The Big Lebowski

The Big Lebowski

The Big Lebowski

Titre québécois Erreur sur la personne
Le grand Lebowski (DVD)
Titre original The Big Lebowski
Réalisation Scénario Acteurs principaux John Goodman
Steve Buscemi
Sociétés de production PolyGram Filmed Entertainment
Working Title Films
Pays d’origine Drapeau des États-Unis Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Sortie 1998
Durée 117 minutes

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

The Big Lebowski, également connu sous le titre Erreur sur la personne au Québec, est un film britannique, sorti en 1998, réalisé par Ethan. Dans cette pastichant le Jeff Bridges incarne le personnage de Jeffrey Lebowski, un fainéant sans emploi et grand amateur de The Dude en version originale). À la suite d'une confusion d'identité, le Duc fait la connaissance d'un millionnaire également appelé Jeffrey Lebowski et, lorsque la jeune épouse du millionnaire est John Goodman), projette de garder la rançon pour eux. Steve Buscemi, Philip Seymour Hoffman, Tara Reid et cow-boy interprété par Sam Elliott.

L'intrigue du film s'inspire de celle du roman Le Grand Sommeil, de Raymond Chandler[1]. The Big Lebowski fut un échec commercial lors de sa sortie au cinéma et reçut tout d'abord des critiques mitigées mais, avec le temps, celles-ci sont devenues plus positives et le film a acquis le statut de bande originale très éclectique[2],[3],[4],[5].

Sommaire

Résumé

Sam Elliott) comme un fainéant vivant dans le Jeff Bridges), passe son temps à jouer au John Goodman) et Donny (Steve Buscemi). Un soir, en rentrant chez lui, il est attendu par deux voyous qui le somment de rendre l'argent que sa femme doit à Jackie Treehorn, et l'un d'eux urine sur son tapis juste avant qu'ils ne se rendent compte qu'ils ont fait erreur sur la personne, l'ayant confondu avec un autre Jeffrey Lebowski. Poussé par son ami Walter, le Duc se rend chez son homonyme, un millionnaire paraplégique (Tara Reid), sa jeune épouse Philip Seymour Hoffman), l'assistant du « Big » Lebowski, et apprend que Bunny a été kidnappée. Il se voit chargé de servir d'intermédiaire pour livrer la rançon d'un million de Julianne Moore), fille du millionnaire, qui lui révèle que c'est elle qui a envoyé des hommes de main reprendre son tapis et qui demande à le rencontrer. Le Duc se rend chez elle et tous deux tombent d'accord sur le fait qu'ils pensent que Bunny a elle-même organisé son enlèvement. Maude le charge alors de récupérer le million qu'elle soupçonne son père d'avoir détourné. Mais, à son retour, le Duc est attendu par son homonyme, qui lui tend une enveloppe, envoyée par les ravisseurs, contenant un orteil (présumé être celui de Bunny) et lui donne une dernière chance de conclure l'échange avec eux. Plus tard, la police prévient le Duc que sa voiture a été retrouvée mais, au même moment, trois nihilistes allemands, qui reconnaissent être les kidnappeurs, s'introduisent chez lui et le menacent de mutilation si le million ne leur est pas versé très vite. Le Duc retourne chez Maude pour l'informer des événements et celle-ci identifie les nihilistes, qui sont des amis de Bunny. Le Duc retrouve ensuite sa voiture, mais la mallette n'y est plus. En fouillant, il découvre un devoir de classe d'un adolescent. Accompagné par Walter et Donny, il rend visite au jeune homme, qui refuse d'avouer quoi que ce soit malgré les tentatives d'intimidation de Walter.

Le Duc est ensuite invité à Malibu chez Jackie Treehorn (détournement de fonds et lui a donné une mallette vide, voyant dans le Duc quelqu'un qu'il pourrait facilement duper.

Le Duc et Walter partent demander des comptes au Big Lebowski et découvrent que Bunny, qui était simplement partie en voyage sans prévenir personne, vient de rentrer. Après une explication houleuse avec le Big Lebowski, qui reconnaît avoir manipulé le Duc, ils considèrent que l'affaire est close. Cependant, dans la soirée, en sortant du bowling avec Donny, ils sont confrontés aux trois nihilistes, qui ont mis le feu à la voiture du Duc. Le Duc et Walter leur révèlent que toute l'affaire n'était qu'une supercherie, et les nihilistes leur demandent alors de leur donner l'argent qu'ils ont sur eux. Walter refuse et met à lui tout seul les trois nihilistes hors de combat, mais pendant ce temps Donny fait une attaque cardiaque et meurt. Après avoir dispersé les cendres de Donny sur une falaise au bord de l'océan, le Duc et Walter partent jouer au bowling et le narrateur conclut l'histoire, laissant à penser que Maude est enceinte d'un petit Lebowski.

Fiche technique

The Big Lebowski est le septième long métrage des [6] (pour la sortie Joel Coen, Ethan Coen (non crédité)[7]
  • Scénario : Ethan Coen
  • Sociétés de production : Polygram Filmed Entertainment et Working Title Films
  • Société de distribution : Gramercy Pictures
  • Musique : Roger Deakins
  • Montage : Tricia Cooke, Joel et Ethan Coen
  • Décors : Rick Heinrichs
  • Costumes : Mary Zophres
  • Pays d'origine : Drapeau des États-Unis Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
  • Langues originales : allemand, espagnol
  • Formats : 1,85:1 - son 35 mm
  • Genre : 15 000 000 $[8]
  • Classification : R (Restricted) aux [N 1], U en [N 2], 13+ au Québec[N 3]
  • Dates de sortie :
  • Distribution

    Jeff Bridges (VF : Jean-Yves Chatelais)[9] : Le Duc (the Dude en VO), un célibataire sans emploi et sans aucune ambition qui se satisfait de sa vie tranquille et sans soucis. Il passe beaucoup de temps à jouer au russes blancs et de [10]. Le personnage est inspiré en partie de Jeff Dowd, un activiste politique et producteur de films indépendants américain, qui a notamment été membre du Seattle Liberation Front (en) durant la [11].
  • Claude Brosset)[12] : Walter Sobchak, un vétéran de la guerre du Viêt Nam, converti au guerre du Golfe, les événements du film se déroulant en 1991.
  • [13] : Maude Lebowski, fille du Big Lebowski et de sa première épouse, est une avant-garde qui décrit ses œuvres comme perturbantes pour les hommes en raison de leur côté « vaginal ». Elle ne s'entend pas avec son père et a présenté Bunny Lebowski à Uli Kunkel.
  • Steve Buscemi (VF : Gérard Darier)[14] : Donny, un ami et partenaire de bowling du Duc. De nature aimable et naïve, il excelle au bowling et interrompt fréquemment les conversations entre le Duc et Walter, se faisant immanquablement rabrouer par ce dernier. Le fait que Walter dise sans arrêt à Donny de la fermer (« Shut the fuck up, Donny » en version originale) est un clin d'œil à [15].
  • William Sabatier) : The Big Lebowski, un millionnaire paraplégique (il a perdu l'usage de ses jambes durant la Philip Seymour Hoffman : Brandt, le fidèle assistant du Big Lebowski, qui joue souvent un rôle d'intermédiaire entre lui et le Duc.
  • Peter Stormare, Torsten Voges : Les Nihilistes (Uli Kunkel, Kieffer et Franz respectivement), des musiciens allemands (Kunkel a également joué dans un film pornographique, avec Bunny Lebowski, sous le pseudonyme de Karl Hungus) qui, avec la complicité de la petite amie de Franz (jouée par Aimee Mann), prétendent avoir kidnappé Bunny Lebowski. L'idée du personnage d'Uli Kunkel a pris forme sur le tournage de Fargo, durant lequel Peter Stormare parlait souvent avec un accent allemand caricatural[16].
  • Tara Reid : Bunny Lebowski, la jeune seconde épouse du Big Lebowski qui s'est enfuie de la ferme familiale dans le Minnesota avant de tourner dans des films pornographiques produits par Jackie Treehorn (sous le pseudonyme de Bunny LaJoya). D'après Tara Reid, [17].
  • Chino pour caractérisation de son personnage, comme le soin particulier qu'il prend de sa boule de bowling et sa danse particulière, inspirée selon l'acteur par celle de Mohamed Ali, quand il réalise un strike[18].
  • Sam Elliott (VF : François Siener) : L'Étranger, le narrateur du film, qui apparaît également dans deux scènes où il discute avec le Duc dans la salle de bowling où celui-ci passe beaucoup de son temps. Il introduit et conclut l'histoire.
  • pornographe vivant à Malibu à qui Bunny Lebowski doit une importante somme d'argent.
  • Laurent Natrella)[19] : Knox Harrington, un vidéaste ami avec Maude Lebowski.
  • détective privé engagé par les parents de Bunny Lebowski pour ramener leur fille chez eux.
  • Jimmie Dale Gilmore : Smokey, un joueur de bowling pacifiste menacé d'une arme à feu par Walter Sobchak au cours d'une partie.
  • Production

    Développement du projet

    Jeff Dowd (en), producteur de films indépendants et ancien activiste politique, a été la principale inspiration des frères Coen pour la création du personnage du Duc.

    Le personnage du Duc s'inspire en grande partie de Jeff Dowd (en), un producteur de films que les Sang pour sang[11]. Dowd avait été un contestataire radical durant la russes blancs et était surnommé The Dude[20]. Il s'inspire également de Peter Exline, un ami des frères Coen vétéran de la guerre du Viêt Nam qui vivait dans un appartement miteux et était très fier d'un tapis qui « harmonisait très bien la pièce »[21]. Exline avait été présenté aux frères Coen par Université de New York, toujours durant la période où ils cherchaient un financement pour Sang pour sang[22]. Après avoir sympathisé avec eux, Exline raconta aux frères Coen de nombreuses anecdotes sur sa propre vie, et notamment une où, avec l'aide de son ami Lewis Abernathy, un camarade de la guerre du Viêt Nam devenu détective privé (et qui a été l'une des inspirations pour le personnage de Walter Sobchak), il avait retrouvé la trace et confronté un lycéen qui avait volé sa voiture[23]. Tout comme dans le film, la voiture d'Exline avait été retrouvée par la police et il avait trouvé le devoir de classe d'un élève de [24]. Exline appartenait également à une ligue amateur de softball mais les frères Coen ont préféré que le Duc joue au « c'est un sport très social où vous pouvez vous asseoir, boire et fumer tout en étant engagé dans des conversations ineptes »[25]. Les frères Coen rencontrèrent plus tard, durant le tournage de John Milius et incorporèrent sa passion pour les armes à feu et son militarisme au personnage de Walter[26].

    D'après Carolee Schneemann, « qui travaillait nue sur une balançoire », et sur Yoko Ono[27]. Quant à celui de Jesus Quintana, Joel Coen a rapporté dans une interview que l'idée leur a été inspirée en partie, à son frère et lui, lorsqu'ils ont vu pédéraste dans une représentation d'une pièce, Mi Puta Vida, donnée au Public Theater en 1988[25].

    La structure générale du film est pour sa part très influencée par les romans noirs de Raymond Chandler. Ethan Coen a déclaré à ce sujet : « Nous voulions quelque chose qui produirait un certain sentiment narratif, une sorte d'histoire à la Raymond Chandler moderne, et c'est pourquoi nous l'avons située à Los Angeles. Nous voulions avoir un flux narratif, une histoire qui se déplacerait à travers différents endroits de la ville et différentes classes sociales, comme dans un roman de Chandler »[28]. Joel Coen a également fait remarquer que l'utilisation d'un narrateur en voix off provient aussi de Chandler : « Il joue un peu le rôle du spectateur. Dans les adaptations des romans de Chandler, c'est le personnage principal qui parle en voix off et nous nous en sommes inspirés mais nous n'avons pas voulu reproduire cela à l'identique. C'est comme si quelqu'un commentait l'histoire d'un point de vue omniscient et, en même temps, avec le côté truculent d'un Mark Twain »[29].

    Pour Joel Coen, la place accordée au bowling dans le film « devait être importante afin de refléter la période de la fin des années 1950 et du début des années 1960. Cela donne au film un côté rétro et légèrement anachronique qui nous renvoie à une époque pas si lointaine mais qui est néanmoins bel et bien révolue »[30].

    Scénario

    Une Barton Fink
    . Quand les frères Coen ont décidé de le réaliser, Jeff Bridges étaient respectivement pris par les tournages de la série Roseanne et de Wild Bill de Walter Hill, et ils ont donc décidé de réaliser [26]. Selon Ethan Coen, « le film a été conçu pour tourner autour de la relation entre le Duc et Walter, tout comme Barton Fink tourne autour des scènes entre Fink et Charlie Meadows »[29]. L'intrigue de cette comédie qui parodie le [1],[3].

    Les frères Coen ont placé le décor du film à Los Angeles car c'est là où vivaient les personnes qui leur avaient inspiré ce scénario[31]. Quand Peter Exline leur a raconté son anecdote au sujet de sa voiture volée, ils ont trouvé que c'était tout à fait le type d'incident à la Raymond Chandler et ont décidé d'intégrer des éléments des romans de cet auteur dans le scénario. Joel Coen a cité le film Robert Altman, adaptation d'un roman de Chandler à une époque contemporaine, comme ayant été d'une grande influence sur The Big Lebowski[32]. Quand ils ont commencé à se mettre au scénario du film, les frères Coen en ont d'abord écrit une quarantaine de pages avant de le laisser de côté pendant un moment et de le finir plus tard. Il s'agit d'un procédé d'écriture habituel pour eux car, d'après leurs propres mots, ils rencontrent souvent un problème d'écriture à un moment donné et passent donc à un autre projet avant de revenir à leur manuscrit précédent. C'est de cette manière qu'ils accumulent des idées pour leurs films à venir[30]. Ainsi, ils sont revenus beaucoup plus tard dans leur processus d'écriture sur certaines scènes, allégeant par exemple une scène d'exposition qu'ils trouvaient trop pesante en y ajoutant le personnage de « parasite décadent » de Knox Harrington[33]. Dans le manuscrit original, la voiture du Duc était une Ford Torino[34].

    Pré-production

    PolyGram Filmed Entertainment et Working Title Films, qui avaient déjà produit Fargo, ont financé le film à hauteur d'un budget de 15 000 000 de [35]. Jeff Bridges, très vite choisi pour interpréter le rôle principal, a rencontré Jeff Dowd pour préparer son rôle mais affirme qu'il s'est beaucoup basé « sur ma propre vie dans les années 1960 et 1970. J'ai vécu dans des endroits similaires et j'ai pris des drogues, même si je pense que j'étais un peu plus créatif que le Duc »[21]. L'acteur s'est également servi de sa garde-robe personnelle pour les vêtements portés par son personnage, en choisissant ceux que le Duc serait susceptible de revêtir[36] et a adopté le look de Jeff Dowd, prenant plusieurs kilos pour avoir le même ventre rebondi[34]. Quant à John Goodman, il voulait à l'origine un style de barbe différent pour le personnage de Walter mais les frères Coen ont insisté sur l'aspect de « gladiateur » qu'il devait avoir et il s'est avéré que cette barbe était bien assortie à sa coupe de cheveux[37].

    Malgré le côté du film très orienté vers les lampes à lave, les affiches fluorescentes et la musique de [38] et, pour être en accord avec le thème du bowling, ont donné un aspect très lumineux au film. Ainsi, le motif étoilé que l'on retrouve tout au long du film a commencé avec la conception du design de l'allée de bowling par le Rick Heinrichs. Cela s'est répercuté sur le design des deux séquences oniriques qui, remarque Heinrichs, « comprennent toutes deux des motifs étoilés qui sont comme des lignes rayonnantes vers un point. Dans le premier rêve, le Duc se fait assommer et on peut voir des étoiles qui viennent toutes se mélanger dans le ciel nocturne de Los Angeles. Et le deuxième rêve se situe dans un environnement astral sur fond étoilé »[39]. Pour les décors de la résidence sur la plage de Malibu de Jackie Treehorn, Heinrichs s'est inspiré du style de mobilier que l'on voyait chez les célibataires à la fin des années 1950 et au début des années 1960. Les frères Coen lui avaient également spécifié qu'ils désiraient que la fête donnée sur la plage par Treehorn ait un thème rappelant la [40].

    Durant la phase de pré-production, le Roger Deakins a également discuté de l'aspect visuel qu'aurait le film avec les frères Coen, ceux-ci lui ayant dit que certaines parties devraient être très réalistes et contemporaines alors que d'autres, et notamment les séquences oniriques, devraient être très stylisées[41]. La chorégraphie du film a quant à elle été dirigée par Bill et Jacqui Landrum. Pour sa séquence de danse, l'une des deux seules scènes où il apparaît, l'acteur [10]. Les frères Coen lui ont proposé un choix de trois ou quatre morceaux de musique classique parmi lesquels l'acteur devait sélectionner celui sur lequel il danserait et Kehler a finalement choisi Tableaux d'une exposition, de Modeste Moussorgski[42].

    Tournage

    De nombreuses scènes du film ont été tournées dans une salle de Los Angeles et dans ses environs, notamment [43]), Chevrolet Corvette), Malibu et Santa Barbara (pour la scène de la dispersion des cendres de Donny). Toutes les scènes se déroulant dans la salle de bowling ont été tournées au Hollywood Star Lanes pendant une période de trois semaines[44] et les deux scènes oniriques dans un ancien hangar à avions reconverti de Santa Monica[28]. D'après Joel Coen, les seuls conseils qu'il a dû donner à Jeff Bridges concernant son jeu d'acteur étaient « quand il venait au début d'une scène dans un nouvel endroit et me demandait si je pensais que le Duc avait fumé un [25]. Monde perdu : Jurassic Park
    , tourna toutes ses scènes en l'espace de deux semaines, une au début et une à la fin du tournage[45], et Sam Elliott ne resta que deux jours sur le tournage du film, durant lesquels il fit de nombreuses prises de son discours final[46].

    Roger Deakins a décrit le visuel des séquences oniriques comme très vif, monochromatique et très éclairé, dans le but de permettre une plus grande profondeur de champ. Au sujet de l'appartement du Duc, Deakins parle d'une lumière assez sale pour refléter le côté minable du lieu. Entre ces deux visuels très différents, il a éclairé les scènes de nuit en employant un effet orange de [47]. Les frères Coen ont filmé une grande partie du film avec un objectif grand angle car cela facilitait une plus grande profondeur de champ et rendait les mouvements de caméra plus dynamiques[48]. Ethan Coen a raconté que, pour simuler le point de vue d'une boule de bowling en mouvement, ils ont installé une caméra « sur une sorte de broche à barbecue » et l'ont mise sur un chariot le long d'une piste de bowling. La difficulté résidait dans le fait de coordonner les vitesses relatives du mouvement vers l'avant et du mouvement rotatif et l'[45].

    Bande originale

    The Big Lebowski
    Original Motion Picture Soundtrack
    Album par Artistes variés
    Sortie 24 1998
    Durée 51:46
    Musique de film
    Format Producteur T-Bone Burnett
    Mercury Records

    La composition de la bande originale a été confiée à Kenny Rogers, la reprise d'Gipsy Kings, ainsi que plusieurs chansons de [49]. Ils demandèrent à T-Bone Burnett de choisir d'autres chansons pour la bande originale en sachant qu'ils désiraient plusieurs genres de musiques différents et de différentes époques et Burnett leur proposa même des morceaux de Yma Sumac[50]. Burnett réussit à obtenir les droits pour les chansons de Kenny Rogers et des Gipsy Kings ainsi que ceux d'un morceau relativement peu connu de [49], mais il eut beaucoup de mal à avoir ceux de la reprise de Townes Van Zandt de Dead Flowers des Rolling Stones, qui figure dans le générique de fin. En effet, Allen Klein, l'ancien manager des Stones, possédait les droits de cette chanson et réclamait 150 000 dollars pour les accorder. Burnett réussit cependant à convaincre Klein d'assister à la diffusion d'une première version du film et Klein donna son accord après avoir entendu la réplique du Duc au chauffeur de taxi qui le ramène de Malibu « I hate the fuckin' [51]. Burnett devait figurer dans les crédits du film en tant que Music Supervisor mais demanda à être plutôt crédité comme Music Archivist car il détestait l'idée de superviser et ne voulait pas qu'on pense à lui comme à un dirigeant[50].

    Pour Joel Coen, la bande originale, comme d'autres éléments du film, fait écho aux années 1960 et au début des années 1970[27]. La musique définit chaque personnage comme une signature. Ainsi, Tumbling Tumbleweeds a été choisi pour accompagner l'Étranger, tout comme Jackie Treehorn est accompagné par Lujon et le Duc par Creedence Clearwater Revival[27]. Les nihilistes sont quant à eux accompagnés par un morceau « techno-pop » composé par Carter Burwell et qui est un clin d'œil au groupe album éponyme de Kraftwerk, et la jaquette de leur album Nagelbett parodie celle de The Man-Machine, où les membres de Kraftwerk sont photographiés portant une chemise rouge et une cravate noire[52].

    Liste des morceaux
    No Titre Interprète(s) Durée
    1. The Man in Me 3:08
    2. Her Eyes Are a Blue Million Miles 2:54
    3. My Mood Swings 2:10
    4. Ataypura Yma Sumac 3:03
    5. Trafic Bloom Piero Piccioni 3:15
    6. I Got It Bad and That Ain't Good Nina Simone 4:07
    7. Stamping Ground Moondog 5:11
    8. Just Dropped In (To See What Condition My Condition Was In) 3:21
    9. Walking Song Meredith Monk 2:55
    10. Glück das mir verblieb 5:08
    11. Lujon 2:38
    12. 5:47
    13. Wie Glauben 3:21
    14. Dead Flowers Townes Van Zandt 4:47

    Parmi les autres morceaux utilisés dans le film mais qui ne sont pas présent sur l'album, figurent Tumbling Tumbleweeds, interprété par The Sons of the Pioneers, un extrait du Requiem de Mozart, Run Through the Jungle et Lookin' out My Back Door, par Booker T. and the M.G.'s, I Hate You par The Monks, un extrait de Tableaux d'une exposition, de Modeste Moussorgski, Mucha Muchacha de Dean Martin, Tammy par Carlos Santana, Peaceful Easy Feeling par les Le Proscrit, Viva Las Vegas par Big Johnson, puis par Shawn Colvin, et Dick on a Case de Carter Burwell.

    Distribution et réception

    La première projection publique du film s'est déroulée à l'Eccles Theater lors du 18 1998. Le journaliste du Toronto Star Peter Howell, qui y assistait, écrivit dans son article : « Il est difficile de croire que ce film est l'œuvre de l'équipe qui a gagné l'Oscar du meilleur scénario original pour Fargo l'année dernière. Il y a un grand nombre d'insanités dans ce film, qui tente vainement de masquer les lacunes de ses dialogues »[53]. Il a été ensuite présenté en compétition officielle pour l'Ours d'or du meilleur film à la Berlinale 1998, dans le cadre de laquelle il a été projeté le 15 1998[54]. La sortie nationale aux 6 mars 1998 dans 1 207 salles, le film rapportant au 5 533 844 $ pour son premier week-end d'exploitation, et 17 451 873 $ au total[55], soit à peine plus que son budget. Au niveau mondial, il a rapporté en tout 46 189 568 $[8]. Il a attiré dans les salles de cinéma 708 859 spectateurs en 167 815 spectateurs en Suisse et 47 866 spectateurs en [56].

    Distribution vidéo

    The Big Lebowski est sorti en 27 octobre 1998 en région 1[57] et le 27 avril 1999 en région 2[58]. Universal Studios Home Entertainment a sorti le 18 octobre 2005 un DVD « Édition Collector » avec le film remastérisé, qui contient une introduction exclusive de Mortimer Young, le making-of du film ainsi que des photos prises sur le tournage par Jeff Bridges[59]. Cette édition spéciale est disponible en région 2 depuis le 4 2006[60].

    Pour les dix ans du film, une autre édition spéciale, appelée « 10th Anniversary Edition », a également vu le jour. Sortie le 9 septembre 2008, elle est disponible uniquement en région 1 et réunit tous les bonus présents dans l'édition collector ainsi que plusieurs autres bonus exclusifs, notamment des interviews des acteurs principaux du film et des documentaires sur les scènes oniriques du film, le statut de Lebowski Fest[61]. Le film sortira en Accueil critique

    Le film recueille 79 % de critiques positives, avec une note moyenne de 7,110 et sur la base de 75 critiques collectées, sur le site internet Rotten Tomatoes[62]. Sur le site Metacritic, il obtient un score de 69100, sur la base de 22 critiques collectées[63].

    Todd McCarthy, du magazine Variety, a écrit que « l'un des indiscutables points forts du film est sa bande originale, où les compositions originales de Carter Burwell se mêlent à des standards de la pop et à des merveilleuses reprises »[64]. Susan Wloszczyna, de USA Today, a donné au film trois étoiles sur quatre, estimant que le Duc était « un héros trop passif pour maintenir l'intérêt » mais qu'il y avait « suffisamment de brillantes idées pour penser que, tout comme le Duc, les astucieux frères Coen tiennent bon »[65]. Dans son article pour The Washington Post, Desson Howe a félicité les frères Coen et « et leur goût absurde et inspiré pour une culture américaine étrange et particulière, une sorte de néo-culture entièrement inventée, les Coen ayant défini et maîtrisant leur propre sous-genre bizarre. Personne ne fait des films comme eux et, cela va presque sans dire, personne ne les surpasse »[66]. Janet Maslin, du New York Times, a loué les performances de Jeff Bridges et de John Goodman, estimant que « le rôle de Jeff Bridges lui va tellement bien qu'il semble n'en avoir jamais joué aucun autre. On l'observe traîner des pieds avec une grâce nonchalante et son personnage en apparence à côté de ses pompes est interprété avec un fin talent comique. John Goodman joue également son rôle à la perfection, ses terribles colères manquant totalement d'à-propos contrastant parfaitement avec l'attitude désinvolte du Duc »[67]. Dans sa critique pour le New York Observer, Andrew Sarris écrit, « On rit énormément et on a un sentiment de crainte révérencielle devant tant de savoir-faire. Je doute de revoir un autre film comme celui-ci cette année »[68]. Ian Nathan, du magazine « Dans un monde parfait, tous les films seraient réalisés par les frères Coen »[69]. Roger Ebert, du « étrangement attirant »[70].

    D'un autre côté, Jonathan Rosenbaum a écrit dans le « la réalisation de The Big Lebowski est pleine d'esbroufe et le résultat est assez amusant. Mais pour autant que cela représente une position morale, ce que les personnages stylisés des frères Coen font invariablement, elle est élitiste car elle élève les personnages de Jeff Bridges et de John Goodman au rang de sel de la terre »[71]. Dave Kehr, dans sa critique pour le New York Daily News, juge l'idée de départ « éculée et donnant un film sans aucun liant »[72]. The Guardian évoque quant à lui « une foule d'idées mises dans un sac et renversées au hasard. Le film est exaspérant et ne remportera aucun prix malgré quelques gags formidables »[73].

    En Point, évoque une forme soignée, « des dialogues percutants et drôles » et « une distribution en or »[74], et Jean-Pierre Dufreigne, de « une franche déconnade » qui tourne en dérision les films noirs à la Chandler[75]. Les Inrockuptibles parlent d'une « relecture hilarante du Grand Sommeil » où les thèmes habituels des frères Coen sont traités sur un mode comique[76]. Didier Peron, de Libération compare le film à un « tortueux labyrinthe d'extravagances » mêlant « le film noir, la comédie musicale, le burlesque et le non-sens » et entraînant le spectateur dans une « douce euphorie »[77]. Et pour François Gorin, de Télérama, le film ne laissera pas « un grand souvenir cinéphilique » mais est très drôle et les acteurs jouent des personnages attachants qui auraient pu être grotesques mais qui sont « dans le ton »[78].

    Distinctions

    The Big Lebowski a été récompensé par le Golden Aries du meilleur film étranger 1998, remis par la Russian Guild of Film Critics[79]. Il a également été nommé pour le Screen International Award du meilleur film non-européen de l'année aux Prix du cinéma européen en 1998[80], et, aux Satellite Awards 1999, John Goodman et meilleur acteur dans un film musical ou une comédie, du meilleur second rôle masculin dans un film musical ou une comédie et du meilleur second rôle féminin dans un film musical ou une comédie[81].

    Influence culturelle

    Un russe blanc, cocktail popularisé par le film.

    Quelques années après sa sortie au cinéma, The Big Lebowski a acquis le statut de [2],[3],[5], le journaliste Steve Palopoli, qui avait écrit un article à ce sujet dès juillet 2002, en parlant comme du « dernier film culte du XXe siècle ou du premier du XXIe siècle »[82]. Palopoli s'était rendu compte du phénomène que représentait le film après avoir assisté à une séance de minuit au New Beverly Cinema de Los Angeles et vu que les spectateurs échangeaient des répliques du film[83]. Après la parution de son article, le responsable d'un cinéma de Santa Cruz décida de mettre le film à l'affiche et, lors du premier week-end, dut refuser plusieurs centaines de personnes. Ce cinéma projeta le film pendant six semaines, ce qui n'était jamais arrivé auparavant[84].

    Le 12 octobre 2002, un évènement baptisé Louisville, dans le [85]. Depuis, cet évènement, à mi-chemin entre un festival de bowling, de cinéma et de musique et une convention de fans, a lieu annuellement et attire des milliers de personnes, et des évènements similaires sont organisés régulièrement dans d'autres grandes villes des [86]. Depuis 2005, un équivalent britannique de la Lebowski Fest, baptisé The Dude Abides, est organisé chaque année à Londres[87].

    Le dudeisme, une parodie de religion qui a pour but de répandre la philosophie et le style de vie du personnage principal du film, a également été créée en 2005 par le journaliste Oliver Benjamin. Aussi connue sous le nom de The Church of the Latter-Day Dude, cette organisation a ordonné plus de 50 000 prêtres « dudéistes » à travers le monde via son site web[88].

    Par ailleurs, le russe blanc, [89].

    Le film figure dans le Top 250 du classement des films de l'8,210[90]. En 2003, [91] et, en 2008, en huitième position dans sa liste des 25 films les plus drôles des 25 dernières années[92]. En 2010, le magazine a également classé le Duc en quatorzième position de sa liste des 100 plus grands personnages fictifs des 20 dernières années[93]. En 2008, le Los Angeles Times a classé le film en dixième position de sa liste des meilleurs films dont l'action se passe à Los Angeles[94]. Enfin, également en 2008, le magazine [95], ainsi que le Duc en septième position, et Walter Sobchak en 49e position, dans sa liste des 100 plus grands personnages de films[96].

    On peut également voir ou entendre des références au film, ou au moins des scènes ou phrases pouvant faire penser à des passages de The Big Lebowski, dans de nombreux autres longs-métrages et séries télévisées, en particulier dans South Park, le film[N 4], [N 5], [N 6], Narco[N 7], Southland Tales[N 8], Un Anglais à New-York[N 9], ainsi que dans un épisode des Simpson[N 10], de [N 11], et plusieurs épisodes de Veronica Mars[N 12].

    Une parodie pornographique du film a même été réalisée en 2010 par Lee Roy Myers, The Big Lebowski: A XXX Parody, avec Tom Byron dans le rôle du « Dude »[97].

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Sur les autres projets Wikimedia :

    • Dudeisme, religion parodique basée sur la philosophie de vie du personnage du "Duc" ("Dude" dans la version originale du film).

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le R signifie que les mineurs (17 ans ou moins) doivent être accompagnés pour pouvoir assister à la projection du film.
    2. En France, le film est commercialisé avec l'avertissement qui suit : « des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs ».
    3. Au Québec, la projection du film est déconseillée aux mineurs de moins de 13 ans.
    4. Dans la version originale, Dude et Lebowski.
    5. On peut entendre la réplique de John Goodman « Shut the fuck up, Donny » adressée au personnage joué par Michael Pitt.
    6. Une scène parodie celle où le Duc frotte une page d'un calepin avec un crayon pour voir ce que Jackie Treehorn a écrit et ne découvre qu'un dessin obscène.
    7. Le personnage joué par Dans une scène musicale figurant une piste de bowling et plusieurs danseuses.
    8. Le personnage de Sidney Young appelle par erreur Mme Kowalski « Mme Lebowski », et le personnage de Lawrence Maddox boit des russes blancs.
    9. Dans l'épisode 18 de la saison 12, Rainier Wolfcastle détruit la voiture des Simpson avec un club de golf, exactement comme le fait Walter Sobchak avec une Chevrolet Corvette.
    10. Dans l'épisode 17 de la saison 4, Marshall Eriksen rêvent qu'ils volent au-dessus d'une ville en pleine nuit, habillés d'une chemise de nuit, comme dans le rêve du Duc.
    11. Plusieurs répliques du film sont reprises dans la série. Ainsi, Veronica dit à Vinnie Van Lowe « Vinnie, this is not 'Nam. This is bowling. There are rules » dans l'épisode 15 de la saison 2, un personnage, Kurt, dit à un autre « You're entering in a world of pain » dans l'épisode 3 de la saison 3, Veronica dit à son petit ami « Careful man, there's a beverage involved » dans l'épisode 4 de la saison 3, et Keith Mars se rend chez un riche paraplégique qui a un assistant nommé Brant dans l'épisode 8 de la saison 3.

    Références

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    5. a et b Finlo Rohrer, « (en) Is The Big Lebowski a cultural milestone? », http://www.imdb.fr/title/tt0118715/releaseinfo#akas
    6. Ethan Coen ne sera crédité comme réalisateur qu'à partir de a et b (en) The Big Lebowski, The Numbers. Consulté le 23 décembre 2010
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    8. a et b Green, op. cit., p.27
    9. a et b Green, op. cit., p.90
    10. Voxographie Claude Brosset, VoxoFilm
    11. Filmographie Julianne Moore, VoxoFilm
    12. Gérard Darier, RS Doublage
    13. « The Big Lebowski (Collector's Edition), Universal Studios, 2005, DVD, Interview des frères Coen
    14. Green, op. cit., p.57
    15. Green, op. cit., p.72
    16. Green, op. cit., p.44
    17. Filmographie David Thewlis, VoxoFilm
    18. Green, op. cit., p.91-92
    19. a et b Bergan, op. cit., p.188
    20. Green, op. cit., p.97-98
    21. Green, op. cit., p.99
    22. Green, op. cit., p.100
    23. a, b et c Bergan, op. cit., p.195
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    26. a et b Levine, op. cit., p.140
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    29. Robertson, op. cit., p.41
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    35. Green, op. cit., p.32
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    37. Bergan, op. cit., p.191
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