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Le film recueille 79 % de critiques positives, avec une note moyenne de 7,1⁄10 et sur la base de 75 critiques collectées, sur le site internet Rotten Tomatoes[62]. Sur le site Metacritic, il obtient un score de 69⁄100, sur la base de 22 critiques collectées[63].
Todd McCarthy, du magazine Variety, a écrit que « l'un des indiscutables points forts du film est sa bande originale, où les compositions originales de Carter Burwell se mêlent à des standards de la pop et à des merveilleuses reprises »[64]. Susan Wloszczyna, de USA Today, a donné au film trois étoiles sur quatre, estimant que le Duc était « un héros trop passif pour maintenir l'intérêt » mais qu'il y avait « suffisamment de brillantes idées pour penser que, tout comme le Duc, les astucieux frères Coen tiennent bon »[65]. Dans son article pour The Washington Post, Desson Howe a félicité les frères Coen et « et leur goût absurde et inspiré pour une culture américaine étrange et particulière, une sorte de néo-culture entièrement inventée, les Coen ayant défini et maîtrisant leur propre sous-genre bizarre. Personne ne fait des films comme eux et, cela va presque sans dire, personne ne les surpasse »[66]. Janet Maslin, du New York Times, a loué les performances de Jeff Bridges et de John Goodman, estimant que « le rôle de Jeff Bridges lui va tellement bien qu'il semble n'en avoir jamais joué aucun autre. On l'observe traîner des pieds avec une grâce nonchalante et son personnage en apparence à côté de ses pompes est interprété avec un fin talent comique. John Goodman joue également son rôle à la perfection, ses terribles colères manquant totalement d'à-propos contrastant parfaitement avec l'attitude désinvolte du Duc »[67]. Dans sa critique pour le New York Observer, Andrew Sarris écrit, « On rit énormément et on a un sentiment de crainte révérencielle devant tant de savoir-faire. Je doute de revoir un autre film comme celui-ci cette année »[68]. Ian Nathan, du magazine « Dans un monde parfait, tous les films seraient réalisés par les frères Coen »[69]. Roger Ebert, du « étrangement attirant »[70].
D'un autre côté, Jonathan Rosenbaum a écrit dans le « la réalisation de The Big Lebowski est pleine d'esbroufe et le résultat est assez amusant. Mais pour autant que cela représente une position morale, ce que les personnages stylisés des frères Coen font invariablement, elle est élitiste car elle élève les personnages de Jeff Bridges et de John Goodman au rang de sel de la terre »[71]. Dave Kehr, dans sa critique pour le New York Daily News, juge l'idée de départ « éculée et donnant un film sans aucun liant »[72]. The Guardian évoque quant à lui « une foule d'idées mises dans un sac et renversées au hasard. Le film est exaspérant et ne remportera aucun prix malgré quelques gags formidables »[73].
En Point, évoque une forme soignée, « des dialogues percutants et drôles » et « une distribution en or »[74], et Jean-Pierre Dufreigne, de « une franche déconnade » qui tourne en dérision les films noirs à la Chandler[75]. Les Inrockuptibles parlent d'une « relecture hilarante du Grand Sommeil » où les thèmes habituels des frères Coen sont traités sur un mode comique[76]. Didier Peron, de Libération compare le film à un « tortueux labyrinthe d'extravagances » mêlant « le film noir, la comédie musicale, le burlesque et le non-sens » et entraînant le spectateur dans une « douce euphorie »[77]. Et pour François Gorin, de Télérama, le film ne laissera pas « un grand souvenir cinéphilique » mais est très drôle et les acteurs jouent des personnages attachants qui auraient pu être grotesques mais qui sont « dans le ton »[78].
Distinctions
The Big Lebowski a été récompensé par le Golden Aries du meilleur film étranger 1998, remis par la Russian Guild of Film Critics[79]. Il a également été nommé pour le Screen International Award du meilleur film non-européen de l'année aux Prix du cinéma européen en 1998[80], et, aux Satellite Awards 1999, John Goodman et meilleur acteur dans un film musical ou une comédie, du meilleur second rôle masculin dans un film musical ou une comédie et du meilleur second rôle féminin dans un film musical ou une comédie[81].
Influence culturelle
Quelques années après sa sortie au cinéma, The Big Lebowski a acquis le statut de [2],[3],[5], le journaliste Steve Palopoli, qui avait écrit un article à ce sujet dès juillet 2002, en parlant comme du « dernier film culte du XXe siècle ou du premier du XXIe siècle »[82]. Palopoli s'était rendu compte du phénomène que représentait le film après avoir assisté à une séance de minuit au New Beverly Cinema de Los Angeles et vu que les spectateurs échangeaient des répliques du film[83]. Après la parution de son article, le responsable d'un cinéma de Santa Cruz décida de mettre le film à l'affiche et, lors du premier week-end, dut refuser plusieurs centaines de personnes. Ce cinéma projeta le film pendant six semaines, ce qui n'était jamais arrivé auparavant[84].
Le 12 octobre 2002, un évènement baptisé Louisville, dans le [85]. Depuis, cet évènement, à mi-chemin entre un festival de bowling, de cinéma et de musique et une convention de fans, a lieu annuellement et attire des milliers de personnes, et des évènements similaires sont organisés régulièrement dans d'autres grandes villes des [86]. Depuis 2005, un équivalent britannique de la Lebowski Fest, baptisé The Dude Abides, est organisé chaque année à Londres[87].
Le dudeisme, une parodie de religion qui a pour but de répandre la philosophie et le style de vie du personnage principal du film, a également été créée en 2005 par le journaliste Oliver Benjamin. Aussi connue sous le nom de The Church of the Latter-Day Dude, cette organisation a ordonné plus de 50 000 prêtres « dudéistes » à travers le monde via son site web[88].
Par ailleurs, le russe blanc, [89].
Le film figure dans le Top 250 du classement des films de l'8,2⁄10[90]. En 2003, [91] et, en 2008, en huitième position dans sa liste des 25 films les plus drôles des 25 dernières années[92]. En 2010, le magazine a également classé le Duc en quatorzième position de sa liste des 100 plus grands personnages fictifs des 20 dernières années[93]. En 2008, le Los Angeles Times a classé le film en dixième position de sa liste des meilleurs films dont l'action se passe à Los Angeles[94]. Enfin, également en 2008, le magazine [95], ainsi que le Duc en septième position, et Walter Sobchak en 49e position, dans sa liste des 100 plus grands personnages de films[96].
On peut également voir ou entendre des références au film, ou au moins des scènes ou phrases pouvant faire penser à des passages de The Big Lebowski, dans de nombreux autres longs-métrages et séries télévisées, en particulier dans South Park, le film[N 4], [N 5], [N 6], Narco[N 7], Southland Tales[N 8], Un Anglais à New-York[N 9], ainsi que dans un épisode des Simpson[N 10], de [N 11], et plusieurs épisodes de Veronica Mars[N 12].
Une parodie pornographique du film a même été réalisée en 2010 par Lee Roy Myers, The Big Lebowski: A XXX Parody, avec Tom Byron dans le rôle du « Dude »[97].
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Ronald Bergan, The Coen Brothers, Thunder's Mouth Press, 2000 (ISBN 1-56025-254-5)
- (en) The Big Lebowski, Faber and Faber Ltd., 1998 (ISBN 0-571-19335-8)
- (en) Bill Green, Ben Peskoe, Scott Shuffitt et Will Russell, I'm a Lebowski, You're a Lebowski: Life, The Big Lebowski, and What Have You, Bloomsbury USA, 2007 (ISBN 1-55022-424-7)
- (en) Josh Levine, The Coen Brothers: The Story of Two American Filmmakers, ECW Press, 2000 (ISBN 1-55022-424-7)
- (en) William Preston Robertson, Tricia Cooke, John Todd Anderson et Rafael Sanudo, The Big Lebowski: The Making of a Coen Brothers Film, W.W. Norton & Company, 1998 (ISBN 0-393-31750-1)
- (en) J.M. Tyree, et Ben Walters, The Big Lebowski (BFI Film Classics), British Film Institute, 2007 (ISBN 978-1-84457-173-4)
Articles connexes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Dudeisme, religion parodique basée sur la philosophie de vie du personnage du "Duc" ("Dude" dans la version originale du film).
Liens externes
Notes et références
Notes
- ↑ Le R signifie que les mineurs (17 ans ou moins) doivent être accompagnés pour pouvoir assister à la projection du film.
- ↑ En France, le film est commercialisé avec l'avertissement qui suit : « des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs ».
- ↑ Au Québec, la projection du film est déconseillée aux mineurs de moins de 13 ans.
- ↑ Dans la version originale, Dude et Lebowski.
- ↑ On peut entendre la réplique de John Goodman « Shut the fuck up, Donny » adressée au personnage joué par Michael Pitt.
- ↑ Une scène parodie celle où le Duc frotte une page d'un calepin avec un crayon pour voir ce que Jackie Treehorn a écrit et ne découvre qu'un dessin obscène.
- ↑ Le personnage joué par ↑ Dans une scène musicale figurant une piste de bowling et plusieurs danseuses.
- ↑ Le personnage de Sidney Young appelle par erreur Mme Kowalski « Mme Lebowski », et le personnage de Lawrence Maddox boit des russes blancs.
- ↑ Dans l'épisode 18 de la saison 12, Rainier Wolfcastle détruit la voiture des Simpson avec un club de golf, exactement comme le fait Walter Sobchak avec une Chevrolet Corvette.
- ↑ Dans l'épisode 17 de la saison 4, Marshall Eriksen rêvent qu'ils volent au-dessus d'une ville en pleine nuit, habillés d'une chemise de nuit, comme dans le rêve du Duc.
- ↑ Plusieurs répliques du film sont reprises dans la série. Ainsi, Veronica dit à Vinnie Van Lowe « Vinnie, this is not 'Nam. This is bowling. There are rules » dans l'épisode 15 de la saison 2, un personnage, Kurt, dit à un autre « You're entering in a world of pain » dans l'épisode 3 de la saison 3, Veronica dit à son petit ami « Careful man, there's a beverage involved » dans l'épisode 4 de la saison 3, et Keith Mars se rend chez un riche paraplégique qui a un assistant nommé Brant dans l'épisode 8 de la saison 3.
Références
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- ↑ Green, op. cit., p.57
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- ↑ Filmographie David Thewlis, VoxoFilm
- ↑ Green, op. cit., p.91-92
- ↑ a et b Bergan, op. cit., p.188
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- ↑ a, b et c Bergan, op. cit., p.195
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