Réforme des retraites: «Violence et détestation»
L’éditorial du Figaro, par Yves Thréard.
Sondant «l’âme des peuples», titre de l’un de ses livres, l’historien André Siegfried pointait en 1950 le «caractère destructif» des Français, «plus à l’aise dans l’opposition que dans la coopération». Depuis soixante-dix ans, on ne compte plus les épisodes qui lui ont donné raison. L’actuel bras de fer sur les retraites s’y ajoute. Même modeste, au pays du dissensus, cette réforme a suffi à mettre la société sens dessus dessous. Comme l’atteste le rendez-vous de ce mercredi entre la première ministre et les syndicats, le dialogue est impossible, le désaccord, le plus souvent la règle. La faute en revient, bien entendu, au gouvernement, qui est «obtus et radicalisé», selon la nouvelle patronne de la CGT, «responsable d’une grave crise démocratique», pour Laurent Berger. Mais du haut de quelle représentativité parlent ces syndicats pour entretenir pareil climat insurrectionnel?
Ces abus de langage et autres anathèmes, qui traduisent une détestation du pouvoir en place, sont au diapason des…
3570561 (profil non modéré)
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Les gauchistes ont dévié sur les violences policières car ils n'avaient rien à dire sur le fond et sur la forme de la réforme des retraites et aucun contre projet lucide.
Donc ils ont parlé des violences policières avec un communication enfantine "oh là là, vous avez vu les vilains méchants policiers, ce sont des robocops, et bla bla bla.." , métier qui pour l'intégralité des gauchistes n'a aucune utilité dans la société.
Et comme cela, les gauchistes ont éludé le vrai débat de la réforme et de toute façon, ils n'ont plus les capacités de faire des projets politiques cohérents.
Asinus
le
Non monsieur Thréard. Vous devriez vous en tenir aux faits.
Lorsque le candidat Macron annonce la réforme des retraites, il donne également SA solution. Madame Borne, 15 jours avant d’être nommée Premier Ministre, dit ne vouloir que servir le Président de la République. Il eût été respectueux envers « ceux qui ne sont rien » , une fois les élections passées et le gouvernement mis en place, d’énoncer le problème, de dire nous sommes ici, nous serons là dans 10 ans, nous proposons trois chemins. Le Parlement aurait eu sujet à réflexion et à débats, la presse aurait pu faire son travail d’information. L’usage abusif du 49,3 , les interventions méprisantes de quelques ministres en exercice, n’auraient pas motivé les « syndicats pour entretenir pareil climat insurrectionnel »
Mimi58
le
Bon résumé d’une ambiance détestable