L'estime de Soi
L'estime de Soi
L'estime de Soi
Brainstorming :
- Confiance, valeur, respect, reflet, jugement de soi, image de soi, potentiel, connaissance de
soi, croyance(s), bienveillance, émotion, sentiment, résilience, racines, histoire, réussite,
échec, faire face, faire avec, amour, lien parental, accompagnement, sécurité, satisfaction,
besoin(s), désir(s), amour-propre, dignité, affirmation de soi, autonomie, normalité, vision de
soi, auto-évaluation, autocritique, représentation de soi, croire en soi, congruence,
empathie, idée de soi, succès.
2/ L’amour de soi -------------------------- Ce qui renvoie à l’idée que l’on est capable d’être aimé
1/ Si l’on nous critique, notre estime de soi diminue, si on nous complimente, elle s’accroit ; c’est
donc une notion fluctuante. Les personnes charismatiques sont moins sujets à ces fluctuations. D’où
l’importance des feedbacks.
2/ Le regard sur soi est lié à l’objectivité, on connaît plus ou moins ses qualités et ses défauts. C’est
une « couleur » fabriquée par l’enfance, l’éducation. Ce n’est pas la connaissance de soi mais plus
une question de conviction : ce qui est important par rapport à nos besoins et à nos désirs. Une
vision positive nous donne de la force. Pour Boris Cyrulnik, nous sommes « chargés de mission » par
nos parents.
3/ La confiance en soi génère l’action. Avec elle, on pose des actes, on est plus ou moins acteurs et
actifs. Elle permet de ressentir ce qui convient à tel ou tel moment. Un facteur important de l’estime
de soi est la réussite. Exemple : le drame du casser de l’assiette chez un enfant peut briser une bonne
volonté. D’où l’importance du conflit de loyauté, ce n’est pas renier son éducation que d elui dire
d’agir un peu différemment.
A la question : « Quelles sont les facteurs d’estime de soi pour vous ? », les réponses ont notamment
été les suivantes :
- Avoir le contrôle des choses, avoir des feedbacks positifs, une bonne gestion du temps, faire
plaisir à ses proches (familles, amis), aider autrui.
Elle renvoie également à l’amour : l’élève comprend que l’on ne l’aime pas si on lui dit qu’il ne fait
pas ce que l’on lui demande. Il faut donc lui faire comprendre qu’il est suffisamment bon.
La construction identitaire
L’enfance
A la naissance, l’être humain n’a que des expériences corporelles, agréables ou agréables. Il prend
conscience de la séparation par le manque.
En grandissant, l’être humain accomplit des actes et entretient des relations aux autres. Il ressent les
regards hostiles ou d’admiration de ses proches.
Ensuite, globalement de trois à six ans, l’être humain entre en période d’opposition. Ce qui peut se
résumer par rapport aux parents par l’expression : « Je ne suis pas toi ».
Un peu plus grand, c’est la période d’imitation où l’être humain tente également par différentiation
de ne pas être dans la norme familiale. D’où l’importance des éléments extérieurs pour voir si ça
marche à la maison. D’où une prise de risque qui peut entraîner la moquerie qui peut entraîner la
blessure.
Il y a ensuite la période critique. D’où une période de violence cachée entre parents et enfants
identifiée par Alice Miller dans "C'est pour ton bien"
(Selon Alice Miller, les maltraitances faites aux enfants pendant leur enfance sont la principale cause
de la violence ultérieure exprimée à l'âge adulte contre soi-même et contre les autres. Il ne s'agit pas
seulement de la violence visible, mais aussi de la violence non reconnue qu'on exerce prétendument
« pour le bien » de l'enfant, point de vue qu'Alice Miller critique de manière approfondie, en
évoquant dans l'ouvrage C'est pour ton bien les méthodes d'éducation anciennes, qui, selon elle,
furent la cause de la prise de pouvoir d'Hitler et du fait que celui-ci eût obtenu le « nécessaire »
soutien de la population de l'époque. Ce qu'a fait Hitler n'est que le reflet de son éducation, Hitler
ayant été un enfant battu. Alice Miller identifie dans le signe du bras levé hitlérien la menace
incarnée par le père qui s'apprête à battre son enfant.)
Un autre facteur de dévalorisation de l’enfant est de ne pas le regarder lorsqu’il nous sollicite.
Pour l’enfant, on peut identifier quatre étapes, qui renvoient à quatre formes de relation et à quatre
types de névroses opposées :
Il faut utiliser ces leviers, valables pour tous, pour contribuer à pallier ces carences.
http://www.passerelles-eje.info/dossiers/dossier_suite_215_209_estime+soi+-
+construction+identitaire.html
L’adolescence
Je vous renvoie à l’article de Benoît Galand de l’Université de Louvain sur la réussite scolaire et
l’estime de soi à l’adresse suivante http://www.estime-de-soi.com/pdf/reussite.pdf
1/ L’aspect physique
4/ La conformité comportementale
5/ La réussite scolaire
A la question « Qu’est-ce qu’un bon prof ? », les facteurs importants pour les adolescents sont :
- L’habillement
- Le respect
Les cinq outils pour faciliter l’estime de soi sont :
1/ L’écoute active : écouter sans interrompre, reprendre en rebondissant sur un mot prononcé.
3/ Elargir : d’autres enfants ont eu le même problème : «Il y en a d’autres qui… » pour élargir
l’espace.
4/ Ne pas rassurer trop vite mais alimenter et traverser l’émotion. « Ca passe » (car tout passe).
5/ Principe de la médiation
Vous
Elève Problème
Il faut voir la relation que l’élève entretient avec son problème. Si l’on dit : « J’ai un problème
existentiel » cela signifie que je n’existe que par rapport à mon problème. Il faut essayer que la
personne trouve sa propre solution sans plaquer la vôtre et lui faire toucher la solution.
Parents Enseignants
Enfants
A la question : «Quels sont vos interlocuteurs favorisés ? », les adolescents de 12 à 19 ans répondent
On avait tendance à penser que l’échec scolaire correspondait à une mauvaise estime de soi, ce qui
n’est vrai qu’en partie. Ce qui explique une bonne estime de soi c’est la confiance dans ses capacités
d’apprentissage : je peux.
Les élèves bons en maths ne veulent travailler qu’en maths car les maths sont vus comme un défi et
les mauvaises notes sont mieux vécues.
Parfois, les élèves en confiance en eux mais se sentent en difficultés car il n’y pas de défi, notamment
dans la prise de notes. Ce qui donne de l’assurance c’est la conscience des réussites dans les
performances passées pour s’appuyer sur ce qui a marché.
Les difficultés peuvent naître de messages de l’entourage (« Dans la famille, on est tous nuls en
orthographe » ou « les maths ne servent à rien »), de problèmes psychologiques (la réussite finale,
scolaire), la gestion des émotions.
Faire attention au fait que quand les élèves parlent d’eux, ils ne parlent pas d’eux en tant qu’élèves.
- Arriver à faire des choses qu’on sait que l’on a à faire. C’est la théorie du dharma indou : « Le
dharma du pommier est de faire des pommes ». On porte des choses à faire, à donner et à
recevoir qui correspondent au fait, donné, reçu.
Il faut reconnaître que l’on a des besoins sinon ils se transforment en désirs. Les besoins sont souvent
étouffés par les parents et il faut se demander si ce que quelqu’un fait lui correspond, correspond à
ses valeurs.
- Il faut faire attention à soi, à ses émotions et à celle des autres, ce qui a à voir avec
l’intelligence émotionnelle.
- Il faut permettre la maîtrise des fonctions intellectuelles : faire comprendre à la personne
dans quel monde on vit, comment les choses se passent.
- Il faut valoriser le doute, mettre en doute ses valeurs, ses manières d’agir.
- Se mettre des défis intellectuels comme aller à une conférence un peu pointue pour arrêter
de ronronner dans son truc. User de persévérance.
- Exercer son jugement : évaluer les situations qui se présentent pour être constructeur et
constructif et se donner une capacité d’analyse.
- Développer nos talents.
- Développer notre tendance actualisante (cf Maslow), actualiser nos connaissances et talents.