La Motivation Des Salaries
La Motivation Des Salaries
La Motivation Des Salaries
Sommaire
I Introduction
II Les principales théories de la motivation
A. Définition de la motivation
B. Les théories de la motivation
1 les théories du contenu
2 les théories sur le processus
3 les théories interactionnistes
Qu’est ce qui nous pousse à agir ? Voilà une question existentielle parmi celles des
plus importantes que l’on finit tous par se poser un jour (à quelques exceptions près).
L’objectif de cet exposé n’est pas de vous fournir une réponse toute faite à cette question qui
n’en finit pas de faire couler encore beaucoup d’encre, mais plutôt de vous convaincre, d’une
part, que cette question s’inscrit dans l’histoire de l’homme et qu’elle est ancrée dans celle de
ses motivations, puis, d’autre part, que la motivation est liée à la notion de besoins et à la
recherche de la satisfaction de ces besoins. L’intérêt que nous voulons atteindre dans cet
exposé est donc de comprendre ce qui peut motiver les individus et les conduire ainsi vers
davantage de performance et de succès. C’est, en effet, une préoccupation primordiale et en
particulier pour les dirigeants.
A Définition de la motivation
Avant de vous brosser un portrait de ces différents modèles, il convient tout d’abord
de connaître la définition de la motivation.
La motivation au travail, telle que définie dans quelques livres de psychologie traitant
du sujet, est « l’ensemble des aspirations qu’un travailleur attache à son emploi, chacune
d’elles étant affectée d’un coefficient de probabilité qu’il conçoit de voir ses aspirations se
réaliser dans l’emploi, en fonction du travail accompli, de la reconnaissance du travail par
l’organisation, ou tout autre structure ».
Il faut garder à l’esprit que les diverses théories de la motivation que nous allons
développer influencent encore aujourd’hui directement la pratique des managers. Lorsqu’ils
cherchent à motiver leurs équipes, ces derniers s’appuient consciemment ou non sur les
théories de la motivation, C’est par elles que est conditionnée l’idée que nous avons de la
manière de gérer et renforcer la motivation des personnes.
a. Théorie de Maslow
Elle est modélisée sous forme de pyramide : contrairement aux autres théories, celle-ci
prend en compte les différences entre individus. Elle se base sur des besoins communs à tous
les individus.
Selon Maslow, les motivations d’une personne résultent de l’insatisfaction de certains
de ses besoins. Ces besoins humains sont classés par ordre d’importance suivant cinq niveaux,
ceux du niveau supérieur ne pouvant donner lieu à une action pour les résoudre tant que ceux
du niveau inférieur n’auront pas été satisfaits => Satisfaire les besoins primaires avant les
besoins supérieurs.
Les besoins physiologiques comprennent tous les besoins primaires nécessaires au
maintien de la vie. Satisfaire la faim, la soif, la sexualité, le repos, … tout ce qui est commun
aux hommes dans leur survie ou dans leur épanouissement physique.
Le besoin d’appartenance est la recherche d’un certain bien être dans l’épanouissement
émotionnel. Être aimé, écouté, compris. Avoir un retour positif de l’estime que les autres nous
vouent, se sentir être membre à part entière d’un groupe, se sentir valorisé par un statu au sein
de ce groupe.
Cette théorie n’est pas très adaptée au milieu professionnel car trop réductrice. De
plus, des expériences ont montré que motivation et besoin n’étaient pas toujours liés, et
lorsqu’elles l’étaient, c’était dans une moindre mesure que celle décrite aussi précisément
dans la pyramide.
b. théorie de ronnen
III Des techniques pour motiver
A Le développement personnel
2 L’ANALYSE TRANSACTIONNELLE
B Le rôle du manager
Dans leur grande majorité, les membres d’une organisation recherchent le sens de leur
action collective, de leur « agir en commun ». Quand il est trouvé, il constitue un puissant
facteur de motivation. Dépassant l’action individuelle souvent éphémère pour une
dynamique de groupe inscrite dans la durée.
Doit donner une âme à une institution et créer une dynamique autour de valeurs partagées.
Doit favoriser l’émergence de valeurs qui ne soient pas imposées uniquement par la direction,
mais qui trouvent écho auprès du personnel.
f. La définition des valeurs
doit résulter d’un processus participatif : il s’agit d’élaborer collectivement une « charte des
valeurs partagées ».
Ce code intériorisé et institutionnalisé oriente le discours sur l’action et permet d’agir en
conformité avec le milieu.
Il faut préciser « ce que l’on veut être ? » (choix des valeurs), « ce que l’on veut faire ? »
(choix d’objectifs), « ce que l’on veut privilégier ? » (choix de priorités) et « comment l’on
veut y parvenir ? » (choix de moyens d’action).
L’énergie de donner, de partager, d’entreprendre pour le bien commun est présente chez
beaucoup d’individus.
L’exemplarité dans l’attitude est déterminante : l’attitude individuelle des dirigeants est
déterminante et conditionne la dynamique interne de la motivation.
Pour une entreprise, le but d’une politique de rémunération est d’intégrer les objectifs, les
contraintes et les attentes des clients comme celles des salariés.
C’est de nos jours, l’un des défis majeurs d’une entreprise.
Nous analyserons donc les différents régimes légaux de participation en France, dans leurs
caractéristiques, leurs intérêts du point de vue des salariés comme du point de vue des
entreprises.
Leurs impact potentiels sur les attitudes des salariés => peut etre pas.
Caractéristiques
Ce régime est obligatoire dans les entreprises d’au moins 50 salariés, dès lors que ce
seuil d’effectif a été dépassé, au cours de l’exercice, pendant une durée minimum de six mois,
consécutifs ou non.
L’accord est passé soit dans le cadre d’une convention ou d’un accord collectif de
travail, soit au sein du comité d’entreprise, soit entre le chef d’entreprise et les représentants
d’organisations syndicales représentatives, ou soit à la suite de la ratification par la majorité
des deux tiers du personnel d’un projet de contrat proposé par le chef d’entreprise.
- pour l’entreprise : Afin que l’entreprise bénéficie d’avantages fiscaux, le contrat doit
être signé avant l’expiration du délai d’un an suivant la clôture de l’exercice au titre duquel
sont nés les droits aux salariés. La participation est également non soumise aux cotisations
sociales, exonérée de taxe sur les salaires, déductible de l’assiette de l’impôt sur les bénéfices
et ouvre droit à la constitution en franchise d’impôt d’une provision pour investissement.
c. Inconvénients
Le défaut de conclusion avant le délai légal oblige à bloquer (8 ans) les sommes
attribuées aux salariés en compte courant sous réserve de déblocage anticipé.
De plus, il s’agit d’une forme collective de rémunération. Il n’y a donc pas
d’individualisation de la participation. Elle n’est pas fonction des performances de
l’individu.
Cette forme collective de rémunération agit peu sur l’implication du salarié à sa tâche.
Il n’y a pas de lien entre la performance individuelle et les primes versées puisque la
participation dépend de la performance globale de l’entreprise.
De plus, par son caractère obligatoire et par la quasi-fixité de sa formule de calcul, elle
ne permet pas de mettre en place un système de rémunération basé sur le mérite. Son principal
inconvénient est d’être loin des préoccupations du personnel qui voit mal comment influer sur
le bénéfice de l’entreprise, trop de facteurs extérieurs pouvant contrecarrer son action.
L’INTÉRESSEMENT
Caractéristiques
- pour le salarié :
- La rémunération supplémentaire est totalement défiscalisée en cas de versement dans le
plan d'epargne d’entrerpise. Les sommes versées au salarié sont exonérées de l'impôt sur
le revenu seulement si les sommes sont épargnées dans le cadre d'un P.E.E.
- Exonération des cotisations sociales
- Possibilité de se constituer aisément un capital actif exonéré d'imposition sur les revenus
et les plus values
- Possibilité de profiter, avant le terme, de son épargne dans certains cas de déblocages
anticipés (mariage, acquisition de la résidence principale, démission, création
d'entreprise...)
- pour l’entreprise :
- Implication des salariés à l'amélioration des performances de l'entreprise
- Adaptation de la politique sociale aux résultats de la société
- Exonération des charges sociales sur les sommes versées
- Déductibilité du bénéfice imposable et exonération de la taxe sur les salaires
Inconvénients
L’actionnariat des salariés est caractérisé par de multiples dimensions, chacune étant orientée
vers des objectifs précis. Ces différents plans n’ont pas pour objectif premier la motivation
des salariés. Ainsi nous présenterons les quatre plus répandus :
LES PLANS D’ÉPARGNE D’ENTREPRISE (P.E.E.)
Principe :
Ce plan peut être mis en place par toute entreprise privée. Ces principes ont été mis
en place par les textes de 1969, l’ordonnance du 21 octobre 1986 et le décret du 17 juillet
1987. Cela consiste à « faciliter la constitution d’un portefeuille de valeurs mobilières » pour
le salarié avec l’aide de son entreprise en bloquant les droits pendant 5 ans (possibilité de
déblocage). Il s’agit donc de la constitution d’une épargne longue. L’entreprise peut placer sur
ce P.E.E. jusqu’au triple de la participation du salarié. Cependant le montant maximum est de
2 300€ (environ 15 000 F) par an et par salarié (+50% si le P.E.E. sert à acheter des actions ou
certificats d’investissement). Ce plan est possible pour tout salarié présentant plus de 6 mois
d’ancienneté et pour les retraités (sans abondement pour eux). L’abondement étant la
possibilité ouverte à l’entreprise pour individualiser une partie des sommes versées à ses
salariés.
Avantages :
- pour le salarié : l’abondement qu’il reçoit est déduit fiscalement car contrairement aux
primes, il n’est pas soumis aux charges sociales et à l’IR. De plus, les revenus tirés de ce plan
sont exonérés de l’IR. Les plus values à la sortie du plan ne sont soumises qu’aux
prélèvements sociaux. Enfin, ce système favorise la satisfaction du salarié.
- pour l’entreprise : les sommes versées par celle-ci sont déduites du bénéfice (moins d’IS et
IR) et exonérées de taxe sur les salaires. Cela peut renforcer l’esprit d’entreprise car c’est une
épargne collective.
Principe :
Permettre au salarié de manière facultative de devenir facilement actionnaire de son entreprise
dans des conditions préférentielles. Les actions achetées sont incessibles pendant 5 ans (sauf
cas exceptionnel). Possible pour toute entreprise à condition qu’elle est versée au moins deux
dividendes lors des trois derniers exercices ; de même tous les salariés peuvent bénéficier de
ce régime (avec un minimum d’ancienneté).
fonctionnement :
Augmentation du capital.
Achat d’actions en Bourse de part la constitution d’un compte d’actionnariat ouvert au nom
de chaque salarié et alimenté par des prélèvements réguliers sur salaire. L’abondement est
possible dans la limite de la participation du salarié et/ou de 450€ par an et par salarié.
Dans ces deux cas, la participation du salarié est limitée à la moitié du plafond de la Sécurité
Sociale.
Avantages :
- pour l’entreprise : facilite l’augmentation des capitaux propres
- pour le salarié : favorise sa satisfaction
Principe :
loi du 17 juin 1987. L’entreprise offre la possibilité au salarié (le plus souvent des
cadres) d’acheter des actions de l’entreprise à un prix fixe pendant une certaine durée (le plus
souvent inférieur au cour réel car il y a possibilité de vendre à 20% inférieur à celui-ci) et le
salarié peut lever l’option (acheter les actions) s’il le veut et quant il le veut. La condition est
que les actions ne doivent pas être vendues pendant 5 ans.
Avantages :
- pour l’entreprise : déduction de l’assiette de l’impôt des charges supportées lors de
l’attribution et de l’exercice des options (frais de rachat des actions, augmentation du
capital, moins values lors de l’achat du salarié).
- pour le salarié : deux plus values possibles; une d’acquisition et une de cession (qui subit
le régime fiscal normal); exonération d’impôt sur le revenu et sur les plus values. Favorise
la satisfaction du salarié mais également l’implication puisqu’il est propriétaire d’une
partie de l’entreprise.
Inconvénient :
La trop forte dépendance boursière, en effet la plus value de cession n’est pas
garantie et peut même être supérieure à la plus value d’augmentation.
Les cas les plus connus sont ceux de deux grands groupes de travaux publics EIFFAGE 1990
et SPIE 1997.
Principe :
Permettre aux salariés de racheter leur entreprise avec un apport personnel limité,
ceci grâce à la constitution d’une holding de reprise.
Conditions :
Tout titulaire d’un contrat de travail de l’entreprise peut accéder au RES.
L’entreprise doit avoir exercé une activité industrielle, commerciale, libérale ou agricole et
avoir employé au moins 20 personnes.
Avantages :
- pour l’entreprise : la holding peut bénéficier d’un crédit d’impôt qui vient en déduction
de l’IS. Cette disposition est applicable dans la mesure où les salariés possèdent au moins
50% de la holding et que celle-ci possède également au moins 50% de la société.
- pour le salarié : les intérêts qui découlent du prêt nécessaire au RES sont déduits de son
salaire imposable. Cette participation peut jouer sur la motivation du salarié qui pouvait
avoir comme objectif professionnel d’être son propre « patron » et également sur son
implication car il est plus concerné par le devenir de son entreprise (qui lui appartient).
Inconvénients
Intensification du travail : durant la forte période de production, les salariés verront leur
rythme de travail augmenter.
Liberté très surveillée lors de la récupération des droits à congés capitalisés : en effet, le
salarié n’est plus aussi libre de prendre ses congés comme il le désire. Par exemple, les
salariés d’une entreprise de jouets ne pourront pas prendre de congés durant les vacances
de Noël.