chain comme eux-mêmes? 9210. AiS, Asse1'es. Les ais de l'habita­
Ce n'est que dans le ciel qu'on peut cle sign. le bien qui soutient le se­
aimer le prochain plus que soi-mê­ cond ciel, 9634 et suiv., 9549.
me, 548. Personne ne peut pal' soi­ AJAH, fils de Zibéon, chorite, ~
même aimer le prochain, 10308. Gen. XXXVI: 24. - C'est une troi­
Voi1' CHARITÉ, PIIOCIJAIN. sième classe de vrais, et une qualité
Aime?' (s'). Qui sont ceux qui de ces vrais, 4648.
s'aiment eux-nJ,/l. III es et aiment le AJOU/fER, AddeTe. Toul ce que
monde pal' dessus tau tes choses? dès l'enfance l'homme pense, veul,
9210,10407,10412. Plus un hom­ prononce et fail, s'ajoute à sa vie
me s'aime pal' préférence aux au­ et la fait, 9333,9334. Ajouter sign.
tres, moins il esl sage, 5287. 'Celui davantage, 4692; (( Dieu a retiré
qui s'aime hait tous ceux qui ne se mon ignominie, ct que m'ajoule
soumellent pas à lui, 760. !Voil' Jéhovah un autre fils, II ces paroles
A~IOUR DE 501. de Rachel, en enfantûnt Joseph, si·
Aimer le monde. Voir AAIOUR gnifient, dans le sens suprême, le
DE SOI ET DU 1Il0NDE. Seigneur quant au divin spirituel;
AL AL 28
dans le sens interne, le royaume le vrai, et aux aliments correspon­
spirituel ou le bien de la foi, et den lIes scientifiques et les connais­
dans le sens externe, la salvalion, sances, 3570. De même que l'ali­
el aussi ln fructificntion el la multi­ menl ~t le breuvage nourrissent la
plication, 3969. vie naturelle, de même le bien elle
AKAN, fils d'Ézer, chorlLe,­ vrai nourrissen t la vie spirituelle,
Gen. XXXVI. 27. - C"esl une qua­ 8562•. Les aliments spiriluels sont
lrième classe de vrais, el une qua­ les connaissances; montré, 9003.
lité de ces vrais, 46!J8. Les vrais et les biens sonl des ali­
AKKAD. C'esl une variélé du culte ments pour ceux qui sonl dans le
signifié pal' Babel, 1182, 1183. monde spirituel, 5579. A quelles
ALtNE, Subula. Percer l'oreille choses, dans le monde spirituel,
. Il la porle avec une alène ou un correspondent les castigations des
poinçon, sign. assujellir Il une pel" aliments dans l'eslomac,5i73. Com­
pétuelle obéissance, 3869, 8989, paraison éle l'dtat de la vie de l'hom­
8990 i c'était un représentatif de me, après la morl, avec les alimenls
l'obéissance, 8990. reçus dans l'estom~c, 5174, 5175.
ALENTOUR, Cir'cumcirca. Alen­ Qui sonl ceux que représenlent les
lour et les limites sign. les choses sucs des alimenls qui sont aussitôt
qui sont le plus loin du milieu ou reçus par les veines, et portés dans
du bien el du vrai, 2973. ce qui esl la circulation, jusque dans le cer­
alentour esl commun !'especti~'e­ veau, 5174. Les aliments nourris­
menl Il ce qui esl au milieu, 8823. sent mieux, lorsque celui qui man­
Ce qui est alentour est aussi au de­ ge n'est pas seul, el qu'il parle ou
hors, el cc qui est ().u dehors est écoute, 6078. Les aliments, d'après
aussi au-dessous, 8815. Alenlour la correspondance, sign. des cho­
sign. les choses qui sonl au dehors, ses analogues qui nourrissent la
ainsi celles qui sonl dans le naturel vie spirituelle, 3114, 4459, 4792,
extérieur, 5344. ce qui esl signifié 4976,5147,5293,5340,5342,5410,
en ce qu'on fille loul' de la ville de 5426,5576,5582,5588,5656,5915,
Jél'icho, el que de la sorte ses mu­ 6277, 8562, 9003. VoÎ1' NOURRI­
railles lombèrent, 2973. TORE.
ALGUE, Alga. L'algue qui est SUI' ALLAITER, Laclal'e. C'est im­
le bord d'un fleuve sign. un s~ien­ planter le vrai, 2643. C'estl'élat de
tillque l'il, 6726. L'algue, dans la­ l'innocence, 3755. C'esl l'insinua­
(IUelle ru l mis· le coffret où était tion de l'innocence par le céleste­
Moïse, sign. les scientifiques faux spirituel, et c'est aussi le mal héré­
où sonl d'abord places ceux qui dilaire,4563. C'est insinuer le bien,
sonl iniliés dans le vrai divin,6726. 6745. Celle qui allaite sign. l'inno­
L'algue, attachée Il la tête de Jonas, cence, 3183. celle qui allaite (lac­
sign. aussi les scienlifiques faux, tans) el la nourrice (nutrix) sign.
6726. le bien de l'innocence, 4563, 6740,
. ALnlENT (l') correspond Il l'ali­ 6745. Ce que signWe en outre la
ment spirituel, qui est la science, , nourrice, 4563; voir NOURDlCE.
l'intelligence el la sagesse, 4792. ,Celles qui allaitent sign. ceux qui
A l'appétit et Il la saveu!' correspon­ . sonl imbus ùe l'état de l'innocence,
dent le désir et l'affection de savoir 3756. Ceux qui tellent sign. des
26 AL AL
, biens récemment nés qui n'ont pas gneur ne traile pas alliance avec
acquis la vic divine, 4378. l'homme; l'alliance avec Abraham
ALLÉGRESSE (1') est le spirituel et les alliances avec ses descen­
ou appal'tienl au vrai, et la joie est dants ont seulement repl'ésenté
le céleste ou appartient au' b1èÏl, cette conjonction, et dans le sens
3118,4137. L'allégresse se dit du suprême, la conjonction de l'essen­
vrai, la' joie se dit du bien; mont. ce humaine du Seigneur avec son
8339, f. VoÎ1' JOIE. essence divine, 1864, 1996, 2003,
ALLÉLUIAU. Dans Allélu-jatl, Jah 2021, 2084. Les rites de l'église
est le Seigneur quant au divin vrai, étaient des signes de l'alliance, 1038,
8267. 2037. L'alliance est avec les illler­
ALLER, Ire. Voir PARTIR, VOYA­ nes, 1038. C'est la conjonction et
GER, MARCHER, SORTIR. Alle/' sign. l'union, 1996, 2003, 2021. C'est la
faire des progrès dans les choses régénération elle-même, 666. L'al­
qui appartiennent au bien, c'est-à­ liance avec Abraham, Jischak el Ja­
dire, dans celles qui appartiennent cob, est la conjonction pal' le divin
à la vie, 3335. Aller avec le Sei­ humain du Seigneur, 6804. Les sti­
gneur, c'est l'ecevoir la vie spiri­ pulations ou conditions qui, dans
tuelle, et vivre avec lui, 10567. la Parole, sonl appelées alliance,
Aller sign. le progressif de la vie, sont dans le sens strict les dix pré­
3335,4375,4554,4585,4882,5493, ceptell ou le décalogue; dans un
5605,5996,8181,8345,8397,8417, sens plus lill'ge, tous les préceptes,
8420,8557. Aller sign. vivre, 3690, s~atuts, etc., que le Seignelll' a en­
5522, 8109. Aller et faire, c'est joinls du haut de la montagne de
oLéir, 7944. Aller et retourner, Sinai par Moise; et dans le sens le
c'esl le successil de la vie, 7016. plus large les lines de Moïse; mais
Aller de jour et de nuit, c'est la vie de la part du Seigneur, c'esl la mi­
dans l'un et l'autre état, 8109. Aller sél'icorde et l'élection. 6804. La
après quelqu'un, 3030, 3042,3191. conjonction duSeigneur avec l'hom­
Aller <lenière quelqu'un, 8194. Al­ me pal' la Parole est appelée allian­
ler le chemin de trois jours, c'est ce, et aussi loi, table, arche où est
un état de rénovation, 6904. Aller la loi; mOl!tI'é, 9396, 10632. La
il vide, c'est vivre dans le déniJment conjonction avec le divin est repré­
spirituel, 6915. Aller avec nous,., sentée pal' l'alliance de Jéhovah
quand il s'agit de Jéhovah, sign. avec le peuple, mais l'alliance n'est
que c'est le divin qui conduit,10569. contractée avec l'homme que par la
S'en aller sign. l'ordre et le train réception de l'influx du \'J'ai procé­
de la vie, 3685. Allel' au-devant, dan t du divin, ct alors par la cor­
c'est être conjoint, 70511. respondanr.e, 8778. Quand on trai­
AL LlA N CE, Fœdus. L'alliance tait alliance, les choses étlüent par­
sign. la conjonction, 665, 666, tagées par moitié, ct les moitiés
1023,1038,1864,1996,2003,2021, étaient placées vis-à-vis l'une de
2037, 6801l, 8767, 8778,9396,9416, l'autre; il en fut de même des ta­
10632. C'est la conjonction ct la bles sur lesquelles la loi avait élé
présence du Seigneur dans l'hom­ gravée; 11lonln!, 9416. Gardel' l'al­
me par l'amour ct par la charité, liance, c'est gardel' la vie dans le
665, 666, 1023, 1038, 1864. Le Sei- bien, et ainsi être conjoint' au Sei­
AL AL 27
gneuq montré, 8767. Traiter al­ ceux que les anciens enlendaient
Iian~, c'esl la communicalion, .pal' les altérés, auxquels ils devaient
9344. Il Ya alliance du Seigneur, donnel' 11 boire, 4958, 8568. Dans
non pas avec la partie volontaire de la Parole, celle expression signifie
l'homme, mais avec ce qui en in­ principalemenl ceux qui dans un
fiue, c'esl-lI-dire, avec le propre in­ sens spirituel sont altéré's, 7262.
tellectuel chez le régénéré, 1044. Avoir soif, ou être altéré, sign. dé­
Le seigneur esl l'alliance même, sirer le vrai d'après l'alfeclion,4958,
666. L'ar'che d'alliance, le livre de 8568. Exercer la charité à l'égard
l'alliance, le sang ùe l'alliance, c'esl de ceux qui sonl naturellement al­
le Seigneur lui-même, qui esl le térés, c'est être dans le culte exter­
seul Hégénél'Uleur, 666. L'alliance ne; l'exercer 11 l'égal'd de ceux qui
du jour el l'alliance de la nuit, ­ sont spirituellemenl altérés, c'est
Jérém. XXXIlI. 20,- c'est l'amour être dans le culte inteme, 7263.
el la foi, 666. li n'y a pas d'aulre ALTERNATIVES, Vices. Il ya des
alliance éternelle que l'amour en­ alternalives chez celui qui doil être
vers le Seigneur et l'amour 11 l'é­ régénéré el chez le régénéré, 933,
gard du prochain, 1055. 935. Dans l'aulre vie, il y a des al­
ALLUMEll les lampes, c'esl illus­ terntltives d'état comme dans le
trer avec le divin vrai, cl par suite monde il y a les alternatives des
avec l'intelligence et la sagesse, temps du jour; et cela, afin qu'on
10201,10202. 11 élail défendu d'al­ soil sans cesse perfectionné, 8426.
lumer du feu le jour du sabbat; Les alternatives chez celui qui doil
pourquoi? 8495, 1.0732. Allumer du être régénéré sont comme le froid
feu sign. ce qui appal'lienl 11 la vie elle chaud, 933; chez le régénéré,
d'ap"ès le propre, 8495; - c'est elles sonl comme l'été et l'hiver,
faire le bien d'après les propres 935. Quanl il l'étal des intellectuels,
amours, 10362. Allumer le feu sepl les alternatives sont comllle le jouI'
ans, - Ézéch. XXXtX. 10, - c'esl el la nuit, 935, !i36. Les alternati­
consumer en plein par les cupidi­ ves de l'année, qui sonl le prin­
lés, 9141. temps, l'été, l'automne el l'hiver,
ALMODAD, fils de,Joktan, - Gen. comme aussi celles du jour, qui
X. 26, - sign. un des rites de l'é­ sonl le malin, midi, le soir, el la
glise appelée Éber, 1.245, 1247. nuit, correspondent 11 autant d~états
ALOi>S. L'onction du corps des dans le ciel, 0387. Les alternatives
morts avec de la myrrhe el de l'a­ de l'illustration, dans le monde spi­
loès signifiait la conservation de rituel, sonl comme celles du jour
Lous les vrais el de tous les biens dans le monde naLurel, 5672. Tous
chez l'homme, el aussi la résulTec­ ceux qui sont dans le ciel subis­
tion, 1. 0252. senl cl parcourertt ces alternati­
ALPUA (1') et l'oméga sign. loules ves, autrement ils ne pourraient
choses en général et en particulier, pas êlre continuellement perfec­
ou le Lou t avec les parties, 1.0044, tionnés, 5962. Voir VARIATIONS,
6044. VICISSITUDES.
ALTÉRÉS. Les anciens désignaienl ALVAR, duc d'Édom, - Gen.
sous le nom d'altérés Ulle des clas­ XXXVI. 40,- sign. une qualité des
ses du prochain, 7260. Qui elaienl doctrinaux du bien, la651.
28 AM AM

ALVA N, fils de SChobal, èhorite, XVllI. 2~ - dgnt consuller les


- Oen. XXXVI. 23, - sign. une scientifiques, 6723.
troisième classe de vrais, et une AMBROISIE, 4966.
qualilé de ces vrais, 4648. AME. Dans un sens universel,
AMALÉCITES. Celle na lion sign. l'âme est ce pal' quoi une autre
les fam pal"lesquels les vrais sont chose est et Vit, 2930. Dans la Pa­
allaqués, 1679,3762. Voir AGAG, role, le mot âme a sept acceptions;
A~IALECK. voir SUl' ce sujet l'Apocalypse Ex­
AMALECK, fils d'Éliphas, fils d'É­ pliquée, N° 750. Sur l'âme, voir
saü,- Gen. XXXVI. 12,- sign. le aussi ESPRIT, ANGE. .
sensuel, 4646. Amaleck,""'; Exod. L'âme, qui vit après la mort,
XVII. 8, - c'est le faux d'après le est l'esprit de l'homme, qui dans
mal intérieur; ?izontré, 8593. I\re­ l'homme est l'homme lui-même, et
présente les génies infernaux qui apparatt aussi dans l'autre vie en
sont dans ce faux, 8622, 8625. Dé­ parfaite forme humaine, 322, 1880,
truire la mémoire d'Amaleck, c'est 1881,3633,4622,4735,6054,6605,
éloigner ces génies, 8593. Amaleck 6626,7021,10594. L'âme n'est au­
ou les Amalécites sign. les faux qui tre chose que l'homme interne, et
allaquent les vl'ais, 5313, 8555, l'homme interne, après la mort,
Amaleck n'a pas été exlirpé par Jo­ apparalt absolument comme un
sué, ni plus tard pal' les Juges, ni homme dans le monde, avec un vi­
pal' les nois, quoiqu'il el1l été or­ sage semblable, un corps sembla­
donné qu'il fût détruit; pourquoi? ble, une faculté sensitive sembla­
8607. ble, et une faculté cogitative sem­
A&IANDES, Amygdalœ. Ce sont blable, 5511. L'âme est l'homme
les biens de la vie correspondant interne; elle est son esprit qui doit
aux vrais du bien naturel intérieur, vivre après la mort du corps, et elle
5622. Les ralices en amandes sign. est l'homme même qui est dans le
les scienlîfiques d'après le bien, corps, 3747. L'âme ou l'esprit est
9557. l'être de la vie de l'homme, et le
AMANDIER (1') sian. la percep­ èorps est l'exister de ln vic qui en
tion du vrai intérieur qui procède provient, 10823. L'âme, qu'on dit
du bien, sa fleur le vrai intérieur devoir vivre après la mort, n'est
qui procède du bien, et son fruit le autre que l'homme même, c'est-à­
bien de la "ie d'après ce vrai, dire, l'homme intérieur qui par le
5622. corps agit dans le monde, et qui
AMANTS, Dans Hosée, - II. 5,­ fait que le corps vit, 6054. A cause
les amants sign. ceux qui ont per­ des C'onjectu'1'es et des hypothèses
verliJes biens et les vrais, 9470;­ au sujet de l'âme, il est plus conve­
sign. ceux qui falsifient, 10402. nable de dire l'esprit de l'homme,
li M As, ColleCliones. Les amas ou l'homme intérieur, que de dire
sign. les séries, 5339. L'homme l'âme, 6054. L'âme même de l'hom­
n,'est qu'un amas (congeries) et un me est sa volonté, 10076.• L'âme de
composé de maux et de faux, 761, l'homme est son essence intérieure,
987,2694. et elle est le tout dans le corps,
AMBASSADEUIl, Lagatus. Envoyer comme la cause est le tout dans
pal' mer de$ arobassadéUrs,-'- Ésaie, l'elfet, 4727. L'âme esl l'homme
AM AM 29

tout entier, parce qu'elle est la vie me est enveloppée dans l'utérus de
dans le commun, tant la vie intel­ la mère, et même d'un corps tel,
lectuelle que la vie volontaire,7021. que pal' lui elle puisse convenable­
L'esprit ou l'tune de l'homme est ment agir dans le monde pour le­
dans tout le corps, et dans chaque quel elle nalt, 3570. pourquoi l'â­
partie du corps, 4659. Si l'âme u'in­ me de l'homme peut, dans l'utérus,
fluait pas universellement et sin­ former si a'dmiralliement le corps,
gulièrement dans les viscèl'es du et le grand nombre de ses membres
corps, rien de disposé en ordre ni et de ses organes, et ses intérieurs
de J'égulier ne pourrait exister dans à l'image du ciel, 6468. L'âme est
le corps, 6338. L'âme est l'essence formée de choses qui sont confit,­
même de la vie chez l'homme,4235. mées par la doctrine et par,la vie,
L'âme de l'homme, étant en lui, est 4747.
dans les très-singulicl's de sa pen­ L'Ame du Seigneur était Jéhovah,
sée et dans les très-singuliers de 192t,1999,200la, 2005,2018,10823.
son aclion; tout ce qui n'a pas en L'âme du seigneur était la Vie Mê­
soi l'âme de l'homme n'appartient me, ou l'l~tre Même, qui est Jého­
pas à l'homme, 2025. L'âme est vah, 2025. Le Divin :Être a été l'à·
l'esprit qui vil al'll'és la mort; mon­ me et par conséquentl'inlime de la
tré,702i. L'homme spirituel ou in. vie du seigneur, la6H.
terne est l'esprit de l'homme, et est De l'influx et du commerce de
appelé son âme, 2997, 3i44. L'âme l'âme avec le corps, 6052 li 6058,
ou l'interne de l'homme ne peut 6189 à 6215, 6307 à 6327, 6466 à
mOllrir, 10591, 1.0592. 6495, 6598 li 6626; voi,' INFLUX,
L'âme vient du pèt'e, et le corps ESPRIT, HOMME, PROVIDENCE. On
dont l'âme est rev/Hue vient de la ne peul aIJsolument rien savoir ni
mère,2005. L'intime de la vie de même rien penser au sujet de l'in­
chaque homme, qu'on nomme âme, flux et du commerce de l'Ame avec
vient du père, et ce qui enveloppe le corps, à moins qu'on ne sache ce
cet intime, el qui est appelé corps, que c'est que l'âme, 6053. Dans le
vient de la mère, 6716, 1815. Tout monde savant on ignore ce que c'est
homme lient de SOn père l'ê,re de que l'âme; il n'on est pas ainsi chez
su vie qui est appelé son âmc,iOi25, les simples, 6053. On ne peut pas
Le corps est fo/'mé à la ressemblan­ connaltre le commerce de l'âme
ce de l'âme, 10076. Le corps est à avec le corps, li moins qu'on ne sa.
l'instm' de l'âme, et les deux sont che qu'il y a un homme interne et
un comme l'antél'ieur et le \losté­ un homme externe, et que celui-là
rieur, ou comme j'être et ce qui pal' est dans la lumière du ciel, et celui­
suite existe, 10125, 10823. C'est ci dans la lumière du monde, et
pal' le père qu'est implantée l'âme plusieurs llutl'es choses, 6055. Il est
eHe-même, qui commence à se re­ contre l'ordre que le corps influe
vêlir d'une fOl'me corpusculaire dans l'âme, 32i9. La vie influe par
dans l'ovaire; tout ce qui est en­ l'âme dans les organes des mouve­
suite ajouté, tant dans l'ovaire que ments et des sens du corps, 3001.
dans l'utéI'llS, appartient à la mère, L'âme de l'homme est dans l'usage
car il n'y a pas d'accroissement . et dans la fin, et le corps est dans
d'au Ire patt, i8i5. L'âme de l'hom- leur exercice, 1807.
30 AM AIl
L'âme, en entrant dans l'autre De l'âme ou vie végétative; d'où
vie, croit encore vivre dans le elle provient, 1632.
corps, 320. Du premier état des L'âme du vrai est le bien, 9550.
âmes dans l'autre vie, ·168 Il 181, Les intimes de l'homme sont les
182 Il 18~, 314 Il 31.9, 320 Il 323. biens et les vrais d'après lesquels
L'Ame enfin vient dans sa vie qu'elle l'âmo Il sa vie; autrement, l'âme ne
a eue dans le corps, 316. Certaines serait point Ame, 2576. Le bien et
â!nes sont portées dans le ciel plus le vrai sont conçus en même temps,
lentement, d'autl'es plus prompte­ le bien donne la vie mais pal' le
ment; deux exemples, aussitôt après vrai, et les deux sont appelés àme,
la mort, 317,318,31.9. L'âme, dans 3299. La nouvelle Ame dans la ré­
l'autre vie, a des facultés plus éle­ génératiOll est la lin du bien, 3570.
vées que dans le corps; voir 321, Le naturel est comme le corps, la fin
322. Même quand il vit dans le dans le rationnel est comme l'~me,
monde, l'homme est, quant Il ses et les choses qui sont dans le natu­
intérieurs, ainsi quant à l'esprit ou rel sont comme le corps de cette
Il l'Ame, au milieu d'esprits et d'an­ âme respectivement, 3570. L'âme
ges, qui sont tels qu'il est lui­ est la vie de la foi, et le cœur la vie
même, 2379, 3645, 4067, 4073, de l'amour, 9050. Respirer, c'est
4077. l'état de la vie de la foi; et parce
Opinions diverses des érudits au que l'animation est la respiration,
sujet de l'âme, l1527. On croit que la vie de la foi est signifiée par l'â­
l'âme est seulement la pensée, me, 9281.
d'autres croient qu'ils seront seu­ L'âme sig. toute vie, 1000,1005,
lement comme des larves; d'autres, 1040; 1742, 2930; - sign. la vie
qu'ils ressusciteront au jugement qui vient du Seigneur,. 1040; et
dernier, et alors avec leur corps, aussi la vie mauvaise, 1005 ;-sign.
4527. ta plupart ne croient pas à l'essentiel vivant, 1436 j - sign. la
la vie après la mort; pourquoi? vie du bien, 6354;- siyn. la vie de
l1622, f. Opinion que, dans la vie la religion, 4733; - sign. la vie de
du corps, des esprits avaient eue de l'affection du bien et du vrai, 2930;
l'âme, 443 à l148. Les anciens ont - sign. la vie du vrai qui appar­
su ce que c'est que l'àme et l'esprit tient à la foi et du bien qui appar­
d'après une juste idée des succes­ tient à la charité, 7021; - sign. la
sifs, 10099. Pensée d'Aristote con­ vie spirituelle de l'homme, vie qui
cernant l'esprit ou l'âme de l'hoin­ est celle de son esprit après la mort,
me; il croyait que l'esprit vivait 7021;1- sign. l'entendement et la
après la mort de l'homme, 4658. foi, 9398; - sign. le propre de
L'âme est attribuée aussi aux ani­ l'homme, 6138; - sign. l'homme
maux, mais proprement l'âme se lui-même, quant à son esprit qui
dit de l'homme, et elle se dit de vit après la mort, 6054. L'âme,
hli en divers sens, 7021. Différence dans le commun sens, sign. l'hom­
entre l'tune de l'homme ct l'âme me, mais dans le sens interne elle
des bêtes, 3646. Pourquoi l'âme de signifie le vrai et le bien, parce
l'homme est immortelle, et pour­ que c'est par eux que l'homme est
quoi l'âme de la bête périt avec le homme, 6641.
corps, 3646. Il Ame vivante, Il sign. ce qui ap­
AiU AM 3f
partienl Il ('enlendemenl,670. u Ame AM J TJ É (l') n'esl pas la charité,
vivanle dans loule chair Il sign. la civilité l'esl encore moins i ee
toul homme, en l'aison de ce qu'il son l des degrés au-dessous de la
ya de vivanl chez lui, :l.050j-sign. chari lé, mais plus elles tiennenl de
loul homme chez qui la régénéra­ la charité, plus elles sonl sincères,
lion esl possible, :1.056. Il L'âme vi­ 1158. L'amour mUluel diffère de
vanle qui rampe, II-Ézéch. XLVII. l'amitié en cela que l'amour mutuel
9, - sign. les affections du bien el eonsidère le bien qui est chez l'hom­
les voluplés qui en dérivenl, 994. me, ,el comme cel amour esl pour
li Ame d'homme Il sign. loule vie le bien il esl pour celui qui est dans
qui procède du Seignel1l', 2967. le bien i mais l'amitié considère
Il De loul cœur el de loule tllne Il l'homme, 3875. L'amitié esl aussi
sign. de loule volon lé el de loul l'amour mUluel alors qu'elle consi­
enlendemenl, 2930. lC Ame 'pOUl' dèl'e l'homme d'après le bien ou Il
lime II sign. que le mal parle avec cause du bien, 3875 i mais quand
soi sa peine, comme le bien parle c'esl il cause d'elle-même elle ap­
avec soi sa l'écompense, 9048. Il Haïr proche de J'amour de soi, 3875. Ile
son âme 1) SiglL haïr son propre, l'amitié des sensualisles dans l'au­
6:1.38. tre vie; ils enlèvent aux autres
Illusions des sens au sujel de l'â­ toute alfeelion nu vl'ai et du bren;
me, 5084. quel est lel1l' lriste sarl, 4054. Des
AllENDE, Muleta. C'esl l'amen­ sociélés d'amilié; ceux qui les com­
demenl, 9045. Voir PAYER. posenl enlèvent aux aulres les plai­
AMENDEMENT. Dans l'aulre vie, sirs, 4804. Des sociclés d'nmitié
il n'y a plus d'amendement, car là inlérieure: d'après l'expérience,
al! l'arbre esl tombé, il l'esle éten­ 4805.
du, 7:1.86. AMMON. Les ms d'Ammon sont
AME R. Les amers sign. des dé­ ceux chez qui les vrais son l falsi­
plaisirs, el ce sonlles déplaisirs des fiés; et Moab, ceux chez qui les
tenlalions; montré, 7854. L'amer biens sont adullérés, et qui néan­
sign. le désagréable, 8349. Les moins onl élé dans le bien naturel,
eaux amères sign. les vrais parais­ 2468. Dans la Parole, Moab sign.
sanl désagréables Il ceux qui sonl l'adultération du bien de l'église',
sans affeclion du bien, 8349. et Ammon la falsification du vrai de
A~fERTUiIlE. Ce que signifient, ­ l'église, 2468, 83:1.5.
Deulér. XXX.II. 32, -les grappes AMORE ou GOMORRHE. Ce que
d'amerlume, 5U 7. c'est; en peu de mols, 12:1.2, :1.663,
AMÉTHYSTE. Lazuli, agate el i682, :1.689. Sodome esl le mal de
amélhysle, c'esl l'amour spirituel l'amour de soi, et Amore le faux
du bien ou le bien inlerne du qui en provienl, 2220. Sodome sig.
royaume spiriluel, 9870. les cupidités du mal, el Amore les
AMI. Chacun peut être ('ami d'un pel'suasions du faux, :1.587.
autre, mais cependant il doil être AMOUR. Voir CHARITÉ, AFFEC­
encore plus l'ami du bien, 4804. TION.
Ceux que le Seigneur appelle amis, Amoul' Ml1me. Jéhovah esl l'A­
- Jean, X.V. 14, :1.5, - sont les mour, Même, :1.735. De l'Amour
hotnmes spirituels, 51. Même procède l'fare de loule vie,
32 AM AM
c'est-à-dire, la Vie Même, 1.735. y ait quelque union ,et quelque con­
Jéhovah ou l'inlerne du Seigneur jonction, qui ne tire son origine de
élail le Céleste même de l'Amour, l'amour, que l'objet soit animé, ou
c'esl-à-dire, l'Amour lui-même, inanimé, 1065; de là l'amour ou
i735. une ressembl'o.nce de l'amOUI' a été
Amou,' en généml. L'amour est implanté dans loutes choses en gé­
la chaleur qui vient du Seigneur néral et en particulier; seulement,
comme Soleil du ciel, 7083. L'a­ chez l'homme, il y a non pas cel
mour est le feu de la vie, el la vie amour mais le contrai/'e, parce que
elle-même en aclualité vient de l'a­ l'homme a détruit en lui l'ordre de
mour, 4906,5071, 6032, 6314, 6832, la natnre, 1055. Sans l'amour il n'y
7625, 10747. L'amour esl le divin a aucune vie, 9383, 9434. Il y a des
qui inDue dans les formes el les choses innombrables dans l'amonr,
dispose, afin que les changements et l'amour reçoit vers lui toules les
d'élat et les variations soient dans choses qui concordent, 2500, 2572,
l'harmonie du ciel, 5807. 3078, 3189, 6323, 7490, 7750.
L'amour est l'êlre même de La chaleur spirituelle, qui esll'a­
l'homme; il fonne l'homme selon mour, est le vital pOUl' l'homme,
son image, 4727, L'amour esll'être 4906. Sans l'amour l'homme ne
de la vie de l'homme, 5002. L'hom­ peut nullement vivre,3338. C'est de
me, l'esprit et l'ange, sont absolu­ l'amour que vient la vic de l'hom­
ment comme est leur amour, 6872, me, 7085. Pourquoi l'amour fait la
10177,10284. L'amour est la cha­ vie de l'homme, 10740. Chacnn
leur spit'ituelle el le vilal même de lire de l'amOlli' la chaleul' et le feu
l'homme, 1589, 2146', 3338, 4906, de sa vie, 9434. Il n'exisle aucune
7081 à 7086, 9954, 10740; mais tel vie sans quelque amour, ni aucune
est ('amout', telle est la chaleur, joie qui ne découle de l'lImour;
2146, L'amour est une conjonction mais tel est l'amour, telle eslla vie
spirituelle, 1594, 2057, 3939,4018, et telle est la joie, 33. Tout amour
5807, 6195, 6196, 7OS1 à 7086, apparlient à la volonté, 9585. L'a­
7501, 10130. L'amour' esl le von­ mour dispose les scienlifiques dans
loir de l'homme, et par suite son la forme qui lui convient, 6690.
penser, et ainsi il est son faire, Quand l'homme est dans l'amour
3938, f. L'amour, considéré en lui­ céleste, les scientifiques sont dis­
même, est l'union el la conjonction posés dans la forme célesle, 6690.
d'après l'affection, 3800. L'amour Toutes choses sont communiquées,
est en toules choses la fin etl'usa­ reçues et rejelées selon l'amour;
ge, 3066. L'amour ou le bien de illustré, 10130. L'homme est lei
l'homme fait l'homme, 10153. L'a­ qu'esl son amour, même qnanl à
mour rend présenl en soi celui qui l'entendemenl, 10284. L'homme,
est aimé, 9841, f. Le véritable l'ange et l'esprit sont selon leur
amour consisle à aimer le seigneur amour, 10177. L'homme el l'es­
par ùessus toutes choses et le pro­ prit sont absolument comme lenr
chain comme soi-même, 33. amour; illustré, 6872. Ceux qui
Tout le ciel a élé fondé sur l'a· sont sans l'amour ne font pas at·
mour, ct aussi toute la nature, cal' tenlion à tout ce que le Seigneur a
dans la nature il n'existe rien, où il dit de l'amour, 2373. Dans l'amour
AM d 88
il yale tout de la soience, et le obstacle et empêchement à cet in­
tout de l'intelligence et de la sa­ flux, et fait quç l'homme ne peutIe
gesse, 7750. recevoir, ce sont les cupidilés des
Dans "autre vie, on est consocié amours de soi et du monde, et les
selon les amours, 7081 à 7086. Les faussetés qui en proviennent,20ld.
présences, dans l'autre vie, sont se­ L'amour céleste ne peut être reçu
lon les affinilés de l'amour, el pal' que dans les vrais, 2046. L'amour
suite allssi il y a idée d'espace; il­ céleste du bien esl le bien inlerne
lust7'(J, t 01116. du royaume célesle ou le bien de
Amour divin. L'amour divin est 1'<Imour envers le Seigneur, 9,873.
I1ltnour à l'égard de lout le genre L'amour céleste du vrai esl le bien
humain, 1865, 4735. Le Seigneur externe du royaume célesle ou le
esll'amour divin même, 3063. 'L'a­ bien de l'amour mutuel, 9873. Ceux
1II0ur divin n'est à nul autre qu'au qui sont dans l'amour céleste sont
Seigneur, 3063. L'amour' divin, qui très conjoints avec le Soigneur, par
esl au seigneur, eS,l celui par le­ conséquent, dans le ciel intime, ct
quel il a fail divin son humain, là ils sont dans l'état d'innocence,
3063. Quel est l'amour divin, t 799, 4750.
1865. L'humain glorifié du Sei­ AmoUl' spil'ituel. L'amour spiri­
gneur ne peut être conçu comme tuel est l'amour à l'égard du pro­
humain, mais il peutl'êlre comme chain, 7622. L'amour spiriluel est
divin amour dans une forme hu­ la même chose que la chal'jté à l'é­
maine,4735. YOil' DIVIN AMOUR. gard du prochain, 3875,4280,4352.
AmoUl' du Seigneur. L'amour L'amour spirituel du bien est le
du Seigneur est l'amour divin,1799. bien interne du royaume spirituel,
Quel estl'alllour du Seigneur', 1799, ou le bien de la chal'ité à l'égard
1865; combien il est grand, 2222. du prochain, 9873. L'amour spiri­
L'amour du Seigneur surpasse lout tuel du vrai est le 'bien externe du
enlendement humain, 2077. La vie royaume spirituel ou le bie!1 de la
du Seigneur dans le monde a été foi, 9873. L'amoUl' spirituel du bien
ramour envers le geore humain eslla charité à l'égard du prochain,
tout enlier, 2253. Chez le Seigneur, et j'amour spirituel du vrai est la
quand il était dans le monde, il n'y foi d'après la charité, 9870.
avait d'autre vie que la vie de J'a­ Amour angélique. L'amoul' an­
mour pour toul le seme humain géliquc est d'aimer le prochain plus
qu'il désirait ardemment sauver, que soi-même, et un tel amour est
2253. Le Seigneur a comballu d'a­ possible; d'après l'expérience, 548.
près ,son amour pour le genre hu­ AmOUI' envel'S le Scigneul'. L'a­
main tout enlier, 1789,1812,1813, mour envers le SeigneUl' est l'a­
1820. L'amour du Soigneur a été le mour Céleste, 33h4. Aimer le Sei­
salut du genre humain, 1820,9937. gneur, c'est aimer les préceptes qui
Amour céleste. L'amour céleste viennent de lui, 'ce qui est vine
esl l'amour envers le Seigneur, par amour selon ces préceptes,
4280,4352,7622. De l'essence dc 10787. L'amoUl'envers le Seigneur
l'amour Céleste, 1419. L'amqqr cé­ est l'amour d'après ,le Seigneur,
leste influe continuellemenl du Soi­ 9863. L'amour envers le Seigneur
gneur chez l'homme; ce qui met est le saint même, 3852.
l, 3,
34 AM AM

ArnoUl' Ù. l'tJgaJ'd du lJl'ochain. et, l'homme inlerne élant ouvert,


L'amonr Il l'égard du prochain, l'homme quant Il ses intérieurs est
c'est vouloir du bien et par suite dans le ciel parmi les anges où esl
faire du bien au concitoyen, Il la le seigneur, f0578. On ne peul sa­
patrie, Il l'église, an royaume du voir ce que c'est que le bien, Il
ljeigneur, non ponr soi-m6me afin moins qu'on ne sache ce que c'est
ù'être vu et d'avoir du mérite, mais que l'amour envers Dieu et l'amour
pal' l'affection du bien, 10787. L'a­ Il l'égard du prochain, 7178. Ceux
monr Il l'égard du prochain est un qui sont dans l'amoul" envers le
degré inférieur de l'amour envers Seigneur et dans la charité à l'é­
le Seigneur, 6f5, L'amour du hien gard du prochain, ainsi danslllia
et dn vrai est ce qui est appelé l'a­ chaleur spirituelle qui appartient
mour à l'égard du prochain, !J837. à la lumicre du ciel, sont affectés
Dans l'amour à l'égard du prochain par les biens et pal' les vrais, 322!J.
il yale tout de la foi, parce qu'il y Êlre dans l'amour envers le Sei­
a le ciel et le Seigneur, !J77G. On gneur et dans 13 charilé il l'égard
cst aujourd'hui dans une grande du prochain, el pal' suite dans la
erreur SUI' ce que c'e.st qne l'amoul' foi, c'est être dans la COI'l'eSpOn­
à l'égard du prochain, !J837. dance, 3634. L'amour envers le
Arnoul' elwel'S le Seignp.U7' et il Seigneur est la ressemblance, el la
l'égarcL du ln'ochain. L'amour en­ charité est l'image, f013.
vers le Soigneur cl à l'égard du Amoul'mutuel. L'amour mUluel
prochain l'sile célesle mëme,182!J, est la même chose que la charité,
L'amour envers le Seigneur et l'a­ 3875. L'amo.ul' mutuel l'si Ic vital
mour Il l'égard du prochain consti­ même, qu'ou reçoit de l'essence du
tuent tout le ciel, et sont dans les Seigneur comme d'un père, '1802,t',
anges avec une variété inlinie,9002. L'amoul' mutuel vient du Seigneur
Différence entre l'<lmour envers le par l'hommc interne, 15!l!J. L'a­
Seigneur el l'amour il l'égard du mour mutuel conjoint, :1.594. L'a­
prochaIn, 2023, Celui qni est dans mour muluel vient de l'amour con­
l'amour envers le Seignenl' ne peut jugal, 2733, 2737, 2738, Quel est
pas èlre antrement que dans l'a­ ['amour mutuel, ct quel est l'amour
moul' il l'égard du prochain, 2023, conjugal, 2738. L'amour Ulutuel et
2227; mais cenx qui sont dans l'a­ tous les bons amours sont el exis­
mour Il l'égard du prochain ne sont tenl d'après le mariagc du bien et
pas tous pour cela dans l'amour en­ du \'l'ai, 2733, 2737, 2738, Le ciel
vers le Seigneur, 2023, Ceux qui consiste dans l'amolli' mutuel ou
ont l'amour envers le Seignenr sont amour de l'un envers l'autre,5718.
hommes célestes, mais ceux qui ont Le ciel et la joie céleste, c'est l'a­
l'amour Il l'égard du prochain sont mour mutuel, 5!J!!; voir CIEL. Les
hommes spirituels, 2023. La trcs­ sociétés du ciel son t entre elles se­
ancienne église était dans l'IlmoUl' lon toutes les différences de 1'11­
envers le Seigneur, mais l'ancienne moul' mutuel el de la foi, pal' com­
église était dans l'amour Il l'égard paraison, comme les consanguinités
du prochain, 2023, L'amour envel's et l!ls affinités SUI' la terre, 68!J,
le Seigneur et l'amOllI' Il l'égard du 685, 917. De même que l'amour
prochain ouvrent l'homme interne; muluel constitue le ciel, de même
AM AM 35
la haine constitue ['enfer, 693,605. présen té dans les règnes de la na­
Autant on est dans l'amour mutuel, ture; dans les .;YllIphes qui devien­
autant on est héritier du royaume nent volatiles, 2758. Par l'amOUr
du seigneur, 1802. L'amour mu­ conjngal il est entendu tout amour
tuel se dit de l'externe du royaume céleste et spirituel, 996L Ceux qui
céleste, et la charité à l'égard du sont dans l'amour conjugal sont
prochain se dit de l'interne du dans tous les autres amoul'S du cie!
royaume spirituel, 6~35. et de l'église, 9961. Ceux qui sont
Amour conjugal. L'amour con­ dans j'amour conjugal cohabitent
jugal est l'union de deux mentais, dans les intimes de la vic, 2732.
union qui est spirituelle, lot68; Ceux qui ont vécu dans l'amour
c'est l'union de deux, quant aux conjugal sont ensemljle dans les
intérieurs qni appartiennent à la cieux; mais ceux qui n'y ont pas
pensée et Il la volonté, 10169. L'a­ vécu sont séparés, 2732. De quelle
mour conjugal est l'amour [onda­ paix jouissent, dans l'autre vie,
men tal de tous les amolll's, 686, ceux qui ont vécu dans l'amour,
302'1, [1280, 5053, 9953, 9961.. L'a­ conjugal, 505i. On ignore aujour­
mO\ll' conjugal vient de la miséri­ d'hui ce que c'est que l'amour con­
corde du Seigneur envers tout le jugal, et d'où il vient, 2727. Il Ya
genre humain, 686. L'amour con­ amour conjugal céleste, quand
jugal consiste en ce que j'un veut l'homme vit content dans le Sei­
appartenir à l'autre, et cela réci­ gneur avec son épouse qu'il aime
proquement, ainsi mutuellement; tendrement el avec ses enfants,
ct le mariage entre les époux est 5051; par là il jouit d'un charme
tel que le mariage entre l'entende­ intérieur dans le monde et d'une
ment ct la volonté, 2731. De l'a­ joie céleste dans l'autre vie, 505t.
mour conjugal dérive l'amour mu­ L'amoul' conjngal avec une sellle
tuel, 2733, 2737, 2738. L'amour épouse a été la [élicité céleste pOllr
conjugal est l'innocence, et ceux l'homme de la très-ancienne église,
qui ont été clans cet amolli' sont 995. L'amour conjugal a été le prin­
dans le ciel intime, 2736. Chez ceux cipal amour de celle église, !l05,
qui sont dans l'amour conjugal les H23, Le plaisir de l'amOlli' conju­
intérieurs ont été ouverts; il ya en gal descend du ciel, lOin. Il en
eux le royaume du Seigneur, et ils est absolument de l'amOlli' conjugal,
sont susceptibles de recevoir les comme de la conjonction du bien et
amours célestes, 27'J7.L'amo\ll' du nai, 19011, 2173, 2420, 2508,
conjugal ne peut exister qn'entre 3101,3102,3155,3170,3180,11358,
deux époux, 1907, 2740. L'amour 51107,5835,0206,9207,91195,9637.
conjugal est l'union des deux men­ L'amour conjugal, ou le bien ct le
tais, et de telle sorte qne d'après vrai, inDue continuellement, mais
l'amour jls soient un, 10168, 10169. Il est changé selon la réceplion,
L'amour des mentais, qui est l'a­ 2741. Il ya une ressemblance d'a­
mour spirituel, est une union, 15011, mour conjugal chez quelques-uns,
2057, 3939, 11018,5807, 6Hl5, 7081 d'après plusieurs causes qui sont
à 7086, 7501, 10130. L'amour con­ énumérées, mais néanmoins ce
jugal est le ciel lui- même che;: n'est pas l'amour conjugal, 27112.
l'homme, 2758, 906L Cela est l'e- L'amour lascif imite l'amour couju­
~6 AM An;t
gal, 274"2. comment, par les !Jlai-Ile principe des aulresainôurs, 68'6.
sirs et parle libre, les progressions L'amolli' du père pour ses enfanls
se font, d'un côté vers les choses diminue selon qu'ils avancent en
célestes, et d'un aulre côlé vers' âge; pourquoi? Ü121. L'amour du
les' choses infernales, 27M. LeS 1 père pour ses enfants s'accrott en
simples de foi. qui ont vécu dans descendant, 1.08:1.4; c'est-à-dire que
l'amonr conjtlgal el ont eu la con-' cel amOur devient pour les arrière­
science, viennent dans le ciel,2759. enfanls plus grand que pour les en­
Des esprits angéliques qui, d'après fanls m~mes qui sont d'un degré
l'idée de la conjonction du bien et plus proChe, :1.865. Pourquoi l'a­
du vrai, perçoivenl s'il y a un con­ mour des parents envers les enfanls
jugal, 10756. L'amOlli' conjugal, s'accroit continuellement il mesure
l'amour des enfanls el l'amour mu­ qu'il descend dans des degrés plus
tuel constituenl les célesles dn éloignés, :1.865. En quoi consisle l'a­
royaume du Seigneur, el se succèc.1 mour réel envers les enfanls, 1272.
dent mutuellemenl, 2039. L'affec-I Amour de la pat1'ic. L'amour
lion spirituelle, qui appartienl aux pour la patrie e~t supérieur à l'a­
menlals, devient naturelle dans le moui' pour une sociélé particulière,
corps el se revél du sens de l'amour 6821. Celui qui aime la paIrie, et
conjugal, 1.0756. qui lui fait du bien d'après le bien-
L'amour vraiment conjugal est vouloir, aime dans l'au Ire vie le
l'innocence, 2736. L'amour vrai­ royaume du Seignelll', car là le
ment conjugal tire son origine et royaume du Seigneur eSI pour lui
son essence du mariage du bien et la patrie, 6821. Quels sont cenx qui
du vrai, ainsi il vient du ciel, 2728, sont dans l'affection pour la patrie
2729, 1.0:1.68. On ignore ce que c'esl ou pour le bien public, et quels
que l'amour vraiment conjugal; sont ceux qui n'ont à l'égard de la
cela n'esl connu que de ceux qui paIrie que l'affeclion d'eux-mêmes
solit pal' le Seigneur dans le bien et du monde, 3816.
el dans le vrai, 1.01.71. Dans l'a­ Amour ct Charité. L'amoUr el
mour vraiment conjugal il yale la chari lé sont le célesle mém'e,
royanme du Seigneur el le ciel, 3063. Distinction entre l'amour et
2737. Celui qni est dans l'amolli' la charité, 2023,2839. L'amour el
vraiment conjugal aime ce que l'au­ la charité sont l'essentiel chez
tre pense et. ce que l'an Ire velit, et l'homme, 3539. La présence du
il aime aussi Il penser comme l'aulre seigueur est selon l'étal de l'amour
el Il vouloir comme l'autre, 10:1.69. et de la charité, 3324. Ceux qui
Le plaisir de ('amour vraiment con­ placent dans la foi l'essentiel du sa­
jugal est interne, parce qu'i! appar­ luI ne voienl pas même les c1foSèS
tienl aux mentais, et c'est aussi un que le seigneur a diles tant de fois
plaisir externe qui appartient aux sur l'amour el, sur la charité, el ils
corps, :1.01.70. n'y font pas allention, 10:1.7. La
AmoUl' envel'S les en(artts. Voir nourriture céleste n'est autre que
ENFANTS. L'amour conjugal et l'a­ ('amour el Iii charité avec les biens
mour des parenls envers les enfanls et les vrais de la foi, 283~. Quand
sont produits par la miséricorde du il est dit l'amour et la charité, par
Seigneur, et sont le fondement et' 'l'amour il est entendu'l'ûmouren­
AM 37
vers le seigneur, el pa~ la charité l'affection dans les.s,c~nljnques, le~
l'amour à l'égard du prochain, vrais allparaissent,.et.par sl,lile spnt
2023. élev~s dans les rationnels, 3074.
Am~'I' ct Foi. L'amour est le D'après la fin on connalt q.l,lel Elst
feu de la vie, el la foi est la lumière. l'a.mour et quelle est 11alTec't1on de
de la vie, 7625. L'amQur et la foi l'homme, 3796.
doivent ~tre conjoints pour qu'i1~ Amour dominant. L'amour do­
soient quelque chose; illustré, minant ou régnant esl ce qui con·
10555. L'amour et la foi, dans le stitue l'homme; c'est l'amour de la
monde spirituel, sont (',omme la cho~e que l'homme a ~our fin,7081.
ch.aleul' et la lumière dans le monde C'est dElI'amoul' que vient la vie de
naturel, 7082 à 7084, De même l'I~omme, et c'est de l'amour·domi·
que la lumièl'e sans la chaleur ne nant, 70SJ. cet amour a p.our su­
produit rien, de même le vrai de la bOl'donnés plusieurs amours parti­
foi ne produit rien sans le bien de culiers, qui en sont des dérivations
l'amoUl', 3146. Pal' l'amour, l'église et qui se montrent ~ous une autre
céleste a la foi, 337,. 393, 398. Dans apparence, 7081. L'amour domi·
l'autre vie, on perçoil de quel amour nant consli,tue la sph.ère· de la vie
et de quelle foi sont les esprils, ~e chacun, et s'étend selon sa qua.­
1388, 1394. Point de foi sans l'a­ lité et selon sa quantité, 8794.
mour, 30 à 38. La foi sans l'amour Tous les maux jaillissent principa­
est comme la lumière sans la cha­ lement de l'amOUI' de dominer,
lem', lelle qu'eslla lumière de l'hi­ 10038. De ceux qui dans la vie du
ver, 7084. La foi avec l'amour est COl'pS ont voulu dominel' SUI' les au·
comme la lumière ilvec la chaleur, lres; plusieurs d6tails d'après l'ex­
telle qu'est la iumière du pdn­ périence,4227. Quand l'amour cé­
temps, 7084. L'amour a sa qualité lesle domine chez l'homme, il don·
par la foi, el la foi a sa qualilé par ne aux vrais leur forme; cet amour
l'amour, 9050. L'amour et la foi ne est dans le milieu, et il les met tous
peuvent' jamais être séparés, 34. en ordre aulour de lui, 6690.
Quand ('amour et la foi règnent, ils Amour de soi. L'amour de soi
sonl dans chacune des choses de la esl ce qu'il y a de plus corrompu et
vie de l'homme, quoiqu'il ne le sa­ de plus profane, et c'est l'infel'Dal
che pas, 8854, 8864, 8865. Par l'a­ même, 1304. L'amour de soi est
mour, procédant du Seigneur, les l'enfer, 4776. De même que l'a­
anges célestes perçoivent tout ce mour mutuel constitue le ciel, de
qui appartient à la foi, 202. L'a· même l'amour de soi ou la haine
mour el la foi soul appelés gl'ands 1 consLiLue l'enfer, 693, 694. L'hom­
luminaires~ - Gen. J. 16; - l'a­ me est dans l'amour de soi lo~sque,
I~our grand luminaire, et la foi lu­ dans les choses qu'il pense el fait,
minail'e moins grand, 32. il ne considère que lui et les siens;
AmOllI" et Affection. Rien ne vil! ainsi,' lorsqu'il fail toutes choses
cbez l'homme que l'amour et l'af· pour lui et pOUl' les siens; et que,
rection, 1589, 3324. Les amours ell qua.nd il agit pOUl' le public el le
les affections sonl des chaleurs d'a­ .prochain, c'est seulement afin d'ê­
pl'ès l'influx de la vie du Seigneur, tre vu, 7367; son amoui' envers les
3q38. P\\r l'influx de l'amOl\1' et dei ,sien~ e~ s~s ami~ est l'amour de soi,
38 Mli Al'fI
parce qu'eux fontnn avec lUi,7368. ainsi, eslle plaisir de cet amour, el
L'amour de soi est conlraire au vé­ il esl infernal, 7371; ce sont là les
rilable amour, 760. L'amour de soi, indices de l'amour de soi, de quel.
plus que tout auIre amour, esl op­ que manière qu'on se montre dans
posé à l'amour mutuel, 1506. L'a­ la forme exteme, 7372. Ceux qui
mOlli' de soi est destructif de l'ordre sont dans le mal de l'amour de soi,
céleste, 2057, L'amour de soi esl sont conlre le bien, quel qu'il soit,
deslructif de la société humaine, 4750. Ceux qui sonl dans l'avarice
parce que de lui proviennenl tous sont plus que les autres dans l'a­
les maux et lous les crimes, 2045. mour de soi, quoique non de même
L'amour de soi, qui est l'orgueil, ouvertemenl, 4751. Ceux qui pla­
est tel que, autanl le frein lui esl cenlle mél'ile dans les aclions bon­
lâché, autant il se précipite en s'ac­ Des sont dans l'amour de soi, 2027.
croissant jusqu'à lout degré de pos­ L'amour de soi, qui esl le fasle et
sibilité donnée, el s'élève enfin jus­ l'orgueil, esl décril dans la Parole
qu'au lrôue divin lui - même, au pal' lout ce qui esl haul et élevé,
poinl qu'on veut être Dieu, 8678. 1306. SUI' l'amour de soi, voir en
Voir aussi ce qui a été dil el mon­ outre ce qui a élé dit et monll'é,
tré SUI' l'amour de soi, 204'1, et aux 2061,2065,2051,2057,2219,2363,
endroils cités il la fin du N" 8678. 2366,2444,361~,3610,6225,6750,
Kmour de soi dans le c.ulte; quel il 6776,6947,5721,6667,7178,7255,
csl, 1306, 1306,1308, !321, 1322. 7364,7366à7377, 7488, 7689, 7490,
L'amour de soi disjoint principa­ 7691,7492,7694,7663,7819,7820,
lement l'holllme extel'l1e d'avec 8318,8487.
l'homme interne; il est décrit,1596. Amoul' du monde. L'amour du
L'amour de soi est la SOl1l'ce du mé­ monde est l'amOlli' des honneurs et
pris qu'on a pour les autres en les des richesses, ï377, r:homme est
comparanl à soi-même, de 4'il'onie dans l'amour du monde, lorsque
et du blàme qu'on leur inflige, et dans les choses qu'il pense et fait il
de j'inimitié contre eux s'ils ne fa­ ne consîùère el n'a en vue que le
vorisent point, 9348 j il est la sour­ lucre, sans s'inquiéter si ce qu'il
ce du plaisir de la haine et du plai­ fait est préjudiciable au prochain
sir de la vengeance, 9368. et au public, 7373. Dans l'amOlli' du
Dans l'amOlli' de soi est cachée la monde sont ceux qui désirent attirer
haine, 6667. Dans l'amour de soi il à eux les bieus des autres par des
y a l'inimitié, la haine, la vengean­ l'uses médilées, el plus encore ceux
ce, 5660, f. Chacun peut se repré­ qui emploient l'astuce et la fmude,
sentel' quelles formes diaboliques 7374. Ceux qui sont dans cet amour
sont ceux qui sonl dans l'amour de envient les hiens des au Ires, el les
soi, 2219, 2363. Combien l'amour convoilent; el en tant qu'ils ne cl'ai­
de soi est abominable, et commenl gnent poinl les lois, ils les en pri­
on conuail qu'il y a amour de soi, vent et même les en déponil!ent,
2219. Dans l'amour de soi sonl 7374. Dans l',,mour dll monde il y
ceux qui méprisenl le prochain, a la fraude, la crain le, l'inquiétude,
ceux qui onl de la haine, ceux qui 5660, f.
se Iivrenl 11 la veDgeance, 7370; le AmOllr de soi el du monde. L'a­
plaisir qu'ils perçoivent en agissant mour de soi et dl! monde est le feu
AM AM 39
infernal, i0747. De même que l'a­ de se soumettre à des Autorités,
mour envers le Seigneur etl'amoUl' afin d'être en sûreté, 7364, 10160,
à l'égard du prochaitl ou la charité 10814. Là où règnent Clls amours,
font le ciel, de même l'amOUI' de le bien de l'amour et le bien' de la
soi et l'amour du monde, quand ils foi sont rejetés, ou étouffés, ou per­
règnenl,fontl'enfer; c'est pourquoi vertis, 2041,7491,7492,7643,8487,
ces amours sont opposés, 20lli, i0455,10743. La qualité des amours
3610,4i25, 4776, 6210,7366,7369, de soi' et du monde est décrite,
7489, 7490, 8232, 8678, 10455, 1505,2219,2363,2364,2444,4221,
107l11, 10742, 10743, 10745. L'à­ 4227, 4948,4949, 5721,7366à7377,
molli' de soi est opposé à ('amour 8678. Toute cupidité et toute con­
envers le Seigneur, et l'amour du voitise appal'lienneot Il l'amour de
monde est opposé Il l'amour à l'é­ soi et du monde, 1668, 8910.
gard du prochain, 7085. Les amours Les amours de soi et du monde
de soi et du monde sont les origines doivent servir comme moyens et
<lu mal, 7376,8318. Les amours de Ilullement être pour fin, 7377,7819,
soi et du monde ne sont pas dl.'s 7820; et alors ils sont bons, 8318.
cOIlJonclions j ce sont des disjonc­ Quand l'homme est réformé, ces
tions, 5807. Les amours de soi et amours sdnt retournés pOUl' qu'ils
du lucre intl'oduisent les ténèbres, soient comme moyens et non com­
31113. Les cupidités appartiennent Il me fin, 8995. FaÏ!'e le bien pOUl'
l'amour de soi et à l'amour du mon­ soi el pOUl' le monde doit être la
de, 1068.' On ne peut pas savoir ce plante des piedsetuon la tête,92iO.
que c'est que le mal, il moins qu'on Dans les nmours de soi el du mon­
ne sache ce que c'est que l'allloU!' de ne sont point ceux qui aspirent
de soi et ['amour du monde, 7178. aux honneurs pour la )laIde, et
De l'amour de soi et de l'amour' du aussi à la puissance et aux riches­
monde proviennent Lous les maux, ses, parce que les honneurs ct les
1307,1308,1321,1594,1691,3413, l'ichcsses sont des moyens de fail'e
7255, 737G, 7488,7489,8318,9335, le bien, 7377. Ceu~ qui sont au de­
93l18, 10038, 10742. De l'amour' de dans de l'église doivent principale­
soi et de l'amour du monde pro­ ment être purifiés des amours de
viennent le mépris pour les autres, soi et du monde, 205t. Autant ces
l'inimitié, la haine, la vengeance, amours sont éloignés et assoupis,
la cruaulé, les fourberies, ainsi tout autant l'amour céleste est ouvert,
mal et toute méchanceté, 6667, 2041. La vie influé du Seigneur
7372, 7373, 7374, 9348, i0038, aussitôt que la vie de l'amour de
i0742. Ces amours s'élancent avec soi et de l'amour du monde est
impéluosité Il propOl'lion que les éleinte, 3610. Le bien céleste s'é­
freins leur sont lâchés, et l'amour vanouit selon le degré cl 'accroisse­
de soi s'élance jusqu'au IrÔne de ment des convoitises provenanl des
Dicu,7375,8678. Les alllOUl'S de soi amoUl's de soi et du monde, 8487.
et du monde sont destructifs de ln Ceux qui sont dans les amours
société humaine et de l'ordre cé-: de soi et du monde n'ont pas la vie
lesle, 2045, 2057. A cause de ces en eux; leur vie doit être nommée
amours le geure humain a été oh Ii­ la mOI'I, et eux sont appelés morts;
gé d'établir des roouvernemenls, et monln!, 749!t. Dans l'autre vie, ils
40 AM AM
sonl reteau8 comme dans des chail­ monde; quel& ils sont, et leurs eOM
nes par de mauvais esprits qui, fers,5'ni. Aulan' l'hC!lmme eal dans
s'insÏleluent dans leurs amours, el . les amours,de soi, el du monde, au·
alors ils ne peuvenl nullemenl s'eu lanl il n'esl pas dans la charilé,
1

déburassel', Il moins que ce ne soil 7489, el autanl il ignore ëe· que


par le divin secours du SeigneUl', .c'esl que la charilé, la foi, la con·
750i. Che<z ceux qui 'Sonl dans les science, le spiriluel, la vie du ciel,
amoUl's de soi el du monde il n'y a l'eofel', la vie après la morl, elc.,
pas l'inleme, mais il y a l'exlerne 7490. Autanll'homme esl dans les
sans inlerne, parce que l'inlerne esl amours de,soi el du monde, aulanl
fel'mé du côlé du ciel, mais l'exlerM il ne reçoil pas le bien elle vrai de
ne esl ouverl du cOlé du monde, la foi, qui inOllenl continuellemenl
10396,10400,10407,10409,10412, du seigneur chez l'homme, 749L
10422, 10429; voir EXTERNE, PRO· Chez ceux qui sonl dans les amours
PRE. Ceux qui sonl dans les 8mours de soi· el du· Blonde il y a des liens
de soi el du monde ne peuvenl pas exlernes, mais aucun lien inlerne;
savoir ce que c'esl que le bien cé­ c'esl 'pourquoi les liens exlernes
lesle el le bien spiriluel, 10609. Ils élanl ôlés, ils se précipilenl dans
ne savenl pns ce que c'êsl que la lous les crimes, 10744 Il 10746.
chal'Ïlé, ni ce que c'esl que la con­ Là, où règnenl les amours de soi
science, ni ce que c'esl que la vie el du monde, les vrais el les biens
du ciel, 7490. Ceux qui sonl dans de l'église sonl loujours allaqués;
ces amours sonl hors du Irès-grand illustré, 10455. Le SeigneUl' seul a
homme, 4225. Ceux qui sonl dans comlJallu d'après' l'amour célesle,
l'amour de soi sonl dans les enfers lous les hommes comballenl d'a­
Ies plus profonds, el pal' suÏle les près les amoul'S de soi el du Illon·
plus lerribles, el ceux qui sonl dnns de, 1812. Jehudnh J'eprésenle ceux
l'amour du monde sonl dans des qui solil dans l'amour de soi, clIs·
enfers moins profonds el par suile raél ceux qui sonl dans l'amour du
moins ICI'I'ibles, 4750. monde, 4750.
Quand les amours de soi el du AnWU1' infemal. L'amour infel'·
Illonde règnenl, ils fonl l'enfer, nal, dans son principe, esl la cha­
i0741; de là jaillissenl lous les leur vit-ale influaol du Seigneur,
mnux, donl il esl fail un dénom­ mais pervertie dans sa marche pal'
hremenl, 10742 j par suite on nie l'homme, 6135. Sonl infel'Daux les
Ioules les choses de l'église, 10744; amours de soi el du monde, quaud
les exlernes élanl enlevés on se ils sonl regardés comme fin, 9960.
précipile dans lous les crimes, Amours. Les amours sonl les
i0745, parce que ces plaisil's de la chaleurs de la lumière, 3224. Les
vie sonl ceux qu'on cachail dans le amours sonlles réceplacles de l'in·
monde, i0746. Ceux qui viennenl flux du ciel; illusl1'(}, 7750. Tous
dans l'au Ire vie onl lous élé amor- les amours exislenl par lemaringe
r.és pal' l'amour de soi el pal' l'a- du bien el du vrai, ainsi par l'a­
mour du monde, 2122. De ceux qui mour conjugal qui vienl de ce ma·
onl paru plus jusles que les aulres, riage, 2783,2737,2738. Les nmours
el cependanl onl vécu la vie seule nés de l'amour conjugal sonl entre
de l'amour de soi el de' l'amour du eux colllme les coBsangui:oilés elles
AM AN 4i
affinités, ~789 •. Ce, sont; les alJlours corps,,9276. Là,où il Q'axiaLe àucun

qui conjoignent tous les espl'i~s et amour Célesle el splriluel~ mais où

tous lelJ<anges daD~ l'autre vie j 6t.95, esl senle.menl l'amour corporel el

6196. L'homme _aIL dans, loule mondain, il y a l'exlerne sans l'In­


ignorance, signe qu'il est dans les . terne, 4288. Chez ceu,x,q;ui sonl

amoutls conlraires, 7750. Celui qui dans Les amours corporels eL 1/11'.
­
esl conduit pal' lui-même el par ses resll'es les intérieurs onl élé fer...

amours ne peul êlre sauvé; iIlus­ més, 10396. Sont appelés 1er,I'es­

l"I1, 10731. Le Seigneur el le di,vion ll'es les amours de soi el du monde,

amour apparaissent à ohacun selon 3413.


l'amour de chacun, comme un feu AMRUI, fils de Kéhath, - Rx{)d.
créanl el l'enouvelant à ceux qui VI. 18. - C'est une seconde <lIasse
sonl' dans les amours 'bons, mais des dérivalions du bien el du vrai
comme un feu consumanl à ceux qui proviennent. des choses appar­
qui sonl dans les· amours mauvais, , lenanl· à la charité, 7230.
9434. Le culle doil êll'e appliqué, AAIRÀPIIEL, roi de SChinéar, sign.
non pas aux amours de l'homme, chez l'homme exlellne du Seigneur,
mais au·x amours Célesles, :1.0307, un dcs genres de biens cl de vrais
:1.0308, 10309. apparenls qui en eux-mêmes· ne
Tous, dans le monde spirituel, se sont ni des biens ni des vrais,i660,
l1'lUrnenl selon les amours; ceux 166t.
qui sonl dans l'amour envers le ANAII, fils de Séir, ch(j)nile, ­
Seigneur el dans l'amour à l'égarel Gen. XXXVI. 20. - C'esl une pre­
du prochain se lournenl vers le mière classe de vrais, el une qualilé
Seigneur, el ceux qui sonl dans de ces vrais, 4648.
Famour de sol. el dans l'amour du ANAJl, fils de ZiMon, chorite, ­
monde se délournenl du Seigneur, Gen. XXXVI. 'J.4. - C'esl une Iroi­
10130,1.0189,10420, :1.0702; elles sième classe de vrais, et une qua­
hommes quanl il l'inlerne se lour­ lilé de ces Vl'lIis, 4648. Cet Anah
nenl aussi selon les amOUl's, 10420, qui lrouva les mules dans le déserl,
1.0702. .Ii.e Seigneu,r gouverne le sign. les vrais proyenanl des scien­
monde au moyen des méchanls, en tifiques; en faisant pallre les ânes
les conduisanl pal' leurs propres de Zibéon, son père, sign. quand il
amours qui se refèl'enl à l'all~our élail dans les scienlifiques, 4648. '
de soi el il l'amour du monde,6l181, ANAK, ANAKUI, sign. d'abomina­
6495. Lés méchanls peuvent, de bles persuasions du faux, 567,2909.
même que les bons, remplir des Voi?' tNAKIM.
fonctions el faire des usagés el des ANALOGIQUE; Le nalurel r.ommu­
biens, par'ce que, de même que les nique par les analogiques el par les
bons, ils regardenl les honnc\ll's el analyliqnes avec le ralionnel, ainsi
le gain comme des récompenses avec les choses qui apparliennent
pOUl' lesquelles ils agissenl dans la au monde spiriluel, 4570.
forme exlerne, 6481, 6495. ANALOGUE. Les biens chez les
. Amours corporels el mondains. brules ne sonl pas des biens, mais
Ils résidenL principalemenl dans les sonl seulemenl des analogues du
sensuels qui communiquent immé­ bien, 67t. Analogue dn gOÛl chez
dialelnCnt avec le monde pal' te les espl'ils el chez les anges, 4622,
42 AN AN

ANALYTIQUE. Toutes les choses ANCIENIU ÉGLISE (très). Voir


qui appartiennent à la pensée, et EGLISE.
pal' suite au langage humain, sont ANCIENS et TRÈs-ANCIENS.
des analytiques, dont les lois vien­ l'rès-anciens.~ont appelés très­
nent du monde spirituel, 4658. Les anciens (antiquissimi) les hommes
analytiques de la pensée sont tels, de la très-ancienne église, qui était
qn'i! ne serait jamais possible de les une église céleste el existait avant
explorer, 3345, :1.495; même pen­ le déluge j voir I~GLISE. Les très­
dant toute l'éternité, ~lOOts. En vain anciens avaientllne communication
les savallts cherchent Il découvrir interne avec le ciel, et Pill' le ciel
pal' les analytiques les choses qui avec le Seigneur, 784, 1.:1.14 à H25,
appartiennent au mental et aux 4442. Le Seigneur influait citez eux
pensées du mental, 3348, 4:1.54. par le chemin interne, et leur en­
Les analytiques des métaphysiciens seignait ce que c'était que le bien,
sont simplement de petits nuages 4489. Ils avaient commel'ce avec les
noirs, qui sont jetés au devqnt de anges, ct de. là ils étaient par le
la vue intellectuelle, et ils entrai­ Seigneur dans la sagesse céleste,
ne'nt l'entendement dans la pous­ :l.eM5; ils étaient avec les anges en
sière, 3348. . même temps que SUI' la tel're,3727.
ANALYTIQUBIENT. Penser ana­ Ils avaient des songes tl'ès-délicienx
lytiquement ne découle pas d'une et aussi des visions, et alors la si­
manière naturelle, mais cela dé­ gnification de ces songes ct de ces
coule d'un influx du Seigneur rH1r visions leur était en même temps
le ciel, 5288. L'homme peut penser insinuée, H22. Le Seigneur s'est
analytiquement et rationnellemént, montl'é sous une forme humaine
parce qne la vuede l'homme inlerne Il un grand nombre d'entre eux,
est dans la lumière du ciel, :1.532. :1.0:1.60. Les très-anciens savaient
ANAMIM, fils de Mizzaïm, petit­ qne, dalls le monde, toules choses,
fils de Cham,-Gen. X. :l.3,-sian. en général et en particulier, repré­
un des rites purement scientifiques, sentaient, 241, :1. UD 9, 4489. 'fout
:1.1.93,1.195. ce qu'ils percevaient pal' quelque
ANATHOTH (les hommes d'), 5897. sens était pour eux un moyen de
ANATOM 1 E. Voir 2992, 3347, penser au l?eigneul' et à son royau­
6523,5172,5173,5174,5180,5:1.89, me, 3702, 3703. Par tous les ohjets
:1.0303. Concernant le cerveau ct le qu'ils voyaient ils percevaient des
cervelet, 4325; le chyle dans l'esto­ choses qui appartiennent"au royau­
mac, 5173 i les substances cortica­ me dn Seigneur, 3686. Ils envelop­
les et les méninges, 50:1.; la moelle paient dans des nombres les choses
allongée et la moelle épinière, 4325. de leur église et les arcanes céles­
La science anatomique est dans sa tes, et ils les serraien t comme un
perfection chez les anges; pour­ mémorial pour enx, :1.0127. Ils
quoi? 3626. avaient étahli une sorte de mariage
ANcmN DES JOURS (1'), - Dan. entre l'affection du bien et l'affec­
VII. 9, - est le Seigneur quant au tion du vrai, :1.904. Ils ne raison­
bien céleste, tel qu'il était dans la naient jamais sur aucun vrai de là
tl'ès-ancienne église, 9470. foi, mais ils disaient seulement:
ANCIENNE J~GLlS.;. Voir ÉGLISE. Telle chose est ainsi, 4MB; ils
AN AN 43
allaiellt même jusqu'à ne vouloir jamais de la chair d'aucun animal,
pas nommer la foi, mais au lieu ni d'aucuu oiseau; ils se nourris­
de la foi ils disaien 1 la charilé, saient seulement de semence, SUI'·
lIM8. lout de pain de fromenl, du fruit
Les très-ancieus avaient un lan­ des arùres, de légumes, de 'laiL, el
gage par la face el pal' les lèvres au de ce qu'on fait avec le lait, 1002.
moyen d'une aspirallon interne, Élat de la vie des très-anciens,
607. De la perfection et de l'excel­ 10160. Commenl ils considéraient
lence de ce langage, 7360,10587, les choses terresIres et mondaines,
10708. Ce langage n'élail pas arli­ 1l109. Des sensuels du corps chez
culé comme le langage pal' moLs de eux, 243.
noire temps; il élaiL Lacile el se fai­ Des descendanls des tl'ès-anciens
saiL, non par la respiration exlerne, qui vécUl'ent immédialemenl avant
mais par la l'espiralion inleme, le déluge, lI5BO.
1itB, 736,:1.. La l'espiralion inlerne Anciens. Sont appelés anciens
inlluail dans une cerlaine respira­ (antiqlli) les hommes de l'ilncienne
tion externe, et pal' conséquent église, qui était une église spiri­
dans un langage tacite qui élait tuelle et existail apl'ès le déluge;
perçu pal' les autres dans leur voÏ!' ÉGLISE. Les anciens avaienl le
homme inlérieUl', Bi9. Comment culle divin dans des bocilges sous
celle respira lion a été changée par des arbres selo'n leurs significa­
succession de Lemps, c'est-i1-clire, lions, 2722, 11552. Ils savaient que
chez leurs descendanLs,U20,Quand loutes les choses cOl'I'espondaient
la respil'\llion interne cessa chez et représenlaienl, et pal' suile si­
leur demière postél'ité, il n'y eut gnifiaient, 9293. Sagesse des an­
plus ni coœmunication immédiale ciens; pal' les nalurels ils sig ni­
uvec les anges ni perceplion, U20, .(iaienL les spiriluels; celle silgesse
Les très-anciens vivaient dislin­ est aujourd'hui enlièrement per­
gués en nations (gentes), les na­ due, 3179, f. Ils avaienl donné au
lions en familles et les familles en Dieu unique divers noms selon les
maisons i chaque maison avail une choses qui procèdent de lui, el pal'
ha,biLalion pOUl' elle seule, B18, suite leurs descendants ont adoré
3665i,ils vivent de la même ma­ autant de dieux, 5G2B. Quand les
nière dans les cieux, 2739, Ils Iw­ sages ilnciens pensaient fI Dieu, ils
biLaien 1 dans des ten les, et ils y pensaient au divin humain, GB7G.
avaient leUl' culle saint; ils ado­ Les inlernes du royaume du Sei­
raient le Seigneur, et il élaiL pour gneur et de l'église élaient connus
eux Jéhovah, 105115. Tous étaienl d'eux, 4904, Ils asslmilaienl il des
conlents de leurs biens; s'enrichir mariages toutes et chacune des
des biens des antres, de même que choses dans le monde et chez l'hom­
dominer, était alors enlièl'ement me, 519l1. Leur sagesse consislail il
inconnu, 8U8. Chacun élait cOl'dia­ culliver les inLérieurs, ct ainsi il
lement joyeux du hien qui lui ani­ pourvoir à leur (une, en pcrreclion­
vail, et non moins joyeux du bien nant leur faculté inlellecluelle cl
qui arrivait à un aulre, BUB. Ils vi­ leur facullé volonlaire, 5224. Les
vaient dans j'amour conjugal réel, anciens avaient aussi des lloclri­
2730,2731,1123. Ils ne milngeaient naux, mais ces doclrinaux Irai­
44 AN AJ)l
taient seulement de l'amolH" enyers DiR'él'ence entre le8 trts-an­
Dieu el de la. charité à l'égard du ciens et les anciens, 5U3. Les très·
prochain, 3619. Ils réduisaient en anciens étaienl hommes célest.es, et
classes le prochain, et nommaient les anciens étaient hommes ~piri­
chaque classe selon les noms de tuels, 5U3. Les très·anciens étaient
ceux qui paraissaient dans le monde des hommes internes et n'avaient
devoir êll'e secourus de préférence aucun des externes du culle, mais
aux autres, 6705. De celle manière les anciens étaient des hommes ex­
ils rédigeaient en ordre la doctrine ternes et avaient les· extevnes du
de la charité et les exercices de la culle, 4693. Pal' les internes les
charité, afin de les mellre distinc­ très-anciens voyaient les externes
tement à la portée de l'entende­ COmme à la lumière du soleil dans
ment, 7259. Chez les anciens, la le JOUI', et par les. extcrnes les an­
doctrine de la charité était la doc­ ciens voyaient les internes comme
trine même de l'église, 7259. Ils à la lueur de la lune et des· étoiles
avaient les doctrinaux de la charité dans la nuit, 6693. Chez les !J'ès­
qui conduisaient li la vie; comllien ancieus il y avait dans la partie vo­
ces doctrinaux l'emportent SUI' les lontaire (j'Jelque chose d'intègre,
doctrinaux de la foi, 68llll. Leurs mais chez les anciens il n'y avait
connaissances et leurs scientifiques rien d'intègre dans la partie volon­
consistaient à savoir ce que signi­ taire, mais il y avait quelque chose
fiaient les rites de l'église, 68llll. d'inlègre dans la partie intellec­
Avant Éber ils ne connaissaient tuelle, 5U3. L'homme de la très­
nullement les sacrifices, 2180. En ancienne église a parlé avec les
pensant à l'avénement dn Seigneur', anges; ceux qui dans la suite onL
et à la salvation dn genre humain parlé avec eux, l'ont fait d'une au­
par lui, ils éprouvaient une joie au­ tre manière, 786.
dessus de toutes les joies, et ils Anciens (veteres). Dans la Chal­
l'exprimaient par des cantiques, dée, dans l'Assyrie, dans l'Égyp1e
826t..Quand ils avaient décidé quel­ et dans l'Arabie, et de là dans la
que ch{)Sfl de mémorable, il élait Grècc, les anciens ont eu connais­
d'usage qu'ils mangeassent ensem~ sance du sens interne; on en ren­
Ille, ce qui signifiait qu'ils l'avaient conlre encore des traces dans leurs
approuvé, et qu'ainsi ils se l'étaient livres, 90H, f. Dans la Grèce, ils
approprié, 6765. L'élévation au­ décrivaient les choses par des si­
dessus des sensuels avait été connue gnificatifs qui aujourd'hui, parce
des anciens, même des gentils, qu'ils son1 entièrement inconnus,
6313. Par l'esprit ils entendaient i sont appelés fabuleux, 7729; les
particulièrement l'homme intérieur anciens sages étaient dans la scien­
qui doit vivre après la lnolt du ce de ces choses, 7729. C'est de là
corps, 5222. Leur langage çtaill que les anciens gentils ont tiré leurs
plein de représentatifs, et dans cha­ connaissances sur une divinité su­
que repl'ésentatif il y avait un sensl prême et snI' l'immortalilé de l'âme,
spirituel, 3682. Leurs livres étaient. 8946.
aussi écrits ainsi, car parler ainsi Anciens (seniol'es). Les anciens
et écrire ainsi, c'était là l'étude de d'Israël sign. tous ceux qui, dans
leur sagesse, 3l182, 5226. ·l'église, sont dans les vrais d'après
AN 'AN 4t)
le bien, 6524, 6525, 689'0, 7912, nés à portel' des fardeaux' sign. les
8578, 8585, 9376, 9404. Les an­ scientifiques, 57ll1. Chevaucher SUI'
ciens du peuple sion, ceux qui sorit un âne sign. les intérieurs de t'in­
principalemerit dans l'intelligence telligence, 7024. Le premier.né de
du vrai, 8773. Les soixante-dix an­ l'âne est le mental purement natu­
ciens, considérés comme chefs du rel, 8078. L'âne ossu sign. le ser­
peuple, sign. tous ceux qui sont vice infime, 6389. Le bœuf et l'âne
dans le sens externe de la Parole sion. le bien et le vrai naturels,
sans le sens interne, 9621, 9426. 2781. Ce que c'est que labourer
Eri général, ils sign. tous ceux qui avec un bœuf et un âne ensenible,
sont dans le bien d'après les vrais, 5895, 10669. '
et abstraction faile des personnes, Les ânesses sion. aussi les scien­
le bien d'nprès les vl'ais, 9604,9411. tifiques, 5959. L'ânesse sign. l'nf­
Les anciens sont les choses princi­ fection' du vrai rationnel, 2781.
pales de la sagesse, ainsi les choses Quand le Seigneur monta sur une
qui concordent avec la sagesse, et ânesse, c'était pour montrel' qu'il
les vieillards son t la sagesse; mon­ était souverain jnge et roi; expli­
tré, 6526. Les anciens sont aussi qué, 9212. Le fils de l'ânesse sign.
les choses qui concordent avec le le vrai rationnel, 2781, 4506, 6376.
vrai, 6525. Ce sont les intelligents, Être monté Sllr une ânesse, - Mallh.
6890. «( MoYse appela les anciens XXI. 5, - était une marque que le
d'Is\'aél, Il sion, l'illustration de naturel avait été subordonné, et
l'entendement de ceux qui sont de être monté sur son poulain élail
l'église spirituelle, 7912. Les an­ une marque que le raUonnel avait
ciens d'lsra~l sont les principaux été subordonné, 2781. Les juges
vrais, 8578, 8585. Les soixante-dix montaient sm une ânesse et leurs
anciens sont les principaux vrais de fils SUI' des tmons, le roi SUI' une
l'église, 9376. Les anciens, ce sont mule et ses fils sur des mulets,
ceux qui sont dans le bien d'après 2781.
les vrais, 9606. Les vingt-quatre L'ânon est le vrai rationnel, 2781.
anciens, dans l'Apocalypse, sion. L'ânon, - Gen. XLIX. 11, - est le
aussi tous ceux qui sont clans le vrai naturel, ct le fils de l'ânesse le
bien d'après les vrais, 9930. vrai rationnel, 2781.
ANE, ANESSE, ANON. L'âne sion. L'âne sauvage ou onagre sign.
le scientifique dans le particulier, le vrai ralionl'lel, 1049; - sign. le
1686,2781,5692,5651,5958,7503; vrai séparé d'avec le bien, 2781.
- sion. le vrai naturel, 2781; ­ ANÉANTISSEMENT. Quand l'hom­
sign. le vrai scientifique, ainsi le me est dans l'anéantissement de
vrai dans le naturel, 4lJ92, 5741, soi-même, il est alors en état de re­
5895, et dans le sens opposé le cevoir le divin du Seigneur, 3094.
faux scientifique, 2781, 5492, 5741, En anéantissement sign. sans au­
8078, 9257; - sion. le naturel, cune puissance, 1M81.
8078. Les ânes sign. les services, ANEn, ESCHKOL et MAllRÉ repré­
6127, Les ânes destinés à être mon­ sentent et signifient les anges qui
tés sion. le vrai naturel, parce que étaient chez Je Seigneur, quand il
c'était un signe de la judicature et corn ballait dans le second âge de
de la royauté; mais les ânes desLέ son enfance, 1705, 1752. Leurs
46 AN AN

noms sign. les biens et les vrais Les anges sont dans le Seigneur,
par lesquels le combat était livré, parce qu'ils sont dans la sphère du
et non pas des noms d'all,ges, 1756. divin vrai procédant du seigneur,
ANGE. 5316. Ils ont continuellement le
Anges en général. Il n'existe Seigneur devant la face, 10189; ils
point d'anges qui ne proviennent ne se tournent pas vers le Sei­
du genre humain, 1880. Tous les gneùl', mais 10 Seigneur les tourne
csprits et tous les anges ont été des vers lui, 10189. Ils ne connaissent
hommes, 1880. Les esprits et les et ne rcconnaissent que le divin
;l\lges sont des 'substances organi­ humain du seigneur; mais ils ne
sées, 1533. Les anges sont des for­ pen vent pas penser au divin qui est
mes de l'amour et de la charité, appelé le l'ère; pourquoi? 10267.
380!1, 11735,6797,6985,5199,5530, Ils reconnaissent que tout bien
!l879, 10177. Ils son t des images de vient du Seigneur', et que rien du
l'amou)' et de la charilé sous une bien ne vient d'eux-mêmes, et que
forme humaine, 6735. Ils sont en chez eux le Seigneur habile dans cc
forme humaine, 9816. Les anges qui lui appartient et non dans leur
sont des récipients de la vie; aucun propre, 9338,10125,10151,10157.
ange n'a la vie par lui-même, 5867; Ils n'aiment rien plus que de vou­
l;oil' VIE. Leur vic est la vie du Sei­ loir et de penser non par ellX-mê­
gnelll' en eux, 8865; elle consiste mes, mais pal' le Seigneur, 6193.
dans les biens de la charité ct dans Quand les anges communiquent
l'usage, 653, 65!1, 656, 696, 997. leur bien à un autre, au point de
Tous les anges apparaissent comme vouloit' tout donner, alors il innue
hommes avec une face et un corps plus de bien avec ac{roissement,
d'homme, avec 'des organes et des 6670. Les anges sont plus près ct
membres; ct cela, parce que leur plus loin du Seigneur, ou inté­
intime conspire pour une telle 1'01'­ rieurs ct extérieurs, 1802. Les an­
me, 3633. Les anges apparaissent ges des trois cieux sont subordon­
dans un éclat de namme et dans la nés les uns aux autres, mais ce
blancheur, à la ressemblance du n'est pas une subordination de
seigneur dans la transfiguration, commaudement, 1752, 1802. Les
5530. Ils sont enveloppés d'une anges d'un ciel supéJ'icur peuvent
nuée légère et convenable, afin voir' lout ce qui se fait au-dessous
qu'ils ne soient point blessés par d'eux dans un ciel inférieur, lOais
l'innux divin, 6869; voir' aussi FliU. non vice versâ, à moins qu'il n'y
Ils apparaissent revêtus d'habits ait llO médium, 5627. Ils ne voient
diversement resplendissants selon rien de ce qui est dansr'e monde
les vrais, ainsi selon .l'intelligence, solaire, 1521, 1880. Pal' les yeux d,e
9816. Ils sont d'une beauté ineITa­ Swedenborg ils ont vu dans notre
ble, et ils sont comme des amours monde, et ils disaient que c'etait
et des charilés dans une forme, ponr eux un miracle, 1880.
6985, parce qu'ils sont dans lafor­ Les anges sont dans les causes
me du ciel, 5199. Ils ignol'ent cc elles-mêmes, 6073. Ils éloignent
que c'est que la vieillesse, car ils toutes les idées dc la personne, et
tendent saus cesse vers la vie de la restent dans les idées des choses,
jeunesse et de l'adolescence, 1856. 8343. Il Y a des choses innombra­
AN AN 47

bles qui sont saisies par les anges, l'amour envers le Seigneur, au
et ne le sont pas par les hommes, point d'avoir la perception de l'a­
2786, 2795, 2796, 2802; exemple, mour', ct d'être pal' suite dans toute
331lJ.lls comprenncnt et voient des sagesse, 3691, a887. Ils saut plus
choses innombrables,dont l'homme que les aulrcs danfl le Seigneur, et
ignore m~m~ l'exislence"et à plus par suite plus que les autres dans
forte raison la qualité, 9176, f. Chez l'état de paix et d'innocence, :1887,
les esprits et chez les anges tous les Ils apparaissent aux autres comme
sens, excepté le goût, sont plus ex­ des enfauts, cal' l'état de paix et
quisque les seus humains,322,1521, d'innocence présen le celle appa·
lG30, 1880, 1881, 1883. Les anges rence, 3887; et absolumeut comme
sont dans le mal, et sont délournés des amours en forme, lJ750. Ils
lIu mal et tenus dans le bien par le sont appelés innoceuces et sages­
Seigneul', 1581. Ils sont continuel­ ses, 628G. Ils sont distingués en
lement purifiés, et ne peuvent ja­ iuternes et extemes; les inlernes
mais pan'enir il la perfection, lJ803. sont plus célestes que lcs externc&,
Ile m~me que lcs hommes, ils dési· lJ286. Ce sont les anges du troisiè·
rent être tantôt dans leurs inter­ me ciel ou cicl intime, 6286. Ils
nes, tanlôt dans leurs externes, sont les réceptions du divin vrai
'10135. Des changements d'état dans leur partie volontaÏl'e; cc divin
chez les anges; d'où ils viennent, vrai est appelé bien célcste, 9810.
101:>5, Des changemenls d'état se Angcs spÎ1'itllcls. Son t appelés
manifestent SUI' les faces des anges anges spirituels les anges qui sont
se Ion lcs sociétés dans lesquelles ils dans la charilé à l'égal'd du pro­
vieunent, 4797. Les angt's, quand chain, sans a\'oil' la perception de
le SeigncUI-parie par eux, ne sa­ ('amour envcrs le seignenr, 3691.
vent autre chose sinon qu'ils sont Ils placen 1le plaisir de la vie à pou­
le Seigneur, 1925. voir faire du bien aux autres sans
L'homme est ressusciLé des morts rétribution; pour eux la rétribu­
)laI' des anges; illuslré d'après l'cx­ tion, c'est qn'il lem sail permis de
périence, IG8 à 189. Les anges n'a­ faire du bien aux autl'es, 3887. Ils
bandonnent pas l'âme ressuscitée, sont dans l'amonr mutuel, qui est
mais celle-ci désire se séparer d'eux, tel, que l'un aime l'autre plus que
182, 3ill, 315, 316. Avec quelle soi-même, lJ286. Ils sont appelés
charilé et quelle joie sont reçus par intelligences, lI2~6. Ils sont aussi
les anges ceux qui viennent dans le distingués en internes ct en exter­
ciel, 2131. Les anges se connais­ nes; les internes sont plus spiri­
sent comme s'ils s'étaient connus tuels que les exlernes, lJ286; ce
dès l'enfance, à savoir, ceux qui sont les anges du second ciel ou
sont dans un même bie'n, 9079. Les ciel moyen, lJ28G. Les anges spiri­
linges sent nommés. d'après l'office tuels sont aussi appelés r.élesles­
qu'ils remplissent, 1705, 175/1. spirituels, célestes d'a près l'amour
Il Y a, en général, deux sortes mutuel, et spirituels d'après l'intel­
d'anges, les célistes et les spiri­ ligence qui procède de cet amour,
tuels, 5978. lJ286.
Alll4cs célcSlCS. Sont appelés an­ Diffél'cncc cnll'C lcs Angcs célcs·
ges célestes les anges qui sont dans tes et lcs Angcs spirituels. 2088,
48 AN AN
2669,2708,27:1.5,3235,32liO,:li788, tendre parler de la foi, ni 'il plus
7068,8521,9277,10295. Les anges forte raison des œuvres, 880. L'an­
célestes ne font pas de ralsonne­ ge céleste ne combat jamais, 6365.
ments SUI" les vrais de la foi, parèe Le seigneur apparall comme soleil
qu'ils les perçoiven t en eux-m'êmes, aux anges célestes, et comme lune
mais les anges spirituels font des aux anges spirituels, 1053, 1521,
raisonnements pour savoir si telle 1529, 1,530, 1531.. Aux anges cé­
chose est un vrai ou n'est pas un lestes sont opposés les génies, et
vrai, 202, 337, 597, 607, 78li, 1.1.21, aux anges spirituels sont opposés
138li, 19!9, 32li6, lilili8, 7680, 7877, les mauvais esprits, 5978.
8780,9277,10786. Les anges 'cé­ Anges céleslcs-nallll'els ct An­
lestes disent au sujet des vrais: ges spi,'ituels-natw'els. Sont ap­
Oui, oni; ou : Non, non; mais les pelés ainsi les anges du premier
anges spirituels en raisonnent pour ciel, parce que le naturel leur est
savoir si la chose est ainsi ou n'est adhérent, 6286, Ils sont aussi dans
pas ainsi, 2715, 32li6, liM8, 9166, l'amour mutuel; toutefois, ils ai·
10786. Les anges célestes ne pen­ me,nt les antres, non pas plus
sent pas et ne parlent pas il'après qu'eux·mêmes, mais comme eux·
les vrais, comme les anges spi ri­ mêmes, li286. Ils sont dans l'affec­
tuels, parce qu'ils sont par le Sei­ Uon du bien, et dans la connais·'
gneur dans la perception de toutes sance du vl'ai, 4286. Ils sont aussi
les choses qui appartiennent au distingués en internes et en ex ter­
vrai, 202, 587, 1387, 1398, 1442, nes, li286.
10336; ainsi, ils pensent et pal'­ Anges intcrmédiai,'es. Sont ap­
lent, non d'après la foi, mais d'a­ pelés anges intermédiaires les an·
pl'ès la perception interne que telle ges qui constituent un médium
chose est de telle manière, 607, unissant denx cieux; oes anges
786, H21, 1919,7680,7877,8780. constituent des sociétés angéliques,
Les anges célestes se forment les qui sont d'un tel génie, qu'elles
lumières des idées d'après les alfec­ peuvent approcher du hien de l'un
lions dans la Parole, mais les anges et de l'autre ciel, 9670. Aux anges
spirituels les forment d'après les si­ intermédiaires correspondent chez
gnifications des mots et de,s choses, l'homme les plexus c<1rdi<1ques et
2802. Quand l'homme est ressus­ pulmonaires pal' lesquels se fait la
cité, des anges célestes occupentla conjonction du cœul' avec les POll­
province du cœur, et deux' sont mons, et correspond aussi la moelle
placés auprès de sa lète, 168 il 181; allongée oi! la fibre du cervelet est
ils sont remplacés par des auges conjointe avec la fibre du cerveau,
spirituels, 182 à 189. Les anges cé­ 9670.
lestes ne discutent pas sur la foi; Anges du Cial intimc. Ce sont les
excepté cela, ils parlent entre eux, anges célestes, 4286; à ces anges
comme les aulres, sur différents cOlTespondent chez l'homme les
sujets, mais dans U1l langage cé­ chos,es qui appartiennent aux pro­
leste, formé et dérivé de l'amour, 1 vinees du cœur ct du cervelet,
langage qui est plus inelfahle que, 9670. Les anges qui sont dans le
celui des anges spirituels, 202. Les i ciel intime sont les plus sllges de
auges célestes ne véulent pa~ en·; 'tous, 5052; voil' ANGES CÉLESTES.
AN AN 49
Les anges du ciel intime sont quant dallS toule l'éternilé, êlre jamais
à la sagesse dans le quatrième de­ perfectionnés, au point que leur sa­
gré au-dessus de l'homme, 3405. gesse et leur intelligence puissent
Anges du ciel moyen ou second êlre comparées avec la sagesse di­
ciel. Ce sont les anges spirituels, vine et l'inlelligence divine du Sei­
4286; à ces anges correspondent gneur, 4295. D'après la lumière du
chez l'homme les choses qui appar­ ciel les anges ont l'intelligence, et
tiennent aux provinces des pou­ d'après la chaleur ils ont l'affection
Illons et du cerveau, 9670. Voir du bien, 3339. Telle est l'intelli­
ANGES SPIRITUELS. gence des anges, que d'après les
Anges du ciel dernim' Olt pre­ spirituels ils connaissent toutes les
mier. Ce sont les anges célestes­ choses qui sont dans le corps, mê­
naturels ct les anges spirituels-na­ me les plus cachées qui ne peuvent
(urels,4286. Voil' sur ces ANGES. jamais parvenir li la connaissance
Sagesse et Intelligence des An­ de l'homme, 2992. De l'élat des
ges. Les anges élant dans l'amour anges quant aux choses qui appar­
sont dans l'intelligence et dans la tiennent à la mémoire, 2493.
sagesse, 2500, 2572. Ils sont dans Puissance des Anges. Les angl's
la sagesse el dans l'intelligence de sont dans la puissance par le vrai
tOlltes choses, parce qu'ils sont d'après le bien, 6344. Ils exercent
dans l'amour envel's le seigneur et leur puissance chez l'homme en le
dans l'amour mutuel, 2572. La sn­ défendant parfois contre plusieurs
gesse des anges est ineffable; il/us­ enfers, et cela de mille etlUille ma­
t1'é, et d'après l'expél'ience, 9094; nières, 6346. La puissance angéli­
elle augmen le continuellement daus que est si grande, qu'un seul d'en·
l'aulre vie, ct néanmoins ils ne peu­ Ire les moindres anges peut chasser
vent pas parvenir loin au-dclà du des mYl'iades d'esprils infernaux,
prcmiel' degré, 6648. Les anges ce­ el les précipiler dans leurs enfers,
lesles ont immensément plus de sa­ 5lI28. Celle puissance angélique,
gesse que les anges spil'ituels,2718, procédant du Seigneur, est si gran­
9995. Dans qnelle sagesse sonl les de qu'elle dissipe en un moment
anges en comparaison des hommes, Ioules les opérations magiques dl's
3404,3405. Les idées de leurs pen­ mauvais esprits, 7299.
sées viennent toutes de la lumière Joie des Anges. La joie des an­
du ciel, dans laquelle ils voient et ges consiste principalement à s'en­
pei'çoivent ùes indéfinis que jamais tretenir des choses qui sont conle­
l'homme ne peut comprendre, ni à nues dan's le sens inlerne de la Pa­
plus forte raison énoncer, 4592. Le i role, 5249. Ils sont dans la percep­
pl'incipal de l'intelligence pour les 1 tion de la joie intime, quand les
anges, c'est de savoir et de perce­ historiques de la Parole, qui décri­
"oh' que toule vie procède du Sei­ vent comment le Seigneur a fait di­
gneur, 4318. lis n'ont par eux-m~- 1 vin son nalurel, sont lus par l'hom­
mes rien dn l'intelligence ni de la 1 me, 5249. L'intime de leUl' joie
sagesse; ce qu'ils en ont vient du consiste à Iransporter au ciel quel­
Seigneur, 4295; ils sont continuel­ qu'un qni ressuscite d'en Ire les
lement perfectionnés pal' le sei­ morts, '2077.
gneur, et cependant ils ne peuvent, I Langage des Anges. Du langage
1. 4,
~o AN AN

des esprits el des anges, 163la à homme il Y a deux anges, 5868;


1650,1757 à 1766. Les anges par­ parce qu'il y a deux genres d'anges,
lenl entre eux, 5269. Le langage les célesles el les spiriluels, 5978.
des anges célesles est plus incom­ Chez lous les hommes il y a des es­
préhensible que le langage des an­ prils el des an~es, 2796, 2887,2880,
ges spiriluels; pOUl'quoi? 880; il 5867 à 5866, 5976 à 5993, 6209.
l'sI beaucoup plus abondanl, :1.647; Les anges habilenl dans l'affection
!l0ul'quoi? 2157, 2275. Diffél'ence de l'homme, 3l166, :1.0606, (. Ils
du langage des esprils, des esprils habilenl dans ses biens el dans ses
angéliques el des anges, 1.642,:1.663. vrais, 8960. Les anges chez j'hom­
Les anges onl pour idées les fins el me sonl des sujels pal' lesquels il yi
les usages, 16tl5. Les pensées des a communication avec les cieux,
anges sonl à leurs langages comme 5983 j VOil' SllJET. Sans la Parole,
dans le corps les in lernes respecli­ dans laquelle les anges perçoivent
vement aux externes, 3367. Les an­ le sainl divin qu'ils pelll'enl com­
ges parlent autrement que les es­ muniquer à l'homme, jamais aucun
prils; dans une seule idée de leur ange du ciel ne pourra1L êlre chez
pensée, il ya un très-grand nombre l'homme, 5329. Quand la Parole
de choses que les esprils ne peu­ est lue pal' l'homme, les anges qui
venl pas énoncer par plusieurs sé­ sonl chez lui la perçoivenl dans le
ries de leurs jdée~, oull'e un grand sens spiriluel; de là influe par les
nombre 00 choses qu'ils ne peuvenl anges le saint par lequel il y a con­
jamais exprimer, 6987, 6996. Les jonction, 10687. D'après la Parole,
langages des anges sont des diver­ quand elle esllue par l'homme, les
silés ou des modifications de la lu­ auges sont dans leur félicilé de sa­
mière céleste, dans laquelle est la gesse, el aussi dans le plaisÎl' de
cha!eU!' célesle, 3862; ils sont inef­ servir de moyens, 5398, Les anges
fables, el d'une lelle variélé el chez l'homme influent dans les fins,
d'une lelle plénitude, qu'ils sont in­ el ainsi pal' les fins dans les choses
compréhensibles, 3362, 3366, 3365, qui résultenl des fins, 5856. Ils in­
3862. Dans 10111 langage angélique fluent aussi par les bons esprils
il y a une consonnance musicale, dans les choses qui chez l'homme
7191. Le langage des anges a appa­ sont des biens de la vie et des vrais
ru à Swedenborg comme une lu­ de la foi, pal' lesquels ils le détour­
mière enflammée, :1.666. Élal des nenl des maux et des faux aulant
anges quand ils parlenl, non d'a­ qu'il est possible, 5856; illllstl'é,
près eux-mêmes, mais d'après le 5893. L'influx des anges se fail dans
Seigneur, 17lJ5. la conscience, 6207, 6213; voir
Des Anges chez ['homme. L'hom­ PusÉ.;. L'influx des anges l'sI COIll­
me l'sI gouverné pal' le Seigneur au me la lumière d'un fleuve de flam­
moyen des esprils.et des anges, 50, me, 6200. Les anges qui sont chez
697, 968. POUl' que l'homme puisse ('homme ne son"! que dans ses fins,
vivre, des anges du ciel el des es­ 3796. Ils sonl' clans les inlérieurs
prils de l'enfer doivenl lui êlr'e ad­ et dans les spirituels de l'homme,
joinls, 5993. Il Il élé créé de ma· 6308. Ils ne fonl allenlion qu'aux
nière à ce qu'il pûl parler avec eux, fins, 1665. Ils perçoivent d'nne ma­
5, 67, 68, 69, :1.880. Chez chaque nière exquise ce qui en:re chez
AN AN 5f
l'homme, 228. Ils observent soi· prit de l'homme, et 110n à son
gneusement et l:onlinuellement ce corps; il en est autrement des cs-
que les mauvais esprits et les mau- prits, 5862. Les anges considèrent
vais génies ten tent et machinent l'homme comme un frère, mais les
chez l'homme, et autant que l'hom- esprits mauvais le considèrent com-
me le soulfre, ils tournent les maux me un vil esclave, 2890. Il est en
en biens" ou aux biens, ou vers les quelque manière conforme à la doc·
biens, 5980. Opération des anges trine des églises que, chez l'hom-
dans les nais de la foi chez l'hotn- me, il y ait des esprits de I\'nfel' et
me; comment elle a lieu, 5893. Les des anges du ciel, 5979. La tenta-
anges ne perçoivent rien de plus tion et la douleur de la conscience
agréable, ni de plus hel1l'eux, que viennent dn combat des mauvais
d'éloigner de l'homme les maux, et esprits et des anges, 227. Les mau-
de le cond.uire au ciel, 5992. Les vais esprits De supportent pas que
anges, par qui le Seigneur conduit les anges les inspectent, 4299,6849.
et protége l'hom.me, sont près de Les anges chez l'homme ne peu-
la tête; quelle est leur fonction, vent être dans les terrestres; quand
5992. Les anges célestes agissent l'homme est dans les terrestres ils
dans les volontaires de l'homme, et se retirent, 5433. Ils ne peuvent
les anges spil'ituels agissent dans nullement être chez l'homme dans
ses intellectuels, 5978. Les al1'- son plaisir' corporel et mondain,
ges entrent dans les alfections et avant que ce plaisir ait été réduit à
dans les fins d'après lesquelles et l'obéissance, 3928. Il leur est dé-
pour lesquelles l'homme pense, fendu d'agir violemment, et par
veul et agit de telle manière et non conséquent de briser les cupidités
de telle autre, 1317, 1645, 5854. et les principes de l'homme, mais
Les esprits et les anges perçoivent ils doivent agir avec dOllceur, 5992.
les intérieurs des pensées de l'hom- Les anges se retirent de l'homine il
me, 1(,)31. mesure que les esprits infel'11aux
Les anges défendent l'homme par approchent de plllS près, 5979. Des
divers moyens; ils inspirent les anges chez les petits enfanls, et en-
biens, et cela, d'après l'amour qui suite chez les enfants, et ainsi suc-
procède du Seigneur, 5992. Ils cessivement, 2303. Quels sont les
tournent chez l'homme les maux anges qUf insinuent de bons son-
en biens, 5980. L'ange reçoit du ges, 1977. Des anges qui veillent
Seigneur de voir clairement lous sur les femmes enceintes, 5052.
les changements d'état chez l'hom- Diverses autres fonctions des
me, tant quant aux volontaires que Anges. Des offices des anges à l'é-
quant aux intellecluels,2796. Quand gard des hommes qui viennent
les anges perçoivent une seule idée dans l'autre vie, 213L Des anges
d'un homme, ou nne seule idée sont envoyés vers ceux qui sont
d'un esprit, ils savent anssitôt quel dans l'enfel', afin qu'ils ne se tour-
est cet homme, ou quel est cet es- mentent pas les uns les autres all-
prit, 10298, 6617, 6623. Les anges delà des bornes, 967. Pour sauver
qui SODt chez l'homme savent d'a- une âme de l'enfer, les anges, s'ils
près le Seigneur qu'ils y sont, car le pouvaient, subiraient l'enfer pour
ils sont adjoints à l'âme ou à l'es- elle, 2077. Ils ont aussi pour fone'
n2 AN AN
tion de gOllvel'ner les mauvais es­ pas d'après ellx-mêmes, et ne s'at.'
prits qui vHmneIit de l'enfer, 5992. tribuent ni le bien' ni le vrai, 4085.
I1s'modèrentles peines dans l'autre On voit d'après la série quelle chOse
"ie, mais ils ne peuvent les enlevel', du Seigneul' ils signifient, 1925.
967. Ils PIC désirent rien avec plus Deux anges sign. le divin hüniairt
d'ardeur que de faire des usages; et le divin procédant du SeigneUl',
les usages sont les plaisirs mêmes 231.9. L'ange dans le sens suprême
de leur vic, 6073, Les anges ont est le Seigneur quant au divin hu­
domin.1Lion SUI' les mauvais génies main, et c'est le divin du Seigneur
et sur les mauvais esprits, 1755. chez les anges et chez les hommes;
Les méchanls ne peuvent pas sou­ mont ni pal' quelqües passages,
tenir la présence d'ull a1ige, 127:1, 1.0528. L'ange sign. la divine pm­
1398. Plusieurs anges sont dits an­ vidence, 3039;- sig. le divin vl'ai;
ges, et nommés ange (au singulier), pou l'quoi ? 8192. Le Seigneur est
comme Michaël, cIe.; c'est une ange, et le Seigneul' est dit ange
fonclion, 8192. quant au divin humain; montré pal'
Socù!tés d'Anges. L'homn'1e est quelques passages, 9303. II L'ange
dans des sociétés d'esprits et d'an­ qui l'achète, Il c'est le divin hnmain
"ges tels qu'il est lui-même, u067, du Seigneur, 6280. L'ange de Dieu
u073, lIOn. Ceux qui sont dans le sign. le divin vl'ai, jl192. L'ange de
mal alliren t 11 eux les sociétés; ceux Dieu sign. quelque chOs'e du divin
qui son t dans le bien, le Seigneui' du Seigneur, u085, u235. II Se l'en­
les leui' adjoint, -lI 073. Dans ces so­ contl'èrent avec lui des anges de
ciétés, les anges voient d'après les Dieu, Il sign. l'illusiration, U235.
causes les choses qui sont chez Il Envoyé, Il quand le Seigneur em­
l'homme, U073, f. Le Seigneur a ploie celle exp,'ession en parlant de
eu autoUl" de lui des sociétés d'es­ lui-même, c'est l'ange de Jéhovah;
prits et d'anges; loutefois, il ne ti­ montré, 6831.. Le Seigneur quant
rait rien de ces sociétés, mais par au divin humain est appelé l'ange
elles il lirait du didn, u075. de Jéhovah; et cela, parce que l'hu­
Ange dans III Pm'ole. Le Sei· main divin a d'ailol"d appal"ll com­
gneur, dans la Parole, est appelé me un ange, lorsque Jéhovah ou le
ange; mont1'é, 6280. Estllussi ap­ divin même traversait le ciel, 6831..
pelé ange, l'homme qui reçoit le L'ange de Jéhovah, dans le sens
bien de l'amour et de la foi par le suprême, est le SeigneUl' quant au
Seigneur, 10528. Dans la Parole, divin humain, eL dans le sens I"es­
les anges sign. le Seigneur, 1925. peclif, le divin qui appartient au
Ils sign. quelque divin procedant Seigneur chez les anges dans les
du Seigneur, 1.925, 282:1, 3039, cieux, 10508. L'ange de Jéhovah
u085, 6280, 8192, 10528; et c'est était le divin humain de Jéhovah
pour cela que d'après la réception avant l'avénement du Seigneur,
GU divin vrai et du divin bien pro­ 6831.. Par l'ange de Jéhovah il est
cédant du SeigneUl', les anges sont entendu quelque chose du divin du
appelés dieux, u295, Ul102, 7268, Seigneul', eL ce quelque chose est
7~73, 8301, 8192. Les anges sign. manifesté par la série, 1925, 1926,
'quelque chose du Seigneur; la rai­ '1935,2319,2821,3039. L'ange des
son de cela, c'est qu'ils ne ,parlent faces de Jéhovah sign. la miséri·
AN AN 53
corde du Seigneur env~TS lout le pOUl' cela que ceux qui ne sont pas
genl'e humain, ~925, 5585. L';mge dall$ la puissance du vrai d'après lc
'de l'alliance sign. ,le divin vrai qui bien SQnt appelés li les retranchés
procède du divin biel1, ou le Sei­ de l'angle,lI- Jérém. IX. 25. XXV.
gneur qllanl au divin humain,4973, 23, - 9494, C'est encorc pOUl' cela
6280. Mon ange ira devant toi, Il
(1 que des cames, parce qu'elles si­
sign. que le divin vrai conduira, gnifient la puissance du vrai d'a­
10508. Autrefois, quand on voyai~ près' le bien, fUl'ent placées aux
un ange de Jéhovah, on croyait quatre angles de l'autel, 9494.
qu'on o.lIait mourit, montré, 2332. L'angle, quand il se dit des plages
Le sens inlerne 4e la Parole est du monde, sign. où il y a cet état
pour les anges; et dans ce sens qui est désigné et signifié par la
sont précieuses pour eux les cho­ plage, 9Q/!2. Les quatl'e angles de
ses qui sont de peu d'importance la telTe siyn. tous les éla.ts du bien
pOUl' l'homme, 2540, 2541, 2545, de l'amour et du vrai de la foi, 9642.
2551., 2574. Dans le sens interne Les cor.nes sur les quatre angles
de la PaI'ple, il tombe dans l'enlen­ sigll. la puissance de toute maniè­
dement des anges, pal'ce qu'ils sont re, 972Q. L'lIngle de la mel' ou de
daus la lumière du ciel, plusieurs l'occident sign. le scientifique dans.
choses qui ne tombent pas dans la l'obscUl', 9755. L'anglll du lil,­
conceplion de l'homme parce qu'il Amos, Ill. 12, - sign. l'infime Da­
est dans la lumière du monde,2618, turel, qui est le sensuel externe, et
2619, 2629, f. allssi le vrai et le bien !le ce sen­
ANGÉLIQUES (esprits). Sont ap­ s.uel, 1.0050, 61.88.
pelés esprits angéliques les anges ANGOISSE d'esprit, 12iJ. Au­
qui sont dans le dernier ciel, 9741.. goisse d'âme, 547Q. Angoisse des
OOSt D.ns la première parlie des A'·canc. tentations, 5036. La cl'ainte et l'an­
Cdlest.., imp";mée en 4749, Swodenborg par­ goisse sont le commencement des
Iant des hobil.nts des eieul oppelle onges tentalions, et precèdentle moment
proprement dils ecUI du ciel inlime, esprhs
ongéliques ceul du ciel mn)'en, ct bons es­ ou l'élat est changé, 4~lI9, 4256.
prits ou onges inférieurs ceul du deroier ciel, Angoisses qui l'essemblent aux tell­
No. 4.59, 684, 4152. Mais dans la .uite de ses tations spirituelles, 847. Angoisses
Arcane. C4r.st.. ct dans 8es aulres ounages comme celles de la mort, 7217;
il .ppelle angcs célestes cc", du ciel intime
ou Iroisième ciel, anges spirituels ceUI du d'où .elles vjennent, 1.0696. An­
ciel moyen ou second ciel, et anges c.;lntes­ goisse pour un léger mal, 8849.
naturela et spirituels-Datul·el. ecUI du der­ Angoisse et tourment des infer­
nier ou premier ciel; ccul-ei sont appelés ici
(No 11744) esprits Dngéliques.
naux quand ils viennent dans le
ciel, 4225.
ANGLE. Les angles sign. la force ANGULAIRE. Le vrai se présente
et la fermeté, parce que là est la comme angulail'e, et le bien comme
plus grande résistance, et aussi la rond, 8458. L'Égypte est appelée
counexÏf;m du tout, 9494. Comme pierre angulait'e des tribus, - És.
l'angle est ln force et la (ermeté, XIX. t3, - parce que la science,
telles que sont celles du divin vrai signifiée par l'Égypte, devrait se:-­
d'après le 4ivin hien, c'est pour "il' de soutien aux choses qui ap­
.cela que le Seigneur est appelé la partiennent à la foi, et qui sont si­
pierre de l'angle, 9li94. C'est aussi gnifiés par les tribus, 1.462.
54 AN AN
ANIMAL, Animale. Chez l'hom­ chose qu'un animal, mais il en est
me il y a quelque chose d'animal distingué par son homme interne,
tel que chez les bêtes, :1.894. La vie :1.0062. Il Ya chez les animaux bru­
cheZ l'homme, avant la régénéra­ tes un influx du monde spirituel et
tion, n'est qu'une vie animale, 868. un .amux du monde naturel, par
ANIMAL (esprit). Quels sont les lesquels ils sont contenus et vivent,
esprils qui correspondent chez 3666. La chaleur spirituelle influe
l'homme aux choses vicieuses du aussi chez les animaux et fail leur
sang plus pur, qui est appelé es­ vie, mais une vie selon la réception
prit animal, 6227. dans leurs formes organiques; de
ANIMAL, FCI'a, sign. l'alTection, III chez eux des sciences et des af­
246; - sign. tout bien spirituel, feclions nées avec eux, 6906. Les
774; - sign. l'alTection et la cupi­ vies des animaux sont toutes dissi­
dilé; le vivant,4729. L'animal({era) pées après leur mort, :1.633. Les
est pris, dans la Parole, dans un animaux ont la science de toutes
double sens: Pour les choses qui les choses qui appartiennent à leur
chez l'homme sont vivantes, et amour,7750. Amours des animaux;
pour celles qui y sont mortes, 84:1.. en quoi ils consistent, 6776. Leurs
JI est pris pour les choses qui sont amours sont de se nourrir, de se
vivante~, parce que ce mot dans la loger en sûreté, de propager leur
langue hébraïque signifie vivant; espèce, d'élever leurs pelils, 7750.
mais comme les très-anciens dans Tous les animaux, quels qu'ils
JeUl' humiliation se reconnaissaient soient, naissent dans tout scientifi­
pOUl' des animaux, ce même mot a que qui leur est nécessaire, et qui
aussi signifié les choses qui chez leur convient, pour la nourriture,
l'homme sont mortes, 861. Quand la défense, l'habitation et la pro­
l'animal ou la bête de la tene ({cl'a cl'éaHon, parce que leur nature est
ten'x) ne signifie pas les choses selon l'ordre, :1.902. Les animaux
vivantes, il désigne des choses qui de chaque genre sont dans l'ordre
sont viles et qui tiennent plus ou de leul' nature, 5850.
moins de la nature des bêtes sau­ Les animaux, d'après la corres­
vages, et cela d'une manière allri­ pondance, sign. les alTecHons; les
butive aux choses dont il s'agit, animaux doux et utiles, les alTec­
:1.030, Quand il est question des tions bonnes; les sauvages et les
choses qui sont dans l'homme, il inutiles, les alTecHons mauvaises,
signifie les inférieurs qui appartien­ 65, 66, :1.62, f43, 266, 7:1.6, 71.6,
nent 11 l'homme externe et au corps; 719,2179,2:1.80,3519,9280; illus­
et quand il est question de la so­ ll'é pal' l'expérience d'après le mon­
ciété entière, que l'on appelle hom­ de spirituel, 32:1.8,51.98, 9090. Les
me composé ou personne compo­ animaux, tant les grands que les
sée, il signifie ceux qui ne sont pas pelils, sign. des choses qui appal'­
de l'église, :1.030. Voir B~TE ou tiennent aux alTections ou des cho­
ANIMAL. ses qui appartiennent aux pensées;
ANIMAUX. DilTérence entre l'hOI11­ ceux qui marchent ct ceux qui ram­
me et les animaux; en quoi elle pent sign. les alTections daus l'un
consiste, 4525. L'homme, quant 11 et l'autre sens, ainsi les biens ou
son homme externe, n'est autre les maux; ceux qui volent et les in­
AN
.AN 55
secles ailés sign. les pensées dans conjonction, 9501, 9728. Les an­
l'un et l'autre sens, ainsi les vrais , neaux de l'arche sign. celte sphère
ou les faux, 933t. Chaque animal a divine, 9501. Les deux anneaux
sa signification, selon laquelle aussi d'or du pectoral sign. la sphère du
les animaux apparaissent dans le divin bien pal" laquelle il y a con­
monde spirituel, el selon laquelle jonction pal' la partie supérieure
ils sonl nommés dans la Parole, du ciel, 9882. Les deux anneaux
10407. Les animaux, vus dans le d'al' de l'autel du parfum sign. celte
monde .spirituel, y sont seulement sphère pal' laquelle il y a conjonc­
des apparences correspoudanl aux' tion et conservation, 10188. l.es
affections el aux pensées qui sonl quatre anneaux d'al' de la lable
chez les esprils et chez les anges, sign. le divin vrai conjoint au divin
10042. Des animaux de divers gen­ bien de tout cÔlé alenlour, 9536.
res sont représenlés quand les an­ i\lellrp. un anneau SUI' la main d'un
ges s'enlretiennent de diverses af­ autre sign. confirmer qu'on cède à
fections bonnes ou mauvaises,3~H8. un aull'e la puissance qu'on avail,
Les animaux de tout genre cones­ 5317, 5318.
pondenl à des choses qui sont chez ANNEAV DE SATURNE, 6697,8952.
l'homme, 10042. Les animaux, dans Cet anneau apparall aux habitants
les rites de l'église juive, sign. les de Salul'ne, non comme un an­
affections bonnes, 3218. Ceux qui neau, mais seulemenl commç quel­
élaienl offerts dans les holocaustes que chose de blanc: comme neige
cl dans les sacrifices représentaient dans le ciel, avec variation de di·
les genres les plus universels du rection, 8952.
bien et du vrai, 3519. neprésenta­ ANNÉE. Les années ne signifient
tifs d'animaux, 3218. poiut des années, 482. Les jours et
ANIMJo:. Les vrais, chez les hom­ les années sign. en générai, des
mes, sonl animés ou inanimés, temps et des élats, 487, 488, 493,
selon l'élat de la vie de chacun, 893, 2788, 3462, 4850, 10656. Les
5951. jours sign. les élals en général, et
ANUlVS. Tout ce qui appartient les années les élals en, particulier,
à l'animus se présenle sous quel­ 488. Une année est une période en·
que apparence naturelle dans le tière de l'église depuis le commen­
corps, 10756. C'est l'animus qui cement jusqu'à la fin, elles années
apparatt d'après la face, 3527. sont des périodes du vrai; mon/l'd,
Ons. L'Allimus est une sorte de mental el­ 2906; c'est aussi l'étel'nilé; mont.
tériollr, fnrmu par des alTcclions el des incli­
nalions ellerues résultanl de l'éducation, de
2906,{. L'année sig. !lOn une année,
la société et de l'habitude. - 'oir A... C. mais un temps entier, ainsi loule
No 24&. l'oir aossi ci·dessous M8l1T.l.L; 088. une période, qu'elle. se compose de
ANNEAV (l') sign. la conjonction mille, de cénl, ou de dix années,
du bien et du vrai, 9493; il sign. ou qu'elle se compose d'heures,
la sphèl'e divine qui enloure et en­ 2213, 1335, 6129, 6130,7828.Quand
veloppe le ciel dans le commun, et il est dit au singulier une année, un
les sociétés célestes cl les anges mois ou un jour, c'est l'étal entier
eux-mêmes dans le particulier, qui esl signifié, par conséquenl la
9498; c'est la sphère du divin bien fin de l'élat anlérieur, et le com­
et du divin vrai par laquelle il ya mencement de l'état suivant, 3814.
56 AN AN

Les années sont les temps; pour­ me les temps de l'année dans le
quoi? 5292. En une année, c'est à monde, 9213.
la hâle, 9333. La bêle d'un an, ANNIHILER. Le sens spirituel de
c'esl l'état plein dù bien d'après le la Parole n'annihile en aucane ma­
vrai; monlni, 7839. L'année, c'est nière le sens de la lellre, mais plu­
fi élernilé, 7828. D'année en année, tôt il le confirme; pOGrquoi? 9349.
c'esl continuellement, 8070. Au mi­ ANNONOER, lndical'e. C'est pen­
lieu des années, c'est à l'avénemenl ser et réfléchir, 2862, 5508. C'est
du Seigneur, 682. Une fois en l'an­ jlussi percevoir, 3608, 8601. C'est
née sign. perpéluellement, 10209. être communiqué, 4856. C'est con­
L'année suivanle sign. le commen· joindre, 5596. C'esl influer, 5966.
cement de l'élal suivant, 6131; ~ Annoncer (Nunlia1'e) les paroles
sign. l'élat de l'union, 2095. Il Fils du peuple à Jéhovah sign. la cor­
d'un an, II sign. la qualilé de l'en· respondance et la conjonction,
fance, 10132, Deux années sign. les 8784.
élats de conjonction, 5196, 5893. ANON. Voi7' ANE.
Trois ans ct six mois sign. jusqu'au ANTÉDILUVIENS. Des anlédilu­
plein ou jusqu'à la fin, 9198. Les viens qui onl péri i quels ils élaient
an nées sig. des choses el des états, d'après l'héréditaire, 3iO, 805; en
6676. La seplième année sign. général, quels ils ont été, 560, 562,
quan~ l'homme est dans le bien, 563, 570, 58t, 586, 607, f., 660,
et qu'au moyen du bien il est con­ 805, 808, 1036, 1673. Des mêmes,
duit par le Seigneur, 9276. Qua­ d'après l'expérience, 1265 fi 1272.
rante années sign. l'étal complet Les antédiluviens n'onl pas pu être
des tenlations depuis le commen­ régénérés; pourquoi? 932,(., 1034,
cement jusqu'à la fin, 730, 862, 1051. Leur deslruction, 3H, 560,
2272,2273, 8098. D~ la cinquième 563, 586, 594, 660. Cause de celle
année à la viugtième, quand il s'a­ deslruction, 805. Ils n'curent enfin
git de l'âge, c'esl l'élal d'instruc­ aucune respiration inlerne, H20.
lion el de science, 10225. Il Les an­ Ils habitent sous une montagne né­
nées de vies Il sonl des élals repré­ buleuse où eslleur enfer, 3H, 58i,
senlalifs, 2906, 3251, 3274,7985. 1266. Combien ils y sont cruels,
Les années d'abondance de vivres 1267. Combien, lorsqu'ils sont en­
sign. les élals de la multiplication voyés dans le monde des esprits,
du vrai dans le naturel, 5275, 5342. leurs persuasions sonl atroces, .et
Les années sign. les élals de man­ combien l'influx de ces persuasions
que et de privation du vrai dans le est morlel, 1270, 1271. Ils sonl
naturel, 5275, 5342; elles sign. l'é­ dans un enfel' séparé des enfers des
lal de désolation, 5349. aulres, 3399. Swedenborg fut con­
Le nombre des années des anté­ duit vers eux· el il s'enlretint avec
diluviens ne signifie nullemenll'âge eux, 1268. Affreuses fantaisies des
auquel a alleint tel ou tel 110mme, anlédiluviens con tre le SCigneur,
mais il signifie les temps et les élals 1268, 1270. Ils s'étaient persuildés
d'une église, 515. Sur les années qu'ils étaient ùes dieux, 1268. De
du séjour des fils ù'lsraêl en Égyp­ quelle manière leurs femmes étaient
le, voi,' 1503, 1867, 2959. Les étals vêtues; ils marchaient pl'écédés de
se succèdent dans l'autre vie com­ leurs enfants, 1.272. Des antédilu­
AN AN ~7

viens moins méchants, H24, 1265. mais par un antre chemin, el même
Ce qu'ils ont cru du Seigneu\', U211. par la conscieuce insinuée pal' 1e
Des antédiluviens d'après l'expé- Seigneur en eux au moyen des con-
rience, 1265. Chassés par un petit naissances du vrai et du bien; c'est
enfant, i27i. Pal' l'avénement du pourquoi, leur état est tout autre
Seigneur, le monde des esp.'its a que n'était l'état des antédiluviens,
été délivré des antédiluviens, 581, 31.0. L'état de ceux qui out péri par
1266. Des antédiluviens d'aujour- le déluge est tel, dans l'autre vie,
d'hui; quels ils sont; leur enfer est qu'ils ne peuvent jamais êtro dans
pl'ofondément au-dessous du talon, le monde des esprits ou avec les
2754. Voir NtI'HILIH. autres esprits; mais ils sont dans
Différence notable entl'e les An· un eufer séparé des au tres enfers,
tédiluviens et les rostdiluviens: et même sous une sorte de monta-
Les premiers ancêtres des antédi· gne, 3U. Leurs fantaisies et leurs
luviens étaient célestes; ainsi en persuasions sont telles, qu'elles in-
eux des semences célestes avaient troduisent dans les autres espril3
élé mises; de là, les antédiluviens un si grand engourdissement, qu'ils
avaient eu chez eux une semence ne savent s'ils vivent ou s'ils sont
d'origine céleste; cette semence est morts,3H.
telle, que l'amour gouverne lout le ANTÉRIEUR. 'fout ce qui est dans
men lai de l'homme et le l'end un; le monde, et dans la nature du
cal' le mental humain consiste en monde, existe non pal' soi, mais
deux parties, la \'olonté et l'enten- par un antérieur à soi, et cet anté·
dement; à la volonté appal'tient l'a- rieur ne peut existel' par soi, mais
mour ou le bien, à l'entendement exisle aussi pal' un antérieur à soi;
appartient la foi ou le \'l'ai; d'après et cela, en remontant jusqu'au pre-
l'amour ou le bien, ils percevaient mier, pal' qui doivent exister en
ce qui appartient à la foi ou au vrai; ordre les suhséquents, 4'523. 'fout
ainsi le mental était un. Quand on ce qui n'est pas lié pal' un antérieur
est tel, la semence qui en provient à soi, et au moyen des antérieUl's
l'este chez les descendan ts; et si pal' un premier, pél'it à l'instant,
ceux-ci se détournent du vrai el du 3627. L'antérieur étant Oté, le pos-
bien, il y a un très-grand danger, térieUl' tombe nécessairement; il
cal' ainsi ils pervertissent tou t leur en est de même quand l'antél'ieur
mental au poinl que, dans l'autre a été séparé du postérieur, 5377.
vie, il peut à peine être l'établi. Il Tous les antérieurs tendent vers les
en est autrement de ceux chez qui, derniers comme vers leurs termes
au lieu de la semence céleste, il y a ou leurs fins, et là ils existent en-
la semence spirituelle, comme chez semble, de même que les causes
les postdiluviens et chez ceux qui dans leurs effets, 5373. Chez l'hom-
vivenl aujourd'hui; chez eux il n'y me, le rationnel est anlérieur et le
a aucun amour, ainsi aucune vo- naturel est postérieur, 1I667. Voir
lonté du bien, mais cependant la les postérieurs ou les extérieurs de
foi, ou l'entendement du vrai, peut la Parole sans les antérieurs ou les
êlre donnée; d'après la foi, ou l'en- intérieurs, c'est ne rien voir du di-
tendement du vrai, ils peuvent être vin,31116.
conduits à une certaine charité, ANTIPATHIE. Dans l'autre vie, si-
58 AN AP

lôt qu'on perçoit la sphère de celui Les anxiétés spirilué1les sont pro­
c<fntl'e qui on a eu de la haine dans duites pal' les mauvais esprits qui
le monde, on en Ire comme en fu­ sonl chez l'homme, 5036, 6202,
reur; c'esl une aversion eL COlOme 8132. Quand l'homme se relire du
une anlipalhie spirituelle, 5062. bien, s'il sent' quelque anxiété, ce
ANTIPODES. Beaucoup d'hommes n'esl pas d'après une sorle de dic­
ne 'peuvent pas saisir comment on lamen inné, mais c'est d'après la
peul en naviguant faire le Lour du foi qu'il a puisée dans son enfance,
globe, ni commenlles anlipodes se 5472. Ceux qui peuvent êll'e réfor­
liennenl sur les pieds, elc., cilé més sonl mainlenlls par le Seigneur
pour illuslralion des phénomènes dans l'affecLion du bien el dans la
de l'autre vie, 1378, 211:)6. pcns~e du" vrai j 'ê'esl pourquoi,
ANTIQUITÉS. Dans la Pat'ole, les quand ils en sonl privés, ils iom·
IInliquités sign, ,l'église Irès - an­ benl dans l'anxiélé, 2689. Esprits
cienne, eL les commencemenLs sig. qui introduisenl une anxiélé sen­
les églises anciennes, 55, 477. sible à la partie de l'abdomen pla­
ANXIÉTÉ. Toute anxiété vienUle 'cée immédialement au-dessous du
ce qu'on esl privé des choses pour diaphragme, 5386, 5724. Anxiélé
lesquelles on a de l,'affection ou causée pnr la privation àu vrai
qu'on aime, 2689. Chez les hOlll­ qui appal'lient à la foi et dU.,J!,i.gn
mes naturels les anxiéLés provien­ qui appartient il la charité, 7217.
nenl de ce que leurs amours nalu­ Anxiété provenant de la collision
reis sonl contrariés, 847; ces anxié­ des sphères, 10312. Anxiélé pl'ove­
lés sonl ce qui est enlendu par nanl de la collision parmi les vrais,
les lenlalions naLurelles, 816.'1. Au­ 5881.
jourd'hui, il n'y a poinL de lenla­ Lorsque les mauvais l'.sprils s'ap­
lions, mais il y a des anxiélés qui prochenl d'une sociélé célesle, -ils
sonl aulre chose et v.iennenl d'au­ lombenl aussilül dans des anxié­
tre pari, 762. Gelu i qui n'esl pas lés el dans des tOUl'menls, 4555.
dans le bien de la foi ne peul pas Anxiélé chez certaines vierges chas­
subir une lenlalion spirituelle, les, 5391. Les anges aussi éprou­
parce qu'il succomberait; il esl venl quelquefois une sorle d'anxié­
seulemenl mis dans des anxiétés té, 3742.
nalUl'elles, 4274. Il y a aussi une Anxiélé qy'épl'ouva le Seigneur
anxiélé mélancolique, eL avec elle sur l'élat du genre humain, 2275;
parfois len Lalion, eL parfois non SUI' l'élal fulur de l'église, 1778.
lenlalion, 8164, f. Les anxiétés pro­ AI'EiiCEI'TION. DiO'érence en Ire
duites pal' t'inquiélude sur i'aveiiir l'aperception el la perceplion,3549.
affeclenl l'eslomac plus que lous D'oil vienl à l'homme l'aperception,
les au Ires vfscères; pourquoi 15178, 6200. L'influx de la lumièl'c du ciel
6202. D'où vienl l'anxiété dans le dans les choses qui apparliennenl
nalurel, 4341. Si l'homme senL une à la lumière du monde faiL l'illus­
sorLe d'anxiéLIi, quand il réfléchit Imtion, el en même temps l'aper­
SUI' ce qu'il a faiL de mal, il y a es­ ception, apel'ceplion du vrai s'il y
poir qu'il peut êlre régénéré; mais a correspondance, aperception du
s'il ne sent aucune sorle t1'anxiélé, faux au lieu du vrai s'il n'y a pas
l'espoir s'évanouit, 5470. correspondance,3138. Si la lumière
AP AP 59
du ciel n'influait pas dans la lumiè- sion de la Parole se manifeste il
re du monde, jamais il n'y aurail l'aperception par un influx du ciel
pour l'homme aucune nperr.eption, pour celui qui croil que la Parole
3223. L'nperceplion vient de l'in- esl sainte, 5247.
flux des intérieurs dans les exté- ApOLLYON, - Apoc. IX. H.-
rieurs, 5119. n y a une aperoeption C'esl lc raisonnemenL d'après les
d'après le sensuel ou nnturel exté- faux, qui scmble provenir du vrai,
rieur, une aperception d'nprès le surtout si, au moyen de philoso-
naturel intérieur, el une apercep- phi~ues appliqués de lravers, il est
lion d'après le ralionnel, 5141. confirmé pal' ceux que ('on croil
'foute aperception, donl jouit le sages; cal' une aveugle admiration
nalurel, vient du rationnel, 3525. de leur sagessc porle il avoil' foi en
L'aperception esl dite éminenle, eux, 7643.
quand il s'agil du bien el du vrai ApOSTÈMES. Quels sont les es-
de l'église, 6220. Plus l'aperception prits qui correspondenl aux apo-
esl exlérieure, plus elle est obsr.u- slèmes dans la chambre de la poi-
re, 5141,6686. Les lentations don- lriue, 51.88.
nent la qualité de l'nperception du ApÔTRES. Les apôtres ou disci-
bien cl du vrai au moyen des op- ples n'ont pas d'abord eu SUI' Je
posés, qui sont alors insinués pal' seigneur d'a,utre notion que celle
les mauvais esprits, 5356. L'aper- qu'avaienl alors et qu'ont aujour-
ception du vrai provient du bien, d'hui les Juifs sur le Messie qu'ils
parce que le Seigneur esl dans le allendenl, 3857; el ensuile sur le
bien el donne l'aperceplion, 5355. royaume célesle que comme sur un
Ce que c'est que l'aperception d'a- royaume tefl'estre, 3857. Les apô-
près les vrnis et par le bien du vrai tres ont cru qu'ils seraienl grnnds
dans le naturel, 5533. 'fant que les dans le ciel, 341.7. Les disciples ou
feux du mal sOlll tenus renfermés apôtres du Seigneur ont représenté
dans la volonté, l'enLendemcnl esL tous ceux lWi sonl de l'église, 3354.
dans la lumièrc, et pal' suite dans Pal' les douze apôtres son l signifiés
l'aperception du bien et du vrai; dans le complexe tous les Vl1Iis el
mais, vice vel'sâ, quand ces fcux tous les biens de lafoi qui procè-
l'épandent leur lumièl'c dans l'en- denl du Seigneur, 3488, 9229. Par'
tendement, 9144. Qui sont ceux les douze apôlres qui seronL assis
qui onl le sens commun de l'aper- SUI' douze· trônes, pour juger les
ception du vrai, el qui sont ceux douze lribus d'[sraêl, il esl signifié
qui De l'onl poinl, 3428. Toul ce que tous doivenl être jugés selon
qui meut, hal'cèle et lourmente la les Hais ël"lëSl>Tens-de "l'église,
conscience esl au-dessus de la ainsi par jè. Seigneur de qui procè-
sphère d'aperception de l'homme, denl ces vrais et ces biens, 2129,
4256. L'aperceplion du langage, 6397. Ce ne sonl pas les apôtres
quand ('homme entend, n'esl autre qui jugeronl, mais ce sonl les vrais
chose que l'amlilion de son esprit, signifiés par eux, 6397. Les apôlres
4652. Quelle étail la nation israé- ne peuvenl pas juger la moindre
lile quanl il l'aperception du divin action d'un seul homme,2129,2553.
vrai d'après la Parole, 10396. La Par les douze apôlres ou disciples
sainteté qui est dans chaque expres- sonl. signifiées (outes les choses de
60 AP
AP
l'amour et de la fol; mon/J'd, 3858.
de la Pal'ole j daQs ces apparences
Voir DOUZE. . . peuvent être les hommes qui sont
ApPAIlAtTIlE. Il Jéhovah lui appa­ de l'église interne, 3359. Les appa­
rut, Il sign. la pensée d'après le di· rences du vrai du degré encore plus
vin, 3367, 3438. Commp.nt appa­ inférieur appartiennent au sens lit­
raissait Jéhovah avant l'avénement téral de la Parole; dans ces appa­
du Seigneur, 10579. Comment il rences peuvent être les hommes
apparut à Moïse, 4299. Comment qui son t de l'église ex teme, 3360.
le Seigneur apparut à des esprits Par les apparences lé!- conjonction
de MercUl'e et de Jupiter, 7i 73. Le avec le seigneur peut exister,::l360.
Seigneur ne peut apparallre à per­ Les apparences du vrai qui sont
sonne, pas même à un ange, à d'un degré supérienr surpaSsent
moins que celui auquel il apparail immensément en abondance et en
ne soit dans l'état de l'innocence, perfection celles qui son't d'un de­
3519. Le divin du Seigneur ne peut gré inférieur, 3ll05. J,es apparences
apparallre à aucun homme, ni mê­ du vrai sont adaptées comme si
me à aucun ange, que par le divin elles étaient des vrais, 1832. Dans
humain, et le divin humain que par la Parole du Seigneur il esl parlé
le divin vrai qui en procède, 6945. selon les apparences, 589, 735, 926,
Le Seigneur apparait comme soleil 1838, 187ll. Les vrais de l'homme
aux anges célestes, et com me lu ne sont des apparences, 2196, 2203,
aux. anges spirituels, 2069. Le Sei­ 2209, 2242. La dd::u'ine de la foi
gneur apparail dans le demier ciel, est l'evêlue d'apparences qui pro­
non comme soleil, ni comme lune, viennent des choses humaines,
mais seulement comme lumière, 271.9, 2720. Les vrais purs n'exis­
6832, 10809. I:homme apparail, tent pas chez J'homme, ni même
ll~ns l'autre vie, selon la qualité de chez l'ange; mais ils ne sont que
sa cOITespondance, 5377, 5387. dans le Seignelll', 3207. Les appa­
ApPARENCES (les) sont des'choses rences du vrai chez les anges, et
qui sont nées des sensuels, 2196. chez les hommes qui sont dans le
Les doctrinaux qui viennent du Sei­ bien, sont reçues pal' le Seigneur
gneur, en tant qu'ils se montrent comme des vrais, 3207. Exemples
devant des êtres créés, sont non .des apparences du vrai, 3207, /;
des vrais purelbent divins, mais des Les vrais ~ivins influenl pal' les ap­
apparences du vrai, 3364. Le divin parences chez les anges et chez les
vrai ct le divin bien ne peuvent être hommes, et autremenl ils ne pour­
saisis, ni pal' conséquent être re­ raient être saisis en aucune maniè­
çus, à moins qu'ils ne soient dans re, 3362. Les vrais divins sont dans
des apparences, 3358. Les IlPparen­ les apparences chez les anges et
r.es du vrai, c'est-à-dire, les vrais chez les hommes, parce que les di­
angéliques et humains, sont de trois vius ne peuvent pas être saisis au­
degrés, 3357. Les apparences du trement, 3364, 3365. Ces apparen­
vrai du degré supérieur sont dans ces sont appelées vrais ~ppartenant
le sens inter'ne de la Parole; dans aux doctrinaux~ 336ll, 3;J65. Les
ces apparences sont les anges,3358. rotionnels sout des apparences du
Les apparences du vl'ai du degré in­ vrai, 3368. Les apparences du vrai
férieur sont dans le sens intérieur sont et.existent par l'influx du vrai
AP AP 61
procédant du.SCigneur; les divins cédant du Seigneur, el celles qui
procédant du Seigneur influent sont dans la lumière du monde ne
dans les rationnels, et de là dans sont pas respectivement réelles, si
les naturels où ils se présentent ce n'est qu'aulant qu'elles sont con­
comme l'image de plusieurs per­ jointes avec celles qui appartien­
sonnes en même temps dans une nent à la lumière du ciel, 3lt85.
glace; ceux qui sont dans le ciel Dans le monde spirituel, c'e,sll'étal
chez les anges se présentent dans de la vie qui formetoule apparence
le monde des esprits, ainsi pal' des de lieu et d'espace, 72lt6; ces appa­
représentations, 3368. Les appa­ rences y varient selon l'état quanl
rences sont les vrais, qui sont don­ au bien et quant au nai, 8918.
nés à l'homme: exemple d'après Apr>ARITION des esprits et des
l'espace on le lieu, 3387. Des appa­ anges sur notre terre, 10751. Au­
rences du degré supérieul'; elles jourd'hui il y a rarement apparition
sont pOUt' les anges; exemple d'a­ d'eSI)rits et d'anges, afin que les
près l'éternel; pour eux c'est l'é­ hommes ne soienl pas pat' là con­
ternel de l'état, 3ltOlJ. Le Seigneur traints de croire, 10751. L'appari­
lui-même a été aussi dans les ap­ tion de JélJovah étail chez le Sei­
parences du vrai quand il était gneur une perception divine ou une
dans l'humain maternel, mais il les pe'"rceplion d'après le divin, 3l138.
a dépouillées, 3lJ05. Il Ya pOUl' les Apparition de Jéhovah ou de l'ange
auges apparence qu'ils agissent d'a­ de Jéhovah à Moise, à rruidéon, à
près eux-mêmes, mais perception llanoah, lJ299. L'apparition du Sei­
que c'est d'après le Seigneur, 8719. gneur est par le divin vrai, qui est
Les apparences du vrai sont don· de six degrés, cl elle est aussi le
nées à l'homme, afin que le divin divin vrai, 8M13.
bien puisse former son intellectuel, AI'PAllTEMJ.o:NT. Le désert el les
ainsi l'homme lui-même, 3387. Ap­ appartements secrets, - Mallh.
parences pal' lesquelles les simples XXIV. 26, - sign. dans le sens in­
ont coutume d'être sMuits, lJ768, terne le vrûi et le bien dévastés
ct sui\'. La priorité du vrai est une dans l'église, 3900. Ce que signi­
apparence, lt925, 4926. Exemple fient en outre les appm'lemen ts se­
d'une apparence du vrai du degré crets, 3900. L'appartement de la
inférieur, en ce qu'il est dit qu'on eouche sign. les intél'ieurs du men­
devient grand dans le ciel, 3lt17. tal, 7353. Les appartemelils des
, Apparences dan,ç le monde spi­ rois,- P8. CV. 30,- sign. les vrais
1'iluel. Ce sont les changements intérieurs, et dans le sens opposé
d'état qui produisenl ces apparcn­ les faux intérieurs, 7351, f.
ces, lJ882. Les apparences, quand ApPELER sign. être tel; monlnI,
elles sont chez les anges, sont nom­ 3421; VOil' aussi NOM. Appeler
mées réelles, parce qu'clics se mon­ quelqu'un sign. la perception de la
Ir'ent comme si elles étaient réelle­ qualité, 3659. Appeler du nom sig.
ment, lt882. Les représentations connallre la qualité, lM, 1lJ5, 1754,
dans l'autre vie sont des apparen­ 1896, 2009, 3237. Appeler vers .~i
ces, mais vivantes, ainsi réelles, qui 'SiI11l. vouloir être conjoint, 60l17,
pl'Oviennen t de la lumière du ciel, 6790, Appeler quelqu'un li soi sign.
laquelle est la sagesse el la vie pro- la présence, 6177, 7390, 7451, ",21.
62 AP AP
Appeler à soi ou convoquer sign. réception du bien et du vrai procé­
disposer en ordre, 6335. Appe~r dant du Seigneur j quand elle a lieu,
quelqu'un sign. l'influx, 6840. Ap­ 10021. Application des vrais ·du
peler sign. l'affiux, 7955 j - sign. clllLe à l'amour divin, 10308. L'ap­
la conjonction; et, quand il s'agit plication à soi-même se fait selon
des divins, l'union, 8761. Appeler la qualité et l'état de celui qui ap­
sign. aussi choisir, 8773,10329 j ­ plique, 7343. Application du bien
sign. adjoin~re, 6742. Appeler le et dn vrai pour favoriser le mal et
nom sign. connailre la qualité, le faux, 7462.
2835, 3302, 6752. Appelel' sign. ApPLIQUER. Celui qui est dans
aussi l'attrait, la réception el l'ap­ l'affection du vrai applique à lui­
propriation du faux d'après le mal, même les vrais selon l'état et la
10650. qualité de l'affection, 7343. Celui
ApPELÉS. Pal' les appelés el les qui est dans l'affection du faux per­
élus sont entendus ceux qui sonl vertit et falsifie les vrais, quand il
dans le culte interne, et par le culÎe les applique à lui-même, 73113. Du
interne dans l'externe, c'est-à-dirè, vrai de la foi appliqué au mal ré­
ceux qui sont dans l'amour et dans su ILe la profanation, 9020. Ne point
la foi envers le Seigneur, et pal' appliquer les vrais de l'église aux
suite dans l'amollI' à l'égard du amours de l'homme, 10307.
prochain, 9373, f. ApPLIQUER (s'). Effels nalurels el
ApPESANTIR LE COEUR, Aggm­ nuisibles que produisent certains
vare cor, sign. s'obstiner, 7272, esprits, quand ils s'appliquent à
7305, 7412; - sign. l'obstinntion l'homme, 5721. Si les esprits infer­
d'après le faux, et renforcer le cœlll' naux s'appliquent à l'homme, ils
sign. l'obslinntion d'après le mal, inlroduisent des maladies, el enfin
7615, 7616. Être appesanti sign. la mort, 5713.
être augmenté, 7120. ApPRENDRE. L'homme doit ap­
ApPÉTIT (l') correspond au désir prendre pal' les choses mondaines
de science, d'intelligence et de sa­ toules celles par lesquelles il for­
gesse, 4792. Appétit du corps; d'oil mera son entendement, 10318. On
il vient, 1480, 3570 j voir ALIMENT. doit d'ahord npprendre les doctri­
Appétit spirituel, 4794, cfr. 1480. naux de l'église, et ensuite exami­
ApPLICATION (l') prer.ède la con­ ner d'après la Pnrole s'ils sont des
jonction, 8662. La réception n'est vrais, 6047. L'homme doit appren­
rien, s'il n'y a pas aussi applica­ dre, d'après la Parole et d'nprès la
tion, à savoir, à l'usage, 81139. doctrine tirée de la Parole, ce que
Toute application du vrai se fai t c'est que le bien, 5280. Il doiL ap­
sous le bien, 5709. Application ré­ prendre les vrais, tant naturels que
ciproque des affections du vrai au spirituels; s'il ne les apprenait pas,
bien, 4096. Les vrais intérieurs il serail pire qu'une bl'Ute, 3175.
correspondants dans le natOl'el Les vrais de la foi, qui ne sont point
sont les applications aux usages, appris en vue d'être mis en prati-.
eTles biens intèrie-lirsy sont les que, s'adjoignent aux affections du
usages, 4973. De l'application et mal et du faux, 3905. L'homme doit
de l'obéissance du naturel, 5368. npprendre taules choses, et ce qu'il
Application à la purification et à la apprend devient alors par l'exercice
AP AP 63
une habitude et comme une natu­ Seigneur quant au bien de l'amour,
re, 1050,3175. Si le vrai spirituel 10245. Approcher de l'Égypte sign.
influait, comme le bien, par l'in­ commencer 11 apprendre, 1466.
térieur, l'homme n'aurait besoin S'approcher pour parler à quel­
d'apprendre aucune chose, 2557. qu'un sign. la communication,
l'al' le mal on apprend ce que c'est 5iD4.
que le bien, parce que la qualilé Dès que le ciel s'approche des
du bien est connue pal' son con- esprils mauvais ou infernaux, ils
Iraire, 7218. aperçoirent lelll's faux et leurs
ApPROCHE. Taule approche, dans maux, 7519. Plus l'homme a en
le monde spiriluel, se fait pal' la horrenr les maux et les faux, moins
délermination de la pensée, 7568. les mauvais esprils osent appro­
Les approches s'y font selon les cher, 1740. Aulant l'homme est
convenances ou ressemblances des, dans les maux et dans les faux, au­
étals, 9579. Approche ct éloigne­ LanL les esprils diaboliques s'appro­
ment ou des esprits de l'enfer ou chent, 3402. Les mauvais esp"i1s
des anges du ciel chez l'homme, ne peuvent jamais approcher d'une
5470. L'approche du royaume du société céleste, qu'aussitôt ils ne
Seigneur est comparée, dans la Pa- commencent à être dans l'angoisse
l'ole, au malin el 11 l'aurore, et est et da,ns la tOl'ture, 4299.
même appelée ainsi, 2405. ApPROPRIATION (l') du bien est
ApPROCUER, S'ApPROCUER, Ap­ l'implanLalion du bien dans la vo­
pl'opinqual'e, Accedere. Appro­ Ion lé, 10109. Toule appropriation
ché., sign. l'influx et la communi­ du bien se fail par sa conjonclion
calion, 8150, 8187, 8198. Appro­ avec le vrai, 3951. Il n'y a pas ap­
cher et êlre proche, c'est la eon­ proprialion du bien chez ceux qui
jonclioll el la présence; illustré et ne connaisseut pas le Seigneur,
montré, 9378, 9806. Faire appro­ 10112. L'approprialion du divin
cher sign. la présence ct la con­ bien et du divin vrai de l'amour du
jonclion, 9997, 10001, 10021. S'ap­ Seigneur se fait pat' la vie de l'a­
procher sign. se conjoindre, 4348; , mour et de la chari lé, qui même
- sign. consuller, 2519, 2531. 1 est la vie de la foi, 4735. Par l'ap­
S'approcher du divin sig. êlre con­ prop;'iation du Lien chez l'homme,
joint à lui, 8928. Autant la vie de il est entendu seulement la facuILé
l'homme s'approche du bien, au­ de recevoir le bien procédant du
lant influe le ciel, eL pal' consé­ Seigneul', racullé dont l'homme est
quentle Seigneur; el aulant sa vie gratifié par la régénération, 10109.
s'approche du mal, autant influe Approprialion du bien pal' le divin
l'enfer, 2354. Approcher vers Jé­ naturel du Seigneur, 4211. L'ap­
hovah sign. penser concernanl le propl'ialion de la vie du Seigneur
divin, 6843. S'approcher vers Jého­ vient de son amOllI' et de sa, misé­
vah sign. la conjonclion et la pré­ ricorde emers tout le genre hu­
sence du Seigneur, 9378. Appro- main, 3742. Appropl'Ïation du vrai
cher devant Jéhovah sign. l'influx i par le bien; comment elle s'opère,
et pal' suile la réceplion, 8~39. Ap- 4247. L'ilppropl'ialion du \Tai se
procher vers l'au lei pour exercer l'ail dans les intérieurs olt est le
le miuistère sign. représenler le 1 bien, 7910.
64 AP AR.
ApPnoPRIER. Il n'y a d'appl'opriê chanis s'approprient le mal qu'ils
à l'homme que ce qui devient chose pensent, veulent et font, parce
de sa vie, 5276. Ce qui vient de qu'ils ne croient pas que les maux
l'enlendement de l'homme et en viennent de l'enfer, 3743, 4319; et
même lemps de sa volonté lui est ap­ les biens ne leur sont pas appro­
proprié, 9132. Le bien et le vrai ne priés, parr.e qu'ils croient que les
pellvent être appropriés à l'homme, biens proviennent d'eux, 4319. Si
ou devenir siens, s'il ne les reçoit l'homme croyait que le mal vient
pas dans le libre, .'1031. Tant que de l'enfer, ainsi que la chose est
l'homme est dans les maux cl dans réellemen t, il ne se l'appropl'ierait
les faux du mal, le bien ne peul pas, 6206, 6324, 6325. Différence
nullement lui êlre approprié, entre s'appropl'ier le faux et l'ad­
10109. La première chose qui est joindl'e, 7909.
appropriée il l'homme esl le bien, ApPUIS, FltlcI·a. Les appuis sign.
et successivement le uai, 10HO. les vmis, parce que cc sont les vrais
Le vrai ne peut jamais être appro­ qui défendent les biens contre les
prié à l'homme que par le bien, maux et les faux et qui leur rosis­
mais quand il a été approprié par le tent, 9959.
bien, le vrai alors devient le bien, APRÈS, Post. Celle préposition
car alors il fait un avec le bien, marque une succession de temps,
5435. L'homme inlerne s'approprie el comme il n'y a aucune notion de
l'homme inlérieur ou moyen, el temps dans le monde spirituel, ni
aussi l'homme externe, cl il les fait pal' conséquent dans le sens spiri­
siens j en quelles circonslances 1 tuel, el que le temps est remplar.é
1707. Les biens de l'amour et les pal'l'c.tat, après sign. auprès, 5216.
vT<lis 'de la foi ne sont pas app'ro­ Il Ta semence après toi» siun. ceux
priés pendanl les tenlations, mais qui sont dans la foi et suivent le
ils le sont après, 10686. Tourner Seigneur, 2019. Il Après lui Il siun.
les vrais en bien pal' les vouloir et successivement ou dans l'ordre
les faire, c'est ce qui est entendu successif, 10099. Mal'cher après
pal' s'appro[Jrier le bien du vrai, eux et aller après eux sion. les sui­
5820. Comment les vrais sont ap­ vre et être consocié, 925i. Aller
propriés à l'homme, 39U. Les vrais après ou derrière eux sign. la sau­
ne sont pas appropriés il l'homme vegarde, 8:l94.
avant qu'il y conforme sa vic, Apnts (d').
5276, 9995. L'homme peut non­ 0.8, Ceue loCULion préposiLive est souvent
seulement recevoir, mais même emploJée pour rendre 10 préposition 10line
s'approprier Je divin par la recon­ oz; clic csL. surtout employée ICiiSqUC notre
préllQsition de donneraiL lieu à une équi\"oque,
naissance el l'affeclion, 5H4. La Ct pour éviter ln trop fréqueute répéLitiou du
vie du Seigneur esl appropriée aux ces mols qt.i procèdo de oU qui J"oriont de,. ct
anges de manière qu'ils perçoivenl aussi. du reslt', pour sc conrormcr à la briè­
comme s'ils vivaient par eux-mê­ ,cLé dUle'te,
mes, el cependant ils savent que ce APTE, l'al' les lentations, l'hom­
n'esl pas par eux-mêmes qu'ils vi­ me est rendu apte à ,'ccevoir la
venl, 3742. Comment l'homme vic du ciel procédant du Seigneur,
s'approprie, Oll rend sien, le mal; 8966.
qui influe de l'enfer, 3812. Les mé- , AR, frontière de Moab, siun. un
AR AR 65
bien non encore corrompu par les quième classe de vrais dans le di­
faux, 2468. vin humain, et une qualité de ces
ARABES. Dans les temps anciens, vrais, l1648.
la science des correspondances était ARARATH. Les montagn~s d'Ara­
la principale science chez les Ara­ rath sign. la lueur du régénéré,
bes, 10252. Les Arabes dans le dé­ 854, 855.
sert représentent ceux qui ne sont ARDRE (l') sign. le cognitif du
pas dans le vrai, parce qu'ils ne vrai, 7690. Les arbres sign. les per­
sont pas dans le bien, 3268. ceptions et les connaissances, d'où
ARAlliE (l') sign. ceux qui sont proviennent la sagesse et l'intelli­
de l'église spirituelle, 3268. Elle gence,103,2163,2682,2722,2972,
sign. ceux qui sont dans les con-· 7692. Les al'bres en général sigll.
naissances des célestes, 10252, ou les perceptions et les connaissan­
dans les biens de la foi, 3240. Elle ces; les perceptions, quand ils se
sign. la science de ceux qui sont disent de l'homme céleste, et les
dans les c~nnaissances du bien et connaissances, quand ils se disent
du vrai, 2830. L'Arabie et les fils de l'homme spirituel, 4013; de là
de l'Orient sign. ceux qui sont dans les arbres en particulier sigll. les
les connaissances du bien et du biens et les vrais, cal' les biens et
vrai, 9595, 382. L'Arabie et les fils les vrais appartiennent aux percep­
de Chazor sign. ceux qui sont dans lions et aux connaissances; certai­
les connaissances des célestes et nes espèces ct'arbres, les biens et les
des spirituels, mais sans autre fin vrais intérieurs qui appartiennent
que de passer pour sages et intelli­ à l'homme spirituel, t~ls sont les
gents, 3048. Les troupeaux de l'A­ oliviers et les ceps de vigne j d'au­
rabie sign. tous les biens de l'hom­ tres espèces, les biens et les vrais
me interne, 100l12; voir KBDAIi. extérieurs qui appartiennent il
La connaissance du sens interne de l'homme naturel, tels sont le peu­
la Parole a existé chez ·Ies anciens plier, le coudrier', le platane, 40t3.
dans l'Arabie, 9011. Voilà pourquoi les anciens avaient
ARUI, ou la Syrie; sign. les con­ leur culLe divin dans des bocages
naissances du bien, 1232, 1234. Les sous de.·arbres selon leurs COITes­
fils d'Aram sign. les connaissanc.es pondances, 2722, 4013, 4552; mais
qui en proviennent, et ce qui ap­ ce cnlLe fut interdit, quand il fut
partient aux connaissances, 1.233, devenu idolâtre; montré, 2722.
c'est-à-dire, les vérités natuTelles, L'arbre sig. les perceptions, quand
et ce qu'on fait selon ces vérités, il s'agit de l'église céleste, et les
123ll. Dans la Syrie fut instituée connaissances, quand il s'agit .de
une nouv.elle église par Éber, 1238. l'église spirituelle, 2972, 4013. Cha­
Aram-Naharaim, .ou la Syrie des que espèce d'arbre sign. une es­
fleuves, sian. les connaissances du pèce de perception et de connais­
\Tai; pourquoi? 3051, 3664, 3762. sance, 10644. Ressemblance de
ARMI':EN, ou Syrien. Laban est l'arbre avec l'homme, 3518, 5US,
appelé Araméen; pou l'quoi ? 4112, 9337. La germination et la fructifi­
4125. cation de l'arbre représentent la re­
ARAN, fils de Dischan, chol'ile,­ naissance de l'homme, 5U6. L'ar­
Gen. XXXVI. 28, - c'est une dn­ hre fruitier sign. l'homme céleste,
1. s.
66 AR AR

7'76. ;Par t'arbre f1'uilll!r on peüt les fruils; le; feuillc's· y sont ·Ies
apprendre ce qui a lieu au sujet de vrais, les fruits soot les biens du
la l'égéoération, pour peu qu'aupa-, vrai, les semences sont tes biens
ravant on sache quelque chose coo· eux-mêmes d'où provient tout le
cernant le bien et le vrai spirituels'I l'este, 7966. États des hommes de
5115. La régénération de l'homme l'église d'aujourd'hui, représenlé
est représentêe principalement dans par un arbre sur lequel s'élançait
les arbres, 51.15, 5U6. Les fleurs! une vlpèl'e, 2125.
de l'arbre représentent l'état le plus AnBRISSEAU (1'), Frulex, Vir­
-près avant la régénération, 5116, gu/trtm, sign. une faible percep­
Les feuilles de l'arbre sig. les vrais, tioo du vrai, 2682. l~tre jeté sous
et les fruits les biens du vrai, 7966. un des arbrisseaux sign. être dé­
Où tombe l'arbre il reste étendu; solé quant au vrai, 2682.
ce que signifie ce dicton populaire, ARBUSTES, Arbuscu/œ. 'Tous les
lt588, 7186. De ('influx du ciel dans arbustes, de quelque genre que ce
les sujets du règne végétal, tels que soit, sign. les scientifiques, 6832.
les arbres et les plantes, 3648. ARe (l')sign. la doclrine du
A7'brc de vic. Le Seignelll' est vrai; et les flèches, les javelots, les
l'arbre de vie, les biens de la cha· trails, sont les doctrinaux du vrai;
rîlé en sont les fruits, el la foi en et, dans le sens opposé, les faux;
est les feuilles, 3427, 9337. L'àrbre 11Iont7'é, 2686, 2709, 9930. Autre­
de vies sign, ('amour el par suite fois l'homme de l'église spirituelle
la foi, 102,105,312. JI signifie aussi était appelé tireur d'arc, parce que
la miséricorde du seigneur, de qui cet homme se défend par les vrais
procèdent lout amour el loule foi, et diiserte sur les vrais, bien diffé­
et par conséquent toute vie, 105, rent en cela de l'homme de l'église
L'arbre de la sciènce du hien et du céleste, qui est en sûreté pal' le
mal sign. la foi qui provient du bien, et qui ne disserte point sur
sensuel ou la science, 102. L'arhre les vrais, 2709. Dans le sens op­
.désirable il la vue sign. la percep­ posé, sont appelés tirclll's d'arc, ou
Lion du vrai, et l'arbre boo ponr la archers, ceux qui comballent com­
nourriture, la perceplion au bien, me ennemis contre l'homme spi­
102. Le fruit d'un arbre d'honneur, rituel, 6422. Enseigner l'arc,­
- Lévit. XXIII. :110,- sign, le hien 11 Sam. J. 18, ~ si!Jn. enseigner
de l'amour ou le bien célesle,7093, la doctrine de l'amour ct de la
8369. L'arbre ,'erdoyant, - )~saïe, charité, lt922. Saisir et tendre j'arc
LVII. 5,- sign. tout perceptif, Loul sign. l'aisonner, :1.195. Remplir
cognitif et tout confirmatif dufam:, <l'arcs Êphraim, - Zach. IX. 13,
10137,6581,9156. - sign. donner un nouvel inlellec­
Dans le monde spirituel, il y 'a: tuel, 5354. Être frappé de traits
des arbres de tant de genres el si(f1l. périr quant au bien spirituel,
d'espèces, que ceux qui sont SUl' la 8800.
terre enlière sont respectivement ARCANES, Sont appelées arcanes
. en pelit nombre, lt528. Dans le célestes les choses qni son t igno­
monde spirituel, ceux qui sonl de rées dans le monde, 1632. Dans le
l'église spirituelle sonl représenlés Sens interne ou spirituel de la Pa­
comme un arbre avec les feuiHes et· role, il y a des arcanes innombra­
AR
2\:R 6,7
bles, 6617 ,662Q, 892,0. Ces arcanes A,n.CAR.ES
De se montrent!pas dans le sens de SUl'
la lettre, 937, ,t:502, ~1~1. Ils sont ,Amou1' (J!), mljluel des biens
moins évidents dans les historiques cl des vrais chez l'homme, 9079~
q·ue dans les prqphétiques, 2176. Arl (l') el la ~iepce '1nalyLi­
Il n'y a pas un s~ul mot, écrit dans ques, i495.
la Parole, qui n'enveloppe un ar­ Avénemenl (l') du Seigueur
cane céleste, 4136. Les m,ots y sont dans le monde, 2034, 2854.
comme ,des \iases très-communs, Bien (le) relativement obscur
donl chacun contient des arcanes chez l'homme spirituel, 2715.
célestes, 937. Les ,arcanes y son t Bien (le) chez les spirituels,
profondémenl cachés et n'apparais­ illuslré par le divin humain du
senl pas dans la lettre, 1502, 2161. Seigneur, 2716.
11 n~y a que très-peu d'arcanes qui Bien (le) mêlé a.ux. maux el
puissent être mis à la portée de la aUI faux, 6724.
compréhension l\umaine, 3509. l)ien (le) el le vrai du ration­
Quoique les arcanes célestes sur­ nel, 2524.
passent toute conception, ,chacun Biens (les) et les vrais, mêlés
cependant peut s'en formel' quel­ au mal el au fi\ux, et servant de
que idée, 22l19, 2::129. Il n'y a rien moyens pour introduire les biens
chez l'homme, même quant au plus el les vrais réels, 3993.
profond arcane de la foi, qpi n'ait Ciel (le) avanl l'avénemenl du
avec soi une idée naturelle ~t sen­ SeigneUl~, 6858, 6914.
, sl1elle, 3310, f. Les arcanes les plus Combal (le) du Seignel1l' cou­
petits et les plus communs sont tre le ciel angélique tout entier,
ignorés de l'homme, 642. Pour 4295.
quelle fin les arcanes du ciel sont Conception (la). de l'homme
pour la plupart décrits, 2094. Si les intérieur du :3eigneur, 311)[1.
arcanes de la foi sont exposés scien­ Conceplion (la) el la naissance
tifiquement, r:est parce qu'il yen a du divin rationnel du Seigueur,
qui disent qn'ils cl'Oiraient, s'ils sa­ 3017.
vaient qlie la chose est ainsi; mais C01tCelJtion (la) du rationnel
ceux qui sont dans la foi n'ont pas de l'homme, 2557.
besoin de cela, 209[1. Celui qui -ôait Conduite (la) de l'homme par
la formation du bien d'après les le Seigneur, 24, 61172 il 6lJ74.
vrais, sait les arcanes mêmes du Conjonclion ,(la) du bien avec
ciel, 8772. Les rites ou les représen­ le vrai, 2269.
tatifs de l'église juive contenaient Conjonction (la) de l'infini ou .
en eux tous les arcanes cIe l'église du divin suprême avec le genre
chrétiel)ne, 3â78. Tous les arcanes humain par l'humain du Seigneur
de la nature intérieure ont été ins­ déveuu divin, 2034.
crits en l'homme, et lui ont été ap­ Conve1'sion (la) des faces dans
pliqués, 6057, cfr. ::1702,4523. Dans les cieux vers le Seigneur, 986lJ.
la pensée et dans la facullé de ju­ Con'espondance (la) de toutes
ger sont cachés tous les arcanes de les choses qui sont dans le corps
l'arl et de la science analytiques, humain avec celles qui sonl dans
1495. .le ciel, 2996.
68 AR AR

ARCANES ARCANES
sur sur
Degrés (le~ d'influx et de ré­ toute idée de la pensée procé­
ceplion du divin, 99l10. dant de sa volonté, :10298.
Dépôt (le) des vrais adjoin ts IIomme (l') interne, l'homme
au bien dans les intérieurs du intérieur et l'homme externe,
mental pOUl' l'usage, 53112. :1707.
Demier (le) de l'ordre, et la Humain (l') du Seigneur,
Parole dans la le Ure, 9430. quand Hie fit divin~ 6720.
Descente (la) et l'ascension des Idée (l') insilée de Dieu d'a­
biens et des vrais, 3702. près l'influx du ciel, :10:159.
Dieu et Jéhovah, 3921. Influx CI') de la vie procédant
Divin humain (le) du Sei­ du Seigneur par tout le ciel et
gneur; trois arcanes, 2628. même par l'enfer, ainsi chez cha­
Divin Vl"ai (le) procédant, non cun en particulier, 2888.
du divin même, mais du divin Influx (l') du divin bien et du
humain du Seigneur, 4180. divin vrai dans les vrais infé·
Doctrinal (le) de la foi, 25:16. rieurs, ralionnels, scienlifiques
Don (le) du propre céleste par et sensuels, 2554.
le Seigneur, :1937. Intellectuel (l'), quand il est
Drmble exp"ession (la) d'une fermé par le haut et ouvert par
même chose dans la Parole, lEi bas, 9:144.
3880. Jéhovah Dieu, 300.
Droite (la) et la gauche, i006i. Langage (le) du seigneur au
Église (l'), 2853. sujet du Père comme distinct de
Existence (l') de tout ce qui lui et autre que lui, 3704.
est une chose par le divin vrai Mal (le) aclùel et le mal héré­
qui procède du Seigneur, ainsi dilaire, 719.
par la Parole, 5272. Mal (le) quant à la vie, 7627.
Extension (l') du sensuel chez IIIani(estation (la) de l'affec­
l'homme, 973:1. tion dans le monde Spil'ituel,
Foi Ua) telle qu'est la vie, 3078.
7778. Mariage (le) du divin bien et
Glorification (la) de j'humain du divin vrai dans le Seigneur,
du Seigneur, :10057. 2618. .
Homme (1') interne uni à lIIat'iage céleste (le), 3952.
l'homme externe, :1577. lIlariage céleste (le) de l'hom­
Homme (l') tout enlier, de la me intérieur et de l'homme ex­
tète aux pieds, intérieurement et lérie~3969.
extérieurement, tel que son vrai Miracles (les), 2383.
ou son faux, et· tel que son bien Multiplication (la) du vrai
ou son mal, :1026lt. dans l'un et l'autre natnrel, elc.,
Homme (l') tout entier, à \'in­ 5270.
star de sa volonté et de l'enten­ Nature (la) dn monde en ce qni .
dement de sa volonté, :10076, concerne les sens, 3702,4523.
:10298. Nécessité (la) de la purifica­
Homme (1') tont entier dans tion, 2051.
AR AR 69

ARCANES ARCANES

sur SUI'

Noms (les) qui sont dans la Spirituels (les) qui sont dans
Parole, et dont la significalion le vrai de la foi, et non d~ns le
est perçue dans le ciel, 6516. bien correspondant, 8981.
Parole (la), 1936,3880, 9824, SuooI'dination (la) du vrai,
10044. 4249.
PaJ"olt: (la), par laquelle Ioules Tl'ibus (les), 3858, 3862.
choses ont été créées, ont existé Union (1') réciproque de l'es­
et existent, 5272. sence divine el de l'essence hu­
PaNie intellectuelle (la) mi­ maine du seigneur, 2004, 2016.
raculeusement séparée d'avec la Union (l') réciproque du divin
parUe volon taire, 2053. bien et du divin vrai dans le di­
Penser d'après le vrai inlel­ vin bumain du Seigneur, 10067.
lectuel, le vrai l'ationnel, le vrai Va/'ic!té (la) des biens chez les
scientifique, 1904, hommes, 3986.
POUVOil' (le) qui s'éloignerait Volontaire (le) du Seigneur,
du royaume céleste, lorsque le 5157.
Seigneur viendrait, 637L Vl'ai (le) d'après le divin, en
Pl'emier (le) et le dernier; ce qu'il n'apparatt, pas dans la lu­
9360, 9824. ' mière naturelle non encore illu­
Profanation (la) chez les an­ minée par la lumière céleste,
tédiluviens, 30i. 5428.
Rationnels (les) et les scienli­ Vrais (les) adjoints au bien,
fiques, 3368. l'enfermés dans les intérieurs,
Reconnaissance (la) même ùu 5342.
seigneur, 2357. ARC-EN-CIJ::L, ll'is. Dans J'arc­
Régénération (la) du naturel, en-ciel est représen tée la régéné­
3793. ralion de l'homme, 1042, 1043,
Régénémtion (la) de l'homme 1053. L"arc-en-ciel sign. l'état de
dans le monde, laquelle est seu­ l'homme spirituel régénéré: d'ou
lement un plan pour perfection­ vient que l'arc-en-ciel est le signe
ner sa vie durant l'éternité, 9334. de l'alliance, et ce que c'est que
Région (la) du ciel, qui avait l'arc-en-ciel, 1042, 1043, 1053.
été envahie par les méchants, Quand les naturels de l'homme sont
6858. éclairés par la ,lumière spirituelle
Royaumes (les deux), 3888. qui procède du Seigneur, ils appa­
Sagesse (la) et l'intelligence, raissent comme l'al'c dans la nuée,
en ce qu'elles sont dans l'amour, 1042, f. L'arc-en-ciel, dans celle
2500, apparence représentative, est d'au­
Salvation (la) des gen Ws par lant plus beau que le prop.'e volon­
l'église, 2853. taire de l'homme a été plus éloi­
Seigneur (le), 1414, 1503, gné, 1042. Ciel iridé, grand arc­
1676, 306i. en-ciel, et ses petites images, 1623.
Sensuels (les) retenus ou reje­ Ciel iridé, où sont de lrès-beaux
lés, 5157. arcs-en-ciel, grands et pelils, bi­
Spiritllels (les) sauvés, 6854. garrés pal' les couleurs les pl us res­
7,0 AR AR .
plendissanles, 452'8. Arcs-en-ciel d'une variété indéllnie, et telles
dans de très-pellles formes, vus que l'art même de l'architecture en
dans une forme 'plus grande j quels dérive, 1628; Architecture SUI' une
ils étaient, 1624, 1625. des terres du ciel' astral, 10514.
ARCHE' (l') sig. l'église ancienne ARPf, fils de Benj~n'Iin. Les fils
appeléé Noachlque, ou l'homme de de Benjamin sign. l'interne spi ri­
celle église, 639. Entrer dans l'ar­ 'tuel, et ses doctrinaux, 60ZJi,
che, c'est êl1'e préparé pour la ré­ ARrlEUR de l!amour infini' dans
gén~rali(m, 667, 7:U.; c'est être lequel' ~st le divin même, 6834,
gal'alili, 74f; c'est être sauvé, 767. 6849, 86M, 8700. A:rdeul' de' l'af­
Le repos de l'arche sign. la régé­ fection, 4018. Ardeur de la colère,
nération, 851. Sortir de l'al'che sig. 3614, 5798. Ardeul' de dominet' et
la liberté, 905. Un coffret, ou une , de s'enrichir, 9020. Ardeur de dé­
petite arche, sign. ce dans quoi truire par les faux les vrais de l'é­
quelque chose a été renfermé, ainsi glise, 7162. Quand l'ardeur de l'al'­
l'occulLalion, 6596, 6723. De là i fection manque, le libre cesse,
l'arche du témoignage a été nom­ 1403:1.
mée ainsi, parce qu'en elle étai! ARÉLI, fils de Gad. Les fils de
renl'ermé III Témoignage ou la Loi, Gad siyn. le bien de l'a foi, et pa:'
6596. Si Moise, étant petit enrant, suite les œuvres et leUl's doctri­
fut mis dans uiJe petile arche, c'é­ naux, 602ll.
tait parce qu'il devait' repl'ésénter ARGENT. ,Voil' OR, MÉTAL. L'ar­
la loi divine, et le Seigneur quant gent est le vrai, l'or est le hien,
à la loi divine, 6723, Lé coffret de 15M. L'argent sign. le bien spiri­
jonc sign. quelque chose de vil, tuel ou le vrai d'origine céleste,
mais néanmoins dérivé du vrai, 1551,1552,2954, 565Bj- sion, le
6723, 6732. La tente et l'arche ont vrai qui appartient à la foi, t55f,
représenté le ciel où est le Sei­ 295!l, 5291; - sign. le vrai acquis
gneur, 9457, 6481. L'arche est le par le propre, 9039; - sign. 12
dei intime où est le Seigneur, 9485, \'fai rationnel, :2575, Donner de
9682. L'arche du témoignage ('e­ l'argent, c'est racheter pal' le vrai,
présentait le divin humain du Sei­ 2954. Remettre l'al'geDt, c'est être
gneur quant à la loi divine, 6723 j sans aucune puissance, 5488, 5496,
elle sign. le ciel intime, 9079, 5499. L'argent à chacun dans sa
10195; elle sign. le bien du ciel besace sign. que la chose a été
intime, 10269. donnée gratuitement, 5530, 502ll,
AnCHER, ou tireur d'arc. Voir 5657. L'argent d'Égypte est le
ARC. scientifiqlle vrai et convenable,
ARCHITECTE. Il eri est de la di­ 6112. L'or, l'argent et les "ête­
vine pl'ovidence du Seignelir comme ments demandés aux (~gyptiensj ce
d'un architecte chargé de cons­ qlle c'est, 69f4, 69i? L'argent du
truire un palais avec des matériaux blé sign. le vrai du bien, 5737.
de tout genre mis 'en un tas sans L'argenl, le fer et la pierre sont les
ordre, M86, 6487. trois degrés du "l'ai, 643~ Les nés
ARCHITECTURE. Elle est éton­ de la maison sont les célestes, les
nante 'dans l'autre vie, 1626 à 1629. achetés par argent sont les spiri­
Les habila1ions des anges s01l1 tuels, 20l18. 1< Achat d'argeilll1sign.
AR AR 7.1.
quii a quelque vl'ai sp~rituel dans, le IPlusieurs détails sur ~rislole, 4658.
n~uret, 7!,l99.• Ce qUI a é.té acheté Idée qU'AristElte aVail eue de la
avec de l'argent, c'est ce qui a été !Déité: suprême, et de l'âme ou de
acquis par le spirituel dans le na­ II',espril de l'homme, qu'il appelait
turel, 7999. u Car c'élait son al'. P,neuma, 4658. II pensait d'après
gent, lui, Il sign. acquis. d'après le ,l'intérieur, 4658. DiITérence cntre
propre, lorsqu'il s'agit des servi, Il les scientifiques chez les anciens el
teurs, 9039. Les dieux d'al'gent et" ceux qui sont appelés aujourd'hui
d'or sonUes maux et les faux dans' iphilosophiques, lels que ceux d'A­
la forme interne; mont1'é, 8932. Si Ir"stote el· aulres semblables; ceux­
les temps ont été appelés par les' ci étaient inconnus chez les an­
anciens siècles d'or, d'argent, d'ai­ Ici~ps. 4966. Femme vue pal' Mis­
rain, de fer, c'était d'après la cor- tote, 4658.•
l'espondance, 5658. ARJOeR, ROI D'ELLASAR, sign.
ARGILE (l'), Argil/a, sig. le faux chez l'homme externe du SeigneUl'
qui n'a de cohél'ence ni avec le vrai un des genres de biens et (le vrais
ni avec le bien, 9406. Les pieds de apparents qui en eux-mêmes ne
la statue de Nébuchadnessar, !lui 1sont ni des·hiens ni des vrais, 1660,
éta,ient en partie de fer et en partie 1166t. ' ,
d'argile, sign. que le vrai naturel ARKIENS (les) sign. un genre de
étail sans aucune cohérence avec le faussetés el de cupidités qui sont
bien, 3021, 5658. adorées, 1205.
ARIDE. L'homme externe est 1 AR5IÉE. Les armées sign. les
nommé l'aride, 27. L'aride, c'est où vrais, el dans le sens opposé les
il n'y a point d'eau, c'est-à-dil'e, où faux, parc~ que pal' eux l'on com­
il n'y a rien de spirituel, 806. L'a­ bat; 7I10n(1'(:, 3448. Les armées
l'ide ou le sec sign. le naturel, sign. les choses qui apparliennent
6976. Lorsque les eaux sont les à la charité et à la foi, 7898•. Les
faux, l'aride et le sec sont les non armées de Jéhovah sont les vrais el
faux; et 10l'squ'elles sont les vl'ais, les biens de l'église spirituelle,
'ils sont les non Vl'ais, 8185. Quand ainsi ceux qui sont dans le vrai et
il s'agit des arbres, des herbes, de 1 dans le bien; montrlJ, 7988. L'ar­

Ia moisson, des os, l'aride.et le sec mée des cieux sign. les connais­
signifient le contraire de ce que si­ sances du bien et du vrai, 4769,
gnifient ces choses, 8Hs5. L'al'ide 9642. u Selon les armées, 1) c'est se­
au le sec est aussi la terre, et se dit 1 Ion les genres et les espèces du bien

du bien, 8185, f. Les fils d'Israël, dans les vrais, 7236. Cl Quant ~ leurs
marchant sur le sec au milieu de la armées Il sign. qu'ils furent distin­
mer, sign. que ceux qui sont de gués selon la qualité du bien pal' le
l'église spirituelle passent en s()reté vrai, 8019. Jéhovah SébaotlJ, ou
et sans l'influx du faux, 8185, 8234, des armées; le seigneur est ainsi
Les eaux, qui furent l'amenées SUl' nommé, parce qu'i! combat d'après
les Égyptiens, sign. que les faux les vrais divins, et seul pour
du mal retournent sur ceux qui les l'homme, 3448. Les auges, et aussi
dirigent contre les bons, 83311. le soleil, la lune et les étoiles, sont
ARISTOTE. Des scolastiques et appelés armées de Jéhovah; et c'est
des philosophes métaphysiciens; p,our cela ~ue le seigneur est ap­
72 AR AR
pelé Jéhovah des armées i montré, odeur suave, sign. dans le sens in­
7988. Ce sont principalement les terne les vrais, qui proviennent du
étoiles qui sont appelées l'armée bien, 5621, 9674, 9675, 10199,
des cieux, 3lill8, (. Les fils d'Israël 10256. Les aromates, la résine et le
étaient distingués en armées, afin stacté, sont les vrais intérieurs na­
de représenter le royaume du Sei­ turels, 4768. Les aromates signi­
gneur quaut aux biens et aux vrais, fient les vrais intérieurs qui sont
7236. Les armées de Pharaon sign. agréables i illUstl'é et montl'é,
les faux d'après les maux, ainsi 10199. Parce que les aromates sig.
ceux qui sont dans la foi séparée et les vl'ais intérieurs, l'huile d'onc­
dans la vie du mal, 8138. Les che­ tion a été rendùe aromatique, 9676.
vaux de Pharaon et des Égyptiens Les aromates dont était composée
sont les scientifiques provenant l'huile d'onction appartiennent à la
d'un intellectuel perverti; Jes cava­ classe céleste; montré, 10256. Ces
liers, les raisonnements qui en pro­ aromates sign. les perceptions et
viennent; les chars, les doctrinaux affections célestes, 10256. Les aro­
du faux i les armées, les faux eux­ mates du parfum sign. les affections
mëmes, 8166, 81.68; voir ÉGYPTE, du .vrai d'après le bien dans le
CHEVAL, CHAR, ARC, GUERRE, culte, 10291; et· ils appartiennent
ÉPÉE, BOUCLIER, ENNEMI. Quels à la classe des spirituels, 10295.
étaien t les espriLs qui autrefois Des quatre aromates pour la prépa­
massacraient des armées entières, ration de l'huile d'onction, et des
comme on le lit dans la Parole, quatre aromates pour la confection
5717. du parfum, 1029'l. Multiplier les
AR ~f E s. Les armes ,de guerre aromates, c'est multiplier les ado­
,çign. les choses qui appartiennent rations, 10137. li Aromate, pierre
au combat spirituel, 2686. Elles préciense et or; II l'aromate est la
sign. les vrais ou doctrinaux, pal' charité, la pierre précieuse est la
lesquels se font ces combats, 3lill8, foi qui en provient, et l'or est 1'(\­
3699. - Ce sont les vrais de doc­ mour envers le Seigneur, H71.
trine d'après la Parole pal' lesquels ARmlATIQuE (l') sign. la percep­
on est protégé contre les faux du tion et l'affection du vrai, 10256.
mal, 9161. Chaque arme de guerre La cire al'omatique sign. le vrai du
sign. quelque chose de spécial dans bien naturel intérieur, 5621. Parce
la tentation, et la protection contre que les aromatiques signifiaient les
les faux et les maux, 1788. Les ar­ vrais du bien, on les employait pour
mes de guerre, qui étaient ointes, un usage saint, par exemple, les
représentaientleo vrais par lesquels parfums, l'huile d'onction, 5621;
le Seigneur lui-même combat chez l'aromatique de l'huile d'onction
les hommes pour eux contl'e les en­ pour la signification du vrai in­
fers, 9956. terne, et l'aromatique du parfulll
ARODI, fils de Gad. Les fils de pour la significalion du vrai ex­
Gad sign. le bien de la foi, et par terne,9676, (. L'onguent d'onguen­
suite les œuvres et lenrs, doctri­ talion, ou l'aromatique d'aromati­
naux, '6026. sation, sign. dans toutes choses et
AROMATES, A1'omata. Tous les dans chaque chose, 1026l1. L'ou­
aromates, parce qu'ils ont une vrage d'ongnen tier ou d'aromati­
AR AR 73
seur, quand il s'agit du seigneur, et qui suivent, 5074; aucienne­
c'est l'influx et l'opération de son ment, dans celte langue, les se,ns
'èlivin, 10265. Quand les anges cé­ n'étaient point distingués par des
lestes sont auprès du corps d'un signes j mais le texte élait continu, il
homme mort, qui va être ressus­ l'imitation du langage céleste, et il
cité, l'odeur du cadavre se change la place'de ces signes il yavaituetn
en odeur aromatique, 1518; lors­ et aussi Il il fut Il ou Cl il arriva; Il de
que celle odeur est pel'çue, les là vient que ces expressions se ren­
mauvais esprits ne peuvent appro­ contrent tant de fois, ct signifient
cher, 1518. une chose nouvelle, 5578. Quand
ARPUAXAD, Arphachschad. Fils un état est terminé, et qu'il en suc­
de Schem, - Gen. X. 22. - Les cède un autre qui est il l'l'marquer,
fils de Schem sign. les choses qui il est indiqué par I( ce fut Il (fuit)
appartiennent il la sagesse; Arpba­ ou pal' u il arriva que Il (factum),
chschad et ses frères ont été tout et un changement moins remar­
autant de nations, par lesquelles quable est indiqué pal' Il et Il (et),
ces choses étaient signifiées" 1223, 4987.
1227. Arphachschad sign. la scien­ ARROGANCE que p,'oduisent les
ce, 1230, 1334, 1339, 134'1. scientifiques chez ceux qui sont
ARRHES, An'habo, C'est la certi­ dans la vie du mal, 4156. L'arro­
tude ou le certain, 4812, M73, gance éteint ct étouffe la lumière
[1877.. Voil' GAGE. du ciel, pal' conséquent l'inlelli­
ARRIÈRE. Regr.rder en arrière, gence, 4949.
c'est du bien, dans lequel est le cé­ ARROGER (s') ce qui est divin,
leste, revenir aux doctrinaux de la c'est ce que fait un roi, quand il
foi, et ainsi abandonner le bien, place la royauté en lui-même, et
5895, t:, 58!)7, f., 7857, 7923, croit ou qu'il est lUI-même la loi,
l\etourner en arrière pour prendre ou que la loi, qui est la justice,
son vêtement, c'est du bien du vient de lui, 10803. Les prêtres ne
vrai, dans lequel est le vrai, retour­ s'arrogeront aucun pouvoir sur les
ner au doctrinal du vrai, 3652. âmes des hommes, parce qu'ils ne
Aller en arrière, c'est être dans le savent pas dans 'quel état sont les
mal, 10584. intérieurs de l'homme; il plus forLe
ARRIÈRE-PETITS-FILS, Pl'onepo­ raison, ils ne s'arrogeront point le
tes., D'où vient que les arrière­ pouvoir d'ouvrir et de fermer le
petits-fils naissent parfois avec le ciel, puisque ce pouvoir appartient
cal'actère du bisaïeul, 6716. au Seigneur seul, 10795. S'anoger
ARRIVER. Dans l'au Ire vic, les le bien ct le vrai, c'est un vol,4:1711.
choses qui arrivent près de l'hom­ VoÎl" VOL.
me' apparaissent il l'homme com­ ARROSER le jardin,- Gen. n. :10,
me en lui, 4151. " Il arriva que Il - c'est donnel' l'intelligence, 107.
on ce fut sont des expressions
(1 1) Arroser les montagnes, - ['s. en'.
qui enveloppent un état nouveau, 13, - c'est bénir ceux qui sont
477v,4987,4999,5031,5074,5466; dans l'amour envers le Seigneur et
dans la langue hébraïque, elles dans l'amour il l'égard du prochain,
tiennent lieu de distinction entre 5694. Être arrosé sig. être instruit,
les séries des choses qui précèden t 9050.
74. AR AS

.&. RSE,N'\ UX', Armentaria. Les Iles enfers, 111409. Quels. sqnl" d.a,l)s
arsenaux sign. les doctrines d'après .l'aulre vie, les châliments de ceUl\
I~s vrais, el dans le sens opposé les qui, dans le monde, onl agi pal'
doclrines d'après les vrais falsifiés, .des artifices el pal' des mensonges,
6611:1. 5188; voir ART MAGIQUE. Si les
ART. Sur noll'e lerre, l'ait d'é­ méchanls réussissenl dans leurs ar­
crire a, exislé dès un Lemps très­ tifices, c'est parce qu'il est de 1'01'­
ancien d'abord sur l'écorce, ensuile 'dre divin que chacun fasse d'après
sur le parohemin, plus tard sur le la raison ce qu,'il fait, et aussi le
papier, el a enfin été répandu par fasse d'après le libre, 10777.
Cimprimerie; pourquoi il a été 1 ARTISAN, Artifex. Voir OUVRIER.
pourvu à cela, 9353. Comment sonl ARVADIENS (les) sion. un genre
repl'ésentées, dans l'autre vie, les de faussetés el de cupidilés qui sonl
pensées de ceux qui se sonl appli­ adorées, 1205.
qués seulement à J'art critique en ~ ASASEL. L'éloiguement d,es pé­
lisant la Parole, s'inquiétant peu chés chez ceux qui sonl dans le
du sens, 6621. Art des mauvais es­ bien, ou qui ont fail péniLence, a
prits, dans l'autre vie, au moyen élé représenlé dans l'église juive
de fantaisies; ce qu'il peut, 1.0286. pal' le bouc appelé Asasel, 9937.
ART MAGIQUE. Dans l'autre vie, ASCHDEL, fils de Benjamin. Les
il y a un lrès-grand nombre d'arts . fils de Benjamin sion. l'interne spi·
magiques, qui sont absolument in­ rituel et ses doctrinaux, 6024.
connus dans le monde, 4227. Les ASCHER, fils de Jacob. Dans le
arts magiques ne sont aulre chose sens suprême, Ascher sign. l'éter­
que l'abus de l'ordre divin, surtout nité, dans le sens interne la félicité
l'abus des correspondances, 7296, de ~a vie élernelle, dans le sens ex­
1

Ceux qui, dans la vie du corps, ont Lerne le plaisir des alfeclions, 3936
usé de l'uses et imaginé plusieurs à 3939, 4609; - sion. la béatilude
artifices pour tromper les autres, des alfeclions célestes, qui appa,'­
et ont enfin d'après le succès allri­ tiennenl il l'amour envers le Sei­
bué toutes choses à la propre pru­ gnelll' el il la chari lé il l'égard du
dence, se livrent dans l'autre vie Il prochain, 6408.
l'élude des arts magiques, 7296. AsclIlm. VOil' ASSUR.
Voir SIRi:NES, ARTIFICE. ASCHURUl, fils de Dédan,- Gen.
ARTICULÉS (sons). D'oit provien­ XXV. 3, - sign. une dérivation du
nenl ces sons, 6057. second lot du royaume spiriluel du
ARTlFICE, AI's. Artifices des pres­ Seigneur, principalemenl les vrais
tigialrices, inconnus dans le mon­ de la foi d'après le bien, 324L
de, 83L Artifices illusoires par les­ AS};NATH, fille de Poliphéra prê­
quels se faisaienl les miracles ma­ tre de On, sign. le vrai du bien,
giques, 5223. Artifices dont se ser­ 5332. Asénath don·né~ pour épouse
venlles mauvais esprits et les mau­ Il Joseph, sign. la qualité du maria­
vais génies dans l'autre vie, 750L ge du vrai avec le bien el du bien
Ceux qui sont parvenus dans le avec le vl'ai, 5330.
monde aux honneurs ou aux ri­ ASILE (l') sign. l'étal de celui qui
e.hesses par des arlifices et des four­ est non-coupable el ainsi exempl
beries, deviennent magiciens dans de la peine, 9.0H. Ceux qui onl
AS AS 71)

blessé quelqu~un, quant à. la vie 1 ASPIRATION, Tout se faH selon


spirituelle, par des faux de religion l'aspiration de l'affection, 1016.
qu'ils avaienti crus· êlre des vrais, 1 Aos Pin ER. Les mauvais esprits
onl élé représenlés par ceux qui' !qUi sont chez l'homme sont· dans le
dBvaien.t s'enfuir vers un asile; i même élal que Ini, et ils asp,irent
montré, 90H. 1 el inspirenl cet élal, 43U. Geux
ASK i NA s, Askenas~, sign. des 1qui, dans le monde, aspirent aux
doctrinaux ou rites dans l'lin el 1grandes ·choses, el en désirenl
l'aulre sens, tantôl dans le sens jIJeauc.oup, sont plus que les autres
réel, tanlôl dans le s.ens opposé, dans une foi persuasive quanl il la
H54. Dans Jérémie, - Ll. 27, - :doclrine de leur· égli~e, pat'ce que
Askénas sign. le culle idolâlrique, 1 pour eux elle esl, un moyen POlll'
ou le culle externe séparé de l'În- aniver à leurs fins, 9365. On peul
1

Lerne, qui déll'uil Babel, et spécia­ 1 aspirer a.ux honneurs et aux ri­
lemenl des doatrinaux faux, 1154. 1 chcsses, quand c'esl pour un usage
ASPECT (1') et la vue sign. j'en- i bon, et non pour soi-même, 7377.
lendemenl,2150,2325,2807,3766,; ASSA sigrt. les choses qui onl é,té
3863, 3869, ~0705_; el RaI' suite la révélées sur la charité, 1210.
présence, 4723. L'aspect spirituel ASSEMDLÉE. L'assemblée d'Israèl
esl la foi, 5199. L'aspecl sign. la sign. Lous les vl'ais et laus les biens
beauté pl'ovenant de l'essence si­ dans un seul complexe, 7830,7843,
gniliéepar' la forme, 3821. La 8006, 8193. L'assemblée de Dieu
forlDe sign. J'essence, el l'aspecl sign. le ciel angélique, 4295. Une
l'existence qui en provient; ainsi assemblée de neuples se dit spécia­
beau de forme eslle bien.de la vie, lemenl des vrais, 3669. Une assel1l­
el beau d'aspecl est le vrai de la blée de nations sign. les vrais qui
foi, 4985. Il Jeune fille bonne d'as­ procèdent du bien, ou les formes
peclll sign. la beaulé de l'affeclion du bien; 4574. Conslituer une as­
du vrai dans lequel esl le bien, semblée de peuples sign. faire qne
3080. « Belle d'aspect li sign. l'alTec­ les vrais croissent en abondance,
lion du vrai de la foi, 5199. CI Laide 6232. Dans le sens opposé, l'assem­
d'aspecll) sign. le vrai qui n'appar­ blée sign. les faux de la pensée,
lienl pas à la foi, 5203. (1 L'aspeel 6355.
de la gloire de Jéhovah Il sign. l'ap­ AsSE1IDLER. 'foules· les nations
parence du divin vrai procédanl du assemblées devanl le Seigneur sig.
Seigneur, 9434. Aspecl des dam­ que les biens el les maux de Lous
nés, 8237. seront mis en évidence, 4809. S'as­
ASPERSION. Faire aspersion sign. sembler sign. se disposer en orùre,
unir, parce que ce qui élail jelé par 6338.
aspersi~n el répandu sur quelqu'un ASSENTilIENTS (les) diffèrenl se-
l'eprésenlaill'union, 10067. Ion les fins; exemples, 5388. Les
ASPIC (l') sig. un genre de haine assenlimenls sonl représenlés par
en l'apport avec son venin, 251. Les les différenles réunions de nuées,
aspics sign. les fOUl'bes, 90i3. L'as­ 3221..
pic SUl' le sentier sign. le raisonne- ASSEOIR (s'). Celle expression
JUen~ SUI' le vrai d'après les seu­ enveloppe quelque chose de la lran­
suels, 29~j. ' quillilé, 3552. S'asseoir dans un
76 AS AS
lieu sign. resler dans son état, ou ASSOCIER. Les esprits sont asso­
la permanence dans l'élat; montré, ciés à l'homme selon ses amours,
9422. S'asseoir à la droite de la 6196. Les méchants, lorsqu'ils en­
puissance de Dieu, c'est avoir tout tl'ent dans le inonde spil'ituet, sont
pouvoir dans les cieux et dans les d'abord associés avec des anges et
terres, 2083; c'est la divine puis­ avec de bons esprits, qui plus tard
sance du Seigneur qui doit durer à s'éloignent d'eux pal' degrés, 7295.
éternité, 9422; c'esL la divine puis­ ASSOUPIR. Tant que l'homme vit
sance par le divin vrai procédant dans le corps, ses intérieurs sont
du divin bien du Seigneur, 1006" comme assoupis, parce qu'ils sont
S'asseoir à la droite du Père, c'est plongés dans les corporels; il/us­
êlre le tout chez le Père, ainsi êLre tl'Ci, 994. Chez ceux qui ne sont pas
le Père lui-même, 9133. S'asseoit' régénérés, les cupidités des amours
SUI' le lrône de sa gloire, quand mauvais sont quelquefois assoupies,
cela est dit du SeigneUl', c'est juger mais elles reviennen t, 204t. Ces
d'après le divin vrai qui procède de cupidilés sont assoupies dans l'é­
lui, 9429. S'asseoir à la dl'oite el à tal de maladie, ou d'infortune, ou
la gauche, c'est rester dans un élat d'anxiélé, 2041, 8981.
de puissance sur les autres, 9422. ASSODPISSE)IENT (l') sign. l'élat
S'asseoir avec Abraham, Jischak et de l'homme dans son propre, 1.47.
Jacob, c'est être avec le Seigneur, Cet état a été comparé à un assou­
3305. Abraham assis à la porle de pissemenl el a élé appelé assoupis­
la Len Le sign. êLre à l'enLrée vers la sement par les anciens, 150. L'as­
sainteté, 2145. LoLh assis à la porle soupissement d'Abram sign. l'état
de Sodome sign. être parmi les ténébreux de l'église, 1838.
méchanLs, mais séparéd'al'ec eux, ASSUR ou ASCBDR, fils de Schem,
2324. Agar assise vis-à-vis sign. - Gen. X. 22. - Les fils de Schem
l'étaL de la pensée, 2688. Thamar sign. les choses qui appartiennent
assise à la porLe des l'on Laines sign. à la sagesse; Aschur et ses frères
être dans l'inLermédiaire vers les ont éLé lout autant de nations, par
vrais de l'église et vers les faux, lesquelles ces choses élaient si­
4861. Êlre assis dans la force de gnifiées, 1223, 1227. Aschur sign.
son arc sign. êlre en sûreLé pal' le la raison, 1.229; - sign. le mental
vrai de la doctrine qui combaL, rationnel, 118, ou le rationnel de
Gl123. S'asseoir sur le liL sign. êLre l'homme, 1t9, 130; - sign. la ra­
Lou1'l1 é vers le na lurel, 6226. S'as­ tiocination, 1184; - sign. les cho­
seoir sous la mon lagne sign. l'CS1er ses qui appartiennenl à la raison,
dans le sens externe, 9422. S'as­ dans l'un et l'au Ire sens, à savoir,
seoir près de la marmite de chail' dans le sens bon, la raison et les
sign. vivre selon son gré el comme rationnels, et dans le sens mau­
on le désire, 8408. S'asseoÏl' pom vais, la ratiocination eL les raison­
manger el boire sign. l'appropria­ nemenLs, 1186, 1951, 5044; ­
lion du mal el du faux, 10415. sign. la ratiocination SUI' les vrais
ASSER. Voir' ASCUER. divins, d'où résultent les faussetés,
ASSIR, fils de KOl'ach, sign. une ainsi la raison perverLie, 5044.
dérivation réilérée provenant de la D'Aschur et de l'l~gyple dans la
seconde classe, 7230. Parole, quand il s'agit de la doc­
AS AT 77
trine de Iii foi, 2588. Israêl sign. le ASTRAL (le ciel) sign. le ciel an­
spiriluel de l'église, Aschur le ra­ gélique ou le royaume du Seigneur,
tionnel, et l'EgypLe le scientifique, 4288. Quand les anciens regar­
6047. Le roi d'Aschur, - Ésaie, daient le ciel astral, ils étaient rem­
VllI. 7, 8, - sign. les fantaisies, plis d'une certaine vénération sain­
les principes du faux et les raison­ te, parce qu'il signifiait le ciel ilngé­
nemenLs qui désolent l'homme et ligue, ou le royaume du Seigneur,
qui ont désolé les antédiluviens, 4288. De ce que le ciel astl'al est si
705. Les fils d'Aschur sign. les rai­ grand, et n'est qu'un moyen pour
sonnements, 2466. Les résidus une fin, et de ce que le ciel est im­
d'AscllUr, - Ésaie, XI. 16, - sign. mense, on peut conclure qu'il n'est
ceux qui n'ont· pas été perdus pal' pas composé que des habiLanLs
les raisonnements pervers, 5897. d'une seule terre, 6698.
ASSURANCE (1') qui se dit de la ASTRES. Les anciens n'ont pas eu
foi et est appelée foi, est une assu­ . d'antre idée du ciel visible, sinon
rance naturelle, et non pas spirh que là demeuraient les habilanLs
tuelle, 7762. L'assurance spirituelle des cieux, et que les astres étaient
a son essence eL sa vie pal' le bien leurs demeures, 9408. Aujourd'hui
de l'amour, eL non pas par le vrai les simples, et principalement les
de la foi séparé de ce bien, 7762; enfants, ont une semblable idée,
voir CoNFIANCE. L'assurance ou la 9408. Les astres correspondent
confiance, qui dans un sens élevé avec les sociétés du ciel, et avec les
est appelée la foi qui sauve, n'existe halJitants de ces sociétés, 5377;
que chez ceux qui sont dans le bien non pas que ces sociétés soient
quant à la vie, ainsi chez ceux qui dans les astres, mais elles sont
sonL dans la charité, 2982, 4352, dans un ordre semblable, 5377.
4683, 4689, 7762, 82üO, 9239 à ASTUCE. Astus. Voir FOURBERIE.
92115. Ce que les méchanLs font pal' as­
ASSYRIE (1') a la même significa­ tuce, ils l'appellen t prudence j'et
tion qu'Aschur, 1186. La connais­ c'est pOUl' cela que, dans la Parole,
sance du sens in Lerne de la Parole la prudence signifie quelquefois
a exisLé chez les anciens dans l'As­ l'astuce, 6655. Placer la prudence
syrie, 9011. Voi1' ASSUR. dans l'astuce, c'esL avoir communi­
ASSYRIENS. Aimer les Assyriens, caLion avec les enfers, 6655. L'as­
ses voisins, - Ézéch. XXIII. 5, ­ tuce est la prudence d'aujourd'hui,
c'est aimer les raisonnements qui 8250. ­
proviennent des scienLifiques, 91166 r ATAD. - L'aire d'Atad, parce
Le carnage de cent quatre-vingt­ qu'elle était au passage du Jour­
cinq mille hommes dans le camp dain, sign. le premier état, à sa­
des Assyriens en une seule nuit, ­ voir, celui de l'iniLiation, 6537,
II nois, XIX. 35, - fut fait par les 6541­
enfers, parce qu'alors les enfers ATHANASE. Symbole d'ALhanase,
avaient éLé ouverts, 7879, cfr. 11721, f.
5.71 7. ATHBE. Celui qui ne reconnalt
ASTAROTH. Nom- de l'uu des pas de Dieu est sous la domination
dieux que les nations de la terre de des esprits infernaux, :1308. Au­
Canaan adoraient, 1094. jourd'hui, . dans l'autre vie, un
78 NT 1(IT
grand nombre d'érudits du monde même natute.que celle des ault'cs
européen sont athéés dans le fond terres, 9235. Une illusion des sens
du cœur, 9396. purement naturelle, c'est 'qu'il
ATLAS. 5378. n'existe qu'une seule atmosplière,
ATMOSPUÈRE. Les almosphères que seulement dans ses parties elle
sont des forces agissant par dehors est successivemen t plus pm'e, et
et par dedans dans toutes les for­ que là où elle se termine, c'est le
mes pour qu'elles subsistent, 3628. vide, 5086.
Les forces agissant pal' dedans sont A'TOBIE. C'est une illusion des
vives, et les forces agissant par sens purement naturelle, de cl'oire
dehors ne sont point vives, mais . qu'i! y a des substances simples,
elles corresponqent aux forces vi­ qui sont des monades et des ato­
ves, 3628, Les ntmosphères lien­ mes, 5084.
nent tout le corps humain en con­ ATTACHE (1') du pectoral aux
nexion, 3628, 91199. L'atmosphère épaulièrE!s en haut, au milieu et en
aérienne y tient pal' influx les pou­ bas, sign. la conjonction de tOlltes
mons; l'atmosphère éthérée agil les choses du ciel, 9891,9895,9896.
de même pour les connexions in~ ATTACHÉ (être), Adhœl'Cl'c. Dans
térieures; elle agit librement pal' le sens suprême, c'est l'amoul' et la
tous les pores, et lient insépara­ miséricoi'de; dans le sens interne,
1J les dans leurs formes les viscè­ -la charité; dans le suns externe, la
res in'térieurs, 3628. L'atmosphère conjonction; expliqué, 3875. C'est
aél'ienney lient son organe, qui est l'amour céleste, et nussi t'amour
l'oreille, avec ses l'ormes constl'Ui~ conjugal, mais alors le mot est au­
tes pour lès modificalions de l'ail'; tre dans la langue originale, 3875.
et l'atmosphère éthérée y tien~ ATTACUER sign. être conjoint}
son organe, qui est l'œil, avec ses . 6375; - sign. la conjonction et la
formes construites polir les modi­ conservation, 9895, 9896, A l'holll­
fications de l'éther, 3628. Atmo­ me après la mort l'este aUaché, et
sphères de diverses couleurs dans il y a dans ses mémoires, le tout de
le ciel, 11528. Ceux qui sont dons sa pensée dans le monde, le tout
les cieux sont dnns une aure (O~ de son intention, le tout de sa vo­
atmosphère) sereine de lumière, lonté, le tout de son langage, et le
mais ceux qui sont-~Ians l'enfer sont tout de son action, 7122.
dans une atmosphère épaisse, SOlll~ ATTAQUER. Les méchants sont
bre et ténébreuse, 36113. Atmo­ dans leur l'Îe propl'e quand ils atla­
spères délectables pour les fils de quenl, cal' ils désirent conlinuelle­
la très-ancienne église, H16. At­ ment détruire; les bons sont dans
mosphères diamantées, de pierres leur vie propre quand ils n'alla­
précieuses, de perles, de fleurs, quent personne, et quand ils peu­
d'enfants, 1621. Atmosphères très­ vent l'emplir un usage en défen­
belles autour des enfants dans l'mI­ dant les aull'es contre les allaques
tre vie, 2297, A la sérénité de l'at­ d'es méchants, 1683. Les esprits in­
nlosphère correspond dans le mono, fernaux allaquent conlinuellem~nt,
de spirituel l'arreclio~ de savoir le et les anges défendent, 5992. Quand
vrai et le bien, 6603. La Inne n'est les infernaux infestent, il leur est
pas entourée 4'IJ.Ile almosphère de ~ermis d'atlaquer les vrais, mais
AT AT 79
non les biens, 6677. L'église spiri, dn Seigneur est' attraêlive, parce
tueIle est continuellement atta-; qu'elle vient de l'amour; illustré
'guée, mais le seigneur la défend: et mont1'é, 8604.
continuellement, 641.9. ATTRACTION. Tout amour a en
ATTEINDRE les alinées de la vie: soi une force d'altraclioll, 86()4.
de quelqu'un, c'est être élevé à l'é-: Toules les fois que Swedenborg li­
tat de vie que celui-là rep'résen te, , sait l'oraison dominicale, il perce­
6098. vait clairemen 1 une élévation vers
ATTELEr, un char sign. la doc-' le Seigneur; c'était comme une at­
'trine provenant' de la chose repré­ traction, 6476. Esprils qui causent
sentée par celui qui allelle, 6029,1 à la tête uné doUleUl' comme celle
8146. d'une attraclion ou ù'une forte suc­
A'fTENDRE un influx immédiat etl cion, 1763,5180.
l'ester ainsi daus un état passif, cela ATTRAIT des maux; d'oil il pro­
est contre l'ordre, 1712; ce qui en, vient, 9348.
résulte, 1937, 5660. L'homme ne ATTRmuER. Toul1Jien de l'inno­
doit pas se tenir les bras croisés et cence, de la charité et de la foi doit
attendre l'influx, ce serait jouer le être attribué au Seigneur, 10660.
rôle d'un simulacre sans vie, 10290. Attribuer taules choses au Seigneur,
ATTENTION. Dans le sens inteme, ouvre les inlérieurs de l'homme
on fail allention, non pas aux per- ' vel's,le ciel; 10227. Dans le sens de
sonnes, mais aux choses,' '9058. la lettre de la Parole, les punitions
Pour connailre chez soi les fins sont atlribuées au Seign'eur; pour­
bonnes ou mauvaises, il fant seule­ quoi? 245, 588. A Jéhovah est at­
ment faire attention au plaisir qu'on tribué lant le mal que le bien;
'perçoit d'après la louange et la pro­ pourquoi 1 7632; 7877, 8228, 8284,
pre gloire, ct au plaisir qu'on per­ 8632, 9010. Ceux qui allribuent il
çoit d'après l'usage séparé d'ave eux-mômes toutes Ics choses d'in­
soi, 3796. Celui qui fait attention telligence et de sagesse, et au ha­
au langage d'un autre, fait atten­ sarel taules les aulres choses qui
lion, non aux mots du langage, leur arrivcnl, n'attribuent rien au
mais nu sensrésu1tant des mots; et divin, el nient Dieu dans leur caJu,',
celui qui est sage fait allèntion Il la 8869. De ceux qui allribuent tout
fin pour laquelle l'autre a parlé il la nalure el rien au divin, (1941.
d'après la pensée, c'est-à-dire, ce à Ceux qui allribuent tout il la na­
quoi il tend, 9l107. Ceux chez qui tur!}, ct cependant disent qu'i! y a
l'homme inlerne est fermé ne font un être suprùme, ne pe,uvent pas
a1Jsolument aucune attention Il des avoir une idée d'une déité vivante,
mil1iers de choses que le SeigneUl' 4950. S'allri1JuCl' le bien; cc qui en
lui-mOme a enseignées SUI' le bien j résulLe, 5759.
de la vie, 9300, {. ATTRIBUT (l') suit Je sujel, 568,
AT'r1llER. L'hOl,nme attire Il Ini' 1066. Par le sujet on connait la
de ['enfer les esprits selon Sil vie, qualité de !'altribut, 620.
5851. De ceux qui, dans l'aulre vie, ATTRIDUTIF. Tous les mols s'ap­
s'efforcent d'attirer les autres dansl pliquent d'une manière attributive
leUl' ruine, 5188. • Il la chose dont il est question,
A'rTRAcTI!'. La vie qui procède' 1686.
80 AU .AU
AUDACE téméraire des esprits iu­ c'est le futur comme auparavant,
fernaux, 8295. . 71ho. Aujourd'hui, toujours, à per­
Au DEHORS. Ca qui est au dehors pétuité, quand il s'agit du Seigneur,
est commun respeclivement à ce sign. l'éternité, 9939.
qui est en dedans, 8823. Ce qui AURE, Aura, 3M3. Voir ATMO­
. est au dehors est aussi au-dessous, SPUÈRE.
88i5. AURICULE. Esprits qui appartien­
AU-DESSOUS. Ce qui est au-des­ nent à la province de l'auricule ou
sous ou en bas sign. à l'cxtérieur oreille externe,. h65h.
dans le sens interne, ll56fj; -sign. AURORE (l') et le matin, c'est ~
l'externe, lOM3. seigneur, et aussi son royallilïëQui
AU-DESSUS sign. l'interne, l0543. ést l'église j dâlîsle sensunlversel, f.!l
Ce qui est intérieur est signifié par céleste de l'lImour; montré, 2ll05.
ce qui est supérieul' ou au-dessus, C'est la conionction du bien après
2148, 308ll, h595, 5146, 832~ que la len-laïiOriâ cessé; h283. A
AU-DEVANT, Obviam. Voir Ac­ l'aUl'orc est comparée l'église du
COURIR. Seigneur dans son premier âge,
AUDITION. La pensée de l'homme 1837. L'aurore sign. aussi l'état de
qui parle n'est autre chose que le paix,3h58.
langage de son esprit, et l'apercep­ AUSPICE (l') divin, c'est la Provi­
lion du langage n'est autre chose dence, 8098. Ce que c'est qU'être
que l'audition ~e son esprit, ll652. sous,l'auspice et sous la direction
AUGE, Canalis. C'est le bien du du Seigneur, 982h. Les enfants,
vrai, 3095, h016, l1017. Les petites dans l'autre vie, sont sous le conti­
auges ou aiguières sont la doctrine nuel auspice du Seigneur, 2292.
de la charité, 6777. AUSTER (l'), Austl'U1n. Voir MIDI.
AUGURE. Les auglll'es étaient du AUTEL (l') a été le principal re­
nombre de ceux qui s'appliquaient présentatif du Seigneur, 92i, 2797,
il la magic naturelle, d'après la­ 2811,a489,h5ll1, 8935, 89ll0,9388,
quelle il n'a pu être prédit rien de 9389, 971h, 996ll, 106ll2; le princi­
divin, mais seulement cc qui était pal reprêsentatif du Seigneur et de
contre le divin, c'est-ù-dire, contre son culLe d'après le bien, 8935,
le seigneur, et contre le bien de l'a­ iOOh2; le représentatif du divin
mOlli' et de la foi en lui, 36D8. Les humain du Seigneur quant·au divin
choses que les augures annonçaient bien, 921,2777, ll558, 9388, 9389,
sont très-souvent arrivées i pour­ 996ll, '10029; le représentatif du
quoi? 36D8. Seigneur quant au divin bien dans
AUJOURD'HUI, IIodie. Dans la Pa­ le ciel el dans l'église, IOl23,10129;
l'ole, (l jusqu'à ce jour, Il et (l au­ le représentatif du Seigneur el le
jourd'hui, Il c'est à perpétuité et à culLe même quant au divin bien,
éternité; montré, 2838,3998,ll30!l, 97tll. Toutes ct chacUlle des cho­
6165, 698ll, 9939. Il Comme aujour­ ses de l'autel représentaient et si­
d'hui, ') c'est quant au temps et en gnifiaient, M89. Ce qui était signi­
apparence, 3325, 3329; c'est ù pel'­ fié dans les sacl'ifices pal' l'autel et
pétuilé ct ù étemiLé, comme allssi pal' tout ce qoï en dépendait, 921,
(l jusqu'à ce jour, Il ll30ll, 6165. 2777,2784,2811,2812, M89, ll5ll1,
(1 Aussi hier, aussi aujourd'hui, Il 8935, 89hO, 9388, 9389,9714,9726,
AU
AU 8i
9963,9964,,10028, 101!3, l0i5t, talif dn divin humain do seigneur
102&2, 102il5, 10844; par le feu de et du culle du seigneor en général,
l'autel, 934, 63ill, 6832. L'autel 10001, 10273; il représentail le
signe le divin humain du Seigneur Seigneur, quanl au divin bien,
elle saint qui en procède, 4558;­ i0001, 10129.
signe le royaume célesle, 101'29; Origine des aUlels, 920, 921. Il
- signe le ciel. et l'église quant à en avail, élé conslruit avant que
la réceplion du bien procédanl du l'on connCll l'usage d'immoler des
seigneur; il/ust. el 'mont., 10!23, animaux, 921. Il en avait aussi élé
IOi51. Le crible, ouvrage de fIIel, construit pour servir de mémol'ial,
qui élait aulour de l'aulel, sign. le 921. Anciennement des monceaux,
sensuel; illustl'é, 9726. La cendre el plus tard des autels, 4192.
de L'aulel sign. les chQses qui doi­ BAlir un aulel sign. dans le sens
vent êlre écartées après les usages, suprême la sanctification, 4558.
9723. Le fQndemenl de 'l'ou lei signe L'aulel était bAti aussi en témoi­
le sensuel, 10028. Les COl'nes de gnage et en mémoire; montré,
l'autel sign. la puissance du vrai 8623. Faire un aulel à Dieu sign. le
d'après le bien, 10027. Les vases saint du culle, 454i. Sanctifier un
de J'aulel sign. les scientifiques autel sign. le réceptif du divin du
qui senenlau bien, 9724, 9725, Seigneur dans les cieux supérieurs,
i0344. 10151. Approcher vers l'autel sign.
L'aulel et le temple ont élé les le cuIle d'après le bien de l'amour,
principaux représèntatüs ,du Sei­ t 02!15. Entrcr dans la lenle de con­
gneUl', el onl principalemenl signi­ vention sign. représenler le Sci·
fié, de même que la sainle cène, le gneur quant au cuIle d'après·le di­
divin humain du Seigneur, 2777, vin vrai; el approclÎer de l'au lei
28U. L'aulel de lerreeslle princi­ sign. représenler le Seigneur quant
pal représenlatif du culle du Sei­ au divin bien, l'un,ell'allire quanl
gneur d'après le bien, el l'aulel de au r,ullc, 9963,9964,10242,10245.
pierre le pl'incipal représentatif de S'enfuir vers l'aulel sign, se réfu­
ce cuILe d'après le vr.ai, 8935, 8940, gier vers le Seigneur el supplicr
9714. L'aulel est le représentatif pour la rémission, OOHI.
du seigneur quanl au divin bie!), Par les autels, les slalues et les
el les slatues sonl le représenlaLif bocages des nalions, il esl signifié
du Seigneur quanl au divin vrai, toules les 'r,hoses du culte idolâlri­
9388, 9389. L'autel porlatif fail de que; par les aulels, le cu Ile d'après
bois de Schillim, et recouvert d'ai­ le mal; par les slalues, le culte d'a­
rain, étaille représentalif du culle près le faux du mal; el par les bo­
du Seigneur d'après le bien de l'a­ cages, les doclrinaux de ces culles,
mour, 9714, f. 10642. Renverser les autels des na­
L'aulel de parfum, ou l'aulel tions sign. rejeter le mal de leur
d:or, était le représentalif de toules religiosité et du culte qui en résul­
les choses du culle, qui pt'oviennent le, 10642.'
de l'amour et de la cbarilé procé­ Ceux qui agissliient par fraude
dant du Seigneut', 10177, 10272. ou par hypocrisie devaient êlre ar­
L'autel de l'holocausle à l'enlrée de rachés de l'aulei el lués, 9014, f.
la leule élail le principal représen­ L'aulel el la lente étaienl souillés
1· 6.
82 AV AV

par les péchés du peuple; montré cèlle de cochons qu'on écorche,


et illustré, 10208. 939. Dans I~aulre vie, il leur semble
AUTOlilfE (l') sign. l'élat, 2788; qu'ils habilcot pat'mi les pourceaux,
- sign. l'Age de l'église, qui pré­ 1742. Ils répandent des embarras
cède son dernier Age ou la consom­ dans la partie supérieure de l'eslo­
mation, 18B7. Automne des esprils; mac, 6202. ceux qui sonl devenlls
quel esl leur élat qui esl appelé avares par inquiétude sur J'avenil'
ainsi, 5725. apparaissent, dans l'aulre vie, dans
AUTORITÉ. Ce qu'un homme croil la région où est l'eslomac; la sphè­
d'après une Aulorilé appartienl aux re de leur vie peul être comparée il
aulres en lui, et ne lui appal'!ienl l'odeur nauséabonde qui s'exhale
pas, 10124. Le genre humain, à de l'eslomac, et aussi à la pesan-'
cause des amours de soi cl du leur qui provient d'une indigestion,
monde, a élé obligé de sc soumel­ 5177. Voir AVARICE.
tre à des Aulorilés, afin d'êlre en AVARICE (1'), qui consisle à aimer
sûrelé, 7364, 10160, 10814. Sphère l'or el l'argent pour l'or ell'argenl
,d'autorilé d'un espril qui élait né el non pour quelque usage, est l'af­
dans les diguilés, 1507. La sphère fection la plus terrestre; elle abais­
d'aulorilé esl lem pérée pal' la bon· se entièremenl le men lai dans Je
té, el dans ce cas il esl rendu hon­ COI'PS el l'y suhmel'ge, el elle ferme
Deur à ceux qui sonl nés dans l'au­ les intérieurs, 8301, f. L'avarice esl
torilé, 1508. la plus basse cupidité lerreslre; il­
AUTOUR, Circum, sign. l'exler­ lustn!, 1327, 4865. Ceux qui sOnl
De, 2973, 10543. Voir ALENTOUII. dans une avarice sordide sonl plus
AVANCER (s') sign. faire des pro­ que les aulres dans l'amour de soi,
grès dans les choses qui appartien­ quoiqu'extérieurement il ne le sem­
nenl au bien, c'est-à-dire, à la vie, ble pas, el par suite ils sonl con Ire
3335. le bien, qüel qu'il soli, 4751. De"
AVANT-JJlER, Nunc/ius le1'tius, l'avarice naissent des fanlaisies,
c'esl d'élel'llilé (ab œterno). 6983 i d'après lesquelles les avares, dans
el c'est l'élal inlérieur; voir BIER. l'autre vie, se croiellt infeslés pal'
C'esll'élal précédenl, 71.14. des rats et pal' des animaux de ce
AVANT-MUR (l'), Antemul'ale, g\lDl'e, selon l'espèce d'avarice, 954.
sign. quelque doctrinal, 402. Voir AVARES. La vie des pourceaux
AVARES. De Lous les hommes, il correspond à l'avarice, 1742. Ava­
n'en esl pas de plus vils que les rice juive, 4751.
avares, 938. Lem' caraclèl'e, 475t. AVRC, Cl/m. « Jéhovah fut al'ec
Ils sonl principalemenl sensuels, Joseph, Il - Gen. XXXIX. 21; ­
car ils ne pensenl pas au-delà des dans le sens de la lellre, comme il
sensuels du COI'pS, 6310. Ils onl s'agil de Joseph, il esl d'il li avec
une crainte excessive de perdre lu lui, Il mais dans le sens inlerne, où
vie, 939. De ceux qui sonl sordide­ il s'agil du seigneur, c'est (1 en
menl avares, el de leurs enfers; ils Lui, Il 504(.
so1l1 infeslés pal' les rats, 938, !l54; AVtENS. Ge que représenlaienl
el ils répandenl une odeur de rais, ces peuples, qui furenl chassés par
1514. fis sonl dans un enfer d'où les Caphtoréens, 1868.
s'exhale IIne odeur semblable à AvE L &11 S1\ AÏllI, ou deuil des
AV AV 83
Égyptiens, sign. la qualité de la ne, 3900, 4060. L'avénemeDt du fils
douleur, 6563. de l'homme est la révélation du di­
AVIN (les hauts lieux d') sign. vin vrai à la fin de l'église, 9807;
l'amoul' de soi, 273. c'est son apparition d'après la ,[Ia·
AVÉNBMEl'fT. cause de l'avéne­ role, dont le sens intime ou suprê'
ment du Seigneur dans le monde, me traile du Seigneur seul, 6895.
637, 2034, 2661. Nécessité de cet Il Y a avénement du Seigneur,
avénement, 1676, M80, 8625. Le alors qu'une vieille église est reje­
Seigneur est venu dans le monde tée, et qu'une nouvelle église est
pour conjoindre et unir l'essence instaurée par lui, 6895. Tout avé.
humaine avec l'essence divine, nement du seigneur est un com.
1587, 2034. Il est venu dans le m~(lement pour CeU1Jlui sont ré.
monde pour sauver le genre hu­ générés, et est la fin de ceux qui
main, qui autrement etH pèri de sont-dévastés, 728. Quand le Sei­
mort éterrrelle, 10828. Avant l'avé­ gneur vient, il y a, tant dans le
nement du Seigneur dans le mon­ commun que dans le .particulier,
de, la tourbe infernale faisait libre­ jugement dernier; ainsi, jugement
ment des progrès, eL elle infestait dernier quand le seignellr-èstvenu
et s'efforçail de subjuguer tous ceux dans le monde, jugement dernier à
qui étaient dans le monde spiri­ son avénement dans la gloire, juge·
tuel, 8289. Avant cet avènement le ment dernier quand il vient chez
royaume spirituel n'étaU pas tel l'homme dans le particulier, et
qu'il a été après l'avénement, 6427. jugement demier quand chacun
Le Seigneur est venu dans le mon­ meurt, 900. L'avénement du Sei­
de, non pour sauver les célestes, gneur, c'est sa présence dans cha­
mais pour sauver les spirituels, cun, présence qui se répète autant
2661. Par l'avénement du Seigneur de fois que l'évangile est prêéhé, et
lous les maux et tous les faux ont que la pensée se porte sur ce qui
été jetés dans l'enfer, les cieux ont est sain l, 3900; c'est la reconnais­
été remis cn orùre, et les spirituels sance du Seigneur dans les cœurs
ont été délivrés de la damnation, par l'amour et la foi, 6895. Il Y a
8i37. Après l'avénement du Sei­ avénement et présence du Seigneur
gneur, les rites externes ont été Pour ceux qui, en lisant la Parole,
abolis, et les représentatifs ont ces­ considèrenl le bien du concitoyen,
sé, 1003; ainsi, depuis l'avénement de la pall'ie, de l'église, du ciel, el
du seigneur, l'lJomme est considéré ne se considèrenl pas eux-mêmes,
dans le ciel, non d'après les exter­ 9405. Voir JUGEMENT DERNIER,
nes, mais d'après les internes, CONSOMMATION.
1003.L'avénementdu fils de l'hom­ AVENIR. L'inquiélude sur J'ave­
me sig1\. le rejet de la vieille église nir, confirmée par l'acte, émousse
et l'instauration de la nouvelle égli­ et retarde l'influx de la vie.spiri­
se, 4333. tuelle,5177. Voi!' ESTOMAC.
Le second avénement du Sei­ AVERSION. Ceux qui sont dans le
gneur n'est point une apparition faux d'après le mal ont tellement
dans les nuées suivant la lellre, en aversion ceux qui sont dans le
4060. C'est sa pl'ésence dans là Pa­ vrai d'après le bien, qu'ils ne pl'U­
role, et la révélation du sens inter· vent pas même supporter leur pré·
84 AV AV
sence, 7964. Ceux qoi sont dans la dans le seDt spiritllèl, sont aveu­
foi seule oot en aversion la propo­ gles, 7262. Exercer la charité li l'é­
sition seule que l'homain du Sei­ gard de cenX qui sont nalurelle­
gneur est divlB, 4727. L'avcrsion ment aveugles, c'est êlre dans le
de soi-même mel l'homme en état culle externe; l'exereer Il l'égard de
de recevoir le divin du Seigneur, ceux qui sont spirituellement aveu­
3994. Aversion contre le bien et le gles, c'est être dans le culle inter­
vrai; chez qui, 7492, 7768. Aver­ ne, 7263. L'homme qui n'est pas
sion contre les vrais de la foi; d'où régénéré est comme aveugle quanl
elle vienl, 7327, 7768. Avel'sion aux vrais et aux biens de la foi el
contre les choses qui sonl dans le de l'amour, 3493,3969,4353,4588.
ciel, 5786. Aversion el par suite Personne n'esl plus aveugle que
contraction de l'interne; d'où cela ceux qui s'nlmenl eux-mêmes, el
vient, 1.0492. Aversion contre les qui en même temps sont instruits
inlérieurs de la Parole dans le mon­ dans les sciences du monde, 206.
de chrétien d'aujourd'hui, 5702. Ceux qui, dans la ,ie du corps, onl
Etal dans lequel l'homme évite el a été aveugles voient, dans l'autre
même en aversion de parler el de vie, aussi clair que ceux qui onl eu
penser concernanl Dieu el les cho­ des yeux de lynx, 994. Voir AVEU­
ses qui appartiennent Il la foi, 631.5. GLBMENT, AVEllGLK.
Dans la Parole, l'aversion est signi­ AVEUGLEMENT. Dans la Parole,
fiée par la colère, 5034. l'aveuglement se dit de ceux qui
AVERTISSEMENT. Dans l'autre vie, sont dans le f.ux" 2383. L'aveugle­
il esl donné des avertissements de menl.dgn. ln fausseté, el aussi l'i­
toul genre aux méchants, avanl gnorance do vrai; montn!, 2383.
qu~i1s soient damnés, 7273. Il sign. les faussetés elles-mêmes,
AVEUGLE. Dans la Parole, les 4720. Aveuglement dans les choses
aveugles sign., dans ('un el l'autre spirituelles, ainsi à l'égard de l'hi­
sens, ceux qui sont dans le faux el terne de ln Parole, de l'église et du
ceux qui sonl dans l'ignorance du culLe; <l'où il vient, 1.0707. Aveu­
vrai; monl7'é, 2383, 4302. L'aveu­ glement du rationnel; exemples,
gle sign. la non-foi à cause des 21.96. Ceux qui sonl dans les faux
non-connaissances, 6990. Les aveu­ sonl dits être dans l'aveuglement;
gles sig. aussi les gentils, qui sont pourquoi? 4531. VoÏl' CtCI TÉ, AVEU­
dans l'ignorance li u vrai apparte­ GU, A VEllGLER.
nant à la foi, parce qu'ils vivent AVEUGLER, quand il s'agil des
hors de l'église, mais qui, étanl vrais, c'est faire qu'ils n'apparais­
instruits, reçoivent la foi, 6990. senl poinl, 9266. ceux qui ne sont
Qui sont ceux qui sonl complète­ pas daDs l'alTection du 'lai d'après
menl aveugles, quand ils lisenlla le bi\n, ni dans le désir de devenir
Parole? 8780. Les anciens dési­ sages, sont aveuglés plutôl qu'illus­
gnaient sous le nom d'aveugles une lr.és quand ils lisent la Parole, 9382.
des classes du prochain, 7~60. Qui sans le divin vrai qui éclaire l'en­
étaient ceux que les anciens enten­ tendemenl, l'interne de l'homme
daienl par les aveugles, 2383,6990. serait aveuglé, 9400. Quand ceux
Dans la Parole, celte expression si­ qui sont seulement dans la lueur
gnifie principalemenl ceux qui, naLurelle veulent elltrer dans les
AZ BA 85
chose.s qui sont du ciel, il se pré­
sente à eUI une sorte d'obscurité
e'
comme azur, jaune rouge, 8658.
L'azur du ciel est le vrai transpa­
qui les aveugle, t·Ot56. Les fios rent d'après le bien, 9608. Les vé·
mondalnes qui sont les profils, et l'ités sont parfois repl'ésenlées par
les fins corporelles qui sont les des nuées d'une couleur azurée
honneurs, aveugl~t entièrement, mêlée li un bel éclat de blancheur,
8993. Qui sont ceul qui sont aveu­ 6609. Les anges de la planète de
gléS au point de ne pouvoir com­ Jupiter apparnisscnt v~tus d'azur
prendre ce qui est bien ni ce qui parsemé de pelltes étoiles d'or,
est vrai, 2588. Voir AVEUGLE, 8030. Les habitants de Jupiter ai­
AVEUGLEMENT. menlln couleur azUl', 8030.
AVILIR. Le bien de l'amour cé­ Aznl}: (l'), ou ce qui n'a pas fer­
leste s'avilirail, si ceux qui aontl'é­ menté, sign. ce qui a été purifié du
génél'és n'étaient pas parfois remis mal et du faux du mal, 2362,3880,
dans les plaisirs des voluptés natu­ 7853, 9992, t0655. L'azyme est le
l'elles, 8687. bien purifié du fnux, parce que le
AVl'iH, ville du roi Hadad en pain est le bien, et le levain ou le
Édom, - Gen. XXXVI. 3, - sign. fermenté le faux, 8058. La fête des
des doctrinaux, 6650. azymes, ou la pâque, siun. le culle
AVORTEtlENT (l')sign. les Per­ et l'action de grâces Il cause de la
versions du bien et du vrai, et aussi purification des faux, 9287;- sign.
les vnstations et les négntions de la délivrance de la damnntion, et
l'un et de l'nutre, 9325; - sign. spécialement la déliyrance des fnux
que les vrais et les biens ne se suc­ du mal chez ceux qui se laissent ré­
cèdent point dnns leur ordre, 9325. générer par le seigneur, 999~. ­
AXE. La sphère du divin bien est .siUn. le culte et l'action de grâces
dans le milieu comme axe, et la pour la délivrance du mal et des
sphère du divin vl'ai qui en pro­ faux du mal, 10655; voir aussi
cède de part el d'autre sur les cÔ­ 7093,7867,9286 à 9292. Voir LE·
tés est Il droile et à gnuche, 10190. VAIN.
AZUR, Cœruleum. La couleUl'
azur, ou bleu de ciel, sign. le vrai
d'origine céleste, qui est le vrai' B
procédant du bien de l'amour en­
vers le Seigneur, 9666. Il Ya un BAAL. Les Baals élaient des dieul
azur provenant du l'ouge ou de l'en­ que les nations de la terre de ca­
flammé, et un azur provenant du naan adoraient, 1096. Ces dieux
blanc ou du lumineux; celui qui avaient été hommes; par consé­
provient du 'l'ouge ou de l'el1flam­ quent le culle qu'on leur rendait
mé est l'amour céleste du \'l'ai, ou; était diabolique el infernal, 10662.
l'externe du bien du royaume cé­ Effets produits par l'adoration d'un
leste; et celui qui provient du homme comme dieu, 10662.
blanc ou du lumineux est l'amour BAAL-CHANU, roi d'Édom, sign.
spil'iluel du bien, ou le bien interne la qualité d'un des vrais principaux
du royaume sph'ituel, 9868, 9870. dans le divin humain du Seigneur,
L'nzur siun. le bien, 6328. Le bien, 4650. .
quant li la couleur, se présente 1 BAAL·PÉOR. Commettre scorla·
86 BA BA
lion après Baal-Péor; c'élait profa­ ceux chez qui les exlernes se mon­
ner le culte, SOA!J. Voir BUL. trent saluts et vrais, mais dont les
BUL-SgPHON, nom de lieu, sign. intérieurs sont profanes et fnux,
le commencement de l'état pour 'h335. La fllle de Ba bel sign. l'é­
subir les tentations, 8130. glise ou l'Instar d'une église, où Il
BABEL. Ce que c'est que Babel, yale saint dans les externes, mais
n83, i29S, 130li, 1306 à 1308, le profane dans les Internes, 9960.
1321, 1322, principalement, 1326. La tour de Babel sign. le culle de
C'est le culte dont les externes ap­ soi-même, t.30h, 1306. En quoi
paraissent saints, mais dont les in­ consiste ce culte, 1306.
ternes sont profanes, 1182, 9755, BABILLER. Ce que deviennent,
9960,10hI2. C'est un culte qui ren­ dans l'autre vie, ceux qui ont seu­
ferme intérieurement l'amour de lement babillé, sans nullement pen­
soi, par r.onséquent tout ce qui est ser Il ce qu'ils avaient dit, et qui ont
corrompu et profane, 1326. Chez aimé Il parler sur tous les sujets,
ceux dont le culte est appelé Babel, 5557. ceux qui parlent beauCOUI) Il
il n'y a point de culte interne, mais tort et à travers sur les choses de
ce qu'ils adorent est quelque chose l'église, et qui n'y comprennent
de lOort et même de cadavéreux A presque rien, sont signifiés, dans
l'intérieur, 1326. Babel, ou le culle la Parole, par le chien, 7784.
appelé Babel, a commencé dans la BABYLONE sign. la même chose
seconde période de l'église an­ que Babel, A savoir, le culte qui
ciennl', 1327. Sont appelés Babel extérieurement apparalL saint, et
ceux qui simulent extérieurement intérieurement est profane, 6385.
les anges de lumière, mais qui sont La grande Babylone, ce sont ceux
intérieurement des diables; 2973, qui pervertissent les vrais et les
5120; qnand chl'z eux les extérieurs bien~ de l'église, dans le but de.do­
ont été enlevés, ils se précipitent miner el de s'enrichir, et cela, jus­
dans l'enfer, 2973. Babel, dans la qU'à profaner, 890h.
Parole, sign. ceux qui ont détourné BABYLONIE. Le culle externe
vers le culte d'eux - mêmes tout dans lequel règne intérieurement
culte du seigneur, h7!J8 j - sign. l'amour de soi, tel qu'il est citez
ceux qui dévastent, c'est-A-dire, ceux qui sont de la Babylonie, est
qui privent les autres de vrais, profane,130ll, 1306 Il 1308, 1321,
474h. Babel est la profanation du t322, 1326. De la domina~ion de
bien, et la Chaldée la profanation l'amour de soi dans la Babylonie
du vrai, 1327, 1368, h922. Ceux d'aujourd'hui; en quoi consiste
qui sont signifiés par Babel sont celle domioation, 1081h.
décrits, dans la Pal'ole, par de hon­ 01., La Bab,lonie d'ujourd'bu\ esl le cn­
teux adultères; pourquoi? 4868. 1~llci.me-romain. l'oir D. P. No 26...

Les fils de Babel,-Ézéch. XXIII. BABYLONIENS. Les doctrinaux de


t.7, - sign. les faux provenant des l'amour envers le seigneur et de la
cupidités, H86. La fille de Babel, charité Il l'égard du prochain ont
ce sont ceux chez qui les externes été oblitérés par les Babyloniens de
se montrent saints et bons, mais nos jours, 3419, 3420.
dont les intérieurs sont profanes et BAGAGES, Sarcinll', ce sont les
mnuvais; et la fille des Chaldéens, œuvres, 6390.
BA BA 87
DAIN. Le baio du baptême n'est 7293. Baleines qui apparaissent
autre que le bain spirituel, qui esl dans l'enfer, 8i9.
la régénération, 10386. Dans les BALTHASAR. Voir BELTCBAZAR.
enfers. il Y a une chaleul' mais BANDER une phi.ie sign. guérir
comme celle d'un bain fétide, 3340. une affection lésée, 9057.
BAISER, Osculal'Ï. Baiser siun. BA PThE (le) a élé inslilué
la conjonclion d'après l'a,lfection, et comme signe que l'homme est de
aussi des feintes hypocrites et dés l'église, et comme mémorial qu'il
fourberies, il573, 3574, 112i5, 4353. doil être régénéré pal' les nais de
5929, 6260. Baise.' sur la bouche la foi el pal' la vie selon ces Vl'ais,
sion. reconnaltre et faire ce qu'or­ 10386, 10387, 10388. Les eaux
donne celui qui esl baisé, ainsi du baptême sign. les tenlalions,
obéiJ', 5312. Baiser' les veaux,­ 10389. Le baplême aUesle que
Hosée, XIII. 2, - sign. embrasser l'homme esl de l'église, et qu'il
la magie et s'y attacher, 3574. peut êlre régénéré, i0387. Comme
BAIUR,Osculalio. Le baiser, qui le baplême esl pOUl' signe et pour
estl'exler'ne, n'est autre chose que mémorial, c'est pour cela que
l'affection de la conjonclion i qui l'homme peut être baplisé enfant,
est l'interne, 3573. Le baiser el el que s'il ne l'a pas élé alors, il
celle affection correspondent, 3573, peul l'êlre adulte, 10390. Le bap­
42i5. Voir BAISER, Osculari. lême lui-même ne donne ni la foi
BUAUI. VOÎI' BILÉUI. ni le salut, mais il altesle que ceux
DA LANCE. Voir EXPLORATION. qui ·ont élé baplisés reçoivenlla foi
I1ALANCEMENT. L'examen dll vrai et sonl sauvés, s'ils sonl régénérés,
chez l'homme par le Seigneur, 10391. Les paroles du SeigneUl'
avanlla conjonction, esl un balan­ dans Marc, - XVI. 16, - sont ex­
cemenl d'un extrême juslesse, afin pliquces, à savoir, que le baptême
qu'il ne se conjoigne pas au bien la est la régénération pal' le Seigneul'
moindre chose du faux, ni au mal au moyen des vrais de la foi,
la moindre chose du vrai, 3ti6. 10392. Le baplême est le symbole
Voil' INITIATION, CONJONCTION. de celle régénération, 2702, f. Le
BALAYER la maison sign. que baplême mainlenant, c'est l'initia­
toules choses onl élé préparées el lion dans l'égliso et dans les choses
sonl pleines de biens; ou, c'esl pu­ qui appartiennent Il l'église, et
l'ifier de maux el préparer pour que aussi dans la régénération et dans
les biens influenl; montl'é, 31112; les choses qui appal'liennent Il la
el dans 10 sens opposé, c'est rem­ régénération, 4255. Le baplême du
plir de maux, 3142, f. Balayer le Seigneur a été le représentalif de la
chemin, c'est préparer pOUl' que glorificalion du Seigneur par les
les vrais soient l'eçus; montré, tenlalions, 10239.
31112. Le baptême sign. la régénération
DkLEINE (la) sign. les communs pal' le SeigneUl' au moyen des vrais
JJ.es scientifiques, sous lesque~s el de la foi d'après la Parole, 4255,
par lesquels exislenl les scienlifi­ 5120, 9088, 10239,10386, 10387, .
ques particuliers, 112. La baleine est 10388, 10392. Comme la régénéra­
le scientifique dans le commun, et tion se fait par des comba ls spiri­
les scientifiques faux; montl'é, tuels, le baptême sign. aussi la ten­
88 BA BA
lalion, 5120; f. Les eaux du baplê­ . me la neip, qui, plUB qUé tODB les
me sign. les vrais de la foi pal' les­ autres dje~j .pouvait faire des mi­
quels les faux sont repoussés, 9088; raeles,1&299. Voir BARBE.
elles signifienlles lenlalions, 5t20, BAUD li;". le vrai scienlifique,

10389. Comtnent Je baplême a élé d'où pJomnt alJSsi le rationnel,

représenté du ciel, 2299. 1958.

, BAPTISATION. La lavalion de tout B"RI~Variegatum. Le bariolé

le corps, lavalion qui était appelée sign. un 'Vrai bâtard el mêlé de

bllpllsalion, représentait la régéné­ maux, 1&005, 4020.

ration, el, de même que le baplê­ BARlES, Vectes. Les barres sign.

me, elle la signifie aussi, 10239. la puissance qui appartient au vrai

BAPTISER sign. régénérer, 9229. d'après le bien; illustré et montré,

Baptiser d'esprit saint et de feu, 9496. Les bal'res de !Jais de sehit­

c'esl régénérer par le bien de l'a­ lim sign. la puissance du vrai d'a­

mour, 9229 j d'esprit sainl, c'est près le bien', 9496, 9541, 9662,

pal' le divin vrai; el de feu, c'est 10191,10193. La' dcfense de l'elirer

d'après le divin bien du divin les barres hors des anneaux de l'ar­

am~ur, 9818. Êlre baptisé, c'esl che représenlait la perpéluilé sans

être l'égénéré, 9032. Le Seigneur 8 changement, 9502; et les barres qui

voulu lui-même ëtl'e baptisé; pour­ étaienl sous les ailes des chérubins,

quoi? 9239. et en élaient couverles, représen­


BARBt: (la) sign. Je vrài naturel taientl.. protection éternelle du ciet

extcl'ieur, 3301; - sign. les na- pal' 18' sphère divine du bien et du

tu reis iufimes, 5387; - sign. les vrai pr'océdant du seigneur, 9502.

seienlifiques sensuels, qui sont les Les barres sur les deux côtés de

vrais derniers, 9960. La barbe~ l'aulel sign. la puissnnce du bien

parce que c'est le dernier, sign. le dont provient le vrai, et du vrai

tout, 10044. C'est ce qu'il y n de d'après le !Jien, 9736.

plus externe, 9806. La barbe rasée BAoRTUIÉE, aveugle, - Maro, X.


sign. l'a!Jsellce du !Jien ct d-u \\i1Îi 1&6, - sign. les gentils qui sont
dans les extérieurs, 9656. COnsu­ dans l'ignorance du nai apparte­
mèr ia barbe s-ign. priver des.!!.ais nant à la foi, paree qu'ils vivent
extel'lles de l'église, 9960. Lès ha­ hors de l'église, mais qui, étnnt in­
bilanls de la plànète de Mars n'ont sl:ruils, 'reçoiventla foi, 6990.
point de barbe, 7483. Voil' DARBU. BAS, Tibialia. Les !Jas, en tant
BARBU. Avant le déluge, on a cru que vêtement, sign. quelque vrai
que le Seigneur viendrait, mais spécial et,parliculier, 4875.
vieux et!Jarbu; de là la religion de BAS (en), Desupûn' aut infrà.
la barbe, H24. Jéhovah apparut à ce qui est en bas sign. à l'extérieur
MoIsé e1ans 1111e forme humaine dans le sens inleme, !l564;- sign.
adéquate à lâ"!réceplion .9.!li ~tail l'externe,10543. En bas (deorsum).
extel'lle, à savoil', comme un vieil· Regarder ell haut, et regarder en •
h:rd barbu assis près de lui, 6299; bas; ce que c'est, 6952, 6954. 'Voit
de là aussi les Juifs n'ont eu d'au­ ÊLÉVATION.
tre idée de Jéhovah que comme BASCHAN sign. le bien du nalu­
e1'un homme tl'ès-anr,ien, ayant rel, 3923. Les béliers, fils de Bas­
une barbe longue, et blanche com· chan, signl les célestes-spirituels,
BA BA 89
2830. Paltre en Carmel et en Bas- BASSIN, Peluis. Le bassin sign.
chan, c'esl êlre inslruit dans les le bien du nalurel, 7920; et le na·
biens de la foi el de la charilé, 520t. lurel, 7922. L'eau dans le bassin,
BUI. Les bases sign. le soulien, - Jean, XIII. 5, - sign. le vrai de
9643; - sign. le pouvoit', 9677; la foi dans le naturel, 1024.3. Le
- sign. le sensuel qui esl le der- bassin de l'ablution, - Ps. LX. 10,
nier du nalurel, t0345. Les bases - sign. le bien corrompu par les.
d'argent sign: le soutien par le faux, 2468.
vrai, 9643. Les bases d'airain sign. BASSINS (les), Crate7'es, sont les
les sou liens par le bien, 9770; - choses de la mémoii'e, 9304.
Sig71. la puissance d'après le bien BATARD. Le bien qui ne vienl pas
ellel'Oe, 9692. La base du bassin, d'un mariage avec le vrai esl un
dans lequel se faisailla purification, bien bâlard, 609t ; et le vrai qui ne
sign. le bien du dernier du nalurel, vienl pas du bien esl un vrai M-
t0236. La base du bassin de l'autel lal'd, 5345, 6091. Comment le bien
de l'holocausle sign. le sensuel qui chez l'homme est bâtard ou un
soulienl et qui sert, to275. Les ba- non-bien, 10266. Tubercules bâ·
ses sur lesquelles esl fondée l'église lards, 5188. Voir TIlDERCVLES.
sonl les nais de la Pal'ole dans son BATH. Le bath élail une mesUl'e
sens Iillél'al, 9433. COmment la Pa- pOUl' les liquides qui sel'Vaient de
role sert de base el de fondemenl boissons, 8540. Le balh était divisé
aux cieux, 10t26. en dix parties; mais lorsqu'il s'agil
BASE&IATU, fille d'Élon le Chil· du nouveau lempie, dans Ézéchiel,
lécn, sig. le vrai provenant d'aUlre il esl divisé en six parties: pour-
parl que du vrai réel même, 3.'170. quoi? 10262. Le balh se dit du vl'ai,
BASILIC. Le basilic sign. le mal parce qu'il esl la mesure du vin,
du faux qui provient du sensuel, 8468.
251; - sign. le mal provenant du BATIR ou édifier sign. relevel' ce
faux des scientifiques, H97. Les qui esl tombé, 153. :Être bâli sign.
serpen ts basilics sign. les raisonne- se relevel' ou vivre, 3916. BâLir' un
menls qui délruisenlle vrai, 3923. aulel, quand il s'agit du Seigneur,
BASSIN, Labrum. Le bassin dans c'est préparer l'humain divin, 2811.
lequel se faisail la purification sign. Bâtir sa maison, c'est acquérir des
le nalurel de l'homme; illustré el scientifiques, et par eux élever
montré, 10235. Le bassin, appelé l'homme externe el le bâtir, 1488.
Iner d'airain, sign. le scientifique Bâtir une maison, c'est inslruire
dans le commun, t0235. ·Les dix par l'intelligence cl par la sagesse·
bassi'ns, pincés près du temple de l'homme exlerne, 4390; el c'esl
Salomon, sign. les l'éceptacles du l'accroissemenl du bien d'après le
vrai par lequel l'homme esl purifié vrai, 4390.• Bâlir une maison sans
el régénéré, 8215, 10236. Le bas- justice el des appariements snns
sin el sa base sign. le représenlatif jugemenl, - Jérém. XXII. t3, -
de la purification el de la régénéra- c'esl fonder une religiosité SUI' ce
tion, el le nalurel, 10345. Les bas- qui n'esl pas le bien et sur ce qui
sins pour écendrer l'au lei sign. les n'est pas le vl'ai, 3391. Bâtir une
choses il écarler après les usages, ville el une tour, - Gen. XI. 4, -
9723. c'est forger une doctrine el un cul·
90 BA BE
te, t304. Bâtir les villes dévastées, spirituels, 4876. Dans Dosée, ­
c'est rectifter les doctrinaux du vrai IV. 12,-le bâton qui répond sign.
qui ont été falsifiés, 5117. le faux provenant des maux, auquel
BATON (le) sign. la puissance, est la puissance d'après le mal,
40i3, 40t5;4876,4936, 6947, 701t, 4876. Le bAton devenu serpent; ce
7026, 74t7, 7568, 7572; illustré, que cela signifie, 6947 il 6949. Dans
·40tA, montré, 4876. Quand il se l'antiquité on donnait des bâtons
dit du Seigneur, c'est la propre pour attributs aux niagiciens, 4936.
puissance, 40i3, 4015. D'oil vient On a assigné des .bâtons aux mages
que le bàton signifie la puissance, d'après les représentalifs dans l'au­
4876. La correspondance du Moton tre vie, 7026. D'ans l'au tre vie, les
et de la puissance "ient de ce que magiciens se voient eux-mêmes
le bâlon soutient la main et le bras, avec des bâtons, 4936. Ils y appa­
ainsi en même temps le corps, et raissentaussi avec des bâtons, 7026.
que la main et le bras correspon­ BATTEMENT. Dans Jérémie, ­
dent il la puissance, 7026. La muin XLVII. 3, - le batlement des sa·
est la puissance procédant du divin bots des chevaux sign. le combat
rationnel du Seigneur, ainsi la puis­ ouvel'l du raux conlre le vrai, 7729;
sance intérieure; le bâton est la et aussi les scientifiques infimes
puissance procédant du divin natu­ qui proviennent immédiatement
rel du Seigneur, ainsi la puissance des sensuels, 60i5. BaUcments du
extérieure~ 6947. Le bâton est la cœur, 3884; d'où ils pl'Oviennenl,
puissance naturelle, la main la 3885.
puissance spirituelle, 7CH. Le bâ­ BATTRE. ttre battu sign. être
ton (baculus) sign. la puissance lésé quant au vrai et au bien, c'est­
qui apparlient au vrai, ainsi les à-dire, quant aux choses qui appar­
forces; le bâton d'appui (scipio), tiennent il la vie spirituelle, 7136.
pareillement, mais en s'appliquant BAUDRI81l (le) sign. le lien COOl·
il ceux qui ne se portent pas bien, mun pour que tout tende il une
9028. Le bàton de Dieu, c'est la seule fin; illustré et montl'é, 9828,
puissance divine, 8599. Le bâlon 9944. Les baudriers sont les liens
de fondement, - Ésaïe, XXX. 32, externes contenant les vrais et les
- c'est la puissance du vrai, 96la3. biens de la foi et de l'amour dans
Dans Jérémie, - XLVIlI. i7, -le un enchatnement, 9948. Le bau­
bâton de force est la puissanr.e d'a­ drier, il l'égard de la tunique, est
près le bien, et le bàton de splen­ le lien et la séparation d'avec les
dem' la puissance d'après le vrai, externes,9944. Voil' CEllI'rURE.
4876. Dans Ésaie, - HI. l, - le BAUME (le) sign. le vrai du bien
bâlon du pain est le soutien et la dans le naturel extérieur, 5620.
puissance d'après le bien de l'a· Voil-AROUATES.
mour, et le bâton de l'eau le sou­ BDELLIUM (le) sign. le vrai de
tien et la puissance par le vrai de la l'amour appartenant il l'homme cé­
fci, 4876, 9028. Le bàlon de roseau lesle, HO.
est la puissance qu'on croit avoir, BÉATITUDE (la) célesle consiste à
1085. Dans Ésaie, - XXXVI. 6, ­ ne vouloir ni domine.', ni être servi
le bâton de roseau brisé est la puis­ par les autres, mais il vouloir servir
sance pal' les scientifiques dans les les autres el être le plus petil,
BE BE 9t
6393. Toute béalilude consiste dans beau, 3080. Tout ce qui est beau
le bien et le vrai, lesquels ne peu­ vient du bien, 3080. Autant l'hom­
vent innuel' que du Seigneur, com­ me vit selon l'ordre, autant dans
me chacun peut le voir par la lu­ l'autre vie il apparall comme un
mière de la raison, 2363. La Mali­ homme parfait et beau, 4839,6605,
tude céleste innue du seigneur 6626. Le vrai céleste est le beau
dans la charité; parce qu'elle inDue même, 1470. Sphère du beau for­
dans la vie même de l'homme, et mel, 1517. Beau de forme sign. le
non dans la foi sans la charité, bien de la vie, et beau d'aspect
2363. Dans l'autre vie, autant quel­ sign. le nai de la foi, 4985.
qu'un fait le bien sans but de ré­ BEAUCOUP, Mul/um. Beaucoup
munération, autant influe du sei­ se dit des vrais, et le grand (mag­
gneur la béatitude avec accroisse­ num) se dit des biens, 6172. Beau­
ment, et celle béatitude est dissipée coup, beaucoup (valde, valde) ,
aussitôt qu'on pense à la rémuné­ sign. immensément, 7094, 2013,
ration, 6478, 9174. La béatitude et 4035.
la félicité, après la mort, appartien­ BEAU-FRÈRE (droit du), Levira­
nent à l'homme, non d'après le Ws. Voil' LÉVIRAT.
vrai, .mais <l'après le bien qui est BEAU-PÈRE, Soce,·. C'est le bien
dans le vrai; ainsi autant il y a de d'où procéde le bien conjoint au
bien dans le vrai, autant il y a de vrai, 6827, 8644. Quand le gendre
béatitude et de félicité, 2435. ceux représente le vrai, le beau-père
qui ont la conscience sont dans la représente le bien dans un degré
béatilude intérieure, quand ils font supél'ieur, car il est le pèl'e ~e l'é­
le bien et le juste selon la con­ pouse de celui-là, 8643.
science, 911.8. La béatitude des af­ BEAUTÉ (toule) vient du bien
fections célestes ne peut, pendant dans lequel est l'innocence, 553,
la vie dans ce monde, influer 3080, 4985, 5199. De là, la beaulé
qu'obscurément dans le sens du des anges est ineffable, parce qu'ils
COI'pS, et seulement comme une sont les récipients du vrai d'après
tranquillilé provenant du fIOntente­ le bien procédant du Seigneur,
ment du mental (animus), 6408. 4985, 5199. Par les vrais d'a,près le
Le plaisir d'après le bien et le bien il y a la beauté polII'les anges,
chal'me d'après le vrai, qui font la et par conséquent pour les hommes
béatilude dans le ciel, consistent quant aux intérieurs qui appartien­
non dans l'oisiveté mais dans l'ac­ nent à leur esprit, 553,3080,4985,
lIvilé, 6410. 5199. Combien est grande la beaulé
La béatitude, d'après laquelle de l'homme exIerne, quand il a été
Ascher a été nommé sign. dans le conjoint à l'homme inlerne, 1590.
sens suprême l'étemité, dans le La beauté spirituelle est l:alfeclion
sens interne la félicilé de la vie du vrai intérieur, 5199. Les anges
éternelle, et dans le sens ex teme sont des fOl'mes de l'amour et de la
les plaisii's des affections, 3938, charité, el d'après lelll's faces l'a­
8939. mour et la charité brillenl dans un
BEAU, Pulch,'um. Quand le bien type, 3804, 4735, 4797, 5199,
inDue de l'homme interne dans 5530,9879, 10177; et ils sont des
l'homme externe, il constitue le formes du ciel, 5199; ce que c'est
92 BE BE

que celte forme du ciel, 4040, Il trent daM le ciel, et eUes devien·
4048,6607,9877. Les formes de la nent des beautés, 553.
charité et' de l'amoul' célesle sont BtCHBR, fils de Benjamin. Les
d'une si gra~de beauté qu'elles ne fils de Benjamin sign. l'interne spi­
peuvent être décrites, 10153. Ce rituel et ses doctrinaux, 6024.
qui fait la beauté, ce n'est pas le BÉDA.D, qui frappa Midian dans le
vl'ai de la foi, mals c'est l'affection champ de Moab,,.... Gen. XXXVI.
même qui est dans les vrais de la 36, - sign. la purification du faux,
foi, affection qui provient du bien, 4650.
5199. La beauté produite pal' le BéRR' sig». la Parole ou la doc­
vrai de la foi est comme la beauté trine, 2702 j - sign, la doctrine
d'un visage peint ou sculpté, landis d'après la Parole, 6372, 8340.
que la beaulé produite pal' l'affec­ , BbRLA.CHAiROi. C'est le divin
tion du vrai qui procède du bien bien rationnel né du divin vrai,
est comme la beauté d'un visage 3194. C!est aussi la divine lumière,
vivant animé par l'amoul' céleste, 326t.
5i.99. Le vrai même de la foi pré­ BBERscntBAH. C'est l'état et la
sente la beau lé dans la forme ex­ qualité de la doclrine, li savoir,
terne, mais le bien de la volon lé c'est la doctrine divine à laquelle
l'insinue et la forme, 4985. La ont été adjoints les rationnels hu­
beauté provient des vrais qui ap­ mains, 2614, 2723. C'est la doc­
partiennent à la foi, et 1;1 vie ·de la trine de la charité et de la foi,
beauté provienl du bien qui appar­ 2858, 2859. C'est la doctrine, 2702,
tient à la chari lé, 5133. Telle est 3436, 3466, 3690. C'est la charité
l'affection qui bl'ille par la forme du et la foi, 5997. li Depuis Dan jus­
visage, lelle est la beau lé, 5199. qu'à Béerscbébah, Il sign. l'exlen­
Beauté intérieure, 5U6. La beauté sion des ('.élesles et des spirituels
de l'homme inlérieur vient du bien qui appartiennent à la doctrine,
de la volon té par le vrai de la 2723, 3923, 6396. Errer dans Je
foi, 4985. Beauté inexprimable de désert de Béerschébah sign. l'élat
l'homme externe du Seigneur, lors­ d'égareQlent dans les doctrinaux de
qu'il a été conjoint à l'homme in­ la foi, 2679.
terne, :1590. BÈGUB. Pourquoi Moise, qui élait
Dans la Parole, la beauté sign. bègue, se dit incirconcis de Lèvres,
l'intelligence, 3080, 4985, 5199. 7225.
La beauté sign. la forme du vrai . BEIGNET, lAganum. Dans les sa­
d'après le bien, :10540. Quand il est crifices les minchahs, qui étaient
dit belle de fOl'me et belle d'aspect, des gâteaux et des beignels, signi­
de forme se l'éfère à l'être de la fiaient le culte d'après le bien de
la chose, ainsi au bien, et d'aspect l'amoUl', 4581, t0079, 10137. Les
se réfère à l'exister qui en provient, gâteaux se disent de l'inleme, et
ainsi au vrai, 382:1, 4985, 5199. les beignets se disenl de l'exlerne,
Beauté de la série du sens interne 9993, 9994. Les célestes dans leur
de la Parole, :1756, 1772. ordre ont été représentés par le
Les femmes vieilles qui ont bien pain, Ills gâleaux et les beignels
vécu, reviennent dans la fleur de d'azymes, 9992. Les beignets d'azy­
leur adolescence quand elles en·, mes lign. le céleste dans l'homme
BE BE 93
exleme, 999b; par conséquent le célestes intérieurs; et le bélier, des
bien céleste dernier, 10079. Voir célestes-spirituels, 1821 ft 1825. Le
PAItI, GATUtl. bélier, retenu pal' les corDéS daris
BiLA. Le roi de Béla sign. un le touffu, sign. les spirituels enlacés
des genres de cupidités du mal et dans le scientifique naturel, 288l,
de persuasions du faux, conlre les­ 2832. Le taureau, le bélier et l'a­
quels le Seigneur comballit, 1660, gneau, sign. les trois degrés de
1663. l'innocence; le taurean ou le veau
BtLA, lUs de BéOI', sign. le pre­ le bjen externc de l'innocence; le
mier vrai dans le divin humain du bélier le bien interne, ct l'agneau
Seigneur, b650. le bien intime; mont7'é, 10132. La
BéLA, fils de Benjamin. Les fils conversation des anges sur les affec­
de Benjamin sign. l'interne spil'i­ tions est représentée, dans la partie
tuel et ses doctrinaux, 6026. corre&pondante du monde des es­
BÉLIER (le), comme màle des prits, par des animaux doux, tels
brebis, si!Jn. le bien de la char'ité que les béliers, 3218.
et de l'innocence dans l'homme in­ BELL!:-MÈRE (la) sign. le faux
terne, et dans le sens suprême le adjoint à son mal, 10490. Dans Mi·
même bien dans l'Interne de J'hu­ chée, - VII. 6, - et dans Mat­
main du Seigneur, 10076; voi,' thieu, - X. 35, - une bru contre
BREBIS. Le bélier est l'homme in­ sa belle-mère, sign. l'affection du
terne quant au bien de J'Innocence faux' contre le bien, 6863.
et de la charité; montré, 100It2; BELTSCHAZAR. La profanation des
de là les holocaustes d'un bélier, connaissances du bien et du vrai
10042. Les béliers qu'on offrait est signifiée par le vin qu'il bu t
dans les holocaustes et dans les sa­ avec les grands de sa cour dans les
'crilices ont signifié le divin spiri­ vases d'or ct d'argent du temple de
tuel dans le seigneur, et par suite Jérusalem, 3079, 8932, 10227.
'les spirituels d'cntl'c le genre hu­ DENAAIMI, père des fils d'Ammon,
main; monl1'é, 2830. Par les holo­ sign. la qualité du vrai falsifié de
caustes et les sacrifices de béliel's a J'église représentée par eux, 2467.
élé représentée la purification des BÉNÉDICTION (la) est la conjonc­
maux et des faux dans l'homme lion avec le bien, 3530; c'est la ré­
spirituel ou dans J'homme interne, ception du ~rai, et par là
9991. Les béliers sont les vrais du la coojonctiQ!!.... ~~ _~ seigneur,
bien, 6170. Bélier d'emplilions; ce 10b95; c'est l'amour et la charité
qu'il représentait, l0060, l0076, procédant du Seigneur, et par suite
10088. Le second bélier, ou bélier diverses choses qui en l'ésultent, et
d'empli lions, sign. l'état du divin les accroissements dans le bien et
vrai procédant du divin bien du dans le vrai, 698!. La bénédiction
seigneur dans les cieux, 10057. La enveloppe tout bien céleste, spiri­
génisse de trois ans, la chèvre de tuel cl natnrel, 1096, lla20, 1422,
trois ans et le bélier de trois ans, 8676. La bénédiction est la félicité
sacrifiés par Abram, sign. les cho­ pour l'éternité,. et non la félicité
ses qui sont les représentatifs des qui a lieu dans le temps; illustré,
célestes de l'église; la génisse, des 8939. Béuédictions J'éelles, et béné·
célestes extér!curs; la chèvre, des dictions non-réelles; en quoi elles
94 BE BE
consistent les unes et les autres, jonction du bien et du vrai, 350la,
iOla09, i0776. Les dignités et les 351 la , 3580, 3565, 358la. Bénil'
richesses ne sont pas des bénédic­ sign. plusieurs choses; ce mot,
lions réelles, aussi sont-elles dépar­ dans le sens spil'iluel, enveloppe
lies tant aux méchanls qu'aux bons, toutes les choses qui sont bonnes,
ti939, i0775, i0770. La bénédic­ et aussi celles qui sont heureuses,
tion réelle est la réception de l'a­ 6091; par suite il sign, êtl'e gratifié
mour et de ln foi qui proCèdent du du bien de l'amour et de la charilé,
seigneur, et par là la conjonction, 3i85, la981; la conjonclion, 350la,
car de III pl'ovient ln félicilé éter­ 35ila, 3530, 3565, 358la; la fructi·
nelle, ila20, i422, 28116, 30i?, flcation d'après l'affection du vrai,
31106, 3504, 35tla, 3530, 3565, 28la6; un vœu de bonheur, 3185;
35811, 11216, la98t, 8939, iOla95. la joie, 4216; le vœu pour ,la con­
Les bénédictions réelles ne sont ni jonction et par suite pour la fruc­
l'opulence ni la prééminence dans tification, 6091, 6099 i la pré­
le monde i mais la vie éternelle et voyance et la providence, 6298; in­
sa félicité sont de réelles bénédic­ tercéder, 7963. Être béni sign.
tions qui procèdent du divin, aussi plusieurs choses, lî981; pal'
iOla09, i0776. Toute bénédiction, exemple, être enrichi du bien spi.
pour être une bénédiction, doit rituel et céleste, 981, i 731; êlre
avoir en elle la vie procédant du fl'uclifiéPilrï'affection du vrai,
divin, 10083. La foi et la charité, 28la6; être disposé dans l'ordre spi­
qui influent du seigneur chez rituel et céleste, 3017; être gl'alifié
l'~omme, sonl la bénédiction dans du bienac l'a!!!9ur, el ainsi êlre
le sens interne, 7553, 8939. La bé­ conjoint nu SeiG.!!eur, 3la06, 3504,
nédiction de Jéhovah, c'est d'êlre 3514, 3530, 3584; la série des
content en Dieu, et par conséquent choses qui pracèdenl el qui suivenl
d'être con lent de son sort, quel indique ce qui esl signifié pal' être
qu'il soit, 4!llU. béni, 498t.
Dans lia Parole, la bénédiction Le béni de Jahovah, c'est le divin
sign. la prédiction sur la vivifica­ bien, et c'est aussi le divin vrai qui
tion, 6230; et la prédiction SUI' le en procède, 3ilaO.
bien et sur le vrai; montré, 62511. BEN1UIiN. C'est l'homme spiri­
La bénédiction du Seigneur sign. tuel-céleste, et Joseph est l'homme
la fructification et la multiplication, céleste-spirituel, 3969; ou bien,
parce que ces deux choses sont Benjamin est la foi dans laquelle est
produites par elle, 43. Être béné­ la charité, ou le vrai dans lequel il
diction sign. être celui de qui pro- yale bien, et Joseph est la charité
o r.èdent tous les biens, et qui donne d'où provient la foi, ou le bien d'olt
tous ces biens, i420. Bénédiction provient le \'l'ai, 396!l. Benjamin
donnée par Isaac Il Jacob i quel a est ·le spirituel du céleste, et Joseph
été son caractère ou sa nature, le célesle du spirituel; TIIonll'é,
3576, 3660. la592, Benjamin eslle médium, qui
BtNIR se dit de lout bien dont participe de l'un et de l'aull'c,
quelqu'un esl gratifié par le divin, c'est-lI·dire, de l'interne et de l'ex­
lla20, lla22, 28la6, 3017, 31106 tel'ne, MU; el aussi, SlaiS, Sla43.
la567, et principalemenl de la con- Benjamin représente le médiulll
BE BE 95

entre l'interne et l'externe, ou entl'e lrée du naturel extérieur, 5697,


l'homme spirituel et l'homme na­ 5736, 5756. Il Dans la besace, » c'est
turel, et c'est le vrai du bien, leqnel à l'entrée du nalurel cllérieur)
procède du vrai d'après Je divin, 5697,
qui est représenlé par Joseph; ce BESSALÉEL sign. ceux qui sont
vrai du bien esl appelé le spiriluel dans le bien de l'amour céleste,
du céleste, 5586. Benjamin est le chez lesquels l'église doit êlre ins­
vrai intérieur, 5600, 5631. C'est le taurée, 10329, 10335;- sign. cenx
médium spirituel, 5639. C'est l'in­ qui sont dans les intimes du ciel et
terne, parce qu'il est le médium de l'église, 10335.
par le céleste du spirituel comme BÉTAIL (le), Pecus-udis, ce sont
par un père et par le naturel comme les vrais elles biens avant la régé­
par une mOI'(), 5685, 5686. Pour nération; et le menu bétail (Y1"(!x),
qu'il COtie médium il est né après ce sonl les biens el les vrais après
tous les autres, 5688. C'est le vrai la régénération, 9135. Voil' BÉTAIL
nouveau, 5804, 5806, 5809, 5812, (menu) el TROUI'UU.
5816, 5830. Pourquoi il est le mé­ BÉTAIL (le), Pecus-07"is, ce sont
dium, 5816. C'est le vrai ·intérieur, les biens du vrai; par le bélail (pe­
586a. C'est le médium conjoignant; cus) sonl enlendus les troupeaux
el comment il lient de l'un et de de menu el de gros bétail, et aussi
l'au Ire, 6822. Denjamin est le vrai les chevaux, les chameaux, les mu­
du bien spirituel, bien qui est Jo­ lets elles ânes, 6016. Voir BÉTAIL
seph, 6440. Joseph et Benjamin (menu) et TROUPEAU.
sont le médium unissant représenté BÉTAIL (gros), AI·mentum. Au
par le voile, 9671. gros bélailapparliennenllell bœufs,
BÉNONI, c'est-à-dire, le HIs de les taureaux, les vaches, les veaux,
ma douleur ou de mon deuil, sign. pal' lesquels sont signifiées les cho­
la qualité de l'état des tentations, ses qui appal'liennent au bien etau
6591. vrai dans l'homme externe, 8937,
BÉRA, roi de Sodome, sign. un 10062. Le gros bétail sign. les biens
des gemes de (:upidilés du mal et exlernes ou naturels, 1565, 2566,
de persuasions du Caux conlr.e les­ 6378) 5913, 6048, 8937, 10509;­
qnels le Seigneur comballil, 1660, sign. les célesles natul'els, 2180;
1663. - sign. les biens extérieurs, et
BERGER (le), ou le pasteur) sign. aussi les non-biens, 4250; - sigll.
celui qui enseigne le bien de la les exercices de la charité, 6531.
charité et dirige "ers ce bien, el fa Voir BÉTAIL (menu) el TROUPEAU.
troupeau sign. ceux qui sonl ensei­ BÉTAIL (menu), 61·ex. Au menu
gnés et dirigés, 343, 31125, 3767, bétail 'apparlïennent les agneaux,
3795) 4713. Voir PASTEUR. les brebis, les chevreaux, les chè­
Bh lA, fils d'Ascher. Les fils vres, les béliers, les boucs, par les­
d'Ascher sign. la félicité de la vie quels sont signifiées les choses qui
éternelle et le plaisir des affections, appartiennent li l'innocence, à l'a­
et leurs doctrinaux, 602li. mour céleste et li l'amour spirituel
BESACE, Mantica. La besace sig. dans l'homme inleme, 8937, 10042.
le naturel exlérieur, 5500, 5733. Le menu bétail sign. les biens in­
La bouche de la besace sign. l'en­ ternes, 8937; - sign. les célestes
96 BE BE

rationnels, 2180; - sign. les biens ses, 3218. Dans la Pal'Qle et dans
intérieUl'S, et aussi les non-biens, les rites, les bêtes sign. les biens
6250. Le menu bétail et le gros bé­ et les nais chez l'homme; d'où
tail sont le bien interne et le bien vient cela, 2179, 2180. Ce que si­
cxterne; illuslré et monll'éJ 10609. gnifiaient en particulier les bêtes
Le menu bétail, ce sont les doctri­ qui étaient sacrifiées, 10042. Ce
naux intérieurs, 3783. Abreuver le qui était signifié par l'action de
menu bétail, c'est instruire pal' la poser les mains sur les bêtes qui
doctrine tirée de la Parole, par con­ étaient sacrillées, 10023. Ce qui
séquent enseigncr les chost's qui était signifié dans les holocaustes
sont de la doctrine, 3772. par l'action de placer les parties in­
BtTE. Toutes les bêtes d'après ferieures des bêtes immolées sur
la correspondance signifient .Ies af­ leurs parties supérieures, 10051.
fections, les bêtes mauvaises et inu­ Par le mâle, en général, quand il
tiles les affections mauvaises, et les s'agit des bêtes, sont signifiés les
bêtes douces et uliles les affections vrais, et par la femelle les biens,
bonnes, 45, 46, 142, 1.113, 246, 4005.
714, 715, 71.9, 776, 2179, 2180, Différence entre les Mles et
3218, 3519, 5198, 9280. lllustl'(} l'homme. L'homme a un interne
par l'expérience tirée du monde qui peut être élevé vers le Seigneur,
spirituel, 321.8, 5198, 9090. Les' voir en soi les externes, penser aux
bêtes douces et utiles sign, les cé­ divins, et être conjoint au Seigneur,
lestes qui appartiennent au bien et et ainsi vivre éternellement, 9231.
les spirituels qui appartiennent au La différence entre les hommes ct
vrai; montré, 351.9, principale­ les bêtes consiste en ce que les
ment dans Jes sacrifices, 351.9, Les hommes pcuvent èlre élevés pal' le
bêles sign. des choses qui appar· Seigneur vers lui-même, et penscr
tiennent à l'affection et à l'inclina· ail divin, l'aimer, ainsi être con­
tion; illustl'é d'après les représen· joints au SeigneUl', d'où leur vicnt
tatifs dans le ciel, 9090. li Y a des la vie éternelle, mais il en est au­
bêtes qui signifient les volontaires trement dcs 'bêtes, 4525, 6323,
de l'homme, et il y en a qui signi­ 9231; c'est pourquoi les bêtes ne
fient ses intellectuels; lesquelles 7 vivent pas éternellement, 5114. Il
2781. Les bêtes ont signifié des af· Ya aus~i un inDux ùu monde spiri­
fections et des inclinations telles tuel dans la vie des bêtes, mais il
que celles qui sont communes à est commun et non spécial comme
l'homme et à elles, et c'est pour chez l'homme, 1633, 3466. Les hè­
cela qu'elles ont été employées dans les ne peuvent Cltre dans une sphè­
les sacrifices; montré et illustl'é, re autre que celle des fins et des
9280. Dans les sacrifices, elles ont usages qui sont snI' la terre, 36116.
signifié les célestes et les spirituels, Les bêtes ne peuvent avoir d'autres
1823. Celles qu'on admettait pour fins que des lins naturelles:36116,
les sacrifices dans l'église juive re­ Les bêtes sont dans l'ordre de leur
présentaient les affections bonnes; vie, aussi naissent-elles dans la
mais les bêtes affreuses, féroces et convenance de leur nature; mais il
inutiles, nommées dans la Parole, n'en est pas de même de l'homme,
signifiaien t les affections mauvai· qui, en conséquence, doit être in­
BE
BE 97
troduil pal' les intellectuels dans 1 feclions et les cupidités, 45, 46;
l'ordre de la vic, 637, 5850, 6323. elles sont, chez l'homme, des cho­
C'est pour celle raison qu'il y a ses plus viles, ou qui tiennent à la
chez les bHes l'influx commun du nalure des bêles sauvages, 908,
monde spirituel, 5850. C'est par la :1.030. L;1 bêle (fera) sign. le vivant
volonté et par l'entendement que et le hien, 77u, 8ui, 908. La bête
l'homme est dislingué de la bêle, i mauvaise ({era ma/a) esl le men-
4525, 5114, 5302, 6323, 9231.­ Isonge d'après la vie des cupidités,
L'homme, de plus que les bêles, a l
4729;'
c'est la punition du mal
un lien avec le Seigneur, et c'est :d'après le faux, et la damna lion ;
de là qu'il ne peut mourir, 4525. montt'é, 7:1.02. La bête du champ
Chez les Mtes, l'influx passe à tra­ ({era agri) sig. ceux qui sont dans
vers leurs formes· ol'g'wiques jus­ les plaisirs du vrai externe, 9276.
que dans le monde, cl il s'y termine La bète ({era) sign. le faux et le
et s'évanouit, et jamais il ne re­ mal provenanl des amours de soi et
tourne, 5114. Les vies des bêles ne du monde; montre, 9335. La bête
sont que des affections, car les bêtes ({era) sign. aussi les nations pro­
suivent leur affection par instinct bes, qui, bien que dans le faux,
sans raison, et sont ainsi porlées, sont cependant dans le probe de la
chacune vers son usage, 5:1.98. vie; montré, 9335, {. Dilférence
La conversation des anges sur cntre la bête ou l'animal ({era) et
les affections est représentée, dans la bêle (bestia), tiG.
la partie correspondante du monde BtTE DE SOllME, Jumentum; La
des esprits, pal' des bêles de divers bête de somme sign. l'intellectuel,
genres; par des animaux beaux, 9057; - sign. les vrais scientifi­
doux et uliles, quand ils parlent ques, 5939; - sign. sollise et peu
d'affections bonnes; et par des ani­ de connaissance, 9UO.
IDaux laids, féroces et inulil,es, BÉTHAVEN, ville de la lribu de
quand ils parlenl d'alfeclions mau­ Ilenjiunin, sign. des choses qui ap­
vaises, 32:1.8. II apparalt aussi dans partiennent au vrai spirituel d'a­
le monde des esprits des bêles près le céleste, qui esl Benjamin,
étranges, qui n'exislent nulle part lJ592.
dans nolre monde; elles provien­ BÉ THE L sign. la connaissance
nent d'affections inconnucs et d'af­ des célestes, :l.lJ50, 145:1, :l.lJ53,
fections mixtes, 5:1.98. De quelques :l.u57; - sign. une lumière céleste
esprits qui, semblables aux bêles, tirant son origine des' connaissan­
avaien t eu peu de vie; la vie lelll' ces, :1.555. C'est le bien dansie der­
fut insinuée par des anges, 3647. Ilier de l'OI'dre, 3729. Le Dieu de
Dans la Parole, (( l'homme et la Béthel, c'est le divin dans le nalu­
bète Il sign. la cupidité inlérieure rel, 4089, 4539. Bélhel sign. les
ct· extérieure, le bien ou le mal, in­ connaissances du bien ct du vrai,
térieur el extérieur; mon/l'e, 7523. spécialemenlle naturel dans lequel
Il Depuis l'homme jusqu'à la bêle, Il sont terminés les intérieurs, 4539.
sign. les cupidités mauvaises inté­ El-Bélhel est le saint naturel, et
rieures el extérieures, 7872. Bethel est le divin naturcl, 4559,
lltTE ou ANIMAL, Fera. Les M­ 4560.
tes ou animaux ({ene) sont lcs af­ BETH-KÉREM, ou la maison de la
r. 7.
98 BI BI
vigne, - Jérém. VI. t , - sian. l'é­ l'elle, spécialement l'affection du
glise spirituelle, li592. bien nalurel j monO'd, M13. Naph­
BETHLÉCIIEM. c'est le spirituel tali comparé à une biche lâchée,
du céleste dans le nouvel élat, c'est l'affection du vrai naturel dans
li59li i ct Éphralah est Je spirituel l'état libre après les tentations,
du céleste dans l'élat antérieur, 3928, 6liU à MIS. Disposer les
li585, li59li. C'est l'élal de la nou­ pieds comme ceux des biches,­
velle affeclion du vrai el du bien, 'Habak. III. 19, - c'est le naturel
62li7. Le Seigneur naquit à Belhlé­ dans la liberté des affeclions, 6li13.
chem, el non ailleurs, parce que BIEN. Par le bien il n'esl enlen­
lui seul est né homme spirituel-té­ du ni le bien civil ni le bien moral,
leste, tandis que tous les au Ires car ces biens sonl enseignés dans
uaissent naturels avec la facullé ou le monde pal' les lois el les slatuts,
la puissance de devenir ou célesles et par les réflexions sur les mœurs
ou spirituels, li59li. des hommes; mais par le bien il esl
BÉTHUEL. C'est le bien des na· enlendu le bien spiriluel, bien qui,
tians de la première classe, 2865, dans la Parole, est appelé charité, et
3665, 3778. C'esl le bien de la cha­ ce bien esl en général de vouloir el
rité chez les nations plus probes, de faire le bien à ault'ui, nullemenl
3Ut. C'estl'affeclion du bien dans en vue de soi-même, mais d'après
l'homme nalurel, 3160. Il repré· le plaisir de l'affection, li538. Il
sente le bien collaléral d'une sou­ n'exisle aucun bien gui soil bien, à
che commune, 3778. Il esl SUI'· moins qu'il n'ail en lui un bien in­
nommé l'Araméen, parce que Aram lérieur dont il procède; le bien in­
ou la Syrie signifie les connaissan­ térielll' dont il procède fail son es­
ces du bien el du vrai, 3676. sence,9912. Le bien inlérieur existe
BETSALÉEL, qui a fait les travaux, pal' le bien -qui le sUll; presque
sian. ceux qui sonl dans le bien de comme une Aïne exisle aânsson
l'amour, chez lesquels l'église doit corps, 9912. Le bien qUi suil esl
être inslaurée, 10329. Par Betsa- celui que l'on dit procéder de l'au­
léel, de la tribu de Jehudah, sonl , ll'e qui esl inlérieur, 9912. Toul
signit1és ceux qni sonl dans le bien 1 bien vienl du Seigneur, 9682; mon­
de l'amour célesle; el par Aholiab, ,(l'é, 9981; il n'en vient absolumenl
de la tl'ibu de Dan, ceux qui dans le rien de l'homme, ni des anges dans
bien elle vrai de la foi, 10329. Par les cieux, 9682. Le bien qui vienl
Belsaléel sonl signifiés tous ceux de l'homme n'esl pas le bien i il est
qui sonl dans"les in limes du ciel et le mal dans sa première essence,
de l'égli!;e, cl pal' Aholiab tous ceux quoique dans la forme exlel'Oe il
qui sont dans les derniers du ciel puisse se montrer comme bien,
et de l'église, t0335. 8li80. Le bien chez l'homme esl se-
Bt:unRE (le) sign. le célesle, 680, Ion les usages de la vie, 9296. Dans
~18li, 5620, 59li3. Dans Ésaie, ­ toul bien, il faut qu'il y ail l'inno­
VII, 22, - le beune sian. le bien cence pour que ce soil le bien,
cétesle, le lail le bien spirituel, el 399li. Le bien t'st le tout dans toutes
le miel la félicité qui provient de choses pour qu'elles soienl, 9550.
l'un el de l'aull'e, 218li. Le bien n'esl bien que quand en lui
BICHE (la) sian. l'affection nalu­ il yale vrai, car le bien lire du
BI BI 99
vrai sa qualité ct aussi sa forme, intimement en soi le ciel et le Sei­
4301; illustré, 9154; mais le vrai gneur, et le mal provenant du pro­
reçoil par le bien son essence, et pre a intimement en soi l'enfer,
pal' conséquent sa vie, 4301. Le 8!J80. Le bien qui entre avec l'alTec­
bien n'est point le bien et n'est tion du bien est reproduit d'après
point fructifié, avant que l'homme le vrai, et réciproquement, h205.
ait été régénéré, parce qu'aupara­ Les vrais doivent être insinués dans
vant il n'y a pas dans le bien l'âme le bien pour qu'il soit le bien, et
elle-même, 3186. Le bien vient ils son t insinués par les affections;
d'une double origine, à savoir, illustré, h301. Le bien met en or­
d'une origine dans la volonté, et dre les vrais, 3316, 570h. Il les
d'une origine dans l'entendeinent, met en ordre dans la forme du ciel,
6065. Si on connaissait et si on ètle mal met en ordre les faux dans
percevait ce que c'est que le bien, la forme de l'enfer, 5706. Le bien
on saurait d'abord des choses in­ fuit· le mal, et le mal a en horreur
nombrables, et l'on percevrait aussi le bien, 9809, f.
les proximités du bien et du vrai Dans un seul bien il y a d'innom­
qui sont dans le ciel, 3612. Le bien brables vrais, fJ005. Le bien ~t va­
est la conjonction; et l'on sait ce rié dans tous et dans chacun par
que c'est que le bien, si l'on s'ap­ les vrais, et il reçoit des vrais sa
plique à savoir ce que c'est que qualité, 380h. Chez chaque homme
l'amour envers Dieu et l'amour à les biens sont variés, mais de ces
l'égard du prochain, h997. Chacun biens variés il en est formé un seul
doit faire le bien comme d'après le par le Seigneur, 3986. Le bien est
propre, et ne pas se croiser les bras, multiple et cependant apparalt un,
1712. L'homme doit se contraindre et à ce bien correspondent des so­
à faire le bien, 1937, 19h7. L'usage ciétés d'esprits et d'anges, h066,
fait qu'il yale bien, mais tel:est !J067. Le bien devient varié par les
l'usage, tel est le bien, 30hO. vrais, au point qu'il n'est jamais en
Le bien est implanté dans l'hom­ aucune manière chez l'un sembla­
me dès l'enfance, afin qu'il soit Un ble à ce qu'il est chez un autre,
plan pour recevoir le vrai, 10HO. !I1h9.
Le bien implanté par le Seigneur C'est le bien qui agit, et qùand
est acquis avec semence par les le vrai agit, c'est d'après le bien,
vrais; illustré, 9258. Le bien chez 6380. Le bien agit par le vrai, h757.
l'homme· fait son ciel, et tel est Le bien s'approprie, non pas le
pour lui le bien, tel est le èiel, vrai, mais le bien du vrai, c'est-à­
97hl. On ne peut pas savoir ce que dire, les usag~s, h98h. Toutes cho­
c'est que le ciel, à moins qu'on ne ses sonl d'après le bien; illustré,
sache ce que c'est que le bien, 9667. Ceux qui sont dans le bien
7181. Tous les biens dans le cicl sont dans l'aulre vie dans la faculté
sont distincts, 7833 et 7836. Le d'être sages; leur étal, 5527.
bien règne universellement dans les Le bicn esl le fils alné oule pre­
cieux, 9832. De la sphère du bien mier-né; illustré pal' l'état des en­
procédant du Seigneur au tour du fants,3!J9h. Quand le bien est à la
ciel et des sociétés célestes, 9h90; première place, et qu'il a la domi­
Le bien procédant du Seigneur a nation, il produit des vrais conti·
100 BI BI
nuellement, 5912. Alors le bien tendement et à la volonté, puisque
multiplie les vrais autour de lui, et l'entendement de' l'homme est le
uussi autour de chaque vrai, et il' récipient du vrai et du faux, et la
fait de chaque vrai comme une pe­ volonté le l'écipient du bien et du
lite 6toile, dont le milieu est lumi­ mal, 10122. Ce qui procède (le la
neux, 5912 i non seuJementle bien volonté est appelé bien chez ceux
multiplie les vrais autour de lui, 'qui ont l'eçu du Seigneul' nn nou­
mais encore par les vrais il produit veaU volontaire pal' la régénéra­
par dérivations successivement des tion, et mal chez ceux qui n'ont
vrais, qui sont les fils ou les petits­ Ipas voulu le recevoil'; et ce qui
fils, et ainsi de suite, 5912. 'pl'ocède de l'intellectuel est appelé
li Ya trois genres de biens qui vrai chez les l'égénérés, et faux chez
constituent les trois cieux, 10270. Iles non-l'égénél'és, 5351. Aujour­
Ces trois biens se suivent en ordre, ,d'hui, il en est peu qui sachent cc
il savoir, le bien de la foi, Je bien rue c'est que le vrai dans son es­
de la charité Il l'égard du prochain, sence l'éelle, parce que l'on cannait
et le bien de l'amour envers le Sei­ !leU ce que c'est que le bien, lors­
gneur, 97lil. Le bien de la foi fail ,que rependant tont vl'ai vient du
le prcmiel' riel, le bien de la cha­ Ibien, ct que tout bien exisle par
rité à l'égard du prochain fait le se­ les vl'ais, 2507, 3603, 1I136, 9186,
cond ciel, ct le hien de l'amour en­ ,9995. Il n'y a aujourd'hui aucune
vers le Seigneur fait le troisième connaissance sur le bien et le vl'ai ;
ciel, 974i. Les genres et les espè­ c'est pourquoi ce qui en est dit ne
ces de biens sont innombrahles, ct peut pas être facilement compris,
sont même sans bornes; illustré, 4136. L'homme n'établit pas une
4263. Il Y a un grand nombre de idée distincte entre le bien et le
genres et d'espèces de bien~; par yrai; pourquoi? 9995. L'homme
exemple, il yale bien céleste et le peut difficilement distinguer enlre
bien spirituel, le bien intél'ieur ct ie vrai ct le bien, parr.e qu'il distin­
le bien extérieur, le bien extérieur­ ~ue difficilement entre penser et
naturel et le bien extérieur-sen­ vouloir, 9995.
suel, le bien ,de l'innocence, le bien 1 Le bien est l'l~tre de la vie, et le
de l'apIOn l', le bien de la foi, etc., vrai est par suite l'Exister de la vie;
10334, alais tous ces différents ilinsi, le bien a l'Exister de sa vie
biens sont disposés pal' le Seigneul' dans le vrai, et le vrai a l'Êlre
dans un tel ordre, qu'ils consti­ de sa vic dans le bien, 3049, 31.80,
tuent ensemble un seul bien com­ 4574, 5002, 9154. Pm' suile tout
mun,10334. bien a son Vl'ai, et tout vrai a son
Bien ct Vrai. Toutes et chacune bien, parce que le bien sans le vrai
des choses dans l'univers se réfè­ n'Existe poin l, ct que le vrai sans
rent au bien et au \Tai, ou au mal Ile bien n'Est point, 9637. Puis
et au faux: au bien el au vrai celles qussi, le hien a sa forme et sn qua­
qui sont el se font selon l'ordre di­ lité paIl lcs vrais i ainsi, le vrai est
vin, et au mal et au funx celles qui ln forllle et la c!ualité du bien,3049,
sont et se font contre l'ordre divin, 457fl, 6917, 9154. Le bien qui est
2452,3166,4390,4409,5232,7256, dans le vrni est le Seigneul' lui­
10122; ainsi, chez l'homme, Il l'en- même, et le vl'ai dans lequel est le
in BI tOi
bien est l~ vie procédant du Sei- i peut pas innuel' dans le vrai, tant
gneUI', d'après laquelle tous vivent, q~e l'homme est dans le mnl,2388.
7212. Le bien est l'agent et le vrai Le bien donne la faculté de rece­
e&t le récipient, c'est pourquoi tous v9 ir l'influx procédant du Seigneur;
les vl'ais sont des vases récipients, le vrai sanS le bien ne la donne
4205. pas, 8321. Le pl'emiel' étaL de ceux
Le Seigneur e~tle Bien même et qui sont régénérés, c'est de croire
le Vl'ai même, 2011, M5:l, 10336, que le. bien et le nai viennent
10619. J~'homme ne peut de lui­ d'eux -mêmes, opinion dans la­
même rien faire de bien, ni- rien quelle ils son t laissés pour des rai·
pensel' de vl'ai, 874,875,876. Tout sons qui sont expliquées; mais
bien et tout vrai viennent du Sei­ qua~d ils ont 'été régénérés ils
gneur, et de l'homme il ne vient cl'oient que le bien eL le vrai vien­
aucun bien ni aucun vrai, 1614, nent du Seigneur, 2946,2960,2974.
2016, 2904, 4151, 9981. Aulant Du bien et du vrai qui nppal'lien­
l'homme croit que toul bien ellout nenL au Seigneur, et du bien et du
vl'ai pl'ocèdent du Seigneur, aulant vrai qui n'apparlieilnent pas au Sei­
il est dans le royaume du Seigneur, gneur, 7564. ,
2904, Le bien et le vrai chez l'hom­ Faire le bien et le vrni pour le
me, c'est le Seigneur lui -même, bien et le vrai, c'est aimer le Sei­
9776. Tout bien est saint, et tout gneur par dessus toutes choses et le
vrai aussi, en tant qu'il a du bien prochain comme soi-même, 10336.
en soi, 9680. Le bien et le vrai Ceux qui sont dans l'interne de la
sont semés dans le libre, 1937. Les Parole, de l'église et du culte, ai­
biens et les vrais ne sont des biens ment faire le bien elle vrai pOUl' le
et des vrais qu'autanl qu'ils ont en bien et le vrai; mais ceux qui sont
eux le Seigneur, 2904, 3061, 8480. dans l'exlerne de ces choses, sans
Le seigneur influe dans le bien être dans l'interne, aiment il faire
chez l'homme, et pal' le Lien dans le bien pour eux-mêmes et pour le
les vl'ais, 10153. Il influe par le monde, 10683. Ce que c'est que
bien dans les yrais de tout genre faire le bien et le vrai pOUl' le bien
surtout dans les vrais réels, 2531, et le vrai; illust7'l! par des exem­
2554. Le Seigneul' n'influe pas dans 'pIes, 10683. On ne sail pas. ce que
les vrais séparés du bien, et il n'y c'est que le bien, à moins qu'on ne
a· pas de pal'allélisme entre le Sei­ sache ce que c'est que l'amoul' en­
gneur et l'homme quant à ces vers. le Seigneur et à l'égard du
vrais, mais il y en a un quan t au prochain, el l'on ne peut savoir ce
hie n, 1831, 1832, 3514, 3564. Le que c'est que le vl'ai que d'après le
Dien procédant du Seigneul' innue bien, 7178. savoir le bien el le
dans le vrai, quand ont été éloi· vrai, ce n'est pas les avoir, mais il
gnées les choses qui appartiennent faul en être affecté non d'apl'ès l'a­
il l'amour de soi et du monde, ou moul' de' soi el du monde, 3!.02.
les cupiditéS du mal et les persua­ L'homme doit faire le bien et pen­
sions du'faux, 3142, 3lla7. Autant :ser le nai comme d'après lui-mê­
le mal et le faux sonl éloignés, au­ me, pour que le vrai elle bien de­
tant influe le bien et le vrai pl'océ­ viennent son propre, et pour qu'il ait
dant du Seigneur, 2411. Le Lien ne le libre céleste, 2882, 2883, 2891.
102 BI BI
Les biens chez l'homme ont été trois degrés dans l'homme interne
mêlés à des mriux, et les vrais à des selon les trois cieux, et pareille­
faux, qui ne sont pas contraires au ment dans l'homme externe; ceux­
bien et· au vrai; illust1'é par des ci correspondent à ceux-là, 4156.
exemples, 3993; mais les biens et L'homme est son vrai et son bien,
les vrais sont au milieu, et les maux 10298. L'homme est tel qu'il est
et les faux aux périphéries, 3993,f. quant au bien, et non tel qu'il est
Les biens chez les régénérés son t quant au vrai sans le bien; illustré,
disposés dans la forme céleste j 10357. Ceux qui sont dans le vrai
dans le milieu est le bien le meil· sont l'aides, ceux qui sont dans le
leur, et ainsi successivement, 6028. bien sont flexibles, 7068. Le bien
Le vrai sans le bien ne peut être est changé en mal et le vrai en
donné, parce que le vrai est la va­ faux, en descendant du ciel chez
riation de la forme, et que le bien les méchants, 3607. Le bien et le
est le plaisir qui en provient, 5147. vrai sonl ôtés aux méchants et sont
Si c'est le bien et le vrai qui for­ donnés aux bons, 7770. Le vrai est
ment le naturel-rationnel et le na­ chez l'homme dans la même pro­
turel, il y a l'image du ciel; mais portion et dans le même degré que
si c'est le mal et le faux, il y a l'i­ le bien chez lui, 2429. Le bien et
mage de l'enfer, 3513. Le bien pro­ le vrai spirituels, le juste ,et l'équi­
duit le vrai dans le naturel presque table, l'honnête et le décent se ,sui­
comme la vie fonde les fibres dans vent en ordre, et sur eux est fondée
l'homme, 3579. Il en est des biens la conscience, 2915. Le bien et le
et des vrais comme de la fibre dalJS vrai croissent immensément dans
laquelle est l'esprit animal, et du l'autre vie chez ceux qui sont dans
vaisseau dans lequel est le sang; la ,charité, 1.941. Ce que c'est qne
i1,lustré,9154. Le bien dispose les d'être jugé d'après le bien; ce que
vrais dans les séries, et il les lie en· c'est que d'être jugé d'après le vrai;
semble, 9174. Les biens et les vrais le Seigneur ne juge jamais qui que
forment comme une cité, et cela ce soit que d'après le bien, 2335.
d'après la forme du ciel et d'après Le bien et le vrai du naturel sont
l'influx, 3586. Le bien et le Vl'ai conçus ensemble; c'est le bien
sont repoussés par l'homme vers qui donne la vie, mais c'est pal'
les intérieurs, en tant qu'il est dans le vrai, 3299; le bien naU avec
le mal et dans le faux, 3402. Il Ya l'homme, mais non le vrai; c'est
des biens et des vrais qui regardent pour cela que les pelils enfants sont
en dedans, et il y en a qui regar­ sans aucune connaissance du vrai,
dent en dehors; et l'homme est tel, et que le Vl'ai doit être appris et
qu'il peut regarder au-dessus de être ensuite conjoint au bien, 330ll.
lui vers le ciel jusqu'au divin, et Le vrai est en apparence au premier
au-dessous de lui vers le monde et rang quand l'homme est l'égénéré,
,:ers la terre, 7601, 7607. Ce que mais quand il a été régénéré, le bien
c'est que regarder pal' le bien vers de la vie est au premier rang, 3539,
le vrai, et regarder par le vrai vers 3548,3556,3563,3570,3576,3603.
le bien, ce qui est l'inverse, 8505, Le bien est respectivement seigneur,
8506, 8510. et le vrai est serviteur, et cepen­
Il Ya des biens et des vrais des dant ils sont frères, 4267. Le bien
BI . BI 103
même el le vrai même dans l'auIre vent procèdenl en ordre de ceux
vie fonl ce que snI' la terre on nOIll­ qui précèdent, 9868.
me la consanguinilé el l'affinilé, Conjonction du Bien et du Vrai.
4121. Les biens el les vrais, consi­ L'affection, qui appartient à l'a­
dérés·en eux-mêmes, ne reconnais­ mour, s'adjoint toujours anx vrais
senl d'auIre Père que le Seigneur, selon les usages de la vie; de là, le
cal' ils procèdenl de lui seul; de là bien reconnall son vrai, et le vrai
lous ceux qui sont dans les biens reconnall son bien, 2429, 3101,
el dnns les vrais son 1 dans la fra­ 3102,3161,3179,3180, li358, 5807,
ternité, 4121. Les biens el les vrais 5835, 9627. Par suile il y a con­
onl une conjonclion en Ire eux, jonction du vrai et du bien; SUl'
comme dans les familles les pa­ celle conjoncLion, 383li, li096,1lO97,
rents, les frères, les consnnguins, 4301, li345, 4353, 436li,li368,53G5,
les alliés, 685, 917, 2508, 2524, 7623 à 7627, 7752 à 7762, 8530,
2556, 2739, 3612. Tous les biens 9258, 10555. Le Hai et le bien
et tous les vrais qui sonl dans le doivent être conjoints pour qu'ils
naturel, ou dans l'homme exlerne, soient quelque chose; illustl'é,
sont conçus et naissenl du ration­ 10555. De là, le bien est dans un
nel, ou de l'homme interne, c'est­ continuel effort et dans un perpé­
à-dire, du bien du rationnel comme tuel désir de se conjoindre les vrais,
d'un père, et du vrai. du l'ationnel 9206, 9li95; illustré, 9207; et les
comme d'nne mère, 3677. Ils ont vrais réciproquement se conjoi­
par le Seigneur leur vie, et ils onl gnenl avec le bien, 9206. Le bien
la vie par le Seigneur, quand ils lui influe dans le rationnel par le che­
sont attribués, 9300. Ils peuvent min interne, el le vrai par le che­
être mullipliés et crollre jusqu'à min externe dans le naturel, pour se
l'indéfini, 6232. L'homme croit conjoindre dans le rationnel, 30,98,
qu'ils influent immédiatement du Le bien dans l'homme interne peut
ciel, ainsi sans des intermédiaires être conjoint avec le bien dans
chez l'hoDlme, mais il se trompe l'homme externe, mais non le bien
beaucoup, 4364. Les biens et les avec le vrai immédiatement, 4353.
nais chez l'homme et chez l'ange, Le bien de l'homme interne ne peut
sans la vie procédant du Seigneur, pas être conjoint avec le vrai de
sont des choses mortes, et même l'homme externe, à moins qu'aupa­
sont des maux, 10272. Les biens et ravant la conjonction n'ait été·faite
les vrais ont été tout à fail distin­ dans l'interne, 8983. Il Y a con­
gués entre eux selon les degrés, et jonction réciproque du bien avec le
les supérieurs influent dans les in­ vrai, et du vrai avec le bien, 5365,
férieurs, et y pl'ésentent l'image 8516 j le bien agit, et le vrai réagit,
d'eux-mêmes, 3691. Les biens dans mais d'après le bien, 3155, 4380,
les cieux procèdent pat' ordre de­ 4757,5928,10729. Le bien se choi­
puis les intimes jusqu'aux extrê­ sit le vrai auquel il se conjoint,
mes, et dans l'ordre où ils procè­ parce qu'il ne l'econnatt pour vrai
dent ils influenl aussi, 9612. Les que ce qui concorde, 3161. Com­
biens qui se monlrent extérieure­ ment le bien esr conjoint an vrai;
ment tirent des internes leur être illustré par l'influx dn bien dans
et lenr vivre, 4314. Ceux qui sui- les connaissances du v·rai, 4067,
104 BI BI
4096,4097. Avant que le vrai soit d'une autre mànière chez les spiri­
reçu et conjoint au bien, cles cOll­ tuels, 10124. Quand les vrais sont
firmalirs précèdent et sont associés conjoints aU bien, la progression
afin 'que l'on croie, 43611. Le vrai se fait des commùns vers les parti­
est conjoint au bien quand l'homme culiers et vers les singuliers, 4345.
est dans la charité, 5340, f., 5342. Les biens et les vrais conjo'ints ap­
Il est fait un examen exact, et il est paraissent comme un Il l'image de
pris des p,récau tions, afin que le l'homme; illustré, 8370. Plusieul;s
vrai ne soit point conjoint au mal, particularités SUI' la conjonction du
ni le faux du mal au bien, 31:10, bien et du vrai, et SUI' la manière
3U6', 4416, 52i7. Pour que le vrai dont ene se fait, 3090, 3203, 3308,
soit reçu et soit conjoint, il faut 4096, 4097,4345,4353, 5365, 7623
l'innocence et la charité, 3ilO. Le Il 7627. Conjonction du bien et du
vrai est initié et conjoint au bien vrai illustrée par les agents et pal'
dans le rationnel selon les degl'és les réagents, 10729.
d'instruction, ·314i. Pour que le La conjonction réciproque du
vrai soit conjoint au' bien, il faùt vrai avec le bien et du bien avec le
qu'il y ait consentement de l'enten­ vrai est le mariage céleste, 5365.
dement et de la volonté; quand la Le vrai a besoin du bien et le bien
volonté aussi consent, alors il y a a besoin du Vl"ai; quand le vrai a
conjonction, 3157, 3158, 316i. Le besoin du bien le vrai est conjoint
vrai ne peut être conjoint au bien au bien, et quand le bien a besoin
que dans l'état libre, 3158. Il en est du vrai le bien est coojoint au vrai,
de la conjonction du vrai avec le 5365. Dans le ciol entier et le mon­
_ bien comme de la p.'ogression de la do entier, et dans chacune des cho­
vie de l'homm~ depuis l'enfance, ses qui les constituent, il y a nne
en ce que d'abord il puise. les vrais ressemblance du mariage, 54, 718,
scientifiquement~ ensuite rationnel­ 747, 917, 1432, 2173, 2516, 5194;
lement, et qu'enfin il les fait choses principalement entre le vrai et le
de sa vic, 3024, 3665, 3690; il en bien, 1904, 2173, 2508; puisque
est aussi comme d'un enfant, en ce toules choses dans l'univers se !'é­
qu'il est conçu, est porté dans l'u­ fè!'ent au Vl'ai et au bien pOUl' êtl'e
tél'US, unit, grandit et devient sage, quelque chose, et à leu!' conjonc­
3298, 3299, 3308, 3665, 3690; et tion pour produire quelque chose,
aussi. comme des semences et de 2452,3166,4390,4409,5232,7256,
l'humus; les semences sont dans ,10122, 10555. Le bien et 10 vrai
le rationnel, et l'humus est dans le' :forment entre eux un mal'iage dans
naturel, ~671; et comme de l'eau Jeqnol consiste le ciel, et ceux qui
avec le pain, 4976. Les vrais sont I
sont' dans ce mariage soM dans la
conjoints au bien quand ils sont ap­ Isagesse ct dans l'intelligence, ot
pris et reconnus en vue des usages ont, avec une val'iété indéfini et
de la vie, 3824. Les vrais sont con­ ineffable, des béatitudes et des fé­
joints au bien chez l'homme autant llicités dont le monde ne connalt
et de la même manière que l'honl­ pas même une seule, 5365. Le's an·
me est dans le bien quant Il la vie, ciens aussi avaient institué un ma­
3834, 3843. La conjonction, se fait riage entre le vrai et le bien, 1904~
d'une manière chez les célestes, et La loi du mariage e8l que deulÇ
BI BI dOlS
soient un, selon les paroles du Sei­ leste, et est le' bien du ciel moyen,
gneUl', 10130, 10168, 10169. I,e 10129. Le bien spil'ituel est la cha­
mariage du bien et du vrai est l'é­ rité à l'égard du prochain, 6365.
glise et le ciel chez l'homme, 2173, Le bien spirituel est le vl'ai dans
7752, 7753, 9224, 9995, 10122. son' essence; illustré, 10296. Le
Bien M~me. Le Seigneur est le bien spirituel est le bien du vrai,
seul Bon, ainsi le Bien Même; mon- 5826. 'l'out bien spirituel procède
tl'é, 10619; montt'é, 10336. Le ou de la foi qu de l'amour, 7867.
mental humain n'est dans aucune Chez l'homme le bien n'est pas un
illusion quand il pense que le Sei­ bien spirituel avant d'avoir été 1'01'­
gneur est le bien même et le vrai mé par les vrais, 8889. Le bien spi­
même, cal'I'infini divin ne peut être rituel est le vrai qui est devenu
appelé au,trement que le bien même bien; le vrai devient bien, quand
et le vrai même, 201.1. on vit selon ce vrai; alors il passe
Bien Divin. Le bien divin dans dans la volonté et de la volonté
le seigneur est ce qui est appelé le, dans l'acte, et il devient chose de,la
Fils de Dieu, 2813. Le bien divin vie, et quand le vrlli devient chose
n'a pas pu être tenté; il est au-des­ de la vie; il n'est plus appelé vrai, il
sus de tout effort de tentation, est nOlllmé bien, 5595.
2813. Le bien divin qui procède Bien céleste ct Bien spitituel.
iinmédiatement du seigneur, ou du 'Le divin bien du Seigneur est uni­
Seigneul' médiatement par le ciel,' que, parce qu'il est infini; s'il est
influe directement, 4145. Il ne peut distingué en céleste et en spirituel,
influer que dans les vrais, 3387. Il c'est d'après une réception dissem­
influe dans les vrais de chaque blable, 10261. ce que c'est que le
genre, mais il importe principale­ bien céleste, et ce que c'est que le
ment que les vrais soient des vrais bien spirituel, 2227. Le bien qui
réels, 2531. Le bien divin élève appartient à l'amour envers le Sei­
tous les hommes vers le ciel, mais gneur est appelé bien céleste, et le
le vrai divin les condamne tous à bien qui' appartient à la chàrilé à
l'eMer, 2258. i l'égard du prochain est appelé bien
Bien divin céleste. Par le bien spirituel, 7257. Différence entre
divin céleste il est entendu le bien ces deux biens, 4581. Le bien spi­
divin dans le ciel, Cal' le bien divin rituel est distingué du bien céleste
en soi est fort au-dessus du ciel, en ce que le bien céleste a cté im­
8758. planté dans la partie volontaire, et
Bien céleste. Le bien céleste est que le bien spirituel a été implanté
le bien intime et le bien du l~iel in- dans la partie intellectuelle, 5595.
lime, 10129. Le bien céleste est Par le bien céleste le Seigneur se
l'amour envers le seigneur, 5365. conjoint immédiatement, et pal' le
Le bien céleste est formé pal' les bien spirituel le Seigneur se con·
vrais 'en ordre depuis ('extrême, joint médiatement, et ne se con­
10252, 10266, 10267. Le bien cé­ joint qu'autant que r.e bien a en soi
leste s'évanouit selon que la con­ le bien céleste, 10129. Dans la Pa­
voilise augmente, 8487. l'ole, le bien céleste, 011 du roy<lu­
Bien spirituel. Le bien spirituel me céleste, est appelé le saint des
est le, bien qui procède du bien cé­ saints, et le bien spirituel, ou du
i06 BI BI
royaume spirituel, est appelé le bien naturel; dans celui-ci on peut
saint, iot 29. être facilement entralné dans le
Bien naturel spirituel et Bien mal et dans le faux, 7761. Le bien
natw'el non spirituel. Du bien na. naturel, dans lequel quelques-uns
turel spirituel et du bien naturel naissent, n'est pas un bien dans
non spirituel, 4988,4992, 5032. Le l'autre vie, à moins qu'il ne de­
bien nalurel spirituel vient de la vienne bien spirituel, 2463, 2464,
doctrine de la foi et de la charité, 2468, 3304, 3408, 3469, 3470,
et, chez les gentils, de la religio­ 3508, 3518, 7761. Le bien naturel
sité; le bien naturel non spirituel n'est pas un bien spirituel avant
vient de l'héréditaire et de ce qui d'avoir été réformé par le Seignelll'
en est emprunlé, 4988. Le bien na­ au moyen de la régénération, 3470.
turel non spiritnel a plusieul"S affi­ Comment le bien naturel est ré­
nilés avec le bien naturel spiriluel, formé pal' la régénération, 3470,
mais seulement dans la forme ex­ Le bien spirituel, c'est de vouloir
terne; dans la' forme interne ils du bien Il'8utrui, nullement en vue
dilTèrent to.lalement, 4988. Le bien d~ soi·même, mais d'après le plaisir
naturel non spirituel peut être com­ de l'affection, et personne n'y peut
paré au bien qu'on trou;ve aussi pal'venir que pal' la régénération
chez les animaux qui son t doux, provenant du seigneur, 4538.
mais le bien naturel spirituel est L'homme peut percevoir le bien
propre à l'homme qui agit d'après ,naturel, mais non le bien spirituel;
la raison, 4988, Ceux qui sont dans illustré, 3768.
le bien naturel non spiriluel se lais­ Bien natw'el. Le bien naturel est
sent persuader' par qui que ce soit, ce que l'homme tient de ses parents
et facilement pUl' les méchants, par l'héréditaire, intérieurement du
5032. Ceux qui sont dans ce bien père, et extérieurement de la mèl'e,
font le bien par nature et non par 3518. Le bien naturel est de quatre
religioll, 5032. genres, à savoir, d'après l'amour
Bien naturel et Bien spil'i/uel. du bien, d'après l'amour du vrai,
Le bien naturel vient des parents, d'après l'amour du mal, el d'après
mais le bien spirituel vient du Sei­ l'amour du faux; et les inclinations
gneur, 3469, 3470. Il Ya une gran­ à ces biens sont reçues pal' les en­
de distinction Il faire entre le bien fants pal' héritage des parents,
spirituel et le bien naturel, 7761. 3469. Le bien naturel esl tel, que
Le bien spirituel til'e sa qualité des de lui-même il ne veul ni obéir au
Vl'ais, de leUl' abondance, et de l'en­ rationnel, ni le servir' comme un
chatnement; mais le bien naturel serviteur doit le faire à l'égard de
naU avec l'homme, et il existe aussi son matlre, et qu'il veut, au con­
accidentellemen t, ainsi par des in­ traire, commander, 3470. Le bien
fortunes, des maladies, el" autres naturel provient de l'ordre des cho·
événements semblables, 7761. Le ses qui influent, 3508. Ce que c'est
bien naturel ne sauve personne, que le bien naturel, et ce que c'est
mais le bien spirituel sauve tous que le vrai naturel, 3j.67. Le bien
ceux qui l'acquièrent, 7761. Le bien naturel sert d'abord pour moyen
spirituel est un plan pour les an­ d'introduire' les vrais en ordre, SUI'­
ges, mais il n'en est pas ainsi du lout quand l'homme est régénéré,
BI BI 107
851.8. Quels sont ceux qui sont pas non plus de bien rationnel ou
dans le bien naturel et le corrom­ humain, 3387. Le bien et le vrai
pent par des faux, 2li63, 2li6li, naturels sont formés d'après le bien
246!l; ceux-là sont Moab et les fils et le l'l'ai ra tionnels pal' l'influx,
d'Ammon, 2468. Le bien naturel 3573, 3616; il Ya poUl' cela d'in­
n'est pas le bien naturel humain; nombrables moyens dévoilés dans
celui-ci est donné par le Seigneur, le sens interne de la Parole, 3573.
M08. D'après le bien rationuel existent
Bien du naturel. Distinction en-' intimement le bien et le l'rai dans
tre le bien du naturel et le bien na­ le naturel, 3576.
turel; celui-là vient du Seigneur, et Bien du mtionnel. Les fins du
celui-ci vient des parents, 3li69. bien chez l'homme sont dans son
Pal' le bien du naturel il est enten­ rationnel, et ce sont ces fins qui
du non pas le bien dans lequel sont appelées le rationnel quant au
l'homme nalt ou qu'il tient de ses bien, ou le bien du rationnel, 3570.
parents, mais un bien qui est spiri­ Le bien du rationnel influe dans le
tuel quant à l'origine, li231; per­ bien du naturel sans le l'l'ai, ainsi
sonne ne nalt dans ce bien, mais immédiatement, et il y influe aussi
le seigneur l'introduit dans l'hom­ par le vrai, ainsi médiatement,
me pal' les connaissances du bien et 3314, 3573, 3616, 3969.
du vrai, li231. Le bien naturel est Bien interne et Bien externe.
celui que l'homme tient de l'héré­ Le bien interne est le bien de la
ditaire, et le bien du naturel est ce­ charité d'après l(j volonté, ainsi d'a­
lui qu'il obtient du Seigneur pal' la près l'affection, et le bien externe
régénération, 7920, f. est le bien de la charité, non d'a­
Bien domestique. Le bien que près l'affection mais d'après l'o­
l'homme tient de ses parents, ou béissance, et non d'après la volonté
dans lequel)l nall, est aussi nommé mais d'après le doctrinal, 58li3. Le
bien domestique; ce bien est dis­ bien interne est chez ceux qui sont
tiuct du bien du naturel qui influe hommes de l'église interne, et le
du Seigneur, 3518. ChaqUe homme bien externe est chez ceux qui sont
reçoit de son père un bien domes­ hommes de l'église externe, 78hO.
tique, et de sa mère un bien domes­ Dans le ciel intime, le bien interne
tique, biens qui sont très-distincts ; est le bien de l'amour envers le Sei­
celui qu'il reçoit de son père est in­ gneur, et le bien externe est le bien
térieUl', et celui qu'il reçoit de sa de l'amour mutuel; dans le ciel
mère est extérieur; illustré, 3518. moyen le bien interne est le bien
Chez le seigneur, après que le bien de la charité à l'égard du prochain,
naturel domestique eut servi pOUl' et le bien ex terne est le bien de la
moyen, il fut rejeté, 3518. foi au Seigneur, 9680, 9873,. Les
Bien rationnel. Le bien ration­ biens suivent en ordre depuis le
nel ou humain a en soi beaucoup seigneur par le bien interne, et en­
de choses qui proviennent des plai­ suite pal' le bien externe du ciel in­
sirs mondains, 220li. Le bicn ra­ time, et de là par le bien interne et
lionnel se montre sur la face d'a­ le bien externe du ciel moyen, et
près un certain feu de la vie, 3527. depuis les intimes jusqu'aux exti­
Là où il n'y a pas de l'l'ais, il n'y a mes, 9li73. Le bien et le vrai inler­
108 BI ln
nes doivetlt être dans le bien et le il natl, 3518. Les parcnts qui onl
vrai exlel'nes pourqueceux-ci soienl vécu dans'I'amour du bien nalurel,
le bien et le vrai, 628lJ. Enlre le et onl perçu leur plaisir el leur
bien inlel'Oe elle bien externe il y béatilude dans celle vie, s'ils sont
a conjonction, aull'emenl ils péris­ dans cet état 10l'squ'ils conçoivenl
sent 581Ji. Les biens externes sonl un enfant, lui transmellenl leur
les plaisirs; autant ils ont en eux le inclinalion 11 un semblable bien,
bien spiriluel, autànl ils sont des 3469.
biens; illllstl'é, 3951. , Bien de l'enfance. L'homme,
Bien inlé1'ieur el Bien exllJ­ quand il esl enfant, reçoit du Sei­
1'ielll". Le bien inlérieur, ce sont gneur le bien; c'est le bien de
les choses qui appartiennent à l'in­ l'innocence, leI qu'il esl chez les
tenlion ou à la fin; le bien exté­ enfanls, 9296. Le bien de l'enfance
l'ieul', ce sont celles qui appartien­ n'est pas un bien spirituel, cal' il
nenl à la pensée el par suile à l'ac­ esl sans science et sans intelligence,
tion, quand il n'y a pas d'obstacle, ainsi sans s.agesse, 3504; mais il
7523. Le bien inlérieur esl la cha­ devienl bien spirituel pal' l'implan­
rilé dans l'homme intél'ieur, el le talion du vrai, ainsi pal' la régéno­
bien ex lérieur esl lu charité ùans ration, 850[1. Les biens de l'enfance
l'homme extérieur, 9103. Le bien sonl ceux qui sonl insinués dans
cx térieur t'ail la vie naturelle de l'homme depuis sa naissance jus­
l'homme, ct le bien intérieur fait sa qU'à l'Age oi:! il commence à être
vie spiriluelle, 9103. Le bien inlé­ inslruil, et à savoir quelque chose,
rieur communique avec l'homme 2280. Il yale bien de l'enfance de­
inlérieur, c'esl-à-dire avec le ra:­ puis la naissance de l'homme jus­
lionnel, et le bien extérieur com­ qU'à la dixième année de son âge,
munique avec l'homme exlerne, 2280. Ce bien l'ail le commence­
c'esl-à-dire avec ce qui appartienl 1 ment de la nouvelle vie chez l'hom­
au corps, el il constitue la vie pour me, 9296. Si l'homme élait sans un
les sens extel'Oes el aussi pour les tel bien, qu'il a emporté de l'en­
aclions, 3293. Les choses qui, dans fance avec lui, il ne serait pas
le nalurel de l'homme, liennenl des homme, mais il serail plus féroce
sensuels internes, lesquels sonl les qu'une bêle des bois, 3lJ94, 3793.
pt'opt'es de son esprit el communi­ Pal' les vrais et par la vie selon les
quenl avec le rationnel, sonl ce vrais, I~ bien de l'enfance devien l
qu'on appelle les biens et les vrais le bien de la sagesse, 350[1. DifTé­
inlérieurs, 4038. l'cnce qu'il y a entre le bien de
Bien moral el Bien civil. Le bien 1l'enfance, le bien de l'ignorance el
moral concerne l'honnêle el le dé­ le bien de l'intelligence, 2280.
cent i le hien civil concerne le jusle Bien de l'innocence. Le bien de
et l'équitable, 2915. L'homme peul .l'innocence est le bien de l'amOllI'
percevoir le bien naturel, le bien envers le Seigneur, car ceux qlli
moral elle bien civil, mais non le sont dans cel alllour sonl dans l'in­
bien spirituel, 3768. nocence, 7877. Le bien de l'inno­
Bien héréditail'e. Lc bien héré­ 'cenee, c'esl de reconnatlre que Lous
ditaire est le bien que ('homme les nais el tous les biens procèdent
lient de ses parents, ou dans lequel du seigneur, et que rien du vrai el
BI HI 109
~u bie'l ne yient du propre de rance, et dans l'ignorance l'inno­
l'homme; ainsi, c'est de vouloir cence et une fin bonne, 7877.
être conduit pal' le Seigneur, et Bien simple. Sont dits être dans
non pal' soi-même, 10210. Le bien le bien simple ceux qui sont dans
tic l'innocence est l'unique bien qui les externes de l'église et croient
reçoive le seigneur, 10131..Sans le simpleinent à la Parole, chacun se­
bien da l'inuocence il n'existe ni Ion sa compréhension, et qui vivent
amour envers le Seigneur, ni ~ha­ selon ce qu'ils croient, ainsi dans
rilé à ('égard du prochain, ni foi le bien selon sa qualité d'après les
qui ail en elle la vie, 10i31. Le bien vrais, 6775; puis aussi ceux qui
de l'innocence est l'intime de l'a-. sont hors de l'église et qui vivent
mour ct de la foi, et en est l'àme, dans le bien selon leur religiosité,
10132; il est l'essence même de 6775. Ceux qui sont dans les vrais
tout bien, 10132. Le bien de l'in· du bien simple, et ne s'inquiètent
nocence doi t être dans tou t culte, point d'un sens autre que le IiUé­
pour que cc soit un culte, 1013:1. l'al, sont entendus dans l~ Parole
Autant l'homme s'approprie les .par Midian, 6774. Les Jischmaélites
maux, autant le Seigneur met à rcprésentent ceux qui sont dans le
part le bien de l'innocence que bien simple, et les Midianites ceux
l'homme a reçu dans le premier et qui sont dans le vrai de ce bien,
le second âge de l'enfance, et qu'il 4747, 4749.
reçoit ensuite de temps en temps, Bien de l'intelligence. Les biens
et il le serre dans les intérieurs de de l'intelligenr.e sont ceux qui sont
l'homme, 7493. Le bien de l'inno· insinués chez l'homme quand il
cence ne peut en aucune manière peut réOéchit' SUI' cc qui est bien el
être avec les maux de l'amour de sur cc· qui est vrai, 2280. A partir
soi et du monde, 7493. Le bien in· de sa vingtième année l'homme
time de l'innocence est signifié par commence à devenir rationnel, ct
l'agneau, le bien intérieur de l'in­ à avoir la faculté de réfléchir sur le
nocence par le chevreau ou le bé­ bien et le vrai, et à s'acquél'Îl' le
lier, et le bien extérieur de l'inno­ bien de l'in tclligence, 2280.
cence pal' le veau ou le taureau, Bien de la vie. Le bien de la vic
10132. Le taureau sign. le bien de est l'éll'e même de l'homme, parce
l'innocence dans l'homme externe; qu'il appartient à sa volonté, 4985.
le bélier, dans l'homme interne; Le bien, dans lequell'holllmc a été
ct l'agneau, dans l'homme intime, initié étant enfant, resle et devient
100l12. le bien de la vie, 3l194. Le Seigneur
Dien de l'ignorance. Les biens insinue le bien de la vie, ou l'affec­
de l'ignorance sont ceux qui sont lion du vrai, par le chemin interne,
insinués chez l'homme quand il sans que l'homme en sachc rien,
s'instruit et commence à savoÎl' 2875. Le bicn de la vic n'est pas Ic
quelque chose, 2280. Il. yale bien bien de l'église, tant que les doc­
de l'ignorance depuis la dixième trinaux n'y ont pas été implantés,
ann'ée de l'homme jusqu'à sa ving­ 3310. Pal' sa conjonction lIvec le
tième année, 2280. Le bien dans vrai le bien de la vie devient spiri­
lequel il yale faux est accepté pal' tuel, 7724, Le bien de la vic spiri­
le Seigneur, s'il y a en lui l'igllo- tuelle est le bien de la charité dans
HO BI BI
l'homme intérieur, et le bien de la un bien qui sert à introduire les
vie naturelle qui en résulte est le biens el les vrais réels, 4063. Le
bien de la charité dans l'homme bien moyen lire plusieurs choses
extérieur, 9103. Le bien de la vie des mondains qui se monlrenl
naturelle vient à la sensation de comme des biens, mais ne sont pas
l'homme comme plaisir, mais le des biens, M45. 'foul homme qui
bien de la vie spirituelle ne vient esl régénéré esl d'abord dans le
pas à la sensation; il vient à la pel'· bien moyen, pour que cc bien serve
ception que la chose doit êtl'e ainsi, à introduire les biens el les vrais
et il procure le contentement d'es­ réels; mais après que ces biens ct
prit; dans l'autre vie il vient aussi ces vrais onl été introduits, il en
à la sensation, 9:1.03. Celui qui est est séparé, 4063, 4:1.45; exemples,
dans le bien de la vie est élevé 4:1.45. COmmenlla chose se passe à
(l'une lueur dans une autre, et dans l'égard des biens. et des vrais qui
une lueur plus intérieure aussitôt sont insinués par le bien moyen,
qu'il commence à penser mal, car fl099. Cela se fait par des sociétés
les anges sont près de lui j expé­ spirituelles et angéliques, 4067.
1'ience, 63:1.5. Cenx qui sont dans le Autre chose esl d'acquérir d'après
bien de la vie reçoivent les biens un bien moyen, el autre chose d'ac­
de la foi dans l'autre vie, 2049; quérir par un bien moyen, 4065.
voir NATIONS. Le bien de la vie, le Bien collatéral. Le bien collaté·
bien du vrai et le bien des doctri­ l'al est le bien qui vient de côlé, ou
naux sont distincts l'un de l'autre; le bien chez ceux qui sont sur le
le bien de la vic appartient à la vo­ côté, c'esl-à-dire, chez les nalions
lonté, le bien du vrai appartient à ou genlils, 4:1.89, lesquels son 1 dits
l'entendement, et le bien des doc­ êlre de côté, parce qu'ils n'onl pas
trinaux appartient à la science, les vrais divins, 4:1.97. Le bien col­
3332. Quand l'homme spirituel est latéral influe non directemenl, cl
régénél'é, il va des doctrinaux au esl aussi appelé bien moyen, 4:1.45.
bien des doctrinaux, de ce hien au Le bien collaléral n'esl pas un bien
bien du vrai, et de celui-ci au bien réel, mais c'esl un bien qui appa­
de la vie; ct vice ve?'sâ, quand il a rail comme réel, et qui sert à
été régénéré, 3332. Ceux qui sont introdnire les vrais, 3974. C'esl
seulement dans les vrais, et non en seulement un bieQ ulile pour in­
même temps dans le bien, ne peu­ troduire les vrais elles biens réels,
vent pas être régénérés, :1.0367. Il mais il esl abandonné quand il a
Ya deux états pour l'homme; illus­ rempli celle utilité; illustré, 3082.
tré pal' l'action et la réaction; l'a­ Ce bien a coutume d'être chez les
gent s'acquiert le réagent, afin de enfants du second âge, avant qu'ils
faire un et d'être quasi un; le bien aienl reçu les vrais réels, 3986. Le
est l'agent ct le vrai est le réagent, bien collatéral d'une souche c.om­
:1.0729. L'homme pal' les vrais est mune, représenté par Laban, eslle
conduit dans le bien, et le vrai de­ bien dans lequel sont ceux qui sont
vient le bien quand il devient chose de l'église du Seigneur chez les na­
de la volonté ou de l'amour; com­ tions,3778. En quoi ce bien diffère
ment cela se fait; illustré, :1.0367. du bien de la souche commune
Bien moyen. Le bien moyen est dans la ligne direct, 3778.
BI BI Hi
Bien réel. Le bien réel vient des 9866. Dans la Parole, le bien de
vrais; illustré, 94M. Le bien de­ l'amour est appelé feu, 7625.
vient réel, si les vrais avec lesquels Bien de l'amOllI' envers le Sei­
il est conjoint sont réels, 7759. Le gneur. Ce bien est le bien céleste,
bien et le vrai non réels servent 9992. Voir BIEN CÉLESTE.
de moyen pour introduire le vrai Bien de l'amour nmt,ucl. Le
et le bien réels, 3974. Le vrai et bien de l'amour mutuel est Je cé­
le bien, qui ont servi de moyens leste amour du vrai, 9912; c'est le
pour introduire les vrais et les bien externe de l'innocence, 9912.
biens réels, sont ensuile abandon­ Le bien de l'amour mutuel est l'ex­
nés, 3665, 3690, 3974, 3982, 3993, terne du royaume céleste, et le
4165. bien de la charité à l'égard du pro­
Bien de l'amour. Le bien de l'a­ chain est l'interne du royaume spi­
monr influe conlinuellement du riluel, 6435. Le bien de l'amour'
Seigneur, mais il n'est pas reçu là mutuel est plus intérieur que le
où règne l'amour de soi, 7491. Le bien de la charité à l'égard du pro­
bien de l'amour est comme un feu, chain, parce qu'il vient du ration­
ct le vrai qui en provient est com­ nel, tandis que celui-ci vient du
me la lumière produile par ce feu, naturel, 6435, 0912. Du bien de
3195,3222,5400,8644,9399,9568, l'amour mutuel, qui est antérieur
968ll. Le bien de l'amour vient uni­ ou intérieur, procède le bien de la
quement du monde spirituel, 5951. charité à l'égard du prochain,9912.
Le bien de l'amour est appelé bien Quoique le bien de l'amour mutuel
céleste, 4581. Le bien de l'amour soit intérieur, et que le bien de la
d'après le Seigneur envers le sei­ charilé à l'égard du prochain soit
gneur est ,dans tout bien de la cha­ extérieur, le Seigneur cependant
rité qui est réel, et dans tout bien conjoint ces biens par un médium
de la foi qui est réel, 10129. Les qui est appelé le céleste du spiri­
vrais ne peuvent être acceptés, ni tuel, 6635~ Le bien qui existe, non
par conséquent être conjoints au par des vrais, mais par les biens de
bien, que chez ceux qui sont dans l'amour mutuel, est le bien de l'é­
le bien de la charilé et de l'amour; glise célesle, 9404.
il/UStl'l!, 4368. Comment les biens Bien du mérite. Le bien du mé­
de l'amour se succèdent dans les rite et de la justice du Seigneur est
cieux, 9873. Dans le bien de l'a­ l'unique bien qui règne dans le ciel,
moul' sont ceux que le Seigneur et qui fait le ciel, 9486, 9635, 9715.
conduit au bien par le chemin in­ Ce bien est le divin humain, 9486;
terne, 6581. Dans Je bien de l'a­ et c'est le bien de l'amour du Sei"
molli', qui influe du Seigneur par gneur, 9715. Le bien du mérite du
les anges, il y a tout vrai, 6323. Le Seigneur est maintenant la conti­
bien de l'amour appartient à la vo­ nuelle subjugation des enfers, et
lonté de l'homme, et il la perfec­ ainsi la défense des fidèles, 9715.
tionne et la fait, 9007. Le bien de Bien de la charité. Voir BIEN
l'amour dispose les vrais en ordre DE L'AMOUR ~ruTDEL. Le bien de la
chez l'homme pendant qu'il est ré­ charité et le vrai de la foi font la
généré, ct ensuile il les tient dans nouvelle vie de l'homme, 9296. Le
leur ordre quand il a été régénéré, bien de la charilé acquiert sa qua­
t 1'2' Br BI
Blé par le vrai de la fol, 7759. Le 1 faililar alTeétion, 92'30. Le bien de
bien de la chal'ité dans l'homme in-lia foi est appelé bien spirituel,
lél'ieur est le bien de la vie spiri- 4581; Hest aussi appelé bien du
tuelle, etle bien de la charité dans ! vrai, 458i, 6289. Qui sont ceux qui
l'homme extérieur est le bien de la 1sont dans le bien de la foi, 7474.
vie naturelle qui en résulte, 9103. Ilceux qui sont dans le bien de la foi
Qui sont ,ceux qui sont dans le bien iSOnt dans l'église externe, 7474.
de la cliarité, 2380,7474. Ceux qui :Dans le bien de la foi sont ceux que
sont dans le bien de la charité sont !le Seigneur conduit au bien pal' le
dans l'église interne, 7/174. Dans le j'Chemin externe, 4581. Le bien de
bien' de la charité il yale tout de l'amour et le bien de la foi sont
la sagesse, et dans ce tout vient itrès-conjoints; l'un n'est pas donné
après la mort celui qni était venu Isans l'autre; ils sont inséparables,
dans ce bien, S85\). Autant l'hom- 6i80. '
me s'npproprie les maux, autant le ; Bien de l'église. Les vrais con­
Seigneur met à part le bien de la' joints au bien font le bien de l'é- ,
charité. que l'homme a reçu dans glise spil,itueHe, 6427. Ce bien est
le premier et le second âge de l'en· impur, mais il est purifié pal' de­
rance, et qu'il reçoit de temps en gt'es au moyen de combals' contre
temps, et il le serre dans les inté- les mélux et les faux, 6427. tes
rieurs de l'homme, 7493. Quand bi~ns de l'église spil'ituelle, dans
l'homme est dans le bien de la cha- leur essenc<l, ne sont autre chose
rité, il est dans le ciel, ainsi chez le que des vrais, 7236. Tout bien du
Seigneur, 8516, 8539, 8722, 9139, ciel et de l'église a en soi l'in no­
9227, 9509. Dans le hien de la cence, sans elle il n'est pas le bien,
charilé il y a la vie pal' le Seigneur, 2736,2780, 60i3, 78!10, 7887,9262,
vie qui dispos<l en ordre les vrais, ~0134. Le bien de l'homme de l'é­
pour que la forme de la charité glise spirituelle est dans le naturel
existe, 5133. Oi! est le bien de la et ne va pas au-delà, mais le bien
charité, là est le Seigneur, 6475. Le de l'homme de J'église ~éleste est
bien de la charité, qui est engendré dans le rationnel, 6434. Le bien
par le vrai de la foi, surpasse im- chez ceux qui sont de l'église spiri­
mensément les plaisirs de l'amoU1: tuelle a été acquis par le vrai,7977.
de soi et du monde, 8462. La con- Bien du vrai. Ce que c'est que
jonction du bien de la charité avec le bien du vrai, 3995. Le bien du
le vrai de la foi sc fait dans les in- vrai est le bien qui est acquis pal'
tlil'ieurs de l'homme; comment, le vrai, c'est·à·dire, est le \'l'ai en
7757 à 7780. volonté et en acte, cal' ce vrai de­
nien da la foi. Est appelé bien vient le bien d'après le vouloir et
de la foi tout ce qui, appartennnt à le faire, 5820, 5295; il est dit bien
l'église, concerne la vie et l'usage du vrai, parce que le vrai qui étnit
d'nprès les choses qu'enseigne la de doctrine devient alors chose 'de
doctrine de la foi de l'église, 9230. vie, 4538. Le bien du vl'ai est aussi
Quand l'homme fait le bien d'nprès appelé bien de la foi, bien spirituel
le bien de la foi, il fail le bien par ou bien de l'église spirituelle,6289;
obéissance, mais quand il le l'ail il est le même que le bien de la foi,
d'après le bien de la charité, il le 4581, 4598, 628\). Le bien du vrai
BI BI H3
est l'affeclion du vrai à cause de la .qui provient du vrai sont ceux qui
vie, 3865. Le bien du vrai est le .sont régénérés, avant qu~ils aient
vrai par la volonté et par l'acte, été régénérés, 3669. LeS mêmes,
4337, 4353, 4390. Le bien du vrai quand ils ont été régénér~, sont
dans sa première existence est le dans le bien d'où provient le vrai,
vrai; exemples, 3295. Lorsque le 3669.
vrai est devenu vrai de la vie, il est Bien de la volonté, et Bien de
appelé le bien du vrai, 5959. Les l'enten(Lement. Le bien de la vo­
biens du Vl'ai sont 'les vrais qui sont lonté, c'est d'après le bien faire le
devenus choses de la volonté, et bien; mais le bien de l'entende­
par suile choses de la vie, et con­ ment, c'est d'après le vrai faire le
stituent la nouvelle volonté chez bien, 4:1.69. Faire le bien d'après le
l'homme de l'église spiriluelle, bien, c'est le faire d'après la per­
8649. Les biens du vrai sont les ception du bien, ct la pel'ceplion
contenants du vrai, 4017. Tous les du bien n'existe pas chez d'autres
usages qui proviennent des vrais que ohez les célestes, 4:1.69. Faire
sont les biens du vrai, 4984. Quand le bien d'·après le vrai, c'est le faire
le vrai passe dans la volonté, il de­ d'aprè!! la science, et d'après l'en­
vient le bien du vrai; illustnJ, tendement qui résult~ de la scien­
5526. Le bien du vrai apparlient à ce, mais sans la perception que la
l'entendement, 3332. Pal' le bien, chose est ainsi; seulement on a été
simplement dit, il est entendu le instruit par d'autres, ou l'on a con­
tien de la volonté, mais pal' le bien clu de soi-même pal' sa faculté in­
du vrai, il est entendu le bien de tellectuelle, que la chose est ainsi,
l'entendement, 4169. Différence 4:1.69.
entre le bien du vrai et le vrai du Bien chrétien. Le bien chrélien
bien, 5733. Le bien du vrai appar­ est le bien de la charité à l'égard
tient à l'église spirituelle, et le vrai du prochain et de l'amolll' envers le
du bien à l'église Céleste, 5733. Le Seigneur, 5704. COlIlment le bien
bien du vrai est l'inverse du vrai du chrétien nalt chez l'homme quand
bien dans le commencement, mais il est régénéré, 8516. Tout bien
dans la suile, quand l'!lomme a été chrétien a en soi les vrais de lalfoi,
régénéré, ils sont conjoints; illus­ 8772. Le bien qui n'a pas sa qu~é
tré pal' un exemple, 3688, 3669, par les vrais de la foi n'est pas un
Qui et quels sont ceu,x qui sont dans bien chrélien; c'est un bien natu­
le bien du vrai, 3459, 3463. Ce que rel qui ne donne pas la vie éter­
c'est que le bien du vrai représenté nelle, 8772. Chacun doit être con­
par Jacob, et ce que c'est que le duit par le vrai de la foi au bien
vrai du tien représenté pal' Ésaü; chrétien, qui est la charité, 8516.
exemples, 3688. C'est la vie du bien chrélien qui
Bien qui provient du wai, ct fait le ciel, et ce n'est pas la vi~ du
Bien d'où pl'ovient le vrai. Autre bien naturel, 7197, f.
est le bien qui provient du vrai, et Bien de la doctrine. Le bien de
autl'e est le bien d'où provient le la doctrine est l'amour et la cha­
vrai, 3669. Le bien qui provient du rité; le vl1ai de la doctrjne est la foi;
vrai est l'inverse du bien d'où pro­ illustre, 2572, Voir DOCTRINE.
vient le vrai, 3669. Dans le bien Bien des scientifiques. Le bien
1. 8.
114 BI BI

des scientifiques est le plaisir pro­ de la modification et de la bigarrure


venant des vrais des scienlifiques, de la lumière et de l'ombre dans
5670. VOil' SCIEl'fTIFlQUES. les blancs et les noirs, 3993; et
Bien du sensuel. Le bien du sen­ elles sont des modifications de l'in­
suel est ce qui est appelé agrément telligence et de la sagesse, 4530,
et plaisir affectant la pensée imagi­ 4922. Les couleurs dans Je ciel
native, laquelle pensée provient viennent des bigarrures de la lu­
seulement de choses qui sont ter­ mière; 'elles sont les qualités et
restres, corporelles et mondaines; les apparences du vrai, et elles ap­
t0236. VoÏ/" SEl'fSUEL. paraissent d'après les affections du
Bien (souverain). Dans le monde, bien et du l'l'ai, 4677.
surtout parmi les érudits, on est en BILÉAM (BALAA&I). Sur Biléam,
contestation sur ce que c'est que le t363, f., t366. Il Ya eu prophétie
soul'erain bien, 5365. Le souverain divine chez d'autres que les Israéli­
bien est ce plaisir, ce bonheur, tes; exemple tiré de Biléam, 2898.
cette béalitude et cette félicité, qui Quoiqu'il fl'it de Syrie, il appela
sont perçus par l'amour mutuel Jéhovah son Dieu, t992, 32119,
sans aucune fin pour soi, ni pOUl' le 4H2. sa prophétie, :1675, 3762,
monde, et qui font le ciel même, 3858,6367. .
5365. BILES qui sont dans les conduits
BIEN (faire du), Benefacel"e. L'in­ pancréatique, hépatique et cys li­
terne de la charité et de la miséri­ que, et que les intestins rejettent;
corde est de voir clairement qui et quels sont les esprits qui ont rela­
quels sont ceux à qui il faut faire tion avec elles, et comment agis­
du bien, et comment il faut en faire sen t ces esprils, 5:185.
Il chacun, 9209. Faire du bien d'a­ BILHAH, servante de Rachel, Elle
près le bien-vouloir, 38t6. L'hom­ représente les affections extérieures
me spirituel fait du l.lien d'une tout qui servent de moyens, 3840. C'est
autre manière que l'homme natu­ l'affection subséqnente sel'vant de
l'el; exemples, 5008, 5028. Ce qu'il moyen à l'affection du vrai inté­
faut entendre par faire du bien aux l'ieul', 6608.
panvres, aux veuves et aux orphe­ BILHAN, petit fils de Séil', cho­
lins, 5008, 5028; au prochain, l'ite, sign. une quatl'ième classe de
5008; à chaque indigent, 2425, l'rais dans le Divin Hnmain, et une
6704. Prudence avec laquelle il faut qualité de ces vrais, 4668.
faire du bien, 9209. Faire du bien BIRSCRA, roi de Gomorrhe, sign.
aux méchants, c'est faire du mal un des genl'es de cupidités du mal
aux bons, 3820. Dans la Parole, et de persuasions du faux contl'e
faire du bien, c'est acquérir la vie, lesquels le Seigneu l' combattit,
4258. :1660, :1663.
BIENSÉANCES. De ceux qui pla. BITUME. Ce que c'est, :1299. C'est
cent tout dans les bienséances, sans le 'bien mêlé aux maux, 6726. Le
portel' plus haut leurs pensées, bitume sign. ies cupidités, t688.
5570. Voir aussi 4054. Enduh'e l'al'clle' de bitunie en de·
BIGARRURES de lumière et cl'om­ dans et en dehors, - Gen. VI. t4,
bre; d'où elles viennent, 331d. Les. - c'est pl'éservel' rhomme de 11i­
couleurs dan!i ('autre vie viennent nondation des cupidités, 645.
BL BL 115

BLANC, Album. Le vrai a elé re­ sort de ceux qui ont blasphémé la
présenlé par le blanc; pourquoi? Parole, 1761, 1878, 9222. Blas­
3301. Le blanc esl spécialemenl le phémer le nom de Jéhovah sign.
vrai de la foi; dans le sens opposé, par des faux malveillants porter
c'est le mérite et la justice propres, violence aux vrais et aux biens qui
3993; montré aussi, 4007. Autanl apparliennent au culLe, 7456.
les couleurs tirent du blanc, au­ BLÉ, Frumenlurn. Le blé sign.
tant elles signifient le vrai qui ap­ le bien naturel, et le moût (mus­
pal'lient à la foi, 9467. Le blanc lum) le \'l'ai naturel, 3580, 3941,
éclalant (candidum) ,est le vrai, 9780. Le blé est le bien du vrai,·
parce qu'il procède de la lumière 5295, 5410; pourquoi el quand?
dans le ciel, 5319. 5959; c'est le bien du vl'ai d'où
BLANCHEUR ÉC1,ATANTE (la),Can­ procède la vie spirituelle, 5614. Le
dol', et la splendeur du ciel pro­ blé Sigll. Je bien inlérieur de l'é­
viennent de la lumière qui procède glise spirituelle, et le moû. le vrai
du seigneur, 5319. La blancheur intérieur de celle église, 9960.
(albedo) se dit du vrai, 7918. Quand il s'agit de l'influx du cé­
BLANCHIR. Ce qui est signifié par leste interne, le blé ,sign. le vrai du
être blanchi dans le sang de l'a­ bien, landis que, quand il s'agit du
gneau, 4007. spirituel inlerne, il signifie le bien
BLASPHÈ1IE. Les blasphèmes sont du vrai; pourquoi? 5959. Le blé
de deux genres, ceux qui sorlent sign. le vrai par la volon lé et par
de l'intellectuel et non. en même l'acle, 5345. Le blé, déposé dans
temps du volontait'e, et ceux qui les villes d'Égypte par Joseph, sign.
sortent du volontaire par l'intellec­ que les vrais adjoints au bien ont
tuel, 9222 i ceux-ci viennent du élé renfermés dans les intérieurs
Illal de la vie, et ceux-là viennent de l'homme, 5342. Voir fROMENT
du faux de la doctrine, ou des illu­ (Tl'ilicum).
sions des sens externes qui trom­ BLESSER. L'interne ne peut pas
pent l'homme placé dans l'igno­ êlre blessé par l'homme d'une
rance, 9222. Combien sont horri­ église dévastée, parce que cet
bles les blasphèmes qui sorlent du homme ne pense en rien à l'in­
volon taire par l'intellectuel, 9222. terne, 6595. Ce que l'homme con­
La profanation et le blasphème du nait, el plus encore ce qu'il a une
vrai et du bien de la foi sont signi­ fois cru, il peut le blesser, mais
fiés par porter le nom de Jéhovah non ce qu'il ne connait pas, ou
en vain, 8882. Voir BLASPHÉMER. croit ne pas être, 6595.
BLASPHÉMER. Niel' de cœur la BLESSURE (la) sign. la désolalion
Parole et la doctrine tirée de la Pa­ de la foi, el la meurlrissure la dé­
role, c'esl blasphémer le vrai divin, vaslation de la charité, 427, 431.
9222. Ceux qui blasphèment ou La blt>ssure sign. la lésion ou l'ex­
nient la Parole ne peuven t rien re­ tinction de l'amour exlérieurement
r,cvoir du vrai et du bien de la foi, dans le volontaire, el la brûlure
9222. Ceux qui blasphèment repré­ sign. la lésion ou l'exlincLion de
sentent les viscosités du sang, 5719. l'amour inlérieurement dans le vo­
Ceux qui blasphèment maudissenl, lontaire, 9055; ainsi, la blessure
922L Quel est, dans l'autre vic, le sign. la lésion ou l'extinction de
1:16 BOE BO

l'affection qui appartient à la YO-' bour sirlI'!. les biens dans le natu­
louté extérieure, et la brûlure sigll.1 rel, 5895. Les douze bœufs, qui
la lésion ou l'extinction de l'affec­ portaient la mer d'airain,signi­
tion qui àppartient à la -volonté in­ fiaient tous les biens de l'homme
~érieUl'e, 9056. Les blessures sign. naturel et sensuel' dans le com­
le,s faux qui proviennent des maux, plexe, 10235. Dan~ les sacrifices, les
7524. La blessure de la plaie,­ bœufs et les taureaux signifiaierit
Ésaie, XXX. 26, - sign. le mal d'e les biens externes de la charité, et
la VIC pat· suite du faux de la doc­ aussi les biens de l'homme externe,
trine, 9272. 5913. Les affections du bien dans
BLEU CÉLESTE, Cœrulcum. Voil' le naturel, lorsqu'elles se présen­
AZUH. tent à la vue dans une forme visi­
-BOCAGE, LUCllS. Les anciens ont ble, apparaissent comme des bœufs
eu un culte saint sur des montagnes paisibles, et les' affections du niaI
et dans des bocages; mais après comme des bœufs irrités, 9090.
qu'ils eurent adoré les bocages et ,Dans le monde des esprits, il appa­
rendu le culte idolâtrique, ce cul1e rail des lJroufs, quand, daris le. ciel
fut défendu, 2722, 4552, 10643. correspondant, les anges sont dans
Ils se faisaient aussi des sculptures les affections, dt qu'en même temps
de bocages, 2722. L'ancienne église ils parlent de certainesaffeclions,
avait un culte dans les jardins et 3218.
dans les bocages sous des arbres BOIRE sign. s'approprier et sc
selon leurs représen tations,2722, dit du vrai, 5U3. Spirituellement,
4013, 4288, 4552, 10644. Le bo­ boire sian. Olre instruit dans les
cage sign. la doctrine, 2722. J.es vrais; et, dans le' sens opposé, dans
boéages sont les doctrinaux et les ,les faux, 9960. Manger se dit de
choses qui appartiennent à l'intelli­ l'appropriation et de la'conjonction
gence, dans l'un et dans l'autre du bien, et boire se dit de l'appro­
sens,106M. pria tion et de la conjonction du
BOEUF (le) sign. l'affection du vrai, '3168, 3513, 38-32, 9412. Man­
bien dans le natul'cl, et dans le sens ger sian. l'appropriation du bien,
opposé l'affection du mal dans le 'et boire sian. l'appropriation du
naturel, 2180, 2566, 2781, 2830, vrai, 3168. Boire, c'est être cou­
5913, 8937, 9065,9083, 9090. Le joint et approp'rié quant au vrai,
bœuf est le lJien du naturel, 5198. 8570. Manger et boil'e, c'est l'in­
Le bœuf est le lJien naturel exté­ fOimation SUI' le bien et SUI' le v'rai;
rieur, 2781 et 42411. Le bœuf de montré, 9412. torsqu'il s'agit des
l'ennemi est le bien non réel, !'l255. biens et des vrais de la foi, boire
Le bœuf sign. l'affcction du lJien sian. en èli'e instruit et les rece­
naturel, et l'âne, l'affection du vrai vait'; montre, 3069. Faire boire,
naturel ,8912. Le bœuf sian. le ,c"est illustrer, 3071. Fail'e boire ou
bien de l'église, 4502, 5198. Le fils abreuver le troupeau, c'est instruire
du bœuf ou le jeune taureau sial!. d'après la Parole, et c'est la doc­
'le céleste natut'el, 2180, qui est la trine, 3772. Faire boire est presque
même chose que le bien natm'el, ,la même chose que boire, mais cela
ou que le bien dans le n~turel, enveloppe quelque chose d'actif,
2184, f., 5895. Les bœufs de la- 3092. Humer ou boire, c'est aussi
BO 80 H7
la comtnunicalion cl la conjonction, gnclIr senl, 9672, 9686, 97i5,
3089. Venil' pour boire, c'est l'af- 10178. Le bois de Gopher sign. les
fecUon du vrai, 617, 6i8. Boire convoitises, 640. Le bais du champ.
sign. l'application du vrai sous 14" sign. lesbiens intérieurs de l'église,
bien, 5709. Boire des eaux, c'est cllle bois des forêts sign. les biens
recevoir des. v,rnis el Jes appliquer extérieurs, 9141, 9228. Interroger
sous le bien, 8349. Boire le vin des le bois, - Hosée, IV. 12, - c'esl
vignes, c'est s'approprier les vrais consuUer les maux, 4876; et le bois
de l'église spil1iluelle qui apparUen- qui. est inteJ'l'ogé est le bien du
nenl à la charité, 5U7. Boire du plaisir de quelque cupidité, 8904.
vin, ..,.. Gen. IX. 21, - c'est vouloir Fendre du bois, c'est placer le Olé-
scrutel' les choses' qui apparlien- rile d'IDs les biens qui appartien-
nent à la foi, 1071. Boire le sang nenl aux œuvres, 2784. Disposer
du seigneur, c'est s'approprier le les bois, c'est adjoindre le mérile à
divin vrai qui procède de son divin l'humain divin, 2812. Couper du
humaül, 4735. Bonner à boire un 1 bllis dans la forêt, c:est disputer sur
verre d'eau au nom du Seigneur, le bien d'après la religiosité, et met-
c'est instruire dans les vrais de la Itre quelque chose de la religiosité
foi d'apliès une très-faible charité, ,dans la question et dans la dispute,
5120. Ce que sign. manger et boire 90H. Des bois sont représentés
dans le royaume du SeigneUl', 3832. quand les anges s'entretiennent sur
Toul ce qui se boit, comme le vin, (les choses qui apparLiennent à l'in-
le lait, l'eau, se réfèl~e au vrai, ou à !telligence et à la sagesse, 3220. Des
la partie intellectuelle, 5077. De ,fendeurs de bois; ce sont ceux qui
même que les aliments et les bois- :ont placé la justice etle mérite dans
sons réconfortent la vie naturelle, les bonnes œuvl'es; dans l'autre
de même les biens et les vrais qui 'vie, il leur semble qu'ils fendent du
y correspondent réconfortent,la vie bois, Hd O. Sur ces fendeurs de
spirituelle, 8569.. 1 bois; plusieurs choses d'après l'ex,
BoiS (le) sign. le bien des aU'ec- pér.ience, 4963, 8740. Des fendeurs
lions ct le mal des cupidités, 643. de bois, qui sont de la terre de Ju-
Il signifie les infimes de la volonté; piler, et dont la face est brillante,
et cela, selon la qualité des bois, 8760.
643. Le bois sign. le bien, 2784, BOISSON (la) céleste est lout vrai
2812, 8354, 9472, 10334; illustré, (ùe la foi d'ou procède l'intelligence,
3720. C'est pour cela que chez les 9412. L'aliment spirituel esl le
très-anciens, qui ont été dans le : bien, et la boisson spirituelle est le.
bien céleste, les édifices étaient en 1 vrai, 4976. De même que les ali-
bois, 3720. Le bois d'olivier sign. ments sont les biens, de même les
le bien du vrai ou le bien qui ap- boissons sont les vrais, 5147. L'ali-
paJ'tient à J'église spÏl'i1uelle, 7847. ment sign. les connaissances du
Le bois de l'huile, - Ésaïe, XLI. biel), et la boisson les connaissan-
d9, - sign. le bien célesle, 10261. ,ces du vrai, 9003. La boisson est
Le bois de cèdre sian. le ~'raj spiri- pour l'aliment ce que le vrai est
luel interne, 7918. Le bois de 1 pour le bien, 4976.
5cbillim sign. le bien du mérite et BOITER, c'est être dans un. bien
de la justice, qui appartient au Sei- 1 ou ne sont pas encor~ les vrais
H8 DO DO
réels, mais où il y a des vrais corn· les singuliers, Il cause de l'igno­
muns,dans lesquels peuvent êll'e in· rance; et dans le sens opposé, ceux
sinués les vrais réels, et des choses qui sont dans le mal, et qui pal'
qui ne discol'den t poin t avec les conséquent n'admellent pas même
vrais réels, lt302. Dans le sens su­ les vrais communs, lt302. ceux qui
pl'ême, Jacob boitant sur sa cuisse considèrent le mal, comme bien, et
siun. les vrais qui n'avaient pas en­ le bien comme mal, le faux comme
core été disposés dans cet ordre, vrai et le vrai comme faux, sont
qu'ils pussent tous ensemble avec nommés dans la Parole boiteux et
le bien entrel' dans le bien céleste aveugles, 210. Les anciens dési­
spirituel, lt302; dans le sens in­ gnaient sous le nom de boiteux une
terne historique, cela signifie que des classes du prochain, 7260. Qui
les biens et les vrais étalent entiè­ étaient ceux que les anciens enten­
rement perdus chez la postérité de daient par les boiteux? lt302. Dans
Jacob, (131lt. la Parole, cetle expression signifie
BOITEUX (le) siun. ceux qui sont principalement ceux qui, dans le
dans le bien, mais non dans le bien sens spirituel, sont boiteux, 7262.
réel, à cause de l'ignorance du Exercer la charité à l'égard de ceux
vrai; dans ce bien sont les gen lils qui sont naturellement boiteux,
qui vivent dans une charité mu­ c'est être dans le cu Ile externe;
tuelle; montré, lt302. Le boiteux, l'exercer Il l'égard de ceux qui sont
dans le sens opposé, sign. aussi spirituellement boiteux, c'est être
ceux qui ne sont dans aucun bien, dans le cnlle interne, 7263.
ni par suite dans aucun vrai; mon­ BON (être) aux yeux de quel­
tl'd, lt302. Le boiteux qui saute qu'un. C'était une formule ol'di­
comme un cerf sign. celui qui est naire qui signifie la joie en la chose
dans le bien, mais non encol'e dans que la personne repl'ésentait, 5035.
le bien réel, 6lt13. Celui qui s'ap­ BONHEUR. Tout vonheUl' appar­
puie SUI' un bâton ou le boiteux tient Il l'amour, et sa qualité est se·
siyn. ceux chez qui tout bien est Ion la qualité de l'amoUl', 996,095,
détl'uit, 901lt. Il Ya une différence 220lt. J.'homme ne peut pal'venir
entre celui qui boite (claudicans) au bonheul' et Il la félicité que pal'
et le boiteux (claudus), lt302 : Le la conformité du naturel au spiri­
boitenx, dans le sens propre, siun. tuer, et pal' la conjonclion de l'un
ceux qui sont dans le bien naturel, avec l'autre, ce qui se faft unique­
dans lequel les vrais sph'ituels ne ment par lacharité, et la charité vient
peuvent influel' Il cause des appa­ uniquement du Seignelll', 2183.
rences naturelles et des illusions BONNET (le), servant.à couvril' la
des sens; et, dans le seus opposé, tête, lire sa signification de celle
ceux qui ne sont dans aucun bien partie du corps; dans le royaume
naturel, mais dans le IDal qui em­ spirituel il signifie l'intelligence qui
pêche absolument l'influx du vrai appartient au vrai; illustré, 9827.
spirituel, lt302. Celui qui boite BON PLAISIR (le) de l'homme,
siun" dans le sens propre, ceux c'est sa volonté, 6357. Le bon plai­
qui sont dans le bien naturel, dans sir du Seigneul' ne peut pas être en
lequel sont admis les vrais com­ opposition avec les lois de l'ordre,
muns mais'non les particuliers ni 8700. Le bon plaisir de .1éhovah,
BO BO 119
c'esl-à-dire, du Seigneur, c'est ce dans la foi séparée d'avec la cha­
qui vient de son divin; car ce qui rilé, ou dans le vrai séparé d'avec
plall au. seigneur est le divin qui le bien, 2830. Les boucs sign.
proCède de lui chez l'homme, chez ceux qui sont dans les elternes,
l'esprit et chez l'ange,9940. Quelles ·10042. Sont proprement nommés .1\
sont les choses qui sont gouvernées boucs ceux qui sont dans la foi et 1

par le Seigneur d'après son bon non dans la charité, 4809. Les
plaisir, 2247. Les choses qui vien­ boucs séparés d'avec les brebis, et
nent tlu bon plaisir du Seigneur placés à gauche, sign. ceux qui
sont un peu plus loin de lui que sont dans la foi séparée d'avec la
celles qui viennent de sa volonté, charité, 9263. Le bouc Azazel, en·
9940. voyé dans le désert, représente l'é­
BORD, Labrum. Le bord ou la loignement des péchés chez ceux
bordure autour de 1'0uvertul'e du qui sont dans le bien, ou qui ont
manteau s'ign. terminé et fermé de fait pénitence, 9937. Dans la \'ision
tous côtés, 9914. de Daniel, le bouc de chèvres est
BORDURE, Limbus. C'est la li­ la foi séparée d'avec le bien; sa cor­
mite d'après le bien, afip qu'on ne ne qui grandit vers le midi, c'est la
soit ni approché ni lésé par les puissance du faux con!l'e les vrais;
maux, 9492. vèrs le levant, c'est contre les biens;
BORGNE. Il Bon est pOlir toi vers la splendeur, c'est contre l'é­
d'entrel' borgne dans la vie, plutôt glise; jusqu'à l'armée des cieux,
qu'ayant deux yeux d'être jeté dans c'est contre tous les biens et tous
la géhenne de feu, Il- Matth.XVlII. les vrais du ciel; jeter à terre une
9, - sign. il vaut mieux ne pas sa­ partie de l'armée et des étoiles,
voir et ne pas comprendre les vrais c'est les détruire, et détruire aussi
de la foi, que de les savoir et de les les connaissances mêmes du bien
comprendre, et néanmoins de vi­ et du vrai, 9642. Dans le monde
vre la vie du mal, 3863. den esprits il apparait des boucs,
BOTANISTE (certain) dans le mon­ quand, dans le ciel correspondant,
de spil'ituel; son étonnement en y les anges sont dans les affections,
arrivant, et sa coo.versation avec et qu'en même temps ils parlent de
Swedenborg, 4529. certaines affections, 3218.
Bouc (te) sign. ceux qui vivent BOUCHE. Dans la Parole, la bou­
dans le vrai de la foi, et par suile che sign. la voix qui procède de
dans quelque charité; mais, dans le la bouche et l'énonciation, 6985,
sens opposé, ceux qui son t dans la 6987, 9048, f. Les choses ,qui ap­
foi sans aucune charité, ou dans la parliennent à la bouche, comme
doctrine de la foi et non dans la les joues, les lèvres, le gosier, la
,'ie, 4169, f., 4769. Le bouc de chè­ langue, sign. ce qui appartient il
vres, ce sont les vrais naturels, ou l'énonciation du V1'ai, 90li8, f. La
les vrais de l'homme externe, des­ bouche avec les lèvres correspond
'quels proviennent les vrais de la au langage intérieur qui appartient
vie, et ce sont aussi les vrais ex­ il la pensée, 69B7. C'est d'après la
ternes d'après les plaisirs; montré, correspondance du langage de la
4769. Le bouc de chèvres dans Da­ pensée et du langage de la bouche
niel,- VIII, - sign. ceux qui sont que ('homme, lorsqu'après la mort
t~O ,{) B6
il vient parmi l~s esprits, sait par-l nent, il6 swt'amenés'à ne dire que
1er la Hmgue uDiverseUe,.6987. Les i ce'qui est'utile, 4803.
choses qui appartiennent à la bou- BOUCHER LES PUITS, Obtu1!aJ'e
ohe correspondent à la partie in-: puteos. C'est vouloir ne pas savoir
tellect:uelle, parce que de la bouohe 1 et nier, et ainsi oblilérer les vrais,
proCèdent et la voix et le langage" 3412, 3420, VOil' PUITS.
8068,9384. Les choses qui appar-I BOUCLE, llfonile. On donnait à
tiennent seulement à la pensée de. la fiancée des boucles el dQsbrace­
'l'homme, et non à sa volonté, sont 1 lets; la boucle sur le nez signifiail
dil-es entrer dans sa bouche et sor­ le bien, les bracelets snI' les mains
til' par le ventre dans.le lieu secret, le vrai, parce que le ·bien et le vrai
ce qui signifie que ces choses ne constituent l'église, 3103, 3105. Les
rendent pas l'homme impur, parce pendants (inau1'es) étaient des mar­
qu'elles sont rejetées dans l'enfer ques représentatives de ('obéissan­
(l'où elles viennent; illustrd, 89:10. ce; les pendants étaient de deux
Il De bouc~\J et de cœur, Il c'est genres, ceux qui étaient sur le nez
d'après l'entendement et la volon­ représentaient .le bien .et sont op­
té, puis aussi d'après le vrai et le pelés boucles (monilia); ceux qui
bien, 3313, 8068. Il D'après la bou­ étaient appliqués aux oreilles
che de Jéhovah, lIe'est le divin vrai, étaienlles représentatifs de l'obéis­
8560, « Pour la bouche de l'en­ sance, et sont appelés pendants,
fant, Il c'est tout ce qui est selon la 4551. Les pendants d'or aux oreil­
'qualité de l'innocence, 6167. :Être 'les étaient des'insignes représenta­
dalls la bouche, c'est ce ,qui est ex­ tifs de l'obéissance et de l'apercep­
teme et procède du vrai; mais être tion des plaisirs qui appartiennent
dans le cœur, c'est ce qui est in­ aux amours externes; montre,
leme et procède du bien, 3313, La .10402; voir OREILLES 'Ct BRACE­
loi de Jéhovah dans la bouche sign. LETS. Les pendants d'or sign, c,e qui
le divin vrai dans tout ce qui pro­ appartient au bien simple, 8263, f.
cède de l'entendement et de la vo­ Le pendanl sur le nez sign. la pel'''
lonté,8068. La bouche ou rouver· ception du bien, et les pendants
turede la- bouche sign. l'entrée du aux oreilles la perception du vrai
naturel extérieur, 5497,5657. MoIse et l'obéissance, 9930, Le pendant
appelé lourd de bouche et de lan­ sign. le vrai quant à la perception,
gue sign. que le vrai qui procède et les boucles les vl'ais quant à l'o~
immédialement du divin ne peut béissance, 10540. Mettre un pen­
ê(re ni !lntendu ni.perçu par l'hom· dant sign. obéir, 10402. La boucle
me, el Aharon appelé bouche et sign. le divin: bien, et les bracelets
prophèle de Moïse sign. le vrai qui, le divin vrai, 3132. Quand les pen­
étanl accommodé il la conception dants étaient placés aux oreilles ils
hnmaine, peut être entendu et per­ signifiaient allssi le bien, mais le
çu, ~985, 6998, 7004 à 7007, 70\l9, bien en acte, et dans le sens op­
726'8, f., 7269, 7270. Les espJlits posé, le mal en acle, 3103.
qui corresponden t il la bouche veu~ BOUCLIER, Les boucliers, comme
lent-continuellement parlel', car entoules les armes de guerre, sign,
pat'lant ils trouvenl le suprême de des choses qui' appartiennent àla
la ,voluplé; quand i1s.se perfection- guerre spirituelle, 3488.' Le bOIl­
B0 BR 12t
olier sign~ la proteelion contre les BOUTEILLE, Lagena. Une bou-
maux et les ;faux, proletHon en la- teille d'eau sign. le vrai ~tJ1~~pe­
quelle on met toute sa confiance; tite quaoLité, 2674. Ji;Sprit '60ant à
d1l la part du Seigneur, c'est la pro- la main une bouteille de grès; ce
tection; de la part de l'.h'lmme, que cela signifiait, 5567.
c'est la confiance en la, protection BOUTS, Fines. (C' Jusqu'aux bQuls
du seigneur; pourquoi? montré, de la lerre,,»-Deutér. XXXU. 17,
1788. Dans le sens opposé, le bou- - c'est partout où e.st l'égli:>e,
cLier sigf\. les maux et les faux avec 908:1.. Voü' EXTRÉMITÉS, Lmll1ES,
lesquelles les infernaux combattent Bo~RAH, Bozraa, sign. la qualilé
et se défendent, et dansilesquels ils d'un des vrais principaux dans le
mettent leur confiance j montré, divin humain du Seigneur, 465P.
1·788. Suspendre le bouclier et Je BRACELETS, Armillœ. On don-
casque sign. défendrc Jes ,vrais, avec nait à la fi;lDcée et une boucle et
·Ie secours: de la.l,aison, 1231. des bracelets, eelle-Ià deyail être
'BOUE. Entrer 'dans la boue et. placée sur le nez, et ceux-ci SUI' Jes
fouler l'argile, c'est en!l'er dans le mains; pal' la boucle était signifié
faux et dans le mal,7ô119. Voir AI&- le bien, par les bracelets le vrai, et
OlLE, LurON. par la fiancée l'ég,lise, 31.03, 3:1,05,
BOUIJJLIR (faire), Elixare,~sign. 3132. Les bra~lels que le roi POI'-
la préparation pour la conjonction lait sur le bras étaien t le représen-
du v,rai, 8496; cuire est pris pour tatif et le significatif du divin vrai
la conjonction du bien ,j et faire d'où provient la puissance, 3105.
bouillir, pour la conjonction du Voil' BOUCLE.
v)lai; montré, 8496. BRANCHE, llamus. Les branches
BQULANGER (le) sign. le sensuel du palmier sign. le bien de la foi,
exter.ne, ou le sensuel du corps, 7Q93. La bnanche du figuier sign.
,qui a été subordonné ou soumis à l'affection du bien du naturel; 423:1.
11\ partie volontaire de l'homme in- Voir RAMEAU, TOUFFU.
lerne, 5078: Les sensuels subor- BilANDON (le), Fax ignis, sign.
{lonnés à la par,lîe volontaire sont l'ardeur des cupidités, 1861. Les
Jleprésegtés par le Iboulanger, 5072, cupidités, d'où naissent les faux,
'5094, 5144, 5163. Le prince des n'apparai.ssent pas autremenl que
boulangers, ce sont ces sensuels comme des brundons de feu sortao.t
dans le commun, 5082,51.40. L'ou- d'uoe fournaise, 1860. Le brandon
vrage de boulangcr, c'est tout usa- de fell est l'amour de soi, ou, ce
ge du sensuel, 5148. qui est la même chQse, le m,al des
B~UQUET]N (le) de cbè'vr.es,- haines, 1862.
'Gen. XXXVIII. 17, - par,ce qu'il BRAS (le) sign. la puissance, 87.8,
est l'innocence de l"homme externe 1085, 309:1., 4932, 4933, 7518. Le
ou.natuliel, sign. le gage de l'amour bras sign. la force, 10019; en elTet,
cO,njugal, ou le gage de la conjonc- pal' les bras, le corps exerce seS
tion, 4871- forces et sa puissance, [1933. l1c
BoURBIER. Les bourbiers et les bras de Jéhovah, c'est la divine
marais,- Ézéch. XL VU. U, - sign. puisssance, 9937; c'eslle seignellr
les scientifiques ina.pp,licables et ilD- quant ail divin humain, 8099; c'e~t
purs, ,2702. le SejgJleUF quant au li ivin, Ylrai,
122 BR BR
8281; c'est le divin vrai d'après le sur la pr9~llé, 2179. Parfois, dans
divin bien, 8281. ilLe bras étendu,lI la terre inférieure, il apparalt une
c'est la divine puissance, 7205 j brebis /1 ceux qui s'imaginent fen­
c'est la toute-puissance, 7673. Il Par dre du bois, et Il sa vue ils reçoi­
la grandeur du bras de Jéhovah, Il vent une consolation, h9113.
c'est d'après toute puissance, 8319. BREUVAGE. De même que l'ali­
Les bras correspondent Il la puis­ ment et le breuvage nourrissenl la
sance; pourquoi? h933; et, dans la vie naturelle, de même le bien el le
Parole, ils signifient les puissances, vrai nourrissent la vie spirituelle,
3091 j montré, !l933. Dans le très­ 8562. Voir BOISSON.
grand homme, aux bras correspon­ BRIGANDS (les) se plaisenl dans
dent ceux qui sont dans la puis­ des urines fétides, 820.
sance pal' le vrai de la foi d'après le BR 1 LLUT (le), dans le ciel, re­
bien, h932. Bras nu qui apparalt présente l'intellectuel, h328.
pat'fois dans l'autre vie j comhien BRIN DE l'AILLE, Stipula. C'est
grande est sa puissance 1 878, {., le vrai scientifique, 7131. .
h936, h935. l'cau du bras, 5555. BRIQUE, Late1'. La brique, étant
BREBIS (les) sign. ceux qui sont une pierre artificielle fabl'iquée par
dans le bien de la charité et par l'homme, sign. le faux, 1296, 1298.
suite dans la foi, M.69, h809. Les Les briques, fabriquées par les Is­
brebis sont les biens j montnJ, raélites en tgypte, sign. les fictions
hi69. Les brebis qui ne sont pas de et les faux qui sont injectés par les
celle bergerie, et qui doivent être maux ou pal' les esprits infernaux,
. amenées, ce sont les spirituels, 7Ha. Fabriquer des briques, c'est
2088. Tous ceux qui possèdent le recevoir ces fictions et ces faux,
bien de la charité, c'est-à-dire, le 7138 j c'est les supporter, 71h5.
bi~n spi~~tuel et naturel, sont ap­ Il En argile et en briques, Il ­
pelCs brebis, 29h. Mellre les brebis Exod. I. 14, - sign. à éause des
à droite et les boucs à gauche, c'est maux ct des faux que les infernaux
faire la séparation selon les. vrais inventent et imaginent, 6669.
d'après le bien, et selon les faux BRISER. Quand il s'agit des faux
d'après le mal, h809, !l769. Les du culle, c'est éloigner, 9321. Bri­
hrebis de la tuerie sign. ceux dont ser les slatues, c'esl détruire le
les possesseurs détruisent la foi, culte provenant du faux, 3727;
6767 ~ ce sont ceux qui sont dans le c'est dissiper les faux du mal,
simple bien, chez qui les vrais de 106h3. Être brisé, quand cela est
la foi sont éteints, non pal' leur dit des vrais ct des biens, c'est être
faute, mais pal' la faute de ceux ,qui dissipé; montré, 9i63, 9368. Les
enseignent, 8902. La conversation annes de guerre, qui désignent des
dès anges sur les affections bonnes combats spirituels, sont dites être
est représentée, dans la partie cor­ brisées, quand l'homme vient dans
respondante du monde des esprits, la tranquillité de la paix, après que
pal' des animaux doux, tels que les cupidités et les faussetés ont
sont des brebis, 3218•. Quand il y cessé, 1666.
apparalt des bl'el~is, les esprits sa· BROCUY.E (chose), Tesselatu1l1.
vent que les anges ont des conver­ C'est un ouvrage de tisserand, et
sations sur les biens rationnels et par l'ollVl'age de tisserand est si­
BR BR 123
gnifié ce qui provient du céleste, folies exhalées des faux et des hai­
9942. nes exhalées des maux, 3340. Des­
BRODERIE, Acupictura. Dans la criplion d'un brouillard, comme
Parole, en beaucoup d'endroits il une inondation, dont est envelop­
est dit b.'oderie et brodé, et partout pée une église, lorsqu'elle a été dé­
ces expressions sign. le scientifi­ vastée, 4423. Quand l'état de ten·
que, 9688. cela vient des l'eprésen­ tation se présente à la vue dans
tatirs dans l'autre vie, où il apparalt l'autre vie, il apparait comme un
des vêtements brodés de diverses brouillard exhalé de lieux sales,
manières, 9688. La broderie et le 5246; mais quand cet état cesse,
brodé sign. le scientifique qui ap­ ce brouillard est dissipé et fait place
pal'tient à j'homme externe ou na­ à la sérénité, 5246. Les anges et les
turel, 9688. Les vêtements de bro­ esprits saisissenl distinctement tou­
derie sont les vrais scientifiques; tes les choses d'un sujet, lesquelles
illus/1'é, 9688. La broderie d'Égyple apparaissent autour de ce sujet
sign. les scien tifiques, et par con­ comme un brouillard, 6624. L'élé­
séquent les rites représentatifs des vation hors de l'externe vers les in­
spiriluels, H56, 9466, 9688. Le térieurs est comme l'élévation hors
fin lin en broderie d'Égyple, ­ du brouillard dans la lumièl'e,4598.
(~zéch. XXVI[. 7, - c'est le vrai BROYER, Tundere. Broyer sign.
provenant des scientifiques, 5319. disposel' les· vrais en séries et pré­
BRODEUR. Dislinction entre le 1 parer le bien afin qu'il puisse êlre
brodeur, l'imaginateur et le tisse­ appliqué aux usages, 10303. Broyer
rand; le brodeur sign. le scientifi­ et moudre, c'est disposer pour ser­
que, l'imaginaleur l'intellectuel, et vir à l'usage; broyer se dit des
le tisserand le volon taire, 9915. vrais, et moudre se dit des biens,
u En ouvrage de brodeur, » sign. 10303.
d'après les scienlifiques, 9945. BRU, Nurus. La bru sign. le
BROUILLARD, Nimbus. Les brouil­ vrai de l'église adjoint à son bien,
lards sont les faux, 8946. Tous ceux el dans le sens opposé le faux ad­
qui sont dans l'enfer sont envelop­ joint à son mal; montré, 48l13,
pés d'épais brouillards, 8946. Les 4869, 10490. L'acle de Jehudah
faux d'après les maux, dans les en­ avec Thamar sa bru enveloppe et
fers, apparaissen 1comme des brouil­ représenle la damnation d'après le
lards, des nuées, et des eaux autour vrai falsifié provenant du mal,48t8.
de ceux qui sont là, 8137, 8138, L'origine de la nation juive, quant
8146. Afin que ceux qui sont dans à ses deux tiers, vieol de la bru de
les faux et dans les maux ne soient Jehudah, 48t8.
pas entièrèment détruits par l'influx BRUIT, Rumol'. Les bruits de
du divin, ils sont voilés par leurs guerres, - l\1atth. XXIV. 6, - sig.
propl'es faux el par leurs propres des discussions et des contesta­
maux comme par d'épais brouil­ tions, qui sont des guerres dans le
lards, 8265. Quand il est permis de sens spirituel, 3353.
voir dans les enfers, on aperçoit le BRULER sign. dévasler pal' les
brouillard dans lequel vivent les cupidités de "amolli' de soi et du
infernaux; et quand il en influe monde, 9228. Br'ûler la ville sign.
quelques miasmes, on perçoit des détruire et dévaster ceux qui sont
124 BR CA
dans les doctrjnau~ du faux, 458t, BUIS, 1Jtl3;us. Le sapin, le pin et
102~7. Brûler se dit de l'exLirpation le buis, - Ésare, LX. 13, - sont
du bien, 490,6. Brûler au feu, c'est les célestes naturels, et les cèdres
consumer par les'maux de l'amour sont les célestes spirituels, 2162,
de soi; brCliter sigll. consumel', et 9lt06.
le CIIU sign. le mal de l'amour de BUISSON (le) sign. le vrai s,::ienti-
soi, 10038. f:tne brûlé au feu, c'est fique~ 6832, 6833, 6834; parce que
IUre enlièrement rempli des amours les arbustes, de quelque genre que
de soi et cl\) monde, ai.llsi être con- ce aoit, sign. les scientifiques; et,
damné à l'enfel', 10lt63. Être brûlé comme il produit des ,fleurs et ùes
au feu se dit des cupidités, à cause baies, il signifie le vrai scientifique,
de la similitude des rapports, 1297. 6832. Le buisson épineux sign. la
Être brûlé par l'eurus, c'est être malédiction et la vastation, 273.
consumé par le feu des cupidités, nus ou Buz. pz et Duz sont di-
5215. Les lieux brûlés sign. les vel'ses religiosilés, et les culles qui
biens dévastés, ~455. u Brûler sur en proviennent, 2860, 286lt. .
l'autel Il sign. l'union du divin hu- nUTIN (le) sign. l'enlèvement et
main du Seigneur avec le divin la délivrllnce des bons par le Sei-
bien, 10033. gneur, 6M2.
BRU.LUR~ (la) sign. la lésion ou BYssus. Le lin de byssus est le
l'extinction du bien de l'amour, vl'ai d'après le bien céleste, 9468.
9055. C'est aussi la lésion ou l'ex- Il est le vrai d'origine céleste, 9596,
tinction du volontaire interne de 974lt.
l'homme, et la blessure est la lésion
ou l'e,,tinclion du volontaire ex-
terne, 9055. c
BRUTE. Les animaux brutes ne
sont poussés à l'aclion que par les CABANE, Tug~l'illm. Faire des
amours et les affections d'amour cabanes ou des tentes, c'est la même
dans lesquels ils ont été créés et en- chose que bâtir une maison, c'est-
suite naissent, 6323; ils ne vi\'ent à-dire, recevoir un accroissement
plus après la mort; pourquoi? 5U4. dn bien d'après le vrai, avec celle
Certains hommes, quoiqu'ils appa- différence, què MLir ulle maison
missent comIJ1e des hommes en est moins camlllup, pal' conséquent
dehors, sont des aQimaux brutes inléri~ur, et que faire des cabanes
en dedans, 6q18. Considéré d'après est plus commun, par conséquent
l'hérédilaire et le propre, l'homme extérieur, 4391. VoÏ/' 'l'EN'CE.
est pire que les brutes, 637, 3175. C~DINET. Les cabinets sign. les
L'homme n'est homme et distingué intérieurs de l'homme, 569!l, c'est-
des brutes que p!lr les l'estes (l'cli- à-dire, ce qu'il pense, ce qu'il a in-
quiœ) qui appartiennent au Sei- tenlion de faire, et ce qu'il machine,
gneur, 565; il est la plus vile des 5694. Entrer dans son cabinet, c'est
brutes, s'il n'y a point de l'estes en se tenil' en secret, et en soi-même,
lui, 565. 569lt. C'est ne p~s faire d'une nia-
BUCHER. Le bois dont on se sert nière apparente, 5694. Voir MAI-
pour le bûcher sign. les cupidilés, SON, CUUIBRE A COUCIfER.
543, CACH.&,R, Absc(mdel'c, Celal'c. Il
CA CA U5

n'y a absolument rien de caché, CADAVÉREUX. Chez ceux dont le


6214. nien de ce que fait l'externe culle est appelé Babel, il n'y a point
DC peut être caché à l'interne, 6132. de culLe interne, mais ce qu'ils ado·
Aucune des pensées de l'homme rent est quelque chose de mort el
n'est cachée pour les anges, 2487. même de C<1davéreux à l'in~érieur,
Quand, après la mort, les externes. 1326. Quand la sphère de ceux qui
sont dépouillés, les internes qU'bn ont vécu dans une haine violente,
avait cachés aux yeux du monde, dans la vengeance et dans la cruau­
lorsqu'on vivait, s'ont ulis en évi­ té, se change en odeur, c'est une
dence, 4314,{. Rien absolument de infection cadavéreuse, 1514, 5394.
ce que l'homme a pensé, prononcé CADA l'RE. L'hom me sans la cha·
_ ct fait dans le monde, n'est caché; rité est un cadavre; 916. L'église,
tout'cst mis à découvert dans l'au­ sans la vie de la charité et de la foi,
tre vie, selon les paroles du Sei­ est un cadavre, 3900. Ce qui périt
gneur dans Luc, - XIl. 2, 3;­ par les maux est appelé cadavre,
comment, 7454. Les hommes qui 5828. Le cadavre sign. la mort du
sont dans l'amoUl' emers le Sei­ bien pal' les maux, 5828. Ce que
gneul' et dllns la charité à l'égard l'homme reçoit pal' les autres sans
du prochain, ont chez eux et en qu'il y ait de sa faute est signifié,
eux une intelligence et une sagesse dans la Parole, par la bête déchirée;
angéliques, mais cachées dans les mais ce qu'il reçoit par lui-même,
intimes de leur mémoire intérieure, ainsi pal' sa faule, est signifié par le
2494. cadavre, 4171; illustré, 4172. Un
Dans la Parole, cacher sign. re­ monceau de cadllvres sig. des maux
jetel' et ensevelir comme mort, innombrables, 6978. Remplir de
4552. Ne point cacher', c'est être cadavres sign. la mol'l spirituelle,
connu, 6132. Cacher ses faces, c'est qui est la privation totale du vrai et
, -ne pas avoir pitie; cela est dit du du bien, 9809. (l Oil sera le cadavre,
Seigneur, à cause de l'apparence là s'assembleront les aigles, Il sign.
chez l'homme qui est dans le mal, que les confirmations du faux pal'
car alors l'homme cloigne de soi la les raisonnements se multiplieront
miscricorde du Seigneur, 5585. Se 1 dans l'église dévastée, 3900, 1667.
cacher de la face de Jéhovah, c'est Quand les anges célestes sont au­
l'edouler le dictamen, comme ont près du corps d'un homme mort,
coutnme de faire ceux qui ont con­ qui va être ressuscité, l'odeur du
science d'avoir mal agi, 222. Le don cadavre se change en odeur aroma­
caché, c'est le vrai ct le bien qui lique, 1518.
sont donnés par le Seigneur, il CADET. Être le cadet, c'est être
l'insu de l'homme, 5664. 1 au second rang, 6270. Rachel est

CACHET, Sigillum. C'est la mar­ dite la cadette, parce que le vrai


.que du consentement, 4874; c'est inlerne qu'elle représente se montre
parce 'que dans les temps anciens après le vrai externe représenté par
on confirmait les décrels par un ca­ Léah, 3819.
chet; aussi le cachet signifie-t-il CAHOS. Dans le premier état de
proprement la confirmation elle­ l'homme qui est régénéré, les doc­
m~me, et le lémoignage que la trinaux peuvent être comparés à
chose était ainsi, 4874. quelql:1eamas confus èl désordon­
1.26 CA CA

né, et comme à une sOl'te de cahos, dans l'église spirituelle qui n'avait
3316. Toutes choses, avant d'être aucune perception; c'est pourquoi
mises en ordre, sont d'abord com­ la première fut plus énorme que la
me dans un cahos, 842. Dans cer­ seconde, 11 79. .
taines sociétés spirituelles, quand CAilliTES. Ceux qui séparent la
clles son t dissou tes, il y a un con­ foi d'avec la charité, et qui placen t
flit qui est tel, qu'il peut être ap­ le salut dans la foi sans les biens de
pelé cahos spirituel, 2129. la charité, sont des Gainites, qui
CAILLE, Cotumix. Voir S~LAV. tuent leur frère Abel, c'est-à-dire,
CAILLOU (le) sign. les scienlifi­ la charité, 916.
ques, 2850. Le caillou avec lequel CALEÇONS DE LIN, Femomlia
on faisait la circoncision sign. le lini. C'est l'externe de l'amour con·
vrai de la foi, 7044. jugal; illustré et montré, 9959,
CAIN. Ceux qui avaient falsifié la 9960. C'est aussi une défense contre
doctrine de la très-ancienne église, les enfers, 9962. De l'extension de­
en séparant la foi d'avec l'amour, puis les lombes jusqu'aux cuisses,
ou en reconnaissant la foi seule, quand il s'agit des caleçons, c'est
onl été appelés CaIn, 337, 340. l'extension des amours j illustnJ,
CaIn, c'est la foi séparée d'avec l'a­ 9961.
mour; la doctrine dans laquelle la CALICE. VoÎ1' COUPE. Le calice
foi peut ètre séparée de l'amoul' est du vin de la colère, c'est le faux
aussi appelée Caïn, 355, 356. Gaïn d'après le mal, 6377, f. Les calices
cultivateur d'humus, ne sont ceux en amandes sont les scientifiques
qui ont en vue les corporels et d'après le bien, 9557.
les terrestres, 3115; sa colère exci­ CALLEUX. La mémoire extérieure
tée sign. que la charité se rctira~ se présente à l'apparence comme le
357; et ses faces aballues sign. que corps calleux, et la mémoire inté­
les intérieurs furent changés, 358. rieure comme la substance médul­
Caïn qui tue Abel, c'est la foi sépa­ laire, 21192.
rée qui éteint l'amour ou la charité, CALLOSIT~ de la mémoire. Chez
366 à 369. Description de la doc· ceux qui, dans la vie du corps, ont
trine de la foi qui est nommée Caïn, seulement recherché la mémoire,
362 à 365. Il fut défendu de faire et n'ont pas par conséquent cultive
violence à Caïn; pourquoi? 394. De leur rationnel, la callosilé apparail
l'hérésie appelée ~In, et des héré­ dure et slriée en dedans, 2492.
sies qui en naquirent, 409. Ceux CALN~. Voir KALNECH.
qui séparent la foi d'avec la charité CALUS. Comment apparaissent les
ont été représentés pal' Caïn, par calus des mémoires dans l'autre
Cham, par Ruben, par les premiers­ vie, 2492. On senl, dans diverses
nés des Égypliens, et par les Philis­ lieux du crâne, des douleurs décou­
tins, 3325, 7097, 7317, 8093. Entre lant des faux el des cupidités, 5563.
la séparation signifiée par Cain et Les profanalions de la Parole for­
la séparation signifiée pat' Cham, il menl comme un calus qui arrêle et
yoa cependant une différence, c'est qui délruilles biens elles vrais des
que la première avait eu lieu dans restes (reliquial'um), 571.
l'église céleste qui avait la percep­ CALVINISTES, 1799.
lion, et que la seconde avait eu lieu CALVITIE, Calvities. La calvilie
CA CA ni

sign. le natureldans lequel il n'y sen laient l'ordre céleste, ainsi le


a rien du vrai; montré, 3301., f. èiellui-même,4236. Ils signifiaient
c'est la privation de l'intelligence la disposition selon l'ordre céleste,
du vrai et de la sagesse du bien i à savoir, scIon l'ordre dans lequel
monu'é, 9960. C'est la privation du sont les biens et les vrais dans le
vrai scientifique, 1.01.99. La calvitie ciel, 4236. Ils signifient les états
sur Jes têles,-Ésaïe,xv. 2,- c'est spirituels et leurs changements,
l'absence du bien et du vrai dans 81.03. Campements et marches des
lcs intérieurs, 9656. tribus, 3858.
CAMP. La cohabitation des fils CAMPER, Cast1'ametal'Ï. C'est
d'Israèl selon les tribus dans le dé­ disposer en ordre, 3417. Cam pel'
sert était appelée camp, 4236, ce sign. l'ordination du vrai et du bien
r.amp sign. Je ciel et l'église i et, pour subir les tentations, 8i30,
hors du camp, c'est où il n'y a pas 8155, 8561. C'est l'application,
le ciel et l'église, et où il y a l'en­ 4396. Camper à la maison de Dieu,
fer, i0038, 1.0455, 1.0458. Le lieu c'est mettre en ordre les biens et
bors du camp, c'est où il n'y a pas les vrais auprès du bien et du vrai,
présence du seigneur par la foi et 8658; camper près des eaux, c'est
pal' l'amour, 1.0037, f. Le camp de les mettre en ordre selon les vrais
Dieu, c'est le ciel ou l'OI'dre célesle, de la foi, 8370. Camper auprès· de
4236. Le camp, ce sont les vrais et la montagne de Sinal, c'est la dis­
les biens; el, dans le sens opposé, position pal' le bien divin céleste,
les faux el les maux, 81.93, 81.96; 8758.
ce sont Jesspéciaux qui confirment, CANAAN, fils de Cham, est le culte
4364; c'est le nalurel, 8453; c'est ex Lerne séparé de l'inlerne, 1.093,
aussi l'enfer; montl'é, 1.0546. Le 1140, HM, H67. Canaan sign, le
camp de Jéhovah esl le ciel, 9987. faux et le mal, 3662. l( Cham fut le
Le camp d'Israël, ce sonl les biens père de Canaan, JI sigll. que c'est
du vrai; et le camp des Égyptiens, de l'église corrompue, l'eprésenlé~
ce sont Jes faux du mal, 8i96, 821.2, pal' Cham, que naquit un culte dans
8214. Il En dehors du camp, 1) c'est les extemes sans les internes, cuIle
loin des externes dans lesquels qlli est signifié pal' Canaan, 1.063,
étaient les fils d'Israël, 1.0548. 1078, 1.083. Canaan a été maudit à
Il Deux camps JI (macttanaïm)sign, la place de Cham son père i pour­
les deux royaumes du Seigneur, le quoi? 1.093. Il Canaan servileUl' des
céleste et le spirituel; el, dans le serviteurs à ses frères, 1 ) - Gen. IX.
sens suprême, le divin célesle et le 25, - sign, que le culte externe
divin spirituel du Seigneur, 4237. séparé de l'interne est ce qu'il y a
CAUPEMENT, Castmmetatio. Le de plus vil dans l'église, 1.094.
campcment cst]'ordination du vrai CA N AA N (la Lerre de); c'est le
et du bien qui appartiennent à la royaume du Seigneur, 1.413,1437;
vie, 8i03, f. C'esl l'ordination du c'est son royaume céleste, 1.607,
vrai et du bien pour subir les ten­ 2028, 41.08; dans le sens suprême,
tations, 81.30, 81.31., 81.55. C'est c'est le ftivin humain du Seigneu"
l'ordina lion selon les vrais et les parce que ce divin influe dans le
biens, 81.93. Les éampemenls des ciel et fait le ciel, 3038, 4069,
fils ~'Israèl dans, le désert repré­ 41.08, 4667. La terre de Canaan,
128 CA CA
c'est l'église, 662, l262; c'est le cien il cause des représentalifs des
Seigneur, le royaume du Seigneur lieux, par conséquent pour la Pa­
et le bien de l'amour, et l'église, role, 5:l3il. L'église y a été con li­
8705, M!J.7; c~est l'église dans l'i­ nuée, parce que toutes les choses y
dée des anges, i 056S; c'est la'reli­ étaient des représentatifs; et ainsi
giosité, 5757. L'habitant de la terre, là fut écrite une Parole dans cha­
c'est, dans u·n sens opposé, la reli­ (lUne des choses de laquelle 'il y
giosité d,ans laquelle est le mal, avait des représentatifs et des si­
10640. La terre de Canaan a plu­ gnificatifs, 6516. Les antédiluviens
sieUl's significations, 5757. Parler étalent dans la terre de Canaan,
des lèvres' de Canaan, c'est s'appli­ 567. La très-alicienne église élail
quer au divin, 4197. Les filles de dans la terre de Canaan, l'église
Canaan, ce sont les connaissances ancienne y était aussi; de là les re­
du vrai externe et corporel, qui présentatifs des lieux, et c'est pOUl'
n'admellent pas le bien et le vrai cela qu'Abrallam reçut ordre d'y
spirituels el célestes, 3665. Canaan, allllr, et que la terre de Canaan fut
dans la langue originale, sign. mar­ donnée il ses descendants, afin que
chandise ou commerce, 4453, f. La les représentatifs de l'église fussent
terl'e de Ganaan est appelée terre institués chez eux, 3686, 46.47. Les
sainte et Cana'an céleste à cause de l'estes de la très-ancienne église on t
sa représentation, 1.413. Ancien,ne­ été chez les Chilléens et chez les
ment on appelait Lerre de Canaan Chivéens qui habÙaient la terre de
toute la terre depuis le fleuve d'É­ Canaan, M47, 4454. L'ancienne
gypte jusqu'au fleuve d'EUphrate, église hébraïque a été .longtemps
l1454. La terre de. Canaan était la dans la terre de Canaan, 4516,
terre même où les représentatifs M17. Être introduit dans la terre
de l'église ont pu être manifestés j de Canaan, c'est devenil' église,
,pourquoi? 4289. 10559; et cela, parce que l'église y
Les lieux dans la terre de Canaan a été dès les temps' très-anciens,
ont été diversément représentatifs, 10559. C'est aussi pOUl' cela q,ue la
1585; les limites de la terre de Ca­ lerre est l'église; cité, 9325.
naan, pareillement, 1866. Le fleuve Les fils d'Israël dans la terre de
d'Égypte, comme limite, est l'ex­ Canaan représentaient l'église, et
tension des spirituels, etl'Eup\1rate les nations y représentaient les
l'extension des célestes, 1866. Les choses infel'11ales, et c'est pour cela
choses qui étaient dans la terre de qu'il fut défendu de trailer alliance
Canaan ont été des représentatifs avec elles, et qu'elles furent vouées
selon la distance, la situation, les à l'extermination, 6306. ce qui est
limites, :1.585. Les grands fleuves signifié pal' les nations dans la terre
étaien tles dernières et les premiè­ de Canaan, 805il. Elles y ont signi­
res limites de la terre de Canaan, fié les maux du faux et les faux du
4197. Les derniers de la tene de mal, 9327. Ce qui est signifié pal'
Canaan étaient les représentatifs elles, en ce qu'elles ont été expul­
'OI:S derniers dans le royaume du sées, :1.868, Pal' elles étaient signi­
seigneur, 4240. fiés ceux qui, avantl'avénement du
11 y a eu des églises dans la terre Seigneur, avaient envahi la région
de Canaan dès le temps très-an- du ciel, laquelle ensuite fut donnée
CA CA 129
il ceUX: qui élaienl du J'oyaume spi- canne sign. un, vrai nalurel donl
l'Huel du seigneur, 8296. Elles onl provienlle bien, 3923. Vencens el
représenlé l'élal du ciel avant l'a- la canne, - Jérém. VI. 20,- sign.
vénemenl, du Seigneur, et après, des adorations qui n'.) sonl poinl
.8054. Elles ont représenlé les maux agréées, parce qu'elles sont dé-
et les faux qui ne peuvent êlre en Il uées de charilé, 1171. Ne point
même temps avec les biens et les acheter de la canne avec de l'ar-
vrais représenlés par les fils d'Is- genl, - Ésaïe, XLIII. 26, - sign.
raël, 9320. Les habitanls de Canaan ne poinl s'acquérir les vrais de la
sonl ceux: qui ont adulléréles biens foi,5963. VOil' ROSEAU.
el falsifié les vrais, 8317. Les na- CANTIQUE DES CANTIQUES. Ce Li-
lions dans la terre de Ganaan sign. vre n'est pas du nombre de ceux
les idolâlries, :1.205; mais .avantqui sont appelés Moïse el les Pro-
qu'ellcs se fussenl .tournées vers phèles, parce qu'il n'a poinl un
des culles idolâtriques, chacune de sens in lerne, mais il a élé écri 1
ces nalions signifiait quelque bien dans. le slyle ancien; il esl plein
ou quelque vrai de l'église, M3i. de significalifs pris aux: livres de
. CANAANITE (le), c'esl le mal, et l'ancienne église, el de beaucoup
le PéFisile le faux:, 1573) :1.576. Ce d'autres expressions qui, dans l'an-
que c'esl que I~ Canaanile dans la cienne église, signifiaienl l'amoul'
len:e, i6M. Les Juifs sont des Ga- célesle et l'amour spirituel, princi-
naanites, 1167, 1200. La fillè d'un palemenl l'amour conjugal, 3962.
homme Canaanile, c'e.sl l'·affection Le cantique des cantiques n'est
du mal d'après le faux du mal, point la Parole, 9962. Dans le sens
4818. Les filles du Ganaanite sont de la lettre, ce livre, différant en
les affections qui ne son 1 pas d'ac- cela des livres qui sonl appelés
cord ayec le vrai, 3026, 3025. Un Moïse et les Prophèles, présenle
tiers de la nalion juive a pour 50U- plusieurs choses qui sont indécen-
che une femme Ganaanite, 6316. les; mais comme ces Choses, qui
CANANÉEN (le), c'est le mal d'a- sonl des significatifs de l'amour cé-
près le (aux du mal, 6858, 8056, lesle et de l'amour conjugal, y onl
9332. Le cananéen, c'est l'église élé accumulées, il parall pal' là
quant au bien, et le Pél'Ïséen l'é- éomme s'il conlenait aussi quelque
glise quanl au vrai, pendanl que chose de myslique, 3962. Ce livre
l'ancienne église élait dans la terre n'esl poinl un livre sainl, :l756,
de Canaan, 6517. cfr•. 2179, f.
CANARD. Le pélican elle canard CANTIQUES. Dans l'ancienne égli-
dans ses grenades, - Séph. Il. :1.6, 1 se el dans l'église juive, les canli-
- sign, les faux: du mal dans les 1 ques élaienl des prophéliques cl
scientifiques du bien, 9552, Le pé- . trailaienl du Seigneur qui devail
Iiean, le canard, la chouelle et le venir, 8261. Les canliques de la
corbeau, - Ésaie, XXXIV. 1:1, - 1 Parole viennent du langage rhylh-
sign. les genres du faux qui exis- mique des esprils; montl'é, 1668.
lenl, quand les vrais divins qui sonll Les canliques se disenl du vrai,
dans la Parole sonl l'édlli!s à rien, lJi37; voir CHANT. Les canliques
5064., élaient des témoignages d'allé-
CANNE, Calamus. La casse el la J gresse à cause de l'nvénemenl du
1. 9.
130 CA. CA
Seigneur pour sauver les fidèles; mener la captivité du peuple, c'est
montré, 826L Il Cantique à Jého­ délivrer des faux, 5U7.
vab, Il c'est la glorification du Sei­ CARACTÈRE, Indoles. Chacun
gneur j les cantiques de l'église s'acquiert un caractère par le fré­
contenaient celle glorification; quent usage ou l'habitude, et se
montl'é, 8261. Il Cantique à Jah, 1) l'acquiert d'après les choses qu'il a
c'est que du divin vrai vient le tout apprises, 3843. Ceux qui font le
de la foi, et par suite la gloire, bien et le vrai seulement par ca­
8267. Le cantique de ~'loïse et de ractère natm'el ne peuvent être as­
l'Agneau, - ApOc. XV. 3, - est le sociés aux anges, 7997, 8002. D'ou
cantique du Chapt XV de l'Exode j vient le caractère, ét comment il est
il est appelé cantique de l'Agneau, formé, 1906, 38u3. Cal'actère de la
pal'ce qu'il y est question de la glo­ la nation Israélile, 830L Dans le
l'ification du Seigneur, 8261, f. temps très-ancien, le genre humain
CAPSULES RÉNALES. Leur fonc­ était distingué en maisons, familles
tion, 5391. Ce sont de chastes vier­ et nations, afin qlUl les caractères
ges qui constituent celle pl'ovince ne fussent pas confondus, et que
dans le très-grand homme, 5391. leur distinction fût exactement
CAPTIF (le) dans la maison de conservée, 471. Les hommes de la
fosse, c'est dans le sens spirituel le Irès-ancienne église étaient absolu­
plus près celui qui est dans le sen­ ment d'un autre génie et d'un autre
suel-corporel, ainsi dans une com­ caractère que les hommes de l'an­
plète obscurité SUI' les vrais et les cienne église, M93. Toute sépara­
biens, 7950. De là ces captifs sign. tion et toute dislinclion des esprits
ceux qui sont au dernier rang, et des anges, quant aux lieux et
7950. Êire emmené captif, c'estl'é­ aux distances dans l'au Ire vie, se
loignement; illustré, ,9164. Les manifeste selon les différences des
filles comme des captives d'épée, caractères et des génies, 7800.
cc sont les affections du vrai enle­ CARACTÉRISTIQUE. Marques ca­
vées, 4135. Le caplif sign. celui qui ractéristiques entre parents et en·
est dans le faux, et le malade celui fanls, 471. Signe caractérisllque de
qui est dans le mal, 4958. la vie angélique, et signe caracté­
CAPTIVITÉ. Sont dils êlre dans ristique de la vie infernale, 1680.
une captivité spirituelle ceux qui, CARDINAUX (les quatre poinls).
quant aux intérieUl's, sont tenus Qnand ils sont tous nommés, ils si­
pal' le Seigneur dans le bien et le gnifient 'tous ceux qui vivent SUI' la
vrai, mais qui, quant aux exlé­ surface du globe, et aussi ceux qui
riel1l's, sont tenus par l'enfer dans ont été et ceux qui doivenl venir;
le mal et le faux, 79'90. L'infesta­ ils signifient encore les états du
tion par les faux n'est pas autre' genre humain quant à l'amour el à
chose qu'une captivité spirituelle, la foi, 1605.
80u9. La captivité spirituelle est si­ CAR)IEL sign. l'église spiriluelle,
gnifiée par la maison de serfs ou 1071. Carmel et Scharon sign. l'é­
d'esclaves, 8049. La captivité des glise céleste, 5922. Carmel sign.
Juifs dans Babylone sign. le culle l'église quant anx connaissances du
devenu externe sans renfermer en bien, 9011. PalLre en carmel et en
lui aucun culte interne, 132'7. fia- Baschan, c'esl être inslruil dans
CA CA t3i
les biens de la charité et de la foi, trême de la tentation quant aux, in·
5201. tellectuels, 757; et les sources du
CARQUOIS, Pharetra. C'est la doc· grand ablme rompues sign. l'ex­
(,-­ trine du 'bien et du vrai, 2709. ce trême de la tentation quant aux
sont les doctrinaux du bien, 3499; volontaires, 756. Les cataractes du
et les doctrinaux du vrai, 3309. ciel sont les nuées d'où vient la
CARRÉ, Quadl'atum. C'est le grande pluie, 865.
juste; montré, 9717; et le parfait, CATHOLIQUE (religion). Chez la
10180. carré double, c'est le juste gent de la religion catholique il y
et le parfait, 986i. a un culte externe sans l'interne i
CARTILAGES. Les choses qui sont il n'est pas permis au vulgaire de
dures chez l'homme, comme les lire la Parole i on Yadore d'une ma­
dents, les os, les cartilages, corres­ nière idolâtre les externes: c'est pal'
pondent aux vrais et aux biens qui la divine Providence qu'il est arrivé
sont du naturel infime, 6380. Les que dans la sainte cène on lui a
sociétés d'esprits, auxquelles cor­ donné le pain et non le vin i c'est
respondent les cartilages, sont en encore pal' la divine Providence du
très-grand nombre, et sont compo­ Seigneur que là le prêtre a bu le
sées de ceux en qui il Ya très-peu vin; boire le vin seulement sign.
de vie spirituelle, 5552, 5560. savoir le divin vrai seulement, et ne
Les esprits de la lune ont relalion le faire connaltre au vulgaire qu'au­
avec le cartilage scutiforme ou xi­ tant etque tel que le veulent les prê­
phoïde, 5564 et 9236. Esprit qui Ires, comme cela s'y pratique aussi,
appal'tenait à la partie cartilagi­ 10060. Voil' PAPE, CULTE.
neuse et osseuse de l'oreille ex­ CAUSATUAf. L'agent est la cause,
terne, 4656. et le réagen t est le causalum,
CAS FORTUIT. Voir FORTUIT. 6262. Toute force dans le causa­
CASQUE, Galea. Suspendre le bou­ lum vient de la cause, 6262.
clier et le casque, sign. défendre les CAUSE. Voil' EFFET, FIN. La cau­
vrais avec le secours de la raison, se, à moins qu'elle n'existe par sa
1231. causc qui est la fin, n'est pas une
CASSE, Casia. C'est le vrai inté­ 'cause, 57H, Une cause sans fin se­
rieur dans l'homme interne, 10256. rait une cause sans aucun ordre; et,
C'est le vrai intime qui vient immé­ où il n'y a aucun ordre, rien ne ,se
diatement du bien; montl'é, 10258, fait, 5711; ainsi une cause n'est
10259 i avec sa perception et son point une cause, si la fin n'est point
affection, 10266. La casse et la en elle, et n'y est point continuelle­
canne, c'est un vrai naturel, mais ment, 57li. La fin est le tout dans
dont provient le bien, 3923. la cause et dans l'effet, 3562. La
CASTIGATIONS. A quelles choses cause dans laquelle est la fin est le
correspondent dans le monde spiri­ tout dans l'effet, 6727. L'effet n'est
tuelles castigations du sang, du sé­ n'est pas la cause, mais il est la
rum et du chyle, puis aussi celles cause formée et revêtue de manière
des aliments dans l'estomac, 5'173, qu'il porte la cause dans une sphère
5175. inférieure; et la cause doit être con­
'CATARACTES, Cataractœ. Les ca­ tinuellement dans l'effet, autrement
taractes du cicl ouvertes sign, l'ex- il est dissipé, 5711; la cause ces­
132 CA CA

sant, l'effet cesse, 31197, 5711: il ùe la naissance du Seignel1l' sur


en est de même de la cause par rap­ celle terre, 9330 et suiv. Cause
port à la fin, 5:JH. L'interne se re­ unique de i1éla,blissement d'une
vêt de choses dans l'externe, par église SUI' la terre, 10000. Causes
lesquelles il puisse y produire J'ef­ du désespoir dans les tentations,
fet, 6275, 6284; illustl'é, 6299. 2694, M!lll. Canses de l'examen
Dans la cause la fin est le tout, et des esprits avant la damnation,
dnns l'effet la cause est le tout, de 7273. causes' de la damnation,
sovte que la cause est la fin formée, 7796. Causes de l'in~rédlulilé d'au­
et que l'effet est la cause formée, joul'd'hui, 58119, 91109. Cause de
11667. La fin est le tout dans la cause J'ignorance qui règne au sujel des
pour qu'elle soit une cause peul' choses spirituelles, 7850, 91109.
quelque chose, puisqu'une cause GilUse de j'avCl'sion pOUl' les choses
qui n'est pas pour quelque chose spil'ituelles, 9780. Cause du natu­
ne peut point être appelée cause, ralisme, 511'6. Cause du mal, g3llll.
C<'1r autrement à quoi servirait-elle? C:Jiuse de la mort, 5726. Causes des
10076. Nul effet nil peut exister maladies, 5726 i [elles viennent ori­
sans une cause efficiente; la cause ginairement des maladies ou pas­
efficiente est l'interne de l'effet, et siol)s du mental (animlls~; note (s)
l'elfet est l'externe de cette cause, DU CULTE ET "DE L'AMOIlR D~ DIEU,
91173. Des spirituels viennent les ~ n.) Cause fomentatrice de la ma­
causes et les principes des causes, ladie, 57:15.
2992. Les causes de tou tes les cho· CAVALIER (le) sig/!: l'intelligent,
ses naturelles viennent des spiri­ 2761; et celui qui enseigne, 276~.
tuels, et les principes des causes Les cavaliers sont les choses qui
viennent des célestes, 2993. Tout appartiennent il l'entendement,
ce qui existe dans le monde n1l,turel 653~,; et, dans le sens opposé, les
lire son origine et sa cause des cho­ raisonnemen Is faux provenant de
ses qui existen t dans le monde spi­ l'intel,lectuel perverti, 81ll6, 8156.
rituel, 8211.. Dans toutes les choses Le cavalier, - Jérém. IV. 39,­
de la nature il y a intérieurement sign. ceux qui disent le vrai, 2686.
cachée une cause venant ÙU monde' Le cavalier tombant il la ranverse,
spirituel, 3562, 5711. La cause -Gen. XLIX. 17,- sign. ceux qui
principale, qui est la vie influant sont dans les illusions d'après la na­
du Seigneur, et la cause instrumen­ ture infime, 61lOL :Voir CHEVAL.
tale qui est la forme récipiente de CAVERNE, Spe[unca. La caverne
la vie, font une seule cause, qui est sign. l'obscUl', 2463. La caverne
sentie dans la cause instrumentale, de la monlilgne sign. un bien obs­
6325. Les causes finales des aclions CUI' tel qu'il est dans les ten ta­
ne sont connues que du Seigneur lions, 21163. La caverne du champ
seul, 8620. Les causes des causes de Macbpélah sign. 1'0bscUl' de la
sont les fins, 57U. Voir d'après les foi, 2935, 2971, 65!J8, 6551; c'est
causes elles-mêlnes, 4096. Regar­ le commencement de la régénél'a­
der les causes des choses par les tion, 6548. Le spirituel, qui est ca­
externes et par les terrestres, 8200. ché en cela, est la raison pour la­
Cause de l'avénement du Sei­ quelle il est parlé si souvent de la
gneur dans le monde, 2661. Cause caverne de Machpélah, 6551. De
CE CE i33
ceux qui, dans l'autre vie, habilent CEINTURE, Cingulum. La cein­
dans des cavernes, 1.0582. ture sign, le bien terminant et con­
CAVln:, Cavum. Cavité de plan­ joignant, 9828, C'est la conjonction
v cher, quand il s'agit de l'autel de et le lien, afin que toutes choses
l'holocauste, c'est l'application soient cou tenues dans l'enchalne­
quant aux choses qui appartien­ ment pour qu'elles tendent à une
nent au culLe, 9738. seule fin; illustré et mont1'é, 9828,
CicITÉ,Oœcitas. Quand l'homme 1.01.99, Les ceintures des reins ont
naturel, qui,a été séparé de l'homme représenté les biens célestes, et les
spirituel, eutre dans la sphère de la ceintures des cuisses et de la poi­
vie spirituelle, il est d'abord saisi trine les biens et les vrais spirituels
de cécité, puis de folie, et enfin dans les derniers ou extrêmes,
d'angoisse, 91.09, 9HO. Voir AVEU­ 9828. La ceinture des reins est le
GLEIfENT. lien externe contenant toutes les
CÈDRE (le) sign. l'homme spiri­ choses de l'amour et de la foi pro­
tuel, 776; - sign. le bien et le vrai cédant de l'amour; expliqué en peu
spirituels, 9406; - sign. le spiri­ de mots, 9372; c'est le bien de l'é­
tuel de l'église, 9472, f0199. Les glise, qui renferme et contient en
cèdres sign. les rationnels, 401.4; connexion les vrais; montré, 9828.
- sign. les spirituels ou les vrais tes deux ceintures des vêtements
de la foi, 886; - sign. les célestes d'Aharon, rune commune pour l'é­
spirituels, 2162. Le cèdr'e du Liban phod et le manteau, l'autre pour la
sign. le rationnel, 1.1.9; - sign. les tunique seulenfent, sign. que les
nais du bien; 9277. Le cèdre,­ choses du royaume spirituel, qui
Ps. XCII. 13,- sign.le Vl'ni, 8369. étaient représentées par la tunique,
J:hysope est un Vl'Ui infime, et le avaient été distinguées de celles qui
oéOl'e un vrai 'supérieur, 7918. Le élaientreprésentées par le manteau
cèdre sign. un moyen interné de et pal' l'éphod ensemble, 1.0005. La
purification, et l'h,ysope un moyen ceinture de l'éphod sign. l'attache
externe; mont1'é, 79i8. La 'hauL'eur externe, 9837 i c'est le lien externe
des cèdres,- Amos, II. 9, - est le par lequel toutes choses sont con­
IDal de l'amour de soi, 6306. tenues dans un enchalnement et en
CEINDRE, Cingenl. C'est savoir et forme, 9895. La ceinture de cuir
apercevoir les vrais dans la lumière autour des reins d'Élie siyn. le sens
d'après le bien, et marcher, ,c'est littéral de la Parole, 5247; pareil­
vivre selon les vrais: pal' suite se lement celle de Jean-Baptiste, 7643.
ceindre soi-même et marcher où La cein ture de cuir est le lien ex­
l'on veut,- Jean, XXI. 1.5 à 22,­ terne réunissant et contenant les
c'est agir d'après le libre ou d'après intérieurs, 934i, f., 9372. ha cein­
l'alTection du vl'ai provenant du ture de lin, - Jérém. XIlI,- sign.
bien; mais être ceint par un autre, le bien de l'église, qui contient et
et mené où on ne veut pas, c'est renferme dans un enchatnementles
être esclave, ou agir d'après le mal, vrais de l'égli'se, 9828. (C Au lieu de
10087. AvoÎl' les reins ceints, c'est ceinture, débraitlement, 1) -l';saïe,
être dans l'ordl'e et prH à reoevoir m. 24; - sign. la dissipation du
du Seigneul'lebien, et à agir, 7863, bien céleste, 9824. Se faire des
9828. ceintures, - Gen. m. 7, - sign.
134 CE CE

éprouver un sentiment de pudeur, Céleste intérieur et Céleste ex­


216. Ceintures radieuses de flam­ térieur. Le céleste même, qui est
mes enveloppant le soleil du ciel, l'amour envers le Seigneur et l'a­
qui est le Seigneur, 7270. Voir mour à l'égard du prochain, inDue
BAUDRIER, CEINDRE. du Seigneur, et nlême par l'homme
CEINTURE, Zona. Les biens et les interne, dans l'homme exlerne;
vrais procédant de l'homme et non dans l'homme inlérieur ce célesle
du Seigneur sont signifiés,-MaUh. est appelé céleste intérieur, et
X. 9, - par Il ne vous pourvoyez dans l'homme extérieul', céleste ex­
point d'or, ni d'argent, ni de cuivre térieur, 1824. 'Le célesle extérieur
dans vos ceinlures, II 9942. est toute affection du bien; il est
CÉLÉBRATION du Seigneur daDs aussi toule volupté qui procède de
les cieux par des chanIs, 3893; l'affection du bien, 1824.
elle se fait ordinairement par des Céleste (le) et leSpirituel. Ce que
chœurs, 8115, 8261­ c'est que le céleste et ce que c'est
CÉLÉBRER. Êlre célébré, - ~n. que le spil'ituel, 2048, 2i84. Le cé­
XLIX. 8, - signifie être éminent, lesle est le bien qui influe du Sei­
6364. gneur, et le spirituel est le vrai qui
CÉLÉRITÉ des idées de la pensée, procède de ce bien, 3166. Le cé­
6599. leste esrëe qui appartient au bien,
CÉLESTE (le) Cœleste. Le célesle et le spiriluel ce qui appartieiif au
est lout ce qui appartient à l'a­ vrai, et il est nécessaire de se serVir
mour, 353. Le céleste est le Dhin d'eces lermes, 4585. Le céleste est
Bien dans le Divin Vrai procédant reçu dans le volontaire, et le spiri­
du Seigneur, 4980. Le céleste est luel dans l'intellectuel, 9995. Le
le bien de l'amour et le premier de spirituel et le céleste se disent du
l'ordre; il inDue dans le spirituel, nalurel et du ralionnel, 4980. Le
qui est le nai procédant de ce bien spirituel est la lumière du vrai in­
et le second de l'ordre, et enfin dans fluant du Seigneur dans le ralionnel
le naturel qui esl le troisième de et dans le naturel, et le__c..~esle esl
l'ordre, 4939. Le céleste même est la flamme du bien procédant dù
l'amour envers le Seigneur el l'a­ SélgDeur, 3'37li:AVoir l'amour en­
mour à l'égard du prochain, 1824. v~ue seig~eur est le célesle: el
Le céleste consiste à penser et à avoir l'amour à l'égard du pl'oohain
agiI' d'après l'affection du bien ou est le spirituel, 2069, 2088. Le cé­
d'après le bien, 2718; il consiste à leste est ce qui apparlient à l'amour
appliquel' à la vie ce que la foi en­ envers le Seigneul' et à la charité à
seigne, 419. Le céleste, comme le l'égard du prochain, et le spiriluel
spirituel, se dit el du rationnel el du ce qui apparlient à la foi -p'rocédant
naturel, c'est-à-dire, de l'homme in­ _~ cet amOllI' el de cette charité,
terne qui est l'homme rationnel, et 2507. Le spiritllel dans son essence
de l'homme exlerne qui est l'homme est le divin vrai qui procède du Sei­
naturel, 4980. C'e~tl~_ ~f!.~~~i gnelll', elle céleste est le divin bien
fait 9~~_!.!~D1me est hom!JI~4. q..\l.i èsl dans ce divin vrai, 4980.
Dans un sens universel, tout bien Le céleste est lebieïJ'jiÏ'Océdanl dll
qui appartient à l'amour et à la divin, elle spirituel eslle_VI'ai ~.
charité est appelé céleste, l1286. ~t de ce bien, 5307. Dans un
CE CE t3~

sens spécial, ce qui appartient à constitue le ciel intime ou troi­


l'affection du bien est appelé cé­ sième, le spirituelle ciel moyen ou
leste, etceqmappartient à l'affec­ second, et le naturelle ciel dernier
tion du vrai· est appelé spirituel, ou premier, :10005; voir 4286. Le
5639. Dans la Parole, le spirituel céleste, qEJ est le premier de_l'or­
( consiste à saisir les choses ~~~~~I­ d~ influe dans I,e spirituel qui est
les le sens littéral sert d'objet, le second de l'ordre, et enfin dans
comm;-S;;nt cellesqûëVOiCf'œil le naturel qui est le troisième de
quand elles servent d'objets pour l'ordre, 4939.
pense.' à des choses plus élevées, Céleste spi1'ituel. Le céleste spi­
et le céleste consiste à percevoir rituel esl le spirituel qui procède
C seulemen t l'affectioiïaêsC§esqui
sont dans le sens interne, 2275.
du céleste, 1001 ; c'est ce qui ap­
partient au bien provenant dn vrai,
Céleste (le), le Spirituel et le 4570. Le céleste spirituel est le vrai
Natw"el. Le céleste est le bien de du bien, ou la foi de la charité, ou
l'amour envers le Seigneur, le spi­ l'intellectuel du bien de la volonté,
rituel est le bien de la charité à l'é­ ou l'affection du vrai dans laquelle
gard du prochain, et le naturel qui est intérieurement l'affection du
en provient est le vrai de la foi; ces bien, ou l'affection des connaissan­
trois choses chez l'homme se suivent ces et des sciences procédant de la
en ordre successif; il/ust1'é, 9992; charité à l'égard du prochain; tou­
illUS'lrfi-aussr d'après les cieux tes ces choses sont les mêmes que
et d'après l'homme, 10005, 10017. le céleste spirituel, et s'emploient
Il Y a chez l'homme trois choses selon la chose dont il est question,
qui tendent au même but et s'unis­ 2184. Le céleste spirituel est toute
sent, à savoir, le naturel, le spiri­ affection du vrai dans laquelle il ya
tuel et le céleste, 880. Le naturel l'affection du bien, ou l'affection du
de l'homme ne reçoit quelque vie vrai qui est engendrée par l'affec­
que du spirituel, le spirituel n'en tion du bien; ainsi c'est la foi dans
reçoit que du céleste, e.Lk.. cfu..sle laquelle est la charité, ou la foi
( n'en reçoit que du Seigneur seul, qui est engendrée par la charité,
qui ~e m~. Le n\tu­ 1824. Le céleste spirituel d1l natu­
rel est le réceptacle du spirituel, ou rel est le bien du vrai, on le bien
le vase dans lequel le spirituel est de la charité, acquis par le vrai de
introduit, eU.L~p.iti1u~­ la foi, 4598.

l ceptacle du céleste, ou le vase dans


lequel le céleste est introduit, 880.
C'est le naturel de l'homme qui fait
Céleste naturel. Le céleste na­
turel est la même chose que le bien
naturel, 2180, ou que le bien dans
l'œuvre de la charité, soit avec la le naturel, 2:184. Le céleste naturel
main, soit avec la bouche, mais est le bien dans le naturel qui cor­
l'œuvre ne vit que par le spirituel respond au bien du rationnel,6980.
qui est en elle, elce spirilneJ ne rit Céleste du SlJirituel. Le celeste
que pat le céleste gui vient du Sei­ du spirituel est le bien du· vrai qui
gifëiir;S80. Tout spirituel procède procède immédiatement du divin,
dil céleste, et tout naturel procède 5331,5375; c'est le divin spirituel,
du spirituel, c'esl±dire, du céleste 5444. Le céleste du spirituel pro­
le spirituel,__.­
par --_._----. 9568. Le céleste Cède du divin vrai d'après le divin
136 CE CE

humain du seigneur, 5321.. C'est le reçu par le naturel ou l'homme' ex­


vrai d'après le divin dans l'homme terne, il est appelé céleste dans le
interne, 5471. Le SeigneUl' seul a naturel, 4980, 51.50.
eu, quand il était dans le monde, Céleste VI'ai et Spirituel vrai.
le céleste du spirituel dans lequel Ce que c'est que le céleste vrai, et
est le divin, 5331. Dans le Seigneur ce que c'est que le splritl,lel Vl'ai,
le céleste du spirituel, qui est re­ 2069. Le céleste vrai a influé du
présenté pal' Joseph, a été ce bien seigneur dans l'homme de la très­
du vrai dans lequel est le divIn, ancienne église, et le spil'ituel nai
5307, et qui ne peut pas être saisi, dans celui de l'ancienne église,
5331., 5332. L'interne du Seigneur, 2069. Le céleste nai est la charité,
qui a été humain, est appelé le cé­ et le spirituel' vrai est la foi, 5897.
leste du spirituel d'après le raUon­ Céleste vrai et vrai Céleste. A u­
nel, 4963. Le céleste du spirituel tre est le céleste vrai, et autre e~
est le médium par lequel l'externe le vrai céleste: Le céleste vrai est
du royaume céleste corneide avec ce qui lire son origine du céleste;
l'interne du royaume sPirituel, et le vrai céleste est ce qui lire son
6435. Le céleste du spirituel est re· origine du vrai qui est implanté
présenté par Joseph, 51.1.0, = Diffé­ dans le céleste par les connaissan­
rence entre le céleste du spirituel ces, 1.545.
et le spirituel du céleste, 4585. CÉLESTE, Cœlesiis. L'homme cé·
Céleste (bien) et bien Spirituel. leste est la ressemblance de Dieu,
Voir l'art. BIEN. Ce que c'est que et il faH le bien d'après l'amOlli', 5i,
le bien céleste, et ce que c'est que 52, 1.01.3. État de l'homme céleste,
le bien spirituel, 2227. Le divin 85, 93, 1.50. L'homme céleste est \
vmi reçu par les anges dans le le~pti~ul', 84 à 87. Le sei- J
royaume céleste est appelé bien gneur seul a été céleste homme,
céleste, 9995. Le p~n céleste est '-434 et 1.545. Par l'influx et selon
formé pal' ~~!l..IJ~~ar­ la réception l'homme est appelé cé­
tir des extrêmes, 1.0252, 1.0266. leste ou spirituel, céleste sile divin
Par oina.'èî'aï,cne--dü témoignage, bien du seigneur est reçu dans la
il est signifié revêtir la représenta­ partie ~olontail'e, spirituel sr-ce
tion du divin du Séigneur dans le bien est reçu dans la pal't\e intel­
bien céleste qui appartient au ciel lectuelle, 5150. Quel est l'homme
intime, 1.0269. Les pains sont le' mort, quel est l'homme spirituel,
b~céleste et la table est le bien quel est l'homme céleste, 8i. Le
spirituel, 9545, 9684, 9685, 1.0270. vrai de l'homme céleste est le bien
Le divin du culte d'après le bien de la charité, èt ce bien est appelé
céleste se faH, non par des plières,' le vrai du bien, 6295. Jsraèl est
mais pal' des vrais partant du cœur, 1 l'homme céleste spirituel qui est
1.0295. . dans le naturel, par conséquent qui
Céleste dans le rationnel et Cé­ est naturel, et Joseph est l'homme
leste dans le natUi'el. Quand le di­ céleste spirituel mé~qui' est rn­
vin bien qui est dans le divin vrail "lionne1, 4286. Joseph est l'homme
est reçu par le raUonnel ou l'hom­ céleste spirituel, et Benjamin
me interne, il est appelé céleste "homme spirituel céleste, 3969.
dans le rationnel; et quand il es Céleste (église) et église Spil'i­
CE' CE t37
tuelie. Elles on t le bien et le vrai, 1 Jéhovah, 1MO. Dan~ les célestes
mais avec différence, 3242. COm­ seuls le Seigneur est présent, et
bien ('église céleste dans sa der­ d'après eux il y a toute percep­
nièreposlél'lté était dégénérée, Hon, 1442. Quand les célestes chez
310; voir EGLISE. De la régénéra­ ; l'homme ont la domination, ils il­
lion de !~!~~!l,,-Jbe ~te 'lustrent les mondains, les placent
quaiff aux volontaires, et de l'fiom­ dans la clarté et lèven t les doutes,
me-uëTég( Ise spifir:ueITequamaux 1I099. Autre chose est d'être dans
intellecluêï~IH3:- --- ----­ les/c~lesles--;et autre_:rro~e l
lJ&Cste (royaume) ct royaume dans les connaissances aes célestes,
Spirituel. Dans le ciel il y a deux :l.LJ5:3.LeSëéfeSîëSonCèféréiiré­
royaumes, le céleste et le spirituel, sentés dans leur ordre par le pain,
3887. Ces royaumes sont conjoints les gô.teaux et les beignets des
par la charité à l'égard du pro­ azymes, 9991 et suiv. Il y a un
- chain, parce que celle-ci ~~­ pa~'allélisme en tre le 5eigiîëUr- et
1 terne du j'oyaume céleste et l'in­ l'hommequaïlfauxcDOSesmesles,
L terne du royaume splrlfliel, 5922; 1~nt aux chosessyi­
voir ROY&UME, Avant l'avénement ri~2, Hegarder en arriè­
du Seigneur il y avait un lransDux re, c'est aller du bien,)lilJ!U~llel
divin par le royaume céleste, et son t les célestes, vers les doctri­
alors le pouvoir étail à ce royaume, naux dé la foi, et ainsi abandonner
6371, 6372. L'humain divin se pré­ le bien; montré, 5895, f. Par le
( sentaH alors par le royaume cé­ Seigneur l'ordre existe, même dans
leste, 6371, 6372; mais comme ce l'enfer, et cela au moyen des cé­
royaume était faible et sans ordre, lestes, 6370.
voilà pourquoi le seigneur est venu Célestes (les) ct les Spirituels,
dans le monde, 6373. (Cœlestia et Spiritttalia). Les cho­
Oélcste (mal'iage). c'est la con­ ses qui concernent l'amour envers
jonction d'u bien et du vrai chez le Seigneur et la charité à l'égard
l'homme, 10367; voir MARtAGE. ,du prochain sont appelées les cé­
Les six jours qui précèdent le sab­ lestes, et celles qui concernent les
bath sont les combats qui préparent connaissances de la foi sont appe­
le mariage céleste, 10360. lées les spirituels, 61. Les choses
CÉliEST-ES (les), Oœleslia. Les cé­ qui sont dans le ciel intime sont di­
lestes sl?nt les divins qui appartien­ tes célestes, et celles qui sont dans
nent à l'amoUl', 10604~ La justice, le ciel moyen sonl dites spirituel­
la probilé, la piété, la charité, la les, 8945; voir CIEL. Les célestes
miséricorde, sont des célestes, appartiennen.t à la volonté de l'hom­
4947. Les choses qui appartiennent me, et les spirituels à son en tende­
à l'amour sont appelées les célestes, ment, 61, 1203. Tous les célestes
4515. Les célestes de l'amour sont et tous les spirituels inDuent dans'
l'amour envers Jéhovah et l'amonr les naturels et dans les mondains
à l'égard du prochain, et l'inno­ et s'y terminent, et ils les forment )1
cence même dans ces amours, 1450. et les consli1üent, 105ll7. rrY a
Dans les célestes est la lumière cOl'l'espondance ëlès,célestes qui up­
même de l'âme, parce qu'en eux il parliennent à l'amour avec les mou­
yale divin même, c'esl-à-dit'e, vements d~lr, et des spirituels
138 CE CE
qui appa11iennent à la foi d'après vrais, ils· disent seulement oui:...9.U
l'amour avec les mouvements des no~2ïn;üH6-:LesailgësCéïèstes
poumons, 3889, 4791.. Comment sont plus que les autres dans l'a·
les célestes et les spirituels se chan­ mour, ainsi dans l'étarâe paiX et
gent en des historiques, lorsqu'ils
tombent dans les mondains qui ap­
partiennent au sens littéral de la
Parole, 2348.
d'inuocence;3887: - - . ­

--
C/lestes et Spil·itlfels. Différence
entre ceux qUI, sont célestes et ceux
qui sont spirituels, 2088, 2669,
Célestes (les), les Spirituels ct 2708, 27i5, 4788, 981.8. QuLsont
les Naturels, (Cœlcstia, Spiritua­ ceux qui sont célestes, et- qui sont
lia et NatUl·alia). Les célestes, les ceux qui sont spirituels, 3235. Les
spirituels et les naturels se suivent célestes sont ceux qui vivent dans
et se suCCèdent en ordre, 880, l'amour du bien, et les spirituels,
4938, 4939, 9992, i0005, 1.0017, ceux qui vivent dans l'amour du
1.0068. Les célestes, qui sont les vrai, 1.525. Sont appelés célestes
s~rêm~, SOiiDetll.l!!fés ~s ceux qui sont dans l'amour en~rs
spirituels qui sont les moyens; et le Seigneur, et spirituels ceux qui
les spirituels sonr·lermmés dans sont dans l'amour à l'égard du pro­
les naturels qui sont les derniers, chain, 20h8, 2069, 2830. Chez les
1~938. Dans le très-grand homme, célestes le bien de l'amour a été
les célestes consliluent la tête, les implantée dans la partie volontaire,
spirituels le COI'pS, et les naturels où est la vie principale de l'homme,
les pieds, et ils se suivent ainsi et mais chez les spirituels tI a étéim­
influent l'un dans l'autre, 4938, planté dans la partie intellectuelle,
4939. Les célestes ne sont point 2708, Les célestes d'après le bien
vêtus, mais les spirituels et les na­ même voient des choses en nombre
turels le sont, 5248. indéfini; mais les spirituels, parce
CÉLESTES, eœlestes. Il en est peu qu'ils raisonnent pour savoir si telle
qui puissent devenir hommes cé­ chose est ou n'est pas, ne peuvent
lestes, parce qu'il ~n est peu chez pa~u premier termë-aela
quill.y_aitepcore quelque chose lU~I'e des cé[e~tes, 32~; exèm­
1d'.ill!ègreAi!!1.~J~ partie volontaire, pIes, 27i8. Le bien chez les célestes
\ 6296. Les hommes·céfeslêsont la appartient à l'amour envers le Sei­
perception, parce qu'ils onl-efé gneur, et le vrarrl'amoiir1iï'égard
[(
remplis de sagesse pal' le Seigneur, du prochain j mais chez les spiri­
981.8. Les célestes ont d'après le tuels le bien appartient à la charité
( bien les forceSÎnnées, parce que le à l'égard du prochain, et le vrai à
céleSte est daîîSlapartie volontaire, la foi, 3240. Dans le ciel, sont ap­
6367. "tes anges célestes ne veurent pelés célestes ceux qui sont dahs le
pas entendre parler de la foi; ni, à bien d'après la volonté, et spirituels
plus forte raison, de l'œuvre, 880; ceux qUI sonf dans le bien d'après
ils n'énoncent pas même les choses l'enlendement, lt052. Pour ceux qui
qui appal'tiennent à la foi, p~e sont dans le royaume céleste, W
qu'ils perçoivent que telle chose est perception ~~e est ainsi,
1<\ê1ë1Tëmanière, 202, 337. Ils..Ee et pour ceux qui sonl dans le
p~sent pas d'après làlOi, 981.8. Les l'oyaume spirituel il y a foi qu'elle
anges célestes ne confirment pas les est ainsi, iOi55. Les célestes appar·
CE CE 139

tiennent à la province du cœur, et sen tait la conjonction avec le Sei­


les spirituels à la province des pou­ gneur par le bien de l'amour, 9965.
mons, 3887. La conversation des Voir FESTIN, SOUPER, PAQUE•.
célestes est entendue par les spil'i­ Cène (Sainte). VoirCoRPs,CHAIR,
tuels comme le baUemen t du cœur, SANG, PAIN, VIN. Doctrine sur la
3886. Les célestes disent If telle sainte Cène, 105i9 à 10522. La
( chpse est ainsi, Il mais les spirfIüëfs sainte cène a été instituée par le
raisonnent pour savoir si Ja chose Seigneur, afin que par elle il y ait
est ainsi, 3246, 4448. Le Seigneur conjonction de l'église avec le ciel,
( est venu dans le monde pouTs~ver pal' conséquent avec le Seigneur,
l les}Pirit~~l~j__~ur les célestes~.ela 10519. Elle est le sceau de celle
n'eOl pas été nécessaire, 2661. Les conjonction, 10522. La sain te cène
célestëSëf les spirlïiïels son t dans est la chose la plus sainte de l'é­
l'interne de la Parole, de l'église et glise, 10519. La conjonction avec le
du culte, 10547. Seigneur par le sacrement de la
Célestes spidtuels. Sont appe­ cène se fait seulement chez ceux
lés célestes spirituels ceux qui sont qui sont dans le bien de l'amour et
dans le ciel moyen ou second; ils de la foi envers le Seigneur d'après
sont appelés célestes d'après l'a­ le Seigneur, 10522. Ce que signifie
mour mutuel, et spirituels d'après le pain dans la sainle cène, 2165,
l'intelligence qui procède de cet 2177. Ce que signifie manger dans
amour, 6286. la sainle cène, 2187,2343. Le corps
CENDRE (la) est le faux prove­ est le divin humain elle saint procé­
nant du mal des cupidités, 7520. La dant du seigneur, ainsi l'amour lui­
cendre de l'autel sign. les choses même, 2363, 2359. La sain le cène
qui doivenl être écartées après les a été inslituée parce que la plus
usages, afin qu'elles ne fassent pas grande partie du genre humain esl
obstacle aux autres; montl'é, 9723. dans un culle externe, 2165, 2177.
Se rouler dans la cendre sign. être Le pain dans la sainte cène sian. le
damné il cause du faux, 6779; c'est Seigneur, et pal' suite son amour,
une représentation d'une véritable et le réciproque de l'homme, tout
humiliation, 2327, 2265. bien el lout vrai, el en générat l'a­
CENDRh (substance), 6222, mour et la charité, 62U; et ainsi,
6607. un moyen qui unit l'homme avec le
CÈNE, Cama. Les cènes ou sou­ Seigneur, 4211, 6217, 4735. Le
pers signifiaient les consociations corps est le bien de l'amour; illus­
par amour, 3596, 3832, 4765, tré et montré, 6135. Le saint pal'
5164., 7996. Chez les anciens, les l'interne influe il leur insu chez
cènes ou festins du soir, signifiaient ceux qui reçoivenl sainlement la
l'état d'initiation qui précède la sainte cène, 6789. La chair esl le
conjonction, 3833. Les festins du divin bien du divin humain du Sei­
soir ou soupers, dans la Parole, sig. gneur et le réciproque de l'(romme,
les consociations quant à la foi el à et le sang esl le divin vrai du divin
l'amour, 9412, La pâque était un bien qui procède du divin humain
souper qui représentait le~ associa· du Seigneur, 7850. Le sang dans la
tions des bons dans le ciel, 7996, sainte,cène n'esl pas le sang, mais
7997,'SOOl, Le souper pascal repré· c'est le divin vrai; montré, 9393.
140 CE CE

Le sang est le divin vrai procédant terme ou presque rien, 813, 849;
du Seigneur, et la chail' est le divin - sign. aussi le derniel' tenne
bien procédant du Seigneur; mon­ d'une église el le premier lerme
tt'é, 9127. I.e vin, de même que le d'une Douvelle église, 813.
sang, .signifie le divin vrai· procé­ Cent dix années, - Gen. L. 22,
dant du divin bien du Seigneur, 26, - sign. l'état et la qualité,
1071, 1.798, 6377. Manger se dit de 6582,6594.
J1apflropriation et de la conjonction Cent quarcmte-quatl'e.ce nom·
du bien, et boire se dit de l'appro­ bre, comme produit de douze par
priation et de la conjonction du douze, sign. la même chose que
vrai, 3168, 351.3, 3832, 9412. douze, à' savoir, toutes choses,
Ces choses, les anges ne les com­ 6419,7973. Voir NOMBRE.
prennent que selon le sens interne Cent qua7'ante-quatl'c mille sig.
ou spit'ituel, parce qu'ils sonl dans aussi loutes choses, de même que
le monde spirituel, 10521. Par suile cenl quarante-quatre, dont il esl le
le saint inOue du ciel chez les homo multiple, 7973.
mes de l'église, quand ils partici­ Cent quatl'e-vingt,~ années,­
pent saintement au sacrement de la Gen. XXXV. 28, - sign. la qualité
cèDE;, 6789; et de là vient la con­ de l'élat donl il s'agit, 461.7.
jonction du Seigneur, 3464, 3735, Cent vingt années· sign. les l'CS­
5915, 10519, 10521, 10522. Dans tes (l'eliquiœ), 556; comme produil
la sainle cène l'homme est en cor­ de dix par douze, ce sont les resles
respondance avec les anges; quand? de la foi, 575.
3l164. Cent vingt-sept, - Gen. XXIII.
D'après la Providence du Sei­ :1, - sign. la plénilude, 2905.
gneur il est arrivé que dans la re­ CENTAINE. Les cenlaines sign.
ligion catholique, parce qu'on adore beaucoup de personnes ou beau­
les externes, le vulgaire reçoil seu­ coup de choses, mais dans le se­
lementle pain, et que le prêtre boit cond degré, quand en même temps
le vin, 10040. il est parlé de milliers, 8713. Les
Sans le sens interne on De peul princes de cenlaines,-Exod. VIII.
jamais savoir pourquoi la sainte 21, - sign. les principaux vrais
cène a élé instituée, ni ce qu'il y a dans le second degré, 8713.
de sainl dans le pain, ni pourquoi CENTIÈME. La centième année de
le pain eslle corps el esl la chair, la vie d'Abraham sign. l'union de
8682, {., puis, 9003, f., 10149. l'humain du seigneur avec le divin
CENT. Ce nombre, comme p.'o­ et du divin avec l'humain, 2213.
duil de dix par dix, sign. la même CENTRE. Voir MILIEU. Le .Sei­
chose que dix, à savpir, les resles gneur est le centl'e commun vers
(l'eliquiœ), 1988, 2074, 5291, lequel se tournenl tous les anges,
5335; voir NOMBRI!. Cent sign. le 3633,9828, i0130, 101.89; et cha­
plein, 2636. 2906, 9745; et aussi cun dans le eiel esl un cenlr'e d'in­
beaucoup, 3405,4400; un élat plein flux par la forme célesle provcnant
ct complet, 3105. Quand il s'agil du de tous, 3633. Chacun y est pal'
divin, cent sign. le tout, 9487; ,et, conséquent dans le plus parfail
dans le sens suprême, l'infini, 9716. équilibre, 4225; et chacun y est le
Gent cinquante sign. le dernier centre des béatitudes et des félici­
CE CE ut
t'és de tous, M9, 2871.. Centres et cep est l'église spirituelle, par con·
périphéries spirituels, 3833, 5128, séquentle bien,du vrai, t069,5H3,
5134, 6451. Les choses qui sont 6432. Le cep est l'intellectuel de
directement sous l'intuition sont l'église spil'Ïluelle; montré, 5U3,
dans le milieu ou au centre, de 10137. Le cep est l'église spirituelle
même que celles qui sont directe­ externe, el le cep excellenl est ré·
ment sous la vue externe, et ces ,glise spirituelle interne, 6376. Le
ehoses sont claires et délectables, cep est le bien de l'église spi rituelle
6068, 6084. Sous la vue de l'hom­ et l'olivier le bien de l'église cé­
me interne sont au centre et dans leste; montré, 9277. Le cep est le
la clarté les choses qui appartien­ bien de 'l'intellec~uel, et le figuier
nent à l'amour, mais sur les côtés le bipn du naturel, 5U3. Le cep
et dans j'obscurité celles qui n'ap­ est le vrai de l'église, elle cep sau­
partiennenl pas à l'amour, 6068, vage le faux, 1-0:105. Le cep excel­
6084. Du centre où il fail la -purifi­ lenl est l'intellectuel qui apparUent
cation, le Seigneur mel en ordre à l'église céleste, '5US.
les choses qui sonl désol'données Le cep, - Jean, XV. 1, - sign.
et lumultueuses dans les périphé­ le Seigneur quant à la' foi, 9:139. Le
ries"5396. Chez les régénérés, au­ produit du cep, - Matth. XXVI. 29,
tour du centre sonl les biens dis· I-sign. le bie'n d'après le vrai et le
posés dans la forme céleste; plus _vrai d'après le bi~n, par lesquels
près ou plus loin, selon les degrés l'intellecluel devient nouveau, ou
de bonté 11 partir' du meilleur qui par lesquels ('intellectuel est l'égé­
est dans le milieu ou au centre; néré, 5U3. Le cep, - Joèl, II. 22,
•mais chez les méchants dans le mi­ ,- sign. le bien spirituel, et le fi­
lieu ou au centre sont les plus guier le bien naturel, 21·7. Le cep
grands maux, et les biens onl été d'Égypte, - Ps. LXXX. 9; - dans
relégués vers les exlrêmes, oit ils le' Sens suprême, est le Seigneur;
sont continuellement poussés de­ j la glorification de l'humain du Sei·

hors, 60,28. Quand, chez l'homme, ,gneur est décrite par le cep et pal'
le natmel est régénéré, les maux :ses provins, 5U3. Le cep exquis,
sonl séparés, et du centre où ils ,- Ésale, V. 2, - sign. le bien spi­
étaient précédemment ils sont je­ rituel, 4599. Le cep dans le champ,
tés vers les périphéries, 5134~ dans - Malach. III. :12, - sign. l'intel·
le centre sont alors les vrais, et lecluel; le ('ep est dit ne point avor­
dans les périphéries sont les faux; ter, quand l'intellecluel n'est pas
c'est le contraire quand "e rationnel privé des biens et des vrais de la
de l'homme est soumis aux sen­ foi, 5:l.:l.3. Le cep vide, - Hosee, X.
suels, 5128, f. 1, - sign. l'intellectuel où il y a
GENTUPLE (le},-Matlh. XIX. les faux elles maux, 5U3.
2!l, - sign. le plein, ou la mesme CERBÈRE, ~743, 5051. Le chien
bonne, pressée, secouée el se ré­ Cerbère sign. la garde, afin qu'on
pandant par dessns, dont il est ne passe pas du plaisir de l;amoul'
parlé dans Luc, - VI. 38, - 2636. conjugal céleste au plaisir de J'a­
CEP, Vitis. Voir VIGNE, VIN et mour conjugal infernal, 2743.
HAISIN. La vigne et le cep concer.. CERCI,E, Ci/'culus. Cercle de la
nenl l'église spirituelle, :1069. Le vie de l'homme, 3869,4247,10057.
142 CE CE
ce cercle va du monde par l'homo lui les esprits sont bons ou Bont
me naturel dans l'homme spirituel, mauvais, :1.680. D'OÙ le principe de
et de celui-ci de nouveau dans le certitude quant aux doctrinaux doit
monde, 10057. ce cercle est insti­ être tiré, 6047.
tué d'après la volonté, qui est l'in­ CERVEAU, Gereb7·um.O rgan isa.
time de la vie de ('homme; et là il tion du cerveau, 4222, 7408. Les
commence, et de là il accomplit son intimes du cerveau se composent
cours, 10057. Il Ya un cercle allant de parties ol'ganiques subtiles, ap­
par la vue ou par l'ouïe dans la pelée~ substances corticales, des­
pensée, et de là dans la volonté, et quelles et par lesquelles procèdent
de .la volonté par la pensée dans les opérations de l'âme; à ces sub·
l'acte; de même pour la mémoire, stances succèdent en ordre des en­
h247. Tel est chez l'homme lê cer­ veloppes pures, ensuite plus den­
cie des choses, que tout ce qui en­ ses, enfin communes, appelées llIé­
tre par l'oreille et pal' l'œil, ou par ninges, qui se terminent en d'au­
l'ouïe et la vue passe dans son e·n­ tres encore plus communes, et en­
telldement, et par l'entendement fin dans l'enveloppe la plus com­
dans la volonté, et par la volonté o mune, qui est le crâne, 501. Opé­
dans l'acte, 3869; il en est aussi de ration du ciel dans le cerveau, ob­
même du vrai de la foi, il devient servée; la partie gauche du cerveau
d'abord vrai de la foi par la science est pour les rationnels ou intellec­
ou l'entendement, ensuite vrai de tuels, et la partie droite pour les
la foi par la volonté, et enfin vrai affections ou les volontaires, 388h.
de la foi. par l'acte, pal' conséquent Toutes les choses du cerveau, dans
charité, 3869. Le procédé de la ré­ le commun et dans le particulier,
génération de l'homme, et de la correspondent très-exactem en tavec
glorification de l'humain du Sei­ le très-grand homme, et elles y
gneur, est décrit et illustré par le correspondent comme avec autant
cercle de la vie chez l'homme, de cieux, 4222. Forme du cerveau
10057. Cercles radieux de couleur dans le commun; d'où vient cette
d'or autour de la tête et du corps forme, et ce qu'elle représente,
de Dieu représenté comme homme 4039 et suiv. Toutes choses dans le
pal' les anciens, qui n'avaient pas cerveau sont selon la forme céleste,
perçu Dieu autrement que sous la 4040 ~ 40h2, Selon celte forme sont
forme humaine, 9407, 10188: pal' les gyrations ct les circonvolutions
ces cercles était décrite la lumière dans le cerveau, 4041. Cela est la
qui est le divin vrai procédant du cause pour laquelle pal' l'homme
Seigneur, M07. seul il y a descente des cienx dans
CiRÉMONIAL, Sans l'interne qu'il le monde, et ascension du monde
enveloppe le cérémonial ou le rite dans les cieux, 4042. De même que
n'est d'aucune importance, 2342. dans le ciel il y a la sphère des fins
CERF (le) sign. l'affection du vrai qui sont les usages, de même aussi
naturel, 641.3. dans le cerveau, 4054. Le cerveau,
CERTITUDE (la) de l'événement où est le mental de l'homme, re·
précède la victoire, et appartient à garde les fins dans le corps, à sa·
la victoire, 1820. Comment l'hom­ voir, pour que le corps serve l'âme,
Ille peut avoir la certitude que chez afin q~e l'âme soit heureuse dana
CE CE 143
J'éternité, h05ft. L'homme jouit viennent, 5717. Des viscosilés du
d'un vaste cerveau, afin que son in­ cerveau dans lesquelles il y a quel.
tellectuel ne dépende point de sa que vilal; les consciencieux onl
vue, mais que sa vue dépende de relation avec ces 'Iiscosités, 5724.
son intellectuel, 4407. Le cerveau Quels sont ceux qui ont relalion
humain a été divisé en deux par­ avec la dure-mère, 4046. Quels
ties, qui sont nommées hémisphè­ sont ceux qui. ont relation avec la
l'es; à l'hémisphère gauche appar· pie-mère, 4047. Quels sont ceUI
liennentles intellectuels, à l'hémi­ qui ont relation avec les sinus et
sphère droite les volontaires, 644. avec le sinus longitudinal, 4048.
Différence entre les cerveaux de Quels sont ceux qui ont relation
certains animaux et le cerveau de avec les ventricules, 4049. Quels
l'homme; pourquoi? 9683. Ceux sont ceux qui ont relation avec
qui sont dans la volonté du bien, et l'ento,nnoir; d'après les représenta­
pal' suite dans la volonté du vrai, tions, 4050. Quels sont ceux qui
correspondent à la partie droite du ont relation -avec l'isthme et avec
cerveau; et ceux qui sont dans l'en­ les amas de glandes, 4051. Ceux
tendement du bien et du vrai, et qui sont dans la volonté du bien et
pat' suite dans l'affection de ce bien par suite dans la volonté du vrai
et de cc vrai correspondent à la ont relation avec les substances
partie gauche du cerveau, 4052. La corticales, et ceux qui sont dans
partie gauche du cerveau est pour l'entendement du bien et du vrai
les vrais et les faux, et la partie et par suite dans leur affection ont
droite pour le bien et le mal, 5725. relation avec les fibres, 4052. Ceux
Les intellectuels des esprits et des qui ont relation avec la pituite
:lOges inOuent dans la partie gau­ épaisse du cerveau, 5718. VOÏ1' MA­
che du cerveau, et les volontaires LADIE.
dans la partie droite, 64t. Dans Cerveau et Cervelet. Le sens vo­
l'autre vie, chez quelques- uns, lontairc est propre au cerveau, et le
quand ils sont inspectés par des sens involontaire est propre au cer­
anges, le cerveau apparall comme velet, 4325. Les fibres (lui effiuent
une masse hérissée d'épines; et, du cerveau présentent dans le com­
o chez d'autres, il apparalt en ordrc, mun le sens volontaire, et les fibres
blanc comme la neige etlumine\lx, qui effiuent du cervelet présentent
4319. Esprits qui non-seulement dans le commun le sens involon­
ont relation avec les parties les taire, 4325. Les muscles et la peau,
plus visqueuses du cerveau, les­ et aussi les organes des sens, re­
quelles en sont les excrémentiliels, çoivent pour la plupart les fibres
mais qui savent aussi les impré­ qui partent du cerveau, et les vis­
gner d'une sorte de venin, 57f 7. cères du corps celles qui partent du
De ceux qui ont pour rapport les cervelet, 4325. Aux anges du ciel
viscosités excrémentitielles du cer­ intime correspondent chez l'homme
veau; ils entrent dans les chambres les choses qui appartiennent aux
du cerveau jusque dans la moelle provinces du cœur ct du cervelet,
épinière, et ils introduisent les fo­ et aux anges du ciel moyen corres­
lies ct la mort; d'après l'expérien­ pondent chez l'homme les choses
ce, 57f7. Quels ils sont, et d'où ils qui appartiennent aux provinces
144 CE CH
des ,poumons et du cel'veau, 9670; paiement dans la face, 4326. Chez
cetles qui appartiennent au cœur et les très-aliltiens, dont le siècle a
au cervelet sont appelées involon­ été appelé siècle d'or, l'inyolon­
taires ct spontanées, parce qu'elles taire du cervelet se manifestait tout
se présentent ainsi, et celles qui enlier dans la face, 4326. Change­
appartiennent aux poumons et au ments qui depuis se sont successi­
cerveau sont appelées volontaires, ment opérés quant à l'emux des fi­
9670. Le cervelet perçoit tout ce bres du cervelet dans la face, 4326,
que fait le cerveau, mais ne le di­ 4327. Voir CBRVEAU.
vulgue pas, 4326. Le cervelet est CÉTACÉE, Cetlls. Le cétacée sign.
éveillé dans le temps du sommeil, les communs des scientifiques, 42,
lorsque le cerveau dort, 1977. Chez 6015. Voil' BALEINE.
ceux dont le cerveau et le cervelet CHAGGI, fils de Gad. Les fils de
ont été conjoints quant aux opéra­ Gad sign. le bien de la foi, et par
lions spirituelles, la far.e fait un suile les œUVFes el leurs doctri­
avec la pensée, de sorte que l'af­ naux, 6024.
fection même de la pensée est clai­ CHAGRIN, itIœl·or. Il Dans le cha­
rement manifestée pal' la face,7lJ81. grin,ll-Gen. XLII. 38,-sign. sans
Dans la face aujourd'hui les fibres espoir, 555i.
du cerveau comma'ndent aux ftbres CHAINE, Catena. Il y a une chai­
du cervelet, 4327; voir CERVELET. ne de subordination, et par consé­
Dans le ciel il y a des cieux plus quent de soumiSSIOn, depuis le pre­
petils et da.ns ces cieux des sociétés miel' de la vie ou le Seigneur, 3091.
qui ont relation avec le cerveau et CHAINETTES, Catenu/œ. Ce sonl
le cervelet, et avec les parties qui des choses en cohérence; montl'é,
sont dans ces cerveaux, 4045. Les 9852, 9879. Fondre des chalnettes
habitants de Mars ont relation avec d'argenl pOUl' des idoles, c'est faire
le milieu entre le cerveau et le cer­ que les choses qui proviennent du
velet, 7480, 7481; les habitants de propre soient cohérentes et comme
Mars qui aiment les connaissances, enchaînées avec Jes vrais, 8932.
ct non la vic selon ces connaissan­ CIlAIR, Caro. Voir CORPS, PAIN,
ces, ont relation avec la membrane VIN. La chair est en général tou t
intérieure du crâne, et ceux qui homme, en particulier l'homme
s'accoutument à parler sans l'affec­ corporel, 574, 1050. La chair, dans
tion, et à tirer vers eux les pensées le sens suprême, est le propre du
et il les soustraire aux autt'es, ont .divin humain du Seigneur, ou le
relation avec cette membrane de­ divin bien; dans le sens respectif,
venue osseuse, 77!J8. c'est le propre volontaire de l'hom­
CERVELET. L'action du cervelet me, c'est-à-dire, le mal, 3813. La
est complètement s01.1straite à la chllir est le divin bien du divin
volonté de l'homme, 9683. Les for­ lCrnour qui procède du divin hu­
ces du cet'velet gouvel'llent les vo­ main du Seigneur, et le réciproque
lontaires, afin qu'ils ne se précipi­ de l'homme, 7850. La chair est
tent pas hors des bornes, et n'étei­ aussi le bien du vrai, 6968. La chair
gnent pas avant le temps la vie est le bien de la foi, 8431. La chair
de l'homme, 9683. L'influx p.'ove· est le volontaire vivifié par le bien
nant de cervelet s'insinue priilci- qui procède du Seigneur, 5200;
CH CH 145
c'est le propre volontaire de l'hom­ tlon du vrai dans le bien, 10U4.
me vivifié par le propl'e du divin La chair du bélier sign. le bien de
bumain dU"seigneur, 38iS. C'est le l'homme interne ou le bien dans
,propre célesle, ainsi le bien; el, les internes, 1.0106. la, chair du
. dans le sens opposé, c'est le pro­ laureau brûlée en dehors du camp
. pre ide l'homme, ainsi le mal, 8408. 'sign. le mal des amours antérieurs,
C'lIst le bien de l'amour céleste, et, '10035.
dans le sens opposé, le mal de l'a­ , Il Toule chair, Il c'est tout hOIlJ­
mour de soi, 9068. La chak, quand me; illustrd et montl'é, 1.0283, f.
il s'agit de l'homme, est le propre C'est ce qui apparliênt à la volonté,
de l'homme; montl'é, 1.0283; par 669 et suiv. Il Chair. d'homme, Il
suite, c'est le mal, la volupté, la c'est le propre de l'homme, 1.0283.
convoitise; montré, 8409. C'est le , • Mon os et ma chair, li sign. les
,volontaire de l'homme, par consé­ choses conjointes quant aux ,vrais
quent la convoitise, 999. LaI cllait et quant aux biens, 381.2. La chair
est aussi le propre vivifié, 148, 149, dans laquelle est l'esprit sign. les
780. internes de l'église, et les os sign.
Dans la sainle cène, la chair est les exte/1nes,6592. Il Faire de la chair
le divin bien et le sang le divin vrai, son bras, Il c'est se confier à la pro­
parce que c'est la chair et le sang pre puissance, 8409. Il Manger la
du Seigneur; montré, 9127. Par chair de son bras, Il c'est mettre sa
Illanger la chair du Fils de l'homme confiaJlce ,en soi-même, ,8409. Il Ne
est signifiée l'appropriation de l'a­ point manger la chair dans son
moUr du Seigneur, 3813. La chair, âme ou dans son sang, Il c'est ne
quand il s'agit du Seigneur, est le point mêler le saint avec le pro­
divin bien du divin amour; mon­ fane, 1001. La chair qui rampe sur
tré, 10283. Voir CÈNJ::. la terre, c'est l'homme qui est de­
Les très-anciens ne mangeaient venu purement sensuel et corporel,
pas de chair, 1002. Quand la pos­ 800. La chair du prépuce sign. le
térité de lall'ès-anCÎenne église dé­ propre de l'homme, 2041; ou l'a­
sira ardemment vivre dans son pro­ mour de soi, 2057. La chair de nu­
pre, la cohérence de l'interne avec dité sign. les intérieurs de l'amour
l'exlerne fut signifiée par Il l'hom­ conjugal, 9960. La chail' de la
me s'altachera à son épouse, et ils caille, ou du volatile, est le bien
seront une seule chair, Il 160, 161, de l'homme externe ou naturel, ou
162. La chair du sacrifice est le mal le plaisir de cet homme, 8431. La
de l'amour; illustré, 10035; néan­ chair est le mal qui rejaillit du pro­
moins elle représentait le saint pre volontaire de l'homme, et le
dans les externes, quand elle élait sang le faux qui rejaillit du propre
mangée; illustré, 10040. La chair intellectuel, 38f3.. L'esprit est ln
du sacrifice en particulier repré­ vie venant du Seigneur, et la chail'
sentait le bien spirituel; les min­ la vie de l'homme; montré, 10283.
chahs, qui étaient des pains, et les La chair est ce qui est mort, etl'es­
gâleaux, représenlaienlle bien cé­ prit ce qui est vivant, 8409. Le
lesle, 1.0079, f. La chair des sacri­ cœur de chail' est le volontaire et
fices élait appelée le pain, 3813. La le propre vivifié, 3813.
chair d'emplitions sign. la récep- Depuis que le Seigneur a fail di·
J, tO.
146 CH CH

vin tout son humain, sa chair n'est y a deux chaleurs, la chaleur du


autre chose que le divin bien, et ciel et la chaleur du monde, 3338.
son sang n'est autre chose que le Ces chaleurs viennent de deux
divin vrai, 5576. sources ou de deux soleils, 3338.
CHALDÉE, Cltaldœa. Babel et la La chaleur du ciel procède du so­
Chaldée sign. l'amour de soi et l'a­ leil du ciel, qui est le Seigneur, et
mour du monde, 1.691. La Chaldée la chaleur 'du monde provient du
sign. la profanation du vrai, 2466. soleil du monde, qui est un lumi­
La Chaldée sign. le culte au dedans naire visible à nos yeux, 3338,
duquel il n'y a rien du vrai, 1368. 5215. La chaleur qui procède du
La connaissance du sens interne Seigneur comme soleil est le divin
de la Parole a existé dans la Chal­ bien, 'd'où les anges ont l'amoUl',
dée chez les anciens, 90H. ' 3338,3636, 36it3, 5215. La chaleur
CHALDÉENS, Chaldœi. Les Chal­ du ciel se manifeste devant l'hom­
déens sign. le culte dans lequel est me interne par les amours et les
intérieurement le faux, 1368, 2220; affections spirituels, et la chaleur
et ceux qui sont dans un tel culte, du monde se manifeste devant
4581. Les Chaldéens sign. ceux qui l'homme externe par les amours et
sont dans le faux, 1613; - sign. les affections naturels, 3338. Ln
ceux qui son t dans les connaissan­ chaleur du ciel constitue la vie de
ces, mais dans les connaissances l'homme interne, et la chaleur du
profanées par les faux qui sont chez monde la vie de l'homme externe,
eux, 3079; - sign. ceux qui sont 3338. La chaleur du cie1 est perçue
dans un externe saint, mais inté­ par le sens comme chaleur, mais
rieurement dans le faux, 3901;­ en elle est l'amour, 3636" 3M3. La

'sign. ceux qui dans les externes chaleur spirituelle est véritable­
professen t les vrais, mais qui dans ment une chaleur, qui fait le bon­
les internes les nient, et ainsi les heur des corps des angeS par la
profanent, 9828, 10227. La fille des chaleur et en même temps le bon­
Chaldéens sign. ceux chez qui les heur de leurs intérieurs par l'a­
externes se montrent sainls et mour, 6032, La chaleur spirituelle
vrais, mais dont les intérieurs sont agit dans la volonté de l'homme,
profanes et faux, 4335. Ur des comme la chaleur naturelle agit
Chaldéens sign. le maternel que le dans le corps, en ce qu'elle vivifie,
Seigneur reçut par naissance, ou 6032, La chaleur du ciel embrase
l'héréditaire provenant de la mère., la volonté, 1. 0330. La chaleui' spi­
1816. Ur des Chaldéens sign, le rituelle enflamme les intérieurs de
culte externe dans lequel il y a in­ l'homme, à savoir, sa volonté et
térieurement une profanation jdo­ son entendement, et elle donne à
lâtl'ique, 1368. l'homme de désirer et d'aimer,
Les Chaldéens appelaient sagesse puis d'être affecté, 5215. La chaleur
les sciences des choscs, 7296. vitale est l'amour, 63iit. 1.a cha­
CHALEll, Chaleb, 2909. lenr céleste, qui estl'amoUl', fait la
CHALEUR, CalO/'. De l'amour chaleur vitale qui est dans l'homme,
vient la chaleur, et l'amour est la 6128, 6190, 8812. Si cette chaleur
chaleur spirituelle; mais tel est l'a­ n'cst pas dans l'homme, l'homme
mour, telle est la chaleur, 2146•. Il est quelque chose de mort, 6135,
CH CH 147
Autant l'homme est daus l'amour, leil, et naD de la pro~imité, 7177.
autant il est dans la chaleur vitale, Chaleur et Lumière. Le Sei­
6314. De la pureté et de la grossiè­ gneur est le soleil du ciel, et par
reté de celle chaleur; dans la Pa­ suite il est la lumière dans laquelle
role, cette pureté est entendue par est l'intelligence, et la chaleur
les feux sacrés, et celle grossièreté dans laquelle est l'amour; et de
par les feux de l'enfer, 6314. Les là viennen t les correspondances,
chaleurs dans le ciel sont des af­ 3636, 3643. La chaleur dans le
fections, 3338; et elles sont comme monde naturel correspond à l'a­
des amours et des affections d'a­ mour dans le monde spirituel, et la
près l'influx de la vie du Seigneur, lumière dans le monde naturel cor­
3338. Sans la chaleur vitale et sans respond à la foi dans le monde spi~
le feu vital, il n'y a aucune vie, rituel, 7082. La chaleur qu i vient
9434; voir FEU. La chaleur du so­ du Seigneur comme soleil du ciel
leil correspond à l'amour du sei­ est l'amour, et la lumière qui vient
gneur envers tout le genre humain, de Lui est la foi, 7083. L'amour est
5377. réellement la chaleur vitale de
Chaleur chez les infernaux; Il l'homme, et la foi est réellement la
quelle elle est, 3340. Dans les en­ lumière de l'homme, 7082. La' lu­
fers il y a une chaleur, mais com­ mière spirituelle et la chaleur spi­
me célle d'un bain fétide, 3340. rituelle font la vie de l'homme j il­
Voir FROID. lustré, 6032. Dans l'autre vie, la
Diverses espèces de chaleur, lumière a en soi l'intelligence, et
1773. De eeux qui sont appelés la chaleur a en soi l'amour, 3643,
faucheurs; ils demandent de la 3969. Le ciel est daus la lumière et
chaleur aux autres, mais en vain; dans la chaleur, et l'enfer dans
c'est pourquoi, ils er;t acquièrent l'obscurité et dans le froid, 3643.
eux-mêmes en fauchant, HH. Les Les anges sont dans la lumière et
esprits qui, dans ).a vie du corps, dans la chaleur, et plus ils y sont,
ont mis leurs délices et leur plaisir plus ils sont dans l'intelligence et
dans la Parole du Seigneur, jouis­ dans la sagesse, parce qu'ils sont
sent dans l'autre vie d'une chaleur plus près du Seigneur, 3339. De
en proportion des délices et du même que la chose se passe au su­
plaisir qu'ils ont eus, 1773. Il Ya jet des degrés de lumière chez
ilussi de la chaleur dans les lieux l'homme, de même elle se passe au
où sont ceux qui s'etaient aban­ sujet des degrés de chaleur chez
donnés aux voluptés, mais néan­ lui, 631.4.
moins sans avoir éteint en eux le CHALEUR, lEstus. Voir FEU.
désir naturel d'avoir des enfants, CHA~I, Cham. Les trois classes
2757. Les méchants peuvent pra-II d'hommes composant l'église spi­
duire de la chaleur, mais une cha­ rituelle sont signifiés par les trois
leur qui est excrémenlilielle, 1. 773. fils de Noach, 1. 062. Cham repré­
Chaleur modérée dans 1Ilercu­ sente ceux qui séparent la foi d'a­
re; la" chaleur dépend de la hau'" vec la charité, 3325, 7097, 7317,
te ur et de la densjté de l'atmo­ 8093. Cham sign. les internes cor­
sphère àérienne, et' de l'încidence campus, c'est-à-dire, ceux qui ont
droite ou oblique des rayons du so- fait la foi sans la charité le princi·
148 CH ,CH
pal de l'église, 1062, 4680. C'est fourberies, 949. Chambres de l'œil,
l'êgli$e corrompue, 1076. C'est 4528.
aussi le culte interne corrompu, CHAMBRE, Conclave. Fondateurs
H40, H62. Cham sign., dans l'~­ de l'ancienne église représenlés
glise spirituelle, la même chose que dans une chambre étroite par un
cain dans l'église céleste, H79, homme d'une haute stature, vêlu
2417. Les hommes de l'église an­ de blanc, H26.
cienne corrompue ont élé appelés CHAMBRE A COUCHER, Cttbicu­
Cham, parce qu'ils parurent noirs lum. Les chambres à coucher sont
aux anciens par l'ardeur de leurs les intérieurs du mental de l'hom­
cupidités, 1063; ainsi, parce qu'ils me, 7719. Lavolonlé de l'homme
élaient dans la vie du mal, 2417. est comme la chambre à coucher;
Description de l'église corrompue sa mémoire et son entendement
signifiée par Cham, 1076; et des sont comme des vestibules, 9230.
hommes de cette église, 1079,1080. Autant le vrai entre par l'enlende­
Les fils de Cham sign. tous ceux ment dans la volonté, autant il en·
qui ont la science des connaissan­ tre dans les chambres et habile
ces de la foi, et qui n'onl pas la dans la maison, 10HO; et le vrai,
charité, H62. Pourquoi Canaan, qui est devenu chose de la volonté,
quatrième fils de Cham, a été mau­ et qui dans la volonlé devient bien,
dil, et non pas Cham, 1093. Ceux habite dans la chambre à coucher,
qui ont séparé la foi d'avec la cha­ 10HO. VoÏ1- CABlN&T, ApPARTE­
rilé se jettent dans les.faux el dans MENT, MAISON.
les maux, et cela a élé représenté CHUIEA U, Camelus. Les cha·
par Caïn qui tua Abel, par Cham et meaux sont les scientifiques com­
Canaan, par Ruben, el par les Êgyp­ muns dans l'homme nalurel; mon·
liens en ce que leurs premiers-nés t1'é,3048, 307t., 3143, 3145, 4038,
onl élé tués, 3325. Les (]ls de Cham 4t.04. ce sonlles scienlifiques dans
sign. ceux qui eurenl un culte in­ l~ commun, 278:1.. Ce Gont les ser­
terne corrompu, H4i. Les lentes vices communs, :1.486. ce sont les
de Cham, - Ps. LXXVIII. 51,­ vrais extérieurs ou communs, et
sign. le culte d'après la foi sans la aussi les non·vrais, 4250. Comme
charilé, 1063. L'Égypte est nom­ les chameaux sont les scientifiques
mée terre de Cham, - Ps. CV. 23, communs, ils sont aussi les choses
27. XVI. 22; - pourquoi? 1063. qui sont dans le naturel de l'hom­
CHUIATHIENS (les) sign. un genre me, lesquelles servent à l'homme
de faussetés et de cupidilés qui sont spirituel, 3:1.43, 3:1.45. La paille du
adorées, :1.205. chameau sign. les scientifiques
CHA~IBELLAN, Cubicularius. Les vrais, 3H4, 4:1.56. Le vêtement de
chambellans, étant allachés aux af­ poils de chameau que Jean-Bapliste
faires intérieures du roi, sign. les porlait dans le désert sign. les vrais
intérieurs, 4789. Chambellan ~e scientifiques de la Parole, tels qu'ils
Pharaon sign. les inlérieurs Ms se présentent devant l'homme dans
scientifiques, 4965. le monde, 9372.
CHAMBRE, Camerl,l, D'une ch~m­ CHAMELLE, Camela. Les cha­
bre ténébreuse oi! des fourbes sonl melles et leurs petits sign. les ser­
dans l'obscurilé, et machinenl des vices communs el spéciaux, 4264.
CH CH f49
ClfAIlOR le Chlvéen, père de ce sont ceux qui dans l'église l'e·
SChéchem, c'est le vrai intérieur çoivent les vrais et les biens de la
provenant des anciens, 4431. 'C'est foi,' cômmele champ reçoit les se­
le bien de l'église chez les anciens, mences, 9'272. Le champ, c'est la
44lJ.7. Les fils de Chamor, père de religiosité, 4440, 4443. Les champs
SChéchem, c'est l'origin~ du- vrai placés près des maisons et des
intérieur par une souche divine, co~r.~ sign• .les extérieurs, 7407.
4399, 4454. CharnaI' est la vie, et Quand la maison, est le bien céleste,
SChéchem la doctrine, 4472. Cha­ le champ est le bien spirituel; et
mol' ,et ,SChéchem étaient <Centre quand la maison est le bien spiri­
les rgsles de la très-ancienne église, tuel, le champ est le vrai spirituel,
et ils ont énormément péché en ce 4982. Le champ est l'église quant
qu'ils obt l'eçu la circoncisio'n, au ,bi9n ou le bien de l'église, et la
4489, 4493. Ils ont été tués, parce vigne est le vrai de l'église, 9139.
qu'ils s'approchaient vers l~s ex­ Le milieu du champ sign. l'inté­
ternes, 4493, f. rieur dans l'église, ainsi ceux qui
CHAMP, Agel" Le champ sign. la sont dans la charité, 4686. La se·
doctrine, soit vraie, soit fausse, et mence du champ est la nutrition du
tout ce qui appartient à la doctrine, mental, 6158. L'herbe du champ
368. Le champ, c'est l'église quant est le vrai, de l'église ; montl'é,
au bien, 2971, 3766, 6767, 7502; 7571. •
et aussi le bien de l'église, 6432, Illltre dans le champ~ I l - J\iIatth.
9230. Toutes les choses qui appar­ XXIV. 18, - c'est êtl'e dans le bien
tiennent au champ sign. des cho­ du vrai, 3652, 8505. Il Deux seront
ses qui appartiennent à l'église dans le champ, Il - Mallh. XXIV.
dans le commun, et qui appartien­ 40, - sign. ceux qui au dedans de
nent à l'homme de l'église dans le l'église seront dans le bien, et ceux
parliculiCl', 9272. Les semences qui qui au dedans de l'église seront
sont mises dans le champ sign, les dans le mal, 4334, 8505. Méditer
choses qui appartiennent au vrai et dans le champ, c'est penser dans
au bien; et les grains qui en pro­ le bien, 3196. Revenir du champ,
viennent appartiennent à l'amour c'est l'étude du bien de la vie,
et à la charité, et aussi à la foi, 3317. ce Homme de champ, Il c'est
394i. Le champ sign. le mental de le bien de la vie d'après les doctri­
l'homme, où le bien est implanté naux, 3310. Aller dans le champ
par le vrai, 8505; et l'homme est pour chasser, c'est l'elTort de l'af~
appelé champ, en ce qu'il reçoit les feclion du bien pour acquérir le
vrais de la Joi, qui sont les semen­ vrai, 3508. ce Dan,s le champ d'un
ces, et produit les fruits des se­ autre, Il c'est le bien, mais non
mences, qui sont les biens, 8505. dans la même famille, 9141. ce Au
Le champ, c'est tout le genre hu­ bout du champ, Il c'est où il y a
main, quant à la réception du vrai peu de choses de l'église, 2936.
dans le h,ien, par conséquent aussi Il Les champs de la fOl'êl, Il - PSt
l'église et l'homme de l'église, et le cxxxn. 6,"':' sont les biens de l'é­
bien chez cet homme; montré, glise chez les nations, 9594. ce Sur
9295. Le champ, c'est un bon hu­ les hauteurs du champ, I l - Jug. V.
mus, 3500. Le champ et l'humus, 18, - sign. être parmi ceux qui ne
150 CH CH

craignent rien du mal, paree qu'ils servent, 10342. Diverses choses du


sont dans les vrais et dans les biens, chandelier, comme les mouchettes
3928. Le champ d'Edom sign. le et les écumoires, sign. les purifi­
vrai du bien, 4241. Le champ d'É­ catoires et les évacuatoires dans le
phron sign. le bien même qui ap­ naturel, 9572 i son mt, sa tige, ses
partient à l'église, et.la caverne calices, sign. les spirituels dans le
sign. le vrai de la foi qui est dans naturel, 9551; ses grenades sign.
l'obscur, 2971, 2984. les scientifiques du bien, 9552 i ses
CHUIUL, petit-fils de Jehudah. fleurs sig. les scien tifiques du vrai,
Les fils de Jehudah sign. l'amour 9553. - Représentatif formé dans
céleste et ses doctrinaux, et les pe-, le ciel, 552.
tits-fils les vrais de l'amour céleste, CHANGE&IENT, Mutatio. Le chan­
lesquels sont les biens de la cha­ gement de lieu sign. un change­
rité, 6024. ment d'état, 1463. Les changements
CHANDELIER, Candelab,'um. Le de lieu, dans l'autre vie, sont les
chandelier est le ciel spirituel, et changements de l'état des inté­
la lampe est la foi, et aussi l'intel­ rieurs de la vie, et néanmoins il
ligence du vrai et la sagesse du apparalt en réalité aux esprits et
bien qui procèdent du Seigneur aux anges comme si ces choses se
seul i montré, 9548. Le chandelier faisaient en actualité, 1273 il 1277,
sign. le Seigneur, et les sept lalil­ 1377,3356,5605,10736. Les chan­
pes sont les choses saintes de l'a­ gements de couleurs, dans l'autre
mour, ou les célestes, 716. Le chan­ vie, sign. les variétés de la vie
delier avec ses sept lampes repré­ quant il la sagesse et à l'intelligen­
sente le divin vrai procédant du di­ ce, 7622. Le changement du mM
vin !lien du Seigneur, 6832. Le de l'homme se fait, non pas en un
chandelier, avec ses lampes et ses moment, mais par une régénéra­
tiges, est le représentatif ùu ciel tion, qui s'opère pendant un long
spirituel, ainsi le représentatif du espace de sa vie, 7779. Voir CHAN­
vrai d'après le bien, 10362. Le GER.
chandelier dans l'habitacle repré­ CHANGEMENT D'iTAT, Mutatio
sentait la lune, d'où procède la lu­ status. Voir ÉTAT.
mière pour ceux qui sont du royau­ CHANGER, Muta7'C, sign. éloi­
me spirituel, ainsi représentait le gner et rejeter, 5248. La vie de
Seigne~r quant au divin vrai dans l'homme ne peut être changée
ce royaume, 9684. Le chandelier après la mort i elle reste alors telle
est le divin vrai procédant du divin qu'elle a été, 10749. Les sociétés
humain du Seigneur, 9684; c'est le d'esprits et d'anges sont changées
divin vrai qui est d'après le Sei­ chez l'homme, 4073. Les formes
gneur dans le ciel et dans l'église, organiques ùe la mémoire exté­
9548. Les lampes du chandelier re­ rieure varient et changent selon
présentaiellt la charité et la foi, l'état des affections et des persua­
10177. Les tiges du chandelier sont sions, 2487. L'ho~me ne sait pas
les vrais d'après le bien, 9555, comment les biens varient chez
9558, 9561. Les vases du chande­ lui, ni à plus forte raison comment
lier sign. les purificatoires et les ,~st changé l'état de chaque bien,
émonctoires, ainsi les choses qui 4\36. Chez les régénérés les états
CH CH UH

du bien sont changés à partir de désigne ceux qui ont recueilli les
l'enfance, 4136. Chez ceux qui ne perceptifs des très-anciens, 3349.
s'ont pas régénérés, ce ne sont pas CHANOCH, fils de Midian, sign.
les biens qui sont changés, mais ce une des dérivations du vrai dans le
sont les affections et les plaisirs des royaume spirituel du Seignéur,
alfections, 4136. Le sens externe 3242, cfr. 8240.
de la Parole, ou sens de la leUre, a CHANOCH, fils de Ruben. Les fils
été changé à cause de la nation is­ de Ruben sign. les doctrinaux de
raélite; comment? mais son sens la foi en général, 6024.
• interne est resté le même, 10603. CUANT, Cantus. Voir CANTIQUE.
Changer de vêtements était autre­ Les spirituels de la foi sont signifiés
fois un représentatif, 4545, 5248, par le chant, de même que par les
5954. instruments à cordes, 418 à 420.
CHANOCH (Énoc), Chanoch. Dans Chant entendu, venant d'anges qui
la Genèse il est parlé de quatre appartenaient à la province des
Chanoch; l'un, fils de Cain, -IV. poumons, 3893. Dans le ciel il y a
17; -l'autre, fils de Jared, - V. des chants; pourquoi? 8261. Le
21; - le troisième, fils de Midian, chant humain ne peut pas être
- XXV. 4; - le quatrième, fils de comparé, quant à la suavité et à
Ruben,-XLVI. 9.-Chanocb, fils ('harmonie, au chant des anges,
de Cain, sign. l'hérésie née de la 3893.
première hérésie signifiée par Cain, CHANT DU COQ (le), Gallinaceum,
à savoir, la foi séparée d'avec la sign., 'de même que le point du
charité, 331, 399 à 401. jour, le dernier temps de l'église,
CHANOCH, fils de Jared, sign. la 10134.
septième église très-ancienne, 463, CHANTER sign. glorifier, 8261,
513, 516. La qualité de celle église 8337. Chanter à Jéhovah, c'est
est décrite, 517 à 522. L'église nom­ glorifier le seigneur; c'est donner
mée Chanoch est représentée corn· gloire à lui seul, 8263. Chez les
me ayant formé une doctrine des anciens, dans le culte sacré, c'é­
révélations et des perceptions de la tait une coutume solennelle de
très-ancienne église, 464. Quoique chanter par des chœurs, à savoir,
cette doctrine ne fut d'aucune uti­ de manière qu'il y en eût un ou
lité pour ce temps, elle fut néan­ quelques-uns qui répondissent, ce
moins gardée pour l'usage de la qui représentait le réciproque,
postérité, ce qui est signifié par 8340.
(1 Chanoch ne fut plus, parce que CHANTRES (les) sign. les vrais
Dieu le prit, Il - Gen. V. 24,­ qui appartiennent à l'église spiri­
464, 521. Chanoch sign. ceux qui tuelle, 6742.
avaient recueilli les représentatifs CHAR, Currus. Le char sign. la
et les significatifs de .l'église très­ doctrine du bien et du vrai, 5321 ;
ancienne ail moyen des hommes - sign. les doctrinaux de l'église,
perceptifs de celte église, 519, 521, 2760, 5321, 8215; - sign. l'enten­
736, 2896, 5136. Le perceptif de dement de la Parole quant à ses
ceux qui sont· nommés Chanoch intérieurs, 8029; et comme toute
était une sorte de commun obscur doctrine de l'église et tout enten·
saos rien de distinct, 522. Chanoch dement de celte doctrine vient de
152 CH CH
1.1 'l, fi r
la Parole, Élie qui représentait la sages, 2762. pans J'autre vie, it ap­
Parole a été appelé char d'Israèl et paralllrès-souyent des chars char- 1
ses cavaliers, 2762; c'est pourquoi gés de marchandises, ,de divers
il fut enlevé par un char de feu et genre,·~ ils diffèrent de forme et
des chevaux de feu, 2762, 8029. de gran,deur; par ces chars sont
Les chars. représentent les choses signifiés les. yrais dans I~ur corn·
qui appartiennent à la sagesse et à plexe, o,u .les doctrinaux qui ~ontl
l'intelligence, 2762. Les chars de comme les réceptacles du vrai, et
Dieu,- PSt LXVIII. 18, - sont les par les marchandises les connais­
doctrinaux ou les vrais divins, tels sances de divers usages, 8215. Voir
qu'ils sont dans les cieux, 9420. CHARIor.
Les chars qui sortent d'entre. deux CflARAN, d'où sortit Abram, sign.
montagnes d'airain,- Zach. VI. 1, quelque chose 'd'obscur, 1430; ­
- sont les doptrinaux du bien, sign. un état obscur, tel qu'est ce­
3708. Les chars d'Égypte sont les lui de l'enfance vers le second âge
doctrinaux <,les scientifiques, 5945. de l'enfance, 1435. LaQan à Charan,
Les chevaux de Pharaon ou des c'est l'affeclion du bien externe ou
Égyplienssont les scientifiques d'a­ corporel, proprement le bien col­
près l'intellectuel perver.ti, les ca­ latéral d'une souche commune,
valiers sont les raisonnements faux 3612, 3777. C'est le bien externe,
qui en proviennent, les chars sont 3691.
les doctrinaux du faux, les armées CHARBON. La vie des cupidilés et
sont les faux, 8146, 8148. Les chars et des voluptés qui en proviennenl
de Pharaon sont les principaux apparat! quelquefois, chez les m.au­
doctrinaux du faux, desquels dé­ vais esprits, comme un feu de char­
pendent tous les autres, et les chars bon, 1528; elle peut êlre comparée
d'Égypte sont les doctrinaux du à un feu de charbon, elles fausse­
faux qui y sont subordonnés, 8149. tés peuvent êlre comparées à la
Les chars d'élite sont les doctri­ lueur obscure qui en sort, 1666.
naux principaux de la foi séparée Les esprits. qui sonl dans le mal; et
d'avec la charité, 8148. Les chars par suile dans les faux, ap'parai!\~
pour transporter les marchandises 1 sent dans une lu'eur comme cel\~
sigll. les doctrinaux du vrai, et,: d'nn feu de, charbon, 3195? 4416,
dans le senS opposé, Jes doctrinaux, 4417. Dans les enfers, il y a urie
du faux; les chars pour combaUre 1 lueur obscure, comme celle d'lm
sign. aussi les doctrinaux dans l'un' feu de charbon, dans laquelle les
et l'autre sens, mais (,ioctrinaux qui; infernaux se voient m:utuellement,
comballent, ainsi les vrai~ mêmes! 453i, 4533, 600Q, 7870.
et les faux mêmes, disposés aux CHARDON (le) sigiz. la malédic­
combats, 8215. La roue du char lion et la vaslalion, 273. « Le chilr­
sign. la puissance d'aller en avant, don et l'épine monleronl sur leurs
ainsi d'introduire les vrais ou les aulels, Il - Hos. X. 8, - ~ign. le
faux, et de combattre, 8215. mal el le faux dév,astant les biens
Dans le monde des esprits, il ap­ .elles vrais du cuILe , 9144.
pal'~!l continuellement des chars CHARGER des bêtes (Je somnle
et des chevaux dans la partie où .sign. remplir de bien les vrais,
deineurent les in'telligents et les 5939; voÏ1' aU'ssi 577[1.
CH CH 153

CHARIOT, Vehiculum. Voir CHAR. ses qu'il pense ou prononce, et


Les chariots, de même que· les qu'il veut el fait, 8126. La charilé .
chars, sifln. les doclrinauxj les à l'égard du 'prochain est la vie se­
chariots d'Égypte,-Gen. XLV. 19, lon les préceptes du Seigneur,3269.
- sign. les doctrinaux des scienti­ La chal'ilé à l'égard du prochain
fiques; les doctrinaux des scien-' est l'affection du bien et du vrai"
tifiques sont les doctrinaux tirés et la reconnaissance que l'on ,n'est
du sens littéral de la Parole, et ils que mal et faux; ceci est contenu
servent SUttout à ceux qui com­ dans le sens interne des paroles du
mencent à être inaugurés dans les Seigneur dans Matthieu, - XXV.
vrais intérieùrs de l'église, 5965, 35, - N° 6956. ce que c'est que la
5952, 6015~ Les chariots (vehl'cula), charilé à l'égard du prochain, d'a­
par lesquels ces doctrinaux sonl si­ près l'exemple d'un'juge qui punit
gnifiés, ne' sont nommés dans la un malraHeur pal' zèle, 6730.
Pal'ole que dans quelques passages, Doctrine 'de la Cha?'ité, 6627 à
par exemple, lorsqu'il s'agit de l'ar­ 6633, 6703 .à 6712, 6818 à 6826,
che, qui ful posée sur un tel cha­ 6933 à 6938, 7080 à 7086, 7178. à
riot, parce que l'arche rcprésenlail 7182, 7255 à 7263, 7366 à 7377,
le ciel, qui s'élablit· et s'appuie SUI' 7488 à 7496, 7623 à 7627, 7752 à
I~'s doctrinaux des scientifiques, 7762, 78ill à 7821, 8033 à 8037,
5945. 8120 à 8126, 8252 à 8257. La doc­
CHARITÉ, Cha?'itas. Voir aussi trine de la charilé était la doctrine
AMOUR. La charilé est l'amour à daus les ancieimes églises, 6628;
l'égal'd du prochain ct la miséri­ par suite les hommes de ces églises
corde; c'est un degré inférieur de élaien t sages, 6629; mais pal' la
l'amolli' envers 'Ie Seigneur, amour succession du Lemps celle sagesse
qui exisla dans la très-ancienne a diminué, 6630. La doclrine de la
églisc, 615. On appelle charilé l'af­ charilé est au nombre des. choses
feclion prod uile par le bien qui in­ enlièrement perdues, 6632; lors­
flue du Seigneur chez l'homme., que cependant la Parole n'est aulre
3768. La charité est une affection queladoclrine de la charité, 6632,
inlerne, qui consiste en ce que 7262. Comme ·la doctrine de la cha­
l'homme veut de cœur faire du bien rilé a été enlièrement perdue, c'cst
au prochain, et que c'est là le plai­ pour cela que la doctrine de la foi
sir de sa vie; et cela, sans rémuné­ a élé beaucoup détournée du vrai,
l'nlion, 8033. La charilé à l'égard 6633. La 'doctrine de l'amour en­
du prochain consiste pl'incipale­ vers le Seigneul' est la plus vasle et
ment à agir avec droiture dans tout la plus inconnue, et ln doclrine de
ouvrage, cl à faire son devoir dans l'amour ou de la charilé à l'égard'
toule fonction; illustré, 8121,8122; du prochain est vaste aussi, mais
et cela, parce que l'homme, une non si inconnue, 7258; comme
société, la patrie, l'église, le royau­ cette doctrine-ci est vasle, les an­
me du Seigneur, le, bien et le juste, cieus dislingllaientla charité à l'é­
sont le prochain, 8123. Chez celui gard du prochain en classes, el ils
qui est dans la clJarilé par alfection donnaient un nom à chaque classe,
inlerne, il y a la charilé à ·l'égard 2!11 7, 6629, 7259, 7260. Ces noms
du prochain dans chacune des cho­ avaient été donnés du ciel aUX an­
104 CH CH

ciens, 7261. Leur doctrine de la c'est que la charité, 2417, 3398,


charité euseignait comment la cha· 4776, 6632. Il ya charilé à donner
rité devait être exercée à l'égard aux bons, et il n'y a pas charité à
de ceux qui étaient dans chaque donner aux méchanls qui deman­
classe, 7261. De là vient que ces dent et désirent, 9174. La charité
mêmes noms sont dans la Parole, consiste à faire du bien à l'inlerne
et signifient ceux qui sont tels dans de :l'homme, et à faire du bien à
le sens spirituel, 7262. cet interne en même temps qu'on
Il yale doctrinal de la charité, en fait à l'externe, 9209.
et il yale doch'inal de la foi; le Amour et Charité. VOil' AMOUR.
doctrinal de la charité est aujour­ L'amour est la ressemblance de
d'hui obliltéré; dans l'ancienne Dieu, et la charité' est l'image de
église, on élait dans (e doclrinal de Dieu, 1013. L'amour dans le royau­
la chal'ité, et d'après ce doclrinal me céleste est l'am OUI' envers le
on savait ce que c'était que le pro­ Seigneur et esl appelé amour cé­
chain, ce que c'était que les pau­ leste, et l'amour dans le royaume
vres, les orphelins, les veuves, etc., spirituel est la charité à l'égard du
2417; dans quelle ignorance du prochain et est ap'pelé amour spÏl'i·
vrai sonl ceux qui ne sont dans au­ tuel, 3325, 3653, 7257, 9002, 9835,
cun doctrinal de la charité, 2435. 9961. Différence entre l'amour et
Les doctrinaux de l'ancienne église la charité, 2023. Ceux qui sont
élaient les doclrinaux de la charité, dans l'amour ou la charité à l'égard
et leurs connaissances et leurs du prochain ne sont pas Lous pour
scientifiques consislaient à savoir cela dans l'amour envers le Sei­
ce que représentaient les rites' de gneur, 2023. L'amour envers le
l'église, et en oulre ce que repré­ Seigneur esl dans un degré supé­
sentaient les aulres choses dans le rieur; ceux qui ont l'amour envers
monde, 48ltlt. ,le Seigneur sonl hommes célestes,
En quoi consiste la Charité. On tandis que ceux qui ont l'amour ou
croit que la charité consisle à don­ la charité à l'égard du prochain
ner aux pauvl'cs, à porler secours sont hommes spirituels, 2023. On
aux indigents, et à faire du bien à ne peul pas savoit' ce que c'esl que
chacun; mais la charité s'élend le bien, à f\loins qu'on ne sache ce
beaucoup plus loin, 8120, 8121; que c'est que l'amour envers le Sei­
voir ci-dessus; ainsi, elle s'élend à gneur et l'amour ou la charilé à
toul ce qu'en général et en particu­ l'égard du prochain, 7178, 7255,
lier l'homme pense, veut et fail, 7366. Tous, dans le ciel, par l'a­
8124. La charité consiste dans l'af· mour envers le seigneur et aussi
fection interne de faire le vrai, et par .la charilé à l'égard du pro­
non dans l'affection externe sans chain, sont tenus à avoir leurs re­
l'alfeclion inlerne, 2430,2442,3776, gards vers le Seigneur; illust1'e,
4899, 4956, 8033. Ainsi la charité 9828. L'homme d'après lui-même
consiste à faire les usages pour les peut savoir plusieurs choses, dont
usages, et sa qualilé est selon les il est parlé, 3957; par exemple,
usages, 7038, 8253. La charité est que Camour envers Dieu et la cha­
la vic spirituelle de l'homme, 708i. rité à l'égard du prochain font
On ne sait pas aujourd'hui ce que l'homme, et font la vie, etc., 3957.
CH CH 155
L'amour mutuel se dit de l'externe fait dans les intérieurs de l'homme,
du royaume céleste, et la charité à et le bien y adopte le vrai, 7757.
l'égard du prochain se dit de l'in­ S'il ne se fait pas une conjonction,
terne du royaume spirituel, 6li35. la charité n'est pas charité, et la foi
Il y a une seule église, quoiqu'il y n'est pas foi, 7757. Quand la foi a
en ait plusieurs, quand ('amour en­ été conjointe à la charité, elle est
vers le seigneur et la charité à l'é­ charité, 7758. La foi se conjoint à
garù du prochain sont l'essentiel la charité, par cela qu'elle veut faire
des églises, 2982. Des doctrinaux le bien, S03li. Ceux qui sont dans
de l'amour et de la charité chez les l'amour de soi et du monde ne sa·
anciens, 3li19, 3li20; VOil' DOCTRI­ vent pas ce que c'est que la charité
NAUX. Quoique les doctrinaux soient et la foi, et ne comprennent pas ce
différents, il Y aurait néanmoins que c'est que fuire le bien sans ré­
une seule église, si chez tous il y munération, et que c'est là le ciel;
avait la charité, 3li51, 3li52. La ils croient que s'ils étaient privés de
présence du Seigneur est selon l'é­ la joie qu'ils tirent de la gloire des
tat de l'amour et de la charité,1798. honneurs et des richesses, il n'y au­
L'homme, d'après la lueur de sa rait plus rien de la joie, et cepen­
raison, peut savoir que l'amour et dant c'est alors que commence la
la charité font l'homme, 3957,6273. joie céleste, 8037. Le Seigneur est
Tous les vrais regardent l'amour et présent dans la charité, et n'est
la charité comme leur principe et dans la foi que par la charité, car
leur fin, et ils doivent y être im-' la charité est le médium qui con­
plantés, li353. Les vrais de la foi ne joint, li689. Tous les vrais de la foi
peuvent être reçus par ceux qui ne découlent de la charité et sont dans
sont pas dans le bien de la chmité la charité, et quand ils sont dans la
et de l'amour; exemples, li368. charité, ils ont la vie; la vie est
Charité ct Foi. La charité est dans la charité, jamais elle n'est
l'essentiel de la foi, 2M2; et même dans les vrais sans la charité, 1928.
elle est l'être de la, foi, 2M2. La C'est à la charité que conduisent
charité à l'égard du prochain vivifie toutes les choses qui appartiennent
et anime la foi, et par la foi les à la foi; elles sont toutes en elle, et
scientifiques qui appartiennent au elles en dérivent toutes, 2228.
mental naturel, 6077. La charité La charité est le frère d,e ln foi,
illustre, et la foi sans la charité 367. La charité est au-dessus de la
n'illustre jamais, 6269. On a con­ foi, 363, 36li. Il n'y a aucune foi là
troversé, au sujet de la primogéni­ où il n'y a pas la charité, 65li, 1.162,
ture, si elle appartient à la foi ou si 1176. La charité fait l'église, et le
elle appartient à ln charité, 2li35. doctrinal de la foi ne la fait pas,
D'après divers raisonnements il S09, 916, 1798,1799, 183li, 184li.
semble que la foi soit antérieure à La charité sauve, et non la foi sans
la charité, ou que le vrai soit supé­ la charité, 379, 389. Les doctrinaux
rieur au bien, mais c'est une ilIu­ peuvent être regardés d'après l'a·
sion, 362 li. La première chose de mour et la charité, et non d'après
l'église cstla charité, et la seconde la foi, 2li5li. Regarder d'après la foi
est la foi, 7752, 7753, 775li. La COD- etllon d'après l'amour et la charité,
jonction de la charité et de la foi se c'est regarder derrière soi et se l'e­
156 CH CH

tourner en arrière, 2454. De la cha­ comme un jardin, si la charilé et la


rité viennent tous les préceptes du foi ont été conjointes en lui; et il est
décalogue et taules les choses de la comme un désert, si elles n'ont pas
foi, 1798. Nul n'est sauvé par la foi, été conjointes, 7626. Toutes choses
mais on est sauvé par la vie de la se rapportent au bien et au vrai,
foi qui est la charité, 2228. Ce ne ainsi toutes les choses de l'église se
sont pas les vrais de la foi qui sau­ rapportent à la charité et IL la foi,'
vent, mais ce sont les biens de la 7752, 7753, 7754. Dans le ciel, tous
charité dans les vrais de la foi, sont considérés d'après la charité,
2261. La foi ne peut jamais exister et l'lui n'est considéré d'après la foi
que dans sa vie, c'est-a-dire, dans sans la charité, 1258, 139la, 236la,
('amour et dans la charité; montl'é 4802.
par des exemples, 2343, 2349. La DiffélY!nce entl'c la Charité cl la
foi est l'externe de la charité, et la Foi, 2231. Elle est la même que
charité est l'interne de la foi, 3868. celle qui existe entre vouloir le
La Parole est ouverte quand l'a­ bien et penser le bien, ou entre la
mour envers le Seigneur et la cha­ volonté et l'entendement, 2331.
rité IL l'égard du prochain sont es­ L'amour et la charité sont une
timés pour principes, mais elle est flamme céleste, et la foi' est une lu­
fermée quand c'est la foi, 3773, mière spirituelle, 2231.
3793: Ceux qui font la foi l'essen­ Charité el Foi, sépm'ées. Raison
tiel, et non la charité, ne peuvent pour laquelle on a séparé la foi
pas être dans le 'bien du vrai, ni d'avec la charité et dit que la foi
par conséquent dans le ciel, ou être sauvait, 2231. La foi séparée est
conjoints au Seigneur et IL ceux qui une lumière d'hiver, et la foi d'a­
sont dans le bien de la charité, près la charité est une lumière de
3459. Ceux qui font le bien d'après prin temps, 2231. La foi sans la cha­
la foi, et non d'après la charité, rité est quelque chose de cOl'l'om­
sont plus éloignés du Seigneur, pu, 3780. Les simples savent ce
3463. Ceux qui ne sont pas dans la' que c'est que la charité, mais ne
charité, mais sont seulement dans savent pas ce que c'est que la foi
la science des connaissances de la séparée d'avec la charité, 4741,
foi, ne peuvent nullement voir dans 4754. Il n'y a point église là où la
la Parole les intérieurs qui traitent charilé n'est pas reconnue pOUl'
de l'amour et de la charité, 3416. l'essentiel de l'église, ainsi que l'ail
Ceux qui placent dans la foi l'essen­ la foi séparée; illustl'é, la766. Ceux
tiel du salut, ne font pas même at­ qui séparent la foi d'avec la char'ité
tention aux choses que le Seigneur font méritoires, dans l'autre vie, la
a dites tant de fois SUI' la charité foi et les bonnes œuvres qu'ils ont
ou l'amour, ou ils ne les voient faites dans la forme externe, 2371.
pas, 1017, 2371 ; voir I~OI. Dans les Ceux qui sont dans l'amour de soi,
derniers temps d'une église, il n'y el ceux qui sont dans la foi sépa­
a aucune foi, parce qu'il n'y a au­ rée, ne peuvent pas savoir ce que
cune charité, 1843. D'après le so­ c'est que le ciel, ni plusieurs au­
leil et sa lumière, on peut se for­ tres choses, ni savoir que le ciel
n1er une idée de la charité et de la consiste dans l'amour envers le
foi, 7625. L'homme de l'église est Seigneur et dans la charité à l'é·
CH CH 157
gard du prochain, 4776. Ceux qui bonnes pensées à l'égard d'autrui,
séparent la foi d'avec la charité à lui vouloir du bien, et à percevoir
n'ont aucune conscience, :1076, de la joie de ce que l'homme, dans
:1077. toute religion, est sauvé, pourvu
Essence de la. Charité. L'essence qu'il ait bien pensé du prochain, et
de la charité à l'égard du prochain qu'il lui ait voulu du bien, 2284.
estl'alfeclion du bien et du vrai, et Il'Iais ils n'ont point la vie de la
la reconnaissance que l'on est soi­ charité ceux qui veulent qu'il n'y
même le mal et le faux, 4956. La ait de sauvé que ceux qui croient
charilé dans son essence est de comme eux, et à plus forte raison
vouloir du bien au prochain et d'ê­ ceux qui s'indignent qu'il en soit
tre affecté du bien, et de reconna!­ autrement, 2284. La vie de la cha­
tre pour prochain le bien, par con­ rité, c'est de vouloir du bien et de
sequent ceux qui sont dans le bien, faire du bien au prochain, d'agir
avec dilférence selon leur position dans tout ouvrage d'après le juste
dans le bien, .5:132. L'essence de la el l'équitable et d'après le bien et
charité est enveloppée dans les pa­ le nai, d'agir pareillément dans
.roles du Seigneur, - Matth. XXV. Ioule fonction; en un mot, la vie
35, 36, - et décrite pal' ces paro­ de la charité consiste à faire des
les, 5064. usages, 8253. La vie de la charité
Vie de la Cha1'ité. La vie de la, reste pOUl'l'éternité chez l'homme;
charité est la vie selon les préceptes montré, 8256. Le culte même du
du Seigneur, et celte vie est spiri­ Seigneur consiste dans la vie de la
tuelle; mais faire le juste et l'hon­ charité, mais non dans la vie de la
nête sans celle vie, c'est la vie ci­ p.iété sans la vie de la charité, 8254 ;
vile et morale, 8257, cfr. 6269. La mont., 8255. La vie de la piété sans
vie de la charité selon les préceptes la vie de la charité est de vouloir
chrétiens sauve, mais non la vie s'occuper seulement de soi el uon
selon le bien naturel, 7:197. La vie du prochain; mais la vie ue la piété
de la charité est la vie céleste elle­ avec la vie de la charité est de vou­
même, 2:189; chez ceux qui son t loir s'occuper de soi pour le pro­
réformés et régénérés, elle nait et chain, 8254. L'homme est tel qu'est
se forlifie continuellement, et prend sa vie de la charité, mais non tel
sans cesse des accroissements, et qu'est sa vie de la piété sans la vie
cela par les vrais, 2:189. Quelle est de la charité, 8256. Tout doctrinal
la différence entre vivre selon les qui émane de la vie de la charité
préceptes de la foi, et vivre selon est l'interne du culte', :1798. La vic
les préceptes de la charité, 8013. tle la foi est de faire les préceptes
La vie avant la régénération est se­ par obéissance, et la vie de la cha­
lon les préceptes tle la foi, parce rilé est de faire les préceptes par
qu'on sait seulement ce que c'est amour, 9193. Celui qui a la vie dc
que la charité d'après la doctrine la charité connait tout ce qui ap­
sans savoit' ce que c'est que la cha­ partien t à la foi, :1798.
rité d'après l'affection; mais après Affection de la Cltal"ité. L'affec­
la régénération, la vie est selon les tion de la charité esl l'affection cé­
préceptes de la charité, 8013. La leste même r[ui procède du Sei­
vie de la charité consiste à avoir de gneur seul, 4776. Celle affection et
158 CH CH
l'amour mutuel sont une même vrai de la foi par le chemin externe;
chose, 3956. L'affection de la cha­ illustré, 7756. Ceux qui sont dans
rité a en aversion tout mérite, par le bien de la charité sont dans l'é­
conséquent tout bienfait ayant en glise interne, et ceux qui sont dans
vue une récompense, 3956. La ré­ le bien de la foi sont dans l'église
compense pour ceux qui sont dans externe, 7474. Ceux qui ne sont
l'affection de la charité, c'est qu'ils pas régénérés ne savent pas ce que
puissent faire du bien et qu'il leur c'est que le bien de la chariLé, 8462.
soit permis de faire du bien, et que Ceux qui sont dans le bien de la
le bienfait soit accepté, 3956, cfr. charité ne peuvent rien perdre, et
3887. ils demeurent à ëtel'Dité, parce que
Charité réelle. Il n'y a pas de par le bien de la charité ils ont été
charité réelle sans la foi, et il n'y a conjoints à la vie même et à l'éter­
pas de foi réelle sans la charité, nité, c'est-à-dire, aù seigneur,
2839. La charité réelle consisle à 7506, 7507. Quels sont ceux qui
agir avec prudence, afin qu'il en 1 sont da~s le bien ~e la charilé, et
résu\le du bien, 8120. Tous les ceux qUI ne sont pomt dans le bien
biens dé la charité réelle sont d'o­ de la charité, 2380. Quelques-uns
rigine spirituelle, 51 19. l,a charité croient ne pas être dans le bien de
réelle est sans rien de méritoire, la charité, tandis qu'ils y sont, et
parce qu'elle procède de l'affection quelques-uns croien t y être, tandis
interne; ainsi, du plaisir de faire qu'ils n'y sont pas; raison de cela,
le bien, 2027, f., 2371, 3816, 3887, 2380. Chez ceux qui sont dans le
6388 à 6393; Ceux qui sont dans la bien de la charité les faux ne se
charité et dàns la foi réelles savent conjoignent pas, mais seulement
que le tout de la charité et de la s'appliquent, 2863. Les adullères
foi vient du Seigneur, 8035. sont-contre le bien de la charité et
Bien de la Charité. Dans le bien contre le Seigneur, 2751. 11 ne faut
de la olJarité est la vie qui procède pas violer le bien dela charilé; qui
du Seigneur, 5133. Le bien de la sont ceux qui le violent? 2359. Si
charité est le récipient du vrai, l'homme vit dans le bien de la cha­
parce qu'il aime et désire le vrai, rité, il viendra dans loute sagesse
7474. Toutes les choses de la foi de dans l'autre vie, 5859. Ceux qui ont
l'homme sont dans le bien de la été dans le bien de la charité en­
charité, 2190. Les vrais de la foi vers le prochain plar.ent, dans l'au­
ne sont rien sans le bien de la cha­ Ire vie, le plaisir à pouvoir faire du
rilé; illustré, 38li9. Le Seigneur bien aux au Ires sans rétribution
est présent dans le bien de la cha­ pour eux; la rétriblHion, c'est qu'il
rilé, 6495. Le bien de l'amour en­ leur soit permis de faire du bien
vers le Seigneur est appelé bien cé­ aux autres, 1708. Voir à l'art. nIEN.
leste, et le bien de la charité à l'é­ Chal'Ïté dans l'église. Dans l'é­
gard du prochain est appelé bien glise, le bien et le vrai qui procè­
spirituel, 7257. Le bien de la cha­ dent du Seigneur sont nommés
l'Hé a sa qualité par le vrai de la charité et foi, 7623. La charité est
foi, et le vrai a son essence par ce l'essentiel de l'église, 3241.. Il Ya
bien, 7759. Le bien de la charité église spirituelle d'après la chal'ilé,
entre par le chemin interne, et le et non parce qu'on dit avoil' la foi,
CH CH 159
916. L'église spirituelle est partout 3876. La charité chez les spiriluels
variée quant aux vrais, mais elle se montre comme une affection du
est une par la charité, 3267. Quoi­ bien, mais c'est une affection du
que les culles et les doctrinaux des vrai i néanmoins, c'est le bien de
églises soienl différents, si dans leur foi, 2088. La charilé s'élend à
toules il y availla charité, l'église toules et à chacune des choses de
serait une, 1285, 1316, 2385 i leIle la vie de l'homme, 8120 à 8124.
était l'église ancienne, 2385. Il n'y Ceux qui sonl dans la charité onlla
a pas église d'après les vrais seuls loi inscrite en eux, et sonl partout
de la foi, mais il y a église où est la reçus citoyens sur la terre comme
charilé, 5826. Que de bien dans dans les cieux, 1121. L'intelligence
l'église si la charilé esl au premier el la sagesse croissent immensé.
rang, el la foi au second! illustré, ment dans l'autre vie chez ceux qui
6269. Que de mal, si la foi est au sont dans la charité, 1941. Celui
premier rang, et la charilé au se­ qui vil dans la charité reçoit du
cond! 6272. L'inlerne de l'église Seigneur des vrais qui conviennent
eslla charité li l'égard du prochain li son bien, 3267. L'homme reste
dans le vouloir el par le vouloir après la morl tel qu'a été sa vie de
dans le faire, et par suile la foi dans la charilé dans le monde, 8256. Les
le percevoir, 4899. L'église pal' le gentils qui, dans le monde, ont
laps de temps se retire de la cha­ vécu dans une charité muluelle,
rité, 1327, 1834, 1835. Ceux qui reçoivent facilement les vrais après
sonl de l'église externe ont l'inler­ la mort, 1992.
ne dans le culle, s'ils ont la charité, Aulant l'homme s'éloigne de la
1100. Voir INTERNE et CULTE. charité, autant il s'éloigne de la sa­
Charité chez l'llOrmne. La chari­ gesse, 6630. Ceux qui ne sont pas
té, qui est la vie du Seigneur, n'esl dans la charité sont dans l'igno­
pas dans l'homme, mais elle esl rance SUI' les divins vrais, quoiqu'ils
chez l'h.omme, 1010. La charilé ap­ croien t êlre sages, 2416, 2435. Ceux
partient à l'homme interne, ou est qui sont sans charité ne pensent
l'homme inlerne lui-même, 1012. que mal de l'homme, ils remar­
La charité esll'inlerne de l'homme quent ses maux et non les biens,
el le ciel dans l'homme, 4776. La f079, f080, 1088. Geux qui ne sont
chariléesl l'essenliel chez l'hom­ dans aucune charité ne peuvent re~
me, 3539. La charité est chez connailre le Seigneur; s'ils confes­
l'homme en raison de la qualité et sent ouvertement le Seig'neur, c'est
de la quantité du vrai, 2189, 2190. l'extel'Ue qui faiL cela, ou c'esl pal'
C'esl la charité qui conjoinl le Sei­ hypocrisie, 2354.
gneur avec l'homme, el qui fail que Charité citez les régénérés. Sa­
le Seigneur est présent chez l'hol11­ voir ou comprendre le vrai, vouloÎl'
me, 6806. La charité donne la fa­ le vrai, el être affelclé du vrai ou de
cullé de recevoir du Seigneur l\n­ la charité, ces ch oses se suivent
fiux, et elle sauve, 832L Quand dans la régénérati on, et sont en­
l'homme esl affeclé du vrai, c'est­ suite conlenues ert ordre dans la
à-dire, quand il perçoille plaisir el charité, 3876, 3877'. Chez ceux qui
la béatitudé en agissanl selon le sont dans la charité il yale ciel et
vrai, il esl alors dans la charité, l'église; ils ont élé régénérés, el ils
160 CH CH

ont une nouvelle volonté et un l'affeclio~ de Ca,ire de cœur le bien,


nouvel entendement, 8036. Quand et par suite le plaisir de la vic,
l'homme est régénéré, le Seigneur plaisir qui devien t béatitude dans
va au devant des vrais et les rem­ l'autre vie, 3776.
plit du bien de la charité, 2063. CHARME, Amœnum. Après toute
Comment le bien est implanlé dans tentation spirituelle vient .l'illustra­
la charité quand l'homme est régé­ tion, et l'affeclion, ainsi le charme
néré, 2190, Chez celui qui doit être et le plaisir, le charme d'après l'i!­
régénéré, la semence ne peu t être lustration pal' le vrai, et le plaisir
enracinée que dans le bien de la d'après l'affection du bien, 8367.
charité, 880. La lueur du régénéré Le charme se dit du vrai, et le plai­
vient de la charité et non de la foi, sir se dit du bien, 8056. Ce qui
854. Aucun homme non doué de produit le charme, 3726. Le plaisir
charilé n'a été régénéré, 989. Ceux d'après le bien et le charme d'aprèl;
qui par obéissance exercent la cha­ le vrai, qui Contla béatitude dans le
rité sont régénérés dans l'aulre vie, ciel, consistent non dans l'oisiveté
989, f. mais dans l'activité, car le plaisir
Forme de la Cha1'Ïté. La forme et le cRarme dans l'oisiveté devien­
de ,la charité apparalt visible dans nent déplaisir et désagrément,
l'autre vie, et c'est la forme angéli­ 6410.
que elle-U!ême, 5133. Dans le ciel, CHASSE (la) sign. les vrais sen­
tous sont des formes de la charité, suels et les vrais scientifiques, donl
en beauté el-en bonté, selon la qua­ sont inslruits el affectés ceux qui
lilé de la charité, 4776. Les anges sont dans le bien de la vie; pour­
spirituels sonl des formes de la quoi? 3309. La chasse sign. le vrai
charité, 553, 3804, 4735. Les anges qui provient du bien, 3501, 3508.
sont des formes de l'amour et de la CHASSER, Venari, sign. ensei­
r.harité d'après le hien auquel a été gner d'après l'affection du vrai; et,
conjoint le vrai, 38011. Les formes dans Je sens opposé, c'est persua­
de la haine el celles de la charité der d'après l'alTeclion du faux;
ne peuvent être ensemble, 1860. montré, 3309; r.'est en général
La charité. qui, par la forme ex­ persuader, spécialement.s'emparer
terne, se présente comme charité de l'esprit des autres en flattant
n.'est pas rtoujours chari lé dans la leurs sensuels, leurs voluptés et
forme inlerne, 3776; c'est d'après leurs cupidités, en se servant des
la fin que l'on connaU quelle est la doctrinaux qu'on explique selon
charité, et d'où elle vient, 3776. La son génie et au gré des autres, pour
charité qui d'après la fin devient acquérir par là honneur et opu­
charité pour soi-même et pour le lence, 11.78. ,Dans Jérémie,- XVI.
monde n'est pas la charité dans la 15, 16, - chasser c'est inslruire
forme inlerne, et ne doit pas même dans les internes de l'église, et pê­
êlre appelée charité, 3776; m~is la cher, c'esl instruil'e da'ns les exter­
charilé qui d'après la fin devient . nes, 10582. Aller au champ pour
charité pour le prochain, pour le chasser, e'cst l'effort de l'affeeli.on
bien commun, pour le ciel, et ainsi pour acquérir le vrai, 3508.
pour le Siligneur, est la charité elle­ CHASSER, Expellel'e, quand i!
même, 3776. cette oharité a en soi s'agit des maux et des faux chez
CH CH IBi
l'homme, sign. éloigner, car les nations, 3270, 327i. Dans la lan·
maux et les faux ne sont point ex- gue originale, les mots qui signi-
pulsés de l'homme, mais ils sont fient villages et r.hâleaux signifient
éloignés, 10674. Chasser sign. la àussi cours et palais, 3271.
fuite, cal' dans l'autre vie ceux qui CHATIER. Si les mauvais esprits
sont dans les maux ~t dans les faux font, dans le monde des esprits,
ne son t poin t chassés, mais ils quelque mal ,au -dessus de celui
prennent d'eux-mêmes la fuile, dont ils s'étaient imbus d'après
9333. Chasser de devant les faces Jeür vie dans le monde, aussitôt se
sign. éloigne.' des intérieurs qui présentent des cOl'I'ecteurs qui les
appartiennent Il la pensée et à l'af- châtient exactement selon le degl'é
feclion, 1638. l~tre chassé de des- qu'ils dépassent; cal', dans J'autre
sus les faces de l'humus, - Gen. vic, la loi est que nul ne doit y de-
IV. 14, - sign. être séparé de tout venir pliJsméchant qu'il n'avait été
r .
vrai de l'église, ou ne plus. être dans le monde, 6559; mais dans
dans le vrai de l'église, 386. leur enfer ils se châlient l'un l'au-
CHASSEURS (les),' Venatorcs, tre selon le mal dont ils s'étaient
• sign., dans le sens bon, ceux qui imbus en actualité dans le !nonde,
sont dans l'affeclion du vrai, 3309. 6559; voir CORRECTEURS. Qui sont
Les chasseurs, - Jérém. XVI. 15, ceux qui, dans l'autre vie, désirent
16, - sign. ceux qui enseignent châlier et punir, pourvu qu'il y âit
d'après les vrais scientiliques et quelque justice li le faire? ils con-
aussi d'après les doctrinaux, et les stituent dans le tl'ès-grand homme
pêcheurs ceux qui enseignent d'a- la province des reins, des urétères
près les vrais sensuels, 3309. et de la vessie, 5381, 5382.
CHASTE. Ce qui est dit des filles CnATlnIENT. Dans l'autrc vie, le
de Loth dans le sens de la lettre ne mal a en lui son chfltiment, G96,
présente Il l'idée qu'une sorte d'hu- 967,6559,8214, 8223,8226, 90li9.
pureté, surtout Il l'idée de ceux qui CHAUD (le) sian. la charité chez
sont dans la vie du mal; mais com- l'homme qui est régénéré, 933.
bien la Parole est chaste dans le CHAUDIÈRE. Voir l\·fA'RMITE.
sens interne, on le voit pal' l'expli- CHAU~1E (le) ou la paille sign. les
calion qui en est donnée, 2362. Ce vrais scientifiques, et même les
sont de chastes vierges qui consli- scientifiques infimes et les plus
tuent dans le très-grand homme la communs de tous, 7112.
province des capsules rénales; fa- CHA.USSURE (la) représente les
ciles Il être entrainées dans des naturels infimes, 5378.
anxiétés et tlmidos par la crainte CHAUVE. Pourquoi les jeunes gar-
d'être troublées, elles reposent çons, qui appelèrent Élisée chauve
tranquilles vers la partie gauche du furent déchirés par des ours sortis
côté 'en bas; voil' 5391. de la forêt, 5247.
GnAT SAUVAGE. Ce qu'il repré- CHAUVES-SOURIS. Les taupes ct
sente, 27h5. les chauves-souris,- Ésaïe"II. 20,
CHATEAU," Castellum. Les villa- 21, - sian. ceux qui sont dans tes
ges (villw) sont les externes de l'é- ténèbres, c'est-li-dire, dans les faux
glise, et les châteaux en sont les el par suite dans les maux, 8D32.
internes, principalement chez les CHAuvui. Voil- CALVITIE.
1. li.
t62 CH CH
CUAVAB (Ève), la mère de tous ceux qui possèdent les richesses
vivants, 287. La femme, qui signi­ spirituelles appartenant à la foi,
fie la volonté, ou ce qui apparlient 382.
à la 'volonté, et par conséquent à CHÉDER, fils de Béria fils d'As­
l'amour, a été appelée Chavah, d'a­ cher, sign. la félicité de la vie éter­
près la vie, qui appartient à l'amour nelle et le plaisir des affec tions, et
seul, 476. Chavah est la très-an­ leurs doctrinaux, 6024.
cienne église dans la fleur de sa CHÉDRON, dans la terre de Ca­
jeunesse, 291. naan, sign. une nouvelle église,
CHAVILLAH. La terre de Chavil­ 2901. Kiriath - Arba est l'église
lah,- Gen. II. 11,- sign. le men­ quant au vrai, et Chébron l'église
tal, et l'or de celle terre le bien quant au bien, 2909, 2981, 4613,
dans le mental, 110. 4614. Par Chébron a été représen­
CHAVILLAH, fils de Kusch,­ tée l'église spirituelle du Seigneur,
Gen. X. 7, - siyn. ceux qui n'a­ avant qu'elle l'ait été par Jérusa­
vaient pas le culle interne, mais les lem, 2900. Chébron sign. l'état
connaissances de la foi dans la pos­ quant au bien, 4613, 4715.
session desquelles ils avaient placé CHEF, P}'re{ectus. Nécessité de
la religion; il sign. aussi ces con­ chefs dans le monde, pour que l'or­
naissances elles-mêmes,.1168. Cha­ dre soit tenu; et quels doivent être
villah et ses frères étaient autant CilS chefs, 10790 à 10806. ri faut
de nations chez lesquelles étaient des chefs qui liennent dans l'or­
ces connaissances, 1170. dre les réunions d'hommes, 10790,
CHAVIL~AH, fils de Joklan,­ 10792. Ces chefs seront experts
Gen. X. 29. - C'était une des na· dans les lois, remplis de sagesse, et
tions issues d'Éher; il sign. un des auront la crainte de Dieu, 10792.
l'Îles de l'église hébraïque, 1245. Il faut aussi des chefs supérieUl's ct
CHAZARMAVETH, fils de Joktan, des chefs inférieurs entre lesquels
- Gen. X. 26,- sign. un des rites existe une snbordination, 10792.
de l'église llébraïque; c'était une Le chef qui croit que la dignité de
des nations issues d'i~her, 1245. sa fonction est dans sa personne
CHAZÉZON-THUIAR, où habi lait n'est point sage, 10801.
l'Émorréen,- Gen. XIV. 7,-sign. CHEFS TERTIAIRES, Te~·tiani du­
des genres de maux provenant des ces. Ce sont les communs sous les­
faux, 1677, 1679, 1680. quels sont les parliculiel's, dans la
CIIAZO, fils de Milkah el de Na­ série, 8150; et ce sont tous en gé­
chor, sign. une religiosité, Et le néral et chacun en particulier,
culte qui en provient, 2864. 8276.
CHAZOR. Les royaumes de ChalOr, CHEMDAN, fils de Dischon fils de
- Jérém. XLIX. 28, - sign. ceux Séir, - Gen. XXXVI. 26. - C'est
qui sont dans les connaissances des une quatrième classe de vrais, ct
célesles el des spirituels, sans avoir une qualité de ces vrais, 4648.
pour fin aucun autre usage, que de CHEMIN (le) sign. le ,yrai; et, dans
passer à leurs propres yeux et aux le se·ns opposé, le faux; montré,
yeux du monde pour sages ct intel­ 1.0422. C'est l'entendement du vrai
ligenls, 3048. Les habitanls de Cha­ et la vérité elle-méme, 627, 2333.
zor, - Jérém. XLIX. 30, - sign. Le chemin de l'entendement est
CH CH 163
ouvert par les sensuels, quand ils vrai, 4123. Le cllemin du désert
sont à la dernière place et soumis sign. l'état pour subir des tenta­
aux intérieurs, 5580. Il Y a chez tions, 8098. Chemin spacieux et
l'homme deux chemins par lesquels chemin étroit, représentés; de
se fait l'influx, l'un interne et l'au­ quelle manière, 3477. Chemin pal'
tre externe, 7756. Le bien influe lequel viennent ceux qui sortent
chez l'homme par le chemin interne du monde, 6699. .
ou de l'âme, mais les vrais influent CHÊNAIE, Qltel-cctum. Voir
par le chemin externe ou de l'ouïe CHÊNE. Les chênaies sont les per­
et de la vue, 3030, 3098, 5081., ceptions d'après les scientifiques,
7756, 9227, 9995, 1.0047. Le bien 2144. La chênaie de Moreh est la
de la charité entre par le chemin première perception du Seigneur,
interne, et le vrai de la foi entre 1.442, 1.443. Les chênaies de Mam­
par le chemin externe, 7756. ce ré sont la perception intérieure,
qui entre chez l'homme pal' le che­ 1.61.6.
min interne n'est point perçu, CH È NE (le) sign. spécialement
parce que cela ne tombe pas mani­ -l'infime du naturel; ainsi, dans le
festement dans le sens; mais ce sens bon les vrais et les liiens qui y
qui entre pal' le chemin externe est sont, et dans le sens opposé les
perçu, parce que cela tombe mani­ faux et les maux qui y sont, 4552.
festement dans le sens, 7756. Le Être caché sous le chêne, c'est être
scientifique ne doit en aucune ma­ rejeté à éternité; cal' le chêne,
nière être rejeté d'avec les vrais de étant un arbre qui parvient à un
la foi, mais ils doivent être con­ très-grand âge signifiait à perpé­
joints, néanmoins pal' le chemin tuité, lorsqu'on cachait quelque
antérieur, c'est-à-dire, qui part de chose sous lui, cl aussi signifiait ce
la foi, et non par le chemin posté­ qui élait embrouillé, et de pIns ce
rieur, c'est-à-dire, qui part des qui élait fallacieux el faux, parce
scientifiques, 6047, f. Être dans le que l'infime du naturel est respec­
chemin, c'est être dans l'état de la tivement embrouillé et fallacieux,
conjonction du vrai et du bien, en tant qu'il lire son scientifique et
3'123. Il'Iettre le chemin de trois son agrément:des sensuels qui ap­
jours entre eux, - Gen. XXX. 36, partiennent au corps, et qu'ainsi il
- c'est séparer entièrement, 4010. les lire des illusions, 4552.
Aller le chemin de trois jours, c'est CHÉRAN, fils de Dischon fils de
un état de rénovation, 6904. Être Séir, - Gen. XXXVI. 26, - c'est
avec quelqu'un dans le chemin pal' une quatrième classe de vrais, et
lequel il marche, quand cela se dit une qnalité de ces vrais, 4648.
du divin, c'est la divine Providen­ CHERCHER l'âme de quelqu'un
ce, 4549. Faire connaltre le che­ sign. s'efforcer de délruire la vie
min, quand cela se dit du seigneur, spirituelle ou ln vie du vrai et du
c'est l'instruction, 1.0565. Balayer bien, 7021.
ou préparer le èhemin, c'est se pré­ CHER~ION sign. l'église quant aux
parer pour que le nai soit reçll, connaissances du bien, 9011.
3142. Se rctirer du chemin, c'est CHÉR UDINS (les) sign. la l'l'Ovi­
s'éloigner du vrai, 1.0422. Le che­ dence du Seigneu!', afin que l'hom­
min de sept jours sign. le saint du me n'entre pas pal' lui-même dans
164 CH CH
les mystères de la foi, S08, 6832, 6125,6400,6534,7024,8146,8148,
9391. Ils sont la garde et la Provi· 8381. Les chevaux sont. les intel­
dence du Seigneur, afin qu'il n'y lectuels et les chars sont les doctri­
ait accès auprès de lui que par le naux i montré, 5321. Les chevaux,
bien, 9277, f. Ils sont la garde et quand ils se disent du sensuel, sont
la Providence du Seigneur, afin que les illusions, 6400. Les chevaux de
le hien qui pror.ède du Seigneur l'Égypte sont les scientifiques d'a­
dans le ciel et chez l'homme ne près l'intellectuel i montré, 6125.
soit point lésé i montré, 9509. Ils Les chevaux de Pharaon et des
sont aussi la garde, afin que le bien f;gyptiens sont les scientifiques d'a­
spirituel et le bien céleste ne soient pl'ès l'intellectuel pel'verti, les ca­
point mêlés, 9673. Les chérubins, valiers sont les raisonnements qui
les palmes et les fleurs sur les en proviennenl, les chars sont les
mm'ailles du temple, signifiaient la doctrinaux du faux, les armées et
providence, la sagesse et l'in·telli­ le peuple sont les faux eux-mêmes,
genee qui procèdent du Seigneur, 81116; 8iil8. Le cheval blanc dans
ainsi toutes les choses qui appar-' l'Apocalypse est le sens interne de
tiennent au ciel, 8369. D'entre les la Parole, et Celui qui est monté
deux chérubins sign, où le bien cé­ dessus est le Seigneur, qui est la
leste et le bien spirituel ont été Parole, 2760. Par le char de feu et
conjoints, 9523. Les chérubins sur les chevaux de feu qui furent vus
le propitiatoire i pourquoi? 9506. par Élisée, quand Élie monta dans
L~s r.héruuins déployant les ailes les cieux au milieu d'un tourbillon,
en haut sign. l'élévation du vrai de il est entendu la doctrine, à sa\'oir,
la foi, 951!t. Un chérubin à l'une pal' le char de feu la doctrine de
des extrémités du propitiatoire sig. l'amour et de la charité tir'ée de la
l'accès au moyen du billn céleste, Parole, et par les chevaux de feu la
et un chérubin à l'autre extrémité dor.trine de la foi qui en pl'ocMe,
sign. l'accès au moyen du bien spi­ 2762. Pal' le cheval des peuples, ....
rituel, 9511. Pourquoi les chérn­ Zach. XII. il, - sont signifiés les
bins furent faits de bois d'olivier, intellecluels du vrai chez ceux qui
!l277, f. sont de l'église, 9391.
CHt:TH sign. les connaissances Des chevaux sont représentés
extérieures des célestes, 1203. Par quand les anges s'entretiennent sur
les fils de Cheth est signifiée l'é­ les intellectuels, 3217. Il Y a un
glise spirituelle, 2913, 2986. Par lieu où sont continuellement des
eux aussi est signifié le faux de l'é­ chevaux, et ce lieu est appelé le
glise, 2913. c'est l'église composée domicile des inlelligents, 3217.
des nalions, 2986. Les filles de L'homme ressuscité est représenté
Cheth sign. les alTeclions du Hai monté snI' un cheval et le dirigeant
provenant du non-réel, 3620, Les vers l'enfer, mais le cheval ne
His de cheth sign. ceux chez qui le change pas de place, c'est pour­
vrai et le bien de la foi pouvaient quoi l'homme desceild et va à pied,
être. reçus, et chez qui la nouvelle 1,87, 188. Cenx qui déflorent des
église allait être établie, 29ilO. jeunes filles sans but de mariage et
CHEVAL (le) sign. l'intellectuel; de progénitnre, il leul' semble être
rnon17'é, 2761, 2762, 3217, 5321, montés sur un r.lleval fougueux,
CH CH 165
828. Les esprits de la planète de sa couleur, sa longueur, la manière
• Jupiler sont enlevés au ciel par des dont elle est étendue, on peut savoir
chevaux hl'illants comme de feu, quels ont cté les esprits quant à la
de même qu'Élie, 8029. Dans la vie naturelle dans le monde, 5570.
terre de Jupitel' il y a des che· Voir FAÇE.
vaux, mais dans les forêts; ils sont CnEVET (le), ou ce qui est sous
grands, et ils inspiren t de la ter­ la nuque, sign. la communication
reur aux habitants; d'où vient'cela, avec les externes, communication
et pourquoi? 8381. qui est la plus commune, 3695,
CHEVAL AILÉ. Voi~ PÉGASE. 3725.
CIIEVAL DE TROIE, Par ce cheval CHEVEUX (les), parce qu'ils sont
il n'a pas été signifié autre chose les derniel'~, sign. le tout; monll'é,
que les ruses suggérées par l'en­ 10044. De la correspondance des
tendement pour renverser des mu­ cheveux avec le très-grand homme,
railles; ce significatif était, pal' dé­ 5569 à 5573. Les cheveux sign. les
rivation, passé de l'église ancienne choses qui apuarliennent à ,la vie
aux gen li\s, 2762. naturelle, 5569. Peigner les che·
CHE VAue HER, Equilare, sigll.• veux s'ign. arral)g![ les naLurels
être élevé quant à l'intellectuel, pour qu'ils paraissent beaux, 5570.
3190. Faire chevauche l' SUI' les Esprits qui, dans' la lumière du
hauts lieux de la terre, - Deutér. ciel, apparaissen t sans face, ayant
XXXII. 13, - c'est gralifier d'un à la place de la face une masse de
entendement supérieur, 6536. j:.he­ cheveux, 5573; ce son Lceux qui
vaucher sur la parole de vérité~ ­ ont été purement naturels, 5571.
Ps. XLV. 5, - c'est être dans l'en­ Hollandais q"iii soiiïpuremént na·
tendement même du vrai, 6536. Lurels eL ne cl'oienL rien de la vie
Chevaucher SUI' les nuées, - Ps. spirituelle; ils ont aussi, à la place
LXVIII. 5,- c'est être dans le sens de la face, une masse de cheveux,
interne, où est le vrai dans son in­ 5572. Les femmes qui ont tout pla-.
telligence et dans sa sagf:sse, 6534. cé dans les bienséances apparais­
Chevaucher sur un âne, c'est servir sent avec des cheveux longs et
la nouvelle intelligence, 7024. Che­ épars SUI' la face, qu'elles peignent
vaucher SUI' une ânesse et sur son aussi avec soin, 5570.
ânon, c'était le représentatif du CHÈVRE (la) sign. le bien Ou vrai,
souverain juge et du roi, 9212. ou l'homme qui est dans ce bien,
CHEVELURE (la) représente les li1.69. Ce qui est signifié, - Gen.
naturels, 5571. Par la chevelure, XV. 9, - pal' la génisse, la chèvre
dans l'autre vie, on peut connatlre et le bélier, 1824. La chène sign.
quels sont les esprits quant au na­ l'innocence de l'homme extérieur,
tlll'el, 5247. Les chevelures des an­ 1823, 7832, 9470. Les agneaux
ges représentent leur vie naturelle, mdles et femelles on t signifié \'in­
et la correspondance de celle vie nocence de l'homme interne ou ra­
avec leur vie spirituelle, 5569. Pei­ tionnel, et les chevreaux et les chè­
gner les chevelures, c'est arranger vres l'innocence de l'homme exter­
les naturels PO,Ul' qu'ils soient con­ ne ou naturel, par conséquent les
venables, par conséquent beaux, vrais et les biens de ces innocen­
5569, 5570. Pal' la chevelure, pal' ces, 3519, 7840. Les chèvres sign.
166 CH CH

la charité de la foi, 3995; - sig. les . chiens sign. ceux qui pal' les falsi­
plaisirs provenant des doctrinaux, fications rendenl impur le bien de
l1769. La laine de chèvres, c'est le la foi; ils onl celte signifiCc'ltion,
vrai du bien de l'innocence, ou le parce qu'ils mangenl des choses
vrai céleste, dans l'homme externe; immondes el qu'ils aboient et mor­
montni, 9470. La conversation des denl les hommes, 923:1. «Pas un
anges sur les affections bonnes est chien ne l'emuera sa langue, II ­
représentée, dans la partie corres­ Exod. XI. 7, - sign. qu'il n'y aura
pondante du monde des esprits, par pas la moindre chose de daJIina­
des animaux doux, tels que les tion, ni de lamentation, chez ceux
chevreaux et les chèvres, 32:18. de l'église spirituelle, c'esl-il-dire,
Voir CHEVREAU. • chez ceux qui sonl dans le bien de
CHEVREAU (le) sign. l'innocence celle église, 7784. Les chiens sont
de l'homme externe, 35:19. Les che­ ceux qui par des faux immondes
vreaux sign, les vrais du bien elles élaient hors de l'église, 923:1; ce
chèvres les biens du vrai; dilfé­ sont ceux qui détruisent les vrais
l'ence enlre ces vrais et ces biens, de la foi, 9231. Délivrer de la palle
4005. Le chevreau est le bien de du chien l'unique,- Ps. XXII; 21,
l'innocence, 930:1; il sign. le se­ - c'est délivrer le bien de la foi du
cond des trois degl'és de l'innocence faux qui dévasle, 923:1. Les.chiens
el de l'amour, 430. Le chevreau ou qui léchaient les ulcères de Lazare
bouquetin de chèvre, parce qu'il sign. ceux qui, hors de l'église,
esl l'innocence de l'homme exler­ sont dans un bien, quoique non
Ile, eslle gage conjugal, 487:1. Voir dans le bien réel de la foi j lécher
CHEvI1.E. les ulcères, c'esl porler remède de
CHEZRON, fils de Ruben. Les fils la manière qu'on peul, 9231. Des­
de Ruben sign. les doclrinaux de cription d'un esprit donl la face
la foi en général, 6024. ressemblait il la gueule ouverte
CHEZRON, pelit-fils de Jehudah. d'un chien enragé, 5566. Un chien
Les fils de Jehudah sign. l'amour comme un cerbère esl une garde,
célesle el ses doctrinaux, et les pe­ afin qu'on ne passe pas du plaisir
lits-fils les vrais de l'amoul' céleste, de l'amour conjugal célesle au plai­
lesquels sonl les biens de la cha­ sir de l'adultère gui esl infernal,
rité, 6024. 2743.
CHIDDÉKEL. Ce fleuve sign. la CHIMIE. Tous les arcanes de la
raison, ou la perspicacité de la rai­ chimie onl été insl~rils en l'homme
son, H8. exlerne et lui onl élé appliqués,
CHIEN (le) sign. les infimes dans 6057.
l'église, et aussi ceux qui sont hors élllNors instruits pal' des· anges
de l'église, puis ceux qui parlent que la doclrine chrétienne, plus
beaucoup à tort el il travers sur les que loute aulre doclrine, prescrit
choses cIe j'église et n'y compren­ l'amour el la charité, 2596. Voil'
nent presque rien; el, dans le sens CHOEUR.
opposé, ceux qui sonl absolument CHIRAH, l'Adullamile, sign, le
hors de la foi de l'église, el cou­ faux, 4854.
vrenl d'outrages les choses qui ap­ ClIlTdEN, nation de la lerre de
partiennen1 il la foi, 7784. Les Canaan. Les chitléens sont le vrai
CH CH f67
provenant du non-réel, 3l!70, 3620, nant les chœurs ou gyres, 2595,
3621,3622,3686. C'est le faux d'où 2596. Chœurs angéliques, 3350,
provient le mal, 6858. Les restes 335L Comment les anges y agis­
de la très-ancienne église ont été sent comme un seul, et comment
chez les Chittéens et chez les chi­ plusieurs chœurs agissent aussi
véens, Ml!7, M54. Voir CHIVÉEN. comme un seul, 3350. ·De même
CHITTITE, - Gen. XV. 20, - ce agit tout le ciel d'après l'amour mu­
sont les persuasions du faux, 1867. tuel et l'amour envers le Seigneur,
CHIVÉEN. Nation de la terre de 3350. Plus ils sont en grand nom­
Canaan; par la nation chivéenne bre, et plus ils agissent distincte­
était signifié le vrai provenant des ment et parfaitement, 3350. De la
anciens, 443L Les restes de la très­ forme des variétés résulte une unité
ancienne église ont été chez les dans laquelle est le beau céleste,
Chivéens et chez les Chilléens, 3350. Comment ils célèbrent le Sei­
l!M7, M5l!. Le Chivéen est l'idolâ­ gneur, 3893. Les chœurs angéli­
trie dans laquelle il y a quelque ques réjouissent beauCOUI) les es­
chose du bien, et le Jébuséen l'ido­ prits de Jupiter, 8U5. Chœurs dis­
lâtrie dans laquelle il y a quelque tincts perçus, les uns appartenant
chose du vrai, 6860, 805l,. Le Chi­ à la respiration volontaire des pou­
véen sign. le faulÇ d'après un mal mons, les autres à la respiration
peu grave; le Cananéen, le faux spontanée, 3351. Chœur composé
d'après un mal grave; le Chiltéen, d'esprits chinois, 2596.
le faux d'après un mal très-grave; CHOIX, Electio. Le choix du bien
et les nations dans la terre de Ca­ précède le mariage du bien et du
naan, tous les maux et tous les faux vrai, 3805.
dans le complexe, 9332. CHOMER (le) sign. le plein, parce
CHLAMYDE, Chlamys. La chla­ qu'il se composait de dix éphahs,
myde, en tant que vêtement; sign. c'est aussi assez, 8l!68. Le chomer
quelque vrai spécial et particulier, se dit du bien, parce qu'il est la
l!875. mesure du froment et de l'orge,
CHOnA, qui est à la gauche de 8l!68, 8540. Le chomer, mesure
Damas, 1715. pour les matières sèches, con tenait
CHOEUR. On dit qu'il y a chœur, dix éphahs, et l'éphah di", omers,
quand plusieurs esprits parlent en­ 10262. Voir MESURE.
semble, tous commellD seul, et CHOREB. La montagne de Choreb
chacun comme tous, 2595, 2596, sign. le ciel; ou, ce qui est la mème
3350. Il y a chœur, quand plusieurs chose, le divin vrai dans tout le
pensent, ·parlent et agissent unani­ complexe; la partie la plus élevée
mement ensemble, en série conti­ du Choreb, ou la montagne de Si­
nue, 8U5. Le langage en chœurs naï, sign. l'interne de ce vrai, et le
. a une c~dence comme le langage terrain montueux d'alentour en si­
rhythmique, 16l!8, 16l!9. Dans l'au­ gnifie l'externe, 10608. Choreb est
tre vie, l'inauguration dans l'unani­ la loi divine, 8581, f., c'est le divin
mité se fait par les chœurs, 5182. bien de l'amour resplendissant par
C'est au moyen des chœurs ou gyres le vrai qui appartient à la loi divi­
qu'on devient successivement inté­ ne, 6830. C'est l'externe du culte,
rieur, 5182. Quelque chose concer­ de l'église et de la Parole; illUSt1'é,
168 CH CH

10543. L'eau du Choreb sign. les choses sont ex-posées telles qu'elles
nais, 8576. Faire un veau en Cho­ sont en elles-mêmes, et non telles
reb, et se prosterner devant une qu'elles se présentent dans le sens
image de fonte, sign. le culLe ido­ de la leUre, 87:1.7.
14tre, qui consiste en rites, en sta­ CHOSES BEl'IOlfHÉES DE LA TERRE,
luts, en jugements et en préceptes, Decantatio lr:l'7'œ, Ce sont les cho­
seulement dans la form!l extel'ne, ses les plus excellentes de l'église,
ct non en même temps dans la for. 56:1.8.
me interne, 939:1. CUOUETTE (la) sign. un des gen­
CHORf, fils de Lotan fils de Séir, res du faux qui existent quand les
-Gen. XXXVI. 22.- C'est une se­ vrais divins de la Parole sont ré­
, conde classe de vrais, ct une qualité duits à rien, 5044.
de ces vrais, 4648. CHRÉTIEN (un) est celui qui est
CHORI'I'ES (les), habitant la mon­ dans le vrai d'après le bien, 30:10, f:
tagne de Séir, sign. les persuasions On est vraiment chrétien, quand
du faux d'après l'amour de soi, on vil comme un chrétien, c'est-à­
:1675. lis furent chassés de la mon­ dire, comme le Seigneur l'enseigne,
tagne de Séir pal' les descendants :1 799. Ceux qui sont véritablement
d't:saû, :1868. chrétiens savent et font, mais ceux
CHOSE. flien de cc qui existe dans qui ne sont pas véritablement chl'é­
l'univers n'est quelque chose, c'est­ liens savent et ne font point, 9239.
à-dil'e, n'est une chose, à moins ceux qui se déclarent chrétiens, et
que cela ne provienne du divin bien ne vivent pas selon les préceptes du
par le divin vrai, 5075. Les choses Seigneur, adorent un faux christ,
3732, f. Les chrétiens connaissent

l
terrestres et corporelles" quand on
les a pour fin, c'est.à-dire, quand les intérieurs du culle, mais ils'n'y
on les aime uniquement, l'étrécis­ croient point, 3480. Les chrétiens
sent ct pal' conséquent arrêtent la aujourd'hui; quels ils sont i sans foi
vue interne, 68B. Les choses aux­ et sans charité, dans le mépris, l'a­
quelles n'adhèrent point les terres­
tres porten t l'allen tion (l'ani11lIls)
en haut, ainsi dans une champ vas­
de la foi ~t contre le seigneur, et
dans une 1taine intestine les uns
j
vel'sion et l'inimitié contre les vrais \

te, mais les choses purement maté­ contre les autres, ~~9. Il avait été
rielles la portent en bas, ainsi dans prévu par le seigneur que les chré­
un champ réll'éci, 68B. Dans le tiens rejèleraient presque la Pa­
monde spirituel, ce ne sont pas les role, et en souilleraient les internes
personnes qui viennent sous l'in­ pal' des choses pl'ofanes, 3479. Quel
tnition, mais ce sont les choses; est aujourd'hui le monde chrétien,
Cal' les personnes limitent l'idée et 5006, 5702, 9409. Dans le monde
la concentrent vers quelque chose chrétien la plupart des hommes'
de fini, tandis que les choses ne la ignol'ent ce que c'est que le spiri-.
limitent ni ne la concentrent, mais tuel, parce qu'ils l'ont la foi et non
l'étendent vers l'infini, 5225. Dans la charité l'essentiel de l'église,
la Parole, toutes les choses y sont 5639. De l'étal et du sort des na­
significatives des célestes, et cela tions ou genlîls dans l'autl1e vie ~
jusqu'au moindre iota, 5147. Dans pectivement aux chrétiens, 2597.
le sens intel'ue de la Pafole, les C'est du monde soi-disant chrétien
CH CH i69
que viennent les espriLs les plus ceux qui parlent à l'oreme, ou des
méchants, 1032. On ne mène I)ulle chucholleurs, 4657.
part une vie plusdétestablequedans COUL, filsd'Aram,-Gen. X.23,
le -monde chrétien', 916,_43.~7. Les - sign. un geme des connaissan­
chrétiens, dans l'autre vie, ont été ces du bien, qui sont signifiées pal'
examinés concernant l'idée qu'ils Aram son père, 1233, 1234.
avaient de Dieu un, et il a été dé­ CHUPPIM, fils de Benjamin. Les
couvert qu'ils avaient l'idée de trois fils de BèDjamin sign. l'interne spi­
dieux, 2329, 5256, 10736, 10737, rituel et ses doctrinaux, 6024•
• 10738, 10821; ils disent un seul CUUR. Moscheh, Aharon ct Chur
Dieu, mais 'Ils pensent trois; au montés au sommet de la colline,­
contraire les gentils adorent le sêT­ Exod. XVII. 10, - sign. les divins
gne_ur -seul, : 5256•.. L'églisë' cJiré­ vrais en ordre successif, 8600;
lienne est aujourd'hui à sa fin, la Moscheh sign. le divin vrai 'procé­
foi n'y élant plus, parce qu'il n'y a dant immédiatemen1 du Seignelll';
aucune charité, 3489, 4689. AharOll, le divin vrai procédant mé­
CHRIST. Dans le sens inlerne pal' diatement; et Chur, le divin vrai
Jésus il est signifié le divin bien, el procédanL enCOl'e pal' le moyen de
par Christie divin 'y!'ai, et pal' l'ull cc dernier; illustré, 8603. Chur
et l'auIre le divin mariage du bien sign. le vrai de la doctrine, quand
avec le vrai et du vrai avec le bien, Aharon sign. la doctl'ine du vrai
3004,3005. Pal' le nom de Jésus est d'après le sens externe de la Pa­
signifié dans un seul complexe tout role, 9424.
ce par quoi le Seigneur est adoré, CUUSCHAM, roi d'Édom, sign. la
3006. Christ est la même chose que qualité d'un des vrais principaux
Messie, Oinl et Roi; montré, 3007, dans le divin humain du Seigneur,
3008. Messie, Oint et Roi, c'est la 4650.
même chose que le divin vrai; CUUSCHlM, fils de Dan, sign. le
monll'f!, 3009. De là, la significa­ saint de la foi et le bicn de la vie,
lion de la royauté et du sacerdoce et leur doctrinal, 6024.
du SeigneuI', 300!). Le Christ du CHUTE (la) de la très-ancienne
Seigneur, - Lne,. H. 26, - sign. le église vicnt de ce que les hommes
divin vrai du divin bien, 4973. Pal' ont voulu s'enquérir des mystèl'es
les faux chrisls sont signifiés les de la foi par des sensuels ou des
vrais non divins ou les faux, 30To. scienlifiques; cela est aussi la cause
Chrétiens qui adorent·un faux de la chuLe de Loute église, cal' de
christ, 3732, f. Voir CHRÉTIEN. là découlent non-seulemenL des
CHno'NOLOGIE. Délails sur un ,faussetés, mais aussi des maux de
point de chronologie, ,7985. la vie, 127. La chule de la lrès­
Cil ny SA LI DES. Transformation ancienne église est enlendue par
des vermisseaux en chrysalides, cela que Adam et Chaiva son épouse
2758,3000. ont mangé de l'arbre de la science,
CHRYSOPRASE, SAPHIn, DIAMANT. 889f.
C'est le céleste amour .du vrai, ou CHYLE. Purification du chyle; ce
le bien externe du ciel interne; ex­ qu'elle représente, 5173. Qui sont
l.J/iqué. 9868. ceux de qui on peut dire qu'après
CHUCIIOTTEuns, Susurrones. De quelques vexa Lions el quelques pu~
170 CI CI

rifications dans l'estomac du grand 1\ consisle dans l'amour mutuel ou


homme, ils deviennent chyle, et amour de l'un envers l'autre, 5718.
s'cn vont dans le sang, 5174, Voir Tout le ciel respire comme un seul
GYRES. homme, 3890. Tout le ciel est tel,
CHYLE SUBTIL. Génies et esprits que chacun est comme le centre de
auxquels correspond le chyle subtil tous; car chacun est comme un
qui est amené vers le cerveau, et centre d'influx pal' la flamme cé­
est mêlé là avec Un nouvel esprit leste provenan t de tous, 3633. Le
animal, pour êtl'e envoyé vers le ciel de l'un n'est jamais semblable
cœur, 5180. au ciel de l'autre, mais les cieux '
CIEL. Le divin vrai procédant du ont été mis en ordl'If pal' le Sei­
Seigneur fait le ciel, 9408. Le ciel gneur de telle manière qu'ils font
n'est autre chose que le divin vrai un, 457. Le ciel est dans l'interne
pl'océdant du divin bien du Sei­ et non dans le haut, 3474. Le ciel
gneur, 9338. Il est la j'essemblance est dans l'homme, en quelque lieu
et l'image du Seigneur, 4302,7624. que l'homme soit; ainsi, lorsqu'il
Il représente un seul homme, et il plalt au seigneur, l'homme peut
est appelé le très-grand homme, être dans le ciel, et néanmoins ne
9496. Le ciel tout enlier n'est autre pas être détaché du corps, 3884.
chose que le l'éceptacle du vl'ai di· Le ciel n'est pas dans un lieu, mais
vin, 9408; il n'est autre chose que il est dans les intérieurs de l'hom­
le divin du Seigneur, 10098. Le ciel me, 10367. Le ciel dans le commun
tout enlier correspond au divin hu­ et dans le particulier est la récep­
main du Seigneur, 4318. Le ciel est tion de l'influx procédant du divin,
un pal' la réception du bien de l'a­ 8899. L'homme est Un petit ciel,
mour procédant du Seigneur; illus­ 911, 978. Chez l'homme, dont l'in­
tré, 9613. Le ciel est immense, teme a été ouvert, il y a influx du
1610, 1810; il est immense pour ciel et illustration, quand il lit la
des myriades de terres; expliqué, Parole, 10400. Le ciel est dans la
10784. Le ciel pendant toute l'éter­ sphère et dans la perception des
nité .ne sera jamais fermé; mais fins, 4633. Le ciel n'est jamais clos,
plus il y vient d'esprits, plus on y mais plus les so~iétés sont nom·
est heureux, 2130. Le ciel ne peut breuses, plus puissant est l'elfort,
exister, quant à toutes ses corres­ plus grande est la force, et plus vi­
pondances, que d'après les habi­ goureuse est l'action, 3631. Tous
tants d'un très-grand nombre de ceux qui sont dans le ciel tournent
terres, 6698. Le ciel consiste en des la face vers le Seigneur, et ceux
sociétés d'anges qui sont dans le qui sont hors du ciel la tournent
bien de l'amour à l'égard du pro­ du côté opposé au seigneur, 9864.
-::hain et de l'amour envers le Sei­ Dans le ciel à droite est le midi, à
gneur, 8945. Dans le ciel il y a des gauche le septentrion, en avant du
choses innombrables, 969. Le ciel soleil l'orient, par del'l'ière l'occi­
tout entier se réfère uniquement dent, 10189. I.e Seigneur est le so­
au SeigneUl', 551. Le ciel est l'a­ leil du ciel i toute lumière dans le
mour mutuel, 2130. Le ciel se com­ ciel procède de ce soleil, 1053,3636,
pose de tous ceux qui ont été dans 4060. Le soleil du monde n'appa­
le bien de l'amour et de la foi,4809. rall ni aux -esprits ni aux anges,
CI' CI tH
quand ils pensent à lui; mais à sa le premier ou dernier ciel le na­
place il apparatt comme quelque turel qui en provient ou lè spiri­
chose de ténébreux par derrière à tuel-naturel, 9992. Les trois cieux JI
l'opposile du soleil du ciel ou du sont ouverts successivement chez
seigneur, 9755. La lumièl'e du ciel l'homme par la vie, mais iis sont
éclaire et la vue et l'entendement fermés cllez les méchants, 9594.
des anges, 2776, 3138. S'il est dit Il y a trois genres de bien qui con·
que le ciel est dans la Lumière et stiluent les trois cieux; quels sont
dans la chaleur, cela signifie qu'il ces biens, 10270. Dans chacun
est dans la sagesse et dans l'amour, de ces cieux il y a un interne
3643,9399, 9401. Le ciel angélique et un externe; quel est ·l'amour
devant le Se'igneur est comme un qui règne dans chaque ciel, 9933.
seul homme, 9835. Comment les biens de l'amour se
Ciel distingué en deux royau­ succèdent dans les cieux, 9873.
mes. L'un de ces royaumes est ap­ De l'extension de l'amour dans les
pelé royaume céleste, et l'autre, cieux d'une manière collatérale et
royaume spirituel; l'amour dans le successive d'un ciel dans l'autre;
royaume céleste est· l'amour envers illustré, 9961. Les trois cieux sont
le seigneur, et est appelé amour ainsi constilués : Dans le premier
céleste, et l'amour dans le royaume habilent ceux qui sont dans l'affec­
spirituel est l'amour à l'égard du tion du vrai; dans le second ceux
prochain ou la charilé, et est ap­ qui sont dans la charité à l'égard
pelé amour spirituel, 3325, 3653, Il du prochain, et dans le troisième
7257,9002,9835, 9961. Ceux qui ceux qui sont dans l'amour envers
sont dans le royaume céleste sont le Seigneur, 3691. Le premier ciel,
plus près du Seigneur, et ceux qui qui est le demier des trois, est dans
sont dans le royaume spiriluel sont les représenlatifs et dans les signi­
plus éloignés du Seigneur, 8945. ficatifs de la Parole, 4442. Dans le
Le royaume céleste correspond au second ciel, ou ciel intérieur, le
volontaire de l'homme, et le royau­ principal est la charité, 3969. Dans
me spiriluel à son intellectuel, le ciel intime, il y a deux biens, le
!J835. bien de l'amour envers le Seigneur
Cieux. Il y a trois cieux, à sa­ et le bien de l'amour mutuel; et
voir, le ciel intime ou troisième, le dans le ciel moyen deux biens, le
ciel moyen ou second, et le ciel bien de la charité à l'égard du pro­
premier ou dernier, et les anges y chain et le bien de la foi, 9468,9680,
sont distingués en célestes et en 9683, 9780. Les biens internes sui­
spirituels, 459, 684, 4286. Ces trois vent en ordre à partir du Seigneur
cieux sont très-distincts entre eux par l'interne et l'externe du ciel
selon les degrés, et l'un plus éloi­ intime, et ensuile par l'interne et
gné que l'autre du Seigneur, 3691. l'exteme du ciel moyen; illustré,
Les anges des trois cieux sont su­ 9473. L'externe de l'un et de l'aU­
bordonnés les uns aux autres, mais tre ciel est le parvis, ainsi le der­
non par une subordination de com­ nier ciel, 9741. Ceux qui sont dans
mandement, 1753, 1802. Dans le le dernier ciel, qui est appelé le
ciel intime il yale céleste, dans parvis, sont appelés esprits angéli­
le second ciel le spiriluel, et dans ques, ceux qui sont dans le ciel
172 Cl Cl
moyen sont appelés anges spin­ d'hommes après la mort entrent
tuels, ct ceux qui sont dans le ciel aussitôt dans le ciel, 8029. Les âmes
intime anges célestes, 9741. Les de ceux qni sont bons sont coudui­
cieux intérieurs sont appelés mai­ . tes ou plus promptement ou plus
son de Jéhovah et temple de Jého­ lentement dans le ciel, 317, 318,
vah, 97lJi, f. Toutes les choses qui 319, 1112. Deux exemples d'âmes
sont vues et entendues dans les conduites aussitôt 'après la mort,
derniers Cieux sont des repl'ésenta­ 8111, 319. ,Les externes sont assou­
tifs de celles que les anges disent pis chez quelques-uns, afin qu'ils
et pensent dans les cieux supé­ soient introduits dans le ciel, 1982.
rieurs; pourquoi? 10126, 4528, Procédé d'admission dans le ciel;
9543. Les choses qui se font dans comment il apparail, 2130; c'est la
les cieux sont représentées dans le réception dans les sociétés angéli­
monde des esprits par des formes ques, 2130. Comment on est reçu
auxquelles l'essemblent les fo,mes par les anges, et comment on vient
qui appar'aissent dans le monde, d'après le libre dans uue société
4043•. Les choses qui se font dans convenable, 2131. L'homme qui re­
les cieux, quand elles découleu t coit le ciel en .Iui dans le monde
vers l'enfer, sont changées en leurs ~ien t dans le ciel après la mort,
opposés, ct deviennent en actualilc 10717. Vhomme est dans le ciel
des opposés, 5268. Le ciel intime quilllt aux intérieurs, quand il est
ou troisième ciel est le ciel de l'in­ dans l'amour et la foi spirituels,
I)ocence, le ciel moyen ou second 4103. Le ciel chez l'homme vient
ciel est le ciel de la charité dans de l'amour céleste ct de la vraie foi,
laquelle est l'innoecnce d'après le 9977. Le ciel de l'homme est le
ciel· intillll', et le demiel' ou pre­ bien, 8269. Le ciel est dans l'afTec­
mier ciel est le ciel du vl'ai dans le­ lion du vrai pour le vrai, 10683, f.
quel est la charité d'après le second L'homme n'est pas dans le ciel
ciel, et dans la charité l'innocence avant d'être dans le bien, c'est-à­
d'après le ciel inlime, 6013. dire, dans l'afTeclion de la charité,
Dans les cieux, il y a une grande ni avant de faire les vrais d'après
lumière, qui surpasse de beaucoup vouloir les vrais, 8765,9227,9431,
de degrés la lumièl'e de midi SUI' la 0832. Ceux qui sont dans le ciel
terre, 1117, 1521, 1533, 1619 il sont dans le Seigneur, ou, ce qui est
1632, 4527, 5400, 8644. Toute lu­ la mêllle chose, le Seigneur est en
mière dans les cieux vient du Sei­ e'ux, 3637, 3638. Les esprits probes
gneur comllle soleil, là, 1053, '521, sont instruits dans les connaissan­
3195,3341,3636,3643,4415,9548, ces du bien et du vrai avant d'être
968ll, 10809. Le divin vl'ai procé­ transportés dans le ciel, 189, 1802.
dant du divin bien du divin amour Combien il est dangereux de venir
du Seigneur apparall dans les cieux dans le ciel, si l'on n'a pas été pré­
comme lumière, et y constitue paré j connu pal' expérience, 537,
tonte lumière, 3195, 3222, 5400, .538, 539, 784, f. États de ceux qui
86!14, 9399, 9548, 9684. Dans les après la vastalion viennent dans le
cieux il n'y a ni espaces ili temps, ciel, 2699. Les maux et les faux
mais des états, 8398.' sont éloignés pal' ceux qui sont éle­
A(imission dans le Ciel. Peu vés au ciel, ct les biens elles. Vl'ais
CI Cl 173
,
sont éloignés par ceux qui sont je­ très-petite forme, et ses intérieurs
tés dans l'enfer; montré, 9333. correspondent aux trois cieux,
Dans le ciel ne peuvent êlre reçus 5145. L'homme qui vit dans l'a­
ceux qui sonl dans la vie du mal, moU!' et dans la charité est un petit
lesquels ne peuvenl pas non plus ciel, 3691. .
être instruits i s'ils pouvaient être Conimunication du Ciel avec
instruits et être reçus, tous vien­ l'homme. L'homme a été créé de
draient dans le ciel, 2401. Les telle sorte, qu'il pùt être avec les
méchants ne peuvent pas même anges, el que les anges pussent être
approcher du ciel, 1397. Un cer­ avec lui, 1.880. L'homme dc la très­
tain adultère, s'élant approché du ancienne église avait une comnllllli­
ciel, fut rejeté, 539. Les infernaux cation avec le ciel, mais le ciel a
ne peuvent entl-er dans le ciel, à ensuite, élé fermé, 784. Sans la
cause de la conlrariélé des sphères, communicaLion avec le ciel par la
10187. Parole le genre humain périrait,
Forme du Ciel. Le ciel est com­ 10452. Dans les cieux il y a com­
me un seul homme devant le Sei­ municntion de tous les biens, et
gneur, 9276, f. Le toct du ciel pal' suite tant de paix, d'intelli­
conspire à la forme humaine, 5110. gence, de sagesse et de félicité,
Quand le ciel tout enlier sc présenle 549,550, 1390, 1391, 1399, 10130,
devant la vue comme un seul hom­ 10723. Personne ne peut vivre, à
me, alOl's le ciel intime ou troisième moins d'être conjoint au ciel et au
ciel a pour l'apport la tête, le ciel monde des esprits, G87. Conjon~­
moyen ou second ciel le corps, el lion du ciel avec l'homme de l'é­
le dernier ou premier les pieds, glise, 9276.
5328, 10011. Forme célesle; quelle Cortes)Jondancc avec le Ciel.
elle est; toutes les sociétés onl été De la correspondance dc l'homme
mises en ordre selon ceLLe forme, et de Ioules ses parties avec le tl'ès­
et toutes les alfeclions dn bien et grand homme, qui esl le ~iel; en
les pensées du vrai découlent de somme, d'après l'expérience, 3021,
cetle forme, 9877. Les choses qui 3624 à 36!J9, 37lli à 3751, 3883 il
ont élé imprimées dans la mémoire 3896, 4039 à 4055, 4218 il 4228,
chez les bons sont dans la forme 4318 à 4331, 41103 il 4421, 45~3 à
céleste, 9931. La disposi Lion des 4533, 4G22 à 4633, 4652 Il 4660,
vrais chez l'homme est selon les so­ 4791 à 4806, lt931 à 4953, 5050 à
ciétés angéliques, 10303. Le ciel esl 5061,5171 à 5189, 5377 à 539G,
composé de formes de la charité, 5552 il 5573,5711 il 5727, 10130.
lesquelles sont les anges; quelles Le ciel cOI'['espond au SeigneUl', et
sont ces formes, 553. L'homme in­ l'homme quant à toutes choses et à
terne esl formé à l'image du ciel, chaque chose cOITespond au ciel,
et j'homme extel'l1e à l'image du 2996, 2998, 3624 à 3649, 3741 il
monde, 6057, 92711, 10156. L'hom­ 37!l6, 4625. Au ciel intime. cOlTes­
me est le ciel dans une très-petite pond la tête chez l'homme, au ciel
fol' Ille, 9632. L'homme régénéré moyen le corps jusqu'aux lombes,
e~t le ciel en petile image, 98l16. et au cie.! demiel' les pieds, 10011.
L'homme quanl aux intérieurs, s'il Les vrais elles biens chez l'homme
vit dans le bien, est le ciel dans une régénéré sont disposés selon la
174 CI CI
forme des célestes et des spirituels la foi ont en eux la joie céleste,
afin qu'ils correspondent, :1.900, :1.0722. Ceux qui sont dans les
~ 828. Le ciel, dans la Parole, est amours de soi et du monde ne com­
comparé à un mariage; JlourqUOi? prennent pas la félicité dont on
:1.0168. . jouit dans les cieux, :1.0724.
Idée en'onée qu'on a du Ciel. Doctrinal concernant le Ciel,
Expériences qui montrent qu'on a 10714 à 10724. L'amour et la foi
du ciel et de la joie céleste une idée font la vie, :1.0714. L)mour du bien
si commune, qu'elle est nulle, 449. et la foi du vrai font la vie du ciel,
Quelques-uns ont cru qU'être dans :1.0715. Le divin du Seigneur fait le
le ciel, c'est être dans un lieu élevé, ciel, :1.0716, :1.0721. Le ciel est chez
et de là gouverner les lieux infé­ chacun selon la réception -de l'a­
rieurs, 450; d'autres, que c'est avoir mour et de la foi qui procèdent du
de l'empire, 450; d'autres croient Seigneur, 10716. Le ciel chez
qu'on est admis dans le ciel par une l'homme est dans son interne, ainsi
porte, 453; d'autres, qu'il consiste dans la pensée et le vouloir, et par
dans une vie oisive, tandis qu'il suite dans l'externe, c'est-A-dire,
consiste dans une vie active, et à dans le parler et dans le faire, mais
faire les œuvres de la charité, com­ non dans l'externe sans l'interne,
me font les anges, 454; d'autres, :1.071\1. Dans les cieux il y a com­
qu'il consiste dans une lumière de munion de tous les biens; la paix,
gloire, 455; d'autres, à louer et à l'intelligence, la sagesse et la féli­
célébrer le Seigneur, 456. Vouloir cité de tous y sont communiquées
devenir le plus grand, ce n'est pas à chacun, et celles de chacun ysont
le ciel, c'est l'enfer, 450, 451; communiquées à tous, 10723. Le
mais le ciel, c'est désirer être le bien et le vrai qui procèdent du
plus petit et non le plus grand, Seigneur font le ciel, 7623, 7181.
452. Ceux qui reçoivent en eux le ciel
Joie et félicite dans le Ciel. Tous viennent dans le ciel, 10717; ceux­
ignorent r.e que c'est que le ciel, et ci veulent du bien à tous Acause du
que c'est l'amour mutuel, et la joie 1 bien et du vrai; les autres veulent
qui en résulte, 537, 540, 547. Tou­ du mal à tous, 10718. Dans l'autre
1

tes et chacune des choses du ciel vie l'interne est ouvert, ainsi l'on
et de la joie céleste viennent du voit si en lui il yale ciel ou J'cn­
Seigneur, 55:1., 552. Joie céleste; fer, :1.0720.
elle esl décrite, 5ilO, 541, 544, 545. Nouveau Ciel et Nouvelle Terre.
La. joie la plus céleste de l'un est Ce que c'est que le nouveau ciel et
peu respectivement à celle d'un au-. la nouvelle tene, 1.733, 1850. Le
tre, 543. Les joies célestes, dans le nouveau ciel et la nouvelle tene,
premier ciel, seulement en général, c'est l'église dans le commun ct
comptées au nombre de 478 pàr un dans le 'Particulier, 211. 7, 2H8.
ange, 457. Il Ya dans le ciel une Ciel astral. Par le ciel astral a
très-exquise communication et une été signifié le ciel angélique, et
très-exquise perception des félici­ même dans l'église représentative
tés, 549. Les espl'its probes sont on a cru que celui·ci était dans le
informés de ce que c'est que le ciel ciel astral, mais les plus sages sa­
et la joie céleste, 540. L'amour et vaient que le ciel était, non pas
CI CI 175
dans le haut, mais où était le bien coup, 5956, 9102; loutes les choses
de l'amour, et que cela était in­ d'Une partie, 9604; autant qu'il
tél'ieurement dans l'homme, en suffit, 9689. Cinq en longueur el
quelque endroit que fût celui-ci, en largeur sign. également, 9716.
&153. Les anciens n'ont point eu Il Encore cinq années de famine, .1
d'autre idée du ciel visible, sinon - Gen. XLV. 11, - sign. la durée
que là demeuraient les habitants du manque de bien, 5916.
des cieux, et que les astres étaieut CINQUANTAINE. Les princes de
leurs demeures; aujourd'hui les cinquantaines,- Exod. VUI. 21,­
simples, et principalement ks en­ sign. les principaux vrais intermé­
fants, ont une semblable idée; de diaires, 8714.
là vient qu'on regarde en haut vers CINQUANTE. Ce nombre signific
le ciel, quand on adore Dieu; cela le plein, parce qu'il suit sept fois
l'st, allssi une correspondance, car sept ou quarante- neuf, de sorte
dans l'autre vie il apparaît un ciel qu'il en est le complément (impie·
avec des astres, mais non le ciel tio), 2252. Cinquante est le plein,
qui apparaît aux hommes dans le 9623, 9624. Quand cinquante est
monde, 9aOS. Le ciel du monde nommé entre cent et dix, il signifie
spirituel apparatt selon l'état de les intermédiaires, c'est-à-dire, les
l'intelligence et de la sagesse des choses qui sont entre celles d'un
esprits et des anges; les astres y degré antérieur et celles d'un de­
sont les connaissances du bien et gré postérieur, dans une vue de
du vrai; et les nuées, qu'on aper­ conjonction, 8714.
çoit parfois sous le ciel, on t diver­ CINQUANTlhIE. Le cinquantième
ses significations suivant les cou­ jour sign. l'état plein, 9295.
leurs, la transparence et la marche; CINQUI.t:ME. Jusqu'à la cinquiè­
l'azur du ciel est le vrai transparent me année, lorsqu'il s'agit de l'âge,
d'après le bien, 9a08. c'est l'état d'ignorance et d'inno­
CINNAMOME. Aromate qui signifie cence, 10225. Depuis la cinquième
la perception et l'affection du vrai année de l'âge jusqu'à la vingtième,
naturel, vrai qui est le vrai inté­ c'est!'état de l'instruction et de la
rieur de l'homme externe, 1025a. science; cet état est appelé l'âge
CINQ, c'est peu, 649; c'est la dés­ puéril, 10225; là, il est lraité de la
union, 1686; c'est quelques-uns ou signification des âges el des nom­
quelque partie, 4638; c'est peu et bres.
quelque, chose" et c'est aussi les CINQUIÈME (imposer au), Quin­
restes, de même que dix; et sa si· lare, sign. la même chose que di·
gnification dépend des nombres mer, 5291. La cinquième partie
d'où il vient; montré, 5291. Quand sign. la même chose. que cinq,
dix signifie tous, sa moitié ou cinq 6156.
signifie quelques-uns; quand il si­ CIRCONCIRE, c'est purifier, 2632.
gnifie le plein, cinq signifie autant Cil'concire la chair du prépuce
qu'il suffit; et quand il signifie sign. purifier par l'éloignement des
Leaucoup, cinq signifie quelque amours de soi et du monde, 2039,
chose, 10255. Cinq sig. aussi beau­ 2102, 2107,2110; c'est éloigner les
coup, de même que dix, 5708. Il amours corrompus, 7045. Se cir­
sign. les restes, 589a, 6156; beau- concire à Jéhovah, el éloigner les
1i6 CI Cl
prépuces du cœur, - Jérém. IV. 4, qui devait être rétablie, ct elle est
- ne signifie autre chose qu'éloi- devenue pour ses descendants un
gner ce qui s'oppose à l'amour cé- signe qu'Us étaient de l'église,4462.
leste, ~039. , pourquoi il fut ordonné à Josué de
CIRCONCIS. Tous les ci.rconcis, circoncire d~ nouve.,u le peuple,
qui ont été circoncis spit'iluelle- lorsqu'ils passèrent le Jourdain
ment, ont été purifiés des amours pOUl' en trel' dans la terre de Ca-
de soi et du monde; mont7'é, !l462. naan, 2039. Quand les anges, qui
Ceux-ci sont appelés circoncis sont dans le ciel, ont l'idée de la
quant au cœur, mais ceux: qui sont purificallon des souillures naturel-
dans les amours de soi et du mon- les, quelque chose de semblable à
de sont dits avoir le prépuce, quoi- la circoncision est très-prompte-
qu'ils aient été circoncis, 4462. mentl'epréscnté dans le monde des
CIRCONCISION (la) était le signe esprits, 2039.
de la purification des amours cor- CIRCONFÉRt:NCE. Voir PÉRII'IlÉ-
rompus, ù savoir, de l'amour de soi RIE.
ct de l'amour du monde; montré, CIRCON FL UXIONS des pensées
2039, 2632, 4462. C'était un repré- quand elles se répandent avec les
sentatif externe, un signe qu'on aITeetions, 6607.
était de l'église, 4462. La circonci- CIRCO,",VOLUTIONS dans les cer-
sion est l'initiation dans les exter- veaux humains, 4040, 4041. Cir-
nes de l'église, M86, 4493. La cir- convolutions de la substance cen-
concision a eu lieu parce que le drée dans le cerveau humain,6607.
pl'épuce dans l'ancienne église cor- CIRCUIT (le) sign. les choses qui
respondait à la souillure du bien; sont extél'ieUl'es, 2973. Ce que si-
mais dans la très-ancien ne église il gnifie le circuit ou cc qui est alen-
cOlTespondait à l'obscurité du bien, tour, lorsqu'il s'agit de la terre de
c'est pourquoi dans celle église il Canaan, 2973; et lorsqu'il s'agit de
n'y a pas cu de circoncision, 4462. Jérusalem, 4592. Voir ALENTOUR,
Le caillou ou le couteau de pierre CIRCUIT IONS des pensées quand
avec lequel on faisait la circoncision elles se répandent avec les aITec-
est le vrai de la foi, 7044, 9659. Si lions, 6607.
la circoncision se faisait avec des CIRCULATION. D'après la circula-
couteaux de pierre, c'était pour si· tion du sang, on peut avoit' une
gnifier les vrais de la foi pal' les- idée de la récipl'ocalion dli vrai de
quels on étaU purifié, 2799, m., la foi et du bien de la charilé dans
2039, f., 2046, f. La circoncision, l'entendement et dans la volonté
faile le huitième jour, sign. que la chez l'homme, 9300.
purification doit être de tous les CIRCULER. Quand les pensées se
moments, 2044. La doulelll' après l'épanden t avec les aITections, ellcs
la circoncision est la cupidité,4496. circulent presque selon la forme
La circoncisiou se l'épandit de l'an- des circonvolutions de la substance
cienne église chez plusieurs na- cendrée dans le cerveau humain,
tions, et elle a été enjointe à Abra- 6607.
ham et à ses descendants, non com- CIRE AROMATIQUE (la) sign. le
me quelque chose de nouveau, mais vrai du bien, 5621. VOil'. AROMA-
comme une pratique discontinuée TES.
CI CL i71
CISEAU (le) avec lequel sont tall· riluelle d'avec la vie civile, qu'Ils
lées les pierres, est ce qui provient n'osenltirer de la vie civile aucune
de la propre intelligence; il signifie idée concernant la vie spirituelle,
le vrai forgé, ainsi d'après le pro­ 4366. Le bien civil, qui est appelé
pre, 8942. Forger au ciseau, quand le juste enlre citoyens, appartient
il s'agit d'une idole, c'est arranger au divin bien naturel, 9812. Sont
, un faux doctrinal d'après la propre nommées choses civiles celles qui
intelligence, ce qui se fait par l'ap­ concernent le monde, 10789.
plication du sens lilléral de la Pa­ CIVILITÉ. L'amitié n'est pas la
role en faveur des amours de soi et char'ité; la civililé l'esl encore
du monde, 10406. moins; ce sonl des degrés au-des­
CITADELLE, AI'X, Voi}' CHATEAU. sous de la charité; mais plus elles
CITÉ, Civitas. La cité et la vllle tiennent de la charité, plus elles
(tl1'bs), c'est le spirituel de l'amour sonl sincères, H58.
et de la charité, ainsi le doctrinal, CLA1REAIENT. Chez l'homme les
même le doctrinal hérétique, 402; choses qui sont directement sous
voir VII.LE, Les biens et les vrais l'inluition sont dans le milieu et
chez l'homme forment une sorte de apparaissenl clairement, el celles
cité; et cela, d'après la forme du qui ne soot pas direclemenl sous
ciel, el d'après l'influx qui en pro­ l'intuition sont SUI' les côtés et
vient, 6690. Les biens el les vruis apparaissenl obscurément, 6068,
formenl. sociélé entre eux, el font 6084. L'homme non régénéré voil,
enfin comme une seule cité, 3584. comme les hiboux, clairemenl de
Esprits qui Mtissent de petites ci­ nuil et obscnrément de jour, c'cst­
lés el y cachent un arcane, et ils à-dire, clairement les faux et obs­
les donnent à d'autres, 2601. curément les vrais, el par suite
CITERNE. Esprits et génies qui clairemenl les choses qui sonl du
appurtiennent à la province de la monde, et obscurémenl celles qui
citerne; ils introduisent dans la~hite sont du ciel, si toulefois HIes voit,
une espèce ·de succion ou d'at l'ac­ 4967.
tion produisanl de la dou eur, CLANDESTI N. Opération c1andes.
5180. tine des génies infel'llaux, 9013.
CITOYEN. Ceux nui airnentle Sei­ CLAIITt:. Quand pm' le bien qui
gneur et le prochain ont la loi di­ lui a été conjoint, l'homme regarde
vine inscrite en eux, et sont ac­ le vrui, alors il y a c1arlé pour IUiJ
cueillis comme citoyens tant dan~ el cela successivement de plus en
le monde que dans le ciel, H21. plus, car alors il n'esl plus dans le
CIVIL. La vie civile correspond à doute, si lelle chose esl, ou si elle
la vie spirituelle, celle-ci estrepré­ esl de telle manière, mais il con­
sentée dans celle-là; les chosessonl nait qu'elle esl, el qu'ellc esl de
lelles qu'on ne peut avoir d'idée de telle manière, 3833.
la vie spirituelle, que d'après ce qui CLASSES. Il Y a deux classes de
existe dans la vie civile; c'est pour­ spirituels, à savoir, ceux qui sonl
quoi, celle-ci étunl ccal'tée, l'aulre davanlage dans le bien, et ceux qui
tombe, au point qu'enfin on n'y sont davantage dans le vrai, 3240.
croit plus, 4366; néanmoins, plu­ L'ancienne église distinguail en
sieurs sépareullellemeolla vie spi- plusieurs classes le prochaiu envers
l, ,~,
t78 COE COE
qui la ctlarilé devait être exercée, ft la volonté, par conséquent à l'a·
2li17, 3{Ji9, li8lJlJ, li955, 7259. Il Y mOlli', 7M2. Le cœur se réfère aux
a des vrais qui apparliennent à la choses qui appal'liennenl ft la 1'0­
l'lasse céleste, el des vrais qui ap­ 10nLé, 5887. ÊLre dans la bouche,
parliennen 1 ft la classe spirituelle, c'esL ce qui esL externe el procède
10291, 10295. du vrai, mais être dans le cœur,
CLÉA!ENCE. La clémence de Jého­ c'esl ce qui est interne eL procède
vah, - Gen. XIX. 16, - sign. la du bien, 3313. Recevoir' dans le
grâce et la miséricorde, 2M2. Par cœur, c'esL recevoil' dans la volon­
la colèrc de Jéhovah il est enLen­ Lé; c'esL la volonté de l'homme qui
du sa c1émcnce; pourquoi? 6997, est appelée cœur, 9B3.
10618. JI Ya, chez les rois eL chez Dans la Parole, le cœur sign. les
les juges, plus de miséricorde à pu­ célesLes ou les choses qui appar­
nir les mauvaises actions cL à chas­ Liennenl au bien, 5385. Le cœur,
ser les méchanLs de la sociéLé, qu'à dans le sens réel, siyn. le bien r.é­
user envers eux d'une clémence in­ leste qui apparLienl à l'amoll1' en­
tempestive, 2258, f. vers le Seigneur, 3635, 3883 ft
CLÉS, (les) sign. la puissance, 3896, 7M2; el, dans le sens op­
9lil0. Pal' les clés des cieux don­ posé, il sign. le mal de l'amour de
uées à Pierre, il est entendu la foi soi, 8288. Le cœur défaillanL sign.
de J'amour et de la charité; eL com­ la crain le, 5501. Le cœm" tourné
me le 8eignellf seul donne une lelle sign. un changemenl d'élat, 8IM.
foi, c'esL le seigneul' seul qui inLro­ SouLenir' le cœur, c'est adjoindre
duit dans le ciel, 3750, 3769. Ces autanL qu'il convienL, 2t66. Dél'O­
clés ont éLé données à Pierre, parce uer le cœur sign. le changement
que la foi a élé représenLée pal' lui, de l'étal quanL au bien, liB2, lI113,
63lJll, f. i voir aussi la Préface du lit 33. Parler selon le cœur, c'est la
Ch. XXIl de la Geuèse. Pal' le sens confiance, 6578. Endurcir eL appe­
inlerne de la' Parole, comme pal' santir le cœnr, c'esL l'olJslinalion,
nne clé, sonL ouverLs les divins 7272, 7300, 7305. Sortir du cœur,
vrais Lels qu'ils sonL dans le ciel, c'est sorti l' de la volonté, 8!HO.
8988, f. . Cœur de pierre, cœur de chail'; le
CLÔTURE, Clausura. La clôlurc, divin dn Seigne4r ne peul pas in­
en dehors de la bordl1l'c, - Exocl. !luer dans un cœur superbe, c'esL­
XXY. 25, - c'esL la conjoncLion à-dire, dans un cœul' plein dl' l'a­
avec Je vrai par le divin, 9534, monl' do soi, cal' ce cœur est dur et
9539. est nommé dans la Parole cœur de
CLOU, Clavlts. C\~st 1'<IUache ou pierre; mais le divin influe dans un
l'adjonction, 8990, (. Les clous sig. cœur' humble, parce que ce cœur
les choses qui conjoignent eL affer­ esL tenùre, eL il esL nommé dans la
missenL; montl'é,9777. Le clou au­ Parole cœur de chair, 9377. .
qnel on suspend quelque chose sig. Lorsque Pholllllle est ressusciLé,
J'atlache cl l'adjonction, 9777, f. les anges célestes occupen Lla pro­
Voir PIEUX. vince du cœur, 170, l72, 176. La
CœUR (le) est l'amour eL la vo­ conversation des célesLes est perçue
lonté, 10336; c'eslla volonté,911S; par les spirituels sous l'apparence
c'est l'intime, parce qu'il appartient du pouls du cœur, 3886. Opéra-'
COE COE t79
lions r,ommunes du ciel chez l'hom­ anges célesles appartiennent à la
me obscrvécs dans le cerveau, dans proviuce du cœur, les spirituels
la respiralion dcs poumons, dans le appartiennent à celle des poumons,
cœur ct dans les reins, 3884. 3887. La communication du vrai et
Cœur al Poumon. Dans le corps du bien dans l'enlendemenl et dans
humain, le cœur el les poumons la voloulé esl COlllme celle des
sonl les sourccs dç loul son mou­ poumons et du cœl1l', 9300, 9495.
vemenl, cl même de loule action COI'1'aspondance du Cœur at du
él sensalion exlertlc ou du simple Poumon. A la volon lé correspond
corps, 3635. La première chose dc le cœur, el Il l'enlendement la res­
la vie de l'holllljle est le cœUl', et la piralion des poumons, 3888. Expé­
seconde est Je poumon, 9276. Le rience sur la cOl'I'espondance du
cœur règne dans toul le corps cl cœul' avec les choses CJui appar­
dans chacune des parlies du corps liennent à l'amOlli', el des poumons
par les vaisseaux sanguins, el le avec celles qui appartiennent il la
poumon règne aussi dans chaque foi, 3889. Le cœur el son royaume
partie du COl'pS pal' la l'espiralion, dans l'homme correspondenl aux
3887. Lcs mouvemenls allernalifs .célestes, le poumon et son royaume
du cœur s'insinuenl dans les mou­ cOl'respondenl aux spiriluels, 3635.
vemenls alLcl'llalifs du poumon, Le cœur correspond au bien de l'a­
3884. Il Ya influx du cœur dans mour, el le poumon au vrai de la
les poumons, pareillemenl dans foi, 493:1.. Le cœur correspond au
toul le COI'pS, el ccl influx est com­ céleste qui apparlienl au bien, et
me celui du bien de l'amour dans les poumons correspondcnl au spi­
le vrai de la foi, 3887, 3888, 3889, riluel qui appartienl au l'l'ai, 3889.
3890, Le cœur du lrès-grand hom­ Du lrès-grand homme el de la cor­
me, c'esl-il-llire, du ciel cl de l'é­ respondance du cœur ct des pou­
glise, esl conslilué \par ceux qui 1Il0ns, 3883 il 3896. Voir aussi fiES­
sonl dans l'amour ~nvers lc Sei­ PIRATION.
gneur el dans l'amour il l'égard du Cœur at Ama. Dans la Parole, le
prochain, et son poumon esl con­ cœur eslla vic de l'amour, cl l'tune
slilué pal' ceux qui so.nt pal' le Sei­ la vie de la foi; montré, 9050, 9300.
gneur dans la chari lé li l'égard du (lDe cœur el d'l'une, Il c'est de loute
prochain et par suite dans la foi, "olonlé et de toul entendement,
9276. Dans le ciel il y a pulsalion 2930. VOÎ!' AME.
du cœur cl respiralion des pou­ Cœur al ES1JI'it. Dans la Parole,
1Il0ns, 3884. PulsaLion du cœur cl la vie dn volonlaire esl appelée
respiration obscrvées, 3885. La cœur, cl la vic de l'inlellectuel est
pulsalion du cœur esl la vie du appelée esprit, 981.8. Un cœur nou­
corps en correspondance avec les veau, c'esl une nouvelle volon lé, et
célesles, el la respiralion esl\a vic un esprit nouveau, c'esl un nouvel
du corps en correspondance avec enlendement, 9818, I.e cœnr pur
lcs spirituels, 805. Les pulsaLions esl la volon lé ayan l en aversion les
clIcs l'l'spiralions dans le cid sonl maux, qui sonl des impuretés; l'es­
de plusieurs sorles, selon les socié­ prit ferme est l'entendemenl el la
tes cl les élals de la foi el de l'a­ foi dll vrai, 9818. L'espril froissé et
mour des anges, 3886, 3887. Les le cœur froissé, c'esl rélat de len­
180 co co
tation, et par suite l'humiliation de COHABITATION. Dans le sens su­
la vie de l'entendement et de la vie prême, la cohabitation est le divin
de la volonté, 9818. Le cœur qui même du seigneur et son divin hu­
n'est point droil, et l'esprit qui main, 3960.
n'est point conslant avec Dieu, ­ COIIABITER. Dans l'autre vie,
l's. LXXVlll. 8,- c'est une volonté ceux qui ont élé dans un semblable
qui n'est point droite et un enten­ vrai cohabitent ensemble, 3255.
dement du divin vrai qui n'est point ceux qui, dans la vie du corps, ont
constant, 9818. vécu dans l'amoUl' conjugal, sont
COEXISTANT. Ordre des successifs ensemble et cohabitent dans le ciel
dans les coexislants; la fin, la cause comme anges, quelquefois môme
el l'effet sont des successifs; l'elTet avec leurs enfants, 2732. Chez ceux
est le coexistant, 5608. qui ont vécu dans l'amour conju­
COFFRET, Capsa. Le colTret de gal, il y a dans le mental de l'un
JOUI:, - Exod. H. 3, 5, - sign. ·ce l'image et la ressemblance de l'au­
qui esl vil, mais néanmoins dérivé tre, el ainsi ils colJabilent non-seu­
du vrai, 6723, 6732. lement dans chaque rhose, mais
COGITATIF. Le cogitatif réel vient même dans les inlimes de la vic,
de l'homme intel'ne ou spiriluel, 2732.
quand d'après lui l'homme nalurel COH~RENCE. Les choses qui, dans
voit, agil et vil, 3lJ93, 5422, 5lJ23, le sens lilléral de la Parole, parais­
5lJ27, 5428,5477,5511. Tout cogi­ sen t ~parses et sans Haiso'n se pré­
talif, qui est perceplif de l'équila­ senlent dans une cohérence et un
ble et du juste, et aussi du vrai et ensemble magnifique dans le sens
du bien, appartient au men lai t'a­ inlerne, 1756.
tionnel, 3020. Le cogilatif de COHÉRENT. Dans toules les cho­
l'homme d'après son volontaire fait ses de la nalur!), les intérieurs ne
Ioule la force du corps, force qui, sont poinl cohérents avec les exlé­
. si elle était inspirée du Seigneur rieurs par continuilé, mais ils sont
par son divin vrai, serail chez distincls, et sont conjoinls par des
l'homme la force de Samson; mais exserlions, comme par des fibres,
il plall au Seigneur que l'homme pOl' lesquelles il y a des communica­
ait la force par la foi d'après l'a­ lions; il/uslni, 8603. Celui qui con­
mour quant aux choses qui sont de çoilles extérieurs el les inlérieurs
son esprit et conduisent au salut de l'homme comme conlinuelle­
lilernel, 10182. ment plus purs, el ainsi cohérenls
COGNÉE, Secul'is. Couper du par conlinuité, par conséquent saus
bois avec une cognée dans la forêt; distinclion par les formolions des
ce que c'est, 9011. VoÏ1' BOIS. poslérieurs d'ilpl'ès les antérieurs,
COGNITIF. Les cognilifs qui sont ne peul comprendre aulre chose,
dans le mental ralionnel ne se sinon que, quand mcurl "exlerne,
montrent pas devant l'homme; l'interne meul'l aussi, car il pense
el, tant qu'il vit dans le corps, ils qu'ils sont cohérenls, el qu'en rai­
ne sont pas perceptibles; ce sont son de la cohérence et de la conli­
toules et chacune des choses qui nUilé, qnand l'un meurt l'autre
apparliennent à la mémoire inté­ meurt, parce que l'un enlralne
rieure, 3020. , l'autre avec lui, 6465.
co co 181
COHORTES de mauvais èsprits a rien de la colère, 3909. La colère,
qui se l'éunissent dans lè monde c'est l'aversion; pourquoi 7 502!I.
des espl'its, et sont dispersées par La colère, c'est l'aversion et l'alla­
d'autl'es cohol'tes de mauvais es~ que; montré, 5798. La colère, c'est
prits, 842. la tristesse de l'espril ou de l'en­
COIFFURES (les), en tant que vê­ tendement, 5887, 5888. La colère
tements, sign, quelque vrai spécial de Jéhovah, c'est la clémence et Ifl
et particulier, 4875, miséricorde, 6997. Il Lent à colè­
COL DE L'UTÉRUS. Dans la pro­ res, Il c'est su pporter longtemps les
vince du col de l'utérus sont ceux maux, et c'est la divine clémence,
qui ont aimé avec unè grande tcn­ 1.0618. La colère de Jéhovah, c'est
dresse les petils enfants, 5054. Ils la punition et la damnation; mon­
sont là dans la vie la plus suave et tn}, 6997; c'est aussi la réprimande
la plus douce, et plus que les au­ et l'avertissement, 6997. L'inonda­
tres dans la joie céleste, 5054. tion de la colère, c'est la tentation,
COLÈRE (la) est une alTection gé­ dans laquelle les maux donnent de
nérale, résullant de tout ce qui con­ l'angoisse et du tourment; SUI' les
trarie l'amour du propre et ses cu­ " propres significations de la colère,
pidilés,357. Tout ce qui ne favorise lire tout entier le N° 6997.
pas l'amour du propre et du monde La colère est décrite; c'est une
excite une contrariété qui se mani­ flamme dans l'entendement, pro­
feste pal' la colère, 357. La colère venant du feu de la volonté qui s'é­
est allribuée au Seigneur, dans la lance quand l'amour est attaqué;
Parote, quoiqu'il ne se melle jamais illustré, 9144.
en colère; montré, 5798, 6997, Colère et Em7J01·tement. La co­
8284, 8483, 9306, 10431. L'amour lère se dil du mal, l'emportement
et la miséricorde du Seigneur ap­ se dit du faux, 6358, 6359. L'ell1­
paraissent aUÙlléchants comme de portement et la colère sont des ré­
la colère quan~ ils son t punis, et pugnanc.es et aussi des punitions;
de là vient qu'il est dit colère; el l'emportement se dit du vrai et
montré, 8875. La colère et le' Ulal du faux, mais la colère se dit du
viennent de 'l'homme, et non du bien et du mal, 3611I. Quand ils sc
Seigneur, et néanmo;ns sont allri­ disent du vrai et du bien, l'empor­
hués au Seigneur; citations l'appor­ tement et la colère sont un zèle,
lées, N° 9306. La colère est allri­ qui, paraissan t dans la forme ex­
buée au Seigneur quoiqu'elle soil terne semblable à l'emportement
alors chez l'homme, 8483. S'enflam­ ou à la colère, est aussi nommé
mC!' de colèl'e, quand cela est dit ainsi dans le sens de la lettre, 3614.
du Seigneur, c'est chez l'homme" Le zèle a en soi le bien; la colère a
l'action de se détourner; illustl"é, en soi le mal, 4164. La colère est
1.0431. La colère, c'est le mal, parce un feu qui éclate d'après l'alTection
qu'elle appartient au mal et non au du mal, et le zèle un feu qui éclate
bien, ainsi non au Sei'gneur, quoi­ d'après l'alTeclion dl! bien, 9143.
qu'elle lui soit allribuée, 1.0618. La cause de la colère est tout ce
La colère sign. un éloigement qui fail elfo!'t pour détruÏl"e le plaisir
de la r.harité, 357. La colère sign. de quelque amour; cela est appelé
une indignation dans laquelle il n'y colère quand le mal allaque le bien,
182 co co

et zèle quand le bien réprimande COLOMBE. Les colombes sont les


le mal, 235i. biens el·les vrais de la foi chez celui
COLLATÉRAL (bien), 3612, 3665, qui doil êlre régénéré, 870. La co­
3676. Ce bien représenlé par Laban lombe sign. en général les intellec­
serl à inlroduil'e les biens el les tuels de la foi, 870. La colombe ne
vrais réels, 4063. lrouva pas où reposer la plante de
COLLECTE, Collecta. Ce sonl les son pied, - Gen. VIll. 9, - sign.
choses requises poUt'le culte, ainsi, que rien de ce qui appartienl au
les inlélieurs du culte qui élaienl bien el au vrai de la foi n'avait en­
représenlés pal' les ohjets recueillis, core pu prendre racine, 875. Il mit
9459,9463. encore dehors la colombe et elle
COLLIER, Torques. Un co1lier sur ne revint plus Il lui, - Cen. VIII.
le cou, c'eslle significalir de la con­ 12, - sign. l'étal de réception des
jonction des inlél'ieurs avec les ex­ biens et des vrais de la foi et l'état
lérieurs, 5320. Un collier d'or sign. de liberté, 890, 891. La colombe
la conjonction par le bien, ou pal' de la terre d'Aschur sign. le bien
('efficacité du bien, 5320. Le collier rationnel, 1186. Les ailes de la co­
SUI' la gorge, - Ézéch. XVI. l i , ­ lombe sign. les vl"ais de la foi,8764.
esl le signe de la conjonction du Les petits de colombes sign. l'inno­
vrai intérieUt' avec le vl'ai extérieur, cence, 10132; - sign. le bien de
5320. . l'innocence, 10210,
COLLINE. Les collines sign. la COLON. Qui sont ceux qui, après
charité à l'égard du prochain, 795. avoir été vexés dans l'estomac, sont
La montagne eslle lJien de l'amour pol'lés jusque dans l'inleslin colon,
céleste, el la colline le bien de l'a­ 51.74. Ceux qui sonl dans l'intestin
mour spirituel, 6435. Les collines colon sonl près des enl'el's nommés
sont le hien spiriluel; 71Iont1'(1, excrémentiliels, 5392. Dans l'enfer
10438. Les collines du siècle son t où condni! le colon, sonl ceux qui
le hien de l'amour mutuel qui ap­ n'onl élé donés d'aucune miséri·
partient à l'église célesle i montré corde, el ont voulu sans conscience
et illustré, 6435. Quand il s'agit· luer el dépouiller, elc., 5393. Ce
du royaume célesle, les collines qui arrive, quand celix qui consti­
sign. le bien de l'amour mutuel i tuent J'in lestin colon infestenl ceux
mais quand il s'agit du royaume qui sonl dans la province du péri­
spirituel, elles sign. le vrai de la loine, 5379.
foi, 6435. Les collines qui enten­ COLONNE (Ia)sign. un appui, ce
dronlla voix de Jéhovah,.- Mich. qui soulient; elle se dil du naturel,
VI. 1, - sign, les humhles el ceux qui esl comme un appui ou une
qui sont dans la charité, 9024. base pour le spirituel; 1lIonu'é,
COLLISION entre l'homme inter­ 8106, /: Les colonnes sont les biens
ne cl l'homme exlerne, 7290. Co1li­ de l'amour el de la foi, parce que
sion des sphères spirituelles; quand ces biens soutiennenlle ciel et l'é­
les alfcctions sont contraires, il se glise, 9674. colonne de nuée i ce
fai! une collision, d'où J'ésulte une que c'est, 8106; c'est une épaisse
anxiélé, 10312. La collision des obscurité, ainsi la Parole pour ceux
faux avec les vrais esl signifiée par qui sont dans l'exlerne sans l'in·
le grincement des denls, 4l12ll. terne, 10551. Pal' la colonne de
co co t83
nuée pendant le jour, et de feu ont lieu principalement par les
pendant la nuit, a été représenté vrais de la foi, 8962. I.e vrai est la
l'étllt du ciel, 8108. La colonne de première chose du combat, 1685.
nuée pendant le jour est l'état d'il- Les hommes de l'église spirituelle
tustration, tempéré pal' l'ouscur du sont tentés quant aux vrais de la
vrai, 8'106. La colonne de feu pen- roi, c'est pourquoi pour eux il y II
dant la nu.îl est l'état d'obscurité, combat par les vrais; mais les hom-
tempéré par l'illustration venant mes de l'église céleste sont tentés
ùu bien, 8108. La colonne de feu quant aux biens de l'amour, c'est
ct de nuée'étaitla présence du sei- pourquoi pour eux il y a comuat
gneul', 8UO, 8213. La colonne de par les biens, 1668, 8963. Le com-
nuée SUI' la tente de convention bat spirituel ou la tentation est né-
sign. une épaisse ouscurité relati- cessaire; on ne le sait pas dans le
vement 11 la nation israélite; et monde, mais on le sait très-hi en
aussi l'ouscul' de la Parole pour dans l'autre vie, 7090, f. VOil' TEN-
ceu~ qui ne sont pas dans l'illus- TATIONS, COlIBATTRE.
tration, ct une épaisse ouscurité CmlBATTRE. Ceux qui sont de l'é-
pour ceux qui sont dans l'externe glise spirituelle .comuallent pOUl' la
de la rarole séparé de l'interne, plupart, non par les vrais réels,
1055:1. mais par des choses qu'ils croient
Colonne de nuée autour de l'Au- être des vl'ais d'après le doctrinal
teUl', quand il fut envoyé dans la de leur église; ce doctrinal néan-
lerre infél'Îeure, 699. Le uien de moins doit être tel, qu'il puisse être
l'église céleste repl'ésenlé pal' une conjoint au bien, 6765. Le Seigneur
colonne descendanl du ciel, la- seul combal chez l'homme dans les
(iUelle était ùe couleul' d'azlIl', c!tc., tentations, et l'homme ne combat
4328. en rien d'après lui-même, 1602;
COLOQUINTES. Le cep sauvage et illustré, 8172, 8175, 8176, 8273.
les coloquinte's, - Il Rois, IV. 38 à L'homme ne peut ~n aucune ma-
42, - sont les faux et les maux, nière d'après lui-même comuallre
10105; les coloquintes sont la falsi- contre les maux et les l'aux, parce
ficatiun,8408, f. que ce serait comballre contl'e tous
COMBAT. Il Ya un combat entre les enfers, que nul autre que le -
l'homme intel'ne ou spirituel et Seigneur seul ne peut dompter ni
l'homme externe ou nalurel, et ce vaincre, 1692, f. Les enfers com-
comuat est la tentation, 2t83,4256; uallent contre l'homme, et le Sei-
ainsi, entre les plaisirs de l'homme gneur combal pOUl' l'homme, 8159.
interne et les plaisirs de l'homme ex- Le Seigneur combat continuelle-
terne, qni alors sont opposés les uns ment con Ire l'homm,e, et pour
aux autres, 3928, 835:1. Ce combat l'homme contre l'enfel', quoique
exisle 11 cause du déuat entre eux, l'homme ne s'en aperçoive pas,
3928. Du combat de l'homme ra- 2406. L'homme combat d'après les
lionnel et de l'homme naturel, et vrais et ,les uiens, ainsi d'aprcs les
quel est l'homme si celui-là ou ce- connaissances et les affections des
lui-ci esl vainqueur, 2183. 1\ Ya vrais et des biens qui sont chez lui,
comuat enlre les esprits chez l'hom- mais c'est le Seigneur qui comuat
me, 4572. Les c,omuats spirituels par elles, et non pas l'homme,166t.
184 co co

Dans les tentations l'homme doit été, non pas commandées, mais
comballre comme par lui-même, el permises, 691.5.
ne pas rester les mains pendantes, COMMANDER, Prœcipel'e. Lors­
ni attendre un secours immédiat; qu'il s'agit de Jéhovah, commander
mais il doit néanmoins croire que c'est pl'éparer et faire, 783. u Selon
le combat est fait par le Seigneur, ce que j'ai commandé Il sign. selon
1.712, 81.79: 8968. La tentation ne les lois de l'ol'dre divin, iOH9.
sert à rien, à moitis que l'homme Commander sign. l'influx et la per­
ne croie, - toutefois après les len­ ception; et cela, parce que dans le
tations, - que le Seigneur a com­ ciel il n'est donné ni commande­
ballu et vaincu pour lui, 8969. Ceux ment ni ordre à un autre, mais la
qui placent le mérile dans les œu­ pensée est communiquée, et scIon
vres ne peuvent comballre contl'e la pensée l'autre agit de oon gré;
les maux, parce qu'ils combattent la communication de la pensée
d'après le propre, et ne perme lient avec le désir qui veut que lellc ou
pas au Seigneur de comoallre POlll' tclle chose soit faite, c'est l'influx,
eux, 9978; quant à ceux qui ne l'y et de la part de celui qui reçoit,
placenl pas, ie Seigneur combat c'est la perception, 5732; par suite
pour eux, 9978. commander sign. le consentement,
Le Seigneur a comballu con­ 6105; et aussi l'insinuation, 6450;
tre les enfel's d'après son divin et quand il s'agit de l'église, le pré­
amour envers tout le genre hu­ cepte, 6561. Dans le sens opposé,
main, 1.690, 1.691., 1.81.2, 1.81.3, commander sign. la cupidité,7HO.
1.820. Tous les autres, quand c'é­ Dans la Parole, lorsqu'il s'agit de
tait d'après eux-mêmes, ont com­ la nation israélitc, et du culLe re­
battu d'après l'amour de soi et du présenlatif inslitué chez elle, il est
monde, 1.812, 1813. Le Seigneur dit çà et là que Jéhovah a com­
seul combat pour l'homme, 8273. mandé, et pal' là il est signifié, non
Le Seigneur a comballu d'après pas qu'il lui a plu, mais qu'il a pcr­
la propre puissance, 1.692, 1.81.3, mis que cela se fit ainsi, parce qu'ils
9937. Le Seigneur seul a combattu ont insislé, 1.061.2.
contre tous les enfers; montré, COMMANDER, COAUIANDEMENT;
8273. Les enfers onl comoattu con­ Imperal'e, Imperium. Il y a deux
tre l'amour du Seigneur; qui élait genres de commandement ou de
le salul de tout le genre humain, domination, l'un d'après l'amour à
1.820. l'égard du prochain, l'autre d'après
COMBUSTION. Dans la Parole, l'a­ l'amour de soi, 1.081.4. Du comman­
mour du mal est appelé combus­ dement qui procède de l'amoUl' à
tion de feu, parce qu'il bnîle et l'égard du pl'Ochain découlent tous
consume les choses qui appartien­ les biens ct toutes les félicités,
nent à l'amour du oien et du vrai, 1.0160, 1.081.4. Du commandement
914L d'après l'amour de soi découlent
COMMANDER, Mandal'e. Un très­ tous les maux ct loules les infélici­
grand nombre de choses, qui ont tés, 1.0038. Dans le ciel, personne
été commandées aux fils d')sl'aêl ne veut commander, mais tous veu­
pal' Jéhovah ou le Seigneul', sign. lent rendre des services à autrui, et
dans le sens interne qu'elles ont c'est là commander d'après l'amour
co co 185
il l'égard du prochain, 5732. Après ComnstRATION. C'est la miséri­
que les amours de soi 'et du monde corde d'après l'amOlli'; dans la lan­
curent commencé il régner, les gue originale,- Gen. XLIII. 30,­
hommes pour être en sûreté furent les commisérations sont exprimées
contraints de se soumettre il des pal' un mot qui signifie l'amour in­
commandements ou empires, 7364, time et le plus tendre, 5691. La
:1.0:1.60, :1.081.4; VOi7' NATION,S et FA­ commisération, parce qu'elle vient
MII;LES. Les très-anciens Rabilaient du Seigneur, est un avertissement
sous eux-mêmes distingués en na­ de pOl'ler secours, 6737. La miséri­
tions, familles et maisons, et ne corde se dit de l'amour ou du bien,
connaissaient pas les empires, par­ et les commisérations se disent de
ce qu'ils n'étaient pas dans les la foi ou du vrai, 2235, !>:182.
amours de soi et du monde; de l'é­ C01IMTION. A la présence du di­
tat de félicité de leur vie, :1. 0:1.60. vin il y a commotion, car le divin
De ceux qui excitent des inimitiés est leI, qu'on ne peutie soutenir, 1\
ct des haines, afin de commander, moins qu'on ne soit dans une sorle
57:1.8. de nuée, el ainsi rendu propre il la
COMMENCE~IENT, Iniliurn, Prin­ )'éception, 8816, 8822.
cipium. Tout état, avant que l'hom­ COMMUN. .Il faut qu'il y ait un
01 e soit instruit, est le commence­ commun, pour q\l'il y ait quelque
1I1ent (inilium); et lorsqu'il com­ particulier ct quelque singulier,
mence il être instruit, c'est le com­ lI325, f., 4329, m. Le commun n'est
mencemeut (pl'incipium), :1.560. Au qUélque chose qu'autant qu'i! y a
commencement (in 1J1"incipio), ­ en lui des particuliers et des singu­
Cen. 1. 1, - c'esl dans un temps liers, par lesquels il existe, et d'où
très-ancien, et c'est aussi le pre­ il tire son nom, ct il existe en pro­
mier temps, lorsque l'homme est portion des particuliers et des sin­
régénéré, cal' a[~rs il Mit de nou­ guliers qui sont en lui, 4329. Les
veau et reçoit la ~ie, 16. parliculiers pris ensemble sont ap­
CO~ll\IE PAR Sol-MÊME. Les biens pelés le commun, 1919,61.59,6338,
que fail l'homme, il doit les faire 6482, 6483, 6484. Les effets sont
comme pal' lui-même, i0219. Ce aussi ce qu'on appelle les com­
qu'il faut enlendre par ces mols; muns; illU$l1'I1, 4104. Les com­
illustrl1, :1.0219; voir aussi 8497. muns sont appelés ainsi d'après les
CmulEnçANTs (les) sign. ceux particuliei's, et dans les communs
qui ont les connaissances du bien sont insinués en ordre les parlicu­
et du vrai, 2967; et qui aussi les liers, el dans ceux-ci les singuliers,
communiquenl,4453. et telle est la progression des exté­
CoM11ERCE (le) sign. les connais­ rieurs vers les intérieurs; illl/stl'é,
sances du bien et du vrai, 2967. Le 4345. Dans ceux qui sont régénérés
commerce ne met aucun obslacle il sont insinués des communs, dans
ce qu'on puisse venir dans le ciel, lesquels sont des particuliers et des
5573. singuliers qui se monlrent succes­
CmUfEnCER, Mercal'i, sign. ac­ sivement, lI383. 'Ici l'st le com­
quérir les connaissances du bien et mun, telle est 'la partie du com­
du vrai, 2967; - sign. aussi les mun, car les parties doivent être
comlOuniquer, 4453. semblables il leur commun, pour
186 co co

qu'elles appartiennent à ce corn· disposés dans l'ordre, el alors les


mun, 3633., Toules choses doivenl doclrinaux sonl éloignés, 3057. Les
ëll'e rapporlées à un commun pour suprêmes sont dans 1(' dernier
êlre lenues dans une forme, el les comme dans leUl' commun, 3739.
communs sous de pins commnns, Les communs doivenl êlre con·
el le plus commun universel eslle nus pour que les singuliers soient
Soigneur, 61:1.5, Toules choses doi­ saisis, 4269. Celui qui Il la percep­
velM êlre rapporlées à des eom­ lion connaU les singllliers des par·
mnns, ainsi à des doclrinaux,6146. Iiculiers; et les parliculiel's des
C'esl par les choses les pins com­ communs, mais non de même celui
munes que commence, dans la Pa­ qui a III conscience, 865. Les anges
r~Je, le mode d'enseignel' el de ne savent ct ne perçoivent que les
s'inslruire; aussi ces choses les plus lrès-communs du vrai, 4383, f. Les
communes abondenl-elles dans le communs ne peuvenlpns même
sens de la lellre, 245, Dans la Pa­ ëll'e connus duranll'élernilé,6618.
role, loules choses onl été diles Les représenlatifs qui appal'ais­
d'une manière commune, cl les sent dans le premier ciel sont les
communs ne sonl que les laches communs de ces choses qui appa­
d'une nu<le, car chaque commun raissent dans le second, el les re­
conlient en soi mille et mille parti­ présenlalifs du second dei sont les
culiers et chaque parliculier mille communs des choses qui appamis­
el mille singuliers; ce sont les sin­ senl dans le tl'oisième ciel, 3475.
guliers des particuliers qui illus­ Du particulier el du commun,
Irenlles communs, 865. Dans 1011­ 2384. VOil' aussi UNIV'ERS.:L.
les et dans chacllne des choses le ComIUNlcATION. Sans une com­
commun précède, el en lui sonl murÏiêa lion dU ciel avec l'homme
insérés des parliculiers, 5208. Le par quelque chose de l'église, le
l'l'ai commun esl d'abord père de genre humain périrait, 4288, 10452.
l'inlerne, mais quand l'élal esl re­ L'homme ignore absolument qu'il
lourné, il en devienl le servile ur, est dirigé par le Seigneur au moyen
6089. des esprils et des anges, el que
Les communs peuvent êlre rem­ chez cllaqu.e.!I0E:J~~..lLy._!!..1!.!I-!.~!~~S
plis de choses innombrahles, 7131. deux espl'ï1s et deQx anges; pal' les
Dans l'inlerne il ya des milliers de esprils il y a conllnùiliC<1lion de
mill iers de choses qui dans l'ex­ l'homme avec le monde des esprils,
Lerne apparaissent comme un com­ el par les anges communicalion
mun,5707. avec le ci('l, sans celle communi­
Les communs ont lenrs récepla­ calion de l'homme pal' les esprils
cles dans lesquels ils agissent, 5531, avec le monde des esprils, el par
Tel esl l'homme dans le commun, les anges avec le ciel, el ainsi pal'
tel il esl dans les singuliers, 917, le ciel avec le Seigneur, l'homme
10l10, 1316. Des idées con~munes ne pou l'l'ait nullement vivre; si les
viennent les illusions, 865. Dans esprits et les anges sc reliraient,
les aO'eclions communes s'insinuenl il pél'Ïrail Il l'insian 1 même, 50. Il
les parliculiers, e,l ceux-ci en dé­ faul de Ioule nécessilé qu'il y ait
coulenl, 920, Quand l'homme est une communication du ciel avec
réformé, les communs sonl d'ahord l'homme: autremen'I les hommes
co co 187
deviemlraient comme des bêtes, communications dans le monde spi­
et s'extermineraient mutuellement, rituel se fonl par des esprits émis­
45h5. C'est par l'interne qu'il y a saires, appelés sujels, 5983, 59811.
communic3tion avec le ciel et avec Chaque espl'it à IIlle communication
le Seigneur; si l'interne est fermé, a\tec le ciel intérieur et le ciel in­
il y a communication avec l'enfer, lime, ce qu'il ignore absolument;
10698. La communication avec le sans cèUe communication il ne
dei dans l'église chrétienne se fait pourrait pas vivre, 1399. Il en est de
par les internes et non pal' les ex­ même de l'homme, il communique
tei'nes, corn me elle se faisait précé­ pal' le moyen des anges avec le ciel,
demment, 8972. Comment la com­ ce qu'il ignore absolumenl; sans
munication avec les anges se faisait celle communication il ne pourrait
pal' des représen tatifs chez les fils vivl'e, 1399. Voir COmIUNIQuEn.
cl'Israël, 8588, 8688. La communi­ Communication de toutes les cho­
cation des intimes ou des divins ses de la pensée el de l'arre,~tion
avec les extimes est la communica­ clans l'aulre vic, 1390, 1(191. Les
lion la plus commune, 3695. Toute communications se fonl pal' des
communication se fait selon la qua­ transmissions, 1392; pal' des écarts
lité de celui qui reçoit, 10090. Il ou rejets, 1393, 1399, 1875, 10723.
n'y a aucune communication avec Dans les cieux il y a communica­
les anges, si la Parole esl seule­ tion de lous les biens, puisque r.!!::
• ment saisie selon la lellre, et non mour céleste communique aux au­
en même lemps selon quelque doc­ Ires tout ce quiltij- app~!.ti.~rit;--el
trinal de l'église, lequel esl l'in­ c'es-l cîëT.f que Tës ânges onl la sa­
teme de la Pal:ole, 9h10. La com­ gesse el la félicité, 5h9, 550, 13()O,
munication de l'homme externe 1391, 1399, 10130. Entre les cieux
avec l'homme inlel'lle n'est donnée il y a aussi des esprits intermédiai­
que pal' le hiep, et non pal' le \Tai, res pal' lesquels s'opère la commu­
à moitis que jans le vrai il n'y ait nication, M1I7.
le bien, 5794. L'homme inlerne ne C~i\j.!!~~. Dans les cieux il ya
peuL avoil' avec l'homme ex~erne communion de lous les biens; la
qu'uue communication très-obs­ paix, "intelligence, la sagesse et la
cure, avant que les vases réci­ félicilé de tous y sont communi­
pients, qui appartiennent à la mé­ quées il chacun, et celles de chacun
moire, aient été formés, ce qui a y sont commnniquées il tous,10723.
lieu pal' les connaissances et les Ceux qui sont hors de l'église, et
sciences, 1900. Commenl celle qui cependanl reconnaissenl lin
communication est ouverte par seul Dieu, el vivenl selon \enr reli­
l'instt'uction, 5126; comment elle giosité dans une sorte de charilé il
est fermée, 7601. La communica­ l'égard du prochain, sont en come
tion entre l'homme intel'lle et munion avec ceux qui sont de l'é­
l'homme externe a lieu pal' l'influx, glise, parcè que nul homme, qui
5882, 5883; et au moyen de l'hom­ croit en Dieu et vitlJien, n'esl dam­
me iillérieur, 1702. Les communi­ né, 10765. Est appelée communion
calions doivent êtl'e réciproques, celle église du Seigneul' éparse el
pour qu'il y ait conjonction conju­ formée par la réunion des hommes
gale du nai et du bien, 9604. Les bons SUl' tout le globe, 7376.
tSS co co
COMMUNIQUER. Le divin êlre ne tirées de significatifs, 9086. Les
peûi se communiqüeili--qûrque ce choses qui signifient servenl à la
soit que par IL~_exisler, c'est­ comparaison de la chose signifiée,
à-dire, que le 9Jvin_ !nème ne peut 3579. La nature renferme des com­
se communiquer que P1Ù' le divin paratifS qui sont aussi. des repré­
h.umain.. ~.Ue __~.!.YlE~I.!."~n ~qtie sentatifs, 351.8. Dans le langage or­
pal' le dlVlll vrai, qui esl le sainl dinaire de la prédication on emploie
de-Î'espriÇ"688Ô. Le divin èlresans cerlains termes par comparaison',
r l'iniiüx_P..!!!~l~~el, el-~_a~~·êlr·e de­ mais ce n'est pas d'une manière si­
v~!l\l_par suite Je divin exiSTaïi1, gnificati\'e comme dans la Parole,
n'aurait pu êlre êÔiümuniqué il au­ 5201.
cun ange, ni 11 plus forle raison à COAIPARAISONS
aucun esprit, ni à plus forle raison concernant
encore 11 aUCUll homme, 4724. Dans Absence (1') lIpparenle du di­
l'aulre vie Ioules choses sont com­ vin amour, 5097.
muniquées, reçues ou rejelées se­ AU'ections (les) du bien el les
lon les amours i illustré, 10130. affections du mal, 2363.
VOil' COMMUNION. Amour (l') et la foi, 9434.
COMPAGNON, Socius. tes fils d'Is­ Amour (1') du monde, 20fJ5.
raël appelaienl frères lous ceux qui Amour (1') de soi, 2045.
descendaienl de Jacob, el compa­ Dien (le) réel, 3470.
gnons lous les aulres, 6756. Frère C01'Tespondance (la), 7850.
el compagnon, c'est le bien el son Culte (le) exlerne, en apparen·
vrai i montl'é, 10[190. « t'homme à ce sainl, mais sans le culle in­
son compagnon )l sign. muluelle­ lerne, 2468.
menl, 8665. Pal' l'homme el Je Divin vrai (le) qui procède du
compagnon, il esl signifié muluel­ Seigneur, 8328.
lemenl, cl il esl enlendu une con­ Église (1') du Seigneur, 1837,
jonction mutuelle, lelle qu'elle esl 10134.
enlre le bien elle vrai, 10555, Dans Eglises (les) succédantl'uDe 11
le sens de la lellre, ce qui esl dit l'au Ire, 501.
de l'homme el de son compagnon Etat (l') de tentalion, 5246.
esl enlendu d'un seul dans le sens États (les) de l'église, 10134.
interne, 9149. lIomme (1') ail sujet des len­
COMPARAISON. Les comparaisons lalions, 5036, f.
par les spirituels el pal' les célesles, flomme (l') qui sait les vrais,
lelles qu'elles se fonl chez les anges mais qui est dans la vie du mal,
célestes, surpassenl immensémenl 2388, 5036, f,
en beaulé de sagesse les comparai­ Intellectuels (les) et les volon­
sons qui se font par les naturels, taires, 5147.
3347. Intérieurs (les) et les exlé­
Dans la Parole, Ioules les com­ l'iellrs dans le monde spirituel,
paraisons sonl significatives et re­ 9666.
présentatives, 4599, 4231, 5149, Natul'cl (le) de l'homme,quand
7571; elles sonl pareillemenl des ce nalurel est régénéré, 3470.
correspondances, 4434, 898\!, f., Rationnel (le premier) et le
9272, 9828, 10669 i elles on tété second rationnel, 2657.
co co 189
COMPARAISONS antérieur à soi, 1910. Les infél'ienrs
concernant ne sont que des composés de supé­
Sens (le) de la JeUre de la Pa­ rieurs, 3405.
l'ole, 1408. COMPOSITION. L'entendement de
Significatif(le) correspondant, l'homme n'est qu'une composition
7850. de choses qui se réfèrent aux vrais,
Successions (les) continuel1es et sa volonté n'est qu'une alTeclion
de moyens, 3518. de choses qui sont appelées biens,
Union (l') de l'essence divine 10298.
et de l'essence humaine dans le CO~IPRENDRE. Sans l'idée prove­
Seigneur, 2018, 2025. nant de choses qui appartiennent à
Vl'ai (le) changé en faux et le l'espace et au temps, 'l'homme ne
bien changé en mal, 7374. peut rien comprendre des choses
Co~IPASSION. celui qui n'est pas divines, ni à plus forte raison de
porté par amour à avoir compassion l'infini, 3938, Le vrai et le bien
des autres ne peut être conjoint au sont chez l'un aulrement que chez
Seigneur, 904. Ceux qui sont dans l'autre, 5354. Comprendre le vrai
la perception, quand ils sont émus el le bien et ne point les vouloir,
de compassion, savent qu'ils sont 10555.
avertis par le Seigneur de porter COMPRESSION. L'élal de compres­
du secours, 6737. Quand l'homme sion quan t à la respiration, et
sent de la compassion pour celui l'anxiélé causée pal' la privation du
qui est dans le malheur, et plus en­ vrai de la l'oi el du bien de la c1!a­
core pour celui qui est dans l'er­ rilé, se correspondent muluelle­
reUl' quant à la doctrine de la foi, il menl, cOlllme un elTet naturel dans
p,eut savoir' qu'il a chez lui les in­ le corps d'après line cause spiri­
ternes par lesquels le Seigneur opè­ tuelle dans le mental, 7217.
, re, 1102. Avoir ~f.mpassion, quand CO~IP'IER, Numel'al'e, lorsqu'il
cela est dit du Sligneur, c'est con­ s'agit des vrais et des biens de la
servel' ou délivrer d'après la misé­ fOl et de l'amour, c'esl disposer et
ricorde, 98!l9. mellre en ordre, 10217.
COilll'L~m:NT. L'elTet est le com­ COMPUT des anciens, 2252. Com­
plément dans lequel les intél'ieurs put des élals de l'église, 487. On
ou antérieurs ont élé l'assemblés et ignore quel a été le compul ecclé­
sont logés, 9824. Le complément siastique des très - anciens; c'est
des vrais et des biens de la foi et de une de ces choses qui ont été en·
l'a mour est le culle, 10206. tièrement perdues, 575. Ils avaieut
COMPLEXE (le) de Ioules les lois l'ormé ce comput avec des nom­
de l'ordre est le divin vrai procé­ bres par lesquels ils exprimaient
dant du divin bien du Seigneur, d'une manière universelle les cho­
7995. Le bien de l'amour et de la ses qui s'expriment d'une manière
chal'ité conjoint au vrai de la foi est par'ticulière par les mols; mais la
le complexe de toute doclrine et de connaissance de ce que chaque
tout culte, 3006. nombre enveloppait n'est point res­
COMPOSt:. Il n'y a rien, quelque tée chez leurs descendants, 5265.
simple qU'i! se présente, qui ne soit ce comput consistait en nombres,
un composé, et qui n'existe par un , dans lesquels étaient insérées des
190 co co
choses célestes non saisissables pal' jels des sens externes, principale­
les idées du mental naturel; mais ment de la vue, 8861. Celui qui
après les temps de ces très-anciens, pense ct conclut d'après le naturel
ces arcanes périrent avec la per­ inlérieur est d'aulant plus ralion­
ception des choses célestes, et il nel qu'il tire ses pensées el ses con­
resta seulement la connaissance de clusions du rationnel, et celui qui
cc que signifiaient dans le commun pense et conclut d'après le naturel
les nom1.Jres simples, 6175. extérieur est d'autant plus sensuel
CONCEPTION. Dans la Parole, la qu'illir'e ses pensées el ses conclu­
conception n'est Jamais prise autre­ sions des sensuels, 509/J. La divine
ment que dans le sens spil'Huel, 11 conclusion el l'exécution de la
savoir, pour la pensée ct l'œuvre chose conclue, c'est la Providence,
dn cœur, 26ll. 'l'oule conception de 512/J.
la doctrine procède du bien comllle CONCORDANCE (la) de l'horr.me
père, et tout enfantement de la interne avec l'homme exlel'ne n'a
doctrine sc fait pal' le vrai comme lieu qu'aulant que les choses qui
mère, 2586. Le Seigneur a été Dieu font la discordance sont éloign"écs,
pal' conception, :10825. Les concep· 1568. La concordance ou la discor­
tions dans le sens spirituel sont les dance de l'affection d'après le plai­
réceptions du \Tai d'apr'ès le 1.Jien, sir naturel avec le spirituel a lieu
el les enfantemen Is sonl les recon­ selon la qualité de l'un el de l'au­
naissances, 3919. La conception tre, 8995.
si(J1l. la premièi'e vic, :19:10; elle CONCORDE (la) ou union de l'hom­
sign. le premiel' de la naissance, me interne avec l'homme exlerne
3288, 67:18; voir EiWJ\NTEI\, Gi:NÉ­ renferme plus d'arcanes qu'on ne
nATION, Les enfants LÎrentleurs in­ peut l'énoncer, 157:7. Dans le lrès­
clinations naturelles de l'état des grand homme ou le ciel il faul qu'il
parents lors de la conception; il/us­ y ail enlre tous concorde et unani­
tré, :l46!J. mité, afin qu'ils soienl un, de mê­
CONCt:VOIR, c'est recevoir; en­ me que dans l'homme Ioules el
fanter, c'estreconnailre, 3919. Voir chacune des choses, quoique par­
CONCEPTION. lout différentes, font un cependanl
CONCILE. Le monde chrlHien ne par l'unanimité, 5182.
rcconnall pas l'humain du Seigneur CONCOl\nER. I,e bien ne recon­
pour divin par suite d'ulle décision nait pas pour vrai autr'e chose que
prise dans un concile 11 cause du ce qui concorde, 3161.
pape, afin qu'il fût reconnu pour le CONCOURIR. Dans le corps hu­
vicaire du seigneur; pl'ouvé pal' main, tOlites les fibres molrices
une conversation dans l'autre vie concourent il chaque ar.lioll au gré
avec des membres de ce concile, de la volon té, 93!J/J.
4738. CONCUBINE. Les servanles de qui
CONCLURE. Comment l'homme sont procréés des enfanls sonl ap­
peut conclure intellectuellement, pelées concubines; el d_es.,enfants
5288. Comment en avançant en âge en étaienl procn\és, afin quë'fus­
il conclut en ol'dre successif, 577/J. sent repreSëillés ceùx qüi'soïlLllOrs
CONCLUSIONS. Les \ l'ais nalurels de l'église, 28G8. Les fils des ser­
sont les C'Juclusions tirées des ob­ vanies sont les spirituels, 32/J6.
co co 191
~lise céleste était.repr~s~ntée conduisanl par le libre si douce-
pal' ·I:ppouse, .et l'église spirituelle ment et si tacitement, que l'homme
pal' la. concubine, :l21!i[ Se fianèer ne sait autre chose, sinon que c'est
les servantes ou les avoir pour con- de lui que tout procède, OSg7. Êlre
cubines, avait été permis dans l'é- conduil pal' le Seigneur, c'est le li-
glise représentative, principalement bre; et ~,tre conduit pal' les amours
dans l'église juive et israélite, pal' de soi et du monde ct pal' leurs
la raison que t.é.pouse représentait convoitises, c'est le servile, 2870,
l'alfection ùu vrai spirituel et la 2873, 288!J, 2890. Commenlle Sei-
smante l'~cJion dlLyr!1i n'!.tll.rêï; gneur conduit l'homme pal' les
ainsi, celle-Iil l'interne de l'église vrais d~ la foi, 9Sli6. L'homme qui
chez l'homme, et celle-ci l'externe, est régénérc est c.onduit pal' ses
80!i5. ~ ceux quiétàient (ums les propres, lanl pal' les illusions des
ç!.Lcrues il a étc permis, à cause de sens que 11a1' les cupidités, mais il
la représentation, d'adjoindre à l'é- esl tourné pm' le Seigneur vers les
pguse....l!.ne concubine; mais cëla choses qui sont Qcs vrais et des
n'est.plls permis il ceux qui sont biens; c'est là un arcane célcstc,
dan§les Ïlll<;.r~es et daÏisïë-Iiiei1Ct 24, Dans le premier état de la ré-
le vrai, par conséquent n'est pas génération le SeigneUt' conduit
permis aux chrétiens, pour qui l'homme par l'influx immédiat,
c'est un adultère, 32!JG. Il ~.lrr.as mais dans le second élat il le con-
permis anjourd'hui, comme chez duit pal' l'influx lant immédiat que
les Juifs, d'avoir des concubiues médiat,8G8S. Dans le premier élal
auprès des épouses, 9002. l'homme esl conduit par le Sei-
CONCUPISCENCE. VoÏ!' CONVOI- gneur au moyen du vrai, cl dans le
TISE. second il est conduit pal' le Sei-
CONDAMNEII, c'est la décision el gneur au moyen dl,l bien, 8731-
la déclaration de la peine à c~lui Quand J'homme se lourne vers les
qui a prévariqué, 01GO. amoUl's de soi ct du monde, il est
CONDENSATION (la) du faux d'a- c;ollduit des vrais ùans les l'aux,
l1rès le mal fait de la lumière cé- 10201.
leste une ohsclll'iLé, 8107. Il Dieu conduisil, II c'esl la 1'1'0-

COi'iDuna:. Le Seigneur conduit, videnr.e et l'auspice divin, 8093,


ceux qui aiment le iJien et le vrai 80ns.
pour le bien el le vrai, 10578, CONDUITS. Esprils et génies qui
106!J5, 108:.10. Ceux qui soul cou- appartiennent à la province des
duils pal' le Seigneur sont illl1strés conduits du chyle, 5180. Esprits
et voient les vrais dans la Parole; qui ont leur rapport avec le con-
mais non ceux qui sonl conduits duit pancréatiquc, le conduit hépa-
par eux-m~mes, 10638. L'homme lique, el Ic conduit cystique, 5185.
qui esl régénéré esl d'abord con- CONE. GenrQ de lortul'e auquel
duit pal' le Seigneur comme un pe- des cohorles d'esprits sOUlllellent'
Ul eufanl, puis comme un jeune d'autres espl'ils, 05S, 5389.
garçon, ensuile comme un adulle, CONFESSEU, Confiteri. Confesscr,
3665,3600,!J377,!J37S,4379,G751. d'où est liré le nom de JelllHlah,
Le SCigneur détourne l'homme du c'esl dans le sens suprême le Sei·
mal et le tourne vers le bien, en le gneur, dans lc sens interne ln Pa-
192 co co
l'ole, et dans le sens externe la doc­ ce des lllaUX chez soi, n'est pas la
trine d'après la Parole; montré, confession de la pénitence, 8390.
3880. C'est le divin de l'amour et Une confession universelle n'est
le rOYllIlme céleste du Seigneur, point la confession de la pénitence,
3880. C'est reconnaltre le Seigneur 8390. JI faut qu'il y ait confession
et les choses qui appartiennent au des péchés, pour que l'homme soit
Seigneur; ainsi, cette reconnaissan­ salivé, 8387. Voil' CONFESSER.
ce est la doctrine d'après la Parole, CONFIANC~ (la) ,~_s_Ua foi émi·
3880. c'est un mot qui se réfère au nente, 6272. La confianceou l'as­
céleste de l'amolli', 3880. surance, qui se dit de la foi et est
Confesser des péclll}S, c'cst con­ appelée foi qui sauve, est une con­
naltre des maux, les voir chez soi, fiance naturelle, mais non pas spi­
les reeonnallre, se déclarer eoupa­ rituelle, quand elle appartient il la
ble, et il cause de ces maux se con­ foi seule, 7762. La cpnfiance spiri­
ùamner; quand cela sc fait devant tuelle a son essence et sn vie [iàrle
Dieu, c'est confesser des péchés, bien de l'amour, et non par le vrai
8388. Voil' CONFESSION, PÉNITENCE. de la foi séparé de ce bien, 7762.
CONFESSION. La confession est la La confiance qui appartient il la foi
déclaration de sa foi devant le sei­ vient de l'amour et non de la foi
gneur; ainsi, clic comprend en elle sép<trée,-nîfi La confiance, qui
les choses que l'homme croit, pal' dans un sens élevé est appelée foi,
conséqucnt les choses qui pour lui est diverse, et peut même exister
sont la doctl'inc, 3880. L'homme chez les mér.hantsj mais la vraie
qni est dans la confession du cœur --sont-dansn'existe
confiance que chez ceûXqui
~
rcconnall que tout bien vient du l'amour et dans la cha­
Seigneur, et qne tout mal vient de rité, 6352. celle· ci n'est donnée que
l'homme; quand il est dans celle chez ceux qui sont dans la chariTé
reconnaissance, il est dans l'état ~J~~i11du nrocllaineTëï~1ns -l'a­
d'humiliation, cal' il reconnalt alors mour envers le Seigneur, 9242.
que le Seigneur est tout chez lui, et Elle n'cxiste que chez ceux qui sont
que lui-même n'est rien respective­ dans le bienquant à la-Viè;ainsi
ment, 3880. Toute confession pro­ ëlfez ceux qui sontJ!~ns li! cIJarité,
cède de la perception de l'influx, 29!f2,6352,6683, 6689,7762,8240,
3120. Sacrifices de confession; ce 9239 il 9265. Il en est pen qui sa­
que c'est, 3880. chent ce que c'est que celle con­
Confession des péchés. La con­ fiance, 3868, 4352. Tous ceux qui
fession des pechés doit être faite sont dans l'amour céleste- ont la
devant Dieu, 8388. Celui qui seule­ confiance qu'ils son't sauvés pâi"îë
ment d'une manière générale re· Séfgneur, 9266. La confiance de la
connalt qu'il est un pécheur, et se foi séparée est morte, 7762. Ceux
déclare coupable de tous les maux qui sont dans l'amour de soi et dans
sans s'examiner, c'est-il-dire, sans l'amour du monde ne peuvent avoir
voir ses péchés, fait une confession, la confial1~e:qui est appelée la foi
mais non la confe~sion de la péni­ même, 9261. La vraie confiance ne
tence, car il vit ensuite comme au­ peut pas exister chez ceux qui ont
paravant, 83\10. La confession, sans mené une vie mauvaise, 7762. La
la connaissance et la reconnaissan· foi, soit qu'on l'appelle confiance,
CO co 193
soit qu'ou rappelle assurance, ne lumière de' la confirmation, sans la
produit aucun effet chez les mé" perception préalable du vrai, est
chants, 5826. La confiance réelle une lumière naturelle; elte peut
He peut exister' que àansle bièn, 1 exister même chez ceux qui ne sont'
mais une confiance bâtarde et faus- pas sages, 8780; c'est une lumière
se peut aussi exister dons le mal, naturelle, non spirituelle, pouvant
468B. La ~QnJiance ne peut exister exister mêine chez les méchants,
sans la charité à l'égard' duPfo- 8780'~ La lumière de la confirma-
chain j- si elle se manifeste d'ans Îes lion n'est pas la lumière de la per-
périls' de la vie, et quand la mort ception, ou une lumière divine pro-
est à la porte chez les méchan ts, cédant du ciel; mais c'est une lu·
c'est une confiance bâtarde ou faus- 1 mière sensuelle, telle que celle des
se; car chez eux, dans l'autre vie, il infernaux, s'il n'y a pas perception
n'apparatt pas la moindre chose de 1 qùe la chose soit un vrai, 8780.
celle confiance, quoiqu'à l'appro- CONFIUIER. Le faux peut êlre
che de la mort ils aient en appa- ,confirmé aussi bien que le vrai,
rence déclaré avec ardeur qu'ilsl'a- ! 1017, 4nl, 5033. Avant de confir-

vaient, 5826. mer quelque cbose, il faut exami-


CONFIER (se). ·Ceyx qu~n­ ner si c'est un vrai ou non, li'741,
.Jl~nt ,!!!~Scigneur reçoivent c..Q!lti- 17012, 7680. Il est d'un sage, non
nuCTIèment de lui le bien; mais de confirmel' un dogme, mais de
ceux qui" seconfient "én eux-mêmes 'voir s'il est vrai avanl qu'il soit con-
introduisent continuellement en 1firmé; et c'est ce que font ceux qui
eux le mal, 8li80. Ceux qui se co.!!- sont dans l'illustration, 1017,li7li1,
nent au divin et lui altrioùéIil lou- 7012, 7680, 7950. La perception
tes choses sonldans le fleuve de la consiste à voir ce qui est vrai et ce
ProVidence, et sont conlinuelle- qui est faux, et non à confirmer
inëilf portés vers les choses heu- une chose quelconque, 7680,7950.
reustlS, 8li78. Il appartient à l'entendement de
CONFIRMATIFS. Avant que le vrai voir et de percevoir si une chose
soil reçu et conjoint au bien, des est vraie, avant de la confirmer, et
confirmalifs précèdent et sont asso- non pas de pouvoir confirmer quoi
ciés, afin que l~on craie, li364. Les que ce soil, lin1, 7012,7680. Voir
connrmatifs du mal pal' la pensée et percevoir si une chose est vraie,
sont ce qui est appelé faux d'après avant de la confirmer, est donné
la vie des cu pidilés; ces faux pa- seulement à ceux qui sont affeClés
raissent à l'homme comme des du \'l'ai pour le vrai, 8780. Toutes
vrais, et quand il a confirmé chez choses, même les faux, peuvent
lui ces faux, les vrais lui paraissent êlre confirmées, jusqu'à parattre
comme des faux, li729. Les confir- comme des vrais, 2482,2490,5033,
matifs corroborent la persuasion 6865, 8321. Tous les dogmes, mê-
formée dès l'enfance sur le doctri- me ceux qui sont faux, peuvent
nal,4729. otre confirmés, jusqu'au point de
CONFIRMATION. La confirmation se montrer comme vrais, 5033,
de la vérité se fail par l'illuslration, 6865, 7950. Les choses qui ont élé
et l'illustration est différente selon confirmées par la doctrine et par la
l'état de 1:1 vie de chacun, 7012. La vie reslent éternellement; expe-
1. t3.
194 co co
,'ience, 6767. Il faul se bien garder CONFORMATIONS des singuliers el
de confirmer des faux de religion; des particuliers des degrés succes­
pourquoi 1 865, 8780. Combien il sivement supérieurs, 5Ul!.
est nuisible de confirmer par la CONFllSION. Si l'homme, ou l'es­
Parole les principes du faux, et sur­ prit, ou l'ange, se gouvernait lui­
tout les principes qui favorisent l'a­ même dans les singuliers, au lieu
mour de soi et l'amour du monde, de l'ordre il Y aurail confusion de
589. ceux qui se sont beaucoup toutes choses; illustré, 6338.
confirmés dans une doclrine fausse CONGLUTINATION, Conglutinatio.
ne peuvent êlre illustrés, 10660. Peines de la conglutination; à qui
Chez les intelligents et les savanls elles sont infligées, et quelles elles
du monde qui se confirment, d'a­ sont, 960, 1271.
près les scien tifiques, con tre les CONIECTION DANS L'ENFER, Con­
choses qui son t du ciel et de l'é­ jectio in infernum. C'est l'assem:
glise, l'inlerne est plus fermé que blage de tous les faux d'après le
chez les simples, 10692. A ceux mal chez les dévastés, et !'investis­
qui sont dans l'affirmatif sur les sement par ces faux; comment cela
vrais de la foi, il esl pel'mis de les se fail, 8210, 8232, 8286.
confirmer inlellectuellement par les CONJECTllRES. Dans la Parole,
scientifiques, mais non à ceux qui plusieurs conjectures historiques
sont dans le négatif; pourquoi 1 peuvent, il est vrai, être déduites
2568, 2588, 3913. La doctrine faile du sens de la lellre, mais toules ces
par un homme ilIuslré peut en­ conjeclures n'onLrien de spirituel,
suite être confirmée par les ralion­ ni à plus forle raison rien de divin,
. nels, et ainsi elle est comprise plus et cependanl la Parole est divine,
pleinement et elle est corroborée, 2576.
2553,2719,2720,3052,3310,6067. CONJOIGNANT. Le bien qui appar­
Par les tentations sonl confirmés et lient à la foi est le. conjoignant
implantés les nais et les biens, même, eCle-vra( q-U;- appaÏ'iieiif à
ainsi les choses qui appartiennent la foi n'eslle conjoignant qu'autant
à la foi et à la charité, 8351, 8924, que ce vrai a en lui le_.l>ien de fa­
8966, 8967. mour,f0067. -­
CONFLIT. Dans le monde spiri­ CONJOINDRE. L'homme peut être
tuel, quand les sphères de vie ne conjoint à Dieu par la foi et l'a­
concordent pas, il y a conllit, 8945. mour, i0591. "Être conjoint à Dieu,
Conllits de pensées et de raisonne­ c'est vivre éternellement, 10591.
ments, quand des sociélés mal con­ Personne ne peut êlre conjoint à
jointes sont dissoules j quels sont Dieu que par le Seigneur et dans le
ces conllits, 2129. Seigneur, 10818. L'homme, par ses
CONFONDRE sign., dans le sens deux faculLés, qui sonl l'entende­
inlerne, non-seulement couvrir de ment et la volonté, peul être con­
ténèbres, mais encore oblillérer et joint au Seigneur, l!525, 6323,9231.
dissiper au point qu'il n'y ail aucun L'homme par la régénéra lion est
vrai, 1321. Confondre leur tèvre,­ conjoint au seigneur, 200l!, 9338,
Gen. XI. 7, - sign. que le vrai de Ce qui a été conjoint à la vie même
la doctrine n'est chez personne, et à l'éternel ne peut pas mourir,
1321. 7507. Le bien esl dans un perpé­
CO co 195

luel effort et d~ns un perpétuel dé· être fait, 8497. Personne ne peut
sir de se conjoindre les vrais, et être conjoint par l'amour et la foi,
les vrais réciproquement se conjoi­ sans le divin humain, 10067. L'hom·
gnent avec le bien, ~206, 9207, me est conjoint au Seigneur par le
9lt95. Les vrais sont conjoints au bien, et non par le vrai sans le bien,
bien chez l'homme autanl et de la 10367. Le Seigneur tire de la mé­
même manière que l'homme est moire de l'homme le vrai de la doc­
dans le bien quant à la vie, 383lt, trine, et le conjoint à l'a!Tection
38lt3. Le vrai est conjoint au bien, du bien, 2871>. Celui qui vil selon
qU.Jlnd l'homme PITçoit _~u pJaisir les préceptes est conjoint au Sei­
en faisa.!!! ..Èuill~@_ prochain à gneur, 8767. Tous sont conjoinls
cause du bien et du vrai, et non à dans l'autre vie selon l'amour du
cause de soi et du monde, 53ltO. bien et du vrai procédant du Sei·
Le vrai, quand il a élé conjoinl au gneur,9378. Voil' COl'I.TONCTION.
bien, est approprié à l'homme, CONJONCTIF. Le divin bien cé­
parce qu'il devienl chose de sa vie, leste du Seigneur esl le conjonctif
3108, 3161; el al9rs il s'évanouil même de loules choses dans les
de la mémoire, 3108. Les vrais ne cieux, 10262.
pëUvent être conjoinls au bien que CONJONC/ION. La conjonction
dans l'étal libre, 3158. Toul ce qui spirituelle n'esl aulre chose que
se fait dans le libre est conjoin t, l'amour et la charilé, lt191. Elle se
mais ce qui se fait dans là contraint fail par la pensée qui appartient à
n'est pas conjoint, 2875. Aucune l'en tendemen t, et par l'a!Tection
chose ne peut être conjoinle à qui appartient à la volon lé, 5663.
l'homme, à moins qu'il n'en soit Toute conjonction requiert un ob­
alfecté, 2875. Les choses qui sont jet, el la conjonction se fait selon
de l'étal civil et de l'élat moral se la qualilé de l'objel, 8705. Tou le
conjoignent dans l'homme externe, conjonction existe par les a!Tec­
mais celles qui sont de l'état spiri­ tions, 3939. Pour que la conjonc­
tuel se conjoignent dans l'homme lion exisle, loul ce qui est inférieur
interne, et ensuite par l'interne ou extérieur doit êlre entièremenl
dans l'exlerne, 10067. Les vrais subordonné et sotimis au supérieur
sont conjoints au bien par les ten­ ou intérieur, 5809. La co!tl9nc­
tations, 331.8, li572, 7122. Les plus tion se fait d'une manière--ëhez lèS
grandes précautions sont prises par célesleg:et<f'une aurre-Ïnaîlière
le Seigneur pour que le vrai ne soit chéiTes-sp1i'iluels, 10121{.-I;'üfTIuur
point conjoint au mal, ni le faux du esflîi- co!Îjonetion dans le monde
mal au bien, 3110, 3116, ltlt16, spiriluel, 159lt, 2057, 3939, lt018,
5217. Si le vrai et le faux élaient 5807, 6195, 6196, 7081 à 7086,
.'
conjoints dans l'homme intérieur, 7501, 10130.
le vrai serait profané, ce qui entraî­ Conjonction dans le Seigneur.
nerait avec soi la damnation éler­ La conjonction deI'e~seJ)<i~h~!lJ<ljQe
nelle, 5508. avec l'essence divine a été faile par
Le Seigneur d'après le divin le Seigneûraü-moyen de continuels
amour. veut donner et conjoindre à combats de tentations et de conli­
l'homme tout ce qui esl à Lui, et il nuelles vicloires, 1737. Première
le lui conjoinl autanl que cela peut conjonction du divin du Seigneur
t96 co co

avec son humain raUonnel, 2341. chez t'/l(n1l'M. Ce qui se passe à1


Conjonclion du vrai divin avec le l'égard de la oonjonction du bien
divin bien dans le raUonnel, 3072. de la oharité avec le vrai de la foi
Conjonction du divin bien naturel chez l'homme, 7756. Elle se fait
avec le vrai dans le naturel, !tS53. dans les intérièurs de l'homme,
ConjoncUon du naturel avec le ra­ 7757. Sans celte conjonction la cha­
tionnel dans le Seigneur, 4612. riLé n'eat pas la oharilé, mais seu­
Conjonction du Seigneur avec lement la bonlé natUl:elle; et la foi
l'homme. Il n'y a aucune conjonc­ n'est pas la foi, mais c'est seule­
tion avec le divin même, mais il y ment la science des choses qui ap­
a conjonction avec le divin humain, partienn.ent à la foi, 7757. La con~
3038, lt211, 4724. Il Y a union de jonction du vrai de la foi et du bien
la divine essence du Seigneur avec de la charité est comme un mal'ia­
son i)'umaine essence, mais con-, ge, 1904, 2173, 2508. La conjonc­
jonction du Seigneur avec l'hom­ tion du vrai et du bien sc fail dans
me, 2021. La conjonction du Sei­ le libre ou d'apl'ès le spontané,
gneur avec l'homme se fait non !t03!. La conjonction du bien avec
pas par la foi, mais pal' la vie selon le vrai se fait pal' les tentations,
les vrais qui appartiennent à la foi, 4572; il y a ensuite oousGllatian,
9380, 10143, 10153. Le Seigneur cal' cette conjonction est la fin des
est dans un continue! effort de con­ tentations, !t572. LlI conjonction du
jonction avec l'homme, mais l'in­ bien et du vrai a en..soi Il! joie, car
flux ct la, conjo~ction sont empê­ celle conjonction est le mariage cé­
chés par les propres amours ùe leste dans lequelesL.le divin, 4572.
l'homme, 20!t1, 2053, 2411, Il Ya La conjonction du bien el. du vrai
par la Parole, au moyen du sens' sc fait selon l'accroissemen t. des
interne, 'conjonction du SeigneUl;' connaissances, 3iM,.
avec l'homme, 10375. Conjonction ,'eciproque du bien
Conjonction du ciel avec l'hom­ ct du vmi. li y a conjonction réci­
me. Quand la Parole est lue par proque du bien avec le vrai ct du
l'homme, le ciel est dans la sagesse vrai avec le bien, 5365; 85!6.Toute
procédant de la Parole, et alors conjonction exige un réciproque;
l'homme est Cil même temps en ct le récipl'oque est le consen te­
conjonction avec le ciel; illustré, ment, 60,lI7. l'om' que ,le vrai soit
10452. L'homme qui lit saintement conjoint au bien, il faut qu'il y ait
la Parole e,st par les correspondan­ consentement de l'entendement ct
ces étroitement en conjonction avec de la volonté; quand la volonté
le ciel, et par le ciel avec le Sei­ aussi consent, il y a conjonction,
gneur, quoique l'homme porte seu­ 6047~ La conjonction réciproque
lement sa pensée sur les choses qui du vrai avec'le bien et du bien avec
sont dans le sens littéral de la Pa­ le vl'ai est le mariage célêite, 5365.
role, 3735. La conjonction du ciel La conjonction réciproque du vrai
avec l'homme s'opère par la recon­ avec le bien ct dubien av,ec le vrai,
naissance que tous les vrais et tous chez l'homme, s'opèl'e pal' prévi­
les biens procèdent du Seigneur, sion, c'est-à-dire, pal' la Providcnl:e
10230. du Seigneut', 3951. Toute conjonc­
Conjonction du bien et du vrai tion spil'ilu~!l!l provient de la con·
co co 197

jonction de la vie d'après les vrais afTecllon dans laquelle' sont ceux
de ln foi avee ln vie d'après le bien qui apprennent les vrais de l'~glise
de la charité, 9002. à cause de ces plaisirs, 9184. Celte
Conjonction de l'interne avec conjonction ne nuit pas à ceut qui
l'externe. Chez l'homme, la con· dans la suite sont régénérés par le
jonction de l'homme interne et de Seigneur, 9184. Comment, chez
l'ho'mme externe, ou du rationnel eux, d'une conjonction illégitime il
et du naturel, constitue l'humain, se forme une conjonclion légitime,
et un humain tel qu'est la conjonc­ 9184.
tion '; il Y a conjonction quand ils CONJUGAL. Le conjugal réel ne
font un, et ils font un quand le na­ peut exister que chez ceux chez qui
turel est le ministre et le seI;viteur il y a 1'~gU.se ou le royaume du Sei­
du rationnel, 4108. t'homme ex­ gneUl', et' chez ceux-ci ce conjugal
teFne pense et veut selon la con­ ne peut exister qu'entre deux per­
jonction avec l'homme interne, sonnes, 4837. Ceux qui sonl de l'é­
9702, 9703. L'externe doit êtr~n glise spirituelle ne sont pas dans le
correspondanC',e avec l'interne pour conjugal avant d'être dans le bien,
qu'il y ail conjonction, 5427, 5428, et par suite dans les vrais, 8809.
5477. La conjonction de l'inlerne Chez les Juifs il n'y a pas eu le con­
a,vec l'externe se fait par le bien, jugal, parce que dans les inlernes
5597.Conjonction du bien de l'hom­ ils étaient dans le faux et dans le
me extel'ne avec l'affection du vrai Inal, 8809. Des esprits angéliques
de l'homme interne, 3952. l'oule qui, d'après l'idée de la conjonclion
conjonction des naturels avec les du bien et du vrai, perçoivent s'il y
spirituels, et en général des infé­ a un conjugal, 10756. Voir AMOUR
rieurs avec les supérieurs, se fait CONJUGAL.
par la correspondance, 877!:!. CONNAISSANCES. Les connaissan­
Il Ya conjonction du bien du na­ ces ne sont pas des choses abstrai­
turel avec le bien du rationnel, et tes, comme la plupart s'en forment
adjonction du vrai du naturel au l'idée; elles ne sont pas plus des
bien du ralionnel, 3514, La pro­ choses abstraites des substances les
gression de la conjonction d'un bien plus pures appartenant à l'IJOmme
avec un autre se compose de,la mu­ intérieur ou à l'esprit de l'homme,
tuelle reconnaissance, de la conve­ que la vue n'est abstraite de son
nance, de l'affection, de l'initiation organe ou de l'œil; ce sont des
et de la conjonclion, 3809, 3810. substances plus pures, qui sont
Oonjonctîon récipl'oque de l'en­ réelles, etc., voit 3726. Sont ap­
tendement et de la volonté. Celte pelés connaissances les scientifi­
conjonction est décrite, 10067. ques qui appartiennent à l'étaL et à
Conjonction de l'égli3e avec le la vie spirituelle, 9945; VOil' SCIEN­
ciel pal' la sainte cène, 10519 à TIFIQUES. Les connaissances sont
10522. les vrais puisés pendant l'enfance
Conjonction illégitimp.. Dans le (put!1'itia); et elles sont des vrais,
sens spirituel, la conjonction iIlégi­ . non en elles-mêmes, mais d'après
tillle est la conjonction du vrai avec les divins qui sont en elles, 3676.
une affeotion provenant du plaisir Les ~nnaissances sont pour les
du~~n ou d:u plaisir de l'hC:~.ll1.~ur, usages, 6815. L'homme doit être
t98 co co
imbu de sciences et de connaissan­ daines peuvent être séparées, 1557.
ces, puisque par elles Il apprend à Pour avoir la perception d'une cho­
penser, ensuite à comprendre ce se, il faut qu'on en ait auparavant
que c'cst que Ic vrai et le bien, et la connaissance, 5649.
enfin à être sage, c'est-à-dire, à vi­ CONNAfTRE, c'est comprendre,
ne selon le vrai et le bien, 129, croire et percevait, comment et
1450,1451,:1.801. Les connaissances d'où j montré, :1.0155. Connatlre,
ne sont autre chose que les vrais de quand cela se dit de Dieu, c'est
l'homme naturel qui ne lui ont pas prévoir et pourvoir, 5309. Quand il
encore été appropriés, 5276. Les est dit que Dieu connall, c'est qu'il
connaissances ne deviennent pas gratifie de la charité, 6806. Con­
des vrais chez l'homme, avant d'ê­ naltre, c'est la prévoyance,-6853,
tre reconnues pal' l'entendement, 6906. Connattre, quand cela se dit
ce qui arrive quand elles sont con­ du Seigneur, c'est être uni, 2826,-c.
firmées chez lui, et ces vrais ne lui Dans l'aull'e vie, on connall quel
sont pas appropriés avant qu'il y est un esprit pal' une seule idée de
conforme sa vie, 5276. Toutes les sa pensée, 1040,
connaissances ont pour fin la vie, CONNEXION. Si une chose sub­
2049. La vie des connaissances de siste, c'est pal' connexion et dépen­
la foi n'est autre que la vie de la dance avec et sous Celui de qui
charité, 2049. Les connaissances procède le tout de l'existence, 5377.
de la foi sont très-nécessaires pour Ce qui n'a pas de connexion, et
formel' la vie de la charité, qui, ainsi est indépendant, ne peut pas
sans elles, ne peut être formée, même subsister un seul moment,
2049. Les connaissances ouvrent le 5377.
chemin vers l'homme interne, et CONNU, Notus. Ceux qui se sont
ensuite elles le conjoignent avec connus dans notre monde se l'en·
l'homme externe selon les usages, contrent dans l'autre vie, lH4; on
1563,1616. Les connaissances, par· rencontre même ceux qu'on a con­
ce qu'elles appartiennent à l'hom­ nus de réputation, Hi4. ceux qui
me externe, sont ùans la lumière ont été connus d'une manière quel­
du monde, 52:1.2; elles sont comme conque se présentent aussitôt qu'on
les réceptacles et comme les vases pense à eux, 1274. Swedenborg a
du vmi et du bien qui appartien­ parlé avec presque tous ceux qu'il
nent à l'homme interne, :1.469, avait connus, 5, M8, 1636, 1880;
1496,3068,5489,6004,6023,6052, ceux qu'il avait connus se l'appe­
6071, 6077, 7770, 9922. Les con­ laient, dans l'autre vie, ce que,
naissances sont apprises et implan­ dans le monde, ils avaient fait en
tées dans la mémoire selon l'influx sa présence, 2486.
de l'homme interne, :1.460. Les con­ CoNSANGUIN. l;e plus proche de­
naissances sont des moyens de de­ gré de l'amour en ligne descen­
venir sage, et des moyens de deve­ dante est appelé consanguin, et est
nir insensé, 4:1.56, 4760, 8629.,Les entendu dans le sens propre par le
connaissances rendent distincte frère, 3815.
une idée commune et obscul'e, et CONSANGUINITÉ. Dans le monde
plus l'idée devient distincte par les spirituel, on le ciel, il n'y a d'au­
connaissances, plus les choses mOIlf tres consanguinités, ni d'autres lIf­
co co 199
f1nUés, que celles de l'amour en­ flux du ciel, 9122. La conscience
vers le seigneur el de l'amour à dans son essence est la conscience
l'égard du prochain, ou celles du du vrai el du droit, 986, 208t. La
bien, ce qui esl la même chosel nouvelle volonlé chez l'homme t~
38i5. Toule consanguinité lire son généré eslla conscience, 927,1023,
origine du bien, 38i5. ~es choses 1043,1044,4299,4328,4493,9115,
qui descendenl du mariage célesle 9596. De la conscience vient la vie
ont des rapprochemenls entre elles spirituelle pour l'homme, 9117. l,a
commo les consanguinités et les af­ conscience chez l'homme spirituel
finilés SUI' la terre, 2508. Le bien est la conscience de ce qui esl droil,
mêf"!le et le vrai même, dans l'au Ire 986, f. Quelle est la conscience
vie, font ce que sur tene on nom­ chez l'homme régénéré, 977. La
me la consanguinilé et l'affinité, conscience est l'intermédiaire en­
3815. Toutes les choses qui appar­ tre le Seigneur et l'homme, 1862.
tiennenl aux affections, aux percep­ La conscience est une aperceplion
tions et aux pensées du régénéré ifttérieure du bien et du vrai, et si
ont élé conjoinles enlre elles com­ l'on agil contre celle aperceplion,
me par consanguinité et affinilé, il y a anxiété, 4627. D'où vient à
2556. Dans les sociélés du ciel, il l'homme la conscience, 1919,3747.
en est des biens et des vrais de La conscience est formée chez
même que des consanguinités el l'homme d'après la religiosité dans
des affinilés SUI' la lerre, 4619. laquelle il esl, selon qu'il reçoil in­
CONSCIENCE. La conscience esl térieuremenl en lui cette religio­
nn lien inlerne, pal'Iequell'homme silé, 9112; chez l'homme de l'é­
esl lenu à penser, dire el faire le glise elle est formée par les vrais
bien, el par lequel il esl déloul'Dé de la foi d'après la Parole, ou d'a­
de penser, dire el faire le mal, el près une doctrine tirée de la Pa­
cela, non pal' l'apport à lui-même role, selon la réception de ces vrais
el au monde, mais pal' rapport au dans le cœur, 9113. La conscience
bien, au vrai, au jusle el au droil, chez l'homme esl formée d'après
19i9, 1.920. Comme la volonté de les choses qui sont de sa religion,
l'homme n'est que cupidité, le Sei­ el qu'il croil êlre des vrais, 1077,
gneur a pourvu d'une manière mi­ 2053, 9113. La conscience est dans
raculeuse à ce que l'intellectuel, ou la partie intelleclnelle, 863, 865,
le vrai de la foi, ne fûl pas plongé 875, i023, 1043. La conscience est
dans la volonté de l'homme; et il a formée par les vrais de la foi, et la
distingué l'inlellecluel du volon­ conscience est d'aulanl meilleure
taire par un cerlain médium qui esl que les vrais de la foi sonl davan­
la conscience, dans laquelle la cha­ lage réels, 2053, 2063, f., 9114. Le
rité esl placée par le Seigneur; sans fondement de la conscience esl la
} cette Providence miraculeuse, per­ chal'ilé, i033. Ceux qui onl la con­
sonne n'aurail jamais pu être sau­ science disent de oœur ce qu'ils di­
vé, 863. La conscience est un dic­ senl, el fonl de cœur ce qu'ils font,
tamen inlerne, que telle ou lelle et il y a une conscience plus par­
chose doit êlre faite ou ne doit pas faite chez les illuslrés el les intelli­
êlre faile, 19i9, 1935. La conscience genls, 9114. Ceux-là onl la con­
eet le plan et le réceptacle de l'in· science, qui ont reçu du Seigneur
.... \ '

2QO co CO
une nouvel1e volonlé; celle volonlé 1033. Qua~~ l'homme en a été gra·
est elle-même la conscience, 9H5. tillé, il craint d'agir contre les vrais
Il Ya deux consciences,.à savoir, de la fo\, parce qu'ainsi il agirait
J.:I;.conscience du bien et du vrai, et contre la conscience, 1033. Nul ne
la conscience du juste et de l'équi­ peut recevoir celte conscience s'il
table, 5145, 9H9. La conscience n'est dans les vrais de la foi, aussi
du bien vient du bien qui procède en est-il peu dans le monde chré­
du vrai, 4390. La conscience du lien qui la reçoivent, car chacun
bien est la conscience de l'homme établit son dogme comme vtai de
interne, et la conscience du juste la foi, 1033. Néanmoins ceux qui
est la conscience de l'homme ex­ sont régénérés reçoivent c'lUe con­
terne, 9H9. La conscience du bien science quand ils reçoivent la cha­
consiste à agir selon les préceptes rité, car le fondamental de la con­
de la foi d'après l'affection interne, science est la charité, 1033.
la conscience du juste consiste à Conscience bdtarde. C'est celle
agil' selon les lois civiles et moralio~ qui est formée chez les gentils d'a­
d'après l'affection externe, 9H9. près le culte religieux dans lequel
Exemples qui montrent clairement ils sont nés et ont été élevés; agir
ce que c'est que la conscience, con tre le culle, c'est pour eux agir
9120, 9121. La conscience n'est contre la conscience, 1033. Quand
pas possible sans la charité, 1919. leur conscience a été fondée dans
La conscience est formée dans le la charité et la miséricorde et dans
bien et le vrai spirituels, et aussi l'obéissance, ils sont tels, qu'ils
dans le juste et l'équitable, et dans peuvent recevoir dans l'autre vie la
l'honnête et le décent j ce sont là conscience vraie; et ils la reçoiven t
des biens qui se succèdent, 2915. même, car ce qu'ils aiment avant
Il Ya trois plans dans lesquels le Lout et de préférence, c'est le vrai
Seigneur opère j la conscience inté­ de la foi, 1033.
rieure qui appartient au bien et au Conscience fausse. c'est celle
vrai spirituels, la conscience exté­ qui esLJormée, non par les internes
rieure qui appartient au bien et au mais par les externes, c'est-à-dil'e,
vrai morilUx et civils, ou au juste non par la chal'ité mais par l'amour
et à l'équitable, et le plan extime de soi et du monde, 1033. Il ya, en
pour les choses qui appartiennent effet, des hommes auxquels il sem­
à l'amour de soi et du monde; quels ble qu'ils agissent contre la con­
sont ces plans, 4167. La conscience science, quand ils agissent contre
elle-même est le plan intérieur dans le prochain; et alors il leur semble
lequel est terminé l'influx du divin aussi être intérieurement tourmen­
bien, 5145. Chez ceux qui sont de tés, mais cela vient de ce qu'ils per­
l'église spirituelle il ya la conscien­ çoivent que leur vie, leur honneur;
ce du vrai, 808io leur réputation, leurs richesses ou·
Il Ya la conscience vraie, la con­ leur gaio sont en péril, et qu'ainsi
science bâtarde et la conscience ils peuvent eux-mêmes éprouver
fausse, 1033. du dommage, 1033. Quelques-uns
Conscience vmie. C'est celle qui tiennent d'hérédité ceUe sorte de
est formée chez l'homme par le Sei­ timidité du cœur, 'd'autres l'acquiè­
gneur d'après les vrais de la foi, rent Ii'eux-mêmes, mais c'ellt une
co co 20f
conscieDCefausse, lO83. Il Ya con­ 9H4. 'Ceux 'qui ont la conscience
S\lieDce fausse quand on failloutes ne fonl point de serment, ,ni à plus
choses pour soi-même, 6207. forle l'aison ceux qui ont la pel'cep­
En général, la conscience eel tion; c'esl pour cela qu'il a éi6
double, 'inlérieure el exlérieure; défendu par le Seigneur de,jurer,
l'inlérieure mil celle du ,bien spiri­ 2842. Ceux qui ont la conscience
luel qui dans sonessenceesl le sont tous dans le bien de la 'charité,
vrai, el l'exlérieure celle du bien 23'80. ceux qui agissent selon la
moral et du bien civil, qui, dans conscience son t dans la tranquillité
leur essence sonl le sincère el le et-dans la béaHtude, et vice vel'sû,
juste, en généml le droit, 6207, 9U8. Les simples de foi, qui ont
:1.0296­ vécu dans l'amour conjugal et ont
Douleur de Conscience. C'est eu la conscience, viennent dans le
une anxiélé du menlai à cause de ciel, 2759. L'influx des anges est
l'injuste, du non-sincère et d'un dans les choses qui apparliennent
mal quelconque, que l'homme croit à la couscience de l'homme, 6207,
être contre Dieu et contre le bien 62.:1.3. Ceux qui ont la conscience
du prochain, 72:1.7. Si l' hom me sont dans la béalitude intérieure,
éprouve de l'anxiété, quand il pen­ quand ils fonl le bien et le juste
se à mal, celà vient de la conscien­ selon la conscience, 9118., Ceu-x qui
ce, 5470. La douleur de la con­ ont la conscience dans le monde
science vient du combat entre les ont aussi la conscience dans l'au Ire
mauvais esprits et les anges, 227. vie, et ils ysont parmi les heureux,
Les mauvais génies et les mauvais 965. L'influx du ciel a lieu dans la
esprits s'emircent principalement conscience chez l'homme, 6207,
de délruire la conscience, 1820. La 6213, 9:1.22. Le Seigneur gouvel'De
douleur de conscience, c'est d'êlre l'homme spirituel au moyen de la
dans l'angoisse à cause du mal que conscience qui est pour lui un lien
l'on fait, et aussi à cause de la pri­ inlerne, :1.835, :1.862. Ceux qui ont
vation du bien et du vrai, 72:1.7. Il la conscience ont la pensée inté­
Ya tenlation spirituelle, quand la rieure, mais ceux qui n'ont pas la
conscience est allaquée, 847. Com­ conscience on t seulement la pensée
me la lentation est un combat du extérieure, 1919, :1.935. Ceux _qui
vrai el !lu faux dans les intérieurs ont la conscience pensent d'après
de l'homme, et comme dans les le spirituel, mais ceux qui n'ont
tentations il y a douleur el anxiété, pas la conscience pensent seule­
c'est pOUl' cela qu'il n~y a d'admis ment d'après le naturel, :1.820.
dans les tenlations spfriluelles que Ceux qui n'ont pas la conscience,
ceux qui ont la conscience, 847. ne savent pas ce que c'est que la
Quand l'homme sent quelque anxié­ conscience, 7490, 9:1.2:1.. Il Yen a
té lorsqu'il se porle vers le mal, quelques-uns qui se moquent de la
c'cst un indice qu'il peut être ré­ conscience, quand on leur dit ce
formé,5470. que c'est, 72:1.7. D'autres croient
De ceux qui ont la Conscience que la conscience n'est rien; d'au­
et de ceux qui ne l'ont pas. ceux tres, que c'est quelque chose de
qui ont la conscience parlent et triste, une sorte de douleur nalu­
agissent d'après le cœur, 7935, relie, provenant ou de caUse.s dans
~02 co co
le corps ou de causes dans le mon· veulent détruire la conscience chez
de; d'aulres, que c'est quelque ceux qui l'ont, 1820. Quels sont
chose provenan t de la religiosité ceux qui n'ont pas la conscience, et
chez le vulgaire, 950. Quelques-uns ceux qui ne savent pas ce que c'est
ne savent pas qu'ils ont la COn­ que la conscience, 9121. Ceux qui
science, quoique cependant ils n'ont pas eu la conscience dans le
l'aient, 2380. monde, n'ont pas non plus la con­
Les bons ont la conscience, mais science dans l'au tre vie, 965, 9122.
non les méchanls, 831, 965, 7690. Par suite, chez ceux qui sont dans
Ceux qui sont dans l'amour envers l'enfer il n'y a aucun remords de
Dieu et dans l'amour à l'égard du conscience pour les maux qu'ils ont
prochain ont la conscience, 2380. fait dans le monde, 965, 9122.
La conscience est principalement Ceux qui sont du royaume spiri­
chez ceux qui ont élé régénérés tuel du Seigneur ont la conscience,
par le Seigneur, 977. C~ux qui sont et elle a été formée dans leur par­
dans les vrais seulemenl, el non tie intellectuelle, 863, 865, 875,
dans la vie selon les vrais, n'onl 895, 927, 1063, 1046, 1555, 2256,
pas la conscience, 1076,1077,1919. 6328, h!l93, 5113, 6367, 8521,
S'il n'y a pas la conscience, les 9596, ~915, 9995, 10126. JI en est
amours de soi et du monde en autrement de ceux qui sont dans le
prennent la place, 1862. Ceux qui royaume céleste du Seigneur; ils
font le bien d'après le bien naturel, ont la perception, 927, 2256,5113,
et non d'après la religion, n'ont pas 6367,8521,9915,9995,1012[1. Ce­
la conscience, 6208. lui qui a la perception connalt les
Ceux qui n'ont pas la conscience singuliers des particuliers, et les
sont seulement hommes externes, particuliers des vérilés communes,
M59. Ceux qui n'ont pas la con­ il n'en est pas ainsi de celui qui a
scienr.e, le Seigneur les gouverne la conscience, 865.
pal' les liens externes, qui sont Ceux qui séparent en actualité la
toutes les choses appartenant à l'a­ foi d'avec la chal'ité ne peuvent
mour de soi et du monde, et par avoir aucune conscience, 1076,
conséquent la crainte de la perte 1077. Ceux qui croient que le culte
de la l'éputation, de l'honneur, des et la Parole sont pour le vulgaire,
fonctions, des profi ts, des richesses, afin qu'il soit tenu dans le lien de
et la crainte de la loi et de la perte la conscience, sont dans le domi­
de la vie, 1077, 1080, 1835, 9120. cile des dragons, 950. Ceux qui font
Ceux qui n'ont pas la conscience, le bien d'après le bien naturel, et
et qui néanmoins se laissent gou· non d'après la doctrine de la reli­
verner par les liens externes, peu­ gion, ne peuvent être sauvés, el ils
vent remplir des emplois éminents n'ont point la conscience, 6208.
dans le monde, et faire le bien de Ceule qui soitt sans la conscience
même que ceux qui ont la con­ sont dans les externes seuls, M59.
science, mais ceux-là dans la forme Ceux qui sont méchants ne peuvent
externe d'après les liens externes, pas, dans l'autre vie, être punis par
et ceux-ci dans la forme interne la conscience, parce qu'ils n'en ont
d'après les liens internes, 6207. eu aucune, 965. ceux qui sont pu­
ceux qui n'ont pas la conscience rement naturels s'imaginent qu'ê­
CO co 203
tre dans l'angoisse à eause de la est la reconnaissanee'.par elle se
privalion du bien et du vrai, cela fall la réception, 3~ 57. Le consen­
vient tle débilité et de maladie lement d'apl'ès l'entendement seul
d'esprit; car ils n'ont aucune con­ n'est pas un consentement, mats
science; illustré, 7217. Il n'y a au­ tout consentement procède de la
cune conscience chez les adultères, volonté, 3f511. Dans le mariage du
827 j ni chez les presligiatrices ou bien et du vrai, il y a volonté de la
sirènes, 83f.. part du bien et consentement de la
Quelle est la différence entre la part du vrai, de là résulte la con­
perception et la conscience, 2f.44. jonction, 3090.
Il Ya la pensée d'après la percep­ CONSÉQUENCES qui découlent du
tion, la pensée d'après la consr.ien­ principe erroné et faux de la foi
ce, et la pensée qui ne pl'Ovien t seu le, 8094.
d'aucune' conscience, 2515. Il Ya CONSERVATION (la) est ûne per­
pensée d'après la conscience chez péluelle création, 3648,4322,6482,
ceux qui ont la conscience; et pen­ 9502. La conservation est une peJ'­
sée d'après aucune conscience chez pétuelle formation, 10266. Toute
ceux qui ne l'ont pas, f.914, 1919. conservation dépend de ('état des
Ceux qui n'ont l'as la conscience ne derniers, 9836.
sont pas rationnels, 1914, 1944. CONSERVER. La vie spirituelle est
CONSCIENCIEUX (scrupuleux). conservée par ne point faire et ne
Quels Ils sont dans l'aulre vie,5724. point pensel' le mal et le faux par
Ils sont appelés consciencieux parce golit el d'après la volonté, 10232.
qu'ils chargent les consciences des CONSOCIATION. En quoi consiste
simples, 5386. Ils ne savent pas la consociation des anges avec
ce que c'est qu'une véritable con­ ; l'homme, 10215, 3982. Dans l'au­
science, 5386, Ils introduisent une tre vie, loute consociation se fait
1

anxiété sensible à la partie de l'ab­ par l'amour mutuel, et toute des­


domen placée immédiatement au- truclion se fait par l'amour de soi,
dessous du diaphragme, 5386,5724. 2057. Les consociations dans l'au­
Ils excitent des scrupules dans des tre vie se font toutes selon les sphè­
choses, où il. ne doit y avoir au­ l'es, 6206,8630,9606,9607,10312.
cun scrupule, 5386. Ils correspon­ La consociation pal' amour élait si­
dent aux choses pituiteuses du cer­ gniflée par les dlners et par les cè­
veau, 5386. Ils sont aussi présents nes ou soupers, 3596, 3832, 4745,
chez l'homme dans les tentations, 5161. La consocialion dans le ciel
5386, 5724. était signifiée par la cène pascale,
CONSEILLER" Consulere. Quand 7836,7850,7996, 7997, 800f, 8003,
('ela vient du divin bien, c'est ce 9079.
qui a été décidé par le divin, 8703. 08•• ~C mot c~t cmp!oJ6 pour ~endre ClaC­
CONSENTEMENT. Pour que le VI'ai tementl.elprcH,on ~allne ~o••ocla~w; Ic mot
• . . .• A',oculhon ne conViendrait pas; JI J a une
SOit COnjOint au bien, 11 faut un différence très-sensible entre Con,ocialion ct

consentement de la part de l'enlen­ ASlocialion.

dcment et de la part de la volonté, CONSOCIER. Tous, dans le monde


et quand le consentement vient de spirituel, sont consociés selon les
la volonté, alors il y a conjonction, amours, 7085. Tous y sont conso­
3157, 3f.58, 3161. Le consentement ciés selon la vie de la volonté et
204 co co

non selon la vie de "l'entendement, CONSOLAtEUR. Voir PARACLET.


8701. Les méchants ne peuvent pas CONSOLATION. Il Y a consolation
y être consociés avec les bons, aprèS la tentation, et elle est insi­
8700. Tous sont consociés dans le nuée dans le bien, 2822. Toute
ciel selon l'amour envers le Sei· consolation a lieu par le bien et
gneur et l'amour à l'égard du pro­ d'après le bien, 2822, 2861. Com­
chain, et dans l'enfer selon les ment la consolalion succède à la
amours de soi et du monde, 7085. tentation, 6829, 8165; pourquoi?
Ceux qui sont dans l'amour envers 1I572, 52116, 5628, 8367.
le seigneur d'après le Seigneur sont CONSOLER, c'est calmer l'inquié­
consociés dans le ciel intime; ceux tude du mental (animus) par l'es­
qui sont dans l'amour à l'égard du pérance, 6577, 6578. Consoler se
prochain son t consociés dans le ciel dit de l'entendement, et parler se­
moyen j'ceux qui sont dans l'obéis­ lon le cœur se dit de la volonté,
sance de la foi, c'est-à-dire, qui font 6578. Être consolé, c'est passeLà
le vrai pour le vrai, sont consociés un état-n-ouvêâu, 3212. ."~
dans le dernier ciel; mais ceux qui CONSOMM-ATION (la) est le mal
sont dans l'amour de soi et du mon­ parvenu au comble dans les églises,
de, c'est-à-dire, qui font ce qu'ils 22113. La consommation "Sign. le
font pour cux-mêmes et pour le dernier temps, quand il n'y a pins
monde comme fins, sont consociés aucun bien, 1857; c'est dans le
dans l'enfer, 1. 0130. Dans les socié­ commun la fin de l'église, el dans
tés angéliques on se consocie selon le particulier la fin de chacun,
les ressemblances et les proximités 10622; c'est le dernier temps de
des biens, 9070. Toutes choses ont l'église précédente, et le premier
été consociées avec la plus grande temps de l'église nouvelle, 1I535,
exactitude dans les cieux selon 10622. La consommation se dit du
toutes les dilTérences de l'amour dernier temps de l'église; quand il
envers le Seigneur et à l'égard du n'y a plus en elle aucune chnrilé
prochain et de la foi, et dans les ni aucune foi, M57. Il Ya eu plu­
enfers selon les différences des cu­ sieurs fois de telles consommations
pidités et des fantaisies, 2ltlt9. Les ou derniers temps, M57. La con­
vrais non réels, et aussï" les faux, sommalion de la première église a
peuvent être consociés avec les été décrite par le déluge; la con­
vrais réels chez ceux qui sont dans sommation de la seconde églile,
le bien, mais non chez ceux qui par l'extirpation des nations dans
sont dans le mal, 31170, 31171, 1I551, la terre de Canaan, et aussi par
731111, 81119, 9298. Les fanx et les plusieurs extirpations et destrur.­
vrais son t consociés par les appa­ tions dans les Prophètes; la con­
rences d'après le sens de la leUre sommation de la troisième église
de la Parole, 73ltlt. Pal' la régéné­ n'est point décrite dans la Parole,
ration l'homme est consocié au;!: mais elle ~t prédite, ce fut la des­
anges dans le ciel, 25711. Les cori­ truction de Jérusalem et la disper­
sociations dn bien et du vrai chez sion de la nation jnive sur toute la
les régénérés répondent à ces con­ tene; la quatrième consommation
socialiolls qui sont dans les cieux, est celle de l'église chrétienne d'au­
25711. jourd'hui; elle est prédite dans les
co GO 205
Évangélistes et dans l'Apocalypse, nai et ainsi corroborent la foi;
4057. mais ceux qui sont dans le négatif
La Consommation du siècle sig. se jettent davantage dans les faux,
le rejet de la vieille église, et l'ins­ 4760, 4788.
tauration de la nouvelle église, CONsunIER. Quand il est dit de
4333. C'est la fin de l'église, 10622. Jéhovah qu'il consume, cela signi­
Voir AVÉNEMENT. fie que l'homme est détruit par le
CONSOMMER. Lorsque le Seigneur mal· qui est en lui, 10lJ31. Être
dit qu'en Lui doivent être consom­ consumé, c'est périr, 10533. Ne
mées et ont été consommées toutes pas être consumé par le feu, c'est
les choses qui sont dans l'Écriture, ne pas être dissipé par le bien du
ces expressions enveloppent les divin amour, 683lJ.
choses qui sont dans le sens in­ CONTAGIEUX. Tout mal est con­
terne de la Parole, où il est uni­ tagieux; et, de même que la lie,
quement question du royaume du il souille la masse environnante,
Seigneur, et du Seigneur lui-même, 6666, {.
7933. CONTAGION. Dans la Parole, la
CONSOMl''1'ION DES RESTES, Con­ contagion est signifiée par le tou­
sumptio reliquim·um. Ce que cela cher des choses impures, 10130.
signifie,5897. CONTENANT. Les scientifiques
CONSONNANCE MUSICALE. Dans sont les contenants du bien du na·
tout langage angélique, il y a une turel, 5212.
consonnance musicale tombant en CONTENIR. Le Seigneür contient
unité, telle qu'est celle des canti­ toutes choses dans un enchalne­
ques, 7191, f. lUent et dans l'ordl'e, 3702, 3739,
CONSTANT. Signification con­ 6040, 6056, 9828. Rien ne peut
stante des mots dans la Parole, être contenu dans une forme que
231.1, 2333, lJ691. d'après un autre, 3627. Ce qui est
CONSTERNATION (la) n'est autre le plus extérieur non - seulement
chose qu'une commotion, et par contient les intérieurs, mais même
commotion il est entendu une nou­ les intérieurs s'y terminent, 982lJ.
velle disposition et une nouvelle CONn:NIR (se), se Contiuel'L'.
ordination des vrais dans le na tu­ C'est cacher, car celui qui se con­
rel, 5881. tient cache ce qu'il a voulu inté­
CONSTITUER. Ce qui constitue l'é· rieurement, 5697.
glise, ce n'est nI' le scientifique ni CONTENT. La bénédiction de Jé­
le rationnel de la foi, mais c'est la hovah dans lè sens externe ou re­
charité qui appartient à la volonté, latif à l'état de l'homme dans le
809 monde, c'est d'être content en
CoNSULTER la Parole, 5lJ02. Con­ Dieu,' c'est-à-dire, d'être content
sulter les scientifiques, lJ788. Con- de l'élat d'honneur et d'opulence
su 11er le rationnel, 2511, 2519, oil l'on se trouve, soit qu'on appar­
2531, 2538, 2553, 2568. consulter tienne à la classe des gens honorés
les scientifiques au sujet du divin et riches, soit qu'on appartienne à
vrai, c',est voit' d'après eux si la lIa classe des gens moins honorés et
chose est ainsi; par là ceux qui pauvres, 4981; voir aussi 8717, {..
sont dans l'affirmatif confirment le CONTl:S'CATION (la) sign. la néga­
206 co co .

lion de la ehose, 3427; - sign. la par la passion de la croix, a récon·


plainte, 8588. cilié le genre humain avec le Père,
CONTESTER, Contendere. C'est 10659.
nier, 3427. CONTRAINDRE (se) vient du bien,
CONTEXTURES. Conformation des mais Mre contraint n'en vient pas,
contextures dans les cuticules, 1937,1.947. L'homme doit se con­
5559. traindre pour résister au mal, 1937,
CONTINGENTES (choses), Contin­ 1.947, 791.4 j et aussi pour faire le
gentia. Ce sont toutes choses dans bien comme par lui-même, mais
la Providence, et ce qui appartient néanmoins reconnailre que c'est
à la Providence, 5508. Les choses d'après le Seigneur, 2883, 2891,
contingentes ou cas fortuits appar­ 2892, 7914. Personne ne peut être
tiennen t à la Providence,6493,6494, contraint au bien, parce que rien
9010. Dans les anciennes églises on de ce qui a été contraint ne s'alla·
savait que la Providence du Sei­ che, car cela n'appartient pas à
gneur était dans toutes et dans cha­ l'homme, 10777. Nul n'est con·
cune des choses, et que les choses traint par le Seigneur, 1937, 1.947.
contingentes, c'est-à-dire, celles Se contraindre est le libre, mais
qui se présentaient comme un cas non être contraint, 1937, f., 1947.
fortuit, appartenaient à la Provi­ Le bien de l'innocence, qui est le
dence, 9010. Ceux qui se fient à la bien de l'amour envers le Seigneur,
propre prudence s'attribuent tout n'est point reçu par l'homme de
ce qui leur arrive de prospère, et l'église spirituelle, à moins qu'il ne
assignent le l'este à la fortune ou se contraigne, 7914. Nul ne peut
au hasard, ainsi ils ,attribuent à des être contraint à croire le contraire
causes mortes et non à la cause de ce qu'il a pensé du fond de son
vive les choses contingentes, 871.7. cœur être vrai, 10798.
Les arcanes qui appartiennent à la CONTRAINT (le) provient, non de
Providence sont en aussi grande la volonté de l'homme, mais de la
quantité qu'il y a de choses contin­ volonté de celui qui contraint,9588.
gentes depuis le premier instant de Rien de ce qui est fait dans le con­
la vie d'un homme jusqu'au der· traint n'est conjoint à l'homme,
nier, 3833. 2875, 8700. Si l'homme pouvait
CONTINU (le) de l'amour est ap­ être réformé dans le contraint, tous
pelé affection, 3938. seraient sauvés, 2881.. Une loi di­
CONTRACTION ùe la face: d'où vine inviolable, C'et;t que l'homme
elle provient, 4799, 8247, 8250. doit être dans le libre, et que le
Contraction douloureuse dans la bien et le vrai, ou la charité et la
région inférieure du ventre, causée foi, doivent être implantés cl~s
par un esprit, 5388, f. Quand les son libre, et nullement dans le con­
maux et les faux entrent dans la traint, 5854. Le contraint dans la
pensée et dans la volonté de l'hom­ réformation est dangereux,403i. Ce
me interne, il est perçu et même il qui est semé dans le contraint ne
se manifeste qu'il y a alors contrac­ reste point, 9588, 10777. Le culte
tion, 10492. d'après le contraint ne plait pas au
CONTRADICTIONS que contient la Seigneur, 9588. La pénitence qui
foi reçue, à savoir, que le Seigneur, se fait dans un état c<ontrainL n'a
co co 207
pas d'efficacité, 8392. L',état con· ceux qui, dans ce monde, ont pré­
traint est l'état de maladie, l'état féré le plaisir de la conversation à
d'abatlement par suite d'infol'tune, toul aulre plaisir, 4804, Cfl·. 4054.
l'état .de mort imminente; en un CONVERSER. Ceux qui sont dans
mot, tout état qui prive d'une rai­ le ciel peuvent parler et converser
son saine, 8392. non-seulement avec les anges et les
CONTREDIRE (se). La' Parole dans esprits qui proviennenl des terres
le seris de la letlre parait quelque­ de ce monde solaire, mais 'même
fois se contredire, 9025. Le Sei­ avec ceux quiproviennenl des leI'.
gneur donne à ceux qui sont illus­ l'es hors de ce monde dans l'uni­
trés la facuIté de comprendre le vers; et non-seulemen~avec les es­
vrai, et de discerner les choses qui, prits elles anges de ces terres, mais
dans la Parole, semblent se contre­ aussi là avec les habitants eux-mê­
dire, 9382, :\.0629. mes, dont les inlérieurs ont élé ou­
CONTROVERSE chez les anciens verts, 9438.
au sujet du vrai de la foi et du bien , CONVERTIR (se) et êlre guéri, ­
de la charité; d'où provenait celle Jean, XII. 40, - c'est profaner, ce
controverse, 367, 2435. Dans le qui arrive quand les. biens ct les
monde savant, la controverse con­ vrais sont reconnus et ensuile reje­
siste seulement à savoir si la chose tés, 2520, 9048. Ceux qui croient
est ainsi ou n'est pas ainsi, 3428. que les Juifs, à la lin de l'église, se
CONVENANCE. Dans le monde spi­ convertiront et reviendront dans la
rituel, les approches se font selon terre de canaan, sonl dans une
les convenances ou ressemblances grande erreur, 4847, 7051, 8301.
des états, 9579. On allègue sur ce sujel plusieurs
CONVENTION. La tente de conven­ passages de la Parole, qui cepen­
tion est l'extel'ne de la Parole, de danl ùoivenl êlre compris selon le
l'église et du culte, dans lequel sont sens inlerne; ainsi, aulremenl que
les internes, 10547. Voir TENTE. selon la lellre, 7051.
CONVERSATION des anges. Elles CONVOCATION. Les convocalions
sont représentées dans le monùe se faisaienl afin que toule l'assem­
des esprits au-dessous d'eux, ou blée d'Israël fûl réunie, el qu'ainsi
dans les sociétés qui correspon­ elle représentâlle ciel; voilà pour­
dent, à savoir, par des villes, s'il quoi ces convocalions étaient appe­
s'agit des doclrinanx de la charité lées sain les, el se faisaient à chaque
el de la foi, 3216; par des chevaux, fête, 7891.
s'il s'agit de l'inlellecluel, 3217 j CONVOITER, Concupiscere, c'est
par des animaux, s'il s'agit des af­ vQl1loir d'après un amour mauvais,
fections, 3218 j par des oiseaux, s'il 8910. Ne poinl convoiter les choses
s'agit des rationnels, 3219; par des qui appartiennent au prochain,
jardins, des vignes, des bois, des c'est prendre garde que les choses
pl'ail'ies, s'il s'agit de choses qui défendues dans les autres précep­
apparliennent à l'intelligence el à les du décalogue ne passent dans la
ln sagesse, 3220. Quelquefois les volonté, 8910, Voil' CONVOITISE.
conversations angéliques sont re· .QON!..OITISE, Concupjsf!!!!-tia. La
présenlées par des nuées, 3221. convoitise appartient à la volonlé
Trisle sorl dans l'autre vie pour dans l'entendemenl, et elle est une
208 co co
continuité de l'amour de soi et du sensuel, et se dit du bien; la coupe
monde, et comme la vie de sa res­ ou la tasse est le scientifique sen­
piration, 8910; ce que respire un suel, qui est lè dernier, et se dit
amour mauvais est appelé convOf.: des vrais, 9996.
tise, et ce -q~e respir~ un amour CORDAGES (les). ou pieux sign.
bon est appelé désir, 8910. Toute les choses qui conjoignent et con·
èorJIVoiTise appartient à l'amour de fit'ment, 9777, 9854. Les cordages
soi et du monde, 1668•. Tous les de la tente sign. les spirituels qui
maux de la convoitise découlent des procèdent des célestes désignés par
amours de soi et du monde comme la tente, 414. Les longs cordages
de leurs -sources, 8910, f. Dans sign. l'ample connexion des véri­
Matthieu, - V. 29, 30, - la con­ tés, 9777. Les cordages rompus,­
voitise du malest signifiée pal' l'œil. Jérém. X. 20, - sign. qu'il n'y a
droit qui est un sujet de chute, et plus conjonction du bien et du vrai,
la convoitise du faux, par la main ni des vrais entre eux, 10545.
droite, 8910. Les convoitises sont CORDES (les), dans la Papole,
domptées par les tentaligns, 857, sign. les choses qui conjoignent,
868. Toutes les convoitises de 9854.
l'homme naturel doivent Otre extir­ CORDES (instrumen ts à). Ils sign.
pécs, lorsque l':homme est réformé, les spirituels qui appartiennent à la
5647. Chez l'homme qui est dans foi, 418. Voir INSTRUMENTS.
les convoitises et dans les plaisirs CORDON (le), c'est la conjonction,
de l'amour de soi et du monde, et 9854; c'est une conjonction indis­
qui les a pour fin, ce sont des es­ soluble, 9880, 9884.
{lrits diaboliques qui dirfgent tant CORE (le), mesure pour les li·
ses pe-mées qûesesatfeèliol1§,5979. quides, contenait dix baths, et le
COQ. Voir CHANT DU COQ. bath dix parties plus petites, 1.0262.
CORAil. (le) est mcntionné parmi Voir MESURE.
les marchandises de l'Y\', pal' les­ CORIANDRE (semence de). Elle
quelles son tsignillées les connais­ sign. la qualité du vrai; celle se­
sances du bien, 1232. mence esl blanche, et le blanc se
CORBEAU. Les corbeaux sign. les dit du nai, 8521.
faussetés, 866. Le corbeau sign. un CORNE (la) sign. la puissance du
des genres des faux qui existeut vrai d'après le bien, et, dans le sens
quand les vrais divins de la Parole opposé, la puissance du faux d'a­
sont réduits à rien, 5044. Il est près le mal, 2832; mont ni, 101.82.
plus facile de rendre blanc un cor­ les cornes sont aussi les extérieurs,
beau que de! faire croire ceux qui parce que l~ vrai d'après le bien·est
de cœur ont précédemment rejeté dans sa puissance dans les extrê­
la foi, 9439. mes ou derniers, 101.86, 10208. Les
CORBEILLE (la) est le volontaire, cornell de l'autel sign. aussi le vrai
en tant que là est le bien, 5144. dans sa' puissance dans les derniers,
La corbeille est le sensuel externe, 101.86. Les cornes sur les quatre
10107. La corbeille d'azymes est angles de l'autel, c'est la puissance
le sensuel dans lequel les biens, de toute manière, 9719, 9720, 9721.
qui sont les pains, sont ensemble, Les .comes de l'autel se, réfèrent
10080. La corbeille est le plaisir aux bras et aux mains qui signi­
co co 209
fient de même le vrai dans sa puis­ den t qu'eux seuls en totl,les choses,
sance daos les extrêmes ou der'­ 4221.
nlers, 10186. Frapper de la corne, CORPS (le) n'est qu'un organe
c'est détruire le faux par la puis­ dérivé de ses principes, 6872•. Le
sance du vrai; ct, dans le sens op­ corps humain est le procédant de
posé, détruire le vrai par la puis­ l'être du père, être qui est appelé
sance du faux~ 9081, 9065. La cor­ âme, 10269, cfr. 1815 j le corps
ne,- Dan. VIII. 9, 10,- qui gran­ qui enveloppe cet intime de la vie,
dit vers le midi, c'est la puissance ou âme, vient de la mère, 6716,
du faux contre les vrais; vers laie­ crI'. 1815 j voi/- CORPUSCULA IRE; il
vant, la puissance contre les biens; est formé à la ressemblance de
vers la splendeur, la puissance con­ l'âme, 10076. Le eorps entiel' de
tre l'église; jusqu'à l'armée des l'homme est un organe composé
cieux, la puissance contre tous les d'après les plus cachées de toutes
biens et tous les vl'ais du del,9642, les choses qui sont dans la nalure
Les cornes d'ivoire,-ÉzécÀ.XXVII. du monde, et selon leurs forces sc­
15, - sont les biens extérieurs qui crèles .d'agir et leurs modes admi­
appartiennent au culle ou aux rites, rables de fluer, 4523. Le corps hu­
l172. main est pal' dehors contenu en
CORPOREL. Considéré en lui-mê­ forme pal'les atmosphères; s'i.! n'é­
Ille, le corporel de l'homme n'est tait pas aussi pal' dedans conlenu
autre chose que le réceptacle des par quelque force agissante ou vive,
sensations; pal' conséquent, de la i.! tomberait à l'instant en pièces,
vie d'après elles; le principal est le 3627. L'âme est l'être de la vic de
sensitif, et l'instrumental est le COI': tbomme, le corps en est l'exister,
pôJ:éf; 5077. L'instrumenlal; sans 10823. Le corps de chacun est la
SOli prinr.ipal auquel il a été adapté, ressemblance ou l'effigie __cl~n
ne peut pas même être dit un cor­ :'Ime,10826. Il n'y a pas dans le COl'PS
pOI'el tel qu'autour de lui le porte humain la plus petite particule, fi
l'homme lorsqu'il vit dans le mon­ laquelle ne correspondent quelque
de, mais l'instrumental en même spirituel ct quelque célesle, 2996.
temps que le principal quand ils Ce n'est pas le corps de J'homme
font un, voilà le corporel, 5077. qui voit, entend, odore, sent; mais
Les corporels de l'homme sont gou­ c'est son esprit, 4622. Il esl contre
ver'nés pas l'influx commun; com­ l'ordre que le corps influe dans l'à­
ment? 5990. Le corporel de l'hom­ me, 3219. Accommodé aux usage.s
me apparall aux esprits comme une dans le monde naturel, le corps
masse noire, mais le corporel de est rejeté quand l'holllme meurl,
ceux qui sont dans le bien de la foi 10593. L'homme ressuscite seule·
apparall comme du bois j eX/Hi­ ment quant à l'esprit, et non Cjuant
l'ience, 5865. Les pensées du mon­ au corps, 10593, 10594. L'homme
dain et les corporels chassent les ne reprend jamais le corps qu'i.!
Idées célestes; expél"iencc, 6309. laisse en mon l'anI, 10594. 1'e Sei­
Des esprits cOI'porels, 6318. Esprils gneur Seul est ressuscité avec lout
qui apparaissent comme corporels; son corps, 172\),2083,5078,10825.
ce sont ceux q,ui sont seulement L'homme ne ressu5citepas de corps,
dans l'amour de soi et ne regar­ '!1.~~ .au~~t~~ 'ul,lrès la mort il est
1. u.
2fO co co

dansJ!!!_corl?s; illustré, 5078; état corps, ou ne pas savoir si l'on est


dé son corps dans l'au tre vie; il est dans le corps ou hors du corps,
décrit tel qu'il est, 5079. Le corps 1883. Il Y a des esprits qui appa­
spirit uel jouit de, tous les sens, tels raissent d'un corps grossier; ce
que ceux qui sont dans le corps; le sont ceux qui se sont tout Il fait
corps que ('homme porte autonr de confirmés contre le divin, et se sont
lui sur la terre est pour les 'usages ainsi fermé les intérieurs, 599t.
de la tel'l'e, aussi consiste-toi! en os Dans le très-grand homme les spi­
et en chair, et le corps que !'esprib rituels constituent le corps, 4938.
porte autour de lui dans l'autre vie POUl'quoi ceux qui sont dans le ciel
elit pOUl' les usages du nlonde spi­ sont dits être dans le c.orps du Sei­
rituel, et consiste non en os ni en gneur, 3637.
chail', mais en choses qui cones­ Le corps sign. le bien de l'a­
pondent aux os et Il la chail;~3'813; mour; il/ltst1'é et montré, 6135.
voil' aussi 113611, 11659. Venir avec son corps, quand cela
Chez l'homme les choses qui pas­ est dit des serviteurs, c'est avec le
sent de la pensée dans le langage, vrai sans le plaisir, 8977, 8978,
et de la volonté dans l'acle, ainsi 89811.
dans le COI'pS, coulent selon l'influx Le corps du Seigneur, dans la
commun pal' les cOl'l'espondances, sainte cène, sign. le divin bien de
5862. Dans les actions et le langage son divin amour, qui appartient à
du corps, i! y a l'influx commun, son divin humain, 23113, 3735,
6t92, 6211. Il Ya correspondance 6135; c'es~ le bien de l'amoul',
des gestes du corps avec les alfec­ 6135, t0521.
lions du mental, 7596. Ce qui vietlt CORI'S CALLEUX. Quels sont ceux
de la tète par le cou dans le corps qui ont relation avec le corps cal­
correspond Il l'infiux du royaume leux dan~ le ccrveau, 4045 et suiv.,
céleste dans le royaume spirituel, 4222.
9913, 99tll. Tout ce qui appal'lÏent CORPS STRI~S. Quels sont cenx
au corps représente cc qui appar­ qui ont relation a\ec les corps striés
tient Il l'esprit (animus), et ce qui dans le cerveau, 4045 et suiv.,
appartient au menlal, 11292. Le h222. "
corps sign. l'extérieur respective­ CORPUSCULAIRE. VOÎ7'CORI'S. L'à­
ment Il la tète qui sign. l'intérieur, me implantée par le père commen­
6188. Il Ya une rcssemblance de ce à se revêtir d'une forme corpus­
l'âmc et du COl'pS dans chacune culaire dans l'ovaire; tout ce qui
des choses qui sont chez l'homme, est ensuite ajouté, tant dans l'o­
1910. Les pensées des anges sont Il vaire que dans l'utél'us, appartient
leurs paroles comme les intérieurs Il la mère, car il n'y a pas d'lIccrois­
dans le corps son t Il la forme e,x­ sement d'autrc part, 1815.
terne du corps, 33h2 et suiv. Toutes CORRECTEURS. Esprits COI'l'CC­
les choses qui sont dans le corps teurs dans l'au Ire vie, 957, 959,
humain représentent les spirituels 5798,6559, 7802, 7S03,78011,7805,
qui sont dans le royanme du Sei­ 7810,8632.
gneur, 2996, 2998. Voir BEI'Rt­ CORRECTION. Les moyens exter­
SENTATIONS. nes de correction, dans l'autre vie,
Ce que c'est qU'être détaché du sont les craintes des, peines; ces
co co 211
craintes "efrènent la cupidité de correspondance de la vie avec les
faire le mal, 6977, f. organes, 3484. D'où viennent les
CORft.ESI'ONDANCE. Ce que c'est correspondances, 3636, 3643. Il Ya
que les correspondances, 2763, représentaUon et correspondance
2987, 3225, 3337, 3349, 3485. des spirituels dans les naturels, et
Toutes les choses en général et en on peut le connattre par beaucoup
parLiculier, jusqu'aux plus petites, de choses qui sont chez l'homme et
qui existent dans.le monde naturel, qlfC l'homme sait, 4044, 4053. Parce
ont une correspondance avec les qu'on doute du ciel et de l'enfer,
choses spirituelles, et par suite les on ne peut pas savoir qu'il en vient
signifient, i886 à i889, 2987 à un influx ct des correspondances,
3003, 32i3 à 3227. Ainsi, il y a 4322.
correspondance entre les spirituels Il Ya correspondance des exté·
et les naturels, 2989; ou entre les rieurs avec les intérieurs; et, dans
choses qui apparliennent Il la lu· la composition des moyens direr.­
mière du ciel et celles qui appar· te urs, il faut qu'il y ait corres­
Liennent à la lumière du lJlonde, pondance; illustni par la fin, la
3225, 3337. Le Seigneur étant le cause etl'efTet, 5i3:1.. s'il n'y a pas
soleil du ciel, et par suite la lu­ correspondance l'interne <lpparait
mière dans laquelle est l'intelli­ étranger à l'externe et dur, 6422,
gence et la chaleur dans laquelle 5423; illustré par des exemples,
est l'amour, de là viennent les cor· 55H. Comment se fail la corres­
respondances, 3636, 364:1.. Il Y a pondance entre le spirituel et le
cOlTespondance des sensuels avec naturel cll('z l'homme, ou entre
les naturels, correspondance des son interne et son externe, 5208.
naturels avec les spirituels, corres· Ce qui est nn dans le monde natn­
pondance des spirituels avec les cé­ rel correspond à des milliers de
lestes, et enfin correspondance des milliers dam le monde spirituel,
célestes avec: le divin du Seigneur; 6232. Il y a correspondance dans
ainsi, il y a des correspondances chacune des formes organiques
successives depuis le divin jusqn'au dans le corps, et dans les parties
demier naturel, 5131. La corres·· de leurs ImUes, 4222; il y a COl'­
pondance est l'apparition de l'in­ respondance dans leurs fonctions,
lerne dans l'externe, el y est sa re· et pOUl' cela même avec lenrs fonc­
présentalion, 5423. Les choses qui Lions, 4223, 422li. JI Ya cOI'l'espon­
influent du monde spirituel el se dance non-seulement avec les for­
présentenl dans le monde naturel mes organiques visibles, mais aussi
sont des correspondances, en lant avec celles qui sont invisibles, pal'
qu'elles s'accor~enl, 2990. Toutes lesquelles \existent la vue interne
les choses qui sont dans le corps ou intellectuelle et les afTections
humain 0111 une cOlTespondance intérieures, 422li. Il n'existe rien
avec: ~elles qui sonl dans le ciel, dans Je monde natul'el qui n'ail
2996. 11 Ya nne vie unique, el à une correspondance avec le monde
ceUe vie correspondent des formes spil'iluel; illustré, 5377. S'il n'y
qui sont des substances ou des or· avail pas correspondance de l'hom­
ganes, donl la qnalité est selon me avec le ciel, et par le ciel avec
qu'ils correspondent, et c'est là la le Seigneur, l'homme oe subsiste·
212 co co

rait 1las même un seul moment, corresponden1; c'est là ce que pro­


4931. Plus il y li de societés dans duisent les cOl'l'espondances, qui
le monde spirituel, et d'individus sont Il. peu près comme 10l'sque
dans chaque société, plus la cor­ quelqu'un parle une langue étran­
respondance est convenable et for­ gèl'e, et qu'un autre en comprend
te, 4800. Entre le Seigneur et l'hom­ à l'instant le sens, comme d'après
me, il y a un parallélisme et une sa propre langue, sans être arrêté
correspondance quant aux célestes pal' les sons ct les articulations pro­
1834.; mais non quant aux spiri: noncées d'uue manière différente,
luels, 1832; voir aussi HEl'nÉsEN­ 4387. Les intérieurs du langage de
TATI ON. l'al' les correspondances il l'homme, quant Il la ,plus grande
se fait une r.onjonction des in ternes partie, ont Liré leur origine de la
e,t des externes, 861.0. Par les cor­ correspondance, par la raison que
respondances le ciel est conjoint l'esprit de l'homnie esl parmi les
avec la lerre, 8615. Les correspon­ esprits qui sont dans l'au Il'e vic, el
dances ont une très-grande 'fOI:cë, que c'est là qu'il pense, 4653.
eCciest pour cela que la Pa,';"ole a COI'l'espondance de l'homme'
été éCI:!tQ_ pal' de pures cOI'resp.pll­ avec le /l'ès-grand homme. Le
dances,8615. 'fonles les lois, même ciel correspond au Seigneur, ct
les lois civiles cl judiciaires, qui ('homme, quant Il toutes choses en
sont dans la Parole, ont une corres­ génernl cl en particulier, corres­
pondance avec les lois du bien et pond au ciel, ct par suite le ciel
du vrai qui sont dans Je ciel, et devant le Seigneur esL un homlne
c'est (\11 raison ùe cela qu'elles onl en grunde effigie, et doit être op·
été portées, 35lJO. Tou les les cho­ pelé le très-grand homme, 2006,
ses, qui dans le 1110nde sonl dans 2998, 3624 Ù 3649, 37lJ1 Il ;J746,
les lrois règnes, son 1 des corrcs­ 1t625. De la correspondance lie
pondances de tous les spirituels ct l'homme eL db toutes ses parties
de tons les célestes, 0280. De la avec le très-grand homme, qui esl
cOl'I'espondance de l'homme et de le ciel; en somme, d'après l'expé­
toutes choses chez l'homme avec le rience, 3021, 3624 Il 3649,3741 Il
ciel, 10030, f. Il Ya des correspon­ 3751, 3883 Il 3896, 403D il 4055,
dances de lous les membres du 4218 Il 4228, 4318 il 433'1, 4403 Il
corps avec le ciel; mon/ni d'après 4421, 4523 Il {J533, 4622 à 4633,
la slalue (le Nébuchadnessar,1 0030; 4652 Il 4660, 47v1 Il 4805, 4031 il
de la lête avec le ciel intime, de la 4953, 5050 Il 5061, 517! Il. 5180,
poitl'ine et du corps avec le ciel 5377 Il 5306; 5552 Il 5573, 57H à
moyen, et des jambes et des pieds 5727, 10030. Tous ceux qui sont
avec le dernier ciel, 10030. dans l'amour envers le Seigneur et
Dans la sainle cène, l'homme est dans l'amonr Il l'égélrd du prochain
en correspondance avec les anges ; sont au dedans du très-grand hom­
quand 73466. Lorsque l'homme lit me, et correspondent Il quelques
la Parole, les anges qui sonl chez organes el Il quelques membres
lui n'ont alJsolument aucun égard dans le corps; nHiÏs ceux qui sont
dux choses exprimées duns le sens dans ('amour.de soi el dans l'amour
de la lettre, mais ils saisissenl des du monde sont en dehors du tl'ès­
idées d'après les spirituels qui y grand homme, el correspondent,
CO co 213

non pas à quelques organes él à CORRESPONU.NCE


quelques membres dans le corps, spéciale
mais aux différenls vices el aux diC· C/teveu.'C (des), 5552 et suiv.
fére.nles maladies qui y onl élé in­ Chyle (du), 5173, 5174.
lroduils, 4225. Chyle subtil (du), 5180.
CORRESPONDANCE
Ciel visible (du) avec le ciel in­
\ti,sible, 9408.
spéciale
Citerne (de la), [terme d'ana­
Abdr.lmen (de l'), 5386, 5724. Il tomie,] 5180.
Adultère (de l'), 8.904. Cœur (du), 3883, 9281, 9670,
Aliments (des), :1.480, 1695, 9823.
4459,5173. Col de l'utérus (du), 5054.
Ame (entre l') et le corps, Colon (de l'intestin), 5174,
4652. 5379,5392.
Animaux (des), 10042. Conduits du chyle (des), 5180.
Année (de l'), 1458, 9213. Corps (du), 9913.
Appétit (de l'), 4792. Corps calleux (du), 4045,
A,'b,'e (de l'), 5H5, 5116. 4222.
Argent (de l'), 5658. C01'PS striés (des), 4045,ll~22.
Astres (des), 5377. C01TUptions (des) du sang,
Auricule (de 1') ou oreille ex­ 4227.
lerne, 4654. Corticale (de la substance),
Bâton (du), 7026. 4052.
Bétail (du gros et du menu), C6tcs (des), 5560.
6048. Cou (du), 9913, 3631.
netes (des), 3218. Crâne (du), 5563.
Biles (des), 5185. Cuisses (des), 5051.
Bois (du), 3220. Cuticules (des), 5553.
Bouche (de la) avec les lèvres, Cy Lindre de l'oreille ( dIl),
6987, 6988. 4653.
Bras (des), 4932 à 4935, 7026, Cystique (du conduit), 5185.
9555. Dents (des), 5565 à 5568.
Capsules rénales (des), 5391. Diaphragme (du), 5386, 5714,
éartilages (des), 5564. .. 5724.
Castigations (des) des aliments Diastole (de la), 3884.
dans l'estomac, 5173. Doigts (des), 5555.
Castigations (des) du sang, du Dos (du), 4403.
sérum et du chyle, 5173. Droite (de la partie), 4052.
Cendrée (de la substance), Dure-mère (de la), 4046.
4222. Durillons (des) dans le crâne,
Cerveau (du), 4039 et suiv., 5563.
9670. Enclume (de 1'), [partie de l'o­
Cervelet (du), 11039 el suiv., reille,] 4653.
9~70. Entonnoir (de l'), [partie du
Chaleul' (de la), 7082 à 708ll, cerveau,] 4050.
8750. Épaules (des), 4931 à 11937,
Clievaux (des), 276:1., 2762. 7026,9555.
2f4. co co
CORRESPONDANCE CORRESPONDANCE
spéciale spéciale
Espace (de l'), 3938, 6983. Homme intérieur (de 11) avec
Esprit animal (de l'), 5180. l'homme externe, 3993, 4154.
Estomac (de l'), 5i 73, 51.74. Ho-mme interne (de l') avec
États (des) dans le ciel avec l'homme externe, l46i, 1.475,
les temps dans le monde, 8750, 1.568, l571., 1577, 1.71.7, 551.1..
9387. Homme rationnel (de l') avec
Ét1'ier (de l'), [partie de l'o­ l'homme externe, 3679, 5614.
reille,] M53. Humeurs de l'œil (des), 44U.
Excréments (des), 5392, 5394, Idées (des) nalurelles ou ma­
5395. lérielles avec les idées spirituel­
Excr'étions (des), 5390. les ou immatérielles, 10604.
Excrétoir'es (des), 5386. Instruments demusique (des),
Extemes (des) de l'homme 8337.
avec ses internes, 9632. Intcstins (des), 5392, i0030.
Face (de la), 4796. Isthme (de l') dans le cerveau,
Face (de la) avec les inlérieurs, 4051.. ,
56.96. Joues (des), 3631.
Fesses (des), 5394. Juste civil (du) avec le bien et
Fibres (des), 4325. , le vrai, 8908.
FilJV7'e chaude (de la), 571.5. Lame inté7'icure (de la petite)
Fièvr'e {roide (de la), 5716. de la dure-mère, 4046.
Flamme (de la), 5377. I.angagc (du) avec les lèvres,
Flegme visqueux (du), 5724. 6987,6988.
Foie (du), 51.83. Langue (de la), 4791 et suiv.
Fonctions (des), 4223. Ldrynx (du), 479f.
Forces (des), 3628. Lat1'ines (des), 51.74, 8910.
FOl711es (des), 4224. T.èm-es (des), 6987, 6988.
Fr'ont (du), 3631­ Limaçon de l'oreillc (du),
Gale (de la), 4793. 4653.
Ganglions (des), 51.89. Lois (de toules les) civiles et
Gauche (de la partie), !lO52. judiciaires avec les lois du bien
Gencives (des), 4791, 5720. el du vrai dans le ciel, 3540.
Genou (du), i0379. LOT/tbes (des), 5050 et suiv.,
Gestes (des), 2988. 7045.
Glandes cutanées (des), 5558. Lumière (avec la), 4403, 4523
Glandes (des) du thymus, et suiv.
51.72. Lumièr'e (de la), 7082 à 7084,
Glandes muqueuses et sali­ 8750.
vaires (des), 5386. Lumièr'c (de la) du ciel aver.la
Glandules (des) du cerveau, lumière du monde, 3223 et suiv.
4045. 1.umiè1·e (de la) avec les intel­
Gosier (du), 4791. lectuels dans le ciel, i458.
Goût (du), 4324 el sui"., 4791 Lune (de la), 5377.
et suiv. Lymphe (de la), 4050.
Hépatltique(du conduil),5i85. Mains (des), 4932,7026,9555.
co co 2t5
CORRESPONDANCE CORRESPONDANCE
spéciale spéciale
Maladies (avec les) des orga­ 07' (de 1'), 5658.
nes de l'homme, 4225. Ordul'es (des), 5059.
Maladies (des) avec le monde 01'cille (de 1'), ll652, 5017,
spirituel, 5711 el suiv., 8364. 6989, 93H.
Mariage (du) spiriluel avec le Organes (des), 3629, 3630,
mariage nalurel, 2727 à 2759, 11222, 11223, 422/J, 11625.
8904. Os (des), 5552 el suiv.
Mariages (des), 4823. Ouie (de l'), 4324 et s., 4406,
Marteau de l'oreille (du), ll653, 5017, 6989, 93U.
4653. Ovaires (des), 5056.
Médiastin (du), 5188. Pancréas (du), 5186.
Médullaire (de la substance), Pancréatique (du conduit),
4222. 5185.
Membranes (des), 5557. Peau (de la), 5552 el suiv.
Membres (des) du corps, 3629, Périca1'de (du), 5i88.
3630, 4222, 4625. Pé1'Ïostcs (des), 5716.
Membres (des) de la généra- Péritoine (du), 5378.
lion, 5050 el suiv., 7045. Pieds -(des), 6938, 9913.
Méninges (des), 5724. Pie-mère (de la), 601l5, 6067.
Mellton (du), 3631, 4800. Pituite (de la), 5718.
Mésenlè1'c (du), 5181. Plantes des pieds (des), 6938.
Moelle allongéc (de la), 4222, Plèvre (de la), 5188, 5378.
4325. Plexus du ce1wau (du), 4222.
Moelle épinièl'e (de la), 4222, Poitrine (de la), 10005, 10087.
4325. Pouls (du), 6066.
Mouvement (du), 9927. Poumon (du),3883,9281,9823.
Mouvements cQ1'diaques(des), Poumons (des) avec le royau­
3887,4791. me spiriluel du Seigneur, 9670.
Mouvements respimtoil'es Pulsations cardiaques (des),
(des), 3887, 4791. 3886.
Narines (des), 4624, 6625. Queue de cheval (de la), [ter­
Nœuds (des) de fibres dans le me d'analomie;] 5389.
cerveau, 6051. Rate (de la), 5186.
Nombres (des), 5291. Rectum (de l'inlestin), 51 76.
Now'rilure (de la) avec les Reins (des), 5378.
scien Lifiques, 6078. Reins succenturiés (des), 5391.
Nuées (des), 3221. Respi1'ation (de la) avec la vie
Nutrition (de la), 4792; de la foi, 9229, 9281.
Occiput (de l'), 6227, Ml03. Royaume (du) célesle el du
Odeur (de l'), 4622. royaume spiriluel avec le volon­
Odew's (des), 925. laire ell'inlellectuel de l'homme,
O(wrat (de l'), 63211 el suiv. 9993, 10150.
OEil (avec l'), llll03, 11523 el s. Saillies mamillaires (des),
OEsophage (de 1'),5175. 5386.
Oiseaux (des), 3219. Scortations (d,es), 8906.
"
2Hj co co
COR RE'SPONDAN'c'E CO'RRESPON'DAN'CE
spéciale spéciale
Seuti{m'me (du carlilage), Ul'étères (des), 5378.
556A. Ul'ine (de l'), 5381.
Sécrétions (des), 5380. UÛrù$ (de l'), 4918.
Sécrétoires (des), 5386. Ventre (du), 8910.
Sens (des) externes avec les In­ Ventl'icules du cel'veau (des),
ternes, lJlJOA. lJOb9.
Sensol'ia (avec les) externes, Vermisseaux (des), 3000,
A32A et suiv. Vertèbres (des), 5560.
Sél'um (du), 5173. Vésicules du {iel (des), 5186,
Sinciput (du), 5555. 5187.
Sinus longitudinal (du)~ hOA8. Vessie (de la), 5389.
Sinus (avec ies) du r.erveau, Vices du sang (des), 5719.
AOA5, A222. Vices (avec les) des organes de
Sdleil (du), 5377. l'homme, 4225.
SpIJrnlatiques (des vaisseaux), Vie (de la)' avec les récipients
5391. de la vie, 3001•
•~'I)hinctel' (du), 5389. Viscè/'es (des)', 3630, 4222,
Spirituel (entre le) 'et le natu­
4625.
rel, ou entre l'interne et l'exter­ Viscèl'es intérieurs (des),5171
ne, 5208. et suiv., 5377 et suiv.
Spirituels (entre les) qui sont Viscosités (des) du cerveau,
du ciel et les naturels qui sont 572A.
du monde, 3507. Vue (de la), 3628, 4324 et s.,
Sucs des aliments (des), 517A.

440A et suiv.
Systole (de la), 3886.
Yeux (des), 6923.
Talon (du), A938.
Science des Con'espondances.
Téguments (des) externes du

Entre les choses qui sont dans


corps, 55511. l'homme interne et r.elles qui sont
.1'empes (des), 5555. dans l'homme externe, il y a cor-
Temps (du), 3938, 6983. I respondance, et par suite elles ap­
Temps du jouI' (des), 7680.paraissent dans chacun d'eux sous
Testicules (des), 5060. une forme différente, tellement
TGte (de la), 9913. ,
qu'elles ne peuvent être discernées
Thol'ax (du), M03, 5555. que par la science des correspon­
Thymus (du), 5172. dances, 1887, 2395, 8920; cfr.
Touch(J'J' (du), A32A et suiv.,
DOCT. CÉt., N° 24. La science des
MOA. correspondances a été la principal(J
Trachée (de la), A79f. science chez les :lnciens,30.21,3A19,
tubercules bâtm'ds (des), 4280,4749,4844,4964,4966,6004,
5:188. 7729,10252; surtout chez les Orien­
l'umeurs (des), 5717. taux, 5702,6692, 7097,7779,9391,
Tuniques de l'œil (des), lI4H,
10252, f0407; en Égypte plus que
M12. dans les autres contrées, 5702,
Tympan de l'oreille (du), 6692,7097,7779,9391,10407; et
4653. aussi chez les GentHs, par exem­
co co ~H7

pie, dans la Grèce et ailleurs, 2762, CORRESPONDRE. Toutes les cho­


7729. Mais aujourd'hui elle est au ses qui existen t dans le monde na­
nombre des sciences entièrement turel cOlTespondent aux choses spi­
pet'dues, surtout en Europe, 2896, rituelles, 1886 à 1889. Les spiri­
2895,2996,3630,3632,3767,3768, tuels, auxquels corresp9ndent les
3769, 6581, 6966, 10252. Néan­ naturels, apparaissent dans le na­
moins, cette science l'emporte sur turel sous une autre face, de sorte
toutes les sciences, puisque sans qu'on ne peut les discerner, 1887,
elle on ne comprend pas la Pal'ole, 2395, 8920. Toutes les choses qui
on ignore ce que signifient les rites cOlTespondent représentent aussi
de l'église judaïque dont il est parlé et par suite signifient, 2896, 2987
dans la ParOie~--on ne sait pas quel et suiv. Le ciel correspond au divin
est le ciel, ni ce que c'est que le humain du sei~eur, ct l'homme,
spirituel, ni comment l'influx spi­ quant à toutes choses en général et
rituel agit dans le ciel, ni plusieurs en particulier, correspond au ciel,
au Ires choses, 6280, et aux en­ et par suite le ciel est le très-grand
droits ci-dessus cités. La Parole a homme, 2988, 2996, 3624 à 3649, ,
été écrite pal' de pures correspon­ 37111 à 37ll5, 6625. Dans l'homme
dances, et de là son sens interne externe, il ya des choses qni cor­
ou spirituel, dont on ne peut con­ respondent avec l'homme interne,
nallre ni la nature, ni à peine l'exis­ et il y en a qui ne corresponden t
tenee, sans la science des corres­ pas, 1563, 1568. Le sens de la let­
pondances, 3i31, 3672 à 3685, tre de la Parole et le sens interne
8615, 10687. Combien la science cOlTespontlent, 3131. Quand les
des cOlTespondances est au-dessus choses qui appartiennent à la face
des autres sciences, 4280. Voir font un avec celles qui appartien­
CORRESPONDANT, CORRESPONDRE, nent au mental, elles sont dites
HEPM;SENTATIFS. Sur la Science correspondre, 2988. Le rationnel
des C01Tespondances, voir 'l'OUle apparalL à soi-m~me être obscurci si
III, page 193, un Article spécial. le naturel ne correspond pas, 3493.
COIlRESPONDANT. Quand les cho­ Les gestes correspondent aux alTec­
ses qui appartiennent à l'homme tions de l'interne, 6215. La vie ci­
interne sont effigiées dans l'homme vile correspond avec la vie spiri­
externe, celles qui concordent sont tuelle; illustré, 6366. Qui sont
des cOlTespondants,2989. Plusieurs ceux qni correspondent à l'hume!lr
choses dans la Parole tirent leur' des narines? 4627. Dans chaque
origine des représentatifs dans l'au­ société du ciel on correspond au
tre vie et des correspondants,2763. très-grand homme, 6625.
Les lois portées sur les serviteurs CORROliPRE. Il se dit des intel­
se réfèrent à des cOlTespondants, à lectuels, par conséquent des per­
des représentatifs et à des signifi­ suasions, 621. Il Toute chail' avait
catifs, 2567, f. Le significatif cor­ corrompu son chemin sur la terre,))
respondant est' conjoint avec la - Gen. VI. 12,- sign. que le cor­
chose à laquelle il correspond com­ porel de l'homme avait perdu tout
me la vue de l'homme avec son entendement du vrai, 627, 628.
œil, 7M9. VoÏf' CORRESPONDANCE Être corrompu, c'est se détourner
et CORRESPONDRE. du divin, 10420.
218 co co
CORRUPTIONS du sang plus pur sentait des choses qui appartien­
qui esl appelé l'espril animal, 4227; nenl à l'amour, '1'l4.
quels sonl les esprils qui y COlTes­ COU. COmme inlermédiaire entre
pondenl, 4227. Ces corruplions en­ la lêle et le corps, le cou sign. l'in­
trent sans ordre dans ce sang; el, flux, la communication, el la con­
partoul où elles se répandenl, elles jonclion, à savoir, des suprêmes el
sonl comme des poisons qui inlro­ des infimes, ou des supérieurs et
duisenl dans les nerfs el dans les des inférieurs; illustré, 35tJ2,3603,
fibres un froid el une torpeur, 3695,3725,4352,5320,5328,5926,
sOUl'ce de maladies Irès-graves et 6033, 8079, 99'13, 991LJ, 10429. Le
fatales, 4227. cou esl la conjonction des JlllÇ
CORTICALE (subslance). Ceux qui rieurs avec lès exlérieurs, spéciaie­
sont dans les principes du bien onl menl des célesles avec les spiri­
leur rapporl avec les choses qui, luels, 5320, 5328. Les liens du cou
dans le cerveau, y sonldes princi­ sonl l'inlerce.ption du bien el du
pes, lelles que sonl les glandules vrai, par conséquenl aussi la servi­
ou subslances corticales, 4052. tude, 3542, 3603. Tomber sur le
CÔTE, Costa. Par la côle, qni esl cou sign. une conjonclion élroile
un os de la poilrine, esl entendu le et intime, 5926, 6033. Le cou cor­
propre de l'homme, dans lequel il respond à l'influx du royaume ëé­
y a peu de vilal, el même un pro­ lésle --dans Te royaurrle spii:i1ùêl,
pre qui lui esl cher, '147, '148, '149. 9913, 99'1LJ; voil'NUQUE, DÉCOLLE)l.
Les côles, en lant que sou liens de Comment des sociélés influent et
la poitrine, sign. les vrais qui sou­ agissent dans les muscles du cou,
tiennent le bien, '10189. Les côles, 3631.
lorsqu'elles sout des côtés; voi/' COUCUE. L'angle du iii et l'extré­
CÔTÉ. Les sociélés d'esprits, aux­ milé de la couche, - Amos, III.
quelles correspondenl les côles, '12, - c'esll'infime naturel, qui est
sonl composées de ceux en qui il y le sensuel exlerne, el aussi le vrai
a peu de vie spirituelle, 5560. el le bien de ce sensuel, '10050;
CÔTÉ, Latus. Les côlés sign. le dans l'angle du iiI, c'esl dans l'in­
bien, '10189, '10190. Le Côté sign. . fime du nalurel; el à l'extrémilé de
l'exlension pal' une des parlies, la couche, c'esl dans le sensuel,
6386. Le côlé sign. le bien qui doil 6'188.
êlre conjoinl au vrai, pour que de COUCHER, Cubare. C'esl l'élat
là provienne la puissance, 9495. de Iranquillilé; montré, 3696. Se
Les côlés ou les parois du loil sign. coucher el dormir, c'est l'élal de
les intérieurs, parce qu'alors le loit IranquiïïUé -el de sécurité, -3696.
sign. l'intime, 10185. Les côles, 111re coüché sign. la vie, mais la
lorsqu'elles sonl des côlés, sonl les vie obscure, 6390. Coucher avec
vrais, el les côlés les biens, parce une femme, c'est perverlir et adul­
que les côles (costœ) se disent de lér.er le vrai, 3398, 3399~ -CouéTler
la largeur dans les cieux, el que les avec une fille, c'est une conjonclion
cOlés (Latera) se disenl de la lon­ illicite, 4lili5. Coucher avec une
gueur; montré un peu, 10189. vierge non fiancée, c'est la conjonc­
COTON, Xylinum. Dan~ le peclo­ lion illégilime, 9'183. Ruben, cou­
tal du jugemenl, le xylinum repré­ chant avec la concubine de son
co co 219

père, sign. la profanation du bien, cend du feu qui esl le bien de l'a­
4601. Coucher avec une bêle, c'esl mOlli', et la couleur blanche a celle
la conjonction avec les cupidités de significalion, parce qu'elle descend
l'amour de soi, 9190. de la lumière qui est le vrai de la
COUCHER (le), Occasus. Voir OC­ foi, 9li67. De là vienl la significa­
CIDENT. Le coucher du soleil esl tion des autres couleurs; autant
l'obscur quant aux choses qui ap­ elles lirent du rouge, autant elles
partiennent il l'entendement; mon­ signifient le bien qui appal'lient il
tré, 3693. Le coucher du soleil l'amour; et aulant elles lirent du
sign. le faux et le mal, dans les­ blanc, autant elles signifienlle vrai
quels sont ceux chez qui il n'y a qui apparlient à la foi, 9li67. Les
aucune charité ni aucune foi,3693. couleurs, dans l'autre vic, lirent
Le coucher du soleil est l'étal d'om­ leur origine du bien et du vrai,
bre et d'ignorance, '9213. Le cou­ 9li66; les couleurs I~s plus belles
cher du soleil sign.ledernier temps y apparaissent, 1053; il Yexiste des
de Wg:Jfs.li.._ ap'p~l~ cons~'!la~ion, couleurs qui n'ont point été vues
quand il n'y a plus aucune charité, dans le monde, 162li. Toutes les
1837. cc Au coucher du soleil Il sign. couleurs qui apparaissenl dans le
qUQ!!~J~tat finit, 8615. ciel sont ùes modifications de la lu­
COUDÉE. Comme mesure, la cou­ mière ct de la flamme célestes; et
dée sign. la qualité, 9530, :10179. ces modifications sont les Duauces
Voir MESURE, du vrai el du bien, el par consé­
COUDRE de la feuille de figuier, quen t de l'in telligence et de la sa·
- Gen. III. 7,- c'est s'excuser au gesse, 9li67. Les couleurs dans le
moyen du bien naturel, 216. Cou­ ciel viennent des higarrures de la
dre ou meUre un morceau d'habil lumière; elles sont les qualités
neuf il un vieil habit,- Luc, V. 36, du vrai et les apparences du vrai,
.-.:. sign, lIétl'Uire l'un ct l'autre, il et sont manifestées pal' les alTec­
savoir, le vrai de la nouvelle église tions du bien ct du vrai, liù77,
cl celui de la vieille église, 9212. li7li1, li742. Elles sont des modifi·
COUDRIER, Cory/us. C'est le vrai cations de l'intelligence et de la
naturel, 4014. sagesse, 4922; il en est parlé d'a­
COULER AU TRAVERS. Là où il n'y près l'expérience, li530. Dans l'au­
n aucune conscience, le bien et le lre vie, il apparail en actualité des
vrai qui influenl coulenl au travers, couleurs si belles et si resplendis­
ct sont changés en mal et en faux, santes, qu'elles ne peuvént être
3957. décrites, 3993, :1053; elles vien­
COULEUR. De l'origine des cou­ nen t de la modification el de la bi­
leurs, 10li2. Il Ya deux couleurs garrlll'e de la lumière el de l'ombre
fondamentales, d'où proviennent dans le blanc et dans le noir, 3993.
toutes les autres, la coulelll' rouge Dans le monde, le noir et le blanc,
et la couleur blanche; la couleur tempérés avec variété pal'les l'ayons
rouge sign. le bien qui appartient de la lumière, se transforment en
il l'amour, el la couleur blanche le de belles couleurs, 731. Les cou­
vrai qui appal'lient à la foi, 9li67. leurs, dans le monde spirituel, sont
La coulelll' rouge a celle significa­ produites par la bigarrure de la lu­
tion, parce que celle couleur des­ mière et de J'ombre, comme les
220 co co

colorations dans le monde, 4530. lequel il yale mal, et aussi le l'ame


Dans lem' essence les couleurs y d'après le mal i montl'é, 5t20. La
sonl des modifications de l'intelli­ coupe ou la tasse est le scientifique
gence et de la sagesse, {l530 i la sensuel, qui est le der'niel', et se dit
splendeur leur vient du vrai qui du vrai i mais la corbeille ou le pa­
appartient à l'intelligence, el le nier eslle plaisir sensuel, et se dil
brillant de l'éclair leur vient du du bien, 9996. La coupe, dans le
bien qui appartient à la sagesse, sens opposé, sign. la lentation,
4530; autant elles tiennent du 5t20.
blanc éclatant, autanl elles p,'o­ COUPER DU BO/S sign. mettre du
cèdent de ce vrai; et autant clles mérite dans les œuvres, 1110, 4943,
tiennent du pourpre, aulant elles 8740, 9011; voir FENDRE DU DO/S•
procèdent de ce bien, 4530, 9833. .Couper du bois dans la forêt, c'esl
Ln tunique de divcrses couleurs dispuler Sul' le'bien d'après la reli­
sigll. lcs appai'ences du vrai, 4677, giosité signifiée pal' la forêl, 90U.
ll;41, 4742. D'après leurs couleurs, Couper du bois dans la forêt avec
les piel'l'es précieuses dans le pec­ des haches,- Jérém. XLVI. 22,23,
torat sign. les biens et les vrais du - c'esl agir d'après une religiosité
ciel, 9865, 9868, 9905 ~ d'où vien­ fausse, et délruire les choses qui
nent ces couleurs, 9865, 9868. SUI' apparliennent à l'église, 9011.
les couleurs, VOil' aussi N°' 4922, COUPEURS D'IIERDES (les) sont
9l166, !J823, ceux qui placent le méritIJ dans les
COULEUVRE (la) sign. un genre œuvres, HU..
de haine cn l'apport avec son venin, COOR D'UNE )IA/SON. Les COUl'S
251. sign. les extérieurs du mental na­
COUPABI,E, Reus. L'homme est turel, parce que la maison en si­
coupable, quand il l'ail le mal c1'a­ gnifie.Jes intérieurs, 7407.
près l'intellectuel ct d'après le vo­ COURANTS (les) sign. les faux d'a­
10ntaÏl'e, 9012. L'homme devient près le mal, de même que les eaux;
coupable, s'il ne réprime pas pal' et ils indiquenl un eITort pour ill­
l'intellectuel le mal du volontaire, fluer, c'est-à-dire, pour infesler,
9132. Voir et comprendre qu'une 8287.
chose esl un mal, et néanmoins la . COURBER (se), quand cela esl dil
faire, voilà ce qui l'end l'homme du lion, c'est se mettre en puissan­
coupable, 9069 i l'homme alors est ce, 6369. Se courber vers la terre,
coupable, car il l'approuve, et ainsic'est regardel' les corporels et les
il éteint la lumière du \Tai et en lerrestres, 268.
même temps la foi dans sa conccp­ COURIR sign. avoir de la propen­
tion, ct le hien qui' procède du Sei­sion ou du penchant, 3t27, 3t3L
gneur n'est pas reçu, 9075. Dans la Courir, c'est avoit' de l'alfeclion,
Parole, être coupable sign. êlre 3804; c'esl aussi l'influx, 4350.
en faute, et ainsi en imputation Il Coul'ir avec le voleur, - Ps. L. 18,
cause du rcjel du bien et du vrai, - c'est aliéner de soi le vrai par le
5469. faux, 5135. Cou rit' au-devant de
COUPE (la) est le vrai de la foi quelqu'un, c'est examiner s'il en
qui proçède du bien de la charilé i est ainsi qu'il a parlé dans son
et, dans le sens opposé, le faux par cœur, 3088.
CO co 221

COURONNE (la) repr.ésenlaiLle.J!i­ tiplier les vrais, 10545. Les courli­


vin bien d'où proCèd!l le divin vrai, nes de Midian, - Hab. III. 7,­
9930. La COUl'ODne d'ornemenl, - sign, les vrais chez ceux qui sonl
És. XXVIII. fi, - sign. la sagesse dans le bien simple, 9595'; - sign.
qui appartient au vrai d'apl:ès le aussi la religiosilé d'après le faux,
bi~n, 9930. La couronne d'hon­ 3242. 0 Élendre les cieux comme
neur', - Jérém. XIII. 18, - sigll, une cour'line, Il - Ps. CIV. 2,­
la sagesse qui Rpparlient au bien c'esl agrandir les cieux p~r l'influx
d'après le divin vrai, 9930. Ln cou­ du divin vrai, d'où proviennent
l'Onne d'honneur sign, aussi le bien' l'inlelligence et la sagesse, 9595.
spirituel, qui est le bien du vrai,' COURTISANE, Mel'et1'Ïx. Voil'
10540. La couronne de la tête, - ' ADULTÈR!:. La courtisane (seOI"ta)
Lament. V. 16, - sign. la sagesse sign. le faux, 4865.
qU'(;lI1l c.eu,LqJi.L~nl de l'église' Cou'rEAu, Culter. Le couleau,
d'apl'ès le diyjn ~rai, 9930. La cou­ dont on se servait dans les saClifi­
ronne d'or, - Apoc. XIV. ill, ­ ces pour immoler les victimes,sign.
sign. le divin bien d'où procède le le vrai de la foi, 2799. Le couteau
divin nai, !J930. La couronne d'é­ pour les cil'concisions élait de pier­
pines sur la tête du Seigneur re­ '\'e, 2046, 2799, 704~, 7718. La cir­
présenluiL quelle élait alors la Pa- concision faite par des conleaux de
l'ole divine dans l'église juive, c'est· piene signifiait que la purificalion
à-dire, qu'elle avait été étouffée par des amours hnpurs se faisait pàr
les faux des cOllvoilis,es, 9144. Sur les vrais de la foi, 7044. Le conleau
la cOUl'onne, voir aussi (j524, 7443, esl raremenl nommé dans la Pa­
9818. l'ole, parce qu'il y a, dans l'autre
COURONNEMENT. 1.es cérémonies vie, de ll'ès-mauvais esprits nom­
du couronnemenl des l'ois enveïop­ més porte-couteaux (cultrarii),
pent des choses qui appartiennent 2799, f.· Au lieu du couleau il est
au divin-,'rai, mais la conuaissance dit courte-épée (gladiolus); t'un
de ces choses e,st perdue aujour­ et l'untre a la même signification,
d'hui, 4581, 4966. mais avec celle différence que le
COURROI!: DU SOULIER, Corl'igia couteau qui servait à immoler les
ca/cd. Ce que sign. la courroie du victimes signifiait le vrai de la foi,
souliel', 1748. Il Depuis un fil jus- landis que l'épée signifiait le vrai
qu'il une courroie de soulier Il sign. qui combat, 2799. Il existe un en­
loutes les choses qui étaient des fer horrible, où ceux qui y sonl pa­
impurelés naturelles et corporelles; raissent se frapper ù coups de cou­
Ic fil du soulier sion. le faux, et la teaux; semblables à des fnries, ils
courroie du soulier le mal, 1748. dirigent leurs couleaux SUI' les poi­
COURS DE LA VIE. Quand l'hom- trines des autres, mais le couleau
Ille meurt, il resle leI qu'il est, d'a­ leur est enlevé à l'instant où le
près lout le cours de sa vie, 8991. coup va êlre porlé, 818,
COURTIN.ES, COl'tinœ, Ce sonlles CouTunlE, 1I10s. Voil' nITES, Ri-
Vl'ais intérieurs de la foi qui appar­ tus, 0 Selon la coutume première, "
liennent il l'entendement, !J595. - Gen, XL. 13, - sign. d'après la
« f:tendrc les courtines des habita­ loi de l'ordre, 5127. Sur certaines
c1es, Il - És. uv. 2, - sign. mul-, coulumes chez les anciens, voi7'
222 CR CR
144,8103,3147,3915,4213,4859, CRAINTE (la) est un lien corn·
5323,5619,5764, 5895, 10033. mun, tant pour ceux qui sont pro­
COUVERTURE, Obtegumcntllm. bes que pour ceux qui sont mé­
La couverture ou le vêtement sign. chants, 7280; mais la différence de
le sensuel, 92t4. La couverture la crainte est grande; chez les pro­
,pour l'entrée de la tente sign. le bes il y a crainte sainte, et chei les
médium unissant le second ciel ou méchants crainte des châtiments,
ciel moyen avec le premier ciel ou 7280. Chez les probes la crainte est
dernier ciel, 9686. La couverture interne et devient sainte en tant
pour la porte du parvis sign. la qu'elle est conjointe à l'affection de
garde pour qu'il n'entre dans le la charité, et plus sainte encore en
premier ciel que ceux qui ont été Lant qu'elle est conjointe à l'amour
préparés, 9763. La couverture de envers le Seigneur, 7280. La crainte
la tête, ou le tUl'ban, sign. l'intelli­ interne est la crainte de faiJ'e quel­
gence et la sagesse, 9827, 9949. que (',hase de contraire à la con­
Sur les couvertures pour la tente science, c'est-à-dire, de contraire
de convention, voü' 9632. au juste et à l'équitable, 7280. Chez
Cou V RIR, Obduccre. Couvrir les méchants, à la place de la
sign. entourer, 9497. Convrir une crainte interne il y a une crainte
chose, c'est faire qu'elle n'appa­ exter:ne, à savoit', la crainte d'être
raisse point, 9960. Couvrir d'or, privé des honneurs, du lucre, de la
c'est fondcr SUI' le bien, 9490, réputation, d'être puni selon les
10183; c'est le représentatif du lois, d'être privé de la vie, 7280;
bien, 9667. Couvrir la nudilé de VOil' aussi 3718. D'après cela, la
quelqu'un sign. excuser ses erreurs crainte est l'unique moyen de ré­
et ses pcrversités, 1087. primer les infernaux et de les tenir
CRAINDRE. Par craindre, dans le dans des liens, 7280. POUl' quel­
sens suprême, quand cela se dil du ques personnes la crainte est un
Seigneur, c'est l'amoUl' qui est si­ moyen d'amendement, 4942. La
gnifié, et non pils la cl'llinte, 5459; crainte de Dieu sign. le Clilte, et
voir CRAINTE. Craindrc Dieu, c'est même le culLe provenant soit de la
êlre dans le bien d'après lc divin, crainte, soit du bien de la foi, soit
8710; c'est garder les vrais qui du bien de l'amour: le culLe pro­
procèdent du divin, 6678. Craindre venant de la crainte, quand il s'agit
sign. aussi se défiel', ou n'avoir ni des non l'égénérés j le culLe pl'ove­
foi ni amour; montré, 2826. Crain­ nant du bien de la foi, quand il s'a­
dre sign. aussi ne pas être en Sû­ gil des régénérés spirituels; et le
relé, parce qu'on n'est pas dans les cuIte provenant du Lien de l'a­
vrais, 6769. Ne point craindre siun. mour, quand il s'agit des régénéré~
ne point désespérer, cal' la crainte célestes; montré, 2826. Plus il y a
étant chassée, l'cspérance se pré­ de cl'ainte dans le culLe, moins il y
sente, 2694,5662. Ne point crain­ a de foi, et moins il y a d'amoUl';
dre de mourir sign. ne point crain­ et, l'éciproquement, plus il y a de
dre de péril' quant à la vie du ciel, foi dans le culte, et mieux encore
8924. Ceux q:,li sont dans le faux et plus il y a d'amoul', moins il y a de
dans le mal craignent tout le mon­ crainte, 2826. Dans tout culte, il
de; illustré, 391. Voir CRAINTE. est vrai, il y a de la crainte, mais
CR CR 223
c'est une crainte sainte, 2826. La moment où l'état est cbaqgé; illus­
Cl'ainte sainte n'est pas une crainte tré, 424~, 4256; illustré, 434t. La
de l'enfer et de la damnation, mais crainte, quand il s'agit des- tenta­
c'est la crainte de faire ou de pen­ tions, c'est de l'épouvante, 8162;
ser quelque chose qui soit contre c'est d'abord une épouvante, et en­
le bien de l'amour et le vrai de la fin un désespoir; la tentation spiri­
foi, 2826. La crainte sainte est la tuelle est la crainte de la damna­
vénération et le respect, 3719:; elle tion, 8170. De ceux qui sont dévas­
appartient à l'admiration pOUl' le tés pal' dés craintes, 4942. Voir
divin, et aussi Il l'amour, 3718. Elle TERREUR.
est en raison de l'amour, 8925. Il CRANE. Les genres et les espèces
en est de J'amour envers Dieu se­ de faux ont dans le crâne des places
lon les sujets; cet amour devient déterminées, 5563. Dans divers en­
crainte chez ceux qui sont dans le droits du crâne il est senti des dou­
culte externe sans le culte interne; leurs produites pal' les faux -p.'ove­
il devient une crainte sainte chez nant des cupidités; pourquoi? 5563.
ceux qui sont dans le culte spiri­ Ceux qui ont été dans une haine
tuel; ct il devient amour, dans le­ mortelle ct dans les vengeances de
quel réside un saint respect, chez celle haine, et d'après cela dans les
ceux qui sont dans le culte céleste; faux, ont un crâne entièrement en­
mais dans le seigneur, c'était le durci, 5563. Irruption de certains
pur amour et non pas une crainte, esprits dans le crâne, et de là par
51159; voir CRAINDRE. La crainte continuité jusque dans la moelle
précède l'amour, 6997. L'amour, épinière, 5717; celle irruption est
sans une crainte sainte, est comme une apparence; les esprits sont por­
quelque chose d'insipide, ou com­ tés en dehors par un chemin qui
me un aliment dans lequel il n'y a correspond Il ces espaces dans le
pas de sel, et pal' conséquent sans corps, 5717. Esprits qui constituent
saveur; mais l'amour avec la crainte la peau du crâne, 5555.
est comme un aliment salé qui ce­ CRAPULEUX. Les esprits qui, dans
pendant ne tienl pas du sel sa sa­ la vie du corps, ont été crapuleux
veur, 3718. Ceux qui sont dans le introduisent le dégOlit de la vie, et
mal et dans le faux ont de la crain­ une telle torpeur dans les membres
te, 390, 391. Les méchants ont du et dans les articulations, que l'hom­
respect pour le divin pal' crainte, me lie peut pas se lever de son lit,
7788. VOil" CRAINDRE. 5722.
La crainte, dans le sens interne, CRÉATEUR. Dans la Parole, le Sei­
sign.le saint, 3719. La crainte sign, gneur est appelé Créateur, Forma­
divel'ses choses, parce qu'elle vient teur et Facteur; pourquoi? 10373,
de diverses causes, 5647. La crain te 10634; voir CRÉEII. Le Seigneur
se dit des maux, la terreur se dit est tant de fois nommé Créateur
des faux; illustré, 986. La crainte, dans la Parole, parce que Seul il
de même que toute affectioo, l'en­ crée de nouveau, 3670, f.
ferme eo soi plusienrs choses, quoi­ CRÉATION (la) sign. ce qui est
qu'elle paraisse simple; illusllYJ, divin depuis les intimes jusqu'aux
2543. La r.rainte est le commence· extimes, ou depuis les premiers
.ment des tentations et précède le jusqu'aux derniers, 10634, Création
224 CR CR

de' successifs, par lesquels comme l'externe à l'iinage du monde,9776,


moyens pourrait être communiqué 1· 10156 j il a été créé de manière
le. divin V1'ai procédant immédiate-; que par lu~ I.es divins du Seigneur
ment du divin même; illust1'(j, descendent jusgue dans les_der­
7270. Par la création du ciel et de niers de la nature, el que des der­
la terrc dans les premiers Chapitres niars de la nature ils monient" vers
de la Genèse est décrite, dans le le seigncur;plustl'(i, 3702, t0156.
:'1 sens interne, l'instauration de l'é- Pm' Il toutes choses ont élé faites et
glise céleste qui a été l'église très-, créées par la Parole, Il on croIt qu'il
ancienne, 88!>1, 9!lâ2, 10545. Les cst cntendu que Dieu a créé toules
historiques dc la création y sont ~ choses en disant el en ordonnant,
des historiques factices; illustn}: commc un roi dans son royaume;
d'après divers circonstanccs 8891 . mais c'est par le divin vrai, comme
!l!lâ2.
, "i étant le l'éel même procédanl du
CRÉATION (la première), â322, i Seigneur, que toutes choses ont été
.5173. Le cicl et la tCITC dès la prc-: Cl'éées, 5272. Dans la Parole, créer
l1Iièl'c création sont unis, 1880. 'sign. créer de nouveau ou réformer
Ous. l'ur 1. première CrénLion, l'AuLeur: el régénérer, 16, 88,.10373, 1063[,.
n'cnlend l'.S qu'il y nit eu une première et Créer un nouveau ciel et une nou­
une, seconde Créalion; mnis com~e ln Cooser- velle terrc c'est instaurer ne ou­
"ul'oll est une perpetuelle Crûnuon, el qu'en . ' , • u n
èonscrv.nnt Ilieu crée IOlljours, CNIO espres. velle éghse, son Interne et son ex­
sion indique spéci.lemelll Ja Création de l'U· ternc; montré, 10373. Dfsliiiction
nivers. entre créer et faire, â72. Dans la
CRÉATURE. L'homme devienl une Parole, il est dit crécr, former et
nouvellc créature quand l'homme faire j pal' créer est signifié lc nou­
externe est l'emis dans l'ordre et vcau qui n'était pas auparavant,
.est subordonné à l'homme interne; par former esl signifiée la qualit~,
ct il est subordonne alors qu'il et pal' faire est signifié l'efTet, 10373.
obéil, 9708. Il Les créatures dans Les anges, les esprits el les hom­
la Iller, ayant des <lOlcs, 1) - Apoc, mes on télé créés pour recevoir la
V!lI. !l, - sign, les vrais scien tili­ vie, pal' conséquent sont seulement
ques avec les biens, 6385. des formcs récipientcs de la vic,
CRÉDULES. Comment des person­ 202i, 3001,3318, 334â,3â8â,37â2,
nes crédules peuvent devenil' vi­ âi51,5Hâ,5986.
sionnaires d'après dcs fantaisies et CRÉPUSCULE. Le second élat de
dcs illusions, 1967. l'homme qui doit être régénéré est
CRiER. Tqutes les choses qui ont comparé, après la tentation, au
été créées l'ont été pal' le divin vrai, crépuscule du matin, 865.
2803, 289â, 5272, 6880, 8200. Le CREUSER, Foclel'e. C'est faire la
ciel a été créé pal' la sphère divine recherche du vrai, 73â3. C'est aussi
du bien et du vrai, 9502. l'lus une forger, 9085. Creuser dans la val­
chose créée pal' le divin est inté­ lée, c'est chercher cn bas, 3â2li.
rieure, plus elle cst parfaite, 1019â. Creuser à ('entour du llcuve pour
L'hommc n'a été créé que pour des eaux à boire, - Exod. V!l. 2[1,
èù'e un réceptacle du divin, 10299. - c'est 'rechercher les vrais pour
L'hommc a été créé qltaltl à l'in­ les appliquer aux faux, 73ââ:
terne à l'image du ciel, et quant à CRI (le) est un acte qui corres­
CR ca 2!lS
pond à une confession vive ou à core la fourberie, était un crime
une reconnaissance provenant de énorme, lU8, 7361.
la foi, 5323. Le cri se dit en géné- CRUUNEL. L'homme qui ëst dans
raI du faux, 2240. Un grand cri, le malattribue à Dieu la peine qui
c'est une lamentation intérieure, provient du mal, de même qu'un
7782. La su pplicalion d'après le criminel qui est puni pal' la loi at-
bien est entendue dans le ciel com· tribue au juge et non à lui.même
me un cri, et la supplication d'a- le mal de la peine, 5798.
près le mal est entendue dans J'en- CRISTAL (le) sign. le vrai de la
fer comme un cri; illustré, 9202. foi d'après le bien, 9872. Les con-
La voix de cri, ou la voix qui crie, naissances des choses immatérielles
est, dans la Parole, une formule so- sont représenlées, dans l'autx:e vie,
lennelle, ct s'applique à tout ce qui pal' les cristaux, 7175.
concerne quelque bruil, quelque CRITIQUES. Les pensées de ceux
lumulLe, quelque événement mal- qui, dans la vie du corps, se sont
heureux, même quelque événement appliqués seulement· à l'art criti-
heureux, 375. Il Leur cri monta que en lisant la Parole, s'inquié-
vers Dieu, j)- Exod. II. 24, -sign. tant peu du sens, furent représen-
qu'ils furent entendus, 6802. Le cri tées comme des lignes closes non
dans Mallhieu,-XXV. 6, - est le susceptibles d'être ouvertes, et
changement dans l'église, 4638. comme. une texture qui en était
Voir CRIER. composée; illustni, 6621.
Cr.1DLE (le), ouvrage de filet, qui CROCHET, Uncus. Les crochets
était autour de l'au leI, sign. le sen- d'or sign. les modes de conjonction
suel exlerne; illustl"é, 9726. par le bien, 9676. Les crochets en
CRIER, c'est implorer à cause de argent sign, les modes de conjonc-
la soulfrance, 8353, Crier du ciel tion par le vrai, 9749.
sign. l'influx, 2692. Ce qui influe CROIRE en Dieu, c'est savoir et
du Seigneur c11ez l'homme est dit faire; croire les choses qui vien-
ôlre crié du ciel, parce que cet in- nent de Dieu, c'est savoir et ne pas
flux vient à travers le ciel, 2692. encore faire, 9239. Croire en Dieu,
Par suite, crier du ciel sign. la con- c'est la foi qui sauve; mais cl'oire
solation, 2821., 2841.. Criel' à voix les choses qui viennent de Dieu,
grande, c'est l'aversion, 5016, 501.8, c'est-li-dire, les vrais qui sont tirés
5027. Criel', c'est la confession et de la Parole, c'est une foi qui, sans
la reconnaissance pal' la foi; et, la précédente, ne sauve pOinl,!)23!Y,
dans le sens opposé, c'est la non- 9243. Croire que tout salut vient
reconnaissance et l'aversion; mon- du Seigneur, c'est le principal de
tl'é, 5323. Criel' se dit du besoin, la foi; montré, 2343. Croire au
5365. Cr'iel', c'est l'effet proche, Seigneul'j ce qui est entendu' pat'
5870. Crier, c'est implorer, 6801.. là, 9244. Croire au seigneur vient
Crier, c'est penser avec pleine in- dn Seigneur et non de l'holllme,
lention de faire, 71.19. CI'ier, c'est !0731. Croire au Seigneur el l'ai-
attester ('indignation, 7142. Crier, mer, c'est faire ses préceptes; mon-
c'est l'intercession, 8179. tré, i0645. Personne ne peul croire
CR Ul E. Dans la très-ancienne au Seignem', si ce n'est celui qui
cglise, la dissimulq.tion, et plus en- est dans la charité, 4783. Personne
1. f5.
---
226 CR CR

De peut croire à un Dieu, ni aimer croire d'après le rationnel, le scien­


Un Dieu, qu'il ne peut saisir sous tifique et le sensuel, ou de les con·
aucu~e forme, 9356; ceux donc qui sulter alla de croire, et autre chose
reconnaissent l'insaisissable tom­ est de conllrmer et de corroborer
bent pal' la pensée dans la nature, par les rationnels, les scientifiques
ct ainsi ne croient- en aucun Dieu, et les sensuels ce que l'on croit,
9356. Savoir D'est pas croire; croire 2538, 2568. Il est permis Il chacun
est interne, et cet interne ne peut de croire les vrais selon qu'il les
exister que dans l'affection du bien saisit, 3385, f. Dans l'autre vie il
et du vrai, par consequent non n'est permis de parler que comme
chez d'autres que chez ceux qui on pense, par conséquent que com·
sont dans le bien de la charilé à me on croit, 4689.
l'égard du prochain, 4319. Croire CRoITRE. Les vrais croissent im­
quelque chose sans l'idée du sujet mensément quand ils procèdent du
et sans l'intuition de la raison, c'est bien, 2846, 2847, 5345. Les vrais
seulement retenir de mémoire un d'après le bien croissent selon la
mot destitué de toute vie de per­ qualité et la quantité de l'amour
ception et d'affection, ce qui n'est du bien, et les faux d'après le mal
pas croire, 2553. Croire les choses croissent selon la qualité et la quan­
qu'enseigne la Parole, ou qu'ensei­ lité de l'amour du mal, 4099. Crol­
gne la doctrine de l'église, et n'y tre en multitude, c'est l'extension
point conformer sa vie, ce n'est à partir de l'intime, 6285.
point là la foi qui sauve, mais c'est CROIX (la) sign. les ten talions,
la foi persuasive, 9363. L'homme 4599. C'est l'état de l'homme dans
croit aujourd'hui que toutes choses les tentations, 1.0490. Par portel' sa
sont en lui et viennent de lui, lors­ croix, il est entendu que ceux qui
que cependant elles influent, 4249, sont de l'églis/l doivent subir des
6193, 6206; s'il croyail, ainsi que tentations, 8159. La croix du Sei­
la chose est réellement, à savoir, gneur sign. le vrai divin accablé
que tout bien vient du. ciel, et que d'alTI'onts, flagellé et crucifié par
tout mal vient de l'enfer, il ne s'ap. les Juifs, 281.3. La passion de la
proprierait pas le mal, car il le re­ croix a été le dernier de la tenla­
jetterait de lui vers l'enfer, et il ne tion du Seigneur, et non pas cc
ferait pas sien le bien et n'en tire­ qu'indique la foi d'aujourd'hui;
rait par conséquent aucun mérite, monll'l}, 5045 i illuslré, 10659. Voi1'
6206, 6324, 6325. celui qui ne SEIGNEUR.
croit que ce qu'il peut voir de ses CROUTE, Crusla. Le corps de
yeux et toucher de ses mains est l'homme est seulement comme une
appelé homme sensuel, 5094, 7693, enveloppe on comme une croûte,
10236. celui qui ne croit que d'a­ qui se dissout pour que l'homme
près les scientifiques ne croil rien, vive vérilablement, et poUl' que
2832, c. Si l'on ne croyait que ce toutes les choses qui sont à lui de­
qu'on saisil, on ne croirait rien de viennent plus excellentes, 1718.
ce qui appartient à la nature inté­ CliO (le), Crudum, sign. ce qni
rieure, ni rien à plus forte raison est sans l'amour, et le rôti au feu
de ce qui appartient Il la vie éter­ est le bien de l'amour, 7856.
nelle, 1630; Autre chose est de CRUAUTÉ (la) provient de l'amonr
cu cu 227
de sol et de l'amour du monde, iiI' le sixième jour pour Je sabbath,
6667, 7370 et suiv., 9348, :1.0038, c'est prépal'er pour la conjonction,
10742. Les cruautés découlent du 8496; cuire, pour la conjonction
penchant de l'homme à vouloir du bien; et faire bouillir, pour la
commander aux ault'es et posséder conjonction du vrai; mont1'~, 8496.
les richesses des autres, :1.079:1.. Cuire de la chair, c'est préparer
En quelles fantaisies sont changées pour l'usage de la vie; montr~,
les eruaulés dans l'autre vie, 95lt. :1.0:1.05. Ce qui est cuit dans l'eau,
L'enfel' des adultères qui ont eu de c'est ce qui vient de la doctrine du
la cruauté est sous le pied droit, vrai, 7857.
où sont de semblables hommes de CUISINE. Deux femmes dans une
la na lion juive; d'après l'expérien­ cuisine; représentatif des hommes
ce, 5057. Avec quelle cruauté les de l'église chrétienne d'aujour­
Juifs ont traité les nations pat' plai-' d'hui,2t25.
sil', 5057. Voir CRUEL. CUISSE (la) sign. l'amour conju-
CRUCHE, Cadus. La cruche, étant i gal, et pal' suite l'amour céleste et
un vase dans lequel on \IIet de l'amoui' spirituel, lt280. La cuisse
l'ean, sign. le scientifique qui est sign. le bien céleste-spiriluel,lt302.
le 'vase l'enfermant le vrai, 3068, Les cuisses sign. aussi tous les
3079, 3083, 3095. amoul'S spirituels et célestes, parce
CRUEL. ceux qui ont été cruels que ces amours sont déri\'és de l'a­
dans la vie du corps sont dans les moUl' conjugal, 302:1.. Dans le sens
enfers excrémenliliels et cadavé­ opposé, elles sont les amours de
l'eux, 5396. Ceux qui ont été cruels soi et du monde, 302:1., f. La paume
dans la vie du corps se sont aussi Ii­ de la cuisse, c'est où il y a conjonc­
vrés plus que les autres à l'adul­ lion de l'amour conjugal, e't aussi
tère, 826. de l'amour céleste et spirituel, avec
CUIR, Corium. La ceinture de le bien naturel, 4277, 42!l0. De­
cuir sign. le lien externe enchal­ puis les lombes jusqu'aux cuisses,
nant et tenant en ordre tous les in­ c'est l'extension des amours; i/lus­
tériems, 9372. La ceinture de cuit' tré,996t. Les lombes sont les in­
des prophètes représentait le sens térieul's de l'amour, et les cuisses
lilléral de la Parole, 52117. La cein­ en sont les extérieurs, 996:1.. L'épée
ture de cuir de Jean signifiait le sur la cuisse, c'est le vrai qui com­
vrai exlerne, 7643, f. bat d'après le bien, :1.0488. A la
CUIRASSE. C'est cc qui a été for­ province des cuisses, immédiate­
tement tissu afin d'être en sùrelé ment au-~essus des genoux, appar­
contre I.e dommage, 9916. Les cui­ liennent ccux qui ont vécu dans
l'asses de feu, d'hyacinthe et de l'amour conjugal réel, 5051 j paix
soufre, - Apoc. IX. :1.7, - sign. la délicieuse dont ils jouissent dans
défense des fanx qui proviennent l'autre vie, 50St.
des maux des amours diaboliques, CUI,vRE. Voir' AIRAIN.
9467. Les cuirasses de fer,- Apoc, CULTE (le) est une sorte d'actif
IX. 9, - sont les externes qui font existant pal' le céleste, qui est au
l'apparence du vrai, 76it3. dedans, :1.56:1.. D'après le cu ILe on
CUIRE, Coquel'e, Cuirc sign. con- sait quelles sont les fins, 157:1.. Le
joindre, 9301. Cuire et faire bouH­ culle même du Seigneur consiste
2'28 cu CH

dans la vie de la charilé, mais non 19â7, 2880, 7349, 10097. l'oules les
dans la vie de la piété sans la vie choses du culte se réfèrent Il la pu­
de la charit~, 8254. Le culle lui. rification des maux et des faux, il
même est la vie selon les préceptes l'implantation du bien et du vrai et
de l'église, qui sont tirés de la r;a­ Il leur conjonction, 10042. La fin
l'ole, 7884, 9921, 10143, 10196, de tout cuIle est la communication
10645. Le vrai culle du Seigneut, avec le ciel, et par le ciel la con­
c'est de faire ses préceptes; illustl-é jonction avec le Seigneur, 10436.
et montl'é, 10il13, 10153, 10578, Les intérieurs du culte sont le bien
10645. Le vrai culte vient du Sei­ de l'amour célesle et le vrai de la
gnem' chez l'homme, et non de foi, 10h36. L'homme de l'église pnr
l'homme lui-même, 10203; illus­ les intérieurs du culte communique
tré, 10299. Le cu.lte vient ou du avec les cieux, auxquels l'externe
bien spirituel ou du bien céleste, sert de plan sur lequel les inté­
10242. Quel est le culte divin d'a­ rieurs subsislentcomme une mai­
près le spirituel, el quel est le culte son sur son fondemenl, :l.0436.Tout
divin d'après le céleste, 10295. Le culle reste implanlé dans la vie in­
saint du culte est selon la quanlité lérieure de l'hGlmme, de laquelle il
et la qualilé du vrai de la foi im­ ne peut êlre séparé ni déraciné q.ue
planlé dans la charité, 2190. Les successivement, ,9972. Le culle
inlernes vivifient le culle, 1175. vieut du bien el du vrai qui sont
L'homme est dans le vrai culte iutérieurement dans les seientifl­
lorsqu'il est dans le bien quant à ques, 9922. Tous ceux qui vien·
la vie, 1618, 7724, 10242. Le culle nent dans l'autre vie ol)t, dans le
du seigneur consisle dans la vie de commencement, un cull~ semOl,,­
la chal'ité, 8254, 8256. Au dedans ble Il leur. culle dans le monde,
de l'église, le culte provenant d'un mais ils en sont successivement
autre amour que l'amour du' Sei­ délournés, 9972.
gneur, n'est point un cu Ile, 10205. Culte interne cl Culte, externe.
La qualilé du culte est selon la qua­ Il y a un culle inlerne et un cuIle .
lité de la charité, 2190. Faire le externe, 1083, 1098, HOO, 1151,
bien, c'est r~ndre un culte au Sei· U53. Le cuIle interne est l'essen­
gneur, 8255. La qualité du culle tiel; le cu Ile externe est le formel,
est selon le bien, 2190. Le Seigneur 1175, 1182. Le cu Ile externe sans
veut un cu lie et de la gloire de la le culte inler~e est un culle nul,
part de l'homme pour le salut de :1.096, 1175, 7724; c'est un cuIle
l'homme, et c'est là la gloire du idolâlre, 6281, 8588; ce n'est pas
Seigneur; illusU'é J 1064; voi1' en le culte; montl'é, 10043. L'interne
outre, 4M7, â'593 , 5957, 7550, est dans le culte, si la vic de l'hom­
82G3. I,e cufte n'est point culle me eslla charité, 1100, 1151, 1153.
sans l'humiliation, 2327, 2[123, Le culte externe sans le culte in­
8873; voil' HUMILIATION. Le cuIle terne est chez ceux qui n'ont ni la
d'après le libre plalt au seigneur, charilé ni la foi, 1200. Si inlérieu­
mais non le culle d'après le con· rement chez l'homme règne l'a·
Irainl, 9588. Le culle d'après le li· mour de soi et du monde, son eulle
bre est un cu ILe, mais le culte d'a­ est externe sans interne, de quel·
près le conlra,int n'est pas un culte, que manière qu'il se montre dans
cu cu 229
la t'orme externe, 1.182, 10307,' était pareil à celui qui fut établi
f0808, 10309. 'Ceux qui sont dans ensuite chez les descendants de Ja­
le culte externe, et ceux qui sont cob; il consistait principalement en
dans le culLe interne; comment les ce qu'ils appelèrent leur Dieu Jé­
uns et les autres exercent la cha­ hovah, el qu'ils eurent des sacrifi­
l'ité 'à l'égard du prochain, 7263, ces, U43. Le culte institué par
Le culte externe appartient au 'Éber 'était différent du culte de
corps, mais le culte interne appar­ l'ancienne église, 1238,1241,1343,
tient à l'lime, 10436. Le culte ex­ 2180, M33. Ce cu1Le consistait
terne sans l'interne est seulement principalement dans les externes,
un geste, ainsi un cultc,sans la vie et les externes du culle étaient les
procéùant du divin, 10436. Il faut hauts lieux, les bocages, les sta­
qu'il y ait un culte externe, 1.6'18. tues, les onctions, les sacerdoces,
Le cuIle est rendll externe afin que etc., 1241. On commença surtout
l'interne ne soit pas profané, 1327, à préférer aux autres riles les sa­
1.328. Le culLe exter'ne est d'autant crifices qui avaient été inconnus
plus profane que les intérieurs sont dans 'la véritable église ancienne,
pl'ofanes, H82. ce que c'est que 124.1. Voir HÉBREUX.
l'aire du cuILe interne un culte ex­ Culte chez la natiqn israélite
tel:ne, fi 75. Le culte d'après le et juive. Chez cette nation il y a eu
bien est véritablement un culte, le représentatif de l'église et non
mais le culle d'après le vrai sans le pas l'église, et pour qu'il y eût le
bien est un culte externe, 7724. Il représentatif de l'église le culte de­
y a culte seulement externe chez vait être externe sans être interne,
ceux qui ne croient point à la vie 428:1,4288,43:1:1. Chez les descen­
éternelle, :1200. dants de Jacob le culte était impur,
Clllle chez les Très-Anciens. car ils adoraient les externes, et re­
L'homme de la très-ancienne église jetaient entièrement les internes,
n'eut d'autre culte que le culte in­ qui sont la foi et la chariLé; bien
terne, tel qu'il existe dans le ciel; plus, ils repoussaient avec dédain
illustré, 920. ,Voir ANGIENS (TRÈS-). les connaissances mèmes des inLer­
Culte citez les Anciens. Le culte nes, et toutes les choses que les ri­
dans l'ancienne église consistait en tes signifiaient eL représentaient,
rites qui étaient les représèntatifs 7245. Le culLe n'a fait ni leur béa­
et les significatifs des célestes et titude ni leur félicité pour l'autre
des spiriLuels, 3915. Chez les an­ vie, mais il a seulement faiL leur
ciens tout culte externe se faisait prospérité dans le monde lant qu'ils
pal' des l'eprésentalîfs, 9954. Le persistaient dans les représentatifs,
culte repFésentatif est le cuIle ex­ et ne se tournaient pas vers les
terne l'eprésentantles inLernes, qui idoles des naLions, 4825. Les Juifs
sont toutes les choses du ciel et de pouvaient mieux que tous les au­
l'église, 9963; t'Oil' ANCIENS. Ce tres être tenus dans le saint extel'­
cnlLe se faisait SUI' les collines et ne du culte sans aucun saint inter­
sur les monlngnes et dans les bo­ ne, et par conséquent pouvaient
cages; poll1'quoi 1, illustré, 4288, 1 mieux que les ault'es remplir le re­
4552,6435. présentaLif de l'église, 4293, 8588.
Culte chez tes Hébreux. Ce culte Le cuite }'eprésentatif chez eux a
230 cu cu
principalement consisté en sacrifi­ quand d'après leur religiosité ils
ces et en holocaustes, i0042,iOi43. vivent dans quelque charité mu·
Leur culte, excepté le représenta­ tuelle, et dans quelque foi et quel­
tif qui était saint, était idolâtre, que amour envers Dieu, quela plu­
i0040. Dans ce temps, par les ex­ part d'entre eux adorent sous une
ternes de ce culte, il y avait com­ forme humaine, i0205; voi1' aussi
munication des anges du ciel avec i832. Ceux-là, dans l'autre vie, re·
l'homme j car il fau t qu'il y ait connaissent le Seigneur, quand ils
quelque part une église, ou un re­ sont instruits par les anges qu'il
présentatif de l'église, pour qu'il est le divin même dans une forme
existe une communication du ciel humaine, i0205. Dans la Parole,
avec le genre humain, 8588. Ce les cultes sont signifiés par les
culte représentatif de la nation noms des natious, i238.
juive prit fin, quand le Seigneur JI Y aurait une seule église, si
vint dans le monde, i0497. Les dans toutes il y avait la charité,
restes du culte de celle nation doi­ quoiqu'elles différassent quant aux
vent prendre fin avec la ,fin de l'é­ cultes externes, et quant aux doc­
glise d'aujourd'hui en Europe, trinaux, 809, 1285, i3i6, i 798,
i0497. Voir JUIF. i 799, i834, 1844.
CU/le chez les Ca/Italiques-Ro­ Culte c{ivin de.~ habitants des
mains. Chez eux il y a un culte autres ten'es. ceux qui n'y sont
presque semblable à celui des Juifs, pas idolâtres recon naissen t tous le
Il savoir, un culte externe sans l'in­ Seigneur comme unique Dieu; il
terne, iOOliO. Ils adorent d'une ma­ est nai qu'à l'exception d'un petit
nière idolâtre les externes, et ainsi nombre, ils ne sa\'ent point que le
ils ne saisissent pas les intèrnes; Seigneur a pris l'humain sur celle
illust1'é, io040. Si l'homme est terre et l'a fait divin, mais ils ado­
adoré comme Dieu, des esprits in­ rent Je divin, non comme un divin
fernaux sont adorés; il/ust., i0040. absolument incompréhensible, mais
Culte dans lequel il y a l'amour de comme compt'éhensible par \lne
soi, i301l, i306, i32i, i322. L,e forme humaine, 6700. Dans la terre
culte dans lequel Il y a l'amoul' de ou planète de Jupiter', ils recon~
soi, ainsi le profane, est signifié naissent notre 5cigneur comme le
dans la Parole par Babel ou Ba­ suprême divin, qni gouverne le ciel
bylone, i326. Le culte appliqué et la terre; ils l'appellent l'unique
aux amours de l'homme est infer­ seigneur; et comme dans la "ie du
nal, i0307, i0308, i0309. Imiter corps ils le reconnaissent et l'ado­
les affections célestes dans le culte, rent, après la mort ils le cherchent
quand on est dans les maux prove· et le trouvent, 8541.. Comment le
nant de l'amour de soi, eSL!llJe culte du suprême divin est conservé
chose. i!lf~tI!~le, i0309. Voir CA­ chez eux, 8542, Comment ils célè­
'THOLIQUE, PAPE. brent leur culte, 8633. Les esprits
Cu/te chez les nations ou gen· de Mars, plus que tous les antres,
tils. Chez ceux qui sont hors de l'é­ reconnaissent et adol'ent notre Sei­
glise, comme ils ~ont dans l'igno­ gneur; ils disent qu'il est le seul
I;ance sur le Seigneur, leur culte est Dieu, qu'il gouvèrne et le ciel et
toujours accepté pal' le seigneur, l'univers, et que tout bien vient de
cu
DA 23t
lui; ils disent aussi que c'est le sei­ principes faux, H63, H64, La terre
gneur qui les conduit, 'et que, chez de Cusch, ou l'Éthiopie, sign. la
eux dans leur terre, il apparallll'ès­ connaissance du bien et du vrai, ou
souvent, 7477. Dans leur cuIle, les de l'amour et de la foi, HG, H7,
esprits de Saturne sont lI'ès-hum­ 2588.
bics, car ils se considèrent alors CUT1CULAIRES. Ceux qui sont il
comme rien, 8949. Le Seigneur ap­ l'entrée du ciel, et non dans le ciel
parall parfois sous une forme angé­ même, et sont représentés par les
lique, ainsi comme homme, il ceux serviteurs hébreux, sont appelés cu­
qui sont sur la terre de Saturne, ticulaires dans le très-grand hom­
8949. Les habitants et les esprits me, 8977, 8980. Voir CUTICULES.
de Vénus reconnaissent notre Sei­ CUTICULES. Les sociétés auxquel­
gneur pour leur unique, Dieu; ils les correspondent les cuticules (pe­
l'ont vu sur leur terre marchant au liles peaux très-minces), sont dans
milieu d'eux, 7252. Les esprits de l'enlrée vers le ciel, 5553. Il leur
Mercure croient en Dieu, et disent est donné de percevoir quels sont
qu'un grand nombre d'esprils de les esprils qui se présentent il la
notre terre ne croient en aucun pl'emière Iimile; ou elles les rejet­
Dieu, 7172. Le Seigneur apparut tent, ou elles les admellent, 5553.
dans le soleil à des esprits de Mer­ Elles peuvent êlre appelées les en­
cure, el alors ils s'humilièrent pro­ trées ou les seuils du ciel, 5553.
fondément, 7173. Du culte divin Cuticules qui tiennent peu du sen­
dans les lel'l'es hors de notre syslè­ sitif; quels sonlles esprits qui ont
me planétaire, 9694, 9971, :10377, relalion avec elles, 5557. Comment
1071:1., :10737, 10833. apparaissent les cuticules de l'hom­
CULTIVER. Sont dits culliver l'hu­ me régénéré, 5559. Comment les
mus ceux qui onl en vue les corpo­ culicules apparaissent chez ceux
rels et les terrestres, 345. qui ont élé fourbes, 5559. Com­
CUPIDITK. Il y a deux genres de ment elles apparaissent chez ceux
cupidités qui les comprennent lou­ qui ont été magiciens, 5559. Voi,'
tes; l'un apparliEmt il l'amour de PEAU. .
soi, etl'uulre il l'amour du monde, , CtANUS. Voir LAZULI.
808. Toute cupidité apparlient il CYLINDRE de l'oreille, 4653. Cy­
quelque amoU1: honteux, et dans la lindre'optique, i871.
cupidité elle-même est la continuité CYRUS (.choresh). Dans Ésale, ­
de cel amour; lout ce qui favol'ise XLVI. l, - il s'agit du Seigneur
ou approuve cet amour ou celle cu­ quant il l'humain, qui dans le sens
pidité esl appelé fausseté, 1666. La représenlatif est Choresch, 8989.
vie des cupidités peut être ussimi­ CYSTIQUE (conduit). Comment
lée il un feu de charbon, et les faus­ agissent les esprits qui ont relation
setés il la lumière obscure qui en avec le conduit cystique, 5185.
sort, :1666. Toule cupidité appar­
tient à l'amour de soi et il l'amour
du monde, 1668, 8910. D
CUSCR, fils de Cham, 5ign. les
connaissances inlérieures de la Pa­ DAMAS. C'élail la principale ville
role, par lesquelles on confirme des de la Syri~, où exislaient, du temps
232 DA DA

d'Abraham, les restes du culte de lui-même sache et soit intérieure­


l'église ancienne, et d'où étaîl sorti ment convaincu qu'il est dans le
Éber ou la nation des Hébreux, mal, et qu'il lui est absolument
chez laquelle il n'y avait que l'ex­ impossible d'être dans le ciel,7795.
teme de l'église, 1796. Celle ville Le divin vrai séparé du divin bien
signifie presque la même chose que damne chacun, et le divin vrai uni
la Syrie, 1715. Voir SYRIE. au divin bien sauve, ainsi il y a
DAMNATION (la) est la mort spiri­ damnation quand l'homme rejelle
tuelle, et l'enfer est le malheur de lui le divin bien; pal' là il est
éternel, 9008. La damnation est la abandonné au jugement du divin
punition du mal et du faux, après vrai, 6148; Si, quan t à la vie spiri­
que le bien et le vrai ont été dévas­ tuelle, l'homme n'est pas créé de
tés, 7'102. On vient dans la damna­ nouvean par le Seigneur, il est
tion avant de tomber dans l'enfer, damné, 8552. Personne n'est dam­
8333. Dans la damnation viennent né pOUl' omission des rites exter­
ceux qui sont dans de purs faux nes; mais on l'est par les maux du
d'après le mal, 8132. C'est l'enfer cœur, ainsi par omission de rites
qui apporle la damnation; com­ par perversité du cœur, 9965.
ment cela a lieu, 7879. La damna~ DAN, fils de jacob. Dans le sens
tion influe chez ceux qui sont dans suprême il signifie la justice et la
le m~l et dans le faux, mais non miséricorde, dans le sens interne
chez ceux qui sont dans le bien et le saint de la foi, dans le sens ex­
dans le vrai, 7878. Comment il faul teme le bien de la vie, 3921,3923.
enlendre qu'il n'y a rien de la dam­ Ce commun de l'église, qui est si­
nation chez ceux qui sont dans le -gnifié pal' Dan, doit d'abord être af­
Seigneur, c'est-à-dire, chez ceux firmé et reconnu ; il est premier chez
qui sont dans le bien de l'église l'homme qUi va être régénél'é, et de·
spirituelle, 7784. Quand l'homme vient ensuite demier chez l'homme
est dans la tentation, il lui semble régénéré; montré, 3923. Dan sign.
êlre dans la damnation, 6097. Ceux ceux qui sont dans le vrai et non
qui succombent dans les lentations encore dans le bien, 6396. Ce sont
tombent dans l'état de la damna­ ceux qui sont dans le derniar ùu
tion, 8165. La damnation la plus royaume du Seigneur, parce qu'ils
grande et la plus cruelle est la font le bien d'apr'ès le vrai, et non
dnmnation causée pal' la profann­ d'après le bien, 639'6. Dan sign. les
lion, fsi69. Voir DAMNER. dernières limites ou les extl'êmes
DAUNER. Nul homme, qui croit frontières· de Canaan, 1710. Dan'
en Dieu et vit bien, n'est damné, était la dernière tribu, 10335. Il re­
1.0765. Ce qui dnmne l'homme et présentait ceux qui dans le royau­
le précipite dans l'enfer, ce sont ma du Seig\leUl' sont dans les der­
les ,maux qui appartiennent à la niers, cal' le vl'ai, avant d'avoir été
volon lé; il n'en est pas de même conjoint au bien, est dans le der­
des faux à moins qu'ils n'aienl été nier', 6395. Pour signifier IOIlIEls·
accouplés aux maux, 845. Les mé­ choses dans un seul complexe on
chants sont damnés, non pas en un disait Il depuis Dan jusqu'à Béer­
moment, mais pal' gradation, 7273, sr.hébah, Il 3923. Pal' Dan et Javan,
7795. Nul n'est damné avant que - Ézéch. XXVII•. 19, - sont signi­
DA DE 233
fiés ceux qui sont dans les connais· l'allégres·se, 8339; c'est le vrai de
sances des célestes, :1.0258. la foi, 8339. La danse se dit des
DANGER. Quel grand danger ré­ vrais, et la joie se dit des biens,
sulte de la profaD<ltion du saint et 6779.
de la Parole 13757. Combien est DANSEUR. Comparaison avec un
grand le danger de la damnation danseur, !l658.
éternelle pour ceux qui, au dedans DARIUS. Quel est le cuIle repré­
de l'église, profanent les biens et senté pal' Darius le Mède,- Danicl,
les vrais de la foi 1 2056. lV,-lorsqu'il ordonnait qu'on J'a­
DANGEREUX. Il est dangereux au­ dorât comme un Dieu, 1326.
jourd'hui de parler avec les espl'ils, DAVID. Partout, dans la Parole,
à moins que l'homme ne soit dans pal' David il est entendu le Sei­
la vraie foi et ne soit conduit par le gneur, :1.888, 3679, 9956. Davicl
Seign'eur, 786, 5863, 9638, :l.075i. sign. le Seigneur quant au divin
DANIEL. Par Daniel est signifié vrai, dont procèdent la foi, l'intel­
tout prophétique concernant l'avé­ ligence et la sagesse, 9568, f. Pour­
nement du Seigneur, et l'état de quoi il· n'était pas permis à David
l'église, 3652. Ce que Daniel a pro­ de dénombrer le peuple; et pour­
phétisé sur les quatre royaumes, quoi, après qu'il l'eut dénombré, le
sur ceux de Médie et de Perse, et prophète Gad fut ~nvoy6 pour lui
aussi sur ceux du roi du midi et du annoncer la peÎfle qu'il avait en­
roi du septentrion, ne signifie rien courue, 10217, :1.02:1.8. David repré­
autre chosc que les combats des sentait le divin vrai, 6763. u David
maux contre les maux et des faux mon servileUl', 1) - Ésaie, xxxvn.
contre les faux, 25h7. Tous les 35, - c'est le Seigneur qui, parce
nombres mentionnés dans Daniel qu'il devait venir, est appelé servi­
sont aussi des siguilicatifs, 1709. teur quant à l'humain, 2159. Le
Pal' les mages, dont Daniel est ap­ trônc de David sign. le ciel du Sei­
pelé le prince, sont entendus ceux gneur, 50M. La tente de David, ­
qui étaient dans la scien<!e des spi­ Amos, IX. 1:1., - est le bien de l'a­
ritucls, et aussi pal' suile dans les mour et de la charité pal' le Sei­
révélations, 5223. gneur, !l926. Les ruptures de 1(\
DANlTES (les), qui explorèrent la ville de David,- Ésaie, XXII. 9,­
tene où ils devaient habiter,-Jug. sont les faux de la doctrine, 6926.
XVIIT, ~ sign. la qualité de ceux u Jurer à ,David, Il - Ps. LXXXIX.
qui son t dans le vrai, et non encore 4, - c'est la confirmation inévoca­
dans le bien, 6396. ble ou la vérité éternellc, 28li2.
DANSE, Ch01"ea. Autrefois, dans DÉBAT. Description du débat eo­
le cu Ile divin, on se livrait à des tre l'homme interne et l'homme
jeux et à des danses; montré, 8339. externe, 10690.
Les jeux et les danses signifiaient DÉBATTRE, Litigare. Débattre la
les joies et les allégresses des inté­ querelle, - Jérém. L. 36, - c'est
rieurs qui procèdent de l'amour, défendre les vrais contre les faux
10416. Les danses sign. la réjouis­ et délivrer, 902!1. Déballre les que­
sance intérieure, 10659. La danse relles de l'Ame, - Lament. III. 58,
se dit de l'alTection du vrui spiri­ - c'est défendre et délivrer des
tuel, et elle en signifie le charme et faux, 002!1. Débattre avec les mon­
234 DE DE

lagnes,- Mich. VI. t,- c'esl COOl· nête, 2945, ta574; voir HONN~TE.
baUre ct déCendre contre les or­ Il en est des vrais 'dans la vie spi­
gueilleux, et aussi contre les maux rituelle comme du décent dans la
de l'amour de soi, 9024. vie civile, ta574. Les vrais sont la
DtBAOCHÉE, Scortum. VOÏ1' Corme du bien j illust1'é par l'hon·
PROSTITUÉE. nête et par le décent, 4574.
DÉBORAH, nourrice de .Rachel j DÉCHARGER DE DESSUS sor, De­
c'est le mal héréditaire, 4563. volvere de supe1' se, c'est déléguer
DÉBORAH. Dans le cantique pro­ 11 d'autres, 87t9. •
phétique de Déborah et de Barak, DÉCHId (le), Discel'pttlm, c'est
- Jug. V, - il s'agit de la perver­ le mal que l'homme reçoit par les
sion du vrai de l'église et de son autres sans qu'il y ait de sa faute,
rétablissement, 8753. lai 7t. C'était une abomination de
DÉCALOGUE. Les préceptes du manger ce qui avait été déchiré,
décalogue sont des vrais donnés c'est·à-dire quelque bêle déchirée,
nlln-seulement pOUl' ceux qui sont non parce qu'elle avait été dé­
sur la terre, mais aussi pour ceux chirée, mais parce que le déchiré
qui sont dans les cieux; toutefois, signifiait le déchirement du bien
dans les cieux ils sont entendus pal' les faux et par les maux,
spirituellement, 8862. Ils sont des 5828.
règles tant pour ceux qui sont dans DÉCHIREMENT, Dist1'actio. Peine
ce monde que pour ceux qui sont que subissent, dans l'autre vie, les
dans le ciel, le sens externe pour profanateurs, avant d'être mis dans
ceux qui sont dans le monde, et le le plus terrible des enfers, 8882.
sens interne pOUl' ceux qui sont Di CHI RER. Être déchiré, c'est
dans le ciel, et par suite l'un et être dissipé par les Caux, 4777;
l'au Ire sens pour ceux qui, dans le c'est périr par les maux et pal' les
monde, sont dans le llien de la vie faux, 5828. Déchirer ses vêlements,
selon les vrais de la doctrine, 8899. c'était le représentatif du deuil à
Si ces préceptes ne contenaient pas cause du' vrai entièrement perdu;
les internes, ils n'auraient pas été mont1'é, 6763,6778. Autrefois, ils
promulgués avec de si grands pro­ déchiraient leurs vêtements, ce qui
digessur la montagne de SinaI, car signifiait le zèle pour la doctrine et
les lois de tous les peuples et de poUl' le vrai, en ce qu'il était ainsi
loutes les nations sanctionnen t les lacéré, et l'hurailiation, en ce que
défenses contenues dans le déca­ chez eux il n'y avait l'ien de ce qui
logue, 2609. 1\ n'est pas 11 croire est signifié pal' l'ornement des vê­
que la nation Juive aurait été assez tements, 2576.
stupide pour ignorer seule ce que DKcrSro~. Dans la Parole, la fin
savaient toutes les nations dans de l'église est appelée c·oosomma­
l'univers entier, 8902. 1\ Y a' des lion et décision, '1857, 2905.
choses innombrables dans les pré­ DÉCLARER, Indicare, sign. aper­
ceptes du décalogue. Voü', en ou­ cevoir; en effet, dans le monde spi­
lre, sur le décalogue, les N°' 8867, rituel on o'a pas besoin qu'on dé­
8900, et PRÉCEPTES. . clare ce qu'on pense, car il y a
DicENT, Decorum. Le décent communication de toutes les pen­
est seulement la forme de l'hon­ sées, 560t. Déclarer ce qui arrive­
DE DE 23~
ra, c'est communiquer et prédire, fils d'Abraham par Kéturah, 3240.
6337. SChéba sign. particulièrement ceux
DÉCLIN. Ce qui arriva quand la qui sont dans le bien de la foi, et
très-ancienne église fut SUI' son dé­ Dédan ceux qui sont dans le vrai
clin, 920. Causes de ce déclin, 494, d'après le bien, 3240, f., 3241, C.
495, 530. Causes du déclin dc l'an­ DÉFAILLANCE. Esprits qui cau­
cienne église, 2910, 29i3. sent des défaillances, 57i6. Mourir
DÉCOLLATION (la) de la génisse par une défaillance, :1.0382. Défnil­
dans la vallée, - Deulér. XXI, ­ lance sainte, 11529, f.
sign. l'expiation, attendu qu'il n'y DÉFAIRE, Debililm'e; c'est dimi­
a pas de faute puisque c'est par nuer ln puissance, 86i6.
ignorance, 9262. DÉFÉCATION DU SANG. Comment
DÉCOLLER. Comme le cou sign.la elle se fail, 5182.
conjonction des intérieurs avec les DÉFENDU, Vetilu1/!. Chacun lend
extérieurs, décoller, - Exod. XIII. à ce qui est défendu, et cela par
~.3, - sign. séparer el· rejeler la une cause lalente, parce que cha­
foi purement naturelle, si le vrai cun tend au libre, :1.0777. Il est dé­
de l'innocence n'y est pas, 8079. fendu aux nnges d'agir violemment,
DÉCORTICATION (la) sign. le re­ et pal' conséquen l de briser les cu­
tranchement des extérieurs afin pidités et les principes de l'homme,
que les inlérieurs se manifestent; mais ils doivent agir doucement,
ainsi, la dénudation, 40i5. 5992.
DÉCORUM. Voir DÉCENT. DÉFLORER. Dans l'autre vic, pu­
DÉCOULER. Quand les rohoses qui nition très-rigoureuse de ceux qui
se font dans le ciel découlent vers déflorent les jeunes filles sans but
l'enfer, elles sc changen l en choses de mariage ou de procréation, 828.
opposées, et deviennen~ en aclua­ DÉGOÛT DF. LA VIE. Esprits qui,
lité des choses opposées, 5268. par leur présence et leur influx:
Dans l'autre vie, tout bien qui dé­ dans les parties solides du corps,
coule du cicl chez ceux qui sont introduisent le dégoût de la \'ie,
dans le mal esl changé eu mal, et 5722.
chez les infernaux, il est changé en DECRÉS. Il y a des degrés de
son opposé; pareillemenlle vrai est deux genres, à savoir, les degrés
, changé en fauI, 3607. en longueur et' largeur, et les de­
DÉCOUVRIR. ·Le. Seigneur a dé­ grés quant à la hauteUl' el à la pro­
couvet'l les intérieurs de la Parole fondeur, tOi8t. Les uns diffèrent
dans plusieUl's passages, mais seu­ beaucoup des autres; les degrés de
lement pour les sages, 2520. longueur et largeur sont ceux qui
DÉDAN; ce que c'est, H 72. Sché­ se succèdent du milieu aux pér'i­
ba et DMan,- Ézéch. XXXVI Il. i3, phéries, tandis que les degrés de
- sont les connaissances de l'église, hauteur procèdent des intérieurs
et les dérivations du vrai, là; .ou les aux extérieurs, :l.Oi81.
doctrinaux de la charité et de la foi, Degrés continus. Les degrés de
ct ceux qui sont dans ces doctri­ longueur et largeur sont appelés
naux, 3240; ils ne sont pas les ar­ degrés continus, parce que conti­
rière-petils-fils de Cham ou les fils nuellement ils décroissent depuis
de Raama, mais ils sont les petits- le milieu jusqu'aux périphéries,
236 Dr: DE • 1

comme la lumière décrolt depuis la quent la distinction entre l'âme et


flamme jusqu'à son obscur, comme le corps, etc., 10181; VOi7' aussi,
la vue de l'œil décroll depuis les 1869,5194, 8la43, 9489, 9773; puis
objets les plus proches jusqu'aux encore, 3la05, lai5la, 5Hla, 51la6,
objets les plus éloignés, et comme 8603; exemples, 3691. Le degré spi­
la vue intellectuelle décroll depuis rituel qui est intérieur communique
les choses qui sont dans la lumière avec le naturel ou l'extérieur non
jusqu'à celles qui sont dans l'om­ pal' continuité, mais pal' les corres­
bre, 10181. pondances; VOi7" SAGESSE ANci,L1­
Degrés discTets. Les degl'és de QUE SUR LE DIVIN AlIIOUR, N° 238,
hauteur, qui procèdent des inlimes et, sur les degrés en général, la
aux extrêmes, ou des suprêmes 3' partie de cet Ouvrage.
aux infunes, Ile sonl pas continus; Degrés discrets chez l'Ilommf!.
ils sont discrets; ils procèdenl Les intérieurs et les extérieurs de
Comme les intimes de la semence l'homme ne sont point continus,
vers ses exlérieurs, comme les in­ mais Ils sont distincts selon les de­
times de l'homme vers ses exlrê­ grés, et chaque degré a sa limile,
mes, et comme les intimes du ciel 3691,la145,511la,6326,6465,8603,
angélique vers son extrême, 1018L 10099. On ne connalL ni les inlé­
Parlout')il y a lrois degrés dis­ rieurs ni les extérieurs, à moins
tincts, parce que parlout il faut qu'on ne connaisse les degrés,5146,
qu'il y ail une fin, une cause el un 6li65. Il Ya trois degrés de la vie
effet, 9825. Pour que quelque chose dans l'homme, comme il y a trois de­
soil parfail, il faul qu'il y ail dis­ grés de la vie dans les cieux, c'est­
tinction en trois degrés, 9825. Ces à-dire, lI'ois cieux, 37la7, 9594. Le
degrés son l ùifférenciés, pal' consé­ dernier degré, qui est appelé h.om­
quent distincts, comme ce qui pro­ me externe ou naturel, est celui par
duit el ce qui est produit, 10181­ lequel l'homme est semblable aux
Les choses qui sont dans un degré animaux quant aux convoitises et
supérieur sont plus parfailes que aux fanlaisies, 3n7. Le second de­
celles qui so_nl dans un degré infé­ gré, qui est appelé homme interne
rieur, 3405; et il ne se trouve en­ et rationnel, est .celui par lequel
~lre elles d'aulre ressemblance que l'homme est au - dessus des ani­
pal' les correspondances, 10181. maux, 3747. Le troisième degl'é de
distinction selon les degrés; iLlus­ la vie est celui què l'homme con­
tré, 36!)1. Comment sont les de­ naU le moins, et cependant c'est
grés dans l'ordre successif; illust7"é celui par lequel le Seigneur influe
d'après les fruils, 8603. De l'idée dans le mentlliralionnel, d'où vient
d'aujoUl'd'hui, qu'il y a continuité; Il l'homme la facullé de penser
el ùe l'idée chez les anciens, qu'il comme homme, etc., 37la7. Les
ya des degrés ainsi discrets, 10099. trois degrés de vie chez l'homme
Celui qui ne s'acquiert pas la per­ sont successivement ouverts; le
ception de ces degrés ne peut nul· premier degré, ou degré naturel,
lemenl connallre les distinctions pal' la vie selon l'équitable et le
des cieux, ni les distinctions des juste; le second, ou degré spirituel,
facullés des in lérieurs et des exté­ par la vie selon les vrais de la foi
rieurs 4e l'homme, ni Pal' consé- d'après' la Parole el selon les biens
DE DE t37
de la charité à l'égard du prochain degrés, on peut alors comprendre
d'après ces vrais; et le troisième comment les intérieurs et les exlé­
degré, ou degré céleste, par la vie rieurs ont élé distingués entre eux,
selon le bien de l'amour mutuel et et qu'ils sont tellement dilitincts ,
selon I~ bien de l'amour envers le que les intérieurs peuvent exister
Seigneur-, 959l1. Il Y a donc chez et subsister sans les extérieurs,
l'homme autant de degrés distincts mais que les extérieurs ne le peu­
qu'il y a de cieux, c'esl-à-dire, vent nullement sans les intérieurs,
trois; outre un quatrième degré 5ill5.
qui est le corps avec ses sensuels, Il Y a aussi dans l'homme trois
5HlI. Les intérieurs chez l'homme degrés d'intellectuels; le degré in­
sont par conséquent distingués en fime est le scientifique, le degré
degrés et dans chaque degré ils sont moyen est le rationnel, et le suprê­
termines, et par la tCl'minaison ils me estl'intellecluel; ils sont telle­
sont séparés du degré inférieur, ment distincts entre eux qu'ils ne
ainsi depuis l'intime jusqu'à l'ex ti­ se eonfondent jamais, 657. Ces
me; le rationnel intérieur conslitue trois degrés sont, en général, ap­
le premier degl'é, en lui sont les pelés entendement, raison et scien­
anges célestes, ou en lui est le ciel ce, et sont signifiés, - 1 Rois, IV.
intime; le ratiQnnel extérieur fail li, 6, 8,- par les fenêtres des Irois
le second degré, en lui sont les an­ élages dans le temple de Jérusa­
ges spil'ituels, ou en lui est le ciel lem, 658.
moyen ou second; le naturel inté­ Les biens et les vrais en général
rieur fait le troisième degré, en lui son t disU ngués, selon les degres,
sont les bons esprits ou le dernier en naturels, spirituels et célestes,
ou premier ciel; le naturel exté­ 2069, 32110. Il Ya tl'ois degrés du
rieur ou le sensuel fait un quatriè­ bien, ct par consequentlrois degrés
me degré, en lui est l'homme, Mil5. du vrai, dans le commun, selon les
Ces degrés chez l'homme sont très­ trois cieux, lI15il, 9873, f0270. 11
distincts, et il est très-nécessaire y a des vl'ais et des biens de ce tri­
que tou~ les degrés chez lui aient ple genre dans l'homme interne, et
été bien terminés, ct qu'ainsi ils tout autant dans l'homme externe,
aient été distingués entre eux pal' lIi5l1. Voir dans le 3· volume LA
des terminaisons, 51l15. Sans ces THioRlt: DES DEGRés.
degrés comme plans le bien n'est Degrés dans l'église.' L'église
l,as reçu, mais il coule comme à manie vers les vrais intérieurs se­
travel'S un crible jusqu'lm sensuel, lon cet ordre: i" Il y a d'abord en
où il est changé en une impureté, elle le vrai qui est appelé vrai de la
MM. Les anges du troisième ciel foi; 2" puis, l'exercice selon ce vrai;
sont dans un quatriè'tne degré au­ 3° ensuite, la charité qui provient
dessus de l'homme, 3l105. Des my­ de cet exercice i li" el, enfin, l'a­
riades de choses, que perçoivent mOllI' céleste. Ces qllat;e degrés
ceux qui sont dans un degré su­ sont signifiés par les qua Ire fils que
périeur, se présentent seulement Jacob eut de Léah, Il savoir, par
comme une seule chez ceux qui lluben, Schiméon, Lévi el Jehudah,
sont dans un degré inférieur, 3l10S. 3759. .
Si on se forme une idée réelle des Le \'l'ai divin est de plusieurs de.
238 DE DE

gr.és, .el non d'un seul; le vrai di· jusqu'aux extérieurs chez l'homme,
vin dans le premier degré el aussi 5114. Le bien qui procède du Sei­
dans le second esl ce qui procède gneur inDue dans l'intime, et il in­
immédiatement du Seigneur, ce flue par le rationnel dans le naturel
vrai est au-dessus de l'entendement intérieur, et de là dans le naturel
angélique; dans le troisième degré extérieur ou sensuel, distincte­
le vrai divin est tel qu'il existe dans ment, comme par les degrés d'une
le ciel intime, ce vrai ne peut être échelle, et dans chaque degré il est
saisi par l'homme; dans le quatriè­ qualifié selon la réception, 51M.
me degré le vrai divin est leI qu'il L'élévation vers les intérieurs ap­
exisle dans le ciel moyen, ce vrai parait, dans le monde des esprits,
n'est pas non plus intelligible pour comme si l'on montait par des de·
l'homme; dans le cinquième degré grés, 8945. Ornements de degrés
le vrai divin est tel qu'il existe dans (escaliers) et de, portes se mouvant,
le dernier ciel, ce vrai peut être dans le monde spirituel, comme
pour un momenl perçu par l'hom­ s'ils étaient vivants, 1627.
me, mais par l'homme illustré; Dans la Parole, les degrés sign.
dans le sixième degré le vrai divin l'ascension vers les supérieurs,
est leI qu'il' existe chez l'homme, c'est·à-dire, vers les intérieurs;
adapté à son aperception, ainsi il montré,8945. Degrés de parenté
est le sens de la leUre de la Parole, dans l'autre vie j ces degrés, qui
8443. son t formés par les biens et les
Degrés du p"ocltain, 6818 à vrais, sont signifiés dans la Parole
6824. Les degrés ascendants du par les noms de frères, de sœurs,
prochain sont: L'homme, 6819; de gendres, de brus, de neveux, de
une société petite ou grande, 6820; nièces, elc., 4121. Par les conjonc­
la patrie, 6821 j l'église, 6822; le tions infâmes, qui sont appelées
royaume du Seigneur, 6823 j et, au degrés prohibés, desquels il s'agit
degré suprême, le Seigneur, 6824. dans le Lévitique, - XVIII. 6 à 24,
Degrés divers. Degrés des scien­ - sont signifiés les différents gen.
tifiques jusqu'à l'intelligence, 5934. l'es de profanation, 6348.
Degrés de l'influx ct de la récep­ DÉISTES. Ceux qui disent recon­
tion du divin, 9940. Degrés de la nallre un Être Suprême, dont ils
régénération, 6396. Degrés d'as­ n'ont aucune idée de perception,
cension depuis le monde jusqu'au ne reconnaissent pour la plupart
ciel pour ceux qui sont régénérés aucun Dieu, mais au lieu d'un
par le Seigneur, 9435. Degrés des Dieu, ils reconnaissent la nature j­
joies du ciel; l'intime d'Un degré pourquoi? 4733.
approche à peine de l'extiine du DéiTÉ SOI'RtllE, 4950. Quelle
degré supérieur, 543. Degrés de idée Aristote s'était formée de la
fraternité et d'affinité dans l'autre Déité Suprême, 4658.
vie, ll:12i. Degrés de la lumière, DtLECTER. Les esprits qui, dans
6310, 6313. Degrés de la chaleur, la vie du corps se sont délectés
6314. Degrés du mal, 6203. Degrés avec la Parole du Seigneur, jouis­
de la vastation, 7265, 7710, 7795. sent dans l'autre vie d'une chaleur,
Il Y a des degrés comme ceux sorte de plaisir céleste, 1773. Voil'
d'une échelle depuis les intérieurs DtSIRER.
DE DE 239
DÉLICAT. État misérable de ceux illustré, 9333. La délivrance de la
qui, dans le monde, ont mené une damnation par les trois, grandes
vie délicate, conjointe à une astuce opérations de la régénération de
intérieure, 49118. l'homme, a été représentée par. les
DÉLICES (les) sign. les charmes, trois fêtes instituées dans l'église
6410. Les délices du vrai sont celles juive, 9286, 9294, 9295, 10655,
qui proviennent du vrai intellec­ 10659. Voil' DÉLIVRER.
tuel, 1484. Délices qu'éprouvent DÉLIVRER. Comment le Seigneur
les anges et les bons esprits, 5221, délivra les spirituels, après qu'il
52/19. . eut fait dhin son humain, 6854. Si
DÉLIER sign. rendre libre, 3145. l'humain du Seigneur n'eût pas été
Délier ou détacher les chameaux, entièrèment uni au divin, et fait
c'est la liberté pour les choses qui aussi par conséquent divin, jamais
doivent servir, 3145. Lier et délier, ancun homme n'aurait pu être dé­
voil' LIER. livré de l'enfer, 10655. On ne peut
DÉLINÉAMENTS des premières être délivré de l'enfer, à moins que
trames. Sont appelés ainsi dans le dans la vie du corps on n'ait été
corps humain les vaisseaux les plus dans le bien de la charité pal' la foi;
peUls et invisibles, 5726; ces vais­ pourquoi? 6268. Quand le nalurel
seaux sont obstrués par le mal, et est régénéré par la charité et la foi,
celle obstruction cause la maladie, il est alors délivré des maux, 5134.
5726. L'homme n'est délivré des maux,
DÉLIT, Beatus. Le dédit est la qu'autant qu'il reconnalt et croit
faute ou l'imputation du péché et que c'est par le Seigneur; mais pour
de la prévaricalion contre le bien qu'il en soit délivré, il faul que
et le vrai; ainsi, c'est tout péché celle reconnaissance soit, non pas
qui demeure, 3400. Le délit sign. une confession de la bouche senle,
la faute de la profanation du l'l'ai, mais une coufession du cœUl' lui­
3398. La loi qui punissait toute même, 10219. L'homme esl pleine­
une maison pour le délit d'un seul ment délivré de la damnation, lors­
élait dérivée de l'enfer, 5764. qu'il a été purifié des faux, et en­
DÉLIVRANCE (la) des maux n'esl suite introduit dans les vrais pal' le
'autre chose que leur éloignement, bien, et qu'enfin il est dans le bien,
10228. Dela délivmnce de ceux 9286. Ceux qui sont de l'église spi­
qui sont de l'église spirituelle du rituelle ne sont délivrés des infes­
Seigneur, 6854, 6864 et suiv., 6897, tations que successivement el pal'
69115, 7932, 8018, 8098. La déli­ degrés, et non tout Il coup; pour­
vrance des spirituels a été opérée quoi? 7186. L'homme est tellement
pal' le divin humain du Seigneur, le mal, qu'il ne peut pas même être
2833; quand le Seigneur fut ressus­ complètement délivré d'un seul pé­
cité; montré, 8018. On est tombé ché pendant toute l'élernité, mais
dans une grande erreur au sujet de par la miséricorde du Seigneur, s'il
la délivrance de l'homme quant aux la reçoit, il peut être détourné du
maux et aux faux, en croyant que péché et tenu dans le bien, 5398.
la "ie de l'enfer chez l'homme peut L'homme n'est point délivré des
être en llU moment changée en une maux, ni par conséquent purifié,
vie du ciel par la miséricorde, 9336; mais il eu est détourné quand il est
240 DE DE
lenu dans le bien par le Seigneur, le commencement de l'église appe·
et ainsi les maux sont éloignés, lée l'église ancienne, Uli8, 1263.
10228. ' IC Deux ans après le déluge Il sign.
DiLuGE. Par le déluge, dans la la seconde église postdiluvienne,
Parole, il est en tendu, non pas quel­ 1335. Voir ANTtDlLUVIENS.
que déluge, ni. à plus forte raison DEMAIN sign. à éternité, 3998.
un déluge universel, mai~ l'expira­ Dans la Parole, quaud il est dit
lion ou suffocalion de. ceux de la hier, aujourd'hui ou demain, c'est
très-ancienne église, quand par une l'éternité qui est signifiée dans le
inondation de faux et de maux ils sens suprême j pa l' hier, d'éternité
furent entièrement séparés des in­ (ab œtcrno); par aujourd'hui, j'é·
tellectuels du vrai et des volontaires ternité ou éternellement (œter­
du bien, 662, 739, f. Le déluge num)j et par demain, à éternité (in
sign. l'inondation du mal et du Jele7'num), 3998. Le jour de de­
faux, 660, li333, li33li. Le déluge main, quand c.ela se di t de choses
sign. que la dernière postérité des qui signifient les divins célestes et
très-anciens, qui étaient de l'église spirituels, sign. ce qui est perpé­
céleste du Seigneur, a été entière­ tuel et éternel, 10li97. Demain,
ment inondée de maux ct de faux, c'est la perpétuité ou toujours,
et a ainsi péri, 5725. Ce que c'est 8082; c'est à perpétuité, 7509. VOil'
que l'inondation des maux et des LENDEMAIN.
faux ou le déluge dans le sons spi­ DE)IANDER, Petel·e. Demander
rituel, 5725, Le cjéluge et l'inonda­ au Père au nom du Seigneur, r.'est
tion des eaux sign. aussi les tenta­ demander au Seigneur, parce que
tions, 660, 705, 739, 756, 790, personne ne peut venir' au Père
5725, 6853. Le déluge sign. non­ que par le Seigneur, et parce que
seulement les tentalions que l'hom­ le Seigneur quant au divin humain
me de l'église appelée Noach a dû est Jéhovah ou le Père dans une
soutenir avant de pouvoir être ré­ forme visible, 9310 i et demandel'
généré, mais encore la désolation au Seigneul', c'est demander selon
cie ceux qui n'ont pu être régéné­ les vrais de la foi; si l'on demande
rés, 705. Dans la Parole, les tenta­ selon r.ès vrais, il est donné, 667li.
lions aussi bien que les désolations DEMANDER, Poslulal'c. Si le Sei­
sont comparées à des déluges et à gneur demande de l'homme l'hu­
des intlndations d'eaux, et sont miliation, l'adoration, des actions
ainsi nommées, parce que ce -qui de grâces, etc., ce n'est pas pour
se passe en elles ressemble à ces lui, cal' le divin ne retire de là au­
inondations, 705. Pal' il n'y aura cune gloire, mais c'est pOUl' l'hom­
(1

plus de déluge pour perdre la tor­ me lui-même, car lorsque l'homme


re, Il il est signifié qu'on ne périra est dans l'humiliation, il peut re­
plus pal' d'abominables persua­ cevoir du Seigneur le bien, 5957.
sions, comme a péri la dernière DEMEURE. faire demeure chez
postérité de la très-ancienne église, l'homme, quand cela est dit du
103!l, 1035, 1051. Les quarante seigneur, commo dans Jean,-XIV.
jours de durée du déluge sign. 23, - c'est habitet' dans le bien
l'état complet des tentations, 730, chez l'homme, :10:153.
862. Il Après le déluge Il sign. dès DElIfEURER, Commol'aI'i. De mê­
DE DE: 241
me qu'habiler, demeurer siun. vI­ avec l'huile à sa prépar~Lion; et
vre; mais demeUl'er se dit de la vie cela, parce que l'huile signifiait le
du vrai avec le bien, et habiter se bien, et les aromates les v.rals,
dil de la vic du bien avec le vrai, :10296. Dans la Parole, Il y a plu­
361.3,4243. sieurs dénominalions de Dieu, par­
DElli-DIEUX. Les dieux et demi­ ce que, dans les lemps anciens,
dieux de l'anliquité ont eu pour on signalait le Dieu suprême ou
origine la manière d'écrire chez les le Seigneur par dilférenls noms,
anciens; cal' il étail commun chez selon les allribuls et selon les biens
eux d'introduire les choses cOllJme qui procèdenl de lui, et aussi selol1
des interlocuteurs; pal' exemple, la les vrais qui sont lrès-multipliés;
sagesse, l'intelligence, les sciences ceux qui ont élé de l'ancienne
et aulres semblables, et de leur église n'onl compris par toutes ces
donner des noms pal' lesquels elles dénolOina lions qu'un seul Dieu, fi
étaient signifiées, 4442. savoir, le Seigneur, qu'ils ont ap­
DÉNOMBREIlIENT. Voil' DÉNOM­ pelé Jéhovah; mais après que l'é­
BRER. glise se fut éc.:1rtée du bien et du
DÉNOMBRER sign. mellre en or­ vrai, on commença à adorer autant
dre et di,sposeri el dénombl'el' les de dieux qu'il y avait de dénomi­
fils d'Israël, c'est mellre en ordre nalions du Dieu unique, au point
et disposer les vrais et les biens de même que chaque famille recon­
la foi et de l'amour; illustré et naissait pour son Dieu l'un de ces
mOnll'é, :102i7, :10218. Comme il dieux, 3667.
appartient au Seigneur seul de mel­ DENT (la) sign. l'entendement
tre en ordre et de disposer ces extérieur el par suite le vrai nalu­
vrais ct ces biens chez chacun dans rel; montl'é, 9052. Quand il s'agit
l'église et dans le ciel, voilà pour­ d'un sel'vileur, la dent sign. le sen­
quoi quand l'homme fait le dénom­ suel, 9062. La dent sign. le vrai
brement, comme il arriva à David extérieur de la foi, 9048. Les ùenls
de le faire par Joab, cela sign. l'or­ sign. les naturels infimes, 5387 j ­
dinatio:l et la disposition de ces sign. le propre corporel, qui est
choses pal' l'homme ct non par le l'infime de l'IJoJllme, :10283. Dans
SeigneUl', ce qui est non pas meltre le sens opposé, les dents sion. les
en ordre et disposer, mais détruire'; faux qui détruisent les vrais, 9052.
si le dénombrement des fils d'Israêl Briser les denls des impies, - l's.
n'eût pas enveloppé de lelles cho­ m. 8, - ce sont les faux pal' les­
ses, il n'y aurail eu ni péché ni dé­ quels les impies détruisent les
!il à dénombrer, :102:17. Les dé­ vrais, 9052. Aux denls correspon­
nombrés sign. les biens et les vl'ais dent ceux qui ont 'à peine quelque
mis en ordre el disposés pal' le Sei­ reste de vie spirituelle, 5561. Quels
gneUl', :10220. ' sonlles esprils qui ont leur rapport
DÉNomNATloN. Dans la Parole, avec les denls, 5565. D'un voleur
la dénominalion d'un composé est qui au lieu de la face ne présenlait
prise de l'essentiel qui est le bien; qu'une bouche horriblement ou­
ainsi, l'huile d'oncllon a pris sa dé­ verte el des denls, 5566. Un cer­
nominalion de l'huile d'oliv,e, et Iain railleur parut aussi sans face j
Ilon des aromates qui servaient et, à la place de la face, il y avait
l, 46,
242 DE DE

des dents, 5567. Esprits qui impr1. que le bien n'influe point, e'est·à­
ment aux dents une douleur si vio· dire, aussitôt que le mal commence
lente qu'on' ne peut la soutenir, à prédominer et à repousser l''in­
57110. Esprit manifesté par une flux du bien, on sent du déplaisir
puanteur excrémentitielle de dents, pour le vrai, car le vrai et le mal
4630. Il Ya des esprits qui grincent se rejeUent mutuellement ct ont de
les dents quand ils parlent, ce qui l'aversion l'un pour l'autre, 8356.
est hOl'rible à entendre; ce sont Les déplaisirs ferment les pores ou
ceux qui se sont confirmés contre conduits qui reçoiven t et chal'l'ient
le divin pour la nature, 5387. Voir dans le sang le produit des ali­
GRINCE~IENT DE DENTS. ments, 5147.
DÉPARTS, Profecliones. Dans la DiPÔT, Depositum. Il De la nour­
Parole, les départs sign. non pas riture en dépôt pour la terre, » ­
des départs, mais de~ changements Gen. XLI. 36, - c'est pour tout
et des ~uccessions d'états, 8397. usage du naturel, 5299.
Les départs des Israélites dans le DÉPÔTS, Promptual'Ïa. Comme
désert siyn. les état:;; spirituels et lieux où l'on amasse les vivres, les
leurs changements, 8103.' Il Selon dépôts sign. les vrais, et, dans le
ces départs,» c'est selon l'ordre sens opposé, ce son t les vrais falsi·
pour recevoir la vie du ciel, 8559. fiés, 6661.
Dans l'autre vie, ce sont les chan· DÉPOUILLE, ~polium. Dans la
gements d'état des intérieurs; il­ Parole, lorsqu'au sujet du Seigneur,
lustré, 10734; et, d'après l'expé­ il est parlé de dépouille et de proie,
rience, 1273 à 1277. Les marches, cela signifie que par le céleste le
les départs et autres choses sembla· Seigneur délivre de l'enfer, 6442.
bles, qui appartiennent au mouve­ La dépouille sign, ceux qui ont été
ment, siun. ùans la Parole des étals arrackés et délivrés, 6442. Dévorer
de la vie, 10083. la proie ou la dépouille, c'est s'ap­
DÉPENDANCE. Toutes les choses proprier les biens qui ont été ravis
qui sont dans le monde et dans la par les maux, 6442. La dépouille
nature sont sous la dépendance des sign. aussi ceux qui ont été subju­
cieux, car sa11S l'influx procédant gués, 8292.
du Seigneur par les cieux, rien de DÉPOUILLEMENT, Exuitio. Corn·
ce qui est dans la nature et dans ment se fit le dépouillement com­
ses trois règnes n'existerait ni ne plet de l'humain que le Seigneur
subsisterait, 2026. Chaque forma· tenait de sa mère, au point qu'il ne
tion existe séparée d'une autre, fut plus son fils, 2649.
mais la postérieure dépend ou est DÉPOUILLER, Exuere. Pour que
sous la dépendance de l'antérieure, l'homme soit conduit de l'élat du
au point qu'elle ne peut subsister vieil homme dans l'état de l'homme
sans l'antérieure, 6465. La dépen. nouveau, les convoitises du monde
dance est la disposition subordon· doivent être dépouil\ées, et les af­
née des choses depuis les intérieurs fect,ions du ciel doivent être revê­
jusqu'aux extérieures, 8728. tues, 4063, 4904. Dépouiller sign.
DÉPI.AISIR, Injllcundllm. Tant dissiper et aussi annihiler, 4741.
que le bien influe et est 'reçu, le Qua-nd le Seigneur glorifia pleine­
vl'ai parait agréable, mais aussitôt ment son humain, il dépouilla l'bu­
DE DE 243
main provenant de la mère, et re­ Le Seigneur gouverne les premiers
vêtill'humain provenant du père; de l'ordre el les derniers, les~­
c'est pourqupi il ne fut plus alors miers d'aprè.s les derniers." et les
le fils de Ma rie, mais il l'u 1 le fils. dernlérs d'après les..premlers, et
de Dieu de qui il était issu, 10830. aÏlÏSf il contient toules choses dans
DÉRIVATIONS. Dans la Parole, les un enchalnement et dans l'ordre,
dérivations sont signifiées par les 3702, 3739, 6040, 6056, 9828; de
nativités, 3267. Dérivations du bien· là vient qu'il est appelé le Premier
el dérivations du vrai, 3260. Les et le Dernier, 3702, 6040, 6056.
dérivations du divin bien naturel Dans les demiers, il y a la force et
du Seigneur sont au-dessus de l'en­ la puissance; illUJtl'é el mOlitrff,
tendement de tout homme, et mê­ 9836, 10186. Dans la Parole, le
me. de l'ange, 4642. Dérivations premier el le dernier sign. toutes
continuelles du vrai chez ceux qui choses en général et en particulier,
sont de l'église spirituelle, 7966. ainsi le tout, 10044, 10329,10335.
Dérivations depuis l'intellectuf:l Dans les derniers son t les réponses
jusqu'au sensuel par des degrés ou les révélations, 9905. Les der­
comme ceux d'uné échelle, SU4 i niers·contiennenl les antérieurs ou
ce que sont ces dérivations dans les les intérieurs en connexion et en
degrés inférieurs, 5U4. Ce qui est forme, 9828, 9895. Les demiers
entendu par les dérivations conti­ sont les récipients des antérieurs,
nues jusqu'à la dernière, 5122. Dé­ ct les successifs sont là ensemble,
rivation du mal des parents dans 4618. Les intérieurs influeiitSeloo
les enfants, 3469, 8550. l'ordre iE-squ~uy~r!)i~r, et.s'y i!r­
DÉRIVÉS· (les) ne sont absolu­ rêtent; ils sont ensemble dans le
ment que des fm'mes successives den'Ier, l'intime qui influe y tient
provenant de l'unique suhstantiel, le centre, les intérieurs qui sont
qui est le divin vrai même, 7004. sous l'intime sont autour du cen­
DKRNIER. Dans le dernier de 1'01'­ tre, et les extérieurs font les péri­
dre lès"succesSifs sont ensemble phéries, 6451. Le dernier de l'or­
aussi dans leu... ordre, 634, 3691, dre est dans l'homme, 9430; et
4145, 5U4, 5897, 6239, 6326, dans la nature du monde, 10634.
6465, 8603, 9215, 9216, 9828, Les derniers chez l'homme et dans
9836,10044,10099, 10329,10335. la nature sont au~si d~s récipients
Les intérieurs successivement in­ de l'jn.Oux 4.ivin, 7270. Le dern"ier
fluent dans les extérieurs, il!.squ.e de la vie de l'homme est le sensuel,
dans l'extrême ou le dernier, et là 9996.
ilüxTstéîl CeT subsistent ensemble, DÉROBER sign. ôter ce qui est
63h, 6239, 9215, 9~16; non-seule­ cher et saint; ainsi, changer l'état,
ment successivement ils influent, 4111. Dérober le cœur, c'est chan­
mais encore ils forment· clans le ger l'état quant au bien, 4112.
dernier un simufiiÏné, 5897,6451, DERRIÈRE, PAR DERRIÈRE, Rell"O.
8603; 10099. Tous les intérieurs Ce que signifie pal' derrière, 2!l8.
sont contenus dans un enchalne­ ce que c'est que regarder derrière
ment à partir du premier p"ar.le soi, 2454. Voir ARRIÈRE.
dernier, 9828. De là le dernier est DERRIÈRES (les) DE JÉHOVAH,
saint plus que les intél'ieurs, 9824. Posteriora Jehova!; ce soot les
244 DE DE

externes de la PaI'ole, de l'église et l'état de tentation; quelque peu


du culte, 1058lJ. Ceux qui nient la montré, 6828. Le désert, c'est où
Parole ne voien t poin t les derrières il n'y a pas conjonction du vrai pro­
de Jéhovah, 10586. cédant immédiatement du Seigneur
DlisASSOCIER (se). Les esprils se avec le vrai qui procède médiate­
consocient ou se désassocient selon ment, 7d55. Le dosert, c'est l'obs­
les affections et les pensées, 10312. cur de la foi, 7313. Le désert, c'est
DESCENDRE enveloppe l'abaIsse­ le plaisir du sensue!-.et_ ~., sen-suël,
ment vers le mal, et monter enve­ 9341. L'homme esi éomnié lin-dé­
loppe l'élévation vers le bien; illus­ sert, lorsque chez 1ui la charité et
ln}, 6815,6816. l\'Ionter, c'est vers la foi n'ont pas été conjoinles,7626.
les intérieurs, et descendre, c'est Les quarante années pendant les­
vers les extérieurs, 5lJ06. Descen­ quelles les fils d'Israêl demeurèrent
dre, c'est aussi la vie, quand cela dans le désert, el les tentations du
est la même chose qu'aller, 5637. Seigneur dans le' désert pendant
Descendre, quand il sc dil du Sei­ quarante jours, sign. l'état complet
gneur, c'est descendre vers les in­ des tentations depuis le commence­
férieurs, 6856. Quand cela est dit ment jusqu'à. la fin, 730,862,2272.
de Jéhovah, c'est pom le jugement, « Dans le ùésert, Il quand il y est
13U. C'est aussi la présence du ajouté quarante années, ou qua­
Seigneur par l'influx; ainsi, son rante jours, c'est l'état des tenla­
avénement, 8792. tions pour confirmer les vrais et les
DESCRIPTION. Comment, dans la biens ùe la foi, 8098. La rosée et
Parole, une description est com­ la manne SUI' les faces du désert,
plétée, 801, 802. c'est le nouveau volontaire, 8657.
DÉSERT. Le désert est pris en di­ DésVoié,ù:s lûtes dans un désert,
ve,rs sens, 3900. Le désel't, c'est ce 940,901.
qui n'a encore que peu de vital, DÉSESPOIR, Desperatio. Le dos­
1927; c'est où il n'y a ni le bien ni espoir est le dernier état de la vas­
le vrai, comme dans le sensuel où talion et de la désolation; causè,
il ya seulement le plaisir et l'agré­ 5280. Les ton talions, pOul' l'ot'di­
ment qui proviennent du corps et naire, sont portées jusqu'au,déses­
du monde, 931Jf; c'est peu habilé poil' au sujet de la fin, 1787, 269~,
ct peu cultivé; c'est aussi absolu­ 5279,5280,6160,7167,7155,7166,
ment inhabilé et inculte; montl·d. 8165, 8567. Gauses pour lesquelles
2708. Le désert, c'est absolument ceux qui sont régénérés sont c~­
inhabilé et inculte, même dans le duils jUSql(a.U désesp~ir, 269ll.
double sens, à savoir, concel'l1ant Chez ceux qui doivent être régéné­
ceux qui plus tard sont réfot'més, rés, il y a désespoir au sujet de la
et ceux qui ne peuvent pas être re­ vie spjrilllelle, 5279. Pal' les déiés­
formés, 2708. Le désert sign. aussi poirs, les désolations et les tenta·
les tenta.tions, à savoir, la vastation tions, on reconnait que le tout du
du bien et la désolation du Vl'ai, et vrai et du bien vient du Seigneur,
c'est là une tentation, 2708. Le dé­ 6140. Ceux qui sont dans les infes·
sert, quand il se dil de l'église, tations et dans les tentations sont
c'est où il n'y a pas le bien, ni par conduits au désespoir, 7107. Ceïa
suite le vrai, 4736. Le désert est a lieu en ce que les vrais sont sous­
DE DE 24ri
traiLs, 7147. L'infeslalion el la len­ Suslenler par les choses qui sont
lalion doivenl êlre poussées jus­ des aliments el des boissons nalu­
qU'a!:l...désespoir, aulremenl le der- , l'elles, 8562. Les plaisirs qui appal"
nier de l'usage manquerait; mon­ liennent au bien sonl appelê's éb.~
t1'é pal' la len lalion du seigneul', ses désirables, el les charme~i
en ce qu'elle a élé jusqu'au déses­ apparliennenl au vrai soiiCap'pelés
poir, 7166. Dans ,la lenlalion, au c~oses dél,eclables, car l'alTeclion
milieu du désespoir, l'in lime ~~.l du bi~!l esl celle qui désire, et
tenu par le Seigneur dans le com­ alors l'alTecliQn du vrai esl ce qui
bal conirë le faux;8567. Les lenla­ délecle, 3589. Ceu~ qui, dans le
tions sonl de conLinuels désespoirs monde, ont élé dans quelque con­
au sujel du salul, 8567. Dans le jonclion, soit par amour, soil pal'
désespoir l'homme prononce des amilié, soil pal' vénéralion, se réu­
paroles aigres auxquelles il n'esl nissenl dans l'au Ire vie, quand ils
pas fail allen Lion, parce que la len­ le désirenl; mais en6uile ils se sé­
talion esl à la dernière limite de la parent selon les dilTérences de l'é­
puissance de résisler, 8165. Quel­ lal de la vie, 9i04.
que chose SUI' l'élal de désespoir; DÉSOLATION. L'élal de l'homme,
alors on s'imagine êlre livré aux quand il est en apparence privé de
infernaux, 7155. vrais, est nommé, dans la Parole,
DÉSIR. Le désir esl l'acLif même désolalion, 5270. La désolation se
de la vie, 9269. Le bien esl dans dil des spirituels de la foi, el la
un perpéluel désir de se conjoindre vaslalion se dit des célesles de la
les vrais, 9206, 9495. Quand l'hom­ foi, 4H. Il Ya désolalion quand les
me a reçu du Seigneur le bien, il vrais manquenl, el vaslation quand
vienl dans le désir du vrai, el c~ les biens manquenl, 5360. La dé­
désil' s'embrase selon le manque de solalion el la vaslalion sont décriles
vrai, 8562. Les désirs sonl cie~ cha­ bien des fois dans la Parole, el sont
leurs spiriluelles, 52i5. Quel esl désignées pal' divers noms, 5360.
chez les espllÎs le désir de savoir, Les désolalions ne sonl que des
1973. Chez les anges, le désir de inondalions de faux excilés par les
sav.Q!r esl immense, parce que Ta mauvais esprils, 790. La désolalion
science, l'inlelligence el la sagesse du vrai est appelée affiiclion, 4060.
sonlla nourrilure spiriluelle,3113, Quelle est la désolalion du vrai
4459,4792,4976,5i47,5293,5340, chez les spiriluels qui sont régéné­
5342, 54iO, 5426, 5576,5582,5588, rés, 2682. Cellx qui Iionl réformés
5655,6277,8562,9003. Dans l'au Ire sont réduits à l'ignorance du vrai
vie, la conjoncLion se fail pal' l'élat ou il la désolation du vrai jusqu'à
du désir de converser avec un au­ la douleur el all désespoir, el alors
tl:e~ 910li:­ ils commencent à recevoil' du Sei­
DÉSIRER. Celui qui est dans la gneur consolalion el secours, 2694,
vie spiriluelle désire la suslenler Étal d'inslruclion de ceux qui vien­
par les choses qui sont appelées nenl de la vaslalion ou de la dé­
alimenls el boi§~S)lls célesles, les­ solation, 2701, 2704 i voir 11~GJl­
quelles sont les biens el les vrais NÉIIATION. Étal d'illuslralion el de
dUa foi, de ÎJïême -que celui qu} joie de ceux qui de la désola lion
est dans la vic.I!!ltul'elle désire la viennent dans le ciel~ el com,menl
246 DE DE

ils y sont reçus, 2699. De la déso­ le ciel, et nul ne l'a été pour l'en­
lation de l'état de ceux qui se lais­ fer, 6488. VOi7' -.aussi PROVIDENCE.
sent régénérer, et de la désolation DESTRUCTEUR, Pej'ditor. Le des­
de ceux qui ne sont pas l'égénérés; tructeur sign.l'enfer; ainsi, le faux
montré, 5376. Pourquoi ceux qui et le mal qui proviennent des en­
doivent être régénérés sont réduits fers, 7879, 7929.
à une désolation du vrai jusqu'au DESTRUCTION. Il -n'y a pas, dans
désespoir; exemples, 2694. De la le mental naturel, une destruction
désolation quand l'homme est ré­ aussi grande chez les autres es­
généré, 5376. La désolation et la prits que chez ceux qui ont été
vastation, dans la Parole, sont plu­ dans les vrais de la foi et ont mené
sieurs fois décrites et entendues en une vie opposée à ces vrais, 7554.
ce que l'église est dans le faux et D~SUNION. On ignore ce qui met
dans le mal, et aussi en ce qu'elle la désunion entre l'homme externe
est dans la désolation de la ('égéné­ et l'homme interne; d'où vient
ration, 5376. Dans la désolation se celle ignorance? illus17'é, 1594.
présente l'image de la mort spiri­ D~TACB~ (être), Abduci. L'hom­
tuelle, 6H9. Ce qui est produit de me peut être détaché du corps et
bien par les désespoil'S, les désola­ penser dans son esprit; ainsi, être
tions et les tentations, 6138. D'une détaché des sensuels et élevé vers
sorte de désolation chez les anges; les intérieurs; illllS(j'é, 10099; voij'
elle a lieu pour stimuler leur appé­ 6925, {.
tit; illustré, 61.1.0. D~TENIR. De ceux qui étaient dé­
DÉSOLER, c'est priver par les cu­ tenus daps la terre inférieure, et
pidités, et ainsi consumer, 9139, qui furent sauvés par l'avénement
911l1. du Seigneur dans le monde, 7090,
DESSOUS (au-). Rien de ce qui est 7932.
au-dessous n'a aucun pouvoir pal' DÉTERMINATION des intérieurs
soi-même, mais ce qu'i! peut il le de l'homme, 7607. Il ya deux dé­
tient du supérieur; ainsi tout vient terminations des intellectuels et
du suprême, c'est-à-dil'e, du divin, des volontaires chez l'homme; l'un
5259. est en dehors vers le monde, et
DESSUS (au-) sign. en dedans, l'autre est en dedans vers le ciel,
parce que les supérieurs signifient 9730. Le pivot des déterminations
les intél'ieUl'S, 9895. Regarder au­ est toumé en dedans quand l'hom­
dessus et au-dessous de soi, 7814 à me est régénéré, 9730. La détermi­
7821. nation de la pensée spécialement
DESTIN, Fatum. Il n'y a point sur quelque peuple, ou SUl' quelque
de prédestination ou de destin; personne, limite et borne les idées,
mais l'homme a le libre, et la Pro­ et détourne de la perception de la
vidence ne suit pas nécessairement chose telle qu'elle est d'uue extl'é­
l'homme selon l'ordre qu'il se pro­ mité à l'autre, 6653. Toute appro­
pose, mais elle est comme un ar­ che dans le monde spirituel se fait
chitecte qui ne construit pas une par la détermination de la pensée,
maison selon l'ordre dans lequel 7568. Qui sont ceux qui ne peu­
ont été accumulés les matériaux, vent prendre aucune détermina­
6487. Tous ont été destinés pour tion,1937.
DE DE 247
DbERMINJ::R. Les vrais extimes monde, dans lesquels ils sonl, font
sont ceux vers lesquels les vrais in­ obstacle et tourne'nl l'inOux du
térieurs sonl déterminés, el dans bien en mal el l'inOux du, vrai en
lesquels ils se lerminent, 6875. Ce faux, 9M7. Toul homme en géné­
qui dans la lettre a un rapporl dé· l'al esl tel, que si le seigneur ne le
lerminé à des personnes lombe détourne des maux el des faux, il
dans le sens inlerne dans une idée se précipile dans l'enfer, et au mo­
non-déterminée à qui que ce soit, ment qu'il n'est pas détourné, il s'y
3776. Les anges dans le ciel ne dé­ élance, 789. Tous les hommes sans
terminent jamais leurs pensées vers exception sont détournés des maux
des personnes en particulier; ce pal'Ie Seigneur; el cela, avec unc
sel'ait borner les pensées, et faire force plus puissanle qu'on ne Ic
abstracljon de la perception uni­ peut croire, 2606. L'homme est dé­
verselle des choses, d'après laquelle tourné de la reconnaissance et de
existe le langage angélique, 6806. la foi, s'il ne peut pas y demeurer
DÉTESTABLE. On ne mène nulle jusqu'à la fin de sa vie, 3398,3402.
part une vie plus délestable que Ceux qui sont dans les maux se
dans le monde chrétien; pourquoi? lournent en arrière du Seigneur, et
916, f. , I s e détournent du divin; illustl'é et
DKTOURNER. Être détoul'Dé du montl'é,10h20. Se délourner sign.
mal et lenu dans le bien, c'esl la s'écarter de la pensée dans laquelle
rémission des péchés; et cclii esl on esl, 6836.
effeclué paJ'le S~igneur Seul, 8391, DETTE. La dette conjugale sign.
8393, 9014, 9~M à 9650. Les maux la conjonction, 9003.
ne peuvent pas êlre enlevés de DEUil., [.uctus. C'est la douleur
l'homme, mais seulement l'homme dans le sens spiI'ituel, 6539, 6560,
peut en être détourné, et être tenu 65H, 6562. Le deuil représenlait
dans le bien, 865, 868,887, 896, le deuil spirituel, qui est le deuil
i581, 4564, 8206, 8393, 8988, à cause de la privation du vrai
9014, 9333, 9M6, 9M7, 9M8, el du bien de l'église, 9960. Le
965t, 10057, i0060. L'homme est deuil sur tous les toits, - Jérém.
détourné du mill pal' le Seigneur et XLVIII. 38,- sign. la vaslation dc
tenu dans le bien, et il peut être tous les biens, et le deuil dans les
détourné du mal dans l'autre vie rues sign. lavaslation dc tous les
autant qu'il a résisté au mal dans vrais, 10186. Les jours de deuil
la vie du corps, et il peut alors être sign. le renversemenl de l'élat,
tenu dans le bien autant qu'il a fait 360;.
le bien par affection dans la vic du DEUIL ,(mener), Lugere. VOil'
corps, 8393. Ceux qui ont élé régé­ DEUIL. MeneJ' deuil et pleurer, ­
nérés sont continuellemenl tenus Gen. XXIII. 2, - sign. un élal de
par le Seigneur dans le bien de la douleur; mener deuil concerne la
foi et de l'amour, et sont alors dé· douleur à cause de la nuit quant
tournés des maux et des faux, 9M7. aux biens dans l'église, et pleurer
Ceux qui ne se laissent pas J'égéné· concerne la douleuJ' quanl aux
l'cr paJ' le Seigneur sont aussi dé­ vrais, 2910.
toul1lés du mal et tenus dans le DEUX~ c'est la conjonclion ell'u·
bien, mais les amours de soi et du nion, 1686, 5194, 8423. C'esl lou­
248 DE DE

jours cn- géDéral et en particulier j être corijoint, 7054. Sortir au-de­


iIIustrd, 9166. C'est aussi le plein vant, c'est être préparé pour rece­
et tout, 9103, 9166. Deux sign. le voir, 1000; c'cst se soumellre,
mariage, et quand c'est le mal'iage 1.72:1..
céleste, ce nombre est saint, 720. DtVASTATION (la) cst une vasta·
Deux sign. aussi la même chose lion complète, 8285 j voir VASTA~
que six, c'est-à-dire, le combat et TION. Dévastation du vrai, 7039.
le travail qui précèdent la régéné­ La dévaslation totale est la priva­
ration, 900. Deux sian. une autre tion de tout bien et de\tout vrai,
chose qui succèdent, 1335. Il cst 79lt7; après celle dévastation, cha­
dit deux, quand l'un se réfère à la que méchant, dans l'autre vie, se
volonlé el l'autre à l'cntendement, préclpite dans son enfer, 8210.
ou aux choses qui en dépendent, , Dans la Parole" la dévllslation totale
3519. Dans la Parole, quand il est est signifiée par le milieu de la-nuit,
parlé de deux, l'un sian. le bien, et 7776, 7947.
l'autre lc vrai, 5351, ,.. Deux anges DÉVASTER. Dans l'autre vic, ceux
sign. le divin humain et le divin qui sont dans les faux d'après le
procédant du seigneur, 2319. Deux mal sc d6vastent eux-mêmes, 9330.
nnné-es sian. les états de conjonc­ DEVENIR. En Dieu devenir et
tion; illustré, 519lt, 5893. Deux être, c'est la même chose, 2788.
choses font le ciel chez l'homme, DevenU', quand ccla se dit du di­
à savoir, le vrai de la foi et le bien vin, ou de ce que Dicu fait, c'est ce
de l'amour envers le Seigneur; et qui arrive d'aprèS la Providence,
deux choses font l'enfer, à savoir, par consequent ce qui appartient à
Ic faux de la foi et le mal de l'a­ la Providence, 5275.
mour de soi, 9188. Deux choses Dr.VIN. Les devins étaicnt du
doivent être dans l'ordre chez les nombre dc ceux qui s'appliquaiènt
hommes, à savoir, les choses qui à la magie naturelle, d'après la­
apgarLïennent au ciel, et c.ellesqui quelle il n'a pu être prédit rien de
appartiennent au monde, 1(l789. divin, mais seulement ce qui était
DEUX ET DE~II, c'est le tout ct le contre le divin, c'est-à-dire, contre
pleitl, 9lt87; et quand il s'agit du le Seigncur, et contre le lJien de
divin, c'est tout, 9lt87. l'amour et de la foi en lui, 3698.
Dt:VANT, Ante. Ce qui est devant Les choses qu'autrefois les devins
sian. ce qui est au dedans, et ce annonçaient sont très-souvent al'1'i­
qoi est après sign. ce qui est au de­ vées; pourquoi? 3698.
hors, 10550. Devant sian. ce qui DEVINER, Divinm'e, sian.- savoir
est antérieur, et derrière sian. ce les choses cachées, 57l18. Deviner,
qui est postérieur, 2lt5lt. quand cela est dil de Joseph qui re­
DEVANT, COl'am, sign. la pré­ présente le Seigneur, c'est savoir
sence, 5703, 101lt6. Devant Jello­ d'après le divin l(ls choses secrètes,
vah sian. procédant dü Seigneur, et aussi les choses futures, 578t.
101lt6. Par devi ncr, quand il s'agi t des
DEVANT (au-), Obviarn. Venir au­ prophètes, est signifiée la r6v6la­
devant, c'est influer, lt2lt7. Se po­ tion qui concerne la vie, 92lt8.
ser au-devant, c'est recevoir l'in­ DEVOIR. Celui qui l'cmplit -le de­
flux, 7308. Aller au-devant, c'est voir d'après le devoir, et exécutc le
DI DI 249
juste d'après le jüste, exerce la DIASTOLE, 3884. Voi?' SYS'tOLE.
charilé,8t22. DICTAMEN. Tout diclamen inté­
Dh'OTION. Comment agissent, rieur n'est autre chose qu'un cer.­
dans l'autre vie, ceux qui ont eu Iain langage interne, qui se mani­
une dévotion feinte, 724. Le com­ feste de manière qu'uu perçoit ce
municatif avec le ciel n'existe point qui est dit, 1822. Dans l'ancienne
chez les chrétiens qui vivent mal église au lieu de la perception que
el pensenl mal en eux - mêmes, la très-ancienne église possédait, il
quoiqu'ils semblent être dans UDe y eut un certain autre dictamen
dévotion et une piété externe lors­ qui peut êLre appel~ conscience,
qu'ils sont dans le culte, t0500.' cal' il ressemblait à la conscience,
DIABLE. Ceux qui ont été diables quoique ce fùt une sorte d'interm'é­
dans le monde deviennent dialJles diaire en Lre la perception et la con­
après la mOI'L, 968; pal' 'le diabl'e 1 science connue de quelques-uns
on ne doit entendre que celte tour­ aujourd'hui, 608,895. Chez la pos­
be infernale, 968. C'est une erreur i térité des très-anciens, qui éLait
de croire qu'il y a eu, dès le COID­ dans le bien naLurel, le dicLamen
mencement de la création, quelque Il éLait un l'es Le de perception qu'ils
diable, aulre que les hommes qui avaient, 218, 224. Celte poslél'iLé
sont devenus diables, 968. Pris en­ l:edouLait le dicLamen, 222. Chez
semble ceux qui sont dans l'enfer ceux qui ont la perception, eL aussi
des génies sont appelés le diable, chez ceux qui ont la conscience, le
et ceux qui sont 'dans l'enfer des dictamen est pl'oùuit par la miséri­
mauvais esprits sont appelés saLan, corde, pal' la paix, par Lout bien,
9993; VOil' ENFER. L'homme qui mais avec différence, 224. Celui qui
est dans le libre provenant ùu pro­ enseigne la charité a le bien, et cc
pre esL un diable sous nne forme bien est pour 1ui un ,dictamen qui
humaine, 5786. le dirige, 4715. Quand l'homme sc
DIABOLIQUE. La tourbe diaboli­ relire du bien, s'il sent quelque
que s'efforce continuellement de anxiéLé, ce n'est pas d'après une
délruire l'état de la nouvelle vie de sorte de dictamen inné, mais c'est
l'homme, 3696. Si l'amour de soi d'après la foi qu'il a puisée dans
el du monde ont formé .chez l'hom­ son enfance, 5472. Les hommes
me les inlérieurs, alors dans l'autre externes n'ont intérieurement au­
vic il se manifeste du diaboli-que cun dicLamen, 4788.
sur sa face, 5t65; ct ceux qui sont DICTÉE. L'inspiralion n'est point
absolument dans ce qui est opposé une dictée, c'est un influx prove­
an bien ct au vrai apparaissenL, uanl du divin, 9094.
dans la lumière du ciel, non com­ DI El!. Voil' JÉHOVAH, SEIGNEUR.
me dès hommes, mais comme des Il Ya un seul Dieu qui est créateur
monstres, 6605. de l'univers eL conservateur de l'u­
DIAMANT. VOiT PIERRES PRÉ· nivers, pal' conséquenL qui est Dieu
CIEUSES. Le diamant sign. le vrai du ciel et de la, Lerre, 10815. On ne
de l'amour célesLe, 9868. peut penser au sujet de Dieu, qu'en
DIAMÈTRE de la mer d'airain; se le représenLant dans une forme
529t. humaine; ce qui est incompréhen­
DIAPHRAGME, 5386, 5714, 5724. sible ne tombe dans aucune idée,
~t>o DI DI
8705, 9359, 9972. Le seigneur est Jéhovah se dit de l'essence, Dieu
ce Dieu; 10815 à 10831. On ne peut se dit de la puissance; de là il est
avoir aucune idée de Dieu sans l'i­ dit plusieurs dieux, 300, 3910.
dée de l'humain, ainsi sans le Sei­ Pourquoi Il est ditJéhovah,et pour­
gneur, 8705. On peut concevOÎl' le quoi il est dit Dieu, 709,732, 1096.
trine divin dans une seule person­ pourquoi, dans la Parole, le Sei­
ne, et ainsi. un seul Dieu, mais non gneur est dit Dieu, 2001. Dieu est
dans trois personnes, 10738,10821, nommé quand il s'agit du vrai, et
10822. Ceux qui ont de la divinité Jéhovah quand il s'agit du bien,
l'idée de trois personnes ne peu­ 2586, 2769, 2807, 2822. Il est dit
vent avoir l'idée d'un seul Dieu; si Dieu quand il s'agit du bien et du
de bouche ils disent un, toujours vrai spirituels, et Jéhovah quand il
est-il qu'ils pensent trois, 1082~. s'agit du bien et du vrai célestes,
La première et la principale chose 2921, f. Le seigneur est appelé
de l'église, c'est de connailre et de Seigneur d'après le divin bien, et il
reconnaître son Dieu, sans celle est appelé Dieu, Roi et MaUre d'a­
connaissance et sans celle recon­ près le divin vrai, 9167. Le Sei­
naissance il n'y a poin t de conjonc­ gneur est appelé EL au singulier et
tion, 10830. Dieu sous la forme hu­ ÉLOHn! au pluriel, quand il s'agit
maine est le Seigneur, 9359. Dieu du vrai et de la puissance; montré,
dans le sens suprême est le divin 4402. Il est dit aussi Dieu et dieux,
au-dessus des cieux; dans le sens quand il s'agit du f.1UX et de la
interne, c'est le divin vrai procé­ puissance d'après le faux, 4402, f.
dant du seigneur, 7268. Le divin 11 est dit le seigneur Dieu, quand
vrai procédant du Seigneur, qui il s'agit du vrai et de la puissance
fait l'ordl'e, est Dieu, et est appelé d'après le vrai, 4402.
Dieu, 8988. Dieu, c'est le vrai; Comme au nom de Jéhovah ou
montré en peu de mots, 4287, de Dieu les anciens avaient ajouté
7010. Le Fils de Dieu, né de toute quelque qualité, de là il est arrivé
éternité, c'est le divin vrai dans le que dans la suite on a adoré plu­
ciel, 2628, 2798. Les idées des an­ sieurs dieux, 2724, f. Les anciens
ges Il l'égard de Dieu, du trine et ont donné (lU Dieu unique dÏ'.:ers
de procéder, sont absolument au­ noms selon les choses qui procè­
tres que celles des hommes; les an­ dent de lui,' et par suite leurs des­
ges pensen t que le Seigneur est le cendants ont adoré autant de dieux,
seul et unique Dieu, ce qui même 5628. On s'est fait plusieurs dieux
est illustré par trois choses chez d'après les divers noms que, dans
l'ange, 9303. Reconnailre son Dieu l'ancienne église, on avait donnés
est la première chose de la reli­ au Seigneur selon les attributs et
gion, 10112. Les chrétiens dans selon les biens qui procèdent de
l'autre vie disent un seul Dieu, lui, et aussi selon les vrais, 3667,
mriis ils pensent trois ; au contraire 4162,4167.
les genlils adorent le Seigneur Seul, Le Dieu de Jacob eslle SeigDeur;
5256. De ceux qui pensent à ce que 1I1ont1'é, 3305, 7091. Le Dieu d'Is­
Dieu faisait avant la création; il y ra~lest le Seigneur quant au divin
a au bout de l'univers deux statues naturel; montré, 7091. (l Nul com­
qui les engloutissent, 8325. me Jéhovah Dieu, 1) c'est qu'il y a
Dl Dl 251
un seul Dieu, el nul autre exceplé dieux sign. les vrais, et, dans le
lui; montré, 740i. « Moi, Jéhovah sens opposé; les faux, 7873. Les
Dieu, n sign. que du Seigneur pro­ dieux de l'étranger sign. les faux,
cèdent tout bien de l'amour et tout 4544. Les dieux éll'angers, les ima­
vrai de la foi, 10158. « Seigneur ges taillées, les images de fonte,
Jéhovih, Il sign. ô bon Jéhovah, les idoles, sign. les choses qui pro­
9167. (l Dieu Schaddai te bénil'a, n viennent de la propre intelligence,
sign. les tentations du vrai et du lesquelles pal' conséquent n'onl au­
bien par lesquelles se fait la con­ cune vie en elles-mêmes; montl'é,
jonction, 3667. (l Tout ce que l'a 8941..
dit Dieu, fais-le, Il sign. la Provi­ DIFFAMER. Qui.sonl ceux qui, à
dence du Seigneur, 4101. II Ce que propos de dogmes, diffamenl même
Dieu fait, Il sign. la Providence, les meilleurs citoyens? 5721; vo"',
5264. Il Dieu sera avec vous, Il c'est aussi 4689.
la Providence divine du Seigneur, DIFF~RENCE. Principales diffé­
6303. II Je vous serai pour Dieu, Il rences.
sig. qu'ils recevront le divin, 7208.
«Dieu a conduit, Il c'est la Provi­ DIFFÉRENCE
dence et l'auspice divin, 8093,8098. en Ire
Il Jusqu'à Dieu viendra l'affaire, Il Acquisition et achat, 4487.
quand c'est vers des juges, c'est la Affection (l') du bien el l'af­
recherche pal' les vrais; montl'é fection du vrai, 1997.
par quelques passages, 9160, Il n'y Agil' d'après l'affection el agir
aura point d'aulres dieux devanl d'après l'obéissance, 8987, 8988.
les faces de Dieu, c'esl qu'il nc l'aut Ame (l') de l'homme el l'âme
pas penser sur les vrais d'au Ire de la bêle, 3646.
parI que d'après le Seigneur, 8867. Amour (l') envers le Seigneur
II Êlre pour Dieu, 'l quand il s'agit el l'amour à l'égard du prochain,
du Seigneur, c'esl sa présence et 2033.
son infiux dans la Parole, 101.54. Amour (l') el la charité, 2033.
Ce qui est enlendu pal' avoir tou­ Amour mutuel (l') et l'amitié,
jours Dieu devanl les yeux, il sa­ 3875.
voir, qu'il faut que la crain le ou Amour (l') chez l'homme pro­
l'amour de Dieu règne universelle­ cédant de l'homme el l'amour
ment; illustl'é, 5949, 8857. chez l'homme procédanl du sei­
DIE U x, DU. Les anges sont dits gneur, 10284.
dieux d'après les vrais el les biens Anciens (les) el les très-an­
qui procèdent du divin; montl'é, ciens,5U3.
4295. Les anges d'après les vrais, Anges (les) célestes et les an­
el ainsi les vrais, sont dits dieux; ges spiriluels, 2088.
montré, 4402. Les anges sont ap­ Aperception (1') el la percep­
pelés dieux, et Elohim ou Elim au lion, 3549.
pluriel; montl'é, 7268. Les dieux, ApPa/'ence el illusion, 1376,/:
ce sont les anges el ,ce sont les Appropriel' (s') le faux el s'ad­
vrais, parce que les anges sonlles joindre le faux, 7909.
réceptions du divin vrai procédanl ne te (la) (bestia) et la bêle ou
du Seigneur; montré, 8301. Les l'animal (fera), 46.
25! DI DI

DIFFéRENCE DI,PFÉUNCE
entre enlre
B~tes (les) et l'homme, li525, maux el le cerveau de l'homme,
6323,9231. 9683.
Bien (le) célesle elle bien spi­ Charité (la) et la foi, 2231.
rituel, 4581. Conscience (la) et la pensée,
Dien (le) spirituel et le bien :1.9:1.9.
nalurel, 7761. Contraindre (se) el êll'e con­
Bien (le) nalurel elle bien du traint, 1937.
nalurel, 3469, 3518, 7920. Créer el faire, 472.
Dien (le) du naturel el le bien Croire en Dieu et croire les
domestique, 3518. choses qui sont de Dieu, 9239.
Dien (le) de l'amour muluel et Demeurer et habiter, 3613.
le bien de la charité li l'égard du Desi1' et convoitise ou, concu­
prochain, 6435. piscence, 89:1.0.
Dien (le) de l'amour elle bien Disperser et diviser, 6361.
de la foi, 10242. Dit (il) et il pada (dixit et lo­
Dien (le) procédant du Sei­ quutus), 5259.
gneur et le bien provenant de Divin (le) bien et le dil'in vrai,
l'homme, 8480. 6866, 8644.
Dien (le) de l'innocence, le Divin (le) humain el l'humain
bien de l'ignorance et le bien de divin, 28:1.4.
l'intelligence, 2280. Divin (le) vrai elle vrai divin,
Dien (le) qui provient du vrai 2814, 7270.
et le bien d'où provient le vrai, Divin (faire) el faire sqint,
3669. 4559.
Dien (le) du vrai et I&' vrai du Doctrinaux (les), les connais­
bien, 3995, 4005, 5733. sances el les scientifiques, 6386.
Diens (les) et les vrais de la foi Église (l')' célesle et l'église
de ceux qui dons l'église sonl spirituelle, 9277.
sauvés, et de ceux qui sont dam­ Église (l') très-ancienne etl'é­
nés; illustré, 7506. glise ancienne, 200, 204, 597,
Boiteux (le) et celui qui boite 607,608,609,4447,4489.
(inler claudum et claudican­ Église (l') très-ancienne, l'é­
lem),4302. glise ancienne et l'église chr'é­
Bl'odeur (le), l'imagin"ateur el tienne, 597, 607, 640, 986, M89.
le tisserand, 9915. Église (l') très-ancienne etl'é­
Caïn el Cham, 1179. glise chrétienne, 4489.
Céleste (le) du spirituel et le Église (l') chez les anciens et
spirituel du célesle, 4585. l'ancienne église, 4447.
Celesle (le) vrai et le vrai cé­ Église (une) représentative et
leste, 1545. un représentatif de l'église, 4288.
Célestes (les) el les spirituels, Église (être de 1') (ab ecclesia)
2088, 2-669, 2708, 2715, 3235, et êll'e dans l'église (in ecclt1sia),
3240, 3246, 3887, 11448, 11493, 3267, r-
4788, :1.0:1.24. Enseignent (cellx qui) et ap­
Ce1"veaux (les) de cerlains ani· prennent d'après la doctrine ti­
DI DI 253
DIFFÉ REN'CE "DIFFÉRENICE
entre entre
rée de la Parole, et ceux qui en­ Jehovah (parler 'hvec) faces à
seignent et apprennent d'après faces el voir Jéhovah face à face,
le seul sens de la h~ttre de la Pa­ 105511.
role, 9025. I_angage (le) des esprits, le
Esprits (les) et les génies, langage des esprits angéliques el
5035, 5977, 8593­ le langage des anges, 1642,1643.
1!tre et existCl', 2621, 6880. Libre (le) propre el le libre
Faux (1e) et le falsifié, 8062. célesle, 5786.
Foi (la) persuasive et la foi Loi (1a) divine el la doclrine,
salvifique, 81118. 7226.
Fontaine ct puits, 3096. LumilJrc (la) du ciel el la lu­
Fourberie (la) de dessein pré­ mière du monde, 31138,
médilé et la fourberie qni n'est " Lumière el lueur, 854.
pas de dessein prémédité, 830. Mari el épouse (marilUs et
Gentils (les) el les chréliens u,'X;Ol') el homme et femme (vil'
dans l'au Ire vie, 2590. et mulier), 11823.
flé1'Ïtage (posséder en) (ha;­ Maux (les) inlérieurs el les
redital'io 7JOssidere) el hériler maux exlérieurs, 711211.
(hœreditare), 9338. Mü'acles (les) divins elles mi­
flomme (1') de l'église spiri­ racles magiques, 6988, 7337.'
tuel el l'homme de ['église cé­ Obscur (l') naturel et l'obscur
lesle, 6296. spiriluel, 5092.
Homme (l') naturei el l'hom­ OEUV1'es (les bonnes) el les
me rationnel, 3020. biens des œuvres (bona opera et
lIomme (1') (homo) el l'hom­ bona operum), 11189.
me (vü'), 9007. Paroi Il (la) el les écrits des
Homme (1') el les animaux, anciens, h1i!t2.
4525. Pel"C07Jtion (la) el la conscien­
Hommes (les) el les bêles, ce, 211i1i.

560, 565, 36116. , Persuasions (les) du faux d'a­

Humiliation (l'élat d') du Sei­ près l'amour de soi el les pet'sua­

gneur elson élal de glorification, sions du faux d'après l'amoul' du

1990. monde, 1675, f.

Humiliation (1') inlerne el Plaisirs (les) des anges et les


l'humiliation externe, 51120. plaisirs des hommes, 5648.
flunws ct terre, 1068. Plaisil's (les) des affections du
Innocence (l') de l'enfance el mal el du faux el les plaisirs des
l'innocence de la sagesse, 2306. affections du lJien el du vrai,
innocence (1') de l'enfance et 3938.
l'innocence des régénérés,10021. Préceptes, jugemenls et sla­
Intelligence (1') de l'homme tuls, 8972. .
dans le monde el son inlelligence Prévarication, iniquité et pé­
dans le ciel, 5533. ché,9156.
Intérieurs (les) el les exlé­ pro1Jl'c (le) célesle el le pro.
rieurs, 70116, pre de l'homme, 5660.
254 DI DI

DIFFÉRENCE DIPFÉRENCE
enlre enlre
pUI'i{téation (la) et la régéné­ Vrai (le) profané et le vrai fal­
ration, 10239. sifié,7319.
Réel (le) et le non réel, (1623. Vrais (les) et les scientifiques,
Régénéré (le) et le non régé­ 6077.
néré, 977. Vrais (ceux qui sont dans les)
Régénéré (êlre) et être réfor­ et non dans l'affection, et ceux:
mé,8987. qui sont dans l'affection du vrai,
Révélation (la) d'après la per­ 8994.
ception et la révélalion d'aprèS Zèle (le) et la colère (ze{us ct
le langage avec les anges, 5121. il'a), 9143.
Royaume (le) célesle et le DIFFICILE. Il est difficile de'vivre
royaume spirituel, 6435. la vie de la foi, si l'on ne vit pas
Royaume céleste (ceux: du) el dans le bien de la charilé j il/ustl'é,
ceux ÙU royanme spirituel, 9818. 6471. Il est difficile à l'homme de
Sagesse (la), l'intelligence et croire que les esprits connaissent
la science, 10331. ses pensées; iilustn!, 5855, 6214.
Savoir, reconnailre et avoir Il esl difficile de croire, que lou t
la foi, 896. bien et tout vrai inOuent du Sei­
Scientifiques (les) chez les an­ gneur, 3812. .
ciens el ceux qui sonl appelés au­ DIFFORMITÉ horrible de ceux qui
jourd'hui philosophiques, 4966. sont dans l'enfer; d'olt vient celle
Sensuel (le) commun avec les difformité? 5199.
brutes elle sensuel non commun DIGNITÉ (la) d'une fonclion ap­
avec elles, 10236. partient à la chose et non à la pel'­
Significatifs (les) et les repré­ sonne, 10796, 10797. Le chef qui
sentatifs, 1361. Cl'Oit que la dignité de sa fonction
, Spil'ituel (le) et le céleste, est dans sa personne n'est point
10242. sage, 10801. Les dignités et les ri­
TentatiollS (les), les infesta­ chesses ne sont pas de réelles bé­
tions et les vastations, 7[174, nédictions, aussi sont-elles dépar­
8100. lies tant aux méchanls qu'aux: bons,
Union el conjonction, 2021. 8939, 10775, 10776. .
Vastation (la) et la dévasta­ . DIKLAH, un des fils de Joktan,- .
tion, 8285. Gen. X. 27, - siyn. un des riles
Vierge et jeune fille (virgo et de l'église hébraïque; c'élait nne
Iluella), 6742. des nations issues d'Ébel', 1245.
Vivre selon les préceptes de DILATER, Dilatm'e. Dans le sens
la foi et vivre selon les préceptes de la lellre dilater sign. étendre
de la charité, 8Q13. les limiles, mais dans le sens in­
Vl'ai (le) qui conduit au billn terne il sign. ètre ilIustl'é, car l'il­
et le vrai qui procède du bien, lustralion esl comme une extension
2063,4241. des Iimiles de la sagesse el de l'in­
Vrai (le) et le bien dans l'hom­ telligence, if 01.
me inlerne el le vrai ct, le bien DIMENSIONS (les), à savoir, la
dans l'homme eXlel:ne, 10029. hauleul', la largeur ct la longueur,
DI DI 255
signifiaient en général le bien, le naient le ciel, 7996. Les dlners,
vrai et le saint qui en procède, chez les anciens. signifiaient la con­
4lJ89. Celle triple dimension de soclation par a~our; ils n'envelop­
toutes choses est pour les terres­ paient pas non plus autre chose
tres; mais de telles dimensions ne dans la primitive église chrétienne,
peuvent pas se dire des célestes ni 3596.
des spirituels; quand il en est par­ DINHABAH, ville d'Édom, sign. la
lé, il est entendu, abstraction faile doctrine qui provient du premier
des dimensions, une perfection plus vrai, 4650.
grande ou plus pelile, puis,aussi sa DIPSADE (le), ou serpent volant,
qualilé et sa quantité, 650. sign. un genre de haine en rapport
DîiUER, Decimare, c'est faire des avec son venin, 251.
resles, c'est-A-dire, l'assembler les DIRE. Ce que sign. dire et ce que
biens et les vrais dans l'homme in­ sign. ,pader, 2619. Quand dire ct
térieur et ensuile les renfermer, parler sont nommés, le premier si­
5291. Dîmer, c'est l'enfermer dans gnifie percevoir, et le second peu­
les intérieurs chez l'homme les sel', 26HI. Dire et parler, quand
biens et les vrais, 3740. c'est Jéhovah, c'est l'illustration et
DtillES, Decima:. Les dlmes sign. la perception, 10290. Dire, quand
les restes (l'e(iglliœ) qui ont été c'esl par le vrai respectivement au
conservés dans l'homme interne bien, c'eslle réciproque en répon­
pal' le Seigneur, l'estes qui sont se, 8691. Dire, quand cela s'appli­
saints, parce qu'ils appartiennent que à l'inlerne, c'est l'élévation,
au Seigneur Seul, 575, f., 576. Les 6262. Dire, c'est percevoir, 5687,
dimes sont tous les états de l'a­ 1898,1919,2080,2515,2552,2810.
nloul' et de la chari lé, par consé­ Dire, respectivement à celui qui re­
quenttous les étals d'innocence et çoit, c'est la perception; mais res­
de paix, dont l'homme est gratifié, pectivement à celui qui parle, c'est
1.738. Deux dimes, c'est le bien des l'influx, 5743,8660. Dire, c'est per­
r~sl~_QlJE.tiquiœ, tant'ie bien cé­ cevoir et penser; plus évidemment,
leste que le bien spiriluel, 2280. 3395. Dire, c'est percevoir; mais
DUlINUER. Ne point diminuer, - quand il concerne une réponse,
Exod. XXI. 10, - sign. ne point c'est penser et réfléchir, cal' taule
priver, 9003. pensée et pal' suite toule réflexion
DINAH, Iille de Jacob. C'est l'af­ viennent de la perception, 2770.
fection des vrais communs, ou l'é­ Dire, quand cela s'applique au Sei­
glise dans laquelle est le Lien, 3963, gneur, c'est prévoir, 5361. Dire,
3964. C'est l'affection de toules les c'est l'influx quand c'esl par l'in­
choses de la foi, lJ.427; et c'estl'é­ terne, 6152,6291. c'est la commu­
glise corrompue, lJ.504. nicalion, 6228. C'est la réponse d'a­
DtNER, Prandium. Le repas, tant près la perception par l'inlérieur,
les dtners que les soupers, dans les 6251. Dire, c'est donner la faculté
temps anciens, se faisaient au cle­ de perception, 5877. Dire, c'est
dans de l'église, afin qu'on fût as­ l'influx, 6291, 7270. Dire, c'est
socié et conjoint quant à l'amour, l'exhortation, 7033, 7090, 8178,
ct afin qu'on s'instruisit mutuelle­ 10398, 10473. C'est le commande­
ment dans les choses qui concer- ment, 7036, 7310. C'est la pensée,
256 DI DI

7094, 7244, 7937. Q'eslla volon lé, lil'e plusieurs choses des mondains,
7107. C'est l'iAstruclion, 7304, 4145.
7380, 75t7. C'est l'information, DIREOTBDRS, Modcmtol·cs. Ce
7769, 1793, 7825, 8041. C'esl la sont ceux qui de très-près reçoi­
l'éponse, 7103, 7394. Di)'e, c'est ce vent les infestations et les commu­
qui ~ été conclu, 10602. Dire sign. niquent,7111. Les direcleurs étaienl
encol'e diverses choses, 7107. d'entre les fils d'Israêl, ct don·
(1 Dire en disant» sign. l'exhor­ naient AU peuple les orùres qu'ils
tation, 5M2. (( Parler en disant,) recevaient; mon/I'é, 7111.
sign. persuader, 4478. (1 Dieu dit» DiSCERNER. Qui sont ceux qui
sig. une nouvelle perception, 2061, discernent hien les scientifiques et
2238, 2260;- sign. la prévoyance, en font un choix cOllveoable,10156.
8095. Cl Jéhovah dit» sign. la per­ DISCERPTION, DiscCI'plio. Dive)'­
ception, 1791, 1.819, 1822;- sign. ses peines de la discerption, à qui
la prévoyancc, 6946; et aussi la elles sont infligées, et quelles elles
providence, 6951; - sign. l'illus­ sont, 829, 829 (bis), 957, 958, 959,
tration et la conlirmation dans les 961. Des discerpteul's qui agissent
illustrés, 7019; - sign. l'instruc­ dans une forme de cône, 958. Pei­
tion, 7186. Il Jéhovah leur dit ') nes de la discerption quant aux
sign. l'instruclion, 6879, 6881, pensées, 962. Des 'syrènes artifi­
6883, 6891. (1 Jéhovah dit et parla, cieuses, qui avaient dressé des em­
disant, Il sign. l'instruction, 8127. bûches à Swedenborg pendant son
Ce qui est entendu par (1 Jéhovah sommeil, fUl'ent soumises aux pei­
dit à Abram, II 1602. (( Jéhovah dit nes de la discerptioll, 959.
à Moscheh Il sign. l'illustratiou et DISCHAN, fils de Séir, chorite, ­
la perception procédant du Sei­ Gen. XXXVI. 21. - c'est Ulle pre­
gncur par la Parole; il/ils/I'é, mière classe cie vrais dans le divin
10290. Dire en son cœur sign. la humain, et une qualité de ces Vl'ais,
pensée, 3606. 4648.
(1 Il dit, » c'est l'inllux et la com­ DISCHAN, fils d'Allah, fils de Séil',
munication, 7291, 7381. (( JI dit, » - Gen. XXXVI. 25. - C'est uue
e'est l'influx, 8221, 8262, Si l'ex­ tl'oisième classe de vrais dans le di­
pression il dU cst si souvent em­ vin hUlnnin, et une qualité de ces
ployée dans la Parole, c'est parce l'rais, 46118.
qu'elle signifie qu'une nouvelle DISClfON, fils de Séir, choritc, '­
chose ou une nouvelle perception Cen. XXXVI. 21.- C'est aussi une
commencc, 3558. première classe de vrais dans le di­
DIRECTEMENT. Abraham avec vin humain, et une qualité de ces
Jischak représente le bien di vin in­ vrais, 4248.
fluant dil'cctement, et LlIban le bien DISCII'LES. Les disciples n'ont
collatéral ou qui influe non direc­ pas d'abord eu SUI' Je Scjgneur
tement; le bien qui inllue directe­ d'aulre notion que celle qu'avaient
ment est aelui qui procède immé­ alors el qu'ont aujourd'hui les Juifs
diatement du Seigneur ou du Sei­ 8UI' le Messie qu'ils allenUenl, 3857,
gneur médialement par le ciel, et ensuite SUI' le royaume céleste
mais le bien qui influe non direc­ que comme SUI', un royaume ter­
tement est le bien collaléral qui restre, 3857. Les disciples du Sei­
ni DI IlS7
gneur oD'll'eprésenté tous ceux qui la disjonctian d'avec ,le bien, 4997,..
sont de l'église, 335/J. Par'les douze Sans la charité il y a disjonction;
apôtres ou disciples sont signifiées et, quand il y a disjonction, l'hom-
toutes les choses de l'amour et de la me est abandonné à lui-même ou à
foi, 3858, 2129, 335/J, 3488, 6397. son propre qui n'est que mal et
DISCORDANCE. L'homme naturel faux, 389. Quand l'amour devient
par lui-même n,e concorde nulle- nul, la disjonction se fait; et, quand
menL avec l'homme spirituel, mais il ya disjonction, la destruction et
est dans,une si grande discordance, l'extirpation en sont la suite, 2034.
qu'il lui est absolument opposé, La disjonction des mentaIs, ou dis-
3913. jonction spil'ituelle, qui est l'inimi-
DISCORDANT. Ce qu'il y a de dis- tié et· la haine, consiste en ce que
cordant est aperçu, dans le monde le mental de l'un se fixe dans le
spirituel, comme un grincement mental de l'autre aV,ec la pensée et
1

insupportable qui frappe les men- la volonté de le détruire, 8734.


taIs des autres, 5182. Tout discor-' DISPERSER sig. exterminer, 6361.
dant aussi désunit, et est un impur Pal' les fils de Noach ont été dis-
(l

qui doit être rejeté, 5182. persées les nations dans la terre, Il
DISCRET. VOi7' DEGRÉ. - Gen, X. 32,- sign. que du culte
DISCUSSION. Chez ceux qui sont de l'église ancienne sont provenus
dans le royaume céleste du Sei- tous les cultes de l'église quant aux
gneur, il n'y a jamais aucune dis- biens et aux maux qui sont signi-
, cussion SUI' les vrais, tellemen t que, nés pal' les nations, 1258. Les fa-(1

quand la conversatkm tombe SUl' i milles des canaanites se sont dis-


les vrais, ils disen t : Cela est ainsi, persées, II -Gen. X. 18, - sign.
ou n'est pas ainsi, et ils n'ajoutent les autres cultes idolâtriques déri-
rien, 9818. vés du culte externe dans lequel il
DISCUTER. Les érudits de nos n'y a pas l'interne, 1206.
jOlUS se bornent à discuter si une DISPOSER. Toutes les choses qui
chose est; et, tant qu'ils s'en tien- sont dans le mental de l'homme ont
nent là, ils ne peuvent savoir si elle été disposées en séries et comme
1

est, ni à plus forte raison ce qu'elle 1en faisceaux, et en séries en dedans


est, 3747, f. à,es séries, ou en faisceaux en de-
DISJOINDRE. La différence de l'é- dans des-faisceaux, 7408. Les scien-
tat disjoint, et la ressemblance de tifiques doivent être disposés en or-
l'état conjoint, 9968. Les sphères dre dans le naturel, avant que les
semblables, c'est-à-dire, les affec- vrais de l'église le soient, parce que
tions semblables conjoignent, et, ceux-ci doivent être saisis au moyen
les affections dissemblables disjoi- de ceux-là, 5510. Les vrais sont
gnent, 9606. Autant les sphères ou disposés en ordre par, le bien, 9337.
les affections du vrai et du bien ti- Les vrais scientifiques sont dispo-
rent du seigneur, autant elles con- sés en ordre dans le naturel, quand
joignent, mais autant elles tirel1 t ils le sont dans la forme ,céleste,
du propre de l'ange, autant elles 6690. Les vrais Eont dits disposés
disjoigllen t, 9606. ,dans les séries quand ils on l été
DISJONCTION. Le mal, considéré disposés selon la forme du ciel,
en lui-même, n'est autre chose que dans laquelle sont les sociétés cé-
1. -17.
\.

258 " DI
lestes, :1. 0303. Dans l'in tellectuel
DI
dissidence entre les intérieurs et
du régénéré, les vrais de la foi ont les exlérieurs est clairement perçue
été disposés dans la forme céleste, dans chaque mot et dans chaque
98116. Là ou esl le divin, toules son d'un Iliot, 8250.
choses sont disposées en ordre, DISSIMULATION, Simulatio. Chez
pour qu'elles puissent êlre conjoin­ les très-anciens la dissimulation
tes avec les biens réels el les vrais était un crime énorme, H:l.8, 7361.
réels qui sonl dans les cieux, 3986. La dissimulation est la prudence
Autant l'pomme vil dans l'ordre d'aujourd'hui, 8250.
divin, aulanl chez lui les rationnels DISSIPER. Le bien qui influe du
et les scientifiques sont disposés en Seigneur est dissipé, si le nalurel
ordre par le Seigneur, 2634. En de l'homme ne devient pas comme
éloignant les maux, l'homme se rien, 5651, 61178. Si le vrai ne de­
dispose à recevoir l'influx, 53511. vienl pas le bien par la volonlé et
DISPOSITION en ordre; commenl par. l'acte, il n'est d'aucune utilité
elle se fail, 842. Disposition des à l'homme dans l'autre vie; il est
vrais par le bien, 115l13. Disposition dissipé, parce qu'il ne s'accorde
du bien el du vrai naturels pour pas avec son vouloir, 5820. La foi
rece,voir et s'approprier l'inno­ persuasive est dissipée dans l'aulre
cence, 11021. La disposition des vie, et aussi quelque fois dans celle­
biens qu'on s'esl appropriés esl ci, 81.48. La sagesse du ciel intime
faile par le Seigneur à la fin de cha­ serait dissipée, s'i! n'yen avait pas
que élal, 81122. Toule disposition réception dans le ciel moyen ou se­
du bien el du vrai dans l'homme cond, et l'intelligence de celui-ci
naturel vienl de l'homme spirituel, serail dissipée, s'il n'yen avait pas
c'esl-à-dire, du Seigneur par l'hom­ réception dans le premier ciel, et
me spirituel, 11015. enfin s'il n'y avait pas réceplion du
DISPUTE. Voir QUERELLE. premier ciel dans le naturel de
DISSEMBLANCE. Dans l'autre vie, l'homme, 4618.
la ressemblance de l'étal fait que DISSOCIATION. Dans ('autre vie,
les anges elles esprits apparaissent les dissociations se font selon les
présenls et sonl connus, el la dis­ sphères, de même que les conso­
semblance de l'étal fait qu'ils appa­ cialions, 6206, 9606, 9607, 1.03:1.2.
raissenl absents les uns des autres DISTANCE. De la dislance dans
et ne sont point connus, 6806. l'auli"e vie; d;après l'expérience,
C'est la dissemblance de l'état qui 1273 à :1.277, :1.376 à :1.38:1.. La dis­
fait l'éloignement et l'absence dans tance, c'est la différence de l'état
l'autre vie, 6866. Voi1' DISTANCE. de la vie, 9:1.011, 9967. La différence
DISSENTIMENTS. D'où vient que de l'état de la vie fait l'apparence
dans les églises il y a tanl de dis­ de la distance, 7078. Dans le mon­
sentiments SUI' le point le plus es­ de spirituel, la dislance n'existe
senliel de tous, à savoir, sur le di­ pas, mais elle apparall comme si
vin du Seigneur, l'humain et le elle existai l, quoiqu'elle ne soit ce­
saint procédant, 32111. Les dissenti. pendant que l'état de la pensée et
menls sontl'eprésentés par les clif­ de l'affection, 1376. Dans l'aulre
férentes séparations de nuées,322:1.. vie, les distances sont des apparen­
DISSIDENCE. Dans l'autre vie, la ces réelles, qui sont par le Seigneur
DI DI 259

présentées à la vue selon les élats une société chaque ange est dislinct
des Intérieurs des anges el des es­ d'un aulre ange, 690, 3241, 3519,
prlls, 5605, 9101l, 9l.1l.10, 101116. 3804,3986,4067,4149,4263,7236,
Aulant l'élal d'une sociélé y diffère 7833,7836.
de l'étal d'une autre, autant ces so­ DIVIN. Le Seigneur a eu le divin
ciétés apparaissent éloignées l'une d'après la conception même ou d'a­
de l'autre, 6602. Les distances de près le Père, 46111, 4963, 5041,
l'un à l'autre y sont absolument 5157, 6716, 10125. Si le divin n'el1t
selon les dissemblances et les di­ pas été dans l'humain du Seigneur
versités des intérieurs qui appar· d'après la conception, l'humain
tiennent à la pensée et à l'affec­ n'aurait pas pu être upI au divin
tion, 9378. La distance du bien même à cause de l'ardeur de l'a­
même qui procède du divin fait mOur infrni dans lequel èslle divin
les appal'ences de la distance dans même, 6849•. Le divin incompré­
le ciel, 8918. Sur la distance, voir hensible, qui est le Père, est adoré
aussi 3387, M03. en Il!ême temps qu'on adore le
DISTINCTION (la) de toutes choses séigneur quant au divin humain;
dans les cieux vient des variétés du montf'é, 10267; voir DIVIN Hu­
bien et des Hais, 3519, 37lJ4, 3804, DIAIN. Tous ceux qui sont de l'é­
3986,1I005,4067, 41119,1I263, 6917, glise, et dans la lum.i~re procédant
7236,7833,7836, 9002. La distinc­ du ciel, voielille divinlÏans(eSei­
tion entre l'homme interne etl'hom· gneur, et ils le voient dans son hu­
me externe est comme celle qui main, 10820. Dans le Seigneur,
existe entre la cause et l'effet, et l'humain aussi est divin, 10825.
entre l'antérieur et le postérieur, L'étal du divin du Seigneur, quand
et il I)'y a pas continuité, 3691, il fit divin l'humain, ne tombe dans
51115, 51116, 5711, 6275, 62811, la conception de qui que ce soit, ni
6299, 6326, 61165, 8603, 10076, mème dans celle des anges, que
10099, 10181; elle est pal' conSé­ par les apparences et les représen­
quent comme entre le ciel el le tatifs de la régénération de l'hom­
monde, ou entre le spirituel et le me, 4237. Tout est divin dans le
naturel, 1I5211, 5128, 5639. La dis· Seigneur, 10827. Le divin et l'hu­
tinction entre le divin et l'humain main du Seigneur sont une seule
du Seigneur a été faite dans un personne, 10824. Le divin du Sei·
concile, afin que le pouvoir du pape gneur fait les cieux, 10716, 10721.
subsistdt, 1I738. Les distinctions du Ce qui procède du divin descend
prochain, que l'homme de l'église par les cieux jusqu'à l'homme,
doit absolument connaltre, sont en 10322. L'homme a élé créé de telle
rappOl'l avec le bien qui est chez sorte que les di vins qui, selon l'or·
chacun, 6706. dre, descenden t dans la nature,
DISTINGUER. L'homme sait diffi­ soient perçus chez lui, 3702. Le di­
cilement dislinguer entre l'enten­ vin n'a été perceptible, ni par con­
dement et la volonté, parce qu'il séquent réceptible, que lorsqu'il
sail difficilement distinguer enlre eut passé à travers le ciel, 6982,
penser et vouloir, 9995. Toutes les 6996, 7001l. Le divin dans les su­
sociélés angéliques dans les cieux prêmes est tacite et pacifique, mais
sont distinctes enlre elles, el dans à mesure qu'il descend vers les in·
!60 DI Dl
férieurs chez l'ho~me, il devient procédait de là et était lui-même,
impacUique et tumultueux, à cause 4235. Le divin même ne peut être
des choses en désordre qui y sonl, saisi par la pensée, mais chacun
8823. Le divin ne peul influer que peut par la pensée saisit- le divin
dans un cœur humble, parce que humain, 6804. Le divin même ne
aulantl'homme est dans l'humilia­ peut êtl'e communiqué à l'ange, à
tion, autanl il est absent de son l'esprit, à l'homme que par le divin
propre, par conséquent de l'amour humain du Seigneut', /1724. Le Sei­
de soi, 3994,4347, 5957. Rien ne gneur ne pouvait pas être tenlé
peut mal faire au divin, mais il quant au divin même, 2795, 2803,
peul arriver qu'on l'empêche d'in­ 2813,2814. Le divin même du Sei­
fluer; tout mal cause cet empêche­ gneur est loin au-dessus de son di­
ment, 4078. Toules et cIJacune des vÎn 'dans le ciel, 7270, 8760. Le
choses subsistenl, c'est-à-dire, exis­ Seigneur, dans l'union avec le di­
tent continuellement pal' le divin, vin même, avait en vU.e 'la conjonc­
3483, 37111. Du divin du Seigneur tion de soi-même.avec le genre hu­
procèdent les célestes qui appar­ main, 2034. Jamais aucun ange ne
tiennent au bien, des célestes pro­ peut êlre uni au divin même, si ce
cèdent les spirituels qui appartien­ n'est à distance et au moyen d'un
nent au vrai, et des spiriluels pro­ voile, autrement il serail consumé,
cèdent les nalurels, 3483. Le divin 6849. Le divin même, qui est in­
du Seigneur est distingué en divin compréhensible, devient compré­
bien et divin vrai; le divin bien est hensible dans le Seigneur par son
appelé le Père et le divin vrai le divin humain; montré, 10067. Le
Jo'i1s; mais le divin du Seigneur trine dans une seule personne, ainsi
n'est que le bien ou plutôt est le dans le Seigneur, est le divin même
Lien même, tandis que le divin vrai qui est appelé le Père, le divin hu­
est le bien du Seignelll' se manifes­ main qui est appelé le Fils, et le di­
tant dans le ciel 'ou devant les an­ vifl pl'océdant qui est appelé l'Es­
ges, 3704. Le divin est la miséri­ prit Saint, et ainsi le Trine est uu,
corde même, 5057. Dans la Parole, 2149, 2156, 2288, 2321, 2329,
le divin est dans son sens interne 2447, 3704, 6993, 7182, 10738,
ou spirituel, dont on ignore aujour­ l0822, 10823, 10831.
d'hui l'existence, 2899, 4989. Divin Humain (le) ll§t eexl~er
Divin MlJme (le) esll'êlre infini, QU t:e!is~!!!infiDi, 4687, 5321. Le
4687. Le divin même a élé l'être divin humain d'éternité (ab œtomo)
de la vie du Seigneur, 3194, 3210, élaille divin vrai 4,ans le ciel, ainsi
10269, 10372. De ce divin l'humain le divin exister, qui plus tard dans
ensuile esl sorti et est devenu l'e:ds­ leSeigiiëüI:-aélé fait hu:\ivin être 'de
tel' d'après cet être, 3194; 3210, quiprocèdèïê divin' existerdans lp.
10269,10372. L'intime du Seigneur ciel, 3061, 6280,. 6880. Le divin
élait le divin même, 5041. Dans humain est sorti du divin biëil et
l'humain du Seigneur il yale divin est né du divin Vi:a1iTcëbien aéJé
même, 10372. Le divin même, qui conjoIïird;aprèSi'humain le divin
est appelé l'ère, étail dans le Sei­ vJ!!,i, 3194, 3'HO. Trois arcaiiëSiiÎa­
gneur; l'essence même de la vie, nifestés d'après le sens inlerne :
qui chez l'homme esl appelée âme, JO que le divin humain du Seigneur
DI DI i6t
a exislé d'après le divin même; gneur; montré, :1.0067. Il n'y a au­
2° que le divin humain du Seigneur cune conjonction avec le divin su­
non-seulemenl a élé conçu de Jé­ prême du Seigneur, mais il y a
hovah, mais aussi en esl né; 3° que conjonclion avec son divin humain,
le divin hùmain~u-§~neur eslle parce qu'on a une idée du divin hu­
nom de iehovah, c'esl-à-dire, sa main, mais on n'en a aucune du di­
qualilé, 2628. Le divin humain, vin même, 42H. Le divin humain
avanll'avénemenl duSeigneùrlIâns du Seigneur esl leI qu'il apparut
le monde, était Jéhovah lui-même quand le Seigneur fut lransfiguré,
influanl par le ciel quand il pro­ 32:1.2. Le divin humain du Seigneur
nonçait la paroÏe j ell effet, Jéhovah a été représenté par le sain t des
était àu-de~!. des llig.ux, mais ce saints dans le tabernacle cl dans le
qui passait de lui à Iravers'les lemple, 32:1.0. Le ciel toul entier
cieux-était alors lé 2ivin humain; cOll'espond au divin humain du
cal' pal' l'influx de Jéhoval! dans le Seigneur, 2988, 2996, 3624, 3741,
ci~ il préscuîâit yn 1l!!.lllme, et le 42t9, it3i8. Les très·anciens n'ont
divin mêmeqti(en procédait était point pu adorer l'être infini, mais
le divj!lJlQlllxoe; ce divin estl~i­ ils onl adoré l'exisler infini, qui est
ViD.!Jjiim~.i!!. d'éternité (ab œterno),le divin humain, 4687, 532:1.. Les
6280. Le divin Ilumain a été l'es­ anciens ont reconnu le divin, parce
sence pal' soi, qui remplil tout -je qu'il apparaissait dans une forme
cJ~I, et falique ceux qoi n'avaient humaine, el ce divin étail le divin
pu être sauvés auparavant sont sau­ humain, 51:1.0, 5663, 6846, :1.0737.
vés, 3061.. Quand le Seigneur glo­ Tous ceux qui sont dans le bien
rifia pleinement son humain, il dé­ quant à la vic, lorsqu'ils pensent au
pouilla l'humain provenanl d:une Seigneur, pensenl au divin humain,
mère et revêtill'hu]!!!!!!l-nrov.elliLnteluon à l'humain séparé du divin,
dl!.-Père,..!Illl~sLk..!!!~.!I~~in, 2326,472u,4731, 4766, 8878,9:1.93,
:1.0830. Le divin humain du Sei­ 9:1.98. Aujourd'hui, dans l'église,
gneur i1ïfiuë dans le cièl et fait le ceux qui sont dans le mal quant à
ciel, 3038, 42H, 4724. Il n'y a au­ Il la vie, et ceux qui sont dans la foi
ëüne conjonction dans le ciel avec séparée d'avec la charité, pensent
le divin même, mais il y a conjonc.... à l'humain du Seigncut' sans le di­
tion avec le divin humain, 3038, vin, et ils ne saisissent pas non
421.:1., 4724. Dans le ciel il n'esl plus ce que c'est que le divin hu­
pas perçu d'auIre divin que le divin main; pourquoi? 32:1.2, 3241, 4689,
humain, 6475, 9303. Le divin hu­ 4692,4724,4731,532:1.,6371,8878,
main du seigneur est le toul du 9:1.93,91.98. Dans la Parole, le divin
culte, el le lout de la doctrine, humain est appelé Fils de Dieu et
28:1.:1.. Le divin humain du Seigneur Fils unique; mont1'é, 2628. voi1'
est toul dans le ciel, parce qu'on DIVIN MÈIIE el DIVIN VRAI.
n'y peut pas penser au divin même; 008. L'espression DIVUfUJI HUHolKOll, em­
illustl'é, 72H. On ne peul par au­ ployée Lrè. - .ouveot "j;oTI'Au·te.r -dans .es
cune idée saisir Jéhovah ou le Père, TraiLlIs, avait d'abord été rendue en françai~
por DIVIKB HU'UNITi, et cette loculion élOiL
ni pal' suite croire en lui, ni par asse. généralement admise; mai. un subsLan­
conséquent l'aimer, mais on peut tif précédé d'un odjecLif esL loio de rendre
le saisir par le divin humain du Sei. cuc~cmeot la loclltioD IOÙDe qui, composée
26! DI DI

de deus DIOU pril lab'lanlivemenl. m~e 3210, 6864, 7499, 8724, 9199,
l'union ffiliproque de. de.uA.~~es. C'Cll­
à-dire; J'union du Divin avec l'Humain el de
10076. La chaleur, qui procède du
l'Humain avec le Divin; el, oulre cela, celle Seigneur comme soleil, est le divin
elprenion DIVlIlI HUMAIUTi, si on l'em­ bien, d'oil les anges ont l'amour,
ployail Ioujours dans les divers T.ailés de 3338, 3636, 3643, 5215. Voi1' DI­
l'Auteur, au.aill'inconvénienl de jeler de la
VIN BIEN ET DIVIN VRAI; DIVIN BIEN
confusion dans beaucoup de passages. Pa.
conséquenl, pour éviler cet inconvénienl, el DO DIVIN AMOOR.
nUSli pour plus d'esaClilude, au lieu de la Di­ Divin Vrai (le) est le réel uni·
vine HUfMnilS il esl dit le Divin Humain pa.­ que, et ce dans quoi il est, venan t
IOUl où dans le lelle il y a Divinum Buma­
1 ftum. du divin, est le substantiel unique,
5272, 6880, 7004, 8200. Toutes les
Divin Procédanl (le) est le divin choses qui ont été créées l'ont été
vrai qui procéda du divin bien après par le divin vrai, 2803) 2894, 5272,
la glorification complète du Sei­ 6880, 7835. Le divin vrai procède
gneur, 7û99, 8127. Le divin procé­ et nalt du divin bien, 7499. Le di­
dant ùu Seigneur est aussi son di­ vin vrai procède du divin bien, par
viii dans le ciel, divin qui est appelé comparaison, comme la lumière
l'Esprit Saint, 3969, 6673, 6788, procède du soleil, 3704, 37t2, 4180,
6993,7699,8127,8302,9199,9229, 4577. Le Seigneur a été de toute
9278, 9607, 9818, 9820, 10330. éternité le divin vrai dans le ciel,
Lorsque le Seigneur eut été glori­ 2803, 3195, ,:1704; c'est ce divin
fié, il est aussi, quant à son hu­ qui est le Fils de Dieu né de toute
main, devenu le diVin bien, et alol's éternité, 2628, 2798. Le divin vrai
de ce divin bieu a procédé le divin procédant du SeigneuJ' dans les
vrai qui est l'Esprit de Vérité ou le cieux apparatl comme lumière, et
Saint Esprit, 8127. Après que le èonlltilue toute la lumière du ciel,
Seigneur eut fait complètement di­ 3195,3222,5400, 8644,9399;9548,
vin son humain, le divin vrai pro­ 9684. Le divin vrai n'est point dans
céda ùe son divin humain, et c'est le Seigneur, mais il procède du
ce divin vrai qui est appelé Saint Seigneur, de même que la lumière
Esprit, 7û99. Le divin vrai procé­ n'est point dans le soleil, mais pro­
dant du divin bien qui est le Père cèdll du soleil, 3969. Depuis l'union
est le Paraclet et l'Esprit Saint, du Seigneur avec le divin même, le
9818; c'est ce qui, dans la Parole, divin vrai .procède du Seigneur,
est nommé le saint, 9818, 9820. 3704,3712,3969,4577,5704,7499,
Divin Bien (le) est le divin même, 8127, 8241, 9199, 9398. Depuis la
7û99. Le divin bien est l'essentiel glorification du Seigneur le divin
de l'ordr'e, i728, 2258, 8700. Le vrai procède du divin humain du
divin bien du Seigneur est en soi Seigneur, et non du divin même,
unique, car il est infini et contient 4180, 4724, 6685, 7270, 9407. Le
en soi les infinis, 10261. Le divin divin vrai d'éternité a influé (laI' le
bien ne peut pas être reçu par ciel dans le genre humain; mais
l'homme, ni même par l'ange, mais comme cela ne suffisait pas quand
il est seulement reçu par le divin l'homme se fut éloigné du bien de
humain ùu seignelll', 6180. Le Sei. l'amour, alors le seigneur vint dans
gneur, quand il quitta le monde, le monde, et fil divin l'humain, afin
fit divin bien son humain, 3194, que du divin humain même le divin
DI DI 263
vrai procédAt, et ainsi sauvAtl'hom­ bien est dans le seigneur, mais le
me qui le recevrait dans le bien, divin vrai procède du seigneur,
41.80. Comment procède le divin 4677,8644. Le divin bien est dans
vrai; illustré, 7270, 9407. Le divin le divin vrai, comme la ohaleur
vrai qui procède du Seigneur fait le provenant du soleil est dans la' lu­
ciel, 8897. C'est du divin vrai pro­ mière au printemps et dans l'été,
cédant du Seigneur que vient l'or­ 8897. Du divin bien procède le di·
dre, 1728, 2258, 8700, 8988. Au vin vrai, et ce vrai fait le ciel et le
divin \'rai appartient toute puis­ dispose, 7268. Dans le ciel, le divin
sance, 8200. Le divin vrai dans le nai est la lumière, et le divin bien
ciel est le Seigneur lui-même, 9407. est la chaleur, 3643, 9399, 9400.
Le divin vrai qui est appelé le Saint Le divin vrai pl'océdant du divin
Espl'it procède du divin humain du bien du Seigneur forme et met en
SeigneUl', 6993. Le divin vrai SUI' ordre le ciel angélique, 3038, 9408,
notre tet:re est la Parole, 9400. 961.3, 10716, 1.07:1.7. Le divin vrai
Différence entre le divin vrai et le qui procède du Seigneur ne fait
vl'ai divin, 2814, 7270. La lumière, rien de soi-même, mais il agit d'a­
qui procède du Seigneur comme près le divin bien, 8724. Ce qui
soleil, est le divin vrai, d'où les procède du divin humain dû Sei­
anges ont tou te sagesse et toute i[J­ gneur est le divin vrai d'après le
telligeIice, :1.053, :1.52:1. à :1.533,2776, divin bien, 6788. Dans la Pat'ole,
3138,3195,3222,3223,3225,3339, Jésus est le divin bien, et Christ est
3341,3636,3643,3993,4:1.80,4302, le divin vrai, 3004, 3005, 3009.
4415,5400,9399,9407,9548,957:1., Divin Amour. Le Seigneur a été
9684. Le divin vrai est l'esprit de le divin amour, 2077, 2'253. Le di­
vérité, dont il est parlé dans Jean, vin amour envers le genre humain
3969. Voi,' DIVIN BIEN ET DIVIN est infini, 8672. Nul ange ne peut
VRAI.' • soutenir la flamme procédant du
Divin Bien et Divin Vrai. Le di­ divin amour, il serait consumé en
vin qui est au-dessus des cieux est un moment, comme le serait un
le divin bien; mais le divin qui est homme, si la flamme du soleil du
dans les cieux est le divin vrai, monde parvenait immédiatement
7268. Le divin bien uni au divin sur lui, 8644. La flamme du soleil
vrai qui est dans les cieux est ap­ spirituel n'est autre que le divin
pelé le divin vrai, ),0196. Le Sei­ amour, 6645. Dans le divin amour,
gneur est le divin bien et par ce il y a la toute-science de toutes les
bien le divin vrai; et ainsi dans le choses divines, célestes, spirituel­
Seigneur il n'y a que le divin bien, les, rationnelles et naturelles, 2572.
mais du Seigneur vient le divin C'est d'après le divin amour que le
vrai, 3704, 37:1.2, 4577. Le divin Seigneur a fait divin son humain,
bien est ce qui est appelé Père dans 4735. Le divin amour même esll'a­
la Parole, et le divin vrai est ce qui mour du Seigneur envers tout le
est appelé Fils; mont/'é, 3704. genre humain, qu'il veut sauver,
Quand le Seigneur était dans le auquel il veut donner la béatitude
monde, il était le divin vrai; mais et la félicité pour l'éternité, et au­
quand il eut été glorifié, il fut le quel il veut approprier son divin,
di\'in bien, 8724, 9199. Le divin autanl qu'il peut être saisi, 4735.
1'"

264 DI DI
Le Seigneur, d'après le divin amour, le divin vrai, 2500, 257Z. Dans la,
veut allirer l'homme jusqu'à lui, lumière du ciel, qui est le divin
6645. Le ~igneur a comballu con- .vrai, il ya la divine sagesse, 3195,
tre les enfers d'après son divin 3485,3636,3643,3993,4302,4413,
amour envers le genre humain, 44151 95ll8,9684.
1690, 1691, 1812, 1813, 1820, Le Divin Amour et Divine Sagesse.
Seigneur et le divin amour appa- Les lumières qui apparaissent de·
raissent à chacun selon l'amour de vant la vue externe des anges, et
chacun, comme un feu créant' et les chaleurs qui sont perçues -par
renouvelant à ceux qui sont dans eux, tirent leur origine de la divine
les amours bons, mais comme un sngesse et du divin amour du sei­
feu consumant à ceux qui sont dans .gneur, 8389.
les· amours mauvais, 9434. Le divin Divins. Les divins du Seigneur
amour du Seigneur est célesle et reçus chez les anges sont les cl!Q.~es
spiriluel, mais celle distinction qui son 1appelées les célestes ell~s
n'existe que relalivemenl à ceux ~I§1üëfs-; quaou la-vled!vine et
qui reçoivenl, 3325, 10261. Le di· par smte la lumière divine sont mo­
vin amolli' veut le culle et la gloi- difiées en eux comme récipients,
re, non pour soi, mais pour l'hom- 3741. Ceux qui, dans la vie du
me el pour le salul de l'homme, corps, onlreçu les divins apparte­
10646. L'humain du Seigneur, de- nant au seigneur, sont, dans l'au­
puis qu'il a été glorifié ou fait di- tre vie, gratifiés d'inlelligence el
'-in, ne peul être saisi comme hUe de sagesse, et d'une félicité inelTa­
main, mais il peul l'être comme ble, 4220. Les divins vrais sonlles
divin amour dans une forme hu- lois de l'ordre, 2447, 7995. Autanl
maine, !t735. C'est d'après le divin l'homme vil dans le bien selon les
amour que l'humain du Seigneur a divins vrais, autant il est homme,
été fait divin, 6872. 4839.
Divin Bien du Divin ArnoUl' (le) DIVINATION. Quand il s'agit des
du Seigneur esl le soleil dans le prophètes, la divinalion est la ré·
ciel, 8644. Le divin bien du divin vélalion qui concerne la vie, et la
amour est le feu divin, 8644; c'est vision est la révélation qui concer-=­
le feu solaire lui-même dans l'au1re në1a doctrine, 9 2 4 8 : - ­
vie, 6834. La chaleur procédant du DïvINITE Ceux qui onl de la di­
Seigneur comme soleil esl le divin vinilé l'idée de trois dans une seule
bien de son divin amour, accom- personne peuvent avoit' l'idée d'un
modé à la réception des anges qui seul Dieu, et ils peuvent dire un
sont dans le ciel, et la lumière pro- seul Dieu, et aussi penser un seul
cédant du Seigneur comme soleil, Dieu, 10821.
et le divin vrai de son divin bien; DIVISER sign. exterminer, 6360,
l'un et l'autre cependant est appelé 6361 j - sign. la séparation et l'é­
1

le divin vrai procédant du Seigneur, . loignement d'avec les vrais et les


9498. Dans la Parole, le divin bien biens, 44·24. Le Jourdain divisé en
du divin amour esl représenté par . deux et passé à sec signifiait l'éloi·
l'huile d'onction, 10267. gnement des maux el des faux, et
Divine Sagesse. Le Seigneur était: l'admission de ceux qui étaient
la divine sagesse, parce qu'il était dans les biens el dans les vrais,
DO
DO 265
4255. Après le temps de salomon céleste, 2516. Le doctrinal qui n'a
le royaume fut divisé en deux, en pas en soi le mariage célest-e, n'est
royaume juif et en royaume israé­ pas un doctrinal réel, 2516. Le doc­
Iile; pourquoi? 8770. Voil' PARTA­ trinal suprême, c'est que l'humain
GER. du Seigneur est divin, 4687, f. 11 Y
DIVISIBLE. Le divin n'est point .a le doctrinal de la charité et le
divisible, mais il est et demeure un doctrinal de la foi, et l'église an·
et le même, 1999. ciennè avait le doctrinal de la cha­
DIX. sign. les restes ,(reliquiœ) ; rilé, lequel est aujourd'hui au nom­
VOil·~DlMES. Dix sign. tous, 4638. bre des choses perdues, 2417. Le
Les dix pal'oles sign. tous les vrais doclrinal de la charité enveloppe
divins dans la Parole, 10688. Dix tou tes les choses de la foi; ma-is
manières sign. beaucoup de chan­ lorsque le doctrinal ne se compose
gements, 4077, 4179. que des choses de la foi, on dit qu'il
DIXIbIE. Le dixième mois sign. y a un double doctrinal, l'un de
les vrais qui appartiennent aux ,'e­ la charité, l'autre de la foi, parce
llquiœ (l'estes), 858. Le dixième du qu'il y a séparation de la foi d'avec
mois, c'est l'état d'initiation des in­ la charité, 241.7. Ce n'est pas le
térieurs de même que le dixième doctrinal qui fait l'église, mais c'est
jour, 7831. La dixième partie, c'est la chal'ilé, 1798, 1799, 1834, 1844.
autant qu'il suffit, 8468, 8540; par Dans quelle ignorance sont ceux qui
conséquent aussi, autant qU'il con­ n'ont aucun doctl'inal de la charité,
vient pour les usages, 9756. 2435. D'apl'ès la fin on voit quel
DIX-HUlT. Ce nombre, étant com­ est le doctrinal, 809. Tout doctri­
posé de trois et de six, sign. les nal de l'église a avec soi des idées,
choses saintes du combat; car tl'Ois et pal' elles il est perçu quel il est,
sign. ce qui est saint, et six le com­ 3310, 3825. Selon ces idées, il y a
bat, 1709. l'entendement du doctrinal, et sans
DIX-SEPT. Ce nombre sign. tant l'idée intellectuelle, il n'y a que l'i­
le commencement de la tentation dée du mot, et nullement l'idée de
que la fin de la tentation, 755. C'est la chose, 3825.
un commencement et quelque cho­ DOCTRINAUX (les) sont des con~
se de nouveau, 4670. C'est depuis . clusions d'après les scientifiques,
le commencement jusqu'au renou­ 3057. Ils pl'oviennent des scientili­
vellement, 617lJ. ques, 3052. Ce sont des communs
DIZAINES (les) sign. beaucoujl de auxquels se réfèrent les vrais,6146.
choses, 8715. Les princes ou chefs Les doctrinaux sont fondés sul' les
de dizaines sign. les principaux \'l'ais scientifiques, et ceux-ci SUl'
vrais en troisième ordre, 8715. les sensuels; autrement on ne peut
DOCTEURS DE LA LOI, Legispel'ili. pas avoir une idée des doctrinaux,
Quels étaient autrefois les. docteurs 3310, f. Les doctrinaux sont prin­
de la loi; Préface du Chap. XVIII cipalement les scientifiques qui ap­
de la Genèse. partiennent à l'état et à la vie spi­
DOCTRINAL même (le) est le sens rituelle, et qui sont appelés con­
interne de la Parole, 9380. Tout naissances, 5774, 5934, 9941i. Les
doctrinal procède du divin bien et doctrinaux ou connaissances du
du divin \'l'ai, el a en soi le mariage bien et dll vrai ne pellvent pas être
266 Dû Dû
communiqués à l'homme, ni par vrai pour le vrai et pour la vie ne
conséquent lui êtl'e conjoints et ap­ demeurent pas dans les doctrinaux,
propliés, si ce n'est par des plaisirs mais ils scrutent la Parole, et ils
el des charmes accommodés pour voient si la chose est un nai; illus­
lui, 3502. Les doctrinaux de l'église tré, M32. Les vrais de l'église sont
ne servent à rien s'ils ne regardent acquis pal' les doctrinaux et par la
pas la charité comme fin, 20li9, Parole; si c'esl seulement pal' les
2U6. Les doctrinaux ne sont rien, doctrinaux, l'homme croit aux per­
si l'on n'y conforme pas sa vie, sonnes qui on t recueilli des choses
. 1515, 2049, 21.16. Ils ne sont autre qui confirment; mais si c'est par la
chose que des moyens pour parve­ Parole, il peut alors s'acquérir des
nir au bien comme fio, 5997. Les vrais d'après le divin, 5li02. L'hom­
doctriQaux ne sont pas des vrais me, quand il est ('égénéré, va des
purement divins, mais sont les ap­ doctrinaux vers le bien des doctri­
parences du vrai, 336li. Toutes naux, de ce bien vers le bien du
choses se réfèrent aux communs, vrai, et du bien du vrai vers le bien
ainsi aux doclrinaux, 61li6. de la vie; el, quand il a élé régé­
Les doctrinaux tirés de la Pa­ néré, l'ordre est relourné, et la
role sonl des scienlifiques, en tant marche a lieu en sens inverse,3332.
qu'ils sont dans la mémoire qui Celui qui parvient au bien spirituel
est dans l'homme exlerne ou na­ n'a plus besoin de doclrinaux,5997.
turel, mais quand ils enlrent dans Les doctrinaux sont éloignés, quand
la mémoire qui est dans l'homme d'abord l'homme est réformé; que
interne ou spiriluel, ce qui arrive doit-on enlendre par là? 3057. Ce
quand on vit selon eux, alors les que c'est que regarder vers les doc­
doctrinaux quant au vrai devien­ trinaux, 2li5li. Ceux qui regardent
nent des choses de la foi, el les vers les doclrinaux, el non vers la
doctrinaux quant au bien devien­ vie, ne pensent pas il l'âme ou à la
nenl des choses de la charité, el ils vie après la mort, et vice versâ,
sont appelés des spirituels, 9918; 2li5li. Quoique les doctrinaux soient
Les doclrinaux de la foi d'après la différents, l'église néanmoins est
Parofe sont les préceptes de la vie une, si dans tous il y a la charilé,
et les lois spirituelles, 5826. Tous 3M1, 3li52. L'église serait une, si
les doctrinaux, lorsqu'ils sont des la charité élait chez lous, quoiqu'on
vrais, regardent la charité comme différâl quant aux culles et aux doc­
.leur fondamental, 1799. Le suprê­ trinaux, 809, 1285, 1316, 1798,
me d'en Ire les doctrinaux, c'est 1799, 183li, 18M.
que l'humain du Seigneur est di­ . Les doctrinaux sur la foi seule
vin, li687. Dans tous les doctrinaux délruisent la charité, 6353, 8094.
tirés du sens IiUéral de la Parole il Les doctrinaux du faux peuvent,
y a des vrais in térieurs, 3li6li. Les quant à une partie plus ou moins
doctl'inaux des scientifiques sonl grande, être des vrais, 8149. ceux
des choses qui viennenl du sens qui sont dans l'affection du vrai
IiUéral de la Parole, 59115. Il fau t pour le vrai, quand ils deviennent
scruter la Parole pOUl' savoir si les adultes et qu'ils peuvent voir par
doctrinaux sont des vrais, 60li7. leUl' entendement, ne demeurent
Ceux qui sont dans l'affection du pas simplement dans les doctri­
DO DO 26i
naux de leur église, mais ils exa­ trine de l'église est la doctrine de
minent allentivement s'ils sont la charité et de la foi, 24l7, 4766,
vrais d'apl'ès la Parole, 5402,6047. 10763. La vraie doctrine est un
Geux qui sont dans la foi séparée flambeau pour ceux qui lisent la
d'avec la charité veulent qu'on Parole, 10400. La doctrine réelle
croie simplement les doctrinaux de doit être donnée pal' ceux qui sont
l'église, sans aucune intuition ra­ dans l'illustration venant du Sei­
tion nelle, 3394. gneur,2510, 2516, 2519, 9424. La
Lesdoctrinaux des anciens étaient vraie doctrine de l'église est le sens
absolument autres que ceux ·d'au­ interne, 9025, 9410.
jourd'hui, à savoir, sans parler des La doctrine de l'église doit être
j'eprésentatifs et des significatifs, d'après la Parole, 31164, 5402, 6832,
les doctrinaux de l'amour envers le 10763, 10765. La Parole sans la
Seigneur et de la charité à l'égard doctrine n'est pas comprise, 9025, .
du prochain, 3419. Aujourd'hui, ces 9409, 94211, 9430, 103211, 10431,
doctrinaux ont été oblitérés par les 10582. La doctrine doit être tirée
Babyloniens et par les Philistins de tout entière de la Parole, pour que
DOS jours, 3419, 3420. La Parole, la Parole soit comprise; illusl7't1,
d'après ces doctrinaux, peut être 9409. La Parole doit être soutenue
comprise, 31119, 31120. Les anciens par la doctrine l'éelle; illUSl7'é,
avaient les doctrinaux de la charité 94211. La doctrine réelle tirée de la
qui conduisaient à la vie; combien Parole est le sens interne, 9430.
ces doctrinaux l'emportent sur les Le sens externe de la Parole, sans
doctrinaux de la foi, 4844. L'an­ la doctrine réelle tirée de la Paro­
cienne église avait les doctrinaux le, est obscur comme une nuée, .
de la charité, 1I955. D'où venaient 9430. La doclrine d'après la Parole
les doct1'inaux de l'ancienne église, doit être (~.ite par ceux qui sont
608, 609, 920. Les sciences dans dans l'illustl'ation pl'océdant du Sei­
l'église ancienne ont servi à leurs gneur, afin que la Parole soit com­
doctrinaux, 1I964, 1I966. Ces doc­ prise; qui ~ont ceux qui sont dans
trinaux aujourd'hui sont perdus, et. l'illustration? 10105. La Parole ne
pourquoi, 4955. peut être comprise qu'au ruoyall
Les doctrinaux de la charité et d'une doctrine faite par un homme
de la foi sont signifiés dans la Pa­ illustré, 10324. Ceux qui lisent la
role par des villes, 3216. Quand Parole d'après l'amour céleste sont
chez les anges il y a conversation illustrés, et se font pal' suite une
sur ces doctrinaux, parfois alors doctrine; ceux, au contraire, qui
dans la sphère inféJ"Ïeure où est la la lisent d'après l'amour infernal
société correspolldante des esprits, ne sont pas illustrés, mais ils sont
il apparall l'idée d'une ville, 3216. pal' là davan tage aveuglés; illUSl7'é,
DOCTRINE. La doctrine réelle est 9382. La doctrine faite pal' un hom­
la doctrine de la charité et en même me illustré peut ensuite être con­
temps de la foi, et non la doctrine firmée par les rationnels, et ainsi
de la foi sans celle de la charité, être comprise plus pleinement, et
10764. La doctrine de la charité et elle est corroborée, 2553, 2719,
en même temps de la foi est la doc· 2720, 3052, 3310, 6047. Ceux qui
trine de vie, l0764. La vraie doc- sont dans l'illustration se font une
268 ])0 DO

doctrine d'après la Parole, t0659. est aujourq'hui au nombre des cho­


La doctrine n'est pas perçue, si elle ses entièl'ement perdues, 6632. Au-'
n'est pas exposée rationnellement joul'd'hui, dons les églises, il y a la
et sensuellement, 2553. Chez ceux doctrine de la foi, et non celle de
qui sont dans le sens de la lettre la charité, et la doctrine de la cha­
sans la doctl'ine, le vrai n'a aucune rité a été l'eléguée dans la science
puissnoce; illustl'é, 94:10. Le sens qu'on norilme théologie morale,
de la lettre de la Parole, sans la 2417. Combien la doclrine de la
doctrine, cond uil dans des elTeurs; charité l'emporte sur la doctl'Îne
illustnJ, 1043:1. Ceux qui sont dans de la foi séparée d'avec la charité!
les e,xternes sans l'interne, et pu­ 4844.
rement sensuels, lisent la Parole Docu'ine de la {ai. La doctrine
sans la doctrine, et croient seule­ de la foi est céleste-spirituelle, el
mentIe sens de la lettre; de là pro­ ne vienl pas du rationnel, 2510,
viennent des faux, car ils ont du 2516, 25:19. La doclrine de la foi a
vrai une idée matérielle, 10582. été revêtue d'apparences humai~
Ceux qui sont dans le sens externe nes, 2719, 2720. La doclrine de la
de la Parole, et non dans le sens foi considérée en elle-même est la
interne, sont ceux qui ne se font même chose que la doctrine de l'a­
aucune doctrine d'après la Parole, mour et de la chal'Ïté, 2571. La
9409. Il faut absolument une doc­ doctrine de la foi est en soi divine,
trine d'après la Parole, pour que la et au·dessus de taule conception
Parole sail comprise, 10582. Où il humaine, même angélique, 2531,
y a l'église, là doit être la doctrine 2533. La doctrine de la foi est spi­
d'après la Parole, et même la doc­ rituelle, d'origine céleste, 2531. La
trine de vie, qui est la doctrine de doctrine de la foi est la même chose
la charité et en même temps de la que l'entendemenl de la- Parole
foi, et non pas seulement la doc­ quant aux intérieurs, où est le sens
trine de la foi, 10763, :10764. La inlel'ne, 2762. La doctrine de la
doctrine seule ne fait Ras l'église, foi a été beaucoup détournée du
c'est la vie selon la doctrine qui la vrai, 6633. Ce qui fail l'église, ce.
fail, 10763. n'est pas la doctrine de la foi, mais
Doctl'ine de la clla1'Îlé. La doc­ c'est la vie de la foi, qui eslla cha­
trine de ('amour et dè la charilé en­ rité, 809, 1798, 1799, :1834,4li68,
seigne ce que les externes envelop­ lJ677, 4766, 5826, 6637. Aujour­
pent; d'après elle on connan le d'hui, c'est la doctrine et non la vie
sens interne, parce que le sens in­ qui fait l'église, et les fruits qu'on
lerne de la Parole est la doctrine adjoint il la foi sonl seulement dans
même de ['amour envers le Sei­ la doctrine el il n'y a rien dans le
gneur et de la charité il l'égard du meutal, 4689. Sans la doctrine de
prochain, 9409, La doctrine de la l'amour et de la charité; la doctrine
charité, qui est la doctrine de la de la foi est comme l'ombre de la
vie, était la doctrine même dans nuit, 9409, Dans combien d'el'reUl's
les anciennes églises, 2417,' 3419, tombenl ceux qlli onl seulemenlla
3420, 4844, 6628, 7259 il 7262, La doctrine de la foi, el non en même
doctrine de la charité, qui avait été temps celle de la charité 1 241.7,
d'un si grand prix chez les anciens, 2383,3i46,3325,34i2,34:13,34!6,
DO DO 269
3773,4672,4730, lt783, lt925, 535t, charité, lt723. Les choses spéciales
7623 à 7627, 7752 à 7762, 7790, de la doctrine sont des addilions
809lt, 8313, 8530, 8765,9i86,922lt, confirmatives et explicatives, lt720.
10555. Ceux qui sont seulement La doctl'ine n'est rien sans la vie,
dans la doctl'ine de la foi, et' non lt683. Le tout de la doctrine quant
dans la vie de I~ foi, qui est la cha­ à l'homme est de rendre un culte
rité, ont été autrefois appelés in­ au Seigneur et de l'aimer, 2859. La
circoncis ou philistins, 3ltt2,.3lti3, doctrine ,doit enseigner' comment
8093. Chez les anciens, la doctrine l'homme doil penser et agir, iOl05.
de la foi élail au service de la doc­ Dilférence entre ceux qui ensei­
trine de la charité, 2lti7, 34i9, gnent et appl'ennent d'apl'ès ln Pa­
b8ltlt,4955. role, et ceux qui enseignent et ap­
La doctrine du bien céleste, qui prennent d'après la doctrine tirée
appartient à l'amour envers le' sei­ de la Parole; ceux-ci comprennent
gnelll', est la plus vaste et en même les intérieurs, et ceux:là seulement
temps la plus inconnue, 7258. La les extérieurs, 9025. Par les idol~s,
doctrine du bien spirituel, qui ap­ dans la Parole, son t slg'iïifiées les
pal'Lient à la charilé à l'égal'd du doctrines tirées du sens externe de
prochain, est vaste aussi et incon­ la Parole sans le Sens interne; mon­
nue aussi, mais moins. que la doc­ tré, 9lt2LJ.
trine du bien céleste qui appartient 1 DODANm, fils de Javan, fils de

à l'amour envers le Seigneur,7258. Japheth, - Gen. x. lt, - sign. des


'Foute doctrine appartient au vrai, doctrinaux ou rites, dérivés du
7053. La doctrine n'est pas en elle­ culLe externe signifié par Javan,
même le vrai., mais le vrai est dans 1:156.
la doctrine, comme l'àme dans le DOGM~. Il appartient à un hom­
corps, lt6lt2. Le seigneur est la me sage, non de confirmer le dog­
doctrine elle-même, 2531. Le Sei­ me, mais de voir s'il est vrai avant
gneur est la Parole, ou la divine qu'il soit confirmé; et c'est ce que
doctrine, dans le triple sens, su~ .font ceux qui sont dans l'illustra­
prême, interne etliLléral, 37:12. La tion, i017, lt7H, 7012, 7680,7950.
Parole elle-même n'est que la doc­ Tous les dogmes, même ceux qui
trine de l'amour envers le Seigneur sont faux, peuvent ê.tre confirmés
et de la charité à l'égard du pl'O­ jusqu'au point de se montrel' ·com­
chain, 7262. Toute do'ctrine de l'é­ me vrais, 5033,6865,7950. Le sens
glise, et tout entendement de celle IiLtéral de la Parole est tel, que,
dor.trine, viennent de la Parole, quel que sail le dogme que l'hom­
2762, 52lt7. La doctrine qui traite me saisisse, il le confirme pal' ce
du bien et du vrai traile du Sei­ sens, 6222. De là vient que tOllS,
gneur seul, et procède de son divin quels qu'ils soient, cl'oient que
humain, 552:1. Les deux choses leurs dogn,!es sont des vi'ais, jus­
, principales de la doctrine sont: qu'aux Sociniens, et jusqu'aux Juifs
i" que l'humain du seigneur est eux-mêmes,"852L Voir, dans le
divin; 2· que ['amour envers le Sei­ Tome III, pages 13:1 à 133, les pas­
gneur et la charilé à l'égard du sages de la Parole qui confirment
prochain font l'église, et que ce les principales propositions dogma­
n'est pas la foi séparée d'avec ,la tiques.
270 DÛ Dû
DOIGT. Les'doigts sign. la même s'il est bon, et se forme son enfer
chose que les mains, 7h30, 10027, s'il est méchant; car c'est là sa vo­
{OOM, 10062, f. Chez l'homme, les lonté même, et ainsi l'être même
doigLs des pieds eL des mains sign. de sa vie, qui ne peut être changé
Lou Les choses ou le Lout, 100M. Le après la mort, 8858.
doigt, parce qu'il fait partie de la DOMINATION. Il Ya deux espèces
main, sign. la puissance; montré, de dominations; l'une de l'amour à
71130, 10027; VOil' MAIN. Le doigt l'égard du prochain, eL l'autre de
de Dieu, c'est la puissance par le l'amour de soi, 108111. La domina­
divin, 7h30. Le régénéré est ap­ tion de l'amour à "égard du pro­
pelé dans les prophètes l'œuvre des chain existe parmi ceux qui habi·
doigts de Dieu; pourquoi? 63. Peau tent séparés par maisons, familles
des doigts, 5555. et nations; et la domination de l'a­
DmlESTIClTK. Ceux qui ont fait mour de soi, parmi ceux qui habi­
le bien à cause de la rémunération tent ensemble en société, 108111.
J'emplissent des office~ de domesti­ La domination de l'amour de soi,
cité dans le royaume du Seigneur, qui est opposée à la domination de
6389,6390. Pamour à l'égard du prochain, a
DOMESTIQUE. Une loi,de l'ordre, commencé quand l'homme s'est
c'est que les extérieurs soient sou­ détourné du Seigneur, 108111. La
mis aux intérieurs, et les servenL domination provenant du mal et
comme domestiques, 5127. Comme du faux est absolument le contraire
les maux eL les faux, chez l'homme de la domination qui procède du
qui esL dans les tenLations, sonL au bien et du vrai, 17h9. La domina­
dedans de lui ou lui appartiennent, tion provenant du mal et du faux
ils son t appelés domestiques, eL consisle à ~uloir faire que tous
sont diLs ennemis de l'homme, soient esclaves; la domination pro­
48113, 101l90. cédant du bien et du vrai consiste
DOMICILE. Les domiciles ou de­ à vouloir faire que tous soient li­
meures, dans le monde spirituel, bres,17119. La domination prove­
sonL changés en de plus beaux, se­ nant du mal et du faux tend à la
lon que ceux qui les habitenL sont perle de tous; la domination pro­
perfectionnés, 1629. Les domiciles cédant du bien et du vrai lend au
des auges brillent comme des éLoi­ salu t de tous, 17h9. La domination
les, 7988. de Pamour il l'égard du prochain
DOMINANT. Chaque homme a un diffère de la domination de l'amour
propre qu'il aime par dessus Lou Les de soi, autant que le ciel diffère de
choses; cela esl nommé le domi­ l'enfer, 108111. La domination du
nan L ou l'universellement régnant Seigneur procède du divin amour
chez lui; cela est présent dans sa envers tout le genre humain,108111.
pensée eL aussi dans sa volonlé Chez l'homme, les choses qui sont
continuellement, et faiL sa vie mê­ aimées plus que les autres sont
me, 8853; e:remples, 88511. L'hom­ celles qui ont la domination, 1I099.
me esL absolument Lei qu'est le do­ Dans les le,nlations il s'agit de la
minant de sa vie, c'est par là qu'il domination entre le mal qui est
est distingué des autres, 8858; se­ chez l'homme par l'enfer, et le bien
lon ce dominant se forme son ciel qui est chez lui par le Seigneur,
DO
DO 271
8960; voir DOMINER. Par- les len­ concorde chez l'homme; mais ils
tations, la domination esl acquise sont en discorde, quand les mon·
à l'homme spiriluel ou inlerne sur dains dominent sur les r..élestes,
l'homme naturel ou exlerne, .par 4099. De ceux qui, dans la vie du
conséquent au bien sur le mal et corps, ont voulu dominer sur les
au vrai sur le faux, 8967. Quand autres; plusieurs détails sur leur
l'homme est spirituel, sa domina­ état dans l'autre vie, 4227. Dans la
tion procède de l'homme externe Parole, dominer se dit du bien ou
vers l'homme interne; mais quand du mal, et régner se dit du vl'ai ou
il devient céleste et fait le bien d'a­ du faux, 4691. Voir DomNATION.
près l'amour, alors la domination DOMPTER. Les maux et les faux
procède de l'homme ill'terne vers sont domplés par les tentations,
l'homme externe, 52. Dans la Pa­ 869, 5356, 8966, 8967. Les maux
role, la domination se dit du bien ne peuvent être domplés en une
el le royaume se dit du vrai, 4691. seule fois ni Lous ensemble, 8403.
DOMINER. c'est être au premier DON. Les dons offerts à Jéhovah,
rang, 3602. Domin,er, c'est rendre c'est-à-dire, au seigneur, représen­
soumis, 4691 ; c'est disposer, 5904. taient des choses de la foi el de l'a­
Les vrais procédant du divin doi­ mour, 9938. Les dons sont dits of­
vent dominer, et les vrais tirés de ferts au Seigneur, quoique le Sei­
la propre intelligence doivent sel" gneU!' ne reçoive point de dons,
vil', 8941. Lorsque le sensnel do­ . mais donne gratuitemenl à chacun,
mine chez l'homme, le rationnel il­ 9938; ainsi les dons offerts au Sei­
lustré par le divin ne voit rien; il gneur par l'homme sont dans leur
est dans une épaisse obscurité, et essence des dons offerls à l'hom­
alors on croit que tout ce que l'on me par le Seigneur, et s'ils sont
conclut d'après le sensuel est ra­ appelés dons, c'est d'après l'appa­
tionnel, 5084. Les anges dominent rence, 9938, cfr. 10093; voir PRÉ­
sur les esprits mauvais et infer­ SENT. Don du Seigneur, 159lt, f.
naux, 1755; le vouloir de dominer DONNER. Donner à Jéhovah, c'est
est quelque cHose du propre hu­ attribuer au Seigneur, 10227. Don­
main opposé à ce qu'on reçoit du ner la moilié d'u n sicle pour l'ex­
Seigneur, mais toujours est-il que piation de l'âme,-Exod. XXX. 13,
toute domination appartient à l'a­ - sign. la délivrance des maux par
mour et à la miséricorde sans le la reconnaissance que le tou t de la
vouloir de dominer, 1755. Dans les foi et de ]'amoul' procède du Sei­
lentations, le mal qui veul dominer gneur, el que l'ien n'en vient de
esl dans l'homme naturel ou ex­ l'homme, 102\!O et suiv. Donner de
teme, mais le bien est dans l'hom­ la sagesse au cœur,- Exod. XXXI.
me spirituel ou interne, 8961 i si 6,- sign. de faire le vrai et le bien
le mal est victorieux l'homme na­ d'après le Seigneur, ainsi, d'après
turel domine sur l'homme spiri­ le bien de l'amour, 10336. Donner
tuel; si le bien est victorieux l'hom­ à quiconque demande,-Matth. y.
me spirituel domine sur l'homme 42; - comment ce précepte doit
nalurel, 8961. Quand les célestes être entendu, 9048. Par le Père
(1

dominent sur les mondains, les a donné, Il quand il s'agit du Sei­


II\..0ndains et les célesles sont en gneur, il est enlendu que le Sei­
272 DÛ 00
gneur s'est donné à Lui-Même,' de. la doelrine; mont1'(j, 4720; et,
3705, f. dans le sens opposé, les faux et les
DORMIR, c'est se reposer sur spéciaux des faux principes, 6720,
quelque chose, 92f.6; voir Cou­ 472f..
CHER. Le Seigneur défend princi­ DOUBLE. Le double enveloppe
palement l'homme pendant qu'il tout ce qui appartient au bien et
dort, 959, f. Les mauvais esprits tout ce qui appartient au vrai, 9861.
désirent avec la plus grande ar­ Le double sign. la conjonction,
deur infester et allaquer l'homme 8423, 8489. Le double sign. jus­
qlland il dort; mais c'est surtout qu'au plein, D137. Autour du tem­
alors que l'homme est gardé par ple il y avait un double parvis;
le Seigneur, car l'amour ne dort pourquoi? 974f.. Le Seigneur influe
point, 1983. Il est de toute néces-, d'une double manière, à savoir,
silé que l'homme dorme en sûreté par le ciel médiatement, el de lui­
contre les mauvais esprits; s'il n'en même immédiatement, 6472. Dou­
était pas ainsi, le genre humain pé- , ble expression d'une même chose,
j'Îrail, 959. Les idées des anges principalement dans la Pat'ole pro­
sont changées en divers représen­ phétique; pourquoi? 590, 4691;
tatifs dans le monde des esprits, et voir, dans le 1'ome III, divers ta­
, chez l'homme quand il dort, 197f., bleaux par ordre alphabétique qui
f.980, 198f.. contiennent : 1° Les expressions
Dos, l'ergum. Ceux qui sont qui semblent être des répétitions.
dans les amours de soi ct du mon­ 2" Les expressions donll'une se ré·
de tournent le dos au Seigneur, fère, soit au céleste ou au bien, soit
10f.30, 10189, 10420, 10702. Aller au diabolique ou au mal, et dont
derrière, quand il s'agit du divin,' l'aulre se réfère soit au spirituel ou
c'est mellre en sûreté le volontaire, au vrai, soil au sataniqùe' ou au
afin qu'il ne soit pas infesté pal' les faux. 3" Les expressions dont l'une
esprits qui sont au dos ou pal' der­ se réfère à l'interne ct l'autre à
rière, 8194; c'est le volontaire de l'externe.
l'homme d'après la correspondance DOUBLER le sixième rideau au
avec le très-grand homnie ou le devant des faces de la terre,­
ciel, 8f.94. La sphère des esprits Exod. XXVI. 9,-sign. lacommu­
infernaux se conjoint avec le sen· nication de toutes les choses du se·
suel de l'homme par le dos, 6312. cond ciel avec les extrêmes dans ce
Les esprits qui apparaissent par ciel, el l'influx de là dans le der­
derrière, et près du dos, sont ceux nier ciel, 9622.
qui agissent en secret et avec pru­ DOUBLE-TEINT, Dibaphum. Le
dence, 4403. double-leint sign. le bien spirituel,
DOT, Dos. La dol est la marque .c'est-à-dire, le bien de la charité à
du consentement et la confirmation l'égard du prochain; pourquoi?
de l'initiation, 4456, 9184. La dot 4922. Le double-teint sign. le vrai
est la marque du consentement célesle, qui est la même chose que
pour la conjonction, 9186. Elle se le bien de l'amour mutuel, 9468.
dit de la conjonction du vrai avec DOUCEMENT, Leniler, Le Sei­
le bien, 9186. gneur conduit l'homme si douce.
DOTHAN sign. les vrais spéciaux ment et si tacitement, que l'hon1,me
DO DR 273

ne sait autre chose sinon que tout lequel eo soi est le négatif, et qui
procède de lui-même, 9587; voir dit qu'il ne croit pas avao' d'être
aussi 6472 à 6474. Quand l'homme persuadé par les scientifiques, ne
a été régén~ré, il est conduit par le croirajamais, 2094, 2832.
Seigneut', au 1lloyen des anges, si Do.ox, Dulce. c'est le plaisir,
doucement, que ce n'est rien moins 8356. Toute chose douce dans le
qu'un joug, rien moins qu'une do­ monde naturel correspond au plai­
mination; il est cond,uit par des sir et au charme dans le monde
plaisirs et des félicités~ 905, 6205. spirituel, 5620. Ceux qui sont dans
DOUCEUR. Dans l'autre vie, la le bien sont doux, ceux qui sont
probité se manifeste par la douceur dans le vrai sont raides, 7068.
et par la suavité, 81H. DOUZE sign. la foi ou les choses
DOULEUR. Tout ce qui appartient qui appartiennent à l'amour ,et par
à l'homme est contracté par la dou­ suite à la foi, dans Wl seul com­
leur, 10492. La douleur après la plexe, 577,2089,2129,2130,3272,
circoncision .est la cupidité, 4496; 3858, 3913. Il en est de même de
c'est l'anxiété du cœur ou de la vo­ soixante-douze, 797:1. Douze sign.
lonté, 5887. toutes les choses de la charité et
DOULEUR DE CONSCIENCE (la) est de la foi, 3913. Par les douze tri­
une anxiété du men lai, à cause de bus d'Israêl ont été représentés et
l'injuste, du non sincère 'et d'un par suite signifiés tous les vrais et
mal quelconque, que l'homme croit tous les biens de l'église en général
être contre Dieu et coutre le bien et en particulier, ainsi toutes les
du prochain, 7217. Quand les vrais choses de la foi et de l'amour,
sont portés dans le bien naturel, 3858, 3926, 4060, 6335. Par les
ils produisent d'abord de la dou­ douze apôtres du Seigneur, de mê­
leur, car ils surchargent la con­ me, 2129, 2553, 3354, 3488, 3858,
science, et introduisent des anxié­ 6397. Les douze apôtres, assis SUI'
tés, parce qu'il y a des convoitises douze trônes, et jugeant les douzé
contre lesquelles le vrai spirituel tribus d'lsraêl, sign. que tous doi­
combat; mais cette première dou­ vent être jugés selo!,! les vrais et
leur diminue par degrés, et enlin les biens de l'église, 2129, 6397.
s'évanouit, 10492. Douze mille sign. la même chose
DOUTE. Il est selon les lois de que douze, 7973.
l'ordre que le vrai ne soit pas con­ DRAGON (le) sign. ceux qui s'ef­
firmé en un moment, de manière forceront de détruire la nouvelle
à ce qu'il ne reste aucun dou te; église du Seigneur, 10249. Les dra­
pout'quoi 1 7298. Au premier seuil gons sign. les raisonnements d'a­
de l'intelligence \lt de la.sagesse ne près les amours de soi el du 1Il0n­
viennent pas ceux qui sontdans le de, ainsi d'après les cupidités du
doute sur toutes choses, et discu­ mal qui pervertissent non-seule­
tent pour savoir si telle chose est ment les vrais, mais même les
ou n'est pas, 3833. Il yale dou te biens, 7393. Le dragon, le serpent
affirmatif, et il yale doute négatif, ancien, dans l'Apocalypse; ce que
celui-là chez quelques bons, et ce­ c'est, 7293, f. La.queue du dragon,
, lui-ci chez lés méchants, 2568. Ce­ - Apoc. XII. 4,- sign. les raison­
lui qui est àans le doute négatif, nements d'après les faux, 6952. Du
1. i8.
274 DR DU

domicile des dragons près de la gé­ celles qui sont des parties gauches
henne,950. se réfèrent au vrai qui provient du
DRAP, Pannus. Quelle est la pei­ bien, 9604, f., 9736. La partie
ne qui consiste à être enveloppé droite du cerveau correspond aux
dans un drap, 964. Voir PEINE. affections ou aux volontaires, el la
DRAPEAU. Voir ÉTENDARD. partie gauche correspond aux ra·
DROIT, Jus. Droit de primogé­ tionnels ou aux intellectuels, 3884.
niture; son origine, 9224. Dans La partie droite de la face corres­
quel spirituel est fondé le droit des pond à l'affection du bien, et la
premiers-nés, 8042.-Droit du roi, partie gauche, à l'affection du vrài,
- 1Sam. VIII. 7 et suiv.; - par ce 4326. Dans le- ciel ceux qui sont
droit est décrit le vrai sans le bien, dans le bien d'après la volonté sont
8770; VOil' aussi 2015, f. Par le à la droite du Seigneur, et ceux qui
droit du roi, il est signifié le droit sont dans le bien d'après l'entende­
du vrai, et aussi le droit du faux ment sont à sa gauche, 4052. Ce
quand il commence à dominer sur que c'est qU'à droite et à gauche,
le vrai et SUi' le bien, 2567. - Du 1582, 7518. A droite, c'est être au
droit des gens dans les temps an­ premier rang; et à gauche, c'est
ciens, 4585.- Droit du talion; d'où être au second rang, 6267, 6269,
il tire son origine, 1011. Pourquoi 6271. Être assis à la droite, c'est
le droit du talion a été institué chez l'état de la puissance, 3387, 4592.
les fils d'Israêl, 9048. Dans la Parole, par la droite il est
DROIT (le), Rectllm. Le droit signifié une puissance supérieure,
-sig. le vrai, 5434, 5437. Être droit, et par être assis à la droite de Jé­
c'est être dans les vrais, 5525. hovah la toute-puissance, 4933. La
Faire ce qui est droit sign. vivre droite de Jéhovah sign. la divine
selon ce que dicte le vrai, 8361. puissance du Seigneur; monl1'I!,
DROIT, El'ectlls. Aller droit, ce :1.00:1.9. - La main droite, ou sim­
que cela signifie, 248. Tous, tant plement la droite, sign. la puis­
ceux qui sont dans le ciel que ceux sance, 8281.
qui sont dans l'enfer, apparaissent DROITURE, Rectitudo. Dans la
droits, la tête en haut et les pieds droiture du cœur sign. d'après l'in·
en bas; mais néanmoins en eux­ nocence et le simple bien, 2525,
mêmes, et selon la vue angélique, 2529.
ils sont dans une position diffé­ DROlIADAIRES (les) de Midian et
rente, 364i. d'Éphah, - És. LX. 6, - sign. les
DROITE, Daxtra. La droite sign. doctrinaux, 3242.
la puissance, 10019. La-droite est Duc, Dux. Les ducs sign. les
le bien de l'amour célesle, et la communs sous lesquels sont les
gauche le bien de l'amour spirituel; particuliers, 8150. Ce sont tous en
illustré, 9511, 9556. La droite est général et chacun en particulier,
le bien d'où provient le vrai, et, 8276. Les ducs se disent du bien
dans le sens opposé, le mal d'où de l'amour, et les princes se disent
provient le faux; montl'é, 10061. des vrais de la foi; el, dans le sens
Les choses qui sont des parties opposé, les ducs se disent des maux
droites chez l'homme se réfèrent de l'amour, et les princes se disent
au ~ien d'où provient le vrai, et des faux de la foi, 83:1.4. Les ducs

Vous aimerez peut-être aussi