- New York
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Cet article concerne la plus grande ville américaine. Pour l'État homonyme, voir New York (homonymie).
New York Surnom : « La grosse pomme)
« The city that never sleeps »
(la ville qui ne dort jamais)
Administration Pays New York (Manhattan)
Queens (Queens)
Richmond (Staten Island)Type de localité City Maire Michael Bloomberg 100xx-104xx, 11004-05, 111xx-114xx, 116xx Site web Consulter Historique Fondation 1624 Municipalité depuis le 2 février 1653 Démographie Population (2010) 8 175 133 hab. 10 356,1 hab./km2 Géographie Superficie totale 1 214,4 km2 · dont terre 789,4 km2 (65 %) · dont eau 425 km2 (35 %) EST (UTC-5) New York[1] (n(j)u.jɔʁk ), officiellement City of New York[2], autrement connue sous les noms et abréviations de New York City, NY ou encore NYC, est une ville du Nord-Est des atlantique, à l'extrémité sud-est de l'arrondissements appelés « boroughs » : Manhattan, Queens, le Staten Island. Ceux-ci coïncident avec cinq ville mondiale ; elle est même parfois considérée comme « la capitale du monde[3] ». Si elle n'est plus la capitale fédérale des États-Unis depuis plus de deux siècles[notes 1], New York n'en est pas moins la ville la plus peuplée du pays avec 8 175 133 habitants selon le [4]. Au cœur de la mégalopole du [notes 2], son [5] s'étend sur plusieurs comtés de l'État de New York et empiète sur deux états limitrophes : le New Jersey et le aire urbaine compte, en 2009, 25 933 312 habitants[6]. New York accueille des institutions d'importance mondiale. On peut notamment citer le siège de l'ONU, le New York Stock Exchange, mais aussi de nombreux sièges de multinationales[7] et des centres culturels et universitaires tels que le Metropolitan Museum, le MoMA, le Lincoln Center ou l'université Columbia, l'université de New York et l'université de la Ville de New York.
Histoire
Article détaillé : Exploration et colonisationAvant l'arrivée des Européens, le territoire de l'actuelle New York était peuplé par des Amérindiens Lenapes[8]. En 1524, le navigateur italien François Ier, fut le premier Européen à explorer la baie de New York[9], qu'il baptisa Nouvelle-Angoulême. En 1609, la Henry Hudson pour découvrir une nouvelle route maritime vers les baie de New York et remonta le fleuve qui porte aujourd'hui son nom. En 1624, la région devint officiellement une possession néerlandaise sous l'égide de la Compagnie des Indes orientales. Trente familles protestantes s'installèrent au sud de Manhattan formant la colonie de la « Nouvelle-Amsterdam »[10],[8]. En 1626, le directeur de la colonie Pierre Minuit acquit l'île auprès des Lénapes[8]. En 1647, Pieter Stuyvesant fut nommé directeur-général de la colonie pour remplacer Willem Kieft, dont l'administration s'était attirée les foudres des colons depuis que les relations avec les Amérindiens avaient dégénéré en de violents affrontements durant les Le New York anglais (1664-1783)
En 1664, les Anglais conquirent la Nouvelle-Amsterdam qui fut rebaptisée « New York » en l'honneur de duc d'York et frère du roi [11]. L'1698[8]. La ville se développa rapidement : en 1700, elle comptait près de 5 000 habitants. Les premières institutions culturelles furent fondées comme le King's College en 1754[12],[13]. Le commerce se diversifia et se développa notamment grâce à l'aménagement du Great Dock sur l'[8].
En 1765, le Parlement britannique vota le Stamp Act. Cette loi imposant un droit de timbre sur les journaux et les documents officiels britanniques provoqua la réunion à New York du Stamp Act Congress en octobre[14]. Les délégués des treize colonies britanniques d'Amérique protestèrent contre la taxe[15] qui fut abrogée l'année suivante[16]. New York vit naître le mouvement des guerre d'indépendance américaine (1775-1783). Le général américain Armée continentale en 1776[17]. Mais les insurgés américains furent battus à la [18]. La ville resta aux mains des Britanniques jusqu’en 1783, date de la fin de la guerre d'indépendance.
En 1785, le [12]. Mais, sous la pression de Thomas Jefferson, le Congrès déménagea à Philadelphie cinq ans plus tard[19],[12]. En 1789, le premier Président américain, George Washington, prêta serment sur la Federal Hall dans le sud de Manhattan.
La croissance de la ville (1783-1919)
À partir des années 1790, New York connut une importante croissance démographique et devint la plus peuplée des États-Unis en 1820[20]. En 1811, le plan hippodamien pour le développement de la ville.
À la suite des épidémies de [21] et des bains publics furent ouverts dans les années 1850. Un [20]. Au milieu du siècle, le 1898, la ville de New York est divisée en cinq districts (boroughs): Manhattan, The Bronx, Queens et Staten Island.
Avec le développement des transports en commun et de l'industrie, l'agglomération new-yorkaise s'agrandit rapidement dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Les New-Yorkais les plus pauvres s'entassèrent dans des appartements étroits et insalubres appelés tenements : en 1890, un million d'habitants vivent dans 37 316 de ces logements[20]. Les classes moyennes s'implantèrent dans les banlieues.
Au milieu du XIXe siècle, plus de la moitié des New-Yorkais étaient nés à l'étranger[22] ; entre 1820 et 1890, plus de dix millions d'immigrants, essentiellement irlandais et allemands, s'installèrent dans la métropole, fuyant la crise économique et les persécutions qui avaient lieu en Europe[22]. Des quartiers « ethniques » se constituèrent à Manhattan et chaque communauté développa ses réseaux d'entraide, ses associations et ses journaux. Les tensions entre ces communautés dégénèrent parfois en émeutes : celles de 1871 entre catholiques et orangistes se soldèrent par 65 morts[23]. Mais les émeutes les plus graves de l'histoire de New York furent liées la Draft Riots de 1863 firent une centaine de morts[23].
Le développement économique de New York fut facilité par la modernisation et l'extension des réseaux de transport : le canal Érié (1825)[20] reliaient New York à son arrière-pays et aux années 1830[24] et années 1870. Sur mer, les lignes transatlantiques reliaient New York à l'Europe par les paquebots. Le port devient le premier du pays ; les installations durent s'agrandir dans les années 1850-1860, notamment à New Jersey. Les premières jetées maçonnées (les Piers) apparurent dans les [25]. En 1900, le port de New York était le premier du monde[26]. Avec la Révolution industrielle, les usines, les manufactures et les ateliers furent de plus en plus nombreux. La place fit rapidement défaut sur l'île et de nombreuses industries s'implantèrent dans les quartiers périphériques. Les principales activités de l'agglomération étaient alors liées au filatures, ateliers de confection), aux constructions navales et à l'imprimerie[27]. Vers 1900, New York était la ville industrielle la plus importante des États-Unis[28].
C'est également au XIXe siècle que New York se positionna comme premier centre des affaires du pays : la vocation financière de la métropole se développa avec la création de la 1784 et l'ouverture de la 1792. Plus tard, des bourses spécialisées furent fondées (bourse aux grains en 1850, au coton en 1868[29]). L'indice boursier du [20]. Les grandes enseignes telles que Macy's et Broadway devint l'artère commerçante de la ville.
New York, métropole mondiale (1919-1945)