Techniques d'AUDIT
Techniques d'AUDIT
Techniques d'AUDIT
• Introduction
Chapitre I:
I- Historique
II- Définition et typologie
Chapitre II:
• Conclusion
Introduction
Chapitre I :
I- HISTORIQUE
Cependant, il faut attendre l’avènement du 19éme siècle pour que le monde voit
la naissance en anglettere, d’un nouveau métier qu’est l’évaluation des systèmes de
gestion des entreprises, et qui continue d'employer l’audit tel qu’on le connaît
aujourd’hui.
Une mission d’audit légal est répartie sur plusieurs mois et ce avant et après la
date de clôture de l’exercice par exemple en France le mandat de commissariat aux
comptes est confié à un même auditeur pendant plusieurs années afin de réaliser une
répartition des travaux sur plusieurs exercices
1) Prise de connaissance
2) Intervention intérimaire
3) Evaluation du contrôle interne
4) Préparation des divers travaux de contrôle
5) Contrôle de l’inventaire physique
6) Intervention finale visant l’examen des comptes annuels
7) Revue des événements postérieurs à la clôture et émission du rapport d’audit
1) Prise de connaissance
Afin de répartir la mission d’audit dans le temps, l’auditeur est amené à faire une
prise de connaissance de tous ce qui est en rapport avec le travail qu’il va établir au
sein de la société
2) Intervention intérimaire
Autres que l’évaluation du contrôle interne, d’autres travaux sont menés avant la
date de clôture des comptes
Il s’agit tout d’abord de L’identification des faits majeures de l’exercice et des
opérations de nature exceptionnelle. La manière dont l’entreprise envisage d’en opérer
la traduction comptable
Ainsi, que de d’autres travaux préparatoires, nécessaires pour le contrôle des comptes
doivent être réalises tels que :
Préparation des demandes de confirmation auprès des tiers
Revue critique des procédures prévues pour l’inventaire physique de fin d’exercice
L’auditeur est amené à vérifier que les procédures d’inventaire physique, les
instructions données par la société à ses collaborateurs pour procéder à l’organisation
matérielle des comptages et aux comptages proprement dits, sont satisfaisantes et
correctement appliquées et ce par le biais du sondage que l’auditeur vérifie que
l’auditeur vérifie la qualité de comptage réalisé part l’entreprise
Compte tenu des conclusions sur le contrôle interne, l’examen préalable de certaines
opérations de nature exceptionnelle de l’exercice et de ses observations relevées au
cours de l’inventaire physique, l’auditeur est en mesure de procéder au contrôle des
comptes annuels sur lesquels porte son rapport de certification en définissant avec
précision un programme de travail adapté :
Cet examen a pour objectif de vérifier que ceux ci :
Sont cohérents au secteur d’activité et au contexte économique
Concordent avec les données de la comptabilité
Conforme aux principes comptables et la réglementation en vigueur
Reflète les événements postérieurs à la date de clôture
Test du cutoff :
D’une manière générale , l’auditeur doit anticiper les moyens pouvant être
mis en œuvre pour pallier les faiblesses détectées , et ,le cas échéant , en tirer des
conclusions sur l’étendue des travaux à réaliser ,lors de la phase finale , ou sur
l’opinion à émettre dans son rapport général.
2. L’OBSERVATION PHYSIQUE
L’observation physique des stocks vise à vérifier que les éléments portés à
l’actif du bilan de l’entreprise ont une existence physique réelle. Il s’agit d’une
technique à laquelle est attachée, par nature, une force probante importante.
Celle-ci s’applique le plus souvent à des biens matériels , les stock ou les
immobilisations corporelles , mais peut également trouver son application dans le
contrôle d’autres éléments de l’actif ,comme les espèces en caisse ou les effets de
commerce .
L’observation physique la plus couramment pratiquée et obligatoire pour le
commissaire aux comptes est le contrôle de l’inventaire physique des stock, en fin
d’exercice .En effet , les mouvements de quantités de stocks ne font pas toujours
l’objet d’un suivi comptable au jour le jour ,contrairement aux immobilisations
corporelles ou à d’autres actifs . La valorisation des stocks et la comptabilisation de
leur variation d’un exercice à l’autre ne sont généralement réalisés qu’à la clôture
(inventaire intermittent). Même pour les entreprises qui disposent d’un inventaire
permanent des stocks (çàd d’un suivi permanent des quantités en stock leur
permettant de valoriser régulièrement leurs stocks ),il est nécessaire ,compte tenu de
la fréquence élevée des mouvements à enregistrer entraînant des erreurs de
éventuelles et des risques de vols , de valider les données issues de l’inventaire
permanent par un contrôle physique.
Ce contrôle n’est pas toujours aussi évident qu’il peut y paraître, compte tenu de
la diversité des produits à inventorier. En effet, si le comptage d »une pile de livres ne
pose pas de difficulté, il en va autrement lorsqu’il s’agit d’inventorier des matières
faisant l’objet des modes de stockage particuliers : cuves a jauger, tas à cuber, ou
encore des denrées dans l’appréciation en valeur nécessite des connaissances
spécialisées.
L’auditeur peut dans ce cas se faire assister par des spécialistes indépendants
ayant une connaissance particulière soit de la nature des stocks soit de procédures
élaborées de comptage à mettre en œuvre.
2.3 L’exploitation de l’inventaire physique :
Après avoir assisté à l’inventaire physique l’auditeur rédige une note de conclusion
sur la fiabilité de l’inventaire. Il n’est pas exclu qu’un inventaire physique, jugé
insuffisamment fiable, doive être renouvelé pour que l’auditeur accepte de certifier les
quantités en stock
Les travaux sur l’inventaire physique ne se limite pas a cette seule intervention .Il
s’inscrive dans le cadre plus général de contrôle de la valeur des stocks de fin
d’exercice, contrôle qui se subdivise en quatre parties :
Il est important de vérifier que les quantités prises en compte en définitive, pour
la valorisation du stock de fin d’année, sont bien les même que celles ayant été
inventoriées, et que les erreurs relevées par les auditeurs ont bien été corrigées. En
effet, des erreurs de saisie, de centralisation, voire de totalisation, ne sont pas rares.
De plus, dans le cas ou l’inventaire physique est réalisé à une date différente de celle
de la date de clôture des comptes (en général, le dernier jour de l’année civile), il est
impératif de pouvoir retracer et expliquer tous les mouvements survenus entre la date
de l’inventaire et celle de clôture des exercices des comptes. Par ailleurs, l’analyse des
principaux écarts permet de s’assurer qu’aucune anomalie significative n’est survenue,
ou de détecter, dans le cas contraire, d’éventuels problèmes de contrôle interne (par
exemple : défauts du système informatique gérant les mouvements des stocks
théoriques)
La confirmation par des tiers, figure parmi les outils obligatoires, efficace,
rapides et extrêmement probants utilisés par les auditeurs. Elle a pour but de
confronter les montants affichés par l'entreprise auditée avec ceux connus par des tiers
ayant des relations économiques avec cette même entreprise. Cette technique est
également appelée, dans le jargon des auditeurs, «circularisation ».
Les réponses reçues doivent être rapprochées des soldes lus dans les livres de la
société auditée et les écarts analysés. Ce rapprochement est le plus généralement,
effectué par les équipes comptables de la société auditée, le rôle des auditeurs étant de
contrôler la cohérence des rapprochements et de vérifier certains montants, par
sondages.
La circularisation atteint rarement un taux de réponses de 100% faute de
réponse, l’auditeur doit utiliser une autre méthode pour contrôler les montants
concernés. Cette méthode est appelée méthode alternative. De même que la nature
des demandes de confirmation varie en fonction du poste audité, la méthode
alternative utilisée s’adapte au poste à contrôler. Ainsi, la méthode alternative à mettre
en place pour contrôler que les principales factures réglées sur les premiers mois de
l’exercice suivant. Toute anomalie significative doit être analysée.
4- LES SONDAGES
X
x x x x x x
X
x x x x x x
X Population
x x x x x
X
x x x x x x
X Echantillon
x x x x x x
X
x x x x x
X
x x x x x x
X
x x x x
L’utilisation des résultats d’un sondage doit toujours être menée avec
précaution en vérifiant que sa réalisation a été menée dans les règles de l’art
(échantillon choisi selon un mode de sélection réellement aléatoire, homogénéité de la
population contrôlée) et que l’extrapolation a été menée correctement en appliquant les
formules statistiques appropriées.
Cette vérification faite, les résultats pourront mener l’auditeur soit à trouver le
résultat du sondage satisfaisante (obtention d’un résultat admissible à un niveau de
confiance suffisant), soit à le trouver non satisfaisant.
Dans ce deuxième cas, l’auditeur devra soit augmenter la taille de l’échantillon, soit
émettre une réserve sur le poste contrôlé.
La mise en œuvre des sondages est de plus en plus facilitée par la possibilité de
recourir à l’informatique à la fois pour la sélection de l’échantillon qui, par le jeu de
table de nombres aléatoire, peut être facilement sélectionné, et pour les calculs
ultérieurs d’exploitation des sondages.
5- LA REVUE ANALYTIQUE
Cette analyse permet de poser des question à l’entreprise pour obtenir des
explication sur les évolutions ou ratios a priori anormaux.
6- LA LETTRE D’AFFIRMATION
Ainsi au cour de son évolution qui date de plusieurs siècles, l’objectif de l’audit
et ses techniques ont évolué progressivement et essentiellement, d’une recherche
spécifique des fraudes, notamment dans les écritures comptables à une appréciation
général des rapports émis par les organisations et une analyse critique de la fiabilité
des procédées et des systèmes d’organisation de celle-ci.