Pierre Cloutier de Repentigny
Pierre Cloutier de Repentigny is a faculty member of the Department of Law and Legal Studies at Carleton University and a doctoral candidate at the Centre for Environmental Law and Global Sustainability and Faculty of Law at the University of Ottawa. They are a 2017 Pierre Elliott Trudeau Foundation Scholar and a Social Sciences and Humanities Research Council Joseph-Armand Bombardier Canada Graduate Scholar. Pierre is a Part-Time Professor at the University of Ottawa, Faculty of Law, Common Law Section where they have thought the environmental law clinic course and are currently teaching a research and writing seminar on the International Law Commission (ILC) of the United Nations. They assist Dr. Yacouba Cissé, member of the ILC, in his duties. Pierre is also Co-Chair of JusticeTrans, an NGO dedicated to access to justice for trans people.
Pierre is a member of the Law Society of Ontario and practiced law in Toronto as a sole practitioner before beginning his PhD. They obtained his law degrees from the Civil Law Section (LL.L.) and the Common Law Section (LL.B.) of the Faculty of Law, University of Ottawa. They then completed a Master of Law (LL.M.) at the Peter A. Allard School of Law, University of British Columbia where they completed a thesis in environmental law. As a lawyer, Pierre spent considerable time volunteering for causes he believes in, mainly environmental protection, refugees and queer people rights.
Additionally, Pierre was law clerk to Justice Richard Mosley of the Federal Court and the Court Marial Appeals Court. Prior to holding this position, Pierre was a legal researcher at the Cohen Commission of Inquiry into the Decline of Sockeye Salmon in the Fraser River, and a Policy Analyst at the Legislative Policy Section of Environment and Climate Change Canada, and at the Law and Ethics Program of the Public Health Agency of Canada. They also held various research positions in environmental, aboriginal and refugee law during his studies.
Follow my blog at http://pcloutier.ca
Email: pierre.derepentigny(a)carleton.ca
Address: Toronto/Ottawa, Ontario, Canada
Pierre is a member of the Law Society of Ontario and practiced law in Toronto as a sole practitioner before beginning his PhD. They obtained his law degrees from the Civil Law Section (LL.L.) and the Common Law Section (LL.B.) of the Faculty of Law, University of Ottawa. They then completed a Master of Law (LL.M.) at the Peter A. Allard School of Law, University of British Columbia where they completed a thesis in environmental law. As a lawyer, Pierre spent considerable time volunteering for causes he believes in, mainly environmental protection, refugees and queer people rights.
Additionally, Pierre was law clerk to Justice Richard Mosley of the Federal Court and the Court Marial Appeals Court. Prior to holding this position, Pierre was a legal researcher at the Cohen Commission of Inquiry into the Decline of Sockeye Salmon in the Fraser River, and a Policy Analyst at the Legislative Policy Section of Environment and Climate Change Canada, and at the Law and Ethics Program of the Public Health Agency of Canada. They also held various research positions in environmental, aboriginal and refugee law during his studies.
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Papers by Pierre Cloutier de Repentigny
Les milieux humides sont des écosystèmes fragiles, complexes et productifs offrant plusieurs bénéfices. Malheureusement, la pression du développement économique a réduit énormément la proportion de milieux humides dans le monde. Les gouvernements doivent donc assurer la protection de ces milieux. Au Canada, les milieux humides sont partiellement protégés par la Politique fédérale sur les terres humides et la Convention de Ramsar. La majorité du fardeau tombe, cependant, entre les mains des gouvernements provinciaux. Ce rapport national explore le cadre législatif québécois concernant les milieux humides et ses développements récents. Il résume la protection des milieux humides offerte par le régime de certificat d’autorisation de l’article 22, alinéa 2, de la Loi sur la qualité de l’environnement. Il examine aussi l’application du principe de gain net (no net loss) lors de l’émission de certificat par l’entremise de la Directive 06-01. Toutefois, cette directive ministérielle fut frappée de nullité par la Cour supérieure. Ceci précipita l’adoption de la Loi 71 qui incorpore le contenu de la Directive 06-01 en droit québécois. Ce rapport fait la synthèse de cette loi et de ses lacunes, soit l’imprécision du concept de milieu humide et l’étendu du pouvoir discrétionnaire du Ministre. Il conclue en soulignant l’opportunité qui se présente aux juristes de participer aux débats qu’engendrera l’adoption d’une future loi sur les milieux humides telle que prévue par la Loi 71.
Les milieux humides sont des écosystèmes fragiles, complexes et productifs offrant plusieurs bénéfices. Malheureusement, la pression du développement économique a réduit énormément la proportion de milieux humides dans le monde. Les gouvernements doivent donc assurer la protection de ces milieux. Au Canada, les milieux humides sont partiellement protégés par la Politique fédérale sur les terres humides et la Convention de Ramsar. La majorité du fardeau tombe, cependant, entre les mains des gouvernements provinciaux. Ce rapport national explore le cadre législatif québécois concernant les milieux humides et ses développements récents. Il résume la protection des milieux humides offerte par le régime de certificat d’autorisation de l’article 22, alinéa 2, de la Loi sur la qualité de l’environnement. Il examine aussi l’application du principe de gain net (no net loss) lors de l’émission de certificat par l’entremise de la Directive 06-01. Toutefois, cette directive ministérielle fut frappée de nullité par la Cour supérieure. Ceci précipita l’adoption de la Loi 71 qui incorpore le contenu de la Directive 06-01 en droit québécois. Ce rapport fait la synthèse de cette loi et de ses lacunes, soit l’imprécision du concept de milieu humide et l’étendu du pouvoir discrétionnaire du Ministre. Il conclue en soulignant l’opportunité qui se présente aux juristes de participer aux débats qu’engendrera l’adoption d’une future loi sur les milieux humides telle que prévue par la Loi 71.